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BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE

Entreprise
Informations de l'établissement :
Date de création : 01/06/1983
Siège de l'unité légale : oui
Siret : 54980037300926 / Siren : 549800373 / NIC : 00926
N° de TVA : FR 36 549800373
Effectif en 2021 : 500 à 999 salariés
Date du dernier traitement de l'établissement dans le répertoire Sirene : 30/11/2023
   
Activité détaillée de l'établissement : (NAFRev2)
Section K : ACTIVITÉS FINANCIÈRES ET D’ASSURANCE
Cette section comprend les activités des services financiers, y compris les activités d’assurance, de réassurance et des caisses de retraite, ainsi que les services financiers de soutien.
Cette section comprend également les activités de détention d’actifs telles que les activités des sociétés holding et des fonds de placement et autres instruments financiers.
64 : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite
Cette division comprend les activités de collecte et de redistribution de fonds à des fins autres que le financement de la sécurité sociale obligatoire ou des caisses d’assurance ou de retraite. Les dispositions institutionnelles nationales jouent un rôle important dans le classement interne à cette division.
64.1 : Intermédiation monétaire
Ce groupe comprend la collecte de fonds sous la forme de dépôts transférables, c’est-à-dire des fonds fixes en termes monétaires obtenus au jour le jour, qui proviennent, en dehors des banques centrales, de sources non financières.
64.19 : Autres intermédiations monétaires
64.19Z : Autres intermédiations monétaires
Cette sous-classe comprend :
- la réception de dépôts et/ou de proches substituts de dépôts et l’octroi de crédits ou le prêt de fonds. L’octroi de crédit peut prendre différentes formes (prêts, hypothèques, cartes de crédit, etc.). Ces activités sont généralement effectuées par des institutions monétaires autres que les banques centrales, comme les : • établissements bancaires • caisses d’épargne • caisses de crédit mutuel

Cette sous-classe comprend aussi :
- les activités de virements postaux et des caisses d’épargne postales
- l’octroi de prêts au logement par des institutions spécialisées recevant des dépôts
- les activités se rattachant à l’émission et au paiement de mandats

Cette sous-classe ne comprend pas :
- l’octroi de prêts au logement par des institutions spécialisées ne recevant pas de dépôts (cf. 64.92Z)
- les activités de traitement et de règlement des transactions effectuées par carte de crédit (cf. 66.19B) Produits associés : 64.19.11, 64.19.12, 64.19.21, 64.19.22, 64.19.23, 64.19.24, 64.19.25, 64.19.26, 64.19.29, 64.19.30
Coordonnées de l'établissement :
BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Adresse :
9 Avenue NEWTON
78180 MONTIGNY-LE-BRETONNEUX
Historique de l'établissement :
01/01/2008 : activité principale
Activité principale : Autres intermédiations monétaires (NAFRev2 : 64.19Z)
25/12/2002 : caractère employeur
Caractère employeur : Oui
25/12/1993 : activité principale
Activité principale : Banques mutualistes (NAF1993 : 65.1D)
Liens de succession de l'établissement :
10/12/1987 : Préccession
Successeur : LIVE
Continuité économique
19/12/2000 : Préccession10/09/2002 : Succession
Prédécesseur : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Transfert du siège
Continuité économique
21/01/2009 : Succession
Prédécesseur : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Continuité économique
Accords d'entreprise :
25/09/2023 : Accord relatif au droit à la déconnexion
Origine : ACCO
Nature : ACCORD
Numéro : T07823060175
Code de l'unité signataire : 05
Date de mise à jour : 09/10/2023
Date de dépôt : 26/09/2023
Date du texte : 25/09/2023
Date d'effet : 01/09/2023
Date de fin : 31/07/2026
Date de diffusion : 16/10/2023
Convention collective : Convention collective nationale de la banque populaire (3210)
Texte conforme à la version intégrale : texte conforme

Raison sociale de l'entreprise : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Siret : 54980037300926
Code APE : 6419Z
Secteur : Autres intermédiations monétaires

Thèmes de l'accord :
  • 142 - Droit à la déconnexion et outils numériques

Syndicats :
  • 6 - Autre
  • 8 - UNSA

Signataires :
  • 91
28/06/2023 : Accord relatif à la mobilité géographique au sein de la BPVF
Origine : ACCO
Nature : ACCORD
Numéro : T07823014563
Code de l'unité signataire : 01
Date de mise à jour : 28/09/2023
Date de dépôt : 30/06/2023
Date du texte : 28/06/2023
Date d'effet : 01/01/2023
Date de fin : 31/12/2026
Date de diffusion : 02/10/2023
Convention collective : Convention collective nationale de la banque populaire (3210)
Texte conforme à la version intégrale : texte conforme

Raison sociale de l'entreprise : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Siret : 54980037300926
Code APE : 6419Z
Secteur : Autres intermédiations monétaires

Thèmes de l'accord :
  • 074 - Mobilité (géographique, professionnelle - promotions)

Syndicats :
  • 3 - CFDT
  • 6 - Autre
  • 8 - UNSA

Signataires :
  • 91
05/06/2023 : Avenant n°2 à l'accord relatif au travail en mobilité au sein de la BPVF
Origine : ACCO
Nature : AVENANT
Numéro : T07823014197
Code de l'unité signataire : 01
Date de mise à jour : 22/09/2023
Date de dépôt : 06/06/2023
Date du texte : 05/06/2023
Date d'effet : 23/06/2023
Date de fin : 22/09/2023
Date de diffusion : 25/09/2023
Convention collective : Convention collective nationale de la banque populaire (3210)
Texte conforme à la version intégrale : texte conforme

Raison sociale de l'entreprise : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Siret : 54980037300926
Code APE : 6419Z
Secteur : Autres intermédiations monétaires

Thèmes de l'accord :
  • 141 - Télétravail

Syndicats :
  • 3 - CFDT
  • 6 - Autre
  • 8 - UNSA

Signataires :
  • 91
29/03/2023 : Accord en faveur de la Qualité de Vie et des Conditions de Travail au sein de la BPVF
Origine : ACCO
Nature : ACCORD
Numéro : T07823013662
Code de l'unité signataire : 01
Date de mise à jour : 15/09/2023
Date de dépôt : 29/03/2023
Date du texte : 29/03/2023
Date d'effet : 29/03/2023
Date de fin : 29/03/2027
Date de diffusion : 18/09/2023
Convention collective : Convention collective nationale de la banque populaire (3210)
Texte conforme à la version intégrale : texte conforme

Raison sociale de l'entreprise : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Siret : 54980037300926
Code APE : 6419Z
Secteur : Autres intermédiations monétaires

Thèmes de l'accord :
  • 084 - QVT, conciliation vie personnelle/vie professionnelle

Syndicats :
  • 6 - Autre
  • 8 - UNSA

Signataires :
  • 91
29/03/2023 : Accord relatif à l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes au sein de la BPVF
Origine : ACCO
Nature : ACCORD
Numéro : T07823013670
Code de l'unité signataire : 05
Date de mise à jour : 05/04/2023
Date de dépôt : 29/03/2023
Date du texte : 29/03/2023
Date d'effet : 01/01/2023
Date de fin : 31/12/2026
Date de diffusion : 10/04/2023
Convention collective : Convention collective nationale de la banque populaire (3210)
Texte conforme à la version intégrale : texte conforme

Raison sociale de l'entreprise : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Siret : 54980037300926
Code APE : 6419Z
Secteur : Autres intermédiations monétaires

Thèmes de l'accord :
  • 081 - Egalité salariale F/H
  • 082 - Non discrimination - Diversité
  • 083 - Autres dispositions Egalité professionnelle

Syndicats :
  • 3 - CFDT
  • 6 - Autre
  • 8 - UNSA

Signataires :
  • 91
31/01/2023 : Prorogation de l'avenant à l'accord relatif au travail en mobilité au sein de la BPVF
Origine : ACCO
Nature : AVENANT
Numéro : T07823013414
Code de l'unité signataire : 01
Date de mise à jour : 11/09/2023
Date de dépôt : 28/02/2023
Date du texte : 31/01/2023
Date d'effet : 31/01/2023
Date de fin : 17/03/2023
Date de diffusion : 18/09/2023
Convention collective : 5560 (5560)
Texte conforme à la version intégrale : texte conforme

Raison sociale de l'entreprise : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Siret : 54980037300926
Code APE : 6419Z
Secteur : Autres intermédiations monétaires

Thèmes de l'accord :
  • 141 - Télétravail

Syndicats :
  • 3 - CFDT
  • 6 - Autre
  • 8 - UNSA

Signataires :
  • 91
18/11/2022 : Accord relatif à la Négociation Annuelle Obligatoire 2023 au sein de la BPVF
Origine : ACCO
Nature : ACCORD
Numéro : T07822012460
Code de l'unité signataire : 01
Date de mise à jour : 21/07/2023
Date de dépôt : 23/11/2022
Date du texte : 18/11/2022
Date d'effet : 02/01/2023
Date de fin : 01/01/2999
Date de diffusion : 24/07/2023
Convention collective : Convention collective nationale de la banque populaire (3210)
Texte conforme à la version intégrale : texte conforme

Raison sociale de l'entreprise : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Siret : 54980037300926
Code APE : 6419Z
Secteur : Autres intermédiations monétaires

Thèmes de l'accord :
  • 131 - Autre, précisez

Syndicats :
  • 3 - CFDT
  • 6 - Autre
  • 8 - UNSA

Signataires :
  • 91
10/11/2022 : Avenant à l'accord relatif au travail en mobilité
Origine : ACCO
Nature : AVENANT
Numéro : T07822012441
Code de l'unité signataire : 01
Date de mise à jour : 05/09/2023
Date de dépôt : 18/11/2022
Date du texte : 10/11/2022
Date d'effet : 10/11/2022
Date de fin : 28/02/2023
Date de diffusion : 11/09/2023
Convention collective : Convention collective nationale de la banque populaire (3210)
Texte conforme à la version intégrale : texte conforme

Raison sociale de l'entreprise : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Siret : 54980037300926
Code APE : 6419Z
Secteur : Autres intermédiations monétaires

Thèmes de l'accord :
  • 141 - Télétravail

Syndicats :
  • 3 - CFDT
  • 6 - Autre
  • 8 - UNSA

Signataires :
  • 91
27/09/2022 : Avenant à l'accord relatif à la mise en œuvre du CSE
Origine : ACCO
Nature : AVENANT
Numéro : T07822012061
Code de l'unité signataire : 01
Date de mise à jour : 22/06/2023
Date de dépôt : 27/09/2022
Date du texte : 27/09/2022
Date d'effet : 01/12/2022
Date de fin : 01/01/2999
Date de diffusion : 26/06/2023
Convention collective : Convention collective nationale de la banque populaire (3210)
Texte conforme à la version intégrale : texte conforme

Raison sociale de l'entreprise : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Siret : 54980037300926
Code APE : 6419Z
Secteur : Autres intermédiations monétaires

Thèmes de l'accord :
  • 131 - Autre, précisez

Syndicats :
  • 3 - CFDT
  • 6 - Autre
  • 8 - UNSA

Signataires :
  • 91
08/09/2022 : Accord relatif aux périodes d'acquisition et de prise des congés payés
Origine : ACCO
Nature : ACCORD
Numéro : T07822011947
Code de l'unité signataire : 01
Date de mise à jour : 12/06/2023
Date de dépôt : 08/09/2022
Date du texte : 08/09/2022
Date d'effet : 08/09/2022
Date de fin : 01/01/2999
Date de diffusion : 19/06/2023
Convention collective : Convention collective nationale de la banque populaire (3210)
Texte conforme à la version intégrale : texte conforme

Raison sociale de l'entreprise : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Siret : 54980037300926
Code APE : 6419Z
Secteur : Autres intermédiations monétaires

Thèmes de l'accord :
  • 058 - Fixation des congés (jours fériés, ponts, RTT)

Syndicats :
  • 3 - CFDT
  • 6 - Autre
  • 8 - UNSA

Signataires :
  • 91
12/07/2022 : Accord instituant le vote électronique pour les élections des membres du CSE
Origine : ACCO
Nature : ACCORD
Numéro : T07822011784
Code de l'unité signataire : 01
Date de mise à jour : 08/02/2023
Date de dépôt : 26/07/2022
Date du texte : 12/07/2022
Date d'effet : 12/07/2022
Date de fin : 01/01/2999
Date de diffusion : 13/02/2023
Convention collective : Convention collective nationale de la banque populaire (3210)
Texte conforme à la version intégrale : texte conforme

Raison sociale de l'entreprise : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Siret : 54980037300926
Code APE : 6419Z
Secteur : Autres intermédiations monétaires

Thèmes de l'accord :
  • 125 - Elections professionnelles, prorogations de mandat et vote électronique

Syndicats :
  • 3 - CFDT
  • 4 - CFE-CGC
  • 5 - CGT-FO
  • 8 - UNSA

Signataires :
  • 91
12/07/2022 : Accord instituant le vote électronique pour les élections des membres du CSE
Origine : ACCO
Nature : ACCORD
Numéro : T07822011786
Code de l'unité signataire : 01
Date de mise à jour : 09/02/2023
Date de dépôt : 26/07/2022
Date du texte : 12/07/2022
Date d'effet : 12/07/2022
Date de fin : 01/01/2999
Date de diffusion : 13/02/2023
Convention collective : Convention collective nationale de la banque populaire (3210)
Texte conforme à la version intégrale : texte conforme

Raison sociale de l'entreprise : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Siret : 54980037300926
Code APE : 6419Z
Secteur : Autres intermédiations monétaires

Thèmes de l'accord :
  • 125 - Elections professionnelles, prorogations de mandat et vote électronique

Syndicats :
  • 3 - CFDT
  • 4 - CFE-CGC
  • 5 - CGT-FO
  • 8 - UNSA

Signataires :
  • 91
Informations de l'unité légale :
Date de création : 01/01/1954
Dénomination : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Activité principale : Autres intermédiations monétaires (NAFRev2 : 64.19Z)
Catégorie juridique : Société coopérative de banque populaire
Catégorie d'entreprise en 2021 : grande entreprise
Caractère employeur : Non
Effectif en 2021 : 2 000 à 4 999 salariés
Economie sociale et solidaire : Oui
Liste des établissements :
BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - Montigny-le-Bretonneux (siège)BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - Guyancourt (fermé)BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - DuryBPVF - Montigny-le-Bretonneux (fermé)BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - PoitiersBANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - BloisBANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - VersaillesBANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - ToursBANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - Saint-Cyr-l'ÉcoleBANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - Saint-Germain-du-PuyBANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - La Queue-les-YvelinesBANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - Saint-AubinBANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - Nogent-le-RotrouBANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - Élancourt (fermé)BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - MaintenonBANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - BarjouvilleBANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - Verneuil-sur-SeineBANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - Chambray-lès-ToursBANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - Vélizy-VillacoublayBANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - PoissyBANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - Saint-DoulchardBANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - La Chaussée-Saint-Victor (fermé)BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - Le VésinetBANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - Saint-MaurB.P.ROP - ChartresBANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - GarchesBANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - LangeaisBANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - Saint-Jean-de-la-Ruelle (fermé)BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - BourgueilBANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - PoitiersBANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - VersaillesBANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - ChauvignyBANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - Meudon (fermé)BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - ChartresBANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - BonnevalBANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - LevrouxBANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - AchèresBANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - OlivetBANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - VersaillesBANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - Saint-Gervais-la-ForêtBANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - La Chaussée-Saint-VictorBANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - Sainte-Maure-de-TouraineBANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - PoitiersBANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - Saint-Denis-en-Val (fermé)BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - Montigny-le-Bretonneux (fermé)BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - AmboiseBANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - Lèves (fermé)BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - BourgesBANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - Noisy-le-Roi (fermé)BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - VierzonBANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - TrappesBANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - Saint-Benoît (fermé)BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - FondettesBANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - Mantes-la-JolieBANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - La RicheBANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - ChartresBANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - LochesBANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - Les UlisBANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - Ville-d'Avray (fermé)BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - Montigny-le-BretonneuxBANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - OrsayBANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - Montfort-l'AmauryBANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - Jargeau (fermé)BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - Saint-AignanBANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - La Celle-Saint-Cloud (fermé)BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - Montesson (fermé)BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - 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Versailles (fermé)BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - Versailles (fermé)BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - Meudon (fermé)BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - Blois (fermé)BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - Poitiers (fermé)BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - Villebon-sur-Yvette (fermé)BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - Luisant (fermé)BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - Viroflay (fermé)BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - Villepreux (fermé)BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - Senonches (fermé)BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - Montigny-le-Bretonneux (fermé)BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - Saussay (fermé)BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - Chatou (fermé)BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - Saint-Germain-en-Laye (fermé)BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - Vernouillet (fermé)BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - Nogent-le-Roi (fermé)BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - Élancourt (fermé)BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - Rueil-Malmaison (fermé)BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - Guyancourt (fermé)BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - Magny-les-Hameaux (fermé)BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - Meudon (fermé)BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - Versailles (fermé)BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - Montfort-l'Amaury (fermé)BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - Élancourt (fermé)BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - Montigny-le-Bretonneux (fermé)BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - Montigny-le-Bretonneux (fermé)BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - Villebon-sur-Yvette (fermé)BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - Bonneval (fermé)BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - La Queue-les-Yvelines (fermé)BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - Versailles (fermé)BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - Nogent-le-Rotrou (fermé)BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - Cloyes-sur-le-Loir (fermé)BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - Montigny-le-Bretonneux (fermé)BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - Mantes-la-Ville (fermé)BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - Orsay (fermé)BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - Versailles (fermé)BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - Les Essarts-le-Roi (fermé)BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - Orgerus (fermé)BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - Nogent-le-Roi (fermé)BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - Mantes-la-Jolie (fermé)BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - Orgerus (fermé)BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - Versailles (fermé)BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - Garches (fermé)
Marques françaises :
18/11/2015 :
N° national/d'enregistrement : 4226811
Date de dépôt : 18/11/2015
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 18/11/2025
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque figurative

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 43
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services de restauration (alimentation) ; restaurants à service rapide et permanent (snack-bars) ; café-restaurants ; restaurants libre-service ; services de restauration à emporter ; services de traiteurs ; cafétérias ; services de salons de thé et de brasseries ; services de bars (à l'exception des clubs) ; restauration collective ; services hôteliers ; réservations d'hôtels.

Déposant 1 : M. Claude LOUZON
Adresse :
23 Place des Vosges
75004 PARIS
FR

Mandataire 1 : NOVAGRAAF FRANCE, Mme. Fabienne MAUCARRE
Adresse :
Bâtiment O², 2 Rue Sarah Bernhardt, CS 90017
92665 Asnières-sur-Seine Cedex
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 668624
Date de demande : 28/04/2016
N° de BOPI : 2016-21
Date du BOPI : 27/05/2016

Bénéficiare 1 : IGP-CGL PROPERTIES LLC

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 777140
Date de demande : 07/01/2020
N° de BOPI : 2020-06
Date du BOPI : 07/02/2020

Bénéficiare 1 : Monsieur Claude LOUZON

Evènement 3 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 777144
Date de demande : 07/01/2020
N° de BOPI : 2020-06
Date du BOPI : 07/02/2020

Bénéficiare 1 : TM MISS KO

Evènement 4 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Concession de licence
Référence associée à l'événement : 778403
Date de demande : 23/01/2020
N° de BOPI : 2020-09
Date du BOPI : 28/02/2020

Bénéficiare 1 : DNA PARADIS GROUP, Société par actions simplifiée
Numéro de SIREN : 878516624
Adresse :
148 rue de la Roquette
75011 Paris
FR

Evènement 5 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Autre acte affectant la propriété ou la jouissance d un titre de propriété industrielle
Référence associée à l'événement : 778738
Date de demande : 28/01/2020
N° de BOPI : 2020-09
Date du BOPI : 28/02/2020

Bénéficiare 1 : SAINTE HEMOISE 55, Société par actions simplifiée
Numéro de SIREN : 533022083
Adresse :
49/51 AVENUE GEORGE V
75008 Paris
FR

Evènement 6 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Autre acte affectant la propriété ou la jouissance d un titre de propriété industrielle
Référence associée à l'événement : 789755
Date de demande : 24/06/2020
N° de BOPI : 2020-31
Date du BOPI : 31/07/2020

Bénéficiare 1 : BNP PARIBAS, Société anonyme
Numéro de SIREN : 662042449
Adresse :
16 Boulevard des Italiens
75009 PARIS
FR

Bénéficiare 2 : BNP PARIBAS, Société anonyme
Numéro de SIREN : 662042449
Adresse :
16 Boulevard des Italiens
75009 PARIS
FR

Bénéficiare 3 : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE, Société anonyme coopérative de Banque Populaire à capital variable
Numéro de SIREN : 549800373
Adresse :
9 Avenue Newtown
78180 Montigny Le Bretonneux
FR

Evènement 7 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2015-50
Date du BOPI : 11/12/2015

Evènement 8 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2016-10
Date du BOPI : 11/03/2016

18/11/2015 :
N° national/d'enregistrement : 4226811
Date de dépôt : 18/11/2015
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 18/11/2025
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque figurative

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 43
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services de restauration (alimentation) ; restaurants à service rapide et permanent (snack-bars) ; café-restaurants ; restaurants libre-service ; services de restauration à emporter ; services de traiteurs ; cafétérias ; services de salons de thé et de brasseries ; services de bars (à l'exception des clubs) ; restauration collective ; services hôteliers ; réservations d'hôtels.

Déposant 1 : M. Claude LOUZON
Adresse :
23 Place des Vosges
75004 PARIS
FR

Mandataire 1 : NOVAGRAAF FRANCE, Mme. Fabienne MAUCARRE
Adresse :
Bâtiment O², 2 Rue Sarah Bernhardt, CS 90017
92665 Asnières-sur-Seine Cedex
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 668624
Date de demande : 28/04/2016
N° de BOPI : 2016-21
Date du BOPI : 27/05/2016

Bénéficiare 1 : IGP-CGL PROPERTIES LLC

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 777140
Date de demande : 07/01/2020
N° de BOPI : 2020-06
Date du BOPI : 07/02/2020

Bénéficiare 1 : Monsieur Claude LOUZON

Evènement 3 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 777144
Date de demande : 07/01/2020
N° de BOPI : 2020-06
Date du BOPI : 07/02/2020

Bénéficiare 1 : TM MISS KO

Evènement 4 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Concession de licence
Référence associée à l'événement : 778403
Date de demande : 23/01/2020
N° de BOPI : 2020-09
Date du BOPI : 28/02/2020

Bénéficiare 1 : DNA PARADIS GROUP, Société par actions simplifiée
Numéro de SIREN : 878516624
Adresse :
148 rue de la Roquette
75011 Paris
FR

Evènement 5 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Autre acte affectant la propriété ou la jouissance d un titre de propriété industrielle
Référence associée à l'événement : 778738
Date de demande : 28/01/2020
N° de BOPI : 2020-09
Date du BOPI : 28/02/2020

Bénéficiare 1 : SAINTE HEMOISE 55, Société par actions simplifiée
Numéro de SIREN : 533022083
Adresse :
49/51 AVENUE GEORGE V
75008 Paris
FR

Evènement 6 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Autre acte affectant la propriété ou la jouissance d un titre de propriété industrielle
Référence associée à l'événement : 789755
Date de demande : 01/07/2020
N° de BOPI : 2020-31
Date du BOPI : 31/07/2020

Bénéficiare 1 : BNP PARIBAS, Société anonyme
Numéro de SIREN : 662042449
Adresse :
16 Boulevard des Italiens
75009 PARIS
FR

Bénéficiare 2 : BNP PARIBAS, Société anonyme
Numéro de SIREN : 662042449
Adresse :
16 Boulevard des Italiens
75009 PARIS
FR

Bénéficiare 3 : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE, Société anonyme coopérative de Banque Populaire à capital variable
Numéro de SIREN : 549800373
Adresse :
9 Avenue Newtown
78180 Montigny Le Bretonneux
FR

Evènement 7 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2015-50
Date du BOPI : 11/12/2015

Evènement 8 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2016-10
Date du BOPI : 11/03/2016

21/02/2013 : KO MISS KO
N° national/d'enregistrement : 3984781
Date de dépôt : 21/02/2013
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 21/02/2023
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 43
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services de restauration (alimentation) ; restaurants à service rapide et permanent (snack-bars) ; café-restaurants ; restaurants libre-service ; services de restauration à emporter ; services de traiteurs ; cafétérias ; services de salons de thé et de brasseries ; services de bars (à l'exception des clubs) ; restauration collective ; services hôteliers ; réservations d'hôtels.

Déposant 1 : M. Claude LOUZON
Adresse :
23 Place des Vosges
75004 Paris
FR

Mandataire 1 : NOVAGRAAF FRANCE
Adresse :
122 Rue Edouard Vaillant
92593 Levallois Perret
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 671129
Date de demande : 02/06/2016
N° de BOPI : 2016-26
Date du BOPI : 01/07/2016

Bénéficiare 1 : IGP-CGL PROPERTIES LLC

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 777140
Date de demande : 07/01/2020
N° de BOPI : 2020-06
Date du BOPI : 07/02/2020

Bénéficiare 1 : Monsieur Claude LOUZON

Evènement 3 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 777144
Date de demande : 07/01/2020
N° de BOPI : 2020-06
Date du BOPI : 07/02/2020

Bénéficiare 1 : TM MISS KO

Evènement 4 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Concession de licence
Référence associée à l'événement : 778403
Date de demande : 23/01/2020
N° de BOPI : 2020-09
Date du BOPI : 28/02/2020

Bénéficiare 1 : DNA PARADIS GROUP, Société par actions simplifiée
Numéro de SIREN : 878516624
Adresse :
148 rue de la Roquette
75011 Paris
FR

Evènement 5 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Autre acte affectant la propriété ou la jouissance d un titre de propriété industrielle
Référence associée à l'événement : 778738
Date de demande : 28/01/2020
N° de BOPI : 2020-09
Date du BOPI : 28/02/2020

Bénéficiare 1 : SAINTE HEMOISE 55, Société par actions simplifiée
Numéro de SIREN : 533022083
Adresse :
49/51 AVENUE GEORGE V
75008 Paris
FR

Evènement 6 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Autre acte affectant la propriété ou la jouissance d un titre de propriété industrielle
Référence associée à l'événement : 789755
Date de demande : 01/07/2020
N° de BOPI : 2020-31
Date du BOPI : 31/07/2020

Bénéficiare 1 : BNP PARIBAS, Société anonyme
Numéro de SIREN : 662042449
Adresse :
16 Boulevard des Italiens
75009 PARIS
FR

Bénéficiare 2 : BNP PARIBAS, Société anonyme
Numéro de SIREN : 662042449
Adresse :
16 Boulevard des Italiens
75009 PARIS
FR

Bénéficiare 3 : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE, Société anonyme coopérative de Banque Populaire à capital variable
Numéro de SIREN : 549800373
Adresse :
9 Avenue Newtown
78180 Montigny Le Bretonneux
FR

Evènement 7 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2013-11
Date du BOPI : 15/03/2013

Evènement 8 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2013-24
Date du BOPI : 14/06/2013

21/02/2013 : KO MISS KO
N° national/d'enregistrement : 3984781
Date de dépôt : 21/02/2013
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 21/02/2023
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 43
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services de restauration (alimentation) ; restaurants à service rapide et permanent (snack-bars) ; café-restaurants ; restaurants libre-service ; services de restauration à emporter ; services de traiteurs ; cafétérias ; services de salons de thé et de brasseries ; services de bars (à l'exception des clubs) ; restauration collective ; services hôteliers ; réservations d'hôtels.

Déposant 1 : M. Claude LOUZON
Adresse :
23 Place des Vosges
75004 Paris
FR

Mandataire 1 : NOVAGRAAF FRANCE
Adresse :
122 Rue Edouard Vaillant
92593 Levallois Perret
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 671129
Date de demande : 02/06/2016
N° de BOPI : 2016-26
Date du BOPI : 01/07/2016

Bénéficiare 1 : IGP-CGL PROPERTIES LLC

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 777140
Date de demande : 07/01/2020
N° de BOPI : 2020-06
Date du BOPI : 07/02/2020

Bénéficiare 1 : Monsieur Claude LOUZON

Evènement 3 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 777144
Date de demande : 07/01/2020
N° de BOPI : 2020-06
Date du BOPI : 07/02/2020

Bénéficiare 1 : TM MISS KO

Evènement 4 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Concession de licence
Référence associée à l'événement : 778403
Date de demande : 23/01/2020
N° de BOPI : 2020-09
Date du BOPI : 28/02/2020

Bénéficiare 1 : DNA PARADIS GROUP, Société par actions simplifiée
Numéro de SIREN : 878516624
Adresse :
148 rue de la Roquette
75011 Paris
FR

Evènement 5 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Autre acte affectant la propriété ou la jouissance d un titre de propriété industrielle
Référence associée à l'événement : 778738
Date de demande : 28/01/2020
N° de BOPI : 2020-09
Date du BOPI : 28/02/2020

Bénéficiare 1 : SAINTE HEMOISE 55, Société par actions simplifiée
Numéro de SIREN : 533022083
Adresse :
49/51 AVENUE GEORGE V
75008 Paris
FR

Evènement 6 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Autre acte affectant la propriété ou la jouissance d un titre de propriété industrielle
Référence associée à l'événement : 789755
Date de demande : 24/06/2020
N° de BOPI : 2020-31
Date du BOPI : 31/07/2020

Bénéficiare 1 : BNP PARIBAS, Société anonyme
Numéro de SIREN : 662042449
Adresse :
16 Boulevard des Italiens
75009 PARIS
FR

Bénéficiare 2 : BNP PARIBAS, Société anonyme
Numéro de SIREN : 662042449
Adresse :
16 Boulevard des Italiens
75009 PARIS
FR

Bénéficiare 3 : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE, Société anonyme coopérative de Banque Populaire à capital variable
Numéro de SIREN : 549800373
Adresse :
9 Avenue Newtown
78180 Montigny Le Bretonneux
FR

Evènement 7 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2013-11
Date du BOPI : 15/03/2013

Evènement 8 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2013-24
Date du BOPI : 14/06/2013

15/06/2012 : Miss Kö
N° national/d'enregistrement : 3927462
Date de dépôt : 15/06/2012
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 15/06/2022
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 29
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Viande, poisson, volaille et gibier ; plats préparés et cuisinés à base de légumes, de poisson ou de viande ; oeufs ; charcuterie ; jambon ; coquillages et crustacés non vivants ; fruits et légumes conservés, séchés et cuits ; beignets aux pommes de terre, pommes de terre frites, chips de pommes de terre ; flocons de pomme de terre ; soupes et potages ; conserves de viande, de poisson, de légumes et de fruits ; salades de fruits ; salades de légumes ; gelées de fruits, confitures, fruits confits, compotes, fruits cristallisés ; tranches de fruits ; gelées comestibles ; huiles comestibles ; graisses alimentaires et comestibles ; beurre ; fromages ; produits laitiers ; milkshakes, boissons lactées où le lait prédomine ; yaourts ; cornichons, pickles. Plats cuisinés à base de fruits et légumes conservés, séchés, congelés et cuits ;
  • N° de la classe : 30
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Café, thé, cacao, sucre, riz, tapioca, sagou, succédanés du café ; boissons à base de cacao, de café, de chocolat, de thé ; infusions non médicinales ; barres céréalières ; biscottes, pâtisserie, pâtisseries dites viennoises, confiseries ; brioches, croissants, biscuits, gâteaux, gâteaux au fromage, bagels, donuts, muffins, scones, cookies, brownies (gâteaux au chocolat), pancakes, crêpes, gaufres, pain d'épice, confiseries, fondants (confiserie) ; bonbons, chocolat ; glaces alimentaires, yaourts glacés ; crèmes glacées ; sucre, miel, sirop de mélasse, levain, levure, poudre pour faire lever, sel, moutarde, poivre, vinaigre, ; épices, aromates autres que les huiles essentielles, édulcorants naturels ; glace à rafraîchir ; tartes, tourtes, quiches, sushis ;
  • N° de la classe : 32
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Boissons de fruits et jus de fruits ; boissons à base de légumes et jus de légumes, jus végétaux ; sirops pour faire des boissons ; boissons de fruits non alcooliques ; limonades ; sodas ; cocktails et apéritifs sans alcool ; bières ; eaux minérales et gazeuses ; boissons non alcooliques et préparations pour faire des boissons (à l'exception de celles à base de café, de thé ou de cacao, et des boissons lactées) ;
  • N° de la classe : 33
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Boissons alcooliques (à l'exception des bières) ;
  • N° de la classe : 43
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services de restauration (alimentation) ; restaurants à service rapide et permanent (snack-bars) ; café-restaurants ; restaurants libre-service ; services de restauration à emporter ; services de traiteurs ; cafétérias ; services de salons de thé et de brasseries ; services de bars (à l'exception des clubs) ; restauration collective ; services hôteliers ; réservations d'hôtels.

Déposant 1 : M. LOUZON Claude
Adresse :
23 Place des Vosges
75004 PARIS
FR

Mandataire 1 : NOVAGRAAF FRANCE
Adresse :
122 rue Edouard Vaillant
92593 LEVALLOIS PERRET
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Retrait partiel
Référence associée à l'événement : 585155
Date de demande : 26/09/2012
N° de BOPI : 2012-43
Date du BOPI : 26/10/2012
Limitations : 00 Produits et/ou services et classes qui
Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 00
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Produits et/ou services et classes qui font l’objet du retrait ou de la renonciation : Classe 30 : “ Farines et préparations faites de céréales, pain, pain de mie, pains grillés, pains dits viennois, pains à hamburgers, pains à sandwichs, pains à hot-dogs, pains à bagels, pains à donuts, produits panifiés, préparations faites de céréales, sandwichs, hamburgers, hot-dogs, pâtes alimentaires, nouilles, riz, sauces (condiments) ; ketchup (sauce) ; pizzas ; plats préparés et cuisinés à base de pâtes, de pâtes alimentaires et riz ”.

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 670949
Date de demande : 31/05/2016
N° de BOPI : 2016-26
Date du BOPI : 01/07/2016

Bénéficiare 1 : IGP CGL PROPERTIES LLC

Evènement 3 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Concession de licence
Référence associée à l'événement : 672199
Date de demande : 15/06/2016
N° de BOPI : 2016-28
Date du BOPI : 15/07/2016

Bénéficiare 1 : SAINTE HEMOISE 55

Evènement 4 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 777140
Date de demande : 07/01/2020
N° de BOPI : 2020-06
Date du BOPI : 07/02/2020

Bénéficiare 1 : Monsieur Claude LOUZON

Evènement 5 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 777144
Date de demande : 07/01/2020
N° de BOPI : 2020-06
Date du BOPI : 07/02/2020

Bénéficiare 1 : TM MISS KO

Evènement 6 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Concession de licence
Référence associée à l'événement : 778403
Date de demande : 23/01/2020
N° de BOPI : 2020-09
Date du BOPI : 28/02/2020

Bénéficiare 1 : DNA PARADIS GROUP, Société par actions simplifiée
Numéro de SIREN : 878516624
Adresse :
148 rue de la Roquette
75011 Paris
FR

Evènement 7 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Autre acte affectant la propriété ou la jouissance d un titre de propriété industrielle
Référence associée à l'événement : 778738
Date de demande : 28/01/2020
N° de BOPI : 2020-09
Date du BOPI : 28/02/2020

Bénéficiare 1 : SAINTE HEMOISE 55, Société par actions simplifiée
Numéro de SIREN : 533022083
Adresse :
49/51 AVENUE GEORGE V
75008 Paris
FR

Evènement 8 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Autre acte affectant la propriété ou la jouissance d un titre de propriété industrielle
Référence associée à l'événement : 789755
Date de demande : 01/07/2020
N° de BOPI : 2020-31
Date du BOPI : 31/07/2020

Bénéficiare 1 : BNP PARIBAS, Société anonyme
Numéro de SIREN : 662042449
Adresse :
16 Boulevard des Italiens
75009 PARIS
FR

Bénéficiare 2 : BNP PARIBAS, Société anonyme
Numéro de SIREN : 662042449
Adresse :
16 Boulevard des Italiens
75009 PARIS
FR

Bénéficiare 3 : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE, Société anonyme coopérative de Banque Populaire à capital variable
Numéro de SIREN : 549800373
Adresse :
9 Avenue Newtown
78180 Montigny Le Bretonneux
FR

Evènement 9 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2012-27
Date du BOPI : 06/07/2012

Evènement 10 :
Type d'évènement : Enregistrement avec modification
N° de BOPI : 2012-41
Date du BOPI : 12/10/2012

15/06/2012 : Miss Kö
N° national/d'enregistrement : 3927462
Date de dépôt : 15/06/2012
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 15/06/2032
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 29
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Viande, poisson, volaille et gibier ; plats préparés et cuisinés à base de légumes, de poisson ou de viande ; oeufs ; charcuterie ; jambon ; coquillages et crustacés non vivants ; fruits et légumes conservés, séchés et cuits ; beignets aux pommes de terre, pommes de terre frites, chips de pommes de terre ; flocons de pomme de terre ; soupes et potages ; conserves de viande, de poisson, de légumes et de fruits ; salades de fruits ; salades de légumes ; gelées de fruits, confitures, fruits confits, compotes, fruits cristallisés ; tranches de fruits ; gelées comestibles ; huiles comestibles ; graisses alimentaires et comestibles ; beurre ; fromages ; produits laitiers ; milkshakes, boissons lactées où le lait prédomine ; yaourts ; cornichons, pickles. Plats cuisinés à base de fruits et légumes conservés, séchés, congelés et cuits ;
  • N° de la classe : 30
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Café, thé, cacao, sucre, riz, tapioca, sagou, succédanés du café ; boissons à base de cacao, de café, de chocolat, de thé ; infusions non médicinales ; barres céréalières ; biscottes, pâtisserie, pâtisseries dites viennoises, confiseries ; brioches, croissants, biscuits, gâteaux, gâteaux au fromage, bagels, donuts, muffins, scones, cookies, brownies (gâteaux au chocolat), pancakes, crêpes, gaufres, pain d'épice, confiseries, fondants (confiserie) ; bonbons, chocolat ; glaces alimentaires, yaourts glacés ; crèmes glacées ; sucre, miel, sirop de mélasse, levain, levure, poudre pour faire lever, sel, moutarde, poivre, vinaigre, ; épices, aromates autres que les huiles essentielles, édulcorants naturels ; glace à rafraîchir ; tartes, tourtes, quiches, sushis ;
  • N° de la classe : 32
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Boissons de fruits et jus de fruits ; boissons à base de légumes et jus de légumes, jus végétaux ; sirops pour faire des boissons ; boissons de fruits non alcooliques ; limonades ; sodas ; cocktails et apéritifs sans alcool ; bières ; eaux minérales et gazeuses ; boissons non alcooliques et préparations pour faire des boissons (à l'exception de celles à base de café, de thé ou de cacao, et des boissons lactées) ;
  • N° de la classe : 33
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Boissons alcooliques (à l'exception des bières) ;
  • N° de la classe : 43
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services de restauration (alimentation) ; restaurants à service rapide et permanent (snack-bars) ; café-restaurants ; restaurants libre-service ; services de restauration à emporter ; services de traiteurs ; cafétérias ; services de salons de thé et de brasseries ; services de bars (à l'exception des clubs) ; restauration collective ; services hôteliers ; réservations d'hôtels.

Déposant 1 : TM MISS KO, Société par actions simplifiée à associé unique
Numéro de SIREN : 879543684
Adresse :
148 RUE DE LA ROQUETTE
75011 PARIS
FR

Mandataire 1 : NOVAGRAAF FRANCE, M. THIEBAUT Alexis
Adresse :
2 rue Sarah Bernhardt, Bâtiment O², CS 90017
92665 ASNIERES SUR SEINE CEDEX
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Retrait partiel
Référence associée à l'événement : 585155
Date de demande : 26/09/2012
N° de BOPI : 2012-43
Date du BOPI : 26/10/2012
Limitations : 00 Produits et/ou services et classes qui
Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 00
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Produits et/ou services et classes qui font l’objet du retrait ou de la renonciation : Classe 30 : “ Farines et préparations faites de céréales, pain, pain de mie, pains grillés, pains dits viennois, pains à hamburgers, pains à sandwichs, pains à hot-dogs, pains à bagels, pains à donuts, produits panifiés, préparations faites de céréales, sandwichs, hamburgers, hot-dogs, pâtes alimentaires, nouilles, riz, sauces (condiments) ; ketchup (sauce) ; pizzas ; plats préparés et cuisinés à base de pâtes, de pâtes alimentaires et riz ”.

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 670949
Date de demande : 31/05/2016
N° de BOPI : 2016-26
Date du BOPI : 01/07/2016

Bénéficiare 1 : IGP CGL PROPERTIES LLC

Evènement 3 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Concession de licence
Référence associée à l'événement : 672199
Date de demande : 15/06/2016
N° de BOPI : 2016-28
Date du BOPI : 15/07/2016

Bénéficiare 1 : SAINTE HEMOISE 55

Evènement 4 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 777140
Date de demande : 07/01/2020
N° de BOPI : 2020-06
Date du BOPI : 07/02/2020

Bénéficiare 1 : Monsieur Claude LOUZON

Evènement 5 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 777144
Date de demande : 07/01/2020
N° de BOPI : 2020-06
Date du BOPI : 07/02/2020

Bénéficiare 1 : TM MISS KO

Evènement 6 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Concession de licence
Référence associée à l'événement : 778403
Date de demande : 23/01/2020
N° de BOPI : 2020-09
Date du BOPI : 28/02/2020

Bénéficiare 1 : DNA PARADIS GROUP, Société par actions simplifiée
Numéro de SIREN : 878516624
Adresse :
148 rue de la Roquette
75011 Paris
FR

Evènement 7 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Autre acte affectant la propriété ou la jouissance d un titre de propriété industrielle
Référence associée à l'événement : 778738
Date de demande : 28/01/2020
N° de BOPI : 2020-09
Date du BOPI : 28/02/2020

Bénéficiare 1 : SAINTE HEMOISE 55, Société par actions simplifiée
Numéro de SIREN : 533022083
Adresse :
49/51 AVENUE GEORGE V
75008 Paris
FR

Evènement 8 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Autre acte affectant la propriété ou la jouissance d un titre de propriété industrielle
Référence associée à l'événement : 789755
Date de demande : 24/06/2020
N° de BOPI : 2020-31
Date du BOPI : 31/07/2020

Bénéficiare 1 : BNP PARIBAS, Société anonyme
Numéro de SIREN : 662042449
Adresse :
16 Boulevard des Italiens
75009 PARIS
FR

Bénéficiare 2 : BNP PARIBAS, Société anonyme
Numéro de SIREN : 662042449
Adresse :
16 Boulevard des Italiens
75009 PARIS
FR

Bénéficiare 3 : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE, Société anonyme coopérative de Banque Populaire à capital variable
Numéro de SIREN : 549800373
Adresse :
9 Avenue Newtown
78180 Montigny Le Bretonneux
FR

Evènement 9 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2012-27
Date du BOPI : 06/07/2012

Evènement 10 :
Type d'évènement : Enregistrement avec modification
N° de BOPI : 2012-41
Date du BOPI : 12/10/2012

Evènement 11 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2815618
Date de demande : 03/06/2022
N° de BOPI : 2022-32
Date du BOPI : 12/08/2022

15/06/2012 : Miss Kö
N° national/d'enregistrement : 3927462
Date de dépôt : 15/06/2012
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 15/06/2022
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 29
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Viande, poisson, volaille et gibier ; plats préparés et cuisinés à base de légumes, de poisson ou de viande ; oeufs ; charcuterie ; jambon ; coquillages et crustacés non vivants ; fruits et légumes conservés, séchés et cuits ; beignets aux pommes de terre, pommes de terre frites, chips de pommes de terre ; flocons de pomme de terre ; soupes et potages ; conserves de viande, de poisson, de légumes et de fruits ; salades de fruits ; salades de légumes ; gelées de fruits, confitures, fruits confits, compotes, fruits cristallisés ; tranches de fruits ; gelées comestibles ; huiles comestibles ; graisses alimentaires et comestibles ; beurre ; fromages ; produits laitiers ; milkshakes, boissons lactées où le lait prédomine ; yaourts ; cornichons, pickles. Plats cuisinés à base de fruits et légumes conservés, séchés, congelés et cuits ;
  • N° de la classe : 30
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Café, thé, cacao, sucre, riz, tapioca, sagou, succédanés du café ; boissons à base de cacao, de café, de chocolat, de thé ; infusions non médicinales ; barres céréalières ; biscottes, pâtisserie, pâtisseries dites viennoises, confiseries ; brioches, croissants, biscuits, gâteaux, gâteaux au fromage, bagels, donuts, muffins, scones, cookies, brownies (gâteaux au chocolat), pancakes, crêpes, gaufres, pain d'épice, confiseries, fondants (confiserie) ; bonbons, chocolat ; glaces alimentaires, yaourts glacés ; crèmes glacées ; sucre, miel, sirop de mélasse, levain, levure, poudre pour faire lever, sel, moutarde, poivre, vinaigre, ; épices, aromates autres que les huiles essentielles, édulcorants naturels ; glace à rafraîchir ; tartes, tourtes, quiches, sushis ;
  • N° de la classe : 32
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Boissons de fruits et jus de fruits ; boissons à base de légumes et jus de légumes, jus végétaux ; sirops pour faire des boissons ; boissons de fruits non alcooliques ; limonades ; sodas ; cocktails et apéritifs sans alcool ; bières ; eaux minérales et gazeuses ; boissons non alcooliques et préparations pour faire des boissons (à l'exception de celles à base de café, de thé ou de cacao, et des boissons lactées) ;
  • N° de la classe : 33
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Boissons alcooliques (à l'exception des bières) ;
  • N° de la classe : 43
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services de restauration (alimentation) ; restaurants à service rapide et permanent (snack-bars) ; café-restaurants ; restaurants libre-service ; services de restauration à emporter ; services de traiteurs ; cafétérias ; services de salons de thé et de brasseries ; services de bars (à l'exception des clubs) ; restauration collective ; services hôteliers ; réservations d'hôtels.

Déposant 1 : M. LOUZON Claude
Adresse :
23 Place des Vosges
75004 PARIS
FR

Mandataire 1 : NOVAGRAAF FRANCE
Adresse :
122 rue Edouard Vaillant
92593 LEVALLOIS PERRET
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Retrait partiel
Référence associée à l'événement : 585155
Date de demande : 26/09/2012
N° de BOPI : 2012-43
Date du BOPI : 26/10/2012
Limitations : 00 Produits et/ou services et classes qui
Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 00
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Produits et/ou services et classes qui font l’objet du retrait ou de la renonciation : Classe 30 : “ Farines et préparations faites de céréales, pain, pain de mie, pains grillés, pains dits viennois, pains à hamburgers, pains à sandwichs, pains à hot-dogs, pains à bagels, pains à donuts, produits panifiés, préparations faites de céréales, sandwichs, hamburgers, hot-dogs, pâtes alimentaires, nouilles, riz, sauces (condiments) ; ketchup (sauce) ; pizzas ; plats préparés et cuisinés à base de pâtes, de pâtes alimentaires et riz ”.

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 670949
Date de demande : 31/05/2016
N° de BOPI : 2016-26
Date du BOPI : 01/07/2016

Bénéficiare 1 : IGP CGL PROPERTIES LLC

Evènement 3 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Concession de licence
Référence associée à l'événement : 672199
Date de demande : 15/06/2016
N° de BOPI : 2016-28
Date du BOPI : 15/07/2016

Bénéficiare 1 : SAINTE HEMOISE 55

Evènement 4 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 777140
Date de demande : 07/01/2020
N° de BOPI : 2020-06
Date du BOPI : 07/02/2020

Bénéficiare 1 : Monsieur Claude LOUZON

Evènement 5 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 777144
Date de demande : 07/01/2020
N° de BOPI : 2020-06
Date du BOPI : 07/02/2020

Bénéficiare 1 : TM MISS KO

Evènement 6 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Concession de licence
Référence associée à l'événement : 778403
Date de demande : 23/01/2020
N° de BOPI : 2020-09
Date du BOPI : 28/02/2020

Bénéficiare 1 : DNA PARADIS GROUP, Société par actions simplifiée
Numéro de SIREN : 878516624
Adresse :
148 rue de la Roquette
75011 Paris
FR

Evènement 7 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Autre acte affectant la propriété ou la jouissance d un titre de propriété industrielle
Référence associée à l'événement : 778738
Date de demande : 28/01/2020
N° de BOPI : 2020-09
Date du BOPI : 28/02/2020

Bénéficiare 1 : SAINTE HEMOISE 55, Société par actions simplifiée
Numéro de SIREN : 533022083
Adresse :
49/51 AVENUE GEORGE V
75008 Paris
FR

Evènement 8 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Autre acte affectant la propriété ou la jouissance d un titre de propriété industrielle
Référence associée à l'événement : 789755
Date de demande : 24/06/2020
N° de BOPI : 2020-31
Date du BOPI : 31/07/2020

Bénéficiare 1 : BNP PARIBAS, Société anonyme
Numéro de SIREN : 662042449
Adresse :
16 Boulevard des Italiens
75009 PARIS
FR

Bénéficiare 2 : BNP PARIBAS, Société anonyme
Numéro de SIREN : 662042449
Adresse :
16 Boulevard des Italiens
75009 PARIS
FR

Bénéficiare 3 : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE, Société anonyme coopérative de Banque Populaire à capital variable
Numéro de SIREN : 549800373
Adresse :
9 Avenue Newtown
78180 Montigny Le Bretonneux
FR

Evènement 9 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2012-27
Date du BOPI : 06/07/2012

Evènement 10 :
Type d'évènement : Enregistrement avec modification
N° de BOPI : 2012-41
Date du BOPI : 12/10/2012

20/08/2009 : EVOLUCOMPTE
N° national/d'enregistrement : 3671616
Date de dépôt : 20/08/2009
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 20/08/2019
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; caisses de prévoyance ; banque directe ; émission de chèques de voyage ou de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution ou investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE, Société Anonyme coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 549800373
Adresse :
9 AVENUE NEWTON
78180 MONTIGNY LE BRETONNEUX
FR

Mandataire 1 : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Adresse :
9 AVENUE NEWTON
78180 MONTIGNY LE BRETONNEUX
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2009-39
Date du BOPI : 25/09/2009

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2010-03
Date du BOPI : 22/01/2010

28/09/2007 : coté pop
N° national/d'enregistrement : 3527977
Date de dépôt : 28/09/2007
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 28/09/2027
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; travaux de bureau ; diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés, échantillons) ; services d'abonnement à des journaux (pour des tiers) ; conseils en organisation et direction des affaires ; comptabilité ; reproduction de documents ; bureaux de placement ; gestion de fichiers informatiques ; organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; publicité en ligne sur un réseau informatique ; location de temps publicitaire sur tout moyen de communication ; publication de textes publicitaires ; locations d'espaces publicitaires ; diffusion d'annonces publicitaires ; relations publiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; caisses de prévoyance ; banque directe ; émission de chèques de voyage ou de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution ou investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; informations en matière de télécommunications ; communications par terminaux d'ordinateurs ou par réseau de fibres optiques ; communications radiophoniques ou téléphoniques ; services de radiotéléphonie mobile ; fourniture d'accès à un réseau informatique mondial ; services d'affichage électronique (télécommunications) ; raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; agences de presse ou d'informations (nouvelles) ; location d'appareils de télécommunication ; émissions radiophoniques ou télévisées ; services de téléconférences ; services de messagerie électronique ; location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE, SOCIETE ANONYME COOPERATIVE DE BANQUE POPULAIRE
Numéro de SIREN : 549800373
Adresse :
9 AVENUE NEWTON
78180 MONTIGNY LE BRETONNEUX
FR

Mandataire 1 : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE, DIRECTION JURIDIQUE
Adresse :
9 AVENUE NEWTON
78180 MONTIGNY LE BRETONNEUX
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2007-45
Date du BOPI : 09/11/2007

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2008-10

Evènement 3 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2646575
Date de demande : 19/04/2017
N° de BOPI : 2017-38
Date du BOPI : 22/09/2017

01/08/2007 : NEWTON GESTION
N° national/d'enregistrement : 3517918
Date de dépôt : 01/08/2007
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 01/08/2027
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; travaux de bureau ; diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés, échantillons) ; services d'abonnement à des journaux (pour des tiers) ; conseils en organisation et direction des affaires ; comptabilité ; reproduction de documents ; bureaux de placement ; gestion de fichiers informatiques ; organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; publicité en ligne sur un réseau informatique ; location de temps publicitaire sur tout moyen de communication ; publication de textes publicitaires ; locations d'espaces publicitaires ; diffusion d'annonces publicitaires ; relations publiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; caisses de prévoyance ; banque directe ; émission de chèques de voyage ou de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution ou investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; informations en matière de télécommunications ; communications par terminaux d'ordinateurs ou par réseau de fibres optiques ; communications radiophoniques ou téléphoniques ; services de radiotéléphonie mobile ; fourniture d'accès à un réseau informatique mondial ; services d'affichage électronique (télécommunications) ; raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; agences de presse ou d'informations (nouvelles) ; location d'appareils de télécommunication ; émissions radiophoniques ou télévisées ; services de téléconférences ; services de messagerie électronique ; location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE, SOCIETE ANONYME COOPERATIVE DE BANQUE POPULAIRE
Numéro de SIREN : 549800373
Adresse :
9 AVENUE NEWTON
78180 MONTIGNY LE BRETONNEUX
FR

Mandataire 1 : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE, DIRECTION JURIDIQUE
Adresse :
9 AVENUE NEWTON
78180 MONTIGNY LE BRETONNEUX
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2007-36
Date du BOPI : 07/09/2007

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2008-01

Evènement 3 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2642861
Date de demande : 08/03/2017
N° de BOPI : 2017-34
Date du BOPI : 25/08/2017

01/08/2007 : NEWTON IMMOBILIER
N° national/d'enregistrement : 3517923
Date de dépôt : 01/08/2007
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 01/08/2027
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; travaux de bureau ; diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés, échantillons) ; services d'abonnement à des journaux (pour des tiers) ; conseils en organisation et direction des affaires ; comptabilité ; reproduction de documents ; bureaux de placement ; gestion de fichiers informatiques ; organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; publicité en ligne sur un réseau informatique ; location de temps publicitaire sur tout moyen de communication ; publication de textes publicitaires ; locations d'espaces publicitaires ; diffusion d'annonces publicitaires ; relations publiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; caisses de prévoyance ; banque directe ; émission de chèques de voyage ou de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution ou investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; informations en matière de télécommunications ; communications par terminaux d'ordinateurs ou par réseau de fibres optiques ; communications radiophoniques ou téléphoniques ; services de radiotéléphonie mobile ; fourniture d'accès à un réseau informatique mondial ; services d'affichage électronique (télécommunications) ; raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; agences de presse ou d'informations (nouvelles) ; location d'appareils de télécommunication ; émissions radiophoniques ou télévisées ; services de téléconférences ; services de messagerie électronique ; location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE, SOCIETE ANONYME COOPERATIVE DE BANQUE POPULAIRE
Numéro de SIREN : 549800373
Adresse :
9 AVENUE NEWTON
78180 MONTIGNY LE BRETONNEUX
FR

Mandataire 1 : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE, DIRECTION JURIDIQUE
Adresse :
9 AVENUE NEWTON
78180 MONTIGNY LE BRETONNEUX
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2007-36
Date du BOPI : 07/09/2007

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2008-01

Evènement 3 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2642864
Date de demande : 08/03/2017
N° de BOPI : 2017-34
Date du BOPI : 25/08/2017

20/07/2007 : DIVERSIMMO
N° national/d'enregistrement : 3515429
Date de dépôt : 20/07/2007
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 20/07/2017
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; travaux de bureau ; diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés, échantillons) ; services d'abonnement à des journaux (pour des tiers) ; conseils en organisation et direction des affaires ; comptabilité ; reproduction de documents ; bureaux de placement ; gestion de fichiers informatiques ; organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; publicité en ligne sur un réseau informatique ; location de temps publicitaire sur tout moyen de communication ; publication de textes publicitaires ; locations d'espaces publicitaires ; diffusion d'annonces publicitaires ; relations publiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; caisses de prévoyance ; banque directe ; émission de chèques de voyage ou de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution ou investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; informations en matière de télécommunications ; communications par terminaux d'ordinateurs ou par réseau de fibres optiques ; communications radiophoniques ou téléphoniques ; services de radiotéléphonie mobile ; fourniture d'accès à un réseau informatique mondial ; services d'affichage électronique (télécommunications) ; raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; agences de presse ou d'informations (nouvelles) ; location d'appareils de télécommunication ; émissions radiophoniques ou télévisées ; services de téléconférences ; services de messagerie électronique ; location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE SA A CAPITAL VARIABLE
Numéro de SIREN : 549800373

Mandataire 1 : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE ISABELLE ROYON

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 531121
Date de demande : 30/08/2010
N° de BOPI : 2010-39
Date du BOPI : 01/10/2010

Bénéficiare 1 : DIVERSIMMO

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 617484
Date de demande : 29/01/2014
N° de BOPI : 2014-09
Date du BOPI : 28/02/2014

Bénéficiare 1 : FONCIA GROUPE

Evènement 3 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 693665
Date de demande : 01/02/2017
N° de BOPI : 2017-09
Date du BOPI : 03/03/2017

Bénéficiare 1 : NATIXIS

Evènement 4 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2007-35
Date du BOPI : 31/08/2007

Evènement 5 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2007-52

20/07/2007 : DIVERSIMMO
N° national/d'enregistrement : 3515429
Date de dépôt : 20/07/2007
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 20/07/2017
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; travaux de bureau ; diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés, échantillons) ; services d'abonnement à des journaux (pour des tiers) ; conseils en organisation et direction des affaires ; comptabilité ; reproduction de documents ; bureaux de placement ; gestion de fichiers informatiques ; organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; publicité en ligne sur un réseau informatique ; location de temps publicitaire sur tout moyen de communication ; publication de textes publicitaires ; locations d'espaces publicitaires ; diffusion d'annonces publicitaires ; relations publiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; caisses de prévoyance ; banque directe ; émission de chèques de voyage ou de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution ou investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; informations en matière de télécommunications ; communications par terminaux d'ordinateurs ou par réseau de fibres optiques ; communications radiophoniques ou téléphoniques ; services de radiotéléphonie mobile ; fourniture d'accès à un réseau informatique mondial ; services d'affichage électronique (télécommunications) ; raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; agences de presse ou d'informations (nouvelles) ; location d'appareils de télécommunication ; émissions radiophoniques ou télévisées ; services de téléconférences ; services de messagerie électronique ; location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE SA A CAPITAL VARIABLE
Numéro de SIREN : 549800373

Mandataire 1 : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE ISABELLE ROYON

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 531121
Date de demande : 30/08/2010
N° de BOPI : 2010-39
Date du BOPI : 01/10/2010

Bénéficiare 1 : DIVERSIMMO

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 617484
Date de demande : 29/01/2014
N° de BOPI : 2014-09
Date du BOPI : 28/02/2014

Bénéficiare 1 : FONCIA GROUPE

Evènement 3 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 693665
Date de demande : 01/02/2017
N° de BOPI : 2017-09
Date du BOPI : 03/03/2017

Bénéficiare 1 : NATIXIS

Evènement 4 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2007-35
Date du BOPI : 31/08/2007

Evènement 5 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2007-52

28/08/2006 : VAL DISTANCE
N° national/d'enregistrement : 3447587
Date de dépôt : 28/08/2006
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 28/08/2016
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 00
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; travaux de bureau ; diffusion de matériel publicitaire (tract, prospectus, imprimés, échantillons) ; services d'abonnement à des journaux (pour des tiers) ; conseils en organisation et direction des affaires ; comptabilité ; reproduction de documents ; bureaux de placement ; gestion de fichiers informatiques ; organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; publicité en ligne sur un réseau informatique ; location de temps publicitaire sur tout moyen de communication ; publications de textes publicitaires ; locations d'espaces publicitaires ; diffusion d'annonces publicitaires ; relations publiques ;Assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; caisses de prévoyance ; banque directe ; émission de chèques de voyage ou de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution ou investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds ;Télécommunications ; informations en matière de télécommunications ; communications par terminaux d'ordinateurs ou par réseau de fibres optiques ; communications radiophoniques ou téléphoniques ; services de radiotéléphonie mobile ; fourniture d'accès à un réseau informatique mondial ; services d'affichage électronique (télécommunications) ; raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; agences de presse ou d'informations (nouvelles) ; location d'appareil de télécommunication ; émissions radiophoniques ou télévisées ; services de téléconférences ; services de messagerie électronique.
  • N° de la classe : 35
  • N° de la classe : 36
  • N° de la classe : 38

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE Société anonyme coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 549800373

Mandataire 1 : Isabelle ROYON

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2006-40
Date du BOPI : 06/10/2006

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2007-05

19/09/2005 : CYBERTONIC
N° national/d'enregistrement : 3382078
Date de dépôt : 19/09/2005
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 19/09/2015
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 00
    Liste des Produits & Services pour cette classe : gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; travaux de bureau. Diffusion de matériel publicitaire (tract. Prospectus, imprimés, échantillons). Services d'abonnement à des journaux (pour des tiers). Conseils en organisation et direction des affaires. Comptabilité. Reproduction de documents. Bureaux de placement. Gestion de fichiers informatiques. Organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité. Publicité en ligne sur un réseau informatique. Location de temps publicitaire sur tout moyen de communication ; publication de textes publicitaires ; location d'espaces publicitaires ; diffusion d'annonces publicitaires ; relations publiques. Assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières. Caisse de prévoyance. Banque directe. Emission de chèques de voyage ou de cartes de crédit. Estimations immobilières. Gérances de biens immobiliers. Services de financement ; analyse financière ; constitution ou investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds. Télécommunications. Informations en matière de télécommunications. Communications par terminaux d'ordinateurs ou par réseau de fibres optiques. Communications radiophoniques ou téléphoniques. Services de radiotéléphonie mobile. Fourniture d'accès à un réseau informatique mondial. Services d'affichage électroniques (télécommunications). Raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial. Agences de presse ou d'informations (nouvelles). Location d'appareils de télécommunication. Emissions radiophoniques ou télévisées. Services de téléconférences. Service de messagerie électronique.
  • N° de la classe : 35
  • N° de la classe : 36
  • N° de la classe : 38

Déposant 1 : Banque Populaire Val de France Société anonyme Coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 549800373

Mandataire 1 : Madame Isabelle ROYON Banque Populaire Val de France

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2005-44
Date du BOPI : 04/11/2005

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2006-09

20/02/2002 : CAPITAL GARANTI PLUS
N° national/d'enregistrement : 3150048
Date de dépôt : 20/02/2002
Lieu de dépôt : INPI PARIS
Date d'expiration : 20/02/2022
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 00
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières. Caisse de prévoyance. Emission de chèques de voyage et de lettres de crédit. Expertise immobilière. Gérance d'immeuble. Publicité ; publication de textes publicitaires, courriers publicitaires ; diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés, échantillons) ; publicité radiophonique et télévisée ; reproduction de documents ; gestion de fichiers informatiques. Services de télécommunications ; communications par terminaux d'ordinateurs. Service de transmission d'informations par voie télématique.
  • N° de la classe : 35
  • N° de la classe : 36
  • N° de la classe : 38

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE, SOCIETE ANONYME COOPERATIVE DE BANQUE POPULAIRE
Numéro de SIREN : 549800373
Adresse :
9 AVENUE NEWTON
78180 MONTIGNY LE BRETONNEUX
FR

Mandataire 1 : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE, DIRECTION JURIDIQUE
Adresse :
9 AVENUE NEWTON
78180 MONTIGNY LE BRETONNEUX
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement de dénomination
Référence associée à l'événement : 560807
Date de demande : 02/11/2011
N° de BOPI : 2011-48
Date du BOPI : 02/12/2011

Bénéficiare 1 : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE

Evènement 2 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2002-14
Date du BOPI : 05/04/2002

Evènement 3 :
Type d'évènement : Enregistrement avec modification
N° de BOPI : 2002-31

Evènement 4 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2480737
Date de demande : 26/09/2011
N° de BOPI : 2011-46
Date du BOPI : 18/11/2011

26/12/2001 : ABC DU CREDIT
N° national/d'enregistrement : 3139691
Date de dépôt : 26/12/2001
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 26/12/2021
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 00
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières. Caisse de prévoyance. Emission de chèques de voyage et de lettres de crédit. Expertise immobilière. Gérance d'immeuble. Publicité ; publication de textes publicitaires, courriers publicitaires ; diffusion de matériel publicitaire (tracts prospectus, imprimés, échantillons) ; publicité radiophonique et télévisée ; reproduction de documents ; gestion de fichiers informatiques. Services de télécommunications ; transmission d'informations par voie télématique ; communications par terminaux d'ordinateurs.
  • N° de la classe : 35
  • N° de la classe : 36
  • N° de la classe : 38

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE, SOCIETE ANONYME COOPERATIVE DE BANQUE POPULAIRE
Numéro de SIREN : 549800373
Adresse :
9 AVENUE NEWTON
78180 MONTIGNY LE BRETONNEUX
FR

Mandataire 1 : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE, DIRECTION JURIDIQUE
Adresse :
9 AVENUE NEWTON
78180 MONTIGNY LE BRETONNEUX
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Rectification d'erreur matérielle
Référence associée à l'événement : 563582
Date de demande : 05/12/2011
N° de BOPI : 2012-01
Date du BOPI : 06/01/2012

Bénéficiare 1 : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 563583
Date de demande : 05/12/2011
N° de BOPI : 2012-01
Date du BOPI : 06/01/2012

Bénéficiare 1 : C3P

Evènement 3 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 563584
Date de demande : 05/12/2011
N° de BOPI : 2012-01
Date du BOPI : 06/01/2012

Bénéficiare 1 : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE

Evènement 4 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Déclaration de renouvellement irrecevable
Référence associée à l'événement : 574699
Date de demande : 26/04/2012
N° de BOPI : 2012-21
Date du BOPI : 25/05/2012

Evènement 5 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2002-06
Date du BOPI : 08/02/2002

Evènement 6 :
Type d'évènement : Enregistrement avec modification
N° de BOPI : 2002-23

Evènement 7 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2489764
Date de demande : 24/01/2012
N° de BOPI : 2012-22
Date du BOPI : 01/06/2012

04/07/2001 : ESPACE CONSEIL GESTION DE PATRIMOINE
N° national/d'enregistrement : 3111001
Date de dépôt : 04/07/2001
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 04/07/2021
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 00
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité - gestion des affaires commerciales - administration commerciale - travaux de bureau - distribution de prospectus, d'échantillons - service d'abonnement de journaux pour des tiers, conseils, informations ou renseignement d'affaires, comptabilité - reproduction de documents - bureaux de placement - gestion de fichiers informatiques - organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité. Assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières. Caisse de prévoyance. Emission de chèques de voyage et de lettres de crédit. Expertise immobilière. Gérance d'immeuble. Agences de presse et d'informations. Communications par terminaux d'ordinateurs.
  • N° de la classe : 35
  • N° de la classe : 36
  • N° de la classe : 38

Déposant 1 : Banque Populaire Val de France, SOCIETE ANONYME COOPERATIVE DE BANQUE POPULAIRE
Numéro de SIREN : 549800373
Adresse :
9 AVENUE NEWTON
78183 SAINT QUENTIN EN YVELINES CEDEX
FR

Mandataire 1 : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE, DIRECTION JURIDIQUE
Adresse :
9 AV NEWTON
78180 MONTIGNY LE BRETONNEUX
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement de dénomination
Référence associée à l'événement : 543823
Date de demande : 22/02/2011
N° de BOPI : 2011-12
Date du BOPI : 25/03/2011

Bénéficiare 1 : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE

Evènement 2 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2001-33
Date du BOPI : 17/08/2001

Evènement 3 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2001-50

Evènement 4 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2462421
Date de demande : 09/02/2011
N° de BOPI : 2011-13
Date du BOPI : 01/04/2011

20/10/2000 : TIP TOP
N° national/d'enregistrement : 3061220
Date de dépôt : 20/10/2000
Lieu de dépôt : INPI PARIS
Date d'expiration : 20/10/2030
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières. Caisse de prévoyance. Emission de chèques de voyage et de lettres de crédit. Expertise immobilière. Gérance d'immeuble.

Déposant 1 : Banque Populaire Val de France, Société anonyme coopérative
Numéro de SIREN : 549800373

Mandataire 1 : Banque Populaire Val de France, Société anonyme coopérative, Mme GUILLONNEAU Fabienne

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement de dénomination
Référence associée à l'événement : 528561
Date de demande : 02/08/2010
N° de BOPI : 2010-35
Date du BOPI : 03/09/2010

Bénéficiare 1 : B P ROP BANQUE POPULAIRE

Evènement 2 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2000-49
Date du BOPI : 08/12/2000

Evènement 3 :
Type d'évènement : Enregistrement avec modification
N° de BOPI : 2001-14

Evènement 4 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2443464
Date de demande : 14/06/2010
N° de BOPI : 2010-32
Date du BOPI : 13/08/2010

Evènement 5 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2753611
Date de demande : 07/07/2020
N° de BOPI : 2020-53
Date du BOPI : 01/01/2021

11/10/2000 : FINAVENIR
N° national/d'enregistrement : 3057307
Date de dépôt : 11/10/2000
Lieu de dépôt : INPI PARIS
Date d'expiration : 11/10/2020
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 00
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; location d'espaces publicitaires ; diffusion d'annonces publicitaires ; courriers publicitaires ; diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés, échantillons) ; publication de textes publicitaires ; publicité radiophonique et télévisée ; publicité interactive ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; travaux de bureau ; distribution de prospectus, d'échantillons ; conseils en affaires, informations ou renseignements d'affaires ; recherches pour affaires ; aide à la direction d'entreprises commerciales ou industrielles ; estimation en affaires commerciales ou industrielles ; comptabilité ; reproduction de documents ; bureaux de placement ; gestion de fichiers informatiques ; services de saisie et de traitement de données, location de fichiers informatiques ; organisations d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; agences d'import-export ; affichage, décoration de vitrines, promotion des ventes pour des tiers ; recherche de marché ; ventes aux enchères ; télépromotion avec offre de vente ; services d'archivage sécurisé (service de saisie) pour des supports électroniques ; organisation de manifestations à vocation commerciale. Services d'enregistrement d'actes d'achat par télécommunication (prise de commande pour des tiers) . Assurances. Affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières. Caisses de prévoyance. Emission de chèques de voyage et de lettres de crédit. Expertise immobilière. Gérance d'immeubles. Courtage en bourse, en assurance ; affacturage ; agence de crédit ; location d'appartements ; services de cartes de crédit, de cartes de débit ; change ; dépôt de valeurs, dépôt en coffre-forts ; estimations financières, estimations fiscales ; transferts électroniques de fonds ; garanties (caution) . Télécommunications ; services de télétransmission de transaction ; agences de presse et d'information ; communications radiophoniques, télégraphiques, téléphoniques ou visiophoniques ; services de transmission d'information par voie télématique ; transmission de messages, transmission de télégrammes, transmission d'images assistées par ordinateur ; transmission d'informations par téléscripteur ; location d'appareils pour la transmission des messages ; communication par terminaux d'ordinateurs ; transmissions d'informations par réseau informatique mondial ouvert et fermé ; informations en matière de télécommunication et d'informatique appliquées aux télécommunications.
  • N° de la classe : 35
  • N° de la classe : 36
  • N° de la classe : 38

Déposant 1 : Banque Populaire Val de France, société anonyme coopérative de banque populaire
Numéro de SIREN : 549800373
Adresse :
9 avenue Newton
78183 SAINT QUENTIN EN YVELINES CEDEX
FR

Mandataire 1 : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE, DIRECTION JURIDIQUE
Adresse :
9 AVENUE NEWTON
78183 SAINT QUENTIN EN YVELINES CEDEX
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 326898
Date de demande : 16/07/2001

Bénéficiare 1 : SOCIETE FINAVENIR

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Recours formé devant la cour d'appel contre une décision du directeur de l'INPI
Référence associée à l'événement : 335721
Date de demande : 26/11/2001

Evènement 3 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 535565
Date de demande : 24/09/2010
N° de BOPI : 2010-50
Date du BOPI : 17/12/2010

Bénéficiare 1 : C3P

Evènement 4 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 535566
Date de demande : 24/09/2010
N° de BOPI : 2010-50
Date du BOPI : 17/12/2010

Bénéficiare 1 : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE

Evènement 5 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2000-46
Date du BOPI : 17/11/2000

Evènement 6 :
Type d'évènement : Enregistrement avec modification
N° de BOPI : 2002-42

Evènement 7 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2451816
Date de demande : 24/09/2010
N° de BOPI : 2011-04
Date du BOPI : 28/01/2011

15/04/1999 : PACK CONNEXION
N° national/d'enregistrement : 99787970
Date de dépôt : 15/04/1999
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 15/04/2029
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 00
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières. Caisse de prévoyance. Emission de chèques de voyage et de lettres de crédit. Expertise immobilière. Gérance d'immeuble. Télécommunications. Agence de presse et d'informations. Communications par terminaux d'ordinateurs.
  • N° de la classe : 36
  • N° de la classe : 38

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE, SA COOPERATIVE, DIRECTION JURIDIQUE
Numéro de SIREN : 549800373
Adresse :
9 AVENUE NEWTON
78180 MONTIGNY-LE-BRETONNEUX
FR

Mandataire 1 : Banque Populaire Val de France, Mme DEGRYSE Elodie
Adresse :
9 AVENUE NEWTON
78180 MONTIGNY-LE-BRETONNEUX
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 1999-22
Date du BOPI : 28/05/1999

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 1999-40

Evènement 3 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2416092
Date de demande : 20/08/2009
N° de BOPI : 2009-41
Date du BOPI : 09/10/2009

Evènement 4 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2698451
Date de demande : 16/11/2018
N° de BOPI : 2019-10
Date du BOPI : 08/03/2019

29/03/1999 : GEFOROP
N° national/d'enregistrement : 99785466
Date de dépôt : 29/03/1999
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 29/03/2019
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières. Caisse de prévoyance. Emission de chèques de voyage et de lettres de crédit. Expertise immobilière. Gérance d'immeuble.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE, Societe anonyme coopérative a capital variable
Numéro de SIREN : 549800373
Adresse :
9 AVENUE NEWTON
78180 MONTIGNY LE BRETONNEUX
FR

Mandataire 1 : MME ROYON ISABELLE, BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Adresse :
9 Avenue NEWTON
78180 MONTIGNY LE BRETONNEUX
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 1999-20
Date du BOPI : 14/05/1999

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 1999-38

Evènement 3 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2416087
Date de demande : 20/08/2009
N° de BOPI : 2009-41
Date du BOPI : 09/10/2009

16/11/1998 : PROFILANCE
N° national/d'enregistrement : 98759797
Date de dépôt : 16/11/1998
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 16/11/2018
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières. Caisse de prévoyance. Emission de chèques de voyage et de lettres de crédit. Expertise immobilière. Gérance d'immeuble.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE société anonyme coopérative de banque populaire à capital variable
Numéro de SIREN : 549800373

Mandataire 1 : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE Madame Isabelle ROYON

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 1998-52
Date du BOPI : 24/12/1998

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 1999-18

Evènement 3 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2382904
Date de demande : 28/08/2008
N° de BOPI : 2008-44

01/10/1998 : TONIC LIBERTE
N° national/d'enregistrement : 98752589
Date de dépôt : 01/10/1998
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 01/10/2018
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières. Caisse de prévoyance. Emission de chèques de voyage et de lettres de crédit. Expertise immobilière. Gérance d'immeuble.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE SOCIETE ANONYME COOPERATIVE A CAPITAL VARIABLE
Numéro de SIREN : 549800373

Mandataire 1 : ROYON ISABELLE BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 1998-46
Date du BOPI : 13/11/1998

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 1999-12

Evènement 3 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2382919
Date de demande : 28/08/2008
N° de BOPI : 2008-44

01/10/1998 : BANQUE CONTACT
N° national/d'enregistrement : 98752590
Date de dépôt : 01/10/1998
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 01/10/2018
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières. Caisse de prévoyance. Emission de chèques de voyage et de lettres de crédit. Expertise immobilière. Gérance d'immeuble.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE SOCIETE ANONYME COOPERATIVE A CAPITAL VARIABLE
Numéro de SIREN : 549800373

Mandataire 1 : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE ISABELLE ROYON

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 1998-46
Date du BOPI : 13/11/1998

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 1999-12

Evènement 3 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2382920
Date de demande : 28/08/2008
N° de BOPI : 2008-44

11/03/1998 : OK TONIC
N° national/d'enregistrement : 98722920
Date de dépôt : 11/03/1998
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 11/03/2018
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières. Caisse de prévoyance. Emission de chèques de voyage et de lettres de crédit. Expertise immobilière. Gérance d'immeuble.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE Societe anonyme coopérative a capital variable
Numéro de SIREN : 549800373

Mandataire 1 : MME ROYON ISABELLE BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 1998-17
Date du BOPI : 24/04/1998

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 1998-35

Evènement 3 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2359734
Date de demande : 07/01/2008
N° de BOPI : 2008-31

11/03/1998 : MODULOTONIC
N° national/d'enregistrement : 98722921
Date de dépôt : 11/03/1998
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 11/03/2018
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières. Caisse de prévoyance. Emission de chèques de voyage et de lettres de crédit. Expertise immobilière. Gérance d'immeuble.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE SOCIETE ANONYME COOPERATIVE A CAPITAL VARIABLE
Numéro de SIREN : 549800373

Mandataire 1 : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE MME ROYON ISABELLE

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 1998-17
Date du BOPI : 24/04/1998

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 1998-35

Evènement 3 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2359736
Date de demande : 07/01/2008
N° de BOPI : 2008-31

20/06/1997 : IMMOROP
N° national/d'enregistrement : 97684552
Date de dépôt : 20/06/1997
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 20/06/2017
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 00
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances; affaires financières; affaires monétaires; affaires immobilières. Caisse de prévoyance. Loteries. Emission de chèques de voyage et de lettres de crédit. Expertise immobilière. Gérance d'immeuble
  • N° de la classe : 36
  • N° de la classe : 41

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE Société anonyme coopérative de Banque Populaire à capital variable
Numéro de SIREN : 549800373

Mandataire 1 : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE Madame Isabelle ROYON

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 1997-31
Date du BOPI : 01/08/1997

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement avec modification
N° de BOPI : 1997-50

Evènement 3 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2340740
Date de demande : 04/05/2007
N° de BOPI : 2008-22

20/06/1997 : ALLOROP
N° national/d'enregistrement : 97684553
Date de dépôt : 20/06/1997
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 20/06/2017
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 00
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances; affaires financières; affaire monétaires; affaires immobilières. Caisse de prévoyance. Loteries. Emission de chèques de voyage et de lettres de crédit. Expertise immobilière. Gérance d'immeuble
  • N° de la classe : 36
  • N° de la classe : 41

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE Société anonyme coopérative de Banque Populaire à capital variable
Numéro de SIREN : 549800373

Mandataire 1 : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE Madame Isabelle ROYON

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 1997-31
Date du BOPI : 01/08/1997

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement avec modification
N° de BOPI : 1997-50

Evènement 3 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2340739
Date de demande : 04/05/2007
N° de BOPI : 2008-22

30/04/1997 : TRESORERIE ACTIVE
N° national/d'enregistrement : 97676928
Date de dépôt : 30/04/1997
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 30/04/2017
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires immobilières ; estimations immobilières ; gerance de biens immobiliers.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE Société anonyme coopérative de Banque Populaire à capital variable
Numéro de SIREN : 549800373

Mandataire 1 : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE Madame Isabelle ROYON

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 1997-24
Date du BOPI : 13/06/1997

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement avec modification
N° de BOPI : 1999-42

Evènement 3 :
Type d'évènement : Renouvellement avec limitation
Référence associée à l'événement : 2340689
Date de demande : 04/05/2007
N° de BOPI : 2007-37

30/04/1997 : PRET TONIC
N° national/d'enregistrement : 97676929
Date de dépôt : 30/04/1997
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 30/04/2017
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; caisse de prévoyance ; émission de chèques de voyage ou de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gérance de biens immobiliers.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE Société anonyme coopérative de Banque Populaire à capital variable
Numéro de SIREN : 549800373

Mandataire 1 : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE Madame Isabelle ROYON

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 1997-24
Date du BOPI : 13/06/1997

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement avec modification
N° de BOPI : 1997-42

Evènement 3 :
Type d'évènement : Renouvellement avec limitation
Référence associée à l'événement : 2340741
Date de demande : 04/05/2007
N° de BOPI : 2007-37

28/06/1991 : PRET EXPRESS PERSONNEL
N° national/d'enregistrement : 1675695
Date de dépôt : 28/06/1991
Lieu de dépôt : INPI PARIS
Date d'expiration : 28/06/2021
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 00
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité et affaires.Publicité, Distribution de prospectus, d'échantillons.Location de matériel publicitaire.Aide aux entreprises industrielles ou commerciales dans la conduite de leurs affaires.Conseils, informations ou renseignements d'affaires.Entreprise à faÇon de travaux statistiques, mécanographiques, de sténotypie.Comptabilité.Reproduction de documents.Bureaux de placement.Location de machines à écrire et de matériel de bureau.Assurances et finances.Assurances.Caisse de prévoyance Services de souscription d'assurance.Banques.Agences de change.Gérance de portefeuille.Prêt sur gage.Recouvrement des créances.Loteries.Emission de chèques de voyage et de lettre de crédit.Agences immobilières (vente et location de fonds de commerces et d'immeubles).Expertise immobilière.Gérance d'immeubles.Constructions et réparations.Constructions d'édifices.Entreprises de fumisteries, peinture, plâterie, plomberie, couverture, Travaux publics.Travaux ruraux.Location d'outils et de matériel de construction de buldozers, d'extracteurs d'arbres.Entretien ou nettoyage de bâtiments, de locaux, du sol (ravalement de faÇades, désinfection, dératisation).Entretien ou nettoyage d'objets divers (blanchisseries).Réparations, transformation de vêtements.Rechapage de pneus.Vulcanisation.Cordonnerie.Réparation de mobilier, instruments, outils.Communications.Agence de presse et d'informations.Communication radiophoniques, télégraphiques ou téléphoniques, Téléscripteur.Transmission de messages, télégrammes.Transport et entrepôt.Transport de personnes ou de marchandises.Distribution d'eau et d'électricité.Déménagement de mobilier.Exploitation de transbordeurs.Remorque maritime, déchargement, renflouement de navires.Conditionnement de produits.Informations concernant les voyages, Agence de tourisme et de voyage, réservation de places (mais la réservation de chambres d'hôtel rentre dans d'autres classes).Location de chevaux, de véhicules de transport.Entrepôt.Emmagasinage de marchandises dans un entrepôt en vue de leur préservation ou gardiennage.Dépôt, gardiennage d'habits.Garage de véhicules.Location de réfrigérateurs. Locations de garages
  • N° de la classe : 35
  • N° de la classe : 36
  • N° de la classe : 37
  • N° de la classe : 38
  • N° de la classe : 39
  • N° de la classe : 40
  • N° de la classe : 41

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE, SOCIETE ANONYME COOPERATIVE DE BANQUE POPULAIRE
Numéro de SIREN : 549800373
Adresse :
9 AV NEWTON
78183 SAINT QUENTIN EN YVELINES CEDEX
FR

Mandataire 1 : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE, SERVICE JURIDIQUE
Adresse :
9 AV NEWTON
78183 SAINT QUENTIN EN YVELINES CEDEX
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement de dénomination;Changement d'adresse
Référence associée à l'événement : 547619
Date de demande : 20/01/2011
N° de BOPI : 2011-20
Date du BOPI : 20/05/2011

Bénéficiare 1 : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement ancienne loi
N° de BOPI : 1991-52

Evènement 3 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2203971
Date de demande : 13/06/2001
N° de BOPI : 2001-49

Evènement 4 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2460563
Date de demande : 20/01/2011
N° de BOPI : 2011-21
Date du BOPI : 27/05/2011

28/06/1991 : PRET EXPRESS TRAVAUX
N° national/d'enregistrement : 1675696
Date de dépôt : 28/06/1991
Lieu de dépôt : INPI PARIS
Date d'expiration : 28/06/2021
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 00
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité et affaires.Publicité, Distribution de prospectus, d'échantillons.Location de matériel publicitaire.Aide aux entreprises industrielles ou commerciales dans la conduite de leurs affaires.Conseils, informations ou renseignements d'affaires.Entreprise à faÇon de travaux statistiques, mécanographiques, de sténotypie.Comptabilité.Reproduction de documents.Bureaux de placement.Location de machines à écrire et de matériel de bureau.Assurances et finances.Assurances.Caisse de prévoyance Services de souscription d'assurance.Banques.Agences de change.Gérance de portefeuille.Prêt sur gage.Recouvrement des créances.Loteries.Emission de chèques de voyage et de lettre de crédit.Agences immobilières (vente et location de fonds de commerces et d'immeubles).Expertise immobilière.Gérance d'immeubles.Communications.Agence de presse et d'informations.Communication radiophoniques, télégraphiques ou téléphoniques, Téléscripteur. Transmission de messages, télégrammes
  • N° de la classe : 35
  • N° de la classe : 36
  • N° de la classe : 38
  • N° de la classe : 41

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE, SOCIETE ANONYME COOPERATIVE DE BANQUE POPULAIRE
Numéro de SIREN : 549800373
Adresse :
9 AV NEWTON
78183 SAINT QUENTIN EN YVELINES CEDEX
FR

Mandataire 1 : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE, SERVICE JURIDIQUE
Adresse :
9 AV NEWTON
78183 SAINT QUENTIN EN YVELINES CEDEX
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement de dénomination;Changement d'adresse
Référence associée à l'événement : 547622
Date de demande : 20/01/2011
N° de BOPI : 2011-20
Date du BOPI : 20/05/2011

Bénéficiare 1 : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement ancienne loi
N° de BOPI : 1991-52

Evènement 3 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2203973
Date de demande : 13/06/2001
N° de BOPI : 2001-48

Evènement 4 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2460539
Date de demande : 20/01/2011
N° de BOPI : 2011-21
Date du BOPI : 27/05/2011

28/06/1991 : PRET EXPRESS AUTO
N° national/d'enregistrement : 1675699
Date de dépôt : 28/06/1991
Lieu de dépôt : INPI PARIS
Date d'expiration : 28/06/2021
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 00
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Véhicules;appareils de locomotion par terre, par air ou par eau.Publicité et affaires.Publicité, Distribution de prospectus, d'échantillons.Location de matériel publicitaire.Aide aux entreprises industrielles ou commerciales dans la conduite de leurs affaires.Conseils, informations ou renseignements d'affaires.Entreprise à faÇon de travaux statistiques, mécanographiques, de sténotypie.Comptabilité.Reproduction de documents.Bureaux de placement.Location de machines à écrire et de matériel de bureau.Assurances et finances.Assurances.Caisse de prévoyance Services de souscription d'assurance.Banques.Agences de change.Gérance de portefeuille.Prêt sur gage.Recouvrement des créances.Loteries.Emission de chèques de voyage et de lettre de crédit.Agences immobilières (vente et location de fonds de commerces et d'immeubles).Expertise immobilière.Gérance d'immeubles.Constructions et réparations.Constructions d'édifices.Entreprises de fumisteries, peinture, plâterie, plomberie, couverture, Travaux publics.Travaux ruraux.Location d'outils et de matériel de construction de buldozers, d'extracteurs d'arbres.Entretien ou nettoyage de bâtiments, de locaux, du sol (ravalement de faÇades,désinfection, dératisation).Entretien ou nettoyage d'objets divers (blanchisseries).Réparations, transformation de vêtements.Rechapage de pneus.Vulcanisation.Cordonnerie.Réparation de mobilier, instruments, outils.Communications.Agence de presse et d'informations.Communication radiophoniques, télégraphiques ou téléphoniques, Téléscripteur.Transmission de messages, télégrammes.Transport et entrepôt.Transport de personnes ou de marchandises.Distribution d'eau et d'électricité.Déménagement de mobilier.Exploitation de transbordeurs.Remorque maritime, déchargement, renflouement de navires.Conditionnement de produits.Informations concernant les voyages, Agence de tourisme et de voyage, réservation de places (mais la réservation de chambres d'hôtel rentre dans d'autres classes).Location de chevaux, de véhicules de transport.Entrepôt.Emmagasinage de marchandises dans un entrepôt en vue de leur préservation ou gardiennage.Dépôt, gardiennage d'habits.Garage de véhicules.Location de réfrigérateurs. Locations de garages
  • N° de la classe : 12
  • N° de la classe : 35
  • N° de la classe : 36
  • N° de la classe : 37
  • N° de la classe : 38
  • N° de la classe : 39
  • N° de la classe : 40
  • N° de la classe : 41

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE, SOCIETE ANONYME COOPERATIVE DE BANQUE POPULAIRE
Numéro de SIREN : 549800373
Adresse :
9 AV NEWTON
78183 SAINT QUENTIN EN YVELINES CEDEX
FR

Mandataire 1 : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE, SERVICE JURIDIQUE
Adresse :
9 AV NEWTON
78183 SAINT QUENTIN EN YVELINES CEDEX
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement de dénomination;Changement d'adresse
Référence associée à l'événement : 547621
Date de demande : 20/01/2011
N° de BOPI : 2011-20
Date du BOPI : 20/05/2011

Bénéficiare 1 : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement ancienne loi
N° de BOPI : 1991-52

Evènement 3 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2203974
Date de demande : 13/06/2001
N° de BOPI : 2001-48

Evènement 4 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2460540
Date de demande : 20/01/2011
N° de BOPI : 2011-21
Date du BOPI : 27/05/2011

19/01/1989 : CREDIVAL
N° national/d'enregistrement : 1509431
Date de dépôt : 19/01/1989
Lieu de dépôt : INPI PARIS
Date d'expiration : 19/01/2019
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 00
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances.Banques.Agences de change.Gérance de portefeuille.Prêts sur gage.Recouvrement des créances.Loteries.Emission de chèques de voyage et de lettres de crédit.Agences immobilières (vente et location de fonds de commerces et d'immeubles.Expertise immobilière.Gérance d'immeubles. Services de crédit.
  • N° de la classe : 36
  • N° de la classe : 41

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE Société anonyme coopérative de banque populaire
Numéro de SIREN : 549800373

Mandataire 1 : CABINET REGIMBEAU

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 482514
Date de demande : 16/09/2008
N° de BOPI : 2008-46

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement ancienne loi
N° de BOPI : 1989-26

Evènement 3 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2133871
N° de BOPI : 1999-24

Evènement 4 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2388131
Date de demande : 24/10/2008
N° de BOPI : 2008-52

09/12/1987 : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
N° national/d'enregistrement : 1439240
Date de dépôt : 09/12/1987
Lieu de dépôt : INPI PARIS
Date d'expiration : 09/12/2027
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 00
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances. Banques. Agences de change. Gérance de portefeuilles. Prêts sur gage. Recouvrement des créances. Loteries. Emission de chèques de voyage et de lettres de crédit. Agences immobilières (vente et location de fonds de commerce et d'immeubles). Expertise immobilière. Gérance d'immeuble.
  • N° de la classe : 36
  • N° de la classe : 41

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE, SOCIETE ANONYME COOPERATIVE DE BANQUE POPULAIRE
Numéro de SIREN : 549800373
Adresse :
9 AVENUE NEWTON
78180 MONTIGNY LE BRETONNEUX
FR

Mandataire 1 : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE, DIRECTION JURIDIQUE
Adresse :
9 AVENUE NEWTON
78180 MONTIGNY LE BRETONNEUX
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : CHANGEMENT DE DENOMINATION ; CHANGEMENT D'ADRESSE
Référence associée à l'événement : 189825
Date de demande : 26/09/1995

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement d'adresse
Référence associée à l'événement : 471235
Date de demande : 25/03/2008

Evènement 3 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Rectification d'erreur matérielle
Référence associée à l'événement : 475038
Date de demande : 14/05/2008

Evènement 4 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 475039
Date de demande : 14/05/2008

Evènement 5 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Déclaration de renouvellement irrecevable
Référence associée à l'événement : 485093
Date de demande : 21/11/2008

Evènement 6 :
Type d'évènement : Enregistrement ancienne loi
N° de BOPI : 1988-19

Evènement 7 :
Type d'évènement : Renouvellement avec limitation
Référence associée à l'événement : 2102204
Date de demande : 17/06/2008
N° de BOPI : 1998-17

Evènement 8 :
Type d'évènement : Publication d'inscription
N° de BOPI : 2008-17

Evènement 9 :
Type d'évènement : Publication d'inscription
N° de BOPI : 2008-27

Evènement 10 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2376334
Date de demande : 17/06/2008
N° de BOPI : 2008-39

Evènement 11 :
Type d'évènement : Publication d'inscription
N° de BOPI : 2008-51

Evènement 12 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2653627
Date de demande : 04/07/2017
N° de BOPI : 2017-47
Date du BOPI : 24/11/2017

Publications au Bodacc :
29/08/2023 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°6454
NOJO : 7803MYG93310000
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE VERSAILLES (78)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2022

Numéro d'identification : RCS Versailles 549 800 373
Dénomination : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire à forme anonyme
04/08/2023 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°4791
NOJO : 7803MYG93001400
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE VERSAILLES (78)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2022

Numéro d'identification : RCS Versailles 549 800 373
Dénomination : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire à forme anonyme
08/06/2023 : Modifications générales

Annonce N°4596
NOJO : 007803MYG918204
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE VERSAILLES (78)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration.

Numéro d'identification : RCS Versailles 549 800 373
Dénomination : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire à forme anonyme

Administration :
Président du conseil d'administration, Administrateur : BELLEMON Gérard ; Directeur général : REQUILLART Mathieu, Noël, Benoît ; Administrateur : MORIN Philippe Christian Robert Louis ; Administrateur : RESSEGUIER Hélène ; Administrateur : PAILLE Marion Andrée Henriette ; Administrateur : BATY-SOREL Francois ; Administrateur : ROMERO Dorothée ; Administrateur : JOCHYMS Antoine ; Administrateur : LEGER Valérie ; Administrateur : JOUSSEAUME Thierry ; Administrateur : BOITIER Rémi ; Administrateur : DESOUBRY Valérie ; Administrateur : TEYSSOU Marie-Christine ; Administrateur : PITT Nelly ; Commissaire aux comptes titulaire : DELOITTE & ASSOCIES ; Commissaire aux comptes titulaire : GRANT THORNTON
19/06/2022 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°7013
NOJO : 7803MYG86368600
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE VERSAILLES (78)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2021

Numéro d'identification : RCS Versailles 549 800 373
Dénomination : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire à forme anonyme
14/06/2022 : Modifications générales

Annonce N°2253
NOJO : 007803MYG862411
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE VERSAILLES (78)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration.

Numéro d'identification : RCS Versailles 549 800 373
Dénomination : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire à forme anonyme

Administration :
Président du conseil d'administration, Administrateur : BELLEMON Gérard ; Directeur général : REQUILLART Mathieu, Noël, Benoît ; Administrateur : MORIN Philippe Christian Robert Louis ; Administrateur : RESSEGUIER Hélène ; Administrateur : PAILLE Marion Andrée Henriette ; Administrateur : BATY-SOREL Francois ; Administrateur : ROMERO Dorothée ; Administrateur : JOCHYMS Antoine ; Administrateur : LEGER Valérie ; Administrateur : JOUSSEAUME Thierry ; Administrateur : BOITIER Rémi ; Administrateur : DESOUBRY Valérie ; Commissaire aux comptes titulaire : DELOITTE & ASSOCIES ; Commissaire aux comptes titulaire : GRANT THORNTON
14/06/2022 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°3977
NOJO : 7803MYG86281400
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE VERSAILLES (78)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2021

Numéro d'identification : RCS Versailles 549 800 373
Dénomination : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire à forme anonyme
09/01/2022 : Modifications générales

Annonce N°4104
NOJO : 007803MYG839068
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE VERSAILLES (78)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration.

Numéro d'identification : RCS Versailles 549 800 373
Dénomination : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire

Administration :
Président du conseil d'administration, Administrateur : BELLEMON Gérard ; Directeur général : REQUILLART Mathieu, Noël, Benoît ; Administrateur : MORIN Philippe Christian Robert Louis ; Administrateur : RESSEGUIER Hélène ; Administrateur : PAILLE Marion Andrée Henriette ; Administrateur : BATY-SOREL Francois ; Administrateur : ROMERO Dorothée ; Administrateur : JOCHYMS Antoine ; Administrateur : LEGER Valérie ; Administrateur : JOUSSEAUME Thierry ; Administrateur : BOITIER Rémi ; Administrateur : DESOUBRY Valérie ; Commissaire aux comptes titulaire : DELOITTE & ASSOCIES ; Commissaire aux comptes titulaire : THIERRY MOREL ET ASSOCIES SA ; Commissaire aux comptes suppléant : MAZARS ; Commissaire aux comptes suppléant : BEAS
28/05/2021 : Modifications générales

Annonce N°2214
NOJO : 007803MYG800085
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE VERSAILLES (78)
Descriptif : Modification survenue sur l'activité.

Numéro d'identification : RCS Versailles 549 800 373
Dénomination : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire
21/05/2021 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°2614
NOJO : 7803MYG79903400
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE VERSAILLES (78)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2020

Numéro d'identification : RCS Versailles 549 800 373
Dénomination : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire
21/05/2021 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°2615
NOJO : 7803MYG79903500
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE VERSAILLES (78)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2020

Numéro d'identification : RCS Versailles 549 800 373
Dénomination : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire
18/12/2020 : Modifications générales

Annonce N°2271
NOJO : 007803MYG769598
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE VERSAILLES (78)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration.

Numéro d'identification : RCS Versailles 549 800 373
Dénomination : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire

Administration :
Président du conseil d'administration, Administrateur : BELLEMON Gérard ; Directeur général : CARPENTIER Luc ; Administrateur : MORIN Philippe Christian Robert Louis ; Administrateur : RESSEGUIER Hélène ; Administrateur : PAILLE Marion Andrée Henriette ; Administrateur : BATY-SOREL Francois ; Administrateur : ROMERO Dorothée ; Administrateur : JOCHYMS Antoine ; Administrateur : LEGER Valérie ; Administrateur : JOUSSEAUME Thierry ; Administrateur : BOITIER Rémi ; Administrateur : DESOUBRY Valérie ; Commissaire aux comptes titulaire : DELOITTE & ASSOCIES ; Commissaire aux comptes titulaire : THIERRY MOREL ET ASSOCIES SA ; Commissaire aux comptes suppléant : MAZARS ; Commissaire aux comptes suppléant : BEAS
08/09/2020 : Modifications générales

Annonce N°1935
NOJO : 007803MYG749824
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE VERSAILLES (78)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration.

Numéro d'identification : RCS Versailles 549 800 373
Dénomination : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire

Administration :
Président du conseil d'administration, Administrateur : BELLEMON Gérard ; Directeur général : CARPENTIER Luc ; Administrateur, Vice-président : MORIN Philippe Christian Robert Louis ; Administrateur : RESSEGUIER Hélène ; Administrateur : PAILLE Marion Andrée Henriette ; Administrateur : BATY-SOREL Francois ; Administrateur : ROMERO Dorothée ; Administrateur : JOCHYMS Antoine ; Administrateur : LEGER Valérie ; Administrateur : JOUSSEAUME Thierry ; Administrateur : BOITIER Rémi ; Commissaire aux comptes titulaire : DELOITTE & ASSOCIES ; Commissaire aux comptes titulaire : THIERRY MOREL ET ASSOCIES SA ; Commissaire aux comptes suppléant : MAZARS ; Commissaire aux comptes suppléant : BEAS
28/07/2020 : Modifications générales

Annonce N°2172
NOJO : 007803MYG741545
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE VERSAILLES (78)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration.

Numéro d'identification : RCS Versailles 549 800 373
Dénomination : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire

Administration :
Président du conseil d'administration, Administrateur : BELLEMON Gérard ; Directeur général : CARPENTIER Luc ; Administrateur, Vice-président : FINDELING Patrick ; Administrateur, Vice-président : MORIN Philippe Christian Robert Louis ; Administrateur : RESSEGUIER Hélène ; Administrateur : PAILLE Marion Andrée Henriette ; Administrateur : BATY-SOREL Francois ; Administrateur : ROMERO Dorothée ; Administrateur : JOCHYMS Antoine ; Administrateur : LEGER Valérie ; Administrateur : JOUSSEAUME Thierry ; Administrateur : BOITIER Rémi ; Commissaire aux comptes titulaire : DELOITTE & ASSOCIES ; Commissaire aux comptes titulaire : THIERRY MOREL ET ASSOCIES SA ; Commissaire aux comptes suppléant : MAZARS ; Commissaire aux comptes suppléant : BEAS
12/06/2020 : Modifications générales

Annonce N°1157
NOJO : 007803MYG732933
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE VERSAILLES (78)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration.

Numéro d'identification : RCS Versailles 549 800 373
Dénomination : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire

Administration :
Directeur général : CARPENTIER Luc ; Président du conseil d'administration, Administrateur : BELLEMON Gérard ; Administrateur, Vice-président : FINDELING Patrick ; Administrateur, Vice-président : MORIN Philippe Christian Robert Louis ; Administrateur : RESSEGUIER Hélène ; Administrateur : PAILLE Marion Andrée Henriette ; Administrateur : BATY-SOREL Francois ; Administrateur : ROMERO Dorothée ; Administrateur : JOCHYMS Antoine ; Administrateur : LEGER Valérie ; Administrateur : JOUSSEAUME Thierry ; Commissaire aux comptes titulaire : DELOITTE & ASSOCIES ; Commissaire aux comptes titulaire : THIERRY MOREL ET ASSOCIES SA ; Commissaire aux comptes suppléant : MAZARS ; Commissaire aux comptes suppléant : BEAS
05/06/2020 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°4613
NOJO : 7803MYG73215100
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE VERSAILLES (78)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2019

Numéro d'identification : RCS Versailles 549 800 373
Dénomination : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire
05/06/2020 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°4614
NOJO : 7803MYG73215400
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE VERSAILLES (78)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2019

Numéro d'identification : RCS Versailles 549 800 373
Dénomination : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire
02/07/2019 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°6575
NOJO : 317803450450897
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE VERSAILLES (78)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2018

Numéro d'identification : RCS Versailles 549 800 373
Dénomination : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire
12/06/2019 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°9504
NOJO : 317803448895893
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE VERSAILLES (78)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2018

Numéro d'identification : RCS Versailles 549 800 373
Dénomination : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire
05/06/2018 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°5842
NOJO : 317803420432607
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE VERSAILLES (78)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2017

Numéro d'identification : RCS Versailles 549 800 373
Dénomination : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire
29/05/2018 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°2364
NOJO : 317803419907147
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE VERSAILLES (78)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2017

Numéro d'identification : RCS Versailles 549 800 373
Dénomination : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire
07/07/2017 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°7838
NOJO : 317803396357693
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE VERSAILLES (78)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2016

Numéro d'identification : RCS Versailles 549 800 373
Dénomination : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire
30/06/2017 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°4747
NOJO : 317803395887637
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE VERSAILLES (78)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2016

Numéro d'identification : RCS Versailles 549 800 373
Dénomination : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire
22/06/2017 : Modifications générales

Annonce N°2114
NOJO : 780317803396460
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE VERSAILLES (78)
Descriptif : Modification de représentant..

Numéro d'identification : RCS Versailles 549 800 373
Dénomination : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire

Administration :
Commissaire aux comptes titulaire : THIERRY MOREL ET ASSOCIES SA en fonction le 24 Juin 1998 ; Administrateur : PAILLE Marion Andrée Henriette modification le 21 Juin 2016 ; Vice-président Administrateur : MORIN Philippe Christian Robert Louis modification le 21 Juin 2016 ; Président du conseil d'administration Administrateur : BELLEMON Gérard modification le 21 Juin 2016 ; Vice-président Administrateur : FINDELING Patrick modification le 21 Juin 2016 ; Administrateur : BOUSSIQUET Jean Vincent modification le 21 Juin 2016 ; Commissaire aux comptes titulaire : DELOITTE & ASSOCIES modification le 14 Juin 2016 ; Administrateur : ROMERO Dorothée en fonction le 31 Mai 2012 ; Administrateur : DOURS Bérengère en fonction le 04 Juin 2014 ; Administrateur : RESSEGUIER Hélène en fonction le 16 Février 2015 ; Administrateur : LEGER Valérie en fonction le 06 Octobre 2015 ; Commissaire aux comptes suppléant : BEAS en fonction le 14 Juin 2016 ; Commissaire aux comptes suppléant : MAZARS en fonction le 14 Juin 2016 ; Administrateur : JOCHYMS Antoine modification le 21 Juin 2016 ; Directeur général : CARPENTIER Luc en fonction le 05 Mai 2017 ; Administrateur : BATY-SOREL Francois en fonction le 19 Juin 2017
11/05/2017 : Modifications générales

Annonce N°926
NOJO : 780317803393789
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE VERSAILLES (78)
Descriptif : Modification de représentant..

Numéro d'identification : RCS Versailles 549 800 373
Dénomination : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire

Administration :
Commissaire aux comptes titulaire : THIERRY MOREL ET ASSOCIES SA en fonction le 24 Juin 1998 ; Administrateur : PAILLE Marion Andrée Henriette modification le 21 Juin 2016 ; Vice-président Administrateur : MORIN Philippe Christian Robert Louis modification le 21 Juin 2016 ; Président du conseil d'administration Administrateur : BELLEMON Gérard modification le 21 Juin 2016 ; Vice-président Administrateur : FINDELING Patrick modification le 21 Juin 2016 ; Administrateur : BOUSSIQUET Jean Vincent modification le 21 Juin 2016 ; Commissaire aux comptes titulaire : DELOITTE & ASSOCIES modification le 14 Juin 2016 ; Commissaire aux comptes titulaire : KPMG AUDIT FS I en fonction le 01 Juillet 2011 ; Commissaire aux comptes suppléant : KPMG AUDIT FS II en fonction le 01 Juillet 2011 ; Administrateur : ROMERO Dorothée en fonction le 31 Mai 2012 ; Administrateur : DOURS Bérengère en fonction le 04 Juin 2014 ; Administrateur : RESSEGUIER Hélène en fonction le 16 Février 2015 ; Administrateur : LEGER Valérie en fonction le 06 Octobre 2015 ; Commissaire aux comptes suppléant : BEAS en fonction le 14 Juin 2016 ; Commissaire aux comptes suppléant : MAZARS en fonction le 14 Juin 2016 ; Administrateur : JOCHYMS Antoine modification le 21 Juin 2016 ; Directeur général : CARPENTIER Luc en fonction le 05 Mai 2017
23/06/2016 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°9465
NOJO : 317803371164836
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE VERSAILLES (78)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2015

Numéro d'identification : RCS Versailles 549 800 373
Dénomination : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire
23/06/2016 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°9464
NOJO : 317803371164991
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE VERSAILLES (78)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2015

Numéro d'identification : RCS Versailles 549 800 373
Dénomination : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire
19/06/2016 : Modifications générales

Annonce N°1313
NOJO : BXB16168001802L
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE VERSAILLES (78)
Descriptif : Modification de représentant..

Numéro d'identification : RCS Versailles 549 800 373
Dénomination : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire

Administration :
Commissaire aux comptes titulaire : THIERRY MOREL ET ASSOCIES SA en fonction le 24 Juin 1998 Administrateur : PAILLE Marion Andree Henriette en fonction le 21 Décembre 1999 Vice-président Administrateur : MORIN Philippe Christian Robert Louis modification le 13 Décembre 2005 Président du conseil d'administration Administrateur : BELLEMON Gerard modification le 27 Septembre 2007 Vice-président Administrateur : FINDELING Patrick modification le 04 Juin 2014 Administrateur : BOUSSIQUET Jean Vincent en fonction le 01 Octobre 2002 Commissaire aux comptes titulaire : DELOITTE & ASSOCIES modification le 14 Juin 2016 Directeur général : DE VILLELE Gonzague modification le 01 Juillet 2011 Commissaire aux comptes titulaire : KPMG AUDIT FS I en fonction le 01 Juillet 2011 Commissaire aux comptes suppléant : KPMG AUDIT FS II en fonction le 01 Juillet 2011 Administrateur : ROMERO Dorothée en fonction le 31 Mai 2012 Administrateur : DOURS Bérengère en fonction le 04 Juin 2014 Administrateur : RESSEGUIER Hélène en fonction le 16 Février 2015 Administrateur : LEGER Valérie en fonction le 06 Octobre 2015 Commissaire aux comptes suppléant : BEAS en fonction le 14 Juin 2016 Commissaire aux comptes suppléant : MAZARS en fonction le 14 Juin 2016 Administrateur : JOCHYS Antoine en fonction le 15 Juin 2016
17/06/2016 : Modifications générales

Annonce N°3620
NOJO : BXB161670022153
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE VERSAILLES (78)
Descriptif : Modification de représentant..

Numéro d'identification : RCS Versailles 549 800 373
Dénomination : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire

Administration :
Commissaire aux comptes titulaire : THIERRY MOREL ET ASSOCIES SA en fonction le 24 Juin 1998 Administrateur : PAILLE Marion Andree Henriette en fonction le 21 Décembre 1999 Vice-président Administrateur : MORIN Philippe Christian Robert Louis modification le 13 Décembre 2005 Président du conseil d'administration Administrateur : BELLEMON Gerard modification le 27 Septembre 2007 Vice-président Administrateur : FINDELING Patrick modification le 04 Juin 2014 Administrateur : GAGNER Jean Pierre en fonction le 01 Octobre 2002 Administrateur : BOUSSIQUET Jean Vincent en fonction le 01 Octobre 2002 Commissaire aux comptes titulaire : DELOITTE & ASSOCIES modification le 14 Juin 2016 Directeur général : DE VILLELE Gonzague modification le 01 Juillet 2011 Commissaire aux comptes titulaire : KPMG AUDIT FS I en fonction le 01 Juillet 2011 Commissaire aux comptes suppléant : KPMG AUDIT FS II en fonction le 01 Juillet 2011 Administrateur : ROMERO Dorothée en fonction le 31 Mai 2012 Administrateur : DOURS Bérengère en fonction le 04 Juin 2014 Administrateur : RESSEGUIER Hélène en fonction le 16 Février 2015 Administrateur : LEGER Valérie en fonction le 06 Octobre 2015 Commissaire aux comptes suppléant : BEAS en fonction le 14 Juin 2016 Commissaire aux comptes suppléant : MAZARS en fonction le 14 Juin 2016
14/10/2015 : Modifications générales

Annonce N°3947
NOJO : BXB15280001585U
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE VERSAILLES (78)
Descriptif : Modification de représentant.

Numéro d'identification : RCS Versailles 549 800 373
Dénomination : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire

Administration :
Commissaire aux comptes titulaire : THIERRY MOREL ET ASSOCIES SA en fonction le 24 Juin 1998 Administrateur : PAILLE Marion Andree Henriette en fonction le 21 Décembre 1999 Vice-président Administrateur : MORIN Philippe Christian Robert Louis modification le 13 Décembre 2005 Président du conseil d'administration Administrateur : BELLEMON Gerard modification le 27 Septembre 2007 Vice-président Administrateur : FINDELING Patrick modification le 04 Juin 2014 Administrateur : GAGNER Jean Pierre en fonction le 01 Octobre 2002 Administrateur : BOUSSIQUET Jean Vincent en fonction le 01 Octobre 2002 Commissaire aux comptes suppléant : DELOITTE & ASSOCIES modification le 08 Juillet 2009 Directeur général : DE VILLELE Gonzague modification le 01 Juillet 2011 Commissaire aux comptes titulaire : KPMG AUDIT FS I en fonction le 01 Juillet 2011 Commissaire aux comptes suppléant : KPMG AUDIT FS II en fonction le 01 Juillet 2011 Administrateur : ROMERO Dorothée en fonction le 31 Mai 2012 Administrateur : DOURS Bérengère en fonction le 04 Juin 2014 Administrateur : RESSEGUIER Hélène en fonction le 16 Février 2015
14/10/2015 : Modifications générales

Annonce N°3948
NOJO : BXB15280001586W
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE VERSAILLES (78)
Descriptif : Modification de représentant.

Numéro d'identification : RCS Versailles 549 800 373
Dénomination : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire

Administration :
Commissaire aux comptes titulaire : THIERRY MOREL ET ASSOCIES SA en fonction le 24 Juin 1998 Administrateur : PAILLE Marion Andree Henriette en fonction le 21 Décembre 1999 Vice-président Administrateur : MORIN Philippe Christian Robert Louis modification le 13 Décembre 2005 Président du conseil d'administration Administrateur : BELLEMON Gerard modification le 27 Septembre 2007 Vice-président Administrateur : FINDELING Patrick modification le 04 Juin 2014 Administrateur : GAGNER Jean Pierre en fonction le 01 Octobre 2002 Administrateur : BOUSSIQUET Jean Vincent en fonction le 01 Octobre 2002 Commissaire aux comptes suppléant : DELOITTE & ASSOCIES modification le 08 Juillet 2009 Directeur général : DE VILLELE Gonzague modification le 01 Juillet 2011 Commissaire aux comptes titulaire : KPMG AUDIT FS I en fonction le 01 Juillet 2011 Commissaire aux comptes suppléant : KPMG AUDIT FS II en fonction le 01 Juillet 2011 Administrateur : ROMERO Dorothée en fonction le 31 Mai 2012 Administrateur : DOURS Bérengère en fonction le 04 Juin 2014 Administrateur : RESSEGUIER Hélène en fonction le 16 Février 2015 Administrateur : LEGER Valérie en fonction le 06 Octobre 2015
11/07/2015 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°13236
NOJO : 317803347725042
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE VERSAILLES (78)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2014

Numéro d'identification : RCS Versailles 549 800 373
Dénomination : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire
11/07/2015 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°13235
NOJO : 317803347725290
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE VERSAILLES (78)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2014

Numéro d'identification : RCS Versailles 549 800 373
Dénomination : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire
01/07/2015 : Modifications générales

Annonce N°2038
NOJO : BXB15175002082Y
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE VERSAILLES (78)
Descriptif : Modification de représentant.

Numéro d'identification : RCS Versailles 549 800 373
Dénomination : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire

Administration :
Administrateur : GUERIN Didier en fonction le 03 Mars 1997 Commissaire aux comptes titulaire : THIERRY MOREL ET ASSOCIES SA en fonction le 24 Juin 1998 Administrateur : PAILLE Marion Andree Henriette en fonction le 21 Décembre 1999 Vice-président Administrateur : MORIN Philippe Christian Robert Louis modification le 13 Décembre 2005 Président du conseil d'administration Administrateur : BELLEMON Gerard modification le 27 Septembre 2007 Vice-président Administrateur : FINDELING Patrick modification le 04 Juin 2014 Administrateur : GAGNER Jean Pierre en fonction le 01 Octobre 2002 Administrateur : BOUSSIQUET Jean Vincent en fonction le 01 Octobre 2002 Commissaire aux comptes suppléant : DELOITTE & ASSOCIES modification le 08 Juillet 2009 Directeur général : DE VILLELE Gonzague modification le 01 Juillet 2011 Commissaire aux comptes titulaire : KPMG AUDIT FS I en fonction le 01 Juillet 2011 Commissaire aux comptes suppléant : KPMG AUDIT FS II en fonction le 01 Juillet 2011 Administrateur : ROMERO Dorothée en fonction le 31 Mai 2012 Administrateur : DOURS Bérengère en fonction le 04 Juin 2014 Administrateur : RESSEGUIER Hélène en fonction le 16 Février 2015
24/02/2015 : Modifications générales

Annonce N°2322
NOJO : BXB15048002640X
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE VERSAILLES (78)
Descriptif : Modification de représentant.

Numéro d'identification : RCS Versailles 549 800 373
Dénomination : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire

Administration :
Administrateur : GUERIN Didier en fonction le 03 Mars 1997 Commissaire aux comptes titulaire : THIERRY MOREL ET ASSOCIES SA en fonction le 24 Juin 1998 Administrateur : PAILLE Marion Andree Henriette en fonction le 21 Décembre 1999 Vice-président Administrateur : MORIN Philippe Christian Robert Louis modification le 13 Décembre 2005 Président du conseil d'administration Administrateur : BELLEMON Gerard modification le 27 Septembre 2007 Administrateur : BREILLAT Dominique en fonction le 01 Octobre 2002 Vice-président Administrateur : FINDELING Patrick modification le 04 Juin 2014 Administrateur : GAGNER Jean Pierre en fonction le 01 Octobre 2002 Administrateur : BOUSSIQUET Jean Vincent en fonction le 01 Octobre 2002 Commissaire aux comptes suppléant : DELOITTE & ASSOCIES modification le 08 Juillet 2009 Directeur général : DE VILLELE Gonzague modification le 01 Juillet 2011 Commissaire aux comptes titulaire : KPMG AUDIT FS I en fonction le 01 Juillet 2011 Commissaire aux comptes suppléant : KPMG AUDIT FS II en fonction le 01 Juillet 2011 Administrateur : ROMERO Dorothée en fonction le 31 Mai 2012 Administrateur : DOURS Bérengère en fonction le 04 Juin 2014 Administrateur : RESSEGUIER Hélène en fonction le 16 Février 2015
27/06/2014 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°9710
NOJO : 317803322880696
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE VERSAILLES (78)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2013

Numéro d'identification : RCS Versailles 549 800 373
Dénomination : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire
27/06/2014 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°9711
NOJO : 317803322880978
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE VERSAILLES (78)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2013

Numéro d'identification : RCS Versailles 549 800 373
Dénomination : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire
13/06/2014 : Modifications générales

Annonce N°919
NOJO : BXB141560013149
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE VERSAILLES (78)
Descriptif : Modification de représentant.

Numéro d'identification : RCS Versailles 549 800 373
Dénomination : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire

Administration :
Administrateur : GUERIN Didier en fonction le 03 Mars 1997 Commissaire aux comptes titulaire : THIERRY MOREL ET ASSOCIES SA en fonction le 24 Juin 1998 Administrateur : PAILLE Marion Andree Henriette en fonction le 21 Décembre 1999 Vice-président Administrateur : MORIN Philippe Christian Robert Louis modification le 13 Décembre 2005 Président du conseil d'administration Administrateur : BELLEMON Gerard modification le 27 Septembre 2007 Administrateur : BREILLAT Dominique en fonction le 01 Octobre 2002 Administrateur : SCHNEIDER Philippe modification le 18 Mars 2011 Vice-président Administrateur : FINDELING Patrick modification le 04 Juin 2014 Administrateur : GAGNER Jean Pierre en fonction le 01 Octobre 2002 Administrateur : BOUSSIQUET Jean Vincent en fonction le 01 Octobre 2002 Commissaire aux comptes suppléant : DELOITTE & ASSOCIES modification le 08 Juillet 2009 Directeur général : DE VILLELE Gonzague modification le 01 Juillet 2011 Commissaire aux comptes titulaire : KPMG AUDIT FS I en fonction le 01 Juillet 2011 Commissaire aux comptes suppléant : KPMG AUDIT FS II en fonction le 01 Juillet 2011 Administrateur : ROMERO Dorothée en fonction le 31 Mai 2012 Administrateur : DOURS Bérengère en fonction le 04 Juin 2014
30/06/2013 : Comptes annuels, consolidés et rapports

Annonce N°8134
NOJO : BXC13169008093D
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE VERSAILLES (78)
Type de dépot : Comptes annuels, consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2012

Numéro d'identification : RCS Versailles 549 800 373
Dénomination : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire
30/06/2013 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°8135
NOJO : BXC13169008103Q
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE VERSAILLES (78)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2012

Numéro d'identification : RCS Versailles 549 800 373
Dénomination : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire
04/07/2012 : Modifications générales

Annonce N°1765
NOJO : BXB12180001463V
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE VERSAILLES (78)
Date de commencement d'activité : 15/05/1954
Descriptif : Modification de l'activité.

Numéro d'identification : RCS Versailles 549 800 373
Dénomination : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire
25/06/2012 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°11600
NOJO : BXC12158006514F
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE VERSAILLES (78)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2011

Numéro d'identification : RCS Versailles 549 800 373
Dénomination : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire
25/06/2012 : Comptes annuels, consolidés et rapports

Annonce N°11601
NOJO : BXC12158006515H
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE VERSAILLES (78)
Type de dépot : Comptes annuels, consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2011

Numéro d'identification : RCS Versailles 549 800 373
Dénomination : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire
25/06/2012 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°11602
NOJO : BXC12158006516J
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE VERSAILLES (78)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2011

Numéro d'identification : RCS Versailles 549 800 373
Dénomination : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire
08/06/2012 : Modifications générales

Annonce N°1376
NOJO : BXB12153001261G
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE VERSAILLES (78)
Descriptif : Modification de représentant.

Numéro d'identification : RCS Versailles 549 800 373
Dénomination : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire

Administration :
Administrateur : GUERIN Didier en fonction le 03 Mars 1997 Commissaire aux comptes titulaire : THIERRY MOREL ET ASSOCIES SA en fonction le 24 Juin 1998 Administrateur : PAILLE Marion Andree Henriette en fonction le 21 Décembre 1999 Administrateur vice-président : MORIN Philippe Christian Robert Louis modification le 13 Décembre 2005 Président du conseil d'administration et administrateur : BELLEMON Gerard modification le 27 Septembre 2007 Administrateur : BREILLAT Dominique en fonction le 01 Octobre 2002 Administrateur : SCHNEIDER Philippe modification le 18 Mars 2011 Administrateur vice-président : GALANDE Jean Paul modification le 13 Décembre 2005 Administrateur : FINDELING Patrick en fonction le 01 Octobre 2002 Administrateur : GAGNER Jean Pierre en fonction le 01 Octobre 2002 Administrateur : BOUSSIQUET Jean Vincent en fonction le 01 Octobre 2002 Commissaire aux comptes suppléant : DELOITTE & ASSOCIES modification le 08 Juillet 2009 Directeur général : DE VILLELE Gonzague modification le 01 Juillet 2011 Commissaire aux comptes titulaire : KPMG AUDIT FS I en fonction le 01 Juillet 2011 Commissaire aux comptes suppléant : KPMG AUDIT FS II en fonction le 01 Juillet 2011 Administrateur : ROMERO Dorothée en fonction le 31 Mai 2012
26/07/2011 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°10763
NOJO : BXC11192025580I
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE VERSAILLES (78)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2010

Numéro d'identification : RCS Versailles 549 800 373
Dénomination : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Forme juridique : Société anonyme coopérative de banque populaire
26/07/2011 : Comptes annuels, consolidés et rapports

Annonce N°10764
NOJO : BXC11192025581K
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE VERSAILLES (78)
Type de dépot : Comptes annuels, consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2010

Numéro d'identification : RCS Versailles 549 800 373
Dénomination : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Forme juridique : Société anonyme coopérative de banque populaire
10/07/2011 : Modifications générales

Annonce N°953
NOJO : BXB11185002505P
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE VERSAILLES (78)
Descriptif : Modification de représentant.

Numéro d'identification : RCS Versailles 549 800 373
Dénomination : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Forme juridique : Société anonyme coopérative de banque populaire

Administration :
Administrateur : GUERIN Didier en fonction le 03 Mars 1997 Commissaire aux comptes titulaire : THIERRY MOREL ET ASSOCIES SA en fonction le 24 Juin 1998 Administrateur : PAILLE Marion Andree Henriette en fonction le 21 Décembre 1999 Administrateur vice-président : MORIN Philippe Christian Robert Louis modification le 13 Décembre 2005 Président du conseil d'administration et administrateur : BELLEMON Gerard modification le 27 Septembre 2007 Administrateur : BREILLAT Dominique en fonction le 01 Octobre 2002 Administrateur : SCHNEIDER Philippe modification le 18 Mars 2011 Administrateur vice-président : TROUBAT Sylviane en fonction le 01 Octobre 2002 Administrateur vice-président : GALANDE Jean Paul modification le 13 Décembre 2005 Administrateur : FINDELING Patrick en fonction le 01 Octobre 2002 Administrateur : GAGNER Jean Pierre en fonction le 01 Octobre 2002 Administrateur : BOUSSIQUET Jean Vincent en fonction le 01 Octobre 2002 Commissaire aux comptes suppléant : DELOITTE & ASSOCIES modification le 08 Juillet 2009 Directeur général : DE VILLELE Gonzague modification le 01 Juillet 2011 Commissaire aux comptes titulaire : KPMG AUDIT FS I en fonction le 01 Juillet 2011 Commissaire aux comptes suppléant : KPMG AUDIT FS II en fonction le 01 Juillet 2011
19/11/2010 : Modifications générales

Annonce N°2042
NOJO : BXB10316001644M
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE VERSAILLES (78)
Descriptif : Modification de représentant.

Numéro d'identification : RCS Versailles 549 800 373
Dénomination : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Forme juridique : Société anonyme coopérative de banque populaire

Administration :
Administrateur : GUERIN Didier en fonction le 03 Mars 1997 Commissaire aux comptes titulaire : THIERRY MOREL ET ASSOCIES SA en fonction le 24 Juin 1998 Commissaire aux comptes suppléant : A.
B.
P.
R.
modification le 17 Octobre 2005 Administrateur : PAILLE Marion Andree Henriette en fonction le 21 Décembre 1999 Administrateur vice-président : MORIN Philippe Christian Robert Louis modification le 13 Décembre 2005 Président du conseil d'administration et administrateur : BELLEMON Gerard modification le 27 Septembre 2007 Administrateur : BREILLAT Dominique en fonction le 01 Octobre 2002 Administrateur : SCHNEIDER Philippe en fonction le 01 Octobre 2002 Administrateur vice-président : TROUBAT Sylviane en fonction le 01 Octobre 2002 Administrateur vice-président : GALANDE Jean Paul modification le 13 Décembre 2005 Administrateur : FINDELING Patrick en fonction le 01 Octobre 2002 Administrateur : GAGNER Jean Pierre en fonction le 01 Octobre 2002 Administrateur : BOUSSIQUET Jean Vincent en fonction le 01 Octobre 2002 Commissaire aux comptes titulaire : SALUSTRO REYDEL en fonction le 21 Juin 2005 Commissaire aux comptes suppléant : DELOITTE & ASSOCIES modification le 08 Juillet 2009 Directeur général : DE VILLELE Gonzague en fonction le 14 Août 2009
25/08/2010 : Comptes annuels, consolidés et rapports

Annonce N°5581
NOJO : BXC10211007300D
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE VERSAILLES (78)
Type de dépot : Comptes annuels, consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2009

Numéro d'identification : RCS Versailles 549 800 373
Dénomination : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Forme juridique : Société anonyme coopérative de banque populaire
25/08/2010 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°5582
NOJO : BXC10211007302H
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE VERSAILLES (78)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2009

Numéro d'identification : RCS Versailles 549 800 373
Dénomination : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Forme juridique : Société anonyme coopérative de banque populaire
23/08/2009 : Modifications générales

Annonce N°1057
NOJO : BXB08230000718K
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE VERSAILLES (78)
Descriptif : Modification de représentant.

Numéro d'identification : RCS Versailles 549 800 373
Dénomination : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Forme juridique : Société anonyme coopérative de banque populaire

Administration :
Administrateur : GUERIN Didier en fonction le 03 Mars 1997 Commissaire aux comptes titulaire : THIERRY MOREL ET ASSOCIES SA en fonction le 24 Juin 1998 Commissaire aux comptes suppléant : A.
B.
P.
R.
modification le 17 Octobre 2005 Administrateur : PAILLE Marion Andree Henriette en fonction le 21 Décembre 1999 Administrateur vice-président : MORIN Philippe Christian Robert Louis modification le 13 Décembre 2005 Président du conseil d'administration et administrateur : BELLEMON Gerard modification le 27 Septembre 2007 Administrateur : RICHER Bernard en fonction le 01 Octobre 2002 Administrateur : BREILLAT Dominique en fonction le 01 Octobre 2002 Administrateur : SCHNEIDER Philippe en fonction le 01 Octobre 2002 Administrateur vice-président : TROUBAT Sylviane en fonction le 01 Octobre 2002 Administrateur vice-président : GALANDE Jean Paul modification le 13 Décembre 2005 Administrateur : FINDELING Patrick en fonction le 01 Octobre 2002 Administrateur : GAGNER Jean Pierre en fonction le 01 Octobre 2002 Administrateur : BOUSSIQUET Jean Vincent en fonction le 01 Octobre 2002 Commissaire aux comptes titulaire : SALUSTRO REYDEL en fonction le 21 Juin 2005 Commissaire aux comptes suppléant : DELOITTE & ASSOCIES modification le 08 Juillet 2009 Directeur général : DE VILLELE Gonzague en fonction le 14 Août 2009
18/07/2009 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°8312
NOJO : BXC08188007278F
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE VERSAILLES (78)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2008

Numéro d'identification : RCS Versailles 549 800 373
Dénomination : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Forme juridique : Société anonyme coopérative de banque populaire

Adresse :
9 avenue Newton
78180 Montigny-le-Bretonneux
18/07/2009 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°8313
NOJO : BXC08188007279H
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE VERSAILLES (78)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2008

Numéro d'identification : RCS Versailles 549 800 373
Dénomination : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Forme juridique : Société anonyme coopérative de banque populaire

Adresse :
9 avenue Newton
78180 Montigny-le-Bretonneux
05/07/2009 : Modifications générales

Annonce N°594
NOJO : BXB08181000904S
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE VERSAILLES (78)
Descriptif : Modification de représentant.

Numéro d'identification : RCS Versailles 549 800 373
Dénomination : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Forme juridique : Société anonyme coopérative de banque populaire

Administration :
Administrateur : GUERIN Didier en fonction le 03 Mars 1997.
Commissaire aux comptes titulaire : THIERRY MOREL ET ASSOCIES SA en fonction le 24 Juin 1998.
Commissaire aux comptes suppléant : A.
B.
P.
R.
modification le 17 Octobre 2005.
Administrateur : PAILLE Marion Andree Henriette en fonction le 21 Décembre 1999.
Administrateur vice-président : MORIN Philippe Christian Robert Louis modification le 13 Décembre 2005.
Président du conseil d'administration et administrateur : BELLEMON Gerard modification le 27 Septembre 2007.
Directeur général (non administrateur) : DE LA PORTE DU THEIL Yvan Jean Marie modification le 04 Février 2005.
Administrateur : RICHER Bernard en fonction le 01 Octobre 2002.
Administrateur : BREILLAT Dominique en fonction le 01 Octobre 2002.
Administrateur : SCHNEIDER Philippe en fonction le 01 Octobre 2002.
Administrateur vice-président : TROUBAT Sylviane en fonction le 01 Octobre 2002.
Administrateur vice-président : GALANDE Jean Paul modification le 13 Décembre 2005.
Administrateur : FINDELING Patrick en fonction le 01 Octobre 2002.
Administrateur : GAGNER Jean Pierre en fonction le 01 Octobre 2002.
Administrateur : BOUSSIQUET Jean Vincent en fonction le 01 Octobre 2002.
Commissaire aux comptes suppléant : DELOITTE TOUCHE TOHMATSU en fonction le 16 Juillet 2003.
Commissaire aux comptes titulaire : SALUSTRO REYDEL en fonction le 21 Juin 2005.
Commissaire aux comptes titulaire : DELOITTE & ASSOCIES en fonction le 26 Juin 2009.

29/09/2008 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°9052
NOJO : BXC08254011621X
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE VERSAILLES (78)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2007

Numéro d'identification : RCS Versailles 549 800 373
Dénomination : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Forme juridique : Société anonyme coopérative de banque populaire

Adresse :
9 avenue Newton
78180 Montigny-le-Bretonneux
29/09/2008 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°9053
NOJO : BXC08254011622Z
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE VERSAILLES (78)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2007

Numéro d'identification : RCS Versailles 549 800 373
Dénomination : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Forme juridique : Société anonyme coopérative de banque populaire

Adresse :
9 avenue Newton
78180 Montigny-le-Bretonneux
Historique de l'unité légale :
16/05/2023 : économie sociale et solidaire
Economie sociale et solidaire : Oui
11/01/2022 : caractère employeur
Caractère employeur : Non
10/09/2021 : dénomination usuelle
Dénomination usuelle :
19/05/2020 : économie sociale et solidaire
Economie sociale et solidaire : Oui
01/01/2016 : économie sociale et solidaire
Economie sociale et solidaire : Oui
01/01/2008 : activité principale
Activité principale : Autres intermédiations monétaires (NAFRev2 : 64.19Z)
01/01/2002 : dénomination
Dénomination : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
01/01/1995 : dénomination
Dénomination : B P ROP BANQUE POPULAIRE
25/12/1993 : activité principale
Activité principale : Banques mutualistes (NAF1993 : 65.1D)
Représentants légaux :
19/01/2022 : Nouveau dirigeant
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Personne Physique

Nom : BELLEMON Gérard
Né le 01/10/1954 à Montargis (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Président du conseil d'administration

Adresse :
118 Rue du Moulin Bardin
45200 Amilly
FRANCE
19/01/2022 : Nouveau dirigeant
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Personne Physique

Nom : BELLEMON Gérard
Né le 01/10/1954 à Montargis (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
118 Rue du Moulin Bardin
45200 Amilly
FRANCE
19/01/2022 : Nouveau dirigeant
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Personne Physique

Nom : REQUILLART Mathieu, Noël, Benoît
Né le 03/06/1971 à Rouen (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Directeur général

Adresse :
10 Rue de Versailles
78150 Le Chesnay-Rocquencourt 
FRANCE
19/01/2022 : Nouveau dirigeant
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Personne Physique

Nom : MORIN Philippe Christian Robert Louis
Né le 11/09/1951 à Paris (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
6 Rue Claude Monet
78860 Saint-Nom-la-Bretèche
FRANCE
19/01/2022 : Nouveau dirigeant
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Personne Physique

Nom : RESSEGUIER Hélène
Né le 04/11/1964 à Eaubonne (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
Val D'Albian
79 Rue Curie
91400 Saclay
FRANCE
19/01/2022 : Nouveau dirigeant
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Personne Physique

Nom : PAILLE Marion Andrée Henriette
Né le 06/04/1963 à Versailles (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
20 Rue de la Belle
Feuille
92100 Boulogne-Billancourt
FRANCE
19/01/2022 : Nouveau dirigeant
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Personne Physique

Nom : SOREL (BATY-SOREL) Francois
Né le 03/09/1954 à Strasbourg (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
4 Rue du Moulin de Limbre
86440 Migné-Auxances
FRANCE
19/01/2022 : Nouveau dirigeant
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Personne Physique

Nom : ROMERO Dorothée
Né le 01/09/1964 à Albi (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
34 Rue du Coin Rond
45000 Orléans
FRANCE
19/01/2022 : Nouveau dirigeant
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Personne Physique

Nom : JOCHYMS Antoine
Né le 19/01/1959 à Bourges (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
Le Bourg
18340 Sainte-Lunaise
FRANCE
19/01/2022 : Nouveau dirigeant
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Personne Physique

Nom : LEGER Valérie
Né le 28/03/1974 à Saint-Cyr-l'École (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
31 Avenue Geoges Bizet
78590 Noisy-le-Roi
FRANCE
19/01/2022 : Nouveau dirigeant
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Personne Physique

Nom : JOUSSEAUME Thierry
Né le 12/01/1965 à Baugé-en-Anjou (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
18 Rue De Paris
78610 Le Perray-en-Yvelines
FRANCE
19/01/2022 : Nouveau dirigeant
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Personne Physique

Nom : BOITIER Rémi
Né le 09/01/1962 à Saint-Viâtre (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
15 Rue Jeanne Wedells
37100 Tours
FRANCE
19/01/2022 : Nouveau dirigeant
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Personne Physique

Nom : PINCELOUP (DESOUBRY) Valérie
Né le 17/08/1967 à Mantes-la-Jolie (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
58 Rue Pierre Curie
78930 Guerville
FRANCE
19/01/2022 : Nouveau dirigeant
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Personne Morale

Nom : DELOITTE & ASSOCIES
Siren : 572028041
Forme juridique : Société anonyme
Qualité : Commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
6 Place de la Pyramide
Puteaux
92908 Paris La Défense Cedex
FRANCE
19/01/2022 : Nouveau dirigeant
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Personne Morale

Nom : THIERRY MOREL ET ASSOCIES SA
Qualité : Commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
56 Rue du Grand Faubourg
Centre Athena
28000 Chartres
FRANCE
19/01/2022 : Nouveau dirigeant
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Personne Morale

Nom : MAZARS
Siren : 784824153
Forme juridique : Société anonyme
Qualité : Commissaire aux comptes suppléant

Adresse :
-Tour Exaltis -
61 Rue Henri Regnault
92400 Courbevoie
FRANCE
19/01/2022 : Nouveau dirigeant
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Personne Morale

Nom : BEAS
Siren : 315172445
Forme juridique : Société par actions simplifiée
Qualité : Commissaire aux comptes suppléant

Adresse :
195 Avenue Charles de Gaulle
92200 Neuilly-sur-Seine
FRANCE
30/07/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Personne Physique

Nom : BELLEMON Gérard
Né le 01/10/1954 à Montargis (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Président du conseil d'administration

Adresse :
118 Rue du Moulin Bardin
45200 Amilly
FRANCE
30/07/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Personne Physique

Nom : BELLEMON Gérard
Né le 01/10/1954 à Montargis (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
118 Rue du Moulin Bardin
45200 Amilly
FRANCE
30/07/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Personne Physique

Nom : CARPENTIER Luc
Né le 05/09/1958 à L'Isle-Adam (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Directeur général

Adresse :
31 Rue Borgnis Desbordes
78000 Versailles
FRANCE
30/07/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Personne Physique

Nom : MORIN Philippe Christian Robert Louis
Né le 11/09/1951 à Paris (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
6 Rue Claude Monet
78860 Saint-Nom-la-Bretèche
FRANCE
30/07/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Personne Physique

Nom : RESSEGUIER Hélène
Né le 04/11/1964 à Eaubonne (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
Val D'Albian
79 Rue Curie
91400 Saclay
FRANCE
30/07/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Personne Physique

Nom : PAILLE Marion Andrée Henriette
Né le 06/04/1963 à Versailles (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
20 Rue de la Belle
Feuille
92100 Boulogne-Billancourt
FRANCE
30/07/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Personne Physique

Nom : SOREL (BATY-SOREL) Francois
Né le 03/09/1954 à Strasbourg (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
4 Rue du Moulin de Limbre
86440 Migné-Auxances
FRANCE
30/07/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Personne Physique

Nom : ROMERO Dorothée
Né le 01/09/1964 à Albi (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
34 Rue du Coin Rond
45000 Orléans
FRANCE
30/07/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Personne Physique

Nom : JOCHYMS Antoine
Né le 19/01/1959 à Bourges (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
Le Bourg
18340 Sainte-Lunaise
FRANCE
30/07/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Personne Physique

Nom : LEGER Valérie
Né le 28/03/1974 à Saint-Cyr-l'École (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
31 Avenue Geoges Bizet
78590 Noisy-le-Roi
FRANCE
30/07/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Personne Physique

Nom : JOUSSEAUME Thierry
Né le 12/01/1965 à Baugé-en-Anjou (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
18 Rue De Paris
78610 Le Perray-en-Yvelines
FRANCE
30/07/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Personne Physique

Nom : BOITIER Rémi
Né le 09/01/1962 à Saint-Viâtre (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
15 Rue Jeanne Wedells
37100 Tours
FRANCE
30/07/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Personne Physique

Nom : PINCELOUP (DESOUBRY) Valérie
Né le 17/08/1967 à Mantes-la-Jolie (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
58 Rue Pierre Curie
78930 Guerville
FRANCE
30/07/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Personne Morale

Nom : DELOITTE & ASSOCIES
Siren : 572028041
Forme juridique : Société anonyme
Qualité : Commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
6 Place de la Pyramide
Puteaux
92908 Paris La Défense Cedex
FRANCE
30/07/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Personne Morale

Nom : THIERRY MOREL ET ASSOCIES SA
Qualité : Commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
56 Rue du Grand Faubourg
Centre Athena
28000 Chartres
FRANCE
30/07/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Personne Morale

Nom : MAZARS
Siren : 784824153
Forme juridique : Société anonyme
Qualité : Commissaire aux comptes suppléant

Adresse :
-Tour Exaltis -
61 Rue Henri Regnault
92400 Courbevoie
FRANCE
30/07/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Personne Morale

Nom : BEAS
Siren : 315172445
Forme juridique : Société par actions simplifiée
Qualité : Commissaire aux comptes suppléant

Adresse :
195 Avenue Charles de Gaulle
92200 Neuilly-sur-Seine
FRANCE
02/01/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Personne Physique

Nom : BELLEMON Gérard
Né le 01/10/1954 à Montargis (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Président du conseil d'administration

Adresse :
118 Rue DU MOULIN BARDIN
45200 Amilly
FRANCE
02/01/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Personne Physique

Nom : BELLEMON Gérard
Né le 01/10/1954 à Montargis (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
118 Rue DU MOULIN BARDIN
45200 Amilly
FRANCE
02/01/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Personne Physique

Nom : FINDELING Patrick
Né le 16/12/1947 à Monts (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Vice-président

Adresse :
8 Rue DE LUCE
37000 Tours
FRANCE
02/01/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Personne Physique

Nom : FINDELING Patrick
Né le 16/12/1947 à Monts (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
8 Rue DE LUCE
37000 Tours
FRANCE
02/01/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Personne Physique

Nom : MORIN Philippe Christian Robert Louis
Né le 11/09/1951 à Paris (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Vice-président

Adresse :
6 Rue CLAUDE MONET
78860 SAINT NOM LA BRETECHE
FRANCE
02/01/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Personne Physique

Nom : MORIN Philippe Christian Robert Louis
Né le 11/09/1951 à Paris (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
6 Rue CLAUDE MONET
78860 SAINT NOM LA BRETECHE
FRANCE
02/01/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Personne Physique

Nom : DE VILLELE Gonzague
Né le 23/01/1953 à La (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Directeur général

Adresse :
31 Rue Borgnis Desbordes
78000 Versailles
FRANCE
02/01/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Personne Physique

Nom : PAILLE Marion Andrée Henriette
Né le 06/04/1963 à Versailles (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
20 Rue DE LA BELLE
FEUILLE
92100 Boulogne-Billancourt
FRANCE
02/01/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Personne Physique

Nom : BOUSSIQUET Jean Vincent
Né le 31/01/1948 à Chinon (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
PARILLY
37500 Chinon
FRANCE
02/01/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Personne Physique

Nom : ROMERO Dorothée
Né le 01/09/1964 à Albi (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
34 Rue du Coin Rond
45000 Orléans
FRANCE
02/01/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Personne Physique

Nom : DOURS Bérengère
Né le 29/11/1977 à Chartres (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
7 Allée Georges Courteline
37320 Esvres
FRANCE
02/01/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Personne Physique

Nom : RESSEGUIER Hélène
Né le 04/11/1964 à Eaubonne (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
79 Rue Curie
VAL D'ALBIAN
91400 Saclay
FRANCE
02/01/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Personne Physique

Nom : LEGER Valérie
Né le 28/03/1974 à Saint (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
31 Avenue Geoges Bizet
78590 Noisy-le-Roi
FRANCE
02/01/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Personne Physique

Nom : JOCHYMS Antoine
Né le 19/01/1959 à Bourges (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
Le Bourg
18340 Sainte-Lunaise
FRANCE
02/01/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Personne Morale

Nom : DELOITTE & ASSOCIES
Siren : 572028041
Forme juridique : Société anonyme
Qualité : Commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
185 C Avenue CHARLES DE GAULLE
92200 Neuilly-sur-Seine
FRANCE
02/01/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Personne Morale

Nom : THIERRY MOREL ET ASSOCIES SA
Qualité : Commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
56 Rue DU GRAND FAUBOURG
CENTRE ATHENA
28000 Chartres
FRANCE
02/01/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Personne Morale

Nom : KPMG AUDIT FS I
Siren : 512802596
Forme juridique : Société par actions simplifiée
Qualité : Commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
3 Cours du Triangle
Immeuble le Palatin
92939 Paris la Défense CEDEX
FRANCE
02/01/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Personne Morale

Nom : KPMG AUDIT FS II
Siren : 512802539
Forme juridique : Société par actions simplifiée
Qualité : Commissaire aux comptes suppléant

Adresse :
3 Cours du Triangle
Immeuble Le Palatin
Puteaux
92939 Paris la Défense CEDEX
FRANCE
02/01/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Personne Morale

Nom : BEAS
Siren : 315172445
Forme juridique : Société par actions simplifiée
Qualité : Commissaire aux comptes suppléant

Adresse :
195 Avenue CHARLES DE GAULLE
92200 Neuilly-sur-Seine
FRANCE
02/01/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Personne Morale

Nom : MAZARS
Siren : 784824153
Forme juridique : Société anonyme
Qualité : Commissaire aux comptes suppléant

Adresse :
61 Rue HENRI REGNAULT
- TOUR EXALTIS -
92400 Courbevoie
FRANCE
Dépôts des actes :
09/11/2021 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°371 déposé le 05/01/2022
Etat : Déposé
Décision : Changement de directeur général
04/11/2020 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°27589 déposé le 15/12/2020
Etat : Déposé
Décision : à compter du 03/11/2020
04/11/2020 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°27589 déposé le 15/12/2020
Etat : Déposé
Décision : à compter du 03/11/2020
18/06/2020 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°19404 déposé le 04/09/2020
Etat : Déposé
Décision : et du vice président
18/06/2020 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°19404 déposé le 04/09/2020
Etat : Déposé
Décision : et du vice président
19/05/2020 : Statuts mis à jour
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°13762 déposé le 10/06/2020
Etat : Déposé
19/05/2020 : Procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°13762 déposé le 10/06/2020
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
19/05/2020 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°17072 déposé le 24/07/2020
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) d'administrateur(s)
19/05/2020 : Statuts mis à jour
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°13762 déposé le 10/06/2020
Etat : Déposé
19/05/2020 : Procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°13762 déposé le 10/06/2020
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
19/05/2020 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°17072 déposé le 24/07/2020
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) d'administrateur(s)
12/03/2020 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°13677 déposé le 09/06/2020
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) d'administrateur(s)
12/03/2020 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°13677 déposé le 09/06/2020
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) d'administrateur(s)
13/03/2019 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°12678 déposé le 24/04/2019
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) d'administrateur(s)
13/03/2019 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°12678 déposé le 24/04/2019
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) d'administrateur(s)
24/01/2019 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°5581 déposé le 23/02/2019
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) d'administrateur(s)
24/01/2019 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°5581 déposé le 23/02/2019
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) d'administrateur(s)
15/05/2018 : Procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°20981 déposé le 28/05/2018
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
15/05/2018 : Statuts mis à jour
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°20981 déposé le 28/05/2018
Etat : Déposé
15/05/2018 : Procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°20981 déposé le 28/05/2018
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
15/05/2018 : Statuts mis à jour
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°20981 déposé le 28/05/2018
Etat : Déposé
12/03/2018 : Document relatif au bénéficiaire effectif
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°20704 déposé le 25/05/2018
Etat : Déposé
12/03/2018 : Document relatif au bénéficiaire effectif
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°20704 déposé le 25/05/2018
Etat : Déposé
30/05/2017 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°10464 déposé le 19/06/2017
Etat : Déposé
Décision : Fin de mission de commissaire aux comptes titulaire
30/05/2017 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°10464 déposé le 19/06/2017
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) d'administrateur(s)
30/05/2017 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°10464 déposé le 19/06/2017
Etat : Déposé
Décision : Fin de mission de commissaire aux comptes titulaire
30/05/2017 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°10464 déposé le 19/06/2017
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) d'administrateur(s)
13/03/2017 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°8102 déposé le 05/05/2017
Etat : Déposé
Décision : à compter du 26/04/2017
13/03/2017 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°8102 déposé le 05/05/2017
Etat : Déposé
Décision : à compter du 27/04/2017
13/03/2017 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°8102 déposé le 05/05/2017
Etat : Déposé
Décision : à compter du 26/04/2017
13/03/2017 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°8102 déposé le 05/05/2017
Etat : Déposé
Décision : à compter du 27/04/2017
02/06/2016 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°9907 déposé le 15/06/2016
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
02/06/2016 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°9907 déposé le 15/06/2016
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
02/06/2016 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°9907 déposé le 15/06/2016
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
02/06/2016 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°9907 déposé le 15/06/2016
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
02/06/2016 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°9907 déposé le 15/06/2016
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
02/06/2016 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°9907 déposé le 15/06/2016
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
24/05/2016 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°9781 déposé le 14/06/2016
Etat : Déposé
Décision : Changement de commissaire aux comptes titulaire et suppléant
24/05/2016 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°9781 déposé le 14/06/2016
Etat : Déposé
Décision : Changement de commissaire aux comptes titulaire et suppléant
24/05/2016 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°9781 déposé le 14/06/2016
Etat : Déposé
Décision : Changement de commissaire aux comptes titulaire et suppléant
22/09/2015 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°15252 déposé le 06/10/2015
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) d'administrateur(s)
22/09/2015 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°15253 déposé le 06/10/2015
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) d'administrateur(s)
22/09/2015 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°15253 déposé le 06/10/2015
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) d'administrateur(s)
22/09/2015 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°15252 déposé le 06/10/2015
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) d'administrateur(s)
22/09/2015 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°15253 déposé le 06/10/2015
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) d'administrateur(s)
22/09/2015 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°15252 déposé le 06/10/2015
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) d'administrateur(s)
10/06/2015 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°9749 déposé le 23/06/2015
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) d'administrateur(s)
10/06/2015 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°9749 déposé le 23/06/2015
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) d'administrateur(s)
10/06/2015 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°9749 déposé le 23/06/2015
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) d'administrateur(s)
27/01/2015 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°2657 déposé le 16/02/2015
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) d'administrateur(s)
27/01/2015 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°2657 déposé le 16/02/2015
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) d'administrateur(s)
27/01/2015 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°2657 déposé le 16/02/2015
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) d'administrateur(s)
27/01/2015 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°2657 déposé le 16/02/2015
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) d'administrateur(s)
27/01/2015 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°2657 déposé le 16/02/2015
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) d'administrateur(s)
27/01/2015 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°2657 déposé le 16/02/2015
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) d'administrateur(s)
15/05/2014 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°8639 déposé le 04/06/2014
Etat : Déposé
Décision : Démission de vice-président
15/05/2014 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°8639 déposé le 04/06/2014
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) d'administrateur(s)
15/05/2014 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°8639 déposé le 04/06/2014
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) d'administrateur(s)
15/05/2014 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°8639 déposé le 04/06/2014
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
15/05/2014 : Statuts mis à jour
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°8639 déposé le 04/06/2014
Etat : Déposé
15/05/2014 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°8639 déposé le 04/06/2014
Etat : Déposé
Décision : Démission de vice-président
15/05/2014 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°8639 déposé le 04/06/2014
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) d'administrateur(s)
15/05/2014 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°8639 déposé le 04/06/2014
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) d'administrateur(s)
15/05/2014 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°8639 déposé le 04/06/2014
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
15/05/2014 : Statuts mis à jour
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°8639 déposé le 04/06/2014
Etat : Déposé
15/05/2014 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°8639 déposé le 04/06/2014
Etat : Déposé
Décision : Démission de vice-président
15/05/2014 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°8639 déposé le 04/06/2014
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) d'administrateur(s)
15/05/2014 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°8639 déposé le 04/06/2014
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) d'administrateur(s)
15/05/2014 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°8639 déposé le 04/06/2014
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
15/05/2014 : Statuts mis à jour
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°8639 déposé le 04/06/2014
Etat : Déposé
11/02/2014 : Acte
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°2883 déposé le 14/02/2014
Etat : Déposé
Décision : dépot d'acte conformément à l'article L.515-10 du code monétaire et financier
11/02/2014 : Acte
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°2883 déposé le 14/02/2014
Etat : Déposé
Décision : dépot d'acte conformément à l'article L.515-10 du code monétaire et financier
11/02/2014 : Acte
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°2883 déposé le 14/02/2014
Etat : Déposé
Décision : dépot d'acte conformément à l'article L.515-10 du code monétaire et financier
06/08/2013 : Procès-verbal de décision du dirigeant social
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°12368 déposé le 14/08/2013
Etat : Déposé
Décision : Mise en oeuvre de la réduction du capital
06/08/2013 : Procès-verbal de décision du dirigeant social
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°12368 déposé le 14/08/2013
Etat : Déposé
Décision : Mise en oeuvre de la réduction du capital
06/08/2013 : Procès-verbal de décision du dirigeant social
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°12368 déposé le 14/08/2013
Etat : Déposé
Décision : Mise en oeuvre de la réduction du capital
11/07/2013 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°10343 déposé le 11/07/2013
Etat : Déposé
Décision : Réduction du capital social
11/07/2013 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°10343 déposé le 11/07/2013
Etat : Déposé
Décision : Réduction du capital social
11/07/2013 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°10343 déposé le 11/07/2013
Etat : Déposé
Décision : Réduction du capital social
07/06/2013 : Rapport du commissaire aux comptes
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°12368 déposé le 14/08/2013
Etat : Déposé
Décision : Réduction du capital social
07/06/2013 : Rapport du commissaire aux comptes
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°12368 déposé le 14/08/2013
Etat : Déposé
Décision : Réduction du capital social
07/06/2013 : Rapport du commissaire aux comptes
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°12368 déposé le 14/08/2013
Etat : Déposé
Décision : Réduction du capital social
15/05/2012 : Statuts mis à jour
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7946 déposé le 31/05/2012
Etat : Déposé
15/05/2012 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7946 déposé le 31/05/2012
Etat : Déposé
Décision : Changement relatif à l'objet social
15/05/2012 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7946 déposé le 31/05/2012
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
15/05/2012 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7946 déposé le 31/05/2012
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
15/05/2012 : Statuts mis à jour
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7946 déposé le 31/05/2012
Etat : Déposé
15/05/2012 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7946 déposé le 31/05/2012
Etat : Déposé
Décision : Changement relatif à l'objet social
15/05/2012 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7946 déposé le 31/05/2012
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
15/05/2012 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7946 déposé le 31/05/2012
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
15/05/2012 : Statuts mis à jour
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7946 déposé le 31/05/2012
Etat : Déposé
15/05/2012 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7946 déposé le 31/05/2012
Etat : Déposé
Décision : Changement relatif à l'objet social
15/05/2012 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7946 déposé le 31/05/2012
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
15/05/2012 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7946 déposé le 31/05/2012
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
24/05/2011 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°9860 déposé le 01/07/2011
Etat : Déposé
Décision : Changement de commissaire aux comptes suppléant
24/05/2011 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°9860 déposé le 01/07/2011
Etat : Déposé
Décision : Changement de commissaire aux comptes titulaire
24/05/2011 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°9860 déposé le 01/07/2011
Etat : Déposé
Décision : Changement de commissaire aux comptes suppléant
24/05/2011 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°9860 déposé le 01/07/2011
Etat : Déposé
Décision : Changement de commissaire aux comptes titulaire
24/05/2011 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°9860 déposé le 01/07/2011
Etat : Déposé
Décision : Changement de commissaire aux comptes suppléant
24/05/2011 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°9860 déposé le 01/07/2011
Etat : Déposé
Décision : Changement de commissaire aux comptes titulaire
16/09/2010 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°15999 déposé le 09/11/2010
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) d'administrateur(s)
16/09/2010 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°15999 déposé le 09/11/2010
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) d'administrateur(s)
16/09/2010 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°15999 déposé le 09/11/2010
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) d'administrateur(s)
04/05/2010 : Statuts mis à jour
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°9480 déposé le 02/07/2010
Etat : Déposé
04/05/2010 : Procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°9480 déposé le 02/07/2010
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
04/05/2010 : Statuts mis à jour
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°9480 déposé le 02/07/2010
Etat : Déposé
04/05/2010 : Procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°9480 déposé le 02/07/2010
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
04/05/2010 : Statuts mis à jour
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°9480 déposé le 02/07/2010
Etat : Déposé
04/05/2010 : Procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°9480 déposé le 02/07/2010
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
18/06/2009 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°11699 déposé le 14/08/2009
Etat : Déposé
Décision : Changement de directeur général
18/06/2009 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°11699 déposé le 14/08/2009
Etat : Déposé
Décision : Changement de directeur général
18/06/2009 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°11699 déposé le 14/08/2009
Etat : Déposé
Décision : Changement de directeur général
28/04/2009 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°9065 déposé le 26/06/2009
Etat : Déposé
Décision : Fin de mandat d'administrateur
28/04/2009 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°9065 déposé le 26/06/2009
Etat : Déposé
Décision : Changement de commissaire aux comptes suppléant
28/04/2009 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°9065 déposé le 26/06/2009
Etat : Déposé
Décision : Fin de mandat d'administrateur
28/04/2009 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°9065 déposé le 26/06/2009
Etat : Déposé
Décision : Changement de commissaire aux comptes suppléant
28/04/2009 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°9065 déposé le 26/06/2009
Etat : Déposé
Décision : Fin de mandat d'administrateur
28/04/2009 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°9065 déposé le 26/06/2009
Etat : Déposé
Décision : Changement de commissaire aux comptes suppléant
12/09/2007 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°13179 déposé le 27/09/2007
Etat : Déposé
Décision : DU CONSEIL D ADMINISTRATION ET ADMINISTRATEUR
12/09/2007 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°13179 déposé le 27/09/2007
Etat : Déposé
Décision : DU CONSEIL D ADMINISTRATION ET ADMINISTRATEUR
12/09/2007 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°13179 déposé le 27/09/2007
Etat : Déposé
Décision : DU CONSEIL D ADMINISTRATION ET ADMINISTRATEUR
17/11/2006 : Statuts mis à jour
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°15037 déposé le 23/11/2006
Etat : Déposé
17/11/2006 : Certificat
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°15037 déposé le 23/11/2006
Etat : Déposé
Décision : DE DEPOSITAIRE
17/11/2006 : Acte
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°15037 déposé le 23/11/2006
Etat : Déposé
Décision : CONSTATATION DE LA REALISATION DE L AUGMENTATION DE CAPITAL
17/11/2006 : Statuts mis à jour
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°15037 déposé le 23/11/2006
Etat : Déposé
17/11/2006 : Certificat
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°15037 déposé le 23/11/2006
Etat : Déposé
Décision : DE DEPOSITAIRE
17/11/2006 : Acte
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°15037 déposé le 23/11/2006
Etat : Déposé
Décision : CONSTATATION DE LA REALISATION DE L AUGMENTATION DE CAPITAL
17/11/2006 : Statuts mis à jour
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°15037 déposé le 23/11/2006
Etat : Déposé
17/11/2006 : Certificat
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°15037 déposé le 23/11/2006
Etat : Déposé
Décision : DE DEPOSITAIRE
17/11/2006 : Acte
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°15037 déposé le 23/11/2006
Etat : Déposé
Décision : CONSTATATION DE LA REALISATION DE L AUGMENTATION DE CAPITAL
24/10/2006 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°4906 déposé le 02/04/2007
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) d'administrateur(s)
24/10/2006 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°15037 déposé le 23/11/2006
Etat : Déposé
24/10/2006 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°15037 déposé le 23/11/2006
Etat : Déposé
24/10/2006 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°4906 déposé le 02/04/2007
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) d'administrateur(s)
24/10/2006 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°15037 déposé le 23/11/2006
Etat : Déposé
24/10/2006 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°4906 déposé le 02/04/2007
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) d'administrateur(s)
29/09/2006 : Rapport du commissaire aux apports
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°15036 déposé le 23/11/2006
Etat : Déposé
Décision : SUR L EMISSION RESERVEE DE CERTIFICATS COOPERATIFS D INVESTISSEMENT
29/09/2006 : Rapport du commissaire aux apports
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°15036 déposé le 23/11/2006
Etat : Déposé
Décision : SUR L EMISSION RESERVEE DE CERTIFICATS COOPERATIFS D INVESTISSEMENT
29/09/2006 : Rapport du commissaire aux apports
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°15036 déposé le 23/11/2006
Etat : Déposé
Décision : SUR L EMISSION RESERVEE DE CERTIFICATS COOPERATIFS D INVESTISSEMENT
14/09/2005 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°15788 déposé le 13/12/2005
Etat : Déposé
Décision : Nomination de vice-président
14/09/2005 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°15788 déposé le 13/12/2005
Etat : Déposé
Décision : Nomination de vice-président
14/09/2005 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°15788 déposé le 13/12/2005
Etat : Déposé
Décision : Nomination de vice-président
29/06/2005 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°13026 déposé le 14/10/2005
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) d'administrateur(s)
29/06/2005 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°13026 déposé le 14/10/2005
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) d'administrateur(s)
29/06/2005 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°13026 déposé le 14/10/2005
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) d'administrateur(s)
06/06/2005 : Déclaration de conformité
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7976 déposé le 21/06/2005
Etat : Déposé
06/06/2005 : Déclaration de conformité
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7976 déposé le 21/06/2005
Etat : Déposé
06/06/2005 : Déclaration de conformité
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7976 déposé le 21/06/2005
Etat : Déposé
26/05/2005 : Statuts mis à jour
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7779 déposé le 17/06/2005
Etat : Déposé
26/05/2005 : Procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7779 déposé le 17/06/2005
Etat : Déposé
Décision : MIXTE /
26/05/2005 : Procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7779 déposé le 17/06/2005
Etat : Déposé
Décision : Renouvellement(s) de mandat(s) d'administrateur(s)
26/05/2005 : Procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7779 déposé le 17/06/2005
Etat : Déposé
Décision : Renouvellement de mandat de commissaire aux comptes suppléant
26/05/2005 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7976 déposé le 21/06/2005
Etat : Déposé
Décision : DE LA STE SOCIEP SA RCS VERSAILLES 785 146 499 A EFFET AU 01.01.2005
26/05/2005 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7976 déposé le 21/06/2005
Etat : Déposé
Décision : Changement de commissaire aux comptes titulaire
26/05/2005 : Statuts mis à jour
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7779 déposé le 17/06/2005
Etat : Déposé
26/05/2005 : Procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7779 déposé le 17/06/2005
Etat : Déposé
Décision : MIXTE /
26/05/2005 : Procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7779 déposé le 17/06/2005
Etat : Déposé
Décision : Renouvellement(s) de mandat(s) d'administrateur(s)
26/05/2005 : Procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7779 déposé le 17/06/2005
Etat : Déposé
Décision : Renouvellement de mandat de commissaire aux comptes suppléant
26/05/2005 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7976 déposé le 21/06/2005
Etat : Déposé
Décision : DE LA STE SOCIEP SA RCS VERSAILLES 785 146 499 A EFFET AU 01.01.2005
26/05/2005 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7976 déposé le 21/06/2005
Etat : Déposé
Décision : Changement de commissaire aux comptes titulaire
26/05/2005 : Statuts mis à jour
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7779 déposé le 17/06/2005
Etat : Déposé
26/05/2005 : Procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7779 déposé le 17/06/2005
Etat : Déposé
Décision : MIXTE /
26/05/2005 : Procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7779 déposé le 17/06/2005
Etat : Déposé
Décision : Renouvellement(s) de mandat(s) d'administrateur(s)
26/05/2005 : Procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7779 déposé le 17/06/2005
Etat : Déposé
Décision : Renouvellement de mandat de commissaire aux comptes suppléant
26/05/2005 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7976 déposé le 21/06/2005
Etat : Déposé
Décision : DE LA STE SOCIEP SA RCS VERSAILLES 785 146 499 A EFFET AU 01.01.2005
26/05/2005 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7976 déposé le 21/06/2005
Etat : Déposé
Décision : Changement de commissaire aux comptes titulaire
10/05/2005 : Rapport du commissaire aux apports
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°6170 déposé le 12/05/2005
Etat : Déposé
10/05/2005 : Rapport du commissaire aux apports
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°6170 déposé le 12/05/2005
Etat : Déposé
10/05/2005 : Rapport du commissaire aux apports
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°6170 déposé le 12/05/2005
Etat : Déposé
06/04/2005 : Acte
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°5223 déposé le 19/04/2005
Etat : Déposé
Décision : ENTRE LES SOUSSIGNES : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE ET LA STE SOCIEP
06/04/2005 : Acte
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7976 déposé le 21/06/2005
Etat : Déposé
Décision : Fusion absorption
06/04/2005 : Acte
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°5223 déposé le 19/04/2005
Etat : Déposé
Décision : ENTRE LES SOUSSIGNES : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE ET LA STE SOCIEP
06/04/2005 : Acte
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7976 déposé le 21/06/2005
Etat : Déposé
Décision : Fusion absorption
06/04/2005 : Acte
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°5223 déposé le 19/04/2005
Etat : Déposé
Décision : ENTRE LES SOUSSIGNES : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE ET LA STE SOCIEP
06/04/2005 : Acte
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7976 déposé le 21/06/2005
Etat : Déposé
Décision : Fusion absorption
16/03/2005 : Ordonnance du président
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°3580 déposé le 16/03/2005
Etat : Déposé
Décision : Nomination de commissaire aux apports
16/03/2005 : Ordonnance du président
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°3580 déposé le 16/03/2005
Etat : Déposé
Décision : Nomination de commissaire aux apports
16/03/2005 : Ordonnance du président
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°3580 déposé le 16/03/2005
Etat : Déposé
Décision : Nomination de commissaire aux apports
08/03/2005 : Ordonnance du président
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°3170 déposé le 09/03/2005
Etat : Déposé
Décision : Nomination de commissaire aux apports
08/03/2005 : Ordonnance du président
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°3170 déposé le 09/03/2005
Etat : Déposé
Décision : Nomination de commissaire aux apports
08/03/2005 : Ordonnance du président
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°3170 déposé le 09/03/2005
Etat : Déposé
Décision : Nomination de commissaire aux apports
02/12/2004 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°1661 déposé le 04/02/2005
Etat : Déposé
Décision : Fin de mandat d'administrateur
02/12/2004 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°1661 déposé le 04/02/2005
Etat : Déposé
Décision : Fin de mandat d'administrateur
02/12/2004 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°1661 déposé le 04/02/2005
Etat : Déposé
Décision : Fin de mandat d'administrateur
14/01/2004 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°2686 déposé le 20/02/2004
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) d'administrateur(s)
14/01/2004 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°2686 déposé le 20/02/2004
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) d'administrateur(s)
14/01/2004 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°2686 déposé le 20/02/2004
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) d'administrateur(s)
05/06/2003 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°8832 déposé le 16/07/2003
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) d'administrateur(s)
05/06/2003 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°8832 déposé le 16/07/2003
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) d'administrateur(s)
05/06/2003 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°8832 déposé le 16/07/2003
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) d'administrateur(s)
14/05/2003 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°8832 déposé le 16/07/2003
Etat : Déposé
Décision : Renouvellement(s) de mandat(s) d'administrateur(s)
14/05/2003 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°8832 déposé le 16/07/2003
Etat : Déposé
Décision : Changement de commissaire aux comptes suppléant
14/05/2003 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°8832 déposé le 16/07/2003
Etat : Déposé
Décision : Renouvellement(s) de mandat(s) d'administrateur(s)
14/05/2003 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°8832 déposé le 16/07/2003
Etat : Déposé
Décision : Changement de commissaire aux comptes suppléant
14/05/2003 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°8832 déposé le 16/07/2003
Etat : Déposé
Décision : Renouvellement(s) de mandat(s) d'administrateur(s)
14/05/2003 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°8832 déposé le 16/07/2003
Etat : Déposé
Décision : Changement de commissaire aux comptes suppléant
26/09/2002 : Déclaration de conformité
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°13877 déposé le 01/10/2002
Etat : Déposé
26/09/2002 : Déclaration de conformité
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°13877 déposé le 01/10/2002
Etat : Déposé
26/09/2002 : Déclaration de conformité
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°13877 déposé le 01/10/2002
Etat : Déposé
10/09/2002 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°12973 déposé le 11/09/2002
Etat : Déposé
Décision : DU CAPITAL
10/09/2002 : Statuts mis à jour
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°13877 déposé le 01/10/2002
Etat : Déposé
10/09/2002 : Procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°13877 déposé le 01/10/2002
Etat : Déposé
Décision : Réduction du capital social
10/09/2002 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°13877 déposé le 01/10/2002
Etat : Déposé
Décision : Changement de directeur général
10/09/2002 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°13877 déposé le 01/10/2002
Etat : Déposé
Décision : LOI N R E DU 15.05.2001
10/09/2002 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°13877 déposé le 01/10/2002
Etat : Déposé
Décision : DELEGUE
10/09/2002 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°13877 déposé le 01/10/2002
Etat : Déposé
Décision : Changement de la dénomination sociale
10/09/2002 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°13877 déposé le 01/10/2002
Etat : Déposé
Décision : ET PRINCIPAL ETABLISSEMENT AU 9 AVENUE NEWTON 78180 MONTIGNY LA BRETONNEUX
10/09/2002 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°12973 déposé le 11/09/2002
Etat : Déposé
Décision : DU CAPITAL
10/09/2002 : Statuts mis à jour
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°13877 déposé le 01/10/2002
Etat : Déposé
10/09/2002 : Procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°13877 déposé le 01/10/2002
Etat : Déposé
Décision : Réduction du capital social
10/09/2002 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°13877 déposé le 01/10/2002
Etat : Déposé
Décision : Changement de directeur général
10/09/2002 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°13877 déposé le 01/10/2002
Etat : Déposé
Décision : LOI N R E DU 15.05.2001
10/09/2002 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°13877 déposé le 01/10/2002
Etat : Déposé
Décision : DELEGUE
10/09/2002 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°13877 déposé le 01/10/2002
Etat : Déposé
Décision : Changement de la dénomination sociale
10/09/2002 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°13877 déposé le 01/10/2002
Etat : Déposé
Décision : ET PRINCIPAL ETABLISSEMENT AU 9 AVENUE NEWTON 78180 MONTIGNY LA BRETONNEUX
10/09/2002 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°12973 déposé le 11/09/2002
Etat : Déposé
Décision : DU CAPITAL
10/09/2002 : Statuts mis à jour
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°13877 déposé le 01/10/2002
Etat : Déposé
10/09/2002 : Procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°13877 déposé le 01/10/2002
Etat : Déposé
Décision : Réduction du capital social
10/09/2002 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°13877 déposé le 01/10/2002
Etat : Déposé
Décision : Changement de directeur général
10/09/2002 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°13877 déposé le 01/10/2002
Etat : Déposé
Décision : LOI N R E DU 15.05.2001
10/09/2002 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°13877 déposé le 01/10/2002
Etat : Déposé
Décision : DELEGUE
10/09/2002 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°13877 déposé le 01/10/2002
Etat : Déposé
Décision : Changement de la dénomination sociale
10/09/2002 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°13877 déposé le 01/10/2002
Etat : Déposé
Décision : ET PRINCIPAL ETABLISSEMENT AU 9 AVENUE NEWTON 78180 MONTIGNY LA BRETONNEUX
28/08/2002 : Rapport du commissaire à la fusion
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°12393 déposé le 30/08/2002
Etat : Déposé
Décision : SUR LA VALEUR DES APPORTSAPPORTS EFFECTUES A LA STE BP ROP BANQUE POPULAIRE PAR LA STE BANQUE POPULAIRE VAL FRANCE
28/08/2002 : Rapport du commissaire à la fusion
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°12393 déposé le 30/08/2002
Etat : Déposé
Décision : SUR LA VALEUR DES APPORTSAPPORTS EFFECTUES A LA STE BP ROP BANQUE POPULAIRE PAR LA STE BANQUE POPULAIRE VAL FRANCE
28/08/2002 : Rapport du commissaire à la fusion
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°12393 déposé le 30/08/2002
Etat : Déposé
Décision : SUR LA VALEUR DES APPORTSAPPORTS EFFECTUES A LA STE BP ROP BANQUE POPULAIRE PAR LA STE BANQUE POPULAIRE VAL FRANCE
09/07/2002 : Contrat
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°13877 déposé le 01/10/2002
Etat : Déposé
Décision : AVEC LA SOCIETE BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
09/07/2002 : Traité de fusion
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°10057 déposé le 10/07/2002
Etat : Déposé
Décision : ENTRE LES SOUSSIGNES/ BPROP BANQUE POPULAIRE ET LA BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
09/07/2002 : Traité de fusion
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°10057 déposé le 10/07/2002
Etat : Déposé
Décision : ENTRE LES SOUSSIGNES/ BPROP BANQUE POPULAIRE ET LA BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
09/07/2002 : Contrat
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°13877 déposé le 01/10/2002
Etat : Déposé
Décision : AVEC LA SOCIETE BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
09/07/2002 : Traité de fusion
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°10057 déposé le 10/07/2002
Etat : Déposé
Décision : ENTRE LES SOUSSIGNES/ BPROP BANQUE POPULAIRE ET LA BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
09/07/2002 : Contrat
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°13877 déposé le 01/10/2002
Etat : Déposé
Décision : AVEC LA SOCIETE BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
15/05/2002 : Ordonnance du président
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°6921 déposé le 15/05/2002
Etat : Déposé
Décision : Nomination de commissaire aux apports
15/05/2002 : Ordonnance du président
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°6921 déposé le 15/05/2002
Etat : Déposé
Décision : Nomination de commissaire aux apports
15/05/2002 : Ordonnance du président
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°6921 déposé le 15/05/2002
Etat : Déposé
Décision : Nomination de commissaire aux apports
08/03/2002 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°10281 déposé le 15/07/2002
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) d'administrateur(s)
08/03/2002 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°10281 déposé le 15/07/2002
Etat : Déposé
Décision : Nomination de vice-président
08/03/2002 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°10281 déposé le 15/07/2002
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) d'administrateur(s)
08/03/2002 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°10281 déposé le 15/07/2002
Etat : Déposé
Décision : Nomination de vice-président
08/03/2002 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°10281 déposé le 15/07/2002
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) d'administrateur(s)
08/03/2002 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°10281 déposé le 15/07/2002
Etat : Déposé
Décision : Nomination de vice-président
03/05/2001 : Déclaration de conformité
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°6099 déposé le 28/05/2001
Etat : Déposé
Décision : Divers
03/05/2001 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°6099 déposé le 28/05/2001
Etat : Déposé
Décision : Renouvellement(s) de mandat(s) d'administrateur(s)
03/05/2001 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°6099 déposé le 28/05/2001
Etat : Déposé
Décision : APPROBATION DE LA FUSION ABSORPTION DE LA SOCIETE SOFIROP
03/05/2001 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°6099 déposé le 28/05/2001
Etat : Déposé
Décision : SOFIROP
03/05/2001 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°8457 déposé le 20/07/2001
Etat : Déposé
Décision : Nomination de président du conseil d'administration
03/05/2001 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°8457 déposé le 20/07/2001
Etat : Déposé
Décision : NOMINATION DE VICE-PRESIDENT
03/05/2001 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°8457 déposé le 20/07/2001
Etat : Déposé
Décision : NOMINATION DE SECRETAIRE
03/05/2001 : Déclaration de conformité
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°6099 déposé le 28/05/2001
Etat : Déposé
Décision : Divers
03/05/2001 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°6099 déposé le 28/05/2001
Etat : Déposé
Décision : Renouvellement(s) de mandat(s) d'administrateur(s)
03/05/2001 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°6099 déposé le 28/05/2001
Etat : Déposé
Décision : APPROBATION DE LA FUSION ABSORPTION DE LA SOCIETE SOFIROP
03/05/2001 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°6099 déposé le 28/05/2001
Etat : Déposé
Décision : SOFIROP
03/05/2001 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°8457 déposé le 20/07/2001
Etat : Déposé
Décision : Nomination de président du conseil d'administration
03/05/2001 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°8457 déposé le 20/07/2001
Etat : Déposé
Décision : NOMINATION DE VICE-PRESIDENT
03/05/2001 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°8457 déposé le 20/07/2001
Etat : Déposé
Décision : NOMINATION DE SECRETAIRE
03/05/2001 : Déclaration de conformité
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°6099 déposé le 28/05/2001
Etat : Déposé
Décision : Divers
03/05/2001 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°6099 déposé le 28/05/2001
Etat : Déposé
Décision : Renouvellement(s) de mandat(s) d'administrateur(s)
03/05/2001 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°6099 déposé le 28/05/2001
Etat : Déposé
Décision : APPROBATION DE LA FUSION ABSORPTION DE LA SOCIETE SOFIROP
03/05/2001 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°6099 déposé le 28/05/2001
Etat : Déposé
Décision : SOFIROP
03/05/2001 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°8457 déposé le 20/07/2001
Etat : Déposé
Décision : Nomination de président du conseil d'administration
03/05/2001 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°8457 déposé le 20/07/2001
Etat : Déposé
Décision : NOMINATION DE VICE-PRESIDENT
03/05/2001 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°8457 déposé le 20/07/2001
Etat : Déposé
Décision : NOMINATION DE SECRETAIRE
20/04/2001 : Rapport du commissaire aux apports
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°4785 déposé le 24/04/2001
Etat : Déposé
Décision : Divers
20/04/2001 : Rapport du commissaire aux apports
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°6099 déposé le 28/05/2001
Etat : Déposé
Décision : Divers
20/04/2001 : Rapport du commissaire aux apports
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°4785 déposé le 24/04/2001
Etat : Déposé
Décision : Divers
20/04/2001 : Rapport du commissaire aux apports
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°6099 déposé le 28/05/2001
Etat : Déposé
Décision : Divers
20/04/2001 : Rapport du commissaire aux apports
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°4785 déposé le 24/04/2001
Etat : Déposé
Décision : Divers
20/04/2001 : Rapport du commissaire aux apports
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°6099 déposé le 28/05/2001
Etat : Déposé
Décision : Divers
26/03/2001 : Ordonnance du président
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°3832 déposé le 27/03/2001
Etat : Déposé
Décision : Nomination de commissaire aux apports
26/03/2001 : Ordonnance du président
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°3832 déposé le 27/03/2001
Etat : Déposé
Décision : Nomination de commissaire aux apports
26/03/2001 : Ordonnance du président
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°3832 déposé le 27/03/2001
Etat : Déposé
Décision : Nomination de commissaire aux apports
19/03/2001 : Acte
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°3635 déposé le 21/03/2001
Etat : Déposé
Décision : ENTRE LES SOUSSIGNES: STE SOFIROP ET STE BP ROP
19/03/2001 : Traité
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°6099 déposé le 28/05/2001
Etat : Déposé
Décision : ABSORPTION DE LA SOCIETE SOFIROP
19/03/2001 : Acte
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°3635 déposé le 21/03/2001
Etat : Déposé
Décision : ENTRE LES SOUSSIGNES: STE SOFIROP ET STE BP ROP
19/03/2001 : Traité
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°6099 déposé le 28/05/2001
Etat : Déposé
Décision : ABSORPTION DE LA SOCIETE SOFIROP
19/03/2001 : Acte
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°3635 déposé le 21/03/2001
Etat : Déposé
Décision : ENTRE LES SOUSSIGNES: STE SOFIROP ET STE BP ROP
19/03/2001 : Traité
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°6099 déposé le 28/05/2001
Etat : Déposé
Décision : ABSORPTION DE LA SOCIETE SOFIROP
16/03/2001 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°8376 déposé le 19/07/2001
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
16/03/2001 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°8376 déposé le 19/07/2001
Etat : Déposé
Décision : CHANGEMENT DE VICE-PRESIDENT
16/03/2001 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°8376 déposé le 19/07/2001
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
16/03/2001 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°8376 déposé le 19/07/2001
Etat : Déposé
Décision : CHANGEMENT DE VICE-PRESIDENT
16/03/2001 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°8376 déposé le 19/07/2001
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
16/03/2001 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°8376 déposé le 19/07/2001
Etat : Déposé
Décision : CHANGEMENT DE VICE-PRESIDENT
08/12/2000 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°1324 déposé le 31/01/2001
Etat : Déposé
Décision : CHANGEMENT DE VICE-PRESIDENT
08/12/2000 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°8362 déposé le 18/07/2001
Etat : Déposé
Décision : DEMISSION DU VICE-PRESIDENT
08/12/2000 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°8362 déposé le 18/07/2001
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
08/12/2000 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°1324 déposé le 31/01/2001
Etat : Déposé
Décision : CHANGEMENT DE VICE-PRESIDENT
08/12/2000 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°8362 déposé le 18/07/2001
Etat : Déposé
Décision : DEMISSION DU VICE-PRESIDENT
08/12/2000 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°8362 déposé le 18/07/2001
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
08/12/2000 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°1324 déposé le 31/01/2001
Etat : Déposé
Décision : CHANGEMENT DE VICE-PRESIDENT
08/12/2000 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°8362 déposé le 18/07/2001
Etat : Déposé
Décision : DEMISSION DU VICE-PRESIDENT
08/12/2000 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°8362 déposé le 18/07/2001
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
09/06/2000 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7522 déposé le 04/07/2000
Etat : Déposé
Décision : CONVERSION DU CAPITAL SOCIAL DE LA B P ROP, EN EUROS ET AUGMEN TATION CORRELATIVE DU CAPITAL SOCIAL PAR INCORPORATION DE RESE RVES
09/06/2000 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7522 déposé le 04/07/2000
Etat : Déposé
Décision : CONVERSION DU CAPITAL SOCIAL DE LA B P ROP, EN EUROS ET AUGMEN TATION CORRELATIVE DU CAPITAL SOCIAL PAR INCORPORATION DE RESE RVES
09/06/2000 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7522 déposé le 04/07/2000
Etat : Déposé
Décision : CONVERSION DU CAPITAL SOCIAL DE LA B P ROP, EN EUROS ET AUGMEN TATION CORRELATIVE DU CAPITAL SOCIAL PAR INCORPORATION DE RESE RVES
27/04/2000 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°6499 déposé le 08/06/2000
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) d'administrateur(s)
27/04/2000 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7522 déposé le 04/07/2000
Etat : Déposé
Décision : TRANSFORMATION DU CAPITAL SOCIAL EN EUROS ET REPARATION DU REG ROUPEMENT DES PARTS SOCIALES
27/04/2000 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°6499 déposé le 08/06/2000
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) d'administrateur(s)
27/04/2000 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7522 déposé le 04/07/2000
Etat : Déposé
Décision : TRANSFORMATION DU CAPITAL SOCIAL EN EUROS ET REPARATION DU REG ROUPEMENT DES PARTS SOCIALES
27/04/2000 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°6499 déposé le 08/06/2000
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) d'administrateur(s)
27/04/2000 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7522 déposé le 04/07/2000
Etat : Déposé
Décision : TRANSFORMATION DU CAPITAL SOCIAL EN EUROS ET REPARATION DU REG ROUPEMENT DES PARTS SOCIALES
29/10/1999 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°14717 déposé le 21/12/1999
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) d'administrateur(s)
29/10/1999 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°14717 déposé le 21/12/1999
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) d'administrateur(s)
29/10/1999 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°14717 déposé le 21/12/1999
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) d'administrateur(s)
03/09/1999 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°11098 déposé le 29/09/1999
Etat : Déposé
Décision : DU CONSEIL D'ADMINISTRATION
03/09/1999 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°11098 déposé le 29/09/1999
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
03/09/1999 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°11098 déposé le 29/09/1999
Etat : Déposé
Décision : DU CONSEIL D'ADMINISTRATION
03/09/1999 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°11098 déposé le 29/09/1999
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
03/09/1999 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°11098 déposé le 29/09/1999
Etat : Déposé
Décision : DU CONSEIL D'ADMINISTRATION
03/09/1999 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°11098 déposé le 29/09/1999
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
27/04/1999 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°6659 déposé le 11/06/1999
Etat : Déposé
Décision : Changement de commissaire aux comptes titulaire et suppléant
27/04/1999 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°6659 déposé le 11/06/1999
Etat : Déposé
Décision : Changement de commissaire aux comptes titulaire et suppléant
27/04/1999 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°6659 déposé le 11/06/1999
Etat : Déposé
Décision : Changement de commissaire aux comptes titulaire et suppléant
05/05/1998 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7071 déposé le 24/06/1998
Etat : Déposé
Décision : Divers
05/05/1998 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7071 déposé le 24/06/1998
Etat : Déposé
Décision : Changement de commissaire aux comptes suppléant
05/05/1998 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7071 déposé le 24/06/1998
Etat : Déposé
Décision : Nomination de commissaire aux comptes titulaire
05/05/1998 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7071 déposé le 24/06/1998
Etat : Déposé
Décision : Nomination de vice-président
05/05/1998 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7071 déposé le 24/06/1998
Etat : Déposé
Décision : Divers
05/05/1998 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7071 déposé le 24/06/1998
Etat : Déposé
Décision : Changement de commissaire aux comptes suppléant
05/05/1998 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7071 déposé le 24/06/1998
Etat : Déposé
Décision : Nomination de commissaire aux comptes titulaire
05/05/1998 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7071 déposé le 24/06/1998
Etat : Déposé
Décision : Nomination de vice-président
05/05/1998 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7071 déposé le 24/06/1998
Etat : Déposé
Décision : Divers
05/05/1998 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7071 déposé le 24/06/1998
Etat : Déposé
Décision : Changement de commissaire aux comptes suppléant
05/05/1998 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7071 déposé le 24/06/1998
Etat : Déposé
Décision : Nomination de commissaire aux comptes titulaire
05/05/1998 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7071 déposé le 24/06/1998
Etat : Déposé
Décision : Nomination de vice-président
27/03/1998 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°5213 déposé le 29/04/1998
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) d'administrateur(s)
27/03/1998 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°5213 déposé le 29/04/1998
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) d'administrateur(s)
27/03/1998 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°5213 déposé le 29/04/1998
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) d'administrateur(s)
26/09/1997 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°13222 déposé le 25/11/1997
Etat : Déposé
Décision : ET ADMINISTRATEUR
26/09/1997 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°13222 déposé le 25/11/1997
Etat : Déposé
Décision : ET ADMINISTRATEUR
26/09/1997 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°13222 déposé le 25/11/1997
Etat : Déposé
Décision : ET ADMINISTRATEUR
13/05/1997 : Statuts mis à jour
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7316 déposé le 30/06/1997
Etat : Déposé
Décision : Divers
13/05/1997 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7316 déposé le 30/06/1997
Etat : Déposé
Décision : Divers
13/05/1997 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7767 déposé le 15/07/1997
Etat : Déposé
Décision : Nomination de commissaire aux comptes suppléant
13/05/1997 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°13351 déposé le 27/11/1997
Etat : Déposé
Décision : ET SECRETAIRE
13/05/1997 : Statuts mis à jour
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7316 déposé le 30/06/1997
Etat : Déposé
Décision : Divers
13/05/1997 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7316 déposé le 30/06/1997
Etat : Déposé
Décision : Divers
13/05/1997 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7767 déposé le 15/07/1997
Etat : Déposé
Décision : Nomination de commissaire aux comptes suppléant
13/05/1997 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°13351 déposé le 27/11/1997
Etat : Déposé
Décision : ET SECRETAIRE
13/05/1997 : Statuts mis à jour
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7316 déposé le 30/06/1997
Etat : Déposé
Décision : Divers
13/05/1997 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7316 déposé le 30/06/1997
Etat : Déposé
Décision : Divers
13/05/1997 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7767 déposé le 15/07/1997
Etat : Déposé
Décision : Nomination de commissaire aux comptes suppléant
13/05/1997 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°13351 déposé le 27/11/1997
Etat : Déposé
Décision : ET SECRETAIRE
20/12/1996 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°2699 déposé le 03/03/1997
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) d'administrateur(s)
20/12/1996 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°2699 déposé le 03/03/1997
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) d'administrateur(s)
20/12/1996 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°2699 déposé le 03/03/1997
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) d'administrateur(s)
19/05/1995 : Acte modificatif
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°8141 déposé le 19/07/1995
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
19/05/1995 : Acte modificatif
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°8141 déposé le 19/07/1995
Etat : Déposé
Décision : CHANGEMENT DE RAISON SOCIALE EN CELLE DE : B P ROP BANQUE POPULAIRE
19/05/1995 : Acte modificatif
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°8141 déposé le 19/07/1995
Etat : Déposé
Décision : CHANGEMENT VICE-PRESIDENT
19/05/1995 : Acte modificatif
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°8141 déposé le 19/07/1995
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
19/05/1995 : Acte modificatif
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°8141 déposé le 19/07/1995
Etat : Déposé
Décision : CHANGEMENT DE RAISON SOCIALE EN CELLE DE : B P ROP BANQUE POPULAIRE
19/05/1995 : Acte modificatif
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°8141 déposé le 19/07/1995
Etat : Déposé
Décision : CHANGEMENT VICE-PRESIDENT
19/05/1995 : Acte modificatif
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°8141 déposé le 19/07/1995
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
19/05/1995 : Acte modificatif
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°8141 déposé le 19/07/1995
Etat : Déposé
Décision : CHANGEMENT DE RAISON SOCIALE EN CELLE DE : B P ROP BANQUE POPULAIRE
19/05/1995 : Acte modificatif
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°8141 déposé le 19/07/1995
Etat : Déposé
Décision : CHANGEMENT VICE-PRESIDENT
16/12/1994 : Acte modificatif
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°2846 déposé le 02/03/1995
Etat : Déposé
Décision : DIRECTEUR GENERAL PARTANT
16/12/1994 : Acte modificatif
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°2846 déposé le 02/03/1995
Etat : Déposé
Décision : DIRECTEUR GENERAL PARTANT
16/12/1994 : Acte modificatif
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°2846 déposé le 02/03/1995
Etat : Déposé
Décision : DIRECTEUR GENERAL PARTANT
29/04/1994 : Acte modificatif
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°1840 déposé le 08/02/1995
Etat : Déposé
Décision : DIRECTEUR GENERAL ADJOINT PARTANT
29/04/1994 : Acte modificatif
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°1840 déposé le 08/02/1995
Etat : Déposé
Décision : DIRECTEUR GENERAL ADJOINT PARTANT
29/04/1994 : Acte modificatif
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°1840 déposé le 08/02/1995
Etat : Déposé
Décision : DIRECTEUR GENERAL ADJOINT PARTANT
04/06/1993 : Acte modificatif
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°6022 déposé le 07/06/1993
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
04/06/1993 : Acte modificatif
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°6022 déposé le 07/06/1993
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
04/06/1993 : Acte modificatif
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°6022 déposé le 07/06/1993
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
13/05/1993 : Acte modificatif
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°6022 déposé le 07/06/1993
Etat : Déposé
Décision : MISE EN CONFORMITE DES STATUTS AVEC LES STATUTS-TYPES MODIFIES DES BANQUES POPULAIRES, ADOPTION DES MODIFICATIONS CORRECTIVES DES STATUTS
13/05/1993 : Acte modificatif
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°6022 déposé le 07/06/1993
Etat : Déposé
Décision : MISE EN CONFORMITE DES STATUTS AVEC LES STATUTS-TYPES MODIFIES DES BANQUES POPULAIRES, ADOPTION DES MODIFICATIONS CORRECTIVES DES STATUTS
13/05/1993 : Acte modificatif
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°6022 déposé le 07/06/1993
Etat : Déposé
Décision : MISE EN CONFORMITE DES STATUTS AVEC LES STATUTS-TYPES MODIFIES DES BANQUES POPULAIRES, ADOPTION DES MODIFICATIONS CORRECTIVES DES STATUTS
26/02/1993 : Acte modificatif
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°3799 déposé le 31/03/1993
Etat : Déposé
Décision : DEMISSION ADMINISTRATEUR.
26/02/1993 : Acte modificatif
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°3799 déposé le 31/03/1993
Etat : Déposé
Décision : DEMISSION ADMINISTRATEUR.
26/02/1993 : Acte modificatif
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°3799 déposé le 31/03/1993
Etat : Déposé
Décision : DEMISSION ADMINISTRATEUR.
26/06/1992 : Acte modificatif
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°9356 déposé le 11/08/1992
Etat : Déposé
Décision : REUNION DES ADMINISTRATEURS COOPTANT UN NOUVEL ADMINISTRA TEUR.
26/06/1992 : Acte modificatif
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°9356 déposé le 11/08/1992
Etat : Déposé
Décision : REUNION DES ADMINISTRATEURS COOPTANT UN NOUVEL ADMINISTRA TEUR.
26/06/1992 : Acte modificatif
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°9356 déposé le 11/08/1992
Etat : Déposé
Décision : REUNION DES ADMINISTRATEURS COOPTANT UN NOUVEL ADMINISTRA TEUR.
12/05/1992 : Acte modificatif
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°9355 déposé le 11/08/1992
Etat : Déposé
Décision : RENOUVELLEMENT MANDATS ADMINISTRATEURS. RENOUVELLEMENT MANDAT COMMISSAIRE AUX COMPTES TITULAIRE. NOMINATON COMMISSAIRE AUX COMPTES SUPPLEANT.
12/05/1992 : Acte modificatif
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°9355 déposé le 11/08/1992
Etat : Déposé
Décision : RENOUVELLEMENT MANDATS ADMINISTRATEURS. RENOUVELLEMENT MANDAT COMMISSAIRE AUX COMPTES TITULAIRE. NOMINATON COMMISSAIRE AUX COMPTES SUPPLEANT.
12/05/1992 : Acte modificatif
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°9355 déposé le 11/08/1992
Etat : Déposé
Décision : RENOUVELLEMENT MANDATS ADMINISTRATEURS. RENOUVELLEMENT MANDAT COMMISSAIRE AUX COMPTES TITULAIRE. NOMINATON COMMISSAIRE AUX COMPTES SUPPLEANT.
24/01/1992 : Acte modificatif
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°3501 déposé le 23/03/1992
Etat : Déposé
Décision : CONSEIL D'ADMINISTRATION : DEMISSION D'UN ADMINISTRATEUR
24/01/1992 : Acte modificatif
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°3501 déposé le 23/03/1992
Etat : Déposé
Décision : CONSEIL D'ADMINISTRATION : DEMISSION D'UN ADMINISTRATEUR
24/01/1992 : Acte modificatif
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°3501 déposé le 23/03/1992
Etat : Déposé
Décision : CONSEIL D'ADMINISTRATION : DEMISSION D'UN ADMINISTRATEUR
27/04/1990 : Acte modificatif
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°5269 déposé le 25/05/1990
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
27/04/1990 : Acte modificatif
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°5269 déposé le 25/05/1990
Etat : Déposé
Décision : MODIFICATION ARTICLE 37
27/04/1990 : Acte modificatif
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°5269 déposé le 25/05/1990
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
27/04/1990 : Acte modificatif
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°5269 déposé le 25/05/1990
Etat : Déposé
Décision : MODIFICATION ARTICLE 37
27/04/1990 : Acte modificatif
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°5269 déposé le 25/05/1990
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
27/04/1990 : Acte modificatif
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°5269 déposé le 25/05/1990
Etat : Déposé
Décision : MODIFICATION ARTICLE 37
29/09/1989 : Acte modificatif
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°13231 déposé le 29/11/1989
Etat : Déposé
Décision : NOMINATION VICE-PRESIDENT, CHANGEMENT ADMINISTRATEUR
29/09/1989 : Acte modificatif
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°13231 déposé le 29/11/1989
Etat : Déposé
Décision : NOMINATION VICE-PRESIDENT, CHANGEMENT ADMINISTRATEUR
29/09/1989 : Acte modificatif
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°13231 déposé le 29/11/1989
Etat : Déposé
Décision : NOMINATION VICE-PRESIDENT, CHANGEMENT ADMINISTRATEUR
18/12/1987 : Acte modificatif
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°2398 déposé le 24/02/1988
Etat : Déposé
Décision : CHANGEMENT DE PDG
18/12/1987 : Acte modificatif
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°2398 déposé le 24/02/1988
Etat : Déposé
Décision : CHANGEMENT DE PDG
18/12/1987 : Acte modificatif
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°2398 déposé le 24/02/1988
Etat : Déposé
Décision : CHANGEMENT DE PDG
21/03/1986 : Acte modificatif
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7309 déposé le 07/06/1989
Etat : Déposé
Décision : CHANGEMENT DIRECTEUR GENERAL
21/03/1986 : Acte modificatif
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7309 déposé le 07/06/1989
Etat : Déposé
Décision : CHANGEMENT DIRECTEUR GENERAL
21/03/1986 : Acte modificatif
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7309 déposé le 07/06/1989
Etat : Déposé
Décision : CHANGEMENT DIRECTEUR GENERAL
Etablissements :
19/01/2022 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1071
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Siège et établissement principal

Adresse :
9 Avenue Newton
78180 Montigny-le-Bretonneux
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 15/05/1954
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
19/01/2022 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 20
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
105 Rue Paul Doumer
78130 Les Mureaux
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1954
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
19/01/2022 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 40
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
31/35 Rue Gabriel Péri
78210 Saint-Cyr-l'École
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 17/05/2021
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
19/01/2022 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 60
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Rue Jean Jaurès
78190 Trappes
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 13/03/2008
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
19/01/2022 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 70
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
3 Rue de l'Ecole des Postes
78000 Versailles
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 31/12/1984
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
19/01/2022 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 80
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Place Aristide Briand
78200 Mantes-la-Jolie
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 12/09/2007
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
19/01/2022 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 90
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
13 Rue Oberkampf
78350 Jouy-en-Josas
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 17/05/2021
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
19/01/2022 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 100
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
6 Avenue Charles de Gaulle
78150 LE CHESNAY ROCQUENCOURT
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 17/05/2021
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise de conseil en conseil de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
19/01/2022 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 110
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
20-22 Avenue du Général Sarrail
78400 Chatou
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 17/05/2021
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
19/01/2022 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 120
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
44 Avenue Jean Jaurès
78500 SARTOUVILLE
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/12/1985
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement..
Origine du fonds : Divers
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
19/01/2022 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 130
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
62 Rue de Poissy
78100 Saint-Germain-en-Laye
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 17/05/2021
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
19/01/2022 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 140
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
12 Avenue Robert Wagner
78140 Vélizy-Villacoublay
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 04/12/2014
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
19/01/2022 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 150
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
96 Rue de Paris
78610 Le Perray-en-Yvelines
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 17/05/2021
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
19/01/2022 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 160
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
7 Rue Maurice Jouet
78340 Les Clayes-sous-Bois
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/12/1986
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
19/01/2022 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 170
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
10 Rue Royale
78000 Versailles
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 17/05/2021
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
19/01/2022 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 190
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
73 Boulevard Carnot
78110 Le Vésinet
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 18/12/2014
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
19/01/2022 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 210
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
33 Rue de la République
78650 Beynes
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1954
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
19/01/2022 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 220
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
C.C Régional Velizy II
78140 Vélizy-Villacoublay
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 17/05/2021
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
19/01/2022 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 230
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
45 Rue du Général Leclerc
78380 Bougival
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 17/05/2021
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
19/01/2022 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 270
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Centre Commercial Brigitte
78370 Plaisir
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 17/05/2021
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement .
Origine du fonds : Divers
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
19/01/2022 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 280
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
37 Rue du Général de Gaulle
78300 Poissy
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 17/05/2021
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
19/01/2022 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 290
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
39 Avenue du Général Leclerc
78220 Viroflay
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 17/05/2021
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement .
Origine du fonds : Divers
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
19/01/2022 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 310
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
2 Allée de la Côte D'Or
78310 Maurepas
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 17/05/2021
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Divers
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
19/01/2022 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 330
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
25 Rue Nationale
78940 LA QUEUE LES YVELINES
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/12/1987
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Divers
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
19/01/2022 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 350
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
21 Grande Rue
78910 Orgerus
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 17/05/2021
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
19/01/2022 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 360
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
114 Route de Houdan
78711 Mantes-la-Ville
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/09/1972
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
19/01/2022 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 370
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Avenue Henri Poincaré
78330 FONTENAY LE FLEURY
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1976
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Divers
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
19/01/2022 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 390
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
17-19 Rue de la Pourvoirie
78000 Versailles
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 17/05/2021
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Divers
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
19/01/2022 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 400
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
14 Place Félix Faure
78120 Rambouillet
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 17/05/2021
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Divers
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
19/01/2022 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 410
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Rue D'Epernon
78550 Houdan
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 15/05/1954
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
19/01/2022 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 420
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
51 Rue du Maréchal Foch
78250 Meulan-en-Yvelines
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 31/12/1984
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
19/01/2022 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 860
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Centre Commercial Espace Saint-Quentin
56 Avenue du Centre
78180 Montigny-le-Bretonneux
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 15/11/1994
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurances. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
19/01/2022 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 870
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Avenue Joseph Kessel
78180 Montigny-le-Bretonneux
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 02/09/1994
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
19/01/2022 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 920
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
5-7 Rue Georges Haussmann
78280 Guyancourt
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 12/10/1998
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
19/01/2022 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 930
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
38 Boulevard Fernand Hostachy
78290 Croissy-sur-Seine
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/12/1998
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
19/01/2022 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 950
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Centre Commercial Mantes Buchelay
78200 Mantes-la-Jolie
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/03/1999
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
19/01/2022 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1042
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
2 Rue Vincent Van Gogh
78114 Magny-les-Hameaux
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/12/2001
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
19/01/2022 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1043
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
4 Place Hoche
78000 Versailles
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1931
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
19/01/2022 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1044
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
45 Rue de Paris
78490 Montfort-l'Amaury
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/01/1995
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
19/01/2022 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1045
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Rue Saint-Nicolas
78600 Maisons-Laffitte
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/04/1997
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
19/01/2022 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1047
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
19 Place du 14 Juillet
78470 Saint-Rémy-lès-Chevreuse
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/04/1971
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
19/01/2022 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1048
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
25 Rue du 11 Novembre
78690 Les Essarts-le-Roi
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 25/03/1996
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
19/01/2022 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1049
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
11 Avenue de la République
78500 Sartrouville
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 03/09/2002
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
19/01/2022 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1050
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
8 Place du Marche
78640 Neauphle-le-Château
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/12/1993
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
19/01/2022 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1054
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
27 Avenue Saint-Germain
78160 Marly-le-Roi
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 24/06/2004
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
19/01/2022 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1056
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
45 Avenue de la République
78920 Ecquevilly
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 15/02/2005
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
19/01/2022 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1058
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
192 Avenue Paul Doumer
78510 Triel-sur-Seine
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 17/05/2005
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
19/01/2022 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1059
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
36 Rue de L Église
78520 Limay
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 11/10/2005
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
19/01/2022 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1060
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
4 Rue Hélène Boucher
78960 Voisins-le-Bretonneux
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/01/2006
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
19/01/2022 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1066
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Rue de Verdun
78590 Noisy-le-Roi
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/04/2008
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
19/01/2022 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1070
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
9 Rue Carnot
78260 Achères
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 27/10/2010
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
19/01/2022 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1073
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
15bis Place Clos Verger
78480 Verneuil-sur-Seine
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 24/02/2015
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1071
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Siège et établissement principal

Adresse :
9 Avenue Newton
78180 Montigny-le-Bretonneux
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 15/05/1954
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 20
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
105 Rue Paul Doumer
78130 Les Mureaux
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1954
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 30
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Pas du Lac 9 Avenue Newton
Annexe-Agence Montigny
78180 Montigny-le-Bretonneux
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 24/10/1983
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 40
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
31/35 Avenue Gabriel Péri
78210 Saint-Cyr-l'École
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 17/05/2021
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 60
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Rue Jean Jaurès
78190 Trappes
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 13/03/2008
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 70
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
3 Rue de l'Ecole des Postes
78000 Versailles
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 31/12/1984
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 80
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Place Aristide Briand
78200 Mantes-la-Jolie
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 12/09/2007
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 90
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
13 Rue Oberkampf
78350 Jouy-en-Josas
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 17/05/2021
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 100
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
6 Avenue Charles de Gaulle
Le Chesnay
78150 LE CHESNAY ROCQUENCOURT
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 17/05/2021
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise de conseil en conseil de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 110
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
20-22 Avenue du Général Sarrail
78400 Chatou
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 17/05/2021
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 120
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
44 Avenue Jean Jaurès
78500 SARTOUVILLE
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/12/1985
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement..
Origine du fonds : Divers
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 130
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
62 Rue de Poissy
78100 Saint-Germain-en-Laye
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 17/05/2021
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 140
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
12 Avenue Robert Wagner
78140 Vélizy-Villacoublay
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 04/12/2014
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 150
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
96 Rue de Paris
78610 Le Perray-en-Yvelines
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 17/05/2021
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 160
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
7 Avenue Maurice Jouet
78340 Les Clayes-sous-Bois
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/12/1986
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 170
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
10 Rue Royale
78000 Versailles
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 17/05/2021
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 190
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
73 Boulevard Carnot
78110 Le Vésinet
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 18/12/2014
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 210
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
33 Rue de la République
78650 Beynes
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1954
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 220
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
C.C Régional Velizy II
78140 Vélizy-Villacoublay
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 17/05/2021
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 230
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
45 Rue du Général Leclerc
78380 Bougival
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 17/05/2021
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 270
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Centre Commercial Brigitte
78370 Plaisir
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 17/05/2021
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement .
Origine du fonds : Divers
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 280
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
37 Rue du Général de Gaulle
78300 Poissy
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 17/05/2021
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 290
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
39 Rue du Général Leclerc
78220 Viroflay
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 17/05/2021
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement .
Origine du fonds : Divers
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 310
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
2 Allée de la Côte D'Or
78310 Maurepas
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 17/05/2021
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Divers
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 330
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
25 Rue Nationale
78490 LA QUEUE LES YVELINES
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/12/1987
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Divers
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 350
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
21 Grande Rue
78910 Orgerus
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 17/05/2021
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 360
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
114 Route de Houdan
78711 Mantes-la-Ville
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/09/1972
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 370
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Avenue Poincarre
78330 FONTENAY LE FLEURY
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1976
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Divers
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 390
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
17-19 Rue de la Pourvoirie
78000 Versailles
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 17/05/2021
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Divers
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 400
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
14 Place Félix Faure
78120 Rambouillet
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 17/05/2021
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Divers
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 410
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Rue D'Epernon
78550 Houdan
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 15/05/1954
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 420
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
51 Rue du Maréchal Foch
78250 Meulan-en-Yvelines
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 31/12/1984
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 860
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
56 Avenue du Centre
Centre Commercial Espace Saint-Quentin
78180 Montigny-le-Bretonneux
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 15/11/1994
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurances. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 870
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Avenue Joseph Kessel
78180 Montigny-le-Bretonneux
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 02/09/1994
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 920
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
5-7 Rue Georges Haussmann
78280 Guyancourt
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 12/10/1998
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 930
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
38 Boulevard Fernand Hostachy
78290 Croissy-sur-Seine
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/12/1998
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 950
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Centre Commercial Mantes Buchelay
78200 Mantes-la-Jolie
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/03/1999
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1010
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Centre Commercial Val de Seine
29 Rue de la Grosse Pierre
78540 Vernouillet
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/06/2000
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1041
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
30 Rue de Jouy
78220 Viroflay
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 27/11/2001
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1042
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
2 Rue Vincent Van Gogh
78114 Magny-les-Hameaux
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/12/2001
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1043
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
4 Place Hoche
78000 Versailles
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1931
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1044
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
45 Rue de Paris
78490 Montfort-l'Amaury
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/01/1995
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1045
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Rue Saint-Nicolas
78600 Maisons-Laffitte
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/04/1997
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1047
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
19 Place du 14 Juillet
78470 Saint-Rémy-lès-Chevreuse
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/04/1971
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1048
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
25 Rue du 11 Novembre
78690 Les Essarts-le-Roi
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 25/03/1996
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1049
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
11 Avenue de la République
78500 Sartrouville
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 03/09/2002
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1050
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
8 Place du Marche
78640 Neauphle-le-Château
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/12/1993
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1054
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
27 Avenue Saint-Germain
78160 Marly-le-Roi
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 24/06/2004
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1056
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
45 Avenue de la République
78920 Ecquevilly
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 15/02/2005
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1058
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
192 Avenue Paul Doumer
78510 Triel-sur-Seine
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 17/05/2005
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1059
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
36 Rue de L Église
78520 Limay
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 11/10/2005
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1060
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
4 Rue Hélène Boucher
78960 Voisins-le-Bretonneux
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/01/2006
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1061
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
12 Rue du Général Leclerc
78360 Montesson
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 17/01/2006
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1062
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
29 Avenue Lucien René
Centre Commercial la Châtaigneraie
78170 La Celle-Saint-Cloud
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/02/2006
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1066
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Rue de Verdun
78590 Noisy-le-Roi
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/04/2008
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1068
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
13 Rue des Etats Généraux
78000 Versailles
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/11/2009
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1070
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
9 Rue Carnot
78260 Achères
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 27/10/2010
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1073
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
15bis Place Clos Verger
78480 Verneuil-sur-Seine
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 24/02/2015
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1074
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
2 Rue de Bucarest
78990 Élancourt
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/12/1994
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Tours (3701)
Numéro de gestion : 2002B00809
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
7 place Jean Jaurès
37000 Tours
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Tours (3701)
Numéro de gestion : 2002B00809
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
115-117 avenue de Grammont
37000 Tours
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 3
Greffe : Tours (3701)
Numéro de gestion : 2002B00809
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
23 rue Nationale
37000 Tours
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 4
Greffe : Tours (3701)
Numéro de gestion : 2002B00809
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
place Gaston Pailhou Galerie Marchande des halles
37000 Tours
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : Tours (3701)
Numéro de gestion : 2002B00809
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
27 place Velpeau
37000 Tours
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 6
Greffe : Tours (3701)
Numéro de gestion : 2002B00809
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
38-40 avenue André Maginot
37100 Tours
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 7
Greffe : Tours (3701)
Numéro de gestion : 2002B00809
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
avenue Gustave Eiffel Centre Commercial Petite Arche
37100 Tours
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 8
Greffe : Tours (3701)
Numéro de gestion : 2002B00809
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
2 avenue de Milan
37200 Tours
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 9
Greffe : Tours (3701)
Numéro de gestion : 2002B00809
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
72 avenue de la République
et 53 rue Louis Blot
37540 Saint-Cyr-sur-Loire
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Tours (3701)
Numéro de gestion : 2002B00809
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
27 rue de Rochepinard
37550 Saint-Avertin
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/2012
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 12
Greffe : Tours (3701)
Numéro de gestion : 2002B00809
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
13 place Maurice Thorez Centre Commercial de la Mairie
37700 Saint-Pierre-des-Corps
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 13
Greffe : Tours (3701)
Numéro de gestion : 2002B00809
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
avenue Jacques Duclos les Atlantes
37700 Saint-Pierre-des-Corps
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 14
Greffe : Tours (3701)
Numéro de gestion : 2002B00809
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
1 place du 11 Novembre
37270 Montlouis-sur-Loire
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 15
Greffe : Tours (3701)
Numéro de gestion : 2002B00809
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
2 avenue Victor Hugo
37300 Joué-lès-Tours
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 16
Greffe : Tours (3701)
Numéro de gestion : 2002B00809
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
94 quai Jeanne d Arc
37500 Chinon
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 18
Greffe : Tours (3701)
Numéro de gestion : 2002B00809
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
3-5 place Jean Jaurès
37110 Château-Renault
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 19
Greffe : Tours (3701)
Numéro de gestion : 2002B00809
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
13 bis rue du Commerce
37160 Descartes
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 21
Greffe : Tours (3701)
Numéro de gestion : 2002B00809
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
27 place du marché
37120 Richelieu
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 22
Greffe : Tours (3701)
Numéro de gestion : 2002B00809
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
20 rue du Général Leclerc
37510 Ballan-Miré
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/01/2003
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 23
Greffe : Tours (3701)
Numéro de gestion : 2002B00809
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
1 place Charles Bidault
37150 Bléré
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 16/03/2005
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 25
Greffe : Tours (3701)
Numéro de gestion : 2002B00809
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
25 place Sainte Anne
37520 La Riche
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 12/09/2007
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 26
Greffe : Tours (3701)
Numéro de gestion : 2002B00809
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
8 rue Eugène Grouin
37230 Fondettes
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 27/11/2007
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 27
Greffe : Tours (3701)
Numéro de gestion : 2002B00809
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
10 quai du général de Gaulle
37400 Amboise
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 28
Greffe : Tours (3701)
Numéro de gestion : 2002B00809
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
8 rue de la République
37600 Loches
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 29
Greffe : Tours (3701)
Numéro de gestion : 2002B00809
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
107 rue du Docteur Patry
37800 Sainte-Maure-de-Touraine
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 31
Greffe : Tours (3701)
Numéro de gestion : 2002B00809
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
centre Commercial la Grande Prairie
37140 Bourgueil
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 02/02/2012
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 32
Greffe : Tours (3701)
Numéro de gestion : 2002B00809
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
1 place Léon Boyer
37130 Langeais
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 33
Greffe : Tours (3701)
Numéro de gestion : 2002B00809
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
Zac de la Vrillonnerie
3/5 rue Thomas Edison
37170 Chambray les Tours
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 34
Greffe : Tours (3701)
Numéro de gestion : 2002B00809
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
36 avenue Marcel Dassault
37200 Tours
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/06/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 6
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 1957B00041
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
10/12 ALLÉE PROMÉTHÉE PROPYLÉES
28000 Chartres
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 08/12/2010
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/06/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 7
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 1957B00041
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
49 Avenue de la Paix
28300 Lèves
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 25/11/2008
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/06/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 8
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 1957B00041
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
39 Rue de la République
28110 Lucé
France
Enseigne : B.P.ROP BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 13/01/1976
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/06/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 9
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 1957B00041
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
Centre COMMERCIAL MADELEINE AVEN
28000 Chartres
France
Enseigne : B.P.ROP BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/05/1974
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/06/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 1957B00041
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
6 Rue du Grand Pont
28230 Épernon
France
Enseigne : B.P.ROP BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/03/1963
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/06/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 11
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 1957B00041
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
13 Place de l'Hôtel de Ville
28240 La Loupe
France
Enseigne : B.P.ROP BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 18/12/1956
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/06/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 12
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 1957B00041
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
6 Rue Pasteur
28700 Auneau-Bleury-Saint-Symphorien
France
Enseigne : B.P.ROP BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 18/12/1956
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/06/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 13
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 1957B00041
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
2 Place DAUPHINE
28160 Brou
France
Enseigne : B.P.ROP BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 18/12/1956
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/06/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 14
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 1957B00041
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
18 Rue Jean Moulin
28200 Châteaudun
France
Enseigne : B.P.ROP BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 18/12/1956
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/06/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 16
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 1957B00041
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
20 Place des Halles
28250 Senonches
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 18/12/1956
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/06/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 17
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 1957B00041
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
8 Place de l'Etoile
28210 Nogent-le-Roi
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/06/1973
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/06/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 18
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 1957B00041
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
18 Rue Diane de Poitiers
28260 Anet
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 02/06/1970
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/06/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 20
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 1957B00041
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
2 Rue Aux Tanneurs
28100 Dreux
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 18/12/1956
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/06/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 21
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 1957B00041
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
1 Rue Hérisson
28800 Bonneval
France
Enseigne : B.P.ROP BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/10/1976
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/06/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 22
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 1957B00041
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
5 Place Des Épars
28000 Chartres
France
Nom commercial : B.P.ROP
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 18/12/1956
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Apport fusion
pport fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/06/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 23
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 1957B00041
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
1 Rue DES ORVILLES CENTRE COMMER
28630 Barjouville
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 16/04/2015
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/06/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 24
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 1957B00041
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
2 B Place Noé et Omer Sadorge
28130 Maintenon
France
Enseigne : B.P.ROP BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 02/01/1961
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/06/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 25
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 1957B00041
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
51 Rue Villette Gate
28400 Nogent-le-Rotrou
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/12/2016
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/11/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Evry (7801)
Numéro de gestion : 1954B90037
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
Rue Amodru
91190 Gif-sur-Yvette
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 18/05/1965
Activité : Toutes opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/11/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 20
Greffe : Evry (7801)
Numéro de gestion : 1954B90037
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
7 Rue Archange
91400 Orsay
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 16/12/1980
Activité : Toutes opérations de banque.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/11/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 40
Greffe : Evry (7801)
Numéro de gestion : 1954B90037
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
12 Rue Gabriel Péri
91230 IGNY
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 12/05/1998
Activité : Toutes opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/11/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 42
Greffe : Evry (7801)
Numéro de gestion : 1954B90037
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
87 Rue de Paris
91120 Palaiseau
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/02/1966
Activité : Toutes opérations de banque .
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/11/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 43
Greffe : Evry (7801)
Numéro de gestion : 1954B90037
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
124 Avenue des Champs Lasnier
91940 Les Ulis
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 16/04/1974
Activité : Toutes opérations de banque .
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/11/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 44
Greffe : Evry (7801)
Numéro de gestion : 1954B90037
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
Bâtiment 471
C.E.a.Saclay
91191 Gif-sur-Yvette Cedex
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/12/1986
Activité : Toutes opérations de banque, opérations connexes et autres activités notamment toutes opérations de courtage, notamment d'assurances.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/11/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 45
Greffe : Evry (7801)
Numéro de gestion : 1954B90037
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
Parc Technologie
Route de l'Orme des Merisiers
Immeuble Discovery
91190 Saint-Aubin
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/2018
Activité : Toutes opérations de banque, opérations connexes et autres activités, notamment toutes opérations de courtage, notamment d'assurances.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Paris (7501)
Numéro de gestion : 1975B04000
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
43 avenue Marceau
75016 Paris
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 27/01/1975
Activité : TOUTES OPERATIONS DE BANQUE ET DE BOURSE
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 1957B00041
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
10/12 allée Promethée
Propylées II
28000 Chartres
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 08/12/2010
Activité : Toutes opérations de banque, opérations connexes et autres activités, notamment toutes opérations de courtage, notamment d'assurances.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 16
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 1957B00041
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
49 avenue de la Paix
28300 Lèves
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 25/11/2008
Activité : Toutes opérations de Banque Populaire
Origine du fonds : Création
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 1957B00041
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
39 rue de la République
28110 Luce
FRANCE
Enseigne : B.P.ROP BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 13/01/1976
Activité : SUCCURSALE DE BANQUE - BUREAU PERMANENT.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 1957B00041
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
Centre Commercial Madeleine
Avenue des Anciens Combattants AFN
28000 Chartres
FRANCE
Enseigne : B.P.ROP BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/05/1974
Activité : Toutes opérations de Banque Populaire
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 6
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 1957B00041
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
6 rue du Grand Pont
28230 Epernon
FRANCE
Enseigne : B.P.ROP BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/03/1963
Activité : TOUTES OPERATIONS DE BANQUE.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 8
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 1957B00041
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
13 place de l'Hôtel de Ville
28240 La Loupe
FRANCE
Enseigne : B.P.ROP BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 18/12/1956
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 9
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 1957B00041
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
6 rue Pasteur
28700 Auneau Bleury Saint-Symphorien
FRANCE
Enseigne : B.P.ROP BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 18/12/1956
Origine du fonds : Divers
- -
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 1957B00041
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
2 place Dauphine
28160 Brou
FRANCE
Enseigne : B.P.ROP BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 18/12/1956
Origine du fonds : Divers
- -
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 11
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 1957B00041
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
18 rue Jean Moulin
28200 Châteaudun
FRANCE
Enseigne : B.P.ROP BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 18/12/1956
Origine du fonds : Divers
- -
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 14
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 1957B00041
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
24 rue Nationale
Cloyes-sur-le-Loir
28220 CLOYES-LES-TROIS-RIVIERES
FRANCE
Enseigne : B.P.ROP BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1984
Activité : Toutes opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 23
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 1957B00041
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
20 place des Halles
28250 Senonches
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 18/12/1956
Origine du fonds : Divers
- -
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 25
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 1957B00041
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
8 place de l'Etoile
28210 Nogent-le-Roi
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/06/1973
Origine du fonds : Divers
- -
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 4
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 1957B00041
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
18 rue Diane de Poitiers
28260 Anet
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 02/06/1970
Origine du fonds : Divers
- -
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 22
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 1957B00041
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
18C rue des Bas Buissons
Centre Commercial les Coralines
28100 Dreux
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 13/11/2007
Activité : Toutes opérations de banque populaire.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 21
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 1957B00041
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
2 rue aux Tanneurs
28100 Dreux
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 18/12/1956
Activité : Toutes opérations de banque, opérations connexes et autres activités, notamment toutes opérations de courtage, notamment d'assurances.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 3
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 1957B00041
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
1 rue Hérisson
28800 Bonneval
FRANCE
Enseigne : B.P.ROP BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/10/1976
Activité : Toutes opérations de banque, opérations connexes et autres activités, notamment toutes opérations de courtage, notamment d'assurances.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 20
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 1957B00041
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
5 place des Epars
28000 Chartres
FRANCE
Nom commercial : B.P.ROP
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 18/12/1956
Activité : Toutes opérations de banque, opérations connexes et autres activités, notamment toutes opérations de courtage, notamment d'assurances.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
pport fusio - récédent propriétair - TE BQ IND. & COMMERCE DE LA BEAUC
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 27
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 1957B00041
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
1 rue des Orvilles
Centre Commercial Leclerc "Epicentre"
28630 Barjouville
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 16/04/2015
Activité : Toutes opérations de banque, opérations connexes et autres activités, notamment toutes opérations de courtage, notamment d'assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 7
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 1957B00041
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
2 BIS place Noé Et Omer Sadorge
28130 Maintenon
FRANCE
Enseigne : B.P.ROP BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 02/01/1961
Activité : Toutes opérations de banque opérations connexes et autres activités, notamment toutes opérations de courtage, notamment d'assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 29
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 1957B00041
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
51 rue Villette Gâté
28400 Nogent-le-Rotrou
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/12/2016
Activité : Toutes opérations de banque, opérations connexes et autres activités, notamment toutes opérations de courtage, notamment d'assurances
Origine du fonds : Transfert d'activité dans le ressort
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/01/2017 : Etablissement ouvert

Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Siège

Adresse :
9 Avenue NEWTON
78180 Montigny-le-Bretonneux
FRANCE
02/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 20
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
105 Rue PAUL DOUMER
78130 Les Mureaux
FRANCE
02/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 30
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Annexe - Agence Montigny
Pas du Lac 9 Avenue Newton
78180 Montigny-le-Bretonneux
FRANCE
02/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 40
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
14 Avenue PIERRE CURIE
78210 SAINT CYR L'ECOLE
FRANCE
02/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 60
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Rue Jean Jaurès
78190 Trappes
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 13/03/2008
Activité : Toutes opérations de banque populaire.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 70
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
35
ESPLANADE GRAND SIECLE
78000 Versailles
FRANCE
02/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 80
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Place Aristide Briand
78200 Mantes-la-Jolie
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 12/09/2007
Activité : Toutes opérations de banque.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 90
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
13 Rue OBERKAMPF
78350 Jouy-en-Josas
FRANCE
02/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 100
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
6 Avenue CHARLES DE GAULLE
78150 Le Chesnay
FRANCE
02/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1041
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
30 Rue DE JOUY
78220 Viroflay
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 27/11/2001
Activité : Toutes opérations de banque et de bourse toutes opérations connexes et autres activités notamment toutes opérations de courtage d assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1042
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
2 Rue VINCENT VAN GOGH
78114 Magny-les-Hameaux
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/12/2001
Activité : Toutes opérations de banque et de bourse toutes opérations connexes et autres activités notamment toutes opérations de courtage d assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1043
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
4 Place HOCHE
78000 Versailles
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1931
Activité : TOUTES OPERATIONS DE BANQUE OPERATIONS CONNEXES ET ACTIVITES NOTAMMENT TOUTES OPERATIONS DE COURTAGE NOTAMMENT D ASSURANCES
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1044
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
45 Rue de Paris
78490 Montfort l'Amaury
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/01/1995
Activité : toutes operations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1045
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Rue SAINT NICOLAS
78600 Maisons-Laffitte
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/04/1997
Activité : toutes operations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1047
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
19 Place DU 14 JUILLET
78470 Saint-Rémy-lès-Chevreuse
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/04/1971
Activité : toutes operations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1048
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
25 Rue DU 11 NOVEMBRE
78690 Les Essarts-le-Roi
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 25/03/1996
Activité : toutes operations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1049
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
11 Avenue DE LA REPUBLIQUE
78500 Sartrouville
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 03/09/2002
Activité : toutes operations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1050
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
8 Place DU MARCHE
78640 Neauphle-le-Château
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/12/1993
Activité : toutes operations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1053
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
9 Rue COSTE
78000 Versailles
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/01/2004
Activité : Toutes opérations de banque,
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1054
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
27 Avenue SAINT GERMAIN
78160 Marly-le-Roi
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 24/06/2004
Activité : TOUTES OPERATIONS DE BANQUE
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1055
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
6 Place DES NYMPHES
78180 Montigny-le-Bretonneux
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 24/06/2004
Activité : TOUTES OPERATIONS DE BANQUE
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1056
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
45 Avenue DE LA REPUBLIQUE
78920 Ecquevilly
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 15/02/2005
Activité : Toutes opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1058
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
192 Avenue PAUL DOUMER
78510 Triel-sur-Seine
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 17/05/2005
Activité : Toutes operations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1059
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
36 Rue DE L EGLISE
78520 Limay
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 11/10/2005
Activité : Toutes opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1060
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
4 Rue HELENE BOUCHER
78960 Voisins-le-Bretonneux
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/01/2006
Activité : Toutes operations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1061
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
12 Rue DU GENERAL LECLERC
78360 Montesson
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 17/01/2006
Activité : Toutes operations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1062
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
29 Avenue LUCIEN RENE
CENTRE CIAL LA CHATAIGNERAIE
78170 La Celle Saint-Cloud
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/02/2006
Activité : Toutes operations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1065
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Place DES POETES
QUARTIER DE NOAILLES
78300 Poissy
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 04/12/2007
Activité : Toutes opérations de Banque Populaire
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1066
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Rue de Verdun
78590 Noisy-le-Roi
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/04/2008
Activité : Toutes opérations de banque populaire.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1067
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
10 Rue de Versailles
78150 Le Chesnay
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 24/03/2009
Activité : Toutes opérations de banque populaire.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1068
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
13 Rue des Etats Généraux
78000 Versailles
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/11/2009
Activité : Toutes opérations de Banque Populaire.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1070
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
9 Rue Carnot
78260 Achères
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 27/10/2010
Activité : Toutes opérations de banque, opérations connexes et autres activités, notamment toutes opérations de courtage, notamment d'assurances.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1071
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement principal

Adresse :
9 Avenue Newton
78180 Montigny-le-Bretonneux
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 15/05/1954
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance et d'intermédiation immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1072
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
8 Square Newton
78180 Montigny-le-Bretonneux
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 16/05/2012
Activité : Toutes opérations de banque opérations connexes et autres activités notamment toutes opérations de courtage notamment d'assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1073
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
15bis Place Clos Verger
78480 Verneuil-sur-Seine
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 24/02/2015
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes,et autres activités, notamment toutes opérations de courtage, notamment d'assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1074
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
2 Rue de Bucarest
78990 Élancourt
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/12/1994
Activité : Toutes opérations de banque, opérations connexes et autres activités, notamment toutes opérations de courtage, notamment d'assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 110
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
20-22 Avenue DU GENERAL SARRAIL
78400 Chatou
FRANCE
02/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 120
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
44 Avenue JEAN JAURES
78500 SARTOUVILLE
FRANCE
02/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 130
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
62 Rue DE POISSY
78100 SAINT GERMAIN EN LAYE
FRANCE
02/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 140
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
12 Avenue ROBERT WAGNER
78140 Vélizy-Villacoublay
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 04/12/2014
Activité : Toutes opérations de banque, opérations connexes et autres activités, notamment toutes opérations de courtage, notamment d'assurances
Origine du fonds : Création
02/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 150
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
96 Rue DE PARIS
78610 Le Perray-en-Yvelines
FRANCE
02/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 160
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
7 Avenue MAURICE JOUET
78 Les Clayes-sous-Bois
FRANCE
02/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 170
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
10 Rue ROYALE
78000 Versailles
FRANCE
02/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 190
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
73 Boulevard Carnot
78110 Le Vésinet
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 18/12/2014
Activité : Toutes opérations de banque, opérations connexes et autres activités, notamment toutes opérations de courtage, notamment d'assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 220
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
C.C REGIONAL VELIZY II
78140 Vélizy-Villacoublay
FRANCE
02/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 230
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
45 Rue DU GENERAL LECLERC
78380 Bougival
FRANCE
02/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 270
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
CENTRE COMMERCIAL BRIGITTE
78370 Plaisir
FRANCE
02/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 280
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
37 Rue du Général de Gaulle
78300 Poissy
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Activité : Toutes opérations de banque, opérations connexes et autres activités, notamment toutes opérations de courtage, notamment d'assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 290
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
39 Rue DU GENERAL LECLERC
78220 Viroflay
FRANCE
02/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 310
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
2 Allée DE LA COTE D'OR
78310 Maurepas
FRANCE
02/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 330
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
3 BIS Rue NATIONALE
78940 La Queue-les-Yvelines
FRANCE
02/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 350
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
21 GRANDE RUE
78910 Orgerus
FRANCE
02/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 360
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
114 Route DE HOUDAN
78200 Mantes-la-Ville
FRANCE
02/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 370
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Avenue POINCARRE
78 Fontenay-le-Fleury
FRANCE
02/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 390
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
17-19 Rue de la Pourvoirie
78000 Versailles
FRANCE
02/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 400
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
14 Place FELIX FAURE
78120 Rambouillet
FRANCE
02/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 410
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Rue D'EPERNON
78 Houdan
FRANCE
02/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 420
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
51 Rue DU MARECHAL FOCH
78 Meulan
FRANCE
02/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 860
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
34/36 Avenue DU CENTRE
CTRE CIAL ESPACE ST QUENTIN
78180 Montigny-le-Bretonneux
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 15/11/1994
Activité : Toutes opérations de banque opérations connexes et autres activités notamment toutes opérations de courtage notamment d assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 870
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Avenue JOSEPH KESSEL
78180 Montigny-le-Bretonneux
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 02/09/1994
Activité : Toutes opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 920
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
5-7 Rue GEORGES HAUSSMANN
78280 Guyancourt
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 12/10/1998
Activité : Toutes opérations de banque et de bourse toutes opérations connexes et autres activités notamment Outes opérations de courtage
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 930
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
38 Boulevard FERNAND HOSTACHY
78290 Croissy-sur-Seine
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/12/1998
Activité : Toutes opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 950
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
CENTRE CIAL MANTES BUCHELAY
78200 Mantes-la-Jolie
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/03/1999
Activité : Toutes opérations de banque et de bourse toutes opérations connexes et autres activités notamment toutes opérations de courtage
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1010
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
29 Rue DE LA GROSSE PIERRE
CENTRE COMMERCIAL VAL DE SEINE
78540 Vernouillet
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/06/2000
Activité : Toutes opérations de banque et de bourse, toutes opérations connexes et autres activités notamment toutes opérations de courtage d'assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1020
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
5 Place Préfet Claude Erignac, centre
commercial du Bel Air
78100 Saint-Germain-en-Laye
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 27/06/2000
Activité : Toutes opérations de banque et de bourse, toutes opérations connexes et autres activités notamment toutes opérations de courtages d'assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1030
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
22 Rue AUGUSTE RENOIR
78400 Chatou
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 05/09/2000
Activité : Toutes opérations de banque et de bourse toutes opérations connexes et autres activités notamment toutes opérations de courtage d'assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
17/06/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Nanterre (9201)
Numéro de gestion : 1980B22074
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
10 Rue MAUREPAS
92500 Rueil-Malmaison
FRANCE
Nom commercial : B.P.ROP
Enseigne : B.P. ROP
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 25/02/1985
Activité : Toutes opérations de banque et de bourse -
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
17/06/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 135
Greffe : Nanterre (9201)
Numéro de gestion : 1980B22074
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
21 Rue DE SAINT CLOUD
92410 Ville d'Avray
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 12/12/2006
Activité : TOUTES OPERATIONS DE BANQUE
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
17/06/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 136
Greffe : Nanterre (9201)
Numéro de gestion : 1980B22074
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
41 Avenue DU GENERAL GALLIENI
92190 Meudon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/03/2011
Activité : Toutes opérations de banque, opérations connexes et autres activités, notamment toutes opérations de courtage, notamment d' assurances.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
17/06/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 20
Greffe : Nanterre (9201)
Numéro de gestion : 1980B22074
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
1671 Avenue ROGER SALENGRO
92370 Chaville
FRANCE
Nom commercial : B.P.ROP
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 25/02/1969
Activité : Toutes opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
17/06/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 30
Greffe : Nanterre (9201)
Numéro de gestion : 1980B22074
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
17-21 Avenue du Maréchal Joffre
92380 Garches
FRANCE
Nom commercial : B.P.ROP
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 15/02/1977
Activité : Toutes activités de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
17/06/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 40
Greffe : Nanterre (9201)
Numéro de gestion : 1980B22074
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
35 Rue DE LA REPUBLIQUE
92190 Meudon
FRANCE
Nom commercial : B.P.ROP
Enseigne : B.P.R.O.P.
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 03/12/1974
Activité : Toutes opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
17/06/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 50
Greffe : Nanterre (9201)
Numéro de gestion : 1980B22074
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
115 Avenue ALBERT 1ER
92500 Rueil-Malmaison
FRANCE
Nom commercial : B.P.ROP
Enseigne : B.P.R.O.P.
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 08/10/1974
Activité : Toutes opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
17/06/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 60
Greffe : Nanterre (9201)
Numéro de gestion : 1980B22074
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
88 Avenue DU DIX HUIT JUIN
1940
92500 Rueil-Malmaison
FRANCE
Nom commercial : B.P.ROP
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 17/02/1970
Activité : Toutes opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
17/06/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 70
Greffe : Nanterre (9201)
Numéro de gestion : 1980B22074
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
84 Boulevard DE LA REPUBLIQUE
92210 Saint-Cloud
FRANCE
Nom commercial : B.P.ROP
Enseigne : B.P. ROP
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/03/1961
Activité : Toutes opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
17/06/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 90
Greffe : Nanterre (9201)
Numéro de gestion : 1980B22074
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
32 Rue DE LA FOLIE
92420 Vaucresson
FRANCE
17/06/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 110
Greffe : Nanterre (9201)
Numéro de gestion : 1980B22074
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
5 Avenue DE L EUROPE
92310 Sèvres
FRANCE
Nom commercial : B.P.ROP
Enseigne : B.P. ROP
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/12/1978
Activité : Toutes opérations de banque et de bourse -
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
28/01/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Orléans (4502)
Numéro de gestion : 2002B00689
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
64 rue du Général Leclerc
45240 La Ferté Saint-Aubin
France
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : Toutes opérations de banque
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion absorptio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
28/01/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Orléans (4502)
Numéro de gestion : 2002B00689
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
13-15 place du Martroi
45190 Beaugency
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : L'activité exercée dans cet établissement est identique aux principales activités de l'entreprise
Origine du fonds : Divers
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
28/01/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 3
Greffe : Orléans (4502)
Numéro de gestion : 2002B00689
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
517 rue du Faubourg Bannier
45770 Saran
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : L'activité exercée dans cet établissement est identique aux principales activités de l'entreprise
Origine du fonds : Divers
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
28/01/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 4
Greffe : Orléans (4502)
Numéro de gestion : 2002B00689
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
11 rue de la Couronne
45300 Pithiviers
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : L'activité exercée dans cet établissement est identique aux principales activités de l'entreprise
Origine du fonds : Divers
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
28/01/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : Orléans (4502)
Numéro de gestion : 2002B00689
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
1 rue de l'Abbé de l'Épée
45140 Saint-Jean-de-la-Ruelle
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : L'activité exercée dans cet établissement est identique aux principales activités de l'entreprise
Origine du fonds : Divers
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
28/01/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 6
Greffe : Orléans (4502)
Numéro de gestion : 2002B00689
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
11 place du Général de Gaulle
45000 Orléans
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : L'activité exercée dans cet établissement est identique aux principales activités de l'entreprise
Origine du fonds : Divers
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
28/01/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 7
Greffe : Orléans (4502)
Numéro de gestion : 2002B00689
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
3 bis-5 route d'Olivet
45100 Orléans
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : L'activité exercée dans cet établissement est identique aux principales activités de l'entreprise
Origine du fonds : Divers
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
28/01/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 8
Greffe : Orléans (4502)
Numéro de gestion : 2002B00689
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
36 rue de la République
45000 Orléans
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : L'activité exercée dans cet établissement est identique aux principales activités de l'entreprise
Origine du fonds : Divers
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
28/01/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 9
Greffe : Orléans (4502)
Numéro de gestion : 2002B00689
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
84 grande rue
45110 Châteauneuf-sur-Loire
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : L'activité exercée dans cet établissement est identique aux principales activités de l'entreprise
Origine du fonds : Divers
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
28/01/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 11
Greffe : Orléans (4502)
Numéro de gestion : 2002B00689
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
12 rue Danton
45800 Saint-Jean-de-Braye
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : L'activité exercée dans cet établissement est identique aux principales activités de l'entreprise
Origine du fonds : Divers
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
28/01/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 12
Greffe : Orléans (4502)
Numéro de gestion : 2002B00689
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
44 place du Châtelet
45000 Orléans
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : L'activité exercée dans cet établissement est identique aux principales activités de l'entreprise
Origine du fonds : Divers
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
28/01/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 13
Greffe : Orléans (4502)
Numéro de gestion : 2002B00689
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
centre Commercial Lamballe
45400 Fleury-les-Aubrais
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : L'activité exercée dans cet établissement est identique aux principales activités de l'entreprise
Origine du fonds : Divers
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
28/01/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 14
Greffe : Orléans (4502)
Numéro de gestion : 2002B00689
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
7B rue Nationale
45380 La Chapelle-Saint-Mesmin
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : L'activité exercée dans cet établissement est identique aux principales activités de l'entreprise
Origine du fonds : Divers
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
28/01/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 15
Greffe : Orléans (4502)
Numéro de gestion : 2002B00689
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
5 rue Gustave Eiffel
45430 Chécy
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : L'activité exercée dans cet établissement est identique aux principales activités de l'entreprise
Origine du fonds : Divers
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
28/01/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 16
Greffe : Orléans (4502)
Numéro de gestion : 2002B00689
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
181 rue d'Artois
45160 Olivet
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/11/2003
Activité : Toutes opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
28/01/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 17
Greffe : Orléans (4502)
Numéro de gestion : 2002B00689
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
10 rue de Montaran Centre Commercial Leclerc
45400 Fleury-les-Aubrais
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 15/04/2003
Activité : L'activité exercée dans cet établissement est identique aux principales activités de l'entreprise
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
28/01/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 18
Greffe : Orléans (4502)
Numéro de gestion : 2002B00689
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
19 avenue des Droits de l'Homme
45000 Orléans
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 26/01/2004
Activité : L'activité exercée dans cet établissement est identique aux principales activités de l'entreprise
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
28/01/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 19
Greffe : Orléans (4502)
Numéro de gestion : 2002B00689
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
8 place de la Mairie
45140 Ingré
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 18/04/2005
Activité : L'activité exercée dans cet établissement est identique aux principales activités de l'entreprise
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
28/01/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 21
Greffe : Orléans (4502)
Numéro de gestion : 2002B00689
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
7 grande rue
45150 Jargeau
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 02/05/2006
Activité : L'activité exercée dans cet établissement est identique aux principales activités de l'entreprise
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
28/01/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 22
Greffe : Orléans (4502)
Numéro de gestion : 2002B00689
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
place Marin la Meslee
45120 Chalette Sur Loing
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : MEME ORIGINE, MEME ACTIVITE, MEME MODE D'EXPLOITATION QUE POUR LE FONDS DE MONTARGIS
Origine du fonds : Divers
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
28/01/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 23
Greffe : Orléans (4502)
Numéro de gestion : 2002B00689
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
1 avenue du Marechal Leclerc
45500 Gien
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : MEME ORIGINE, MEME ACTIVITE, MEME MODE D'EXPLOITATION QUE POUR LE FONDS DE MONTARGIS
Origine du fonds : Divers
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
28/01/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 24
Greffe : Orléans (4502)
Numéro de gestion : 2002B00689
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
18 place Honore Combe
45320 Courtenay
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : MEME ORIGINE, MEME ACTIVITE, MEME MODE D'EXPLOITATION QUE POUR LE FONDS DE MONTARGIS
Origine du fonds : Divers
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
28/01/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 25
Greffe : Orléans (4502)
Numéro de gestion : 2002B00689
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
580 rue Saint Firmin
45200 Amilly
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 05/04/2005
Activité : TOUTES OPERATIONS DE BANQUE
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
28/01/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 26
Greffe : Orléans (4502)
Numéro de gestion : 2002B00689
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
1 rue Jean Jaures
45200 Montargis
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : TOUTES OPERATIONS DE BANQUE
Origine du fonds : Apport
USIO - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
28/01/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 27
Greffe : Orléans (4502)
Numéro de gestion : 2002B00689
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
1 rue du Roussillon
45560 Saint-Denis-en-Val
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 17/03/2009
Activité : Toutes opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
28/01/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 28
Greffe : Orléans (4502)
Numéro de gestion : 2002B00689
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
586 rue Marcel Belot
45160 Olivet
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 17/12/2009
Activité : Toutes opérations de Banque Populaire
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/02/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Bourges (1801)
Numéro de gestion : 2002B00376
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
2 avenue du Maréchal de Tassigny
18000 Bourges
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : Toutes opération de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Divers
27/02/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Bourges (1801)
Numéro de gestion : 2002B00376
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
16 rue Moyenne
18000 Bourges
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : ACTIVITE : TOUTES OPERATIONS DE BANQUE PROPRIETAIRE EXPLOITANT APPORT FUSION DE LA BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE RCS TOURS B 554 801 589
Origine du fonds : Divers
- -
27/02/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 3
Greffe : Bourges (1801)
Numéro de gestion : 2002B00376
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
102 avenue Marcel Haegelen
18000 Bourges
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : ACTIVITE : TOUTES OPERATIONS DE BANQUE PROPRIETAIRE EXPLOITANT APPORT FUSION DE LA BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE RCS TOURS B 554 801 589
Origine du fonds : Divers
- -
27/02/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 6
Greffe : Bourges (1801)
Numéro de gestion : 2002B00376
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
20 place de la Halle
18600 Sancoins
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : ACTIVITE : TOUTES OPERATIONS DE BANQUE PROPRIETAIRE EXPLOITANT APPORT FUSION DE LA BANQUE POP VAL DE FRANCE RCS TOURS B 554 801 589
Origine du fonds : Divers
- -
27/02/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 7
Greffe : Bourges (1801)
Numéro de gestion : 2002B00376
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
16 place du Docteur Guyot
18370 Châteaumeillant
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : ACTIVITE : TOUTES OPERATIONS DE BANQUE PROPRIETAIRE EXPLOITANT APPORT FUSION DE LA BQUE POP VAL DE FRANCE RCS TOURS B 554 801 589
Origine du fonds : Divers
- -
27/02/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 8
Greffe : Bourges (1801)
Numéro de gestion : 2002B00376
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
15 rue du Charbon
18700 Aubigny-sur-Néré
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : ACTIVITE : TOUTES OPERATIONS DE BANQUE PROPRIETAIRE EXPLOITANT APPORT FUSION DE LA BQUE POP VAL DE FRANCE RCS TOURS B 554 801 589
Origine du fonds : Divers
- -
27/02/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 9
Greffe : Bourges (1801)
Numéro de gestion : 2002B00376
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
122 rue Jeanne d'Arc
18500 Mehun-sur-Yèvre
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : ACTIVITE : TOUTES OPERATIONS DE BANQUE PROPRIETAIRE EXPLOITANT APPORT FUSION DE LA BQUE POP VAL DE FRANCE RCS TOURS B 554 801 589
Origine du fonds : Divers
- -
27/02/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Bourges (1801)
Numéro de gestion : 2002B00376
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
14/16 rue Nationale
18200 Saint-Amand-Montrond
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : toutes opérations de banque
Origine du fonds : Création
27/02/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 11
Greffe : Bourges (1801)
Numéro de gestion : 2002B00376
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
26 avenue Gabriel Dordain
18400 Saint-Florent-sur-Cher
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : ACTIVITE : 10.09.02 PROPRIETAIRE EXPLOITANT APPORT FUSION DE LA BQUE POP VAL DE FRANCE RCS TOURS B 554 801 589
Origine du fonds : Divers
- -
27/02/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 12
Greffe : Bourges (1801)
Numéro de gestion : 2002B00376
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
35 rue de Sarrebourg
18000 Bourges
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 12/09/2006
Activité : Toutes opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/02/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 13
Greffe : Bourges (1801)
Numéro de gestion : 2002B00376
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
3 avenue Pierre sémard
18100 Vierzon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 17/04/2008
Activité : TOUTES OPERATIONS DE BANQUE POPULAIRE
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/02/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 14
Greffe : Bourges (1801)
Numéro de gestion : 2002B00376
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
9 rue Pierre Latécoère
18000 Bourges
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 05/11/2008
Activité : Toutes opérations de banque populaire
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/02/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 15
Greffe : Bourges (1801)
Numéro de gestion : 2002B00376
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
404 route d'Orléans
18230 Saint-Doulchard
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 26/06/2014
Activité : Toutes opérations de banque opérations connexes et autres activités notamment toutes opérations de courtage notamment d'assurances
Origine du fonds : Création
15/01/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Tours (3701)
Numéro de gestion : 2002B00809
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
7 place Jean Jaurès
37000 Tours
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : toutes opérations de banque
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
15/01/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Tours (3701)
Numéro de gestion : 2002B00809
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
115-117 avenue de Grammont
37000 Tours
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : toutes opérations de banque
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
15/01/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 3
Greffe : Tours (3701)
Numéro de gestion : 2002B00809
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
23 rue Nationale
37000 Tours
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : toutes opérations de banque
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
15/01/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 4
Greffe : Tours (3701)
Numéro de gestion : 2002B00809
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
place Gaston Pailhou Galerie Marchande des halles
37000 Tours
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : toutes opérations de banque
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
15/01/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : Tours (3701)
Numéro de gestion : 2002B00809
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
27 place Velpeau
37000 Tours
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : toutes opérations de banque
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
15/01/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 6
Greffe : Tours (3701)
Numéro de gestion : 2002B00809
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
38-40 avenue André Maginot
37100 Tours
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : toutes opérations de banque
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
15/01/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 7
Greffe : Tours (3701)
Numéro de gestion : 2002B00809
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
avenue Gustave Eiffel Centre Commercial Petite Arche
37100 Tours
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : toutes opérations de banque
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
15/01/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 8
Greffe : Tours (3701)
Numéro de gestion : 2002B00809
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
2 avenue de Milan
37200 Tours
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : toutes opérations de banque
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
15/01/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 9
Greffe : Tours (3701)
Numéro de gestion : 2002B00809
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
72 avenue de la République
et 53 rue Louis Blot
37540 Saint-Cyr-sur-Loire
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : toutes opérations de banque
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
15/01/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Tours (3701)
Numéro de gestion : 2002B00809
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
27 rue de Rochepinard
37550 Saint-Avertin
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/2012
Activité : toutes opérations de banque, opérations connexes et autres activités, notamment toutes opérations de courtage, d'assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
15/01/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 12
Greffe : Tours (3701)
Numéro de gestion : 2002B00809
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
13 place Maurice Thorez Centre Commercial de la Mairie
37700 Saint-Pierre-des-Corps
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : toutes opérations de banque
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
15/01/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 13
Greffe : Tours (3701)
Numéro de gestion : 2002B00809
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
avenue Jacques Duclos les Atlantes
37700 Saint-Pierre-des-Corps
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : toutes opérations de banque
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
15/01/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 14
Greffe : Tours (3701)
Numéro de gestion : 2002B00809
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
1 place du 11 Novembre
37270 Montlouis-sur-Loire
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : toutes opérations de banque
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
15/01/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 15
Greffe : Tours (3701)
Numéro de gestion : 2002B00809
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
2 avenue Victor Hugo
37300 Joué-lès-Tours
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : toutes opérations de banque
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
15/01/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 16
Greffe : Tours (3701)
Numéro de gestion : 2002B00809
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
94 quai Jeanne d Arc
37500 Chinon
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : toutes opérations de banque
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
15/01/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 18
Greffe : Tours (3701)
Numéro de gestion : 2002B00809
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
3-5 place Jean Jaurès
37110 Château-Renault
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : toutes opérations de banque
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
15/01/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 19
Greffe : Tours (3701)
Numéro de gestion : 2002B00809
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
13 bis rue du Commerce
37160 Descartes
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : toutes opérations de banque
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
15/01/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 21
Greffe : Tours (3701)
Numéro de gestion : 2002B00809
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
27 place du marché
37120 Richelieu
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : toutes opérations de banque
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
15/01/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 22
Greffe : Tours (3701)
Numéro de gestion : 2002B00809
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
20 rue du Général Leclerc
37510 Ballan-Miré
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/01/2003
Activité : toutes opérations de banque, opérations connexes et autres activités, notamment toutes opérations de courtage.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
15/01/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 23
Greffe : Tours (3701)
Numéro de gestion : 2002B00809
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
1 place Charles Bidault
37150 Bléré
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 16/03/2005
Activité : toutes opérations de banque
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
15/01/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 25
Greffe : Tours (3701)
Numéro de gestion : 2002B00809
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
25 place Sainte Anne
37520 La Riche
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 12/09/2007
Activité : toutes opérations de banque
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
15/01/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 26
Greffe : Tours (3701)
Numéro de gestion : 2002B00809
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
8 rue Eugène Grouin
37230 Fondettes
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 27/11/2007
Activité : toutes opérations de banque populaire
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
15/01/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 27
Greffe : Tours (3701)
Numéro de gestion : 2002B00809
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
10 quai du général de Gaulle
37400 Amboise
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : toutes opérations de banque
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
15/01/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 28
Greffe : Tours (3701)
Numéro de gestion : 2002B00809
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
8 rue de la République
37600 Loches
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : toutes opérations de banque populaire
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
15/01/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 29
Greffe : Tours (3701)
Numéro de gestion : 2002B00809
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
107 rue du Docteur Patry
37800 Sainte-Maure-de-Touraine
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : toutes opérations de banque
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
15/01/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 30
Greffe : Tours (3701)
Numéro de gestion : 2002B00809
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
avenue Marcel Mérieux-Les 2 Lions Centre Cial l Heure Tranquille
37000 Tours
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : toutes opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
15/01/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 31
Greffe : Tours (3701)
Numéro de gestion : 2002B00809
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
centre Commercial la Grande Prairie
37140 Bourgueil
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 02/02/2012
Activité : toutes opérations de banque, opérations connexes et autres activités, notamment toutes opérations d'assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
15/01/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 32
Greffe : Tours (3701)
Numéro de gestion : 2002B00809
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
1 place Léon Boyer
37130 Langeais
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : toutes opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
15/01/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 33
Greffe : Tours (3701)
Numéro de gestion : 2002B00809
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
Zac de la Vrillonnerie
3/5 rue Thomas Edison
37170 Chambray les Tours
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : Toutes opérations de banque, opérations connexes et autres activités, notamment toutes opérations de courtage, notamment d'assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/06/2014 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Poitiers (8602)
Numéro de gestion : 2002B00445
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
1-3 Boulevard Gambetta
86500 Montmorillon
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Activité : Toutes opérations de banque.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/06/2014 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 131
Greffe : Poitiers (8602)
Numéro de gestion : 2002B00445
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
6 Rue Geisenheim
86300 Chauvigny
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 09/06/2011
Activité : Toutes opérations de banque, opérations connexes et autres activités notamment toutes opérations de courtage, notamment d'asurances.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/06/2014 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 30
Greffe : Poitiers (8602)
Numéro de gestion : 2002B00445
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
92-94 Rue de Chateauneuf
86100 Châtellerault
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Activité : Toutes opérations de banque.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/06/2014 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 40
Greffe : Poitiers (8602)
Numéro de gestion : 2002B00445
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
2 Avenue Lafayette
Centre Commercial GEANT CASINO
86000 Poitiers
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Activité : Toutes opérations de banque.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/06/2014 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 50
Greffe : Poitiers (8602)
Numéro de gestion : 2002B00445
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
1-3 Avenue de Leuze
86200 Loudun
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Activité : Toutes opérations de banque.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/06/2014 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 60
Greffe : Poitiers (8602)
Numéro de gestion : 2002B00445
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
243 Avenue de Nantes
86000 Poitiers
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Activité : Toutes opérations de banque.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/06/2014 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 70
Greffe : Poitiers (8602)
Numéro de gestion : 2002B00445
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
11 Avenue Robert Schumann
86000 Poitiers
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Activité : Toutes opérations de banque.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/06/2014 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 80
Greffe : Poitiers (8602)
Numéro de gestion : 2002B00445
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
60-62 Boulevard Blossac
86100 Châtellerault
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Activité : Toutes opérations de banque.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/06/2014 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 90
Greffe : Poitiers (8602)
Numéro de gestion : 2002B00445
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
2 Place du Maréchal Leclerc
86000 Poitiers
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Activité : Toutes opérations de banque.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/06/2014 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 100
Greffe : Poitiers (8602)
Numéro de gestion : 2002B00445
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
26 B Allée du Haut Poitou
Les Portes du Futur
86360 Chasseneuil-du-Poitou
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2005
Activité : Toutes opérations de banque.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/06/2014 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 110
Greffe : Poitiers (8602)
Numéro de gestion : 2002B00445
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
7 Place Charles de Gaulle
86000 Poitiers
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/02/2006
Activité : Toutes opérations de banque.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/06/2014 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 120
Greffe : Poitiers (8602)
Numéro de gestion : 2002B00445
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
201 Route de Gençay
86280 Saint-Benoît
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 11/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque populaire.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/06/2014 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 130
Greffe : Poitiers (8602)
Numéro de gestion : 2002B00445
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
204 Avenue du 8 mai 1945
86000 Poitiers
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 02/04/2009
Activité : Toutes opérations de banque populaire.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
15/05/2014 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Blois (4101)
Numéro de gestion : 2002B00357
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
7 rue Denis Papin
41000 Blois
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : Toutes opérations de banque
Origine du fonds : Acquisition par fusion
CQUIS PAR FUSION-ABSORPTIO - récédent propriétaire exploitan - ANQUE POPULAIRE VAL DE FRANC
Type d’exploitation : Exploitation directe
15/05/2014 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Blois (4101)
Numéro de gestion : 2002B00357
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
18-22 rue du Pont du Gast
41000 Blois
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : FUSION-ABSORPTION DE LA SOCIETE BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE RCS BLOIS 554 801 589 A COMPTER DU 10/09/2002
Origine du fonds : Divers
- -
15/05/2014 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 3
Greffe : Blois (4101)
Numéro de gestion : 2002B00357
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
5 place de la Halle
41500 Mer
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : FUSION-ABSORPTION DE LA SOCIETE BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE RCS BLOIS 554 801 589 A COMPTER DU 10/09/2002
Origine du fonds : Divers
- -
15/05/2014 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 4
Greffe : Blois (4101)
Numéro de gestion : 2002B00357
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
11 rue Carnot
41400 Montrichard
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : FUSION-ABSORPTION DE LA SOCIETE BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE RCS BLOIS 554 801 589 A COMPTER DU 10/09/2002
Origine du fonds : Divers
- -
15/05/2014 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : Blois (4101)
Numéro de gestion : 2002B00357
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
17 quai Jacques Delorme
41110 Saint-Aignan-sur-Cher
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : Toutes opérations de banque et de bouses, toutes opérations connexes et autres activités notamment toutes opérations de courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusio - récédent propriétair - ANQUE POPULAIRE VAL DE FRANC
Type d’exploitation : Exploitation directe
15/05/2014 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 6
Greffe : Blois (4101)
Numéro de gestion : 2002B00357
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
24 A route Nationale
41260 La Chaussée Saint-Victor
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : Toutes opérations de banque, opérations connexes et autres activités, notamment toutes opérations de courtage, notamment d'assurances
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquisition par fusion de la société BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE RCS BLOIS 554 801 58 - -
15/05/2014 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 8
Greffe : Blois (4101)
Numéro de gestion : 2002B00357
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
5-7 rue du Général de Gaulle
41100 Vendôme
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : FUSION-ABSORPTION DE LA SOCIETE BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE RCS BLOIS 554 801 589 A COMPTER DU 10/09/2002
Origine du fonds : Divers
- -
15/05/2014 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Blois (4101)
Numéro de gestion : 2002B00357
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
7 rue Copernic
41260 La Chaussée Saint-Victor
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 27/05/2009
Origine du fonds : Création
15/05/2014 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 11
Greffe : Blois (4101)
Numéro de gestion : 2002B00357
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
395 rue Georges Méliès
41350 Saint-Gervais-la-Forêt
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/07/2009
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
15/05/2014 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 12
Greffe : Blois (4101)
Numéro de gestion : 2002B00357
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
39 rue Georges Clemenceau
41200 Romorantin-Lanthenay
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : Immatriculation précédemment effectuée au greffe du Tribunal de Commerce de Romorantin supprimé par suite du rattachement du Tribunal de Romorantin au Tribunal de Blois avec effet au 01.06.2005 (Décret n ° 205-624 du 27 Mai 2005)
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusio - -
15/05/2014 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 13
Greffe : Blois (4101)
Numéro de gestion : 2002B00357
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
30 - 32 boulevard de la République
41300 Salbris
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : Immatriculation précédemment effectuée au greffe du Tribunal de Commerce de Romorantin supprimé par suite du rattachement du Tribunal de Romorantin au Tribunal de Blois avec effet au 01.06.2005 (Décret n ° 205-624 du 27 Mai 2005)
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusio - -
11/02/2014 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Châteauroux (3601)
Numéro de gestion : 2002B00205
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
49 avenue de l'Occitanie
36250 Saint-Maur
FRANCE
Nom commercial : BPVF
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : Toutes opérations de banque, opérations connexes et autres activités notamment toutes opérations de courtage, notamment d'assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
11/02/2014 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Châteauroux (3601)
Numéro de gestion : 2002B00205
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
rue Pierre Collin de Souvigny
36300 Le blanc
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Origine du fonds : Divers
- -
11/02/2014 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : Châteauroux (3601)
Numéro de gestion : 2002B00205
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
75 avenue du Général de Gaulle
36130 Déols
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Origine du fonds : Divers
- -
11/02/2014 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 7
Greffe : Châteauroux (3601)
Numéro de gestion : 2002B00205
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
2 rue de la République
36000 Châteauroux
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Origine du fonds : Divers
- -
11/02/2014 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 8
Greffe : Châteauroux (3601)
Numéro de gestion : 2002B00205
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
19 rue Gambetta
36200 Argenton-sur-Creuse
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Origine du fonds : Divers
- -
11/02/2014 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 9
Greffe : Châteauroux (3601)
Numéro de gestion : 2002B00205
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
14 place de la République
36150 Vatan
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : Toutes opérations de banque
Origine du fonds : Acquisition par fusion
usion-Absorptio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
11/02/2014 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Châteauroux (3601)
Numéro de gestion : 2002B00205
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
15 boulevard Marx Dormoy
36100 Issoudun
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : Toutes opérations de banque
Origine du fonds : Acquisition par fusion
usion-Absorptio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
11/02/2014 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 11
Greffe : Châteauroux (3601)
Numéro de gestion : 2002B00205
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
16 place de la République
36110 Levroux
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 28/10/2010
Activité : opérations de banques
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
11/02/2014 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 13
Greffe : Châteauroux (3601)
Numéro de gestion : 2002B00205
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
46 place Voltaire
36000 Châteauroux
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2002
Activité : toutes opérations de banque connexes et autre activites notamment toutes operations de courtage notamment d'assurances
Origine du fonds : Création
20/12/2010 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 42
Greffe : Evry (7801)
Numéro de gestion : 1954B90037
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
87 Rue de Paris
91120 Palaiseau
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/02/1966
Activité : Toutes opérations de banque .
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
20/12/2010 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 43
Greffe : Evry (7801)
Numéro de gestion : 1954B90037
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
124 Avenue des Champs Lasnier
91940 Les Ulis
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 16/04/1974
Activité : Toutes opérations de banque .
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
20/12/2010 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 44
Greffe : Evry (7801)
Numéro de gestion : 1954B90037
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
Centre d'études nucléaires
Bat 471
91400 Saclay
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/12/1986
Activité : Toutes opérations de banque, opérations connexes et autres activités notamment toutes opérations de courtage, notamment d'assurances.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
20/12/2010 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Evry (7801)
Numéro de gestion : 1954B90037
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
RUE AMODRU
91190 Gif-sur-Yvette
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 18/05/1965
Activité : Toutes opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
20/12/2010 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 20
Greffe : Evry (7801)
Numéro de gestion : 1954B90037
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
7 Rue Archange
91400 Orsay
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 16/12/1980
Activité : Toutes opérations de banque.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
20/12/2010 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 40
Greffe : Evry (7801)
Numéro de gestion : 1954B90037
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Versailles

Adresse :
12 Rue GABRIEL PERI
91230 IGNY
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 12/05/1998
Activité : Toutes opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
Observations :
19/01/2022 : Ajout
Greffe : Versailles (7803)
Numéro unique d’identification d’une observation : 11
Date d’ajout de l’observation : 28/05/2001
Texte de l'observation : Fusion par absorption de la société Sofirop par la société Bprop avec effet rétroactif au 01.01.2001.
19/01/2022 : Ajout
Greffe : Versailles (7803)
Numéro unique d’identification d’une observation : 12
Date d’ajout de l’observation : 12/09/2002
Texte de l'observation : précision forme juridique : société anonyme coopérative de banque populaire à capital variable
19/01/2022 : Ajout
Greffe : Versailles (7803)
Numéro unique d’identification d’une observation : 13
Date d’ajout de l’observation : 01/10/2002
Texte de l'observation : FUSION AVEC LA SOCIETE BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE 2 AVENUE DE MILAN 37000 TOURS RCS TOURS B554801589
19/01/2022 : Ajout
Greffe : Versailles (7803)
Numéro unique d’identification d’une observation : 14
Date d’ajout de l’observation : 21/06/2005
Texte de l'observation : Société ayant participé à l'opération de fusion : dénomination SOCIEP ( en date du 01.01.2005) Forme juridique SA Siège social 9 AVENUE NEWTON 78180 MONTIGNY LE BRETONNEUX Rcs 785 146 499
19/01/2022 : Ajout
Greffe : Versailles (7803)
Numéro unique d’identification d’une observation : 15
Date d’ajout de l’observation : 24/05/2007
Texte de l'observation : Immatriculé au registre des intermédiaires en assurance (ORIAS) sous le numéro : 07 023 354
30/07/2021 : Ajout
Greffe : Versailles (7803)
Numéro unique d’identification d’une observation : 11
Date d’ajout de l’observation : 28/05/2001
Texte de l'observation : Fusion par absorption de la société Sofirop par la société Bprop avec effet rétroactif au 01.01.2001.
30/07/2021 : Ajout
Greffe : Versailles (7803)
Numéro unique d’identification d’une observation : 12
Date d’ajout de l’observation : 12/09/2002
Texte de l'observation : précision forme juridique : société anonyme coopérative de banque populaire à capital variable
30/07/2021 : Ajout
Greffe : Versailles (7803)
Numéro unique d’identification d’une observation : 13
Date d’ajout de l’observation : 01/10/2002
Texte de l'observation : FUSION AVEC LA SOCIETE BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE 2 AVENUE DE MILAN 37000 TOURS RCS TOURS B554801589
30/07/2021 : Ajout
Greffe : Versailles (7803)
Numéro unique d’identification d’une observation : 14
Date d’ajout de l’observation : 21/06/2005
Texte de l'observation : Société ayant participé à l'opération de fusion : dénomination SOCIEP ( en date du 01.01.2005) Forme juridique SA Siège social 9 AVENUE NEWTON 78180 MONTIGNY LE BRETONNEUX Rcs 785 146 499
30/07/2021 : Ajout
Greffe : Versailles (7803)
Numéro unique d’identification d’une observation : 15
Date d’ajout de l’observation : 24/05/2007
Texte de l'observation : Immatriculé au registre des intermédiaires en assurance (ORIAS) sous le numéro : 07 023 354
06/07/2021 : Ajout
Greffe : Tours (3701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 2
Numéro unique d’observation : 2
Texte de l'observation : Observations concernant l'établissement situé 115- 117 avenue de Grammont 37000 Tours : Observation d epuis le 08/11/2002 :
06/07/2021 : Ajout
Greffe : Tours (3701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 3
Numéro unique d’observation : 3
Texte de l'observation : Observations concernant l'établissement situé 23 r ue Nationale 37000 Tours : Observation depuis le 0 8/11/2002 :
06/07/2021 : Ajout
Greffe : Tours (3701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 4
Numéro unique d’observation : 4
Texte de l'observation : Observations concernant l'établissement situé plac e Gaston Pailhou Galerie Marchande des halles 3700 0 Tours : Observation depuis le 08/11/2002 :
06/07/2021 : Ajout
Greffe : Tours (3701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 5
Numéro unique d’observation : 5
Texte de l'observation : Observations concernant l'établissement situé 27 p lace Velpeau 37000 Tours : Observation depuis le 0 8/11/2002 :
06/07/2021 : Ajout
Greffe : Tours (3701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 6
Numéro unique d’observation : 6
Texte de l'observation : Observations concernant l'établissement situé 38-4 0 avenue André Maginot 37100 Tours : Observation d epuis le 08/11/2002 :
06/07/2021 : Ajout
Greffe : Tours (3701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 7
Numéro unique d’observation : 7
Texte de l'observation : Observations concernant l'établissement situé aven ue Gustave Eiffel Centre Commercial Petite Arche 3 7100 Tours : Observation depuis le 08/11/2002 :
06/07/2021 : Ajout
Greffe : Tours (3701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 8
Numéro unique d’observation : 8
Texte de l'observation : Observations concernant l'établissement situé 2 av enue de Milan 37200 Tours : Observation depuis le 08/11/2002 :
06/07/2021 : Ajout
Greffe : Tours (3701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 9
Numéro unique d’observation : 9
Texte de l'observation : Observations concernant l'établissement situé 72 a venue de la République et 53 rue Louis Blot 37540 Saint-Cyr-sur-Loire : Observation depuis le 08/11/ 2002 :
06/07/2021 : Ajout
Greffe : Tours (3701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 10
Numéro unique d’observation : 10
Texte de l'observation : Observations concernant l'établissement situé 13 r ue de Rochepinard 37550 Saint-Avertin : Observatio n depuis le 08/11/2002 :
06/07/2021 : Ajout
Greffe : Tours (3701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 11
Numéro unique d’observation : 11
Texte de l'observation : Observations concernant l'établissement situé 34 r ue des Pommiers 37170 Chambray-lès-Tours : Observa tion depuis le 08/11/2002 :
06/07/2021 : Ajout
Greffe : Tours (3701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 12
Numéro unique d’observation : 12
Texte de l'observation : Observations concernant l'établissement situé 13 p lace Maurice Thorez Centre Commercial de la Mairie 37700 Saint-Pierre-des-Corps : Observation depuis le 08/11/2002 :
06/07/2021 : Ajout
Greffe : Tours (3701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 13
Numéro unique d’observation : 13
Texte de l'observation : Observations concernant l'établissement situé aven ue Jacques Duclos les Atlantes 37700 Saint-Pierre- des-Corps : Observation depuis le 08/11/2002 :
06/07/2021 : Ajout
Greffe : Tours (3701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 14
Numéro unique d’observation : 14
Texte de l'observation : Observations concernant l'établissement situé 1 pl ace du 11 Novembre 37270 Montlouis-sur-Loire : Obs ervation depuis le 08/11/2002 :
06/07/2021 : Ajout
Greffe : Tours (3701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 15
Numéro unique d’observation : 15
Texte de l'observation : Observations concernant l'établissement situé 2 av enue Victor Hugo 37300 Joué-lès-Tours : Observatio n depuis le 08/11/2002 :
06/07/2021 : Ajout
Greffe : Tours (3701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 16
Numéro unique d’observation : 16
Texte de l'observation : Observations concernant l'établissement situé 94 q uai Jeanne d'Arc 37500 Chinon : Observation depuis le 08/11/2002 :
06/07/2021 : Ajout
Greffe : Tours (3701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 17
Numéro unique d’observation : 17
Texte de l'observation : Observations concernant l'établissement situé 1 ru e de Tours 37140 Bourgueil : Observation depuis le 08/11/2002 :
06/07/2021 : Ajout
Greffe : Tours (3701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 18
Numéro unique d’observation : 18
Texte de l'observation : Observations concernant l'établissement situé 3 et 5 place Jean Jaurès 37110 Château-Renault : Obser vation depuis le 08/11/2002 :
06/07/2021 : Ajout
Greffe : Tours (3701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 19
Numéro unique d’observation : 19
Texte de l'observation : Observations concernant l'établissement situé 13 B is rue du Commerce 37160 Descartes : Observation d epuis le 08/11/2002 :
06/07/2021 : Ajout
Greffe : Tours (3701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 20
Numéro unique d’observation : 20
Texte de l'observation : Observations concernant l'établissement situé 12 r ue Thiers 37130 Langeais : Observation depuis le 0 8/11/2002 :
06/07/2021 : Ajout
Greffe : Tours (3701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 21
Numéro unique d’observation : 21
Texte de l'observation : Observations concernant l'établissement situé 10 q uai du général de Gaulle 37400 Amboise : Observati on depuis le 08/11/2002 :
06/07/2021 : Ajout
Greffe : Tours (3701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 22
Numéro unique d’observation : 22
Texte de l'observation : Observations concernant l'établissement situé 8 ru e de la République 37600 Loches : Observation depu is le 08/11/2002 :
06/07/2021 : Ajout
Greffe : Tours (3701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 23
Numéro unique d’observation : 23
Texte de l'observation : Observations concernant l'établissement situé 107 rue du Docteur Patry 37800 Sainte-Maure-de-Tourain e : Observation depuis le 08/11/2002 :
06/07/2021 : Ajout
Greffe : Tours (3701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 1
Numéro unique d’observation : 1
Date d’ajout de l’observation : 08/11/2002
Texte de l'observation : Historique : - IMMATRICULATION PRINCIPALE EFFECTUE E AU GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE VERSAILLES
06/07/2021 : Ajout
Greffe : Tours (3701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 79
Numéro unique d’observation : 79
Date d’ajout de l’observation : 15/01/2015
Texte de l'observation : Immatriculation au registre des intermédiaires en assurance sous le numéro 07023354
06/07/2021 : Ajout
Greffe : Tours (3701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 86
Numéro unique d’observation : 86
Date d’ajout de l’observation : 06/07/2021
Texte de l'observation : EN APPLICATION DE L'ARTICLE R 123-96 DU CODE DE COMMERCE, L'ACTIVITE DE Transaction immobilière (pour l'établissement sis 27 rue de Rochepinard 37550 Saint Avertin) EST SOUS CONDITION SUSPENSIVE DE LA DELIVRANCE DE L'AUTORISATION PAR L'AUTORITE COMPETENTE. LA PIECE JUSTIFICATIVE DOIT ETRE FOURNIE AU GREFFE DANS LES QUINZE JOURS DE SA DELIVRANCE PAR L'AUTORITE COMPETENTE. FAUTE POUR L'ASSUJETTI DE RESPECTER CE DELAI, LE GREFFIER PROCEDE COMME IL EST DIT AU 2EME ALINEA DE L'ARTICLE R 123-100 DU CODE DE COMMERCE.
06/07/2021 : Ajout
Greffe : Tours (3701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 89
Numéro unique d’observation : 89
Date d’ajout de l’observation : 06/07/2021
Texte de l'observation : EN APPLICATION DE L'ARTICLE R 123-96 DU CODE DE COMMERCE, L'ACTIVITE DE Transaction immobilière (pour l'établissement sis 72 Avenue de la République 37540 Saint Cyr Sur Loire) EST SOUS CONDITION SUSPENSIVE DE LA DELIVRANCE DE L'AUTORISATION PAR L'AUTORITE COMPETENTE. LA PIECE JUSTIFICATIVE DOIT ETRE FOURNIE AU GREFFE DANS LES QUINZE JOURS DE SA DELIVRANCE PAR L'AUTORITE COMPETENTE. FAUTE POUR L'ASSUJETTI DE RESPECTER CE DELAI, LE GREFFIER PROCEDE COMME IL EST DIT AU 2EME ALINEA DE L'ARTICLE R 123-100 DU CODE DE COMMERCE.
06/07/2021 : Ajout
Greffe : Tours (3701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 92
Numéro unique d’observation : 92
Date d’ajout de l’observation : 06/07/2021
Texte de l'observation : EN APPLICATION DE L'ARTICLE R 123-96 DU CODE DE COMMERCE, L'ACTIVITE DE Transaction immobilière (pour l'établissement sis 2 Avenue de Milan 37200 Tours) EST SOUS CONDITION SUSPENSIVE DE LA DELIVRANCE DE L'AUTORISATION PAR L'AUTORITE COMPETENTE. LA PIECE JUSTIFICATIVE DOIT ETRE FOURNIE AU GREFFE DANS LES QUINZE JOURS DE SA DELIVRANCE PAR L'AUTORITE COMPETENTE. FAUTE POUR L'ASSUJETTI DE RESPECTER CE DELAI, LE GREFFIER PROCEDE COMME IL EST DIT AU 2EME ALINEA DE L'ARTICLE R 123-100 DU CODE DE COMMERCE.
06/07/2021 : Ajout
Greffe : Tours (3701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 95
Numéro unique d’observation : 95
Date d’ajout de l’observation : 06/07/2021
Texte de l'observation : EN APPLICATION DE L'ARTICLE R 123-96 DU CODE DE COMMERCE, L'ACTIVITE DE Transaction immobilière (pour l'établissement sis Avenue Gustave Eiffel Centre Commercial la Petite Arche 37100 Tours)) EST SOUS CONDITION SUSPENSIVE DE LA DELIVRANCE DE L'AUTORISATION PAR L'AUTORITE COMPETENTE. LA PIECE JUSTIFICATIVE DOIT ETRE FOURNIE AU GREFFE DANS LES QUINZE JOURS DE SA DELIVRANCE PAR L'AUTORITE COMPETENTE. FAUTE POUR L'ASSUJETTI DE RESPECTER CE DELAI, LE GREFFIER PROCEDE COMME IL EST DIT AU 2EME ALINEA DE L'ARTICLE R 123-100 DU CODE DE COMMERCE.
06/07/2021 : Ajout
Greffe : Tours (3701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 98
Numéro unique d’observation : 98
Date d’ajout de l’observation : 06/07/2021
Texte de l'observation : EN APPLICATION DE L'ARTICLE R 123-96 DU CODE DE COMMERCE, L'ACTIVITE DE Transaction immobilière (pour l'établissement sis 38-40 avenue André Maginot 37100 Tours) EST SOUS CONDITION SUSPENSIVE DE LA DELIVRANCE DE L'AUTORISATION PAR L'AUTORITE COMPETENTE. LA PIECE JUSTIFICATIVE DOIT ETRE FOURNIE AU GREFFE DANS LES QUINZE JOURS DE SA DELIVRANCE PAR L'AUTORITE COMPETENTE. FAUTE POUR L'ASSUJETTI DE RESPECTER CE DELAI, LE GREFFIER PROCEDE COMME IL EST DIT AU 2EME ALINEA DE L'ARTICLE R 123-100 DU CODE DE COMMERCE.
06/07/2021 : Ajout
Greffe : Tours (3701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 101
Numéro unique d’observation : 101
Date d’ajout de l’observation : 06/07/2021
Texte de l'observation : EN APPLICATION DE L'ARTICLE R 123-96 DU CODE DE COMMERCE, L'ACTIVITE DE Transaction immobilière (pour l'établissement sis 27 place Velpeau 37000 Tours) EST SOUS CONDITION SUSPENSIVE DE LA DELIVRANCE DE L'AUTORISATION PAR L'AUTORITE COMPETENTE. LA PIECE JUSTIFICATIVE DOIT ETRE FOURNIE AU GREFFE DANS LES QUINZE JOURS DE SA DELIVRANCE PAR L'AUTORITE COMPETENTE. FAUTE POUR L'ASSUJETTI DE RESPECTER CE DELAI, LE GREFFIER PROCEDE COMME IL EST DIT AU 2EME ALINEA DE L'ARTICLE R 123-100 DU CODE DE COMMERCE.
06/07/2021 : Ajout
Greffe : Tours (3701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 104
Numéro unique d’observation : 104
Date d’ajout de l’observation : 06/07/2021
Texte de l'observation : EN APPLICATION DE L'ARTICLE R 123-96 DU CODE DE COMMERCE, L'ACTIVITE DE Transaction immobilière (pour l'établissement sis place Gaston Pailhou Galerie Marchande des halles 37000 Tours) EST SOUS CONDITION SUSPENSIVE DE LA DELIVRANCE DE L'AUTORISATION PAR L'AUTORITE COMPETENTE. LA PIECE JUSTIFICATIVE DOIT ETRE FOURNIE AU GREFFE DANS LES QUINZE JOURS DE SA DELIVRANCE PAR L'AUTORITE COMPETENTE. FAUTE POUR L'ASSUJETTI DE RESPECTER CE DELAI, LE GREFFIER PROCEDE COMME IL EST DIT AU 2EME ALINEA DE L'ARTICLE R 123-100 DU CODE DE COMMERCE.
06/07/2021 : Ajout
Greffe : Tours (3701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 107
Numéro unique d’observation : 107
Date d’ajout de l’observation : 06/07/2021
Texte de l'observation : EN APPLICATION DE L'ARTICLE R 123-96 DU CODE DE COMMERCE, L'ACTIVITE DE Transaction immobilière (pour l'établissement sis 23 rue Nationale 37000 Tours) EST SOUS CONDITION SUSPENSIVE DE LA DELIVRANCE DE L'AUTORISATION PAR L'AUTORITE COMPETENTE. LA PIECE JUSTIFICATIVE DOIT ETRE FOURNIE AU GREFFE DANS LES QUINZE JOURS DE SA DELIVRANCE PAR L'AUTORITE COMPETENTE. FAUTE POUR L'ASSUJETTI DE RESPECTER CE DELAI, LE GREFFIER PROCEDE COMME IL EST DIT AU 2EME ALINEA DE L'ARTICLE R 123-100 DU CODE DE COMMERCE.
06/07/2021 : Ajout
Greffe : Tours (3701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 110
Numéro unique d’observation : 110
Date d’ajout de l’observation : 06/07/2021
Texte de l'observation : EN APPLICATION DE L'ARTICLE R 123-96 DU CODE DE COMMERCE, L'ACTIVITE DE Transaction immobilière (pour l'établissement sis 115-117 avenue de Grammont 37000 Tours) EST SOUS CONDITION SUSPENSIVE DE LA DELIVRANCE DE L'AUTORISATION PAR L'AUTORITE COMPETENTE. LA PIECE JUSTIFICATIVE DOIT ETRE FOURNIE AU GREFFE DANS LES QUINZE JOURS DE SA DELIVRANCE PAR L'AUTORITE COMPETENTE. FAUTE POUR L'ASSUJETTI DE RESPECTER CE DELAI, LE GREFFIER PROCEDE COMME IL EST DIT AU 2EME ALINEA DE L'ARTICLE R 123-100 DU CODE DE COMMERCE.
06/07/2021 : Ajout
Greffe : Tours (3701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 113
Numéro unique d’observation : 113
Date d’ajout de l’observation : 06/07/2021
Texte de l'observation : EN APPLICATION DE L'ARTICLE R 123-96 DU CODE DE COMMERCE, L'ACTIVITE DE Transaction immobilière (pour l'établissement sis 7 place Jean Jaurès 37000 Tours) EST SOUS CONDITION SUSPENSIVE DE LA DELIVRANCE DE L'AUTORISATION PAR L'AUTORITE COMPETENTE. LA PIECE JUSTIFICATIVE DOIT ETRE FOURNIE AU GREFFE DANS LES QUINZE JOURS DE SA DELIVRANCE PAR L'AUTORITE COMPETENTE. FAUTE POUR L'ASSUJETTI DE RESPECTER CE DELAI, LE GREFFIER PROCEDE COMME IL EST DIT AU 2EME ALINEA DE L'ARTICLE R 123-100 DU CODE DE COMMERCE.
06/07/2021 : Ajout
Greffe : Tours (3701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 116
Numéro unique d’observation : 116
Date d’ajout de l’observation : 06/07/2021
Texte de l'observation : EN APPLICATION DE L'ARTICLE R 123-96 DU CODE DE COMMERCE, L'ACTIVITE DE Transaction immobilière (pour l'établissement sis 13 place Maurice Thorez Centre Commercial de la Mairie 37700 Saint-Pierre-des-Corps) EST SOUS CONDITION SUSPENSIVE DE LA DELIVRANCE DE L'AUTORISATION PAR L'AUTORITE COMPETENTE. LA PIECE JUSTIFICATIVE DOIT ETRE FOURNIE AU GREFFE DANS LES QUINZE JOURS DE SA DELIVRANCE PAR L'AUTORITE COMPETENTE. FAUTE POUR L'ASSUJETTI DE RESPECTER CE DELAI, LE GREFFIER PROCEDE COMME IL EST DIT AU 2EME ALINEA DE L'ARTICLE R 123-100 DU CODE DE COMMERCE.
06/07/2021 : Ajout
Greffe : Tours (3701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 119
Numéro unique d’observation : 119
Date d’ajout de l’observation : 06/07/2021
Texte de l'observation : EN APPLICATION DE L'ARTICLE R 123-96 DU CODE DE COMMERCE, L'ACTIVITE DE Transaction immobilière (pour l'établissement sis avenue Jacques Duclos les Atlantes 37700 Saint-Pierre-des-Corps) EST SOUS CONDITION SUSPENSIVE DE LA DELIVRANCE DE L'AUTORISATION PAR L'AUTORITE COMPETENTE. LA PIECE JUSTIFICATIVE DOIT ETRE FOURNIE AU GREFFE DANS LES QUINZE JOURS DE SA DELIVRANCE PAR L'AUTORITE COMPETENTE. FAUTE POUR L'ASSUJETTI DE RESPECTER CE DELAI, LE GREFFIER PROCEDE COMME IL EST DIT AU 2EME ALINEA DE L'ARTICLE R 123-100 DU CODE DE COMMERCE.
06/07/2021 : Ajout
Greffe : Tours (3701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 122
Numéro unique d’observation : 122
Date d’ajout de l’observation : 06/07/2021
Texte de l'observation : EN APPLICATION DE L'ARTICLE R 123-96 DU CODE DE COMMERCE, L'ACTIVITE DE Transaction immobilière (pour l'établissement sis 1 place du 11 Novembre 37270 Montlouis-sur-Loire) EST SOUS CONDITION SUSPENSIVE DE LA DELIVRANCE DE L'AUTORISATION PAR L'AUTORITE COMPETENTE. LA PIECE JUSTIFICATIVE DOIT ETRE FOURNIE AU GREFFE DANS LES QUINZE JOURS DE SA DELIVRANCE PAR L'AUTORITE COMPETENTE. FAUTE POUR L'ASSUJETTI DE RESPECTER CE DELAI, LE GREFFIER PROCEDE COMME IL EST DIT AU 2EME ALINEA DE L'ARTICLE R 123-100 DU CODE DE COMMERCE.
06/07/2021 : Ajout
Greffe : Tours (3701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 125
Numéro unique d’observation : 125
Date d’ajout de l’observation : 06/07/2021
Texte de l'observation : EN APPLICATION DE L'ARTICLE R 123-96 DU CODE DE COMMERCE, L'ACTIVITE DE Transaction immobilière (pour l'établissement sis 2 avenue Victor Hugo 37300 Joué-lès-Tours) EST SOUS CONDITION SUSPENSIVE DE LA DELIVRANCE DE L'AUTORISATION PAR L'AUTORITE COMPETENTE. LA PIECE JUSTIFICATIVE DOIT ETRE FOURNIE AU GREFFE DANS LES QUINZE JOURS DE SA DELIVRANCE PAR L'AUTORITE COMPETENTE. FAUTE POUR L'ASSUJETTI DE RESPECTER CE DELAI, LE GREFFIER PROCEDE COMME IL EST DIT AU 2EME ALINEA DE L'ARTICLE R 123-100 DU CODE DE COMMERCE.
06/07/2021 : Ajout
Greffe : Tours (3701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 128
Numéro unique d’observation : 128
Date d’ajout de l’observation : 06/07/2021
Texte de l'observation : EN APPLICATION DE L'ARTICLE R 123-96 DU CODE DE COMMERCE, L'ACTIVITE DE Transaction immobilière (pour l'établissement sis 94 quai Jeanne d Arc 37500 Chinon) EST SOUS CONDITION SUSPENSIVE DE LA DELIVRANCE DE L'AUTORISATION PAR L'AUTORITE COMPETENTE. LA PIECE JUSTIFICATIVE DOIT ETRE FOURNIE AU GREFFE DANS LES QUINZE JOURS DE SA DELIVRANCE PAR L'AUTORITE COMPETENTE. FAUTE POUR L'ASSUJETTI DE RESPECTER CE DELAI, LE GREFFIER PROCEDE COMME IL EST DIT AU 2EME ALINEA DE L'ARTICLE R 123-100 DU CODE DE COMMERCE.
06/07/2021 : Ajout
Greffe : Tours (3701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 131
Numéro unique d’observation : 131
Date d’ajout de l’observation : 06/07/2021
Texte de l'observation : EN APPLICATION DE L'ARTICLE R 123-96 DU CODE DE COMMERCE, L'ACTIVITE DE Transaction immobilière (pour l'établissement sis 3 et 5 place Jean Jaurès 37110 Château-Renault) EST SOUS CONDITION SUSPENSIVE DE LA DELIVRANCE DE L'AUTORISATION PAR L'AUTORITE COMPETENTE. LA PIECE JUSTIFICATIVE DOIT ETRE FOURNIE AU GREFFE DANS LES QUINZE JOURS DE SA DELIVRANCE PAR L'AUTORITE COMPETENTE. FAUTE POUR L'ASSUJETTI DE RESPECTER CE DELAI, LE GREFFIER PROCEDE COMME IL EST DIT AU 2EME ALINEA DE L'ARTICLE R 123-100 DU CODE DE COMMERCE.
06/07/2021 : Ajout
Greffe : Tours (3701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 134
Numéro unique d’observation : 134
Date d’ajout de l’observation : 06/07/2021
Texte de l'observation : EN APPLICATION DE L'ARTICLE R 123-96 DU CODE DE COMMERCE, L'ACTIVITE DE Transaction immobilière (pour l'établissement sis 13 Bis rue du Commerce 37160 Descartes) EST SOUS CONDITION SUSPENSIVE DE LA DELIVRANCE DE L'AUTORISATION PAR L'AUTORITE COMPETENTE. LA PIECE JUSTIFICATIVE DOIT ETRE FOURNIE AU GREFFE DANS LES QUINZE JOURS DE SA DELIVRANCE PAR L'AUTORITE COMPETENTE. FAUTE POUR L'ASSUJETTI DE RESPECTER CE DELAI, LE GREFFIER PROCEDE COMME IL EST DIT AU 2EME ALINEA DE L'ARTICLE R 123-100 DU CODE DE COMMERCE.
06/07/2021 : Ajout
Greffe : Tours (3701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 137
Numéro unique d’observation : 137
Date d’ajout de l’observation : 06/07/2021
Texte de l'observation : EN APPLICATION DE L'ARTICLE R 123-96 DU CODE DE COMMERCE, L'ACTIVITE DE Transaction immobilière (pour l'établissement sis 27 place du marché 37120 Richelieu) EST SOUS CONDITION SUSPENSIVE DE LA DELIVRANCE DE L'AUTORISATION PAR L'AUTORITE COMPETENTE. LA PIECE JUSTIFICATIVE DOIT ETRE FOURNIE AU GREFFE DANS LES QUINZE JOURS DE SA DELIVRANCE PAR L'AUTORITE COMPETENTE. FAUTE POUR L'ASSUJETTI DE RESPECTER CE DELAI, LE GREFFIER PROCEDE COMME IL EST DIT AU 2EME ALINEA DE L'ARTICLE R 123-100 DU CODE DE COMMERCE.
06/07/2021 : Ajout
Greffe : Tours (3701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 140
Numéro unique d’observation : 140
Date d’ajout de l’observation : 06/07/2021
Texte de l'observation : EN APPLICATION DE L'ARTICLE R 123-96 DU CODE DE COMMERCE, L'ACTIVITE DE Transaction immobilière (pour l'établissement sis 20 rue du Général Leclerc 37510 Ballan-Miré) EST SOUS CONDITION SUSPENSIVE DE LA DELIVRANCE DE L'AUTORISATION PAR L'AUTORITE COMPETENTE. LA PIECE JUSTIFICATIVE DOIT ETRE FOURNIE AU GREFFE DANS LES QUINZE JOURS DE SA DELIVRANCE PAR L'AUTORITE COMPETENTE. FAUTE POUR L'ASSUJETTI DE RESPECTER CE DELAI, LE GREFFIER PROCEDE COMME IL EST DIT AU 2EME ALINEA DE L'ARTICLE R 123-100 DU CODE DE COMMERCE.
06/07/2021 : Ajout
Greffe : Tours (3701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 143
Numéro unique d’observation : 143
Date d’ajout de l’observation : 06/07/2021
Texte de l'observation : EN APPLICATION DE L'ARTICLE R 123-96 DU CODE DE COMMERCE, L'ACTIVITE DE Transaction immobilière (pour l'établissement sis 1 place Charles Bidault 37150 Bléré) EST SOUS CONDITION SUSPENSIVE DE LA DELIVRANCE DE L'AUTORISATION PAR L'AUTORITE COMPETENTE. LA PIECE JUSTIFICATIVE DOIT ETRE FOURNIE AU GREFFE DANS LES QUINZE JOURS DE SA DELIVRANCE PAR L'AUTORITE COMPETENTE. FAUTE POUR L'ASSUJETTI DE RESPECTER CE DELAI, LE GREFFIER PROCEDE COMME IL EST DIT AU 2EME ALINEA DE L'ARTICLE R 123-100 DU CODE DE COMMERCE.
06/07/2021 : Ajout
Greffe : Tours (3701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 146
Numéro unique d’observation : 146
Date d’ajout de l’observation : 06/07/2021
Texte de l'observation : EN APPLICATION DE L'ARTICLE R 123-96 DU CODE DE COMMERCE, L'ACTIVITE DE Transaction immobilière (pour l'établissement sis 25 place Sainte Anne 37520 La Riche) EST SOUS CONDITION SUSPENSIVE DE LA DELIVRANCE DE L'AUTORISATION PAR L'AUTORITE COMPETENTE. LA PIECE JUSTIFICATIVE DOIT ETRE FOURNIE AU GREFFE DANS LES QUINZE JOURS DE SA DELIVRANCE PAR L'AUTORITE COMPETENTE. FAUTE POUR L'ASSUJETTI DE RESPECTER CE DELAI, LE GREFFIER PROCEDE COMME IL EST DIT AU 2EME ALINEA DE L'ARTICLE R 123-100 DU CODE DE COMMERCE.
06/07/2021 : Ajout
Greffe : Tours (3701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 149
Numéro unique d’observation : 149
Date d’ajout de l’observation : 06/07/2021
Texte de l'observation : EN APPLICATION DE L'ARTICLE R 123-96 DU CODE DE COMMERCE, L'ACTIVITE DE Transaction immobilière (pour l'établissement sis 8 rue Eugène Grouin 37230 Fondettes) EST SOUS CONDITION SUSPENSIVE DE LA DELIVRANCE DE L'AUTORISATION PAR L'AUTORITE COMPETENTE. LA PIECE JUSTIFICATIVE DOIT ETRE FOURNIE AU GREFFE DANS LES QUINZE JOURS DE SA DELIVRANCE PAR L'AUTORITE COMPETENTE. FAUTE POUR L'ASSUJETTI DE RESPECTER CE DELAI, LE GREFFIER PROCEDE COMME IL EST DIT AU 2EME ALINEA DE L'ARTICLE R 123-100 DU CODE DE COMMERCE.
06/07/2021 : Ajout
Greffe : Tours (3701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 152
Numéro unique d’observation : 152
Date d’ajout de l’observation : 06/07/2021
Texte de l'observation : EN APPLICATION DE L'ARTICLE R 123-96 DU CODE DE COMMERCE, L'ACTIVITE DE Transaction immobilière (pour l'établissement sis 10 quai du général de Gaulle 37400 Amboise) EST SOUS CONDITION SUSPENSIVE DE LA DELIVRANCE DE L'AUTORISATION PAR L'AUTORITE COMPETENTE. LA PIECE JUSTIFICATIVE DOIT ETRE FOURNIE AU GREFFE DANS LES QUINZE JOURS DE SA DELIVRANCE PAR L'AUTORITE COMPETENTE. FAUTE POUR L'ASSUJETTI DE RESPECTER CE DELAI, LE GREFFIER PROCEDE COMME IL EST DIT AU 2EME ALINEA DE L'ARTICLE R 123-100 DU CODE DE COMMERCE.
06/07/2021 : Ajout
Greffe : Tours (3701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 155
Numéro unique d’observation : 155
Date d’ajout de l’observation : 06/07/2021
Texte de l'observation : EN APPLICATION DE L'ARTICLE R 123-96 DU CODE DE COMMERCE, L'ACTIVITE DE Transaction immobilière (pour l'établissement sis 8 rue de la République 37600 Loches) EST SOUS CONDITION SUSPENSIVE DE LA DELIVRANCE DE L'AUTORISATION PAR L'AUTORITE COMPETENTE. LA PIECE JUSTIFICATIVE DOIT ETRE FOURNIE AU GREFFE DANS LES QUINZE JOURS DE SA DELIVRANCE PAR L'AUTORITE COMPETENTE. FAUTE POUR L'ASSUJETTI DE RESPECTER CE DELAI, LE GREFFIER PROCEDE COMME IL EST DIT AU 2EME ALINEA DE L'ARTICLE R 123-100 DU CODE DE COMMERCE.
06/07/2021 : Ajout
Greffe : Tours (3701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 158
Numéro unique d’observation : 158
Date d’ajout de l’observation : 06/07/2021
Texte de l'observation : EN APPLICATION DE L'ARTICLE R 123-96 DU CODE DE COMMERCE, L'ACTIVITE DE Transaction immobilière (pour l'établissement sis 107 rue du Docteur Patry 37800 Sainte-Maure-de-Touraine) EST SOUS CONDITION SUSPENSIVE DE LA DELIVRANCE DE L'AUTORISATION PAR L'AUTORITE COMPETENTE. LA PIECE JUSTIFICATIVE DOIT ETRE FOURNIE AU GREFFE DANS LES QUINZE JOURS DE SA DELIVRANCE PAR L'AUTORITE COMPETENTE. FAUTE POUR L'ASSUJETTI DE RESPECTER CE DELAI, LE GREFFIER PROCEDE COMME IL EST DIT AU 2EME ALINEA DE L'ARTICLE R 123-100 DU CODE DE COMMERCE.
06/07/2021 : Ajout
Greffe : Tours (3701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 161
Numéro unique d’observation : 161
Date d’ajout de l’observation : 06/07/2021
Texte de l'observation : EN APPLICATION DE L'ARTICLE R 123-96 DU CODE DE COMMERCE, L'ACTIVITE DE Transaction immobilière (pour l'établissement sis Centre Commercial la Grande Prairie 37140 BOURGUEIL) EST SOUS CONDITION SUSPENSIVE DE LA DELIVRANCE DE L'AUTORISATION PAR L'AUTORITE COMPETENTE. LA PIECE JUSTIFICATIVE DOIT ETRE FOURNIE AU GREFFE DANS LES QUINZE JOURS DE SA DELIVRANCE PAR L'AUTORITE COMPETENTE. FAUTE POUR L'ASSUJETTI DE RESPECTER CE DELAI, LE GREFFIER PROCEDE COMME IL EST DIT AU 2EME ALINEA DE L'ARTICLE R 123-100 DU CODE DE COMMERCE.
06/07/2021 : Ajout
Greffe : Tours (3701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 164
Numéro unique d’observation : 164
Date d’ajout de l’observation : 06/07/2021
Texte de l'observation : EN APPLICATION DE L'ARTICLE R 123-96 DU CODE DE COMMERCE, L'ACTIVITE DE Transaction immobilière (pour l'établissement sis 1 Place Léon Boyer 37130 LANGEAIS) EST SOUS CONDITION SUSPENSIVE DE LA DELIVRANCE DE L'AUTORISATION PAR L'AUTORITE COMPETENTE. LA PIECE JUSTIFICATIVE DOIT ETRE FOURNIE AU GREFFE DANS LES QUINZE JOURS DE SA DELIVRANCE PAR L'AUTORITE COMPETENTE. FAUTE POUR L'ASSUJETTI DE RESPECTER CE DELAI, LE GREFFIER PROCEDE COMME IL EST DIT AU 2EME ALINEA DE L'ARTICLE R 123-100 DU CODE DE COMMERCE.
06/07/2021 : Ajout
Greffe : Tours (3701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 167
Numéro unique d’observation : 167
Date d’ajout de l’observation : 06/07/2021
Texte de l'observation : EN APPLICATION DE L'ARTICLE R 123-96 DU CODE DE COMMERCE, L'ACTIVITE DE Transaction immobilière (pour l'établissement sis ZAC de la Vrillonnerie 3/5 rue Thomas Edison 37170 CHAMBRAY LES TOURS) EST SOUS CONDITION SUSPENSIVE DE LA DELIVRANCE DE L'AUTORISATION PAR L'AUTORITE COMPETENTE. LA PIECE JUSTIFICATIVE DOIT ETRE FOURNIE AU GREFFE DANS LES QUINZE JOURS DE SA DELIVRANCE PAR L'AUTORITE COMPETENTE. FAUTE POUR L'ASSUJETTI DE RESPECTER CE DELAI, LE GREFFIER PROCEDE COMME IL EST DIT AU 2EME ALINEA DE L'ARTICLE R 123-100 DU CODE DE COMMERCE.
06/07/2021 : Ajout
Greffe : Tours (3701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 170
Numéro unique d’observation : 170
Date d’ajout de l’observation : 06/07/2021
Texte de l'observation : EN APPLICATION DE L'ARTICLE R 123-96 DU CODE DE COMMERCE, L'ACTIVITE DE Transaction immobilière (pour l'établissement sis 36 Avenue Marcel Dassault 37200 Tours) EST SOUS CONDITION SUSPENSIVE DE LA DELIVRANCE DE L'AUTORISATION PAR L'AUTORITE COMPETENTE. LA PIECE JUSTIFICATIVE DOIT ETRE FOURNIE AU GREFFE DANS LES QUINZE JOURS DE SA DELIVRANCE PAR L'AUTORITE COMPETENTE. FAUTE POUR L'ASSUJETTI DE RESPECTER CE DELAI, LE GREFFIER PROCEDE COMME IL EST DIT AU 2EME ALINEA DE L'ARTICLE R 123-100 DU CODE DE COMMERCE.
29/06/2021 : Ajout
Greffe : Chartres (2801)
Numéro unique d’identification d’une observation : 26
Numéro unique d’observation : F17/004814
Date d’ajout de l’observation : 08/09/2017
Texte de l'observation : Fermeture d'un établissement secondaire sis 18C Rue Des Bas Buissons Centre Commercial les Coralines 28100 DREUX à compter du 30/07/2017
06/11/2019 : Ajout
Greffe : Evry (7801)
Numéro unique d’identification d’une observation : 11
Date d’ajout de l’observation : 29/09/1965
Texte de l'observation : Création
06/11/2019 : Ajout
Greffe : Evry (7801)
Numéro unique d’identification d’une observation : 14
Date d’ajout de l’observation : 02/10/2006
Texte de l'observation : Transfert de l'établissement situé 7 Rue Verrier 91400 ORSAY au 7 Rue Archange 91400 ORSAY à compter du 12/09/2006
06/11/2019 : Ajout
Greffe : Evry (7801)
Numéro unique d’identification d’une observation : 15
Date d’ajout de l’observation : 21/03/2007
Texte de l'observation : Transfert d'établissement secondaire du Centre Cial Champs Lasniers - Ave des Champs Lasniers 91940 LES ULIS au 124 Ave des Champs Laniers 91940 LES ULIS à compter du 19/12/2006.
02/01/2017 : Ajout
Greffe : Versailles (7803)
Numéro unique d’identification d’une observation : 11
Numéro unique d’observation : 5770
Date d’ajout de l’observation : 28/05/2001
Texte de l'observation : Fusion par absorption de la société Sofirop par la société Bprop avec effet rétroactif au 01.01.2001.
02/01/2017 : Ajout
Greffe : Versailles (7803)
Numéro unique d’identification d’une observation : 12
Numéro unique d’observation : 7313
Date d’ajout de l’observation : 12/09/2002
Texte de l'observation : précision forme juridique : société anonyme coopérative de banque populaire à capital variable
02/01/2017 : Ajout
Greffe : Versailles (7803)
Numéro unique d’identification d’une observation : 13
Numéro unique d’observation : 7869
Date d’ajout de l’observation : 01/10/2002
Texte de l'observation : FUSION AVEC LA SOCIETE BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE 2 AVENUE DE MILAN 37000 TOURS RCS TOURS B554801589
02/01/2017 : Ajout
Greffe : Versailles (7803)
Numéro unique d’identification d’une observation : 14
Numéro unique d’observation : 20510
Date d’ajout de l’observation : 21/06/2005
Texte de l'observation : Société ayant participé à l'opération de fusion : dénomination SOCIEP ( en date du 01.01.2005) Forme juridique SA Siège social 9 AVENUE NEWTON 78180 MONTIGNY LE BRETONNEUX Rcs 785 146 499
02/01/2017 : Ajout
Greffe : Versailles (7803)
Numéro unique d’identification d’une observation : 15
Numéro unique d’observation : 60064
Date d’ajout de l’observation : 24/05/2007
Texte de l'observation : Immatriculé au registre des intermédiaires en assurance (ORIAS) sous le numéro : 07 023 354
28/01/2016 : Ajout
Greffe : Orléans (4502)
Numéro unique d’identification d’une observation : 46
Numéro unique d’observation : 46
Date d’ajout de l’observation : 01/01/2009
Texte de l'observation : En application du décret n° 2008-146 en date du 15 février 2008, modifiant le siège et le ressort des tribunaux de commerce, l'ensemble des dossiers inscrits au registre du commerce et des sociétés du greffe du tribunal de commerce de Montargis ainsi que les dossiers d'inscriptions de sûretés et privilèges ont été transférés au greffe du tribunal de commerce d'Orléans. Cette modification prend effet au 1er janvier 2009. Le greffe d'Orléans décline toute responsabilité sur toute mention ou inscription erronée ou omise par le fait du greffe précédemment compétent.
27/02/2015 : Ajout
Greffe : Bourges (1801)
Numéro unique d’identification d’une observation : 24
Numéro unique d’observation : 4038
Date d’ajout de l’observation : 05/10/2006
Texte de l'observation : OUVERTURE DE L'ETABLISSEMENT COMPLEMENTAIRE SITUE 35 RUE DE SARREBOURG 18000 BOURGES A COMPTER DU 12/09/2006 ACTIVITE : TOUTES OPERATIONS DE BANQUE DEBUT ACTIVITE : 12.09.06 CREATION PROPRIETAIRE EXPLOITANT
27/02/2015 : Ajout
Greffe : Bourges (1801)
Numéro unique d’identification d’une observation : 26
Numéro unique d’observation : 2000
Date d’ajout de l’observation : 25/04/2008
Texte de l'observation : Ouverture de l'établissement complémentaire situé 3 avenue Pierre sémard 18100 Vierzon à compter du 17/04/2008
27/02/2015 : Ajout
Greffe : Bourges (1801)
Numéro unique d’identification d’une observation : 28
Numéro unique d’observation : 5048
Date d’ajout de l’observation : 01/12/2008
Texte de l'observation : Ouverture de l'établissement complémentaire situé 9 rue Pierre Latécoère 18000 Bourges à compter du 05/11/2008
27/02/2015 : Ajout
Greffe : Bourges (1801)
Numéro unique d’identification d’une observation : 99998
Texte de l'observation : APPORT FUSION DE LA BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE RCS TOURS B 554 801 589
15/01/2015 : Ajout
Greffe : Tours (3701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 2
Numéro unique d’observation : 2
Texte de l'observation : Observations concernant l'établissement situé 115- 117 avenue de Grammont 37000 Tours : Observation d epuis le 08/11/2002 :
15/01/2015 : Ajout
Greffe : Tours (3701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 3
Numéro unique d’observation : 3
Texte de l'observation : Observations concernant l'établissement situé 23 r ue Nationale 37000 Tours : Observation depuis le 0 8/11/2002 :
15/01/2015 : Ajout
Greffe : Tours (3701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 4
Numéro unique d’observation : 4
Texte de l'observation : Observations concernant l'établissement situé plac e Gaston Pailhou Galerie Marchande des halles 3700 0 Tours : Observation depuis le 08/11/2002 :
15/01/2015 : Ajout
Greffe : Tours (3701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 5
Numéro unique d’observation : 5
Texte de l'observation : Observations concernant l'établissement situé 27 p lace Velpeau 37000 Tours : Observation depuis le 0 8/11/2002 :
15/01/2015 : Ajout
Greffe : Tours (3701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 6
Numéro unique d’observation : 6
Texte de l'observation : Observations concernant l'établissement situé 38-4 0 avenue André Maginot 37100 Tours : Observation d epuis le 08/11/2002 :
15/01/2015 : Ajout
Greffe : Tours (3701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 7
Numéro unique d’observation : 7
Texte de l'observation : Observations concernant l'établissement situé aven ue Gustave Eiffel Centre Commercial Petite Arche 3 7100 Tours : Observation depuis le 08/11/2002 :
15/01/2015 : Ajout
Greffe : Tours (3701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 8
Numéro unique d’observation : 8
Texte de l'observation : Observations concernant l'établissement situé 2 av enue de Milan 37200 Tours : Observation depuis le 08/11/2002 :
15/01/2015 : Ajout
Greffe : Tours (3701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 9
Numéro unique d’observation : 9
Texte de l'observation : Observations concernant l'établissement situé 72 a venue de la République et 53 rue Louis Blot 37540 Saint-Cyr-sur-Loire : Observation depuis le 08/11/ 2002 :
15/01/2015 : Ajout
Greffe : Tours (3701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 10
Numéro unique d’observation : 10
Texte de l'observation : Observations concernant l'établissement situé 13 r ue de Rochepinard 37550 Saint-Avertin : Observatio n depuis le 08/11/2002 :
15/01/2015 : Ajout
Greffe : Tours (3701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 11
Numéro unique d’observation : 11
Texte de l'observation : Observations concernant l'établissement situé 34 r ue des Pommiers 37170 Chambray-lès-Tours : Observa tion depuis le 08/11/2002 :
15/01/2015 : Ajout
Greffe : Tours (3701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 12
Numéro unique d’observation : 12
Texte de l'observation : Observations concernant l'établissement situé 13 p lace Maurice Thorez Centre Commercial de la Mairie 37700 Saint-Pierre-des-Corps : Observation depuis le 08/11/2002 :
15/01/2015 : Ajout
Greffe : Tours (3701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 13
Numéro unique d’observation : 13
Texte de l'observation : Observations concernant l'établissement situé aven ue Jacques Duclos les Atlantes 37700 Saint-Pierre- des-Corps : Observation depuis le 08/11/2002 :
15/01/2015 : Ajout
Greffe : Tours (3701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 14
Numéro unique d’observation : 14
Texte de l'observation : Observations concernant l'établissement situé 1 pl ace du 11 Novembre 37270 Montlouis-sur-Loire : Obs ervation depuis le 08/11/2002 :
15/01/2015 : Ajout
Greffe : Tours (3701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 15
Numéro unique d’observation : 15
Texte de l'observation : Observations concernant l'établissement situé 2 av enue Victor Hugo 37300 Joué-lès-Tours : Observatio n depuis le 08/11/2002 :
15/01/2015 : Ajout
Greffe : Tours (3701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 16
Numéro unique d’observation : 16
Texte de l'observation : Observations concernant l'établissement situé 94 q uai Jeanne d'Arc 37500 Chinon : Observation depuis le 08/11/2002 :
15/01/2015 : Ajout
Greffe : Tours (3701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 17
Numéro unique d’observation : 17
Texte de l'observation : Observations concernant l'établissement situé 1 ru e de Tours 37140 Bourgueil : Observation depuis le 08/11/2002 :
15/01/2015 : Ajout
Greffe : Tours (3701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 18
Numéro unique d’observation : 18
Texte de l'observation : Observations concernant l'établissement situé 3 et 5 place Jean Jaurès 37110 Château-Renault : Obser vation depuis le 08/11/2002 :
15/01/2015 : Ajout
Greffe : Tours (3701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 19
Numéro unique d’observation : 19
Texte de l'observation : Observations concernant l'établissement situé 13 B is rue du Commerce 37160 Descartes : Observation d epuis le 08/11/2002 :
15/01/2015 : Ajout
Greffe : Tours (3701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 20
Numéro unique d’observation : 20
Texte de l'observation : Observations concernant l'établissement situé 12 r ue Thiers 37130 Langeais : Observation depuis le 0 8/11/2002 :
15/01/2015 : Ajout
Greffe : Tours (3701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 21
Numéro unique d’observation : 21
Texte de l'observation : Observations concernant l'établissement situé 10 q uai du général de Gaulle 37400 Amboise : Observati on depuis le 08/11/2002 :
15/01/2015 : Ajout
Greffe : Tours (3701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 22
Numéro unique d’observation : 22
Texte de l'observation : Observations concernant l'établissement situé 8 ru e de la République 37600 Loches : Observation depu is le 08/11/2002 :
15/01/2015 : Ajout
Greffe : Tours (3701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 23
Numéro unique d’observation : 23
Texte de l'observation : Observations concernant l'établissement situé 107 rue du Docteur Patry 37800 Sainte-Maure-de-Tourain e : Observation depuis le 08/11/2002 :
15/01/2015 : Ajout
Greffe : Tours (3701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 1
Numéro unique d’observation : 1
Date d’ajout de l’observation : 08/11/2002
Texte de l'observation : Historique : - IMMATRICULATION PRINCIPALE EFFECTUE E AU GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE VERSAILLES
15/01/2015 : Ajout
Greffe : Tours (3701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 79
Numéro unique d’observation : 79
Date d’ajout de l’observation : 15/01/2015
Texte de l'observation : Immatriculation au registre des intermédiaires en assurance sous le numéro 07023354
01/06/2014 : Ajout
Greffe : Poitiers (8602)
Numéro unique d’identification d’une observation : 12
Numéro unique d’observation : 2
Date d’ajout de l’observation : 08/11/2002
Texte de l'observation : Historique des observations depuis le 08/11/2002 : Fusion absorption de la BANQUE POPOLAIRE VAL DE FRANCE SA (554 801 589 RCS POITIERS).
15/05/2014 : Ajout
Greffe : Blois (4101)
Numéro unique d’identification d’une observation : 99991
Texte de l'observation : SOCIETE ANONYME COOPERATIVE DE BANQUE POPULAIRE
11/02/2014 : Ajout
Greffe : Châteauroux (3601)
Numéro unique d’identification d’une observation : 99992
Texte de l'observation : SOCIETE ANONYME COOPERATIVE DE BANQUE POPULAIRE
11/02/2014 : Ajout
Greffe : Châteauroux (3601)
Numéro unique d’identification d’une observation : 99998
Texte de l'observation : POUR LES ETS DE VATAN ET D'ISSOUDUN, IMMATRICULATION PRECEDEMMENT EFFECTUEE AU GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE D'ISSOUDUN SUPPRIME PAR SUITE DU RATTACHEMENT DU TRIBUNAL D'ISSOUDUN AU TRIBUNAL DE CHATEAUROUX AVEC EFFET AU 01/06/2005 (DECRET N°2005-624 DU 27 MAI 2005)
20/12/2010 : Ajout
Greffe : Evry (7801)
Numéro unique d’identification d’une observation : 11
Numéro unique d’observation : 31382
Date d’ajout de l’observation : 29/09/1965
Texte de l'observation : Création
20/12/2010 : Ajout
Greffe : Evry (7801)
Numéro unique d’identification d’une observation : 14
Numéro unique d’observation : 10
Date d’ajout de l’observation : 02/10/2006
Texte de l'observation : Transfert de l'établissement situé 7 Rue Verrier 91400 ORSAY au 7 Rue Archange 91400 ORSAY à compter du 12/09/2006
20/12/2010 : Ajout
Greffe : Evry (7801)
Numéro unique d’identification d’une observation : 15
Numéro unique d’observation : 12
Date d’ajout de l’observation : 21/03/2007
Texte de l'observation : Transfert d'établissement secondaire du Centre Cial Champs Lasniers - Ave des Champs Lasniers 91940 LES ULIS au 124 Ave des Champs Laniers 91940 LES ULIS à compter du 19/12/2006.
Personnes morales :
19/01/2022 : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Greffe : Versailles (7803)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Principale
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire
Activité principale : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 15/05/1954

Type de capital : Fixe
Capital : 394466200.0
Devise : Euros
Date de clôture de l’exercice comptable : 31 Décembre
Economie sociale et solidaire : Oui
Durée de vie de la personne morale : 75 années
30/07/2021 : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Greffe : Versailles (7803)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Principale
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire
Activité principale : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaire en assurance. Toutes transactions immobilières et mobilières dans le cadre de ses activités d'intermédiaire ou d'entremise, de conseil en gestion de patrimoine et conseil en investissement.

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 15/05/1954

Type de capital : Fixe
Capital : 50.0
Devise : Euros
Date de clôture de l’exercice comptable : 31 Décembre
Economie sociale et solidaire : Oui
Durée de vie de la personne morale : 75 années
06/07/2021 : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Greffe : Tours (3701)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire à forme anonyme

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 08/11/2002
Date à laquelle la personne commence son activité : 08/11/2002

Economie sociale et solidaire : Oui
29/06/2021 : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Greffe : Chartres (2801)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 06/06/1957

Economie sociale et solidaire : Non
06/11/2019 : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Greffe : Evry (7801)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative d'entreprises à forme anonyme et capital variable

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 29/09/1965

Economie sociale et solidaire : Oui
04/05/2017 : BANQUE POPULAIRE DE LA REGION OUEST DE PARIS
Greffe : Paris (7501)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Sigle : B.P.R.O.P
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 26/06/1975
Date à laquelle la personne commence son activité : 26/06/1975

Economie sociale et solidaire : Non
29/03/2017 : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Greffe : Chartres (2801)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 06/06/1957

Economie sociale et solidaire : Non
02/01/2017 : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Greffe : Versailles (7803)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Principale
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 15/05/1954

Date de clôture de l’exercice comptable : 31 Décembre
Economie sociale et solidaire : Non
Durée de vie de la personne morale : 75 années
28/01/2016 : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Greffe : Orléans (4502)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme à capital variable

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 13/11/2002
Date à laquelle la personne commence son activité : 13/11/2002

Economie sociale et solidaire : Non
27/02/2015 : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Greffe : Bourges (1801)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société anonyme

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 10/12/2002

Economie sociale et solidaire : Non
15/01/2015 : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Greffe : Tours (3701)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire à forme anonyme

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 08/11/2002
Date à laquelle la personne commence son activité : 08/11/2002

Economie sociale et solidaire : Non
01/06/2014 : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Greffe : Poitiers (8602)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 08/11/2002

Economie sociale et solidaire : Non
15/05/2014 : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Greffe : Blois (4101)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 31/12/2002

Economie sociale et solidaire : Non
11/02/2014 : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Greffe : Châteauroux (3601)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 18/11/2002

Economie sociale et solidaire : Non
20/12/2010 : BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
Greffe : Evry (7801)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative d'entreprises à forme anonyme et capital variable

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 29/09/1965

Economie sociale et solidaire : Non
Dépôts des comptes annuels :
31/12/2020 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°14236 déposé le 19/05/2021
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2020 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°14235 déposé le 19/05/2021
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2020 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°14236 déposé le 19/05/2021
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2020 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°14235 déposé le 19/05/2021
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2019 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°5548 déposé le 02/06/2020
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2019 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°5545 déposé le 02/06/2020
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2019 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°5548 déposé le 02/06/2020
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2019 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°5545 déposé le 02/06/2020
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2018 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7987 déposé le 19/06/2019
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2018 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°6583 déposé le 28/05/2019
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2018 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7987 déposé le 19/06/2019
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2018 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°6583 déposé le 28/05/2019
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2017 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°5731 déposé le 24/05/2018
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2017 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°5421 déposé le 17/05/2018
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2017 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°5731 déposé le 24/05/2018
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2017 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°5421 déposé le 17/05/2018
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2016 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°9625 déposé le 16/06/2017
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2016 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°9143 déposé le 12/06/2017
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2016 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°9625 déposé le 16/06/2017
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2016 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°9143 déposé le 12/06/2017
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2015 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7338 déposé le 06/06/2016
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2015 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7340 déposé le 06/06/2016
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2015 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7338 déposé le 06/06/2016
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2015 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7340 déposé le 06/06/2016
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2015 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7338 déposé le 06/06/2016
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2014 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°10205 déposé le 23/06/2015
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2014 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°10206 déposé le 23/06/2015
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2014 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°10205 déposé le 23/06/2015
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2014 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°10206 déposé le 23/06/2015
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2014 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°10205 déposé le 23/06/2015
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2013 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°5353 déposé le 04/06/2014
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2013 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°5354 déposé le 04/06/2014
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2013 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°5353 déposé le 04/06/2014
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2013 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°5354 déposé le 04/06/2014
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2013 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°5353 déposé le 04/06/2014
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2012 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7014 déposé le 06/06/2013
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2012 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7015 déposé le 06/06/2013
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2012 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7014 déposé le 06/06/2013
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2012 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7015 déposé le 06/06/2013
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2012 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7014 déposé le 06/06/2013
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2011 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°5091 déposé le 24/05/2012
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2011 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°5092 déposé le 24/05/2012
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2011 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°5093 déposé le 24/05/2012
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2011 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°5092 déposé le 24/05/2012
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2011 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°5093 déposé le 24/05/2012
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2010 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°6896 déposé le 30/06/2011
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2010 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°6896 déposé le 30/06/2011
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2010 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°6897 déposé le 30/06/2011
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2010 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°6896 déposé le 30/06/2011
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2010 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°6897 déposé le 30/06/2011
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2009 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°8587 déposé le 05/07/2010
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2009 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°8587 déposé le 05/07/2010
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2009 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°8588 déposé le 05/07/2010
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2009 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°8587 déposé le 05/07/2010
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2009 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°8588 déposé le 05/07/2010
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2008 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°6291 déposé le 18/06/2009
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2008 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°6292 déposé le 18/06/2009
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2008 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°6291 déposé le 18/06/2009
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2008 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°6292 déposé le 18/06/2009
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2008 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°6291 déposé le 18/06/2009
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2007 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°13374 déposé le 18/08/2008
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2007 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°13374 déposé le 18/08/2008
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2007 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°13375 déposé le 18/08/2008
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2007 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°13374 déposé le 18/08/2008
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2007 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°13375 déposé le 18/08/2008
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2006 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7194 déposé le 05/07/2007
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2006 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7194 déposé le 05/07/2007
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2006 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7196 déposé le 05/07/2007
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2006 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7194 déposé le 05/07/2007
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2006 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°7196 déposé le 05/07/2007
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2005 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°4550 déposé le 13/06/2006
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2005 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°4550 déposé le 13/06/2006
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2005 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°4551 déposé le 13/06/2006
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2005 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°4550 déposé le 13/06/2006
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2005 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°4551 déposé le 13/06/2006
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2004 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°4857 déposé le 17/06/2005
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2004 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°4857 déposé le 17/06/2005
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2004 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°4857 déposé le 17/06/2005
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2003 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°5135 déposé le 24/06/2004
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2003 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°5135 déposé le 24/06/2004
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2003 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°5136 déposé le 24/06/2004
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2003 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°5135 déposé le 24/06/2004
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2003 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°5136 déposé le 24/06/2004
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2002 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°6179 déposé le 16/06/2003
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2002 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°6179 déposé le 16/06/2003
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2002 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°6179 déposé le 16/06/2003
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2001 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°5344 déposé le 05/07/2002
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2001 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°5344 déposé le 05/07/2002
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2001 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°5344 déposé le 05/07/2002
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2000 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°3739 déposé le 15/06/2001
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2000 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°3739 déposé le 15/06/2001
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2000 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°3739 déposé le 15/06/2001
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1999 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°4244 déposé le 06/06/2000
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1999 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°4244 déposé le 06/06/2000
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1999 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°4244 déposé le 06/06/2000
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1998 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°3681 déposé le 18/05/1999
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1998 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°3681 déposé le 18/05/1999
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1998 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°3681 déposé le 18/05/1999
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1997 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°3360 déposé le 02/06/1998
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1997 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°3360 déposé le 02/06/1998
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1997 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°3360 déposé le 02/06/1998
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1996 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°4275 déposé le 20/06/1997
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1996 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°4275 déposé le 20/06/1997
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1996 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°4275 déposé le 20/06/1997
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1995 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°4003 déposé le 29/05/1996
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1995 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°4003 déposé le 29/05/1996
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1995 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°4003 déposé le 29/05/1996
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1994 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°4433 déposé le 20/06/1995
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1994 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°4433 déposé le 20/06/1995
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1994 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°4433 déposé le 20/06/1995
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1993 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°3926 déposé le 08/06/1994
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1993 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°3926 déposé le 08/06/1994
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1993 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°3926 déposé le 08/06/1994
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1992 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°3656 déposé le 04/06/1993
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1992 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°3656 déposé le 04/06/1993
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1992 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°3656 déposé le 04/06/1993
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1991 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°3651 déposé le 03/06/1992
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1991 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°3651 déposé le 03/06/1992
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1991 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°3651 déposé le 03/06/1992
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1990 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°3890 déposé le 11/06/1991
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1990 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°3890 déposé le 11/06/1991
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1990 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°3890 déposé le 11/06/1991
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1989 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°3091 déposé le 28/05/1990
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1989 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°3091 déposé le 28/05/1990
Durée de l'exercice : 24
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1989 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°3091 déposé le 28/05/1990
Durée de l'exercice : 24
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1987 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°9183 déposé le 01/07/1988
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1987 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°9183 déposé le 01/07/1988
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1987 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 1954B00037
Dépôt : N°9183 déposé le 01/07/1988
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
Comptes annuels :
31/12/2021 : Compte annuel banque
Greffe : VERSAILLES (7803)
Numéro de dépôt : 11997 du 15/06/2022
Numéro de gestion : 1954B00037
Code activité : 6419Z : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite (NAFRev2 : 64)
Clôture de l'exercice : le 31/12/2021, durée : 12 mois
Clôture de l'exercice précédent : le 31/12/2020
Conditions de saisie : Comptes annuels saisis avec des incohérences comptables à la source du document (01)
Code devise/unité monétaire : EUR (devise d'origine)
Confidentialité de saisie : comptes annuels non confidentiels (0)
CodeLibellé du posteMontant année NMontant année N-1
A1ACTIF - Créances sur les Ets de crédit-164 391 648-845 364 648
A2ACTIF - Créances sur la clientèle-571 765 240-841 216 240
A3TOTAL ACTIF-753 359 536327 061 112
P1PASSIF - Dettes envers les Ets de crédit2 702 9401 838 118
P5PASSIF - Réserves-999 812 648-1 058 405 648
P8PASSIF - Résultat de l’exercice66 850 00065 315 000
P9TOTAL PASSIF-753 359 536327 061 112
R1Compte de résultat - Intérêts et produits assimilés370 084 000391 393 000
R2Compte de résultat - Intérêts et charges assimilées-167 716 000-164 949 000
R3Compte de résultat - Résultat de l’exercice66 850 00065 315 000
31/12/2021 : Compte annuel consolidé
Greffe : VERSAILLES (7803)
Numéro de dépôt : 11390 du 10/06/2022
Numéro de gestion : 1954B00037
Code activité : 6419Z : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite (NAFRev2 : 64)
Clôture de l'exercice : le 31/12/2021, durée : 12 mois
Clôture de l'exercice précédent : le 31/12/2020
Conditions de saisie : Comptes annuels saisis avec des incohérences comptables à la source du document (01)
Code devise/unité monétaire : EUR (devise d'origine)
Confidentialité de saisie : comptes annuels non confidentiels (0)
CodeLibellé du posteMontant brut NAmortissement année NNet année NNet année N-1
A1Ecarts d’acquisition-164 391 648-845 364 648
A2Sur valeurs - goodwill-571 765 240-841 216 240
A3Différence de première consolidation-753 359 536327 061 112
P1Ecarts de conversion2 702 9401 838 118
P5Dans les réserves-999 812 648-1 058 405 648
P8Impôts différés66 850 00065 315 000
P9Ecarts d’acquisition-753 359 536327 061 112
R1Impôts différés370 084 000391 393 000
R2- RESULTAT NET AVANT AMORTISSEMENT DES ECARTS D’ACQUISITION-167 716 000-164 949 000
R3Dotation aux amortissements des écarts d’acquisition66 850 00065 315 000
31/12/2020 : Compte annuel consolidé
Greffe : VERSAILLES (7803)
Numéro de dépôt : 14235 du 19/05/2021
Numéro de gestion : 1954B00037
Code activité : 6419Z : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite (NAFRev2 : 64)
Clôture de l'exercice : le 31/12/2020, durée : 12 mois
Clôture de l'exercice précédent : le 31/12/2019
Conditions de saisie : Comptes annuels saisis avec des incohérences comptables à la source du document (01)
Code devise/unité monétaire : EUR (devise d'origine)
Confidentialité de saisie : comptes annuels non confidentiels (0)
CodeLibellé du posteMontant brut NAmortissement année NNet année NNet année N-1
A1Ecarts d’acquisition-164 391 648-845 364 648
A2Sur valeurs - goodwill-571 765 240-841 216 240
A3Différence de première consolidation-753 359 536327 061 112
P1Ecarts de conversion2 702 9401 838 118
P5Dans les réserves-999 812 648-1 058 405 648
P8Impôts différés66 850 00065 315 000
P9Ecarts d’acquisition-753 359 536327 061 112
R1Impôts différés370 084 000391 393 000
R2- RESULTAT NET AVANT AMORTISSEMENT DES ECARTS D’ACQUISITION-167 716 000-164 949 000
R3Dotation aux amortissements des écarts d’acquisition66 850 00065 315 000
31/12/2019 : Compte annuel consolidé
Greffe : VERSAILLES (7803)
Numéro de dépôt : 5548 du 02/06/2020
Numéro de gestion : 1954B00037
Code activité : 6419Z : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite (NAFRev2 : 64)
Clôture de l'exercice : le 31/12/2019, durée : 12 mois
Clôture de l'exercice précédent : le 31/12/2018
Conditions de saisie : Comptes annuels saisis avec des données manquantes à la source du document (1A)
Code devise/unité monétaire : EUR (devise d'origine)
Confidentialité de saisie : comptes annuels non confidentiels (0)
CodeLibellé du posteMontant brut NAmortissement année NNet année NNet année N-1
A1Ecarts d’acquisition-164 391 648-845 364 648
A2Sur valeurs - goodwill-571 765 240-841 216 240
A3Différence de première consolidation-753 359 536327 061 112
P1Ecarts de conversion2 702 9401 838 118
P5Dans les réserves-999 812 648-1 058 405 648
P8Impôts différés66 850 00065 315 000
P9Ecarts d’acquisition-753 359 536327 061 112
R1Impôts différés370 084 000391 393 000
R2- RESULTAT NET AVANT AMORTISSEMENT DES ECARTS D’ACQUISITION-167 716 000-164 949 000
R3Dotation aux amortissements des écarts d’acquisition66 850 00065 315 000
31/12/2017 : Compte annuel consolidé
Greffe : VERSAILLES (7803)
Numéro de dépôt : 5731 du 24/05/2018
Numéro de gestion : 1954B00037
Code activité : 6419Z : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite (NAFRev2 : 64)
Clôture de l'exercice : le 31/12/2017, durée : 12 mois
Clôture de l'exercice précédent : le 31/12/2016
Conditions de saisie : Comptes annuels saisis avec des incohérences comptables à la source du document (01)
Code devise/unité monétaire : EUR (devise d'origine)
Confidentialité de saisie : comptes annuels non confidentiels (0)
CodeLibellé du posteMontant brut NAmortissement année NNet année NNet année N-1
A1Ecarts d’acquisition-164 391 648-845 364 648
A2Sur valeurs - goodwill-571 765 240-841 216 240
A3Différence de première consolidation-753 359 536327 061 112
P1Ecarts de conversion2 702 9401 838 118
P5Dans les réserves-999 812 648-1 058 405 648
P8Impôts différés66 850 00065 315 000
P9Ecarts d’acquisition-753 359 536327 061 112
R1Impôts différés370 084 000391 393 000
R2- RESULTAT NET AVANT AMORTISSEMENT DES ECARTS D’ACQUISITION-167 716 000-164 949 000
R3Dotation aux amortissements des écarts d’acquisition66 850 00065 315 000
31/12/2017 : Compte annuel banque
Greffe : VERSAILLES (7803)
Numéro de dépôt : 5421 du 17/05/2018
Numéro de gestion : 1954B00037
Code activité : 6419Z : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite (NAFRev2 : 64)
Clôture de l'exercice : le 31/12/2017, durée : 12 mois
Clôture de l'exercice précédent : le 31/12/2016
Conditions de saisie : Comptes annuels saisis avec des incohérences comptables à la source du document (01)
Code devise/unité monétaire : EUR (devise d'origine)
Confidentialité de saisie : comptes annuels non confidentiels (0)
CodeLibellé du posteMontant année NMontant année N-1
A1ACTIF - Créances sur les Ets de crédit-164 391 648-845 364 648
A2ACTIF - Créances sur la clientèle-571 765 240-841 216 240
A3TOTAL ACTIF-753 359 536327 061 112
P1PASSIF - Dettes envers les Ets de crédit2 702 9401 838 118
P5PASSIF - Réserves-999 812 648-1 058 405 648
P8PASSIF - Résultat de l’exercice66 850 00065 315 000
P9TOTAL PASSIF-753 359 536327 061 112
R1Compte de résultat - Intérêts et produits assimilés370 084 000391 393 000
R2Compte de résultat - Intérêts et charges assimilées-167 716 000-164 949 000
R3Compte de résultat - Résultat de l’exercice66 850 00065 315 000
31/12/2016 : Compte annuel banque
Greffe : VERSAILLES (7803)
Numéro de dépôt : 9625 du 16/06/2017
Numéro de gestion : 1954B00037
Code activité : 6419Z : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite (NAFRev2 : 64)
Clôture de l'exercice : le 31/12/2016, durée : 12 mois
Clôture de l'exercice précédent : le 31/12/2015
Conditions de saisie : Comptes annuels saisis avec des incohérences comptables à la source du document (01)
Code devise/unité monétaire : EUR (devise d'origine)
Confidentialité de saisie : comptes annuels non confidentiels (0)
CodeLibellé du posteMontant année NMontant année N-1
A1ACTIF - Créances sur les Ets de crédit-164 391 648-845 364 648
A2ACTIF - Créances sur la clientèle-571 765 240-841 216 240
A3TOTAL ACTIF-753 359 536327 061 112
P1PASSIF - Dettes envers les Ets de crédit2 702 9401 838 118
P5PASSIF - Réserves-999 812 648-1 058 405 648
P8PASSIF - Résultat de l’exercice66 850 00065 315 000
P9TOTAL PASSIF-753 359 536327 061 112
R1Compte de résultat - Intérêts et produits assimilés370 084 000391 393 000
R2Compte de résultat - Intérêts et charges assimilées-167 716 000-164 949 000
R3Compte de résultat - Résultat de l’exercice66 850 00065 315 000
Bulletin des annonces légales et obligtoires (BALO) :
27/10/2023 : Publications périodiques (4)

Société : Banque populaire Val de France
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2304135
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social : 9, avenue Newton, 78180 Montigny-Le-Bretonneux 549 800 373 R.C.S. Versailles Situation trimestrielle au 30 septembre 2023 (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 73 803 Effets Publics et Valeurs assimilées 361 155 Créances sur les Établissements de Crédit 3 385 964 Opérations avec la clientèle 14 091 949 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 2 881 047 Actions et Autres Titres à revenu variable 20 805 Participations et autres titres détenus à long terme 358 604 Parts dans les entreprises liées 805 265 Immobilisations Incorporelles 228 Immobilisations corporelles 85 318 Autres Actifs 156 975 Comptes de Régularisation 185 663 TOTAL ACTIF 22 406 776 Passif Montant Dettes envers les Établissements de Crédit 6 437 778 Opérations avec la clientèle 11 735 565 Dettes représentées par un titre 1 629 675 Autres Passifs 124 103 Comptes de Régularisation 292 683 Provisions 199 744 Dettes subordonnées Fonds pour Risques Bancaires Généraux 188 288 CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-) 1 798 940 Capital souscrit 427 891 Primes d'émission 7 445 Réserves 1 340 235 Provisions réglementées et Subventions d'investissement Report à nouveau (+/-) 23 369 Résultat de l'exercice TOTAL PASSIF 22 406 776 Hors-bilan Montant Engagements donnés Engagements de financement 1 355 505 Engagements de garantie 577 009 Engagements sur titres 36 Engagements reçus Engagements de financement 15 500 Engagements de garantie 772 341 Engagements sur titres 36

28/07/2023 : Publications périodiques (4)

Société : Banque populaire Val de France
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2303468
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social : 9, avenue Newton 78180 Montigny-Le-Bretonneux 549 800 373 R.C.S. Versailles Situation trimestrielle au 30 juin 2023 (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 65 575 Effets Publics et Valeurs assimilées 375 667 Créances sur les Établissements de Crédit 3 235 428 Opérations avec la clientèle 14 279 380 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 2 844 804 Actions et Autres Titres à revenu variable 20 699 Participations et autres titres détenus à long terme 362 170 Parts dans les entreprises liées 805 111 Immobilisations Incorporelles 243 Immobilisations corporelles 86 353 Autres Actifs 145 560 Comptes de Régularisation 119 816 TOTAL ACTIF 22 340 806 Passif Montant Dettes envers les Établissements de Crédit 6 436 882 Opérations avec la clientèle 11 891 530 Dettes représentées par un titre 1 456 983 Autres Passifs 113 521 Comptes de Régularisation 255 180 Provisions 201 108 Dettes subordonnées Fonds pour Risques Bancaires Généraux 188 288 CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-) 1 797 314 Capital souscrit 426 265 Primes d'émission 7 445 Réserves 1 340 235 Provisions réglementées et Subventions d'investissement Report à nouveau (+/-) 23 369 Résultat de l'exercice TOTAL PASSIF 22 340 806 Hors-bilan Montant Engagements donnés Engagements de financement 1 467 227 Engagements de garantie 568 533 Engagements sur titres 162 Engagements reçus Engagements de financement 20 000 Engagements de garantie 806 646 Engagements sur titres 162

02/06/2023 : Publications périodiques (4)

Société : Banque populaire Val de France
Catégorie 1 : Comptes annuels (4.1)
Numéro d'affaire : 2302281
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social : 9, avenue Newton, 78 180 Montigny-Le-Bretonneux 549 800 373 R.C.S. Versailles A. — Comptes individuels annuels au 31 décembre 2022. I. — Compte de résultat. (En milliers d'Euros) Notes Exercice 2022 Exercice 2021 Intérêts et produits assimilés 3.1 336 332 313 786 Intérêts et charges assimilées 3.1 -151 496 -121 467 Produits sur opérations de crédit-bail et de locations simples 0 0 Charges sur opérations de crédit-bail et de locations simples 0 0 Revenus des titres à revenu variable 3.2 47 486 35 767 Commissions (produits) 3.3 229 063 207 958 Commissions (charges) 3.3 -36 851 -29 680 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation 3.4 628 61 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés 3.5 -5 507 3 463 Autres produits d'exploitation bancaire 3.6 119 931 103 544 Autres charges d'exploitation bancaire 3.6 -116 548 -113 816 Produit net bancaire 423 039 399 617 Charges générales d'exploitation 3.7 -256 826 -253 750 Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles -9 646 -8 461 Résultat brut d'exploitation 156 566 137 407 Coût du risque 3.8 -40 218 -37 878 Résultat d'exploitation 116 348 99 529 Gains ou pertes sur actifs immobilisés 3.9 -8 292 -295 Résultat courant avant impôt 108 056 99 234 Résultat exceptionnel 3.10 0 0 Impôt sur les bénéfices 3.11 -28 871 -26 062 Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées 0 0 Résultat net 79 186 73 172 II. — Bilan et hors bilan . (En milliers d’Euros.) Actif Notes 31/12/2022 31/12/2021 Caisse, banques centrales 69 653 80 487 Effets publics et valeurs assimilées 4.3 391 960 225 053 Créances sur les établissements de crédit 4.1 3 483 817 3 654 527 Opérations avec la clientèle 4.2 15 056 347 13 679 011 Obligations et autres titres à revenu fixe 4.3 1 715 759 1 751 487 Actions et autres titres à revenu variable 4.3 19 833 10 129 Participations et autres titres détenus à long terme 4.4 360 009 278 440 Parts dans les entreprises liées 4.4 770 370 770 564 Opérations de crédit-bail et de location simple 0 0 Immobilisations incorporelles 4.5 270 328 Immobilisations corporelles 4.5 86 966 93 002 Autres actifs 4.7 156 717 50 876 Comptes de régularisation 4.8 137 674 73 543 Total de l'actif 22 249 374 20 667 447 Notes 31/12/2022 31/12/2021 Engagements donnés Engagements de financement 5.1 1 501 232 1 508 494 Engagements de garantie 5.1 550 036 537 025 Engagements sur titres 62 115 Passif Notes 31/12/2022 31/12/2021 Banques centrales 0 0 Dettes envers les établissements de crédit 4.1 6 827 232 5 646 694 Opérations avec la clientèle 4.2 11 898 654 12 049 031 Dettes représentées par un titre 4.6 1 022 424 637 705 Autres passifs 4.7 116 178 112 049 Comptes de régularisation 4.8 185 587 138 487 Provisions 4.9 207 075 186 008 Dettes subordonnées 0 0 Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) 4.10 188 288 188 288 Capitaux propres hors FRBG 4.11 1 724 751 1 709 184 Capital souscrit 422 744 401 695 Primes d'émission 7 445 7 445 Réserves 1 270 236 1 020 236 Ecart de réévaluation 0 0 Provisions réglementées et subventions d'investissement 0 0 Report à nouveau 24 326 206 637 Résultat de l'exercice (+/-) 79 186 73 172 Total du passif 22  249 374 20 667 447 Hors bilan Notes 31/12/2022 31/12/2021 Engagements reçus Engagements de financement 5.1 22 916 565 Engagements de garantie 5.1 950 653 1 012 337 Engagements sur titres 62 115 III. — Notes annexes aux comptes individuels annuels . Note 1. – Cadre général . 1.1. Le Groupe BPCE . Le Groupe BPCE dont fait partie la Banque Populaire Val de France comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d'Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales. Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Épargne. Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du Groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d'Épargne comprend les Caisses d'Épargne et les sociétés locales d'épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires. Le capital des Caisses d’Épargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. BPCE. Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Épargne. Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne. BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du Groupe. Le réseau et les principales filiales de BPCE sont organisés autour de deux grands pôles : la Banque de proximité et Assurance, comprenant le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, le pôle Solutions & Expertises Financières (comprenant l’affacturage, le crédit à la consommation, le crédit-bail, les cautions & garanties financières et l’activité « Titres Retail »), les pôles Paiements et Assurance et les Autres Réseaux (essentiellement Banque Palatine et le groupe Oney) ; Global Financial Services regroupant la Gestion d’actifs et de fortune (Natixis Investment Managers et Natixis Wealth Management) et la Banque de Grande Clientèle (Natixis Corporate & Investment Banking). Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du Groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du Groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du Groupe. 1.2. Mécanisme de garantie . Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément aux articles L. 511-31, L. 512-107-5 et L. 512-107-6 du code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du Groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière qui les lie. BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du Groupe ainsi que de chacun des réseaux et d’organiser la solidarité financière au sein du Groupe. Cette solidarité financière repose sur des dispositions législatives instituant un principe légal de solidarité obligeant l’organe central à restaurer la liquidité ou la solvabilité d’affiliés en difficulté et/ou de l’ensemble des affiliés du Groupe. En vertu du caractère illimité du principe de solidarité, BPCE est fondé à tout moment à demander à l’un quelconque ou plusieurs ou tous les affiliés de participer aux efforts financiers qui seraient nécessaires pour rétablir la situation, et pourra si besoin mobiliser jusqu’à l’ensemble des disponibilités et des fonds propres des affiliés en cas de difficulté de l’un ou plusieurs d’entre eux. Ainsi en cas de difficultés, BPCE devra faire tout le nécessaire pour restaurer la situation financière et pourra notamment recourir de façon illimitée aux ressources de l’un quelconque, de plusieurs ou de tous les affiliés, ou encore mettre en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en faisant appel au fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banque Populaire, le Fonds Réseau Caisse d'Épargne et le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds Réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds Réseau Caisse d'Épargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt de 450 millions d’euros, effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 157 millions d’euros au 31 décembre 2022. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du Groupe. La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Épargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité. Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité en leur qualité d’affilié à l’organe central. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d'épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d'épargne considérée, par la Caisse d'Épargne et de Prévoyance dont la société locale d'épargne concernée est l'actionnaire. Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. 1.3. Evénements significatifs . Opération de titrisation interne au Groupe BPCE Au 31 décembre 2022, deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : BPCE Consumer Loans FCT 2022 et BPCE Consumer Loans FCT 2022 Demut , toutes deux nées d’une opération de titrisation réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 13 juillet 2022. Cette opération s’est traduite par une cession de prêts personnels (30 318 milliers d’euros) à BPCE Consumer Loans FCT 2022 et, une souscription par des investisseurs externes des titres seniors émis par le FCT (25 100 milliers d’euros). Cette opération, malgré un placement sur le marché, n’est pas déconsolidante puisque les établissements ayant cédé les crédits ont souscrit aux titres subordonnés et aux parts résiduelles. Cette opération prolonge les opérations de titrisation mises en place en 2014 (BPCE Master Home Loans/BPCE Master Home Loans Demut), en 2016 (BPCE Consumer Loans FCT 2016_5/BPCE Consumer Loans FCT 2016_5 Demut), en 2017 (BPCE Home Loans 2017_5/BPCE Home Loans 2017_5 Demut), en 2018 (BPCE Home Loans 2018/BPCE Home Loans 2018 Demut), en 2019 (BPCE Home Loans 2019_10/BPCE Home Loans 2019_10 Demut), en 2020 (BPCE Home Loans FCT 2020 et BPCE Home Loans FCT 2020 Demut) et en 2021 (BPCE Home Loans FCT 2021 et BPCE Home Loans FCT 2021 Demut). 1.4. Evénements postérieurs à la clôture . Aucun évènement postérieur à la clôture n’est à signaler. Note 2. – Principes et méthodes comptables généraux. 2.1. Méthodes d'évaluation, présentation des comptes individuels et date de clôture . Les comptes individuels annuels de la Banque Populaire Val de France sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les comptes individuels annuels au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2022 ont été arrêtés par le Conseil d’administration du 16 mars 2023. Ils seront soumis à l'approbation de l'assemblée générale du 16 mai 2023. Les montants présentés dans les états financiers et dans les notes annexes sont exprimés en milliers d’euros, sauf mention contraire. Les effets d’arrondis peuvent générer, le cas échéant, des écarts entre les montants présentés dans les états financiers et ceux présentés dans les notes annexes. 2.2. Changements de méthodes comptables . Aucun changement de méthodes comptables n’a affecté les comptes de l’exercice 2022. Les autres textes adoptés par l’Autorité des normes comptables et d’application obligatoire en 2022 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement. La Banque Populaire Val de France n’anticipe pas l’application des textes adoptés par l’Autorité des normes comptables lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique. 2.3. Principes comptables et méthodes d'évaluation . Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base : continuité de l’exploitation ; permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ; indépendance des exercices ; Et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels. La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur. Les principes comptables spécifiques sont présentés dans les différentes notes annexes auxquelles ils se rapportent. 2.4. Principes applicables aux mécanismes de résolution bancaire. Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution relèvent de l’arrêté du 27 octobre 2015. Pour les fonds de garantie des mécanismes espèces, cautions et titres, le montant cumulé des contributions versées par la Banque Populaire Val de France en 2022 représente 4 474 milliers d’euros. Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 977 milliers d’euros. Les contributions cumulées versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan s’élèvent à 26 131 milliers d’euros. Le fonds de résolution a été constitué en 2015 en application de la directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et du règlement européen 806/2014 (règlement MRU). A compter de 2016, il devient Fonds de résolution unique (FRU) constitué entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique) dédié à la mise en œuvre des procédures de résolution. Conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions au fonds de résolution unique pour l’année 2022. Le montant des contributions versées par la Banque Populaire Val de France représente pour l’exercice 5 461 milliers d’euros dont 4 642 milliers d’euros comptabilisés en charge et 819 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15 % des appels de fonds constitués sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élève à 3 872 milliers d’euros au 31 décembre 2022. Note 3. – informations sur le compte de résultat. 3.1. Intérêts, produits et charges assimilés. Principes comptables. Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis. Les intérêts négatifs sont présentés comme suit : un intérêt négatif sur un actif est présenté en charges d’intérêts dans le PNB, un intérêt négatif sur un passif est présenté en produits d’intérêts dans le PNB. Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû. Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice. Il en est de même pour les titres super subordonnés à durée indéterminée répondant à la définition d’un instrument de fonds propres prudentiels Tier 1. La Banque Populaire Val de France considère en effet que ces revenus ont le caractère d’intérêts. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations avec les établissements de crédit 43 065 -39 100 3 965 50 831 -35 922 14 909 Opérations avec la clientèle 239 340 -79 736 159 604 221 896 -58 852 163 044 Obligations et autres titres à revenu fixe 50 635 -20 337 30 298 45 253 -22 016 23 237 Prêts et emprunts subordonnés 2 0 2 0 0 0 Instruments de macro-couverture 3 291 -12 323 -9 032 -4 195 -4 677 -8 871 Autres 0 0 0 0 0 0 Total 336 332 -151 496 184 837 313 786 -121 467 192 319 Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD et ceux du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations. Parmi les produits d’intérêts figure une reprise nette de la provision épargne logement pour un montant de 1 021 milliers d’euros pour l’exercice 2022, contre une dotation nette de 1 702 milliers d’euros pour l’exercice 2021. Au 31 décembre 2022, une opération de titrisation réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 21 juillet 2022 s’est traduite par une cession de prêts personnels (30 318 milliers d’euros) à BPCE Consummer Loans 2022 FCT, une souscription par des investisseurs externes des titres seniors émis par le FCT (25 100 milliers d’euros) ainsi que la souscription par les établissements de titres subordonnées assurant ainsi le surdimensionnement de l’opération et de parts résiduelles permettant de récupérer les flux d’intérêts sur les créances titrisés. Ainsi, au moment de la mise en place de l’opération, les plus-values de cession des créances titrisés sont enregistrés dans le poste d’intérêts, produits et charges assimilés. Par la suite, l a diminution des produits sur « Opérations avec la clientèle » liée à la diminution du stock de créance est compensée par l’augmentation des produits sur « Obligations et autres titres à revenu fixe » liée au versement par le FCT d’un produit d’intérêts sur parts résiduelles basé sur les flux d’intérêts des créances titrisés. 3.2. Revenus des titres à revenu variable. Principes comptables. Les revenus des titres à revenu variable comprennent les dividendes et autres revenus provenant d’actions et d’autres titres à revenu variable, de participations, d’autres titres détenus à long terme et de parts dans les entreprises liées. Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Actions et autres titres à revenu variable 1 55 Participations et autres titres détenus à long terme 0 0 Parts dans les entreprises liées 47 486 35 714 Total 47 486 35 767 3.3. Commissions. Principes comptables. Les commissions assimilables par nature à des intérêts sont comptabilisées en intérêts, produits et charges assimilés (note 3.1). Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation : commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ; commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations de trésorerie et interbancaire 4 825 -17 4 808 5 578 -17 5 561 Opérations avec la clientèle 79 376 -278 79 097 68 003 -386 67 616 Opérations sur titres 3 756 0 3 756 5 203 0 5 203 Moyens de paiement 51 330 -29 548 21 783 44 577 -21 293 23 285 Opérations de change 122 0 122 92 0 92 Engagements hors-bilan 10 712 -2 246 8 467 11 041 -2 022 9 018 Prestations de services financiers 20 466 -4 762 15 703 18 235 -5 962 12 272 Vente de produits d'assurance (hors IARD) 57 692 0 57 692 54 916 0 54 916 Activités de conseil 784 0 784 315 0 315 Autres commissions 0 0 0 0 0 0 Total 229 063 -36 851 192 211 207 959 -29 680 178 279 3.4. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation. Principes comptables. Les gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation regroupent : les gains ou pertes des opérations de bilan et de hors bilan sur titres de transaction ; les gains ou pertes dégagés sur les opérations de change à terme sec, résultant des achats et ventes de devises et de l’évaluation périodique des opérations en devises et des métaux précieux ; les gains ou pertes provenant des opérations sur des instruments financiers à terme, notamment de taux d’intérêt, de cours de change et d’indices boursiers, que ces instruments soient fermes ou conditionnels, y compris lorsqu’il s’agit d’opérations de couverture d’opérations des portefeuilles de négociation. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Titres de transaction 0 0 Opérations de change 628 61 Instruments financiers à terme 0 0 Portefeuille de négociation 0 0 Total 628 61 3.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés. Principes comptables. Ce poste correspond aux gains ou pertes sur opérations des portefeuilles sur titres de placement et sur titres de l’activités de portefeuille, issu de la différence entre reprises de provisions et plus-values de cession et dotations aux provisions et moins-values de cession. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Placement TAP Total Placement TAP Total Dépréciations -5 686 0 -5 686 1 583 0 1 583 Dotations -5 708 0 -5 708 -11 0 -11 Reprises 22 0 22 1 593 0 1 593 Résultat de cession 179 0 179 1 880 0 1 880 Autres éléments 0 0 0 0 0 0 Total -5 507 0 -5 507 3 463 0 3 463 3.6. Autres produits et charges d’exploitation bancaire. Principes comptables. Les autres produits et charges d’exploitation bancaire recouvrent notamment la quote-part réalisée sur opérations faites en commun, les refacturations des charges et produits bancaires, les produits et charges des opérations des activités immobilières et des prestations de services informatiques. Figurent également à ce poste les charges et produits sur les activités de crédit-bail et/ou de location simple non exercées à titre principal et dont les immobilisations figurent à l’actif au poste d’immobilisations corporelles, Ces produits et charges comprennent notamment : les loyers et les plus et moins-values de cession relatives à des immobilisations données en crédit-bail ou en location avec option d'achat ou encore en location simple ; les dotations et reprises liées aux dépréciations, pertes sur créances irrécouvrables et récupérations sur créances amorties relatives à la fraction des loyers douteux dont la dépréciation est obligatoire, ainsi que celles relatives aux indemnités de résiliation des contrats ; les dotations aux amortissements des immobilisations concernées. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Produits Charges Total Produits Charges Total Quote-part d'opérations faites en commun 1 921 -2 781 -860 1 641 -5 871 -4 230 Redevance organe central 0 -6 602 -6 602 0 -6 952 -6 952 Activités immobilières 712 0 712 246 0 246 Provisions pour risques opérationnels 13 594 -5 469 8 126 6 234 -10 970 -4 736 Autres activités diverses 23 0 23 21 0 21 Autres produits et charges accessoires (1) 103 681 -101 697 1 984 95 402 -90 024 5 378 Total 119 931 -116 548 3 383 103 544 -113 816 -10 272 (1) Un produit de 2 459 milliers d’euros avait été comptabilisé en 2021 au sein du poste « Autres produits et charges accessoires » au titre de l’amende Echange Image-Chèque (« EIC ») suite à la décision favorable rendue par la Cour d’Appel de renvoi. Compte tenu de l’incertitude et de l’historique sur le dossier (cf. Risques juridiques dans la partie du rapport « Gestion des risques »), une provision d’un montant équivalent avait été comptabilisée en contrepartie au sein du poste « Provisions pour risques opérationnels ». 3.7. Charges générales d’exploitation. Principes comptables. Les charges générales d’exploitation comprennent les frais de personnel dont les salaires et traitements, la participation et l’intéressement des salariés, les charges sociales, les impôts et taxes afférents aux frais de personnel. Sont également enregistrés les autres frais administratifs dont les autres impôts et taxes et la rémunération des services extérieurs. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Frais de personnel Salaires et traitements -87 744 -83 657 Charges de retraite et assimilées -10 934 -12 621 Autres charges sociales -35 889 -35 585 Intéressement des salariés -11 938 -12 094 Participation des salariés -5 541 -5 996 Impôts et taxes liés aux rémunérations -10 812 -12 822 Total des frais de personnel -162 859 -162 776 Autres charges d'exploitation Impôts et taxes -11 720 -11 625 Autres charges générales d'exploitation -82 248 -79 348 Total des autres charges d'exploitation -93 967 -90 974 Total -256 826 -253 750 L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 966 cadres et 920 non-cadres, soit un total de 1 886 salariés. Depuis 2020, les refacturations des activités « organe central » (listées dans le Code monétaire et financier) versées à BPCE sont désormais présentées en PNB et les refacturations des missions groupe versées de BPCE restent présentées en frais de gestion. 3.8. Coût du risque. Principes comptables. Le poste coût du risque comporte uniquement le coût lié au risque de crédit (ou risque de contrepartie). Le risque de crédit est l’existence d’une perte potentielle liée à une possibilité de défaillance de la contrepartie sur les engagements qu’elle a souscrits. Par contrepartie, il s’agit de toute entité juridique bénéficiaire d’un crédit ou d’un engagement par signature, partie à un instrument financier à terme ou émetteur d’un titre de créance. Le coût du risque de crédit est évalué lorsque la créance est qualifiée de douteuse c’est-à-dire quand le risque est avéré dès lors qu’il est probable que l’établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie conformément aux dispositions contractuelles initiales, nonobstant l’existence de garantie ou de caution. Le risque de crédit est également évalué quand le risque de crédit est identifié sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale (cf. notes 4.1 et 4.2.1). Le coût du risque de crédit se compose donc de l’ensemble des dotations et reprises de dépréciations de créances sur la clientèle, sur établissements de crédit, sur titres à revenu fixe d’investissement (en cas de risque de défaillance avéré de l’émetteur), les provisions sur engagements hors - bilan (hors instruments financiers de hors bilan) ainsi que les pertes sur créances irrécouvrables et les récupérations sur créances amorties. Toutefois, sont classées aux postes Intérêts et produits assimilés et du compte de résultat, les dotations et reprises de provisions, les pertes sur créances irrécupérables ou récupérations de créances amorties relatives aux intérêts sur créances douteuses dont le provisionnement est obligatoire. Pour les titres de transaction, de placement, de l’activité de portefeuille et pour les instruments financiers à terme, le coût du risque de contrepartie est porté directement aux postes enregistrant les gains et les pertes sur ces portefeuilles, sauf en cas de risque de défaillance avéré de la contrepartie où cette composante peut être effectivement isolée et où les mouvements de provision sur risque de contrepartie sont alors inscrits au poste Coût du risque. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Dotations Reprises nettes Pertes non couvertes Récupérations sur créances amorties Total Dotations Reprises nettes Pertes non couvertes Récupérations sur créances amorties Total Dépréciations d'actifs -54 807 43 410 -4 466 917 -14 946 -62 085 39 526 -6 149 1 472 -27 236 Interbancaires 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Clientèle -54 794 43 319 -4 466 917 -15 023 -60 745 39 439 -6 149 1 472 -25 983 Titres et débiteurs divers -13 90 0 0 77 -1 340 87 0 0 -1 253 Provisions de passif -31 617 6 345 0 0 -25 272 -15 333 4 690 0 0 -10 642 Engagements hors-bilan -6 028 5 999 0 0 -28 -4 836 4 690 0 0 -146 Provisions pour risque clientèle -25 589 346 0 0 -25 244 -10 496 0 0 0 -10 496 Autres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Total -86 424 49 755 -4 466 917 -40 218 -77 418 44 217 -6 149 1 472 -37 878 3.9. Gains ou pertes sur actifs immobilisés. Principes comptables. Les gains ou pertes sur actifs immobilisés comprennent : les gains ou pertes sur cessions d'actifs corporels et incorporels affectés à l'exploitation de l'établissement, issus de la différence entre plus-values et moins-values de cession et reprises et dotations aux provisions ; les gains ou pertes des opérations sur titres de participation, sur autres titres détenus à long terme, sur parts dans les entreprises liées et sur titres d’investissement, issus de la différence entre reprises de provisions et plus-values de cession et dotations aux provisions et moins-values de cession. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Participations et autres titres à long terme Titres d'investissement Immobilisations corporelles et incorporelles Total Participations et autres titres à long terme Titres d'investissement Immobilisations corporelles et incorporelles Total Dépréciations -410 0 0 -410 407 0 0 407 Dotations -476 0 0 -476 -316 0 0 -316 Reprises 65 0 0 65 723 0 0 723 Résultat de cession -7 209 0 -673 -7 881 0 0 -702 -702 Total -7 619 0 -673 -8 292 407 0 -702 -295 Les gains ou pertes sur titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme comprennent notamment les opérations suivantes : les dotations aux dépréciations sur titres de participation : Une dotation de 476 milliers d’euros dont 193 milliers d’euros sur Financière Vecteur et 278 milliers d’euros sur Scientipôle Capital. les reprises de dépréciations sur titres de participation : Une reprise de provision de 65 milliers d’euros sur Adviso Partners. Une moins-value sur une opération de défiscalisation Koniambo Power d’un montant de 7 209 milliers d’euros consécutive à la cession à l’euro symbolique de la participation dans Koniambo Power détenue par la Banque Populaire Val de France. Cette moins-value a été compensée par une reprise de provision de montant équivalent classée dans le poste « Autres produits et charges d’exploitation bancaire ». 3.10. Résultat exceptionnel . Aucun résultat exceptionnel n’a été comptabilisé au cours de l’exercice 2022. 3.11. Impôts sur les bénéfices. Principes comptables. Les réseaux Caisses d’Epargne et Banques Populaires ont décidé depuis l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la Loi de finances rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes. Ce mécanisme s’inspire de l’intégration fiscale ouverte aux mutuelles d’assurance et tient compte de critères d’intégration autres que capitalistiques (le critère usuel étant une détention du capital à partir de 95 %). La Banque Populaire Val de France a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste. La charge d’impôt de l’exercice correspond à l’impôt sur les sociétés exigible au titre de l’exercice. Elle comprend également les dotations/reprises de provision pour impôts sur les financements fiscaux et l’impôt constaté d’avance au titre des crédits d’impôts reçus pour la rémunération des prêts à taux zéro. 3.11.1. Détail des impôts sur le résultat. La Banque Populaire Val de France est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE. L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi : Taux 25,00% 15,00% Au titre du résultat courant 98 197 0 Au titre du résultat exceptionnel   0 Bases imposables avant imputation des déficits 98 197 0 Imputations des déficits 0 0 Bases imposables 98 197 0 Impôt correspondant -24 549 0 + contributions 3,3% -785 0 - déductions au titre des crédits d'impôts* 0 0 Impôt comptabilisé -25 334 0 Provisions pour retour aux bénéfices des filiales 0 0 Dégrèvements ou recouvrements d'impôt -4 583 0 Régularisation d'impôt exercice précédent 1 094 0 Impôt différé sur PTZ -47 0 Abandon de créance 0 0 Provisions pour impôts 0 0 TOTAL -28 871 0 3.11.2. Détail du résultat fiscal : (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Résultat net comptable (A) 79 186 73 172 Impôt social (B) 28 871 26 062 Réintégrations (C) 67 117 54 471 Dépréciations sur actifs immobilisés 108 108 Autres dépréciations et provisions 41 289 35 439 Dotation FRBG 0 0 OPCVM 0 0 Moins-values régime long terme et exonérées 7 208 0 QP bénéfices sociétés de personnes ou GIE 0 0 Divers 18 512 18 924 Déductions (D) 76 976 56 768 Plus-values long terme exonérées 0 0 Reprises dépréciations et provisions 28 269 14 000 Dividendes 37 213 31 398 Reprise FRBG 0 0 Quote-part pertes sociétés de personnes ou GIE 0 0 Amortissement frais acquisition 0 0 Frais de constitution 0 0 Divers 11 494 11 370 Base fiscale a taux normal (A)+(B)+(C)-(D) 98 197 96 937 3.12. Répartition de l’activité. La Banque Populaire Val de France exerçant l’essentiel de ses activités dans le secteur de la Banque commerciale et Assurance, la production de tableaux détaillés n’est pas nécessaire. L’analyse géographique des indicateurs sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités. La Banque Populaire Val de France réalise ses activités en France. Note 4. – informations sur le bilan. Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations. Certaines informations relatives au risque de crédit requises par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont présentées dans le rapport de gestion des risques. Elles font partie des comptes certifiés par les commissaires aux comptes. 4.1 Opérations interbancaires Principes comptables. Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances , augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts de la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées. Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit. Opérations de pension Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) complété par l'instruction n° 94-06 modifiée de la Commission bancaire. Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations. ACTIF (en milliers d’Euros) 31 décembre 2022 31 décembre 2021 Créances à vue 1 374 549 1 645 929 Comptes ordinaires 1 374 549 1 645 929 Comptes et prêts au jour le jour 0 0 Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour 0 0 Valeurs non imputées 0 0 Créances à terme 2 108 809 2 008 547 Comptes et prêts à terme 2 108 809 2 008 547 Prêts subordonnés et participatifs 0 0 Valeurs et titres reçus en pension à terme 0 0 Créances rattachées 459 51 Créances douteuses 0 0 Dont créances douteuses compromises 0 0 Dépréciations des créances interbancaires 0 0 Dont dépréciation sur créances douteuses compromises 0 0 Total 3 483 817 3 654 527 Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 1 374 232 milliers d'euros à vue et 2 104 557 milliers d'euros à terme. La centralisation à la Caisse des Dépôts et Consignations, de la collecte du Livret A et du LDD à un taux de 55% des ressources, représente, ajoutée à la centralisation à 50% de la collecte du LEP, 1 319 300 milliers d'euros au 31 décembre 2022 contre 1 160 063 milliers d’euros au 31 décembre 2021 et est présentée en déduction du passif en note 4.2. PASSIF (en milliers d’Euros) 31 décembre 2022 31 décembre 2021 Dettes à vue 21 590 20 019 Comptes ordinaires créditeurs 21 590 20 019 Comptes et emprunts au jour le jour 0 0 Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour 0 0 Autres sommes dues 0 0 Dettes à terme 6 800 370 5 620 020 Comptes et emprunts à terme 6 800 370 5 620 020 Valeurs et titres donnés en pension à terme 0 0 Autres sommes dues 4 001 7 580 Dettes rattachées 1 271 -925 Total 6 827 232 5 646 694 Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 6 393 milliers d'euros à vue et 5 343 863 milliers d'euros à terme. 4.2. Opérations avec la clientèle. Principes comptables. Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances , augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné. Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit. Prêts garantis par l’Etat. Le prêt garanti par l’Etat (PGE) est un dispositif de soutien mis en place en application de l’article 6 de la loi n°2020-289 du 23 mars 2020 de finances rectificative pour 2020 et de l’arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances du 23 mars 2020 accordant la garantie de l’Etat aux établissements de crédit et sociétés de financement à partir du 16 mars 2020 afin de répondre aux besoins de trésorerie des sociétés impactées par la crise sanitaire Covid-19. Le dispositif a été prolongé jusqu’au 30 juin 2022 par la loi n° 2021-1900 du 30 décembre 2021 de finances pour 2022. Le PGE doit répondre aux critères d’éligibilité communs à tous les établissements distribuant ce prêt définis par la loi. Le PGE est un prêt de trésorerie d’une durée d’un an qui comporte un différé d’amortissement sur cette durée. Les sociétés bénéficiaires pourront décider, à l’issue de la première année, d’amortir le PGE sur une durée d’une à cinq années supplémentaires ou de commencer l’amortissement du capital seulement à partir de la deuxième année de la période d’amortissement en ne réglant que les intérêts et le coût de la garantie de l’Etat. Pour les sociétés éligibles, le montant du PGE est plafonné, dans le cas général (hors entreprises innovantes et de création récente, et hors PGE Saison pour notre clientèle de Tourisme / Hôtellerie / Restauration par exemple), à 25 % du chiffre d’affaires de la société. Le PGE bénéficie d’une garantie de l’Etat à hauteur de 70 à 90 % selon la taille de l’entreprise, les banques conservant ainsi la part du risque résiduel. La garantie de l’Etat couvre un pourcentage du montant restant dû de la créance (capital, intérêts et accessoires) jusqu’à la déchéance de son terme. La garantie de l’Etat pourra être appelée avant la déchéance du terme en présence d’un évènement de crédit La pénalité de remboursement anticipé est fixée au contrat et de manière raisonnable (2 % du capital restant dû pendant la période initiale du prêt, de 3 à 6% du capital restant dû pendant la période d’amortissement du prêt). Les conditions de prorogation ne sont pas fixées par anticipation mais établies deux à trois mois avant l’échéance de l’option de prorogation, en fonction des conditions de marché. Les PGE ne peuvent pas être couverts par une autre sûreté ou garantie que celle de l’Etat sauf lorsqu’ils sont octroyés dans le cadre d’un arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances. Il est admis que le professionnel ou le dirigeant puisse demander ou se voir proposer, la souscription d’une assurance décès mais pas se la faire imposer. Concernant la garantie de l’Etat, elle est considérée comme faisant partie intégrante des termes du contrat et est prise en compte dans le calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues. La commission de garantie payée à l’octroi du crédit à l’Etat est comptabilisée en résultat de manière étalée sur la durée initiale du PGE selon la méthode du Taux d’Intérêt Effectif (TIE). L’impact est présenté au sein de la marge nette d'intérêt. A compter du 6 avril 2022, le PGE Résilience est un complément de PGE pour les entreprises impactées par les conséquences du conflit en Ukraine. Le plafond autorisé est de 15% du chiffre d’affaires (CA) moyen des trois derniers exercices comptables. Hormis pour son montant, soumis au nouveau plafond de 15% du CA, ce PGE complémentaire Résilience prend la même forme que les PGE instaurés au début de la crise sanitaire : même durée maximale (jusqu’à 6 ans), même période minimale de franchise de remboursement (12 mois), même quotité garantie et prime de garantie. Ce PGE Résilience est entièrement cumulable avec le ou les PGE éventuellement obtenu(s) ou à obtenir initialement jusqu’au 30 juin 2022. Ce dispositif a été prolongé jusqu’au 31 décembre 2023 dans le cadre de la loi de finances rectificative pour 2023. Créances restructurées. Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus. Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse. Créances douteuses. Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution. Nonobstant le règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), l'identification en encours douteux est effectuée notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois consécutifs au moins en harmonisation avec les événements de défaut définis à l’article 178 du règlement européen n°575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit et les orientations de l’EBA (EBA/GL/2016/07) sur l’application de la définition du défaut et le règlement délégué 2018/1845 de la Banque Centrale Européenne relatif au seuil d’évaluation de l’importance des arriérés sur des obligations de crédit, applicable au plus tard au 31 décembre 2020. La définition des encours en défaut est ainsi précisée par l’introduction d’un seuil relatif et d’un seuil absolu à appliquer aux arriérés de paiement pour identifier les situations de défaut, la clarification des critères de retour en encours sains avec l’imposition d’une période probatoire et l’introduction de critères explicites pour le classement en défaut des crédits restructurés. Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée. Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence . Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés. Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sain s quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance. Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise. Encours non douteux ayant subi une augmentation significative du risque de crédit (Statut 2) Quand le risque de crédit est identifié sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale (Statut 2), il est évalué sur la base des pertes de crédit attendues sur leurs durées de vie résiduelles. Ce risque de crédit est constaté sous forme de dépréciation à l’actif. Les modalités d’évaluation et de présentation sont ainsi alignées avec celles de la norme IFRS 9 retenue pour les comptes consolidés. Opérations de pension. Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) complété par l'instruction n° 94-06 modifiée de la Commission bancaire. Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations. Dépréciation. Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçue et des coûts de prise de possession et de vente des biens affectés en garantie. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non-recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ». Quand le risque de crédit est identifié, sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale, il est évalué sur la base des pertes de crédit attendues sur leurs durées de vie résiduelles. Ce risque de crédit est constaté sous forme de provision au passif. Depuis le 1 er janvier 2018, les modalités d’évaluation de ces encours non douteux sont ainsi alignées avec celles de la norme IFRS 9 de Statut 2 (S2) retenue pour les comptes consolidés. Les pertes de crédit attendues sont définies comme étant une estimation des pertes de crédit (c’est à dire la valeur actuelle des déficits de trésorerie) pondérées par la probabilité d’occurrence de ces pertes au cours de la durée de vie attendue des instruments financiers. Elles sont calculées de manière individuelle, pour chaque exposition. En pratique, pour les encours classés en Statut 2, les pertes de crédit attendues sont calculées comme le produit de plusieurs paramètres : Flux attendus sur la durée de vie de l'instrument financier, actualisés en date de valorisation - ces flux étant déterminés en fonction des caractéristiques du contrat de son taux d'intérêt effectif et, pour les crédits immobiliers, du niveau de remboursement anticipé attendu sur le contrat ; Taux de perte en cas de défaut ; Probabilités de défaut jusqu’à la maturité du contrat. Les paramètres utilisés pour la mesure des pertes de crédit attendues sont ajustés à la conjoncture économique via la définition de trois scénarios économiques définis sur un horizon de trois ans : le scénario central a été mis à jour à partir des scénarios déterminés par les économistes du groupe en octobre 2022 et validé par le Comité de Direction Générale ; un scénario pessimiste, correspondant à une réalisation plus dégradée des variables macro-économiques définies dans le cadre du scénario central ; un scénario optimiste, correspondant à une réalisation plus favorable des variables macro-économiques définies dans le cadre du scénario central. La définition et la revue de ces scénarios suit la même organisation et gouvernance que celle définie pour le processus budgétaire, avec une revue trimestrielle sur la base de propositions de la recherche économique et une validation par le Comité de Direction Générale. Les probabilités d’occurrence des scénarios sont quant à elles revues trimestriellement par le Comité WatchList et Provisions du Groupe. Les paramètres ainsi définis permettent l’évaluation des pertes de crédit attendues de l’ensemble des expositions, qu’elles appartiennent à un périmètre homologué en méthode interne ou traité en standard pour le calcul des actifs pondérés en risques. Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise. 4.2.1. Opérations avec la clientèle . Créances sur la clientèle : ACTIF (en milliers d’Euros) 31 décembre 2022 31 décembre 2021 Comptes ordinaires débiteurs 119 115 94 983 Créances commerciales 57 643 50 709 Autres concours à la clientèle 14 611 373 13 287 839 Crédits à l'exportation 3 459 2 362 Crédits de trésorerie et de consommation 1 471 809 1 535 436 Crédits à l'équipement 3 918 884 3 495 469 Crédits à l'habitat 9 196 533 8 231 822 Autres crédits à la clientèle 0 0 Valeurs et titres reçus en pension 0 0 Prêts subordonnés 107 0 Autres 20 580 22 750 Créances rattachées 25 099 20 654 Créances douteuses 411 110 405 563 Dépréciations des créances sur la clientèle -167 993 -180 738 Total 15 056 347 13 679 011 Les créances sur la clientèle éligibles au Système européen de Banque Centrale se montent à 2 231 696 milliers d’euros. (2 431 305 milliers d’euros en 2021). Les Prêts Garantis par l’Etat (PGE) s’élèvent à 708 176 milliers d’euros, dont 7 150 milliers d’euros de PGE Résilience, au 31 décembre 2022 contre 841 266 milliers d’euros au 31 décembre 2021. Dettes envers la clientèle : PASSIF (en milliers d’Euros) 31 décembre 2022 31 décembre 2021 Comptes d'épargne à régime spécial 3 969 378 3 851 877 Livret A 675 032 581 499 PEL / CEL 1 319 258 1 362 445 Autres comptes d'épargne à régime spécial 1 975 088 1 907 933 Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle 7 900 878 8 162 249 Dépôts de garantie 7 734 1 759 Autres sommes dues 12 606 10 064 Dettes rattachées 8 058 23 082 Total 11 898 654 12 049 031 Depuis le 31 décembre 2020, conformément au règlement ANC n° 2020-10, la créance de centralisation auprès du fonds d’épargne de la Caisse des Dépôts et Consignations est présentée en déduction des comptes d’épargne à régime spécial au passif. Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2022 31 décembre 2021 A vue A terme Total A vue A terme Total Comptes ordinaires créditeurs 6 992 218 0 6 992 218 7 130 047 0 7 130 047 Emprunts auprès de la clientèle financière 0 0 0 0 0 0 Valeurs et titres donnés en pension livrée 0 0 0 0 0 0 Autres comptes et emprunts 0 908 660 908 660 0 1 032 202 1 032 202 Total 6 992 218 908 660 7 900 878 7 130 047 1 032 202 8 162 249 4.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique : (En milliers d'Euros) Créances saines Créances douteuses Dont créances douteuses compromises Brut Dépréciation individuelle Brut Dépréciation individuelle Sociétés non financières 5 524 594 268 300 -118 807 159 861 -86 015 Entrepreneurs individuels 924 406 39 369 -16 294 24 019 -12 750 Particuliers 8 191 223 102 034 -32 397 57 455 -26 291 Administrations privées 54 348 1 044 -362 925 -349 Administrations publiques et Sécurité Sociale 45 023 0 0 0 0 Autres, créances rattachées, valeurs non imputées 73 636 363 -133 360 -132 Total au 31 décembre 2022 14 813 231 411 110 -167 993 242 620 -125 537 Total au 31 décembre 2021 13 454 187 405 563 -180 738 215 467 -116 555 4.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable . 4.3.1. Portefeuille titres  : Principes comptables. Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable. Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres ainsi que les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres. Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction. Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérée de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque. Lors d’une opération de prêt de titres, les titres prêtés cessent de figurer au bilan et une créance représentative de la valeur comptable des titres prêtés est constatée à l’actif. Lors d’une opération d’emprunt de titres, les titres empruntés sont enregistrés dans la catégorie des titres de transaction en contrepartie d’un passif correspondant à la dette de titres à l'égard du prêteur pour un montant égal au prix de marché des titres empruntés du jour de l'emprunt. Les titres empruntés sont présentés au bilan en déduction de la dette représentative de la valeur des titres empruntés. Titres de transaction. Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligibles dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable. Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus. A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes. Titres de placement. Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie. Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus. Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle. Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 2514-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ». Titres d’investissement Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt. Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés. L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe. Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres d’investissement ne peuvent pas, sauf exceptions, faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres. Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif. Titres de l’activité de portefeuille. L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées. Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. (En milliers d'Euros) 31 décembre 2022 31 décembre 2021 Transaction Placement Investissement Total Transaction Placement Investissement Total Effets publics et valeurs assimilées 0 391 960 0 391 960 0 225 053 0 225 053 Valeurs brutes 0 394 121 0 394 121 0 222 140 0 222 140 Créances rattachées 0 2 708 0 2 708 0 2 917 0 2 917 Dépréciations 0 -4 870 0 -4 870 0 -4 0 -4 Obligations et autres titres à revenu fixe 0 202 212 1 513 546 1 715 759 0 200 596 1 550 885 1 751 481 Valeurs brutes 0 154 250 1 513 443 1 667 693 0 157 311 1 550 804 1 708 115 Créances rattachées 0 48 240 103 48 343 0 43 294 80 43 374 Dépréciations 0 -278 0 -278 0 -8 0 -8 Actions et autres titres à revenu variable 0 19 833 0 19 833 0 10 129 0 10 129 Montants bruts 0 21 845 0 21 845 0 11 591 0 11 591 Créances rattachées 0 0 0 0 0 0 0 0 Dépréciations 0 -2 012 0 -2 012 0 -1 462 0 -1 462 Titres douteux 0 0 0 0 0 0 6 6 Valeurs brutes 0 0 0 0 0 0 325 325 Créances rattachées 0 0 0 0 0 0 0 0 Dépréciations 0 0 0 0 0 0 -319 -319 Total 0 614 005 1 513 546 2 127 551 0 435 778 1 550 891 1 986 669 Le poste « obligations et autres titres à revenu fixe » des titres d’investissement, comprend les titres résultant de la participation de l’établissement aux opérations « Titrisation » du Groupe BPCE (voir note 1.3). La valeur de marché des titres d’investissement s’élève à 1 412 017 milliers d’euros. Pour les effets publics et valeurs assimilées, le montant des créances représentatives des titres prêtés s’élève à 393 761 milliers d’euros. (En milliers d'Euros) 31 décembre 2022 31 décembre 2021 Transaction Placement Investissement Total Transaction Placement Investissement Total Titres cotés 0 123 004 5 000 128 004 0 125 504 5 000 130 504 Titres non cotés 0 31 246 1 508 443 1 539 689 0 31 807 1 545 804 1 577 611 Dont Titres prêtés 0 123 000 1 316 659 1 439 659 0 135 500 1 332 828 1 468 328 Dont Titres empruntés 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres douteux 0 0 0 0 0 0 325 325 Créances rattachées 0 48 240 103 48 343 0 43 294 80 43 374 Total 0 202 490 1 513 546 1 716 036 0 200 605 1 551 210 1 751 814 Dont titres subordonnés 0 4 203 122 203 126 0 4 218 793 218 797 Obligations et autres titres à revenu fixe (encours bruts) 1 169 300 milliers d’euros d’obligations seniors souscrites lors de la première opération « Titrisation des crédits immobiliers » de 2014 ont été prêtées à BPCE SA, ainsi que 83 400 milliers d’euros d’obligations seniors souscrites lors de la deuxième opération « Titrisation des crédits personnels de 2016, et 63 959 milliers d’euros d’obligations séniors lors de la troisième opération « Titrisation des crédits immobiliers » de 2017, dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à 5 148 milliers d’euros au 31 décembre 2022 contre 13 milliers d’euros au 31 décembre 2021. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 3 753 milliers d’euros au 31 décembre 2022 contre 5 835 milliers d’euros au 31 décembre 2021. Les moins-values latentes sur les titres d’investissement sont de 149 milliers d’euros au 31 décembre 2022, contre 0 au 31 décembre 2021. La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 393 761 milliers d'euros au 31 décembre 2022 contre 221 346 milliers d’euros au 31 décembre 2021. Actions et autres titres à revenu variable (encours bruts) : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2022 31 décembre 2021 Transaction Placement TAP Total Transaction Placement TAP Total Titres cotés 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres non cotés 0 21 845 0 21 845 0 11 591 0 11 591 Créances rattachées 0 0 0 0 0 0 0 0 Total 0 21 845 0 21 845 0 11 591 0 11 591 Pour les titres de placement, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à 2 178 milliers d’euros au 31 décembre 2022 contre 1 462 milliers d’euros au 31 décembre 2021. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 2 872 milliers d’euros au 31 décembre 2022 contre des plus-values latentes de 4 391 milliers d’euros au 31 décembre 2021. 4.3.2. Evolution des titres d’investissement  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2021 Achats Cessions Remboursements Décotes / surcotes Transferts Reclassements 31 décembre 2022 Effets publics 0 0 0 0 0 0 0 0 Obligations et autres titres à revenu fixe 1 550 885 332 550 0 -369 889 0 0 0 1 513 546 Dont Titres de créances négociables 0 0 0 0 0 0 0 0 Dont obligations 1 550 805 332 530 0 -369 892 0 0 0 1 513 443 Dont titrisation 0 0 0 0 0 0 0 0 Dont Créances rattachées 80 20 0 3 0 0 0 103 Titres douteux 325 0 0 -325 0 0 0 0 Dont obligations 325 0 0 -325 0 0 0 0 Dont Créances rattachées 0 0 0 0 0 0 0 0 Total 1 551 210 332 551 0 -370 214 0 0 0 1 513 546 4.3.3. Reclassements d’actifs . Principes comptables. Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ». Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants : dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ; lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance. Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes : dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ; lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif. A noter que le Conseil national de la comptabilité, dans son communiqué du 23 mars 2009, précise que « les possibilités de transferts de portefeuille, en particulier du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement telles qu’elles étaient prévues par l’article 19 du règlement CRB n°90-01 avant sa mise à jour par le règlement n° 2008-17 du CRC restent en vigueur et ne sont pas abrogées par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) ». Le règlement n° 2008-17 du CRC remplacé par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) prévoyant des possibilités additionnelles de transferts entre portefeuilles, ces nouvelles possibilités de transferts complètent celles précédemment définies, et ce, à compter de la date d’application de ce règlement le 1 er juillet 2008. Par conséquent, un reclassement du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement demeure possible sur simple changement d’intention, si au jour du transfert, tous les critères du portefeuille d’investissement sont remplis. La Banque Populaire Val de France n’a pas opéré de reclassements d’actif. 4.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme . Principes comptables. Titres de participation et parts dans les entreprises liées : Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle. Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus. A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. Autres titres détenus à long terme : Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent. Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. 4.4.1. Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2021 Augmentation Diminution Conversion Autres variations 31 décembre 2022 Valeurs brutes 1 054 552 79 843 -988 0 2 931 1 136 338 Participations et autres titres détenus à long terme 279 380 79 843 -988 0 2 931 361 166 Comptes courants associés 0 0 0 0 0 0 Parts dans les entreprises liées 775 172 0 0 0 0 775 172 Dépréciations -5 548 -476 65 0 0 -5 959 Participations et autres titres à long terme -940 -282 65 0 0 -1 157 Parts dans les entreprises liées -4 608 -194 0 0 0 -4 802 Immobilisations financières nettes 1 049 004 79 367 -923 0 2 931 1 130 379 Les autres titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’association au fonds de garantie des dépôts (2 654 milliers d’euros), et les certificats d’associés au fonds de garantie des dépôts (13 513 milliers d’euros) ainsi que des parts de TSSDI émises par BPCE en 2018 pour un montant de 30 170 milliers d’euros, en 2021 pour un montant de 107 750 milliers d’euros, et en 2022 pour un montant de 77 580 milliers d’euros. La Banque Populaire Val de France détient une participation de 4,31 % dans le capital de BPCE pour un montant de 759 932 milliers d’euros inchangé par rapport au 31 décembre 2021. Cette participation a été estimée à 1 037 384 milliers d’euros au 31 décembre 2022. La plus-value latente est donc de 277 452 milliers d’euros au 31 décembre 2022 contre 277 451 milliers d’euros au 31 décembre 2021. La valeur des titres de l’Organe central a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE, les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’Organe central. Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus ( Dividend Discount Model ). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance jugés raisonnables. Ces valorisations sont fondées sur la notion de valeur d’utilité. En conséquence, elles prennent en compte la situation spécifique de la Banque Populaire Val de France, l’appartenance de ces participations au Groupe BPCE et leur intégration au sein du mécanisme de solidarité, leur intérêt stratégique pour la Banque Populaire Val de France et le fait qu’elles sont détenues dans un objectif de long terme. Ces valorisations reposent sur des paramètres techniques fondés sur une vision de détention et d’appartenance au Groupe à long terme et non sur des paramètres de valorisation à leurs bornes. 4.4.2. Tableau des filiales et participations  : Filiales et participations Capital Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG le cas échéant Quote-part du capital détenue (en %) Valeur comptable des titres détenus Prêts, avances et TSDI consentis par BPVF et non encore remboursés Montants des cautions et avals donnés par BPVF CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos) Dividendes encaissés par BPVF au cours de l'exercice Brut Nette A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1 % du capital de la société astreinte à la publication 1. Filiales (détenues à + de 50%) SASU FINANCIERE VECTEUR (1) 3 362 796 100% 8 477 8 477 1 735 0 559 216 0 SAS VAL DE FRANCE IMMOBILISATIONS (3) 5 150 5 368 100% 5 046 5 046 45 019 0 305 744 0 2. Participations (détenues entre 10 et 50%) SBE (1) 31 000 25 055 50% 18 000 18 000 0 0 11 782 1 449 0 OUEST CROISSANCE (1) 105 060 143 178 16% 43 422 43 422 0 0 22 556 17 166 0 PATRIMOINE ET COMMERCE (1 et 3) 152 767 291 269 10% 27 632 27 632 0 0 57 648 46 112 1 936 B. Renseignements globaux sur les autres titres Filiales françaises (ensemble) 1 600 1 600 0 0 0 0 0 Filiales étrangères (ensemble) 0 0 0 0 0 0 0 Participations dans les sociétés françaises 796 581 796 580 0 0 0 0 37 772 Participations dans les sociétés étrangères 0 0 0 0 0 0 0 Dont participations dans les sociétés cotées 0 0 0 0 0 0 0 Certificats d'associations 2 654 2 654 0 0 0 0 0 Certificats d'associés 13 513 13 513 0 0 0 0 0 Autres titres à long terme 219 414 219 414 0 0 0 0 0 4.4.3. Entreprises dont l’établissement est associé indéfiniment responsable  : Dénomination Siège Forme juridique SOCAMA VAL DE FRANCE (*) 2 avenue de Milan 37924 Tours Cedex 9 SCM SOCAMI VAL DE FRANCE (*) 2 avenue de Milan 37924 Tours Cedex 9 SCM BPCE ACHATS 12/20 rue Fernand Braudel 75013 Paris GIE BPCE SERVICES FINANCIERS 110 avenue de France 75013 Paris GIE NEUILLY CONTENTIEUX 143 rue Anatole France 92300 Levallois-Perret GIE BPCE SOLUTIONS CLIENTS 7 promenade Germaine Sablons 75013 Paris GIE BPCE SOLUTIONS INFORMATIQUE 182 avenue de France 75013 Paris GIE CE SYNDICATION RISQUE DISTRIBUTION 7 promenade Germaine Sablons 75013 Paris GIE IBP INVESTISSEMENTS 23 Place de Wicklow 78180 Montigny le Bretonneux GIE INFORMATIQUE BANQUES POPULAIRES 23 Place de Wicklow 78180 Montigny le Bretonneux GIE 4.4.4. Opérations avec les entreprises liées  : (En milliers d'Euros) Etablissements de crédit Autres entreprises 31 décembre 2022 31 décembre 2021 Créances 1 533 575 65 206 1 598 781 3 684 086 Dont subordonnées 0 0 0 0 Dettes 3 030 202 10 589 3 040 791 4 001 256 Dont subordonnées 0 0 0 0 Engagements donnés 0 0 0 0 Engagements de financement 0 0 0 0 Engagements de garantie 0 0 0 0 Autres engagements donnés 0 0 0 0 Engagements reçus 269 012 0 269 012 239 071 Engagements de financement 22 916 0 22 916 0 Engagements de garantie 246 096 0 246 096 239 071 Autres engagements reçus 0 0 0 0 Total 4 832 789 75 795 4 908 584 7 924 413 4.5. Immobilisations incorporelles et corporelles . Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par le règlement n° 2014-03 de l’Autorité des normes comptables (ANC). 4.5.1. Immobilisations incorporelles . Principes comptables. Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation. Les logiciels acquis sont amortis sur une durée maximum 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels, en application des dispositions fiscales, est inscrite en amortissement dérogatoire. Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations. Les droits au bail sont amortis de manière linéaire, sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché. (En milliers d'Euros) 31 décembre 2021 Augmentation Diminution Autres mouvements 31 décembre 2022 Valeurs brutes 6 134 14 -1 035 0 5 113 Droits au bail et fonds commerciaux 5 523 0 -681 0 4 842 Logiciels 5 0 0 0 5 Autres 606 14 -354 0 266 Amortissements et dépréciations -5 806 -72 1 035 0 -4 843 Droits au bail et fonds commerciaux -5 196 -59 681 0 -4 574 Logiciels -5 0 0 0 -5 Autres -606 -13 354 0 -265 Total valeurs nettes 328 -58 0 0 270 4.5.2. Immobilisations corporelles . Principes comptables. Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours. Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu. Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien : Composants Durée d’utilité Terrains NA Façades non destructibles NA Façades / couverture / étanchéité 20 - 40 ans Fondations / ossatures 30 - 60 ans Ravalement 10 - 20 ans Equipements techniques 10 - 20 ans Aménagements techniques 10 - 20 ans Aménagements intérieurs 8 - 15 ans Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien. Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation. C’est notamment le cas des agencements réalisés dans les agences dont la Banque Populaire Val de France n’est pas propriétaire et dont les baux sont arrivés à échéance. Une provision complémentaire d’un montant de 339 milliers d’euros a ainsi été constituée au 31 décembre 2022, qui se rajoute à une provision d’un montant de 1 811 milliers d’euros constituée au 31 décembre 2021 soit un total de 2 150 milliers d’euros . Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants. (En milliers d'Euros) 31 décembre 2021 Augmentation Diminution Autres mouvements 31 décembre 2022 Valeurs brutes 250 605 4 230 -3 154 0 251 681 Immobilisations corporelles d'exploitation 244 973 3 675 -3 154 -33 245 461 Terrains 4 819 0 0 4 819 Constructions 193 600 2 175 -1 384 654 195 045 Parts de SCI 0 0 0 0 0 Autres 46 554 1 500 -1 770 -687 45 597 Immobilisations hors exploitation 5 632 555 0 33 6 220 Amortissements et dépréciations -157 603 -9 574 2 461 0 -164 715 Immobilisations corporelles d'exploitation -155 574 -9 375 2 461 14 -162 473 Terrains 0 0 0 0 0 Constructions -113 496 -8 300 719 14 -121 063 Parts de SCI 0 0 0 0 0 Autres -42 078 -1 075 1 742 0 -41 411 Immobilisations hors exploitation -2 029 -199 0 -14 -2 242 Total valeurs nettes 93 002 -5 344 -693 0 86 966 4.6. Dettes représentées par un titre . Principes comptables. Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif. Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charges à répartir. Pour les dettes structurées, en application du principe de prudence, seule la partie certaine de la rémunération ou du principal est comptabilisée. Un gain latent n’est pas enregistré. Une perte latente fait l’objet d’une provision. (En milliers d'Euros) 31 décembre 2022 31 décembre 2021 Bons de caisse et bons d'épargne 0 0 Titres du marché interbancaire et de créances négociables 1 014 573 630 702 Emprunts obligataires 0 0 Autres dettes représentées par un titre 0 0 Dettes rattachées 7 851 7 003 Total 1 022 424 637 705 4.7. Autres actifs et autres passifs  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2022 31 décembre 2021 Actif Passif Actif Passif Comptes de règlement sur opérations sur titres 0 0 0 0 Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus 0 0 0 0 Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres 0 13 735 45 5 111 Créances et dettes sociales et fiscales 33 103 46 344 33 959 48 535 Dépôts de garantie reçus et versés 13 837 534 11 704 981 Appels de marges 82 700 0 0 13 100 Échéances de prêts en attente de versement aux Fonds Communs de Titrisation 0 42 835 0 28 031 Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers 27 077 12 730 5 168 16 292 Total 156 717 116 178 50 876 112 049 La Banque Populaire Val de France a signé des contrats de collatéralisation avec NATIXIS et a comptabilisé au 31 décembre 2022 un montant de 82 700 milliers d’euros d’appels de marge donnés contre 13 100 milliers d’euros d’appels de marge reçus au 31 décembre 2021. 4.8. Comptes de régularisation  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2022 31 décembre 2021 Actif Passif Actif Passif Engagements sur devises 21 22 18 21 Charges et produits constatés d'avance 20 806 53 001 20 036 52 922 Produits à recevoir/Charges à payer 28 630 55 353 24 820 45 232 Valeurs à l'encaissement 35 854 39 306 6 022 8 852 Autres 52 363 37 904 22 647 31 460 Total 137 674 185 587 73 543 138 487 4.9. Provisions . Principes comptables Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges directement liés ou non liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisées quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. A moins d’être couverte par un texte spécifique ou de relever des opérations bancaires ou connexes, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du règlement n° 2014-03 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux et une provision pour risques de contrepartie. Engagements sociaux. Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables. Ils sont classés en 4 catégories : Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restants dus à la clôture. Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice ; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail. Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture. Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées). Indemnités de fin de contrat de travail Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation. Avantages postérieurs à l’emploi Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités. Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement). Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charges et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan. La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme. La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus. Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs. La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements nets des actifs de couverture, et le coût des services passés et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus que sont les écarts actuariels. Provisions épargne logement. Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi. Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits : L’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ; L’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL. Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part. Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques : L’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ; L’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque. La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire. 4.9.1. Tableau de variations des provisions  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2021 Dotations Utilisations Reprises Autres mouvements 31 décembre 2022 Provisions pour risques de contrepartie 121 429 32 074 -32 -9 631 0 143 839 Provisions pour engagements sociaux 22 632 1 803 0 -4 448 509 20 495 Provisions pour PEL/CEL 13 910 3 057 0 -4 078 0 12 889 Autres provisions pour risques 28 037 5 924 0 -11 047 6 937 29 851 Portefeuille titres et instruments financiers à terme 0 0 0 0 0 0 Provisions pour risque réglementaire 2 570 3 207 0 -7 472 7 208 5 512 Provisions pour contrôle fiscal 0 0 0 0 0 0 Provisions pour impôt différé 0 0 0 0 0 0 Provisions pour risque opérationnel 22 438 1 805 0 -2 113 0 22 130 Risque RH dont URSSAF 2 087 913 0 -1 462 -272 1 266 TVA sur immobilisations 943 0 0 0 0 943 Provisions exceptionnelles 0 0 0 0 0 0 Provisions pour restructurations informatiques 0 0 0 0 0 0 Autres provisions exceptionnelles 0 0 0 0 0 0 Total 186 008 42 858 -32 -29 204 7 445 207 075 4.9.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2021 Dotations Utilisations Reprises Autres mouvements 31 décembre 2022 Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs 183 502 54 900 -10 287 -50 547 -9 571 167 997 Dépréciations sur créances sur la clientèle 180 739 54 887 -9 968 -50 457 -7 208 167 993 Dépréciations sur créances sur établissements de crédits 0 0 0 0 0 0 Dépréciations sur autres créances 2 762 13 -319 -90 -2 363 3 Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif 121 429 32 074 -32 -9 631 0 143 839 Provisions sur engagements hors bilan (1) 18 868 6 028 0 -5 999 0 18 897 Provisions pour risques pays 0 0 0 0 0 0 Provisions sectorielles 45 233 10 211 0 0 10 408 65 851 Provisions pour risques de contrepartie clientèle (2) 57 329 15 835 -32 -3 632 -10 408 59 091 Total 304 930 86 974 -10 319 -60 178 -9 571 311 836 (1) Dont risque d’exécution d’engagements par signature. (2) Une provision pour risque est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou au hors bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance. Parmi les provisions pour risque de contrepartie clientèle inscrites au passif sont comptabilisées des provisions sectorielles pour un montant de 65 852 milliers d’euros contre 51 718 milliers d’euros au 31 décembre 2021. Ces provisions, mises en place au 1 er janvier 2018 avec la mise en œuvre de la norme IFRS 9, ont été actualisées en 2022 et, du fait de la crise sanitaire COVID 19 et de la crise russo-ukrainienne et de ses conséquences en matière de remontée des taux d’intérêt et de l’inflation, ont fait l’objet d’une révision des secteurs concernés. Cette révision a abouti à l’ajout de trois nouveaux secteurs d’activité du BTP, de la promotion immobilière et des transports routiers. Ils se rajoutent aux secteurs existants : clients retail particuliers hors-secteur géographique avec au moins un crédit habitat, clients agriculteurs non particuliers, clients professionnels de l’hôtellerie – restauration, du commerce de détail et de la boulangerie, des biens de consommation textile, habillement et cuir, de l’automobile et enfin clients du secteur leverage finance, correspondant aux opérations de financement avec effet de levier . Les secteurs de la construction mécanique et électrique, de la communication édition presse et du pétrole gaz majors intégrées ont été en revanche supprimés. Le mode de calcul de ces provisions utilise le modèle Groupe BPCE de provisionnement IFRS 9 avec une note dégradée de 3 plots pour l’ensemble des secteurs sauf pour les secteurs leverage finance avec une note dégradée de 1 plot et automobile et habitat hors secteur avec une note dégradée de 2 plots. La Banque Populaire Val de France ne rachète pas les créances douteuses ou impayées qu’elle a préalablement cédées aux FCT de crédits immobiliers ou de crédits personnels. La gestion des impayés, du douteux et du contentieux de l’ensemble des créances cédées par les établissements du Groupe BPCE est réalisée au sein des FCT BPCE Master Home Loans, BPCE Consumer Loans FCT 2016_5, BPCE Home Loans FCT 2017_5, BPCE Home Loans FCT 2018, BPCE Home Loans FCT 2019, BPCE Home Loans FCT 2020, BPCE Home Loans FCT 2021 et BPCE Consumer Loans FCT 2022. La Banque Populaire Val de France est toujours exposée à un risque équivalent à celui de ses propres créances cédées, mais ce risque prend désormais la forme de garanties accordées aux FCT BPCE Master Home Loans Demut, BPCE Consumer Loans FCT 2016_5 Demut, BPCE Home Loans FCT 2017_5 Demut, BPCE Home Loans FCT 2018 Demut, BPCE Home Loans FCT 2019 Demut, BPCE Home Loans FCT 2020 Demut, BPCE Home Loans FCT 2021 Demut et BPCE Consumer Loans FCT 2022 Demut dont le rôle est de démutualiser les flux servis par les différentes tranches de titres émises par les FCT BPCE Master Home Loans, BPCE Consumer Loans FCT 2016_5, BPCE Home Loans FCT 2017_5, BPCE Home Loans FCT 2018, BPCE Home Loans FCT 2019, BPCE Home Loans FCT 2020, BPCE Home Loans FCT 2021 et BPCE Consumer Loans FCT 2022. Pour les créances qu’elle a cédées au FCT, la Banque Populaire Val de France comptabilise désormais au passif des provisions pour risque d’exécution des engagements par signature en remplacement et pour un montant équivalent à celui des provisions sur base de portefeuilles. L’engagement de garantie étant déjà provisionné, il ne figure pas au hors bilan. 4.9.3. Provisions pour engagements sociaux  : Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Caisses d’Épargne et les Banques Populaires. L'engagement de la Banque Populaire Val de France est limité au versement des cotisations (10 185 milliers d’euros contre 10 260 milliers d'euros en 2021). Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme Les engagements de la Banque Populaire Val de France concernent les régimes suivants : le régime de retraite des Banques Populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CARBP) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993 ; retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ; autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme. Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables modifiée le 5 novembre 2021. Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2022 31 décembre 2021 CARBP Retraites IFC MDT Total CARBP Retraites IFC MDT Total Valeur actualisée des engagements financés (a) 38 389 1 776 17 200 5 661 63 026 49 283 1 811 25 125 7 626 83 844 Juste valeur des actifs du régime (b) 28 978 1 714 23 912 0 54 604 33 824 1 562 24 158 0 59 544 Juste valeur des droits à remboursement (c) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Valeur actualisée des engagements non financés (d) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Eléments non encore reconnus : écarts actuariels et coûts des services passés (e) -4 768 -493 -6 574 0 -11 835 -315 120 1 863 0 1 668 Solde net au bilan (A) - (B) - (C) + (D) = (E) 14 179 556 -138 5 661 20 258 15 774 129 -896 7 626 22 632 Analyse de la charge de l'exercice : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2022 31 décembre 2021 CARBP Retraites IFC MDT Total CARBP Retraites IFC MDT Total Prestations versées 1 716 242 1 732 426 4 116 1 719 0 907 265 2 891 Coût des services rendus de la période -465 -2 426 -522 -3 414 -1 922 -596 -2 518 Versement de la période au fonds 0 72 63 135 0 74 74 Coût financier -122 -6 -27 -60 -215 -84 -1 -28 -24 -137 Rendement attendu des actifs de couverture 0 0 Rendement attendu des droits à remboursement 0 0 Ecarts actuariels : amortissement de l'exercice 0 0 0 2 121 2 121 -199 0 -216 931 516 Coût des services passés -19 -19 0 Autres 0 19 -100 0 -81 0 0 -103 0 -103 Total 1 595 -155 -759 1 965 2 645 1 436 -1 -1 289 576 723 Principales hypothèses actuarielles : Exercice 2022 Exercice 2021 CARBP Retraites IFC MDT CARBP Retraites IFC MDT Taux d'actualisation 3,72% 3,64% 3,83% 3,70% 0,86% 1,17% 0,98% 0,76% Taux d'inflation 2,40% 2,40% 2,40% 2,40% 1,70% 1,70% 1,70% 1,70% Duration 11 8 15 10 13 10 17 12 Sur l’année 2022, pour les engagements de retraite au titre de la CAR, sur l’ensemble des -8 948 milliers d’euros d’écarts actuariels générés, -10 882 milliers d’euros proviennent des écarts liés à la mise à jour du taux d’actualisation et 1 934 milliers d’euros proviennent des ajustements liés à l’expérience. Les hypothèses démographiques n’ayant pas été modifiées, il n’y a pas d’écarts démographiques. Au 31 décembre 2022, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 40,8 % en produits de taux, 42,6 % en actions, 7,8% en fonds de placement et 8,8% en actifs monétaires. La table de mortalité est TGH05-TGF05 pour l’ensemble des régimes . Le taux d’actualisation utilisé est un taux « Euro corporate Composite AA+ ». 4.9.4. Provisions PEL / CEL . Les données utilisées pour le calcul des provisions épargne-logement sont arrêtées à la date du 31 octobre. Encours de crédits Épargne Logement : (En milliers d'Euros) 31 octobre 2022 31 octobre 2021 Encours de crédits au titre des plans épargne logement 106 157 Encours de crédits au titre des comptes épargne logement 394 615 Total 500 772 Encours de dépôts Épargne Logement : (En milliers d'Euros) 31 octobre 2022 31 octobre 2021 Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) Ancienneté de moins de 4 ans 62 375 45 250 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 746 626 779 741 Ancienneté de plus de 10 ans 401 130 415 708 Encours collectés au titre des plans épargne logement 1 210 131 1 240 698 Encours collectés au titre des comptes épargne logement 104 774 101 179 Total des encours collectes au titre de l'épargne-logement 1 314 905 1 341 877 Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne-logement En milliers d'euros 31 décembre 2021 Dotations / reprises nettes 31 décembre 2022 Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) Ancienneté de moins de 4 ans 603 -167 436 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 3 105 -737 2 369 Ancienneté de plus de 10 ans 9 011 -1 136 7 874 Provisions constituées au titre des plans épargne logement 12 719 -2 040 10 679 Provisions constituées au titre des comptes épargne logement 1 191 1 019 2 210 Provisions constituées au titre des crédits PEL 0 0 0 Provisions constituées au titre des crédits CEL 0 0 0 Provisions constituées au titre des crédits épargne logement 0 0 0 Total des provisions constituées au titre de l'épargne-logement 13 910 -1 021 12 889 La Banque Populaire Val de France a comptabilisé une reprise de la provision épargne-logement d’un montant de 1 021 milliers d’euros au titre de ses engagements sur les comptes et plans épargne logement. 4.10. Fonds pour risques bancaires généraux . Principes généraux. Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF. Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité et aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2). (En milliers d'Euros) 31 décembre 2021 Augmentation Diminution Autres variations 31 décembre 2022 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 129 660 0 0 0 129 660 Fonds Régionaux de Solidarité 25 935 0 0 2 088 28 023 Fonds réseau banque populaire 23 638 0 0 -957 22 681 Fonds de Garantie Mutuel 9 054 0 0 -1 131 7 923 Total 188 288 0 0 0 188 288 Au 31 décembre 2022, les Fonds pour Risques Bancaires Généraux incluent notamment 22 681 milliers d'euros affectés au Fonds Réseau Banque Populaire, 7 923 milliers d'euros affectés au Fonds de Garantie Mutuel et 28 023 milliers d'euros affectés au Fonds Régional de Solidarité. 4.11. Capitaux propres  : (En milliers d'Euros) Capital Primes d'émission Réserves / autres Report à nouveau Résultat Total capitaux propres hors FRBG Total au 31 décembre 2020 394 466 7 445 950 236 202 663 76 234 1 631 043 Mouvements de l'exercice 7 228 0 70 000 3 975 -3 061 78 141 Total au 31 décembre 2021 401 694 7 445 1 020 236 206 637 73 172 1 709 184 Variation de capital 21 050 0 0 0 0 21 050 Résultat de la période 0 0 0 0 79 186 79 186 Distribution de dividendes 0 0 0 0 -5 483 -5 483 Autres mouvements 0 0 250 000 -182 311 -67 689 0 Dont changement de méthode 0 0 0 0 0 0 Dont provisions réglementées 0 0 0 0 0 0 Dont affectation du résultat 0 0 250 000 -182 311 -67 689 0 Total au 31 décembre 2022 422 744 7 445 1 270 236 24 326 79 186 1 803 936 Le capital social de la Banque Populaire Val de France s’élève à 422 744 milliers d’euros et est composé de 8 454,9 milliers de parts sociales de nominal 50 euros entièrement détenues par les sociétaires. Le 27 juillet 2020, la Banque Centrale Européenne a émis une nouvelle recommandation n°BCE/2020/35, réitérant sa position exprimée le 27 mars 2020, demandant aux établissements de crédit de s’abstenir de verser un dividende en numéraire, et ce jusqu’au 1er janvier 2021. Cette recommandation a expiré au 30 septembre 2021. 4.12. Durée résiduelle des emplois et ressources . Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées. (En milliers d'Euros) Moins de 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Indéterminé 31 décembre 2022 Total des emplois 2 495 293 3 584 550 6 255 226 8 141 070 171 744 20 647 883 Effets publics et valeurs assimilées 7 872 25 406 149 708 208 974 0 391 960 Créances sur les établissements de crédit 1 491 926 1 948 533 10 348 33 010 0 3 483 817 Opérations avec la clientèle 780 807 1 409 411 5 162 016 7 532 369 171 744 15 056 347 Obligations et autres titres à revenu fixe 214 688 201 200 933 154 366 717 0 1 715 759 Opérations de crédit-bail et de locations simples 0 0 0 0 0 0 Total des ressources 7 394 144 3 963 612 2 882 400 1 538 776 3 969 378 19 748 310 Dettes envers les établissements de crédit 213 049 3 681 571 1 598 669 1 333 943 0 6 827 232 Opérations avec la clientèle 7 080 564 125 222 710 416 13 074 3 969 378 11 898 654 Dettes représentées par un titre 100 531 156 819 573 315 191 759 0 1 022 424 Dettes subordonnées 0 0 0 0 0 0 Suite à l’application du règlement ANC n° 2020-10, les dettes représentées par un titre sont présentées après déduction des titres empruntés et la créance sur le fonds d’épargne est présentée en déduction de l’épargne réglementée. Se référer aux notes 4.2, 4.3.1 et 4.8 Note 5. – Informations sur le hors bilan et opérations assimilées . 5.1. Engagements reçus et donnés Principes généraux : Engagements de financement Les engagements de financement en faveur d’établissements de crédit et assimilés comprennent notamment les accords de refinancement, les acceptations à payer ou les engagements de payer, les confirmations d’ouvertures de crédits documentaires et les autres engagements donnés à des établissements de crédit. Les engagements de financement en faveur de la clientèle comprennent notamment les ouvertures de crédits confirmés, les lignes de substitution des billets de trésorerie, les engagements sur facilités d’émission de titres et les autres engagements en faveur d’agents économiques autres que des établissements de crédit et assimilés. Les engagements de financement reçus recensent notamment les accords de refinancement et les engagements divers reçus d’établissements de crédit et assimilés. Engagements de garantie Les engagements de garantie d’ordre d’établissements de crédit recouvrent notamment les cautions, avals et autres garanties d’ordre d’établissements de crédit et assimilés. Les engagements de garantie d’ordre de la clientèle comprennent notamment les cautions, avals et autres garanties d’ordre d’agents économiques autres que des établissements de crédit et assimilés. Les engagements de garantie reçus recensent notamment les cautions, avals et autres garanties reçus d’établissements de crédit et assimilés. 5.1.1. Engagements de financement  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2022 31 décembre 2021 Engagements de financement donnés En faveur des établissements de crédit 6 205 0 En faveur de la clientèle 1 495 027 1 508 494 Ouverture de crédits documentaires 5 766 6 382 Autres ouvertures de crédits confirmés 1 486 692 1 499 167 Autres engagements 2 568 2 944 Total des engagements de financement donnes 1 501 232 1 508 494 Engagements de financement reçus D'établissements de crédit 22 916 565 De la clientèle 0 0 Total des engagements de financement reçus 22 916 565 5.1.2. Engagements de garantie  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2022 31 décembre 2021 Engagements de garantie donnés D'ordre d'établissements de crédit 0 0 Confirmation d'ouverture de crédits documentaires 0 0 Autres garanties 0 0 D'ordre de la clientèle 550 036 537 025 Cautions immobilières 141 113 145 814 Cautions administratives et fiscales 1 999 1 872 Autres cautions et avals donnés 297 985 291 486 Autres garanties données 108 939 97 853 Total des engagements de garantie donnes 550 036 537 025 Engagements de garantie reçus Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit 950 653 1 012 337 Total des engagements de garantie reçus 950 653 1 012 337 5.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan . Au 31 décembre 2022, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement : 175 930 milliers d’euros de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 167 551 milliers d’euros au 31 décembre 2021, 439 151 milliers d’euros de créances données en garantie auprès de la Caisse de Refinancement Hypothécaire contre 470 491 milliers d’euros au 31 décembre 2021, 2 046 859 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH, contre 1 714 577 milliers d’euros au 31 décembre 2021, 19 653 milliers d’euros de créances données en garantie auprès de la Compagnie Financière du Crédit Foncier, 2 055 766 milliers d’euros de créances mobilisées dans le cadre du processus EBCE, contre 2 263 754 milliers d’euros au 31 décembre 2021. Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la Banque Populaire Val de France en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers. Dans le cadre de l’opération de Titrisation des crédits immobiliers, la Banque Populaire Val de France effectue le recouvrement des sommes dues sur les crédits cédés pour le compte du FCT. Afin de sanctuariser les encaissements reçus de la clientèle et qui appartiennent juridiquement au FCT, il a été mis en place un « compte d’affectation spécial (CAS) », figurant parmi les comptes ordinaires de la Banque Populaire Val de France. Ce compte reçoit les sommes recouvrées dans l’attente de leur reversement au FCT. Au 31 décembre 2022, le montant de cet actif grevé au bénéfice du FCT figure dans les « autres valeurs affectées en garantie » et s’élève à 20 644 milliers d’euros contre 29 434 milliers d’euros au 31 décembre 2021. 5.2. Opérations sur instruments financiers à terme . Principes comptables. Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture. Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine. Opérations fermes. Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes : microcouverture (couverture affectée) ; macrocouverture (gestion globale de bilan) ; positions spéculatives / positions ouvertes isolées ; gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction. Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat. Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation. En cas de surcouverture caractérisée, une provision pourra être constituée sur l’instrument de couverture, à hauteur de la quote-part en surcouverture, si l’instrument est en moins-value latente. Dans ce cas, la dotation aux provisions affectera le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés. Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. La comptabilisation des plus ou moins-values latentes est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés de gré à gré (qui incluent les opérations traitées en chambres de compensation), les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Sur les marchés organisés ou assimilés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés en tenant compte d’une décote pour risque de contrepartie et valeur actualisée des frais de gestion futurs, si ces ajustements de valorisation sont significatifs. Les dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de ces ajustements de valorisation. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit : pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ; pour les opérations de microcouverture et de macrocouverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat. Opérations conditionnelles. Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché. Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat. Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macrocouverture. Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. 5.2.1. Instruments financiers et opérations de change à terme  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2022 31 décembre 2021 Couverture Autres opérations Total Juste valeur Couverture Autres opérations Total Juste valeur Opérations fermes Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 0 0 0 0 Contrats de taux d'intérêt 0 0 0 0 0 0 0 0 Contrats de change 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres contrats 0 0 0 0 0 0 0 0 Opérations de gré à gré 4 350 503 0 4 350 503 -82 192 2 679 592 0 2 679 592 12 232 Accords de taux futurs (FRA) 0 0 0 0 0 0 0 0 Swaps de taux d'intérêt 4 086 316 0 4 086 316 -82 245 2 517 302 0 2 517 302 12 233 Swaps financiers de devises 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres contrats à terme 264 187 0 264 187 53 162 290 0 162 290 -1 Total opérations fermes 4 350 503 0 4 350 503 -82 192 2 679 592 0 2 679 592 12 232 Opérations conditionnelles Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 0 0 0 0 Options de taux d'intérêt 0 0 0 0 0 0 0 0 Options de change 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres options 0 0 0 0 0 0 0 0 Opérations de gré à gré 0 17 398 17 398 0 0 15 483 15 483 0 Options de taux d'intérêt 0 0 0 0 0 0 0 0 Options de change 0 17 398 17 398 0 0 15 483 15 483 0 Autres options 0 0 0 0 0 0 0 0 Total opérations conditionnelles 0 17 398 17 398 0 0 15 483 15 483 0 Total instruments financiers et change a terme 4 350 503 17 398 4 367 901 -82 192 2 679 592 15 483 2 695 076 12 232 Les montants notionnels des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Banque Populaire Val de France sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux. Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de devises. 5.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2022 31 décembre 2021 Micro-couverture Macro-couverture Position ouverte isolée Total Micro-couverture Macro-couverture Position ouverte isolée Total Opérations fermes 1 792 516 2 293 800 0 4 086 316 1 622 596 894 706 0 2 517 302 Accords de taux futurs (FRA) 0 0 0 0 0 0 0 0 Swaps de taux d'intérêt 1 792 516 2 293 800 0 4 086 316 1 622 596 894 706 0 2 517 302 Swaps financiers de devises 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres contrats à terme de taux d'intérêt 0 0 0 0 0 0 0 0 Opérations conditionnelles 0 0 0 0 0 0 0 0 Options de taux d'intérêt 0 0 0 0 0 0 0 0 Total 1 792 516 2 293 800 0 4 086 316 1 622 596 894 706 0 2 517 302 5.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme   : (En milliers d'Euros) De 0 à 1 an De 1 à 5 ans Plus de 5 ans 31 décembre 2022 Opérations fermes 244 557 2 067 474 1 774 285 4 086 316 Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 Opérations de gré à gré 244 557 2 067 474 1 774 285 4 086 316 Opérations conditionnelles 0 0 0 0 Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 Opérations de gré à gré 0 0 0 0 Total 244 557 2 067 474 1 774 285 4 086 316 5.3. Opérations en devises . Principes comptables. Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les créances, les dettes et les engagements hors bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction. Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition. Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice. Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme secs ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats au comptant et de ventes à terme de devises. Les swap s financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). 5.4. Ventilation du bilan par devise Le bilan par devise autre que l’euro de la Banque Populaire Val de France au 31 décembre 2022 n’est pas significatif. Note 6. – Autres informations . 6.1. Consolidation En référence à l’article 4111-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), en application de l’article 111-1 du règlement ANC 2020-01, la Banque Populaire Val de France établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international. 6.2. Implantations dans les pays non coopératifs L’article L. 511-45-I du Code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’Économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe de leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les États ou territoires qui n’ont pas conclu avec la France de convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscale permettant l’accès aux renseignements bancaires. Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme. Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considérés comme insuffisamment coopératifs en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvaient avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces États et territoires (mise en œuvre du décret n° 2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du Groupe BPCE dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction. Cette déclaration se base sur la liste des pays cités dans l’arrêté du 2 mars 2022 pris en application de l’article 238-0-A du Code général des impôts. Au 31 décembre 2022, la Banque Populaire Val de France n’exerce pas d’activité et n’a pas d’implantation dans les territoires fiscalement non coopératifs. IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels. (Exercice clos le 31 décembre 2022.) Aux sociétaires de la BANQUE POPULAIRE VAL DE France Opinion En exécution de la mission qui nous a été confiée par l'assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la société BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2022, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d'audit. Fondement de l’opinion Référentiel d’audit Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels » du présent rapport. Indépendance Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance, prévues par le code de commerce et par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1 er janvier 2022 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014. Justification des appréciations – Points clés de l’audit En application des dispositions des articles L.823-9 et R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes annuels pris dans leur ensemble, et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément. Risque de crédit – dépréciation individuelle et collective Risque identifié Notre réponse La Banque Populaire Val de France est exposée aux risques de crédit et de contrepartie. Ces risques résultant de l’incapacité de ses clients ou de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers, portent notamment sur ses activités de prêts à la clientèle. Les encours de crédits supportant un risque de contrepartie avéré font l’objet de dépréciations déterminées essentiellement sur base individuelle. Ces dépréciations sont évaluées par le management de votre Banque en fonction des flux futurs recouvrables estimés tenant compte des garanties disponibles sur chacun des crédits concernés. Par ailleurs, votre Banque enregistre, dans ses comptes sociaux, des provisions pour pertes de crédit attendues sur les encours présentant une dégradation significative du risque de crédit. Ces provisions sont déterminées principalement sur la base de modèles développés par BPCE intégrant différents paramètres (flux attendus sur la durée de vie de l’instrument financier, probabilité de défaut, taux perte en cas de défaut, informations prospectives). Ces provisions pour pertes attendues sont complétées le cas échéant par des dotations sur base sectorielle au regard de spécificités locales identifiées par la Banque Populaire Val de France. Nous avons considéré que l’identification et l’évaluation du risque de crédit constituait un point clé de l’audit étant donné que les provisions et dépréciations induites constituent une estimation significative pour l’établissement des comptes, en particulier, dans un contexte d’incertitudes persistantes marqué par le conflit en Ukraine et les tensions sur les matières premières et l’énergie, ainsi que le retour de l’inflation et une hausse rapide des taux d’intérêts, et font appel au jugement de la direction tant dans le rattachement des encours de crédits aux différents statuts et dans la détermination des paramètres et modalités de calculs des dépréciations pour pertes des crédit attendues, que dans l’appréciation du niveau de provisionnement individuel des encours de crédits douteux et douteux compromis. Le stock de dépréciation sur les encours de crédits s’élève à 168 M€ pour un encours brut de 15 224 M€ au 31 décembre 2022. Le coût du risque sur l’exercice 2022 s’élève à – 40,2M€ (contre – 37,9 M€ sur l’exercice 2021). Pour plus de détail sur les principes comptables et les expositions, se référer aux notes 3.8, 4.2 et 4.9.2 de l’annexe. Provisions des encours de crédits non douteux présentant une dégradation significative du risque de crédit : Nos travaux ont principalement consisté : à nous assurer de l’existence d’un dispositif de contrôle interne permettant une actualisation à une fréquence appropriée des notations des différentes contreparties, en une revue critique des travaux des auditeurs de la consolidation du groupe BPCE qui, en lien avec leurs experts et spécialistes : se sont assurés de l’existence d’une gouvernance revoyant à une fréquence appropriée le caractère adéquat des modèles de provisions, les paramètres utilisés pour le calcul des provisions ; ont apprécié le caractère approprié de ces paramètres utilisés pour les calculs des provisions au 31 décembre 2022, ont effectué des contre-calculs sur les principaux portefeuilles de crédits ; ont réalisé des contrôles sur le dispositif informatique dans son ensemble mis en place par le Groupe BPCE avec notamment une revue des contrôles généraux informatiques, des interfaces et des contrôles automatisés. ont réalisé des contrôles portant sur l’outil mis à disposition par le Groupe BPCE afin d’évaluer les incidences en pertes de crédits attendues de l’application de dégradations sectorielles. Par ailleurs, nous nous sommes assurés de la correcte documentation et justification des provisions sectorielles comptabilisées dans votre Banque. A ce titre, nous avons (i) procédé à l’appréciation des critères d’identification par le groupe Banque des secteurs d’activité considérés au regard de son environnement comme étant davantage sensibles aux incidences du contexte économique actuel, (ii) effectué une revue critique des provisions ainsi estimées. Dépréciation sur encours de crédits douteux et douteux compromis Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons d’une manière générale, examiné le dispositif de contrôle relatif au recensement des expositions, au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur base individuelle. Nos travaux ont consisté à apprécier la qualité du dispositif de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses ; du processus de revue de crédit ; du dispositif de valorisation des garanties. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risques, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants de dépréciations. Nous avons également apprécié l’information détaillée en annexe au titre du risque de crédit au 31 décembre 2022. Provisions pour risques juridiques et non-conformité Risque identifié Notre réponse La Banque Populaire Val de France fait l’objet de litiges devant des instances judiciaires, d’enquêtes et de demandes d’informations de la part de juridictions de différentes natures. L’évaluation des risques juridiques et de non-conformité (y compris fiscale) qui en résultent repose sur l’estimation de la Direction en date d’arrêté. La comptabilisation d’une provision, la détermination de son montant ainsi que l’information financière communiquée nécessitent par nature l’exercice du jugement, en raison notamment de la difficulté à estimer l’issue et les conséquences financières des procédures en cours. Nous avons considéré en conséquence que les provisions pour risques juridiques et de non-conformité constituaient un point clé de l’audit compte tenu de la sensibilité de ces provisions aux hypothèses et options retenues par la Direction. Les provisions pour risques juridiques et non-conformité sont inclues dans les provisions pour risques et charges, qui s’élèvent au 31 décembre 2021 à 97 M€ dans les comptes consolidés et 186 M€ dans les comptes annuels. Les provisions pour risques juridiques et non-conformité se sont élevées à 29,8 M€ au 31 décembre 2022 dans les comptes annuels. Pour plus de détail sur les principes comptables, se référer à la note 4.9 de l’annexe . Nous avons examiné le dispositif d’identification, d’évaluation, et de provisionnement des risques juridiques et de non-conformité. Nous avons pris connaissance du statut des procédures en cours et des principaux risques identifiés par la Banque Populaire Val de France, à partir notamment d’échanges réguliers avec la Direction (et plus particulièrement la Direction financière) ainsi que de l’examen de la documentation mise à notre disposition. Nos travaux ont également consisté à apprécier le caractère raisonnable des hypothèses et des données utilisées par la Direction pour l’estimation du montant des provisions comptabilisées en date d’arrêté. Nous avons notamment impliqué nos spécialistes en droit fiscal pour procéder à la revue critique des analyses de risques fiscaux identifiés par la Banque Populaire Val de France et des provisions y afférentes. Nous avons par ailleurs mené des procédures de confirmation de litiges en cours auprès des Conseils juridiques de la Banque Populaire Val de France. Enfin, nous avons vérifié l’information qui était donnée à ce titre dans l’annexe des comptes consolidés et des comptes annuels. Valorisation des titres BPCE Risque identifié Notre réponse Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. La valeur des titres de l’organe central, classés en titres de participation, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Leur valorisation est fondée sur les prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (DDM) déterminées à partir des plans d’affaires des principales filiales Ces valorisations reposent sur des paramètres techniques tels que le taux d’actualisation, le taux de croissance à long terme et le taux de rémunération des fonds propres. L’actif net réévalué de BPCE intègre également les actifs incorporels détenus par BPCE, qui font l’objet d’un exercice de valorisation périodique par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure prévisionnelles de l’organe central. Nous avons considéré que la valeur des titres BPCE S.A. constitue un point clé de l’audit en raison de la significativité de cette estimation comptable au sein du bilan de votre Banque et des jugements intervenant dans le calibrage des paramètres. La valeur nette comptable des titres BPCE s’élève à 760 M€ au 31 décembre 2022, sans variation depuis le 31 décembre 2021. Pour plus de détails sur les principes comptables, se référer à la note 4.4.1, de l’annexe . Les travaux de valorisation des titres BPCE sont réalisés par les équipes d’évaluation de l’organe central. De ce fait, les procédures d’audit nécessaires à la validation de ces travaux sont menées à notre demande par le collège des auditeurs de l’organe central, dont nous revoyons les conclusions pour les besoins de notre audit. Ainsi, à réception des conclusions, nous nous assurons de la démarche d’audit qu’ils ont mise en œuvre et faisons une revue critique de ces conclusions. Dans le cadre des travaux réalisés, les auditeurs de l’organe central font appel à l’expertise des équipes Evaluation et Modèles de chaque cabinet. Les travaux menés ont consisté principalement en : une analyse de la pertinence de la méthodologie retenue pour valoriser les principales entités ; l’obtention et la revue des plans d’affaires filiales et principales participations et l’analyse des taux d’actualisation, de croissance et de rémunération des fonds propres retenus en fonction du profil de chaque entité ; un contre-calcul des valorisations ; l’appréciation de l’absence d’indices / d’éléments factuels susceptibles de remettre en cause significativement la valorisation des actifs incorporels déterminée par un expert indépendant en 2020, dont le rapport avait fait l’objet d’une prise de connaissance et d’une revue critique lors de cet exercice. Vérifications spécifiques Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et règlementaires. Informations données dans le rapport de gestion et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux sociétaires Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d'administration et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux sociétaires, à l’exception du point ci-dessous. La sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux délais de paiement mentionnées à l’article D.441-6 du Code de commerce appellent de notre part l’observation suivante : comme indiqué dans le rapport de gestion, ces informations n’incluent pas les opérations bancaires et les opérations connexes, votre société considérant qu’elles n’entrent pas dans le périmètre des informations à fournir. Rapport sur le gouvernement d’entreprise Nous attestons de l’existence, dans le rapport du conseil d'administration sur le gouvernement d’entreprise, des informations requises par l’article L.225-37-4 du code de commerce. Autres vérifications ou informations prévues par les textes légaux et réglementaires Désignation des commissaires aux comptes Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE par l'assemblée générale du 24 mai 2016 pour Deloitte & Associés et par celle du 18 mai 2022 pour Grant Thornton. Au 31 décembre 2022, Deloitte & Associés était dans la 7 ème année de sa mission sans interruption et Grant Thornton dans la 1 ère année de sa mission sans interruption. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes annuels Il appartient à la direction d’établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes annuels ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au comité d'audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d'administration. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels Objectif et démarche d’audit Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : il identifie et évalue les risques que les comptes annuels comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes annuels ; il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes annuels au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; il apprécie la présentation d’ensemble des comptes annuels et évalue si les comptes annuels reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle. Rapport au comité d’audit Nous remettons au comité d'audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d'audit, figurent les risques d’anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d'audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Neuilly-sur-Seine et Paris-La-Défense, le 20 avril 2023 Les commissaires aux comptes Grant Thornton Deloitte & Associés Leslie Fitoussi Anne-Elisabeth Pannier B. — Comptes consolidés IFRS au 31 décembre 2022 1.1 . — Compte de résultat consolidé . (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Intérêts et produits assimilés 349 310 322 524 Intérêts et charges assimilées -165 380 -125 456 Commissions (produits) 230 483 208 741 Commissions (charges) -34 740 -27 786 Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat -75 17 061 Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres 47 487 35 846 Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti 0 0 Gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers au coût amorti en actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 Gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres en actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 Produits des autres activités 4 142 6 268 Charges des autres activités -8 665 -22 207 Produit net bancaire 422 562 414 991 Charges générales d'exploitation -254 211 -250 771 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles -14 116 -13 216 Résultat brut d'exploitation 154 235 151 004 Coût du risque de crédit -40 608 -35 453 Résultat d'exploitation 113 627 115 551 Quote-part dans le résultat net des entreprises associées et des coentreprises mises en équivalence 4 311 6 604 Gains ou pertes sur autres actifs -673 -173 Variations de valeur des écarts d'acquisition 0 0 Résultat avant impôts 117 265 121 982 Impôts sur le résultat -20 683 -24 972 Résultat net d'impôts des activités abandonnées 0 0 Résultat net 96 582 97 010 Participations ne donnant pas le contrôle 0 0 Résultat net part du groupe 96 582 97 010 1.2 . Résultat global . (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Résultat net 96 582 97 010 Ecarts de conversion 0 0 Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables -11 088 1 183 Réévaluation des actifs disponibles à la vente de l'activité d'assurance 0 0 Réévaluation des instruments dérivés de couverture d'éléments recyclables 0 0 Quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence 7 252 1 818 Autres éléments comptabilisés par capitaux propres recyclables 0 0 Impôts liés 1 020 -779 Eléments recyclables en résultat net -2 816 2 222 Réévaluation des immobilisations 0 0 Réévaluation (ou écarts actuariels) au titre des régimes à prestations définies 13 510 11 773 Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat 0 0 Réévaluation des actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres -161 088 168 334 Quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence 127 26 Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments non recyclables 0 0 Impôts liés -388 -6 743 Eléments non recyclables en résultat net -147 840 173 390 Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres -150 656 175 612 Résultat global -54 074 272 622 Part du groupe -54 074 272 622 Participations ne donnant pas le contrôle 0 0 Pour information : Montant du transfert en réserve d’éléments non recyclables 0 0 1.3 . — Bilan consolidé . (En milliers d'Euros) Actif Notes 31 décembre 2022 31 décembre 2021 Caisse, banques centrales 5.1 69 653 80 487 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 5.2.1 97 261 68 945 Instruments dérivés de couverture 5.3 134 827 66 338 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 5.4 1 530 883 1 522 618 Titres au coût amorti 5.5.1 5 035 5 037 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti 5.5.2 4 857 412 4 781 719 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 5.5.3 16 462 976 15 135 419 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux -89 655 18 948 Actifs d'impôts courants 2 425 0 Actifs d'impôts différés 10.2 58 686 48 048 Comptes de régularisation et actifs divers 5.6 128 403 118 966 Actifs non courants destinés à être cédés 0 0 Participation aux bénéfices différée 0 0 Participations dans les entreprises mises en équivalence 11.4.1 76 381 69 320 Immeubles de placement 5.7 3 978 3 605 Immobilisations corporelles 5.8 94 632 104 099 Immobilisations incorporelles 5.8 1 0 Ecarts d'acquisition 0 0 Total des actifs 23 432 898 22 023 549 Passif Notes 31 décembre 2022 31 décembre 2021 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 5.2.2 14 890 6 250 Instruments dérivés de couverture 5.3 202 801 54 006 Dettes représentées par un titre 5.9 1 081 720 706 074 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 5.10.1 6 611 924 5 685 105 Dettes envers la clientèle 5.10.2 13 215 221 13 200 470 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 0 0 Passifs d'impôts courants 0 1 895 Passifs d'impôts différés 0 0 Comptes de régularisation et passifs divers 5.11 159 259 171 388 Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés 0 0 Provisions 5.12 90 960 96 890 Dettes subordonnées 5.13 7 077 7 267 Capitaux propres 2 049 046 2 094 204 Capitaux propres part du groupe 2 049 046 2 094 204 Capital et primes liées 5.14.1 430 974 413 828 Réserves consolidées 1 549 902 1 461 122 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global -28 412 122 244 Résultat de la période 96 582 97 010 Participations ne donnant pas le contrôle 0 0 Total des passifs et capitaux propres 23 432 898 22 023 549 1.4 . — Tableau de variation des capitaux propres . (En milliers d'Euros) Capital et primes liées Réserves consolidées Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global Résultat net part du groupe Total capitaux propres part du groupe Participations ne donnant pas le contrôle Total capitaux propres consolidés Capital Primes Recyclables Non Recyclables Réserves de conversion Actifs financiers de dettes à la juste valeur par capitaux propres Variation de JV des instruments dérivés de couverture Actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat Ecart de réévaluation sur passifs sociaux Capitaux propres au 1er janvier 2021 399 075 7 445 1 470 452 0 3 883 -5 055 -40 620 0 -11 577 0 1 823 603 0 1 823 603 Distribution (1) 0 0 -4 898 0 0 0 0 0 0 0 -4 898 0 -4 898 Augmentation de capital 40 341 0 0 0 0 0 0 0 0 0 40 341 0 40 341 Diminution de capital -33 033 0 0 0 0 0 0 0 0 0 -33 033 0 -33 033 Total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires 406 383 7 445 1 465 554 0 3 883 -5 055 -40 620 0 -11 577 0 1 826 013 0 1 826 013 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global 0 0 0 0 872 0 164 650 0 8 721 0 174 243 0 174 243 Résultat de la période 0 0 0 0 0 0 0 0 0 97 010 97 010 0 97 010 Quote - part de gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global des entreprises mises en équivalence 0 0 0 0 -339 1 689 0 0 20 0 1 370 0 1 370 Résultat global 0 0 0 0 534 1 689 164 650 0 8 741 97 010 272 622 0 272 622 Autres variations 0 0 -4 432 0 0 0 0 0 0 0 -4 432 0 -4 432 Capitaux propres au 31 décembre 2021 406 383 7 445 1 461 122 0 4 416 -3 367 124 030 0 -2 836 97 010 2 094 204 0 2 094 204 Affectation du résultat de l'exercice 2021 0 0 97 010 0 0 0 0 0 0 -97 010 0 0 0 Effets des changements de politiques comptables 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Capitaux propres au 1er janvier 2022 406 383 7 445 1 558 132 0 4 416 -3 367 124 030 0 -2 836 0 2 094 204 0 2 094 204 Distribution (2) 0 0 -5 483 0 0 0 0 0 0 0 -5 483 0 -5 483 Augmentation de capital 59 385 0 0 0 0 0 0 0 0 0 59 385 0 59 385 Diminution de capital -42 239 0 0 0 0 0 0 0 0 0 -42 239 0 -42 239 Total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires 423 529 7 445 1 552 649 0 4 416 -3 367 124 030 0 -2 836 0 2 105 867 0 2 105 867 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global 0 0 0 0 -8 218 0 -157 956 0 10 022 0 -156 152 0 -156 152 Résultat de la période 0 0 0 0 0 0 0 0 0 96 582 96 582 0 96 582 Quote - part de gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global des entreprises mises en équivalence 0 0 0 0 -21 5 423 0 0 95 0 5 496 0 5 496 Résultat global 0 0 0 0 -8 239 5 423 -157 956 0 10 117 96 582 -54 074 0 -54 074 Autres variations 0 0 -2 747 0 0 0 0 0 0 0 -2 747 0 -2 747 Capitaux propres au 31 décembre 2022 423 529 7 445 1 549 902 0 -3 823 2 056 -33 926 0 7 281 96 582 2 049 046 0 2 049 046 (1) Le 27 juillet 2020, la Banque Centrale Européenne a émis une nouvelle recommandation n° BCE/2020/35, réitérant sa position exprimée le 27 mars 2020, demandant aux établissements de crédit de s’abstenir de verser un dividende en numéraire, et ce jusqu’au 1er janvier 2022. Au 30 septembre 2020, la Banque Populaire Val de France a procédé à une distribution d’intérêt sur parts sociales pour un montant de 5 387 milliers d’euros. Cette distribution a été effectuée par la remise de parts sociales nouvelles en remplacement d’un paiement intégral en numéraire. (2) Le 15 décembre 2020, la Banque Centrale Européenne a émis une recommandation (BCE/2020/62) dans laquelle elle demande aux établissements de veiller à ce que leur distribution à verser en 2022 n’excède ni un impact de 20 points de base sur leur ratio CET1, ni 15 % des profits accumulés au titre de 2019 et 2020. Dans ce cadre, le montant de distribution à verser en 2022 a été soumis, pour chaque établissement, à la validation préalable de la BCE. Cette recommandation a expiré au 30 septembre 2022. 1.5 . — Tableau des flux de trésorerie . (En milliers d'Euros) 31 décembre 2022 31 décembre 2021 Résultat avant impôts 117 265 121 982 Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles 13 976 14 245 Dépréciation des écarts d'acquisition 0 0 Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations (y compris provisions techniques d'assurance) 11 300 15 720 Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence -4 311 -6 604 Pertes nettes/gains nets sur activités d'investissement -32 483 -34 454 Produits/charges des activités de financement 0 0 Autres mouvements -116 103 -146 498 Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts -127 621 -157 591 Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit 922 813 455 921 Flux liés aux opérations avec la clientèle -1 320 797 121 792 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers 300 612 35 297 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers -92 104 -28 938 Impôts versés -33 123 -25 407 Augmentation/Diminution nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles -222 599 558 665 Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A) - Activités poursuivies -232 955 523 056 Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A) - Activités cédées 0 0 Flux liés aux actifs financiers et aux participations -41 996 -100 183 Flux liés aux immeubles de placement -554 509 Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles -3 614 -3 891 Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B) - Activités poursuivies -46 164 -103 565 Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B) - Activités cédées 0 0 Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaire 11 663 2 410 Flux de trésorerie provenant des activités de financement -190 -533 Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C) - Activités poursuivies 11 473 1 877 Effet de la variation des taux de change (D) - Activités poursuivies 0 0 Flux nets de trésorerie et des équivalents de trésorerie ( A+B+C+D) -267 646 421 368 Caisse et banques centrales 80 487 101 209 Caisse et banques centrales (actif) 80 487 101 209 Banques centrales (passif) 0 0 Opérations à vue avec les établissements de crédit 1 623 055 1 180 965 Comptes ordinaires débiteurs 1 645 812 1 203 920 Comptes et prêts à vue 0 0 Comptes créditeurs à vue -22 757 -22 955 Opérations de pension à vue 0 0 Trésorerie à l'ouverture (E) 1 703 542 1 282 174 Caisse et banques centrales 69 653 80 487 Caisse et banques centrales (actif) 69 653 80 487 Banques centrales (passif) 0 0 Opérations à vue avec les établissements de crédit 1 366 243 1 623 055 Comptes ordinaires débiteurs 1 374 653 1 645 812 Comptes et prêts à vue 0 0 Comptes créditeurs à vue -8 410 -22 757 Opérations de pension à vue 0 0 Trésorerie à la clôture (F) 1 435 896 1 703 542 Variation de la trésorerie nette (f-e) -267 646 421 368 1.6 . — Annexe aux états financiers du Groupe Banque Populaire Val de France Note 1 . – Cadre général . 1.1 . Le Groupe BPCE . Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales. Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Épargne . Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du Groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d’Épargne comprend les Caisses d’Épargne et les sociétés locales d’épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires. Le capital des Caisses d’Épargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d’animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d’Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque. BPCE Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la loi no 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Les missions de BPCE s’inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne. BPCE est notamment chargé d’assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de proximité et assurance, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du Groupe. Le réseau et les principales filiales de BPCE sont organisés autour de deux grands pôles métiers : La Banque de proximité et Assurance, comprenant le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, le pôle Solutions & Expertises Financières (comprenant l’affacturage, le crédit à la consommation, le crédit-bail, les cautions & garanties financières et l’activité « Titres Retail »), les pôles Digital et Paiements (intégrant les filiales Paiements apportées en 2022 et le groupe Oney) et Assurance et les Autres Réseaux ; Global Financial Services regroupant la Gestion d’actifs et de fortune (Natixis Investment Managers et Natixis Wealth Management) et la Banque de Grande Clientèle (Natixis Corporate & Investment Banking) Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du Groupe, charge à lui de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans l’intérêt du Groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du Groupe BPCE. 1.2 . Mécanisme de garantie . Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément aux articles L. 511-31, L. 512-107-5 et L. 512-107-6 du code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du Groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière qui les lie. BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du Groupe ainsi que de chacun des réseaux et d’organiser la solidarité financière au sein du Groupe. Cette solidarité financière repose sur des dispositions législatives instituant un principe légal de solidarité obligeant l’organe central à restaurer la liquidité ou la solvabilité d’affiliés en difficulté et/ou de l’ensemble des affiliés du Groupe. En vertu du caractère illimité du principe de solidarité, BPCE est fondé à tout moment à demander à l’un quelconque ou plusieurs ou tous les affiliés de participer aux efforts financiers qui seraient nécessaires pour rétablir la situation, et pourra si besoin mobiliser jusqu’à l’ensemble des disponibilités et des fonds propres des affiliés en cas de difficulté de l’un ou plusieurs d’entre eux. Ainsi en cas de difficultés, BPCE devra faire tout le nécessaire pour restaurer la situation financière et pourra notamment recourir de façon illimitée aux ressources de l’un quelconque, de plusieurs ou de tous les affiliés, ou encore mettre en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du Groupe et en faisant appel au fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Epargne et le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds réseau Caisse d’Epargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 157 millions d’euros au 31 décembre 2022. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Epargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du Groupe. Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres. Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité en leur qualité d’affilié à l’organe central. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Epargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire. Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. 1.3 . Événements significatifs . Aucun évènement significatif n’est à signaler. 1.4 . Événements postérieurs à la clôture Le Groupe BPCE, et notamment le Groupe Banque Populaire Val de France, n'ayant aucun instrument de rang Additional Tier 1 (AT1) émis par une entité du Groupe à ses bornes, ne sont pas concernés directement par la volatilité affectant les instruments financiers de certains groupes bancaires suite aux décisions des autorités suisses conduisant à une absorption des pertes de Credit Suisse par le biais d'une dépréciation en totalité des instruments de rang AT1. Le Groupe BPCE et notamment le Groupe Banque Populaire Val de France ne détiennent d’ailleurs pas d’expositions directes significatives sous forme d’instruments de rang AT1 ou sous une autre forme en lien avec la crise traversée par la banque suisse précitée. D’autre part, le Groupe BPCE et le Groupe Banque Populaire Val de France n’ont pas d’expositions directes significatives sur les banques régionales américaines ayant été placées récemment sous contrôle de l’administration américaine. Note 2 . – Normes comptables applicables et comparabilité . 2.1 . Cadre réglementaire . Les comptes consolidés du Groupe Banque Populaire Val de France ont été établis en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu'adopté par l'Union européenne et applicable à cette date, excluant certaines dispositions de la norme lAS 39 concernant la comptabilité de couverture. 2.2 . Référentiel . Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2021 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2022. Les textes nouvellement applicables en 2022 sont des amendements de portée spécifique ou mineure. Ils n’ont pas eu d’effet sur les comptes consolidés du Groupe Banque Populaire Val de France. Le Groupe BPCE a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de continuer à appliquer la norme IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations, telle qu’adoptée par l’Union européenne, c’est-à-dire excluant certaines dispositions concernant la macro-couverture. Le règlement (UE) 2017/2395 du 12 décembre 2017 relatif aux dispositions transitoires prévues pour atténuer les incidences de l'introduction de la norme IFRS 9 sur les fonds propres et pour le traitement des grands risques de certaines expositions du secteur public a été publié au JOUE le 27 décembre 2017. Le Groupe BPCE a décidé de ne pas opter pour la neutralisation transitoire des impacts d’IFRS 9 au niveau prudentiel du fait des impacts modérés liés à l’application de la norme. Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du Groupe. Nouvelles normes publiées et non encore applicables . Norme IFRS 17 La norme IFRS 17 « Contrats d’assurance » a été publiée par l’IASB le 18 mai 2017 et remplacera la norme IFRS 4 « Contrats d’assurance ». Initialement applicable au 1er janvier 2021 avec un comparatif au 1er janvier 2020, cette norme entrera en vigueur à compter du 1er janvier 2023. En effet, lors de sa réunion du 17 mars 2020, l'IASB a décidé de reporter de deux ans son application, des clarifications restant à apporter sur des points structurants de la norme. Il a également été décidé d’aligner l’échéance de l’exemption temporaire de la norme IFRS 9 pour les assureurs afin de coïncider avec l’application d’IFRS 17 au 1er janvier 2023. Un amendement apportant des améliorations pour la mise en application d’IFRS 17 a été publié le 25 juin 2020. Le règlement de l’UE 2020/2097 du 15 décembre 2020 adopte les amendements à IFRS 4 relatifs à l’extension de la période d’exemption de l’application d’IFRS 9 pour l’ensemble des entreprises d’assurance . Le règlement de l’UE 2021/2036 du 19 novembre 2021 adopte la norme IFRS 17 et prévoit la possibilité d’exempter les contrats mutualisés intergénérationnels et avec compensation des flux de trésorerie de l’exigence de cohorte annuelle imposée par la norme. L’IASB a publié le 9 décembre 2021 un amendement à IFRS 17 permettant, sur option, de présenter selon IFRS 9 tous les actifs financiers détenus par les assureurs au 1er janvier 2022 dans les états comparatifs lors de l’application conjointe d’IFRS 17 et IFRS 9 en 2023. Cet amendement a été adopté par le règlement (UE) 2022/1491 de la Commission du 8 septembre 2022. Le Groupe Banque Populaire Val de France prévoit d’appliquer cette option et également d’appliquer les règles de dépréciation d’IFRS 9 au titre du risque de crédit aux actifs financiers éligibles pour ses états comparatifs 2022. La norme IFRS 17 modifie les principes de reconnaissance, d’évaluation, de présentation et d’informations à fournir relatifs aux contrats entrant dans son champ d’application. Champ d’application Le champ d’application d’IFRS 17 est similaire à celui d’IFRS 4. La norme IFRS 17 s’appliquera aux : Contrats d’assurance (y compris les traités de réassurance) émis ; Traités de réassurance cédée ; Contrats d’investissement émis avec un élément de participation discrétionnaire, à condition que l’entité émette aussi des contrats d’assurance. Le Groupe Banque Populaire Val de France est concerné par ces trois typologies de contrats. En revanche, les garanties financières données par les entités du secteur bancaire au sein du Groupe BPCE, bien que répondant à la définition comptable d’un contrat d’assurance, demeurent traitées selon la norme IFRS 9 relative aux instruments financiers conformément aux pratiques antérieures. Modèles de valorisation . En application de la norme IFRS 17, les passifs d'assurance devront être comptabilisés à la valeur actuelle. Ils étaient jusqu'à présent valorisés au coût sous IFRS 4 qui autorise le maintien des engagements valorisés dans les règles de consolidation françaises, à l'exception de dispositions spécifiques introduites par IFRS 4, notamment celles relatives à la comptabilité reflet et au test de suffisance des passifs. Les passifs d’assurance seront désormais valorisés selon une approche « building blocks » (modèle général), applicable par défaut à tous les contrats entrant dans le champ d’application d’IFRS 17. Cette approche exige l’évaluation des provisions techniques comprenant les trois blocs suivants : Un premier bloc égal à la valeur actuelle des estimations de flux de trésorerie futurs – le Best Estimate (BE) ; Un ajustement au titre du risque non-financier, afin de tenir compte de l’incertitude relative à ces estimations de flux de trésorerie futurs ; Une « marge sur service contractuelle » (« Contractual Service Margin – CSM »). Dans le Groupe Banque Populaire Val de France, ce modèle sera retenu en affaires directes notamment pour les contrats d’assurance des emprunteurs, pour les contrats de prévoyance individuelle pluriannuels (hors obsèques) et pour l’activité de cautions. Il est également retenu au titre des principaux traités de réassurance acceptée pour les activités épargne-retraite. Le Best Estimate correspond à la valeur actuelle, mesurée à chaque clôture comptable, des estimations de flux de trésorerie futurs (à recevoir et à payer) rattachables aux contrats compris dans un horizon défini selon les exigences IFRS 17, pondérés par leur probabilité de réalisation. Ces flux sont actualisés par le biais de taux d’actualisation dont les modalités sont présentées ci-après. La valeur comptable du Best Estimate se décompose en un passif (ou un actif) relatif à la période de couverture restante et d’un passif relatif aux sinistres survenus. L’ajustement au titre du risque non-financier correspond à la prise en compte de l’incertitude relative aux estimations des flux de trésorerie futurs inclus dans l’évaluation du Best Estimate. Il est également mesuré à chaque clôture comptable. Le niveau d’ajustement au titre du risque non-financier n‘est pas normé. Le Groupe BPCE a défini ses méthodologies d’ajustement au titre du risque non-financier en fonction des typologies de passifs d’assurance qui présentent des risques différents. L’ajustement au titre du risque non-financier des passifs relatifs à la période de couverture restante est fondé principalement sur une méthodologie basée sur un niveau de confiance de type VaR (Value-at-Risk) , capitalisant sur le cadre des exigences prudentielles, avec une vision pluriannuelle du risque. Une diversification intra-entité est également prise en compte (néanmoins, les bénéfices de diversification entre les entités du Groupe BPCE ne sont pas pris en compte). L’ajustement pour risque non-financier au titre des passifs relatifs aux sinistres survenus, est fondé principalement sur le niveau d’appétence aux risques du Groupe BPCE et correspond à un niveau d’incertitude déterminé à partir de méthodes de calculs actuariels. La CSM représente, à la souscription, la marge attendue sur les contrats, non encore acquise par le Groupe, mesurée pour chaque groupe de contrats d’assurance. Celle-ci est évaluée en date de souscription des contrats puis ajustée dans le temps, notamment pour prendre en compte les éventuelles variations d’hypothèses non financières. Elle est comptabilisée au bilan puis constatée en résultat au fil du temps, sur la durée de couverture résiduelle des contrats. Dans le cas où une perte est attendue, celle-ci ne fait pas l’objet d’une CSM négative mais est immédiatement comptabilisée en résultat. L’allocation en résultat de la part de CSM représentative du service rendu sur la période est effectuée par le biais des unités de couverture, représentatives de la durée de couverture des contrats, de la quantité de services fournie et du service rendu par les entités d’assurance du Groupe BPCE aux assurés. Dans le cadre de l’application du modèle général aux contrats d’assurance emprunteur et aux activités de caution, les unités de couverture sont définies sur la base du capital restant dû. Les taux d’actualisation appliqués à l’estimation des flux de trésorerie futurs doivent refléter la valeur temps de l’argent, les caractéristiques des flux de trésorerie, les caractéristiques de liquidité des contrats d’assurance et concorder avec les prix de marché courants observables. Dans le cadre du modèle général, le Best Estimate et l’ajustement pour risque non financiers sont mesurés sur la base des taux courants (en date de clôture comptable) tandis que la CSM demeure évaluée sur la base des taux d’actualisation déterminés à la date de comptabilisation initiale du groupe de contrats. Le Groupe BPCE adopte une méthode ascendante (« bottom-up ») pour déterminer ces taux d’actualisation, en retenant une courbe des taux sans risque à laquelle est ajoutée une prime d’illiquidité, dépendante des caractéristiques et de la liquidité des contrats d’assurance concernés. La courbe des taux sans risque retenue est adaptée de la courbe des taux applicable dans le cadre des exigences prudentielles (les adaptations portent principalement sur les paramètres de liquidité et d’extrapolation au-delà du dernier point liquide). Au titre des contrats de prévoyance pluriannuels et de l’assurance emprunteur, les taux d’actualisation sont constitués de la courbe des taux sans risque. Un modèle « Variable Fee Approach » (VFA) est prescrit obligatoirement pour les contrats participatifs directs, qui répondent aux trois critères suivants : Les clauses contractuelles précisent que le titulaire du contrat possède une participation dans un portefeuille d’éléments sous-jacents spécifié ; L’assureur prévoit de verser à l’assuré un montant égal à une part significative de la juste valeur des rendements du portefeuille d’éléments sous-jacents spécifié ; Une part significative des prestations que l’entité s’attend à payer à l’assuré devrait varier avec la juste valeur du portefeuille d’éléments sous-jacents spécifié. Dans le Groupe BPCE, ce modèle sera retenu en affaires directes pour évaluer les contrats d'épargne et de retraite ainsi que les contrats obsèques. Dans le cas de contrats participatifs directs, le service rendu à l’assuré correspond à la gestion pour le compte de celui-ci des éléments sous-jacents (puisqu’il en reçoit une part substantielle). Les flux de trésorerie de ces contrats varient en fonction de la performance d’éléments sous-jacents. Ainsi, une augmentation de la valeur des éléments sous-jacents se traduit par une augmentation de l’évaluation des contrats. A contrario, une diminution de la valeur des éléments sous-jacents se traduit par une diminution de l’évaluation des contrats. L’approche VFA se substitue ainsi à la « comptabilité reflet » instaurée par IFRS 4. Pour rappel, en application des principes de la « comptabilité reflet », la provision pour participation aux bénéfices différée est ajustée pour refléter les droits des assurés sur les plus-values latentes ou leur participation aux pertes sur les moins-values latentes relatives aux instruments financiers valorisés en juste valeur en application de la norme IAS 39. Sous IFRS 17, les principales différences entre les deux méthodes proviennent sous IFRS 17 de la prise en compte dans la valorisation des contrats d’assurance des plus-values ou moins-values des éléments sous-jacents y compris pour ceux qui ne sont pas valorisés à leur juste valeur en IFRS. Par ailleurs, la part de plus-value latentes revenant à l’assureur ne figure plus dans les capitaux propres mais fait partie de la CSM pour la partie non encore rapportée au résultat. Dans le Groupe BPCE, la majorité des actifs financiers sous-jacents des contrats VFA sera valorisée à leur juste valeur par résultat ou par capitaux propres sous IFRS 9. La plupart des immeubles de placement sont également mesurés à la juste valeur par résultat comme le permet IAS 40. Afin d’éviter des discordances comptables entre la prise en compte en résultat des effets d’IFRS 17, d’IFRS 9 et d’IAS 40, la norme offre la possibilité d’appliquer l’option de désagrégation. Cette option permet pour les contrats participatifs directs d’enregistrer dans le poste charges financières d’assurance un montant égal mais de sens opposé au montant des revenus financiers correspondant aux éléments sous-jacents. La charge financière résiduelle est comptabilisée directement en capitaux propres. Le Groupe Banque Populaire Val de France a décidé d’appliquer cette option. Des adaptations aux dispositions du modèle général ont été retenues concernant les unités de couverture et la courbe des taux pour les contrats éligibles au modèle VFA. Ainsi, les unités de couverture retenues en modèle VFA s’appuient sur les variations des encours des contrats d’épargne des assurés, ajustées pour tenir compte de la différence entre le taux de rendement des actifs attribuables aux contrats (en monde réel) et celui évalué dans les modèles actuariels (en risque neutre). La courbe des taux s’appuie sur la même méthodologie que celle applicable dans le cadre du modèle général, avec l’ajout d’une prime d’illiquidité déterminée en fonction des natures d’actifs financiers sous-jacents aux contrats éligibles à ce modèle. Enfin l’approche générale est complétée par un modèle optionnel plus simple basé sur l’allocation des primes (« Premium Allocation Approach » – PAA). Il est applicable : A l’ensemble des contrats hormis aux contrats participatifs directs, dans la mesure où cette méthode aboutit à un résultat proche de l’approche générale ; Aux contrats à déroulement court (i.e. sur une période inférieure à 12 mois). Dans le Groupe BPCE, ce modèle sera retenu en affaires directes pour les contrats de prévoyance individuelle annuels et pour l’ensemble des contrats dommages (IARD - incendies, accidents et risques divers)). Le passif initial au titre de la couverture future comptabilisé est égal aux primes reçues (ainsi, aucune CSM n’est comptabilisée). Les primes sont par la suite étalées et comptabilisées en compte de résultat en fonction de l’écoulement du temps. Les frais d’acquisition encourus peuvent être comptabilisés immédiatement en charges lorsqu’ils surviennent ou au fur et à mesure de la période de couverture. En modèle PAA, le passif au titre des sinistres survenus non encore décaissés et au titre des groupes de contrats déficitaires demeurent néanmoins évalués selon les dispositions du modèle général. Les passifs en modèle PAA ne sont actualisés que si l’effet du passage du temps est significatif, notamment concernant les provisions pour sinistres survenus (Best Estimate et Ajustement au titre du risque non-financier). En modèle PAA, les principales différences attendues par rapport à IFRS 4 concernant donc les provisions pour sinistres survenus, principalement au titre de la prise en compte de l’effet du passage du temps. Niveau d’agrégation des contrats . La norme définit le niveau de regroupement des contrats, à la maille « groupe de contrats », à utiliser pour évaluer les passifs des contrats d’assurance et leur profitabilité. La première étape consiste à identifier les portefeuilles de contrats d’assurance, c’est-à-dire des contrats soumis à des risques similaires et gérés ensemble. Ensuite, chaque portefeuille est divisé en trois groupes : Les contrats déficitaires dès leur comptabilisation initiale ; Les contrats qui n’ont pas, lors de leur comptabilisation initiale, de possibilité significative de devenir déficitaire ; Les autres contrats du portefeuille. Enfin, la norme telle que publiée par l’IASB introduit le principe de « cohortes annuelles » interdisant d’inclure dans le même groupe les contrats émis à plus d’un an d’intervalle. Néanmoins, la norme telle qu’adoptée par l’Union européenne prévoit une exception optionnelle de l’application de cette règle pour les contrats suivants : Les groupes de contrats d’assurance avec éléments de participation directe et les groupes de contrats d’investissement avec éléments de participation discrétionnaire dont les flux de trésorerie ont une incidence sur les flux de trésorerie destinés aux assurés d’autres contrats, ou subissent l’incidence de tels flux ; Les groupes de contrats d’assurance qui sont gérés sur plusieurs générations de contrats et remplissant certaines conditions et pour lesquels l’application de l’ajustement égalisateur (matching adjustment) a reçu l’accord des autorités de contrôle. Cette exception sera réexaminée avant la fin de l’année 2027, sur la base des résultats de la revue, par l’IASB, de la mise en œuvre d’IFRS 17. Le Groupe BPCE appliquera l’option d’exemption d’application des cohortes annuelles aux contrats d’épargne/retraite et aux contrats obsèques. La classification par portefeuille retenue par BPCE Assurances est cohérente avec celle retenue dans le cadre des exigences prudentielles. Le regroupement par niveaux homogènes de profitabilité a été réalisé à la suite d’études menées sur la base d’informations et de critères disponibles en interne, tels que les produits, les contrats et les assurés. Dispositions spécifiques aux traités de réassurance cédée . IFRS 17 exige une analyse, évaluation et comptabilisation distincte des contrats d’assurance directe (et traités de réassurance acceptée) des traités de réassurance cédée. Le modèle VFA n’étant pas applicable aux traités de réassurance, seuls le modèle général et le modèle PAA peuvent être appliqués. Au titre des traités de réassurance cédée, la CSM peut représenter un coût ou un gain de réassurance (ainsi, les dispositions relatives aux contrats déficitaires ne s’appliquent pas dans le cas des traités de réassurance cédée). Les dispositions relatives au niveau d’agrégation des contrats demeurent identiques à celles applicables aux contrats d’assurance directe. Les traités de réassurance du Groupe BPCE ont été évalués en modèle général ou en modèle PAA, en fonction de leur horizon déterminé selon IFRS 17. Approche à la date de transition . La norme IFRS 17 sera appliquée de manière rétrospective. Les contrats d’assurance en cours seront réévalués en date de transition selon les 3 méthodes ci-dessous : – Full Retrospective Approach (FRA) La méthode rétrospective complète FRA (Full Retrospective Approach) prévoit de définir, comptabiliser et évaluer chacun des groupes de contrats d’assurance comme si la norme IFRS 17 avait toujours été appliquée depuis l’origine de contrats. S’il n’est pas possible d’appliquer cette méthode en fonction des données disponibles, les 2 méthodes suivantes peuvent être utilisées : – Modified Retrospective Approach (MRA) L’approche rétrospective modifiée MRA (Modified Retrospective Approach) reste une méthode rétrospective qui se veut proche de la FRA, mais avec certaines simplifications de calcul. – Fair Value Approach (FVA) L’approche par Juste Valeur, dite FVA (Fair Value Approach) s’appuie seulement sur les données disponibles à la date de transition sans modéliser les flux financiers passés. Dans l’approche par Juste Valeur, la Marge sur Service Contractuelle est évaluée à la date de transition comme la différence entre la juste valeur du groupe de contrats d’assurance à cette date et les flux de trésorerie d’exécution évalués à cette date. Le groupe BPCE a principalement retenu l’application des approches rétrospective modifiée et juste valeur pour l’évaluation des passifs d’assurance en date de transition, compte tenu de contraintes opérationnelles (par exemple, disponibilité des données). Les simplifications retenues dans le cadre de l’application de la méthode rétrospective modifiée portent principalement sur le niveau d’agrégation des contrats, les flux de trésorerie passés et les taux d’actualisation. Impacts sur la présentation des états financiers . IFRS 17 introduit de nouvelles exigences en termes de présentation des états financiers par rapport à IFRS 4. Présentation du compte de résultat . IFRS 17 introduit la présentation de nouveaux agrégats au compte de résultat, notamment la distinction entre un résultat des activités d’assurance (et de réassurance acceptée) et les produits ou charges financiers d’assurance (et de réassurance acceptée). Le résultat des activités d’assurance (y compris contrats de réassurance acceptée) regroupera les produits (revenus) des contrats d’assurance émis (relâchement des prestations et charges estimées de la période (à l’exclusion des composantes investissement), variation de l’ajustement au titre du risque non-financier, amortissement de la marge sur services contractuels au titre des services rendus, amortissement des flux de trésorerie d’acquisition) et les charges afférentes aux contrats d’assurance émis (prestations et charges encourues (à l’exclusion des remboursements de composantes d’investissement), constatation et reprise de composante onéreuse, amortissement des frais d’acquisition). La composante investissement sera donc exclue du compte de résultat. Cela concerne essentiellement les contrats valorisés en VFA dans le Groupe BPCE. Les charges directement attribuables aux contrats d’assurance seront présentées au sein du PNB et non plus en charges générales d’exploitation ou en dotations aux amortissements et dépréciations. De nouveaux agrégats relatifs aux produits ou charges financiers des contrats d’assurance (y compris contrats de réassurance acceptée) seront également présentés. Ceux-ci comprennent les produits financiers ou les charges financières relatives à l’effet du passage du temps ainsi qu’aux variations des taux d’actualisation. Une présentation distincte de ces agrégats au titre des traités de réassurance cédée doit également être respectée. Par ailleurs, la recommandation ANC n° 2022-01 du 8 avril 2022 relative au format des comptes consolidés des établissements du secteur bancaire établis selon les normes comptables internationales (qui remplace la recommandation n°2017-02 du 2 juin 2017 à compter de la date de première application de la norme IFRS 17) demande que le coût du risque de crédit sur les placements financiers des activités d’assurance soit isolé sur une ligne distincte et présenté à la suite des postes « Produits ou charges financiers des contrats d’assurance émis » et « Produits ou charges financiers afférents aux contrats de réassurance cédée» afin de refléter la performance financière des activités d’assurance au sein d’un conglomérat financier ayant des activités distinctes de banque et d’assurance. Présentation du bilan . Au bilan, les engagements relatifs aux contrats IFRS 17 seront présentés en fonction de la position à l’actif ou au passif de la valeur comptable des portefeuilles IFRS 17 et de la typologie des contrats (présentation distincte de la valeur comptable des portefeuilles IFRS 17 au titre des contrats d’assurance directe, et réassurance acceptée, de celle des traités de réassurance cédée). La valeur comptable des engagements relatifs aux contrats IFRS 17 comprendra également les montants des créances et dettes relatives aux opérations d’assurance et de réassurance cédée (actuellement présentés distinctement sous IFRS 4). Enfin, la recommandation ANC n° 2022-01 du 8 avril 2022 permet sur option de présenter les placements financiers des activités d’assurance dans un poste distinct à l’actif du bilan avec pour corollaire une présentation des produits nets des placements liés aux activités d’assurance sur une ligne distincte du compte de résultat. Le Groupe BPCE retiendra cette présentation qui est en ligne avec la présentation qu’il applique actuellement. Par ailleurs, les créances nées d’opérations d’assurance et de réassurance acceptée ou cédée ainsi que la part des cessionnaires et rétrocessionnaires dans les passifs relatifs aux contrats d’assurance ne seront plus présentées au sein des placements d’assurance mais avec les actifs ou passifs relatifs aux contrats d’assurance ou de réassurance cédée. Présentation des Annexes . Les annexes actuellement présentées sous IFRS 4 seront très majoritairement modifiées pour respecter les nouvelles exigences quantitatives et qualitatives d’IFRS 17. Amendements à la norme IAS 12 : Impôt différé rattaché à des actifs et des passifs issus d’une même transaction . Les modifications apportées à la norme IAS 12 « impôts sur le résultat » adoptées par l’Union européenne le 11 août 2022 seront applicables à compter du 1er janvier 2023. Les amendements viennent préciser et réduire le champ d’application de l'exemption offerte par la norme IAS 12. Sont notamment concernés les contrats de location et les coûts de démantèlement pour lesquels il convient de comptabiliser à la fois un actif et un passif et qui devront désormais donner lieu à la comptabilisation d’impôts différés. Depuis la date de première application de la norme IFRS 16, le Groupe Banque Populaire Val de France ne présente pas d’impôt différé en date de comptabilisation initiale des contrats de location, dans la mesure où la valeur de l’actif est égale à celle du passif. Par la suite, les différences temporelles nettes ultérieures résultant des variations des montants comptabilisés au titre du droit d’utilisation et du passif locatif entraînent la constatation d’un impôt différé. Ces amendements n’ont donc aucun effet sur les comptes consolidés du Groupe Banque Populaire Val de France. 2.3 . Recours à des estimations et jugements . La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur. Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers. Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations. Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2022, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes : la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 9) ; le montant des pertes de crédit attendues des actifs financiers ainsi que des engagements de financement et de garantie (note 7.1) ; les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne-logement (note 5.12) ; les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 8.2) ; les incertitudes relatives aux traitements fiscaux portant sur les impôts sur le résultat (note 10) ; les impôts différés (note 10.2) ; les incertitudes liées à l’application de certaines dispositions du règlement relatif aux indices de référence (note 5.2.1) ; la durée des contrats de location à retenir pour la comptabilisation des droits d’utilisation et des passifs locatifs (note 12.2.2) ; Par ailleurs, l’exercice du jugement est nécessaire pour apprécier le modèle de gestion ainsi que le caractère basique d’un instrument financier. Les modalités sont précisées dans les paragraphes concernés (note 2.5.1). Le recours à des estimations et au jugement est également utilisé pour les activités du Groupe pour estimer les risques climatiques et environnementaux. La gouvernance et les engagements pris sur ces risques sont présentés dans le 2.2.4 du rapport de gestion « Déclaration de performance extra-financière ». Les informations concernant l'effet et la prise en compte des risques climatiques sur la gestion du risque de crédit (note 7) sont présentées dans le 2.7.11 du rapport de gestion « Risques climatiques ». Le traitement comptable des principaux instruments financiers verts est présenté dans les notes 2.5 et 5.5. Risques climatiques . L’urgence environnementale et climatique représente l’un des plus grands défis auxquels les économies de la planète et l’ensemble des acteurs économiques sont confrontés aujourd’hui. La finance peut et doit être aux avant-postes de la transition écologique en orientant les flux financiers vers une économie durable. Convaincue de l’importance des risques et des opportunités suscités par le changement climatique, BPCE a placé la transition énergétique et le climat parmi les trois axes majeurs de son plan stratégique. Le Groupe BPCE est exposé, directement ou indirectement, à plusieurs facteurs de risques liés au climat. Pour les qualifier, BPCE a adopté la terminologie des risques proposés par la TCFD (Task Force on Climate-Related Financial Disclosures [1]) : « risque de transition » et « risque physique ». Dans le cadre de l’appétit aux risques et du processus d’identification des risques, l’évaluation de la matérialité de ces risques est revue annuellement et pourra, le cas échéant, être affinée à l’aide de nouvelles méthodologies de mesure. Le risque physique est pris en compte dans l’évaluation interne du besoin en capital du groupe (processus ICAAP) et le risque de transition de manière implicite. En effet, les modèles de notation internes des contreparties prennent déjà en compte les évolutions possibles de l’environnement économique dans un horizon de temps raisonnable (1 à 3 ans) et couvrent donc les possibles impacts de la transition climatique même si ceux-ci ne peuvent pas actuellement être dissociés. Des réflexions sont engagées pour mieux prendre en compte l’impact potentiel à long terme du risque de transition en déployant une logique de tests de résistance. Le groupe a par ailleurs progressivement déployé plusieurs outils visant à évaluer et piloter son exposition. La Banque de Grande Clientèle évalue les effets de ses transactions sur le climat en attribuant une note climatique (« Green Weighting Factor color rating ») soit à l’actif ou au projet financé, soit à l’emprunteur quand il s’agit d’un financement classique. Pour les clients Entreprises des établissements régionaux, a été mis en place un questionnaire ESG, visant à mieux connaître la maturité de ses clients en matière d’enjeux Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance (ESG), et en particulier climatiques et à détecter les besoins d’accompagnement de ses clients dans la transition, à remonter les données nécessaires au calcul de l’alignement des encours et à intégrer ces critères comme une aide à l’évaluation des dossiers de crédit. Le processus d’identification, de quantification et de gestion des risques liés au climat, se renforce, au fur et à mesure de la collecte de données disponibles ou à recueillir, en complétant notamment le dispositif sur la quantification des risques et le suivi du risque physique. Le Groupe BPCE a participé à l’exercice pilote climatique de l’ACPR sur le risque de transition qui a permis, concernant le risque de crédit, de mener des réflexions sur le cadre méthodologique et d’identifier des travaux en amont de ces exercices pour surmonter plusieurs difficultés en lien notamment avec les différences entre la classification sectorielle utilisée par l’ACPR et la classification interne, et la nécessaire adaptation sur certains aspects des méthodologies internes de projection de portefeuille à des horizons aussi longs (projections demandées jusqu’à 2050). Le Groupe BPCE a également participé en 2022 au premier exercice de stress test climatique de la BCE. Le test de résistance cible des catégories spécifiques d’actifs exposés aux risques climatiques et non le bilan complet des banques. L’exercice s’est appuyé sur trois modules : Le premier est un questionnaire qualitatif de 78 questions, réparties en 11 thématiques portant sur des sujets méthodologiques, de collecte de données, de gouvernance, de stratégie commerciale. Le deuxième module vise à collecter un certain nombre de métriques sur 22 secteurs jugés sensibles au risque climatique, comme l’intensité carbone ou le nombre de gigatonnes de CO2 équivalent financées. Le troisième module consiste à estimer les impacts en résultat, au travers de nos propres modèles internes pour projeter les paramètres de risques sur différents horizons (1, 3 et 30 ans) et selon plusieurs scénarios en dissociant risque physique et risque de transition. La participation du Groupe BPCE à l’exercice de stress test climatique 2022 a démontré sa capacité à quantifier le risque climatique selon différents scénarios. Le Groupe BPCE, comme la plupart des établissements bancaires, a dû intégrer dans ses modèles internes une nouvelle dimension sectorielle sur des horizons de temps inédit allant jusqu’à 30 ans. Au terme de ces exercices, l’impact en termes de risque de crédit est négligeable aux échelles de temps considérées ; les travaux devront cependant être poursuivis notamment sur les dimensions méthodologiques en particulier de long terme, et enrichis. Enfin, cet exercice a permis au Groupe BPCE de quantifier les principaux risques auxquels le groupe est exposé et de prioriser les actions d’identification, d’atténuation et de surveillance de ces risques. 2.4 . Présentation des états financiers consolidés et date de clôture . En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la recommandation n° 2017-02 du 2 juin 2017 de l’Autorité des Normes Comptables. Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2022. Les états financiers consolidés du Groupe Banque Populaire Val de France au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2022 ont été arrêtés par le Conseil d’Administration du 16 mars 2023. Ils seront soumis à l’approbation de l’Assemblée générale du 16 mai 2023. Les montants présentés dans les états financiers et dans les notes annexes sont exprimés en milliers d’euros, sauf mention contraire. Les effets d’arrondis peuvent générer, le cas échéant, des écarts entre les montants présentés dans les états financiers et ceux présentés dans les notes annexes. 2.5 . Principes comptables généraux et méthodes d’évaluation . Les principes comptables généraux présentés ci-dessous s’appliquent aux principaux postes des états financiers. Les principes comptables spécifiques sont présentés dans les différentes notes annexes auxquelles ils se rapportent. 2.5.1 . Classement et évaluation des actifs et passifs financiers . La norme IFRS 9 est applicable au Groupe Banque Populaire Val de France . Lors de la comptabilisation initiale, les actifs financiers sont classés en coût amorti, à la juste valeur par capitaux propres ou à la juste valeur par résultat en fonction de la nature de l’instrument (dette ou capitaux propres), des caractéristiques de leurs flux contractuels et de la manière dont l’entité gère ses instruments financiers (modèle de gestion ou business model ). Modèle de gestion ou business model . Le business model de l’entité représente la manière dont elle gère ses actifs financiers afin de produire des flux de trésorerie. L’exercice du jugement est nécessaire pour apprécier le modèle de gestion. La détermination du modèle de gestion doit tenir compte de toutes les informations sur la façon dont les flux de trésorerie ont été réalisés dans le passé, de même que de toutes les autres informations pertinentes. A titre d’exemple, peuvent être cités : la façon dont la performance des actifs financiers est évaluée et présentée aux principaux dirigeants ; les risques qui ont une incidence sur la performance du modèle de gestion et, en particulier, la façon dont ces risques sont gérés ; la façon dont les dirigeants sont rémunérés (par exemple, si la rémunération est fondée sur la juste valeur des actifs gérés ou sur les flux de trésorerie contractuels perçus) ; la fréquence, le volume et le motif de ventes. Par ailleurs, la détermination du modèle de gestion doit s’opérer à un niveau qui reflète la façon dont les groupes d’actifs financiers sont collectivement gérés en vue d’atteindre l’objectif économique donné. Le modèle de gestion n’est donc pas déterminé instrument par instrument mais à un niveau de regroupement supérieur, par portefeuille. La norme retient trois modèles de gestion : un modèle de gestion dont l’objectif est de détenir des actifs financiers afin d’en percevoir les flux de trésorerie contractuels (« modèle de collecte »). Ce modèle dont la notion de détention est assez proche d’une détention jusqu’à maturité n’est toutefois pas remis en question si des cessions interviennent dans les cas de figure suivants : les cessions résultent de l’augmentation du risque de crédit ; les cessions interviennent peu avant l’échéance et à un prix reflétant les flux de trésorerie contractuels restant dus ; les autres cessions peuvent être également compatibles avec les objectifs du modèle de collecte des flux contractuels si elles ne sont pas fréquentes (même si elles sont d’une valeur importante) ou si elles ne sont pas d’une valeur importante considérées tant isolément que globalement (même si elles sont fréquentes). Pour le Groupe Banque Populaire Val de France, le modèle de collecte s’applique à l’ensemble des activités de financement ; un modèle de gestion mixte dans lequel les actifs sont gérés avec l’objectif à la fois de percevoir les flux de trésorerie contractuels et de céder les actifs financiers (« modèle de collecte et de vente »). Le Groupe Banque Populaire Val de France n’utilise pas ce modèle de collecte et de vente ; un modèle propre aux autres actifs financiers, notamment de transaction, dans lequel la collecte des flux contractuels est accessoire. Le Groupe Banque Populaire Val de France n’utilise pas ce modèle. Caractéristique des flux contractuels : détermination du caractère basique ou SPPI (Solely Payments of Principal and Interest) Un actif financier est dit « basique » si les termes contractuels de l'actif financier donnent lieu, à des dates spécifiées, à des flux de trésorerie correspondant uniquement à des remboursements du principal et à des intérêts calculés sur le capital restant dû. La détermination du caractère basique est à réaliser pour chaque actif financier lors de sa comptabilisation initiale. Le principal est défini comme la juste valeur de l'actif financier à sa date d’acquisition. Les intérêts représentent la contrepartie de la valeur temps de l'argent et le risque de crédit associé au principal, mais également d’autres risques comme le risque de liquidité, les coûts administratifs et la marge de négociation. Pour évaluer si les flux de trésorerie contractuels sont uniquement des paiements de principal et d'intérêts, il faut considérer les termes contractuels de l'instrument. Cela implique d’analyser tout élément qui pourrait remettre en cause la représentation exclusive de la valeur temps de l’argent et du risque de crédit. A titre d’exemple : les événements qui changeraient le montant et la date de survenance des flux de trésorerie ; Toute modalité contractuelle qui générerait une exposition à des risques ou à une volatilité des flux sans lien avec un contrat de prêt basique, comme par exemple, une exposition aux variations de cours des actions ou d’un indice boursier, ou encore l’introduction d’un effet de levier ne permettrait pas de considérer que les flux de trésorerie contractuels revêtent un caractère basique. les caractéristiques des taux applicables (par exemple, cohérence entre la période de refixation du taux et la période de calcul des intérêts) ; Dans les cas où une analyse qualitative ne permettrait pas d’obtenir un résultat précis, une analyse quantitative ( benchmark test ) consistant à comparer les flux de trésorerie contractuels de l’actif étudié avec les flux de trésorerie contractuels d’un actif de référence, est effectuée. les modalités de remboursement anticipé et de prolongation. La modalité contractuelle, pour l’emprunteur ou le prêteur, de rembourser par anticipation l’instrument financier demeure compatible avec le caractère basique des flux de trésorerie contractuels dès lors que le montant du remboursement anticipé représente essentiellement le principal restant dû et les intérêts y afférents ainsi que, le cas échéant, une indemnité compensatoire raisonnable. Par ailleurs, bien que ne remplissant pas strictement les critères de rémunération de la valeur temps de l’argent, certains actifs comportant un taux réglementé sont considérés comme basiques dès lors que ce taux d’intérêt réglementé fournit une contrepartie qui correspond dans une large mesure au passage du temps et sans exposition à un risque incohérent avec un prêt basique. C’est le cas notamment des actifs financiers représentatifs de la partie de la collecte des livrets A qui est centralisée auprès du fonds d’épargne de la Caisse des Dépôts et Consignations. Les actifs financiers basiques sont des instruments de dettes qui incluent notamment : les prêts à taux fixe, les prêts à taux variable sans différentiel ( mismatch ) de taux ou sans indexation à une valeur ou un indice boursier et des titres de dettes à taux fixe ou à taux variable. Les actifs financiers non-basiques incluent notamment : les parts d’OPCVM, les instruments de dettes convertibles ou remboursables en un nombre fixe d’actions et les prêts structurés consentis aux collectivités locales. Pour être qualifiés d’actifs basiques, les titres détenus dans un véhicule de titrisation doivent répondre à des conditions spécifiques. Les termes contractuels de la tranche doivent remplir les critères basiques. Le pool d’actifs sous-jacents doit remplir les conditions basiques. Le risque inhérent à la tranche doit être égal ou plus faible que l’exposition aux actifs sous-jacents de la tranche. Un prêt sans recours (exemple : financement de projet de type financement d’infrastructures) est un prêt garanti uniquement par sûreté réelle. En l’absence de recours possible sur l’emprunteur, pour être qualifié d’actif basique, il faut examiner la structure des autres recours possibles ou des mécanismes de protection du prêteur en cas de défaut : reprise de l’actif sous-jacent, collatéraux apportés (dépôt de garanti, appel de marge, etc.), rehaussements apportés. Catégories comptables Les instruments de dettes (prêts, créances ou titres de dettes) peuvent être évalués au coût amorti, à la juste valeur par capitaux propres recyclables ou à la juste valeur par résultat. Un instrument de dettes est évalué au coût amorti s’il satisfait les deux conditions suivantes : l'actif est détenu dans le cadre d’un modèle de gestion dont l'objectif est la collecte des flux de trésorerie contractuels, les termes contractuels de l'actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme. Un instrument de dettes est évalué à la juste valeur par capitaux propres seulement s'il répond aux deux conditions suivantes : l'actif est détenu dans le cadre d’un modèle de gestion dont l'objectif est à la fois la collecte des flux de trésorerie contractuels et la vente d'actifs financiers, les termes contractuels de l'actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme. Les instruments de capitaux propres sont par défaut enregistrés à la juste valeur par résultat sauf en cas d’option irrévocable pour une évaluation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (sous réserve que ces instruments ne soient pas détenus à des fins de transaction et classés comme tels parmi les actifs financiers à la juste valeur par résultat) sans reclassement ultérieur en résultat. En cas d’option pour cette dernière catégorie, les dividendes restent enregistrés en résultat. Les financements au travers d’émissions de produits financiers verts ou de placements dans de tels produits sont comptabilisés en coût amorti sauf s’ils sont détenus dans le cadre d’une activité de cession à court terme. Tous les autres actifs financiers sont classés à la juste valeur par résultat. Ces actifs financiers incluent notamment les actifs financiers détenus à des fins de transaction, les actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs non basiques (non SPPI). La désignation à la juste valeur par résultat sur option pour les actifs financiers ne s’applique que dans le cas d’élimination ou de réduction significative d’un décalage de traitement comptable. Cette option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Les dérivés incorporés ne sont plus comptabilisés séparément des contrats hôtes lorsque ces derniers sont des actifs financiers de sorte que l’ensemble de l’instrument hybride doit être désormais enregistré en juste valeur par résultat lorsqu’il n’a pas la nature de dette basique. Concernant les passifs financiers, les règles de classement et d’évaluation figurant dans la norme IAS 39 sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9, à l’exception de celles applicables aux passifs financiers que l’entité choisit d’évaluer en juste valeur par résultat (option juste valeur) pour lesquels les écarts de réévaluation liés aux variations du risque de crédit propre sont enregistrés parmi les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sans reclassement ultérieur en résultat. Les dispositions de la norme IAS 39 relatives à la décomptabilisation des actifs et passifs financiers sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9. L’amendement IFRS 9 du 12 octobre 2017 a clarifié le traitement sous IFRS 9 des modifications de passifs comptabilisés au coût amorti, dans le cas où la modification ne donne pas lieu à décomptabilisation : le gain ou la perte résultant de la différence entre les cash-flow d’origine et les cash-flow modifiés actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine doit être enregistré en résultat. 2.5.2 . Opérations en devises . Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le Groupe BPCE. À la date d’arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du Groupe BPCE au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions : seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » ; les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont convertis en utilisant le cours de change à la date à laquelle la juste valeur a été déterminée. Les écarts de change sur les éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat et en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Note 3 . – Principes et méthodes de consolidation . 3.1. Entité consolidante . L’entité consolidante du Groupe Banque Populaire Val de France est constituée : de la Banque Populaire Val de France ; de la Société de Caution Mutuelle SOCAMA Val de France ; de la Société de Caution Mutuelle SOCAMI Val de France. 3.2 . Périmètre de consolidation - méthodes de consolidation et de valorisation . Les états financiers du Groupe Banque Populaire Val de France incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du Groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable. Le périmètre des entités consolidées par le Groupe Banque Populaire Val de France figure en note 12 – Périmètre de consolidation. 3.2.1 . Entités contrôlées par le groupe . Les filiales contrôlées par le Groupe Banque Populaire Val de France sont consolidées par intégration globale. Définition du contrôle . Le contrôle existe lorsque le groupe détient le pouvoir de diriger les activités pertinentes d’une entité, qu’il est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l’entité et a la capacité d’exercer son pouvoir sur l’entité de manière à influer sur le montant des rendements qu’il obtient. Pour apprécier le contrôle exercé, le périmètre des droits de vote pris en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d’actions attachés à d’autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt. Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque le groupe détient directement ou indirectement, soit la majorité des droits de vote de la filiale, soit la moitié ou moins des droits de vote d’une entité et dispose de la majorité au sein des organes de direction, ou est en mesure d’exercer une influence dominante. Cas particulier des entités structurées . Sont qualifiées d’entités structurées, les entités conçues de telle manière que les droits de vote ne constituent pas un critère clé permettant de déterminer qui a le contrôle. C’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels. Une entité structurée présente souvent certaines ou l'ensemble des caractéristiques suivantes : des activités bien circonscrites ; un objectif précis et bien défini, par exemple : mettre en œuvre un contrat de location bénéficiant d’un traitement fiscal spécifique, mener des activités de recherche et développement, fournir une source de capital ou de financement à une entité, ou fournir des possibilités de placement à des investisseurs en leur transférant les risques et avantages associés aux actifs de l'entité structurée ; des capitaux propres insuffisants pour permettre à l'entité structurée de financer ses activités sans recourir à un soutien financier subordonné ; un financement par l'émission, auprès d'investisseurs, de multiples instruments liés entre eux par contrat et créant des concentrations de risque de crédit ou d'autres risques (« tranches »). Le Groupe Banque Populaire Val de France retient ainsi, entre autres, comme entités structurées, les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier et les sociétés porteuses d’opération de défiscalisation. Méthode de l’intégration globale . L’intégration globale d’une filiale dans les comptes consolidés du groupe intervient à la date à laquelle le groupe prend le contrôle et cesse le jour où le groupe perd le contrôle de cette entité. La part d’intérêt qui n’est pas attribuable directement ou indirectement au groupe correspond aux participations ne donnant pas le contrôle. Les résultats et chacune des composantes des autres éléments du résultat global (gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global) sont répartis entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle. Le résultat global des filiales est réparti entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle, y compris lorsque cette répartition aboutit à l’attribution d’une perte aux participations ne donnant pas le contrôle. Les modifications de pourcentage d’intérêt dans les filiales qui n’entraînent pas de changement de contrôle sont appréhendées comme des transactions portant sur les capitaux propres. Les effets de ces transactions sont comptabilisés en capitaux propres pour leur montant net d’impôt et n’ont donc pas d’impact sur le résultat consolidé part du groupe. Exclusion du périmètre de consolidation . Les entités contrôlées non significatives sont exclues du périmètre conformément au principe indiqué en note 11.5. Les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où la norme IFRS 10 ne s'applique ni aux régimes d'avantages postérieurs à l'emploi, ni aux autres régimes d'avantages à long terme du personnel auxquels s'applique IAS 19 « Avantages du personnel ». De même, les participations acquises en vue d’une cession ultérieure à brève échéance sont classées comme détenues en vue de la vente et comptabilisées selon les dispositions prévues par la norme IFRS 5 « Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées ». 3.2.2 . Participations dans des entreprises associées et des coentreprises . Définitions . Une entreprise associée est une entité dans laquelle le groupe exerce une influence notable. L’influence notable se caractérise par le pouvoir de participer aux décisions relatives aux politiques financières et opérationnelles de l’entité, sans toutefois exercer un contrôle ou un contrôle conjoint sur ces politiques. Elle est présumée si le groupe détient, directement ou indirectement plus de 20 % des droits de vote. Une coentreprise est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits sur l’actif net de celle-ci. Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage contractuellement convenu du contrôle exercé sur une entreprise qui n’existe que dans le cas où les décisions concernant les activités pertinentes requièrent le consentement unanime des parties partageant le contrôle. Méthode de la mise en équivalence . Les résultats, les actifs et les passifs des participations dans des entreprises associées ou des coentreprises sont intégrés dans les comptes consolidés du groupe selon la méthode de la mise en équivalence. La participation dans une entreprise associée ou dans une coentreprise est initialement comptabilisée au coût d’acquisition puis ajustée ultérieurement de la part du groupe dans le résultat et les autres éléments du résultat de l’entreprise associée ou de la coentreprise. La méthode de la mise en équivalence est appliquée à compter de la date à laquelle l’entité devient une entreprise associée ou une coentreprise. Lors de l’acquisition d’une entreprise associée ou d’une coentreprise, la différence entre le coût de l’investissement et la part du groupe dans la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est comptabilisée en écarts d’acquisition. Dans le cas où la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est supérieure au coût de l’investissement, la différence est comptabilisée en résultat. Les quotes-parts de résultat net des entités mises en équivalence sont intégrées dans le résultat consolidé du groupe. Lorsqu’une entité du groupe réalise une transaction avec une coentreprise ou une entreprise associée du groupe, les profits et pertes résultant de cette transaction sont comptabilisés à hauteur des intérêts détenus par des tiers dans l’entreprise associée ou la coentreprise. La participation nette dans une entreprise associée ou une coentreprise est soumise à un test de dépréciation s’il existe une indication objective de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements intervenus après la comptabilisation initiale de la participation nette et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de la participation nette, qui peut être estimé de façon fiable. Dans un tel cas, la valeur comptable totale de la participation (y compris écarts d’acquisition) fait l’objet d’un test de dépréciation selon les dispositions prévues par la norme IAS 36 « dépréciation d’actifs ». Exception à la méthode de mise en équivalence . Lorsque la participation est détenue par un organisme de capital-risque, un fonds de placement, une société d'investissement à capital variable ou une entité similaire telle qu'un fonds d'investissement d'actifs d'assurance, l’investisseur peut choisir de ne pas comptabiliser sa participation selon la méthode de la mise en équivalence. En effet, IAS 28 « Participations dans des entreprises associées » révisée autorise, dans ce cas, l'investisseur à comptabiliser sa participation à la juste valeur (avec constatation des variations de juste valeur en résultat) conformément à IFRS 9. Ces participations sont dès lors classées dans le poste « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ». Le Groupe Banque Populaire Val de France consolidé ses filiales SBE et Ouest Croissance par la méthode de la mise en équivalence. 3.2.3 . Participations dans des activités conjointes . Définition . Une activité conjointe est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits directs sur les actifs, et des obligations au titre des passifs, relatifs à celle-ci. Mode de comptabilisation des activités conjointes . Une participation dans une entreprise conjointe est comptabilisée en intégrant l’ensemble des intérêts détenus dans l’activité commune, c'est-à-dire sa quote-part dans chacun des actifs et des passifs et éléments du résultat auquel il a droit. Ces intérêts sont ventilés en fonction de leur nature sur les différents postes du bilan consolidé, du compte de résultat consolidé et de l’état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés par capitaux propres. Pour rappel, avant l’entrée en vigueur des nouvelles normes de consolidation, les entreprises sous contrôle conjoint étaient consolidées par intégration proportionnelle. Le Groupe Banque Populaire Val de France ne comptabilise aucune participation dans des activités conjointes. 3.3 . Règles de consolidation . Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des sociétés consolidées sont effectués. 3.3.1 . Conversion des comptes des entités étrangères . La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’euro. Le Groupe Banque Populaire Val de France ne détient pas de filiales dont la comptabilité est tenue en devises autres que l’euro. 3.3.2 . Élimination des opérations réciproques . L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés a été éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values de cession d’actifs qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues. 3.3.3 Regroupements d’entreprises . En application des normes IFRS 3 et IAS 27 révisée : les regroupements entre entités mutuelles sont désormais inclus dans le champ d’application de la norme IFRS 3 ; les coûts directement liés aux regroupements d’entreprises sont désormais comptabilisés dans le résultat de la période ; les contreparties éventuelles à payer sont désormais intégrées dans le coût du regroupement d’entreprise pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle, y compris lorsque les regroupements présentent un caractère éventuel. Selon le mode de règlement, les contreparties transférées sont comptabilisées en contrepartie : des capitaux propres et les révisions de prix ultérieures ne donneront lieu à aucun enregistrement, ou des dettes et les révisions ultérieures sont comptabilisées en contrepartie du compte de résultat (dettes financières) ou selon les normes appropriées (autres dettes ne relevant pas de la norme IAS 39) ; en date de prise de contrôle d’une entité, le montant des participations ne donnant pas le contrôle peut être évalué : soit à la juste valeur (méthode se traduisant par l’affectation d’une fraction de l’écart d’acquisition aux participations ne donnant pas le contrôle), soit à la quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise (méthode semblable à celle applicable aux opérations antérieures au 31 décembre 2009). Le choix entre ces deux méthodes doit être effectué pour chaque regroupement d’entreprises. Quel que soit le choix retenu lors de la prise de contrôle, les augmentations du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée sont systématiquement comptabilisées en capitaux propres : en date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue par le groupe doit être réévaluée à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat. De fait, en cas d’acquisition par étapes, l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la juste valeur à la date de la prise de contrôle ; lors de la perte de contrôle d’une entreprise consolidée, la quote-part éventuellement conservée par le groupe doit être réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les regroupements d’entreprises réalisés antérieurement à la révision des normes IFRS 3 et IAS 27 sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun qui étaient explicitement exclus du champ d’application. Le Groupe Banque Populaire Val de France n’est pas concerné par des regroupements d’entreprises réalisés postérieurement à la révision de ces normes. 3.3.4 . Date de clôture de l’exercice des entités consolidées . Les entités incluses dans le périmètre de consolidation ont leur exercice comptable qui se clôt au 31 décembre. 3.4 . Evolution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2022 . Le périmètre de consolidation du Groupe Banque Populaire Val de France a évolué au cours de l’exercice 2022, par l’entrée en périmètre de sa quote-part respective dans chacune des deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») mentionnées en note 12 : BPCE Consumer Loans FCT 2022 et BPCE Consumer Loans FCT 2022 Demut. En effet, compte-tenu du montage de l’opération, le Groupe Banque Populaire Val de France contrôle et en conséquence consolidé, une portion de chacune de ces deux entités correspondant à sa quote-part dans l’opération, conformément aux paragraphes B76-B79 de la norme IFRS 10. Note 4 . – Notes relatives au compte de résultat . L’essentiel . Le produit net bancaire (PNB) regroupe : les produits et charges d’intérêts les commissions les gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat les gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres les gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti le produit net des activités d’assurance les produits et charges des autres activités 4.1 . Intérêts, produits et charges assimilés . Principes comptables . Les produits et charges d’intérêts sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille de titres au coût amorti, les dettes représentées par un titre, les dettes subordonnées ainsi que les passifs locatifs. Sont également enregistrés les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. Les produits d’intérêts comprennent également les intérêts des instruments de dettes non basiques non détenus dans un modèle de transaction ainsi que les intérêts des couvertures économiques associées (classées par défaut en instruments à la juste valeur par résultat). Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier. Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels que les frais de dossier ou les commissions d’apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt. Les intérêts négatifs sont présentés de la manière suivante : un intérêt négatif sur un actif est présenté en charges d’intérêts dans le PNB ; un intérêt négatif sur un passif est présenté en produits d’intérêts dans le PNB. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Produits d'intérêt Charges d'intérêt Net Produits d'intérêt Charges d'intérêt Net Prêts / emprunts sur les établissements de crédit 44 914 -48 093 -3 179 32 999 -36 751 -3 752 Prêts / emprunts sur la clientèle 271 393 -79 606 191 787 256 018 -56 837 199 181 Obligations et autres titres de dettes détenus/émis 838 -10 837 -9 999 1 006 -10 714 -9 708 Dettes subordonnées 0 0 0 0 0 0 Passifs locatifs 0 -30 -30 0 -35 -35 Actifs et passifs financiers au coût amorti (hors opérations de location-financement) 317 145 -138 566 178 579 290 023 -104 337 185 686 Opérations de location-financement 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 12 162 0 12 162 11 770 0 11 770 Autres 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 12 162 0 12 162 11 770 0 11 770 Total actifs et passifs financiers au coût amorti et à la Jv par capitaux propres 329 307 -138 566 190 741 301 793 -104 337 197 456 Actifs financiers non standards qui ne sont pas détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 19 096 -25 939 -6 843 20 527 -20 670 -143 Instruments dérivés pour couverture économique 907 -875 32 204 -449 -245 Total des produits et charges d' intérêt 349 310 -165 380 183 930 322 524 -125 456 197 068 Les produits d’intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 21 076 milliers d’euros (9 209 milliers d’euros en 2021) au titre de la rémunération des fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations, en nette augmentation du fait des relèvements successifs en février et août des taux de l’épargne réglementée. Parmi les produits d’intérêts figure une reprise nette de la provision épargne logement pour un montant de 1 019 milliers d’euros pour l’exercice 2022, contre une dotation nette de 1 704 milliers d’euros pour l’exercice 2021. 4.2 . Produits et charges de commissions . Principes comptables . En application de norme IFRS 15 « Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients », la comptabilisation du produit des activités ordinaires reflète le transfert du contrôle des biens et services promis aux clients pour un montant correspondant à la contrepartie que l’entité s’attend à recevoir en échange de ces biens et services. La démarche de comptabilisation du revenu s’effectue en cinq étapes : identification des contrats avec les clients ; identification des obligations de performance (ou éléments) distinctes à comptabiliser séparément les unes des autres ; détermination du prix de la transaction dans son ensemble ; allocation du prix de la transaction aux différentes obligations de performance distinctes ; comptabilisation des produits lorsque les obligations de performance sont satisfaites. Cette approche s’applique aux contrats qu’une entité conclut avec ses clients à l’exception, notamment, des contrats de location (couverts par la norme IFRS 16), des contrats d’assurance (couverts par la norme IFRS 4) et des instruments financiers (couverts par la norme IFRS 9). Si des dispositions spécifiques en matière de revenus ou de coûts des contrats sont prévues dans une autre norme, celles-ci s’appliquent en premier lieu. Eu égard aux activités du Groupe Banque Populaire Val de France, sont principalement concernés par cette méthode : les produits de commissions, en particulier ceux relatifs aux prestations de service bancaires lorsque ces produits ne sont pas intégrés dans le taux d’intérêt effectif, ou ceux relatifs à la gestion d’actif ou aux prestations d’ingénierie financière, les produits des autres activités, ( cf. note 4.6) notamment en cas de prestations de services intégrées au sein de contrats de location, les prestations de services bancaires rendues avec la participation de partenaires Groupe. Il en ressort que les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché. Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le Groupe Banque Populaire Val de France à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle. En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt. Commissions sur prestations de service . Les commissions sur prestations de service font l’objet d’une analyse pour identifier séparément les différents éléments (ou obligations de performance) qui les composent et attribuer à chaque élément la part de revenu qui lui revient. Puis chaque élément est comptabilisé en résultat, en fonction du type de services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché : les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ; les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ; les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte. Lorsqu’une incertitude demeure sur l’évaluation du montant d’une commission (commission de performance en gestion d’actif, commission variable d’ingénierie financière, etc.), seul le montant auquel le groupe est déjà assuré d’avoir droit compte-tenu des informations disponibles à la clôture est comptabilisé. Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les « Produits d’intérêts » et non au poste « Commissions ». Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations interbancaires et de trésorerie 4 809 0 4 809 5 562 0 5 562 Opérations avec la clientèle 63 914 -278 63 636 53 721 -386 53 335 Prestation de services financiers 17 658 -1 499 16 159 16 094 -1 541 14 553 Vente de produits d'assurance vie 57 691 0 57 691 54 916 0 54 916 Moyens de paiement 51 330 -29 548 21 782 49 355 -21 293 28 062 Opérations sur titres 9 592 -3 263 6 329 5 203 -4 421 782 Activités de fiducie 0 0 0 0 0 0 Opérations sur instruments financiers et de hors-bilan 9 257 -152 9 105 9 434 -145 9 289 Autres commissions 16 232 0 16 232 14 456 0 14 456 Total des commissions 230 483 -34 740 195 743 208 741 -27 786 180 955 4.3 . Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat . Principes comptables . Le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments. Les « Résultats sur opérations de couverture » comprennent la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Résultats sur instruments financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat 963 17 050 Résultats sur instruments financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option 0 0 Résultats sur actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option 0 0 Résultats sur passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option 0 0 Résultats sur opérations de couverture -1 666 -51 Inefficacité de la couverture de flux trésorerie (CFH) 0 -1 Inefficacité de la couverture de juste valeur (FVH) -1 666 -50 Variation de la couverture de juste valeur -79 381 -43 073 Variation de l'élément couvert 77 715 43 022 Résultats sur opérations de change 628 62 Total des gains et pertes nets sur les instruments financiers à la juste valeur par résultat -75 17 061 Les variations d’ajustement de valeur de l’ensemble du portefeuille de dérivés (de transaction et de couverture) au titre de la CVA (Credit Valuation Adjustement) et de la DVA (Debit Valuation Adjustement) représentent un produit de 49 milliers d’euros en 2022 contre un produit de 363 milliers d’euros en 2021. 4.4 . Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres . Principes comptables . Les instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres comprennent : les instruments de dettes basiques gérés en modèle de gestion de collecte et de vente à la juste valeur par capitaux propres recyclables en résultat. En cas de cession, les variations de juste valeur sont transférées en résultat. les instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables en résultat. En cas de cession, les variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat mais directement dans le poste réserves consolidés en capitaux propres. Seuls les dividendes affectent le résultat dès lors qu’ils correspondent à un retour sur l’investissement. Les variations de valeur des instruments de dettes basiques gérés en modèle de gestion de collecte et de vente à la juste valeur par capitaux propres recyclables regroupent : les produits et charges comptabilisés en marge net d’intérêts les gains ou pertes nets sur actifs financiers de dettes à la juste valeur par capitaux propres les dépréciations/reprises comptabilisées en coût du risque les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Gains ou pertes nets sur instruments de dettes 0 132 Gains ou pertes nets sur instruments de capitaux propres (dividendes) 47 487 35 714 Total des profits et pertes sur les instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres 47 487 35 846 4.5 . Gains ou pertes nets sur instruments financiers au coût amorti . Principes comptables . Ce poste comprend les gains ou pertes nets sur instruments financiers au coût amorti résultant de la décomptabilisation d’instruments au coût amorti d’actifs financiers (prêts ou créances, titres de dettes) et de passifs financiers au coût amorti. Le Groupe Banque Populaire Val de France n’a pas procédé à la décomptabilisation d’instruments au coût amorti d’actifs ou de passifs financiers en 2022 ou 2021. 4.6 . Produits et charges des autres activités Principes comptables . Les produits et charges des autres activités enregistrent notamment : les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ; les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ; les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés). (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Produits Charges Net Produits Charges Net Produits et charges sur activités immobilières 0 0 0 0 0 0 Produits et charges sur opérations de location 0 0 0 0 0 0 Produits et charges sur immeubles de placement 190 -200 -10 173 -150 23 Quote-part réalisée sur opérations faites en commun 1 921 -3 010 -1 089 1 640 -5 826 -4 186 Charges refacturées et produits rétrocédés 0 0 0 1 0 1 Autres produits et charges divers d'exploitation (1) 2 031 -7 673 -5 642 4 454 -8 214 -3 760 Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation 12 903 -10 685 2 218 0 -8 017 -8 017 Autres produits et charges d'exploitation bancaire 16 855 -21 368 -4 513 6 095 -22 057 -15 962 Total des produits et charges des autres activités 17 045 -21 568 -4 523 6 268 -22 207 -15 939 (1) Un produit de 2 459 milliers d’euros avait été comptabilisé en 2021 au sein du poste « Autres produits et charges divers d’exploitation » au titre de l’amende Echange Image-Chèque (« EIC ») suite à la décision favorable rendue par la Cour d’Appel de renvoi. Compte tenu de l’incertitude et de l’historique sur le dossier (cf. Risques juridiques dans la partie du rapport « Gestion des risques »), une provision d’un montant équivalent avait été comptabilisée en contrepartie au sein du poste « Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d’exploitation ». 4.7 . Charges générales d’exploitation . Principes comptables . Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages du personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs. Contributions aux mécanismes de résolution bancaire Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. Pour le fonds de garantie des dépôts, le montant cumulé des contributions versées pour l’exercice 2022 par le Groupe Banque Populaire Val de France à la disposition du fonds au titre des mécanismes de dépôts, cautions et titres représente 4 474 milliers d’euros. Les cotisations cumulées (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 977 milliers d’euros. Les contributions cumulées versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan s’élèvent à 26 131 milliers d’euros. La directive 2014/59/UE dite BRRD ( Bank Recovery and Resolution Directive ) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds est devenu un Fonds de résolution unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique). Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution. Conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions au fonds de résolution unique pour l’année 2022. Le montant des contributions versées par le Groupe Banque Populaire Val de France représente pour l’exercice 5 461 milliers d’euros dont 4 642 milliers d’euros comptabilisés en charges et 819 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15 % des appels de fonds constitués sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élève à 3 872 milliers d’euros au 31 décembre 2022. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Charges de personnel -164 228 -163 699 Impôts, taxes et contributions réglementaires -11 760 -11 674 Services extérieurs et autres charges générales d’exploitation -78 223 -75 398 Autres frais administratifs -89 983 -87 072 Total des charges générales d’exploitation -254 211 -250 771 La décomposition des charges de personnel est présentée dans la note 8.1. Les impôts et taxes incluent notamment les contributions imposées par les régulateurs : la cotisation au FRU (Fonds de Résolution Unique) pour un montant annuel de 4 642 milliers d’euros (contre 3 739 milliers d’euros en 2021) et la taxe de soutien aux collectivités territoriales pour un montant annuel de 327 milliers d’euros (contre 319 milliers d’euros en 2021). Pour rappel depuis 2020, les refacturations des activités « organe central » (listées dans le Code monétaire et financier) sont désormais présentées en PNB et les refacturations des missions groupe restent présentées en frais de gestion. 4.8 . Gains et pertes sur autres actifs . Principes comptables Les gains ou pertes sur autres actifs enregistrent les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation ainsi que les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation -673 -173 Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées 0 0 Total des gains ou pertes sur autres actifs -673 -173 Note 5 . – Notes relatives au bilan 5.1 . Caisse, banques centrales . Principes comptables . C e poste comprend principalement la caisse et les avoirs auprès de la banque centrale au coût amorti. (En milliers d'Euros) 31 décembre 2022 31 décembre 2021 Caisse 69 653 80 487 Banques centrales 0 0 Total caisse, banques centrales 69 653 80 487 5.2 . Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat . Principes comptables . Les actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, de certains actifs et passifs que le Groupe Banque Populaire Val de France a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IFRS 9 et des actifs non basiques. Date d’enregistrement des titres Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison. Lorsque les opérations de prise en pension et de mise en pension de titres sont comptabilisées dans les « Actifs et passifs à la juste valeur par résultat », l’engagement de mise en place de la pension est comptabilisé comme un instrument dérivé ferme de taux. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. 5.2.1 . Actifs financiers à la juste valeur par résultat . Principes comptables Les actifs financiers à la juste valeur par résultat sont : les actifs financiers détenus à des fins de transaction, c’est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre à brève échéance ; les actifs financiers que le Groupe Banque Populaire Val de France a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IFRS 9. Les conditions d’application de cette option sont décrites ci-dessus ; les instruments de dettes non basiques ; les instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par résultat par défaut (qui ne sont pas détenus à des fins de transaction). Ces actifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, dividendes, gains ou pertes de cessions sur ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » à l’exception des actifs financiers de dettes non basiques dont les intérêts sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts ». Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment les opérations sur titres réalisées pour compte propre, les pensions et les instruments financiers dérivés négociés dans le cadre des activités de gestion de position. Actifs à la juste valeur par résultat sur option La norme IFRS 9 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable. Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur. L’application de cette option est réservée uniquement dans le cas d’une élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable. L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Le Groupe Banque Populaire Val de France ne détient plus d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option. (En milliers d'Euros) 2022 2021 Actifs financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat Actifs financiers désignés à la juste valeur sur option Total Actifs financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat Actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option Total Actifs financiers relevant d'une activité de transaction Autres actifs financiers devant être obligatoirement évalués à la juste valeur par le biais du résultat Actifs financiers relevant d'une activité de transaction Autres actifs financiers devant être obligatoirement évalués à la juste valeur par le biais du résultat Effets publics et valeurs assimilées 0 0 0 0 0 0 0 0 Obligations et autres titres de dettes 0 30 895 0 30 895 0 14 524 0 14 524 Autres 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 30 895 0 30 895 0 14 524 0 14 524 Prêts aux établissements de crédit hors opérations de pension 0 30 605 0 30 605 0 32 693 0 32 693 Prêts à la clientèle hors opérations de pension 0 0 0 0 0 0 0 0 Opérations de pension 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts 0 30 605 0 30 605 0 32 693 0 32 693 Instruments de capitaux propres 0 21 225 0 21 225 0 16 142 0 16 142 Dérivés de transaction 14 536 0 0 14 536 5 586 0 0 5 586 Dépôts de garantie versés 0 0 0 0 0 0 0 0 Total des actifs financiers a la juste valeur par résultat 14 536 82 725 0 97 261 5 586 63 359 0 68 945 5.2.2 . Passifs financiers à la juste valeur par résultat . Principes comptables . Les passifs financiers à la juste valeur par résultat comprennent des passifs financiers détenus à des fins de transaction ou classés dans cette catégorie de façon volontaire dès leur comptabilisation initiale en application de l’option ouverte par la norme IFRS 9. Le portefeuille de transaction est composé de dettes liées à des opérations de vente à découvert, d’opérations de pension et d’instruments financiers dérivés. Les conditions d’application de cette option sont décrites ci-dessus. Ces passifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, gains ou pertes liés à ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » , à l’exception des variations de juste valeur attribuables à l’évolution du risque de crédit propre pour les passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option qui sont enregistrées, depuis le 1er janvier 2016, dans le poste « Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat » au sein des « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». En cas de décomptabilisation du passif avant son échéance (par exemple, rachat anticipé), le gain ou la perte de juste valeur réalisé, attribuable au risque de crédit propre, est transféré directement dans le poste réserves consolidées en capitaux propres. Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option . La norme IFRS 9 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable. Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur. L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes : — Élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. — Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance L’option s’applique dans le cas de passifs gérés et évalués à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le suivi interne s’appuie sur une mesure en juste valeur. — Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride, financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte. L’application de l’option juste valeur à un passif financier est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IFRS 9 (exemple d’une option de remboursement anticipé incorporée dans un instrument de dettes). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé. Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs. (En milliers d'Euros) 31 décembre 2022 31 décembre 2021 Passifs financiers émis à des fins de transaction Passifs financiers désignés à la juste valeur sur option Total Passifs financiers émis à des fins de transaction Passifs financiers désignés à la juste valeur sur option Total Ventes à découvert 0 0 0 0 0 0 Dérivés de transaction 14 644 0 14 644 6 250 0 6 250 Comptes à terme et emprunts interbancaires 0 0 0 0 0 0 Comptes à terme et emprunts à la clientèle 246 0 246 0 0 0 Dettes représentées par un titre non subordonnées 0 0 0 0 0 0 Dettes subordonnées 0 0 0 0 0 0 Opérations de pension 0 0 0 0 0 0 Dépôts de garantie reçus 0 0 0 0 0 0 Autres 0 0 0 0 0 0 Total des passifs financiers a la juste valeur par résultat 14 890 0 14 890 6 250 0 6 250 5.2.3 . Instruments dérivés de transaction . Principes comptables . Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes : sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ; il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ; il est réglé à une date future. Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture). Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché. Changement du mode de comptabilisation et de présentation des swaps de devises . Jusqu’au 31 décembre 2021, la comptabilisation au bilan de la valorisation des swaps de devises de la jambe terme était enregistrée pour la partie composante taux dans le poste « Instruments dérivés hors couverture » et pour la partie composante change dans le poste « comptes de régularisation ». A compter du 31 décembre 2021, le principe de comptabilisation pour la partie valorisation des swaps de devises a été revu. Ainsi les deux composantes taux et change de la jambe terme sont incluses dans la valorisation des dérivés au niveau des postes d’Actifs/Passifs financiers à la juste valeur par résultat (« Instruments dérivés hors couverture »). Cette modification n’a pas eu d’incidence sur le compte de résultat. (En milliers d'Euros) 31 décembre 2022 31 décembre 2021 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Instruments de taux 212 948 11 657 11 778 246 938 5 670 6 239 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 133 876 2 787 2 722 80 583 19 14 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations fermes 346 824 14 444 14 500 327 521 5 689 6 253 Instruments de taux 0 0 0 0 0 0 Instruments sur actions 36 777 0 0 0 0 0 Instruments de change 17 398 151 151 15 483 -3 -3 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations conditionnelles 54 175 151 151 15 483 -3 -3 CVA - DVA 0 -59 -7 0 -100 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Total des instruments dérives de transaction 400 999 14 536 14 644 343 004 5 586 6 250 Dont marchés organisés 0 0 0 0 0 0 Dont opérations de gré à gré 400 999 14 536 14 644 343 004 5 586 6 250 5.3 . Instruments dérivés de couverture . Principes comptables . Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes : sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ; il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ; il est réglé à une date future. Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture). À l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période. Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective. Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe. La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement. Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi. Le Groupe Banque Populaire Val de France a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de continuer à appliquer la norme IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations, telle qu’adoptée par l’Union européenne, c’est-à-dire excluant certaines dispositions concernant la macro-couverture. Couverture de juste valeur . La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe). La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte dans les calculs d’efficacité. En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non-respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période. Couverture de flux de trésorerie . Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures - taux fixes futurs, prix futurs, change, etc.). La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des « Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres », la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable. En cas d’interruption de la relation de couverture (non-respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert. Cas particuliers de couverture de portefeuilles (macrocouverture) Documentation en couverture de flux de trésorerie  : Le Groupe Banque Populaire Val de France documente une partie de sa macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d’emprunts). Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, en retenant : des actifs et passifs à taux variable : l’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings ; des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions) : dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu ; de la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché. La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux variable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable) ; l’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture. Les caractéristiques de cet instrument modélisent celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité. L’efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective. Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l’échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture. Le test rétrospectif permet de calculer l’efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté. Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de juste valeur pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des instruments hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125 %. Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement. Lors de l’arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, ou si sa survenance est toujours hautement probable, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat. Documentation en couverture de juste valeur Le Groupe Banque Populaire Val de France documente une partie de sa macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out ). La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associée aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macrocouverture utilisés par le Groupe BPCE sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources ou des emplois à taux fixe. Le traitement comptable des dérivés de macrocouverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la microcouverture de juste valeur. Dans le cas d’une relation de macrocouverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux », à l’actif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille d’actifs financiers, au passif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille de passifs financiers. L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte. Deux tests d’efficacité sont réalisés : un test d’assiette : pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ; un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un instrument hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective. En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macrocouverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au notionnel des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts. Couverture d’un investissement net libellé en devises . L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité. La couverture d’un investissement net libellé en devises a pour objet de protéger l’entité consolidante contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie. Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession (ou de la cession partielle avec perte de contrôle) de tout ou partie de l’investissement net. Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. La macrocouverture de juste valeur est utilisée pour la gestion globale du risque de taux notamment pour couvrir les portefeuilles de prêts à taux fixe. La microcouverture de juste valeur est utilisée notamment pour couvrir un passif à taux fixe ou les titres de la réserve de liquidité à taux fixe et des titres indexés inflation. Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Les couvertures de flux de trésorerie sont utilisées notamment pour la couverture de passif à taux variable, la couverture du risque de variation de valeur des flux futurs variables de la dette ou la macrocouverture d’actifs à taux variable. Les principales sources d’inefficacité des couvertures sont liées à : l’inefficacité « bi-courbes » : la valorisation des dérivés collatéralisés (faisant l’objet d’appels de marge rémunérés à €ESTER) est basée sur la courbe d’actualisation €STER, alors que l’évaluation de la composante couverte des éléments couverts en juste valeur est calculée sur une courbe d’actualisation EURIBOR la valeur temps des couvertures optionnelles la surcouverture dans le cadre des tests d’assiette en macrocouverture (montants des notionnels de dérivés de couverture supérieurs au nominal des éléments couverts, notamment dans le cas où les éléments couverts ont fait l’objet de remboursements anticipés plus importants que prévus) les ajustements de valorisation liés au risque de crédit et au risque de crédit propres sur dérivés (Credit Value adjustment et Debit Value adjustment) des décalages de fixing des flux entre l’élément couvert et sa couverture. Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. (En milliers d'Euros) 31 décembre 2022 31 décembre 2021 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Instruments de taux 3 951 454 134 827 202 801 2 385 070 66 338 54 006 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations fermes 3 951 454 134 827 202 801 2 385 070 66 338 54 006 Instruments de taux 0 0 0 0 0 0 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations conditionnelles 0 0 0 0 0 0 Couverture de juste valeur 3 951 454 134 827 202 801 2 385 070 66 338 54 006 Instruments de taux 0 0 0 0 0 0 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations fermes 0 0 0 0 0 0 Instruments de taux 0 0 0 0 0 0 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations conditionnelles 0 0 0 0 0 0 Couverture de flux de trésorerie 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Couverture d'investissements nets en devises 0 0 0 0 0 0 Total des instruments dérives de couverture 3 951 454 134 827 202 801 2 385 070 66 338 54 006 Tous les instruments dérivés de couverture sont présentés dans le poste « Instruments dérivés de couverture » à l’actif et au passif du bilan. Les swaps financiers de devises sont documentés à la fois en couverture de juste valeur de taux et en couverture de flux de trésorerie de change. La juste valeur globale est néanmoins présentée en dérivés de change. Ces dérivés sont présentés en instruments de couverture de flux de trésorerie de change afin de mieux refléter le poids de la composante change (liée à la couverture de flux de trésorerie) dans la juste valeur globale. Echéancier du notionnel des instruments dérivés de couverture au 31 décembre 2022  : (En milliers d'Euros) Inf. à 1 an De 1 à 5 ans De 6 à 10 ans Sup à 5 ans Couverture de taux d'intérêts 241 286 1 706 078 1 472 700 531 390 Instruments de couverture de flux de trésorerie 0 0 0 0 Instruments de couverture de juste valeur 241 286 1 706 078 1 472 700 531 390 Couverture du risque de change 0 0 0 0 Instruments de couverture de flux de trésorerie 0 0 0 0 Instruments de couverture de juste valeur 0 0 0 0 Couverture des autres risques 0 0 0 0 Instruments de couverture de flux de trésorerie 0 0 0 0 Instruments de couverture de juste valeur 0 0 0 0 Couverture d'investissements nets en devises 0 0 0 0 Total des instruments dérives de couverture 241 286 1 706 078 1 472 700 531 390 Eléments couverts  : (En milliers d'Euros) Couverture de juste valeur 31 décembre 2021 Couverture du risque de taux Couverture du risque de change Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Actifs Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 334 500 24 236 0 0 0 0 Prêts ou créances sur les établissements de crédit 0 0 0 0 0 0 Prêts ou créances sur la clientèle 0 0 0 0 0 0 Titres de dette 334 500 24 236 0 0 0 0 Actions et autres instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers au coût amorti 840 000 18 948 0 0 0 0 Prêts ou créances sur les établissements de crédit 0 0 0 0 0 0 Prêts ou créances sur la clientèle 840 000 18 948 0 0 0 0 Titres de dette 0 0 0 0 0 0 Passifs Passifs financiers au coût amorti 1 238 810 52 163 659 0 0 0 Dettes envers les établissements de crédit 1 052 450 48 756 0 0 0 0 Dettes envers la clientèle 0 0 0 0 0 0 Dettes représentées par un titre 186 360 3 407 659 0 0 0 Dettes subordonnées 0 0 0 0 0 0 Total éléments couverts 2 413 310 95 347 659 0 0 0 L’inefficacité de la couverture de la période est présentée en note 4.3 « Gains ou pertes nets sur les instruments financiers à la juste valeur par résultat » ou en note 4.4 « Gains ou pertes nets sur les instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres » pour les instruments de capitaux propres classés en juste valeur par capitaux propres non recyclables. 5.4 . Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres . Principes comptables . Les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur augmentée des frais de transaction. Instruments de dettes évalués à la juste valeur par capitaux propres recyclables En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur (pied de coupon) sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables (les actifs en devises étant monétaires, les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 9. Ces instruments sont soumis aux exigences d’IFRS 9 en matière de dépréciation. Les informations relatives au risque de crédit sont présentées en note 7.1. En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat. Les revenus courus ou acquis sur les instruments de dettes sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés » selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE). Cette méthode est décrite dans la note 5.5 – Actifs au coût amorti. Instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par capitaux propres non recyclables En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables (les actifs en devise étant non monétaires, les variations de juste valeur pour la composante change n’affectent pas le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 9. La désignation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables est une option irrévocable qui s’applique instrument par instrument uniquement aux instruments de capitaux propres non détenus à des fins de transaction. Les pertes de valeur latentes et réalisées restent constatées en capitaux propres sans jamais affecter le résultat. Ces actifs financiers ne font pas l’objet de dépréciations. En cas de cession, ces variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat mais directement dans le poste réserves consolidés en capitaux propres. Seuls les dividendes affectent le résultat dès lors qu’ils correspondent à un retour sur l’investissement. Ils sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres » (note 4.4). (En milliers d'Euros) 31 décembre 2022 31 décembre 2021 Prêts ou créances sur la clientèle 0 0 Titres de dettes 496 059 408 460 Actions et autres titres de capitaux propres 1 034 824 1 114 158 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 1 530 883 1 522 618 Dont dépréciations pour pertes de crédit attendues -102 -77 Dont gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (avant impôts)* -38 188 134 017 Instruments de dettes -5 189 5 928 Instruments de capitaux propres -32 999 128 089 (*) Au 31 décembre 2022, les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres incluent plus particulièrement une moins-value latente sur les titres de participation BPCE SA pour un montant de 54 788 milliers d’euros. Instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres Principes comptables . Les instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres peuvent être : des titres de participations, des actions et autres titres de capitaux propres. Lors de la comptabilisation initiale, les instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres sont évalués à la juste valeur majorée des coûts de transaction. Lors des arrêtés suivants, les variations de juste valeur de l'instrument sont comptabilisées en capitaux propres (OCI). Les variations de juste valeur ainsi accumulées en capitaux propres ne seront pas reclassées en résultat au cours d'exercices ultérieurs (OCI non recyclables). Seuls les dividendes sont comptabilisés en résultat lorsque les conditions sont remplies. Les titres de participations comprennent les participations stratégiques, les entités « outils » (l’informatique par exemple) et certains titres de capital investissement à long terme. Ces titres de participation n’ayant pas vocation à être cédés, un classement en instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres est adapté à cette nature de participation. Aucun montant de juste valeur n’a été reclassé dans la composante « Réserves consolidées » suite à une cession de titres de participation. En milliers d'euros 31 décembre 2022 31 décembre 2021 Juste valeur Dividendes comptabilisés sur la période Décomptabilisation sur la période Juste valeur Dividendes comptabilisés sur la période Décomptabilisation sur la période Instruments de capitaux propres détenus à la fin de la période Juste valeur à la date de cession Profit ou perte cumulé à la date de cession Instruments de capitaux propres détenus à la fin de la période Juste valeur à la date de cession Profit ou perte cumulé à la date de cession Titres de participations 801 897 39 709 0 0 963 873 33 258 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 219 414 7 778 0 0 150 285 2 456 0 0 Total instruments de capitaux propres a la juste valeur par capitaux propres 1 021 311 47 487 0 0 1 114 158 35 714 0 0 5.5 . Actifs au coût amorti . Principes comptables . Les actifs au coût amorti sont des actifs financiers basiques détenus dans un modèle de collecte. La grande majorité des crédits accordés par le Groupe BPCE est classée dans cette catégorie. Les informations relatives au risque de crédit sont présentées en note 7.1. Les actifs financiers au coût amorti incluent les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que les titres au coût amorti tels que les effets publics ou les obligations. Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts et diminuée des produits directement attribuables, selon le cas, à la mise en place du crédit ou à l’émission. Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché, est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires. Lors des arrêtés ultérieurs, ces actifs financiers sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE). Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la valeur comptable initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts externes de transaction directement liés à la mise en place des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt. Aucun coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti. Prêts garantis par l’Etat Le prêt garanti par l’Etat (PGE) est un dispositif de soutien mis en place en application de l’article 6 de la loi n°2020-289 du 23 mars 2020 de finances rectificative pour 2020 et de l’arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances du 23 mars 2020 accordant la garantie de l’Etat aux établissements de crédit et sociétés de financement à partir du 16 mars 2020 afin de répondre aux besoins de trésorerie des sociétés impactées par la crise sanitaire Covid-19. Le dispositif a été prolongé jusqu’au 30 juin 2022 par la loi n°2022-1900 du 30 décembre 2022 de finances pour 2022. Le PGE doit répondre aux critères d’éligibilité communs à tous les établissements distribuant ce prêt définis par la loi. Le PGE est un prêt de trésorerie d’une durée d’un an qui comporte un différé d’amortissement sur cette durée. Les sociétés bénéficiaires peuvent décider, à l’issue de la première année, d’amortir le PGE sur une durée d’une à cinq années supplémentaires ou de commencer l’amortissement du capital seulement à partir de la deuxième année de la période d’amortissement en ne réglant que les intérêts et le coût de la garantie de l’Etat. Pour les sociétés éligibles, le montant du PGE est plafonné, dans le cas général (hors entreprises innovantes et de création récente, et hors PGE Saison pour notre clientèle de Tourisme / Hôtellerie / Restauration par exemple), à 25 % du chiffre d’affaires de la société. Le PGE bénéficie d’une garantie de l’Etat à hauteur de 70 à 90 % selon la taille de l’entreprise, les banques conservant ainsi la part du risque résiduel. La garantie de l’Etat couvre un pourcentage du montant restant dû de la créance (capital, intérêts et accessoires) jusqu’à la déchéance de son terme. La garantie de l’Etat pourra être appelée avant la déchéance du terme en présence d’un évènement de crédit La pénalité de remboursement anticipé est fixée au contrat et de manière raisonnable (2 % du capital restant dû pendant la période initiale du prêt, de 3 à 6 % du capital restant dû pendant la période d’amortissement du prêt). Les conditions de prorogation ne sont pas fixées par anticipation mais établies deux à trois mois avant l’échéance de l’option de prorogation, en fonction des conditions de marché. Les PGE ne peuvent pas être couverts par une autre sûreté ou garantie que celle de l’Etat sauf lorsqu’ils sont octroyés dans le cadre d’un arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances. Il est admis que le professionnel ou le dirigeant puisse demander ou se voir proposer, la souscription d’une assurance décès mais pas se la faire imposer. Compte-tenu de ces caractéristiques, les PGE répondent aux critères de prêts basiques (cf. note 2.5.1). Ils sont comptabilisés dans la catégorie « coût amorti » puisqu’ils sont détenus dans un modèle de gestion de collecte dont l’objectif est de détenir les prêts pour en collecter les flux de trésorerie (cf. note 2.5.1). Lors des arrêtés ultérieurs, ils seront évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Concernant la garantie de l’Etat, elle est considérée comme faisant partie intégrante des termes du contrat et est prise en compte dans le calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues. La commission de garantie payée à l’octroi du crédit par le Groupe Banque populaire Val de France à l’Etat est comptabilisée en résultat de manière étalée sur la durée initiale du PGE selon la méthode du Taux d’Intérêt Effectif (TIE). L’impact est présenté au sein de la marge nette d'intérêt. Un PGE octroyé à une contrepartie considérée douteuse à l’initiation (Statut 3) est classé en POCI (Purchased or Originated Credit Impaired). Toutefois, l’octroi d’un PGE à une contrepartie donnée ne constitue pas à lui seul un critère de dégradation du risque, devant conduire à un passage en Statut 2 ou 3 des autres encours de cette contrepartie. A compter du 6 avril 2022, le PGE Résilience est un complément de PGE pour les entreprises impactées par les conséquences du conflit en Ukraine (notamment pour des entreprises qui seraient au proche du plafond des 25% du PGE). Le plafond autorisé est de 15% du chiffre d’affaires moyen des trois derniers exercices comptables, ou les deux derniers exercices si elles ne disposent que de deux exercices comptables ou le dernier exercice si elles ne disposent que d’un exercice comptable, ou calculé comme le chiffre d’affaires annualisé par projection linéaire à partir du chiffre d’affaires réalisé à date si elles ne disposent d’aucun exercice comptable clos. Hormis pour son montant, soumis au nouveau plafond de 15% du chiffre d’affaires, ce PGE complémentaire prendra la même forme que les PGE instaurés au début de la crise sanitaire : même durée maximale (jusqu’à 6 ans), même période minimale de franchise de remboursement (12 mois), même quotité garantie et prime de garantie. Ce PGE Résilience est entièrement cumulable avec le ou les PGE éventuellement obtenu(s) ou à obtenir initialement jusqu’au 30 juin 2022. Ce dispositif a été prolongé jusqu’au 31 décembre 2023 dans le cadre de la loi de finances rectificative pour 2023. Renégociations et restructurations . Lorsque des contrats font l’objet de modifications, la norme IFRS 9 requiert l’identification des actifs financiers renégociés, restructurés ou réaménagés en présence ou non de difficultés financières et ne donnant pas lieu à décomptabilisation. Le profit ou la perte résultant de la modification d’un contrat est comptabilisé en résultat en cas de modification. La valeur comptable brute de l’actif financier est alors recalculée pour être égale à la valeur actualisée, au taux d’intérêt effectif initial, des flux de trésorerie contractuels renégociés ou modifiés. Une analyse du caractère substantiel des modifications est cependant à mener au cas par cas. Les encours « restructurés » correspondent aux financements ayant fait l’objet d’aménagements constituant une concession lorsque ces aménagements sont conclus avec des débiteurs faisant face ou sur le point de faire face à des difficultés financières. Les encours « restructurés » résultent donc de la combinaison d’une concession et de difficultés financières. Les aménagements visés par les « restructurations » doivent apporter une situation plus avantageuse au débiteur (ex : suspension d’échéance d’intérêt ou de principal, prorogation d’échéance, etc…) et sont matérialisés par la mise en place d’avenants modifiant les termes d’un contrat existant ou par le refinancement total ou partiel d’un prêt existant. La difficulté financière est déterminée en observant un certain nombre de critères tels que l’existence d’impayés de plus de 30 jours ou la présence d’une note sensible. La mise en place d’une « restructuration » n’implique pas nécessairement le classement de la contrepartie concernée par le réaménagement dans la catégorie des défauts bâlois. Le classement en défaut de la contrepartie dépend du résultat du test de viabilité réalisé lors de la restructuration de la contrepartie. Sous IFRS 9, le traitement des restructurations ayant pour origine des difficultés financières reste semblable à celui qui prévalait sous IAS 39 : en cas de restructuration suite à un événement générateur de pertes de crédit avéré, le prêt est considéré comme un encours déprécié (au Statut 3) et fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque de crédit » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt. En l’absence de significativité de la décote, le TIE du prêt restructuré est ajusté et aucune décote n’est constatée. Le prêt restructuré est réinscrit en encours sain (non déprécié, au Statut 1 ou au Statut 2) quand il n’y a plus d’incertitude sur la capacité de l’emprunteur à honorer ses engagements. Lorsque la restructuration est substantielle (par exemple la conversion en tout ou partie d’un prêt en un instrument de capitaux propres), les nouveaux instruments sont comptabilisés à leur juste valeur. La différence entre la valeur comptable du prêt (ou de la partie du prêt) décomptabilisé(e) et la juste valeur des actifs reçus en échange est inscrite en résultat dans le poste « Coût du risque de crédit ». La dépréciation éventuelle précédemment constituée sur le prêt est ajustée. Elle est entièrement reprise en cas de conversion totale du prêt en nouveaux actifs. Frais et commissions Les coûts directement attribuables à la mise en place des prêts sont des coûts externes qui consistent essentiellement en commissions versées à des tiers tel que les commissions aux apporteurs d’affaires. Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement. Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux. Date d’enregistrement . Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. Pour les opérations de prise en pension, un engagement de financement donné est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement livraison. 5.5.1 . Titres au coût amorti  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2022 31 décembre 2021 Effets publics et valeurs assimilées 0 0 Obligations et autres titres de dettes 5 073 5 395 Dépréciations pour pertes de crédit attendues -38 -358 Total des titres au cout amorti 5 035 5 037 La juste valeur des titres est présentée en note 9. La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 7.1. 5.5.2 . Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2022 31 décembre 2021 Comptes ordinaires débiteurs 1 374 653 1 645 812 Opérations de pension 0 0 Comptes et prêts 3 400 060 3 135 908 Autres prêts ou créances sur établissements de crédit 0 0 Dépôts de garantie versés 82 700 0 Appel de marge 0 0 Dépréciations pour pertes de crédit attendues -1 -1 Total prêts et créances sur les établissements de crédit au cout amorti 4 857 412 4 781 719 La juste valeur des prêts et créances sur établissement de crédit est présentée en note 9.2. La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 7.1. Les créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 3 458 145 milliers d’euros au 31 décembre 2022 (3 622 472 milliers d’euros au 31 décembre 2021). La centralisation à la Caisse des Dépôts et Consignations de la collecte du Livret A et du LDD à un taux de 55 % des ressources, et représente, ajoutée à la centralisation à 50% de la collecte du LEP, 1 319 300 milliers d'euros au 31 décembre 2022 contre 1 160 063 milliers d’euros au 31 décembre 2021). 5.5.3 . Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2022 31 décembre 2021 Comptes ordinaires débiteurs 154 896 133 176 Prêts à la clientèle financière 0 0 Crédits de trésorerie (1) 1 694 071 1 750 526 Créances commerciales 66 421 56 783 Crédits à l'équipement 4 108 177 3 681 199 Crédits au logement 10 743 710 9 798 592 Crédits à l'exportation 4 233 3 056 Opérations de pension 0 0 Opérations de location-financement 0 0 Prêts subordonnés 108 0 Autres crédits 21 237 30 856 Autres concours à la clientèle 16 637 957 15 321 012 Autres prêts ou créances sur la clientèle 2 654 2 619 Dépôts de garantie versés 0 0 Prêts et créances bruts sur la clientèle 16 795 507 15 456 807 Dépréciations pour pertes de crédit attendues -332 531 -321 388 Total prêts et créances a la clientèle au cout amorti 16 462 976 15 135 419 (1) Les prêts garantis par l'Etat (PGE) sont présentés au sein des crédits de trésorerie et s'élèvent à 708 176 milliers d’euros, dont 7 150 milliers d’euros de PCE Résilience au 31 décembre 2022 contre 841 266 milliers d'euros au 31 décembre 2021. Les encours de financements verts sont détaillés dans la déclaration de performance extra-financière au 2.2.4.2 du rapport de gestion intitulée « Une ambition : être une banque coopérative à impact positif ». La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle est présentée en note 9.2. La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 7.1. 5.6 . Comptes de régularisation et actifs divers  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2022 31 décembre 2021 Comptes d'encaissement 1 804 6 035 Charges constatées d'avance 401 1 056 Produits à recevoir 10 619 11 687 Autres comptes de régularisation 60 776 22 696 Comptes de régularisation - actif 73 600 41 474 Dépôts de garantie versés 14 682 12 543 Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres 0 45 Créances sociales et fiscales 33 103 33 959 Comptes de stocks en emplois divers 5 719 2 320 Divers douteux 0 6 Débiteurs divers 1 299 28 619 Actifs divers 54 803 77 492 Total des comptes de régularisation et actifs divers 128 403 118 966 5.7 . Immeubles de placement . Principes comptables . Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi. Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles pour les entités du Groupe BPCE à l’exception de certaines entités d’assurance qui comptabilisent leurs immeubles représentatifs de placements d’assurance à la juste valeur avec constatation de la variation en résultat. La juste valeur est le résultat d’une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions. La juste valeur des immeubles de placement du Groupe BPCE est communiquée à partir des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien. Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable. Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités » à l’exception des activités d’assurance classées en « Produits des activités d’assurance ». (En milliers d'Euros) 31 décembre 2022 31 décembre 2021 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immeubles comptabilisés au coût historique 6 220 -2 242 3 978 5 633 -2 028 3 605 Total des immeubles de placement 6 220 -2 242 3 978 5 633 -2 028 3 605 La juste valeur des immeubles de placement s’élève à 6 419 milliers d’euros au 31 décembre 2022 contre 5 943 milliers d’euros au 31 décembre 2021. La juste valeur des immeubles de placement est classée en niveau 3 dans la hiérarchie des justes valeurs de la norme IFRS 13. 5.8 . Immobilisations . Principes comptables . Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location-financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles. Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si : il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise ; le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable. Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leur sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet. La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions. Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative. Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu’un ou plusieurs composants d’une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d’utilité. Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues : Composants Durée d’utilité Terrains NA Façades non destructibles NA Façades / couverture / étanchéité 20 - 40 ans Fondations / ossatures 30 - 60 ans Ravalement 10 - 20 ans Equipements techniques 10 - 20 ans Aménagements techniques 10 - 20 ans Aménagements intérieurs 8 - 15 ans Pour les autres catégories d’immobilisations, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans. Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat. C’est notamment le cas des agencements réalisés dans les agences dont la Banque Populaire Val de France n’est pas propriétaire et dont les baux sont arrivés à échéance. Une provision complémentaire d’un montant de 339 milliers d’euros a ainsi été constituée au 31 décembre 2022, qui se rajoute à une provision d’un montant de 1 811 milliers d’euros constituée au 31 décembre 2021 soit un total de 2 150 milliers d’euros. Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur. Les actifs donnés en location simple sont présentés à l’actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers. (En milliers d'Euros) 31 décembre 2022 31 décembre 2021 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immobilisations corporelles  : Terrains et constructions 103 716 -50 185 53 531 107 276 -48 766 58 510 Biens mobiliers donnés en location 0 0 0 0 0 0 Agencements, aménagements et équipements 106 137 -78 654 27 483 104 635 -75 384 29 251 Matériel, mobilier et autres immobilisations corporelles 37 312 -34 008 3 304 37 567 -34 026 3 541 Immobilisations corporelles données en location simple 0 0 0 0 0 0 Biens mobiliers 0 0 0 0 0 0 Droits d'utilisation au titre de contrats de location Portant sur des biens immobiliers 27 972 -17 658 10 314 28 885 -16 088 12 797 Dont contractés sur la période 0 0 0 0 0 0 Portant sur des biens mobiliers 0 0 0 0 0 0 Dont contractés sur la période 0 0 0 0 0 0 Total des immobilisations corporelles 275 137 -180 505 94 632 278 363 -174 264 104 099 Immobilisations incorporelles Droit au bail 27 -27 0 27 -27 0 Logiciels 5 -5 0 5 -5 0 Autres immobilisations incorporelles 266 -265 1 606 -606 0 Total des immobilisations incorporelles 298 -297 1 638 -638 0 5.9 . Dettes représentées par un titre . Principes comptables . Les dettes émises qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre. Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ». Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particulier. Une nouvelle catégorie de passifs éligibles au numérateur du TLAC (exigence en Total Loss Absorbing Capacity) a été introduite par la loi française et désignée communément « senior non préférée ». Ces passifs ont un rang intermédiaire entre celui des fonds propres et des autres dettes dites « senior préférées ». (En milliers d'Euros) 31 décembre 2022 31 décembre 2021 Emprunts obligataires 78 485 65 192 Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables 995 176 633 867 Autres dettes représentées par un titre qui ne sont ni non préférées ni subordonnées 0 0 Dettes non préférées 0 0 Total 1 073 661 699 059 Dettes rattachées 8 059 7 015 Total des dettes représentées par un titre 1 081 720 706 074 La juste valeur des dettes représentées par un titre est présentée en note 9.2. 5.10 . Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle . Principes comptables . Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ». Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre (note 5.9). Les opérations de cession temporaire de titre sont comptabilisées en date de règlement livraison. Pour les opérations de mise en pension de titres, un engagement de financement reçu est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement livraison lorsque ces opérations sont comptabilisées en « Dettes ». Les opérations de refinancement à long terme (TLTRO3) auprès de la BCE ont été comptabilisées au coût amorti conformément aux règles d’IFRS 9. Les intérêts sont constatés en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif estimé en fonction des hypothèses d’atteinte des objectifs de production de prêts fixés par la BCE. S’agissant d’un taux de rémunération révisable, le taux d’intérêt effectif appliqué varie d’une période à l’autre. Le Groupe BPCE a atteint les objectifs de production de prêts fixés par la BCE. Ainsi, la bonification de -0,50% est a été constatée en produit sur la période de 12 mois concernée. Le 28 octobre 2022, la BCE a annoncé une modification de la rémunération du TLTRO3 : Entre le 23 juin 2022 et le 22 novembre 2022, le taux applicable est le taux de facilité de dépôt moyen de la BCE depuis la date de départ du TLTRO3 jusqu’au 22 novembre 2022 à partir du 23 novembre, le taux applicable est le taux moyen de facilité de dépôts de la BCE applicable jusqu'à la date d'échéance ou la date de remboursement anticipé de chaque opération TLTRO3 en cours. 5.10.1 . Dettes envers les établissements de crédit et assimilés  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2022 31 décembre 2021 Comptes à vue 8 410 22 757 Opérations de pension 0 0 Dettes rattachées 6 5 Dettes à vue envers les établissements de crédit et assimilés 8 416 22 762 Emprunts et comptes à terme 6 602 610 5 656 231 Opérations de pension 0 0 Dettes rattachées 898 -6 988 Dettes à termes envers les établissements de crédit et assimilés 6 603 508 5 649 243 Dépôts de garantie reçus 0 13 100 Total des dettes envers les établissements de crédit et assimilés 6 611 924 5 685 105 La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit est présentée en note 9.2. Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent ainsi 5 317 868 milliers d’euros au 31 décembre 2022 contre 4 320 187 milliers d’euros au 31 décembre 2021. L’augmentation des opérations avec le réseau en 2022 est liée à l’optimisation de la circulation de liquidité réglementaire au sein du groupe par l’organe central. 5.10.2 . Dettes envers la clientèle  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2022 31 décembre 2021 Comptes ordinaires créditeurs (à vue et à terme) 7 934 274 8 191 336 Livret A 1 488 003 1 287 633 Livret jeune 35 516 38 046 Livret B 1 369 400 1 321 562 PEL / CEL 1 319 258 1 362 445 Livret de développement durable 773 198 733 921 Livret d' épargne P opulaire 136 295 92 112 PEP 77 596 81 630 Autres comptes d’épargne à régime spécial 73 414 89 046 Dettes rattachées 0 0 Comptes d’épargne à régime spécial 5 272 680 5 006 395 Pensions à vue 0 0 Pensions à terme 0 0 Dettes rattachées 0 0 Opérations de pension 0 0 Autres dettes envers la clientèle 0 0 Dépôts de garantie reçus 8 267 2 739 Total des dettes envers la clientèle 13 215 221 13 200 470 La juste valeur des dettes envers la clientèle est présentée en note 9.2. 5.11 . Comptes de régularisation et passifs divers  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2022 31 décembre 2021 Comptes d'encaissement 4 627 8 089 Produits constatés d'avance 2 407 2 251 Charges à payer 35 992 33 219 Autres comptes de régularisation créditeurs 38 661 32 473 Comptes de régularisation - passif 81 687 76 032 Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres 13 736 5 111 Dépôts de garantie reçus 0 0 Créditeurs divers 53 830 77 767 Passifs locatifs 10 006 12 478 Passifs divers 77 572 95 356 Total des comptes de régularisation et passifs divers 159 259 171 388 5.12 . Provisions . Principes comptables . Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux et assimilés, aux provisions épargne-logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux (autres que l’impôt sur le résultat) et restructurations. Les provisions sont des passifs dont l’échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler. Le montant comptabilisé en provisions correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture. Les provisions sont actualisées dès lors que l’effet d’actualisation est significatif. Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes. Engagements sur les contrats d’épargne-logement . Les comptes épargne-logement (CEL) et les plans épargne-logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne-logement et les décrets pris en application de cette loi. Le régime d’épargne-logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent : l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ; l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL. Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne-logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne-logement, d’autre part. Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risque : l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ; l’encours de crédit en risque correspond aux encours de crédit déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne-logement. Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent. Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés. Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque. La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produits et charges d’intérêts. Les provisions sont détaillées dans le tableau de variations ci-dessous, à l’exception des provisions pour pertes de crédit attendues sur les engagements de financement et de garantie qui sont détaillées à la note 7. (En milliers d'Euros) 31 décembre 2021 Augmentations Utilisations Reprises non utilisées Autres mouvements 31 décembre 2022 Provisions pour engagements sociaux 31 169 2 244 0 -4 448 -6 806 22 159 Provision pour compte épargne temps 6 545 441 0 0 0 6 986 Provision pour engagements sociaux 24 624 1 803 0 -4 448 -6 806 15 173 Provisions pour activité d'épargne-logement 13 902 1 021 0 -2 040 0 12 883 Provisions pour engagements hors bilan 15 391 5 196 0 -5 537 0 15 050 Provisions pour litiges 8 362 5 673 -32 -3 286 0 10 716 Provision pour assignations 8 362 5 673 -32 -3 286 0 10 716 Provision pour redressement fiscal IS 0 0 0 0 0 0 Provision pour redressement impôts et taxes 0 0 0 0 0 0 Provisions pour risques et charges 28 066 5 924 0 -3 839 0 30 152 Provision pour risque fiscal 3 076 3 317 0 -770 0 5 623 Risque RH (dont URSSAF) 1 309 802 0 -956 0 1 156 TVA sur immobilisations 943 0 0 0 0 943 Autres provisions pour risques et charges 22 738 1 805 0 -2 113 0 22 430 Total des provisions 96 890 20 058 -32 -19 150 -6 806 90 960 5.12.1 . Encours collectés au titre de l’épargne-logement . Les données utilisées pour le calcul des provisions épargne-logement sont arrêtées à la date du 31 octobre. (En milliers d'Euros) 31 octobre 2022 31 octobre 2021 Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) Ancienneté de moins de 4 ans 62 375 45 250 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 746 626 779 741 Ancienneté de plus de 10 ans 401 131 415 708 Encours collectés au titre des plans épargne-logement 1 210 132 1 240 698 Encours collectés au titre des comptes épargne-logement 104 774 101 179 Total des encours collectes au titre de l' épargne -logement 1 314 906 1 341 877 5.12.2 . Encours de crédit octroyés au titre de l’épargne-logement  : (En milliers d'Euros) 31 octobre 2022 31 octobre 2021 Encours de crédits octroyés au titre des plans épargne-logement 106 157 Encours de crédits octroyés au titre des comptes épargne-logement 394 615 Total des encours de crédits octroyés au titre de l' épargne -logement 501 772 5.12.3 Provisions constituées au titre de l’épargne-logement En milliers d'euros 31 décembre 2021 Dotations / reprises nettes 31 décembre 2022 - Ancienneté de moins de 4 ans 603 -167 436 - Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 3 105 -737 2 369 - Ancienneté de plus de 10 ans 9 011 -1 136 7 874 Provisions constituées au titre des plans épargne logement 12 719 -2 040 10 679 Provisions constituées au titre des comptes épargne logement 1 191 1 019 2 210 Provisions constituées au titre des crédits PEL -2 1 -2 Provisions constituées au titre des crédits CEL -6 2 -4 Provisions constituées au titre des crédits épargne logement -8 2 -6 Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement 13 902 -1 019 12 883 5.13 . Dettes subordonnées . Principes comptables . Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres supersubordonnés. Les dettes subordonnées que l’émetteur est tenu de rembourser sont classées en dettes et initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. (En milliers d'Euros) 31 décembre 2022 31 décembre 2021 Dettes subordonnées à durée déterminée 0 0 Dettes subordonnées à durée indéterminée 0 0 Dettes supersubordonnées à durée indéterminée 0 0 Actions de préférence 0 0 Dépôts de garantie à caractère mutuel 7 077 7 267 Dettes subordonnées et assimilés 7 077 7 267 Dettes rattachées 0 0 Réévaluation de la composante couverte 0 0 Dettes subordonnées au coût amorti 7 077 7 267 Total des dettes subordonnées 7 077 7 267 La juste valeur des dettes subordonnées est présentée en note 9.2. Évolution des dettes subordonnées et assimilés au cours de l’exercice  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2021 Emission Remboursement Autres mouvements 31 décembre 2022 Dettes subordonnées à durée déterminée 0 0 0 0 0 Dettes subordonnées à durée indéterminée 0 0 0 0 0 Dettes supersubordonnées à durée indéterminée 0 0 0 0 0 Actions de préférence 0 0 0 0 0 Dépôts de garantie à caractère mutuel 7 267 990 -1 180 0 7 077 Dettes subordonnées au coût amorti 7 267 990 -1 180 0 7 077 Dettes subordonnées et assimilés 7 267 990 -1 180 0 7 077 Les dépôts de garantie à caractère mutuel sont émis par les sociétés de caution mutuelle auprès de la clientèle de la Banque Populaire Val de France à hauteur de 7 077 milliers d’euros (7 267 milliers d’euros au 31 décembre 2021). 5.14 . Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis . Principes comptables . Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques. Par ailleurs, lorsqu’un instrument est qualifié de capitaux propres : Sa rémunération affecte les capitaux propres. En revanche, l’effet impôt sur ces distributions peut être comptabilisé selon l’origine des montants distribués, en réserves consolidées, en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ou en résultat, conformément à l’amendement à IAS 12 de décembre 2017 applicable au 1er janvier 2019. Ainsi, lorsque la distribution répond à la notion de dividendes au sens d’IFRS 9, l’effet impôt est inscrit en résultat. Cette disposition trouve à s’appliquer aux intérêts relatifs aux émissions de titres super subordonnés à durée indéterminée considérés comme des dividendes d’un point de vue comptable ; L’instrument ne peut être un sous-jacent éligible à la comptabilité de couverture ; Si l’émission est en devises, elle est figée à sa valeur historique résultant de sa conversion en euros à sa date initiale d’inscription en capitaux propres. Enfin, lorsque ces instruments sont émis par une filiale, ils sont présentés parmi les « Participations ne donnant pas le contrôle ». Lorsque leur rémunération est à caractère cumulatif, elle est imputée sur le « Résultat part du groupe », pour venir augmenter le résultat des « Participations ne donnant pas le contrôle ». En revanche, lorsque leur rémunération n’a pas de caractère cumulatif, elle est prélevée sur les réserves consolidées part du groupe. 5.14.1 . Parts sociales . Principes comptables . L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles. Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement. En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le Groupe BPCE sont classées en capitaux propres. Le capital social du Groupe Banque Populaire Val de France s’élève à 423 530 milliers d’euros et est composé de parts sociales détenues par les Sociétaires de la Banque Populaire Val de France ainsi que des sociétés de caution mutuelle SOCAMA Val de France et SOCAMI Val de France. 5.15 . Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres . Principes comptables . Pour les actifs financiers de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres, en cas de cession, les variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat. On parle d’éléments non recyclables en résultat. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Brut Impôt Net Brut Impôt Net Ecarts de conversion 0 0 0 0 0 0 Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables -11 088 2 870 -8 218 1 183 -311 872 Réévaluation des instruments dérivés de couverture d'éléments recyclables en résultat net 0 0 0 0 0 0 Eléments de la quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence 7 252 -1 850 5 402 1 818 -468 1 350 Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments recyclables en résultat net 0 0 0 0 0 0 Éléments recyclables en résultat -3 836 1 020 -2 816 3 001 -779 2 222 Réévaluation des immobilisations 0 0 0 0 0 0 Réévaluation (ou écarts actuariels) au titre des régimes à prestations définies 13 510 -3 488 10 022 11 773 -3 052 8 721 Réévaluation du risque de crédit propres des passifs financiers ayant fait l'objet d'une option de comptabilisation à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 0 0 Réévaluation des actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres -161 088 3 132 -157 956 168 334 -3 684 164 650 Eléments de la quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entreprises mises en équivalence 127 -32 95 26 -7 19 Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments non recyclables en résultat net 0 0 0 0 0 0 Éléments non recyclables en résultat -147 452 -388 -147 840 180 133 -6 743 173 390 Gains et pertes comptabilises directement en autres éléments du résultat global (nets d' impôts ) -151 288 632 -150 656 183 134 -7 522 175 612 Part du groupe -151 288 632 -150 656 183 134 -7 522 175 612 Participations ne donnant pas le contrôle 0 0 0 0 0 0 Le Groupe Banque Populaire Val de France n’a pas constaté sur l’exercice 2022 de gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers au coût amorti en actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres. 5.16 . Compensation d’actifs et de passifs financiers . Le Groupe Banque Populaire Val de France n’opère pas de compensation d’actifs et de passifs financiers au bilan en application des règles de compensation d’IAS 32. Principes comptables . Les actifs et passifs financiers sous accords de compensation ne peuvent faire l’objet d’une compensation comptable que s’ils satisfont aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32. Dans le cas où les dérivés ou les encours de pensions livrées de gré à gré faisant l’objet de conventions cadre ne respectent pas les critères du règlement net ou si la réalisation d’un règlement simultané de l’actif et du passif ne peut être démontré ou si le droit à compenser ne peut être exercé qu’en cas de défaillance, d’insolvabilité ou de faillite de l’une ou l’autre des parties au contrat, la compensation comptable ne peut être réalisée. Pour ces instruments, les colonnes « Actifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie » et « Passifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie » comprennent notamment : pour les opérations de pension : les emprunts ou prêts résultant d’opérations de pensions inverses avec la même contrepartie, ainsi que les titres reçus ou donnés en garantie (pour la juste valeur desdits titres), les appels de marge sous forme de titres (pour la juste valeur desdits titres) ; pour les opérations de dérivés, les justes valeurs de sens inverses avec la même contrepartie, ainsi que les appels de marge sous forme de titres. Les appels de marge reçus ou versés en trésorerie figurent dans les colonnes « Appels de marge reçus ( cash collateral ) » et « Appels de marge versés ( cash collateral ) ». 5.16.1 . Actifs financiers . Effets des accords de compensation non pris en compte comptablement sur les actifs financiers  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2022 31 décembre 2021 Montant net des actifs financiers présenté au bilan Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie Appels de marge reçus (cash collateral) Exposition nette Montant net des actifs financiers présenté au bilan Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie Appels de marge reçus (cash collateral) Exposition nette Dérivés 149 363 133 903 0 15 460 71 924 53 231 13 100 5 593 Opérations de pension 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres actifs 0 0 0 0 0 0 0 0 Total 149 363 133 903 0 15 460 71 924 53 231 13 100 5 593 L’exposition nette n’est donc pas le reflet de la position comptable, car elle prend en compte la réduction de l’exposition liée aux accords qui ne répondent pas aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32. 5.16.2 . Passifs financiers . Effets des accords de compensation non pris en compte comptablement sur les passifs financiers  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2022 31 décembre 2021 Montant net des passifs financiers présenté au bilan Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie Appels de marge versés (cash collateral) Exposition nette Montant net des passifs financiers présenté au bilan Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie Appels de marge versés (cash collateral) Exposition nette Dérivés 217 445 133 903 0 83 542 60 256 53 231 0 7 025 Opérations de pension 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres passifs 0 0 0 0 0 0 0 0 Total 217 445 133 903 0 83 542 60 256 53 231 0 7 025 L’exposition nette n’est donc pas le reflet de la position comptable, car elle prend en compte la réduction de l’exposition liée aux accords qui ne répondent pas aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32. 5.17 . Actifs financiers transférés, autres actifs financiers donnés en garantie et actifs reçus en garantie dont la Banque Populaire Val de France peut disposer . Principes comptables . Un actif financier (ou un groupe d’actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers. Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue. Dans les cas où le Groupe Banque Populaire Val de France n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du Groupe dans cet actif. Dans les cas où le Groupe Banque Populaire Val de France n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le Groupe Banque Populaire Val de France maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif. Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c’est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration. Opérations de pension livrée . Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti ou à la juste valeur par résultat lorsque ce passif relève d’un modèle de gestion de transaction. Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée. Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée selon les modalités propres à sa catégorie : coût amorti si elle a été classée en « Prêts et créances », ou juste valeur par résultat si elle relève d’un modèle de gestion de transaction. Opérations de prêts de titres secs . Les prêts de titres secs ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés chez le cédant. Ils restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés. Opérations entraînant une modification substantielle d’actifs financiers . Lorsque l’actif fait l’objet de modifications substantielles (notamment suite à une renégociation ou à un réaménagement en présence de difficultés financières) il y a décomptabilisation, dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré. Le Groupe Banque Populaire Val de France considère que sont notamment considérées comme ayant provoqué des modifications substantielles : les modifications ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne ; des modifications visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation simple, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux mêmes risques. Opérations entraînant une modification substantielle de passifs financiers . Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. L’amendement IFRS 9 du 12 octobre 2017 a clarifié le traitement sous IFRS 9 des modifications de passifs comptabilisés au coût amorti, dans le cas où la modification ne donne pas lieu à décomptabilisation : le gain ou la perte résultant de la différence entre les flux de trésorerie d’origine et les flux de trésorerie modifiés actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine doit être enregistré en résultat. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme IFRS 9 fixe un seuil de 10 % sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels : dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10 %, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette. Le Groupe Banque Populaire Val de France considère que d’autres modifications peuvent par ailleurs être considérées comme substantielles, comme par exemple le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même groupe) ou le changement de devises. 5.17.1 . Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs donnés en garantie  : (En milliers d'Euros) Prêts de titres "secs" Pensions Actifs cédés ou affectés en garantie Titrisations 31 décembre 2022 Valeur nette comptable Valeur nette comptable Valeur nette comptable Valeur nette comptable Juste Valeur Valeur nette comptable Titres à revenu fixe 0 0 0 0 0 0 Titres à revenu variable 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 Autres actifs financiers 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 0 0 Titres à revenu fixe 0 0 0 0 0 0 Titres à revenu variable 0 0 0 0 0 0 Autres actifs financiers 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Autres 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 516 761 0 0 0 0 516 761 Titres de participation 0 0 0 0 0 0 Autres titres à revenu variable 0 0 0 0 0 0 Autres actifs financiers 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 516 761 0 0 0 0 516 761 Prêts et créances sur les établissements de crédit 0 0 0 0 0 0 Prêts et créances sur la clientèle 0 0 4 737 359 1 432 397 1 432 397 6 169 756 Titres assimilés à des prêts et créances sur les établissements de crédit 0 0 0 0 0 0 Titres assimilés à des prêts et créances sur la clientèle 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers au coût amorti 0 0 4 737 359 1 432 397 1 432 397 6 169 756 Total des actifs financiers donnes en garantie 516 761 0 4 737 359 1 432 397 1 432 397 6 686 517 Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés 516 761 0 2 231 696 1 432 397 1 432 397 4 180 854 (En milliers d'Euros) Prêts de titres "secs" Pensions Actifs cédés ou affectés en garantie Titrisations 31 décembre 2021 Valeur nette comptable Valeur nette comptable Valeur nette comptable Valeur nette comptable Juste Valeur Valeur nette comptable Titres à revenu fixe 0 0 0 0 0 0 Titres à revenu variable 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 Autres actifs financiers 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 0 0 Titres à revenu fixe 0 0 0 0 0 0 Titres à revenu variable 0 0 0 0 0 0 Autres actifs financiers 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Autres 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 356 846 0 0 0 0 356 846 Titres de participation 0 0 0 0 0 0 Autres titres à revenu variable 0 0 0 0 0 0 Autres actifs financiers 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 356 846 0 0 0 0 356 846 Prêts et créances sur les établissements de crédit 0 0 0 0 0 0 Prêts et créances sur la clientèle 0 0 4 616 373 1 409 588 1 409 588 6 025 961 Titres assimilés à des prêts et créances sur les établissements de crédit 0 0 0 0 0 0 Titres assimilés à des prêts et créances sur la clientèle 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers au coût amorti 0 0 4 616 373 1 409 588 1 409 588 6 025 961 Total des actifs financiers donnes en garantie 356 846 0 4 616 373 1 409 588 1 409 588 6 382 807 Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés 356 846 0 2 431 305 1 409 588 1 409 588 4 197 739 Le montant des passifs associés aux actifs financiers donnés en garantie dans le cadre des pensions s'élève à 0 milliers d'euros (0 milliers d’euros au 31 décembre 2021). Par ailleurs, conformément au cadre légal français, les garanties intrinsèques attachées aux émissions d’obligations sécurisées ne sont pas comptabilisées en engagements de garantie donnés. Les obligations sécurisées émises par BPCE SFH et la Compagnie de Financement Foncier bénéficient d’un privilège légal constitué d’actifs éligibles. 5.17.1.1 . Commentaires sur les actifs financiers transférés . Mises en pension et prêts de titres . Le Groupe Banque Populaire Val de France réalise des opérations de mise en pension, ainsi que des prêts de titres. Selon les termes desdites conventions, le titre peut être cédé de nouveau par le cessionnaire durant la durée de l’opération de pension ou de prêt. Le cessionnaire doit néanmoins le restituer au cédant, à maturité de l’opération. Les flux de trésorerie générés par le titre sont également transmis au cédant. Le Groupe Banque Populaire Val de France considère avoir conservé la quasi-totalité des risques et avantages des titres mis en pension ou prêtés. Par conséquent, ces derniers n’ont pas été décomptabilisés. Ces opérations incluent notamment les titres apportés à BPCE pour mobilisation au nom du Groupe BPCE auprès de la Banque centrale européenne (BCE), dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie. Cessions de créances . Le Groupe Banque Populaire Val de France cède des créances à titre de garantie (articles L. 211-38 ou L. 313-23 et suivants du Code monétaire et financier) dans le cadre de refinancements garantis, notamment auprès de la Banque centrale. Ce type de cession à titre de garantie emporte transfert juridique des droits contractuels, et donc « transfert d’actifs » au sens de la norme IFRS 7. Le Groupe Banque Populaire Val de France reste néanmoins exposé à la quasi-totalité des risques et avantages, ce qui se traduit par le maintien des créances au bilan. Titrisations consolidées avec investisseurs externes . Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de la norme IFRS 7. En effet, le Groupe BPCE a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan du Groupe BPCE via la consolidation du fonds). Les opérations de titrisation réalisées par BPCE en 2014 (BPCE Master Home Loans), 2016 (BPCE Consumer Loans 2016_5) et 2017 (BPCE Home Loans 2017_5) étaient totalement auto-souscrites alors que les parts seniors des opérations de titrisation BPCE Home Loans FCT 2018, BPCE Home Loans FCT 2019, BPCE Home Loans FCT 2020, BPCE Home Loans FCT 2021 et BPCE Consumer Loans 2022 sont souscrites par des investisseurs externes (note 12). Au 31 décembre 2022, 1 316 659 milliers d’euros d’obligations des FCT BPCE Master Home Loans, BPCE Consumer Loans 2016_5, et BPCE Home Loans 2017_5, auto-souscrites par le Groupe Banque Populaire Val de France et éliminées en consolidation, ont été prêtées à BPCE dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. En regard de ce montant, aucun refinancement n’a été reçu, le Groupe Banque Populaire Val de France n’en ayant pas exprimé le besoin auprès de la trésorerie centrale du Groupe BPCE. 5.17.1.2 . Commentaires sur les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés . Les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés sont généralement affectés en garantie sous forme de nantissements. Les principaux dispositifs concernés sont la CRH (Caisse de refinancement de l’habitat) et BPCE SFH. Par ailleurs, conformément au cadre légal français, les garanties intrinsèques attachées aux émissions d’obligations sécurisées ne sont pas comptabilisées en engagements de garantie donnés. 5.17.1.3 . Actifs financiers reçus en garantie dont l'entité peut disposer . Le Groupe Banque Populaire Val de France ne dispose pas d’actifs financiers reçus en garantie. 5.17.2 . Actifs financiers intégralement décomptabilisés pour lesquels le Groupe conserve une implication continue . Le Groupe Banque Populaire Val de France n’a pas décomptabilisé d’actifs financiers pour lesquels il conserve une implication continue. 5.18 . Instruments financiers soumis à la réforme des indices de référence . Principes comptables . Conformément aux amendements à IFRS 9 et IAS 39 relatifs à la réforme des taux de référence (phase 1), jusqu’à la disparition des incertitudes liées à la réforme, il est considéré que : les transactions désignées comme éléments couverts en couverture de flux de trésorerie sont « hautement probables », les flux couverts n’étant pas considérés comme altérés par la réforme les tests d’efficacité prospectifs de couverture de juste valeur et de couverture de flux de trésorerie ne sont pas remis en cause par les effets de la réforme, en particulier la comptabilité de couverture peut être maintenue si les tests rétrospectifs sortent des bornes 80-125% pendant cette période transitoire, l’inefficacité des relations de couverture continuant toutefois à devoir être reconnue au compte de résultat la composante de risque couvert, lorsqu’elle est désignée sur la base d’un taux de référence, est considérée comme identifiable séparément. Le Groupe Banque Populaire Val de France considère que tous ses contrats de couverture, qui ont une composante BOR ou EONIA, sont concernés par la réforme et peuvent ainsi bénéficier de ces amendements tant qu’il existe une incertitude sur les modifications contractuelles à effectuer du fait de la réglementation ou sur l’indice de substitution à utiliser ou sur la durée de la période d’application de taux provisoires. Le Groupe Banque Populaire Val de France est principalement exposé sur ses contrats de dérivés et ses contrats de prêts et emprunts au taux EURIBOR, au taux EONIA et au taux LIBOR US. Les amendements de la phase 2, post implémentation des taux alternatifs, introduisent un expédient pratique, qui consiste à modifier le taux d’intérêt effectif de manière prospective sans impact en résultat net dans le cas où les changements de flux des instruments financiers sont exclusivement liés à la réforme et permettent de conserver une équivalence économique entre les anciens flux et les nouveaux. Ils introduisent également, si ces conditions sont remplies, des assouplissements sur les critères d’éligibilité à la comptabilité de couverture afin de pouvoir maintenir les relations de couverture concernées par la réforme. Ces dispositions concernent notamment les impacts liés à la redocumentation de couverture, à la couverture de portefeuille, au traitement de la réserve OCI pour les couvertures CFH, à l’identification d’une composante de risque identifiable, aux tests d’efficacité rétrospectifs. Ces amendements ont été appliqués par le Groupe Banque Populaire Val de France, par anticipation, dans les comptes du 31 décembre 2020 et continueront à s’appliquer principalement sur le LIBOR USD qui n’a pas encore été remédié. Pour rappel, le règlement européen (UE) n°2016/1011 du 8 juin 2016 concernant les indices utilisés comme indice de référence (« le Règlement Benchmark » ou « BMR ») instaure un cadre commun visant à garantir l’exactitude et l’intégrité des indices utilisés comme indice de référence dans le cadre d’instruments et de contrats financiers, ou comme mesure de la performance de fonds d’investissements dans l’Union européenne. Le Règlement Benchmark a pour objet de réguler la fourniture d’indices de référence, la fourniture de données sous-jacentes pour un indice de référence et l’utilisation d’indices de référence au sein de l’Union Européenne. Il prévoit une période transitoire dont bénéficient les administrateurs qui ont jusqu’au 1er janvier 2022 pour être agréés ou enregistrés. A compter de cette date, l’utilisation par des entités supervisées par l’Union Européenne d’indices de référence d’administrateurs non agrées ou non enregistrés (ou, s’ils ne sont pas situés dans l’Union, qui ne sont pas soumis à un régime équivalent ou autrement reconnus ou avalisés) sera interdite. Dans le cadre du règlement BMR, les indices de référence de taux d’intérêt EURIBOR, LIBOR et EONIA ont été déclarés comme étant des indices de référence d’importance critique. Les incertitudes liées à la réforme des taux de référence se limitent depuis le mois de janvier 2022, essentiellement, à la remédiation des contrats antérieurs au 31 décembre 2021 référençant le LIBOR USD (pour les échéances au jour le jour, un, trois, six et douze mois). Depuis le 1er janvier 2022, l’utilisation de l’indice LIBOR USD n’est plus autorisée pour les nouveaux contrats, sauf exceptions telles que définies par les autorités de supervision, les clauses de fallback prévues par l’ISDA ayant, dans ce cas, été intégrées aux contrats visés. La prolongation de la période de publication du LIBOR USD jusqu’au 30 juin 2023, décidée par la Financial Conduct Authority (FCA), le régulateur britannique superviseur de l’ICE Benchmark Administration (administrateur des LIBORs) doit permettre une transition progressive du stock de contrats vers des taux alternatifs. Dans le contexte de cette réforme, dès le premier semestre 2018, le Groupe BPCE s’est doté d’une structure projet chargée d’anticiper les impacts associés à la réforme des indices de référence, d’un point de vue juridique, commercial, financier, risque, système et comptable. Au cours de l’année 2019, les travaux se sont concentrés sur la réforme de l’EURIBOR, la transition de l’EONIA vers l’€STR et le renforcement des clauses contractuelles quant à la cessation d’indices. S’agissant de l’EURIBOR, la mise en œuvre d’une nouvelle méthodologie de calcul, reconnue par le régulateur belge conforme aux exigences prévues par le règlement Benchmark, visant à passer à un EURIBOR dit « Hybride », a été finalisée au mois de novembre 2019. Depuis, la pérennité de l’EURIBOR n’a été remise en cause, ni par son administrateur, l’EMMI, ni par l’ESMA, superviseur de l’indice depuis le 1er janvier 2022. Depuis 2020, s’est ouverte une phase, plus opérationnelle autour de la transition et la réduction des expositions aux taux de référence susceptibles de disparaître. Elle inclut les travaux préparatoires à l’utilisation des nouveaux indices et à la mise en place en place de nouveaux produis indexés sur ces indices, l’identification et la mise en place de plans de remédiation du stock ainsi qu’une communication active auprès des clients de la banque. En 2022, cette phase plus opérationnelle s’est poursuivie pour le LIBOR USD (échéances au jour le jour, un, trois, six et douze mois). Le premier semestre 2022, a été marqué par la promulgation le 15 mars 2022, du Consolidated Appropriations Act 2022, prévoyant, pour les contrats relevant du droit américain, des dispositions visant à minimiser les risques légaux, opérationnels et économiques associés à la transition du LIBOR USD vers un taux de référence alternatif. Le 16 décembre 2022, la Réserve Fédérale américaine est venue compléter ce texte au travers de l’adoption d’un règlement final disposant, notamment, que le LIBOR USD sera remplacé par un taux basé sur le SOFR auquel s’ajoutera le spread déterminé par Bloomberg, le 5 mars 2021, suite aux annonces faites par la Financial Conduct Authority (FCA) sur la future cessation et la perte de représentativité des taux LIBORs. La Financial Conduct Authority (FCA) a par ailleurs, lancé deux consultations, respectivement aux mois de juin et novembre 2022 afin de se prononcer sur la nécessité ou non de publier, après le 30 juin 2023, sur une période s’étendant jusqu’à la fin du mois de septembre 2024, un indice LIBOR synthétique USD, pour les échéances au jour le jour, un, trois et six mois (la publication aurait lieu après le 30 juin 2023, sur une période s’étendant jusqu’à la fin du mois de septembre 2024). L’utilisation de cet indice synthétique viserait uniquement les contrats dont la remédiation n’aurait pas encore abouti au 30 juin 2023. La FCA prévoit de communiquer sa décision finale sur le sujet au cours du 1er semestre 2023. Le groupe de travail européen sur les taux de référence alternatifs a également lancé une consultation sur la nécessité de prévoir ou non un dispositif législatif pour désigner le taux de remplacement légal du LIBOR USD. En raison du degré d’avancement des réflexions du marché sur le remplacement du LIBOR USD, le lancement du processus de remédiation des contrats indexés sur le LIBOR USD a été initié en 2022 et se poursuivra notamment pour les produits de financement et les émissions (principalement sur la finalisation de l’analyse des clauses de fallback existantes, la définition de la stratégie de remédiation et le lancement de campagnes de remédiation) et se poursuivra au cours de l’année 2023. Pour les produits dérivés, leur migration sera opérée au 1er semestre 2023, pour l’essentiel des contrats, au travers du processus de conversion prévu par les chambres de compensation et des remédiations résultant de l’adhésion des entités du groupe BPCE et de ses contreparties au protocole ISDA. Pour les contrats résiduels nécessitant une renégociation bilatérale, le Groupe BPCE prévoit, également au 1er semestre 2023, d’appliquer une approche identique à celle retenue pour les indices dont la disparition est intervenue le 31 décembre 2021. Pour mémoire, lors de la remédiation de ces indices, il avait été tenu compte des recommandations émises par les autorités de régulation et des groupes de travail, qui préconisaient le maintien de l’équivalence économique avant et après le remplacement de l’indice de référence dans un contrat. Ce principe s’était ainsi traduit par le remplacement du taux de référence historique par un taux de référence alternatif auquel avait été ajoutée une marge fixe compensant le différentiel entre ces deux taux, cet ajustement de la marge sur indice provenant essentiellement de l’utilisation des marges de risque de crédit fixées par les autorités de marché ou par la pratique de place. L’année 2022 a également été marquée par l’annonce, le 16 mai 2022, de la fin de la publication du CDOR (Canadian Dollar Offered Rate), à compter du 28 juin 2024. Le Groupe BPCE, dont les expositions à cet indice sont très limitées, appliquera un processus de transition identique à celui prévu pour le LIBOR USD. Cette même démarche sera appliquée pour les contrats indexés sur le SOR et le SIBOR (taux de référence à Singapour) dont la disparition est prévue respectivement aux mois de juin 2023 et de décembre 2024, et pour lesquels le Groupe BPCE est également peu exposé. S’agissant des prêts clientèle de la banque de détail, la remédiation des opérations commerciales est globalement finalisée à l’exception des opérations en Libor USD dont la maturité est supérieure à juin 2023. En effet, les Banques Populaires et Caisses d’Epargne disposaient d’opérations indexées sur l’Eonia, totalement remédiées à l’appui du Règlement d’exécution de la Commission Européenne et de l’information de nos clients. S’agissant des opérations commerciales en Libor, les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne étaient majoritairement exposées en Libor CHF, avec des prêts habitat à des Particuliers consentis par six établissements frontaliers de la Suisse. Ces opérations ont été totalement remédiées à fin juin 2022. Sur les autres opérations en Libor des Réseaux, les opérations internationales en Libor USD / GBP à des Professionnels et Entreprises ont été remédiées. Il reste des opérations en Libor USD, notamment venant du Marché Secteur Public des Caisses d’Epargne, lesquelles seront remédiées d’ici l’échéance réglementaire de juin 2023. Note 6 . – Engagements . Principes comptables . Les engagements se caractérisent par l’existence d’une obligation contractuelle et sont irrévocables. Les engagements figurant dans ce poste ne doivent pas être susceptibles d’être qualifiés d’instruments financiers entrant dans le champ d’application d’IFRS 9 au titre du classement et de l’évaluation. En revanche, les engagements de financements et de garanties données sont soumis aux règles de dépréciation d’IFRS 9 telles que présentées dans la note 7. Les effets des droits et obligations de ces engagements sont subordonnés à la réalisation de conditions ou d’opérations ultérieures. Ces engagements sont ventilés en : Engagements de financement (ouverture de crédit confirmé ou accord de refinancement) ; Engagements de garantie (engagements par signature ou actifs reçus en garantie). 6.1 . Engagements de financement . Le montant communiqué correspond à la valeur nominale de l’engagement donné. (En milliers d'Euros) 31 décembre 2022 31 décembre 2021 Engagements de financement donnés en faveur : Des établissements de crédit 6 205 0 De la clientèle 1 495 027 1 508 494 Ouvertures de crédit confirmées 1 490 333 1 504 315 Ouvertures de crédits documentaires 8 114 8 891 Autres engagements 4 694 4 179 Total des engagements de financement donnes 1 501 232 1 508 494 Engagements de financement reçus : D'établissements de crédit 22 916 565 De la clientèle 0 0 Total des engagements de financement reçus 22 916 565 6.2 . Engagements de garantie . Le montant communiqué correspond à la valeur nominale de l’engagement donné. (En milliers d'Euros) 31 décembre 2022 31 décembre 2021 Engagements de garantie donnés : D'ordre des établissements de crédit 0 0 D'ordre de la clientèle 550 036 537 026 Engagements sur titres 62 115 Total des engagements de garantie donnes 550 098 537 141 Engagements de garantie reçus : D'établissements de crédit 955 168 1 013 274 De la clientèle 7 270 398 6 436 677 Engagements sur titres 62 115 Total des engagements de garantie reçus 8 225 628 7 450 066 Les engagements de garantie sont des engagements par signature ainsi que des actifs reçus en garantie tels que des sûretés réelles autres que celles figurant dans la note 5.17.1.3 « Actifs financiers reçus en garantie dont l'entité peut disposer ». Les « valeurs affectées en garanties » figurent dans la note 5.17.1 « Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs donnés en garantie ». Les « valeurs reçues en garantie et dont l’établissement a la disposition » figurent dans la note 5.17.1.3 « Actifs financiers reçus en garantie dont l'entité peut disposer ». Note 7 . – Expositions aux risques . Les expositions aux risques sont abordées ci-après et sont représentées selon leur nature de risque, par les risques de crédit, de marché, de taux d’intérêt global, de change et de liquidité. L’information relative à la gestion du capital et aux ratios réglementaires est présentée dans la partie « Gestion des risques ». Les informations concernant l'effet et la prise en compte des risques climatiques sur la gestion du risque de crédit sont présentées dans le chapitre 6 « Gestion des risques – Risques climatiques ». 7.1 . Risque de crédi t . L’essentiel . Le risque de crédit est le risque qu’une partie prenante à un instrument financier manque à une de ses obligations et amène de ce fait l’autre partie à subir une perte financière. Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont également présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles incluent : la répartition des expositions brutes par catégories et par approches avec distinction du risque de crédit et du risque de contrepartie ; la répartition des expositions brutes par zone géographique ; la concentration du risque de crédit par emprunteur ; la qualité de crédit des expositions renégociées (CQ1) ; les expositions performantes et non performantes et provisions correspondantes (CR1) ; la qualité des expositions performantes et non performantes par nombre de jours en souffrance (CQ3) ; la qualité des expositions par zone géographique (CQ4) ; la qualité de crédit des prêts et avances par branche d’activité (CQ5) ; la répartition des garanties reçues par nature sur les instruments financiers (CR3) ; Ces informations font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes. 7.1.1 Cout du risque de crédit . Principes comptables . Le coût du risque porte sur les instruments de dette classés parmi les actifs financiers au coût amorti ou les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables ainsi que sur les engagements de financement et les contrats de garantie financière donnée non comptabilisés à la juste valeur par résultat. Il concerne également les créances résultant de contrats de location, les créances commerciales et les actifs sur contrats. Ce poste recouvre ainsi la charge nette des dépréciations et des provisions constituées au titre du risque de crédit. Les pertes de crédit liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance d’établissements de crédit figurent également dans ce poste. Les créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations sont des créances qui ont acquis un caractère de perte définitive avant d’avoir fait l’objet d’un provisionnement en Statut 3. Coût du risque de crédit de la période  : (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions -36 905 -32 180 Récupérations sur créances amorties 1 770 2 381 Créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations -5 473 -5 654 Total coût du risque de crédit -40 608 -35 453 Coût du risque de crédit de la période par nature d’actifs  : (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Banques centrales 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres -26 21 Actifs financiers au coût amorti -41 000 -34 734 Dont prêts et créances -40 988 -34 746 Dont titres de dette -12 12 Autres actifs 77 -1 553 Engagements de financement et de garantie 341 813 Total coût du risque de crédit -40 608 -35 453 Dont statut 1 6 453 Dont statut 2 -32 983 Dont statut 3 -14 078 7.1. 2 Variation des valeurs brutes comptables et des pertes de crédit attendues des actifs financiers et des engagements . Principes comptables . Les pertes de crédit attendues sont représentées par des dépréciations sur les actifs au coût amorti et en juste valeur par capitaux propres recyclables, et des provisions sur les engagements de financement et de garantie. Dès la date de première comptabilisation, les instruments financiers concernés (voir 7.1.1) font l’objet d’une dépréciation ou d’une provision pour pertes de crédit attendues ( Expected Credit Losses ou ECL). Lorsque les instruments financiers n’ont pas fait l’objet d’indications objectives de pertes à titre individuel, les dépréciations ou provisions pour pertes de crédit attendues sont évaluées à partir d’historiques de pertes et de prévisions raisonnables et justifiables des flux futurs de trésorerie actualisés. Les instruments financiers sont répartis en trois catégories (statuts ou stage ) selon la dégradation du risque de crédit observée depuis leur comptabilisation initiale. A chaque catégorie d’encours correspond une modalité spécifique d’évaluation du risque de crédit : — Statut 1 ( stage 1 ou S1) il s’agit des encours sains pour lesquels il n’y a pas d’augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale de l’instrument financier ; la dépréciation ou la provision pour risque de crédit correspond aux pertes de crédit attendues à un an ; les produits d’intérêts sont reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’instrument avant dépréciation. — Statut 2 ( stage 2 ou S2) les encours sains pour lesquels une augmentation significative du risque de crédit est constatée depuis la comptabilisation initiale de l’instrument financier, sont transférés dans cette catégorie ; la dépréciation ou la provision pour risque de crédit est alors déterminée sur la base des pertes de crédit attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument financier (pertes de crédit attendues à maturité) ; les produits d’intérêts sont reconnus en résultat, comme pour les encours de statut 1, selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’instrument avant dépréciation. — Statut 3 ( stage 3 ou S3) il s’agit des encours pour lesquels il existe une indication objective de perte de valeur liée à un événement qui caractérise un risque de crédit avéré et qui intervient après la comptabilisation initiale de l’instrument concerné. Cette catégorie recouvre, comme sous IAS 39, les créances pour lesquelles a été identifié un évènement de défaut tel que défini à l’article 178 du règlement européen n°575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit Les situations de défaut sont désormais identifiées pour les encours ayant des impayés significatifs (introduction d’un seuil relatif et d’un seuil absolu à appliquer aux arriérés de paiement) et les critères de retour en encours sains ont été clarifiés avec l’imposition d’une période probatoire et l’introduction de critères explicites pour le classement en défaut des crédits restructurés ; la dépréciation ou la provision pour risque de crédit est calculée à hauteur des pertes de crédit attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument financier (pertes de crédit attendues à maturité) sur la base du montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables ; les produits d’intérêts sont alors reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur nette comptable de l’instrument après dépréciation. les actifs financiers acquis ou créés et dépréciés au titre du risque de crédit dès leur comptabilisation initiale, l’entité ne s’attendant pas à recouvrer l’intégralité des flux de trésorerie contractuels (Purchased or Originated Credit Impaired ou POCI), relèvent aussi du statut 3 . Ces actifs peuvent être transférés en Statut 2 en cas d’amélioration du risque de crédit. Pour les créances résultant de contrats de location simple ou de contrats de location financière – qui relèvent d’IFRS 16, le Groupe BPCE a décidé de ne pas retenir la possibilité d’appliquer la méthode simplifiée proposée par IFRS 9 §5.5.15. Les évolutions méthodologiques réalisées sur la période et présentées ci-après constituent un changement d’estimation qui se traduit par un impact en résultat. Méthodologie d’évaluation de la dégradation du risque de crédit et des pertes de crédit attendues . Les principes d’évaluation de la dégradation du risque de crédit et des pertes de crédit attendues s’appliquant à la très grande majorité des expositions du Groupe BPCE sont décrits ci-dessous. Seuls quelques portefeuilles d’établissements du Groupe BPCE – correspondant à un volume d’expositions limité – peuvent ne pas être traités selon les méthodes décrites ci-après et se voir appliquer des techniques d’évaluation ad hoc. Augmentation significative du risque de crédit . L’augmentation significative du risque de crédit s’apprécie sur une base individuelle, pour chaque instrument, en tenant compte de toutes les informations raisonnables et justifiables et en comparant le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de clôture avec le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de la comptabilisation initiale. Une approche par contrepartie (avec application du principe de contagion à tous les encours existants sur la contrepartie considérée) est possible notamment au regard du critère qualitatif Watchlist . Conformément à la norme IFRS 9, un encours d’une contrepartie ayant fait l’objet d’une dégradation significative du risque de crédit (Statut 2) qui vient d’être originé sera classé en Statut 1. L’appréciation de la détérioration repose sur la comparaison des probabilités de défaut ou des notations en date de comptabilisation initiale des instruments financiers avec celles existant en date de clôture. Les mêmes principes que ceux déterminant l’entrée en Statut 2 sont appliqués pour l’amélioration de la dégradation significative du risque de crédit. Par ailleurs, il existe selon la norme une présomption réfutable d’augmentation significative du risque de crédit associé à un actif financier depuis la comptabilisation initiale lorsque les paiements contractuels subissent un retard de plus de 30 jours. La mesure de la dégradation du risque permet dans la majorité des cas de constater une dépréciation en Statut 2 avant que la transaction ne soit dépréciée individuellement (Statut 3). L’évaluation de l’augmentation significative du risque de crédit est faite au niveau de chaque instrument en se fondant sur des indicateurs et des seuils qui varient selon la nature de l’exposition et le type de contrepartie. sur les portefeuilles de Particuliers, Professionnels, Petites et Moyennes Entreprises, Secteur Public et Logement Social : à la suite de la mission Deep Dive conduite par la BCE sur le coût du risque à la fin 2020 / début 2021, une évolution des critères quantitatifs de passage en S2 a été développée et mise en production au 1er semestre 2022. Cette évolution se traduit par : une sévérité sensiblement accrue de passage en S2, en particulier pour les contrats bien notés à l’octroi ; une harmonisation entre les réseaux Banques Populaires et Caisses d’Epargne des critères de passage en S2 pour les portefeuilles Particuliers et Professionnels. Plus précisément, l’évaluation de la variation du risque de crédit s’effectue sur la base des critères suivants : Note à l’origine Particuliers Professionnels PME, Secteur Public et logement social 3 à 11 (AA à BB+) 3 crans 3 crans 3 crans 12 (BB) 2 crans 13 (BB-) 2 crans 14 à 15 (B+ à B) 1 cran 2 crans 1 cran 16 (B-) 1 cran 17 (CCC à C) Sensible en Statut 2 Par ailleurs, des critères qualitatifs complémentaires permettent de classer en Statut 2 l'ensemble des contrats présentant des impayés de plus de 30 jours (sauf si la présomption d'impayés de 30 jours est réfutée), en note sensible, en situation de réaménagements ou en présence de difficultés financières si les critères de déclassement en Statut 3 ne sont pas remplis. sur les portefeuilles de Grandes Entreprises, Banques et Souverains : le critère quantitatif s’appuie sur le niveau de variation de la notation depuis la comptabilisation initiale. Les mêmes critères qualitatifs sur les Particuliers, Professionnels et Petites et Moyennes Entreprises s’appliquent et il convient d’y rajouter les contrats inscrits en Watchlist , ainsi que des critères complémentaires fonction de l’évolution du niveau de risque pays. Les seuils de dégradation sur les portefeuilles de Grandes Entreprises et de Banques sont les suivants : Note à l’origine Dégradation significative 1 à 7 (AAA à A-) 3 crans 8 à 10 (BBB+ à BBB-) 2 crans 11 à 21 (BB+ à C) 1 cran Pour les Souverains, les seuils de dégradation sur l’échelle de notation à 8 plots sont les suivants : Note à l’origine Dégradation significative 1 6 crans 2 5 crans 3 4 crans 4 3 crans 5 2 crans 6 1 cran 7 S2 directement (sauf si contrat nouvellement originé) 8 S2 directement (sauf si contrat nouvellement originé) sur les Financements Spécialisés : les critères appliqués varient selon les caractéristiques des expositions et le dispositif de notation afférent. Les expositions notées sous le moteur dédié aux expositions de taille importante sont traitées de la même manière que les Grandes Entreprises ; les autres expositions sont traitées à l’instar des Petites et Moyennes Entreprises. Pour l’ensemble de ces portefeuilles, les notations sur lesquelles s’appuie la mesure de la dégradation du risque correspondent aux notations issues des systèmes internes lorsque celles-ci sont disponibles, ainsi que sur des notes externes, notamment en l’absence de notation interne. La norme permet de considérer que le risque de crédit d’un instrument financier n’a pas augmenté de façon significative depuis la comptabilisation initiale si ce risque est considéré comme faible à la date de clôture. Cette disposition est appliquée pour les titres de dette notés investment grade et gérés dans le cadre de la réserve de liquidité du Groupe BPCE, telle que définie par la réglementation Bâle 3. La qualification « investment grade » correspond aux notes dont le niveau est supérieur ou égal à BBB- ou son équivalent chez Standards and Poors, Moody’s ou Fitch. Conformément à la norme IFRS 9, la prise en compte des garanties et sûretés n’influe pas sur l’appréciation de l’augmentation significative du risque de crédit : celle-ci s’appuie sur l’évolution du risque de crédit sur le débiteur sans tenir compte des garanties. Afin d’apprécier l’augmentation significative du risque de crédit, le groupe prévoit un processus basé sur deux niveaux d’analyse : un premier niveau dépendant de règles et de critères définis par le groupe qui s’imposent aux établissements du groupe (dit « modèle central ») ; un second niveau lié à l’appréciation, à dire d’expert au titre du forward looking local, du risque porté par chaque établissement sur ses portefeuilles pouvant conduire à ajuster les critères définis par le groupe de déclassement en Statut 2 (bascule de portefeuille ou sous-portefeuille en ECL à maturité). Ces critères sont adaptés à chaque arrêté au contexte macroéconomique du moment. Mesure des pertes de crédit attendues . Les pertes de crédit attendues sont définies comme étant une estimation des pertes de crédit (c’est à dire la valeur actuelle des déficits de trésorerie) pondérées par la probabilité d’occurrence de ces pertes au cours de la durée de vie attendue des instruments financiers. Elles sont calculées de manière individuelle, pour chaque exposition. En pratique, pour les instruments financiers classés en Statut 1 ou en Statut 2, les pertes de crédit attendues sont calculées comme le produit de plusieurs paramètres : flux attendus sur la durée de vie de l'instrument financier, actualisés en date de valorisation - ces flux étant déterminés en fonction des caractéristiques du contrat, et de son taux d'intérêt effectif et, pour les crédits immobiliers, du niveau de remboursement anticipé attendu sur le contrat ; taux de perte en cas de défaut (LGD, Loss Given Default). À ce titre une nouvelle version des LGD PME a été mise en production depuis l’arrêté comptable du 30 juin 2022 ; probabilités de défaut (PD), sur l’année à venir dans le cas des instruments financiers en Statut 1, jusqu’à la maturité du contrat dans le cas des instruments financiers en Statut 2. La méthodologie développée s’appuie sur les concepts et les dispositifs existants notamment sur les modèles internes développés dans le cadre du calcul des exigences réglementaires en fonds propres (dispositif bâlois) et sur les modèles de projections initialement utilisés dans le dispositif de stress tests . Des ajustements spécifiques sont réalisés pour se mettre en conformité avec les spécificités de la norme IFRS 9 : les paramètres IFRS 9 visent ainsi à estimer de façon juste les pertes de crédit attendues dans un cadre de provisionnement comptable, tandis que les paramètres prudentiels sont dimensionnés de façon prudente dans un cadre réglementaire. Plusieurs marges de prudence appliquées sur les paramètres prudentiels sont en conséquence retraitées ; les paramètres IFRS 9 doivent permettre d’estimer les pertes de crédit attendues jusqu’à la maturité du contrat, tandis que les paramètres prudentiels sont définis afin d’estimer les pertes attendues sur un horizon d’un an. Les paramètres à un an sont donc projetés sur des horizons longs ; les paramètres IFRS 9 doivent tenir compte de la conjoncture économique anticipée sur l’horizon de projection ( forward looking ), tandis que les paramètres prudentiels correspondent à des estimations moyenne de cycle (pour la PD) ou bas de cycle (pour la LGD et les flux attendus sur la durée de vie de l’instrument financier). Les paramètres prudentiels de PD et de LGD sont donc également ajustés selon ces anticipations sur la conjoncture économique. Les modalités de mesure des pertes de crédit attendues tiennent compte des biens affectés en garantie et des autres rehaussements de crédit qui font partie des modalités contractuelles et que l’entité ne comptabilise pas séparément. L’estimation des insuffisances de flux de trésorerie attendues d’un instrument financier garanti reflète le montant et le calendrier de recouvrement des garanties. Le dispositif de validation des modèles IFRS 9 s’intègre pleinement dans le dispositif de validation déjà en vigueur au sein du groupe. La validation des modèles suit ainsi un processus de revue par une cellule indépendante de validation interne, la revue de ces travaux en comité modèle groupe et un suivi des préconisations émises par la cellule de validation. Prise en compte des informations de nature prospective . Les données macroéconomiques prospectives ( forward looking ) sont prises en compte dans un cadre méthodologique applicable à deux niveaux : au niveau du Groupe BPCE, dans la détermination d’un cadre partagé de prise en compte du forward looking dans la projection des paramètres PD, LGD sur l’horizon d’amortissement des opérations au sein du modèle central. À ce titre, l’application du forward looking sur le paramètre LGD a été étendue à compter de l’arrêté du 30 juin 2022 à l’ensemble des expositions Particuliers, Professionnels et PME (elle était jusqu’ici uniquement appliquée sur les expositions sur l’immobilier des Particuliers et des Professionnels) ; au niveau du Groupe Banque Populaire Val de France, au regard de ses propres portefeuilles. Le montant des pertes de crédit attendues est calculé sur la base d’une moyenne des ECL par scénarios pondérés par la probabilité d’occurrence de ces scénarios, tenant compte des événements passés, des circonstances actuelles et des prévisions raisonnables et justifiables de la conjoncture économique. Le Groupe BPCE prend en compte des informations prospectives à la fois dans l’estimation de l’augmentation significative du risque de crédit et dans la mesure des pertes de crédit attendues. Pour ce faire, le Groupe BPCE utilise les projections de variables macroéconomiques retenues dans le cadre de la définition de son processus budgétaire, considéré comme le plus probable, encadré par des scénarios optimistes et pessimistes afin de définir des trajectoires alternatives. S’agissant de la détermination de l’augmentation significative du risque de crédit, au-delà des règles basées sur la comparaison des paramètres de risque entre la date de comptabilisation initiale et la date de reporting, celle-ci est complétée par la prise en compte d’informations prospectives comme des paramètres macroéconomiques sectoriels ou géographiques. S’agissant de la mesure des pertes de crédit attendues, le groupe a fait le choix de retenir trois scénarios macroéconomiques qui sont détaillés dans le paragraphe ci-après. Méthodologie de calcul de pertes attendues dans le cadre du modèle central . Les paramètres utilisés pour la mesure des pertes de crédit attendues sont ajustés à la conjoncture économique via la définition de trois scénarios économiques définis sur un horizon de trois ans. le scénario central a été mis à jour à partir des scénarios déterminés par les économistes du groupe en octobre 2022 et validé par le Comité de Direction Générale (CDG) ; un scénario pessimiste, correspondant à une réalisation plus dégradée des variables macroéconomiques définies dans le cadre du scénario central ; un scénario optimiste, correspondant à une réalisation plus favorable des variables macroéconomiques définies dans le cadre du scénario central. Le contexte économique est encore très incertain, principalement en raison de la guerre Russie / Ukraine, des politiques monétaires des banques centrales, qui tentent d'endiguer le niveau élevé de l'inflation, ou encore de la situation en Chine, qui détend sa stratégie zéro-Covid pour booster sa croissance économique. La croissance mondiale devrait ralentir en 2023, laissant place à un risque de récession dans des scénarios très pessimistes/adverses. Dans ce contexte, la Recherche Economique a mis à jour le scénario central, validé au CDG BPCE en octobre 2022. Le scénario pessimiste est basé sur un scénario d'inflation durable et de fort ralentissement de l'activité, voire de récession, correspondant à l’un des scenarios adverses de la campagne des stress internes 2022. À l’inverse, le scénario optimiste correspond à un retour progressif de l’inflation à des niveaux plus normaux et à une reprise plus vigoureuse de l’activité. La déviation par rapport au scénario central est plus importante pour le scénario pessimiste qu’optimiste. Les pondérations de la zone France reposent sur le Consensus Forecast moyen de novembre. Les pondérations des zones euro et US reprennent ce même Consensus Forecast ainsi que son actualisation en décembre. Les poids élevés sur la borne centrale s'expliquent par la mise à jour du scénario (et sa sévérisation). Pour la zone France, le scénario macroéconomique apparaît significativement plus pessimiste que l’année dernière. La dégradation du contexte et des perspectives économiques se poursuivant et les projections de variables macro-économiques sont plus dégradées. En 2022, une dégradation significative des projections de la croissance du PIB français liée à la crise ukrainienne a été observée par les prévisionnistes et s’est traduite par une projection de +2,5% en 2022 et +0,6% en 2023 en scénario central. D’un autre côté, l’incertitude statistique utilisée pour déterminer les bornes pessimiste et optimiste pour l’année 2022 s‘est réduite avec le passage du temps. La borne pessimiste utilisée pour le 31 décembre 2022 est donc moins pessimiste que celle utilisée au 31 décembre 2021. La définition et la revue de ces scénarios suit la même organisation et gouvernance que celles définies pour le processus budgétaire, avec une revue trimestrielle de leur pertinence depuis la crise de la Covid-19 pouvant conduire à une révision des projections macroéconomiques en cas de déviation importante de la situation observée, sur la base de propositions de la recherche économique et une validation par le Comité de Direction Générale. Les probabilités d’occurrence du scénario central et de ses bornes sont quant à elles revues trimestriellement par le Comité WatchList et Provisions du groupe. Les paramètres ainsi définis permettent l’évaluation des pertes de crédit attendues de l’ensemble des expositions, qu’elles appartiennent à un périmètre homologué en méthode interne ou traité en standard pour le calcul des actifs pondérés en risques. Les variables définies dans le scénario central et ses bornes permettent la déformation des paramètres de PD et de LGD et le calcul d’une perte de crédit attendue pour chacun des scénarios économiques. La projection des paramètres sur les horizons supérieurs à trois ans se fait sur le principe d’un retour progressif à leur moyenne long-terme. Ces scénarios économiques sont associés à des probabilités d’occurrence, permettant in fine le calcul d’une perte moyenne probable utilisée comme montant de la perte de crédit attendue IFRS 9. Les projections à quatre ans (incluant le décalage de 12 mois) des principales variables macroéconomiques pour chacune des bornes sont présentées ci-après. En complément, le Groupe BPCE complète et adapte cette approche en tenant compte des spécificités propres à certains périmètres ou marchés significatifs. Ainsi, chaque scénario est pondéré en fonction de sa proximité au consensus de Place ( Consensus Forecast ) sur les principales variables économiques de chaque périmètre considéré ou marché significatif du groupe. Pour la banque de proximité, les projections sont déclinées au travers des principales variables macroéconomiques comme le PIB, le taux de chômage, les taux d’intérêts à 10 ans sur la dette souveraine française et l’immobilier. Pour la banque de Grande Clientèle, plus diversifiée géographiquement, les variables macroéconomiques retenues sont relatives à la conjoncture internationale et reposent, en plus des variables macroéconomiques de la zone France, utilisent les variables PIB zone euro et US. Afin de tenir compte de la diversité géographique de ses expositions notamment pour la banque de Grande Clientèle, le Groupe BPCE a été amené à distinguer les pondérations de ses scénarios économiques en fonction de la zone géographique considérée. Pour la banque de proximité et pour la banque de Grande Clientèle, les variables macroéconomiques sur la zone France sont les suivantes : Pour la banque de proximité, les ajustements post-modèle qui reflétaient l’impact positif des différentes mesures de soutien à l’économie ont été supprimés en raison de la diminution des bénéfices procurés par les moratoires et les PGE ainsi que de l’évolution de la situation économique depuis la mise en place de ces ajustements. Pondération des scénarii au 31 décembre 2022 . Les pertes de crédit attendues sont calculées en affectant à chacun des scénarios un coefficient de pondération déterminé en fonction de la proximité du consensus des prévisionnistes avec chacun des scénarii central, pessimiste et optimiste, sur les variables croissance du PIB, chômage et les taux d’intérêts à 10 ans sur la dette souveraine française. scénario central : 45% au 31 décembre 2022 contre 10% au 31 décembre 2021 ; scénario pessimiste : 35% au 31 décembre 2022 contre 85% au 31 décembre 2021 ; scénario optimiste : 20% au 31 décembre 2022 contre 5% au 31 décembre 2021. Le total des pertes de crédit attendues S1/S2 au 31 décembre 2022 s’élève à 80 131 milliers d’euros contre 64 023 milliers d’euros au 31 décembre 2021. Pertes de crédit attendues constituées en complément du modèle central . Le Groupe Banque Populaire Val de France a mis en place des provisions sectorielles dès le 1er janvier 2018, avec la mise en œuvre de la norme IFRS 9, et a procédé à leur actualisation en 2022. De plus, du fait de la crise sanitaire COVID 19 et de la crise russo-ukrainienne et de ses conséquences en matière de remontée des taux d’intérêt et de l’inflation, le Groupe Banque Populaire Val de France a réalisé une révision des secteurs concernés. Cette révision a abouti à l’ajout de trois nouveaux secteurs d’activité du BTP (dégradé de 3 plots), de la promotion immobilière (dégradé d’1 plot) et des transports routiers (dégradé de 2 plots). Ils se rajoutent aux secteurs existants : clients retail particuliers hors-secteur géographique avec au moins un crédit habitat, clients agriculteurs non particuliers, clients professionnels de l’hôtellerie – restauration, du commerce de détail et de la boulangerie, des biens de consommation textile, habillement et cuir, de l’automobile et enfin clients du secteur leverage finance, correspondant aux opérations de financement avec effet de levier. Les sous-secteurs de la construction mécanique et électrique, de la communication édition presse et du pétrole gaz majors intégrées ont été en revanche supprimés. Le mode de calcul de ces provisions utilise le modèle Groupe BPCE de provisionnement IFRS 9 avec une note dégradée de 3 plots pour l’ensemble des secteurs sauf pour les secteurs leverage finance, BTP et promotion immobilière avec une note dégradée de 1 plot et transport routier et habitat hors secteur avec une note dégradée de 2 plots. Au 31 décembre 2022, ces provisions s’élèvent à 65 851milliers d’euros en augmentation de 14 134 milliers d’euros par rapport à l’année dernière. Analyse de la sensibilité des montants d’ECL .. La sensibilité des pertes de crédit attendues liée à une probabilité d’occurrence du scénario pessimiste à 100% entraînerait la constatation d’une dotation de 7 965 milliers d’euros. A l’inverse, la probabilité d’occurrence du scénario optimiste à 100% entrainerait, quant à elle, la constatation d’une reprise d’ECL de 9 277 milliers d’euros. Modalités d’évaluation des encours qui relèvent du Statut 3 Les actifs financiers pour lesquels existe une indication objective de perte liée à un événement qui caractérise un risque de contrepartie avéré et qui intervient après leur comptabilisation initiale sont considérés comme relevant du Statut 3. Les critères d’identification des actifs sont alignés avec la définition du défaut telle que définie à l’article 178 du règlement européen n°575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit en cohérence avec les orientations de l’EBA (EBA/GL/2016/07) sur l’application de la définition du défaut et le règlement délégué 2018/1845 de la Banque Centrale Européenne relatif au seuil d’évaluation de l’importance des arriérés sur des obligations de crédit. Les prêts et créances sont considérés comme dépréciés et relèvent du Statut 3 si les deux conditions suivantes sont réunies : il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui caractérisent un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Constituent notamment un indice objectif de dépréciation : la survenance d’un impayé depuis trois mois consécutifs au moins dont le montant est supérieur aux seuils absolu (de 100€ pour une exposition retail sinon 500€) et au seuil relatif de 1% des expositions de la contrepartie ; ou la restructuration de crédits en cas d’atteinte de certains critères ou, indépendamment de tout impayé, l’observation de difficultés financières de la contrepartie amenant à considérer que tout ou partie des sommes dues ne seront pas recouvrées. A noter que les encours restructurés sont classés en Statut 3 lorsque la perte est supérieure à 1% de la différence entre la valeur actuelle nette avant restructuration et la valeur actuelle nette après restructuration ; ces événements sont susceptibles d’entraîner la constatation de pertes de crédit avérées ( incurred credit losses ), c’est-à-dire de pertes de crédit attendues ( expected credit losses ) pour lesquelles la probabilité d’occurrence est devenue certaine. Le classement en Statut 3 est maintenu pendant une période probatoire de trois mois après disparition de l’ensemble des indicateurs du défaut mentionnés ci-dessus. La période probatoire en Statut 3 est étendue à un an pour les contrats restructurés ayant fait l’objet d’un transfert en Statut 3. Les titres de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), sont considérés comme dépréciés et relèvent du Statut 3 lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré. Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes au Statut 3 sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée (TSSDI) répondant à la définition d’instruments de dette au sens de la norme IAS 32, une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue. Les dépréciations pour pertes de crédit attendues des actifs financiers au Statut 3 sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables, que ces flux de trésorerie proviennent de l’activité de la contrepartie ou qu’ils proviennent de l’activation éventuelle des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital. Les pertes de crédit attendues relatives aux engagements hors bilan au Statut 3 sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan. Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Aux fins de l’évaluation des pertes de crédit attendues, il est tenu compte dans l’estimation des insuffisances de flux de trésorerie attendus, des biens affectés en garantie ainsi que des autres rehaussements de crédit qui font partie intégrante des modalités contractuelles de l’instrument et que l’entité ne comptabilise pas séparément. Comptabilisation des dépréciations sur les actifs au coût amorti et en juste valeur par capitaux propres et des provisions sur les engagements de financement et de garantie . Pour les instruments de dette comptabilisés au bilan dans la catégorie des actifs financiers au coût amorti, les dépréciations constatées viennent corriger le poste d’origine de l’actif présenté au bilan pour sa valeur nette (quel que soit le statut de l’actif : S1, S2, S3 ou POCI). Les dotations et reprises de dépréciation sont comptabilisées au compte de résultat au poste « Coût du risque de crédit ». Pour les instruments de dette comptabilisés au bilan dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres, les dépréciations sont portées au passif du bilan au niveau des capitaux propres recyclables, en contrepartie du poste « Coût du risque de crédit » au compte de résultat (quel que soit le statut de l’actif : S1, S2, S3 ou POCI). Pour les engagements donnés de financement et de garantie financière, les provisions sont inscrites dans le poste « Provisions » au passif du bilan (indépendamment du statut de l’engagement donné : S1, S2, S3 ou POCI). Les dotations et reprises de provisions sont comptabilisées au compte de résultat au poste « Coût du risque de crédit ». Variation des pertes de crédit attendues sur actifs financiers et des engagements . A compter du 31 décembre 2020, les POCI sont présentés par segmentation S2 POCI et S3 POCI. 7.1.3.1 Variation des pertes de crédit sur actifs financiers par capitaux propres . Variation des pertes de crédit des actifs financiers par capitaux propres  : (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(S2 POCI) Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31 décembre 2021 408 537 -77 0 0 0 0 0 0 0 0 408 537 -77 Production et acquisition 229 337 -1 0 0 0 0 0 0 0 0 229 337 -1 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -68 001 1 0 0 0 0 0 0 0 0 -68 001 1 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers -7 836 27 7 852 -43 0 0 0 0 0 0 16 -16 Transferts vers S1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S2 -7 836 27 7 852 -43 0 0 0 0 0 0 16 -16 Transferts vers S3 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements -73 685 -9 -43 0 0 0 0 0 0 0 -73 727 -9 Solde au 31 décembre 2022 488 352 -59 7 809 -43 0 0 0 0 0 0 496 161 -102 7.1.3.2 . Variation des pertes de crédit sur titres de dettes au coût amorti . Variation des pertes de crédit sur titres de dette au coût amorti  : (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(S2 POCI) Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31 décembre 2021 5 076 -39 0 0 319 -319 0 0 0 0 5 395 -358 Production et acquisition 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 -332 319 0 0 0 0 -332 319 Transferts d'actifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S2 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S3 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements -3 1 0 0 13 0 0 0 0 0 10 1 Solde au 31 décembre 2022 5 073 -38 0 0 0 0 0 0 0 0 5 073 -38 7.1.3.3 . Variation des pertes de crédit sur prêts et créances aux établissements de crédit au coût amorti . Variation des pertes de crédit sur prêts et créances aux établissements de crédit au coût amorti . Les prêts et créances aux établissements de crédit inscrits en statut 1 incluent notamment les fonds centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations, soit 1 319 300 milliers d’euros au 31 décembre 2022, contre 1 160 063 milliers d’euros au 31 décembre 2021. Ils incluent également les encours de prêts accordés à BPCE SA, soit 1 462 660 milliers d’euros au 31 décembre 2022, contre 1 973 354 milliers d’euros au 31 décembre 2021. (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(S2 POCI) Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31 décembre 2021 4 781 720 -1 0 0 0 0 0 0 0 0 4 781 720 -1 Production et acquisition 2 153 462 0 0 0 0 0 0 0 0 0 2 153 462 0 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -1 964 384 0 0 0 0 0 0 0 0 0 -1 964 384 0 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers -15 0 15 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S1 0 0 0 0 0 0 0 /// /// /// 0 0 Transferts vers S2 -15 0 15 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S3 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements -113 577 1 192 -1 0 0 0 0 0 0 -113 385 0 Solde au 31 décembre 2022 4 857 206 0 207 -1 0 0 0 0 0 0 4 857 413 -1 7.1.3.4 . Variation des pertes de crédit sur prêts et créances à la clientèle au coût amorti . Variation des pertes de crédit sur prêts et créances à la clientèle au coût amorti . Les instruments financiers sont répartis en trois catégories (statuts ou stage) selon la dégradation du risque de crédit observée depuis leur comptabilisation initiale. Cette dégradation est mesurée sur la base de la notation en date d’arrêté, y compris si celle-ci a subi une amélioration mécanique sous l’effet des mesures de soutien de l’Etat (impact positif des moratoires et PGE décrit infra et dans la note 1.5.2). Les encours concernés par cette amélioration mécanique pourraient être transférés en statut 2 mais ce transfert n’aurait pas d’impact sur le coût du risque dans la mesure où cette amélioration a été neutralisée dans le calcul des dépréciations décrit infra. Par ailleurs, des provisions complémentaires d’un montant de 14 134 milliers d’euros ont été comptabilisées en 2022 pour couvrir les risques de dégradation significative du risque de crédit sur les secteurs du tourisme, de l’hôtellerie, de la restauration, de la boulangerie, de l’automobile, du BTP, du transport routier, de la promotion immobilière, du leverage-finance, de l’agriculture, de l’habitat hors secteur, et du commerce-distribution spécialisé . En l’absence de dégradation avérée de leur notation au 31 décembre 2022, les encours couverts par ces provisions ont, en partie, été maintenus en S1. (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(S2 POCI) Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31 décembre 2021 13 479 745 -29 437 1 518 593 -89 984 422 461 -198 326 3 436 -12 32 571 -3 627 15 456 806 -321 387 Production et acquisition 2 290 063 -9 782 10 806 -1 334 0 0 0 0 519 0 2 301 388 -11 116 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -1 050 562 5 428 -109 586 7 719 -56 779 17 119 -36 0 -259 26 -1 217 222 30 292 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 -19 601 15 413 0 0 0 0 -19 601 15 413 Transferts d'actifs financiers -1 903 386 9 102 1 828 799 -49 618 74 587 -15 619 2 541 -18 -2 541 269 0 -55 884 Transferts vers S1 394 516 -1 464 -390 220 15 355 -4 296 473 0 0 0 0 0 14 364 Transferts vers S2 -2 248 611 9 990 2 284 084 -71 869 -35 474 9 737 2 677 -19 -2 677 283 0 -51 878 Transferts vers S3 -49 292 576 -65 065 6 896 114 357 -25 829 -136 1 136 -14 0 -18 370 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements 365 382 1 035 -90 891 11 928 2 460 -3 208 -421 7 -2 394 388 274 136 10 151 Solde au 31 décembre 2022 13 181 242 -23 654 3 157 721 -121 289 423 128 -184 621 5 520 -23 27 896 -2 944 16 795 507 -332 531 7.1.3.5 . Variation des pertes de crédit sur engagements de financements données . Variation des pertes de crédit sur engagements de financement donnés  : (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(S2 POCI) Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31 décembre 2021 1 368 338 2 542 136 701 2 224 3 455 2 494 0 0 0 0 1 508 494 7 260 Production et acquisition 819 861 1 818 2 0 0 0 0 0 0 0 819 863 1 818 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -492 775 -868 -13 515 -449 -833 -53 0 0 0 0 -507 123 -1 370 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers -116 974 -542 116 449 1 958 530 92 0 0 0 0 5 1 508 Transferts vers S1 15 561 38 -15 273 -104 -288 -1 0 0 0 0 0 -67 Transferts vers S2 -132 116 -580 132 269 2 064 -153 -3 0 0 0 0 0 1 481 Transferts vers S3 -419 0 -547 -2 971 96 0 0 0 0 5 94 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements -318 793 -695 -2 360 165 1 146 107 0 0 0 0 -320 007 -423 Solde au 31 décembre 2022 1 259 657 2 255 237 277 3 898 4 298 2 640 0 0 0 0 1 501 232 8 793 7.1.3.6 . Variation des pertes de crédit sur engagements de garantie données . Variation des pertes de crédit sur engagements de garantie donnés  : (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(S2 POCI) Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31 décembre 2021 436 785 776 80 085 881 20 156 6 474 0 0 0 0 537 026 8 131 Production et acquisition 160 568 169 504 75 0 0 0 0 0 0 161 072 244 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -85 104 -328 -12 600 -67 -2 831 -531 0 0 0 0 -100 535 -926 Réduction de valeur (passage en pertes) /// 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers -47 473 -117 47 749 212 -280 -242 0 0 0 0 -4 -147 Transferts vers S1 14 901 20 -13 850 -84 -1 051 -460 0 0 0 /// 0 -524 Transferts vers S2 -60 117 -133 63 622 367 -3 505 -343 0 0 0 0 0 -109 Transferts vers S3 -2 257 -4 -2 023 -71 4 276 561 0 0 0 0 -4 486 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements -47 271 -91 -669 -270 417 -685 0 0 0 0 -47 523 -1 046 Solde au 31 décembre 2022 417 505 409 115 069 831 17 462 5 016 0 0 0 0 550 036 6 256 7.1.4 . Mesure et gestion du risque crédit . Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie. Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés. Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. 7.1. 5 . Garanties reçues sur des instruments dépréciés sous IFRS 9 . Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du Groupe Banque Populaire Val de France au risque de crédit et de contrepartie. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) et au risque de contrepartie correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers. (En milliers d'Euros) 31 décembre 2022 Exposition maximale au risque Dépréciations Exposition maximale nette de dépréciation Garanties Classe d’instruments financiers dépréciés (S3) 0 0 0 0 Titres de dettes au coût amorti 0 0 0 0 Prêts et créances aux établissements de crédit au coût amorti 0 0 0 0 Prêts et créances à la clientèle au coût amorti 451 024 -187 565 263 459 260 585 Titres de dettes - Juste valeur par capitaux propres recyclables 0 0 0 0 Prêts et créances aux établissements de crédit - JVOCI R 0 0 0 0 Prêts et créances à la clientèle - JVOCI R 0 0 0 0 Engagements de financement 4 298 -2 640 1 658 0 Engagements de garantie 17 462 -5 016 12 446 5 006 Total des instruments financiers dépréciés ( S 3) 472 784 -195 221 277 563 265 591 (En milliers d'Euros) 31 décembre 2021 Exposition maximale au risque Dépréciations Exposition maximale nette de dépréciation Garanties Classe d’instruments financiers dépréciés (S3) Titres de dettes au coût amorti 319 -319 0 0 Prêts et créances aux établissements de crédit au coût amorti 0 0 0 0 Prêts et créances à la clientèle au coût amorti 455 032 -201 953 253 079 241 440 Titres de dettes - Juste valeur par capitaux propres recyclables 0 0 0 0 Prêts et créances aux établissements de crédit - JVOCI R 0 0 0 0 Prêts et créances à la clientèle - JVOCI R 0 0 0 0 Engagements de financement 3 455 -2 494 961 0 Engagements de garantie 20 156 -6 474 13 682 0 Total des instruments financiers dépréciés (s3) 478 962 -211 240 267 722 241 440 7.1.6 Garanties reçues sur des instruments non soumis aux règles IFRS 9 (En milliers d'Euros) 31 décembre 2022 31 décembre 2021 Exposition maximale au risque Garanties Exposition maximale au risque Garanties Actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 Titres de dettes 30 895 0 14 524 0 Prêts 30 605 0 32 693 0 Dérivés de transaction 14 536 0 5 586 0 Total garanties reçues 76 036 0 52 803 0 7.1.7 . Mécanismes de réduction du risque de crédit : actif obtenu par prise de possession de garantie . Le Groupe Banque Populaire Val de France n’a pas obtenu au cours de la période de nouvel actif par prise de garantie ou d’une mobilisation d’autres formes de rehaussement de crédit . 7.1.8 Actifs financiers modifiés depuis le début de l’exercice, dont la dépréciation était calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité au début de l’exercice . Principes comptables . Les contrats modifiés sont des actifs financiers renégociés, restructurés ou réaménagés en présence ou non de difficultés financières et ne donnant pas lieu à décomptabilisation en l’absence du caractère substantiel des modifications apportées. Un profit ou une perte sont à comptabiliser en résultat dans le poste « Coût du risque de crédit » en cas de modification. La valeur comptable brute de l’actif financier doit être recalculée de manière à ce qu’elle soit égale à la valeur actualisée des flux de trésorerie contractuels renégociés ou modifiés au taux d’intérêt effectif initial. Certains actifs financiers dont la dépréciation était calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité, ont été modifiés depuis le début de l’exercice. Cependant, ces actifs financiers sont non significatifs au regard du bilan et du compte de résultat de l’entité. 7.1.9 . Actifs financiers modifiés depuis leur comptabilisation initiale, dont la dépréciation avait été calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité, et dont la dépréciation a été réévaluée sur la base des pertes de crédit attendues à un an depuis le début de l’exercice . Certains actifs financiers dont la dépréciation avait été calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité, ont été modifiés depuis leur comptabilisation initiale et ont vu leur dépréciation réévaluée sur la base des pertes de crédit attendues à un an depuis le début de l’exercice du fait d’une amélioration de leur risque de crédit. Cependant, ces actifs financiers sont non significatifs au regard du bilan de l’entité. 7.1.10 . Encours restructurés  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2022 31 décembre 2021 Prêts et créances Engagements hors bilan Total Prêts et créances Engagements hors bilan Total Encours restructurés dépréciés 112 824 0 112 824 130 859 0 130 859 Encours restructurés sains 51 856 0 51 856 218 373 0 218 373 Total des encours restructurés 164 680 0 164 680 349 232 0 349 232 Dépréciations -35 675 0 -35 675 -43 958 0 -43 958 Garanties reçues 95 389 0 95 389 247 876 0 247 876 (En milliers d'Euros) 31 décembre 2022 31 décembre 2021 Prêts et créances Engagements hors bilan Total Prêts et créances Engagements hors bilan Total Réaménagement : modifications des termes et conditions 113 449 0 113 449 298 920 0 298 920 Réaménagement : refinancement 51 231 0 51 231 50 312 0 50 312 Total des encours restructurés 164 680 0 164 680 349 232 0 349 232 7.2 . Risque de marché Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment : les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ; les cours de change ; les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ; et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles. Les systèmes de mesure et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques. L’information relative à la gestion des risques de marché requise par la norme IFRS 7 est présentée dans le rapport sur la gestion des risques. 7.3 . Risque de taux d’intérêt global et risque de change Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêt. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change. La gestion du risque de taux d’intérêt global et la gestion du risque de change sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques. 7.4 . Risque de liquidité Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné. Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. Les informations relatives à la gestion du risque de liquidité requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Le tableau ci-dessous présente les montants par date d’échéance contractuelle. Les instruments financiers en valeur de marché par résultat relevant du portefeuille de transaction, les actifs financiers disponibles à la vente à revenu variable, les encours douteux, les instruments dérivés de couverture et les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont positionnés dans la colonne « Non déterminé ». En effet, ces instruments financiers sont : soit destinés à être cédés ou remboursés avant la date de leur maturité contractuelle ; soit destinés à être cédés ou remboursés à une date non déterminable (notamment lorsqu’ils n’ont pas de maturité contractuelle); soit évalués au bilan pour un montant affecté par des effets de revalorisation. Les intérêts courus non échus sont présentés dans la colonne « inférieur à 1 mois ». Les montants présentés sont les montants contractuels hors intérêts prévisionnels. (En milliers d'Euros) Inférieur à 1 mois De 1 mois à 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Non déterminé Total au 31 décembre 2022 Caisse, banques centrales 69 653 0 0 0 0 0 69 653 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 0 97 261 97 261 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 0 7 895 60 678 240 301 187 185 1 034 824 1 530 883 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 134 827 134 827 Titres au coût amorti 0 0 0 5 035 0 0 5 035 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti 1 461 137 1 349 437 1 949 892 8 966 3 762 84 218 4 857 412 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 414 901 323 959 1 520 762 5 683 173 8 443 272 76 909 16 462 976 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 0 0 0 0 0 -89 655 -89 655 Actifs financiers par échéance 1 945 691 1 681 291 3 531 332 5 937 475 8 634 219 1 338 384 23 068 392 Banques centrales 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 0 14 890 14 890 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 202 801 202 801 Dettes représentées par un titre 35 338 60 993 157 426 571 653 256 310 0 1 081 720 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 362 812 371 718 3 493 619 1 193 903 1 189 872 0 6 611 924 Dettes envers la clientèle 11 906 842 87 995 310 929 879 907 21 281 8 267 13 215 221 Dettes subordonnées 0 0 0 0 0 7 077 7 077 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers par échéance 12 304 992 520 706 3 961 974 2 645 463 1 467 463 233 035 21 133 633 Engagements de financement donnés en faveur des établissements de crédit 0 0 0 0 6 205 0 6 205 Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle 898 908 45 340 202 180 172 576 176 023 0 1 495 027 Total engagements de financement donnes 898 908 45 340 202 180 172 576 182 228 0 1 501 232 Engagements de garantie en faveur des établissements de crédit 0 0 0 0 0 0 0 Engagements de garantie en faveur de la clientèle 0 0 0 0 0 550 036 550 036 Total engagements de garantie donnes 0 0 0 0 0 550 036 550 036 Note 8 . – Avantages du personnel et assimilés . Principes comptables . Les avantages du personnel sont classés en quatre catégories. A vantages à court terme  : Ces avantages, tels que les salaires, congés annuels, primes, la participation et l’intéressement dont le règlement est attendu dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice sont comptabilisés en charges. Avantages postérieurs à l’emploi  : Bénéficiant au personnel retraité pour lesquels il convient de distinguer les régimes à cotisations définies et les régimes à prestations définies. Les régimes à cotisations définies tels que les régimes nationaux français sont ceux pour lesquels l’obligation du Groupe BPCE se limite uniquement au versement d’une cotisation et ne comportent aucune obligation de l’employeur sur un niveau de prestation. Les cotisations versées au titre de ces régimes sont comptabilisées en charges de l’exercice. Les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies désignent les régimes pour lesquels le Groupe BPCE s’est engagé sur un montant ou un niveau de prestations. Les régimes à prestations définies font l’objet d’une provision déterminée à partir d’une évaluation actuarielle de l’engagement prenant en compte des hypothèses démographiques et financières. Lorsque ces régimes sont financés par des fonds externes répondant à la définition d’actifs du régime, la provision est diminuée de la juste valeur de ces actifs. Le coût des régimes à prestations définies comptabilisé en charge de la période comprend : le coût des services rendus (représentatif des droits acquis par les bénéficiaires au cours de la période), le coût des services passés (écart de réévaluation de la dette actuarielle suite à une modification ou réduction de régime), le coût financier net (effet de désactualisation de l’engagement net des produits d’intérêts générés par les actifs de couverture) et l’effet des liquidations de régime. Les écarts de réévaluation de la dette actuarielle liés aux changements d’hypothèses démographiques et financières et aux effets d’expérience sont enregistrés en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables en résultat net. Autres avantages à long terme  : Ils comprennent les avantages versés à des salariés en activité et réglés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Ils comprennent notamment les primes pour médaille du travail. Ils sont évalués selon une méthode actuarielle identique à celle utilisée pour les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies. Leur mode de comptabilisation diffère sur les écarts de réévaluation de la dette actuarielle qui sont comptabilisés en charges. Indemnités de cessation d’emploi  : Elles sont accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’une cessation d’emploi en échange d’une indemnité. Elles font l’objet d’une provision. Celles dont le règlement n’est pas attendu dans les douze mois de la clôture donnent lieu à actualisation. 8.1 . Charges de personnel . Les charges de personnel comprennent l’ensemble des charges liées au personnel et les charges sociales et fiscales afférentes. L’information relative aux effectifs ventilés par catégorie est présentée dans le chapitre 2.2.4.4 « Des métiers en transformation » du rapport de gestion. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Salaires et traitements -90 363 -85 559 Charges des régimes à prestations et cotisations définies -9 381 -12 246 Autres charges sociales et fiscales -35 798 -34 995 Impôts et taxes liés aux rémunérations -11 207 -12 809 Intéressement et participation -17 479 -18 090 Total des charges de personnel -164 228 -163 699 L’effectif moyen du personnel en activité dans le Groupe Banque Populaire Val de France au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 966 cadres et 920 non-cadres, soit un total de 1 886 salariés. 8.2 . Engagements sociaux . Le Groupe BPCE accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux. Le régime de retraite des Banques Populaires, géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR-BP), concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire des Banques Populaires au 31 décembre 1993. Les régimes de retraite gérés par la CAR-BP sont partiellement couverts par une couverture assurancielle, intervenant d’une part au titre des rentes versées au profit de bénéficiaires ayant dépassé un âge de référence et d’autre part au titre des engagements relatifs à des bénéficiaires d’âge moins élevé. Les rentes des bénéficiaires ayant dépassé cet âge de référence sont gérées dans le cadre de l’actif général retraite de l’organisme assureur. Cet actif général est dédié aux engagements retraite de cet assureur et a une composition adaptée à des échéances de paiement tendanciellement prévisibles. Sa composition est très majoritairement obligataire afin de permettre à l’assureur de mettre en œuvre la garantie en capital qu’il est contraint de donner sur un actif de ce type. Le pilotage actif/passif de ce fond est de la responsabilité de l’assureur. Les autres engagements sont gérés dans le cadre d’un fonds diversifié constitutif d’une gestion en unités de compte, c’est-à-dire sans garantie particulière apportée par l’assureur. La gestion en est effectuée selon une allocation stratégique toujours majoritairement tournée vers les produits de taux (60 %, dont plus de 95 % en obligations d’État) mais également ouverte aux actions (40 % dont 20% dans la zone Euro). Cette allocation est déterminée de manière à optimiser les performances attendues du portefeuille, sous contrainte d’un niveau de risque piloté et mesuré sur de nombreux critères. Les études actif/passif correspondantes sont reconduites chaque année et présentées à la Commission Technique, Financière et Risque CAR-BP et pour information au Comité de Suivi des Passifs Sociaux du Groupe BPCE. L’allocation relativement dynamique retenue est permise à la fois par l’horizon d’utilisation des sommes, ainsi que par les mécanismes de régulation propres au pilotage financier du dispositif. Le régime CARBP est présenté parmi les « Compléments de retraite et autres régimes ». Les autres avantages sociaux incluent également : retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ; autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme. Suite à la transformation de la SA I-BP en GIE en 2019, la Banque Populaire Val de France a repris dans son bilan les engagements sociaux des salariés d’I-BP, à hauteur de sa participation au capital du GIE. 8.2.1 . Analyse des actifs et passifs sociaux inscrits au bilan  : (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2022 Exercice 2021 Compléments de retraite CAR Autres régimes de retraite Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Dette actuarielle 38 390 1 776 40 166 17 205 5 661 63 032 83 895 Juste valeur des actifs du régime -28 978 -1 714 -30 692 -23 912 0 -54 604 -59 544 Juste valeur des droits à remboursement 0 0 0 0 0 0 0 Effet du plafonnement d'actifs 0 38 38 0 0 38 0 Solde net au bilan 9 412 100 9 512 -6 707 5 661 8 466 24 351 Engagements sociaux passifs 9 412 100 9 512 0 5 661 15 173 24 351 Engagements sociaux actifs 0 0 0 -6 707 0 -6 707 0 La dette actuarielle est représentative de l’engagement accordé par le Groupe Banque Populaire Val de France aux bénéficiaires. Elle est évaluée par des actuaires indépendants selon la méthode des unités de crédits projetés en prenant en compte des hypothèses démographiques et financière revues périodiquement et a minima une fois par an. Lorsque ces régimes sont financés par des actifs de couverture répondant à la définition d’actifs du régime, le montant de la provision correspond à la dette actuarielle diminuée de la juste valeur de ces actifs. Les excédents d’actifs de régime sont comptabilisés à l’actif ainsi que les actifs de couverture ne répondant pas à la définition d’actifs du régime. 8.2.2 . Variation des montants comptabilisés au bilan . Variation de la dette actuarielle  : (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2022 Exercice 2021 Compléments de retraite CAR Autres régimes de retraite Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Dette actuarielle en début de période 49 283 1 811 51 094 25 175 7 626 83 895 94 700 Coût des services rendus 0 236 236 1 728 523 2 487 2 518 Coût des services passés 0 19 19 0 0 19 0 Coût financier 411 15 426 261 60 747 363 Prestations versées -2 060 -223 -2 283 -1 761 -426 -4 470 -3 424 Autres 0 -19 -19 101 -2 122 -2 040 -828 Variations comptabilisées en résultat -1 649 27 -1 622 329 -1 965 -3 258 -1 371 Ecarts de réévaluation - Hypothèses démographiques 0 0 0 -73 0 -73 8 Ecarts de réévaluation - Hypothèses financières -11 242 -497 -11 739 -8 134 0 -19 873 -5 802 Ecarts de réévaluation - Effets d'expérience 1 998 -65 1 933 -790 0 1 143 -1 001 Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables -9 244 -562 -9 806 -8 997 0 -18 803 -6 795 Ecarts de conversion 0 0 0 0 0 0 0 Autres 0 500 500 698 0 1 198 -2 639 Dette actuarielle en fin de période 38 390 1 776 40 166 17 205 5 661 63 032 83 895 Variation des actifs de couverture (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2022 Exercice 2021 Compléments de retraite CAR Autres régimes de retraite Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Juste valeur des actifs en début de période 33 825 1 562 35 387 24 157 0 59 544 54 798 Produit financier 289 9 298 234 0 532 227 Cotisations reçues 0 242 242 63 0 305 74 Prestations versées -344 -151 -495 -29 0 -524 -534 Autres 0 0 0 0 0 0 0 Variations comptabilisées en résultat -55 100 45 269 0 314 -233 Ecarts de réévaluation - Rendement des actifs du régime -4 792 52 -4 740 -514 0 -5 254 4 979 Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables -4 792 52 -4 740 -514 0 -5 254 4 979 Ecarts de conversion 0 0 0 0 0 0 0 Autres 0 0 0 0 0 0 0 Juste valeur des actifs en fin de période 28 978 1 714 30 692 23 912 0 54 604 59 544 Les prestations versées en trésorerie aux bénéficiaires faisant valoir leurs droits viennent éteindre à due concurrence le montant provisionné à cet effet. Elles ont été prélevées à hauteur de 482 milliers d’euros sur les actifs de couverture des régimes. Le produit financier sur les actifs de couverture est calculé en appliquant le même taux que celui utilisé pour actualiser les engagements. L’écart entre le rendement réel à la clôture et le produit financier ainsi déterminé constitue un écart de réévaluation enregistré pour les avantages postérieurs à l’emploi en capitaux propres non recyclables. 8.2.3 . Coûts des régimes à prestations définies et autres avantages à long terme . Charges des régimes à prestations définies et autres avantages à long terme . Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies et autres avantages à long terme sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ». (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2022 Exercice 2021 Compléments de retraite CAR Autres régimes de retraite Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Coût des services rendus 0 -236 -236 -1 728 -523 -2 487 -2 518 Coût des services passés 0 -19 -19 0 0 0 0 Coût financier net -411 -15 -426 -261 -60 -747 -363 Produit financier 289 9 298 234 0 532 227 Prestations versées 1 717 72 1 789 1 732 426 3 947 2 891 Cotisations reçues 0 242 242 63 0 305 73 Autres 0 -209 -209 -799 2 122 1 114 828 Total de la charge de l'exercice 1 595 -156 1 439 -759 1 965 2 645 1 138 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des régimes à prestations définies  : (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Exercice 2022 Exercice 2021 Compléments de retraite CAR Autres régimes de retraite Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Ecarts de réévaluation cumulés en début de période 11 178 2 175 13 353 2 253 15 606 10 637 - Dont écarts actuariels 11 178 2 175 13 353 2 253 15 606 10 637 - Dont effet du plafonnement d'actif 0 0 0 0 0 0 Ecarts de réévaluation générés sur l'exercice -4 792 52 -4 740 -514 -5 254 4 969 Ajustements de plafonnement des actifs 0 -38 -38 0 -38 0 Ecarts de réévaluation cumulés en fin de période 6 386 2 189 8 575 1 739 10 314 15 606 - Dont écarts actuariels 6 386 2 189 8 575 1 739 10 314 15 606 - Dont effet du plafonnement d'actif 0 0 0 0 0 0 8.2.4 . Autres informations . Principales hypothèses actuarielles  : 31 décembre 2022 31 décembre 2021 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Compléments de retraite CAR Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Compléments de retraite CAR Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Taux d'actualisation 3,72% 3,64% 3,83% 3,70% 0,86% 0,62% 0,98% 0,76% Taux d'inflation 2,40% 2,40% 2,40% 2,40% 1,70% 1,70% 1,70% 1,70% Table de mortalité utilisée TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 Duration 11 ans 8 ans 15 ans 10 ans 13 ans 10 ans 17 ans 12 ans Sensibilité de la dette actuarielle aux variations des principales hypothèses . Au 31 décembre 2022, une variation de 0,5 % du taux d’actualisation et du taux d’inflation aurait les impacts suivants sur la dette actuarielle du régime de la Caisse Autonome de Retraite (CAR) : (En % et milliers d'Euros) 31 décembre 2022 31 décembre 2021 CAR-BP CAR-BP % Montant % Montant Variation de + 0,5% du taux d'actualisation -5,39% -2 071 -6,30% -3 106 Variation de - 0,5% du taux d'actualisation 5,94% 2 279 7,02% 3 460 Échéancier des paiements – flux (non actualisés) de prestations versées aux bénéficiaires  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2022 31 décembre 2021 CAR-BP CAR-BP N+1 à N+5 11 927 11 215 N+6 à N+10 11 305 10 510 N+11 à N+15 10 317 9 364 N+16 à N+20 8 812 7 848 > N+20 16 989 14 793 Ventilation de la juste valeur des actifs du régime . Au 31 décembre 2022, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 40,8 % en produits de taux, 42,6 % en actions, 7,8% en fonds de placement et 8,8% en actifs monétaires. Note 9. – Juste valeur. L’essentiel . La présente note vise à présenter les principes d’évaluation de la juste valeur des instruments financiers tels que définis par la norme IFRS 13 « Evaluation de la juste valeur » et à préciser certaines modalités de valorisation retenues au sein des entités du Groupe BPCE pour la valorisation de leurs instruments financiers. Les actifs et passifs financiers sont évalués au bilan soit à la juste valeur soit au coût amorti. Une indication de la juste valeur des éléments évalués au coût amorti est cependant présentée en annexe. Pour les instruments qui se négocient sur un marché actif faisant l’objet de prix de cotation, la juste valeur est égale au prix de cotation, correspondant au niveau 1 dans la hiérarchie des niveaux de juste valeur. Pour les autres types d’instruments financiers, non cotés sur un marché actif, incluant notamment les prêts, les emprunts et les dérivés négociés sur les marchés de gré à gré, la juste valeur est déterminée en utilisant des techniques de valorisation privilégiant les modèles de place et les données observables, ce qui correspond au niveau 2 dans la hiérarchie des niveaux de juste valeur. A défaut, dans le cas où des données internes ou des modèles propriétaires sont utilisés (niveau 3 de juste valeur), des contrôles indépendants sont mis en place pour valider la valorisation. Détermination de la juste valeur . Principes généraux . La juste valeur correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation. Le Groupe BPCE évalue la juste valeur d’un actif ou d’un passif à l’aide des hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour fixer le prix de l’actif ou du passif. Parmi ces hypothèses, figurent notamment pour les dérivés, une évaluation du risque de contrepartie (ou CVA – Credit Valuation Adjustement) et du risque de non-exécution (DVA - Debit Valuation Adjustement). L’évaluation de ces ajustements de valorisation se fonde sur des paramètres de marché. Par ailleurs, les valorisations des dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de calcul de CVA ni de DVA dans les comptes du Groupe BPCE. Juste valeur en date de comptabilisation initiale . Pour la majorité des transactions conclues par le Groupe BPCE, le prix de négociation des opérations (c’est-à-dire la valeur de la contrepartie versée ou reçue) donne la meilleure évaluation de la juste valeur de l’opération en date de comptabilisation initiale. Si tel n’est pas le cas, le groupe ajuste le prix de transaction. La comptabilisation de cet ajustement est décrite dans le paragraphe « Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) ». Hiérarchie de la juste valeur  : Juste valeur de niveau 1 et notion de marché actif Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif (« Juste valeur de niveau I ») constituent l’indication la plus fiable de la juste valeur. Dans la mesure où de tels prix existent, ils doivent être utilisés sans ajustement pour évaluer la juste valeur. Un marché actif est un marché sur lequel ont lieu des transactions sur l’actif ou le passif selon une fréquence et un volume suffisants. La baisse du niveau d’activité du marché peut être révélée par des indicateurs tels que : une baisse sensible du marché primaire pour l’actif ou le passif financier concerné (ou pour des instruments similaires) ; une baisse significative du volume des transactions ; une faible fréquence de mise à jour des cotations ; une forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ; une perte de la corrélation avec des indices qui présentaient auparavant une corrélation élevée avec la juste valeur de l’actif ou du passif ; une hausse significative des cours ou des primes de risque de liquidité implicites, des rendements ou des indicateurs de performance (par exemple des probabilités de défaut et des espérances de pertes implicites) par rapport à l’estimation que fait le Groupe BPCE des flux de trésorerie attendus, compte tenu de toutes les données de marché disponibles au sujet du risque de crédit ou du risque de non-exécution relatif à l’actif ou au passif ; des écarts très importants entre le prix vendeur ( B id) et le prix acheteur ( A sk) (fourchette très large). Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1) Il s’agit essentiellement d’actions, d’obligations d’Etat ou de grandes entreprises, de certains dérivés traités sur des marchés organisés (par exemple, des options standards sur indices CAC 40 ou Eurostoxx). Par ailleurs, pour les OPCVM, la juste valeur sera considérée comme de niveau 1 si la valeur liquidative est quotidienne, et s’il s’agit d’une valeur sur laquelle il est possible de passer un ordre. Juste valeur de niveau 2 En cas d’absence de cotation sur un marché actif, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés (« Juste valeur de niveau 2»). Si l’actif ou le passif a une échéance spécifiée (contractuelle), une donnée d’entrée de niveau 2 doit être observable pour la quasi-totalité de la durée de l’actif ou du passif. Les données d’entrée de niveau 2 comprennent notamment : les cours sur des marchés, actifs ou non, pour des actifs ou des passifs similaires ; les données d’entrée autres que les cours du marché qui sont observables pour l’actif ou le passif, par exemple : les taux d’intérêt et les courbes de taux observables aux intervalles usuels, les volatilités implicites, les « spreads» de crédit ; les données d’entrée corroborées par le marché, c’est-à-dire qui sont obtenues principalement à partir de données de marché observables ou corroborées au moyen de telles données, par corrélation ou autrement. Instruments valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2) Instruments dérivés de niveau 2 Seront en particulier classés dans cette catégorie : les swaps de taux standards ou CMS ; les caps et floors standards ; les achats et ventes à terme de devises liquides ; les swaps et options de change sur devises liquides ; les dérivés de crédit liquides sur un émetteur particulier (single name) ou sur indices Itraax, Iboxx... Instruments non dérivés de niveau 2 Certains instruments financiers complexes et / ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle reconnu et utilisent des paramètres de marché calibrés à partir de données observables (telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options), de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré. Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est fondée sur quatre conditions indissociables : le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu) ; le paramètre est alimenté périodiquement ; le paramètre est représentatif de transactions récentes ; les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction. La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat. Figurent notamment en niveau 2 : les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée à partir de données de marché observables (ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats) ; les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement, mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes ; Juste valeur de niveau 3 Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes (« Juste valeur de niveau 3 ») utilisant des données non observables. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes. Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3) Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable. Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement les parts de FCPR : la valeur liquidative est fréquemment une valeur indicative puisqu’il n’est souvent pas possible de sortir. Transferts entre niveaux de juste valeur Les informations sur les transferts entre niveaux de juste valeur sont indiquées en note 9.1.3. Les montants figurant dans cette note sont les valeurs calculées en date de dernière valorisation précédant le changement de niveau. Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) Au 31 décembre 2022, le Groupe Banque Populaire Val de France n’a aucun « Day one profit » à étaler. Cas particuliers . Juste valeur des titres BPCE La valeur des titres de l’organe central, classés en titres de participation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Les filiales de BPCE sont principalement valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance jugés raisonnables. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées ont été prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’Organe central. Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie. Au 31 décembre 2022, la valeur nette comptable des titres BPCE s’élève à 705 144 milliers d’euros. Juste valeur des instruments financiers comptabilisés au coût amorti (titres) Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est principalement un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels. Par conséquent, les hypothèses simplificatrices suivantes ont été retenues : Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la juste valeur, il s’agit notamment : des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ; des passifs exigibles à vue ; des prêts et emprunts à taux variable ; des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementés) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics. Juste valeur du portefeuille de crédits à la clientèle La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Sauf cas particulier, seule la composante taux d’intérêt est réévaluée, la marge de crédit étant figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts. Juste valeur des crédits interbancaires . La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. La composante taux d’intérêt est ainsi réévaluée, ainsi que la composante risque de crédit lorsque cette dernière est une donnée observable utilisée par les gestionnaires de cette clientèle ou les opérateurs de marché. À défaut, comme pour les crédits à la clientèle, la composante risque de crédit est figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts. Juste valeur des dettes . Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux d’intérêt observé à la date de clôture. Le spread de crédit propre n’est généralement pas pris en compte. 9.1 . Juste valeur des actifs et passifs financiers . 9.1.1 . Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers . La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 Cotation sur un marché actif (Niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (Niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (Niveau 3) Total Actifs financiers Instruments de dettes 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Autres 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 2 642 11 894 14 536 Dérivés de taux 0 915 10 683 11 598 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 1 727 1 211 2 938 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 2 642 11 894 14 536 Instruments de dettes 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 Instruments de dettes 4 0 61 496 61 500 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 30 605 30 605 Titres de dettes 4 0 30 891 30 895 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 4 0 61 496 61 500 Instruments de capitaux propres 0 0 21 225 21 225 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 21 225 21 225 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 0 0 21 225 21 225 Instruments de dettes 476 864 0 19 195 496 059 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 Titres de dettes 476 864 0 19 195 496 059 Instruments de capitaux propres 42 275 13 513 979 036 1 034 824 Actions et autres titres de capitaux propres 42 275 13 513 979 036 1 034 824 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 519 139 13 513 998 231 1 530 883 Dérivés de taux 0 134 827 0 134 827 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 134 827 0 134 827 Total des actifs financiers a la juste valeur 519 143 150 982 1 092 846 1 762 971 (En milliers d'Euros) Cotation sur un marché actif ( N iveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables ( N iveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables ( N iveau 3) Total Passifs financiers Dettes représentées par un titre 0 0 246 246 Instruments dérivés 0 0 0 0 - Dérivés de taux 0 0 0 0 - Dérivés actions 0 0 0 0 - Dérivés de change 0 0 0 0 - Dérivés de crédit 0 0 0 0 - Autres dérivés 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction 0 0 246 246 Instruments dérivés 0 7 360 7 284 14 644 Dérivés de taux 0 5 671 6 100 11 771 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 1 689 1 184 2 873 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 7 360 7 284 14 644 Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 202 801 0 202 801 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 202 801 0 202 801 Total des passifs financiers a la juste valeur 0 210 161 7 530 217 691 9.1.2 . Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2021 Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Evénements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31 décembre 2022 Au compte de résultat en capitaux propres Achats / Emissions Ventes / Remboursements vers une autre catégorie comptable de et vers un autre niveau Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture Actifs financiers Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 7 772 0 0 1 173 0 0 2 737 212 11 894 Dérivés de taux 0 7 772 0 0 1 173 0 0 1 526 212 10 683 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 1 211 0 1 211 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 7 772 0 0 1 173 0 0 2 737 212 11 894 Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 47 213 -9 796 -238 0 27 150 -745 0 0 -2 088 61 496 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 32 693 0 0 0 0 0 0 0 -2 088 30 605 Titres de dettes 14 520 -9 796 -238 0 27 150 -745 0 0 0 30 891 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 47 213 -9 796 -238 0 27 150 -745 0 0 -2 088 61 496 Instruments de capitaux propres 16 142 9 158 450 0 6 471 -12 496 0 0 1 500 21 225 Actions et autres titres de capitaux propres 16 142 9 158 450 0 6 471 -12 496 0 0 1 500 21 225 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 16 142 9 158 450 0 6 471 -12 496 0 0 1 500 21 225 Instruments de dettes 16 300 0 0 -6 15 841 -13 000 0 0 60 19 195 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 16 300 0 0 -6 15 841 -13 000 0 0 60 19 195 Instruments de capitaux propres 1 074 361 47 487 0 -163 565 79 809 -48 474 0 -13 513 2 931 979 036 Actions et autres titres de capitaux propres 1 074 361 47 487 0 -163 565 79 809 -48 474 0 -13 513 2 931 979 036 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 1 090 661 47 487 0 -163 571 95 650 -61 474 0 -13 513 2 991 998 231 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 (En milliers d'Euros) 31 décembre 2021 Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Evénements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31 décembre 2022 Au compte de résultat en capitaux propres Achats / Emissions Ventes / Remboursements vers une autre catégorie comptable de et vers un autre niveau Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture Passifs financiers Dettes représentées par un titre 0 -82 0 0 328 0 0 0 0 246 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction * 0 -82 0 0 328 0 0 0 0 246 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 7 283 1 7 284 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 6 100 0 6 100 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 1 183 1 1 184 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 0 0 0 0 0 0 7 283 1 7 284 Dettes représentées par un tire 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Au 31 décembre 2022, les instruments financiers évalués selon une technique utilisant des données non observables comprennent plus particulièrement la participation dans BPCE SA pour 705 144 milliers d’euros. Au cours de l’exercice, 41 738 milliers d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés dans le Produit Net Bancaire au titre des actifs et passifs financiers classés en niveau 3. Au cours de l’exercice, -165 404 milliers d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés directement en « Autres éléments du Résultat global » au titre d’actifs financiers classés en niveau 3. 9.1.3 . Analyse des transferts entre niveaux de la hiérarchie de juste valeur  : (En milliers d'Euros) De Vers Exercice 2022 Niveau 1 Niveau 1 Niveau 2 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 3 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 2 Actifs financiers Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 2 737 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 1 526 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 1 211 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 0 0 2 737 0 0 Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 0 0 4 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 4 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 0 0 4 0 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 0 0 10 319 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 10 319 0 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 13 513 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 0 13 513 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 0 0 10 319 0 0 13 513 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 (En milliers d'Euros) De Vers Exercice 2022 Niveau 1 Niveau 1 Niveau 2 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 3 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 2 Passifs financiers Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction* 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 7 283 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 6 100 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 1 183 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 0 0 7 283 0 0 Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 9.1.4 . Sensibilité de la juste valeur de niveau 3 aux variations des principales hypothèses . Le principal instrument évalué à la juste valeur de niveau 3 au bilan du Groupe Banque Populaire Val de France est sa participation dans l’Organe central BPCE. Cette participation est classée en « Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ». Les modalités d’évaluation de la juste valeur du titre BPCE SA sont décrites dans la note 9 relative à la détermination de la juste valeur. La méthode de valorisation utilisée est la méthode de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Ce modèle de valorisation repose sur des paramètres internes. Le taux d’actualisation figure parmi les paramètres les plus significatifs. En revanche, le taux de croissance à l’infini n’a pas d’impact significatif sur la juste valeur au 31 décembre 2022. Une baisse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 23 533 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une hausse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 22 153 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». 9.2 . Juste valeur des actifs et passifs financiers au coût amorti . Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie attendus. Les hypothèses simplificatrices retenues pour évaluer la juste valeur des instruments au coût amorti sont présentées en note 9. (En milliers d'Euros) 31 décembre 2022 31 décembre 2021 Juste valeur Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Juste valeur Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Prêts et créances sur les établissements de crédit 4 855 265 0 3 423 388 1 431 877 4 781 719 0 3 513 929 1 267 790 Prêts et créances sur la clientèle 16 253 208 0 2 259 609 13 993 599 15 135 419 0 2 706 816 12 428 603 Titres de dettes 4 959 4 959 0 0 5 037 5 037 0 0 Autres 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers au cout amorti 21 113 432 4 959 5 682 997 15 425 476 19 922 175 5 037 6 220 745 13 696 393 Dettes envers les établissements de crédit 6 257 967 0 4 939 568 1 318 399 5 685 105 0 4 161 862 1 523 243 Dettes envers la clientèle 13 160 605 0 10 898 783 2 261 822 13 200 470 0 10 627 738 2 572 732 Dettes représentées par un titre 1 087 417 0 1 086 852 565 706 074 0 632 653 73 421 Dettes subordonnées 7 077 0 0 7 077 7 267 0 0 7 267 Passifs financiers au cout amorti 20 513 066 0 16 925 203 3 587 863 19 598 916 0 15 422 253 4 176 663 Note 10. – Impôts. 10.1 . Impôts sur le résultat . Principes comptables Les impôts sur le résultat incluent tous les impôts nationaux et étrangers dus sur la base des bénéfices imposables. Les impôts sur le résultat incluent aussi les impôts, tels que les retenues à la source, qui sont payables par une filiale, une entreprise associée ou un partenariat sur ses distributions de dividendes à l'entité présentant les états financiers. La CVAE (contribution sur la valeur ajoutée des entreprises) n’est pas retenue comme un impôt sur le résultat. Les impôts sur le résultat regroupent : d’une part, les impôts courants, qui sont le montant de l’impôt exigible (récupérable) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’une période. Ils sont calculés sur la base des résultats fiscaux d’une période de chaque entité fiscale consolidée en appliquant les taux et règles d’imposition en vigueur établis par les administrations fiscales et sur la base desquelles l’impôt doit être payé (recouvré). d’autre part, les impôts différés (voir note 10.2). Lorsque qu’il est probable qu’une position fiscale du groupe ne sera pas acceptée par les autorités fiscales, cette situation est reflétée dans les comptes lors de la comptabilisation de l’impôt courant (exigible ou recouvrable) et de l’impôt différé (actif ou passif). La norme IAS 12 « Impôts sur le résultat » ne donnant pas de précision particulière sur la façon dont les conséquences fiscales liées au caractère incertain de l’impôt devaient être prises en compte en comptabilité, l’interprétation IFRIC 23 « Incertitudes relative aux traitements fiscaux » adoptée par la Commission européenne le 23 octobre 2018 et applicable de manière obligatoire au 1er janvier 2019, est venue préciser clarifier le traitement à retenir. Cette interprétation clarifie les modalités de comptabilisation et d’évaluation de l’impôt exigible et différé lorsqu’une incertitude existe concernant le traitement fiscal appliqué. S’il y a un doute sur l’acceptation du traitement fiscal par l’administration fiscale en vertu de la législation fiscale, alors ce traitement fiscal est un traitement fiscal incertain. Dans l’hypothèse où il serait probable que l’administration fiscale n’accepte pas le traitement fiscal retenu, IFRIC 23 indique que le montant de l’incertitude à refléter dans les états financiers doit être estimé selon la méthode qui fournira la meilleure prévision du dénouement de l’incertitude. Pour déterminer ce montant, deux approches peuvent être retenues : la méthode du montant le plus probable ou bien la méthode de la valeur attendue (c’est à dire la moyenne pondérée des différents scénarios possibles). IFRIC 23 demande, par ailleurs, qu’un suivi de l’évaluation des incertitudes fiscales soit réalisé. Le Groupe Banque Populaire Val de France reflète dans ses états financiers les incertitudes relatives aux traitements fiscaux retenus portant sur les impôts sur le résultat dès lors qu’il estime probable que l’administration fiscale ne les acceptera pas. Pour apprécier si une position fiscale est incertaine et en évaluer son effet sur le montant de ses impôts, le Groupe Banque Populaire Val de France suppose que l’administration fiscale contrôlera tous les montants déclarés en ayant l’entière connaissance de toutes les informations disponibles. Il base son jugement notamment sur la doctrine administrative, la jurisprudence ainsi que sur l’existence de rectifications opérées par l’administration portant sur des incertitudes fiscales similaires. Le Groupe Banque Populaire Val de France revoit l’estimation du montant qu’il s’attend à payer ou recouvrer auprès de l’administration fiscale au titre des incertitudes fiscales, en cas de survenance de changements dans les faits et circonstances qui y sont associés, ceux-ci pouvant résulter (sans toutefois s’y limiter), de l’évolution des législations fiscales, de l’atteinte d’un délai de prescription, de l’issue des contrôles et actions menés par les autorités fiscales. Les incertitudes fiscales sont inscrites suivant leur sens et suivant qu’elles portent sur un impôt exigible ou différé dans les rubriques du bilan « Actifs d’impôts différés », « Actifs d’impôts courants », « Passifs d’impôts différés » et « Passifs d’impôts courant ». (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Impôts courants -28 803 -28 018 Impôts différés 8 120 -3 046 Impôts sur le résultat -20 683 -24 972 Exercice 2022 Exercice 2021 En milliers d’Euros Taux d’impôt En milliers d’Euros Taux d’impôt Résultat net (part du groupe) 96 582 97 010 Variations de valeur des écarts d’acquisition 0 0 Participations ne donnant pas le contrôle 0 0 Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence -4 311 -6 604 Impôts 20 683 24 972 Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d’acquisition (a) 112 954 115 378 Effet des différences permanentes -34 128 -23 251 Résultat fiscal consolidé 78 826 92 127 Taux d’imposition de droit commun français (B) 25,83% 28,41% Charge (produit) d’impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B) -20 361 -26 560 Effet de la variation des impôts différés non constatés 0 0 Effet des changements de taux d’imposition 0 0 Différence de taux d’impôts sur les revenus taxés à l’étranger 0 0 Impôts sur exercices antérieurs, crédits d’impôts et autres impôts 1 147 1 152 Provisions à caractère d'impôt 0 0 Autres éléments -1 469 436 Charge (produit) d’impôts comptabilisée -20 683 -24 972 Taux effectif d’impôt (charge d’impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable) 26,24% 27,11% Les différences permanentes sont, depuis le 31 décembre 2020, présentées en base et retraitées du résultat fiscal consolidé. Ainsi, leur effet est désormais exclu de l'écart entre le taux d'impôt effectif et le taux d'impôt théorique. 10.2 . Impôts différés . Principes comptables . Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d’un actif ou d’un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Le taux d’impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L’entité fiscale correspond soit à l’entité elle-même, soit au groupe d’intégration fiscale s’il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée puisse les récupérer sur un horizon déterminé. Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant : aux écarts de revalorisation sur les avantages postérieurs à l’emploi ; aux gains et pertes latents sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ; aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie ; pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres. Les dettes et créances d’impôts différés ne font pas l’objet d’une actualisation. Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d’impôts différés sont signés en positif, les passifs d’impôts différés figurent en négatif) : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2022 31 décembre 2021 Plus-values latentes sur OPCVM 0 0 GIE fiscaux 0 0 Provisions pour passifs sociaux 724 4 389 Provisions pour activité d'épargne-logement 3 327 3 590 Provisions sur base de portefeuilles 38 144 29 145 Autres provisions non déductibles 3 753 4 820 Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves 394 -5 609 Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en résultat -1 792 -1 415 Autres sources de différences temporelles 15 057 14 049 Impôts différés liés aux décalages temporels 59 607 48 969 Impôts différés liés à l'activation des pertes fiscales reportables 0 0 Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation -921 -921 Impôts différés non constatés 0 0 Impôts différés nets 58 686 48 048 Comptabilisés A l'actif du bilan 58 686 48 048 Au passif du bilan 0 0 Au 31 décembre 2022, il n’y a pas de différences temporelles déductibles, pertes fiscales et crédits d’impôt non utilisés pour lesquels aucun actif d’impôt différé n’a été comptabilisé au bilan. N ote 11 . – Autres informations . 11.1 . Information sectorielle . Le Groupe Banque Populaire Val de France exerçant l’essentiel de ses activités dans le secteur de la Banque Commerciale et Assurance, la production des tableaux détaillés n’est pas nécessaire. L’analyse géographique des indicateurs sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités. Le Groupe Banque Populaire Val de France réalise ses activités en France. 11.2 . Information sur les opérations de location . 11.2.1 . Opérations de location en tant que bailleur . Principes comptables . Les contrats de location sont analysés selon leur substance et leur réalité financière et relèvent selon le cas d’opérations de location simple ou d’opérations de location-financement. Contrats de location-financement . Un contrat de location-financement se définit comme un contrat de location qui a pour effet de transférer au preneur la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété du bien sous-jacent. La norme IFRS 16 relative aux contrats de location présente notamment cinq exemples de situations qui permettent, individuellement ou collectivement, de distinguer un contrat de location-financement d’un contrat de location simple : le contrat de location transfère la propriété du bien sous-jacent au preneur au terme de la durée du contrat de location ; le contrat de location donne au preneur l’option d’acheter le bien sous-jacent à un prix qui devrait être suffisamment inférieur à sa juste valeur à la date à laquelle l’option devient exerçable pour que, dès le commencement du contrat de location, le preneur ait la certitude raisonnable d’exercer l’option ; la durée du contrat de location couvre la majeure partie de la durée de vie économique du bien sous-jacent même s’il n’y a pas transfert de propriété ; au commencement du contrat de location, la valeur actualisée des paiements locatifs s’élève au moins à la quasi-totalité de la juste valeur du bien sous-jacent ; et les biens loués sont d’une nature tellement spécifique que seul le preneur peut l’utiliser sans leur apporter de modifications majeures. La norme IFRS 16 donne également trois indicateurs de situations qui, individuellement ou collectivement, peuvent conduire à un classement en location-financement : si le preneur peut résilier le contrat de location, les pertes subies par le bailleur, relatives à la résiliation, sont à la charge du preneur ; les profits ou les pertes résultant de la variation de la juste valeur de la valeur résiduelle sont à la charge du preneur ; le preneur a la faculté de prolonger la location moyennant un loyer sensiblement inférieur au prix de marché. À la date de début du contrat, les biens objets d’un contrat de location-financement sont comptabilisés au bilan du bailleur sous forme d’une créance d’un montant égal à l’investissement net dans le contrat de location. L’investissement net correspond à la valeur actualisée au taux implicite du contrat des paiements de loyer à recevoir, du locataire, augmentés de toute valeur résiduelle non garantie du bien sous-jacent revenant au bailleur. Les loyers retenus pour l’évaluation de l’investissement net comprennent plus spécifiquement les paiements fixes déduction faite des avantages incitatifs à la location à payer et les paiements de loyers variables qui sont fonction d’un indice ou d’un taux. Conformément à la norme IFRS 16, les valeurs résiduelles non garanties font l’objet d’une révision régulière. Une diminution de la valeur résiduelle estimée non garantie entraîne une modification du profil d’imputation des revenus sur toute la durée du contrat. Dans ce cas un nouveau plan d’amortissement est établi et une charge est enregistrée afin de corriger le montant des produits financiers déjà constatés. Les dépréciations éventuelles au titre du risque de contrepartie des créances relatives aux opérations de location-financement sont déterminées conformément à IFRS 9 et selon la même méthode que pour les actifs financiers au coût amorti (note 5.5). Leur incidence sur le compte de résultat figure en Coût du risque de crédit. Les revenus des contrats de location-financement sont retenus comme des produits financiers comptabilisés au compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». Ces produits financiers sont reconnus sur la base du taux d’intérêt implicite (TII) qui traduit un taux de rentabilité périodique constant sur l’encours d’investissement net du bailleur. Le TII est le taux d’actualisation qui permet de rendre égales : l’investissement net ; et la valeur d’entrée du bien (juste valeur à l’initiation augmentée des coûts directs initiaux constitués des coûts encourus spécifiquement par le bailleur pour la mise en place d’un contrat de location. Dans les comptes du locataire, les contrats de crédit-bail et de location avec option d’achat se traduisent par l’acquisition d’une immobilisation financée par emprunt. Contrats de location simple . Un contrat qui n’est pas qualifié de contrat de location-financement est un contrat de location simple. Les actifs donnés en location simple sont présentés parmi les immobilisations corporelles et incorporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers et parmi les immeubles de placement lorsqu’il s’agit d’immeubles. Les loyers issus des contrats de location simple sont comptabilisés de façon linéaire sur la durée du bail au poste « Produits et charges des autres activités ». Le Groupe Banque Populaire Val de France ne réalise pas d’opérations de location financement. Concernant la location simple, le montant des paiements minimaux à recevoir au titre des contrats non résiliables s’élève à 347 milliers d’euros contre un montant de 201 milliers d’euros au 31 décembre 2021. 11.2.2 . Opérations de location en tant que preneur . Principes comptables . La norme IFRS 16 s’applique aux contrats qui, quelle que soit leur dénomination juridique, répondent à la définition d’un contrat de location telle qu’établie par la norme. Celle-ci implique d’une part, l’identification d’un actif et d’autre part, le contrôle par le preneur du droit d’utilisation de cet actif déterminé. Le contrôle est établi lorsque le preneur détient tout au long de la durée d’utilisation les deux droits suivants : le droit d’obtenir la quasi-totalité des avantages économiques découlant de l’utilisation du bien, le droit de décider de l’utilisation du bien. L’existence d’un actif identifié est notamment conditionnée par l’absence, pour le bailleur, de droits substantiels de substitution du bien loué, cette condition étant appréciée au regard des faits et circonstances existant au commencement du contrat. La faculté pour le bailleur de substituer librement le bien loué confère au contrat un caractère non-locatif, son objet étant alors la mise à disposition d’une capacité et non d’un actif. L’actif peut être constitué d’une portion d’un actif plus large, tel qu’un étage au sein d’un immeuble. Au contraire, une partie d’un bien qui n’est pas physiquement distinct au sein d’un ensemble sans localisation prédéfinie, ne constitue pas un actif identifié. La norme IFRS 16 impose au locataire, à l’exception de certaines exemptions prévues par la norme, la comptabilisation au bilan des contrats de location sous la forme d’un droit d’utilisation de l’actif loué présenté, à l’actif parmi les immobilisations, et d’un passif locatif présenté parmi les passifs divers. En date de comptabilisation initiale, aucun impôt différé n’est constaté dans la mesure où la valeur de l’actif est égale à celle du passif. Les différences temporelles nettes ultérieures résultant des variations des montants comptabilisés au titre du droit d’utilisation et du passif locatif entraînent la constatation d’un impôt différé. Le passif locatif est évalué en date de prise d’effet du contrat de location à la valeur actualisée des paiements dus au bailleur sur la durée du contrat de location et qui n’ont pas encore été versés. Ces paiements incluent les loyers fixes ou fixes en substance, les loyers variables basés sur un indice ou un taux, retenus sur la base du dernier indice ou taux en vigueur, les éventuelles garanties de valeur résiduelle ainsi que le cas échéant toute somme à régler au bailleur au titre des options dont l’exercice est raisonnablement certain. Sont exclus des paiements locatifs pris en compte pour déterminer le passif locatif, les paiements variables non basés sur un indice ou un taux, les taxes telle que la TVA, que celle-ci soit récupérable ou non, et la taxe d’habitation. Le droit d’utilisation est comptabilisé à l’actif en date de prise d’effet du contrat de location pour une valeur égale au montant du passif locatif à cette date, ajusté des paiements versés au bailleur avant ou à cette date et ainsi non pris en compte dans l’évaluation du passif locatif, sous déduction des avantages incitatifs reçus. Le cas échéant ce montant est ajusté des coûts directs initiaux engagés par le preneur et d’une estimation des coûts de démantèlement et de remise en état dans la mesure où les termes et les conditions du contrat de location l’exigent, que la sortie de ressource soit probable et puisse être déterminée de manière suffisamment fiable. Le droit d’utilisation sera amorti linéairement et le passif locatif actuariellement sur la durée du contrat de location en retenant comme taux d’actualisation le taux d’emprunt marginal des preneurs à mi-vie du contrat. Le montant du passif locatif est ultérieurement réajusté pour tenir compte des variations d’indices ou de taux sur lesquels sont indexés les loyers. Cet ajustement ayant pour contrepartie le droit d’utilisation, n’a pas d’effet sur le compte de résultat. Pour les entités faisant partie du mécanisme de solidarité financier qui centralisent leurs refinancements auprès de la Trésorerie Groupe, ce taux est déterminé au niveau du Groupe BPCE et ajusté, le cas échéant, dans la devise applicable au preneur. La durée de location correspond à la période non résiliable pendant laquelle le preneur a le droit d’utiliser le bien sous-jacent à laquelle s’ajoutent, le cas échéant, les périodes couvertes par des options de prolongation dont le preneur juge son exercice raisonnablement certain et les périodes couvertes par des options de résiliation que le preneur a la certitude raisonnable de ne pas exercer. Pour les baux commerciaux français dits « 3/6/9 », la durée retenue est en général de 9 ans. L’appréciation du caractère raisonnablement certain de l’exercice ou non des options portant sur la durée du contrat est réalisée en tenant compte de la stratégie de gestion immobilière du Groupe Banque Populaire Val de France. A l’issue du bail, le contrat n’est plus exécutoire, preneur et bailleur ayant chacun le droit de le résilier sans la permission de l’autre partie et en ne s’exposant qu’à une pénalité négligeable. La durée des contrats non renouvelés ni résiliés à ce terme, dits « en tacite prolongation » est déterminée sur la base d’un jugement d’expert quant aux perspectives de détention de ces contrats et à défaut en l’absence d’information ad hoc, sur un horizon raisonnable de 3 ans. Pour les contrats reconnus au bilan, la charge relative au passif locatif figure en marge d’intérêts au sein du produit net bancaire alors que la charge d’amortissement du droit d’utilisation est comptabilisée en dotations aux amortissements des immobilisations au sein du résultat brut d’exploitation. Les contrats de location non reconnus au bilan, ainsi que les paiements variables exclus de la détermination du passif locatif sont présentés en charges de la période parmi les charges générales d’exploitation. Paiements minimaux futurs  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2022 31 décembre 2021 Montants des paiements futurs non actualisés Montants des paiements futurs non actualisés < 6 mois 6 mois < 1 an 1 an < 5 ans > 5 ans Total < 6 mois 6 mois < 1 an 1 an < 5 ans > 5 ans Total Passifs locatifs 1 882 1 709 5 583 832 10 006 2 162 2 065 7 281 970 12 478 Montants comptabilisés dans le compte de résultat  : (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Charges de location au titre des contrats de courtes durée -30 Charges de location portant sur des actifs de faibles valeurs -4 677 -4 609 Paiements locatifs variables non pris en compte dans l’évolution des passifs locatifs 0 0 Charges de location relatives aux contrats de location non reconnus au bilan -4 707 -4 644 11.3 . Transactions avec les parties liées . Les parties liées au Groupe Banque Populaire Val de France sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, BPCE, les centres informatiques et les principaux dirigeants du Groupe. 11.3.1 Transactions avec les sociétés consolidées . Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du Groupe Banque Populaire Val de France consolidées par intégration globale sont totalement éliminées en consolidation. Dans ces conditions, sont renseignées ci-après les opérations réciproques avec   : l’Organe central BPCE   ; les co-entreprises qui sont mises en équivalence   ; les entités sur lesquelles le Groupe Banque Populaire Val de France exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées)   ; les entités qui sont des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi au bénéfice des salariés ou des parties liées du Groupe Banque Populaire Val de France  ; les autres parties liées correspondent aux entités contrôlées par les Banques Populaires prises dans leur ensemble (telles que BPCE Achats) et les centres informatiques (tels que I-BP). (En milliers d ’ Euros) 31 décembre 2022 31 décembre 2021 Société mère Co-entreprises et autres parties liées Entreprises associées Société mère Co-entreprises et autres parties liées Entreprises associées Actifs   : prêts et avances 3 561 808 0 0 3 647 682 0 0 Instruments de capitaux propres 924 558 18 000 3 977 1 009 452 18 000 4 963 Autres créances 4 0 0 4 0 0 Total des actifs avec les entités liées 4 486 370 18 000 3 977 4 657 138 18 000 4 963 Passifs   : dépôts 4 943 252 2 000 0 3 953 119 7 000 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 0 0 Autres passifs 0 0 0 0 0 0 Total des passifs envers les entités liées 4 943 252 2 000 0 3 953 119 7 000 0 Intérêts, produits et charges assimilés -9 073 0 0 11 357 0 0 Commissions -6 708 0 0 -7 251 0 0 Résultat net sur opérations financières 41 738 0 0 33 403 0 0 Produits nets des autres activités 0 0 0 0 0 0 Total du PNB réalisé avec les entités liées 25 957 0 0 37 509 0 0 Engagements donnés 0 0 0 0 0 0 Engagements reçus 0 0 0 0 0 0 Engagements sur instruments financiers à terme 0 0 0 0 0 0 Total des engagements avec les entités liées 0 0 0 0 0 0 La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée en note 12 – Périmètre de consolidation. 11.3.2 . Transactions avec les dirigeants   : (En milliers d ’ Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Avantages à court terme 1 171 940 Avantages postérieurs à l’emploi 0 0 Avantages à long terme 0 0 Indemnités de fin de contrat de travail 0 0 Paiements en actions 0 0 Total 1 171 940 Les principaux dirigeants sont les membres du Conseil d’administration et de la Direction Générale de la Banque Populaire Val de France . Avantages à court terme . Les avantages à court terme comprennent les rémunérations, jetons de présence et avantages versés aux Directeurs Général et Général adjoint et aux membres du Conseil d’administration. Depuis 2009, les dirigeants n’ont bénéficié d’aucune attribution d’options de souscription, d’achat d’actions ou d’attribution d’actions gratuites. Autres transactions avec les dirigeants   : (En milliers d ’ Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Montant global des prêts accordés 8 547 11 152 Montant global des garanties accordées 85 135 11.4 . Partenariats et entreprises associées . 11.4.1 . Participations dans les entreprises mises en équivalence . Partenariats et autres entreprises associées . Les principales participations du Groupe Banque Populaire Val de France mises en équivalence concernent les coentreprises et entreprises associées suivantes   : (En milliers d ’ Euros) 31 décembre 2022 31 décembre 2021 SBE 30 408 24 196 Autres 0 0 Sociétés financières 30 408 24 196 Ouest croissance 45 973 45 124 Autres 0 0 Sociétés non financières 45 973 45 124 Total participation dans les entreprises mises en équivalence 76 381 69 320 Données financières des principaux partenariats et entreprises associées   : (En milliers d ’ Euros) Entreprises associées SBE SBE 31 décembre 2022 31 décembre 2021 Dividendes reçus 0 0 Principaux agrégats Total actif 993 682 870 883 Total dettes 932 866 822 492 Compte de résultat Produit net bancaire 11 808 11 606 Impôt sur le résultat -477 -503 Résultat net 1 436 940 Valeur au bilan des entreprises mises en équivalence Capitaux propres des entreprises mises en équivalence 60 816 48 392 Pourcentage de détention 50 50 Quote-part du Groupe dans les capitaux propres des entreprises mises en équivalence 30 408 24 196 Valeur des participations mises en équivalence 30 408 24 196 Dont écarts d ’ acquisition 0 0 (En milliers d ’ Euros) Entreprises associées Ouest Croissance Ouest Croissance 31 décembre 2022 31 décembre 2021 Dividendes reçus 0 0 Principaux agrégats Total actif 279 808 261 122 Total dettes 509 678 Compte de résultat Produit net bancaire 27 327 41 737 Impôt sur le résultat 0 0 Résultat net 21 827 37 265 Valeur au bilan des entreprises mises en équivalence Capitaux propres des entreprises mises en équivalence 279 299 260 444 Pourcentage de détention 16 16 Quote-part du Groupe dans les capitaux propres des entreprises mises en équivalence 45 973 42 869 Valeur des participations mises en équivalence 45 973 45 124 Dont écarts d ’ acquisition 0 0 Nature et étendue des restrictions importantes . Le Groupe Banque Populaire Val de France n’a pas été confronté à des restrictions importantes associées aux intérêts détenus dans les entreprises associées et coentreprises. 11.4.2 . Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence   : (En milliers d ’ Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 SBE 718 470 Autres 0 0 Sociétés financières 718 470 Ouest croissance 3 593 6 134 Autres 0 0 Sociétés non financières 3 593 6 134 Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence 4 311 6 604 11.5 . Intérêts dans les entités structurées non consolidées . 11.5.1 Nature des intérêts dans les entités structurées non consolidées . Une entité structurée non consolidée est une entité structurée qui n’est pas contrôlée et donc pas comptabilisée selon la méthode de l’intégration globale. En conséquence, les intérêts détenus dans une coentreprise ou une entreprise associée qui ont le caractère d’entité structurée relèvent du périmètre de cette annexe. Il en est de même des entités structurées contrôlées et non consolidées pour des raisons de seuils. Sont concernées toutes les entités structurées dans lesquelles le Groupe Banque Populaire Val de France détient un intérêt et intervient avec l’un ou plusieurs des rôles suivants : originateur / structureur / arrangeur ; agent placeur ; gestionnaire ; ou, tout autre rôle ayant une incidence prépondérante dans la structuration ou la gestion de l’opération (ex : octroi de financements, de garanties ou de dérivés structurants, investisseur fiscal, investisseur significatif, …). Au cas particulier de la gestion d'actifs, les investissements dans des structures de capital-investissement / risque ou des fonds immobiliers sont présentés sauf caractère non significatif pour le Groupe Banque Populaire Val de France. Un intérêt dans une entité correspond à toute forme de lien contractuel ou non contractuel exposant le Groupe Banque Populaire Val de France à un risque de variation des rendements associés à la performance de l’entité. Les intérêts dans une autre entité peuvent être attestés, entre autres, par la détention d’instruments de capitaux propres ou de titres de créance, ainsi que, par d’autres formes de liens, telles qu’un financement, un crédit de trésorerie, un rehaussement de crédit, l’octroi de garanties ou des dérivés structurés. Le Groupe Banque Populaire Val de France restitue dans la note 11.5.2 l’ensemble des opérations enregistrées à son bilan au titre des risques associées aux intérêts détenus dans les entités structurées retenues dans le périmètre ci-avant. Les entités structurées avec lesquelles le Groupe Banque Populaire Val de France est en relation peuvent être regroupées en deux familles : les entités mises en œuvre dans l’activité de gestion d’actifs et les entités créées dans le cadre d’un financement structuré. Gestion d’actifs . La gestion d'actifs financiers (aussi appelée gestion de portefeuille ou Asset Management) consiste à gérer des capitaux ou des fonds confiés par des investisseurs en investissant dans les actions, les obligations, les sicav de trésorerie, les H edge F unds etc. L’activité de gestion d’actifs qui fait appel à des entités structurées est représentée par la gestion collective ou gestion de fonds. Elle regroupe plus spécifiquement les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier (autres que les structures de titrisation) ainsi que les organismes équivalents de droit étranger. Il s’agit en particulier d’entités de type OPCVM, fonds immobiliers et fonds de capital investissement. Financements (d’actifs) structurés . Le financement structuré désigne l'ensemble des activités et produits mis en place pour apporter des financements aux acteurs économiques tout en réduisant le risque grâce à l'utilisation de structures complexes. Il s’agit de financements d’actifs mobiliers (afférents aux transports aéronautiques, maritimes ou terrestres, télécommunication…), d’actifs immobiliers et d’acquisition de sociétés cibles (financements en LBO). Le Groupe Banque Populaire Val de France peut être amené à créer une entité structurée dans laquelle est logée une opération de financement spécifique pour le compte d’un client. Il s'agit d'organisation contractuelle et structurelle. Les spécificités de ces financements se rattachent à la gestion des risques, avec le recours à des notions telles que le recours limité ou la renonciation à recours, la subordination conventionnelle et/ou structurelle et l'utilisation de véhicules juridiques dédié appelé en particulier à porter un contrat unique de crédit-bail représentatif du financement accordé. 11.5.2 . Nature des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées . Les actifs et passifs comptabilisés dans les différents postes du bilan du Groupe Banque Populaire Val de France au titre des intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées contribuent à la détermination des risques associés à ces entités. Les valeurs recensées à ce titre à l’actif du bilan, complétées des engagements de financement et de garantie donnés sous déduction des engagements de garantie reçus, sont retenues pour apprécier l’exposition maximale au risque de perte. Le poste « notionnel des dérivés » correspond au notionnel des ventes d’options vis-à-vis des entités structurées. Les données en question sont présentées ci-dessous, agrégées sur la base de leur typologie d’activité. (En milliers d'Euros) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Total au 31 décembre 2022 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 8 804 0 0 8 804 Instruments dérivés de transaction 0 0 0 0 0 Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) 0 0 0 0 0 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 0 Dérivés de transaction - JV positive 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 0 4 074 0 0 4 074 Actifs financiers au coût amorti 0 0 0 0 0 Actifs divers 0 0 0 0 0 Total actif 0 12 878 0 0 12 878 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 0 Provisions 0 0 0 0 0 Total passif 0 0 0 0 0 Engagements de financement donnés 0 0 0 0 0 Engagements de garantie donnés 0 0 0 0 0 Garantie reçues 0 0 0 0 0 Notionnel des dérivés 0 0 0 0 0 Exposition maximale au risque de perte 0 12 878 0 0 12 878 Taille des entités structurées 0 1 881 295 0 0 1 881 295 (En milliers d'Euros) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Total au 31 décembre 2021 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 9 409 0 0 9 409 Instruments dérivés de transaction 0 0 0 0 0 Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) 0 0 0 0 0 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 0 Dérivés de transaction - JV positive 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 0 4 068 0 0 4 068 Actifs financiers au coût amorti 0 0 7 208 0 7 208 Actifs divers 0 0 0 0 0 Total actif 0 13 477 7 208 0 20 685 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 0 Provisions 0 0 7 208 0 7 208 Total passif 0 0 7 208 0 7 208 Engagements de financement donnés 0 0 0 0 0 Engagements de garantie donnés 0 0 0 0 0 Garantie reçues 0 0 0 0 0 Notionnel des dérivés 0 0 0 0 0 Exposition maximale au risque de perte 0 13 477 0 0 13 477 Taille des entités structurées 0 854 219 0 0 854 219 11.5.3 . Revenus et valeur comptable des actifs transférés dans les entités structurées non consolidées sponsorisées . Une entité structurée est sponsorisée par une entité du Groupe Banque Populaire Val de France lorsque les deux indicateurs suivants sont cumulativement satisfaits : elle est impliquée dans la création et la structuration de l’entité structurée ; elle contribue au succès de l’entité en lui transférant des actifs ou en gérant les activités pertinentes. Lorsque le rôle de l’entité du Groupe se limite simplement à un rôle de conseil, d’arrangeur, de dépositaire ou d’agent placeur, l’entité structurée est présumée ne pas être sponsorisée. Le Groupe Banque Populaire Val de France n’est pas sponsor d’entités structurées . 11.6 . Honoraires des Commissaires aux Comptes . Les honoraires hors taxe comptabilisés au titre des missions réalisées par les commissaires aux comptes pour le Groupe Banque Populaire Val de France sont les suivants : (En milliers d'Euros) Deloitte & associés Mazars & associés Grant Thornton & associés Thierry Morel & associés Certification des comptes 88 0 86 7 BPVF 68 86 -4 Filiales 20 11 Services autres que la certification des comptes 24 13 23 0 BPVF 24 13 23 Filiales Total exercice 2022 HTR 112 13 109 7 Total exercice 2021 HTR 160 14 0 136 Note 12 . – Périmètre de consolidation . 12.1 . Opérations de titrisation . Principes comptables . La titrisation est un montage financier qui permet à une entité d’améliorer la liquidité de son bilan. Techniquement, des actifs sélectionnés en fonction de la qualité de leurs garanties sont regroupés dans une société ad hoc qui en fait l’acquisition en se finançant par l’émission de titres souscrits par des investisseurs. Les entités spécifiques créées dans ce cadre sont consolidées lorsque le groupe en a le contrôle. Le contrôle est apprécié au regard des critères de la norme IFRS 10 et rappelé en 3.2.1. Opération de titrisation interne au Groupe BPCE En 2022, deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : BPCE Consumer Loans FCT 2022 et BPCE Consumer Loans FCT 2022 Demut, toutes deux nées d’une opération de titrisation interne au Groupe BPCE réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 13 juillet 2022. Cette opération s’est traduite par une cession de prêts personnels (30 318 milliers d’euros) à BPCE Consumer Loans FCT 2022 et, une souscription par des investisseurs externes des titres seniors émis par le FCT (25 100 milliers d’euros). Cette opération, malgré un placement sur le marché, n’est pas déconsolidante puisque les établissements ayant cédé les crédits ont souscrit aux titres subordonnés et aux parts résiduelles. Ils conservent ainsi le contrôle au sens d’IFRS 10. Elle succède aux précédentes opérations de titrisation : BPCE Master Home Loans, BPCE Consumer Loans 2016 (titrisation de prêts personnels), BPCE Home Loans FCT 2017_5 (titrisation prêts immobiliers), BPCE Home Loans FCT 2018 (titrisation prêts immobiliers), BPCE Home Loans FCT 2019 (titrisation prêts immobiliers , BPCE Home Loans FCT 2020 (titrisation prêts immobiliers ) et BPCE Home Loans FCT 2021 (titrisation prêts immobiliers). Il s’agit de la cinquième opération avec un placement des titres senior sur les marchés. Le Groupe Banque Populaire Val de France a participé aux opérations « Titrisation » du Groupe BPCE. A ce titre, il consolidé ses « silos », entités structurées dont il détient le contrôle, puisqu’il est exposé, ou qu’il a droit, à l’intégralité des rendements variables de ses « silos » de FCT. 12.2 . Périmètre de consolidation au 31 décembre 2022 . Les entités dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Pour les entités répondant à la définition d’entités du secteur financier du règlement (UE) n°575/2013 du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 (dit « CRR »), les seuils de consolidation comptable sont alignés, à compter 31 décembre 2017, sur ceux retenus pour le périmètre de consolidation prudentiel. L’article 19 du CRR fait référence à un seuil de 10 millions d’euros de total bilan et de hors bilan. Pour les entités du secteur non financier, le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées selon le principe de la significativité ascendante. Selon ce principe, toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-ci. Pour chacune des entités du périmètre est indiqué le pourcentage d’intérêt. Le pourcentage d’intérêt exprime la part de capital détenue par le Groupe, directement et indirectement, dans les entreprises du périmètre. Le pourcentage d’intérêt permet de déterminer la part du Groupe dans l’actif net de la société détenue. Entités consolidantes : Banque Populaire Val de France SOCAMI Val de France SOCAMA Val de France. Sociétés consolidées par la méthode de l’intégration globale : Val de France Transactions Val de France Immo Le pourcentage de contrôle et d’intérêt de la Banque Populaire Val de France est de 100 %. Sociétés consolidées par mise en équivalence (entreprise associée) : Société de Banque et de l’Expansion Le pourcentage de contrôle et d’intérêt de la Banque Populaire Val de France est de 50 %. SCR Ouest Croissance Le pourcentage de contrôle et d’intérêt de la Banque Populaire Val de France est de 16,46 %. 12.3 . Entreprises non consolidées au 31 décembre 2022 . Le règlement de l'Autorité des Normes Comptables n° 2016-09 du 2 décembre 2016 impose aux sociétés qui établissent leurs comptes consolidés selon les normes internationales telles qu’adoptées par l’Union européenne la publication d’informations complémentaires relatives aux entreprises non incluses dans leur périmètre de consolidation ainsi qu’aux titres de participation présentant un caractère significatif. Les entreprises non consolidées sont constituées : d’une part, des participations significatives qui n’entrent pas dans le périmètre de consolidation, d’autre part, des entreprises exclues de la consolidation en raison des leur intérêt non significatif. Le Groupe Banque Populaire Val de France ne détient pas de participations significatives qui n’entrent pas dans le périmètre de consolidation. Les entreprises exclues de la consolidation en raison de leur intérêt non significatif sont les suivantes, avec pour chacune l’indication de la part de capital détenue par le Groupe Banque Populaire Val de France, directement et indirectement : Foncière Val de France 100% Financière Vecteur 100% C. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés. (Exercice clos le 31 décembre 2022.) A l'assemblée générale de la société BANQUE POPULAIRE VAL DE France Opinion En exécution de la mission qui nous a été confiée par l'assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes consolidés de la société BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2022, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l'exercice, de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d'audit. Fondement de l'opinion Référentiel d’audit Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés » du présent rapport. Indépendance Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le code de commerce et par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1 er janvier 2022 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n°537/2014. Justification des appréciations - Points clés de l’audit En application des dispositions des articles L.823-9 et R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l'audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble, et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément. Dépréciation des prêts et créances (statuts 1,2 et 3) Risque identifié Notre réponse Le groupe Banque Populaire Val de France est exposé aux risques de crédit. Ces risques résultant de l’incapacité de ses clients ou de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers, portent notamment sur ses activités de prêts à la clientèle. Conformément au volet « dépréciation » de la norme IFRS 9, le groupe Banque Populaire Val de France constitue des dépréciations et provisions destinées à couvrir les risques attendus (encours en statuts 1 et 2) ou avérés (encours en statut 3) de pertes. Les règles de dépréciation des pertes attendues imposent la constitution d’un premier statut de dépréciation matérialisant une perte attendue à 1 an dès l’origination d’un nouvel actif financier ; et d’un second statut matérialisant une perte attendue à maturité, en cas de dégradation significative du risque de crédit. La détermination de ces pertes de crédit attendues requiert l’exercice de jugement notamment pour déterminer : les critères de dégradation significative du risque de crédit ; les mesures de pertes attendues sur la base des probabilités de défaut (PD) et des pertes en cas de défaut (LGD) ; les modalités de prise en compte des projections macro-économiques à la fois dans les critères de dégradation et dans la mesure de pertes attendues. Ces éléments de paramétrages sont intégrés à différents modèles développés par le groupe BPCE pour chaque typologie de portefeuille de crédits afin de déterminer le montant des pertes de crédits attendues que votre Banque comptabilise dans ses comptes consolidés. Comme précisé dans la note 7.1.2 de l’annexe, une évolution des critères quantitatifs de passage en S2 ainsi qu’une évolution des LGD sur le segment PME ont été développées et mises en production au 1er semestre 2022. Ces dépréciations pour pertes attendues sont complétées le cas échéant par des dotations sur base sectorielle au regard de spécificités locales identifiées par le groupe Banque Populaire Val de France. Les encours de crédits supportant un risque de contrepartie avéré (statut 3) font l’objet de dépréciations déterminées essentiellement sur base individuelle. Ces dépréciations sont évaluées par la direction de votre Banque en fonction des flux futurs recouvrables estimés tenant compte des garanties disponibles sur chacun des crédits concernés. Nous avons considéré que l’identification et l’évaluation du risque de crédit constituait un point clé de l’audit étant donné que les provisions induites constituent une estimation significative pour l’établissement des comptes, en particulier, dans un contexte d’incertitudes persistantes marqué par le conflit en Ukraine et les tensions sur les matières premières et l’énergie, ainsi que le retour de l’inflation et une hausse rapide des taux d’intérêts, et font appel au jugement de la direction tant dans le rattachement des encours de crédits aux différents statuts et dans la détermination des paramètres et modalités de calculs des dépréciations pour les encours en statuts 1 et 2, que dans l’appréciation du niveau de provisionnement individuel des encours de crédits en statut 3. Le stock de dépréciations sur les encours de crédits et assimilés s’élève à 333 M€ dont 24 M€ au titre du statut 1, 121 M€ au titre du statut 2 et 188 M€ au titre du statut 3. Le coût du risque sur l’exercice 2022 s’élève à 41 M€ (en augmentation de 14 % sur l’exercice). Pour plus de détails sur les principes comptables et les expositions, se référer aux notes 2.5.1 et 7.1 de l’annexe qui mentionnent également les incidences du contexte économique toujours incertain sur le risque de crédit. Dépréciation des encours de crédits en statuts 1 et 2 Nos travaux ont principalement consisté : à nous assurer de l’existence d’un dispositif de contrôle interne permettant une actualisation à une fréquence appropriée des notations des différentes contreparties ; en une revue critique des travaux des auditeurs de la consolidation du groupe BPCE qui, en lien avec leurs experts et spécialistes : se sont assurés de l’existence d’une gouvernance revoyant à une fréquence appropriée le caractère adéquat des modèles de dépréciations, les paramètres utilisés pour le calcul des dépréciations, et analysant les évolutions des dépréciations au regard des règles IFRS 9 ; ont apprécié le caractère approprié des paramètres utilisés pour les calculs des dépréciations, particulièrement en ce qui concerne le recalibrage des LGD sur le segment PME et l’évolution des critères de dégradation significative du risque de crédit mis en production à compter du 30 juin 2022 ; ont effectué des contre-calculs sur les principaux portefeuilles de crédits ; ont réalisé des contrôles sur le dispositif informatique dans son ensemble mis en place par le Groupe BPCE avec notamment une revue des contrôles généraux informatiques, des interfaces et des contrôles automatisés au titre des données spécifiques visant à traiter l’information relative à IFRS 9 ; ont réalisé des contrôles portant sur l’outil mis à disposition par le Groupe BPCE afin d’évaluer les incidences en pertes de crédits attendues de l’application de dégradations sectorielles. Par ailleurs, nous nous sommes assurés de la correcte documentation et justification des provisions sectorielles comptabilisées dans le groupe Banque Populaire Val de France. A ce titre, nous avons (i) procédé à l’appréciation des critères d’identification par le groupe Banque Populaire Val de France des secteurs d’activité considérés au regard de son environnement comme étant davantage sensibles aux incidences du contexte économique actuel, (ii) effectué une revue critique des provisions ainsi estimées. Dépréciation des encours de crédit en statut 3 Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons d’une manière générale, examiné le dispositif de contrôle relatif au recensement des expositions classées en statut 3, au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur base individuelle. Nos travaux ont consisté à apprécier la qualité du dispositif de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses ; du processus de revue de crédit ; du dispositif de valorisation des garanties. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risques, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants de dépréciations. Nous avons également apprécié l’information détaillée en annexe requise par la norme IFRS 9 au titre du volet « dépréciation » au 31 décembre 2022. Valorisation des titres BPCE Risque identifié Notre réponse Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. La valeur des titres de l’organe central, classés en titres à la juste valeur par OCI non recyclables, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Leur valorisation est fondée sur les prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (DDM) déterminées à partir des plans d’affaires des principales filiales. Ces valorisations reposent sur des paramètres techniques tels que le taux d’actualisation, le taux de croissance à long terme et le taux de rémunération des fonds propres. L’actif net réévalué de BPCE intègre également les actifs incorporels détenus par BPCE, qui font l’objet d’un exercice de valorisation périodique par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure prévisionnelles de l’organe central. Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie. Nous avons considéré que la valeur des titres BPCE S.A. constitue un point clé de l’audit en raison : de la classification ce cet instrument financier en niveau 3 de juste valeur, de la significativité de cette estimation comptable dans les comptes consolidés de votre Caisse / Banque. La juste valeur des titres BPCE s’élève à 705 M€ au 31 décembre 2022, soit une variation d’OCI par rapport à la valeur d’acquisition liée à ce titre de - 55 M€. Pour plus de détails sur les principes comptables, se référer aux notes 4.4 et 5.4 de l’annexe . Les travaux de valorisation des titres BPCE sont réalisés par les équipes d’évaluation de l’organe central. De ce fait, les procédures d’audit nécessaires à la validation de ces travaux sont menées à notre demande par le collège des auditeurs de l’organe central, dont nous revoyons les conclusions pour les besoins de notre audit. Ainsi, à réception des conclusions, nous nous assurons de la démarche d’audit qu’ils ont mise en œuvre et faisons une revue critique de ces conclusions. Dans le cadre des travaux réalisés, les auditeurs de l’organe central font appel à l’expertise des équipes Evaluation et Modèles de chaque cabinet. Les travaux menés ont consisté principalement en  une prise de connaissance des modalités de valorisation selon l’approche en actif net réévalué tel que présentée ci-contre ; la comparaison du résultat de cette approche avec celle issue d’une analyse de comparables boursiers sur la base des données concernant les banques françaises cotées. Provisions pour risques juridiques et non-conformité Risque identifié Notre réponse La Banque Populaire Val de France fait l’objet de litiges devant des instances judiciaires, d’enquêtes et de demandes d’informations de la part de juridictions de différentes natures. L’évaluation des risques juridiques et de non-conformité (y compris fiscale) qui en résultent repose sur l’estimation de la Direction en date d’arrêté. La comptabilisation d’une provision, la détermination de son montant ainsi que l’information financière communiquée nécessitent par nature l’exercice du jugement, en raison notamment de la difficulté à estimer l’issue et les conséquences financières des procédures en cours. Nous avons considéré en conséquence que les provisions pour risques juridiques et de non-conformité constituaient un point clé de l’audit compte tenu de la sensibilité de ces provisions aux hypothèses et options retenues par la Direction. Les provisions pour risques juridiques et non-conformité sont inclues dans les provisions pour risques et charges, qui s’élèvent au 31 décembre 2022 à 91 M€ dans les comptes consolidés et 207 M€ dans les comptes annuels. Les provisions pour risques juridiques et non-conformité se sont élevées à 41 M€ au 31 décembre 2022 dans les comptes consolidés. Pour plus de détail sur les principes comptables, se référer à la note 5.12 de l’annexe des comptes consolidés . Nous avons examiné le dispositif d’identification, d’évaluation, et de provisionnement des risques juridiques et de non-conformité. Nous avons pris connaissance du statut des procédures en cours et des principaux risques identifiés par la Banque Populaire Val de France, à partir notamment d’échanges réguliers avec la Direction (et plus particulièrement la Direction financière) ainsi que de l’examen de la documentation mise à notre disposition. Nos travaux ont également consisté à apprécier le caractère raisonnable des hypothèses et des données utilisées par la Direction pour l’estimation du montant des provisions comptabilisées en date d’arrêté. Nous avons notamment impliqué nos spécialistes en droit fiscal pour procéder à la revue critique des analyses de risques fiscaux identifiés par la Banque Populaire Val de France et des provisions y afférentes. Nous avons par ailleurs mené des procédures de confirmation de litiges en cours auprès des Conseils juridiques de la Banque Populaire Val de France. Enfin, nous avons vérifié l’information qui était donnée à ce titre dans l’annexe des comptes consolidés et des comptes annuels. Vérifications spécifiques Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion du conseil d'administration. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. Nous attestons que la déclaration consolidée de performance extra-financière prévue par l’article L.225-102-1 du code de commerce figure dans les informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion, étant précisé que, conformément aux dispositions de l’article L.823-10 de ce code, les informations contenues dans cette déclaration n’ont pas fait l’objet de notre part de vérifications de sincérité ou de concordance avec les comptes consolidés, et doivent faire l’objet d’un rapport par un organisme tiers indépendant. En application de la loi, nous vous signalons que les informations à restituer au titre des activités liées à l’énergie nucléaire et au gaz fossile (règlement délégué UE 2022/1214) n’ont pas été publiées par votre établissement dans sa déclaration de performance extra-financière. Autres vérifications ou informations prévues par les textes légaux et réglementaires Désignation des commissaires aux comptes Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE par l'assemblée générale du 24 mai 2016 pour Deloitte & Associés et par celle du 18 mai 2022 pour Grant Thornton. Au 31 décembre 2022, Deloitte & Associés était dans la 7 ème année de sa mission sans interruption et Grant Thornton dans la 1 ère année de sa mission sans interruption. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes consolidés Il appartient à la direction d’établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes consolidés ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au comité d'audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d'administration. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés Objectif et démarche d’audit Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : il identifie et évalue les risques que les comptes consolidés comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes consolidés ; il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes consolidés au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; il apprécie la présentation d’ensemble des comptes consolidés et évalue si les comptes consolidés reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle ; concernant l’information financière des personnes ou entités comprises dans le périmètre de consolidation, il collecte des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour exprimer une opinion sur les comptes consolidés. Il est responsable de la direction, de la supervision et de la réalisation de l’audit des comptes consolidés ainsi que de l’opinion exprimée sur ces comptes. Rapport au comité d'audit Nous remettons au comité d'audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d'audit, figurent les risques d’anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu'il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d'audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n°537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Neuilly-Sur-Seine et Paris-La-Défense, le 19 avril 2023 Les commissaires aux comptes Grant Thornton Deloitte & Associés Leslie FITOUSSI Anne-Elisabeth PANNIER D. — Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées. Assemblée générale d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2022 Aux sociétaires de la Banque Populaire de Val de France, En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées. Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles ainsi que les motifs justifiant de l’intérêt pour la société des conventions dont nous avons été avisés ou que nous aurions découvertes à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l'existence d’autres conventions. Il vous appartient, selon les termes de l’article R. 225-31 du code de commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation. Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R. 225-31 du code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions déjà approuvées par le conseil d’administration. Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des Commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues. Conventions soumises à l’approbation de l’assemblée générale Conventions autorisées et conclues au cours de l’exercice écoulé En application de l'article L.225-40 du code de commerce, nous avons été avisés des conventions suivantes conclues au cours de l’exercice écoulé qui ont fait l'objet de l'autorisation préalable de votre conseil d’administration : Bail d’habitation entre la Banque Populaire Val de France et son directeur général Monsieur Mathieu Réquillart, autorisé par le Conseil d’administration du 9 novembre 2022 : Personnes concernées : Monsieur Matthieu Réquillart, Directeur général de Banque Populaire Val de France. Nature et objet : Contrat de bail d’habitation signé les 10 et 11 novembre 2022 portant sur un bien immobilier, dont est propriétaire la Banque Populaire Val de France, Modalités : Le loyer est fixé à 4 500€ par mois (hors charges) payable le 5 de chaque mois. La durée du bail est de 6 ans et le montant du loyer sera automatiquement révisé chaque année à la date anniversaire de la prise d'effet du bail en fonction de la variation de l'indice de référence des loyers. Le dépôt de garantie s’élève à 4 500 €. Motifs justifiant l’intérêt pour la société : Conséquemment à la décision du Groupe BPCE de ne plus proposer de logement de fonction, celui qui était occupé par le précédent Directeur Général a été proposé au nouveau Directeur général avec un bail conclu aux conditions de marché tant en termes de prix que de conditions Montant enregistré dans les comptes relatifs à l’exercice clos le 31/12/2022 : 7 950 €. Conventions déjà approuvées par l’assemblée générale Conventions approuvées au cours d’exercices antérieurs dont l’exécution s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé En application de l’article R. 225-30 du code de commerce, nous avons été informés que l’exécution des conventions suivantes, déjà approuvées par l’assemblée générale au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé. Contrat intitulé « Amendment Agreement n°3 » autorisé par le Conseil d’administration du 24 avril 2020 entre la SAS France Titrisation, Natixis, BPCE, BPCE Financement et BNP Paribas Securities Services, BPCE Consumer Loans FCT 2016_5 Demut, les Banques Populaires et les caisses d’Epargne et de Prévoyance : Personnes concernées : Monsieur Gérard Bellemon, Président du Conseil d’administration de la Banque Populaire Val de France et membre du Conseil de Surveillance de BPCE, Nature et objet : Avenant signé le 14 mai 2020 à la documentation contractuelle de l’opération de titrisation « BPCE Consumer Loans » mise en place au niveau du Groupe BPCE en mai 2016. Modalités : 4 Mds € de titres éligibles au niveau du Groupe (5 Mds € de créances cédées) et part de titres de BPVF de 100 M€. Les titres sont auto-souscrits par les établissements et gérés au niveau Groupe. Motifs justifiant l’intérêt pour la société : elle a pour but d’augmenter les réserves de liquidité, diversifier les types de crédits utilisés et poursuivre la démarche de sécurisation de la liquidité du Groupe. Montant enregistré dans les comptes relatifs à l’exercice clos le 31/12/2022 : 0 €. Contrat intitulé “Amendment and acknowledgement agreement in respect of the Amendment Agreement n°3” autorisé par le Conseil d’administration du 28 avril 2020 entre la SAS Titrisation, Natixis, BPCE, BPCE Consumer Loans FCT 2016_5 Demut, les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne et de Prévoyance : Personnes concernées : Monsieur Gérard Bellemon, Président du Conseil d’administration de la Banque Populaire Val de France et membre du Conseil de Surveillance de BPCE, Nature et objet : Contrat signé le 14 mai 2020 portant sur la modification de la documentation contractuelle dite « Demut » (Demut Transaction Documents) dans le cadre de l’opération de titrisation « BPCE Consumer Loans » mise en place au niveau du groupe BPCE en mai 2016, Motifs justifiant l’intérêt pour la société : a pour but d’augmenter les réserves de liquidité, diversifier les types de crédits utilisés et poursuivre la démarche de sécurisation de la liquidité du Groupe. Montant enregistré dans les comptes relatifs à l’exercice clos le 31/12/2022 : 1 610 225,83 €. Fait à Paris La Défense et Neuilly-sur-Seine, le 20 avril 2023 Les Commissaires aux compte s, Deloitte & Associés Anne-Elisabeth Pannier Grant Thornton Membre français de Grant Thornton International Leslie Fitoussi E. — Rapport de gestion. Le rapport de gestion du Conseil d’administration de la Banque Populaire Val de France fait partie intégrante du rapport annuel 2022 de la Banque Populaire Val de France, et est disponible sur demande auprès du service Communication, à l’adresse du siège social de la Banque Populaire Val de France, 9 avenue NEWTON, 78183 SAINT QUENTIN EN YVELINES Cedex.

28/04/2023 : Publications périodiques (4)

Société : Banque populaire Val de France
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2301144
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social : 9, avenue Newton , 78 180 Montigny-Le-Bretonneux 549 800 373 R.C.S. Versailles Situation trimestrielle au 31 mars 2023 (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 69 219 Effets Publics et Valeurs assimilées 386 972 Créances sur les Établissements de Crédit 3 477 964 Opérations avec la clientèle 15 176 750 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 709 155 Actions et Autres Titres à revenu variable 21 412 Participations et autres titres détenus à long terme 362 424 Parts dans les entreprises liées 770 248 Immobilisations Incorporelles 254 Immobilisations corporelles 86 388 Autres Actifs 161 546 Comptes de Régularisation 91 712 TOTAL ACTIF 22 314 044 Passif Montant Dettes envers les Établissements de Crédit 6 698 514 Opérations avec la clientèle 11 837 290 Dettes représentées par un titre 1 299 690 Autres Passifs 120 846 Comptes de Régularisation 158 894 Provisions 203 678 Dettes subordonnées 0 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 188 288 CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-) 1 806 844 Capital souscrit 425 773 Primes d'émission 7 445 Réserves 1 270 236 Provisions réglementées et Subventions d'investissement 0 Report à nouveau (+/-) 103 511 Résultat de l'exercice -121 TOTAL PASSIF 22 314 044 Hors-bilan Montant Engagements donnés Engagements de financement 1 520 736 Engagements de garantie 538 929 Engagements sur titres 68 Engagements reçus Engagements de financement 20 726 Engagements de garantie 935 051 Engagements sur titres 68

27/01/2023 : Publications périodiques (4)

Société : Banque populaire Val de France
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2300121
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social : 9, avenue Newton ,78180 Montigny-Le-Bretonneux 549 800 373 R.C.S. Versailles Situation trimestrielle au 31 décembre 2022 (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 69 653 Effets Publics et Valeurs assimilées 391 960 Créances sur les Établissements de Crédit 3 483 817 Opérations avec la clientèle 15 056 240 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 715 758 Actions et Autres Titres à revenu variable 19 833 Participations et autres titres détenus à long terme 360 117 Parts dans les entreprises liées 770 370 Immobilisations Incorporelles 269 Immobilisations corporelles 86 966 Autres Actifs 156 717 Comptes de Régularisation 137 674 TOTAL ACTIF 22 249 374 Passif Montant Dettes envers les Établissements de Crédit 6 827 232 Opérations avec la clientèle 11 898 654 Dettes représentées par un titre 1 022 424 Autres Passifs 116 178 Comptes de Régularisation 185 586 Provisions 207 075 Dettes subordonnées 0 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 188 288 CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-) 1 803 937 Capital souscrit 422 744 Primes d'émission 7 445 Réserves 1 270 236 Provisions réglementées et Subventions d'investissement 0 Report à nouveau (+/-) 24 326 Résultat de l'exercice 79 186 TOTAL PASSIF 22 249 374 Hors-bilan Montant Engagements donnés Engagements de financement 1 501 232 Engagements de garantie 550 036 Engagements sur titres 62 Engagements reçus Engagements de financement 22 916 Engagements de garantie 950 653 Engagements sur titres 62

26/10/2022 : Publications périodiques (4)

Société : Banque populaire Val de France
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2204191
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social : 9, avenue Newton, 78180 Montigny-Le-Bretonneux 549 800 373 R.C.S. Versailles Situation trimestrielle au 30 septembre 2022 (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 73 683 Effets Publics et Valeurs assimilées 234 713 Créances sur les Établissements de Crédit 3 319 460 Opérations avec la clientèle 14 867 429 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 720 427 Actions et Autres Titres à revenu variable 14 022 Participations et autres titres détenus à long terme 411 284 Parts dans les entreprises liées 715 583 Immobilisations Incorporelles 287 Immobilisations corporelles 89 816 Autres Actifs 219 400 Comptes de Régularisation 106 599 TOTAL ACTIF 21 772 703 Passif Montant Dettes envers les Établissements de Crédit 6 435 659 Opérations avec la clientèle 12 164 526 Dettes représentées par un titre 673 973 Autres Passifs 124 707 Comptes de Régularisation 263 976 Provisions 203 705 Dettes subordonnées 0 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 188 288 CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-) 1 717 869 Capital souscrit 415 863 Primes d'émission 7 445 Réserves 1 270 235 Provisions réglementées et Subventions d'investissement 0 Report à nouveau (+/-) 24 326 Résultat de l'exercice 0 TOTAL PASSIF 21 772 703 Hors-bilan Montant Engagements donnés Engagements de financement 1 660 676 Engagements de garantie 565 082 Engagements sur titres 746 Engagements reçus Engagements de financement 9 000 Engagements de garantie 964 542 Engagements sur titres 746

25/07/2022 : Publications périodiques (4)

Société : Banque populaire Val de France
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2203503
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social : 9, avenue Newton , 78180 Montigny-Le-Bretonneux 549 800 373 R.C.S. Versailles Situation trimestrielle au 30 juin 2022 (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 77 745 Effets Publics et Valeurs assimilées 234 665 Créances sur les Établissements de Crédit 2 845 294 Opérations avec la clientèle 14 324 896 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 715 366 Actions et Autres Titres à revenu variable 14 861 Participations et autres titres détenus à long terme 414 713 Parts dans les entreprises liées 715 583 Immobilisations Incorporelles 298 Immobilisations corporelles 91 112 Autres Actifs 206 427 Comptes de Régularisation 111 069 TOTAL ACTIF 20 752 029 Passif Montant Dettes envers les Établissements de Crédit 5 383 409 Opérations avec la clientèle 12 171 419 Dettes représentées par un titre 703 126 Autres Passifs 118 552 Comptes de Régularisation 276 471 Provisions 201 177 Dettes subordonnées 0 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 188 288 CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-) 1 709 587 Capital souscrit 407 580 Primes d'émission 7 445 Réserves 1 270 236 Provisions réglementées et Subventions d'investissement 0 Report à nouveau (+/-) 24 326 Résultat de l'exercice 0 TOTAL PASSIF 20 752 029 Hors-bilan Montant Engagements donnés Engagements de financement 1 638 284 Engagements de garantie 539 876 Engagements sur titres 67 Engagements reçus Engagements de financement 78 000 Engagements de garantie 968 281 Engagements sur titres 67

08/06/2022 : Publications périodiques (4)

Société : Banque populaire Val de France
Catégorie 1 : Comptes annuels (4.1)
Numéro d'affaire : 2202573
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social : 9, avenue Newton, 78 180 Montigny-Le-Bretonneux 549 800 373 R.C.S. Versailles A. — Comptes individuels annuels au 31 décembre 2021 . I. — Compte de résultat . ( En milliers d' E uros ) Notes Exercice 2021 Exercice 2020 Intérêts et produits assimilés 3.1 313 786 304 918 Intérêts et charges assimilées 3.1 -121 467 -115 313 Produits sur opérations de crédit-bail et de locations simples 0 0 Charges sur opérations de crédit-bail et de locations simples 0 0 Revenus des titres à revenu variable 3.2 35 767 58 875 Commissions (produits) 3.3 207 958 194 884 Commissions (charges) 3.3 -29 680 -33 577 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation 3.4 61 475 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés 3.5 3 463 2 846 Autres produits d'exploitation bancaire 3.6 103 544 87 648 Autres charges d'exploitation bancaire 3.6 -113 816 -102 886 Produit net bancaire 399 617 397 870 Charges générales d'exploitation 3.7 -253 750 -248 940 Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles -8 461 -12 755 Résultat brut d'exploitation 137 407 136 175 Coût du risque 3.8 -37 878 -34 825 Résultat d'exploitation 99 529 101 350 Gains ou pertes sur actifs immobilisés 3.9 -295 -2 937 Résultat courant avant impôt 99 234 98 413 Résultat exceptionnel 3.10 0 0 Impôt sur les bénéfices 3.11 -26 062 -22 179 Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées 0 0 Résultat net 73 172 76 234 II. — Bilan et hors bilan . Actif Notes 31 décembre 2021 31 décembre 2020 Caisse, banques centrales 80 487 101 209 Effets publics et valeurs assimilées 4.3 225 053 243 187 Créances sur les établissements de crédit 4.1 3 654 527 2 169 334 Opérations avec la clientèle 4.2 13 679 011 12 851 502 Obligations et autres titres à revenu fixe 4.3 1 751 487 1 837 576 Actions et autres titres à revenu variable 4.3 10 129 8 962 Participations et autres titres détenus à long terme 4.4 278 440 167 125 Parts dans les entreprises liées 4.4 770 564 737 254 Opérations de crédit-bail et de location simple 0 0 Immobilisations incorporelles 4.5 328 400 Immobilisations corporelles 4.5 93 002 103 602 Autres actifs 4.7 50 876 50 955 Comptes de régularisation 4.8 73 543 89 478 Total de l'actif 20 667 447 18 360 585 Hors bilan Notes 31 décembre 2021 31 décembre 2020 Engagements donnés Engagements de financement 5.1 1 508 494 1 405 316 Engagements de garantie 5.1 537 025 614 808 Engagements sur titres 115 104 Passif Notes 31 décembre 2021 31 décembre 2020 Banques centrales 0 0 Dettes envers les établissements de crédit 4.1 5 646 694 4 065 138 Opérations avec la clientèle 4.2 12 049 031 11 243 915 Dettes représentées par un titre 4.6 637 705 739 306 Autres passifs 4.7 112 049 135 476 Comptes de régularisation 4.8 138 487 184 931 Provisions 4.9 186 008 172 489 Dettes subordonnées 0 0 Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) 4.10 188 288 188 288 Capitaux propres hors FRBG 4.11 1 709 184 1 631 043 Capital souscrit 401 695 394 466 Primes d'émission 7 445 7 445 Réserves 1 020 236 950 236 Ecart de réévaluation 0 0 Provisions réglementées et subventions d'investissement 0 0 Report à nouveau 206 637 202 663 Résultat de l'exercice (+/-) 73 172 76 234 Total du passif 20 667 447 18 360 585 Hors bilan Notes 31 décembre 2021 31 décembre 2020 Engagements reçus  : Engagements de financement 5.1 565 0 Engagements de garantie 5.1 1 012 337 1 125 032 Engagements sur titres 115 104 III. — Notes annexes aux comptes individuels annuels . Note 1 . – Cadre général . 1.1 . Le Groupe BPCE . — Le Groupe BPCE dont fait partie la Banque Populaire Val de France comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d'Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales. Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Épargne . — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du Groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d'Épargne comprend les Caisses d'Épargne et les sociétés locales d'épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires. Le capital des Caisses d’Épargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. BPCE . — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Épargne. Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne. BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du Groupe. Le réseau et les principales filiales de BPCE sont organisés autour de deux grands pôles : la Banque de proximité et Assurance, comprenant le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, le pôle Solutions & Expertises Financières (comprenant l’affacturage, le crédit à la consommation, le crédit-bail, les cautions & garanties financières et l’activité « Titres Retail »), les pôles Paiements et Assurance de Natixis et les Autres Réseaux (essentiellement Banque Palatine et le groupe Oney) ; Global Financial Services regroupant la Gestion d’actifs et de fortune (Natixis Investment Managers et Natixis Wealth Management) et la Banque de Grande Clientèle (Natixis Corporate & Investment Banking). Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du Groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du Groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du Groupe. 1.2 . Mécanisme de garantie . — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément aux articles L. 511-31, L. 512-107-5 et L. 512-107-6 du code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du Groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière qui les lie. BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du Groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du Groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banque Populaire, le Fonds Réseau Caisse d'Épargne et de Prévoyance et le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds Réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds Réseau Caisse d'Épargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt de 450 millions d’euros, effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 172 millions d’euros au 31 décembre 2021. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du Groupe. La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Épargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité. Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité en leur qualité d’affilié à l’organe central. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d'épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d'épargne considérée, par la Caisse d'Épargne et de Prévoyance dont la société locale d'épargne concernée est l'actionnaire. Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. 1.3 . Evénements significatifs . Opération de titrisation interne au Groupe BPCE . — Au 31 décembre 2021, deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : BPCE Home Loans FCT 2021 et BPCE Home Loans FCT 2021 Demut , toutes deux nées d’une opération de titrisation réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 26 octobre 2021. Cette opération s’est traduite par une cession de prêts immobiliers (30 445 milliers d’euros) à BPCE Home Loans FCT 2021 et, une souscription par des investisseurs externes des titres seniors émis par le FCT (28 200 milliers d’euros). Cette opération, malgré un placement sur le marché, n’est pas déconsolidante puisque les établissements ayant cédé les crédits ont souscrit aux titres subordonnés et aux parts résiduelles. Cette opération prolonge les opérations de titrisation mises en place en 2014 (BPCE Master Home Loans/BPCE Master Home Loans Demut), en 2016 (BPCE Consumer Loans FCT 2016_5/BPCE Consumer Loans FCT 2016_5 Demut), en 2017 (BPCE Home Loans 2017_5/BPCE Home Loans 2017_5 Demut), en 2018 (BPCE Home Loans 2018/BPCE Home Loans 2018 Demut), en 2019 (BPCE Home Loans 2019_10/BPCE Home Loans 2019_10 Demut) et en 2020 (BPCE Home Loans FCT 2020 et BPCE Home Loans FCT 2020 Demut). 1.4 . Evénements postérieurs à la clôture . — Aucun évènement postérieur à la clôture n’est à signaler. Note 2 . – Principes et méthodes comptables généraux . 2.1 . Méthodes d'évaluation, présentation des comptes individuels et date de clôture . — Les comptes individuels annuels de la Banque Populaire Val de France sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les comptes individuels annuels au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2021 ont été arrêtés par le Conseil d’administration du 15 mars 2022. Ils seront soumis à l'approbation de l'assemblée générale du 18 mai 2022. Les montants présentés dans les états financiers et dans les notes annexes sont exprimés en milliers d’euros, sauf mention contraire. Les effets d’arrondis peuvent générer, le cas échéant, des écarts entre les montants présentés dans les états financiers et ceux présentés dans les notes annexes. 2.2 . Changements de méthodes comptables . — Le 5 novembre 2021, l’ANC a modifié sa recommandation n° 2013-02 relative aux règles d’évaluation et de comptabilisation des engagements de retraite et avantages similaires. Ce texte introduit un choix de méthode pour la répartition des droits à prestation pour les régimes à prestations définies conditionnant l’octroi d’une prestation à la fois en fonction de l’ancienneté, pour un montant maximal plafonné et au fait que le bénéficiaire soit présent lorsqu’il atteint l’âge de la retraite. Il s’agit principalement des Indemnités de Fin de Carrière (IFC). La Banque Populaire Val de France applique ce texte de manière anticipée pour l’exercice clos au 31 décembre 2021. La méthode retenue est de répartir les droits à prestation à compter de la date à laquelle chaque année de service compte pour l’acquisition des droits à prestation. Cette évolution constitue un changement de méthode comptable ayant pour effet une baisse des provisions de 2 639 milliers d’euros sur la période 2021 en contrepartie des capitaux propres (report à nouveau). Les informations comparatives présentées au titre de l’exercice 2020 n’ont pas été retraitées de ces effets mais font l’objet d’une mention spécifique en note de bas de tableaux. Les textes adoptés par l’Autorité des normes comptables et d’application obligatoire en 2021 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement. La Banque populaire Val de France n’anticipe pas l’application des textes adoptés par l’Autorité des normes comptables lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique. 2.3 . Principes comptables et méthodes d'évaluation . — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base : continuité de l’exploitation ; permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ; indépendance des exercices ; Et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels. La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur. La Banque Populaire Val de France applique la nouvelle définition du défaut au titre de l’article 178 du règlement européen n°575/2013 qui est présentée dans les notes 4.1 et 4.2.1. Les principes comptables spécifiques sont présentés dans les différentes notes annexes auxquelles ils se rapportent. 2.4 . Principes applicables aux mécanismes de résolution bancaire . — Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. Pour les fonds de garantie des mécanismes espèces, cautions et titres, le montant cumulé des contributions versées par la Banque Populaire Val de France en 2021 représente 5 520 milliers d’euros. Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 1 140 milliers d’euros. Les contributions cumulées versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan s’élèvent à 22 652 milliers d’euros. Le fonds de résolution a été constitué en 2015 en application de la directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et du règlement européen 806/2014 (règlement MRU). A compter de 2016, il devient Fonds de résolution unique (FRU) constitué entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique) dédié à la mise en œuvre des procédures de résolution. Conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions au fonds de résolution unique pour l’année 2021. Le montant des contributions versées par la Banque Populaire Val de France représente pour l’exercice 4 398 milliers d’euros dont 3 739 milliers d’euros comptabilisés en charge et 660 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15 % des appels de fonds constitués sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 3 053 milliers d’euros au 31 décembre 2021. Note 3 . – Informations sur le compte de résultat . 3.1 . Intérêts, produits et charges assimilés . Principes comptables . Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis. Les intérêts négatifs sont présentés comme suit : un intérêt négatif sur un actif est présenté en charges d’intérêts dans le PNB, un intérêt négatif sur un passif est présenté en produits d’intérêts dans le PNB. Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû. Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice. Il en est de même pour les titres super subordonnés à durée indéterminée répondant à la définition d’un instrument de fonds propres prudentiels Tier 1. Le Groupe BPCE considère en effet que ces revenus ont le caractère d’intérêts. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations avec les établissements de crédit 50 831 -35 922 14 909 41 931 -24 484 17 447 Opérations avec la clientèle 221 896 -58 852 163 044 217 523 -59 349 158 175 Obligations et autres titres à revenu fixe 45 253 -22 016 23 237 48 778 -27 901 20 878 Prêts et emprunts subordonnés 0 0 0 0 0 0 Instruments de macro-couverture -4 195 -4 677 -8 871 -3 315 -3 579 -6 894 Autres 0 0 0 0 0 0 Total 313 786 -121 467 192 319 304 918 -115 313 189 606 Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD et ceux du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations. Parmi les produits d’intérêts figure une dotation nette de la provision épargne logement pour un montant de 1 702 milliers d’euros pour l’exercice 2021, contre une dotation nette de 793 milliers d’euros pour l’exercice 2020. 3.2 . Revenus des titres à revenu variable . Principes comptables . Les revenus des titres à revenu variable comprennent les dividendes et autres revenus provenant d’actions et d’autres titres à revenu variable, de participations, d’autres titres détenus à long terme et de parts dans les entreprises liées. Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. ( En milliers d' E uros ) Exercice 2021 Exercice 2020 Actions et autres titres à revenu variable 55 47 Participations et autres titres détenus à long terme 0 0 Parts dans les entreprises liées 35 714 58 828 Total 35 767 58 875 3.3 . Commissions . Principes comptables . Les commissions assimilables par nature à des intérêts sont comptabilisées en intérêts, produits et charges assimilés (note 3.1). Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation : commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ; commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations de trésorerie et interbancaire 5 578 -17 5 561 4 719 -20 4 699 Opérations avec la clientèle 68 003 -386 67 616 66 551 -247 66 303 Opérations sur titres 5 203 0 5 203 5 064 0 5 064 Moyens de paiement 44 577 -21 293 23 285 41 619 -21 029 20 591 Opérations de change 92 0 92 106 0 106 Engagements hors-bilan 11 041 -2 022 9 018 12 171 -7 530 4 641 Prestations de services financiers 18 235 -5 962 12 272 15 929 -4 752 11 177 Vente de produits d'assurance (hors IARD) 54 916 0 54 916 48 419 0 48 419 Activités de conseil 315 0 315 305 0 305 Autres commissions 0 0 0 0 0 0 Total 207 959 -29 680 178 279 194 884 -33 577 161 307 Les commissions versées à la CASDEN Banque Populaire en rémunération de son apport de garantie ont été reclassées en charges d’intérêt en 2021 pour un montant de 6 754 milliers d’euros. Leur montant s’élevait à 5 798 milliers d’euros en 2020 et étaient classées en charges sur engagements de hors bilan. 3.4 . Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation . Principes comptables . Les gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation regroupent : les gains ou pertes des opérations de bilan et de hors bilan sur titres de transaction ; les gains ou pertes dégagés sur les opérations de change à terme sec, résultant des achats et ventes de devises et de l’évaluation périodique des opérations en devises et des métaux précieux ; les gains ou pertes provenant des opérations sur des instruments financiers à terme, notamment de taux d’intérêt, de cours de change et d’indices boursiers, que ces instruments soient fermes ou conditionnels, y compris lorsqu’il s’agit d’opérations de couverture d’opérations des portefeuilles de négociation. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Titres de transaction 0 0 Opérations de change 61 475 Instruments financiers à terme 0 0 Portefeuille de négociation 0 0 Total 61 475 3.5 . Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés . Principes comptables . Ce poste correspond aux gains ou pertes sur opérations des portefeuilles sur titres de placement et sur titres de l’activités de portefeuille, issu de la différence entre reprises de provisions et plus-values de cession et dotations aux provisions et moins-values de cession. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Placement TAP Total Placement TAP Total Dépréciations 1 583 0 1 583 -382 0 -382 Dotations -11 0 -11 -736 0 -736 Reprises 1 593 0 1 593 354 0 354 Résultat de cession 1 880 0 1 880 3 228 0 3 228 Autres éléments 0 0 0 0 0 0 Total 3 463 0 3 463 2 846 0 2 846 3.6 . Autres produits et charges d’exploitation bancaire . Principes comptables . Les autres produits et charges d’exploitation bancaire recouvrent notamment la quote-part réalisée sur opérations faites en commun, les refacturations des charges et produits bancaires, les produits et charges des opérations des activités immobilières et des prestations de services informatiques. Figurent également à ce poste les charges et produits sur les activités de crédit-bail et/ou de location simple non exercées à titre principal et dont les immobilisations figurent à l’actif au poste d’immobilisations corporelles, Ces produits et charges comprennent notamment : les loyers et les plus et moins-values de cession relatives à des immobilisations données en crédit-bail ou en location avec option d'achat ou encore en location simple ; les dotations et reprises liées aux dépréciations, pertes sur créances irrécouvrables et récupérations sur créances amorties relatives à la fraction des loyers douteux dont la dépréciation est obligatoire, ainsi que celles relatives aux indemnités de résiliation des contrats ; les dotations aux amortissements des immobilisations concernées. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Produits Charges Total Produits Charges Total Quote-part d'opérations faites en commun 1 641 -5 871 -4 230 2 373 -5 227 -2 854 Redevance organe central 0 -6 952 -6 952 0 -8 160 -8 160 Activités immobilières 246 0 246 348 0 348 Provisions pour risques opérationnels 6 234 -10 970 -4 736 4 900 -13 965 -9 065 Autres activités diverses 21 0 21 25 0 25 Autres produits et charges accessoires (1) 95 402 -90 024 5 378 80 001 -75 534 4 468 Total 103 544 -113 816 -10 272 87 648 -102 886 -15 239 (1) Un produit de 2 459 milliers d’euros a été comptabilisé au sein du poste « Autres produits et charges accessoires » au titre de l’amende Echange Image-Chèque (« EIC ») suite à la décision favorable rendue par la Cour d’Appel de renvoi le 2 décembre 2021. Compte tenu de l’incertitude et de l’historique sur le dossier (cf. Risques juridiques dans la partie du rapport « Gestion des risques »), une provision d’un montant équivalent a été comptabilisée en contrepartie au sein du poste « Provisions pour risques opérationnels ». 3.7 . Charges générales d’exploitation . Principes comptables . Les charges générales d’exploitation comprennent les frais de personnel dont les salaires et traitements, la participation et l’intéressement des salariés, les charges sociales, les impôts et taxes afférents aux frais de personnel. Sont également enregistrés les autres frais administratifs dont les autres impôts et taxes et la rémunération des services extérieurs. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Frais de personnel Salaires et traitements -83 657 -84 978 Charges de retraite et assimilées (1) -12 621 -11 858 Autres charges sociales -35 585 -34 395 Intéressement des salariés -12 094 -11 192 Participation des salariés -5 996 -4 289 Impôts et taxes liés aux rémunérations -12 822 -11 973 Total des frais de personnel -162 776 -158 684 Autres charges d'exploitation Impôts et taxes -11 625 -11 612 Autres charges générales d'exploitation (2) -79 348 -78 644 Total des autres charges d'exploitation -90 974 -90 256 Total -253 750 -248 940 (1) Le changement de méthode comptable pour la répartition des droits à prestation introduit par la modification de la recommandation ANC n°2013-02 aurait donné lieu à la comptabilisation d’une charge de 12 milliers d’euros au titre du résultat 2020. (2) La variation des autres charges générales d’exploitation inclut une diminution de 1 314 milliers d’euros en raison du reclassement en 2021 des coûts de recouvrement sur des dossiers douteux (S3) au sein du poste Coût du risque. L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 945 cadres et 1 004 non-cadres, soit un total de 1 949 salariés. Pour rappel depuis 2020, les refacturations des activités « organe central » (listées dans le Code monétaire et financier) versées à BPCE sont désormais présentées en PNB et les refacturations des missions groupe versées de BPCE restent présentées en frais de gestion. 3.8 . Coût du risque . Principes comptables . Le poste coût du risque comporte uniquement le coût lié au risque de crédit (ou risque de contrepartie). Le risque de crédit est l’existence d’une perte potentielle liée à une possibilité de défaillance de la contrepartie sur les engagements qu’elle a souscrits. Par contrepartie, il s’agit de toute entité juridique bénéficiaire d’un crédit ou d’un engagement par signature, partie à un instrument financier à terme ou émetteur d’un titre de créance. Le coût du risque de crédit est évalué lorsque la créance est qualifiée de douteuse c’est-à-dire quand le risque est avéré dès lors qu’il est probable que l’établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie conformément aux dispositions contractuelles initiales, nonobstant l’existence de garantie ou de caution. Le risque de crédit est également évalué quand le risque de crédit est identifié sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale (cf. notes 4.1 et 4.2.1). Le coût du risque de crédit se compose donc de l’ensemble des dotations et reprises de dépréciations de créances sur la clientèle, sur établissements de crédit, sur titres à revenu fixe d’investissement (en cas de risque de défaillance avéré de l’émetteur), les provisions sur engagements hors - bilan (hors instruments financiers de hors bilan) ainsi que les pertes sur créances irrécouvrables et les récupérations sur créances amorties. Toutefois, sont classées aux postes Intérêts et produits assimilés et du compte de résultat, les dotations et reprises de provisions, les pertes sur créances irrécupérables ou récupérations de créances amorties relatives aux intérêts sur créances douteuses dont le provisionnement est obligatoire. Pour les titres de transaction, de placement, de l’activité de portefeuille et pour les instruments financiers à terme, le coût du risque de contrepartie est porté directement aux postes enregistrant les gains et les pertes sur ces portefeuilles, sauf en cas de risque de défaillance avéré de la contrepartie où cette composante peut être effectivement isolée et où les mouvements de provision sur risque de contrepartie sont alors inscrits au poste Coût du risque. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Dotations Reprises nettes Pertes non couvertes Récupérations sur créances amorties Total Dotations Reprises nettes Pertes non couvertes Récupérations sur créances amorties Total Dépréciations d'actifs -62 085 39 526 -6 149 1 472 -27 236 -45 016 37 503 -5 509 316 -12 706 Interbancaires 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Clientèle (1) -60 745 39 439 -6 149 1 472 -25 983 -44 933 36 779 -5 509 316 -13 347 Titres et débiteurs divers -1 340 87 0 0 -1 253 -83 724 0 0 641 Provisions de passif -15 333 4 690 0 0 -10 642 -30 300 8 181 0 0 -22 119 Engagements hors-bilan -4 836 4 690 0 0 -146 -5 550 5 277 0 0 -274 Provisions pour risque clientèle -10 496 0 0 0 -10 496 -24 750 2 905 0 0 -21 845 Autres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Total -77 418 44 217 -6 149 1 472 -37 878 -75 316 45 684 -5 509 316 -34 825 (1) La variation des pertes sur créances irrécouvrables non couvertes par provision inclut une augmentation de 1 314 milliers d’euros en raison notamment du reclassement en 2021 des coûts de recouvrement sur des dossiers douteux (S3) du poste Charges générales d’exploitation vers le poste Coût du risque. 3.9 . Gains ou pertes sur actifs immobilisés . Principes comptables . Les gains ou pertes sur actifs immobilisés comprennent : les gains ou pertes sur cessions d'actifs corporels et incorporels affectés à l'exploitation de l'établissement, issus de la différence entre plus-values et moins-values de cession et reprises et dotations aux provisions ; les gains ou pertes des opérations sur titres de participation, sur autres titres détenus à long terme, sur parts dans les entreprises liées et sur titres d’investissement, issus de la différence entre reprises de provisions et plus-values de cession et dotations aux provisions et moins-values de cession. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Participations et autres titres à long terme Titres d' investissement Immobilisations corporelles et incorporelles Total Participations et autres titres à long terme Titres d' investissement Immobilisations corporelles et incorporelles Total Dépréciations 407 0 0 407 -2 810 0 0 -2 810 Dotations -316 0 0 -316 -3 999 0 0 -3 999 Reprises 723 0 0 723 1 189 0 0 1 189 Résultat de cession 0 0 -702 -702 392 -681 162 -127 Total 407 0 -702 -295 -2 418 -681 162 -2 937 Les gains ou pertes sur titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme comprennent notamment les opérations suivantes : les dotations aux dépréciations sur titres de participation : Une dotation de 316 milliers d’euros dont 170 milliers d’euros sur Financière Vecteur et 69 milliers d’euros sur Scientipôle Capital. les reprises de dépréciations sur titres de participation : Une reprise de provision de 723 milliers d’euros dont 722 milliers d’euros sur Val de France Immo. 3.10 . Résultat exceptionnel . — Aucun résultat exceptionnel n’a été comptabilisé au cours de l’exercice 2021. 3.11 . Impôts sur les bénéfices . Principes comptables . Les réseaux Caisses d’Epargne et Banques Populaires ont décidé depuis l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la Loi de finances rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes. Ce mécanisme s’inspire de l’intégration fiscale ouverte aux mutuelles d’assurance et tient compte de critères d’intégration autres que capitalistiques (le critère usuel étant une détention du capital à partir de 95 %). La Banque Populaire Val de France a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste. La charge d’impôt de l’exercice correspond à l’impôt sur les sociétés exigible au titre de l’exercice. Elle comprend également les dotations/reprises de provision pour impôts sur les financements fiscaux et l’impôt constaté d’avance au titre des crédits d’impôts reçus pour la rémunération des prêts à taux zéro. 3.11.1 . Détail des impôts sur le résultat . La Banque Populaire Val de France est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE. L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi : (En milliers d'Euros) Taux 27,50% 15,00% Au titre du résultat courant 96 937 0 Au titre du résultat exceptionnel 0 Bases imposables avant imputation des déficits 96 937 0 Imputations des déficits 0 0 Bases imposables 96 937 0 Impôt correspondant -26 658 0 + Contributions 3,3% -854 0 - Déductions au titre des crédits d'impôts* 0 0 Impôt comptabilisé -27 512 0 Provisions pour retour aux bénéfices des filiales 0 0 Dégrèvements ou recouvrements d'impôt -9 0 Régularisation d'impôt exercice précédent 1 161 0 Impôt différé sur PTZ 298 0 Abandon de créance 0 0 Provisions pour impôts 0 0 Total -26 062 0 3.11.2 . Détail du résultat fiscal  : En milliers d'euros Exercice 2021 Exercice 2020 Résultat net comptable (A) 73 172 76 234 Impôt social (B) 26 062 22 179 Réintégrations (C) 54 471 62 231 Dépréciations sur actifs immobilisés 108 105 Autres dépréciations et provisions 35 439 45 946 Dotation FRBG 0 0 OPCVM 0 0 Moins-values régime long terme et exonérées 0 0 QP bénéfices sociétés de personnes ou GIE 0 0 Divers 18 924 16 180 Déductions (D) 56 768 86 448 Plus-values long terme exonérées 0 392 Reprises dépréciations et provisions 14 000 18 080 Dividendes 31 398 56 542 Reprise FRBG 0 0 Quote-part pertes sociétés de personnes ou GIE 0 638 Amortissement frais acquisition 0 0 Frais de constitution 0 0 Divers 11 370 10 796 Base fiscale a taux normal ( A)+(B)+(C)-(D) 96 937 74 196 3.12 . Répartition de l’activité . — La Banque Populaire Val de France exerçant l’essentiel de ses activités dans le secteur de la Banque commerciale et Assurance, la production de tableaux détaillés n’est pas nécessaire. L’analyse géographique des indicateurs sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités. La Banque Populaire Val de France réalise ses activités en France. Note 4 . – Informations sur le bilan . Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations. Certaines informations relatives au risque de crédit requises par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont présentées dans le rapport de gestion des risques. Elles font partie des comptes certifiés par les commissaires aux comptes. 4.1 . Opérations interbancaires . Principes comptables . Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances , augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts de la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées. Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit. — Opérations de pension  : Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) complété par l'instruction n° 94-06 modifiée de la Commission bancaire. Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations. Actif 31 décembre 2021 31 décembre 2020 Créances à vue 1 645 929 1 205 503 Comptes ordinaires 1 645 929 1 205 503 Comptes et prêts au jour le jour 0 0 Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour 0 0 Valeurs non imputées 0 0 Créances à terme 2 008 547 964 489 Comptes et prêts à terme 2 008 547 964 489 Prêts subordonnés et participatifs 0 0 Valeurs et titres reçus en pension à terme 0 0 Créances rattachées 51 -658 Créances douteuses 0 0 Dont créances douteuses compromises 0 0 Dépréciations des créances interbancaires 0 0 Dont dépréciation sur créances douteuses compromises 0 0 Total 3 654 527 2 169 334 Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 1 645 808 milliers d'euros à vue et 2 006 047 milliers d'euros à terme. La centralisation à la Caisse des Dépôts et Consignations, de la collecte du Livret A et du LDD à un taux de 53% des ressources, représente, ajoutée à la centralisation à 50% de la collecte du LEP, 1 160 063 milliers d'euros au 31 décembre 2021 contre 1 071 982 milliers d’euros au 31 décembre 2020 et est présentée en déduction du passif en note 4.2. Passif 31 décembre 2021 31 décembre 2020 Dettes à vue 20 019 12 989 Comptes ordinaires créditeurs 20 019 12 989 Comptes et emprunts au jour le jour 0 0 Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour 0 0 Autres sommes dues 0 0 Dettes à terme 5 620 020 4 038 746 Comptes et emprunts à terme 5 620 020 4 031 922 Valeurs et titres donnés en pension à terme 0 6 824 Autres sommes dues 7 580 7 839 Dettes rattachées -925 5 565 Total 5 646 694 4 065 138 Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 7 627 milliers d'euros à vue et 4 339 182 milliers d'euros à terme. 4.2 . Opérations avec la clientèle . Principes comptables . Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances , augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné. Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit. — Prêts garantis par l’Etat  : Le prêt garanti par l’Etat (PGE) est un dispositif de soutien mis en place en application de l’article 6 de la loi n°2020-289 du 23 mars 2020 de finances rectificative pour 2020 et de l’arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances du 23 mars 2020 accordant la garantie de l’Etat aux établissements de crédit et sociétés de financement à partir du 16 mars 2020 afin de répondre aux besoins de trésorerie des sociétés impactées par la crise sanitaire Covid-19. Le dispositif a été prolongé jusqu’au 30 juin 2022 par la loi n° 2021-1900 du 30 décembre 2021 de finances pour 2022. Le PGE doit répondre aux critères d’éligibilité communs à tous les établissements distribuant ce prêt définis par la loi. Le PGE est un prêt de trésorerie d’une durée d’un an qui comporte un différé d’amortissement sur cette durée. Les sociétés bénéficiaires pourront décider, à l’issue de la première année, d’amortir le PGE sur une durée d’une à cinq années supplémentaires ou de commencer l’amortissement du capital seulement à partir de la deuxième année de la période d’amortissement en ne réglant que les intérêts et le coût de la garantie de l’Etat. Pour les sociétés éligibles, le montant du PGE est plafonné, dans le cas général (hors entreprises innovantes et de création récente, et hors PGE Saison pour notre clientèle de Tourisme / Hôtellerie / Restauration par exemple), à 25 % du chiffre d’affaires de la société. Le PGE bénéficie d’une garantie de l’Etat à hauteur de 70 à 90 % selon la taille de l’entreprise, les banques conservant ainsi la part du risque résiduel. La garantie de l’Etat couvre un pourcentage du montant restant dû de la créance (capital, intérêts et accessoires) jusqu’à la déchéance de son terme. La garantie de l’Etat pourra être appelée avant la déchéance du terme en présence d’un évènement de crédit La pénalité de remboursement anticipé est fixée au contrat et de manière raisonnable (2 % du capital restant dû pendant la période initiale du prêt, de 3 à 6% du capital restant dû pendant la période d’amortissement du prêt). Les conditions de prorogation ne sont pas fixées par anticipation mais établies deux à trois mois avant l’échéance de l’option de prorogation, en fonction des conditions de marché. Les PGE ne peuvent pas être couverts par une autre sûreté ou garantie que celle de l’Etat sauf lorsqu’ils sont octroyés dans le cadre d’un arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances. Il est admis que le professionnel ou le dirigeant puisse demander ou se voir proposer, la souscription d’une assurance décès mais pas se la faire imposer. Concernant la garantie de l’Etat, elle est considérée comme faisant partie intégrante des termes du contrat et est prise en compte dans le calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues. La commission de garantie payée à l’octroi du crédit à l’Etat est comptabilisée en résultat de manière étalée sur la durée initiale du PGE selon la méthode du Taux d’Intérêt Effectif (TIE). L’impact est présenté au sein de la marge nette d'intérêt. — Créances restructurées  : Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus. Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse. — Créances douteuses  : Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution. Nonobstant le règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), l'identification en encours douteux est effectuée notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois consécutifs au moins en harmonisation avec les événements de défaut définis à l’article 178 du règlement européen n°575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit et les orientations de l’EBA (EBA/GL/2016/07) sur l’application de la définition du défaut et le règlement délégué 2018/1845 de la Banque Centrale Européenne relatif au seuil d’évaluation de l’importance des arriérés sur des obligations de crédit, applicable au plus tard au 31 décembre 2020. La définition des encours en défaut est ainsi précisée par l’introduction d’un seuil relatif et d’un seuil absolu à appliquer aux arriérés de paiement pour identifier les situations de défaut, la clarification des critères de retour en encours sains avec l’imposition d’une période probatoire et l’introduction de critères explicites pour le classement en défaut des crédits restructurés. Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée. Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence . Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés. Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sain s quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance. Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise. — Encours non douteux ayant subi une augmentation significative du risque de crédit (Statut 2)  : Quand le risque de crédit est identifié sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale (Statut 2), il est évalué sur la base des pertes de crédit attendues sur leurs durées de vie résiduelles. Ce risque de crédit est constaté sous forme de dépréciation à l’actif. Les modalités d’évaluation et de présentation sont ainsi alignées avec celles de la norme IFRS 9 retenue pour les comptes consolidés. — Opérations de pension  : Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) complété par l'instruction n° 94-06 modifiée de la Commission bancaire. Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations. — Dépréciation  : Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçue et des coûts de prise de possession et de vente des biens affectés en garantie. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non-recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ». Quand le risque de crédit est identifié, sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale, il est évalué sur la base des pertes de crédit attendues sur leurs durées de vie résiduelles. Ce risque de crédit est constaté sous forme de provision au passif. Depuis le 1 er janvier 2018, les modalités d’évaluation de ces encours non douteux sont ainsi alignées avec celles de la norme IFRS 9 de Statut 2 (S2) retenue pour les comptes consolidés. Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise. 4.2.1 . Opérations avec la clientèle  : — Créances sur la clientèle  : Actif 31 décembre 2021 31 décembre 2020 Comptes ordinaires débiteurs 94 983 110 548 Créances commerciales 50 709 36 055 Autres concours à la clientèle 13 287 839 12 490 947 Crédits à l'exportation 2 362 3 258 Crédits de trésorerie et de consommation 1 535 436 1 632 267 Crédits à l'équipement 3 495 469 3 389 230 Crédits à l'habitat 8 231 822 7 448 621 Autres crédits à la clientèle 0 0 Valeurs et titres reçus en pension 0 0 Prêts subordonnés 0 0 Autres 22 750 17 572 Créances rattachées 20 654 20 169 Créances douteuses 405 563 374 056 Dépréciations des créances sur la clientèle -180 738 -180 274 Total 13 679 011 12 851 502 Les créances sur la clientèle éligibles au Système européen de Banque Centrale se montent à 2 431 305 milliers d’euros. (2 052 023 milliers d’euros en 2020). Les Prêts Garantis par l’Etat (PGE) s’élèvent à 841 266 milliers d’euros au 31 décembre 2021 contre 894 265 milliers d’euros au 31 décembre 2020. — Dettes envers la clientèle  : Passif 31 décembre 2021 31 décembre 2020 Comptes d'épargne à régime spécial 3 851 877 3 651 068 Livret A 581 499 554 055 PEL / CEL 1 362 445 1 351 539 Autres comptes d'épargne à régime spécial 1 907 933 1 745 474 Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle 8 162 249 7 555 335 Dépôts de garantie 1 759 0 Autres sommes dues 10 064 10 865 Dettes rattachées 23 082 26 647 Total 12 049 031 11 243 915 (**) Depuis le 31 décembre 2020, conformément au règlement ANC n° 2020-10, la créance de centralisation auprès du fonds d’épargne de la Caisse des Dépôts et Consignations est présentée en déduction des comptes d’épargne à régime spécial au passif. — Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle : (En milliers d’Euros) 31 décembre 2021 31 décembre 2020 A vue A terme Total A vue A terme Total Comptes ordinaires créditeurs 7 130 047 0 7 130 047 6 603 133 0 6 603 133 Emprunts auprès de la clientèle financière 0 0 0 0 0 Valeurs et titres donnés en pension livrée 0 0 0 0 0 Autres comptes et emprunts 0 1 032 202 1 032 202 0 952 202 952 202 Total 7 130 047 1 032 202 8 162 249 6 603 133 952 202 7 555 335 4.2.2 . Répartition des encours de crédit par agent économique  : (En milliers d’Euros) Créances saines Créances douteuses Dont créances douteuses compromises Brut Dépréciation individuelle Brut Dépréciation individuelle Sociétés non financières 5 068 417 262 168 -128 992 134 899 -82 471 Entrepreneurs individuels 820 263 40 536 -17 797 26 250 -13 794 Particuliers 7 396 990 101 465 -33 562 53 321 -19 981 Administrations privées 59 601 1 032 -258 639 -217 Administrations publiques et Sécurité Sociale 38 779 0 0 0 0 Autres, créances rattachées, valeurs non imputées 70 136 361 -129 358 -92 Total au 31 décembre 2021 13 454 187 405 563 -180 738 215 467 -116 555 Total au 31 décembre 2020 12 657 719 374 056 -180 274 226 686 -127 609 4.3 . Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable . 4.3.1 . Portefeuille titres . Principes comptables . Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable. Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres ainsi que les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres. Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction. Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérée de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque. Lors d’une opération de prêt de titres, les titres prêtés cessent de figurer au bilan et une créance représentative de la valeur comptable des titres prêtés est constatée à l’actif. Lors d’une opération d’emprunt de titres, les titres empruntés sont enregistrés dans la catégorie des titres de transaction en contrepartie d’un passif correspondant à la dette de titres à l'égard du prêteur pour un montant égal au prix de marché des titres empruntés du jour de l'emprunt. Les titres empruntés sont présentés au bilan en déduction de la dette représentative de la valeur des titres empruntés. — Titres de transaction  : Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligibles dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable. Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus. A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes. — Titres de placement  : Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie. Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus. Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle. Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 2514-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ». — Titres d’investissement  : Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt. Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés. L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe. Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres d’investissement ne peuvent pas, sauf exceptions, faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres. Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif. — Titres de l’activité de portefeuille  : L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées. Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. (En milliers d’Euros) 31 décembre 2021 31 décembre 2020 Transaction Placement Investissement Total Transaction Placement Investissement Total Effets publics et valeurs assimilées 0 225 053 0 225 053 0 243 187 0 243 187 Valeurs brutes 0 222 140 0 222 140 0 239 513 0 239 513 Créances rattachées 0 2 917 0 2 917 0 3 676 0 3 676 Dépréciations 0 -4 0 -4 0 -1 0 -1 Obligations et autres titres à revenu fixe 0 200 596 1 550 885 1 751 481 0 258 928 1 578 647 1 837 574 Valeurs brutes 0 157 311 1 550 804 1 708 115 0 215 051 1 578 563 1 793 614 Créances rattachées 0 43 294 80 43 374 0 44 302 84 44 386 Dépréciations 0 -8 0 -8 0 -425 0 -425 Actions et autres titres à revenu variable 0 10 129 0 10 129 0 8 962 0 8 962 Montants bruts 0 11 591 0 11 591 0 11 597 0 11 597 Créances rattachées 0 0 0 0 0 0 0 0 Dépréciations 0 -1 462 0 -1 462 0 -2 635 0 -2 635 Titres douteux 0 0 6 6 0 0 2 2 Valeurs brutes 0 0 325 325 0 0 321 321 Créances rattachées 0 0 0 0 0 0 0 0 Dépréciations 0 0 -319 -319 0 0 -319 -319 Total 0 435 778 1 550 891 1 986 669 0 511 077 1 578 648 2 089 725 Le poste « obligations et autres titres à revenu fixe » des titres d’investissement, comprend les titres résultant de la participation de l’établissement aux opérations « Titrisation » du Groupe BPCE (voir note 1.3). La valeur de marché des titres d’investissement s’élève à 1 526 056 milliers d’euros. Pour les effets publics et valeurs assimilées, le montant des créances représentatives des titres prêtés s’élève à 221 346 milliers d’euros. — Obligations et autres titres à revenu fixe (encours bruts)  : (En milliers d’Euros) 31 décembre 2021 31 décembre 2020 Transaction Placement Investissement Total Transaction Placement Investissement Total Titres cotés 0 125 504 5 000 130 504 0 185 504 5 000 190 504 Titres non cotés 0 31 807 1 545 804 1 577 611 0 29 547 1 573 563 1 603 110 Dont Titres prêtés 0 135 500 1 332 828 1 468 328 0 195 500 1 350 668 1 546 168 Dont Titres empruntés 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres douteux 0 0 325 325 0 0 321 321 Créances rattachées 0 43 294 80 43 374 0 44 302 84 44 386 Total 0 200 605 1 551 210 1 751 814 0 259 353 1 578 967 1 838 320 Dont titres subordonnés 0 4 218 793 218 797 0 4 214 856 214 860 1 169 300 milliers d’euros d’obligations seniors souscrites lors de la première opération « Titrisation des crédits immobiliers » de 2014 ont été prêtées à BPCE SA, ainsi que 83 400 milliers d’euros d’obligations seniors souscrites lors de la deuxième opération « Titrisation des crédits personnels de 2016, et 80 128 milliers d’euros d’obligations séniors lors de la troisième opération « Titrisation des crédits immobiliers » de 2017, dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à 13 milliers d’euros au 31 décembre 2021 contre 426 milliers d’euros au 31 décembre 2020. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 5 835 milliers d’euros au 31 décembre 2021 contre 5 046 milliers d’euros au 31 décembre 2020. Il n’y pas de moins-values latentes sur les titres d’investissement au 31 décembre 2021, comme au 31 décembre 2020. La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 221 346 milliers d'euros au 31 décembre 2021 contre 238 285 milliers d’euros au 31 décembre 2020. — Actions et autres titres à revenu variable (encours bruts)  : (En milliers d’Euros) 31 décembre 2021 31 décembre 2020 Transaction Placement TAP Total Transaction Placement TAP Total Titres cotés 0 0 0 0 0 3 276 0 3 276 Titres non cotés 0 11 591 0 11 591 0 8 321 0 8 321 Créances rattachées 0 0 0 0 0 0 0 0 Total 0 11 591 0 11 591 0 11 597 0 11 597 Pour les titres de placement, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à 1 462 milliers d’euros au 31 décembre 2021 contre 2 656 milliers d’euros au 31 décembre 2020. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 4 391 milliers d’euros au 31 décembre 2021 contre 4 503 milliers d’euros au 31 décembre 2020. 4.3.2 . Evolution des titres d’investissement  : (En milliers d’Euros) 31 décembre 2020 Achats Cessions Remboursements Décotes / surcotes Transferts Reclassements 31 décembre 2021 Effets publics 0 0 0 0 0 0 0 0 Obligations et autres titres à revenu fixe 1 578 647 239 379 0 -267 141 0 0 0 1 550 885 Dont Titres de créances négociables 8 028 0 0 -8 028 0 0 0 0 Dont obligations 1 570 535 239 379 0 -259 109 0 0 0 1 550 805 Dont titrisation 0 0 0 0 0 0 0 0 Dont Créances rattachées 84 0 0 -4 0 0 0 80 Titres douteux 321 4 0 0 0 0 0 325 Dont obligations 321 4 0 0 0 0 0 325 Dont Créances rattachées 0 0 0 0 0 0 0 0 Total 1 578 967 239 384 0 -267 141 0 0 0 1 551 210 4.3.3 . Reclassements d’actifs . Principes comptables . Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ». Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants : dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ; lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance. Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes : dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ; lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif. A noter que le Conseil national de la comptabilité, dans son communiqué du 23 mars 2009, précise que « les possibilités de transferts de portefeuille, en particulier du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement telles qu’elles étaient prévues par l’article 19 du règlement CRB n°90-01 avant sa mise à jour par le règlement n° 2008-17 du CRC restent en vigueur et ne sont pas abrogées par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) ». Le règlement n° 2008-17 du CRC remplacé par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) prévoyant des possibilités additionnelles de transferts entre portefeuilles, ces nouvelles possibilités de transferts complètent celles précédemment définies, et ce, à compter de la date d’application de ce règlement le 1 er juillet 2008. Par conséquent, un reclassement du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement demeure possible sur simple changement d’intention, si au jour du transfert, tous les critères du portefeuille d’investissement sont remplis. La Banque Populaire Val de France n’a pas opéré de reclassements d’actif. 4.4 . Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme . Principes comptables . — Titres de participation et parts dans les entreprises liées  : Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle. Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus. A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. — Autres titres détenus à long terme  : Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent. Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. 4.4.1 . Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme  : ( En milliers d' E uros ) 31 décembre 2020 Augmentation Diminution Conversion Autres variations 31 décembre 2021 Valeurs brutes 910 334 147 761 -3 543 0 0 1 054 552 Participations et autres titres détenus à long terme 167 920 113 282 -1 822 0 279 380 Comptes courants associés 0 0 0 0 0 0 Parts dans les entreprises liées 742 414 34 479 -1 721 0 775 172 Dépréciations -5 955 -316 722 0 0 -5 548 Participations et autres titres à long terme -795 -146 0 0 -940 Parts dans les entreprises liées -5 160 -170 722 0 -4 608 Immobilisations financières nettes 904 379 147 445 -2 821 0 0 1 049 004 Les autres titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’association au fonds de garantie des dépôts (2 619 milliers d’euros), et les certificats d’associés au fonds de garantie des dépôts (11 382 milliers d’euros) ainsi que des parts de TSSDI émises par BPCE en 2018 pour un montant de 30 170 milliers d’euros et 2021 pour un montant de 107 750 milliers d’euros. La Banque Populaire Val de France détient une participation de 4,31 % dans le capital de BPCE pour un montant de 759 932 milliers d’euros contre 725 453 milliers d’euros au 31 décembre 2020. Cette participation a été estimée à 1 037 383 milliers d’euros au 31 décembre 2021. La plus-value latente est donc de 277 451 milliers d’euros au 31 décembre 2021 contre 146 561 milliers d’euros au 31 décembre 2020. La valeur des titres de l’Organe central a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE, les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’Organe central. Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus ( Dividend Discount Model ). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance jugés raisonnables. Ces valorisations sont fondées sur la notion de valeur d’utilité. En conséquence, elles prennent en compte la situation spécifique de la Banque Populaire Val de France, l’appartenance de ces participations au Groupe BPCE et leur intégration au sein du mécanisme de solidarité, leur intérêt stratégique pour la Banque Populaire Val de France et le fait qu’elles sont détenues dans un objectif de long terme. Ces valorisations reposent sur des paramètres techniques fondés sur une vision de détention et d’appartenance au Groupe à long terme et non sur des paramètres de valorisation à leurs bornes. En particulier, les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation. 4.4.2 . Tableau des filiales et participations  : Filiales et participations (En milliers d’Euros) Capital Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG le cas échéant Quote-part du capital détenue (en %) Valeur comptable des titres détenus Prêts, avances et TSDI consentis par la société et non encore remboursés Montants des cautions et avals donnés par la société CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos) Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice Brut Nette A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1 % du capital de la société astreinte à la publication 1. Filiales (détenues à + de 50%) SASU Financière vecteur (1) 3 362 580 100% 8 477 3 869 110 74 0 SAS Val de France Immobilisations (1) (3) 5 150 4 625 100% 5 046 5 046 52 670 229 3 308 0 2. Participations (détenues entre 10 et 50%) SBE (1) 31 000 22 841 50% 18 000 18 000 11 553 714 0 Ouest croissance (1) 105 102 128 941 16% 43 422 43 422 40 251 36 663 0 Patrimoine et commerce (1) 150 800 249 400 10% 27 632 27 632 53 900 31 200 1 806 B. Renseignements globaux sur les autres titres Filiales françaises (ensemble) 1 600 1 600 0 0 0 0 0 Filiales étrangères (ensemble) 0 0 0 0 0 0 0 Participations dans les sociétés françaises 797 471 796 531 0 0 0 0 31 452 Participations dans les sociétés étrangères 0 0 0 0 0 0 0 Dont participations dans les sociétés cotées 0 0 0 0 0 0 0 Certificats d'associations 2 619 2 619 0 0 0 0 0 Certificats d'associés 11 382 11 382 0 0 0 0 0 Autres titres à long terme 138 903 138 903 0 0 0 0 0 4.4.3 . Entreprises dont l’établissement est associé indéfiniment responsable  : Dénomination Siège Forme juridique SOCAMA Val de France ( * ) 2 avenue de Milan 37924 Tours Cedex 9 SCM SOCAMI Val de France ( * ) 2 avenue de Milan 37924 Tours Cedex 9 SCM IBP investissements 23 Place de Wicklow 78180 Montigny le Bretonneux GIE Informatique banques populaires 23 Place de Wicklow 78180 Montigny le Bretonneux GIE (*) En vertu du protocole d'accord liant la BPVF et les 2 SCM 4.4.4 . Opérations avec les entreprises liées  : (En milliers d'Euros) Etablissements de crédit Autres entreprises 31 décembre 2021 31 décembre 2020 Créances 3 616 071 68 015 3 684 086 2 196 097 Dont subordonnées 0 0 0 0 Dettes 3 996 422 4 834 4 001 256 2 596 555 Dont subordonnées 0 0 0 0 Engagements donnés 0 0 0 0 Engagements de financement 0 0 0 0 Engagements de garantie 0 0 0 0 Autres engagements donnés 0 0 0 0 Engagements reçus 239 071 0 239 071 236 071 Engagements de financement 0 0 0 0 Engagements de garantie 239 071 0 239 071 236 071 Autres engagements reçus 0 0 0 0 Total 7 851 564 72 849 7 924 413 5 028 723 4.5 . Immobilisations incorporelles et corporelles . — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par le règlement n° 2014-03 de l’Autorité des normes comptables (ANC). 4.5.1 . Immobilisations incorporelles . Principes comptables . Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation. Les logiciels sont amortis sur une durée maximum 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels, en application des dispositions fiscales, est inscrite en amortissement dérogatoire. Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations. Les droits au bail sont amortis de manière linéaire, sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché. (En milliers d'Euros) 31 décembre 2020 Augmentation Diminution Autres mouvements 31 décembre 2021 Valeurs brutes 6 182 0 -48 0 6 134 Droits au bail et fonds commerciaux 5 571 0 -48 5 523 Logiciels 5 0 0 0 5 Autres 606 0 0 0 606 Amortissements et dépréciations -5 782 -72 48 0 -5 806 Droits au bail et fonds commerciaux -5 184 -60 48 0 -5 196 Logiciels -5 0 0 0 -5 Autres -593 -12 0 0 -606 Total valeurs nettes 400 -72 0 0 328 4.5.2 . Immobilisations corporelles . Principes comptables . Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours. Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu. Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien : Composants Durée d’utilité Terrains NA Façades non destructibles NA Façades / couverture / étanchéité 20 - 40 ans Fondations / ossatures 30 - 60 ans Ravalement 10 - 20 ans Equipements techniques 10 - 20 ans Aménagements techniques 10 - 20 ans Aménagement intérieurs 8 - 15 ans Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien. Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation. C’est notamment le cas des agencements réalisés dans les agences dont la Banque Populaire Val de France n’est pas propriétaire et dont les baux sont arrivés à échéance. Une provision d’un montant de 1 811 milliers d’euros a ainsi été constituée au 31 décembre 2021. Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants. ( En milliers d' E uros ) 31 décembre 2020 Augmentation Diminution Autres mouvements 31 décembre 2021 Valeurs brutes 259 577 2 041 -11 062 49 250 605 Immobilisations corporelles d'exploitation 253 945 2 041 -11 062 49 244 973 Terrains 5 292 0 -473 0 4 819 Constructions 200 422 1 135 -8 460 503 193 600 Parts de SCI 0 0 0 0 0 Autres 48 231 906 -2 129 -454 46 554 Immobilisations hors exploitation 5 632 0 0 0 5 632 Amortissements et dépréciations -155 975 -8 388 6 609 0 -157 603 Immobilisations corporelles d'exploitation -154 097 -8 237 6 609 0 -155 574 Terrains 0 0 0 0 0 Constructions -111 126 -6 947 4 577 0 -113 496 Parts de SCI 0 0 0 0 0 Autres -42 971 -1 139 2 032 0 -42 078 Immobilisations hors exploitation -1 878 -151 0 -2 029 Total valeurs nettes 103 602 -6 347 -4 453 49 93 002 4.6 . Dettes représentées par un titre . Principes comptables . Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif. Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charges à répartir. Pour les dettes structurées, en application du principe de prudence, seule la partie certaine de la rémunération ou du principal est comptabilisée. Un gain latent n’est pas enregistré. Une perte latente fait l’objet d’une provision. ( En milliers d' E uros ) 31 décembre 2021 31 décembre 2020 Bons de caisse et bons d'épargne 0 0 Titres du marché interbancaire et de créances négociables 630 702 730 750 Emprunts obligataires 0 0 Autres dettes représentées par un titre 0 0 Dettes rattachées 7 003 8 556 Total 637 705 739 306 4.7 . Autres actifs et autres passifs  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2021 31 décembre 2020 Actif Passif Actif Passif Comptes de règlement sur opérations sur titres 0 0 0 0 Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus 0 0 0 1 Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres 45 5 111 0 3 478 Créances et dettes sociales et fiscales 33 959 48 535 38 848 45 299 Dépôts de garantie reçus et versés 11 704 981 9 418 1 596 Appels de marges 0 13 100 0 48 400 Échéances de prêts en attente de versement aux Fonds Communs de Titrisation 0 28 031 0 25 699 Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers 5 168 16 292 2 689 11 003 Total 50 876 112 049 50 955 135 476 La Banque Populaire Val de France a signé des contrats de collatéralisation avec NATIXIS et a comptabilisé au 31 décembre 2021 un montant de 13 100 milliers d’euros d’appels de marge reçus contre 48 400 milliers d’euros au 31 décembre 2020. 4.8 . Comptes de régularisation  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2021 31 décembre 2020 Actif Passif Actif Passif Engagements sur devises 18 21 421 418 Charges et produits constatés d'avance 20 036 52 922 19 364 54 646 Produits à recevoir/Charges à payer 24 820 45 232 23 827 40 834 Valeurs à l'encaissement 6 022 8 852 9 451 10 989 Autres 22 647 31 460 36 415 78 043 Total 73 543 138 487 89 478 184 931 4.9 . Provisions . Principes comptables . Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges directement liés ou non liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisées quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. A moins d’être couverte par un texte spécifique ou de relever des opérations bancaires ou connexes, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du règlement n° 2014-03 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux et une provision pour risques de contrepartie. Engagements sociaux . — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables. Ils sont classés en 4 catégories : — Avantages à court terme  : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restants dus à la clôture. — Avantages à long terme  : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice ; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail. Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture. Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées). — Indemnités de fin de contrat de travail  : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation. — Avantages postérieurs à l’emploi  : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités. Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement). Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charges et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan. La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme. La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus. Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs. La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements nets des actifs de couverture, et le coût des services passés et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus que sont les écarts actuariels. Provisions épargne logement . — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi. Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits : L’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ; L’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL. Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part. Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques : L’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ; L’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque. La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire. 4.9.1 . Tableau de variations des provisions  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2020 Dotations Utilisations Reprises Autres mouvements 31 décembre 2021 Provisions pour risques de contrepartie 109 666 16 931 -60 -5 107 0 121 429 Provisions pour engagements sociaux (1) 25 993 1 290 0 -2 013 -2 639 22 632 Provisions pour PEL/CEL 12 208 1 702 0 0 0 13 910 Autres provisions pour risques 24 621 10 205 0 -6 789 0 28 037 Portefeuille titres et instruments financiers à terme 0 0 0 0 0 0 Provisions pour risque fiscal 6 137 202 0 -3 770 0 2 570 Provisions pour contrôle fiscal 0 0 0 0 0 0 Provisions pour impôt différé 0 0 0 0 0 0 Provisions pour risque opérationnel 15 256 9 169 0 -1 987 0 22 438 Risque RH dont URSSAF 2 285 833 0 -1 032 0 2 087 TVA sur immobilisations 943 0 0 0 0 943 Provisions exceptionnelles 0 0 0 0 0 0 Provisions pour restructurations informatiques 0 0 0 0 0 0 Autres provisions exceptionnelles 0 0 0 0 0 0 Total 172 489 30 127 -60 -13 909 -2 639 186 008 (1) Le changement de méthode comptable pour la répartition des droits à prestation introduit par la modification de la recommandation ANC n°2013-02 a donné lieu sur 2021 à une baisse des provisions de 2 639 milliers d’euros en contrepartie du report à nouveau. 4.9.2 . Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2020 Dotations Utilisations Reprises Autres mouvements 31 décembre 2021 Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs 181 464 62 234 -15 810 -44 705 319 183 502 Dépréciations sur créances sur la clientèle 180 274 60 893 -15 810 -44 618 0 180 739 Dépréciations sur créances sur établissements de crédits 0 0 0 0 0 0 Dépréciations sur autres créances 1 190 1 340 0 -87 319 2 762 Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif 109 666 16 931 -60 -5 107 0 121 429 Provisions sur engagements hors bilan (1) 18 722 4 836 0 -4 690 0 18 868 Provisions pour risques pays 0 0 0 0 0 0 Provisions sectorielles 42 957 2 276 0 0 0 45 233 Provisions pour risques de contrepartie clientèle (2) 47 987 9 819 -60 -418 0 57 329 Total 291 130 79 164 -15 870 -49 813 319 304 930 (1) Dont risque d’exécution d’engagements par signature. (2) Une provision pour risque est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou au hors bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance. Parmi les provisions pour risque de contrepartie clientèle inscrites au passif sont comptabilisées des provisions sectorielles pour un montant de 51 718 milliers d’euros contre 42 957 milliers d’euros au 31 décembre 2020. Ces provisions, mises en place au 1 er janvier 2018 avec la mise en œuvre de la norme IFRS 9, ont été actualisées en 2021 et, du fait de la crise sanitaire COVID 19, ont fait l’objet d’une révision des secteurs concernés. Cette révision a abouti à l’ajout de deux nouveaux sous-secteurs dans le secteur des biens de consommation et trois nouveaux sous-secteurs de la mécanique électronique, l’édition presse et les majors intégrés dans le secteur du pétrole et gaz. Ils se rajoutent aux secteurs existants : clients retail particuliers hors-secteur géographique avec au moins un crédit habitat, clients agriculteurs non particuliers, clients professionnels de l’hôtellerie – restauration, du commerce de détail et de la boulangerie, des biens de consommation textile, habillement et cuir, de l’automobile et enfin clients du secteur leverage finance, correspondant aux opérations de financement avec effet de levier . Le mode de calcul de ces provisions utilise le modèle Groupe BPCE de provisionnement IFRS 9 avec une note dégradée de 3 plots pour l’ensemble des secteurs sauf pour les secteurs leverage finance avec une note dégradée de 1 plot et automobile et habitat hors secteur avec une note dégradée de 2 plots. La Banque Populaire Val de France ne rachète pas les créances douteuses ou impayées qu’elle a préalablement cédées aux FCT de crédits immobiliers ou de crédits personnels. La gestion des impayés, du douteux et du contentieux de l’ensemble des créances cédées par les établissements du Groupe BPCE est réalisée au sein des FCT BPCE Master Home Loans, BPCE Consumer Loans FCT 2016_5, BPCE Home Loans FCT 2017_5, BPCE Home Loans FCT 2018, BPCE Home Loans FCT 2019, BPCE Home Loans FCT 2020 et BPCE Home Loans FCT 2021. La Banque Populaire Val de France est toujours exposée à un risque équivalent à celui de ses propres créances cédées, mais ce risque prend désormais la forme de garanties accordées aux FCT BPCE Master Home Loans Demut, BPCE Consumer Loans FCT 2016_5 Demut, BPCE Home Loans FCT 2017_5 Demut, BPCE Home Loans FCT 2018 Demut, BPCE Home Loans FCT 2019 Demut, BPCE Home Loans FCT 2020 Demut et BPCE Home Loans FCT 2021 Demut dont le rôle est de démutualiser les flux servis par les différentes tranches de titres émises par les FCT BPCE Master Home Loans, BPCE Consumer Loans FCT 2016_5, BPCE Home Loans FCT 2017_5, BPCE Home Loans FCT 2018, BPCE Home Loans FCT 2019, BPCE Home Loans FCT 2020 et BPCE Home Loans FCT 2021. Pour les créances qu’elle a cédées au FCT, la Banque Populaire Val de France comptabilise désormais au passif des provisions pour risque d’exécution des engagements par signature en remplacement et pour un montant équivalent à celui des provisions sur base de portefeuilles. L’engagement de garantie étant déjà provisionné, il ne figure pas au hors bilan. 4.9.3 . Provisions pour engagements sociaux . — Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies  : Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Caisses d’Épargne et les Banques Populaires. L'engagement de la Banque Populaire Val de France est limité au versement des cotisations (10 260 milliers d’euros contre 9 706 milliers d'euros en 2020). — Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme  : Les engagements de la Banque Populaire Val de France concernent les régimes suivants : le régime de retraite des Banques Populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CARBP) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993 ; retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ; autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme. Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables modifiée le 5 novembre 2021. — Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2021 31 décembre 2020 CARBP Retraites IFC (1) MDT Total CARBP Retraites IFC MDT Total Valeur actualisée des engagements financés (a) 49 283 1 811 25 125 7 626 83 844 53 650 2 031 30 765 8 202 94 648 Juste valeur des actifs du régime (b) 33 824 1 562 24 158 0 59 544 30 294 1 700 22 804 0 54 798 Juste valeur des droits à remboursement (c) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Valeur actualisée des engagements non financés (d) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Eléments non encore reconnus : écarts actuariels et coûts des services passés (e) -315 120 1 863 0 1 668 6 146 203 7 508 0 13 857 Solde net au bilan (A) - (B) - (C) + (D) = (E) 15 774 129 -896 7 626 22 632 17 210 128 453 8 202 25 993 (1) Le changement de méthode comptable pour la répartition des droits à prestation introduit par la modification de la recommandation ANC n°2013-02 a donné lieu sur 2021 à une baisse des provisions de 2 639 milliers d’euros en contrepartie du report à nouveau. — Analyse de la charge de l'exercice  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2021 31 décembre 2020 CARBP Retraites IFC (1) MDT Total CARBP Retraites IFC MDT Total Prestations versées 1 719 0 907 265 2 891 1 775 0 733 179 2 687 Coût des services rendus de la période -1 922 -596 -2 518 -1 744 -570 -2 314 Versement de la période au fonds 0 74 74 0 6 094 6 094 Coût financier -84 -1 -28 -24 -137 -144 -2 -102 -37 -285 Rendement attendu des actifs de couverture 0 0 Rendement attendu des droits à remboursement 0 0 Ecarts actuariels : amortissement de l'exercice -199 0 -216 931 516 -56 -43 -175 42 -232 Coût des services passés 0 0 Autres 0 0 -103 0 -103 0 0 -274 0 -274 Total 1 436 -1 -1 289 576 723 1 575 -45 4 532 -386 5 676 (1) Le changement de méthode comptable pour la répartition des droits à prestation introduit par la modification de la recommandation ANC n°2013-02 aurait donné lieu à la comptabilisation d’un montant corrigé de 12 milliers d’euros au titre du résultat 2020. — Principales hypothèses actuarielles  : Exercice 2021 Exercice 2020 CARBP Retraites IFC MDT CARBP Retraites IFC MDT Taux d'actualisation 0,86% 1,17% 0,98% 0,76% 0,38% 1,17% 0,49% 0,29% Taux d'inflation 1,70% 1,70% 1,70% 1,70% 1,60% 1,60% 1,60% 1,60% Duration 13 10 17 12 14 10 18 12 Sur l’année 2021, pour les engagements de retraite au titre de la CAR, sur l’ensemble des -2 429 milliers d’euros d’écarts actuariels générés, -2 481 milliers d’euros proviennent des écarts liés à la mise à jour du taux d’actualisation et 52 milliers d’euros proviennent des ajustements liés à l’expérience. Les hypothèses démographiques n’ayant pas été modifiées, il n’y a pas d’écarts démographiques. Au 31 décembre 2021, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 40,9 % en produits de taux, 42,7 % en actions, 7,7% en fonds de placement et 8,8% en actifs monétaires. La table de mortalité est TGH05-TGF05 pour l’ensemble des régimes . Le taux d’actualisation utilisé est un taux « Euro corporate Composite AA+ ». 4.9.4 . Provisions PEL / CEL . — Les données utilisées pour le calcul des provisions épargne-logement sont arrêtées à la date du 31 octobre. — Encours de crédits Épargne Logement  : (En milliers d'Euros) 31 octobre 2021 31 octobre 2020 Encours de crédits au titre des plans épargne logement 157 226 Encours de crédits au titre des comptes épargne logement 615 999 Total 772 1 225 — Encours de dépôts Épargne Logement  : (En milliers d'Euros) 31 octobre 2021 31 octobre 2020 Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) Ancienneté de moins de 4 ans 45 250 72 465 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 779 741 728 934 Ancienneté de plus de 10 ans 415 708 426 256 Encours collectés au titre des plans épargne logement 1 240 698 1 227 655 Encours collectés au titre des comptes épargne logement 101 179 97 839 Total des encours collectes au titre de l' épargne logement 1 341 877 1 325 494 — Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne-logement  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2020 Dotations / reprises nettes 31 décembre 2021 Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) Ancienneté de moins de 4 ans 1 066 -463 603 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 2 671 434 3 105 Ancienneté de plus de 10 ans 7 709 1 303 9 011 Provisions constituées au titre des plans épargne logement 11 445 1 274 12 719 Provisions constituées au titre des comptes épargne logement 763 428 1 191 Provisions constituées au titre des crédits PEL 0 0 0 Provisions constituées au titre des crédits CEL 0 0 0 Provisions constituées au titre des crédits épargne logement 0 0 0 Total des provisions constituées au titre de l' épargne logement 12 208 1 702 13 910 La Banque Populaire Val de France a comptabilisé une dotation de la provision épargne-logement d’un montant de 1 702 milliers d’euros au titre de ses engagements sur les comptes et plans épargne logement. 4.10 . Fonds pour risques bancaires généraux . Principes généraux . Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF. Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité et aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2). (En milliers d'Euros) 31 décembre 2020 Augmentation Diminution Autres variations 31 décembre 2021 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 129 660 0 0 0 129 660 Fonds Régionaux de Solidarité 25 324 0 0 611 25 935 Fonds réseau banque populaire 23 919 0 0 -281 23 638 Fonds de Garantie Mutuel 9 385 0 0 -331 9 054 Total 188 288 0 0 0 188 288 Au 31 décembre 2021, les Fonds pour Risques Bancaires Généraux incluent notamment 23 638 milliers d'euros affectés au Fonds Réseau Banque Populaire, 9 054 milliers d'euros affectés au Fonds de Garantie Mutuel et 25 935 milliers d'euros affectés au Fonds Régional de Solidarité. 4.11 . Capitaux propres  : (En milliers d'Euros) Capital Primes d'émission Réserves / autres Report à nouveau Résultat Total capitaux propres hors FRBG Total au 31 décembre 2019 388 185 7 445 850 236 229 171 78 878 1 553 915 Mouvements de l'exercice -6 281 0 100 000 -26 508 -2 645 77 128 Total au 31 décembre 2020 394 466 7 445 950 236 202 663 76 234 1 631 043 Variation de capital 7 228 0 0 0 0 7 228 Résultat de la période 0 0 0 0 73 172 73 172 Distribution de dividendes 0 0 0 0 -4 898 -4 898 Autres mouvements 0 0 70 000 3 975 -71 336 2 639 Dont changement de méthode 0 0 0 2 639 0 2 639 Dont provisions réglementées 0 0 0 0 0 0 Dont affectation du résultat 0 0 70 000 1 336 -71 336 0 Total au 31 décembre 2021 401 694 7 445 1 020 236 206 637 73 172 1 709 184 Le capital social de la Banque Populaire Val de France s’élève à 401 695 milliers d’euros et est composé de 8 033,9 milliers de parts sociales de nominal 50 euros entièrement détenues par les sociétaires. Le 27 juillet 2020, la Banque Centrale Européenne a émis une nouvelle recommandation n°BCE/2020/35, réitérant sa position exprimée le 27 mars 2020, demandant aux établissements de crédit de s’abstenir de verser un dividende en numéraire, et ce jusqu’au 1er janvier 2021. Cette recommandation a expiré au 30 septembre 2021. 4.12 . Durée résiduelle des emplois et ressources . — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées. (En milliers d'Euros) Moins de 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Indéterminé 31 /12/ 2021 Total des emplois 4 542 844 1 651 844 5 934 974 7 034 234 146 182 19 310 078 Effets publics et valeurs assimilées 5 268 37 678 161 802 20 305 0 225 053 Créances sur les établissements de crédit 3 610 334 0 11 500 32 693 0 3 654 527 Opérations avec la clientèle 717 490 1 339 066 4 793 776 6 682 497 146 182 13 679 011 Obligations et autres titres à revenu fixe 209 752 275 100 967 896 298 739 0 1 751 487 Opérations de crédit-bail et de locations simples 0 0 0 0 0 0 Total des ressources 7 546 760 2 518 597 3 025 970 1 390 224 3 851 879 18 333 430 Dettes envers les établissements de crédit 278 553 2 339 821 1 968 631 1 059 689 0 5 646 694 Opérations avec la clientèle 7 243 674 154 526 768 567 30 385 3 851 879 12 049 031 Dettes représentées par un titre 24 533 24 250 288 772 300 150 0 637 705 Dettes subordonnées 0 0 0 0 0 0 Suite à l’application du règlement ANC n° 2020-10, les dettes représentées par un titre sont présentées après déduction des titres empruntés et la créance sur le fonds d’épargne est présentée en déduction de l’épargne réglementée. Se référer aux notes 4.2, 4.3.1 et 4.8 Note 5 . – Informations sur le hors bilan et opérations assimilées . 5.1 . Engagements reçus et donnés . Principes généraux  : — Engagements de financement  : Les engagements de financement en faveur d’établissements de crédit et assimilés comprennent notamment les accords de refinancement, les acceptations à payer ou les engagements de payer, les confirmations d’ouvertures de crédits documentaires et les autres engagements donnés à des établissements de crédit. Les engagements de financement en faveur de la clientèle comprennent notamment les ouvertures de crédits confirmés, les lignes de substitution des billets de trésorerie, les engagements sur facilités d’émission de titres et les autres engagements en faveur d’agents économiques autres que des établissements de crédit et assimilés. Les engagements de financement reçus recensent notamment les accords de refinancement et les engagements divers reçus d’établissements de crédit et assimilés. — Engagements de garantie  : Les engagements de garantie d’ordre d’établissements de crédit recouvrent notamment les cautions, avals et autres garanties d’ordre d’établissements de crédit et assimilés. Les engagements de garantie d’ordre de la clientèle comprennent notamment les cautions, avals et autres garanties d’ordre d’agents économiques autres que des établissements de crédit et assimilés. Les engagements de garantie reçus recensent notamment les cautions, avals et autres garanties reçus d’établissements de crédit et assimilés. 5.1.1 . Engagements de financement  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2021 31 décembre 2020 Engagements de financement donnés En faveur des établissements de crédit 0 0 En faveur de la clientèle 1 508 494 1 405 316 Ouverture de crédits documentaires 6 382 3 754 Autres ouvertures de crédits confirmés 1 499 167 1 401 433 Autres engagements 2 944 129 Total des engagements de financement donnes 1 508 494 1 405 316 Engagements de financement reçus D'établissements de crédit 565 0 De la clientèle 0 0 Total des engagements de financement reçus 565 0 5.1.2 . Engagements de garantie  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2021 31 décembre 2020 Engagements de garantie donnés  : D'ordre d'établissements de crédit 0 0 Confirmation d'ouverture de crédits documentaires 0 0 Autres garanties 0 0 D'ordre de la clientèle 537 025 614 808 Cautions immobilières 145 814 197 715 Cautions administratives et fiscales 1 872 2 736 Autres cautions et avals donnés 291 486 304 045 Autres garanties données 97 853 110 312 Total des engagements de garantie donnes 537 025 614 808 Engagements de garantie reçus  : Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit 1 012 337 1 125 032 Total des engagements de garantie reçus 1 012 337 1 125 032 5.1.3 . Autres engagements ne figurant pas au hors bilan . — Au 31 décembre 2021, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement : 167 551 milliers d’euros de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 156 744 milliers d’euros au 31 décembre 2020, 470 491 milliers d’euros de créances données en garantie auprès de la Caisse de Refinancement Hypothécaire contre 606 734 milliers d’euros au 31 décembre 2020, 1 714 577 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH, contre 1 702 228 milliers d’euros au 31 décembre 2020, 2 263 754 milliers d’euros de créances mobilisées dans le cadre du processus EBCE, contre 1 895 279 milliers d’euros au 31 décembre 2020. Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la Banque Populaire Val de France en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers. Dans le cadre de l’opération de Titrisation des crédits immobiliers, la Banque Populaire Val de France effectue le recouvrement des sommes dues sur les crédits cédés pour le compte du FCT. Afin de sanctuariser les encaissements reçus de la clientèle et qui appartiennent juridiquement au FCT, il a été mis en place un « compte d’affectation spécial (CAS) », figurant parmi les comptes ordinaires de la Banque Populaire Val de France. Ce compte reçoit les sommes recouvrées dans l’attente de leur reversement au FCT. Au 31 décembre 2021, le montant de cet actif grevé au bénéfice du FCT figure dans les « autres valeurs affectées en garantie » et s’élève à 29 434 milliers d’euros contre 24 063 milliers d’euros au 31 décembre 2020. 5.2 . Opérations sur instruments financiers à terme . Principes comptables . Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture. Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine. — Opérations fermes  : Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes : microcouverture (couverture affectée) ; macrocouverture (gestion globale de bilan) ; positions spéculatives / positions ouvertes isolées ; gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction. Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat. Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation. En cas de surcouverture caractérisée, une provision pourra être constituée sur l’instrument de couverture, à hauteur de la quote-part en surcouverture, si l’instrument est en moins-value latente. Dans ce cas, la dotation aux provisions affectera le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés. Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. La comptabilisation des plus ou moins-values latentes est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés de gré à gré (qui incluent les opérations traitées en chambres de compensation), les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Sur les marchés organisés ou assimilés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés en tenant compte d’une décote pour risque de contrepartie et valeur actualisée des frais de gestion futurs, si ces ajustements de valorisation sont significatifs. Les dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE ( cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de ces ajustements de valorisation. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit : pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ; pour les opérations de microcouverture et de macrocouverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat. — Opérations conditionnelles  : Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché. Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat. Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macrocouverture. Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. 5.2.1 . Instruments financiers et opérations de change à terme  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2021 31 décembre 2020 Couverture Autres opérations Total Juste valeur Couverture Autres opérations Total Juste valeur Opérations fermes Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 0 0 0 0 Contrats de taux d'intérêt 0 0 0 0 0 0 0 0 Contrats de change 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres contrats 0 0 0 0 0 0 0 0 Opérations de gré à gré 2 679 592 0 2 679 592 12 232 3 135 642 0 3 135 642 50 074 Accords de taux futurs (FRA) 0 0 0 0 0 0 0 0 Swaps de taux d'intérêt 2 517 302 0 2 517 302 12 233 2 997 716 0 2 997 716 50 081 Swaps financiers de devises 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres contrats à terme 162 290 0 162 290 -1 137 926 0 137 926 -7 Total opérations fermes 2 679 592 0 2 679 592 12 232 3 135 642 0 3 135 642 50 074 Opérations conditionnelles Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 0 0 0 0 Options de taux d'intérêt 0 0 0 0 0 0 0 0 Options de change 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres options 0 0 0 0 0 0 0 0 Opérations de gré à gré 0 15 483 15 483 0 0 11 098 11 098 -2 Options de taux d'intérêt 0 0 0 0 0 0 0 0 Options de change 0 15 483 15 483 0 0 11 098 11 098 -2 Autres options 0 0 0 0 0 0 0 0 Total opérations conditionnelles 0 15 483 15 483 0 0 11 098 11 098 -2 Total instruments financiers et change a terme 2 679 592 15 483 2 695 076 12 232 3 135 642 11 098 3 146 740 50 072 Les montants notionnels des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Banque Populaire Val de France sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux. Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de devises. 5.2.2 . Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2021 31 décembre 2020 Micro-couverture Macro-couverture Position ouverte isolée Total Micro-couverture Macro-couverture Position ouverte isolée Total Opérations fermes 1 622 596 894 706 0 2 517 302 1 918 525 1 079 191 0 2 997 716 Accords de taux futurs (FRA) 0 0 0 0 0 0 0 0 Swaps de taux d'intérêt 1 622 596 894 706 0 2 517 302 1 918 525 1 079 191 0 2 997 716 Swaps financiers de devises 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres contrats à terme de taux d'intérêt 0 0 0 0 0 0 0 0 Opérations conditionnelles 0 0 0 0 0 0 0 0 Options de taux d'intérêt 0 0 0 0 0 0 0 0 Total 1 622 596 894 706 0 2 517 302 1 918 525 1 079 191 0 2 997 716 5.2.3 . Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme   : (En milliers d'Euros) De 0 à 1 an De 1 à 5 ans Plus de 5 ans 31 décembre 2021 Opérations fermes 346 630 1 390 336 780 336 2 517 302 Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 Opérations de gré à gré 346 630 1 390 336 780 336 2 517 302 Opérations conditionnelles 0 0 0 0 Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 Opérations de gré à gré 0 0 0 0 Total 346 630 1 390 336 780 336 2 517 302 5.3 . Opérations en devises . Principes comptables . Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les créances, les dettes et les engagements hors bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction. Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition. Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice. Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme secs ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats au comptant et de ventes à terme de devises. Les swap s financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). 5.4 . Ventilation du bilan par devise . — Le bilan par devise autre que l’euro de la Banque Populaire Val de France au 31 décembre 2021 n’est pas significatif. Note 6 . – Autres informations . 6.1 . Consolidation . — En référence à l’article 4111-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), en application de l’article 111-1 du règlement ANC 2020-01, la Banque Populaire Val de France établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international. 6.2 . Implantations dans les pays non coopératifs . — L’article L. 511-45-I du Code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’Économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe de leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les États ou territoires qui n’ont pas conclu avec la France de convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscale permettant l’accès aux renseignements bancaires. Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme. Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considérés comme insuffisamment coopératifs en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvaient avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces États et territoires (mise en œuvre du décret n° 2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du Groupe BPCE dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction. Cette déclaration se base sur la liste des pays cités dans l’arrêté du 4 mars 2021 pris en application de l’article 238-0-A du Code général des impôts. Au 31 décembre 2021, la Banque Populaire Val de France n’exerce pas d’activité et n’a pas d’implantation dans les territoires fiscalement non coopératifs . IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels . ( Exercice clos le 31 décembre 2021 .) Aux sociétaires de la BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE Opinion . — En exécution de la mission qui nous a été confiée par l'assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la société BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2021, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d'audit. Fondement de l’opinion  : — Référentiel d’audit  : Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels » du présent rapport. — Indépendance  : Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance, prévues par le code de commerce et par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1 er janvier 2021 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014. Par ailleurs, les services autres que la certification des comptes que nous avons fournis au cours de l’exercice à votre société et aux entités qu’elle contrôle et qui ne sont pas mentionnés dans le rapport de gestion ou l’annexe des comptes annuels sont les suivants : Cabinet Deloitte & Associés : les principales missions réalisées sur l’exercice 2021 ont porté sur la réalisation d’une attestation relative à la Contribution au Service Public de l’Electricité versée au titre des exercices clos les 31 décembre 2011, 2012, 2013 et 2014, ainsi que sur la réalisation de procédures convenues relatives à certaines données utilisées pour le calcul des contributions ex ante au Fonds de Résolution Unique. Observation . — Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 2.2 de l’annexe des comptes annuels, relative au changement de méthode comptable induit par la mise à jour en novembre 2021 par l’Autorité des Normes Comptables de sa recommandation n°2013-02 concernant les règles d’évaluation et de comptabilisation des engagements de retraite et avantages similaires. Justification des appréciations - Points clés de l’audit . — La crise mondiale liée à la pandémie de COVID-19 crée des conditions particulières pour la préparation et l’audit des comptes de cet exercice. En effet, cette crise et les mesures exceptionnelles prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire induisent de multiples conséquences pour les entreprises, particulièrement sur leur activité et leur financement, ainsi que des incertitudes accrues sur leurs perspectives d’avenir. Certaines de ces mesures, telles que les restrictions de déplacement et le travail à distance, ont également eu une incidence sur l’organisation interne des entreprises et sur les modalités de mise en œuvre des audits. C’est dans ce contexte complexe et évolutif que, en application des dispositions des articles L.823-9 et R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes annuels pris dans leur ensemble, et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément. — Risque de crédit – dépréciation individuelle et collective  : Risque identifié Notre réponse La Banque Populaire Val de France est exposée aux risques de crédit et de contrepartie. Ces risques résultant de l’incapacité de ses clients ou de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers, portent notamment sur ses activités de prêts à la clientèle. Les encours de crédits supportant un risque de contrepartie avéré font l’objet de dépréciations déterminées essentiellement sur base individuelle. Ces dépréciations sont évaluées par le management de votre Banque en fonction des flux futurs recouvrables estimés tenant compte des garanties disponibles sur chacun des crédits concernés. Par ailleurs, votre Banque enregistre, dans ses comptes sociaux, des dépréciations pour pertes de crédit attendues sur les encours présentant une détérioration significative du risque de crédit. Ces dépréciations sont déterminées principalement sur la base de modèles développés par BPCE intégrant différents paramètres (flux attendus sur la durée de vie de l’instrument financier, probabilité de défaut, taux perte en cas de défaut, informations prospectives. Compte tenu du prolongement du contexte de crise liée à la pandémie de Covid-19, les modalités de calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues ont connu un certain nombre d’adaptations. Ces dépréciations pour pertes attendues sont complétées le cas échéant par des dotations sur base sectorielle au regard de spécificités locales. Nous avons considéré que l’identification et l’évaluation du risque de crédit constituait un point clé de l’audit étant donné que les crédits octroyés à la clientèle représentent une part significative du bilan et que les dépréciations induites constituent une estimation significative pour l’établissement des comptes et font appel au jugement de la direction tant dans la détermination des paramètres et modalités de calculs des dépréciations pour pertes attendues sur les encours présentant une détérioration significative du risque de crédit que dans l’appréciation du niveau de provisionnement individuel des encours de crédits en risque avéré. En particulier dans le contexte persistant de crise liée à la pandémie de Covid-19, nous avons considéré que l’appréciation de l’adéquation du niveau de couverture des risques de crédit par des dépréciations et le niveau du coût du risque associé constituent une zone d’attention particulière pour l’exercice 2021. Le stock de dépréciation sur les encours de crédits s’élève à 181 M€ pour un encours brut de 13 860 M€ au 31 décembre 2021. Le coût du risque sur l’exercice 2021 s’élève à – 37,9 M€ (contre - 35,8 M€ sur l’exercice 2020). Pour plus de détails sur les principes comptables et les expositions, se référer aux notes 3.8, 4.2, et 4.9.2 de l’annexe. Dépréciation des encours de crédits non douteux présentant une détérioration significative du risque de crédit : Nos travaux ont principalement consisté : à nous assurer de l’existence d’un dispositif de contrôle interne permettant une actualisation à une fréquence appropriée des notations des différentes contreparties, en une revue critique des travaux des auditeurs de la consolidation du groupe BPCE qui, en lien avec leurs experts et spécialistes : se sont assurés de l’existence d’une gouvernance revoyant à une fréquence appropriée le caractère adéquat des modèles de dépréciations, les paramètres utilisés pour le calcul des dépréciations ; ont apprécié le niveau approprié de ces paramètres utilisés pour les calculs des dépréciations au 31 décembre 2021, ont effectué des contre-calculs sur les principaux portefeuilles de crédits ; ont réalisé des contrôles sur le dispositif informatique dans son ensemble mis en place par le Groupe BPCE avec notamment une revue des contrôles généraux informatiques, des interfaces et des contrôles automatisés. ont réalisé des contrôles portant (i) sur les adaptations apportées aux modalités de calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues dans le contexte de persistance de la crise liée à la pandémie de Covid-19 et (ii) sur l’outil mis à disposition par le Groupe BPCE afin d’évaluer les incidences en pertes de crédits attendues de l’application de dégradations sectorielles. Par ailleurs, nous nous sommes assurés de la correcte documentation et justification des provisions sectorielles comptabilisées dans votre Banque. A ce titre, nous avons (i) procédé à l’appréciation des critères d’identification par votre Banque des secteurs d’activité considérés au regard de son environnement comme étant davantage sensibles aux incidences du contexte économique et sanitaire actuel, (ii) effectué une revue critique des provisions ainsi estimées. Dépréciation sur encours de crédits douteux et douteux compromis Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons d’une manière générale, examiné le dispositif de contrôle relatif au recensement des expositions, au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur base individuelle. Nos travaux ont consisté à apprécier la qualité du dispositif de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses ; du processus de revue de crédit ; du dispositif de valorisation des garanties. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risques, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants de provisions. Nous avons également apprécié l’information détaillée en annexe au titre du risque de crédit au 31 décembre 2021. — Provisions pour risques juridiques et non-conformité  : Risque identifié Notre réponse La Banque Populaire Val de France fait l’objet de litiges devant des instances judiciaires, d’enquêtes et de demandes d’informations de la part de juridictions de différentes natures. L’évaluation des risques juridiques et de non-conformité (y compris fiscale) qui en résultent repose sur l’estimation de la Direction en date d’arrêté. La comptabilisation d’une provision, la détermination de son montant ainsi que l’information financière communiquée nécessitent par nature l’exercice du jugement, en raison notamment de la difficulté à estimer l’issue et les conséquences financières des procédures en cours. Nous avons considéré en conséquence que les provisions pour risques juridiques et de non-conformité constituaient un point clé de l’audit compte tenu de la sensibilité de ces provisions aux hypothèses et options retenues par la Direction. Les provisions pour risques juridiques et non-conformité sont inclues dans les provisions pour risques et charges, qui s’élèvent au 31 décembre 2021 à 97 M€ dans les comptes consolidés et 186 M€ dans les comptes annuels. Les provisions pour risques juridiques et non-conformité se sont élevées à 28 M€ au 31 décembre 2021 dans les comptes annuels. Pour plus de détail sur les principes comptables, se référer à la note 4.9 de l’annexe. Nous avons examiné le dispositif d’identification, d’évaluation, et de provisionnement des risques juridiques et de non-conformité. Nous avons pris connaissance du statut des procédures en cours et des principaux risques identifiés par la Banque Populaire Val de France, à partir notamment d’échanges réguliers avec la Direction (et plus particulièrement la Direction financière) ainsi que de l’examen de la documentation mise à notre disposition. Nos travaux ont également consisté à apprécier le caractère raisonnable des hypothèses et des données utilisées par la Direction pour l’estimation du montant des provisions comptabilisées en date d’arrêté. Nous avons notamment impliqué nos spécialistes en droit fiscal pour procéder à la revue critique des analyses de risques fiscaux identifiés par la Banque Populaire Val de France et des provisions y afférentes. Nous avons par ailleurs mené des procédures de confirmation de litiges en cours auprès des Conseils juridiques de la Banque Populaire Val de France. Enfin, nous avons vérifié l’information qui était donnée à ce titre dans l’annexe des comptes consolidés et des comptes annuels. Vérifications spécifiques . — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et règlementaires. Informations données dans le rapport de gestion et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux actionnaires Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d'administration et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux sociétaires, à l’exception du point ci-dessous. La sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux délais de paiement mentionnées à l’article D.441-6 du Code de commerce appellent de notre part l’observation suivante : comme indiqué dans le rapport de gestion, ces informations n’incluent pas les opérations bancaires et les opérations connexes, votre société considérant qu’elles n’entrent pas dans le périmètre des informations à fournir. Rapport sur le gouvernement d’entreprise Nous attestons de l’existence, dans le rapport du conseil d'administration sur le gouvernement d’entreprise, des informations requises par l’article L.225-37-4 du code de commerce. Autres vérifications ou informations prévues par les textes légaux et réglementaires . — Désignation des commissaires aux comptes  : Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE par l'assemblée générale du 24 mai 2016 pour Deloitte & Associés et par celle du 16 mai 1998 pour Thierry Morel & Associés. Au 31 décembre 2021, Deloitte & Associés était dans la 6 ème année de sa mission sans interruption et Thierry Morel & Associés dans la 24 ème année. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes annuels . Il appartient à la direction d’établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes annuels ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au comité d'audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d'administration. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels . — Objectif et démarche d’audit  : Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : il identifie et évalue les risques que les comptes annuels comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes annuels ; il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes annuels au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; il apprécie la présentation d’ensemble des comptes annuels et évalue si les comptes annuels reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle. — Rapport au comité d'audit  : Nous remettons au comité d'audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d'audit, figurent les risques d’anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d'audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Chartres et Paris-La-Défense, le 22 avril 2022 . Les commissaires aux comptes  : Thierry Morel et Associés  : Deloitte & Associés : Thierry MOREL Charlotte VANDEPUTTE B. — Comptes consolidés IFRS au 31 décembre 20 21 . 1.1 . — Compte de résultat consolidé . ( En milliers d' E uros ) Notes Exercice 2021 Exercice 2020 Intérêts et produits assimilés 4.1 322 524 314 830 Intérêts et charges assimilées 4.1 -125 456 -119 644 Commissions (produits) 4.2 208 741 195 370 Commissions (charges) 4.2 -27 786 -31 920 Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat 4.3 17 061 5 285 Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres 4.4 35 846 58 940 Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti 4.5 0 0 Gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers au coût amorti en actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 Gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres en actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 Produits des autres activités 4.6 6 268 5 796 Charges des autres activités 4.6 -22 207 -23 476 Produit net bancaire 414 991 405 181 Charges générales d'exploitation 4.7 -250 771 -245 029 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles -13 216 -17 037 Résultat brut d'exploitation 151 004 143 115 Coût du risque de crédit 7.1.1 -35 453 -40 562 Résultat d'exploitation 115 551 102 553 Quote-part dans le résultat net des entreprises associées et des coentreprises mises en équivalence 11.4.2 6 604 873 Gains ou pertes sur autres actifs 4.8 -173 162 Variations de valeur des écarts d'acquisition 0 0 Résultat avant impôts 121 982 103 588 Impôts sur le résultat 10.1 -24 972 -17 292 Résultat net d'impôts des activités abandonnées 0 0 Résultat net 97 010 86 296 Participations ne donnant pas le contrôle 0 0 Résultat net part du groupe 97 010 86 296 1.2 . — Résultat global . (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Résultat net 97 010 86 296 Ecarts de conversion 0 0 Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables 1 183 -744 Réévaluation des actifs disponibles à la vente de l'activité d'assurance 0 0 Réévaluation des instruments dérivés de couverture d'éléments recyclables 0 0 Quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence 1 818 -1 425 Autres éléments comptabilisés par capitaux propres recyclables 0 0 Impôts liés -779 608 Eléments recyclables en résultat net 2 222 -1 561 Réévaluation des immobilisations 0 0 Réévaluation (ou écarts actuariels) au titre des régimes à prestations définies 11 773 -1 510 Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat 0 0 Réévaluation des actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres 168 334 -173 693 Quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence 26 -21 Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments non recyclables 0 0 Impôts liés -6 743 4 083 Eléments non recyclables en résultat net 173 390 -171 141 Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 175 612 -172 702 Résultat global 272 622 -86 406 Part du groupe 272 622 -86 406 Participations ne donnant pas le contrôle 0 Pour information : Montant du transfert en réserve d’éléments non recyclables 0 392 1.3 . — Bilan consolidé . (En milliers d'Euros) Actif Notes 31 décembre 2021 31 décembre 2020 Caisse, banques centrales 5.1 80 487 101 209 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 5.2.1 68 945 52 744 Instruments dérivés de couverture 5.3 66 338 134 026 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 5.4 1 522 618 1 349 209 Titres au coût amorti 5.5.1 5 037 13 054 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti 5.5.2 4 781 719 3 208 015 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 5.5.3 15 135 419 14 365 215 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 18 948 35 354 Actifs d'impôts courants 716 Actifs d'impôts différés 10.2 48 048 52 731 Comptes de régularisation et actifs divers 5.6 118 966 132 406 Actifs non courants destinés à être cédés Participation aux bénéfices différée Participations dans les entreprises mises en équivalence 11.4.1 69 320 22 322 Immeubles de placement 5.7 3 605 3 756 Immobilisations corporelles 5.8 104 099 112 204 Immobilisations incorporelles 5.8 13 Ecarts d'acquisition Total des actifs 22 023 549 19 582 974 Passif Notes 31 décembre 2021 31 décembre 2020 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 5.2.2 6 250 11 355 Instruments dérivés de couverture 5.3 54 006 79 244 Dettes représentées par un titre 5.9 706 074 797 208 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 5.10.1 5 685 105 4 203 510 Dettes envers la clientèle 5.10.2 13 200 470 12 307 274 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 0 0 Passifs d'impôts courants 1 895 0 Passifs d'impôts différés 0 0 Comptes de régularisation et passifs divers 5.11 171 388 252 154 Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés 0 0 Provisions 5.12 96 890 102 815 Dettes subordonnées 5.13 7 267 7 800 Capitaux propres 2 094 204 1 821 614 Capitaux propres part du groupe 2 094 204 1 821 614 Capital et primes liées 5.14.1 413 828 406 520 Réserves consolidées 1 461 122 1 382 167 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global 122 244 -53 369 Résultat de la période 97 010 86 296 Participations ne donnant pas le contrôle 0 0 Total des passifs et capitaux propres 22 023 549 19 582 974 1.4 . — Tableau de variation des capitaux propres . (En milliers d'Euros) Capital et primes liées Réserves consolidées Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global Résultat net part du groupe Total capitaux propres part du groupe Participations ne donnant pas le contrôle Total capitaux propres consolidés Capital Primes Recyclables Non Recyclables Réserves de conversion Actifs financiers de dettes à la juste valeur par capitaux propres Variation de JV des instruments dérivés de couverture Actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat Ecart de réévaluation sur passifs sociaux Capitaux propres au 1er janvier 2020 392 737 7 445 1 387 200 0 4 741 -4 351 129 352 0 -10 408 0 1 906 716 0 1 906 716 Distribution (1) 0 0 -5 387 0 0 0 0 0 0 0 -5 387 0 -5 387 Augmentation de capital 38 492 0 0 0 0 0 0 0 0 0 38 492 0 38 492 Diminution de capital -32 154 0 0 0 0 0 0 0 0 0 -32 154 0 -32 154 Total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires 399 075 7 445 1 381 813 0 4 741 -4 351 129 352 0 -10 408 0 1 907 667 0 1 907 667 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global 0 0 392 0 -517 0 -169 972 0 -1 153 0 -171 250 0 -171 250 Résultat de la période 0 0 0 0 0 0 0 0 0 86 296 86 296 0 86 296 Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global des entreprises mises en équivalence 0 0 0 0 -342 -704 0 0 -16 0 -1 061 0 -1 061 Résultat global 0 0 392 0 -859 -704 -169 972 0 -1 169 86 296 -86 015 0 -86 015 Autres variations 0 0 -38 0 0 0 0 0 0 0 -38 0 -38 Capitaux propres au 31 décembre 2020 399 075 7 445 1 382 167 0 3 883 -5 055 -40 620 0 -11 577 86 296 1 821 614 0 1 821 614 Affectation du résultat de l'exercice 2020 0 0 86 296 0 0 0 0 0 0 -86 296 0 0 0 Effets des changements de politiques comptables 0 0 1 989 0 Capitaux propres au 1er janvier 2021 399 075 7 445 1 470 452 0 3 883 -5 055 -40 620 0 -11 577 0 1 821 614 0 1 821 614 Distribution (2) 0 0 -4 898 0 0 0 0 0 0 0 -4 898 0 -4 898 Augmentation de capital 40 341 0 0 0 0 0 0 0 0 0 40 341 0 40 341 Diminution de capital -33 033 0 0 0 0 0 0 0 0 0 -33 033 0 -33 033 Total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires 406 383 7 445 1 465 554 0 3 883 -5 055 -40 620 0 -11 577 0 1 826 013 0 1 824 024 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global 0 0 0 0 872 0 164 650 0 8 721 0 174 243 0 174 243 Résultat de la période 0 0 0 0 0 0 0 0 0 97 010 97 010 0 97 010 Quote - part de gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global des entreprises mises en équivalence 0 0 0 0 -339 1 689 0 0 20 0 1 370 0 1 370 Résultat global 0 0 0 0 534 1 689 164 650 0 8 741 97 010 272 622 0 272 622 Autres variations 0 0 -4 432 0 0 0 0 0 0 0 -4 432 0 -4 432 Capitaux propres au 31 décembre 2021 406 383 7 445 1 461 122 0 4 416 -3 367 124 030 0 -2 836 97 010 2 094 204 0 2 094 204 (1) Le 27 juillet 2020, la Banque Centrale Européenne a émis une nouvelle recommandation n° BCE/2020/35, réitérant sa position exprimée le 27 mars 2020, demandant aux établissements de crédit de s’abstenir de verser un dividende en numéraire, et ce jusqu’au 1er janvier 2021. Au 30 septembre 2020, la Banque Populaire Val de France a procédé à une distribution d’intérêt sur parts sociales pour un montant de 5 387 milliers d’euros. Cette distribution a été effectuée par la remise de parts sociales nouvelles en remplacement d’un paiement intégral en numéraire. (2) Le 15 décembre 2020, la Banque Centrale Européenne a émis une recommandation (BCE/2020/62) dans laquelle elle demande aux établissements de veiller à ce que leur distribution à verser en 2021 n’excède ni un impact de 20 points de base sur leur ratio CET1, ni 15 % des profits accumulés au titre de 2019 et 2020. Dans ce cadre, le montant de distribution à verser en 2021 a été soumis, pour chaque établissement, à la validation préalable de la BCE. Cette recommandation a expiré au 30 septembre 2021. 1.5 . — Tableau des flux de trésorerie . ( En milliers d' E uros ) 31 décembre 2021 31 décembre 2020 Résultat avant impôts 121 982 103 588 Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles 14 245 14 556 Dépréciation des écarts d'acquisition 0 0 Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations (y compris provisions techniques d'assurance) 15 720 17 992 Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence -6 604 -873 Pertes nettes/gains nets sur activités d'investissement -34 454 -57 378 Produits/charges des activités de financement 0 0 Autres mouvements -146 498 74 207 Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts -157 591 48 504 Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit 455 921 433 894 Flux liés aux opérations avec la clientèle 121 792 217 522 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers 35 297 80 057 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers -28 938 46 344 Impôts versés -25 407 -26 590 Augmentation/Diminution nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles 558 665 751 227 Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A) - Activités poursuivies 523 056 903 319 Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A) - Activités cédées 0 0 Flux liés aux actifs financiers et aux participations -100 183 47 431 Flux liés aux immeubles de placement 509 0 Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles -3 891 -3 358 Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B) - Activités poursuivies -103 565 44 073 Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B) - Activités cédées 0 0 Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaire 2 410 959 Flux de trésorerie provenant des activités de financement -533 -700 Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C) - Activités poursuivies 1 877 259 Effet de la variation des taux de change (D) - Activités poursuivies 0 0 Flux nets de trésorerie et des équivalents de trésorerie ( A+B+C+D) 421 368 947 651 Caisse et banques centrales 101 209 124 643 Caisse et banques centrales (actif) 101 209 124 643 Banques centrales (passif) 0 0 Opérations à vue avec les établissements de crédit 1 180 965 209 881 Comptes ordinaires débiteurs 1 203 920 244 014 Comptes et prêts à vue 0 0 Comptes créditeurs à vue -22 955 -34 133 Opérations de pension à vue 0 0 Trésorerie à l'ouverture (E) 1 282 174 334 524 Caisse et banques centrales 80 487 101 209 Caisse et banques centrales (actif) 80 487 101 209 Banques centrales (passif) 0 0 Opérations à vue avec les établissements de crédit 1 623 055 1 180 965 Comptes ordinaires débiteurs 1 645 812 1 203 920 Comptes et prêts à vue 0 0 Comptes créditeurs à vue -22 757 -22 955 Opérations de pension à vue 0 0 Trésorerie à la clôture (F) 1 703 542 1 282 174 Variation de la trésorerie nette (f-e) 421 368 947 651 1.6 . — Annexe aux états financiers du Groupe Banque Populaire Val de France . Note 1 . – Cadre général . 1.1 . Le Groupe BPCE . — Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales. Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Épargne . — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du Groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d’Épargne comprend les Caisses d’Épargne et les sociétés locales d’épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires. Le capital des Caisses d’Épargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. BPCE . — Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la loi n o 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Les missions de BPCE s’inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne. BPCE est notamment chargé d’assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de proximité et assurance, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du Groupe. Le réseau et les principales filiales de BPCE sont organisés autour de deux grands pôles : la Banque de proximité et Assurance, comprenant le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, le pôle Solutions & Expertises Financières (comprenant l’affacturage, le crédit à la consommation, le crédit-bail, les cautions & garanties financières et l’activité « Titres Retail »), les pôles Paiements et Assurance de Natixis et les Autres Réseaux (essentiellement Banque Palatine et le groupe Oney) ; Global Financial Services regroupant la Gestion d’actifs et de fortune (Natixis Investment Managers et Natixis Wealth Management) et la Banque de Grande Clientèle (Natixis Corporate & Investment Banking) Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du Groupe, charge à lui de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans l’intérêt du Groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du Groupe BPCE. 1.2 . Mécanisme de garantie . — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément aux articles L. 511-31, L. 512-107-5 et L. 512-107-6 du code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du Groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière qui les lie. BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du Groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du Groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Epargne et met en place le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds réseau Caisse d’Epargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 172 millions d’euros au 31 décembre 2021. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Epargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du Groupe. Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres. Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité en leur qualité d’affilié à l’organe central. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Epargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire. Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. 1.3 . Événements significatifs . — Aucun évènement significatif n’est à signaler. 1.4 . Événements postérieurs à la clôture . — Fin février 2022, la Fédération de Russie a lancé une action militaire d'envergure en Ukraine. Alors que l’Ukraine n’est pas membre de l’OTAN, la réaction occidentale a été forte. De manière concertée, l’Union européenne, les Etats-Unis et de nombreux autres états ont adopté une série de sanctions inédites, prévoyant notamment le gel des avoirs à l’étranger de la Banque centrale russe, l’exclusion de banques russes de SWIFT, de multiples groupes occidentaux annonçant par ailleurs leur désengagement de la Fédération de Russie. Même si le sujet essentiel de l’énergie et du gaz naturel demeure pour l’instant hors champ des mesures prises de part et d’autre, les Etats-Unis et la Grande Bretagne ont annoncé leur intention d’interdire l’importation de pétrole et de gaz russe. Par ailleurs, de nouvelles mesures et sanctions économiques pourraient être adoptées, notamment par l’Union européenne et les Etats-Unis, et des mesures et sanctions économiques en représailles pourraient être adoptées par la Fédération de Russie. Ce conflit pourrait avoir des conséquences majeures sur l’économie russe mais aussi pour les économies occidentales et plus généralement sur l’économie mondiale. Le risque de défaut de paiement sur la dette russe, la montée de l’inflation et la perte de pouvoir d’achat pour la population en Russie sont conséquents. Une remise en cause des perspectives de croissance et une pression inflationniste accrue ne peuvent être écartées tant aux Etats-Unis qu’en Europe. Par ailleurs, un risque lié à des mesures d’expropriation que pourraient prendre les autorités russes vis-à-vis des sociétés étrangères, en représailles des sanctions occidentales, est évoqué. Au 31 décembre 2021, le groupe Banque Populaire Val de France ne détient aucune exposition sur des contreparties russes, ukrainiennes ou biélorusses. Note 2 . – Normes comptables applicables et comparabilité . 2.1 . Cadre réglementaire . — Les comptes consolidés du Groupe Banque Populaire Val de France ont été établis en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu'adopté par l'Union européenne et applicable à cette date, excluant certaines dispositions de la norme lAS 39 concernant la comptabilité de couverture. 2.2 . Référentiel . — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2020 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1 er janvier 2020. Le Groupe BPCE a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de continuer à appliquer la norme IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations, telle qu’adoptée par l’Union européenne, c’est-à-dire excluant certaines dispositions concernant la macro-couverture. Le règlement (UE) 2017/2395 du 12 décembre 2017 relatif aux dispositions transitoires prévues pour atténuer les incidences de l'introduction de la norme IFRS 9 sur les fonds propres et pour le traitement des grands risques de certaines expositions du secteur public a été publié au JOUE le 27 décembre 2017. Le Groupe BPCE a décidé de ne pas opter pour la neutralisation transitoire des impacts d’IFRS 9 au niveau prudentiel du fait des impacts modérés liés à l’application de la norme. — Amendement à IAS 39 et IFRS 9 : réforme des taux de référence (phase 2)  : Pour rappel, l’IASB a publié le 27 août 2020 des amendements traitant des sujets liés au remplacement des taux de référence par leur taux alternatif (phase 2). Ces amendements modifient les normes IFRS 9, IAS 39, IFRS 7, IFRS 4 et IFRS 16 sur les modifications des actifs financiers et passifs financiers (y compris les dettes liées aux contrats de location) en lien ou non avec la mise en force de clauses contractuelles existantes (ie clauses de « fallback »), la comptabilité de couverture et les informations à publier. Ces amendements ont été adoptés par la Commission européenne le 13 janvier 2021. Sa date d’application a été fixée au 1 er janvier 2021 avec application anticipée possible. Le Groupe BPCE a choisi d’opter pour une application anticipée au 31 décembre 2020. Les incertitudes liées à la réforme des taux de référence et l’organisation mise en place dans le Groupe BPCE sont présentées en note 5.21. — Décision de l’IFRS Interpretations Committee (IFRS IC) relative à la norme IAS 19 « Avantages du personnel »  : L’IFRS IC a été saisi du sujet de la prise en compte des conditions d’acquisition sur les régimes postérieurs à l’emploi à prestations définies (avantages retraite et assimilés provisionnés au passif du bilan) dès lors que l’avantage consenti au salarié dépend à la fois : de sa présence dans l’entreprise lors du départ en retraite, de la durée de service du salarié (ancienneté), d’un plafond déterminé en nombre d'années de service. La position définitive de l’IFRS IC rendue lors de sa réunion du 20 avril 2021, indique qu’en application de la norme IAS 19, la période d’acquisition des droits devait être la période précédant immédiatement l’âge de départ à la retraite, à compter de la date à laquelle chaque année de service compte pour l’acquisition des droits conformément aux conditions applicables au régime. Ainsi, il n’est plus possible, à l’instar de la méthode précédemment appliquée par le Groupe BPCE, de retenir comme période d’acquisition des droits la durée totale de service lorsque celle-ci est supérieure au plafond retenu pour le calcul de la prestation. Cette position ne modifie pas l’évaluation des engagements mais leur rythme de reconnaissance dans le temps au compte de résultat. Le Groupe Banque populaire Val de France a mis en œuvre cette position au 31 décembre 2021. Cette décision concerne principalement les Indemnités de Fin de carrière (IFC), avec pour effets jugés non significatifs une baisse du montant de provision reconnu à ce titre au 31 décembre 2021 de 2 639 milliers d’euros en contrepartie des capitaux propres (réserves consolidées). L’impact IFRS IC est présenté en « Autres variations » dans le tableau de variation des capitaux propres pour un montant net d’impôts différés de 1 957 milliers d’euros. Les informations comparatives présentées au titre de l’exercice 2020 n’ont pas été retraitées de ces effets mais font l’objet d’une information spécifique en bas de tableaux de la note 8.2. — Décision de l’IFRS Interpretations Committee (IFRS IC) relative à la norme IAS 38 « Immobilisations incorporelles » L’IFRS IC a été saisi du sujet de la comptabilisation, chez le client, des coûts de configuration et de personnalisation d’un logiciel obtenu auprès d’un fournisseur dans le cadre d’un contrat de type SaaS (Software as a Service). La position définitive de l’IFRS IC rendue lors de sa réunion du 16 mars 2021, indique qu’en application des normes IAS 38, IAS 8 et IFRS 15, les contrats SaaS ne sont généralement pas reconnus à l’actif et sont comptabilisés chez le client comme une prestation de services. Les coûts de configuration et de personnalisation encourus sur ces contrats ne peuvent être reconnus en tant qu’immobilisations incorporelles que dans certaines situations, lorsque le contrat pourrait donner lieu à la création de nouvelles lignes de code par exemple, dont les avantages économiques futures bénéficieraient au client seul. A défaut, le client comptabilise ces coûts en charges au moment où il reçoit les services de configuration et de personnalisation du fournisseur (et non pas au moment où le client utilise ces services). Cette décision n’a pas d’effet sur les états financiers du Groupe Banque populaire Val de France au 31 décembre 2021. Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe. Nouvelles normes publiées et non encore applicables  : — Norme IFRS 17  : La norme IFRS 17 « Contrats d’assurance » a été publiée par l’IASB le 18 mai 2017 et remplacera la norme IFRS 4 « Contrats d’assurance ». Initialement applicable au 1er janvier 2021 avec un comparatif au 1er janvier 2020, cette norme ne devrait entrer en vigueur qu’à compter du 1er janvier 2023. En effet, lors de sa réunion du 17 mars 2020, l'IASB a décidé de reporter de deux ans son application, des clarifications restant à apporter sur des points structurants de la norme. Il a également été décidé d’aligner l’échéance de l’exemption temporaire de la norme IFRS 9 pour les assureurs afin de coïncider avec l’application d’IFRS 17 au 1er janvier 2023. Un amendement a été publié le 25 juin 2020. Cet amendement apporte des améliorations pour la mise en application d’IFRS 17. Le règlement de l’UE 2020/2097 du 15 décembre 2020 adopte les amendements à IFRS 4 relatifs à l’extension de la période d’exemption de l’application d’IFRS 9 pour l’ensemble des entreprises d’assurance. Le règlement de l’UE 2021/2036 du 19 novembre 2021 adopte la norme IFRS 17 et prévoit la possibilité d’exempter les contrats mutualisés intergénérationnels et avec compensation des flux de trésorerie de l’exigence de cohorte annuelle imposée par la norme. Les contrats d’épargne/retraite du Groupe BPCE devraient entrer pleinement dans le champ d’application de cette exemption européenne . L’IASB a publié le 9 décembre un amendement à IFRS 17 permettant, sur option, de présenter selon IFRS 9 tous les actifs financiers détenus par les assureurs au 1er janvier 2022 dans les états comparatifs lors de l’application conjointe d’IFRS 17 et IFRS 9 en 2023. Le Groupe BPCE prévoit d’appliquer cette option et également d’appliquer les règles de dépréciations d’IFRS 9 au titre du risque de crédit aux actifs financiers éligibles pour ses états comparatifs 2022. La norme IFRS 17 pose les principes de reconnaissance, d’évaluation, de présentation et d’informations à fournir relatifs aux contrats d’assurance et aux contrats d’investissement avec participation discrétionnaire dans le champ d’application de la norme. Aujourd’hui valorisées au coût historique, les obligations aux contrats devront être comptabilisées à la valeur actuelle, en application de la norme IFRS 17. Pour cela, les contrats d’assurance seront valorisés en fonction des flux de trésorerie qu’ils vont générer dans le futur, en incluant une marge de risque afin de prendre en compte l’incertitude relative à ces flux. D’autre part, la norme IFRS 17 introduit la notion de marge de service contractuelle. Celle-ci représente le bénéfice non acquis par l’assureur et sera libérée au fil du temps, en fonction du service rendu par l’assureur à l’assuré. La norme demande un niveau de granularité des calculs plus détaillé puisqu’elle requiert des estimations par groupe de contrats. ((sans classer dans un même groupe des contrats émis à plus d’un an d’intervalle- cohortes annuelles). Cependant, la Commission européenne a introduit un carve-out optionnel permettant de ne pas appliquer l’exigence de cohorte annuelle aux groupes de contrats d’assurance avec éléments de participation directe et aux groupes de contrats d’investissement avec éléments de participation discrétionnaire qui bénéficient d’une mutualisation des rendements des actifs sous-jacents entre les différentes générations d’assurés (contrats avec mutualisation intergénérationnelle). Ces changements comptables pourraient modifier le profil du résultat de l’assurance (en particulier celui de l’assurance vie) et introduire également plus de volatilité dans le résultat. Au 31 décembre 2021, les entités d’assurance du Groupe BPCE se sont dotées de structures projet à la hauteur des changements induits par la norme et poursuivent les travaux de préparation : instruction et documentation des choix normatifs, modélisation, adaptation des systèmes et des organisations, production des comptes et stratégie de bascule, communication financière et conduite du changement. 2.3 . Recours à des estimations et jugements . — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur. Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers. Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations. Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2021, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes : la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 9) ; le montant des pertes de crédit attendues des actifs financiers ainsi que des engagements de financement et de garantie (note 7.1) ; les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne-logement (note 5.12) ; les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 8.2) ; les incertitudes relatives aux traitements fiscaux portant sur les impôts sur le résultat (note 10) ; les impôts différés (note 10.2) ; les incertitudes liées à l’application de certaines dispositions du règlement relatif aux indices de référence (note 5.2.1) ; la durée des contrats de location à retenir pour la comptabilisation des droits d’utilisation et des passifs locatifs (note 12.2.2) ; Par ailleurs, l’exercice du jugement est nécessaire pour apprécier le modèle de gestion ainsi que le caractère basique d’un instrument financier. Les modalités sont précisées dans les paragraphes concernés (note 2.5.1). Le recours à des estimations et au jugement est également utilisé pour les activités du Groupe pour estimer les risques climatiques et environnementaux. La gouvernance et les engagements pris sur ces risques sont présentés dans le chapitre 2 – Déclaration de performance extra-financière. Les informations concernant l'effet et la prise en compte des risques climatiques sur la gestion du risque de crédit (note 7) sont présentées dans le chapitre 6 « Gestion des risques – Risques climatiques ». Le traitement comptable des principaux instruments financiers verts est présenté dans les notes 2.5, 5.5, 5.11, 5.12.2. 2.4 . Présentation des états financiers consolidés et date de clôture . — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la recommandation n° 2017-02 du 2 juin 2017 de l’Autorité des Normes Comptables. Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2021. Les états financiers consolidés du Groupe Banque Populaire Val de France au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2021 ont été arrêtés par le conseil d’Administration du 15 mars 2022. Ils seront soumis à l’approbation de l’Assemblée générale du 18 mai 2022. Les montants présentés dans les états financiers et dans les notes annexes sont exprimés en milliers d’euros, sauf mention contraire. Les effets d’arrondis peuvent générer, le cas échéant, des écarts entre les montants présentés dans les états financiers et ceux présentés dans les notes annexes. 2.5 . Principes comptables généraux et méthodes d’évaluation . — Les principes comptables généraux présentés ci-dessous s’appliquent aux principaux postes des états financiers. Les principes comptables spécifiques sont présentés dans les différentes notes annexes auxquelles ils se rapportent. 2.5.1 . Classement et évaluation des actifs et passifs financiers . — La norme IFRS 9 est applicable au Groupe Banque Populaire Val de France . Lors de la comptabilisation initiale, les actifs financiers sont classés en coût amorti, à la juste valeur par capitaux propres ou à la juste valeur par résultat en fonction de la nature de l’instrument (dette ou capitaux propres), des caractéristiques de leurs flux contractuels et de la manière dont l’entité gère ses instruments financiers (modèle de gestion ou business model ). — Modèle de gestion ou business model  : Le business model de l’entité représente la manière dont elle gère ses actifs financiers afin de produire des flux de trésorerie. L’exercice du jugement est nécessaire pour apprécier le modèle de gestion. La détermination du modèle de gestion doit tenir compte de toutes les informations sur la façon dont les flux de trésorerie ont été réalisés dans le passé, de même que de toutes les autres informations pertinentes. A titre d’exemple, peuvent être cités : la façon dont la performance des actifs financiers est évaluée et présentée aux principaux dirigeants ; les risques qui ont une incidence sur la performance du modèle de gestion et, en particulier, la façon dont ces risques sont gérés ; la façon dont les dirigeants sont rémunérés (par exemple, si la rémunération est fondée sur la juste valeur des actifs gérés ou sur les flux de trésorerie contractuels perçus) ; la fréquence, le volume et le motif de ventes. Par ailleurs, la détermination du modèle de gestion doit s’opérer à un niveau qui reflète la façon dont les groupes d’actifs financiers sont collectivement gérés en vue d’atteindre l’objectif économique donné. Le modèle de gestion n’est donc pas déterminé instrument par instrument mais à un niveau de regroupement supérieur, par portefeuille. La norme retient trois modèles de gestion : un modèle de gestion dont l’objectif est de détenir des actifs financiers afin d’en percevoir les flux de trésorerie contractuels (« modèle de collecte »). Ce modèle dont la notion de détention est assez proche d’une détention jusqu’à maturité n’est toutefois pas remis en question si des cessions interviennent dans les cas de figure suivants : les cessions résultent de l’augmentation du risque de crédit ; les cessions interviennent peu avant l’échéance et à un prix reflétant les flux de trésorerie contractuels restant dus ; les autres cessions peuvent être également compatibles avec les objectifs du modèle de collecte des flux contractuels si elles ne sont pas fréquentes (même si elles sont d’une valeur importante) ou si elles ne sont pas d’une valeur importante considérées tant isolément que globalement (même si elles sont fréquentes). Pour le Groupe Banque Populaire Val de France, le modèle de collecte s’applique à l’ensemble des activités de financement ; un modèle de gestion mixte dans lequel les actifs sont gérés avec l’objectif à la fois de percevoir les flux de trésorerie contractuels et de céder les actifs financiers (« modèle de collecte et de vente »). Le Groupe Banque Populaire Val de France n’utilise pas ce modèle de collecte et de vente ; un modèle propre aux autres actifs financiers, notamment de transaction, dans lequel la collecte des flux contractuels est accessoire. Le Groupe Banque Populaire Val de France n’utilise pas ce modèle. Caractéristique des flux contractuels : détermination du caractère basique ou SPPI (Solely Payments of Principal and Interest) Un actif financier est dit « basique » si les termes contractuels de l'actif financier donnent lieu, à des dates spécifiées, à des flux de trésorerie correspondant uniquement à des remboursements du principal et à des intérêts calculés sur le capital restant dû. La détermination du caractère basique est à réaliser pour chaque actif financier lors de sa comptabilisation initiale. Le principal est défini comme la juste valeur de l'actif financier à sa date d’acquisition. Les intérêts représentent la contrepartie de la valeur temps de l'argent et le risque de crédit associé au principal, mais également d’autres risques comme le risque de liquidité, les coûts administratifs et la marge de négociation. Pour évaluer si les flux de trésorerie contractuels sont uniquement des paiements de principal et d'intérêts, il faut considérer les termes contractuels de l'instrument. Cela implique d’analyser tout élément qui pourrait remettre en cause la représentation exclusive de la valeur temps de l’argent et du risque de crédit. A titre d’exemple : les événements qui changeraient le montant et la date de survenance des flux de trésorerie ; Toute modalité contractuelle qui générerait une exposition à des risques ou à une volatilité des flux sans lien avec un contrat de prêt basique, comme par exemple, une exposition aux variations de cours des actions ou d’un indice boursier, ou encore l’introduction d’un effet de levier ne permettrait pas de considérer que les flux de trésorerie contractuels revêtent un caractère basique. les caractéristiques des taux applicables (par exemple, cohérence entre la période de refixation du taux et la période de calcul des intérêts) ; Dans les cas où une analyse qualitative ne permettrait pas d’obtenir un résultat précis, une analyse quantitative ( benchmark test ) consistant à comparer les flux de trésorerie contractuels de l’actif étudié avec les flux de trésorerie contractuels d’un actif de référence, est effectuée. les modalités de remboursement anticipé et de prolongation. La modalité contractuelle, pour l’emprunteur ou le prêteur, de rembourser par anticipation l’instrument financier demeure compatible avec le caractère basique des flux de trésorerie contractuels dès lors que le montant du remboursement anticipé représente essentiellement le principal restant dû et les intérêts y afférents ainsi que, le cas échéant, une indemnité compensatoire raisonnable. Dans les cas où une analyse qualitative ne permettrait pas d’obtenir un résultat précis, une analyse quantitative ( benchmark test ) consistant à comparer les flux de trésorerie contractuels de l’actif étudié avec les flux de trésorerie contractuels d’un actif de référence, est effectuée. Par ailleurs, bien que ne remplissant pas strictement les critères de rémunération de la valeur temps de l’argent, certains actifs comportant un taux réglementé sont considérés comme basiques dès lors que ce taux d’intérêt réglementé fournit une contrepartie qui correspond dans une large mesure au passage du temps et sans exposition à un risque incohérent avec un prêt basique. C’est le cas notamment des actifs financiers représentatifs de la partie de la collecte des livrets A qui est centralisée auprès du fonds d’épargne de la Caisse des Dépôts et Consignations. Les actifs financiers basiques sont des instruments de dettes qui incluent notamment : les prêts à taux fixe, les prêts à taux variable sans différentiel ( mismatch ) de taux ou sans indexation à une valeur ou un indice boursier et des titres de dettes à taux fixe ou à taux variable. Les actifs financiers non-basiques incluent notamment : les parts d’OPCVM, les instruments de dettes convertibles ou remboursables en un nombre fixe d’actions et les prêts structurés consentis aux collectivités locales. Pour être qualifiés d’actifs basiques, les titres détenus dans un véhicule de titrisation doivent répondre à des conditions spécifiques. Les termes contractuels de la tranche doivent remplir les critères basiques. Le pool d’actifs sous-jacents doit remplir les conditions basiques. Le risque inhérent à la tranche doit être égal ou plus faible que l’exposition aux actifs sous-jacents de la tranche. Un prêt sans recours (exemple : financement de projet de type financement d’infrastructures) est un prêt garanti uniquement par sûreté réelle. En l’absence de recours possible sur l’emprunteur, pour être qualifié d’actif basique, il faut examiner la structure des autres recours possibles ou des mécanismes de protection du prêteur en cas de défaut : reprise de l’actif sous-jacent, collatéraux apportés (dépôt de garanti, appel de marge, etc.), rehaussements apportés. Catégories comptables Les instruments de dettes (prêts, créances ou titres de dettes) peuvent être évalués au coût amorti, à la juste valeur par capitaux propres recyclables ou à la juste valeur par résultat. Un instrument de dettes est évalué au coût amorti s’il satisfait les deux conditions suivantes : l'actif est détenu dans le cadre d’un modèle de gestion dont l'objectif est la collecte des flux de trésorerie contractuels, les termes contractuels de l'actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme. Un instrument de dettes est évalué à la juste valeur par capitaux propres seulement s'il répond aux deux conditions suivantes : l'actif est détenu dans le cadre d’un modèle de gestion dont l'objectif est à la fois la collecte des flux de trésorerie contractuels et la vente d'actifs financiers, les termes contractuels de l'actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme. Les instruments de capitaux propres sont par défaut enregistrés à la juste valeur par résultat sauf en cas d’option irrévocable pour une évaluation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (sous réserve que ces instruments ne soient pas détenus à des fins de transaction et classés comme tels parmi les actifs financiers à la juste valeur par résultat) sans reclassement ultérieur en résultat. En cas d’option pour cette dernière catégorie, les dividendes restent enregistrés en résultat. Les financements au travers d’émissions de produits financiers verts ou de placements dans de tels produits sont comptabilisés en coût amorti sauf s’ils sont détenus dans le cadre d’une activité de cession à court terme. Tous les autres actifs financiers sont classés à la juste valeur par résultat. Ces actifs financiers incluent notamment les actifs financiers détenus à des fins de transaction, les actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs non basiques (non SPPI). La désignation à la juste valeur par résultat sur option pour les actifs financiers ne s’applique que dans le cas d’élimination ou de réduction significative d’un décalage de traitement comptable. Cette option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Les dérivés incorporés ne sont plus comptabilisés séparément des contrats hôtes lorsque ces derniers sont des actifs financiers de sorte que l’ensemble de l’instrument hybride doit être désormais enregistré en juste valeur par résultat lorsqu’il n’a pas la nature de dette basique. Concernant les passifs financiers, les règles de classement et d’évaluation figurant dans la norme IAS 39 sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9, à l’exception de celles applicables aux passifs financiers que l’entité choisit d’évaluer en juste valeur par résultat (option juste valeur) pour lesquels les écarts de réévaluation liés aux variations du risque de crédit propre sont enregistrés parmi les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sans reclassement ultérieur en résultat. Les dispositions de la norme IAS 39 relatives à la décomptabilisation des actifs et passifs financiers sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9. L’amendement IFRS 9 du 12 octobre 2017 a clarifié le traitement sous IFRS 9 des modifications de passifs comptabilisés au coût amorti, dans le cas où la modification ne donne pas lieu à décomptabilisation : le gain ou la perte résultant de la différence entre les cash-flow d’origine et les cash-flow modifiés actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine doit être enregistré en résultat. 2.5.2 . Opérations en devises . — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le Groupe BPCE. À la date d’arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du Groupe BPCE au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions : seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » ; les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont convertis en utilisant le cours de change à la date à laquelle la juste valeur a été déterminée. Les écarts de change sur les éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat et en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Note 3 . – Principes et méthodes de consolidation . 3.1. Entité consolidante . L’entité consolidante du Groupe Banque Populaire Val de France est constituée : de la Banque Populaire Val de France ; de la Société de Caution Mutuelle SOCAMA Val de France ; de la Société de Caution Mutuelle SOCAMI Val de France. 3.2 . Périmètre de consolidation - méthodes de consolidation et de valorisation . — Les états financiers du Groupe Banque Populaire Val de France incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du Groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable. Le périmètre des entités consolidées par le Groupe Banque Populaire Val de France figure en note 12 – Périmètre de consolidation. 3.2.1 . Entités contrôlées par le groupe . — Les filiales contrôlées par le Groupe Banque Populaire Val de France sont consolidées par intégration globale. — Définition du contrôle  : Le contrôle existe lorsque le groupe détient le pouvoir de diriger les activités pertinentes d’une entité, qu’il est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l’entité et a la capacité d’exercer son pouvoir sur l’entité de manière à influer sur le montant des rendements qu’il obtient. Pour apprécier le contrôle exercé, le périmètre des droits de vote pris en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d’actions attachés à d’autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt. Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque le groupe détient directement ou indirectement, soit la majorité des droits de vote de la filiale, soit la moitié ou moins des droits de vote d’une entité et dispose de la majorité au sein des organes de direction, ou est en mesure d’exercer une influence dominante. Cas particulier des entités structurées . Sont qualifiées d’entités structurées, les entités conçues de telle manière que les droits de vote ne constituent pas un critère clé permettant de déterminer qui a le contrôle. C’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels. Une entité structurée présente souvent certaines ou l'ensemble des caractéristiques suivantes : des activités bien circonscrites ; un objectif précis et bien défini, par exemple : mettre en œuvre un contrat de location bénéficiant d’un traitement fiscal spécifique, mener des activités de recherche et développement, fournir une source de capital ou de financement à une entité, ou fournir des possibilités de placement à des investisseurs en leur transférant les risques et avantages associés aux actifs de l'entité structurée ; des capitaux propres insuffisants pour permettre à l'entité structurée de financer ses activités sans recourir à un soutien financier subordonné ; un financement par l'émission, auprès d'investisseurs, de multiples instruments liés entre eux par contrat et créant des concentrations de risque de crédit ou d'autres risques (« tranches »). Le Groupe Banque Populaire Val de France retient ainsi, entre autres, comme entités structurées, les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier et les sociétés porteuses d’opération de défiscalisation. — Méthode de l’intégration globale  : L’intégration globale d’une filiale dans les comptes consolidés du groupe intervient à la date à laquelle le groupe prend le contrôle et cesse le jour où le groupe perd le contrôle de cette entité. La part d’intérêt qui n’est pas attribuable directement ou indirectement au groupe correspond aux participations ne donnant pas le contrôle. Les résultats et chacune des composantes des autres éléments du résultat global (gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global) sont répartis entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle. Le résultat global des filiales est réparti entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle, y compris lorsque cette répartition aboutit à l’attribution d’une perte aux participations ne donnant pas le contrôle. Les modifications de pourcentage d’intérêt dans les filiales qui n’entraînent pas de changement de contrôle sont appréhendées comme des transactions portant sur les capitaux propres. Les effets de ces transactions sont comptabilisés en capitaux propres pour leur montant net d’impôt et n’ont donc pas d’impact sur le résultat consolidé part du groupe. — Exclusion du périmètre de consolidation  : Les entités contrôlées non significatives sont exclues du périmètre conformément au principe indiqué en note 11.5. Les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où la norme IFRS 10 ne s'applique ni aux régimes d'avantages postérieurs à l'emploi, ni aux autres régimes d'avantages à long terme du personnel auxquels s'applique IAS 19 « Avantages du personnel ». De même, les participations acquises en vue d’une cession ultérieure à brève échéance sont classées comme détenues en vue de la vente et comptabilisées selon les dispositions prévues par la norme IFRS 5 « Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées ». 3.2.2 . Participations dans des entreprises associées et des coentreprises  : — Définitions  : Une entreprise associée est une entité dans laquelle le groupe exerce une influence notable. L’influence notable se caractérise par le pouvoir de participer aux décisions relatives aux politiques financières et opérationnelles de l’entité, sans toutefois exercer un contrôle ou un contrôle conjoint sur ces politiques. Elle est présumée si le groupe détient, directement ou indirectement plus de 20 % des droits de vote. Une coentreprise est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits sur l’actif net de celle-ci. Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage contractuellement convenu du contrôle exercé sur une entreprise qui n’existe que dans le cas où les décisions concernant les activités pertinentes requièrent le consentement unanime des parties partageant le contrôle. — Méthode de la mise en équivalence  : Les résultats, les actifs et les passifs des participations dans des entreprises associées ou des coentreprises sont intégrés dans les comptes consolidés du groupe selon la méthode de la mise en équivalence. La participation dans une entreprise associée ou dans une coentreprise est initialement comptabilisée au coût d’acquisition puis ajustée ultérieurement de la part du groupe dans le résultat et les autres éléments du résultat de l’entreprise associée ou de la coentreprise. La méthode de la mise en équivalence est appliquée à compter de la date à laquelle l’entité devient une entreprise associée ou une coentreprise. Lors de l’acquisition d’une entreprise associée ou d’une coentreprise, la différence entre le coût de l’investissement et la part du groupe dans la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est comptabilisée en écarts d’acquisition. Dans le cas où la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est supérieure au coût de l’investissement, la différence est comptabilisée en résultat. Les quotes-parts de résultat net des entités mises en équivalence sont intégrées dans le résultat consolidé du groupe. Lorsqu’une entité du groupe réalise une transaction avec une coentreprise ou une entreprise associée du groupe, les profits et pertes résultant de cette transaction sont comptabilisés à hauteur des intérêts détenus par des tiers dans l’entreprise associée ou la coentreprise. La participation nette dans une entreprise associée ou une coentreprise est soumise à un test de dépréciation s’il existe une indication objective de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements intervenus après la comptabilisation initiale de la participation nette et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de la participation nette, qui peut être estimé de façon fiable. Dans un tel cas, la valeur comptable totale de la participation (y compris écarts d’acquisition) fait l’objet d’un test de dépréciation selon les dispositions prévues par la norme IAS 36 « dépréciation d’actifs ». — Exception à la méthode de mise en équivalence  : Lorsque la participation est détenue par un organisme de capital-risque, un fonds de placement, une société d'investissement à capital variable ou une entité similaire telle qu'un fonds d'investissement d'actifs d'assurance, l’investisseur peut choisir de ne pas comptabiliser sa participation selon la méthode de la mise en équivalence. En effet, IAS 28 « Participations dans des entreprises associées » révisée autorise, dans ce cas, l'investisseur à comptabiliser sa participation à la juste valeur (avec constatation des variations de juste valeur en résultat) conformément à IFRS 9. Ces participations sont dès lors classées dans le poste « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ». Le Groupe Banque Populaire Val de France consolidé ses filiales SBE et Ouest Croissance par la méthode de la mise en équivalence. 3.2.3 . Participations dans des activités conjointes  : — Définition  : Une activité conjointe est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits directs sur les actifs, et des obligations au titre des passifs, relatifs à celle-ci. — Mode de comptabilisation des activités conjointes  : Une participation dans une entreprise conjointe est comptabilisée en intégrant l’ensemble des intérêts détenus dans l’activité commune, c'est-à-dire sa quote-part dans chacun des actifs et des passifs et éléments du résultat auquel il a droit. Ces intérêts sont ventilés en fonction de leur nature sur les différents postes du bilan consolidé, du compte de résultat consolidé et de l’état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés par capitaux propres. Pour rappel, avant l’entrée en vigueur des nouvelles normes de consolidation, les entreprises sous contrôle conjoint étaient consolidées par intégration proportionnelle. Le Groupe Banque Populaire Val de France ne comptabilise aucune participation dans des activités conjointes. 3.3 . Règles de consolidation . — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des sociétés consolidées sont effectués. 3.3.1 . Conversion des comptes des entités étrangères La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’euro. Le Groupe Banque Populaire Val de France ne détient pas de filiales dont la comptabilité est tenue en devises autres que l’euro. 3.3.2 . Élimination des opérations réciproques . — L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés a été éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values de cession d’actifs qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues. 3.3.3 . Regroupements d’entreprises . En application des normes IFRS 3 et IAS 27 révisée : les regroupements entre entités mutuelles sont désormais inclus dans le champ d’application de la norme IFRS 3 ; les coûts directement liés aux regroupements d’entreprises sont désormais comptabilisés dans le résultat de la période ; les contreparties éventuelles à payer sont désormais intégrées dans le coût d’acquisition pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle, y compris lorsque les regroupements présentent un caractère éventuel. Selon le mode de règlement, les contreparties transférées sont comptabilisées en contrepartie : des capitaux propres et les révisions de prix ultérieures ne donneront lieu à aucun enregistrement, ou des dettes et les révisions ultérieures sont comptabilisées en contrepartie du compte de résultat (dettes financières) ou selon les normes appropriées (autres dettes ne relevant pas de la norme IAS 39) ; en date de prise de contrôle d’une entité, le montant des participations ne donnant pas le contrôle peut être évalué : soit à la juste valeur (méthode se traduisant par l’affectation d’une fraction de l’écart d’acquisition aux participations ne donnant pas le contrôle), soit à la quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise (méthode semblable à celle applicable aux opérations antérieures au 31 décembre 2009). Le choix entre ces deux méthodes doit être effectué pour chaque regroupement d’entreprises. Quel que soit le choix retenu lors de la prise de contrôle, les augmentations du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée sont systématiquement comptabilisées en capitaux propres : en date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue par le groupe doit être réévaluée à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat. De fait, en cas d’acquisition par étapes, l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la juste valeur à la date de la prise de contrôle ; lors de la perte de contrôle d’une entreprise consolidée, la quote-part éventuellement conservée par le groupe doit être réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les regroupements d’entreprises réalisés antérieurement à la révision des normes IFRS 3 et IAS 27 sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun qui étaient explicitement exclus du champ d’application. Le Groupe Banque Populaire Val de France n’est pas concerné par des regroupements d’entreprises réalisés postérieurement à la révision de ces normes. 3.3.4 . Date de clôture de l’exercice des entités consolidées . — Les entités incluses dans le périmètre de consolidation ont leur exercice comptable qui se clôt au 31 décembre. 3.4 . Evolution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2021 . — Le périmètre de consolidation du Groupe Banque Populaire Val de France a évolué au cours de l’exercice 2021, par l’entrée en périmètre de sa filiale détenue à 100% Val de France Immo, de sa filiale détenue à 16,46% Ouest Croissance ainsi que de sa quote-part respective dans chacune des deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») mentionnées en note 12 : BPCE Home Loans FCT 2021 et BPCE Home Loans FCT 2021 Demut. En effet, compte-tenu du montage de l’opération, le Groupe Banque Populaire Val de France contrôle et en conséquence consolidé, une portion de chacune de ces deux entités correspondant à sa quote-part dans l’opération, conformément aux paragraphes B76-B79 de la norme IFRS 10. Note 4 . – Notes relatives au compte de résultat . L’essentiel . Le produit net bancaire (PNB) regroupe : les produits et charges d’intérêts les commissions les gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat les gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres les gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti le produit net des activités d’assurance les produits et charges des autres activités 4.1 . Intérêts, produits et charges assimilés . Principes comptables . Les produits et charges d’intérêts sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille de titres au coût amorti, les dettes représentées par un titre, les dettes subordonnées ainsi que les passifs locatifs. Sont également enregistrés les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. Les produits d’intérêts comprennent également les intérêts des instruments de dettes non basiques non détenus dans un modèle de transaction ainsi que les intérêts des couvertures économiques associées (classées par défaut en instruments à la juste valeur par résultat). Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier. Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels que les frais de dossier ou les commissions d’apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt. Les intérêts négatifs sont présentés de la manière suivante : un intérêt négatif sur un actif est présenté en charges d’intérêts dans le PNB ; un intérêt négatif sur un passif est présenté en produits d’intérêts dans le PNB. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Produits d'intérêt Charges d'intérêt Net Produits d'intérêt Charges d'intérêt Net Prêts / emprunts sur les établissements de crédit 32 999 -36 751 -3 752 23 146 -25 761 -2 615 Prêts / emprunts sur la clientèle 256 018 -56 837 199 181 254 355 -58 087 196 268 Obligations et autres titres de dettes détenus/émis 1 006 -10 714 -9 708 841 -14 357 -13 516 Dettes subordonnées 0 0 0 0 0 0 Passifs locatifs 0 -35 -35 0 -43 -43 Actifs et passifs financiers au coût amorti (hors opérations de location-financement) 290 023 -104 337 185 686 278 342 -98 248 180 094 Opérations de location-financement 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 11 770 0 11 770 13 723 0 13 723 Autres 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 11 770 0 11 770 13 723 0 13 723 Total actifs et passifs financiers au coût amorti et à la Jv par capitaux propres 301 793 -104 337 197 456 292 065 -98 248 193 817 Actifs financiers non standards qui ne sont pas détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 20 527 -20 670 -143 22 439 -20 901 1 538 Instruments dérivés pour couverture économique 204 -449 -245 326 -495 -169 Autres produits et charges d'intérêt 0 0 0 0 0 0 Total des produits et charges d' intérêt 322 524 -125 456 197 068 314 830 -119 644 195 186 Les produits d’intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 9 209 milliers d’euros (9 205 milliers d’euros en 2020) au titre de la rémunération des fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations. Parmi les produits d’intérêts figure une dotation nette de la provision épargne logement pour un montant de 1 704 milliers d’euros pour l’exercice 2021, contre une dotation nette de 796 milliers d’euros pour l’exercice 2020. 4.2 . Produits et charges de commissions . Principes comptables . En application de norme IFRS 15 « Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients », la comptabilisation du produit des activités ordinaires reflète le transfert du contrôle des biens et services promis aux clients pour un montant correspondant à la contrepartie que l’entité s’attend à recevoir en échange de ces biens et services. La démarche de comptabilisation du revenu s’effectue en cinq étapes : identification des contrats avec les clients ; identification des obligations de performance (ou éléments) distinctes à comptabiliser séparément les unes des autres ; détermination du prix de la transaction dans son ensemble ; allocation du prix de la transaction aux différentes obligations de performance distinctes ; comptabilisation des produits lorsque les obligations de performance sont satisfaites. Cette approche s’applique aux contrats qu’une entité conclut avec ses clients à l’exception, notamment, des contrats de location (couverts par la norme IFRS 16), des contrats d’assurance (couverts par la norme IFRS 4) et des instruments financiers (couverts par la norme IFRS 9). Si des dispositions spécifiques en matière de revenus ou de coûts des contrats sont prévues dans une autre norme, celles-ci s’appliquent en premier lieu. Eu égard aux activités du Groupe Banque Populaire Val de France, sont principalement concernés par cette méthode : les produits de commissions, en particulier ceux relatifs aux prestations de service bancaires lorsque ces produits ne sont pas intégrés dans le taux d’intérêt effectif, ou ceux relatifs à la gestion d’actif ou aux prestations d’ingénierie financière, les produits des autres activités, ( cf. note 4.6) notamment en cas de prestations de services intégrées au sein de contrats de location, les prestations de services bancaires rendues avec la participation de partenaires Groupe. Il en ressort que les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché. Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le Groupe Banque Populaire Val de France à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle. En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt. — Commissions sur prestations de service  : Les commissions sur prestations de service font l’objet d’une analyse pour identifier séparément les différents éléments (ou obligations de performance) qui les composent et attribuer à chaque élément la part de revenu qui lui revient. Puis chaque élément est comptabilisé en résultat, en fonction du type de services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché : les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ; les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ; les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte. Lorsqu’une incertitude demeure sur l’évaluation du montant d’une commission (commission de performance en gestion d’actif, commission variable d’ingénierie financière, etc.), seul le montant auquel le groupe est déjà assuré d’avoir droit compte-tenu des informations disponibles à la clôture est comptabilisé. Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les « Produits d’intérêts » et non au poste « Commissions ». Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations interbancaires et de trésorerie 5 562 0 5 562 4 702 -3 4 699 Opérations avec la clientèle 53 721 -386 53 335 53 743 -247 53 496 Prestation de services financiers 16 094 -1 541 14 553 13 464 -1 395 12 069 Vente de produits d'assurance vie 54 916 0 54 916 48 419 0 48 419 Moyens de paiement 44 577 -21 293 23 284 41 619 -21 029 20 590 Opérations sur titres 9 981 -4 421 5 560 9 670 -3 356 6 314 Activités de fiducie 0 0 0 0 0 0 Opérations sur instruments financiers et de hors-bilan 9 434 -145 9 289 10 513 -5 890 4 623 Autres commissions 14 456 0 14 456 13 240 0 13 240 Total des commissions 208 741 -27 786 180 955 195 370 -31 920 163 450 4.3 . Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat . Principes comptables . Le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments. Les « Résultats sur opérations de couverture » comprennent la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Résultats sur instruments financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat 17 050 5 009 Résultats sur instruments financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option 0 0 Résultats sur actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option 0 0 Résultats sur passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option 0 0 Résultats sur opérations de couverture -51 -200 Inefficacité de la couverture de flux trésorerie (CFH) 0 -1 Inefficacité de la couverture de juste valeur (FVH) -51 -199 Variation de la couverture de juste valeur -43 073 41 381 Variation de l'élément couvert 43 022 -41 581 Résultats sur opérations de change 62 476 Total des gains et pertes nets sur les instruments financiers à la juste valeur par résultat 17 061 5 285 Les variations d’ajustement de valeur de l’ensemble du portefeuille de dérivés (de transaction et de couverture) au titre de la CVA (Credit Valuation Adjustement) et de la DVA (Debit Valuation Adjustement) représentent un produit de 363 milliers d’euros en 2021 contre un produit de 152 milliers d’euros en 2020. 4.4 . Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres . Principes comptables . Les instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres comprennent : les instruments de dettes basiques gérés en modèle de gestion de collecte et de vente à la juste valeur par capitaux propres recyclables en résultat. En cas de cession, les variations de juste valeur sont transférées en résultat. les instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables en résultat. En cas de cession, les variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat mais directement dans le poste réserves consolidés en capitaux propres. Seuls les dividendes affectent le résultat dès lors qu’ils correspondent à un retour sur l’investissement. Les variations de valeur des instruments de dettes basiques gérés en modèle de gestion de collecte et de vente à la juste valeur par capitaux propres recyclables regroupent : les produits et charges comptabilisés en marge net d’intérêts les gains ou pertes nets sur actifs financiers de dettes à la juste valeur par capitaux propres les dépréciations/reprises comptabilisées en coût du risque les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Gains ou pertes nets sur instruments de dettes 132 112 Gains ou pertes nets sur instruments de capitaux propres (cessions) 0 0 Gains ou pertes nets sur instruments de capitaux propres (dividendes) 35 714 58 828 Total des profits et pertes sur les instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres 35 846 58 940 4.5 . Gains ou pertes nets sur instruments financiers au coût amorti . Principes comptables . Ce poste comprend les gains ou pertes nets sur instruments financiers au coût amorti résultant de la décomptabilisation d’instruments au coût amorti d’actifs financiers (prêts ou créances, titres de dettes) et de passifs financiers au coût amorti. Le Groupe Banque Populaire Val de France n’a pas procédé à la décomptabilisation d’instruments au coût amorti d’actifs ou de passifs financiers en 2021 ou 2020. 4.6 . Produits et charges des autres activités . Principes comptables . Les produits et charges des autres activités enregistrent notamment : les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations); les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ; les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés). (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Produits Charges Net Produits Charges Net Produits et charges sur activités immobilières 0 0 0 0 0 0 Produits et charges sur opérations de location 0 0 0 0 0 0 Produits et charges sur immeubles de placement 173 -150 23 153 -151 2 Quote-part réalisée sur opérations faites en commun 1 640 -5 826 -4 186 2 373 -5 160 -2 787 Charges refacturées et produits rétrocédés 1 0 1 0 0 0 Autres produits et charges divers d'exploitation (1) 4 454 -8 214 -3 760 3 270 -9 100 -5 830 Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation 0 -8 017 -8 017 0 -9 065 -9 065 Autres produits et charges d'exploitation bancaire 6 095 -22 057 -15 962 5 643 -23 325 -17 682 Total des produits et charges des autres activités 6 268 -22 207 -15 939 5 796 -23 476 -17 680 (1) Un produit de 2 459 milliers d’euros a été comptabilisé au sein du poste « Autres produits et charges divers d’exploitation » au titre de l’amende Echange Image-Chèque (« EIC ») suite à la décision favorable rendue par la Cour d’Appel de renvoi le 2 décembre 2021. Compte tenu de l’incertitude et de l’historique sur le dossier (cf. Risques juridiques dans la partie du rapport « Gestion des risques »), une provision d’un montant équivalent a été comptabilisée en contrepartie au sein du poste « Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d’exploitation ». 4.7 . Charges générales d’exploitation . Principes comptables . Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages du personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs. — Contributions aux mécanismes de résolution bancaire  : Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. Pour le fonds de garantie des dépôts, le montant cumulé des contributions versées pour l’exercice 2021 par le Groupe Banque Populaire Val de France à la disposition du fonds au titre des mécanismes de dépôts, cautions et titres représente 5 520 milliers d’euros. Les cotisations cumulées (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 1 140 milliers d’euros. Les contributions cumulées versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan s’élèvent à 22 652 milliers d’euros. La directive 2014/59/UE dite BRRD ( Bank Recovery and Resolution Directive ) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds est devenu un Fonds de résolution unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique). Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution. Conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions au fonds de résolution unique pour l’année 2021. Le montant des contributions versées par le Groupe Banque Populaire Val de France représente pour l’exercice 4 398 milliers d’euros dont 3 739 milliers d’euros comptabilisés en charges et 660 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15 % des appels de fonds constitués sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élève à 3 053 milliers d’euros au 31 décembre 2021. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Charges de personnel (1) -163 699 -158 962 Impôts, taxes et contributions réglementaires -11 674 -11 627 Services extérieurs et autres charges générales d’exploitation (2) -75 398 -74 440 Autres frais administratifs -87 072 -86 067 Total des charges générales d’exploitation -250 771 -245 029 (1) L’application de la décision IFRS IC relative à la norme IAS 19 Avantages du personnel a été mise en œuvre sur 2021. Sa mise en œuvre en 2020 aurait donné lieu à la comptabilisation d’un montant de 326 milliers d’euros sur la ligne « Charges de personnel » au 31 décembre 2020 (2) La variation des services extérieurs et autres charges générales d’exploitation inclut une diminution de 1 314 milliers d’euros en 2021 en raison du reclassement au sein du poste Coût du risque de crédit des coûts de recouvrement dès lors qu’il s’agit de coûts marginaux et directement attribuables au recouvrement des flux de trésorerie contractuels sur des dossiers douteux (S3). Le montant était de 905 milliers d’euros au 31 décembre 2020. La décomposition des charges de personnel est présentée dans la note 8.1. Les impôts et taxes incluent notamment les contributions imposées par les régulateurs : la cotisation au FRU (Fonds de Résolution Unique) pour un montant annuel de 3 739 milliers d’euros (contre 3 869 milliers d’euros en 2020) et la taxe de soutien aux collectivités territoriales pour un montant annuel de 319 milliers d’euros (inchangé par rapport à 2020). Pour rappel depuis 2020, les refacturations des activités « organe central » (listées dans le Code monétaire et financier) sont désormais présentées en PNB et les refacturations des missions groupe restent présentées en frais de gestion. 4.8 . Gains et pertes sur autres actifs . Principes comptables . Les gains ou pertes sur autres actifs enregistrent les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation -173 162 Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées 0 0 Total des gains ou pertes sur autres actifs -173 162 Note 5 . – Notes relatives au bilan . 5.1 . Caisse, banques centrales . Principes comptables . C e poste comprend principalement la caisse et les avoirs auprès de la banque centrale au coût amorti. (En milliers d'Euros) 31 décembre 2021 31 décembre 2020 Caisse 80 487 75 204 Banques centrales 0 26 005 Total caisse, banques centrales 80 487 101 209 5.2 . Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat . Principes comptables . Les actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, de certains actifs et passifs que le Groupe Banque Populaire Val de France a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IFRS 9 et des actifs non basiques. — Date d’enregistrement des titres  : Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison. Lorsque les opérations de prise en pension et de mise en pension de titres sont comptabilisées dans les « Actifs et passifs à la juste valeur par résultat », l’engagement de mise en place de la pension est comptabilisé comme un instrument dérivé ferme de taux. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. 5.2.1 . Actifs financiers à la juste valeur par résultat . Principes comptables . Les actifs financiers à la juste valeur par résultat sont : les actifs financiers détenus à des fins de transaction, c’est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre à brève échéance ; les actifs financiers que le Groupe Banque Populaire Val de France a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IFRS 9. Les conditions d’application de cette option sont décrites ci-dessus ; les instruments de dettes non basiques ; les instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par résultat par défaut (qui ne sont pas détenus à des fins de transaction). Ces actifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, dividendes, gains ou pertes de cessions sur ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » à l’exception des actifs financiers de dettes non basiques dont les intérêts sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts ». Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment les opérations sur titres réalisées pour compte propre, les pensions et les instruments financiers dérivés négociés dans le cadre des activités de gestion de position. — Actifs à la juste valeur par résultat sur option  : La norme IFRS 9 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable. Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur. L’application de cette option est réservée uniquement dans le cas d’une élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable. L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Le Groupe Banque Populaire Val de France ne détient plus d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option. (En milliers d'Euros) 31 décembre 2021 31 décembre 2020 Actifs financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat Actifs financiers désignés à la juste valeur sur option Total Actifs financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat Actifs financiers désignés à la juste valeur sur option Total Actifs financiers relevant d'une activité de transaction Autres actifs financiers devant être obligatoirement évalués à la juste valeur par le biais du résultat Actifs financiers relevant d'une activité de transaction Autres actifs financiers devant être obligatoirement évalués à la juste valeur par le biais du résultat Effets publics et valeurs assimilées 0 0 0 0 0 0 0 0 Obligations et autres titres de dettes 0 14 524 0 14 524 0 11 013 0 11 013 Autres 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 14 524 0 14 524 0 11 013 0 11 013 Prêts aux établissements de crédit hors opérations de pension 0 32 693 0 32 693 0 33 255 0 33 255 Prêts à la clientèle hors opérations de pension 0 0 0 0 0 0 0 0 Opérations de pension 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts 0 32 693 0 32 693 0 33 255 0 33 255 Instruments de capitaux propres 0 16 142 0 16 142 0 2 442 0 2 442 Dérivés de transaction 5 586 0 0 5 586 6 034 0 0 6 034 Dépôts de garantie versés 0 0 0 0 0 0 0 0 Total des actifs financiers a la juste valeur par résultat 5 586 63 359 0 68 945 6 034 46 710 0 52 744 5.2.2 . Passifs financiers à la juste valeur par résultat . Principes comptables . Les passifs financiers à la juste valeur par résultat comprennent des passifs financiers détenus à des fins de transaction ou classés dans cette catégorie de façon volontaire dès leur comptabilisation initiale en application de l’option ouverte par la norme IFRS 9. Le portefeuille de transaction est composé de dettes liées à des opérations de vente à découvert, d’opérations de pension et d’instruments financiers dérivés. Les conditions d’application de cette option sont décrites ci-dessus. Ces passifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, gains ou pertes liés à ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » , à l’exception des variations de juste valeur attribuables à l’évolution du risque de crédit propre pour les passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option qui sont enregistrées, depuis le 1 er janvier 2016, dans le poste « Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat » au sein des « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». En cas de décomptabilisation du passif avant son échéance (par exemple, rachat anticipé), le gain ou la perte de juste valeur réalisé, attribuable au risque de crédit propre, est transféré directement dans le poste réserves consolidées en capitaux propres. Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option . — La norme IFRS 9 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable. Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur. L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes : — Élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable  : L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. — Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance  : L’option s’applique dans le cas de passifs gérés et évalués à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le suivi interne s’appuie sur une mesure en juste valeur. — Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés  : Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride, financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte. L’application de l’option juste valeur à un passif financier est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IFRS 9 (exemple d’une option de remboursement anticipé incorporée dans un instrument de dettes). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé. Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs. (En milliers d'Euros) 31 décembre 2021 31 décembre 2020 Passifs financiers émis à des fins de transaction Passifs financiers désignés à la juste valeur sur option Total Passifs financiers émis à des fins de transaction Passifs financiers désignés à la juste valeur sur option Total Ventes à découvert 0 0 0 0 0 0 Dérivés de transaction 6 250 0 6 250 11 355 0 11 355 Comptes à terme et emprunts interbancaires 0 0 0 0 0 0 Comptes à terme et emprunts à la clientèle 0 0 0 0 0 0 Dettes représentées par un titre non subordonnées 0 0 0 0 0 0 Dettes subordonnées 0 0 0 0 0 0 Opérations de pension 0 0 0 0 0 0 Dépôts de garantie reçus 0 0 0 0 0 0 Autres 0 0 0 0 0 0 Total des passifs financiers a la juste valeur par résultat 6 250 0 6 250 11 355 0 11 355 A l’exception du portefeuille de dérivés de transaction dont la juste valeur s’élève à -6 250 milliers d’euros au 31 décembre 2021 (-11 355 milliers d’euros au 31 décembre 2020), le Groupe Banque Populaire Val de France n’a pas émis de passifs financiers comptabilisés à la juste valeur par résultat. 5.2.3 . Instruments dérivés de transaction . Principes comptables . Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes : sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ; il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ; il est réglé à une date future. Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture). Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché. — Changement du mode de comptabilisation et de présentation des swaps de devises  : Jusqu’au 31 décembre 2021, la comptabilisation au bilan de la valorisation des swaps de devises de la jambe terme était enregistrée pour la partie composante taux dans le poste « Instruments dérivés hors couverture » et pour la partie composante change dans le poste « comptes de régularisation ». A compter du 31 décembre 2021, le principe de comptabilisation pour la partie valorisation des swaps de devises a été revu. Ainsi les deux composantes taux et change de la jambe terme sont incluses dans la valorisation des dérivés au niveau des postes d’Actifs/Passifs financiers à la juste valeur par résultat (« Instruments dérivés hors couverture »). Cette modification n’a pas eu d’incidence sur le compte de résultat. (En milliers d'Euros) 31 décembre 2021 31 décembre 2020 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Instruments de taux 246 938 5 670 6 239 247 945 6 422 11 278 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 80 583 19 14 137 926 69 69 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations fermes 327 521 5 689 6 253 385 871 6 491 11 347 Instruments de taux 0 0 0 0 0 0 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 15 483 -3 -3 11 098 6 8 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations conditionnelles 15 483 -3 -3 11 098 6 8 CVA - DVA 0 -100 0 0 -463 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Total des instruments dérives de transaction 343 004 5 586 6 250 396 969 6 034 11 355 Dont marchés organisés 0 0 0 0 0 0 Dont opérations de gré à gré 343 004 5 586 6 250 396 969 6 034 11 355 5.3 . Instruments dérivés de couverture . Principes comptables . Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes : sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ; il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ; il est réglé à une date future. Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture). À l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période. Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective. Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe. La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement. Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi. Le Groupe Banque Populaire Val de France a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de continuer à appliquer la norme IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations, telle qu’adoptée par l’Union européenne, c’est-à-dire excluant certaines dispositions concernant la macro-couverture. Couverture de juste valeur . — La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe). La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte dans les calculs d’efficacité. En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non-respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période. Couverture de flux de trésorerie . — Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures - taux fixes futurs, prix futurs, change, etc.). La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des « Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres », la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable. En cas d’interruption de la relation de couverture (non-respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert. Cas particuliers de couverture de portefeuilles (macrocouverture) — Documentation en couverture de flux de trésorerie  : Le Groupe Banque Populaire Val de France documente une partie de sa macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d’emprunts). Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, en retenant : des actifs et passifs à taux variable : l’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings ; des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions) : dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu ; de la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché. La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux variable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable) ; l’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture. Les caractéristiques de cet instrument modélisent celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité. L’efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective. Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l’échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture. Le test rétrospectif permet de calculer l’efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté. Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de juste valeur pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des instruments hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125 %. Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement. Lors de l’arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, ou si sa survenance est toujours hautement probable, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat. — Documentation en couverture de juste valeur  : Le Groupe Banque Populaire Val de France documente une partie de sa macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out ). La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associée aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macrocouverture utilisés par le Groupe BPCE sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources ou des emplois à taux fixe. Le traitement comptable des dérivés de macrocouverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la microcouverture de juste valeur. Dans le cas d’une relation de macrocouverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux », à l’actif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille d’actifs financiers, au passif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille de passifs financiers. L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte. Deux tests d’efficacité sont réalisés : un test d’assiette : pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ; un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un instrument hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective. En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macrocouverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au notionnel des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts. Couverture d’un investissement net libellé en devises . — L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité. La couverture d’un investissement net libellé en devises a pour objet de protéger l’entité consolidante contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie. Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession (ou de la cession partielle avec perte de contrôle) de tout ou partie de l’investissement net. Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. La macrocouverture de juste valeur est utilisée pour la gestion globale du risque de taux notamment pour couvrir les portefeuilles de prêts à taux fixe. La microcouverture de juste valeur est utilisée notamment pour couvrir un passif à taux fixe ou les titres de la réserve de liquidité à taux fixe et des titres indexés inflation. Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Les couvertures de flux de trésorerie sont utilisées notamment pour la couverture de passif à taux variable, la couverture du risque de variation de valeur des flux futurs variables de la dette ou la macrocouverture d’actifs à taux variable. Les principales sources d’inefficacité des couvertures sont liées à : l’inefficacité « bi-courbes » : la valorisation des dérivés collatéralisés (faisant l’objet d’appels de marge rémunérés à €ESTER) est basée sur la courbe d’actualisation €STER, alors que l’évaluation de la composante couverte des éléments couverts en juste valeur est calculée sur une courbe d’actualisation EURIBOR la valeur temps des couvertures optionnelles la surcouverture dans le cadre des tests d’assiette en macrocouverture (montants des notionnels de dérivés de couverture supérieurs au nominal des éléments couverts, notamment dans le cas où les éléments couverts ont fait l’objet de remboursements anticipés plus importants que prévus) les ajustements de valorisation liés au risque de crédit et au risque de crédit propres sur dérivés (Credit Value adjustment et Debit Value adjustment) des décalages de fixing des flux entre l’élément couvert et sa couverture. Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. (En milliers d'Euros) 31 décembre 2021 31 décembre 2020 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Instruments de taux 2 385 070 66 338 54 006 2 844 675 134 026 79 244 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations fermes 2 385 070 66 338 54 006 2 844 675 134 026 79 244 Instruments de taux 0 0 0 0 0 0 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations conditionnelles 0 0 0 0 0 0 Couverture de juste valeur 2 385 070 66 338 54 006 2 844 675 134 026 79 244 Instruments de taux 0 0 0 0 0 0 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations fermes 0 0 0 0 0 0 Instruments de taux 0 0 0 0 0 0 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations conditionnelles 0 0 0 0 0 0 Couverture de flux de trésorerie 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Couverture d'investissements nets en devises 0 0 0 0 0 0 Total des instruments dériv é s de couverture 2 385 070 66 338 54 006 2 844 675 134 026 79 244 Tous les instruments dérivés de couverture sont présentés dans le poste « Instruments dérivés de couverture » à l’actif et au passif du bilan. Les swaps financiers de devises sont documentés à la fois en couverture de juste valeur de taux et en couverture de flux de trésorerie de change. La juste valeur globale est néanmoins présentée en dérivés de change. Ces dérivés sont présentés en instruments de couverture de flux de trésorerie de change afin de mieux refléter le poids de la composante change (liée à la couverture de flux de trésorerie) dans la juste valeur globale. — Echéancier du notionnel des instruments dérivés de couverture au 31 décembre 2021 : (En milliers d'Euros) Inf. à 1 an De 1 à 5 ans De 6 à 10 ans Sup à 5 ans Couverture de taux d'intérêts 350 916 1 179 364 423 400 431 390 Instruments de couverture de flux de trésorerie 0 0 0 0 Instruments de couverture de juste valeur 350 916 1 179 364 423 400 431 390 Couverture du risque de change 0 0 0 0 Instruments de couverture de flux de trésorerie 0 0 0 0 Instruments de couverture de juste valeur 0 0 0 0 Couverture des autres risques 0 0 0 0 Instruments de couverture de flux de trésorerie 0 0 0 0 Instruments de couverture de juste valeur 0 0 0 0 Couverture d'investissements nets en devises 0 0 0 0 Total des instruments dérives de couverture 350 916 1 179 364 423 400 431 390 — Eléments couverts  : (En milliers d'Euros) Couverture de juste valeur 31 décembre 2021 Couverture du risque de taux Couverture du risque de change Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Actifs  : Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 334 500 24 236 0 0 0 0 Prêts ou créances sur les établissements de crédit 0 0 0 0 0 0 Prêts ou créances sur la clientèle 0 0 0 0 0 0 Titres de dette 334 500 24 236 0 0 0 0 Actions et autres instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers au coût amorti 840 000 18 948 0 0 0 0 Prêts ou créances sur les établissements de crédit 0 0 0 0 0 0 Prêts ou créances sur la clientèle 840 000 18 948 0 0 0 0 Titres de dette 0 0 0 0 0 0 Passifs  : Passifs financiers au coût amorti 1 238 810 52 163 659 0 0 0 Dettes envers les établissements de crédit 1 052 450 48 756 0 0 0 0 Dettes envers la clientèle 0 0 0 0 0 0 Dettes représentées par un titre 186 360 3 407 659 0 0 0 Dettes subordonnées 0 0 0 0 0 0 Total éléments couverts 2 413 310 95 347 659 0 0 0 L’inefficacité de la couverture de la période est présentée en note 4.3 « Gains ou pertes nets sur les instruments financiers à la juste valeur par résultat » ou en note 4.4 « Gains ou pertes nets sur les instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres » pour les instruments de capitaux propres classés en juste valeur par capitaux propres non recyclables. 5.4 . Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres . Principes comptables . Les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur augmentée des frais de transaction. — Instruments de dettes évalués à la juste valeur par capitaux propres recyclables  : En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur (pied de coupon) sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables (les actifs en devises étant monétaires, les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 9. Ces instruments sont soumis aux exigences d’IFRS 9 en matière de dépréciation. Les informations relatives au risque de crédit sont présentées en note 7.1. En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat. Les revenus courus ou acquis sur les instruments de dettes sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés » selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE). Cette méthode est décrite dans la note 5.5 – Actifs au coût amorti. — Instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par capitaux propres non recyclables  : En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables (les actifs en devise étant non monétaires, les variations de juste valeur pour la composante change n’affectent pas le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 9. La désignation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables est une option irrévocable qui s’applique instrument par instrument uniquement aux instruments de capitaux propres non détenus à des fins de transaction. Les pertes de valeur latentes et réalisées restent constatées en capitaux propres sans jamais affecter le résultat. Ces actifs financiers ne font pas l’objet de dépréciations. En cas de cession, ces variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat mais directement dans le poste réserves consolidés en capitaux propres. Seuls les dividendes affectent le résultat dès lors qu’ils correspondent à un retour sur l’investissement. Ils sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres » (note 4.4). (En milliers d'Euros) 31 décembre 2021 31 décembre 2020 Prêts ou créances sur la clientèle 0 0 Titres de dettes 408 460 498 954 Actions et autres titres de capitaux propres 1 114 158 850 255 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 1 522 618 1 349 209 Dont dépréciations pour pertes de crédit attendues -77 -97 Dont gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (avant impôts) ( * ) 134 017 -35 042 Instruments de dettes 5 928 5 203 Instruments de capitaux propres 128 089 -40 245 (*) Au 31 décembre 2021, les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres incluent plus particulièrement une plus-value latente sur les titres de participation BPCE SA pour un montant de 110 617 milliers d’euros. — Instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres  : Principes comptables . Les instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres peuvent être : des titres de participations, des actions et autres titres de capitaux propres. Lors de la comptabilisation initiale, les instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres sont évalués à la juste valeur majorée des coûts de transaction. Lors des arrêtés suivants, les variations de juste valeur de l'instrument sont comptabilisées en capitaux propres (OCI). Les variations de juste valeur ainsi accumulées en capitaux propres ne seront pas reclassées en résultat au cours d'exercices ultérieurs (OCI non recyclables). Seuls les dividendes sont comptabilisés en résultat lorsque les conditions sont remplies. Les titres de participations comprennent les participations stratégiques, les entités « outils » (l’informatique par exemple) et certains titres de capital investissement à long terme. Ces titres de participation n’ayant pas vocation à être cédés, un classement en instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres est adapté à cette nature de participation. Aucun montant de juste valeur n’a été reclassé dans la composante « Réserves consolidées » suite à une cession de titres de participation. (En milliers d'Euros) 31 décembre 2021 31 décembre 2020 Juste valeur Dividendes comptabilisés sur la période Décomptabilisation sur la période Juste valeur Dividendes comptabilisés sur la période Décomptabilisation sur la période Instruments de capitaux propres détenus à la fin de la période Juste valeur à la date de cession Profit ou perte cumulé à la date de cession Instruments de capitaux propres détenus à la fin de la période Juste valeur à la date de cession Profit ou perte cumulé à la date de cession Titres de participations 963 873 33 258 0 0 811 035 57 214 12 039 392 Actions et autres titres de capitaux propres 150 285 2 456 0 0 39 220 1 614 0 0 Total instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres 1 114 158 35 714 0 0 850 255 58 828 12 039 392 5.5 . Actifs au coût amorti . Principes comptables . Les actifs au coût amorti sont des actifs financiers basiques détenus dans un modèle de collecte. La grande majorité des crédits accordés par le Groupe BPCE est classée dans cette catégorie. Les informations relatives au risque de crédit sont présentées en note 7.1. Les actifs financiers au coût amorti incluent les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que les titres au coût amorti tels que les effets publics ou les obligations. Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts et diminuée des produits directement attribuables, selon le cas, à la mise en place du crédit ou à l’émission. Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché, est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires. Lors des arrêtés ultérieurs, ces actifs financiers sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE). Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la valeur comptable initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts externes de transaction directement liés à la mise en place des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt. Aucun coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti. — Prêts garantis par l’Etat  : Le prêt garanti par l’Etat (PGE) est un dispositif de soutien mis en place en application de l’article 6 de la loi n°2020-289 du 23 mars 2020 de finances rectificative pour 2020 et de l’arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances du 23 mars 2020 accordant la garantie de l’Etat aux établissements de crédit et sociétés de financement à partir du 16 mars 2020 afin de répondre aux besoins de trésorerie des sociétés impactées par la crise sanitaire Covid-19. Le dispositif a été prolongé jusqu’au 30 juin 2022 par la loi n°2021-1900 du 30 décembre 2021 de finances pour 2022. Le PGE doit répondre aux critères d’éligibilité communs à tous les établissements distribuant ce prêt définis par la loi. Le PGE est un prêt de trésorerie d’une durée d’un an qui comporte un différé d’amortissement sur cette durée. Les sociétés bénéficiaires peuvent décider, à l’issue de la première année, d’amortir le PGE sur une durée d’une à cinq années supplémentaires ou de commencer l’amortissement du capital seulement à partir de la deuxième année de la période d’amortissement en ne réglant que les intérêts et le coût de la garantie de l’Etat. Pour les sociétés éligibles, le montant du PGE est plafonné, dans le cas général (hors entreprises innovantes et de création récente, et hors PGE Saison pour notre clientèle de Tourisme / Hôtellerie / Restauration par exemple), à 25 % du chiffre d’affaires de la société. Le PGE bénéficie d’une garantie de l’Etat à hauteur de 70 à 90 % selon la taille de l’entreprise, les banques conservant ainsi la part du risque résiduel. La garantie de l’Etat couvre un pourcentage du montant restant dû de la créance (capital, intérêts et accessoires) jusqu’à la déchéance de son terme. La garantie de l’Etat pourra être appelée avant la déchéance du terme en présence d’un évènement de crédit La pénalité de remboursement anticipé est fixée au contrat et de manière raisonnable (2 % du capital restant dû pendant la période initiale du prêt, de 3 à 6 % du capital restant dû pendant la période d’amortissement du prêt). Les conditions de prorogation ne sont pas fixées par anticipation mais établies deux à trois mois avant l’échéance de l’option de prorogation, en fonction des conditions de marché. Les PGE ne peuvent pas être couverts par une autre sûreté ou garantie que celle de l’Etat sauf lorsqu’ils sont octroyés dans le cadre d’un arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances. Il est admis que le professionnel ou le dirigeant puisse demander ou se voir proposer, la souscription d’une assurance décès mais pas se la faire imposer. Compte-tenu de ces caractéristiques, les PGE répondent aux critères de prêts basiques (cf. note 2.5.1). Ils sont comptabilisés dans la catégorie « coût amorti » puisqu’ils sont détenus dans un modèle de gestion de collecte dont l’objectif est de détenir les prêts pour en collecter les flux de trésorerie (cf. note 2.5.1). Lors des arrêtés ultérieurs, ils seront évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Concernant la garantie de l’Etat, elle est considérée comme faisant partie intégrante des termes du contrat et est prise en compte dans le calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues. La commission de garantie payée à l’octroi du crédit par le Groupe Banque populaire Val de France à l’Etat est comptabilisée en résultat de manière étalée sur la durée initiale du PGE selon la méthode du Taux d’Intérêt Effectif (TIE). L’impact est présenté au sein de la marge nette d'intérêt. Un PGE octroyé à une contrepartie considérée douteuse à l’initiation (Statut 3) est classé en POCI (Purchased or Originated Credit Impaired). Toutefois, l’octroi d’un PGE à une contrepartie donnée ne constitue pas à lui seul un critère de dégradation du risque, devant conduire à un passage en Statut 2 ou 3 des autres encours de cette contrepartie. — Renégociations et restructurations  : Lorsque des contrats font l’objet de modifications, la norme IFRS 9 requiert l’identification des actifs financiers renégociés, restructurés ou réaménagés en présence ou non de difficultés financières et ne donnant pas lieu à décomptabilisation. Le profit ou la perte résultant de la modification d’un contrat est comptabilisé en résultat en cas de modification. La valeur comptable brute de l’actif financier est alors recalculée pour être égale à la valeur actualisée, au taux d’intérêt effectif initial, des flux de trésorerie contractuels renégociés ou modifiés. Une analyse du caractère substantiel des modifications est cependant à mener au cas par cas. Les encours « restructurés » correspondent aux financements ayant fait l’objet d’aménagements constituant une concession lorsque ces aménagements sont conclus avec des débiteurs faisant face ou sur le point de faire face à des difficultés financières. Les encours « restructurés » résultent donc de la combinaison d’une concession et de difficultés financières. Les aménagements visés par les « restructurations » doivent apporter une situation plus avantageuse au débiteur (ex : suspension d’échéance d’intérêt ou de principal, prorogation d’échéance, etc…) et sont matérialisés par la mise en place d’avenants modifiant les termes d’un contrat existant ou par le refinancement total ou partiel d’un prêt existant. La difficulté financière est déterminée en observant un certain nombre de critères tels que l’existence d’impayés de plus de 30 jours ou la présence d’une note sensible. La mise en place d’une « restructuration » n’implique pas nécessairement le classement de la contrepartie concernée par le réaménagement dans la catégorie des défauts bâlois. Le classement en défaut de la contrepartie dépend du résultat du test de viabilité réalisé lors de la restructuration de la contrepartie. Sous IFRS 9, le traitement des restructurations ayant pour origine des difficultés financières reste semblable à celui qui prévalait sous IAS 39 : en cas de restructuration suite à un événement générateur de pertes de crédit avéré, le prêt est considéré comme un encours déprécié (au Statut 3) et fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque de crédit » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt. En l’absence de significativité de la décote, le TIE du prêt restructuré est ajusté et aucune décote n’est constatée. Le prêt restructuré est réinscrit en encours sain (non déprécié, au Statut 1 ou au Statut 2) quand il n’y a plus d’incertitude sur la capacité de l’emprunteur à honorer ses engagements. Lorsque la restructuration est substantielle (par exemple la conversion en tout ou partie d’un prêt en un instrument de capitaux propres), les nouveaux instruments sont comptabilisés à leur juste valeur. La différence entre la valeur comptable du prêt (ou de la partie du prêt) décomptabilisé(e) et la juste valeur des actifs reçus en échange est inscrite en résultat dans le poste « Coût du risque de crédit ». La dépréciation éventuelle précédemment constituée sur le prêt est ajustée. Elle est entièrement reprise en cas de conversion totale du prêt en nouveaux actifs. — Frais et commissions  : Les coûts directement attribuables à la mise en place des prêts sont des coûts externes qui consistent essentiellement en commissions versées à des tiers tel que les commissions aux apporteurs d’affaires. Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement. Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux. — Date d’enregistrement  : Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. Pour les opérations de prise en pension, un engagement de financement donné est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement livraison. 5.5.1 . Titres au coût amorti  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2021 31 décembre 2020 Effets publics et valeurs assimilées 0 0 Obligations et autres titres de dettes 5 395 13 425 Dépréciations pour pertes de crédit attendues -358 -371 Total des titres au cout amorti 5 037 13 054 La juste valeur des titres est présentée en note 9. La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 7.1. 5.5.2 . Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2021 31 décembre 2020 Comptes ordinaires débiteurs 1 645 812 1 203 923 Opérations de pension 0 0 Comptes et prêts 3 135 908 2 004 093 Autres prêts ou créances sur établissements de crédit 0 0 Dépôts de garantie versés 0 0 Appel de marge 0 0 Dépréciations pour pertes de crédit attendues -1 -1 Total prêts et créances sur les établissements de crédit au cout amorti 4 781 719 3 208 015 La juste valeur des prêts et créances sur établissement de crédit est présentée en note 9.2. La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 7.1. Les créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 3 622 472 milliers d’euros au 31 décembre 2021 (2 130 864 milliers d’euros au 31 décembre 2020). La centralisation à la Caisse des Dépôts et Consignations de la collecte du Livret A et du LDD est passée à un taux de 55 % des ressources, et représente, ajoutée à la centralisation à 50% de la collecte du LEP, 1 160 063 milliers d'euros au 31 décembre 2021 contre 1 071 892 milliers d’euros au 31 décembre 2020). 5.5.3 . Prêt et créances sur la clientèle au coût amorti  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2021 31 décembre 2020 Comptes ordinaires débiteurs 133 176 151 871 Prêts à la clientèle financière 0 0 Crédits de trésorerie (1) 1 750 526 1 814 591 Créances commerciales 56 783 44 466 Crédits à l'équipement 3 681 199 3 568 827 Crédits au logement (2) 9 798 592 9 065 048 Crédits à l'exportation 3 056 4 246 Opérations de pension 0 0 Opérations de location-financement 0 0 Prêts subordonnés 0 0 Autres crédits 30 856 25 791 Autres concours à la clientèle 15 321 012 14 522 969 Autres prêts ou créances sur la clientèle 2 619 2 440 Dépôts de garantie versés 0 0 Prêts et créances bruts sur la clientèle 15 456 807 14 677 280 Dépréciations pour pertes de crédit attendues -321 388 -312 065 Total prêts et créances a la clientèle au cout amorti 15 135 419 14 365 215 (1) Les prêts garantis par l'Etat (PGE) sont présentés au sein des crédits de trésorerie et s'élèvent à 841 266 milliers d'euros au 31 décembre 2021 contre 894 265 milliers d'euros au 31 décembre 2020. (2) La variation des crédits au logement est liée notamment à une modification de la présentation des prêts à taux zéro (PTZ) – cf. Changement de présentation au bilan des prêts à taux zéro en note 5.5.3. Les encours de financements verts sont détaillés au Chapitre 2 « Déclaration de performance extra-financière » partie 2.3.3 intitulée « Accompagner nos clients vers une économie bas carbone directe » La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle est présentée en note 9.2. La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 7.1. — Changement de présentation au bilan des Prêts à Taux Zéro (PTZ) : Depuis le 30 juin 2021, BPCE a modifié la présentation au bilan des prêts à taux zéro afin de mieux refléter la valeur de l’exposition. Le reclassement lié à cette modification de présentation entraine une diminution à l’actif du montant des crédits au logement présentés au sein des « Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti » à l’actif en contrepartie du compte de produits constatés d’avance (PCA) lié au crédit d’impôt, auparavant comptabilisé au passif et qui désormais vient en diminution de la valeur nominale du prêt. Au 31 décembre 2021 : A l’actif, le montant des prêts à taux zéro en prêts et créances sur la clientèle au coût amorti est de 42 302 milliers d’euros au 31 décembre 2021 au titre du reclassement contre 0 millier d’euros au 31 décembre 2020 ; Au passif, le montant des prêts à taux zéro lié au crédit d’impôt comptabilisé en produits constatés d’avance est de 0 millier d’euros au 31 décembre 2021 contre 44 488 milliers d’euros au 31 décembre 2020. 5.6 . Comptes de régularisation et actifs divers  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2021 31 décembre 2020 Comptes d'encaissement 6 035 9 567 Charges constatées d'avance 1 056 3 216 Produits à recevoir 11 687 8 787 Autres comptes de régularisation 22 696 37 065 Comptes de régularisation - actif 41 474 58 635 Dépôts de garantie versés 12 543 10 250 Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres 45 0 Créances sociales et fiscales 33 959 38 848 Comptes de stocks en emplois divers 2 320 42 Divers douteux 6 438 Débiteurs divers 28 619 24 193 Actifs divers 77 492 73 771 Total des comptes de régularisation et actifs divers 118 966 132 406 5.7 . Immeubles de placement . Principes comptables . Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi. Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles pour les entités du Groupe BPCE à l’exception de certaines entités d’assurance qui comptabilisent leurs immeubles représentatifs de placements d’assurance à la juste valeur avec constatation de la variation en résultat. La juste valeur est le résultat d’une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions. La juste valeur des immeubles de placement du Groupe BPCE est communiquée à partir des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien. Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable. Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités » à l’exception des activités d’assurance classées en « Produits des activités d’assurance ». (En milliers d'Euros) 31 décembre 2021 31 décembre 2020 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immeubles comptabilisés au coût historique 5 633 -2 028 3 605 5 633 -1 877 3 756 Total des immeubles de placement 5 633 -2 028 3 605 5 633 -1 877 3 756 La juste valeur des immeubles de placement s’élève à 5 943 milliers d’euros au 31 décembre 2021 contre 5 946 milliers d’euros au 31 décembre 2020. La juste valeur des immeubles de placement est classée en niveau 3 dans la hiérarchie des justes valeurs de la norme IFRS 13. 5.8 Immobilisations Principes comptables . Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location-financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location-financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles. Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si : il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise ; le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable. Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leur sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet. La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions. Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative. Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu’un ou plusieurs composants d’une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d’utilité. Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues : Composants Durée d’utilité Terrains NA Façades non destructibles NA Façades / couverture / étanchéité 20 - 40 ans Fondations / ossatures 30 - 60 ans Ravalement 10 - 20 ans Equipements techniques 10 - 20 ans Aménagements techniques 10 - 20 ans Aménagements intérieurs 8 - 15 ans Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans. Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat. C’est notamment le cas des agencements réalisés dans les agences dont la Banque Populaire Val de France n’est pas propriétaire et dont les baux sont arrivés à échéance. Une provision d’un montant de 1 811 milliers d’euros a ainsi été constituée au 31 décembre 2021. Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur. Les actifs donnés en location simple sont présentés à l’actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers. (En milliers d'Euros) 31 décembre 2021 31 décembre 2020 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immobilisations corporelles  : Terrains et constructions 107 276 -48 766 58 510 108 514 -45 958 62 556 Biens mobiliers donnés en location 0 0 0 0 0 0 Agencements, aménagements et équipements 104 635 -75 384 29 251 107 051 -74 059 32 992 Matériel, mobilier et autres immobilisations corporelles 37 567 -34 026 3 541 38 381 -34 082 4 299 Immobilisations corporelles données en location simple 0 0 0 0 0 0 Biens mobiliers 0 0 0 0 0 0 Droits d'utilisation au titre de contrats de location Portant sur des biens immobiliers 28 885 -16 088 12 797 23 794 -11 437 12 357 Dont contractés sur la période 0 0 0 119 -40 79 Portant sur des biens mobiliers 0 0 0 0 0 0 Dont contractés sur la période 0 0 0 0 0 0 Total des immobilisations corporelles 278 363 -174 264 104 099 277 740 -165 536 112 204 Immobilisations incorporelles  : Droit au bail 27 -27 0 27 -27 0 Logiciels 5 -5 0 5 -5 0 Autres immobilisations incorporelles 606 -606 0 606 -593 13 Total des immobilisations incorporelles 638 -638 0 638 -625 13 5.9 . Dettes représentées par un titre . Principes comptables . Les dettes émises qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre. Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ». Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particulier. Une nouvelle catégorie de passifs éligibles au numérateur du TLAC (exigence en Total Loss Absorbing Capacity) a été introduite par la loi française et désignée communément « senior non préférée ». Ces passifs ont un rang intermédiaire entre celui des fonds propres et des autres dettes dites « senior préférées ». (En milliers d'Euros) 31 décembre 2021 31 décembre 2020 Emprunts obligataires 65 192 44 905 Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables 633 867 743 741 Autres dettes représentées par un titre qui ne sont ni non préférées ni subordonnées 0 0 Dettes non préférées 0 0 Total 699 059 788 646 Dettes rattachées 7 015 8 562 Total des dettes représentées par un titre 706 074 797 208 La juste valeur des dettes représentées par un titre est présentée en note 9.2. 5.10 . Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle . Principes comptables . Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ». Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre (note 5.9). Les opérations de cession temporaire de titre sont comptabilisées en date de règlement livraison. Pour les opérations de mise en pension de titres, un engagement de financement reçu est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement livraison lorsque ces opérations sont comptabilisées en « Dettes ». 5.10.1 . Dettes envers les établissements de crédit et assimilés  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2021 31 décembre 2020 Comptes à vue 22 757 22 955 Opérations de pension 0 0 Dettes rattachées 5 3 Dettes à vue envers les établissements de crédit et assimilés 22 762 22 958 Emprunts et comptes à terme 5 656 231 4 125 448 Opérations de pension 0 6 824 Dettes rattachées -6 988 -120 Dettes à termes envers les établissements de crédit et assimilés 5 649 243 4 132 152 Dépôts de garantie reçus 13 100 48 400 Total des dettes envers les établissements de crédit et assimilés 5 685 105 4 203 510 La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit est présentée en note 9.2. Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent ainsi 4 307 375 milliers d’euros au 31 décembre 2021 contre 2 783 171 milliers d’euros au 31 décembre 2020. L’augmentation des opérations avec le réseau en 2021 est liée à l’optimisation de la circulation de liquidité réglementaire au sein du groupe par l’organe central. 5.10.2 . Dettes envers la clientèle  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2021 31 décembre 2020 Comptes ordinaires créditeurs (à vue et à terme) 8 191 336 7 588 172 Livret A 1 287 633 1 190 479 Livret jeune 38 046 38 469 Livret B 1 321 562 1 171 089 PEL / CEL 1 362 445 1 351 539 Livret de développement durable 733 921 713 046 Livret d' E pargne populaire 92 112 97 771 PEP 81 630 85 355 Autres comptes d’épargne à régime spécial 89 046 69 758 Dettes rattachées 0 0 Comptes d’épargne à régime spécial 5 006 395 4 717 506 Pensions à vue 0 0 Pensions à terme 0 0 Dettes rattachées 0 0 Opérations de pension 0 0 Autres dettes envers la clientèle 0 0 Dépôts de garantie reçus 2 739 1 596 Total des dettes envers la clientèle 13 200 470 12 307 274 La juste valeur des dettes envers la clientèle est présentée en note 9.2. 5.11 . Comptes de régularisation et passifs divers  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2021 31 décembre 2020 Comptes d'encaissement 8 089 11 408 Produits constatés d'avance (1) 2 251 46 778 Charges à payer 33 219 27 141 Autres comptes de régularisation créditeurs 32 473 81 129 Comptes de régularisation - passif 76 032 166 456 Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres 5 111 3 478 Dépôts de garantie reçus 0 0 Créditeurs divers 77 767 70 302 Passifs locatifs 12 478 11 918 Passifs divers 95 356 85 698 Total des comptes de régularisation et passifs divers 171 388 252 154 (1) La variation des produits constatés d’avance est liée notamment à une modification de la présentation des prêts à taux zéro (PTZ) – cf. Changement de présentation au bilan des prêts à taux zéro en note 5.5.3. 5.12 . Provisions . Principes comptables . Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux et assimilés, aux provisions épargne-logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux (autres que l’impôt sur le résultat) et restructurations. Les provisions sont des passifs dont l’échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler. Le montant comptabilisé en provisions correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture. Les provisions sont actualisées dès lors que l’effet d’actualisation est significatif. Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes. — Engagements sur les contrats d’épargne-logement  : Les comptes épargne-logement (CEL) et les plans épargne-logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne-logement et les décrets pris en application de cette loi. Le régime d’épargne-logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent : l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ; l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL. Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne-logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne-logement, d’autre part. Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques : l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ; l’encours de crédit en risque correspond aux encours de crédit déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne-logement. Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent. Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés. Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque. La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produits et charges d’intérêts. Les provisions sont détaillées dans le tableau de variations ci-dessous, à l’exception des provisions pour pertes de crédit attendues sur les engagements de financement et de garantie qui sont détaillées à la note 7. (En milliers d'Euros) 31 décembre 2020 Augmentations Utilisations Reprises non utilisées Autres mouvements 31 décembre 2021 Provisions pour engagements sociaux 45 967 1 828 0 -2 214 -14 412 31 169 Provision pour compte épargne temps 5 929 616 0 0 0 6 545 Provision pour engagements sociaux (1) 40 038 1 212 0 -2 214 -14 412 24 624 Provisions pour activité d'épargne-logement 12 198 1 704 0 0 0 13 902 Provisions pour engagements hors bilan 16 205 3 409 0 -4 222 0 15 391 Provisions pour litiges 7 242 1 598 -60 -417 0 8 362 Provision pour assignations 7 242 1 598 -60 -417 0 8 362 Provision pour redressement fiscal IS 0 0 0 0 0 0 Provision pour redressement impôts et taxes 0 0 0 0 0 0 Provisions pour risques et charges 21 203 13 650 0 -6 789 0 28 066 Provision pour risque fiscal 3 349 3 620 0 -3 893 0 3 076 Risque RH (dont URSSAF) 1 656 561 0 -909 0 1 309 TVA sur immobilisations 943 0 0 0 0 943 Autres provisions pour risques et charges 15 255 9 469 0 -1 987 0 22 738 Total des provisions 102 815 22 189 -60 -13 642 -14 412 96 890 (1) Le changement de méthode comptable pour la répartition des droits à prestation introduit par la modification de la recommandation ANC n°2013-02 a donné lieu sur 2021 à une baisse des provisions de 2 639 milliers d’euros en contrepartie du report à nouveau. 5.12.1 . Encours collectés au titre de l’épargne-logement . — Les données utilisées pour le calcul des provisions épargne-logement sont arrêtées à la date du 31 octobre. (En milliers d'Euros) 31 octobre 2021 31 octobre 2020 Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) Ancienneté de moins de 4 ans 45 250 72 465 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 779 741 728 934 Ancienneté de plus de 10 ans 415 708 426 256 Encours collectés au titre des plans épargne-logement 1 240 698 1 227 655 Encours collectés au titre des comptes épargne-logement 101 179 97 839 Total des encours collectes au titre de l' épargne -logement 1 341 877 1 325 494 5.12.2 . Encours de crédit octroyés au titre de l’épargne-logement  : (En milliers d'Euros) 31 octobre 2021 31 octobre 2020 Encours de crédits octroyés au titre des plans épargne-logement 157 226 Encours de crédits octroyés au titre des comptes épargne-logement 615 999 Total des encours de crédits octroyés au titre de l' épargne -logement 772 1 225 5.12.3 . Provisions constituées au titre de l’épargne-logement  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2020 Dotations / reprises nettes 31 décembre 2021 Ancienneté de moins de 4 ans 1 066 -463 603 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 2 671 434 3 105 Ancienneté de plus de 10 ans 7 708 1 303 9 011 Provisions constituées au titre des plans épargne logement 11 446 1 274 12 719 Provisions constituées au titre des comptes épargne logement 763 428 1 191 Provisions constituées au titre des crédits PEL -3 1 -2 Provisions constituées au titre des crédits CEL -7 1 -6 Provisions constituées au titre des crédits épargne logement -10 2 -8 Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement 12 198 1 704 13 902 5.13 . Dettes subordonnées . Principes comptables . Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres supersubordonnés. Les dettes subordonnées que l’émetteur est tenu de rembourser sont classées en dettes et initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. (En milliers d'Euros) 31 décembre 2021 31 décembre 2020 Dettes subordonnées à durée déterminée 0 8 Dettes subordonnées à durée indéterminée 0 0 Dettes supersubordonnées à durée indéterminée 0 0 Actions de préférence 0 0 Dépôts de garantie à caractère mutuel 7 267 7 792 Dettes subordonnées et assimilés 7 267 7 800 Dettes rattachées 0 0 Réévaluation de la composante couverte 0 0 Dettes subordonnées au coût amorti 7 267 7 800 Total des dettes subordonnées 7 267 7 800 La juste valeur des dettes subordonnées est présentée en note 9.2. — Évolution des dettes subordonnées et assimilés au cours de l’exercice  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2020 Emission Remboursement Autres mouvements 31 décembre 2021 Dettes subordonnées à durée déterminée 8 0 0 -8 0 Dettes subordonnées à durée indéterminée 0 0 0 0 0 Dettes supersubordonnées à durée indéterminée 0 0 0 0 0 Actions de préférence 0 0 0 0 0 Dépôts de garantie à caractère mutuel 7 792 1 008 -1 533 0 7 267 Dettes subordonnées au coût amorti 7 800 1 008 -1 533 -8 7 267 Dettes subordonnées et assimilés 7 800 1 008 -1 533 -8 7 267 Les dépôts de garantie à caractère mutuel sont émis par les sociétés de caution mutuelle auprès de la clientèle de la Banque Populaire Val de France à hauteur de 7 267 milliers d’euros (7 792 milliers d’euros au 31 décembre 2020). 5.14 . Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis . Principes comptables . Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques. Par ailleurs, lorsqu’un instrument est qualifié de capitaux propres : Sa rémunération affecte les capitaux propres. En revanche, l’effet impôt sur ces distributions peut être comptabilisé selon l’origine des montants distribués, en réserves consolidées, en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ou en résultat, conformément à l’amendement à IAS 12 de décembre 2017 applicable au 1 er janvier 2019. Ainsi, lorsque la distribution répond à la notion de dividendes au sens d’IFRS 9, l’effet impôt est inscrit en résultat. Cette disposition trouve à s’appliquer aux intérêts relatifs aux émissions de titres super subordonnés à durée indéterminée considérés comme des dividendes d’un point de vue comptable ; L’instrument ne peut être un sous-jacent éligible à la comptabilité de couverture ; Si l’émission est en devises, elle est figée à sa valeur historique résultant de sa conversion en euros à sa date initiale d’inscription en capitaux propres. Enfin, lorsque ces instruments sont émis par une filiale, ils sont présentés parmi les « Participations ne donnant pas le contrôle ». Lorsque leur rémunération est à caractère cumulatif, elle est imputée sur le « Résultat part du groupe », pour venir augmenter le résultat des « Participations ne donnant pas le contrôle ». En revanche, lorsque leur rémunération n’a pas de caractère cumulatif, elle est prélevée sur les réserves consolidées part du groupe. 5.14.1 . Parts sociales . Principes comptables . L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles. Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement. En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le Groupe BPCE sont classées en capitaux propres. Le capital social du Groupe Banque Populaire Val de France s’élève à 406 383 milliers d’euros et est composé de parts sociales détenues par les Sociétaires de la Banque Populaire Val de France ainsi que des sociétés de caution mutuelle SOCAMA Val de France et SOCAMI Val de France. 5.15 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Principes comptables Pour les actifs financiers de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres, en cas de cession, les variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat. On parle d’éléments non recyclables en résultat. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Brut Impôt Net Brut Impôt Net Ecarts de conversion 0 0 0 0 0 0 Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables 1 183 -311 872 -744 227 -517 Réévaluation des instruments dérivés de couverture d'éléments recyclables en résultat net 0 0 0 0 0 0 Eléments de la quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence 1 818 -468 1 350 -1 425 381 -1 044 Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments recyclables en résultat net 0 0 0 0 0 0 Éléments recyclables en résultat 3 001 -779 2 222 -2 169 608 -1 561 Réévaluation des immobilisations 0 0 Réévaluation (ou écarts actuariels) au titre des régimes à prestations définies 11 773 -3 052 8 721 -1 510 357 -1 153 Réévaluation du risque de crédit propres des passifs financiers ayant fait l'objet d'une option de comptabilisation à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 0 0 Réévaluation des actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres 168 334 -3 684 164 650 -173 693 3 721 -169 972 Eléments de la quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entreprises mises en équivalence 26 -7 19 -21 5 -16 Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments non recyclables en résultat net 0 0 0 0 0 0 Éléments non recyclables en résultat 180 133 -6 743 173 390 -175 224 4 083 -171 141 Gains et pertes comptabilises directement en autres éléments du résultat global (nets d' impôts ) 183 134 -7 522 175 612 -177 393 4 691 -172 702 Part du groupe 183 134 -7 522 175 612 -177 393 4 691 -172 702 Participations ne donnant pas le contrôle 0 0 0 0 0 0 Le Groupe Banque Populaire Val de France n’a pas constaté sur l’exercice 2021 de gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers au coût amorti en actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres. Le Groupe Banque Populaire Val de France n’a pas constaté sur l’exercice 2021 de gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres en actifs financiers à la juste valeur par résultat. 5.16 . Compensation d’actifs et de passifs financiers . — Le Groupe Banque Populaire Val de France n’opère pas de compensation d’actifs et de passifs financiers au bilan en application des règles de compensation d’IAS 32. Principes comptables . Les actifs et passifs financiers sous accords de compensation ne peuvent faire l’objet d’une compensation comptable que s’ils satisfont aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32. Dans le cas où les dérivés ou les encours de pensions livrées de gré à gré faisant l’objet de conventions cadre ne respectent pas les critères du règlement net ou la réalisation d’un règlement simultané de l’actif et du passif ne peut être démontré ou bien pour lesquelles le droit à compenser ne peut être exercé qu’en cas de défaillance, d’insolvabilité ou de faillite de l’une ou l’autre des parties au contrat. Pour ces instruments, les colonnes « Actifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie » et « Passifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie » comprennent notamment : pour les opérations de pension : les emprunts ou prêts résultant d’opérations de pensions inverses avec la même contrepartie, ainsi que les titres reçus ou donnés en garantie (pour la juste valeur desdits titres), les appels de marge sous forme de titres (pour la juste valeur desdits titres) ; pour les opérations de dérivés, les justes valeurs de sens inverses avec la même contrepartie, ainsi que les appels de marge sous forme de titres. Les appels de marge reçus ou versés en trésorerie figurent dans les colonnes « Appels de marge reçus ( cash collateral ) » et « Appels de marge versés ( cash collateral ) ». 5.16.1 . Actifs financiers  : — Effets des accords de compensation non pris en compte comptablement sur les actifs financiers  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2021 31 décembre 2020 Montant net des actifs financiers présenté au bilan Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie Appels de marge reçus (cash collateral) Exposition nette Montant net des actifs financiers présenté au bilan Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie Appels de marge reçus (cash collateral) Exposition nette Dérivés 71 924 53 231 13 100 5 593 140 060 85 926 48 400 5 734 Opérations de pension 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres actifs 0 0 0 0 0 0 0 0 Total 71 924 53 231 13 100 5 593 140 060 85 926 48 400 5 734 L’exposition nette n’est donc pas le reflet de la position comptable, car elle prend en compte la réduction de l’exposition liée aux accords qui ne répondent pas aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32. 5.16.2 . Passifs financiers  : — Effets des accords de compensation non pris en compte comptablement sur les passifs financiers  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2021 31 décembre 2020 Montant net des passifs financiers présenté au bilan Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie Appels de marge versés (cash collateral) Exposition nette Montant net des passifs financiers présenté au bilan Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie Appels de marge versés (cash collateral) Exposition nette Dérivés 60 256 53 231 0 7 025 90 599 85 926 0 4 673 Opérations de pension 0 0 0 0 6 825 0 0 6 825 Autres passifs 0 0 0 0 0 0 0 0 Total 60 256 53 231 0 7 025 97 424 85 926 0 11 498 L’exposition nette n’est donc pas le reflet de la position comptable, car elle prend en compte la réduction de l’exposition liée aux accords qui ne répondent aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32. 5.17 . Actifs financiers transférés, autres actifs financiers donnés en garantie et actifs reçus en garantie dont la Banque Populaire Val de France peut disposer . Principes comptables . Un actif financier (ou un groupe d’actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers. Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue. Dans les cas où le Groupe Banque Populaire Val de France n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du Groupe dans cet actif. Dans les cas où le Groupe Banque Populaire Val de France n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le Groupe Banque Populaire Val de France maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif. Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c’est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration. — Opérations de pension livrée  : Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti ou à la juste valeur par résultat lorsque ce passif relève d’un modèle de gestion de transaction. Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée. Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée selon les modalités propres à sa catégorie : coût amorti si elle a été classée en « Prêts et créances », ou juste valeur par résultat si elle relève d’un modèle de gestion de transaction. — Opérations de prêts de titres secs  : Les prêts de titres secs ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés chez le cédant. Ils restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés. — Opérations entraînant une modification substantielle d’actifs financiers  : Lorsque l’actif fait l’objet de modifications substantielles (notamment suite à une renégociation ou à un réaménagement en présence de difficultés financières) il y a décomptabilisation, dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré. Le Groupe Banque Populaire Val de France considère que sont notamment considérées comme ayant provoqué des modifications substantielles : les modifications ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne ; des modifications visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation simple, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux mêmes risques. — Opérations entraînant une modification substantielle de passifs financiers  : Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. L’amendement IFRS 9 du 12 octobre 2017 a clarifié le traitement sous IFRS 9 des modifications de passifs comptabilisés au coût amorti, dans le cas où la modification ne donne pas lieu à décomptabilisation : le gain ou la perte résultant de la différence entre les flux de trésorerie d’origine et les flux de trésorerie modifiés actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine doit être enregistré en résultat. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme IFRS 9 fixe un seuil de 10 % sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels : dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10 %, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette. Le Groupe Banque Populaire Val de France considère que d’autres modifications peuvent par ailleurs être considérées comme substantielles, comme par exemple le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même groupe) ou le changement de devises. 5.17.1 . Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs donnés en garantie  : (En milliers d'Euros) Prêts de titres "secs" Pensions Actifs cédés ou affectés en garantie Titrisations 31 décembre 2021 Valeur nette comptable Valeur nette comptable Valeur nette comptable Valeur nette comptable Juste Valeur Valeur nette comptable Titres à revenu fixe 0 0 0 0 0 0 Titres à revenu variable 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 Autres actifs financiers 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 0 0 Titres à revenu fixe 0 0 0 0 0 0 Titres à revenu variable 0 0 0 0 0 0 Autres actifs financiers 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Autres 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 356 846 0 0 0 0 356 846 Titres de participation 0 0 0 0 0 0 Autres titres à revenu variable 0 0 0 0 0 0 Autres actifs financiers 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 356 846 0 0 0 0 356 846 Prêts et créances sur les établissements de crédit 0 0 0 0 0 0 Prêts et créances sur la clientèle 0 0 4 616 373 1 409 588 1 409 588 6 025 961 Titres assimilés à des prêts et créances sur les établissements de crédit 0 0 0 0 0 0 Titres assimilés à des prêts et créances sur la clientèle 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers au coût amorti 0 0 4 616 373 1 409 588 1 409 588 6 025 961 Total des actifs financiers donnes en garantie 356 846 0 4 616 373 1 409 588 1 409 588 6 382 807 Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés 356 846 0 2 431 305 1 409 588 1 409 588 4 197 739 (En milliers d'Euros) Prêts de titres "secs" Pensions Actifs cédés ou affectés en garantie Titrisations 31 décembre 2020 Valeur nette comptable Valeur nette comptable Valeur nette comptable Valeur nette comptable Juste Valeur Valeur nette comptable Titres à revenu fixe 0 0 0 0 0 0 Titres à revenu variable 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 Autres actifs financiers 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 0 0 Titres à revenu fixe 0 0 0 0 0 0 Titres à revenu variable 0 0 0 0 0 0 Autres actifs financiers 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Autres 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 433 785 0 0 0 0 433 785 Titres de participation 0 0 0 0 0 0 Autres titres à revenu variable 0 0 0 0 0 0 Autres actifs financiers 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 433 785 0 0 0 0 433 785 Prêts et créances sur les établissements de crédit 0 0 0 0 0 0 Prêts et créances sur la clientèle 0 0 4 360 985 1 436 218 1 436 218 5 797 203 Titres assimilés à des prêts et créances sur les établissements de crédit 0 8 029 0 0 0 8 029 Titres assimilés à des prêts et créances sur la clientèle 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers au coût amorti 0 8 029 4 360 985 1 436 218 1 436 218 5 805 232 Total des actifs financiers donnes en garantie 433 785 8 029 4 360 985 1 436 218 1 436 218 6 239 017 Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés 433 785 8 029 2 052 023 1 436 218 1 436 218 3 930 055 Le montant des passifs associés aux actifs financiers donnés en garantie dans le cadre des pensions s'élève à 0 milliers d'euros (6 825 milliers d’euros au 31 décembre 2020). Par ailleurs, conformément au cadre légal français, les garanties intrinsèques attachées aux émissions d’obligations sécurisées ne sont pas comptabilisées en engagements de garantie donnés. Les obligations sécurisées émises par BPCE SFH et la Compagnie de Financement Foncier bénéficient d’un privilège légal constitué d’actifs éligibles. 5.17.1.1 . Commentaires sur les actifs financiers transférés . — Mises en pension et prêts de titres  : Le Groupe Banque Populaire Val de France réalise des opérations de mise en pension, ainsi que des prêts de titres. Selon les termes desdites conventions, le titre peut être cédé de nouveau par le cessionnaire durant la durée de l’opération de pension ou de prêt. Le cessionnaire doit néanmoins le restituer au cédant, à maturité de l’opération. Les flux de trésorerie générés par le titre sont également transmis au cédant. Le Groupe Banque Populaire Val de France considère avoir conservé la quasi-totalité des risques et avantages des titres mis en pension ou prêtés. Par conséquent, ces derniers n’ont pas été décomptabilisés. Ces opérations incluent notamment les titres apportés à BPCE pour mobilisation au nom du Groupe BPCE auprès de la Banque centrale européenne (BCE), dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie. — Cessions de créances  : Le Groupe Banque Populaire Val de France cède des créances à titre de garantie (articles L. 211-38 ou L. 313-23 et suivants du Code monétaire et financier) dans le cadre de refinancements garantis, notamment auprès de la Banque centrale. Ce type de cession à titre de garantie emporte transfert juridique des droits contractuels, et donc « transfert d’actifs » au sens de l’amendement à IFRS 7. Le Groupe Banque Populaire Val de France reste néanmoins exposé à la quasi-totalité des risques et avantages, ce qui se traduit par le maintien des créances au bilan. — Titrisations consolidées avec investisseurs externes  : Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de l’amendement à IFRS 7. En effet, le Groupe BPCE a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan du Groupe BPCE via la consolidation du fonds). Les opérations de titrisation réalisées par BPCE en 2014 (BPCE Master Home Loans), 2016 (BPCE Consumer Loans 2016_5) et 2017 (BPCE Home Loans 2017_5) étaient totalement auto-souscrites alors que les parts seniors des opérations de titrisation BPCE Home Loans FCT 2018, BPCE Home Loans FCT 2019, BPCE Home Loans FCT 2020 et BPCE Home Loans FCT 2021 sont souscrites par des investisseurs externes (note 12). Au 31 décembre 2021, 1 332 828 milliers d’euros d’obligations des FCT BPCE Master Home Loans, BPCE Consumer Loans 2016_5, et BPCE Home Loans 2017_5, auto-souscrites par le Groupe Banque Populaire Val de France et éliminées en consolidation, ont été prêtées à BPCE dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. En regard de ce montant, aucun refinancement n’a été reçu, le Groupe Banque Populaire Val de France n’en ayant pas exprimé le besoin auprès de la trésorerie centrale du Groupe BPCE. 5.17.1.2 . Commentaires sur les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés . — Les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés sont généralement affectés en garantie sous forme de nantissements. Les principaux dispositifs concernés sont la CRH (Caisse de refinancement de l’habitat) et BPCE SFH. Par ailleurs, conformément au cadre légal français, les garanties intrinsèques attachées aux émissions d’obligations sécurisées ne sont pas comptabilisées en engagements de garantie donnés. 5.17.1.3 Actifs financiers reçus en garantie dont l'entité peut disposer . — Le Groupe Banque Populaire Val de France ne dispose pas d’actifs financiers reçus en garantie. 5.17.2 Actifs financiers intégralement décomptabilisés pour lesquels le Groupe conserve une implication continue Le Groupe Banque Populaire Val de France n’a pas décomptabilisé d’actifs financiers pour lesquels il conserve une implication continue. 5.18 . Instruments financiers soumis à la réforme des indices de référence . Principes comptables . Conformément aux amendements à IFRS 9 et IAS 39 relatifs à la réforme des taux de référence (phase 1), jusqu’à la disparition des incertitudes liées à la réforme, il est considéré que : les transactions désignées comme éléments couverts en couverture de flux de trésorerie sont « hautement probables », les flux couverts n’étant pas considérés comme altérés par la réforme les tests d’efficacité prospectifs de couverture de juste valeur et de couverture de flux de trésorerie ne sont pas remis en cause par les effets de la réforme, en particulier la comptabilité de couverture peut être maintenue si les tests rétrospectifs sortent des bornes 80-125% pendant cette période transitoire, l’inefficacité des relations de couverture continuant toutefois à devoir être reconnue au compte de résultat la composante de risque couvert, lorsqu’elle est désignée sur la base d’un taux de référence, est considérée comme identifiable séparément. Le Groupe Banque Populaire Val de France considère que tous ses contrats de couverture, qui ont une composante BOR ou EONIA, sont concernés par la réforme et peuvent ainsi bénéficier de ces amendements tant qu’il existe une incertitude sur les modifications contractuelles à effectuer du fait de la réglementation ou sur l’indice de substitution à utiliser ou sur la durée de la période d’application de taux provisoires. Le Groupe Banque Populaire Val de France est principalement exposé sur ses contrats de dérivés et ses contrats de prêts et emprunts au taux EURIBOR, au taux EONIA et au taux LIBOR US. Les amendements de la phase 2, post implémentation des taux alternatifs, introduisent un expédient pratique, qui consiste à modifier le taux d’intérêt effectif de manière prospective sans impact en résultat net dans le cas où les changements de flux des instruments financiers sont exclusivement liés à la réforme et permettent de conserver une équivalence économique entre les anciens flux et les nouveaux. Ils introduisent également, si ces conditions sont remplies, des assouplissements sur les critères d’éligibilité à la comptabilité de couverture afin de pouvoir maintenir les relations de couverture concernées par la réforme. Ces dispositions concernent notamment les impacts liés à la redocumentation de couverture, à la couverture de portefeuille, au traitement de la réserve OCI pour les couvertures CFH, à l’identification d’une composante de risque identifiable, aux tests d’efficacité rétrospectifs. Ces amendements ont été appliqués par le Groupe Banque Populaire Val de France, par anticipation, dans les comptes du 31 décembre 2020 et continueront à s’appliquer principalement sur l’EURIBOR et le LIBOR USD qui n’ont pas encore été remédiés . Pour rappel, le règlement européen (UE) n°2016/1011 du 8 juin 2016 concernant les indices utilisés comme indice de référence (« le Règlement Benchmark » ou « BMR ») instaure un cadre commun visant à garantir l’exactitude et l’intégrité des indices utilisés comme indice de référence dans le cadre d’instruments et de contrats financiers, ou comme mesure de la performance de fonds d’investissements dans l’Union européenne. Le Règlement Benchmark a pour objet de réguler la fourniture d’indices de référence, la fourniture de données sous-jacentes pour un indice de référence et l’utilisation d’indices de référence au sein de l’Union Européenne. Il prévoit une période transitoire dont bénéficient les administrateurs qui ont jusqu’au 1er janvier 2022 pour être agréés ou enregistrés. A compter de cette date, l’utilisation par des entités supervisées par l’Union Européenne d’indices de référence d’administrateurs non agrées ou non enregistrés (ou, s’ils ne sont pas situés dans l’Union, qui ne sont pas soumis à un régime équivalent ou autrement reconnus ou avalisés) sera interdite. Dans le cadre du règlement BMR, les indices de référence de taux d’intérêt EURIBOR, LIBOR et EONIA ont été déclarés comme étant des indices de référence d’importance critique. La réforme des indices de référence a été accélérée par les annonces, à compter du mois de mars 2021, de la Financial Conduct Authority (FCA), le régulateur britannique superviseur de l’ICE Benchmark Adminstration (administrateur des LIBORs) : Confirmant la cessation, après le 31 décembre 2021, de la publication des LIBORs EUR, CHF, JPY et GBP, la publication du LIBOR USD étant, quant à elle, prolongée jusqu’au 30 juin 2023 (sauf pour les tenors 1 semaine et 2 mois qui cesseront après le 31 décembre 2021) ; Autorisant, pour une durée limitée, pour les contrats existants (à l’exception des dérivés clearés) indexés sur le LIBOR YEN et GBP (tenors 1 mois, 3 mois et 6 mois), à compter du 1er janvier 2022, l’utilisation d’indices LIBOR synthétiques basés sur les taux sans risque, publiés par l’ICE Benchmark Administration. Visant à limiter l’utilisation, pour les nouveaux contrats, à compter de la fin de l’année 2021, du LIBOR USD, une annonce similaire ayant été faite au mois de novembre 2021 par les autorités américaines. De son côté, l’Union européenne a publié le 22 octobre 2021, deux règlements (Règlements d’Exécution (UE) 2021/1847 et 2021/1848) prévoyant comme taux de remplacement légal, d’une part, pour le LIBOR CHF (Règlement d’Exécution (UE) 2021/1847), le taux SARON composé, majoré de l’ajustement d’écart avec le LIBOR CHF déterminé par l’ISDA, le 5 mars 2021 (ajustement déterminé suite à l’annonce de la FCA portant sur la cessation de l’indice), d’autre part pour l’EONIA (Règlement d’Exécution (UE) 2021/1848), le taux €STER (taux successeur de l’EONIA recommandé par le groupe de travail sur les taux de la zone euro) plus la marge de 8,5 point de base calculée par la Banque Centrale Européenne. Ces taux de remplacement seront appliqués suite à la fin de la publication du LIBOR CHF (1er janvier 2022) et de l’EONIA (3 janvier 2022), à tous contrats et instruments financiers pour lesquels une transition vers les taux de référence alternatifs ou l’intégration de clause robuste de fallback (disposition contractuelle prévoyant les modalités de remplacement de l’indice initialement convenu entre les parties), n’aura pas été opérée. S’agissant de l’EURIBOR, la mise en œuvre d’une nouvelle méthodologie de calcul, reconnue par le régulateur belge conforme aux exigences prévues par le règlement Benchmark, visant à passer à un EURIBOR dit « Hybride », a été finalisée au mois de novembre 2019. A ce stade, une incertitude modérée, existe sur la pérennité de l’EURIBOR, celle-ci résultant du nombre limité de banques contribuant à la détermination de l’indice et sur la capacité à maintenir ou non la méthode hybride sur tous les tenors. Dans le contexte de cette réforme, dès le premier semestre 2018, le Groupe BPCE s’est doté d’une structure projet chargée d’anticiper les impacts associés à la réforme des indices de référence, d’un point de vue juridique, commercial, financier, risque, système et comptable. Au cours de l’année 2019, les travaux se sont concentrés sur la réforme de l’EURIBOR, la transition de l’EONIA vers l’€STR et le renforcement des clauses contractuelles quant à la cessation d’indices. Depuis 2020, s’est ouverte une phase, plus opérationnelle autour de la transition et la réduction des expositions aux taux de référence susceptibles de disparaître. Elle inclut les travaux préparatoires à l’utilisation des nouveaux indices et à la mise en place en place de nouveaux produis indexés sur ces indices, l’identification et la mise en place de plans de remédiation du stock ainsi qu’une communication active auprès des clients de la banque. A ce titre : Concernant les produits dérivés, le processus de remédiation des contrats des dérivés, s’est vu accéléré avec l’entrée en vigueur, le 25 janvier 2021, du Supplement 70 aux 2006 ISDA Definitions (appelé « ISDA IBOR Fallbacks Supplement ») et de nouvelles définitions de taux FBF visant à prévoir explicitement – pour les transactions futures – des taux de repli à la suite de la disparition annoncée des LIBORS. L’entrée en vigueur à cette même date de l’ISDA 2020 IBOR Fallbacks Protocol , auquel Natixis SA et BPCE SA ont adhéré, le 21 décembre 2020, permet par ailleurs d’appliquer les mêmes clauses de repli au stock d’opérations en cours avec les autres adhérents à ce protocole. Les chambres de compensation ont, de plus, opéré au mois de décembre 2021, une bascule des produits clearés vers les RFRs (hors LIBOR USD), la transition aux taux €STER et SOFR ayant été opérée concernant la rémunération des dérivés collatéralisés en 2020. Le Groupe BPCE de manière pro active a sollicité ses clients afin de remédier les transactions dans les mêmes conditions que les chambres de compensation. Après le 31 décembre 2021, pour un nombre très limité de contrats, dans l’attente d’une transition vers les RFRs, le LIBOR synthétique YEN ou GBP sera appliqué ; S’agissant des prêts clientèle de la banque de détail, le Groupe Banque Populaire Val de France disposait d’opérations indexées sur l’Eonia, lesquelles sont en voie de finalisation de remédiation, à l’appui du Règlement d’exécution de la Commission Européenne et information de ses clients. Des opérations internationales essentiellement en LIBOR USD / GBP à des Professionnels et Entreprises viennent compléter le stock du Groupe Banque Populaire Val de France à date. Ces opérations ont été remédiées au 3 e quadrimestre 2021. L’information relative aux encours d’actifs financiers hors dérivés, passifs financiers hors dérivés, et dérivés devant faire l’objet d’une transition est présentée dans le Chapitre 6 « Gestion des risques - Risque de taux et liquidité ». La matérialité, au 31 décembre 2021, des expositions aux LIBORs, est à mettre en lien avec l’existence, à cette date, d’opérations dont la période d’intérêt utilise un dernier fixing référencé au LIBOR, combinée, pour les dérivés, à l’application des fallbacks ISDA, au 3 janvier 2022. Note 6 . – Engagements . Principes comptables . Les engagements se caractérisent par l’existence d’une obligation contractuelle et sont irrévocables. Les engagements figurant dans ce poste ne doivent pas être susceptibles d’être qualifiés d’instruments financiers entrant dans le champ d’application d’IFRS 9 au titre du classement et de l’évaluation. En revanche, les engagements de financements et de garanties données sont soumis aux règles de provision d’IFRS 9 telles que présentées dans la note 7. Les effets des droits et obligations de ces engagements sont subordonnés à la réalisation de conditions ou d’opérations ultérieures. Ces engagements sont ventilés en : Engagements de financement (ouverture de crédit confirmé ou accord de refinancement) ; Engagement de garantie (engagements par signature ou actifs reçus en garantie). 6.1 . Engagements de financement . — Le montant communiqué correspond à la valeur nominale de l’engagement donné. (En milliers d'Euros) 31 décembre 2021 31 décembre 2020 Engagements de financement donnés en faveur : Des établissements de crédit 0 0 De la clientèle 1 508 494 1 405 315 Ouvertures de crédit confirmées 1 498 879 1 400 778 Ouvertures de crédits documentaires 8 891 3 883 Autres engagements 724 654 Total des engagements de financement donnes 1 508 494 1 405 315 Engagements de financement reçus : D'établissements de crédit 565 0 De la clientèle 0 0 Total des engagements de financement reçus 565 0 6.2 . Engagement de garantie . — Le montant communiqué correspond à la valeur nominale de l’engagement donné. (En milliers d'Euros) 31 décembre 2021 31 décembre 2020 Engagements de garantie donnés : D'ordre des établissements de crédit 0 0 D'ordre de la clientèle 537 026 614 808 Engagements sur titres 115 104 Total des engagements de garantie donnes 537 141 614 912 Engagements de garantie reçus : D'établissements de crédit 1 013 274 1 109 324 De la clientèle 6 436 677 5 387 564 Engagements sur titres 115 104 Total des engagements de garantie reçus 7 450 066 6 496 992 Les engagements de garantie sont des engagements par signature ainsi que des actifs reçus en garantie tels que des sûretés réelles autres que celles figurant dans la note 5.17.1.3 « Actifs financiers reçus en garantie dont l'entité peut disposer ». Les « valeurs affectées en garanties » figurent dans la note 5.17.1 « Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs donnés en garantie ». Les « valeurs reçues en garantie et dont l’établissement a la disposition » figurent dans la note 5.17.3 « Actifs financiers reçus en garantie dont l'entité peut disposer ». Note 7 . – Expositions aux risques . Les expositions aux risques abordés ci-après sont représentées par les risques de crédit, de marché, de taux d’intérêt global, de change et de liquidité. L’information relative à la gestion du capital et aux ratios réglementaires est présentée dans la partie « Gestion des risques ». Les informations concernant l'effet et la prise en compte des risques climatiques sur la gestion du risque de crédit sont présentées dans le chapitre 6 « Gestion des risques – Risques climatiques ». 7.1 . Risque de crédi t . L’essentiel . Le risque de crédit est le risque qu’une partie prenante à un instrument financier manque à une de ses obligations et amène de ce fait l’autre partie à subir une perte financière. Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont également présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles incluent : la répartition des expositions brutes par catégories et par approches avec distinction du risque de crédit et du risque de contrepartie ; la répartition des expositions brutes par zone géographique ; la concentration du risque de crédit par emprunteur ; la qualité de crédit des expositions renégociées (CQ1) ; les expositions performantes et non performantes et provisions correspondantes (CR1) ; la qualité des expositions performantes et non performantes par nombre de jours en souffrance (CQ3) ; la qualité des expositions par zone géographique (CQ4) ; la qualité de crédit des prêts et avances par branche d’activité (CQ5) ; la répartition des garanties reçues par nature sur les instruments financiers (CR3) ; Ces informations font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes. 7.1.1 . Cout du risque de crédit . Principes comptables . Le coût du risque porte sur les instruments de dette classés parmi les actifs financiers au coût amorti ou les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables ainsi que sur les engagements de financement et les contrats de garantie financière donnée non comptabilisés à la juste valeur par résultat. Il concerne également les créances résultant de contrats de location, les créances commerciales et les actifs sur contrats. Ce poste recouvre ainsi la charge nette des dépréciations et des provisions constituées au titre du risque de crédit. Les pertes de crédit liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance d’établissements de crédit figurent également dans ce poste. Les créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations sont des créances qui ont acquis un caractère de perte définitive avant d’avoir fait l’objet d’un provisionnement en Statut 3. — Coût du risque de crédit de la période  : ( En milliers d' E uros ) Exercice 2021 Exercice 2020 Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions -32 180 -35 670 Récupérations sur créances amorties 2 381 1 186 Créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations (1) -5 654 -6 078 Total coût du risque de crédit -35 453 -40 562 (1) La variation des créances irrécouvrables inclut une augmentation de 1 314 milliers d’euros en raison notamment du reclassement en 2021 des coûts de recouvrement sur des dossiers douteux (S3) du poste Charges générales d’exploitation vers le poste Coût du risque, dès lors qu’il s’agit de coûts marginaux et directement attribuables au recouvrement des flux de trésorerie contractuels. Le montant était de 905 milliers d’euros au 31 décembre 2020. — Coût du risque de crédit de la période par nature d’actifs  : (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Opérations interbancaires -1 0 Opérations avec la clientèle -33 932 -40 650 Autres actifs financiers -1 520 88 Total coût du risque de crédit -35 453 -40 562 7.1. 2 . V ariation des valeurs brutes comptables et des pertes de crédit attendues des actifs financiers et des engagements . Principes comptables . Les pertes de crédit attendues sont représentées par des dépréciations sur les actifs au coût amorti et en juste valeur par capitaux propres recyclables, et des provisions sur les engagements de financement et de garantie. Dès la date de première comptabilisation, les instruments financiers concernés (voir 7.1.1) font l’objet d’une dépréciation ou d’une provision pour pertes de crédit attendues ( Expected Credit Losses ou ECL). Lorsque les instruments financiers n’ont pas fait l’objet d’indications objectives de pertes à titre individuel, les dépréciations ou provisions pour pertes de crédit attendues sont évaluées à partir d’historiques de pertes et de prévisions raisonnables et justifiables des flux futurs de trésorerie actualisés. Les instruments financiers sont répartis en trois catégories (statuts ou stage ) selon la dégradation du risque de crédit observée depuis leur comptabilisation initiale. A chaque catégorie d’encours correspond une modalité spécifique d’évaluation du risque de crédit : — Statut 1 ( stage 1 ou S1)  : il s’agit des encours sains pour lesquels il n’y a pas d’augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale de l’instrument financier ; la dépréciation ou la provision pour risque de crédit correspond aux pertes de crédit attendues à un an ; les produits d’intérêts sont reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’instrument avant dépréciation. — Statut 2 ( stage 2 ou S2)  : les encours sains pour lesquels une augmentation significative du risque de crédit est constatée depuis la comptabilisation initiale de l’instrument financier, sont transférés dans cette catégorie ; la dépréciation ou la provision pour risque de crédit est alors déterminée sur la base des pertes de crédit attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument financier (pertes de crédit attendues à maturité) ; les produits d’intérêts sont reconnus en résultat, comme pour les encours de statut 1, selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’instrument avant dépréciation. — Statut 3 ( stage 3 ou S3)  : il s’agit des encours pour lesquels il existe une indication objective de perte de valeur liée à un événement qui caractérise un risque de crédit avéré et qui intervient après la comptabilisation initiale de l’instrument concerné. Cette catégorie recouvre, comme sous IAS 39, les créances pour lesquelles a été identifié un évènement de défaut tel que défini à l’article 178 du règlement européen n°575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit Les situations de défaut sont désormais identifiées pour les encours ayant des impayés significatifs (introduction d’un seuil relatif et d’un seuil absolu à appliquer aux arriérés de paiement) et les critères de retour en encours sains ont été clarifiés avec l’imposition d’une période probatoire et l’introduction de critères explicites pour le classement en défaut des crédits restructurés ; la dépréciation ou la provision pour risque de crédit est calculée à hauteur des pertes de crédit attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument financier (pertes de crédit attendues à maturité) sur la base du montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables ; les produits d’intérêts sont alors reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur nette comptable de l’instrument après dépréciation. les actifs financiers acquis ou créés et dépréciés au titre du risque de crédit dès leur comptabilisation initiale, l’entité ne s’attendant pas à recouvrer l’intégralité des flux de trésorerie contractuels (Purchased or Originated Credit Impaired ou POCI), relèvent aussi du statut 3 . Ces actifs peuvent être transférés en Statut 2 en cas d’amélioration du risque de crédit. Pour les créances résultant de contrats de location simple ou de contrats de location financière – qui relèvent d’IFRS 16, le Groupe BPCE a décidé de ne pas retenir la possibilité d’appliquer la méthode simplifiée proposée par IFRS 9 §5.5.15. — Méthodologie d’évaluation de la dégradation du risque de crédit et des pertes de crédit attendues  : Les principes d’évaluation de la dégradation du risque de crédit et des pertes de crédit attendues s’appliquant à la très grande majorité des expositions du Groupe BPCE sont décrits ci-dessous. Seuls quelques portefeuilles d’établissements du Groupe BPCE – correspondant à un volume d’expositions limité – peuvent ne pas être traités selon les méthodes décrites ci-après et se voir appliquer des techniques d’évaluation ad hoc. — Augmentation significative du risque de crédit  : L’augmentation significative du risque de crédit s’apprécie sur une base individuelle, pour chaque instrument, en tenant compte de toutes les informations raisonnables et justifiables et en comparant le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de clôture avec le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de la comptabilisation initiale. Une approche par contrepartie (avec application du principe de contagion à tous les encours existants sur la contrepartie considérée) est possible notamment au regard du critère qualitatif Watchlist . Conformément à la norme IFRS 9, un encours d’une contrepartie ayant fait l’objet d’une dégradation significative du risque de crédit (Statut 2) qui vient d’être originé sera classé en Statut 1. L’appréciation de la détérioration repose sur la comparaison des probabilités de défaut ou des notations en date de comptabilisation initiale des instruments financiers avec celles existant en date de clôture. Les mêmes principes que ceux déterminant l’entrée en Statut 2 sont appliqués pour l’amélioration de la dégradation significative du risque de crédit. Par ailleurs, il existe selon la norme une présomption réfutable d’augmentation significative du risque de crédit associé à un actif financier depuis la comptabilisation initiale lorsque les paiements contractuels subissent un retard de plus de 30 jours. Les moratoires accordés en soutien aux entreprises traversant des difficultés de trésorerie généralisées, ainsi que l’octroi de prêts garantis par l’état (PGE), ne conduisent pas à eux seuls à considérer l’existence de difficultés financières remettant en cause la capacité de la contrepartie à honorer ses accords contractuels à maturité. En conséquence, les principes mentionnés trouvent pleinement à s’appliquer suivant la situation spécifique de la contrepartie. La mesure de la dégradation du risque permet dans la majorité des cas de constater une dépréciation en Statut 2 avant que la transaction ne soit dépréciée individuellement (Statut 3). L’évaluation de l’augmentation significative du risque de crédit est faite au niveau de chaque instrument en se fondant sur des indicateurs et des seuils qui varient selon la nature de l’exposition et le type de contrepartie. Plus précisément, l’évaluation de la variation du risque de crédit s’effectue sur la base des critères suivants : sur les portefeuilles de Particuliers, Professionnels, Petites et Moyennes Entreprises, Secteur Public et Logement Social : la mesure de la dégradation du risque de crédit repose sur une combinaison de critères quantitatifs et qualitatifs. Le critère quantitatif s’appuie sur la mesure de la variation de la probabilité de défaut à un an (en moyenne de cycle) depuis la comptabilisation initiale. Les critères qualitatifs complémentaires permettent de classer en Statut 2 l'ensemble des contrats présentant des impayés de plus de 30 jours (sauf si la présomption d'impayés de 30 jours est réfutée), en note sensible, en situation de réaménagements ou en présence de difficultés financières si les critères de déclassement en Statut 3 ne sont pas remplis. La dégradation significative du risque de crédit est calculée sur la base de la condition suivante : PD t calcul 12 mois >∆+μ× PD t octroi 12 mois Les critères multiplicatif ( μ ) et additif ( Δ ) pour les différents portefeuilles sont détaillés ci-dessous (passage en S2 si PD à date >μ× PD à l'octroi +Δ ) : Portefeuille Mu Delta Particulier 1 4,2 % Professionnel 1 7,0 % PME 2 0,5% Secteur public 2 0,5% Logement Social 2 0,5% sur les portefeuilles de Grandes Entreprises, Banques et Souverains : le critère quantitatif s’appuie sur le niveau de variation de la notation depuis la comptabilisation initiale. Les mêmes critères qualitatifs sur les Particuliers, Professionnels et Petites et Moyennes Entreprises s’appliquent et il convient d’y rajouter les contrats inscrits en Watchlist , ainsi que des critères complémentaires fonction de l’évolution du niveau de risque pays. Les seuils de dégradation sur les portefeuilles de Grandes Entreprises et de Banques sont les suivants : Note à l'origine Dégradation significative 1 à 7 (AAA à A-) 3 crans 8 à 10 (BBB+ à BBB-) 2 crans 11 à 21 (BBO+ à C) 1 cran Pour les Souverains, les seuils de dégradation sur l’échelle de notation à 8 plots sont les suivants : Note à l'origine Dégradation significative 1 6 crans 2 5 crans 3 4 crans 4 3 crans 5 2 crans 6 1 cran 7 S2 directement (sauf si contrat nouvellement originé) 8 S2 directement (sauf si contrat nouvellement originé) sur les Financements Spécialisés : les critères appliqués varient selon les caractéristiques des expositions et le dispositif de notation afférent. Les expositions notées sous le moteur dédié aux expositions de taille importante sont traitées de la même manière que les Grandes Entreprises ; les autres expositions sont traitées à l’instar des Petites et Moyennes Entreprises. Pour l’ensemble de ces portefeuilles, les notations sur lesquelles s’appuie la mesure de la dégradation du risque correspondent aux notations issues des systèmes internes lorsque celles-ci sont disponibles, ainsi que sur des notes externes, notamment en l’absence de notation interne. La norme permet de considérer que le risque de crédit d’un instrument financier n’a pas augmenté de façon significative depuis la comptabilisation initiale si ce risque est considéré comme faible à la date de clôture. Cette disposition est appliquée pour les titres de dette notés investment grade et gérés dans le cadre de la réserve de liquidité du Groupe BPCE, telle que définie par la réglementation Bâle 3. La qualification « investment grade » correspond aux notes dont le niveau est supérieur ou égal à BBB- ou son équivalent chez Standards and Poors, Moody’s ou Fitch. Conformément à la norme IFRS 9, la prise en compte des garanties et sûretés n’influe pas sur l’appréciation de l’augmentation significative du risque de crédit : celle-ci s’appuie sur l’évolution du risque de crédit sur le débiteur sans tenir compte des garanties. Afin d’apprécier l’augmentation significative du risque de crédit, le groupe prévoit un processus basé sur deux niveaux d’analyse : un premier niveau dépendant de règles et de critères définis par le groupe qui s’imposent aux établissements du groupe (dit « modèle central ») ; un second niveau lié à l’appréciation, à dire d’expert au titre du forward looking local, du risque porté par chaque établissement sur ses portefeuilles pouvant conduire à ajuster les critères définis par le groupe de déclassement en Statut 2 (bascule de portefeuille ou sous-portefeuille en ECL à maturité). — Mesure des pertes de crédit attendues  : Les pertes de crédit attendues sont définies comme étant une estimation des pertes de crédit (c’est à dire la valeur actuelle des déficits de trésorerie) pondérées par la probabilité d’occurrence de ces pertes au cours de la durée de vie attendue des instruments financiers. Elles sont calculées de manière individuelle, pour chaque exposition. En pratique, pour les instruments financiers classés en Statut 1 ou en Statut 2, les pertes de crédit attendues sont calculées comme le produit de plusieurs paramètres : flux attendus sur la durée de vie de l'instrument financier, actualisés en date de valorisation - ces flux étant déterminés en fonction des caractéristiques du contrat, et de son taux d'intérêt effectif et, pour les crédits immobiliers, du niveau de remboursement anticipé attendu sur le contrat ; taux de perte en cas de défaut (LGD, Loss Given Default) ; probabilités de défaut (PD), sur l’année à venir dans le cas des instruments financiers en Statut 1, jusqu’à la maturité du contrat dans le cas des instruments financiers en Statut 2. La méthodologie développée s’appuie sur les concepts et les dispositifs existants notamment sur les modèles internes développés dans le cadre du calcul des exigences réglementaires en fonds propres (dispositif bâlois) et sur les modèles de projections initialement utilisés dans le dispositif de stress tests . Des ajustements spécifiques sont réalisés pour se mettre en conformité avec les spécificités de la norme IFRS 9 : les paramètres IFRS 9 visent ainsi à estimer de façon juste les pertes de crédit attendues dans un cadre de provisionnement comptable, tandis que les paramètres prudentiels sont dimensionnés de façon prudente dans un cadre réglementaire. Plusieurs marges de prudence appliquées sur les paramètres prudentiels sont en conséquence retraitées ; les paramètres IFRS 9 doivent permettre d’estimer les pertes de crédit attendues jusqu’à la maturité du contrat, tandis que les paramètres prudentiels sont définis afin d’estimer les pertes attendues sur un horizon d’un an. Les paramètres à un an sont donc projetés sur des horizons longs ; les paramètres IFRS 9 doivent tenir compte de la conjoncture économique anticipée sur l’horizon de projection ( forward looking ), tandis que les paramètres prudentiels correspondent à des estimations moyenne de cycle (pour la PD) ou bas de cycle (pour la LGD et les flux attendus sur la durée de vie de l’instrument financier). Les paramètres prudentiels de PD et de LGD sont donc également ajustés selon ces anticipations sur la conjoncture économique. Les modalités de mesure des pertes de crédit attendues tiennent compte des biens affectés en garantie et des autres rehaussements de crédit qui font partie des modalités contractuelles et que l’entité ne comptabilise pas séparément. L’estimation des insuffisances de flux de trésorerie attendues d’un instrument financier garanti reflète le montant et le calendrier de recouvrement des garanties. Le dispositif de validation des modèles IFRS 9 s’intègre pleinement dans le dispositif de validation déjà en vigueur au sein du groupe. La validation des modèles suit ainsi un processus de revue par une cellule indépendante de validation interne, la revue de ces travaux en comité modèle groupe et un suivi des préconisations émises par la cellule de validation. Les données macroéconomiques prospectives (f orward looking ) sont prises en compte dans un cadre méthodologique applicable à deux niveaux : au niveau du groupe, dans la détermination d’un cadre partagé de prise en compte du forward looking dans la projection des paramètres PD, LGD sur l’horizon d’amortissement des opérations au sein du modèle central ; au niveau de chaque entité, au regard de ses propres portefeuilles. — Prise en compte des informations de nature prospective  : Le montant des pertes de crédit attendues est calculé sur la base d’une moyenne des ECL par scénarios pondérés par la probabilité d’occurrence de ces scénarios, tenant compte des événements passés, des circonstances actuelles et des prévisions raisonnables et justifiables de la conjoncture économique. Le Groupe BPCE prend en compte des informations prospectives à la fois dans l’estimation de l’augmentation significative du risque de crédit et dans la mesure des pertes de crédit attendues. Pour ce faire, le Groupe BPCE utilise les projections de variables macroéconomiques retenues dans le cadre de la définition de son processus budgétaire, considéré comme le plus probable, encadré par des projections de variables macroéconomiques optimistes et pessimistes afin de définir des trajectoires alternatives probables, ces projections de variables macroéconomiques étant dénommées scénarios dans la suite de cette note. S’agissant de la détermination de l’augmentation significative du risque de crédit, au-delà des règles basées sur la comparaison des paramètres de risque entre la date de comptabilisation initiale et la date de reporting, celle-ci est complétée par la prise en compte d’informations prospectives comme des paramètres macroéconomiques sectoriels ou géographiques. S’agissant de la mesure des pertes de crédit attendues, le Groupe BPCE a fait le choix de retenir trois scénarios macroéconomiques qui sont détaillés dans le paragraphe ci-après. — Méthodologie de calcul de pertes attendues dans le cadre du modèle central  : Les paramètres utilisés pour la mesure des pertes de crédit attendues sont ajustés à la conjoncture économique via la définition de trois scénarios économiques définis sur un horizon de trois ans : le scénario central a été mis à jour à partir des scénarios déterminés par les économistes du groupe en juin 2021 et validé par le Comité de Direction Générale ; un scénario pessimiste, correspondant à une réalisation plus dégradée des variables macroéconomiques définies dans le cadre du scénario central ; un scénario optimiste, correspondant à une réalisation plus favorable des variables macroéconomiques définies dans le cadre du scénario central. La définition et la revue de ces scénarios suit la même organisation et gouvernance que celle définie pour le processus budgétaire, avec une revue trimestrielle de leur pertinence depuis la crise de la Covid-19 pouvant conduire à une révision des projections macroéconomiques en cas de déviation importante de la situation observée, sur la base de propositions de la recherche économique et une validation par le Comité de Direction Générale. Les probabilités d’occurrence des scénarios sont quant à elles revues trimestriellement par le Comité WatchList et Provisions du groupe. Les paramètres ainsi définis permettent l’évaluation des pertes de crédit attendues de l’ensemble des expositions, qu’elles appartiennent à un périmètre homologué en méthode interne ou traité en standard pour le calcul des actifs pondérés en risques. Les projections à quatre ans (incluant le décalage de 12 mois) des principales variables macroéconomiques pour chacune des bornes sont présentées ci-après : Les variables définies dans chacun de ces scénarios permettent la déformation des paramètres de PD et de LGD et le calcul d’une perte de crédit attendue pour chacun des scénarios économiques. La projection des paramètres sur les horizons supérieurs à trois ans se fait sur le principe d’un retour progressif à leur moyenne long-terme. Ces scénarios économiques sont associés à des probabilités d’occurrence, permettant in fine le calcul d’une perte moyenne probable utilisée comme montant de la perte de crédit attendue IFRS 9. En complément, le Groupe BPCE complète et adapte cette approche en tenant compte des spécificités propres à certains périmètres. Chaque scénario est pondéré en fonction de sa proximité au consensus de Place (Consensus Forecast ) sur les principales variables économiques de chaque périmètre ou marché significatif du Groupe BPCE. Les projections sont déclinées, sur le marché français principalement, au travers des principales variables macroéconomiques : le PIB, le taux de chômage et les taux d’intérêts français sur la dette souveraine française. Pour la banque de proximité, afin de prendre en compte les incertitudes liées aux projections macroéconomiques et les mesures de soutien à l’économie (PGE, chômage partiel, mesures fiscales), les scénarios économiques ont été adaptés. Ces adaptations ont pour conséquence : d’atténuer la soudaineté de la crise en 2020 et du rebond mécanique à partir de 2021 avec une modération de 60 % du choc de la crise sur le PIB. À titre d’exemple, pour le scénario central, la valeur du PIB retenue est une moyenne pondérée de la valeur initiale du scénario (PIB 2020 -9% pondéré à 40%) et de la croissance long terme en France (+1,4% pondérée à 60%). Cette adaptation est cohérente avec les communiqués de la BCE sur la prise en compte de la crise de la Covid-19 dans le cadre d’IFRS 9 et avec les lignes directrices de l’EBA sur les moratoires ; et de diffuser les effets de la crise sur une période plus longue avec un décalage du scénario de 12 mois, ce qui signifie que la dégradation du PIB et des autres variables impactera les probabilités de défaut 12 mois plus tard. Ces ajustements post-modèle reflètent l’impact positif des différentes mesures de soutien de l’Etat sur le tissu économique et notamment la réduction de l’occurrence de défauts et leur décalage dans le temps. Dans le contexte de crise sanitaire et la difficulté à apprécier au plus juste la situation de risque des contreparties, des ajustements post-modèle conduisent à comptabiliser des ECL pour un montant de 3 890 milliers d’euros sur les portefeuilles de crédit des Professionnels et Petites Entreprises, notés automatiquement, et pour lesquels les drivers de la notation améliorés par les mesures de soutien de l'Etat (impact positif des moratoires et des PGE sur la situation de trésorerie de ces contreparties) ont été neutralisés. — Pondération des scénarii au 31 décembre 2021  : Les pertes de crédit attendues sont calculées en affectant à chacun des scénarios un coefficient de pondération déterminé en fonction de la proximité du consensus des prévisionnistes avec chacun des scénarii central, pessimiste et optimiste, sur les variables croissance du PIB, chômage et les taux d’intérêts à 10 ans sur la dette souveraine française. Au quatrième trimestre 2021, une légère dégradation des prévisions sur 2022 du PIB français a été observée ainsi qu’une amélioration des prévisions de taux de chômage en France ; les prévisions de taux OAT 10 ans restent quant à elles stables. Dans le même temps, l’émergence du variant Omicron, occasionnant une nouvelle vague de la Covid-19 particulièrement virulente, a conduit le gouvernement à mettre en place de nouvelles mesures restrictives. À ce titre, un ajustement post-modèle d’un montant de 1 900 milliers d’euros a été retenu conduisant à surpondérer le scénario pessimiste à 85% (au lieu de 20% avant ajustement) et à sous-pondérer les scénarii centraux à 10% (65% avant ajustement) et optimiste à 5% (au lieu de 15% avant ajustement). Ainsi, les pondérations retenues, après ajustement, sont les suivantes : scénario central : 10% au 31 décembre 2021 contre 60% au 31 décembre 2020 ; scénario pessimiste : 85% au 31 décembre 2021 contre 35% au 31 décembre 2020 ; scénario optimiste : 5% inchangé par rapport au 31 décembre 2020. Le total des pertes de crédit attendues S1/S2 au 31 décembre 2021 s’élève à 64 023 milliers d’euros. — Pertes de crédit attendues constituées en complément du modèle central  : Le Groupe Banque Populaire Val de France a mis en place des provisions sectorielles dès le 1 er janvier 2018, avec la mise en œuvre de la norme IFRS 9, et a procédé à leur actualisation en 2021. De plus, du fait de la crise sanitaire COVID 19, le Groupe Banque Populaire Val de France a réalisé une révision des secteurs concernés. Cette révision a abouti à l’ajout de trois nouveaux secteurs, le commerce de détail, l’automobile et les biens de consommation et à l’ajout de certains sous-secteurs notamment pour le secteur de l’hôtellerie-restauration. Ils se rajoutent aux secteurs existants : clients retail particuliers hors-secteur géographique avec au moins un crédit habitat, clients agriculteurs non particuliers, clients professionnels des secteurs du tourisme, de l’hôtellerie, de la restauration, de la boulangerie, de l’automobile, de la construction mécanique électronique, de l’édition presse, du pétrole gaz et du commerce-distribution spécialisé et enfin clients du secteur leverage finance, correspondant aux opérations de financement avec effet de levier. Le mode de calcul de ces provisions utilise le modèle Groupe BPCE de provisionnement IFRS 9 avec une note dégradée de 3 plots pour l’ensemble des secteurs sauf pour les secteurs leverage finance avec une note dégradée de 1 plot et automobile et habitat hors secteur avec une note dégradée de 2 plots. Au 31 décembre 2021, ces provisions s’élèvent à 51 718 milliers d’euros en augmentation de 8 761 milliers d’euros par rapport à l’année dernière. — Analyse de la sensibilité des montants d’ECL  : La sensibilité des pertes de crédit attendues liée à une probabilité d’occurrence du scénario pessimiste à 100% entraînerait la constatation d’une dotation de 470 milliers d’euros. — Modalités d’évaluation des encours qui relèvent du Statut 3  : Les actifs financiers pour lesquels existe une indication objective de perte liée à un événement qui caractérise un risque de contrepartie avéré et qui intervient après leur comptabilisation initiale sont considérés comme relevant du Statut 3. Les critères d’identification des actifs sont alignés avec la définition du défaut telle que définie à l’article 178 du règlement européen n°575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit en cohérence avec les orientations de l’EBA (EBA/GL/2016/07) sur l’application de la définition du défaut et le règlement délégué 2018/1845 de la Banque Centrale Européenne relatif au seuil d’évaluation de l’importance des arriérés sur des obligations de crédit. Les prêts et créances sont considérés comme dépréciés et relèvent du Statut 3 si les deux conditions suivantes sont réunies : il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui caractérisent un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Constituent notamment un indice objectif de dépréciation : la survenance d’un impayé depuis trois mois consécutifs au moins dont le montant est supérieur aux seuils absolu (de 100€ pour une exposition retail sinon 500€) et au seuil relatif de 1% des expositions de la contrepartie ; ou la restructuration de crédits en cas d’atteinte de certains critères ou, indépendamment de tout impayé, l’observation de difficultés financières de la contrepartie amenant à considérer que tout ou partie des sommes dues ne seront pas recouvrées. A noter que les encours restructurés sont classés en Statut 3 lorsque la perte est supérieure à 1% de la différence entre la valeur actuelle nette avant restructuration et la valeur actuelle nette après restructuration ; ces événements sont susceptibles d’entraîner la constatation de pertes de crédit avérées ( incurred crédit losses ), c’est-à-dire de pertes de crédit attendues ( expected crédit losses ) pour lesquelles la probabilité d’occurrence est devenue certaine. Le classement en Statut 3 est maintenu pendant une période probatoire de trois mois après disparition de l’ensemble des indicateurs du défaut mentionnés ci-dessus. La période probatoire en Statut 3 est étendue à un an pour les contrats restructurés ayant fait l’objet d’un transfert en Statut 3. Les titres de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), sont considérés comme dépréciés et relèvent du Statut 3 lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré. Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes au Statut 3 sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée (TSSDI) répondant à la définition d’instruments de dette au sens de la norme IAS 32, une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue. Les dépréciations pour pertes de crédit attendues des actifs financiers au Statut 3 sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables, que ces flux de trésorerie proviennent de l’activité de la contrepartie ou qu’ils proviennent de l’activation éventuelle des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital. Les pertes de crédit attendues relatives aux engagements hors bilan au Statut 3 sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan. Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Aux fins de l’évaluation des pertes de crédit attendues, il est tenu compte dans l’estimation des insuffisances de flux de trésorerie attendus, des biens affectés en garantie ainsi que des autres rehaussements de crédit qui font partie intégrante des modalités contractuelles de l’instrument et que l’entité ne comptabilise pas séparément. Comptabilisation des dépréciations sur les actifs au coût amorti et en juste valeur par capitaux propres et des provisions sur les engagements de financement et de garantie . Pour les instruments de dette comptabilisés au bilan dans la catégorie des actifs financiers au coût amorti, les dépréciations constatées viennent corriger le poste d’origine de l’actif présenté au bilan pour sa valeur nette (quel que soit le statut de l’actif : S1, S2, S3 ou POCI). Les dotations et reprises de dépréciation sont comptabilisées au compte de résultat au poste « Coût du risque de crédit ». Pour les instruments de dette comptabilisés au bilan dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres, les dépréciations sont portées au passif du bilan au niveau des capitaux propres recyclables, en contrepartie du poste « Coût du risque de crédit » au compte de résultat (quel que soit le statut de l’actif : S1, S2, S3 ou POCI). Pour les engagements donnés de financement et de garantie financière, les provisions sont inscrites dans le poste « Provisions » au passif du bilan (indépendamment du statut de l’engagement donné : S1, S2, S3 ou POCI). Les dotations et reprises de provisions sont comptabilisées au compte de résultat au poste « Coût du risque de crédit ». 7.1.3. Variation des pertes de crédit attendues sur actifs financiers et des engagements . — A compter du 31 décembre 2020, les POCI sont présentés par segmentation S2 POCI et S3 POCI. 7.1.3.1 . Variation des pertes de crédit sur actifs financiers par capitaux propres  : — Variation des pertes de crédit des actifs financiers par capitaux propres  : (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(S2 POCI) Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31 décembre 2020 499 051 -97 0 0 0 0 0 0 0 0 499 051 -97 Production et acquisition 21 367 -2 0 0 0 0 0 0 0 0 21 367 -2 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -99 997 1 0 0 0 0 0 0 0 0 -99 997 1 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S2 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S3 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements -11 885 21 0 0 0 0 0 0 0 0 -11 885 21 Solde au 31 décembre 2021 408 537 -77 0 0 0 0 0 0 0 0 408 537 -77 7.1.3.2 . Variation des pertes de crédit sur titres de dettes au coût amorti  : — Variation des pertes de crédit sur titres de dette au coût amorti  : (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(S2 POCI) Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31 décembre 2020 13 106 -52 0 0 319 -319 0 0 0 0 13 425 -371 Production et acquisition 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -50 365 0 0 0 0 0 0 0 0 0 -50 365 0 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S2 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S3 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements 42 335 13 0 0 0 0 0 0 0 0 42 335 13 Solde au 31 décembre 2021 5 076 -39 0 0 319 -319 0 0 0 0 5 395 -358 7.1.3.3 . Variation des pertes de crédit sur prêts et créances aux établissements de crédit au coût amorti . — Variation des pertes de crédit sur prêts et créances aux établissements de crédit au coût amorti  : Les prêts et créances aux établissements de crédit inscrits en statut 1 incluent notamment les fonds centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations, soit 1 160 063 milliers d’euros au 31 décembre 2021, contre 1 071 982 milliers d’euros au 31 décembre 2020. Ils incluent également les encours de prêts accordés à BPCE SA, soit 1 973 354 milliers d’euros au 31 décembre 2021, contre 951 180 milliers d’euros au 31 décembre 2020. (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(S2 POCI) Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31 décembre 2020 3 208 004 -1 12 0 0 0 0 0 0 0 3 208 016 -1 Production et acquisition 1 945 961 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 945 961 0 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -899 891 0 0 0 0 0 0 0 0 0 -899 891 0 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S2 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S3 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements 527 646 0 -12 0 0 0 0 0 0 0 527 634 0 Solde au 31 décembre 2021 4 781 720 -1 0 0 0 0 0 0 0 0 4 781 720 -1 7.1.3.4 . Variation des pertes de crédit sur prêts et créances à la clientèle au coût amorti . — Variation des pertes de crédit sur prêts et créances à la clientèle au coût amorti  : Les instruments financiers sont répartis en trois catégories (statuts ou stage) selon la dégradation du risque de crédit observée depuis leur comptabilisation initiale. Cette dégradation est mesurée sur la base de la notation en date d’arrêté, y compris si celle-ci a subi une amélioration mécanique sous l’effet des mesures de soutien de l’Etat (impact positif des moratoires et PGE décrit infra et dans la note 1.5.2). Les encours concernés par cette amélioration mécanique pourraient être transférés en statut 2 mais ce transfert n’aurait pas d’impact sur le coût du risque dans la mesure où cette amélioration a été neutralisée dans le calcul des dépréciations décrit infra. Par ailleurs, des provisions complémentaires d’un montant de 8 761 milliers d’euros ont été comptabilisées en 2021 pour couvrir les risques de dégradation significative du risque de crédit sur les secteurs du tourisme, de l’hôtellerie, de la restauration, de la boulangerie, de l’automobile, de la construction mécanique électronique, de l’édition presse, du pétrole gaz et du commerce-distribution spécialisé . En l’absence de dégradation avérée de leur notation au 31 décembre 2021, les encours couverts par ces provisions ont, en partie, été maintenus en S1. (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(S2 POCI) Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31 décembre 2020 13 439 149 -46 129 825 216 -65 578 384 618 -197 527 2 280 -228 26 016 -2 602 14 677 279 -312 064 Production et acquisition 2 022 792 -11 135 2 997 -173 0 0 0 0 7 610 0 2 033 399 -11 308 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -1 165 484 132 -85 769 84 -29 106 1 477 0 0 -260 9 -1 280 619 1 702 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 -26 604 20 950 0 0 0 0 -26 604 20 950 Transferts d'actifs financiers -895 368 55 833 804 999 -49 128 90 370 -20 844 862 37 -862 20 1 -14 082 Transferts vers S1 237 724 -923 -232 247 4 201 -5 461 741 0 0 0 0 16 4 019 Transferts vers S2 -1 069 729 46 962 1 081 787 -60 308 -12 072 1 581 1 255 -7 -1 255 76 -14 -11 696 Transferts vers S3 -63 363 9 794 -44 541 6 979 107 903 -23 166 -393 44 393 -56 -1 -6 405 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements 78 656 -28 138 -28 850 24 811 3 183 -2 382 294 179 67 -1 054 53 350 -6 584 Solde au 31 décembre 2021 13 479 745 -29 437 1 518 593 -89 984 422 461 -198 326 3 436 -12 32 571 -3 627 15 456 806 -321 387 7.1.3.5 . Variation des pertes de crédit sur engagements de financements données  : — Variation des pertes de crédit sur engagements de financement donnés  : (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(S2 POCI) Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31 décembre 2020 1 326 861 3 713 74 516 1 518 3 938 2 390 0 0 0 0 1 405 315 7 621 Production et acquisition 859 806 2 177 5 0 0 0 0 0 0 0 859 811 2 177 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -422 898 -36 -5 181 0 -739 0 0 0 0 0 -428 818 -36 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers -71 274 -848 71 239 1 595 17 782 0 0 0 0 -18 1 529 Transferts vers S1 10 176 27 -9 641 -32 -535 -8 0 0 0 0 0 -13 Transferts vers S2 -80 813 -875 80 981 1 627 -183 -4 0 0 0 0 -15 748 Transferts vers S3 -637 0 -101 0 735 794 0 0 0 0 -3 794 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements -324 157 -2 465 -3 878 -889 239 -678 0 0 0 0 -327 796 -4 032 Solde au 31 décembre 2020 1 368 338 2 542 136 701 2 224 3 455 2 494 0 0 0 0 1 508 494 7 260 7.1.3.6 . Variation des pertes de crédit sur engagements de garantie données  : — Variation des pertes de crédit sur engagements de garantie donnés  : (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(S2 POCI) Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31 décembre 2020 548 855 835 46 192 692 19 761 7 057 0 0 0 0 614 808 8 584 Production et acquisition 147 381 311 0 0 0 0 0 0 0 0 147 381 311 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -111 276 -13 -5 380 -3 -5 026 -166 0 0 0 0 -121 682 -182 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers -51 448 -918 46 007 385 5 470 891 0 0 0 0 29 358 Transferts vers S1 7 431 21 -7 346 -54 -85 -23 0 0 0 0 0 -56 Transferts vers S2 -56 815 -417 57 347 577 -503 -10 0 0 0 0 29 150 Transferts vers S3 -2 064 -522 -3 994 -138 6 058 924 0 0 0 0 0 264 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements -96 727 561 -6 734 -193 -49 -1 308 0 0 0 0 -103 510 -941 Solde au 31 décembre 2020 436 785 776 80 085 881 20 156 6 474 0 0 0 0 537 026 8 131 7.1.4 . Mesure et gestion du risque crédit . — Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie. Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés. Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. 7.1. 5 . Garanties reçues sur des instruments dépréciés sous IFRS 9 . — Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du Groupe Banque Populaire Val de France au risque de crédit et de contrepartie. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) et au risque de contrepartie correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers. (En milliers d'Euros) 31 décembre 2021 Exposition maximale au risque Dépréciations Exposition maximale nette de dépréciation Garanties Classe d’instruments financiers dépréciés (S3) Titres de dettes au coût amorti 319 -319 0 0 Prêts et créances aux établissements de crédit au coût amorti 0 0 0 0 Prêts et créances à la clientèle au coût amorti 455 032 -201 953 253 079 241 440 Titres de dettes - Juste valeur par capitaux propres recyclables 0 0 0 0 Prêts et créances aux établissements de crédit - JVOCI R 0 0 0 0 Prêts et créances à la clientèle - JVOCI R 0 0 0 0 Engagements de financement 3 455 2 494 961 0 Engagements de garantie 20 156 6 474 13 682 0 Total des instruments financiers dépréciés (s3) 478 962 -193 304 267 722 241 440 (En milliers d'Euros) 31 décembre 2020 Exposition maximale au risque Dépréciations Exposition maximale nette de dépréciation Garanties Classe d’instruments financiers dépréciés (S3) Titres de dettes au coût amorti 319 -319 0 0 Prêts et créances aux établissements de crédit au coût amorti 0 0 0 0 Prêts et créances à la clientèle au coût amorti 410 635 -200 129 210 506 224 829 Titres de dettes - Juste valeur par capitaux propres recyclables 0 0 0 0 Prêts et créances aux établissements de crédit - JVOCI R 0 0 0 0 Prêts et créances à la clientèle - JVOCI R 0 0 0 0 Engagements de financement 3 938 2 390 1 548 0 Engagements de garantie 19 761 7 057 12 704 0 Total des instruments financiers déprécies (s3) 434 653 -191 001 224 758 224 829 7.1.6 . Garanties reçues sur des instruments non soumis aux règles IFRS 9  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2021 31 décembre 2020 Exposition maximale au risque Garanties Exposition maximale au risque Garanties Actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 Titres de dettes 14 524 0 11 013 0 Prêts 32 693 0 33 255 0 Dérivés de transaction 5 586 0 6 034 0 Total garanties reçues 52 803 0 50 302 0 7.1.7 . Mécanismes de réduction du risque de crédit : actif obtenu par prise de possession de garantie . — Le Groupe Banque Populaire Val de France n’a pas obtenu au cours de la période de nouvel actif par prise de garantie ou d’une mobilisation d’autres formes de rehaussement de crédit . 7.1.8 . Actifs financiers modifiés depuis le début de l’exercice, dont la dépréciation était calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité au début de l’exercice . Principes comptables . Les contrats modifiés sont des actifs financiers renégociés, restructurés ou réaménagés en présence ou non de difficultés financières et ne donnant pas lieu à décomptabilisation en l’absence du caractère substantiel des modifications apportées. Un profit ou une perte sont à comptabiliser en résultat dans le poste « Coût du risque de crédit » en cas de modification. La valeur comptable brute de l’actif financier doit être recalculée de manière à ce qu’elle soit égale à la valeur actualisée des flux de trésorerie contractuels renégociés ou modifiés au taux d’intérêt effectif initial. Certains actifs financiers dont la dépréciation était calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité, ont été modifiés depuis le début de l’exercice. Cependant, ces actifs financiers sont non significatifs au regard du bilan et du compte de résultat de l’entité. 7.1.9 Actifs financiers modifiés depuis leur comptabilisation initiale, dont la dépréciation avait été calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité, et dont la dépréciation a été réévaluée sur la base des pertes de crédit attendues à un an depuis le début de l’exercice . Certains actifs financiers dont la dépréciation avait été calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité, ont été modifiés depuis leur comptabilisation initiale et ont vu leur dépréciation réévaluée sur la base des pertes de crédit attendues à un an depuis le début de l’exercice du fait d’une amélioration de leur risque de crédit. Cependant, ces actifs financiers sont non significatifs au regard du bilan de l’entité. 7.1.10 . Encours restructurés  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2021 31 décembre 2020 Prêts et créances Engagements hors bilan Total Prêts et créances Engagements hors bilan Total Encours restructurés dépréciés 130 859 0 130 859 97 950 0 97 950 Encours restructurés sains 218 373 0 218 373 111 812 0 111 812 Total des encours restructurés 349 232 0 349 232 209 762 0 209 762 Dépréciations -43 958 0 -43 958 -35 907 0 -35 907 Garanties reçues 247 876 0 247 876 149 208 0 149 208 — Analyse des encours bruts : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2021 31 décembre 2020 Prêts et créances Engagements hors bilan Total Prêts et créances Engagements hors bilan Total Réaménagement : modifications des termes et conditions 298 920 0 298 920 151 650 0 151 650 Réaménagement : refinancement 50 312 0 50 312 58 112 0 58 112 Total des encours restructurés 349 232 0 349 232 209 762 0 209 762 7.2 . Risque de marché . — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment : les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ; les cours de change ; les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ; et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles. Les systèmes de mesure et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques. L’information relative à la gestion des risques de marché requise par la norme IFRS 7 est présentée dans le rapport sur la gestion des risques. 7.3 . Risque de taux d’intérêt global et risque de change . — Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêt. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change. La gestion du risque de taux d’intérêt global et la gestion du risque de change sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques. 7.4 . Risque de liquidité . — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné. Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. Les informations relatives à la gestion du risque de liquidité requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Le tableau ci-dessous présente les montants par date d’échéance contractuelle. Les instruments financiers en valeur de marché par résultat relevant du portefeuille de transaction, les actifs financiers disponibles à la vente à revenu variable, les encours douteux, les instruments dérivés de couverture et les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont positionnés dans la colonne « Non déterminé ». En effet, ces instruments financiers sont : soit destinés à être cédés ou remboursés avant la date de leur maturité contractuelle ; soit destinés à être cédés ou remboursés à une date non déterminable (notamment lorsqu’ils n’ont pas de maturité contractuelle) ; soit évalués au bilan pour un montant affecté par des effets de revalorisation. Les intérêts courus non échus sont présentés dans la colonne « inférieur à 1 mois ». Les montants présentés sont les montants contractuels hors intérêts prévisionnels. (En milliers d'Euros) Inférieur à 1 mois De 1 mois à 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Non déterminé Total au 31 décembre 2021 Caisse, banques centrales 80 487 0 0 0 0 0 80 487 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 0 68 945 68 945 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 0 5 293 54 947 324 247 23 973 1 114 158 1 522 618 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 66 338 66 338 Titres au coût amorti 0 0 0 5 037 0 0 5 037 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti 1 697 312 1 234 842 0 1 849 565 0 0 4 781 719 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 381 107 284 772 1 451 375 5 337 875 7 604 856 75 434 15 135 419 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 0 0 0 0 0 18 948 18 948 Actifs financiers par échéance 2 158 906 1 524 907 1 506 322 7 516 724 7 628 829 1 343 823 21 679 511 Banques centrales 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 0 6 250 6 250 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 54 006 54 006 Dettes représentées par un titre 15 215 2 877 105 378 354 112 228 492 0 706 074 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 372 554 206 408 2 252 107 1 734 007 1 106 929 13 100 5 685 105 Dettes envers la clientèle 11 732 373 88 877 360 469 973 789 42 223 2 739 13 200 470 Dettes subordonnées 0 0 0 0 0 7 267 7 267 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers par échéance 12 120 142 298 162 2 717 954 3 061 908 1 377 644 83 362 19 659 172 Engagements de financement donnés en faveur des établissements de crédit 0 0 0 0 0 0 0 Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle 0 959 668 40 281 195 315 160 186 153 044 1 508 494 Total engagements de financement donnes 0 959 668 40 281 195 315 160 186 153 044 1 508 494 Engagements de garantie en faveur des établissements de crédit 0 0 0 0 0 0 0 Engagements de garantie en faveur de la clientèle 0 0 0 0 0 537 026 537 026 Total engagements de garantie donnes 0 0 0 0 0 537 026 537 026 Note 8 . – Avantages du personnel et assimilés . Principes comptables . Les avantages du personnel sont classés en quatre catégories. — Avantages à court terme  : Ces avantages, tels que les salaires, congés annuels, primes, la participation et l’intéressement dont le règlement est attendu dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice sont comptabilisés en charges. — Avantages postérieurs à l’emploi  : Bénéficiant au personnel retraité se décomposent en deux catégories : les régimes à cotisations définies et les régimes à prestations définies. Les régimes à cotisations définies tels que les régimes nationaux français sont ceux pour lesquels l’obligation du Groupe BPCE se limite uniquement au versement d’une cotisation et ne comportent aucune obligation de l’employeur sur un niveau de prestation. Les cotisations versées au titre de ces régimes sont comptabilisées en charges de l’exercice. Les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies désignent les régimes pour lesquels le Groupe BPCE s’est engagé sur un montant ou un niveau de prestations. Les régimes à prestations définies font l’objet d’une provision déterminée à partir d’une évaluation actuarielle de l’engagement prenant en compte des hypothèses démographiques et financières. Lorsque ces régimes sont financés par des fonds externes répondant à la définition d’actifs du régime, la provision est diminuée de la juste valeur de ces actifs. Le coût des régimes à prestations définies comptabilisé en charge de la période comprend : le coût des services rendus (représentatif des droits acquis par les bénéficiaires au cours de la période), le coût des services passés (écart de réévaluation de la dette actuarielle suite à une modification ou réduction de régime), le coût financier net (effet de désactualisation de l’engagement net des produits d’intérêts générés par les actifs de couverture) et l’effet des liquidations de régime. Les écarts de réévaluation de la dette actuarielle liés aux changements d’hypothèses démographiques et financières et aux effets d’expérience sont enregistrés en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables en résultat net. — Autres avantages à long terme  : Ils comprennent les avantages versés à des salariés en activité et réglés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Ils comprennent notamment les primes pour médaille du travail. Ils sont évalués selon une méthode actuarielle identique à celle utilisée pour les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies. Leur mode de comptabilisation diffère sur les écarts de réévaluation de la dette actuarielle qui sont comptabilisés en charges. — Indemnités de cessation d’emploi  : Elles sont accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’une cessation d’emploi en échange d’une indemnité. Elles font l’objet d’une provision. Celles dont le règlement n’est pas attendu dans les douze mois de la clôture donnent lieu à actualisation. 8.1 . Charges de personnel . — Les charges de personnel comprennent l’ensemble des charges liées au personnel et les charges sociales et fiscales afférentes. L’information relative aux effectifs ventilés par catégorie est présentée dans le chapitre 2.2.4.4.3 « Des métiers en transformation » du rapport de gestion. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Salaires et traitements -85 559 -85 466 Charges des régimes à prestations et cotisations définies (1) -12 246 -12 655 Autres charges sociales et fiscales -34 995 -33 510 Impôts et taxes liés aux rémunérations -12 809 -11 850 Intéressement et participation -18 090 -15 481 Total des charges de personnel -163 699 -158 962 (1) Le changement de méthode comptable pour la répartition des droits à prestation introduit par la modification de la recommandation ANC n°2013-02 aurait donné lieu à la comptabilisation d’une charge de 12 milliers d’euros au titre du résultat 2020. L’effectif moyen du personnel en activité dans le Groupe Banque Populaire Val de France au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 945 cadres et 1 004 non-cadres, soit un total de 2 017 salariés. 8.2 . Engagements sociaux . — Le Groupe BPCE accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux. Le régime de retraite des Banques Populaires, géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR-BP), concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire des Banques Populaires au 31 décembre 1993. Les régimes de retraite gérés par la CAR-BP sont partiellement couverts par une couverture assurancielle, intervenant d’une part au titre des rentes versées au profit de bénéficiaires ayant dépassé un âge de référence et d’autre part au titre des engagements relatifs à des bénéficiaires d’âge moins élevé. Les rentes des bénéficiaires ayant dépassé cet âge de référence sont gérées dans le cadre de l’actif général retraite de l’organisme assureur. Cet actif général est dédié aux engagements retraite de cet assureur et a une composition adaptée à des échéances de paiement tendanciellement prévisibles. Sa composition est très majoritairement obligataire afin de permettre à l’assureur de mettre en œuvre la garantie en capital qu’il est contraint de donner sur un actif de ce type. Le pilotage actif/passif de ce fond est de la responsabilité de l’assureur. Les autres engagements sont gérés dans le cadre d’un fonds diversifié constitutif d’une gestion en unités de compte, c’est-à-dire sans garantie particulière apportée par l’assureur. La gestion en est effectuée selon une allocation stratégique toujours majoritairement tournée vers les produits de taux (60 %, dont plus de 95 % en obligations d’État) mais également ouverte aux actions (40 % dont 20% dans la zone Euro). Cette allocation est déterminée de manière à optimiser les performances attendues du portefeuille, sous contrainte d’un niveau de risque piloté et mesuré sur de nombreux critères. Les études actif/passif correspondantes sont reconduites chaque année et présentées à la Commission Technique, Financière et Risque CAR-BP et pour information au Comité de Suivi des Passifs Sociaux du Groupe BPCE. L’allocation relativement dynamique retenue est permise à la fois par l’horizon d’utilisation des sommes, ainsi que par les mécanismes de régulation propres au pilotage financier du dispositif. Le régime CARBP est présenté parmi les « Compléments de retraite et autres régimes ». Les autres avantages sociaux incluent également : retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ; autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme. Suite à la transformation de la SA I-BP en GIE en 2019, la Banque Populaire Val de France a repris dans son bilan les engagements sociaux des salariés d’I-BP, à hauteur de sa participation au capital du GIE. 8.2.1 . Analyse des actifs et passifs sociaux inscrits au bilan  : (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2021 Exercice 2020 Compléments de retraite CAR Autres régimes de retraite Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière (1) Médailles du travail Dette actuarielle 49 283 1 811 51 094 25 175 7 626 83 895 94 700 Juste valeur des actifs du régime -33 825 -1 562 -35 387 -24 157 -59 544 -54 798 Juste valeur des droits à remboursement Effet du plafonnement d'actifs Solde net au bilan 15 458 249 15 707 1 018 7 626 24 351 39 902 Engagements sociaux passifs 15 458 249 15 707 1 018 7 626 24 351 39 902 Engagements sociaux actifs (1) Le changement de méthode comptable pour la répartition des droits à prestation introduit par la modification de la recommandation ANC n°2013-02 a donné lieu sur 2021 à une baisse des provisions de 2 639 milliers d’euros en contrepartie du report à nouveau. La dette actuarielle est représentative de l’engagement accordé par le Groupe Banque Populaire Val de France aux bénéficiaires. Elle est évaluée par des actuaires indépendants selon la méthode des unités de crédits projetés en prenant en compte des hypothèses démographiques et financière revues périodiquement et a minima une fois par an. Lorsque ces régimes sont financés par des actifs de couverture répondant à la définition d’actifs du régime, le montant de la provision correspond à la dette actuarielle diminuée de la juste valeur de ces actifs. Les excédents d’actifs de régime sont comptabilisés à l’actif ainsi que les actifs de couverture ne répondant pas à la définition d’actifs du régime. 8.2.2 . Variation des montants comptabilisés au bilan  : — Variation de la dette actuarielle  : (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2021 Exercice 2020 Compléments de retraite CAR Autres régimes de retraite Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière (1) Médailles du travail Dette actuarielle en début de période 53 651 2 032 55 683 30 815 8 202 94 700 92 722 Coût des services rendus 0 0 0 1 922 596 2 518 2 325 Coût des services passés 0 0 0 0 0 0 Coût financier 198 3 201 138 24 363 599 Prestations versées -2 057 -159 -2 216 -943 -265 -3 424 -3 231 Autres 0 0 103 -931 -828 233 Variations comptabilisées en résultat -1 859 -156 -2 015 1 220 -576 -1 371 -74 Ecarts de réévaluation - Hypothèses démographiques 0 0 0 8 0 8 90 Ecarts de réévaluation - Hypothèses financières -2 562 -62 -2 624 -3 178 0 -5 802 3 455 Ecarts de réévaluation - Effets d'expérience 53 -3 50 -1 051 0 -1 001 -1 489 Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables -2 509 -65 -2 574 -4 221 0 -6 795 2 056 Ecarts de conversion 0 0 0 0 0 0 0 Autres 0 0 0 -2 639 0 -2 639 -4 Dette actuarielle en fin de période 49 283 1 811 51 094 25 175 7 626 83 895 94 700 La mise en œuvre de la décision IFRS IC relative à la norme IAS 19 Avantages du personnel a donné lieu sur 2021 à une baisse des provisions de 2 639 milliers d’euros en contrepartie des réserves consolidées présentée sur la ligne « Autres ». Sur 2020, l’application de cette décision aurait donné lieu à la comptabilisation d’un montant corrigé de 2 313 milliers d’euros de dette actuarielle au 1er janvier 2020, de 12 milliers d’euros au titre du résultat 2020, de 314 milliers d’euros au titre des écarts de réévaluation et ainsi de 2 639 milliers d’euros de dette actuarielle au 31 décembre 2020 et 1er janvier 2021. — Variation des actifs de couverture  : (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2021 Exercice 2020 Compléments de retraite CAR Autres régimes de retraite Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Juste valeur des actifs en début de période 30 294 1 700 31 994 22 804 0 54 798 48 382 Produit financier 114 3 117 110 0 227 314 Cotisations reçues 0 0 0 74 0 74 6 094 Prestations versées -338 -160 -498 -36 0 -534 -533 Autres 0 0 0 0 0 0 Variations comptabilisées en résultat -224 -157 -381 148 0 -233 5 875 Ecarts de réévaluation - Rendement des actifs du régime 3 754 19 3 773 1 206 0 4 979 546 Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables 3 754 19 3 773 1 206 0 4 979 546 Ecarts de conversion 0 0 0 0 0 0 0 Autres 1 0 1 -1 0 -5 Juste valeur des actifs en fin de période 33 825 1 562 35 387 24 157 0 59 544 54 798 Les prestations versées en trésorerie aux bénéficiaires faisant valoir leurs droits viennent éteindre à due concurrence le montant provisionné à cet effet. Elles ont été prélevées à hauteur de 534 milliers d’euros sur les actifs de couverture des régimes. Le produit financier sur les actifs de couverture est calculé en appliquant le même taux que celui utilisé pour actualiser les engagements. L’écart entre le rendement réel à la clôture et le produit financier ainsi déterminé constitue un écart de réévaluation enregistré pour les avantages postérieurs à l’emploi en capitaux propres non recyclables. 8.2.3 . Coûts des régimes à prestations définies et autres avantages à long terme  : — Charges des régimes à prestations définies et autres avantages à long terme  : Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ». (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2021 Exercice 2020 Compléments de retraite CAR Autres régimes de retraite Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière (1) Médailles du travail Coût des services rendus 0 0 0 -1 922 -596 -2 518 -2 325 Coût des services passés 0 0 0 0 0 0 0 Coût financier net -198 -3 -201 -138 -24 -363 -599 Produit financier 114 3 117 110 0 227 314 Prestations versées 1 719 0 1 719 907 265 2 891 2 698 Cotisations reçues 0 0 0 73 0 73 6 094 Autres (dont plafonnement par résultat) 0 0 0 -103 931 828 -233 Autres (reprise engagements I-BP) 0 0 0 0 0 0 0 Total de la charge de l'exercice 1 635 0 1 635 -1 073 576 1 138 5 949 (1) La mise en œuvre de la décision IFRS IC relative à la norme IAS 19 Avantages du personnel sur 2020 aurait donné lieu à la comptabilisation d’un montant corrigé de 12 milliers d’euros en charge de l’exercice 2020. — Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des régimes à prestations définies  : (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Exercice 2021 Exercice 2020 Compléments de retraite CAR Autres régimes de retraite Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Ecarts de réévaluation cumulés en début de période 7 424 2 166 9 590 1 047 10 637 10 091 Dont écarts actuariels 7 424 2 166 9 590 1 047 10 637 10 091 Dont effet du plafonnement d'actif Ecarts de réévaluation générés sur l'exercice 3 754 9 3 763 1 206 4 969 546 Ajustements de plafonnement des actifs Ecarts de réévaluation cumulés en fin de période 11 178 2 175 13 353 2 253 15 606 10 637 Dont écarts actuariels 11 178 2 175 13 353 2 253 15 606 10 637 Dont effet du plafonnement d'actif 8.2.4 . Autres informations  : — Principales hypothèses actuarielles  : 31 décembre 2021 31 décembre 2020 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Compléments de retraite CAR Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Compléments de retraite CAR Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Taux d'actualisation 0,86% 0,62% 0,98% 0,76% 0,38% 0,17% 0,49% 0,29% Taux d'inflation 1,70% 1,70% 1,70% 1,70% 1,60% 1,60% 1,60% 1,60% Table de mortalité utilisée TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 Duration 13 ans 10 ans 17 ans 12 ans 14 ans 10 ans 18 ans 12 ans — Sensibilité de la dette actuarielle aux variations des principales hypothèses  : Au 31 décembre 2021, une variation de 0,5 % du taux d’actualisation et du taux d’inflation aurait les impacts suivants sur la dette actuarielle du régime de la Caisse Autonome de Retraite (CAR) : En % et milliers d'euros 31 décembre 2021 31 décembre 2020 CAR-BP CAR-BP % Montant % Montant Variation de + 0,5% du taux d'actualisation -6,30% -3 106 -6,68% -3 583 Variation de - 0,5% du taux d'actualisation 7,02% 3 460 7,48% 4 011 — Échéancier des paiements – flux (non actualisés) de prestations versées aux bénéficiaires  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2021 31 décembre 2020 CAR-BP CAR-BP N+1 à N+5 11 215 11 177 N+6 à N+10 10 510 10 525 N+11 à N+15 9 364 9 456 N+16 à N+20 7 848 7 998 > N+20 14 793 15 711 — Ventilation de la juste valeur des actifs du régime  : Au 31 décembre 2021, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 40,9 % en produits de taux, 42,7 % en actions, 7,7% en fonds de placement et 8,8% en actifs monétaires. Note 9. – Juste valeur. L’essentiel . La présente note vise à présenter les principes d’évaluation de la juste valeur des instruments financiers tels que définis par la norme IFRS 13 « Evaluation de la juste valeur » et à préciser certaines modalités de valorisation retenues au sein des entités du Groupe BPCE pour la valorisation de leurs instruments financiers. Les actifs et passifs financiers sont évalués au bilan soit à la juste valeur soit au coût amorti. Une indication de la juste valeur des éléments évalués au coût amorti est cependant présentée en annexe. Pour les instruments qui se négocient sur un marché actif faisant l’objet de prix de cotation, la juste valeur est égale au prix de cotation, correspondant au niveau 1 dans la hiérarchie des niveaux de juste valeur. Pour les autres types d’instruments financiers, non cotés sur un marché actif, incluant notamment les prêts, les emprunts et les dérivés négociés sur les marchés de gré à gré, la juste valeur est déterminée en utilisant des techniques de valorisation privilégiant les modèles de place et les données observables, ce qui correspond au niveau 2 dans la hiérarchie des niveaux de juste valeur. A défaut, dans le cas où des données internes ou des modèles propriétaires sont utilisés (niveau 3 de juste valeur), des contrôles indépendants sont mis en place pour valider la valorisation. Détermination de la juste valeur  : — Principes généraux  : La juste valeur correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation. Le Groupe BPCE évalue la juste valeur d’un actif ou d’un passif à l’aide des hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour fixer le prix de l’actif ou du passif. Parmi ces hypothèses, figurent notamment pour les dérivés, une évaluation du risque de contrepartie (ou CVA – Credit Valuation Adjustement) et du risque de non-exécution (DVA - Debit Valuation Adjustement). L’évaluation de ces ajustements de valorisation se fonde sur des paramètres de marché. Par ailleurs, les valorisations des dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de calcul de CVA ni de DVA dans les comptes du Groupe BPCE. — Juste valeur en date de comptabilisation initiale  : Pour la majorité des transactions conclues par le Groupe BPCE, le prix de négociation des opérations (c’est-à-dire la valeur de la contrepartie versée ou reçue) donne la meilleure évaluation de la juste valeur de l’opération en date de comptabilisation initiale. Si tel n’est pas le cas, le groupe ajuste le prix de transaction. La comptabilisation de cet ajustement est décrite dans le paragraphe « Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) ». Hiérarchie de la juste valeur  : — Juste valeur de niveau 1 et notion de marché actif  : Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif (« Juste valeur de niveau I ») constituent l’indication la plus fiable de la juste valeur. Dans la mesure où de tels prix existent, ils doivent être utilisés sans ajustement pour évaluer la juste valeur. Un marché actif est un marché sur lequel ont lieu des transactions sur l’actif ou le passif selon une fréquence et un volume suffisants. La baisse du niveau d’activité du marché peut être révélée par des indicateurs tels que : une baisse sensible du marché primaire pour l’actif ou le passif financier concerné (ou pour des instruments similaires) ; une baisse significative du volume des transactions ; une faible fréquence de mise à jour des cotations ; une forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ; une perte de la corrélation avec des indices qui présentaient auparavant une corrélation élevée avec la juste valeur de l’actif ou du passif ; une hausse significative des cours ou des primes de risque de liquidité implicites, des rendements ou des indicateurs de performance (par exemple des probabilités de défaut et des espérances de pertes implicites) par rapport à l’estimation que fait le Groupe BPCE des flux de trésorerie attendus, compte tenu de toutes les données de marché disponibles au sujet du risque de crédit ou du risque de non-exécution relatif à l’actif ou au passif ; des écarts très importants entre le prix vendeur ( BID ) et le prix acheteur (ask) (fourchette très large). — Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1)  : Il s’agit essentiellement d’actions, d’obligations d’Etat ou de grandes entreprises, de certains dérivés traités sur des marchés organisés (par exemple, des options standards sur indices CAC 40 ou Eurostoxx). Par ailleurs, pour les OPCVM, la juste valeur sera considérée comme de niveau 1 si la valeur liquidative est quotidienne, et s’il s’agit d’une valeur sur laquelle il est possible de passer un ordre. — Juste valeur de niveau 2  : En cas d’absence de cotation sur un marché actif, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés (« Juste valeur de niveau 2»). Si l’actif ou le passif a une échéance spécifiée (contractuelle), une donnée d’entrée de niveau 2 doit être observable pour la quasi-totalité de la durée de l’actif ou du passif. Les données d’entrée de niveau 2 comprennent notamment : les cours sur des marchés, actifs ou non, pour des actifs ou des passifs similaires ; les données d’entrée autres que les cours du marché qui sont observables pour l’actif ou le passif, par exemple : les taux d’intérêt et les courbes de taux observables aux intervalles usuels, les volatilités implicites, les « spreads» de crédit ; les données d’entrée corroborées par le marché, c’est-à-dire qui sont obtenues principalement à partir de données de marché observables ou corroborées au moyen de telles données, par corrélation ou autrement. Instruments valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2) — Instruments dérivés de niveau 2 Seront en particulier classés dans cette catégorie : les swaps de taux standards ou CMS ; les caps et floors standards ; les achats et ventes à terme de devises liquides ; les swaps et options de change sur devises liquides ; les dérivés de crédit liquides sur un émetteur particulier (single name) ou sur indices Itraax, Iboxx... — Instruments non dérivés de niveau 2  : Certains instruments financiers complexes et / ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle reconnu et utilisent des paramètres de marché calibrés à partir de données observables (telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options), de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré. Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est fondée sur quatre conditions indissociables : le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu) ; le paramètre est alimenté périodiquement ; le paramètre est représentatif de transactions récentes ; les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction. La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat. Figurent notamment en niveau 2 : les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée à partir de données de marché observables (ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats) ; les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement, mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes ; Juste valeur de niveau 3 Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes (« Juste valeur de niveau 3 ») utilisant des données non observables. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes. Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3) Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable. Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement les parts de FCPR : la valeur liquidative est fréquemment une valeur indicative puisqu’il n’est souvent pas possible de sortir ; — Transferts entre niveaux de juste valeur  : Les informations sur les transferts entre niveaux de juste valeur sont indiquées en note 9.1.3. Les montants figurant dans cette note sont les valeurs calculées en date de dernière valorisation précédant le changement de niveau. — Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit)  : Au 31 décembre 2021, le Groupe Banque Populaire Val de France n’a aucun « Day one profit » à étaler. Cas particuliers — Juste valeur des titres BPCE  : La valeur des titres de l’organe central, classés en titres de participation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Les filiales de BPCE sont principalement valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance jugés raisonnables. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées ont été prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’Organe central. Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie. Au 31 décembre 2021, la valeur nette comptable des titres BPCE s’élève à 870 549 milliers d’euros. — Juste valeur des instruments financiers comptabilisés au coût amorti (titres)  : Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est principalement un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels. Par conséquent, les hypothèses simplificatrices suivantes ont été retenues : Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la juste valeur, il s’agit notamment : des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ; des passifs exigibles à vue ; des prêts et emprunts à taux variable ; des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementés) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics. — Juste valeur du portefeuille de crédits à la clientèle  : La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Sauf cas particulier, seule la composante taux d’intérêt est réévaluée, la marge de crédit étant figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts. — Juste valeur des crédits interbancaires  : La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. La composante taux d’intérêt est ainsi réévaluée, ainsi que la composante risque de crédit lorsque cette dernière est une donnée observable utilisée par les gestionnaires de cette clientèle ou les opérateurs de marché. À défaut, comme pour les crédits à la clientèle, la composante risque de crédit est figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts. — Juste valeur des dettes  : Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux d’intérêt observé à la date de clôture. Le spread de crédit propre n’est généralement pas pris en compte. 9.1 . Juste valeur des actifs et passifs financiers . 9.1.1 . Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers . — La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous : (En milliers d'Euros) Cotation sur un marché actif ( Niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables ( Niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables ( Niveau 3) Total Actifs financiers Instruments de dettes 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Autres 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 5 586 0 5 586 Dérivés de taux 0 5 570 0 5 570 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 16 0 16 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 5 586 0 5 586 Instruments de dettes 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 Instruments de dettes 0 4 47 213 47 217 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 32 693 32 693 Titres de dettes 0 4 14 520 14 524 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 0 4 47 213 47 217 Instruments de capitaux propres 0 0 16 142 16 142 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 16 142 16 142 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 0 0 16 142 16 142 Instruments de dettes 380 140 12 020 16 300 408 460 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 Titres de dettes 380 140 12 020 16 300 408 460 Instruments de capitaux propres 39 797 0 1 074 361 1 114 158 Actions et autres titres de capitaux propres 39 797 0 1 074 361 1 114 158 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 419 937 12 020 1 090 661 1 522 618 Dérivés de taux 0 66 338 0 66 338 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 66 338 0 66 338 Total des actifs financiers a la juste valeur 419 937 83 948 1 154 016 1 657 901 ( En millions d' E uros ) Cotation sur un marché actif ( Niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables ( Niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables ( Niveau 3) Total Passifs financiers Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 362 0 362 Dérivés de taux 0 362 0 362 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction 0 362 0 362 Instruments dérivés 0 5 888 0 5 888 Dérivés de taux 0 5 877 0 5 877 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 11 0 11 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 5 888 0 5 888 Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 54 006 0 54 006 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 54 006 0 54 006 Total des passifs financiers a la juste valeur 0 60 256 0 60 256 9.1.2 . Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2020 Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Evénements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31 décembre 2021 Au compte de résultat Achats / Emissions Ventes / Remboursements vers une autre catégorie comptable de et vers un autre niveau Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture Actifs financiers Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (3) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 44 263 1 983 -16 0 3 500 -2 517 0 0 0 47 213 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 33 255 0 0 0 0 -562 0 0 0 32 693 Titres de dettes 11 008 1 983 -16 0 3 500 -1 955 0 0 0 14 520 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 44 263 1 983 -16 0 3 500 -2 517 0 0 0 47 213 Instruments de capitaux propres 0 6 684 1 156 0 1 903 -4 295 0 0 10 694 16 142 Actions et autres titres de capitaux propres 0 6 684 1 156 0 1 903 -4 295 0 0 10 694 16 142 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 0 6 684 1 156 0 1 903 -4 295 0 0 10 694 16 142 Instruments de dettes 16 300 0 0 -6 6 0 0 0 0 16 300 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 16 300 0 0 -6 6 0 0 0 0 16 300 Instruments de capitaux propres 813 672 33 907 0 167 907 144 934 -37 451 0 0 -48 608 1 074 361 Actions et autres titres de capitaux propres 813 672 33 907 0 167 907 144 934 -37 451 0 0 -48 608 1 074 361 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 829 972 33 907 0 167 901 144 940 -37 451 0 0 -48 608 1 090 661 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Le Groupe Banque Populaire Val de France ne dispose pas de passifs financiers classés en niveau 3 de hiérarchie de juste valeur. Au 31 décembre 2021, les instruments financiers évalués selon une technique utilisant des données non observables comprennent plus particulièrement la participation dans BPCE SA pour 870 549 milliers d’euros. Au cours de l’exercice, 33 908 milliers d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés dans le Produit Net Bancaire au titre des actifs et passifs financiers classés en niveau 3. Au cours de l’exercice, 166 927 milliers d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés directement en « Autres éléments du Résultat global » au titre d’actifs financiers classés en niveau 3. 9.1.3 . Analyse des transferts entre niveaux de la hiérarchie de juste valeur . — Le Groupe Banque Populaire Val de France n’a pas procédé de transfert entre niveaux de hiérarchie de juste valeur. 9.1.4 . Sensibilité de la juste valeur de niveau 3 aux variations des principales hypothèses . — Le principal instrument évalué à la juste valeur de niveau 3 au bilan du Groupe Banque Populaire Val de France est sa participation dans l’Organe central BPCE. Cette participation est classée en « Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ». Les modalités d’évaluation de la juste valeur du titre BPCE SA sont décrites dans la note 9 relative à la détermination de la juste valeur. La méthode de valorisation utilisée est la méthode de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Ce modèle de valorisation repose sur des paramètres internes. Le taux de croissance à l’infini et le taux d’actualisation figurent parmi les paramètres les plus significatifs. Une baisse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 560 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une hausse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 646 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une baisse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 5 430 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une hausse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 5 043 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». 9.2 . Juste valeur des actifs et passifs financiers au coût amorti . — Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie attendus. Les hypothèses simplificatrices retenues pour évaluer la juste valeur des instruments au coût amorti sont présentées en note 9. (En milliers d'Euros) 31 décembre 2021 31 décembre 2020 Juste valeur Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Juste valeur Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Prêts et créances sur les établissements de crédit 4 781 719 0 3 513 929 1 267 790 3 208 015 0 1 203 879 2 004 136 Prêts et créances sur la clientèle 15 135 419 0 2 706 816 12 428 603 14 365 215 0 2 726 012 11 639 203 Titres de dettes 5 037 5 037 0 0 13 054 0 13 054 0 Autres 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers au cout amorti 19 922 175 5 037 6 220 745 13 696 393 17 586 284 0 3 942 945 13 643 339 Dettes envers les établissements de crédit 5 685 105 0 4 161 862 1 523 243 4 203 510 0 63 896 4 139 614 Dettes envers la clientèle 13 200 470 0 10 627 738 2 572 732 12 307 274 0 10 131 457 2 175 817 Dettes représentées par un titre 706 074 0 632 653 73 421 797 208 0 0 797 208 Dettes subordonnées 7 267 0 0 7 267 7 800 0 0 7 800 Passifs financiers au cout amorti 19 598 916 0 15 422 253 4 176 663 17 315 792 0 10 195 353 7 120 439 Note 10. – Impôts. 10.1 Impôts sur le résultat . Principes comptables . Les impôts sur le résultat incluent tous les impôts nationaux et étrangers dus sur la base des bénéfices imposables. Les impôts sur le résultat incluent aussi les impôts, tels que les retenues à la source, qui sont payables par une filiale, une entreprise associée ou un partenariat sur ses distributions de dividendes à l'entité présentant les états financiers. La CVAE (contribution sur la valeur ajoutée des entreprises) n’est pas retenue comme un impôt sur le résultat. Les impôts sur le résultat regroupent : d’une part, les impôts courants, qui sont le montant de l’impôt exigible (récupérable) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’une période. Ils sont calculés sur la base des résultats fiscaux d’une période de chaque entité fiscale consolidée en appliquant les taux et règles d’imposition en vigueur établis par les administrations fiscales et sur la base desquelles l’impôt doit être payé (recouvré). d’autre part, les impôts différés (voir note 10.2). Lorsque qu’il est probable qu’une position fiscale du groupe ne sera pas acceptée par les autorités fiscales, cette situation est reflétée dans les comptes lors de la comptabilisation de l’impôt courant (exigible ou recouvrable) et de l’impôt différé (actif ou passif). La norme IAS 12 « Impôts sur le résultat » ne donnant pas de précision particulière sur la façon dont les conséquences fiscales liées au caractère incertain de l’impôt devaient être prises en compte en comptabilité, l’interprétation IFRIC 23 « Incertitudes relative aux traitements fiscaux » adoptée par la Commission européenne le 23 octobre 2018 et applicable de manière obligatoire au 1er janvier 2019, est venue préciser clarifier le traitement à retenir. Cette interprétation clarifie les modalités de comptabilisation et d’évaluation de l’impôt exigible et différé lorsqu’une incertitude existe concernant le traitement fiscal appliqué. S’il y a un doute sur l’acceptation du traitement fiscal par l’administration fiscale en vertu de la législation fiscale, alors ce traitement fiscal est un traitement fiscal incertain. Dans l’hypothèse où il serait probable que l’administration fiscale n’accepte pas le traitement fiscal retenu, IFRIC 23 indique que le montant de l’incertitude à refléter dans les états financiers doit être estimé selon la méthode qui fournira la meilleure prévision du dénouement de l’incertitude. Pour déterminer ce montant, deux approches peuvent être retenues : la méthode du montant le plus probable ou bien la méthode de la valeur attendue (c’est à dire la moyenne pondérée des différents scénarios possibles). IFRIC 23 demande, par ailleurs, qu’un suivi de l’évaluation des incertitudes fiscales soit réalisé. Le Groupe Banque Populaire Val de France reflète dans ses états financiers les incertitudes relatives aux traitements fiscaux retenus portant sur les impôts sur le résultat dès lors qu’il estime probable que l’administration fiscale ne les acceptera pas. Pour apprécier si une position fiscale est incertaine et en évaluer son effet sur le montant de ses impôts, le Groupe Banque Populaire Val de France suppose que l’administration fiscale contrôlera tous les montants déclarés en ayant l’entière connaissance de toutes les informations disponibles. Il base son jugement notamment sur la doctrine administrative, la jurisprudence ainsi que sur l’existence de rectifications opérées par l’administration portant sur des incertitudes fiscales similaires. Le Groupe Banque Populaire Val de France revoit l’estimation du montant qu’il s’attend à payer ou recouvrer auprès de l’administration fiscale au titre des incertitudes fiscales, en cas de survenance de changements dans les faits et circonstances qui y sont associés, ceux-ci pouvant résulter (sans toutefois s’y limiter), de l’évolution des législations fiscales, de l’atteinte d’un délai de prescription, de l’issue des contrôles et actions menés par les autorités fiscales. Les incertitudes fiscales sont inscrites suivant leur sens et suivant qu’elles portent sur un impôt exigible ou différé dans les rubriques du bilan « Actifs d’impôts différés », « Actifs d’impôts courants », « Passifs d’impôts différés » et « Passifs d’impôts courant ». (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Impôts courants -28 018 -24 820 Impôts différés 3 046 7 528 Impôts sur le résultat -24 972 -17 292 Exercice 2021 Exercice 2020 En milliers d’Euros Taux d’impôt En milliers d’Euros Taux d’impôt Résultat net (part du groupe) 97 010 86 296 Variations de valeur des écarts d’acquisition 0 0 Participations ne donnant pas le contrôle 0 0 Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence -6 604 -873 Impôts 24 972 17 292 Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d’acquisition (a) 115 378 102 715 Effet des différences permanentes -23 251 -47 836 Résultat fiscal consolidé 92 127 54 879 Taux d’imposition de droit commun français (B) 28,83% 32,02% Charge (produit) d’impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B) -26 560 -17 572 Effet de la variation des impôts différés non constatés 0 0 Effet des changements de taux d’imposition 0 0 Différence de taux d’impôts sur les revenus taxés à l’étranger 0 0 Impôts sur exercices antérieurs, crédits d’impôts et autres impôts 1 152 67 Provisions à caractère d'impôt 0 0 Autres éléments 436 213 Charge (produit) d’impôts comptabilisée -24 972 -17 292 Taux effectif d’impôt (charge d’impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable) 27,11% 31,51% Les différences permanentes sont présentées en base et retraitées du résultat fiscal consolidé. 10.2 . Impôts différés . Principes comptables . Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d’un actif ou d’un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Le taux d’impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L’entité fiscale correspond soit à l’entité elle-même, soit au groupe d’intégration fiscale s’il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée puisse les récupérer sur un horizon déterminé. Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant  : aux écarts de revalorisation sur les avantages postérieurs à l’emploi ; aux gains et pertes latents sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ; aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie ; pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres. Les dettes et créances d’impôts différés ne font pas l’objet d’une actualisation. Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d’impôts différés sont signés en positif, les passifs d’impôts différés figurent en négatif) : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2021 31 décembre 2020 Plus-values latentes sur OPCVM 0 0 Gie fiscaux 0 0 Provisions pour passifs sociaux 4 389 8 248 Provisions pour activité d'épargne-logement 3 590 3 191 Provisions sur base de portefeuilles 29 145 28 054 Autres provisions non déductibles 4 820 2 286 Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves -5 609 -1 614 Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en résultat -1 415 1 044 Autres sources de différences temporelles 14 049 12 443 Impôts différés liés aux décalages temporels 48 969 53 652 Impôts différés liés à l'activation des pertes fiscales reportables 0 0 Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation -921 -921 Impôts différés non constatés 0 0 Impôts différés nets 48 048 52 731 Comptabilisés A l'actif du bilan 48 048 52 731 Au passif du bilan 0 0 Au 31 décembre 2021, il n’y a pas de différences temporelles déductibles, pertes fiscales et crédits d’impôt non utilisés pour lesquels aucun actif d’impôt différé n’a été comptabilisé au bilan. Note 11 . – Autres informations . 11.1 . Information sectorielle . — Le Groupe Banque Populaire Val de France exerçant l’essentiel de ses activités dans le secteur de la Banque Commerciale et Assurance, la production des tableaux détaillés n’est pas nécessaire. L’analyse géographique des indicateurs sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités. Le Groupe Banque Populaire Val de France réalise ses activités en France. 11.2 . Information sur les opérations de location  : 11.2.1 . Opérations de location en tant que bailleur . Principes comptables . Les contrats de location sont analysés selon leur substance et leur réalité financière et relèvent selon le cas d’opérations de location simple ou d’opérations de location-financement. — Contrats de location-financement  : Un contrat de location-financement se définit comme un contrat de location qui a pour effet de transférer au preneur la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété du bien sous-jacent. La norme IFRS 16 relative aux contrats de location présente notamment cinq exemples de situations qui permettent, individuellement ou collectivement, de distinguer un contrat de location-financement d’un contrat de location simple : le contrat de location transfère la propriété du bien sous-jacent au preneur au terme de la durée du contrat de location ; le contrat de location donne au preneur l’option d’acheter le bien sous-jacent à un prix qui devrait être suffisamment inférieur à sa juste valeur à la date à laquelle l’option devient exerçable pour que, dès le commencement du contrat de location, le preneur ait la certitude raisonnable d’exercer l’option ; la durée du contrat de location couvre la majeure partie de la durée de vie économique du bien sous-jacent même s’il n’y a pas transfert de propriété ; au commencement du contrat de location, la valeur actualisée des paiements locatifs s’élève au moins à la quasi-totalité de la juste valeur du bien sous-jacent ; et les biens loués sont d’une nature tellement spécifique que seul le preneur peut l’utiliser sans leur apporter de modifications majeures. La norme IFRS 16 donne également trois indicateurs de situations qui, individuellement ou collectivement, peuvent conduire à un classement en location-financement : si le preneur peut résilier le contrat de location, les pertes subies par le bailleur, relatives à la résiliation, sont à la charge du preneur ; les profits ou les pertes résultant de la variation de la juste valeur de la valeur résiduelle sont à la charge du preneur ; le preneur a la faculté de prolonger la location moyennant un loyer sensiblement inférieur au prix de marché. À la date de début du contrat, les biens objets d’un contrat de location-financement sont comptabilisés au bilan du bailleur sous forme d’une créance d’un montant égal à l’investissement net dans le contrat de location. L’investissement net correspond à la valeur actualisée au taux implicite du contrat des paiements de loyer à recevoir, du locataire, augmentés de toute valeur résiduelle non garantie du bien sous-jacent revenant au bailleur. Les loyers retenus pour l’évaluation de l’investissement net comprennent plus spécifiquement les paiements fixes déduction faite des avantages incitatifs à la location à payer et les paiements de loyers variables qui sont fonction d’un indice ou d’un taux. Conformément à la norme IFRS 16, les valeurs résiduelles non garanties font l’objet d’une révision régulière. Une diminution de la valeur résiduelle estimée non garantie entraîne une modification du profil d’imputation des revenus sur toute la durée du contrat. Dans ce cas un nouveau plan d’amortissement est établi et une charge est enregistrée afin de corriger le montant des produits financiers déjà constatés. Les dépréciations éventuelles au titre du risque de contrepartie des créances relatives aux opérations de location-financement sont déterminées conformément à IFRS 9 et selon la même méthode que pour les actifs financiers au coût amorti (note 5.5). Leur incidence sur le compte de résultat figure en Coût du risque de crédit. Les revenus des contrats de location-financement sont retenus comme des produits financiers comptabilisés au compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». Ces produits financiers sont reconnus sur la base du taux d’intérêt implicite (TII) qui traduit un taux de rentabilité périodique constant sur l’encours d’investissement net du bailleur. Le TII est le taux d’actualisation qui permet de rendre égales : l’investissement net ; et la valeur d’entrée du bien (juste valeur à l’initiation augmentée des coûts directs initiaux constitués des coûts encourus spécifiquement par le bailleur pour la mise en place d’un contrat de location). Dans les comptes du locataire, les contrats de crédit-bail et de location avec option d’achat se traduisent par l’acquisition d’une immobilisation financée par emprunt. — Contrats de location simple  : Un contrat qui n’est pas qualifié de contrat de location-financement est un contrat de location simple. Les actifs donnés en location simple sont présentés parmi les immobilisations corporelles et incorporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers et parmi les immeubles de placement lorsqu’il s’agit d’immeubles. Les loyers issus des contrats de location simple sont comptabilisés de façon linéaire sur la durée du bail au poste « Produits et charges des autres activités ». Le Groupe Banque Populaire Val de France ne réalise pas d’opérations de location financement. Concernant la location simple, le montant des paiements minimaux à recevoir au titre des contrats non résiliables s’élève à 201 milliers d’euros contre un montant de 0 millier d’euros au 31 décembre 2020. 11.2.2 . Opérations de location en tant que preneur . Principes comptables . La norme IFRS 16 s’applique aux contrats qui, quelle que soit leur dénomination juridique, répondent à la définition d’un contrat de location telle qu’établie par la norme. Celle-ci implique d’une part, l’identification d’un actif et d’autre part, le contrôle par le preneur du droit d’utilisation de cet actif déterminé. Le contrôle est établi lorsque le preneur détient tout au long de la durée d’utilisation les deux droits suivants : le droit d’obtenir la quasi-totalité des avantages économiques découlant de l’utilisation du bien, le droit de décider de l’utilisation du bien. L’existence d’un actif identifié est notamment conditionnée par l’absence, pour le bailleur, de droits substantiels de substitution du bien loué, cette condition étant appréciée au regard des faits et circonstances existant au commencement du contrat. La faculté pour le bailleur de substituer librement le bien loué confère au contrat un caractère non-locatif, son objet étant alors la mise à disposition d’une capacité et non d’un actif. L’actif peut être constitué d’une portion d’un actif plus large, tel qu’un étage au sein d’un immeuble. Au contraire, une partie d’un bien qui n’est pas physiquement distinct au sein d’un ensemble sans localisation prédéfinie, ne constitue pas un actif identifié. La norme IFRS 16 impose au locataire, à l’exception de certaines exemptions prévues par la norme, la comptabilisation au bilan des contrats de location sous la forme d’un droit d’utilisation de l’actif loué présenté, à l’actif parmi les immobilisations, et d’un passif locatif présenté parmi les passifs divers. En date de comptabilisation initiale, aucun impôt différé n’est constaté dans la mesure où la valeur de l’actif est égale à celle du passif. Les différences temporelles nettes ultérieures résultant des variations des montants comptabilisés au titre du droit d’utilisation et du passif locatif entraînent la constatation d’un impôt différé. Le passif locatif est évalué en date de prise d’effet du contrat de location à la valeur actualisée des paiements dus au bailleur sur la durée du contrat de location et qui n’ont pas encore été versés. Ces paiements incluent les loyers fixes ou fixes en substance, les loyers variables calculés sur un indice ou un taux, retenus sur la base du dernier indice ou taux en vigueur, les éventuelles garanties de valeur résiduelle ainsi que le cas échéant toute somme à régler au bailleur au titre des options dont l’exercice est raisonnablement certain. Sont exclus des paiements locatifs pris en compte pour déterminer le passif locatif, les paiements variables non basés sur un indice ou un taux, les taxes telle que la TVA, que celle-ci soit récupérable ou non, et la taxe d’habitation. Le droit d’utilisation est comptabilisé à l’actif en date de prise d’effet du contrat de location pour une valeur égale au montant du passif locatif à cette date, ajusté des paiements versés au bailleur avant ou à cette date et ainsi non pris en compte dans l’évaluation du passif locatif, sous déduction des avantages incitatifs reçus. Le cas échéant ce montant est ajusté des coûts directs initiaux engagés par le preneur et d’une estimation des coûts de démantèlement et de remise en état dans la mesure où les termes et les conditions du contrat de location l’exigent, que la sortie de ressource soit probable et puisse être déterminée de manière suffisamment fiable. Le droit d’utilisation sera amorti linéairement et le passif locatif actuariellement sur la durée du contrat de location en retenant comme taux d’actualisation le taux d’emprunt marginal des preneurs à mi-vie du contrat. Le montant du passif locatif est ultérieurement réajusté pour tenir compte des variations d’indices ou de taux sur lesquels sont indexés les loyers. Cet ajustement ayant pour contrepartie le droit d’utilisation, n’a pas d’effet sur le compte de résultat. Pour les entités faisant partie du mécanisme de solidarité financier qui centralisent leurs refinancements auprès de la Trésorerie Groupe, ce taux est déterminé au niveau du Groupe BPCE et ajusté, le cas échéant, dans la devise applicable au preneur. La durée de location correspond à la période non résiliable pendant laquelle le preneur a le droit d’utiliser le bien sous-jacent à laquelle s’ajoutent, le cas échéant, les périodes couvertes par des options de prolongation dont le preneur juge son exercice raisonnablement certain et les périodes couvertes par des options de résiliation que le preneur a la certitude raisonnable de ne pas exercer. Pour les baux commerciaux français dits « 3/6/9 », la durée retenue est en général de 9 ans. L’appréciation du caractère raisonnablement certain de l’exercice ou non des options portant sur la durée du contrat est réalisée en tenant compte de la stratégie de gestion immobilière du Groupe Banque Populaire Val de France. A l’issue du bail, le contrat n’est plus exécutoire, preneur et bailleur ayant chacun le droit de le résilier sans la permission de l’autre partie et en ne s’exposant qu’à une pénalité négligeable. La durée des contrats non renouvelés ni résiliés à ce terme, dits « en tacite prolongation » est déterminée sur la base d’un jugement d’expert quant aux perspectives de détention de ces contrats et à défaut en l’absence d’information ad hoc, sur un horizon raisonnable de 3 ans. Pour les contrats reconnus au bilan, la charge relative au passif locatif figure en marge d’intérêts au sein du produit net bancaire alors que la charge d’amortissement du droit d’utilisation est comptabilisée en dotations aux amortissements des immobilisations au sein du résultat brut d’exploitation. Les contrats de location non reconnus au bilan, ainsi que les paiements variables exclus de la détermination du passif locatif sont présentés en charges de la période parmi les charges générales d’exploitation. — Paiements minimaux futurs  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2021 31 décembre 2020 Montants des paiements futurs non actualisés Montants des paiements futurs non actualisés < 6 mois 6 mois < 1 an 1 an < 5 ans > 5 ans Total < 6 mois 6 mois < 1 an 1 an < 5 ans > 5 ans Total Passifs locatifs 2 162 2 065 7 281 970 12 478 1 549 1 549 7 389 1 431 11 918 — Montants comptabilisés dans le compte de résultat  : (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Charge d'intérêt sur passifs locatifs -35 -43 Dotation aux amortissements au titre de droits d'utilisation -4 609 -4 492 Paiements locatifs variables non pris en compte dans l'évaluation des passifs locatifs 0 0 Charges de location relatives aux contrats de location reconnus au bilan -4 644 -4 535 En milliers d'euros Exercice 2021 Exercice 2020 Charges de location au titre des contrats de courtes durée 0 0 Charges de location portant sur des actifs de faibles valeurs 0 0 Charges de location relatives aux contrats de location non reconnus au bilan 0 0 11.3 . Transactions avec les parties liées . — Les parties liées au Groupe Banque Populaire Val de France sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, BPCE, les centres informatiques et les principaux dirigeants du Groupe. 11.3.1 . Transactions avec les sociétés consolidées . — Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du Groupe Banque Populaire Val de France consolidées par intégration globale sont totalement éliminées en consolidation. Dans ces conditions, sont renseignées ci-après les opérations réciproques avec : l’Organe central BPCE ; les co-entreprises qui sont mises en équivalence ; les entités sur lesquelles le Groupe Banque Populaire Val de France exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées) ; les entités qui sont des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi au bénéfice des salariés ou des parties liées du Groupe Banque Populaire Val de France ; les autres parties liées correspondent aux entités contrôlées par les Banques Populaires prises dans leur ensemble (telles que BPCE Achats) et les centres informatiques (tels que I-BP). (En milliers d'Euros) 31 décembre 2021 31 décembre 2020 Société mère Co-entreprises et autres parties liées Entreprises associées Société mère Co-entreprises et autres parties liées Entreprises associées Actifs : prêts et avances 3 647 682 0 0 2 163 105 0 0 Instruments de capitaux propres 1 009 452 18 000 4 963 704 977 18 000 6 785 Autres créances 4 0 0 8 034 0 0 Total des actifs avec les entités liées 4 657 138 18 000 4 963 2 876 116 18 000 6 785 Passifs : dépôts 3 953 119 7 000 0 2 565 961 10 000 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 0 0 Autres passifs 0 0 0 0 0 0 Total des passifs envers les entités liées 3 953 119 7 000 0 2 565 961 10 000 0 Intérêts, produits et charges assimilés 11 357 0 0 9 124 0 0 Commissions -7 251 0 0 -6 207 0 0 Résultat net sur opérations financières 33 403 0 0 41 004 0 0 Produits nets des autres activités 0 0 0 0 0 0 Total du PNB réalisé avec les entités liées 37 509 0 0 43 921 0 0 Engagements donnés 0 0 0 0 0 0 Engagements reçus 0 0 0 0 0 0 Engagements sur instruments financiers à terme 0 0 0 0 0 0 Total des engagements avec les entités liées 0 0 0 0 0 0 La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée en note 12 - Périmètre de consolidation. 11.3.2 . Transactions avec les dirigeants  : En milliers d'euros Exercice 2021 Exercice 2020 Avantages à court terme 940 960 Avantages postérieurs à l’emploi 0 0 Avantages à long terme 0 0 Indemnités de fin de contrat de travail 0 0 Paiements en actions 0 0 Total 940 960 Les principaux dirigeants sont les membres du Conseil d’administration et de la Direction Générale de la Banque Populaire Val de France. — Avantages à court terme  : Les avantages à court terme comprennent les rémunérations, jetons de présence et avantages versés aux Directeurs Général et Général adjoint et aux membres du Conseil d’administration. Depuis 2009, les dirigeants n’ont bénéficié d’aucune attribution d’options de souscription, d’achat d’actions ou d’attribution d’actions gratuites. — Autres transactions avec les dirigeants  : (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Montant global des prêts accordés 11 152 24 048 Montant global des garanties accordées 135 773 11.4 . Partenariats et entreprises associées . 11.4.1 . Participations dans les entreprises mises en équivalence . — Partenariats et autres entreprises associées  : Les principales participations du Groupe Banque Populaire Val de France mises en équivalence concernent les coentreprises et entreprises associées suivantes : En milliers d'euros 31 décembre 2021 31 décembre 2020 SBE 24 196 22 322 Autres 0 0 Sociétés financières 24 196 22 322 Ouest croissance 45 124 0 Autres 0 0 Sociétés non financières 45 124 0 Total participation dans les entreprises mises en équivalence 69 320 22 322 — Données financières des principaux partenariats et entreprises associées  : (En milliers d'Euros) Entreprises associées SBE SBE 31 décembre 2021 31 décembre 2020 Dividendes reçus 0 0 Principaux agrégats Total actif 870 883 846 047 Total dettes 822 492 801 403 Compte de résultat Produit net bancaire 11 606 12 196 Impôt sur le résultat -503 -611 Résultat net 940 1 746 Valeur au bilan des entreprises mises en équivalence Capitaux propres des entreprises mises en équivalence 48 392 44 644 Pourcentage de détention 50 50 Quote-part du Groupe dans les capitaux propres des entreprises mises en équivalence 24 196 22 322 Valeur des participations mises en équivalence 24 196 22 322 Dont écarts d'acquisition 0 0 (En milliers d'Euros) Entreprises associées Ouest Croissance Ouest Croissance 31 décembre 2021 31 décembre 2020 Dividendes reçus 0 Principaux agrégats Total actif 261 122 Total dettes 678 Compte de résultat Produit net bancaire 41 737 Impôt sur le résultat 0 Résultat net 37 265 Valeur au bilan des entreprises mises en équivalence Capitaux propres des entreprises mises en équivalence 260 444 Pourcentage de détention 16 Quote-part du Groupe dans les capitaux propres des entreprises mises en équivalence 42 869 Valeur des participations mises en équivalence 45 124 0 Dont écarts d'acquisition 0 0 — Nature et étendue des restrictions importantes  : Le Groupe Banque Populaire Val de France n’a pas été confronté à des restrictions importantes associées aux intérêts détenus dans les entreprises associées et coentreprises. 11.4.2 . Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence  : (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 SBE 470 873 Autres 0 0 Sociétés financières 470 873 Ouest croissance 6 134 0 Autres 0 0 Sociétés non financières 6 134 0 Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence 6 604 873 11.5 . Intérêts dans les entités structurées non consolidées  : 11.5.1 . Nature des intérêts dans les entités structurées non consolidées . — Une entité structurée non consolidée est une entité structurée qui n’est pas contrôlée et donc pas comptabilisée selon la méthode de l’intégration globale. En conséquence, les intérêts détenus dans une coentreprise ou une entreprise associée qui ont le caractère d’entité structurée relèvent du périmètre de cette annexe. Il en est de même des entités structurées contrôlées et non consolidées pour des raisons de seuils. Sont concernées toutes les entités structurées dans lesquelles le Groupe Banque Populaire Val de France détient un intérêt et intervient avec l’un ou plusieurs des rôles suivants : originateur / structureur / arrangeur ; agent placeur ; gestionnaire ; ou, tout autre rôle ayant une incidence prépondérante dans la structuration ou la gestion de l’opération (ex : octroi de financements, de garanties ou de dérivés structurants, investisseur fiscal, investisseur significatif, …). Au cas particulier de la gestion d'actifs, les investissements dans des structures de capital-investissement / risque ou des fonds immobiliers sont présentés sauf caractère non significatif pour le Groupe Banque Populaire Val de France. Un intérêt dans une entité correspond à toute forme de lien contractuel ou non contractuel exposant le Groupe Banque Populaire Val de France à un risque de variation des rendements associés à la performance de l’entité. Les intérêts dans une autre entité peuvent être attestés, entre autres, par la détention d’instruments de capitaux propres ou de titres de créance, ainsi que, par d’autres formes de liens, telles qu’un financement, un crédit de trésorerie, un rehaussement de crédit, l’octroi de garanties ou des dérivés structurés. Le Groupe Banque Populaire Val de France restitue dans la note 11.5.2 l’ensemble des opérations enregistrées à son bilan au titre des risques associées aux intérêts détenus dans les entités structurées retenues dans le périmètre ci-avant. Les entités structurées avec lesquelles le Groupe Banque Populaire Val de France est en relation peuvent être regroupées en deux familles : les entités mises en œuvre dans l’activité de gestion d’actifs et les entités créées dans le cadre d’un financement structuré. — Gestion d’actifs  : La gestion d'actifs financiers (aussi appelée gestion de portefeuille ou Asset Management) consiste à gérer des capitaux ou des fonds confiés par des investisseurs en investissant dans les actions, les obligations, les sicav de trésorerie, les Hedge Funds etc. L’activité de gestion d’actifs qui fait appel à des entités structurées est représentée par la gestion collective ou gestion de fonds. Elle regroupe plus spécifiquement les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier (autres que les structures de titrisation) ainsi que les organismes équivalents de droit étranger. Il s’agit en particulier d’entités de type OPCVM, fonds immobiliers et fonds de capital investissement. — Financements (d’actifs) structurés  : Le financement structuré désigne l'ensemble des activités et produits mis en place pour apporter des financements aux acteurs économiques tout en réduisant le risque grâce à l'utilisation de structures complexes. Il s’agit de financements d’actifs mobiliers (afférents aux transports aéronautiques, maritimes ou terrestres, télécommunication…), d’actifs immobiliers et d’acquisition de sociétés cibles (financements en LBO). Le Groupe Banque Populaire Val de France peut être amené à créer une entité structurée dans laquelle est logée une opération de financement spécifique pour le compte d’un client. Il s'agit d'organisation contractuelle et structurelle. Les spécificités de ces financements se rattachent à la gestion des risques, avec le recours à des notions telles que le recours limité ou la renonciation à recours, la subordination conventionnelle et/ou structurelle et l'utilisation de véhicules juridiques dédié appelé en particulier à porter un contrat unique de crédit-bail représentatif du financement accordé. 11.5.2 . Nature des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées . — Les actifs et passifs comptabilisés dans les différents postes du bilan du Groupe Banque Populaire Val de France au titre des intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées contribuent à la détermination des risques associés à ces entités. Les valeurs recensées à ce titre à l’actif du bilan, complétées des engagements de financement et de garantie donnés sous déduction des engagements de garantie reçus, sont retenues pour apprécier l’exposition maximale au risque de perte. Le poste « notionnel des dérivés » correspond au notionnel des ventes d’options vis-à-vis des entités structurées. Les données en question sont présentées ci-dessous, agrégées sur la base de leur typologie d’activité. (En milliers d'Euros) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Total au 31 décembre 2021 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 9 409 0 0 9 409 Instruments dérivés de transaction 0 0 0 0 0 Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) 0 0 0 0 0 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 0 Dérivés de transaction - JV positive 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 0 4 068 0 0 4 068 Actifs financiers au coût amorti 0 0 7 208 0 7 208 Actifs divers 0 0 0 0 0 Total actif 0 13 477 7 208 0 20 685 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 0 Provisions 0 0 7 208 0 7 208 Total passif 0 0 7 208 0 7 208 Engagements de financement donnés 0 0 0 0 0 Engagements de garantie donnés 0 0 0 0 0 Garantie reçues 0 0 0 0 0 Notionnel des dérivés 0 0 0 0 0 Exposition maximale au risque de perte 0 13 477 0 0 13 477 Taille des entités structurées 0 854 219 0 0 854 219 (En milliers d'Euros) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Total au 31 décembre 2020 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 6 976 0 0 6 976 Instruments dérivés de transaction 0 0 0 0 0 Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) 0 0 0 0 0 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 0 Dérivés de transaction - JV positive 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 0 61 353 0 0 61 353 Actifs financiers au coût amorti 0 63 894 7 208 0 71 102 Actifs divers 0 0 0 0 0 Total actif 0 132 223 7 208 0 139 431 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 0 Provisions 0 0 7 208 0 7 208 Total passif 0 0 7 208 0 7 208 Engagements de financement donnés 0 0 0 0 0 Engagements de garantie donnés 0 0 0 0 0 Garantie reçues 0 0 0 0 0 Notionnel des dérivés 0 0 0 0 0 Exposition maximale au risque de perte 0 132 223 0 0 132 223 Taille des entités structurées 0 752 284 7 208 0 759 492 11.5.3 . Revenus et valeur comptable des actifs transférés dans les entités structurées non consolidées sponsorisées . — Une entité structurée est sponsorisée par une entité du Groupe Banque Populaire Val de France lorsque les deux indicateurs suivants sont cumulativement satisfaits : elle est impliquée dans la création et la structuration de l’entité structurée ; elle contribue au succès de l’entité en lui transférant des actifs ou en gérant les activités pertinentes. Lorsque le rôle de l’entité du Groupe se limite simplement à un rôle de conseil, d’arrangeur, de dépositaire ou d’agent placeur, l’entité structurée est présumée ne pas être sponsorisée. Le Groupe Banque Populaire Val de France n’est pas sponsor d’entités structurées. 11.6 . Honoraires des Commissaires aux Comptes . — Les honoraires hors taxe comptabilisés au titre des missions réalisées par les commissaires aux comptes pour le Groupe Banque Populaire Val de France sont les suivants : (En milliers d'Euros) Deloitte & A ssociés Mazars & A ssociés Thierry Morel & A ssociés Certification des comptes 128 0 136 BPVF 104 125 Filiales 24 11 Services autres que la certification des comptes 32 14 0 BPVF 32 14 Filiales Total exercice 2021 HTR 160 14 136 Total exercice 2020 HT 91 14 109 Total exercice 2020 HTR 107 16 129 Note 12 . – Périmètre de consolidation . 12.1 . Opérations de titrisation . Principes comptables . La titrisation est un montage financier qui permet à une entité d’améliorer la liquidité de son bilan. Techniquement, des actifs sélectionnés en fonction de la qualité de leurs garanties sont regroupés dans une société ad hoc qui en fait l’acquisition en se finançant par l’émission de titres souscrits par des investisseurs. Les entités spécifiques créées dans ce cadre sont consolidées lorsque le groupe en a le contrôle. Le contrôle est apprécié au regard des critères de la norme IFRS 10 et rappelé en 3.2.1. — Opération de titrisation interne au Groupe BPCE  : En 2021, deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : BPCE Home Loans FCT 2021 et BPCE Home Loans FCT 2021 Demut, toutes deux nées d’une opération de titrisation interne au Groupe BPCE réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 26 octobre 2021. Cette opération s’est traduite par une cession de prêts immobiliers (30 445 milliers d’euros) à BPCE Home Loans FCT 2021 et, une souscription par des investisseurs externes des titres seniors émis par le FCT (28 200 milliers d’euros). Cette opération, malgré un placement sur le marché, n’est pas déconsolidante puisque les établissements ayant cédé les crédits ont souscrit aux titres subordonnés et aux parts résiduelles. Ils conservent ainsi le contrôle au sens d’IFRS 10. Elle succède aux précédentes opérations de titrisation : BPCE Master Home Loans, BPCE Consumer Loans 2016 (titrisation de prêts personnels), BPCE Home Loans FCT 2017_5 (titrisation prêts immobiliers), BPCE Home Loans FCT 2018 (titrisation prêts immobiliers), BPCE Home Loans FCT 2019 (titrisation prêts immobiliers et BPCE Home Loans FCT 2020 (titrisation prêts immobiliers ). Il s’agit de la quatrième opération avec un placement des titres senior sur les marchés. Le Groupe Banque Populaire Val de France a participé aux opérations « Titrisation » du Groupe BPCE. A ce titre, il consolidé ses « silos », entités structurées dont il détient le contrôle, puisqu’il est exposé, ou qu’il a droit, à l’intégralité des rendements variables de ses « silos » de FCT. 12.2 . Périmètre de consolidation au 31 décembre 20 21 . — Les entités dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Pour les entités répondant à la définition d’entités du secteur financier du règlement (UE) n°575/2013 du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 (dit « CRR »), les seuils de consolidation comptable sont alignés, à compter 31 décembre 2017, sur ceux retenus pour le périmètre de consolidation prudentiel. L’article 19 du CRR fait référence à un seuil de 10 millions d’euros de total bilan et de hors bilan. Pour les entités du secteur non financier, le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées selon le principe de la significativité ascendante. Selon ce principe, toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-ci. Pour chacune des entités du périmètre est indiqué le pourcentage d’intérêt. Le pourcentage d’intérêt exprime la part de capital détenue par le Groupe, directement et indirectement, dans les entreprises du périmètre. Le pourcentage d’intérêt permet de déterminer la part du Groupe dans l’actif net de la société détenue. — Entités consolidantes : Banque Populaire Val de France SOCAMI Val de France SOCAMA Val de France — Sociétés consolidées par la méthode de l’intégration globale : Val de France Transactions Val de France Immo Le pourcentage de contrôle et d’intérêt de la Banque Populaire Val de France est de 100 %. — Sociétés consolidées par mise en équivalence (entreprise associée) : Société de Banque et de l’Expansion Le pourcentage de contrôle et d’intérêt de la Banque Populaire Val de France est de 50 %. SCR Ouest Croissance Le pourcentage de contrôle et d’intérêt de la Banque Populaire Val de France est de 16,46 %. 12.3 . Entreprises non consolidées au 31 décembre 2021 . — Le règlement de l'Autorité des Normes Comptables n° 2016-09 du 2 décembre 2016 impose aux sociétés qui établissent leurs comptes consolidés selon les normes internationales telles qu’adoptées par l’Union européenne la publication d’informations complémentaires relatives aux entreprises non incluses dans leur périmètre de consolidation ainsi qu’aux titres de participation présentant un caractère significatif. Les entreprises non consolidées sont constituées : d’une part, des participations significatives qui n’entrent pas dans le périmètre de consolidation, d’autre part, des entreprises exclues de la consolidation en raison des leur intérêt non significatif. Le Groupe Banque Populaire Val de France ne détient pas de participations significatives qui n’entrent pas dans le périmètre de consolidation. Les entreprises exclues de la consolidation en raison de leur intérêt non significatif sont les suivantes, avec pour chacune l’indication de la part de capital détenue par le Groupe Banque Populaire Val de France, directement et indirectement : Foncière Val de France : 100% Financière Vecteur  : 100% C. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés . ( Exercice clos le 31 décembre 2021 .) Aux sociétaires de la BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE Opinion . — En exécution de la mission qui nous a été confiée par l'assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes consolidés de la société BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2021, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l'exercice, de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d'audit. Fondement de l'opinion  : — Référentiel d’audit  : Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés » du présent rapport. — Indépendance  : Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le code de commerce et par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1 er janvier 2021 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n°537/2014. Par ailleurs, les services autres que la certification des comptes que nous avons fournis au cours de l’exercice à votre société et aux entités qu’elle contrôle et qui ne sont pas mentionnés dans le rapport de gestion du groupe ou l’annexe des comptes consolidés sont les suivants : Cabinet Deloitte & Associés : les principales missions réalisées sur l’exercice 2021 ont porté sur la réalisation d’une attestation relative à la Contribution au Service Public de l’Electricité versée au titre des exercices clos les 31 décembre 2011, 2012, 2013 et 2014, ainsi que sur la réalisation de procédures convenues relatives à certaines données utilisées pour le calcul des contributions ex ante au Fonds de Résolution Unique. Observation . — Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur les changements de méthode comptable suivants : L’application de la décision de l’IFRS IC relative à la norme IAS 19 « Avantages du personnel », exposée dans la note 2.2 de l’annexe aux comptes consolidés ; Le changement de présentation au bilan des Prêts à Taux Zéro exposé dans la note 5.5.3 de l’annexe aux comptes consolidés. Justification des appréciations - Points clés de l’audit . — La crise mondiale liée à la pandémie de COVID-19 crée des conditions particulières pour la préparation et l’audit des comptes de cet exercice. En effet, cette crise et les mesures exceptionnelles prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire induisent de multiples conséquences pour les entreprises, particulièrement sur leur activité et leur financement, ainsi que des incertitudes accrues sur leurs perspectives d’avenir. Certaines de ces mesures, telles que les restrictions de déplacement et le travail à distance, ont également eu une incidence sur l’organisation interne des entreprises et sur les modalités de mise en œuvre des audits. C’est dans ce contexte complexe et évolutif que, en application des dispositions des articles L.823-9 et R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l'audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble, et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément. — Dépréciation des prêts et créances (statuts 1, 2 et 3)  : Risque identifié Notre réponse Le groupe Banque Populaire Val de France est exposé aux risques de crédit. Ces risques résultant de l’incapacité de ses clients ou de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers, portent notamment sur ses activités de prêts à la clientèle. Conformément au volet « dépréciation » de la norme IFRS 9, le groupe Banque Populaire Val de France constitue des dépréciations et provisions destinées à couvrir les risques attendus (encours en statuts 1 et 2) ou avérés (encours en statut 3) de pertes. Les règles de dépréciation des pertes attendues imposent la constitution d’un premier statut de dépréciation matérialisant une perte attendue à 1 an dès l’origination d’un nouvel actif financier ; et d’un second statut matérialisant une perte attendue à maturité, en cas de dégradation significative du risque de crédit. La détermination de ces pertes de crédit attendues requiert l’exercice de jugement notamment pour déterminer : les critères de dégradation du risque de crédit ; les mesures de pertes attendues sur la base des probabilités de défaut (PD) et des pertes en cas de défaut (LGD) ; les modalités de prise en compte des projections macro-économiques à la fois dans les critères de dégradation et dans la mesure de pertes attendues. Ces éléments de paramétrages sont intégrés à différents modèles développés par le groupe BPCE pour chaque typologie de portefeuille de crédits afin de déterminer le montant des pertes de crédits attendues que votre Banque comptabilise dans ses comptes consolidés. Compte tenu du prolongement du contexte de crise liée à la pandémie de Covid-19, les modalités de calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues ont nécessité un certain nombre d’adaptations. Ces dépréciations pour pertes attendues sont complétées le cas échéant par des dotations sur base sectorielle au regard de spécificités locales identifiées par le groupe Banque Populaire Val de France. Les encours de crédits supportant un risque de contrepartie avéré (statut 3) font l’objet de dépréciations déterminées essentiellement sur base individuelle. Ces dépréciations sont évaluées par la direction de votre Banque en fonction des flux futurs recouvrables estimés tenant compte des garanties disponibles sur chacun des crédits concernés. Nous avons considéré que l’identification et l’évaluation du risque de crédit constituait un point clé de l’audit étant donné que les dépréciations induites constituent une estimation significative pour l’établissement des comptes et font appel au jugement de la direction tant dans le rattachement des encours de crédits aux différents statuts et dans la détermination des paramètres et modalités de calculs des dépréciations pour les encours en statuts 1 et 2, que dans l’appréciation du niveau de provisionnement individuel des encours de crédits en statut 3. En particulier, dans le contexte persistant de crise liée à la pandémie de Covid-19, nous avons considéré que l’appréciation de l’adéquation du niveau de couverture des risques de crédit par des dépréciations et le niveau du coût du risque associé constituent une zone d’attention particulière pour l’exercice 2021. Les expositions aux risques de crédit et de contrepartie représentent plus de 69% du total bilan du Groupe Banque Populaire Val de France au 31 décembre 2021. Le stock de dépréciations sur les encours de crédits et assimilés s’élève à 321 M€ dont 29 M€ au titre du statut 1, 90 M€ au titre du statut 2 et 202 M€ au titre du statut 3. Le coût du risque sur l’exercice 2021 s’élève à 35,5 M€ Pour plus de détail sur les principes comptables et les expositions, se référer aux notes 2.5.1 et 7.1 de l’annexe des comptes consolidés, qui mentionnent également les incidences de la crise sanitaire et économique sur le risque de crédit . Dépréciation des encours de crédits en statuts 1 et 2 Nos travaux ont principalement consisté : à nous assurer de l’existence d’un dispositif de contrôle interne permettant une actualisation à une fréquence appropriée des notations des différentes contreparties ; en une revue critique des travaux des auditeurs de la consolidation du groupe BPCE qui, en lien avec leurs experts et spécialistes : se sont assurés de l’existence d’une gouvernance revoyant à une fréquence appropriée le caractère adéquat des modèles de dépréciations, les paramètres utilisés pour le calcul des dépréciations, et analysant les évolutions des dépréciations au regard des règles IFRS 9 ; ont apprécié le niveau approprié des paramètres utilisés pour les calculs des dépréciations ; ont effectué des contre-calculs sur les principaux portefeuilles de crédits ; ont réalisé des contrôles sur le dispositif informatique dans son ensemble mis en place par le Groupe BPCE avec notamment une revue des contrôles généraux informatiques, des interfaces et des contrôles automatisés au titre des données spécifiques visant à traiter l’information relative à IFRS 9 ; ont réalisé des contrôles portant (i) sur les adaptations apportées aux modalités de calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues dans le contexte de persistance de la crise liée à la pandémie de Covid-19 et (ii) sur l’outil mis à disposition par le Groupe BPCE afin d’évaluer les incidences en pertes de crédits attendues de l’application de dégradations sectorielles [à maintenir / supprimer selon établissement]. Par ailleurs, nous nous sommes assurés de la correcte documentation et justification des provisions sectorielles comptabilisées dans le groupe Banque Populaire Val de France. A ce titre, nous avons (i) procédé à l’appréciation des critères d’identification par le groupe Banque Populaire Val de France des secteurs d’activité considérés au regard de son environnement comme étant davantage sensibles aux incidences du contexte économique et sanitaire actuel, (ii) effectué une revue critique des provisions ainsi estimées. Dépréciation des encours de crédit en statut 3 Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons d’une manière générale, examiné le dispositif de contrôle relatif au recensement des expositions, au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur base individuelle. Nos travaux ont consisté à apprécier la qualité du dispositif de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses ; du processus de revue de crédit ; du dispositif de valorisation des garanties. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risques, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants de dépréciations. Nous avons également apprécié l’information détaillée en annexe requise par la norme IFRS 9 au titre du volet « dépréciation » au 31 décembre 2021. — Provisions pour risques juridiques et non-conformité  : Risque identifié Notre réponse La Banque Populaire Val de France fait l’objet de litiges devant des instances judiciaires, d’enquêtes et de demandes d’informations de la part de juridictions de différentes natures. L’évaluation des risques juridiques et de non-conformité (y compris fiscale) qui en résultent repose sur l’estimation de la Direction en date d’arrêté. La comptabilisation d’une provision, la détermination de son montant ainsi que l’information financière communiquée nécessitent par nature l’exercice du jugement, en raison notamment de la difficulté à estimer l’issue et les conséquences financières des procédures en cours. Nous avons considéré en conséquence que les provisions pour risques juridiques et de non-conformité constituaient un point clé de l’audit compte tenu de la sensibilité de ces provisions aux hypothèses et options retenues par la Direction. Les provisions pour risques juridiques et non-conformité sont inclues dans les provisions pour risques et charges, qui s’élèvent au 31 décembre 2021 à 97 M€ dans les comptes consolidés et 186 M€ dans les comptes annuels. Les provisions pour risques juridiques et non-conformité se sont élevées à 36 M€ au 31 décembre 2021 dans les comptes consolidés. Pour plus de détail sur les principes comptables, se référer à la note 5.12 de l’annexe des comptes consolidés. Nous avons examiné le dispositif d’identification, d’évaluation, et de provisionnement des risques juridiques et de non-conformité. Nous avons pris connaissance du statut des procédures en cours et des principaux risques identifiés par la Banque Populaire Val de France, à partir notamment d’échanges réguliers avec la Direction (et plus particulièrement la Direction financière) ainsi que de l’examen de la documentation mise à notre disposition. Nos travaux ont également consisté à apprécier le caractère raisonnable des hypothèses et des données utilisées par la Direction pour l’estimation du montant des provisions comptabilisées en date d’arrêté. Nous avons notamment impliqué nos spécialistes en droit fiscal pour procéder à la revue critique des analyses de risques fiscaux identifiés par la Banque Populaire Val de France et des provisions y afférentes. Nous avons par ailleurs mené des procédures de confirmation de litiges en cours auprès des Conseils juridiques de la Banque Populaire Val de France. Enfin, nous avons vérifié l’information qui était donnée à ce titre dans l’annexe des comptes consolidés et des comptes annuels. Vérifications spécifiques . — Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion du conseil d'administration. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. Nous attestons que la déclaration consolidée de performance extra-financière prévue par l’article L.225-102-1 du code de commerce figure dans les informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion, étant précisé que, conformément aux dispositions de l’article L.823-10 de ce code, les informations contenues dans cette déclaration n’ont pas fait l’objet de notre part de vérifications de sincérité ou de concordance avec les comptes consolidés, et doivent faire l’objet d’un rapport par un organisme tiers indépendant. Autres vérifications ou informations prévues par les textes légaux et réglementaires . — Désignation des commissaires aux comptes  : Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE par l'assemblée générale du 24 mai 2016 pour Deloitte & Associés et par celle du 16 mai 1998 pour Thierry Morel & Associés. Au 31 décembre 2021, Deloitte & Associés était dans la 6 ème année de sa mission sans interruption et Thierry Morel & Associés dans la 24 ème année. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes consolidés . Il appartient à la direction d’établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes consolidés ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au comité d'audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d'administration. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés . — Objectif et démarche d’audit  : Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : il identifie et évalue les risques que les comptes consolidés comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes consolidés ; il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes consolidés au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; il apprécie la présentation d’ensemble des comptes consolidés et évalue si les comptes consolidés reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle ; concernant l’information financière des personnes ou entités comprises dans le périmètre de consolidation, il collecte des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour exprimer une opinion sur les comptes consolidés. Il est responsable de la direction, de la supervision et de la réalisation de l’audit des comptes consolidés ainsi que de l’opinion exprimée sur ces comptes. — Rapport au comité d'audit  : Nous remettons au comité d'audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d'audit, figurent les risques d’anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu'il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d'audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n°537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Chartres et Paris-La-Défense, le 22 avril 2022 . Les commissaires aux comptes  : Thierry Morel et Associés  : Deloitte & Associés : Thierry MOREL Charlotte VANDEPUTTE D. — Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées . Assemblée générale d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2021 . Aux sociétaires de la Banque Populaire Val de France, En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées. Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques, les modalités essentielles ainsi que les motifs justifiant de l’intérêt pour la société des conventions dont nous avons été avisés ou que nous aurions découvertes à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l'existence d’autres conventions. Il vous appartient, selon les termes de l’article R. 225-31 du code de commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation. Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R. 225-31 du code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions déjà approuvées par l’assemblée générale. Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Conventions soumises a l’approbation de l’ Assemblée générale. Nous vous informons qu’il ne nous a été donné avis d’aucune convention autorisée et conclue au cours de l’exercice écoulé à soumettre à l’approbation de l’assemblée générale en application des dispositions de l’article L. 225-38 du Code de commerce. Conventions déjà approuvées par l’ assemblée générale — Conventions approuvées au cours d’exercices antérieurs  : En application de l’article R. 225-30 du Code de commerce, nous avons été informés que l’exécution des conventions suivantes, déjà approuvées par l’assemblée générale au cours de l’exercice antérieur, s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé. — Contrat intitulé « Amendement Agreement n°3 »  : Autorisée par le Conseil d’administration du 28 avril 2020, cette convention a été signée le 14 mai 2020 entre la SAS France Titrisation, Natixis, BPCE, BPCE Financement, BNP Paribas Securities Services, BPCE Consumer Loans FCT 2016_5 Demut, les Banques Populaires et les caisses d’Epargne et de Prévoyance. Ce contrat constitue un avenant à la documentation contractuelle de l’opération de titrisation « BPCE Consumer Loans » mise en place au niveau du Groupe BPCE en mai 2016. Ce contrat n'a pas eu d'impact sur l'exercice 2021. — Contrat intitulé « Amendement and acknowledgement agreement in respect of the Agreement n°3 » Autorisée par le Conseil d’administration du 28 avril 2020, cette convention a été signée le 14 mai 2020 entre la SAS France Titrisation, Natixis, BPCE, BPCE Consumer Loans FCT 2016_5 Demut, les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne et de Prévoyance Ce contrat a pour objet la modification de la documentation contractuelle dite « Demut » (Demut Transaction Documents) dans le cadre de l’opération de titrisation « BPCE Consumer Loans » mise en place au niveau du Groupe BPCE en mai 2016. Ce contrat n’a pas eu d’impact sur l’exercice 2021. Chartres et Paris-La Défense, le 22 avril 2022 . Les commissaires aux comptes  : Thierry Morel et Associés Deloitte & A sociés Thierry MOREL Charlotte VANDEPUTTE E. — Rapport de gestion. Le rapport de gestion du Conseil d’administration de la Banque Populaire Val de France fait partie intégrante du rapport annuel 2021 de la Banque Populaire Val de France, et est disponible sur demande auprès du service Communication, à l’adresse du siège social de la Banque Populaire Val de France, 9 avenue NEWTON, 78183 SAINT QUENTIN EN YVELINES Cedex.

27/04/2022 : Publications périodiques (4)

Société : Banque populaire Val de France
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2201135
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social: 9, avenue Newton,78180 Montigny-Le-Bretonneux 549 800 373 R.C.S. Versailles Situation trimestrielle au 31 mars 2022 (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 75 524 Effets Publics et Valeurs assimilées 234 493 Créances sur les Établissements de Crédit 3 630 334 Opérations avec la clientèle 14 024 817 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 748 658 Actions et Autres Titres à revenu variable 14 814 Participations et autres titres détenus à long terme 279 544 Parts dans les entreprises liées 770 564 Immobilisations Incorporelles 313 Immobilisations corporelles 91 724 Autres Actifs 105 273 Comptes de Régularisation 76 678 TOTAL ACTIF 21 052 736 Passif Montant Dettes envers les Établissements de Crédit 5 822 414 Opérations avec la clientèle 12 145 671 Dettes représentées par un titre 684 924 Autres Passifs 108 858 Comptes de Régularisation 202 218 Provisions 187 838 Dettes subordonnées 0 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 188 288 CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-) 1 712 525 Capital souscrit 405 036 Primes d'émission 7 445 Réserves 1 020 235 Provisions réglementées et Subventions d'investissement 0 Report à nouveau (+/-) 279 809 Résultat de l'exercice 0 TOTAL PASSIF 21 052 736 Hors-bilan Montant Engagements donnés Engagements de financement 1 517 869 Engagements de garantie 534 951 Engagements sur titres 79 Engagements reçus Engagements de financement 32 Engagements de garantie 988 847 Engagements sur titres 79

26/01/2022 : Publications périodiques (4)

Société : Banque populaire Val de France
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2200101
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit . Siège social : 9, avenue Newton , 78180 Montigny-le-Bretonneux 549 800 373 R.C.S. Versailles Situation au 31 décembre 2021 . (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, banques centrales, CCP 80 487 Effets Publics et Valeurs assimilées 225 053 Créances sur les Etablissements de Crédit 3 654 527 Opérations avec la clientèle 13 679 011 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 751 487 Actions et Autres Titres à revenu variable 10 129 Participations et autres titres détenus à long terme 273 831 Parts dans les entreprises liées 775 172 Immobilisations incorporelles 328 Immobilisations corporelles 93 003 Autres actifs 50 876 Comptes de Régularisation 73 543 Total actif 20 667 447 Passif Montant Dettes envers les Etablissements de Crédit 5 646 694 Opérations avec la clientèle 12 049 031 Dettes représentées par un titre 637 705 Autres passifs 112 049 Comptes de Régularisation 138 487 Provisions 186 008 Dettes subordonnées 0 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 188 288 Capitaux propres hors FRBG (+/-) 1 709 185 Capital souscrit 401 695 Primes d'émission 7 445 Réserves 1 020 236 Provisions réglementées et Subventions d'investissement 0 Report à nouveau (+/-) 206 637 Résultat de l'exercice 73 172 Total passif 20 667 447 Hors-bilan Montant Engagements donnés  : Engagements de financement 1 508 494 Engagements de garantie 537 025 Engagements sur titres 115 Engagements reçus  : Engagements de financement 565 Engagements de garantie 1 012 337 Engagements sur titres 115

29/10/2021 : Publications périodiques (4)

Société : Banque populaire Val de France
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2104162
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social: 9, avenue Newton, 78 180 Montigny-Le-Bretonneux 549 800 373 R.C.S. Versailles Situation au 30 septembre 2021 (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 72 565 Effets Publics et Valeurs assimilées 225 335 Créances sur les Établissements de Crédit 3 672 714 Opérations avec la clientèle 13 489 378 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 758 791 Actions et Autres Titres à revenu variable 6 629 Participations et autres titres détenus à long terme 272 562 Parts dans les entreprises liées 776 893 Immobilisations Incorporelles 343 Immobilisations corporelles 96 025 Autres Actifs 37 967 Comptes de Régularisation 72 765 Total Actif 20 481 967 Passif Montant Dettes envers les Établissements de Crédit 5 622 698 Opérations avec la clientèle 11 875 207 Dettes représentées par un titre 644 213 Autres Passifs 102 517 Comptes de Régularisation 234 706 Provisions 180 170 Dettes subordonnées 0 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 188 288 CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-) 1 634 168 Capital souscrit 402 489 Primes d'émission 7 445 Réserves 1 020 236 Provisions réglementées et Subventions d'investissement 0 Report à nouveau (+/-) 203 998 Résultat de l'exercice 0 Total Passif 20 481 967 Hors-bilan Montant Engagements donnés Engagements de financement 1 431 091 Engagements de garantie 563 096 Engagements sur titres 86 Engagements reçus Engagements de financement 0 Engagements de garantie 1 038 767 Engagements sur titres 219

28/07/2021 : Publications périodiques (4)

Société : Banque populaire Val de France
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2103515
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social : 9, avenue Newton, 78180 Montigny-Le-Bretonneux 549 800 373 R.C.S. Versailles Situation au 30 juin 2021 (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 77 338 Effets Publics et Valeurs assimilées 235 658 Créances sur les Établissements de Crédit 3 862 856 Opérations avec la clientèle 13 257 497 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 772 513 Actions et Autres Titres à revenu variable 9 463 Participations et autres titres détenus à long terme 164 292 Parts dans les entreprises liées 776 893 Immobilisations Incorporelles 360 Immobilisations corporelles 98 731 Autres Actifs 43 499 Comptes de Régularisation 67 610 Total Actif 20 366 710 Passif Montant Dettes envers les Établissements de Crédit 5 595 212 Opérations avec la clientèle 11 703 920 Dettes représentées par un titre 749 801 Autres Passifs 107 609 Comptes de Régularisation 208 315 Provisions 179 499 Dettes subordonnées 0 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 188 288 CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-) 1 634 066 Capital souscrit 402 387 Primes d'émission 7 445 Réserves 1 020 236 Provisions réglementées et Subventions d'investissement 0 Report à nouveau (+/-) 203 998 Résultat de l'exercice 0 Total Passif 20 366 710 Hors-bilan Montant Engagements donnés Engagements de financement 1 529 750 Engagements de garantie 583 874 Engagements sur titres 117 Engagements reçus Engagements de financement 30 000 Engagements de garantie 1 071 672 Engagements sur titres 117

28/05/2021 : Publications périodiques (4)

Société : Banque populaire Val de France
Catégorie 1 : Comptes annuels (4.1)
Numéro d'affaire : 2102171
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social : 9, avenue Newton, 78 180 Montigny-Le-Bretonneux 549 800 373 R.C.S. Versailles A. — Comptes individuels annuels au 31 décembre 2020 . I. — Compte de résultat . ( En milliers d' E uros ) Notes Exercice 2020 Exercice 2019 Intérêts et produits assimilés 3.1 304 918 309 909 Intérêts et charges assimilées 3.1 -115 313 -123 664 Produits sur opérations de crédit-bail et de locations simples 0 0 Charges sur opérations de crédit-bail et de locations simples 0 0 Revenus des titres à revenu variable 3.2 58 875 28 840 Commissions (produits) 3.3 194 884 201 333 Commissions (charges) 3.3 -33 577 -32 967 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation 3.4 475 555 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés 3.5 2 846 3 206 Autres produits d'exploitation bancaire 3.6 87 648 70 643 Autres charges d'exploitation bancaire 3.6 -102 886 -67 111 Produit net bancaire 397 870 390 746 Charges générales d'exploitation 3.7 -248 940 -251 073 Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles -12 755 -9 841 Résultat brut d'exploitation 136 175 129 832 Coût du risque 3.8 -34 825 -22 540 Résultat d'exploitation 101 350 107 292 Gains ou pertes sur actifs immobilisés 3.9 -2 937 -3 612 Résultat courant avant impôt 98 413 103 680 Résultat exceptionnel 3.10 0 0 Impôt sur les bénéfices 3.11 -22 179 -24 801 Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées 0 0 Résultat net 76 234 78 879 II. — Bilan et hors bilan . (En milliers d'euros.) Actif Notes 31 décembre 2020 31 décembre 2019 Caisse, banques centrales 101 209 124 643 Effets publics et valeurs assimilées 4.3 243 187 290 401 Créances sur les établissements de crédit 4.1 2 169 334 792 343 Opérations avec la clientèle 4.2 12 851 502 10 982 759 Obligations et autres titres à revenu fixe 4.3 1 837 576 1 877 819 Actions et autres titres à revenu variable 4.3 8 962 11 446 Participations et autres titres détenus à long terme 4.4 167 125 157 820 Parts dans les entreprises liées 4.4 737 254 740 191 Opérations de crédit-bail et de location simple 0 0 Immobilisations incorporelles 4.5 400 420 Immobilisations corporelles 4.5 103 602 112 936 Autres actifs 4.7 50 955 52 290 Comptes de régularisation 4.8 89 478 78 556 Total de l'actif 18 360 585 15 221 625 Hors bilan Notes 31 décembre 2020 31 décembre 2019 Engagements donnés Engagements de financement 5.1 1 405 316 1 243 246 Engagements de garantie 5.1 614 808 636 710 Engagements sur titres 104 154 Passif Notes 31 décembre 2020 31 décembre 2019 Banques centrales 0 0 Dettes envers les établissements de crédit 4.1 4 065 138 3 434 360 Opérations avec la clientèle 4.2 11 243 915 8 972 873 Dettes représentées par un titre 4.6 739 306 695 463 Autres passifs 4.7 135 476 98 029 Comptes de régularisation 4.8 184 931 129 464 Provisions 4.9 172 489 149 232 Dettes subordonnées 0 0 Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) 4.10 188 288 188 288 Capitaux propres hors FRBG 4.11 1 631 043 1 553 915 Capital souscrit 394 466 388 185 Primes d'émission 7 445 7 445 Réserves 950 236 850 236 Ecart de réévaluation 0 0 Provisions réglementées et subventions d'investissement 0 0 Report à nouveau 202 663 229 171 Résultat de l'exercice (+/-) 76 234 78 879 Total du passif 18 360 585 15 221 625 Hors bilan Notes 31 décembre 2020 31 décembre 2019 Engagements reçus Engagements de financement 5.1 0 0 Engagements de garantie 5.1 1 125 032 1 134 514 Engagements sur titres 104 154 (*) 2019 a été retraité suite à l’application du règlement ANC n° 2020-10. Les détails sont présentés en notes 4.1 et 4.2. III. — Notes annexes aux comptes individuels annuels . Note 1 – Cadre général 1.1 . Le Groupe BPCE . — Le Groupe BPCE dont fait partie la Banque Populaire Val de France comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d'Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales. Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Épargne . — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du Groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d'Épargne comprend les Caisses d'Épargne et les sociétés locales d'épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires. Le capital des Caisses d’Épargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. BPCE . — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Épargne. Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne. BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du Groupe. Les principales filiales de BPCE, dont Natixis, société cotée détenue à 70,662 % sont organisées autour de trois grands pôles : la Banque de proximité et Assurance, comprenant le pôle Solutions & Expertises Financières (comprenant l’affacturage, le crédit à la consommation, le crédit-bail, les cautions & garanties financières et l’activité « Titres Retail »), les pôles Paiements et Assurance de Natixis et les Autres Réseaux (essentiellement Banque Palatine) ; la Gestion d’actifs et de fortune ; la Banque de Grande Clientèle. Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du Groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du Groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du Groupe. 1.2 . Mécanisme de garantie . — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L,512-107 6 du code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du Groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière qui les lie. BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du Groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du Groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banque Populaire, le Fonds Réseau Caisse d'Épargne et de Prévoyance et le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds Réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds Réseau Caisse d'Épargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt de 450 millions d’euros, effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 176 millions d’euros au 31 décembre 2020. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du Groupe. La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Épargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité. Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité en leur qualité d’affilié à l’organe central. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d'épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d'épargne considérée, par la Caisse d'Épargne et de Prévoyance dont la société locale d'épargne concernée est l'actionnaire. Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. 1.3 . Evénements significatifs  : Covid-19 . — L’année 2020 a été marquée par la crise sanitaire du Covid-19. La propagation rapide de la pandémie a entraîné une dégradation de la situation économique mondiale, touchant de nombreux secteurs d’activité et se traduisant par des répercussions importantes sur les activités économiques de nombreux pays. Les restrictions à la mobilité dans les zones touchées et la perturbation des chaînes d’approvisionnement due aux fermetures des sociétés industrielles et commerciales durant 2020 ont eu un impact manifeste sur les chaînes de valeur économique dans les zones géographiques et les secteurs d’activités impactés (recettes touristiques, transport aérien, ventes locales, etc.). Afin de soutenir l’économie durant cette crise sanitaire, les pouvoirs publics nationaux ont annoncé des mesures visant à fournir une aide financière et non financière aux secteurs d’activités affectés. La crise du Covid-19 s’est également propagée au monde financier entraînant notamment une très forte volatilité et des fluctuations erratiques de marché. Dans un environnement marqué par un fort degré d’incertitude, la Banque Populaire Val de France a tenu compte des effets de la crise, tels qu’ils pouvaient être appréhendés en date d’arrêté, pour la détermination de la valorisation des actifs et passifs financiers ainsi que des dépréciations et des provisions dans ses comptes du 31 décembre 2020. Les impacts de la crise sur les comptes au 31 décembre 2020 sont détaillés en note 1.5. Opération de titrisation interne au Groupe BPCE . — Au 31 décembre 2020, deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : BPCE Home Loans FCT 2020 et BPCE Home Loans FCT 2020 Demut, toutes deux nées d’une opération de titrisation réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 28 octobre 2020. Cette opération s’est traduite par une cession de prêts immobiliers (20 436 milliers d’euros) à BPCE Home Loans FCT 2020 et, une souscription par des investisseurs externes des titres seniors émis par le FCT (18 800 milliers d’euros). Cette opération, malgré un placement sur le marché, n’est pas déconsolidante puisque les établissements ayant cédé les crédits ont souscrit aux titres subordonnés et aux parts résiduelles. Cette opération prolonge les opérations de titrisation mises en place en 2014 (BPCE Master Home Loans/BPCE Master Home Loans Demut), en 2016 (BPCE Consumer Loans FCT 2016_5/BPCE Consumer Loans FCT 2016_5 Demut), en 2017 (BPCE Home Loans 2017_5/BPCE Home Loans 2017_5 Demut), en 2018 (BPCE Home Loans 2018/BPCE Home Loans 2018 Demut) et en 2019 (BPCE Home Loans 2019_10/BPCE Home Loans 2019_10 Demut). 1.4 . Evénements postérieurs à la clôture . — Le 9 février 2021, BPCE S.A a annoncé son intention d’acquérir les actions du capital de Natixis S.A. qu’elle ne détenait pas, soit environ 29,3 % au 31 décembre 2020, et de déposer une offre publique d’achat simplifiée auprès de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF). Ce projet d’offre publique, au prix de 4,00 euros par action (dividende attaché), sera soumis à l’examen de l’AMF et sera, le cas échéant, suivi d’un retrait obligatoire si les conditions de mise en œuvre sont satisfaites. Ce projet d’offre n’aura pas d’impact sur le contrôle déjà exercé par BPCE sur Natixis. En application des principes présentés dans la note 4.4 de l’annexe aux comptes annuels, la Banque Populaire Val de France a examiné l’impact de ce projet d’offre dans la détermination de la valeur d’utilité de BPCE retenue dans les comptes au 31 décembre 2020 étant précisé que BPCE est l’actionnaire majoritaire de Natixis et a considéré que cette opération ne remettait pas en cause la valeur retenue. En effet, les titres de participation de la Banque Populaire Val de France sont évalués en valeur d’utilité. Cette valeur d’utilité prend en compte la situation spécifique de la Banque Populaire Val de France qui, conjointement avec les autres établissements actionnaires, détient BPCE SA, et l’intérêt stratégique de cette détention dans un objectif de long terme. L’appartenance de Natixis au Groupe BPCE et son intégration au sein du mécanisme de solidarité ont également été prises en compte. Ces valorisations reposent sur des paramètres techniques fondés sur une vision de détention et d’appartenance au Groupe à long terme et non sur des paramètres de valorisation à leurs bornes. 1.5 . Incidence de la crise sanitaire sur les comptes . — Les effets de la crise sanitaire sur les comptes individuels sont décrits dans les paragraphes qui suivent. 1.5.1. Mesures de soutien de l’économie . — Dès le 15 mars 2020 précédant l’annonce du confinement en France, la Fédération Bancaire Française (FBF) témoignait de la totale mobilisation des banques françaises afin d’accompagner leurs clients, en particulier les commerçants, professionnels, petites et moyennes entreprises, qui pourraient faire face à des difficultés résultant du développement de l’épidémie de COVID-19 pouvant impacter temporairement leur activité. Dans ce contexte, la Banque Populaire Val de France s’est engagée au service de ses clients professionnels et entreprises traversant des difficultés de trésorerie en mettant en œuvre activement les mesures de soutien à l’économie décidées par l’Etat : Le report des remboursements de crédit pour les entreprises sans pénalités ni coûts additionnels, La distribution de prêts garantis par l’Etat. Les mesures de soutien de l’économie prises au cours de l’exercice 2020 sont décrites ci-après. 1.5.1.1. Prêts garantis par l’Etat (PGE) . — Le prêt garanti par l’Etat (PGE) est un dispositif de soutien mis en place en application de l’article 6 de la loi n°2020-289 du 23 mars 2020 de finances rectificative pour 2020 et de l’arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances du 23 mars 2020 accordant la garantie de l’Etat aux établissements de crédit et sociétés de financement à partir du 16 mars 2020 afin de répondre aux besoins de trésorerie des sociétés impactées par la crise sanitaire Covid-19. Le dispositif a été prolongé jusqu’au 30 juin 2021 par la loi de finance pour 2021. Le PGE doit répondre aux critères d’éligibilité communs à tous les établissements distribuant ce prêt définis par la loi. Le PGE est un prêt de trésorerie d’une durée d’un an qui comporte un différé d’amortissement sur cette durée. Les sociétés bénéficiaires pourront décider, à l’issue de la première année, d’amortir le PGE sur une durée d’une à cinq années supplémentaires ou de commencer l’amortissement du capital seulement à partir de la deuxième année de la période d’amortissement en ne réglant que les intérêts et le coût de la garantie de l’Etat. Pour les sociétés éligibles, le montant du PGE est plafonné, dans le cas général (hors entreprises innovantes et de création récente, et hors PGE Saison pour la clientèle de Tourisme / Hôtellerie / Restauration par exemple), à 25 % du chiffre d’affaires de la société. Le PGE bénéficie d’une garantie de l’Etat à hauteur de 70 à 90 % selon la taille de l’entreprise, les banques conservant ainsi la part du risque résiduel. La garantie de l’Etat couvre un pourcentage du montant restant dû de la créance (capital, intérêts et accessoires) jusqu’à la déchéance de son terme. La garantie de l’Etat pourra être appelée avant la déchéance du terme en présence d’un évènement de crédit La pénalité de remboursement anticipé est fixée au contrat et de manière raisonnable (2 % du capital restant dû pendant la période initiale du prêt, de 3 à 6% du capital restant dû pendant la période d’amortissement du prêt). Les conditions de prorogation ne sont pas fixées par anticipation mais établies 2 à 3 mois avant l’échéance de l’option de prorogation, en fonction des conditions de marché. Les PGE ne peuvent pas être couverts par une autre sûreté ou garantie autre que celle de l’Etat sauf lorsqu’ils sont octroyés dans le cadre d’un arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances. Il est admis que le professionnel ou le dirigeant puisse demander ou se voir proposer, la souscription d’une assurance décès mais pas se la faire imposer. Concernant la garantie de l’Etat, elle est considérée comme faisant partie intégrante des termes du contrat et est prise en compte dans le calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues. La commission de garantie payée à l’octroi du crédit par la Banque Populaire Val de France à l’Etat est comptabilisée en résultat de manière étalée sur la durée initiale du PGE selon la méthode du Taux d’Intérêt Effectif (TIE). L’impact est présenté au sein de la marge nette d'intérêt. Au 31 décembre 2020, 8 591 PGE ont été émis par la Banque Populaire Val de France pour un montant de 894 265 milliers d’euros. 1.5.1.2. Report des remboursements de crédit (moratoires) et autres restructurations de crédits . — Dans le contexte de la crise du Covid-19, la Banque Populaire Val de France a été amené à accorder à ses clients commerçants, professionnels, PME et grandes entreprises des concessions revêtant différentes formes (suspensions temporaires d’échéances, rééchelonnements, renégociations) afin de les aider à surmonter des difficultés de trésorerie temporaires induites par la crise. — Mesures généralisées  : Dès l’annonce du confinement en France, les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne ont proposé de manière généralisée à leurs clients professionnels et PME appartenant à des secteurs d’activité bien identifiés le report de leurs échéances de prêts comprenant capital et intérêts pour une durée de 6 mois. Par la suite, d’autres mesures généralisées ont été accordées à des secteurs d’activité spécifiques tel que par exemple, un report allant jusqu’à 12 mois des échéances de crédit aux petites et moyennes entreprises des secteurs du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration. Les conditions de ces moratoires s’inscrivent dans les dispositions de moratoires généraux définies à l’article 10 des lignes directrices de l’EBA (EBA/GL/2020/02) publiées le 2 avril 2020 et amendées le 2 décembre 2020 (EBA/GL/2020/15). Début décembre, le dispositif a été reconduit avec la possibilité d’accorder des reports d’échéance d’une durée maximale de 9 mois. En pratique, cela revient à rajouter 3 mois pour la plupart des entreprises des secteurs ciblés, et rien à celles qui bénéficient déjà de 12 mois. En France, le protocole de Place n’a pas été mis à jour au regard de ce dernier amendement. En application de ce texte, l’octroi de moratoires de façon large, sans condition d’octroi spécifiques, à des contreparties ne présentant pas de difficultés financières avant la situation de crise liée au Covid-19, ne constitue pas à lui seul un indicateur de dégradation significative du risque de crédit. Ainsi, la mise en œuvre d’un moratoire généralisé afin de faire face à une crise de liquidité temporaire dans le contexte de la crise liée au Covid-19 n’entraîne pas de déclassement automatique en Statut 2 (ou Statut 3 lorsque la perte est supérieure à 1% de la différence entre la valeur actuelle nette avant restructuration et la valeur actuelle nette après restructuration) des crédits qui étaient classés en sains avant cette crise. Au 31 décembre 2020, 22 500 crédits accordés par la Banque Populaire Val de France représentant 1 500 milliers d’euros d’encours de crédit ont fait l’objet de moratoires pour une durée de six mois. La durée du moratoire peut aller jusqu’à douze mois pour les secteurs du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration. Par ailleurs, près de 95% des moratoires octroyés aux clients sont échus au 31 décembre 2020 et, parmi eux, 98,7% des crédits ayant bénéficié d’un moratoire sont classés en Statut 2 et 1,3% des crédits ayant bénéficié d’un moratoire sont classés en Statut 3. — Mesures individuelles  : Par ailleurs, la Banque Populaire Val de France a accompagné de manière individualisée ses clients en leur accordant différentes formes de concessions (moratoires, rééchelonnement ou autre modification des conditions des prêts) dont les conditions ont été fixées sur la base de la situation individuelle du client. Lors de l’octroi d’une telle concession, une analyse spécifique est menée afin d’identifier si la contrepartie présente, à cette date, des indices de difficultés financières. En présence d’un tel indicateur, l’encours est déclassé en Statut 2 (ou Statut 3 lorsque la perte est supérieure à 1% de la différence entre la valeur actuelle nette avant restructuration et la valeur actuelle nette après restructuration) ce qui donne lieu à un ajustement de son niveau de provisionnement. Les moratoires accordés par les établissements du Groupe sont généralement facturés au taux d’intérêt initial du crédit, ce qui signifie que les intérêts continuent de courir pendant la durée du moratoire. A l’issue du moratoire, les intérêts sont inclus dans le principal du crédit et remboursés sur la durée résiduelle du crédit (durée allongée en raison du moratoire). Dans ce cas, le moratoire n’implique pas de perte de flux de trésorerie pour la banque. Aucun impact résultat n’est donc à comptabiliser. 1.5.2. Conséquences sur le recours à des estimations  : 1.5.2.1. Dépréciation du risque de crédit . — Sur l’exercice 2020, le coût du risque de crédit de la Banque Populaire Val de France s’établit à 34 825 milliers d’euros, en augmentation significative par rapport à l’exercice 2019, générée principalement par la hausse des pertes de crédit attendues dans le contexte de la crise du Covid-19. La crise sanitaire a fortement impacté l’économie, avec des répercussions importantes sur de nombreux secteurs d’activité. En raison des circonstances exceptionnelles et des incertitudes, le Groupe BPCE s’est appuyé sur les différents communiqués publiés par l’ESMA, l’EBA, la BCE et l’IASB pour déterminer les pertes de crédit attendues dans le contexte de la crise du Covid-19. Dans cette perspective, le Groupe BPCE a revu ses prévisions macro-économiques ( forward looking ) et les a adaptées afin de tenir compte du contexte particulier de la Covid-19 et des mesures de soutien à l’économie. Le Groupe a utilisé trois scénarios principaux pour le calcul des paramètres de provisionnement IFRS 9 avec des projections à l’horizon 2023 : le scénario central a été mis à jour à partir des scénarios déterminés par les économistes du groupe en septembre 2020 ; un scénario pessimiste, correspondant à une réalisation plus dégradée des variables macro-économiques définies dans le cadre du scénario central ; un scénario optimiste, correspondant à une réalisation plus favorable des variables macro-économiques définies dans le cadre du scénario central. À la suite du choc économique historique lié à la crise de la Covid-19 sur l’année 2020, le scénario central prévoit pour le PIB une forte reprise du PIB à partir de 2021, pour revenir progressivement dans les années suivantes à un rythme de long terme plus habituel de l’évolution de l’activité économique. L’activité économique retrouverait ainsi son niveau d’avant crise (2019) en 2023. Les projections à 4 ans des principales variables macro-économiques utilisées sur la base du scénario des économistes du Groupe pour chacune des bornes sont présentées ci-après : En complément, le Groupe BPCE complète et adapte cette approche en tenant compte des spécificités propres à certains périmètres ou marchés significatifs. Ainsi, chaque scénario est pondéré en fonction de sa proximité au consensus de Place (Consensus Forecast ) sur les principales variables économiques de chaque périmètre considéré ou marché significatif du Groupe. Pour la Banque Populaire Val de France, les projections sont déclinées au travers des principales variables macro-économiques comme le PIB, le taux de chômage et les taux d’intérêt à 10 ans sur la dette souveraine française. Pour la Banque Populaire Val de France, afin de prendre en compte les incertitudes liées aux projections macro-économiques et les mesures de soutien à l’économie (PGE, chômage partiel, mesures fiscales), les scénarios économiques ont été adaptés. Ces adaptations ont pour conséquence : d’atténuer la soudaineté et l’intensité de la crise avec une modération de 60 % des scénarios sur le PIB. A titre d’exemple, pour le scénario central, la valeur du PIB retenue est une moyenne pondérée de la valeur initiale du scénario (- 9,6% pondéré à 40 %) et de la croissance long terme en France (+1,4% pondérée à 60 %). Cette adaptation est cohérente avec les communiqués de la BCE sur la prise en compte de la crise Covid-19 dans le cadre d’IFRS 9 et avec les lignes directrices de l’EBA sur les moratoires ; et de diffuser les effets de la crise sur une période plus longue avec un décalage du scénario de 9 mois, ce qui signifie que la dégradation du PIB et des autres variables impactera les probabilités de défaut 9 mois plus tard. Ces ajustements reflètent l’impact positif des différentes mesures de soutien de l’Etat sur le tissu économique et notamment la réduction de l’occurrence de défauts et leur décalage dans le temps. — Pondération des scénarios au 31 décembre 2020  : La crise sanitaire représente un choc sans précédent et le risque d’ajustement à la baisse des perspectives économiques reste significatif. Le risque d’aggravation de la situation économique, intégrant la possibilité d’une crise financière systémique, demeure important. Pour refléter ces incertitudes dans le calcul des pertes de crédit attendues, le poids du scénario pessimiste est fixé à 35 % (pondéré à 20% au 31 décembre 2019). Le scénario optimiste est jugé peu envisageable avec une probabilité limitée à 5 %, cette pondération restant plus basse que la probabilité généralement attribuée au scénario optimiste (pondéré à 15% au 31 décembre 2019). Le scénario central se voit attribuer une probabilité de 60 % (pondéré à 65% au 31 décembre 2019). Par ailleurs, du fait de la difficulté à apprécier au plus juste la situation de risque des contreparties, des ajustements conservateurs complémentaires d’ECL ont été effectués pour un montant de 6 210 milliers d’euros : sur les portefeuilles de crédit des Moyennes Entreprises, qui ne disposent pas de notations automatiques, les notes de certaines contreparties ont été dégradées au travers d’une grille diffusée au sein des établissements du Groupe BPCE. Les notes tiennent notamment compte de l’endettement additionnel du débiteur résultant des mesures de soutien accordées (dont PGE) ; sur les portefeuilles de crédit des Professionnels et Petites Entreprises, notés automatiquement, l’amélioration mécanique des notations sous l’effet des mesures de soutien de l’Etat (impact positif des moratoires et PGE sur la situation de trésorerie de ces contreparties) a été neutralisée et la note la plus basse depuis mars 2020 a été prise en compte. Enfin, des provisions complémentaires d’un montant de 13 692 milliers d’euros, se rajoutant au stock de dépréciations d’un montant de 29 265 milliers d’euros au 31 décembre 2019, ont été comptabilisées par la Banque Populaire Val de France pour couvrir les risques spécifiques de ses portefeuilles, en complément des provisions décrites ci-avant et calculées par les outils du Groupe BPCE. Ces provisions concernent à titre principal, les secteurs du tourisme, de l’hôtellerie, de la restauration et du commerce-distribution spécialisé. Avec la crise Covid-19, le Groupe BPCE a considérablement renforcé le suivi des secteurs impactés. Une approche sectorielle permettant de suivre l’évolution du marché sur chaque secteur et sous-secteur économique a ainsi été mise en œuvre. Elle vise à améliorer le cadre de suivi sectoriel existant et est établie de manière centralisée par la direction des risques avec une mise à jour mensuelle. En synthèse, les principales évolutions apportées en 2020 au calcul des pertes de crédit attendues ont porté sur : la mise à jour des scénarios économiques en septembre afin de suivre au plus près l’évolution des prévisions (pour mémoire, avant la crise, les scénarios étaient mis à jour une seule fois par an, en juin) ; l’adaptation de la méthode de pondération des scénarios économiques à l’incertitude particulièrement élevée dans le contexte actuel et qui se traduit par des bornes de scénarios très éloignées ; l’adaptation des variables économiques afin de prendre en compte l’incertitude économique et l’effet des mesures de soutien de l’Etat ; pour la banque de proximité, la neutralisation de l’amélioration mécanique des notations des portefeuilles des Professionnels et des Petites Entreprises sous l’effet des mesures de soutien de l’Etat ; la mise en place pour l’activité spécifique de crédit à la consommation, d’un modèle intégrant les nouvelles hypothèses macro-économiques à une segmentation plus fine des portefeuilles. Sur la base des scénarios et pondérations cités ci-dessus et après prise en compte des ajustements méthodologiques et des mesures de soutien, le calcul des pertes de crédit attendues a conduit la Banque Populaire Val de France à comptabiliser une charge en Coût du risque de crédit de 26 237 milliers d’euros sur l’exercice 2020, contre une charge de 4 110 milliers d’euros sur l’exercice 2019. 1.5.2.2. Juste valeur des actifs financiers impactés par la crise sanitaire . — Compte tenu des effets de la crise sanitaire du Covid-19 sur les marchés financiers, la valorisation de certains produits a été affectée au cours de l’exercice 2020 par l’illiquidité des marchés. Les participations détenues dans des fonds de capital investissement non cotés sont évaluées suivant les règles fixées par l’IPEV (International Private Equity and Venture Capital Valuation (IPEV) Guidelines), également recommandées par Invest Europe. La valorisation des parts détenues par la Banque Populaire Val de France dans des fonds non cotés a fait l’objet d’une revue approfondie au 31 décembre 2020. En l’absence de valeur liquidative (VL) récente établie par la société de gestion ou lorsqu’elle n’intègre pas les effets de la crise (ou de manière partielle), une décote déterminée sur la base d’une approche sectorielle a été appliquée à la dernière VL disponible. Ces valorisations sont utilisées pour évaluer la dépréciation éventuelle des titres détenus. La valorisation des investissements détenus dans les fonds immobiliers a également été revue au 31 décembre 2020 et une décote a, le cas échéant, été appliquée pour refléter l’impact de la crise sur la valorisation des actifs sous-jacents. Les éventuelles décotes immobilières sont basées sur les estimations de BPCE Solutions immobilières qui s’appuient sur des indicateurs macro-économiques et immobiliers (PIB par région, revenu disponible des ménages par département, prévisions des loyers, prévisions des taux de rendement, prévisions de la prime de risque). Note 2 . – Principes et méthodes comptables généraux . 2.1 . Méthodes d'évaluation, présentation des comptes individuels et date de clôture . — Les comptes individuels annuels de la Banque Populaire Val de France sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les comptes individuels annuels au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2020 ont été arrêtés par le Conseil d’administration du 16 mars 2021. Ils seront soumis à l'approbation de l'assemblée générale du 11 mai 2021. Les montants présentés dans les états financiers et dans les notes annexes sont exprimés en milliers d’euros, sauf mention contraire. Les effets d’arrondis peuvent générer, le cas échéant, des écarts entre les montants présentés dans les états financiers et ceux présentés dans les notes annexes. 2.2 . Changements de méthodes comptables . — Les textes adoptés par l’Autorité des normes comptables et d’application obligatoire en 2020 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement. En revanche, la Banque Populaire Val de France applique le règlement n° 2020-10 du 22 décembre 2020 n° 2020-10 du 22 décembre 2020 modifiant le règlement ANC n° 2014-07 du 26 novembre 2014 relatif aux comptes des entreprises du secteur bancaire qui modifie la présentation des emprunts de titres et de l'épargne réglementée. Les actifs sont présentés en déduction des passifs dans les notes 4.2, 4.3.1, 4.8 et 4.14. La Banque n’anticipe pas l’application des textes adoptés par l’Autorité des normes comptables lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique. 2.3 . Principes comptables et méthodes d'évaluation . — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base : continuité de l’exploitation ; permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ; indépendance des exercices ; Et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels. La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur. La Banque Populaire Val de France applique la nouvelle définition du défaut au titre de l’article 178 du règlement européen n°575/2013 qui est présentée dans les notes 4.1 et 4.2.1. Les principes comptables spécifiques sont présentés dans les différentes notes annexes auxquelles ils se rapportent. 2.4 . Principes applicables aux mécanismes de résolution bancaire . — Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. Pour les fonds de garantie des mécanismes espèces, cautions et titres, le montant cumulé des contributions versées par la Banque Populaire Val de France représente 3 415 milliers d’euros. Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 760 milliers d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan s’élèvent à 2 655 milliers d’euros. Le fonds de résolution a été constitué en 2015 en application de la directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et du règlement européen 806/2014 (règlement MRU). A compter de 2016, il devient Fonds de résolution unique (FRU) constitué entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique) dédié à la mise en œuvre des procédures de résolution. Conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions au fonds de résolution unique pour l’année 2020. Le montant des contributions versées par la Banque Populaire Val de France représente pour l’exercice 4 552 milliers d’euros dont 3 869 milliers d’euros comptabilisés en charge et 683 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15 % des appels de fonds constitués sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élève à 2 393 milliers d’euros au 31 décembre 2020. Note 3 . – informations sur le résultat . 3.1 . Intérêts, produits et charges  : Principes comptables . — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis. Au 31 décembre 2020, les intérêts négatifs sont présentés comme suit : un intérêt négatif sur un actif est présenté en charges d’intérêts dans le PNB, un intérêt négatif sur un passif est présenté en produits d’intérêts dans le PNB. Au 31 décembre 2019, les intérêts négatifs étaient présentés en net des intérêts positifs respectivement sur les actifs et les passifs financiers. Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû. Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice. Il en est de même pour les titres super subordonnés à durée indéterminée répondant à la définition d’un instrument de fonds propres prudentiels Tier 1. Le Groupe BPCE considère en effet que ces revenus ont le caractère d’intérêts. ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations avec les établissements de crédit 41 931 -24 484 17 447 34 223 -24 643 9 578 Opérations avec la clientèle 217 523 -59 349 158 175 223 100 -65 975 157 125 Obligations et autres titres à revenu fixe 48 778 -27 901 20 878 54 840 -30 882 23 959 Prêts et emprunts subordonnés 0 0 0 0 0 0 Instruments de macro-couverture -3 315 -3 579 -6 894 -2 254 -2 164 -4 417 Autres 0 0 0 0 0 0 Total 304 918 -115 313 189 606 309 909 -123 664 186 246 Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD et ceux du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations. Parmi les produits d’intérêts figure une dotation nette de la provision épargne logement pour un montant de 793 milliers d’euros pour l’exercice 2020, contre une reprise nette de 1 186 milliers d’euros pour l’exercice 2019. 3.2 . Revenus des titres à revenu variable  : Principes comptables . — Les revenus des titres à revenu variable comprennent les dividendes et autres revenus provenant d’actions et d’autres titres à revenu variable, de participations, d’autres titres détenus à long terme et de parts dans les entreprises liées. Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ». ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Actions et autres titres à revenu variable 47 245 Participations et autres titres détenus à long terme 0 0 Parts dans les entreprises liées 58 828 28 597 Total 58 875 28 840 3.3 . Commissions . Principes comptables . — Les commissions assimilables par nature à des intérêts sont comptabilisées en intérêts, produits et charges assimilés (note 3.1). Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation : commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ; commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation. ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations de trésorerie et interbancaire 4 719 -20 4 699 4 761 -14 4 747 Opérations avec la clientèle 66 551 -247 66 303 74 911 -185 74 725 Opérations sur titres 5 064 0 5 064 5 420 0 5 420 Moyens de paiement 41 619 -21 029 20 591 43 387 -22 321 21 068 Opérations de change 106 0 106 120 0 120 Engagements hors-bilan 12 171 -7 530 4 641 12 323 -6 190 6 133 Prestations de services financiers 15 929 -4 752 11 177 13 765 -4 258 9 507 Vente de produits d'assurance (hors IARD) 48 419 0 48 419 46 307 0 46 307 Activités de conseil 305 0 305 338 0 338 Autres commissions 0 0 0 0 0 0 Total 194 884 -33 577 161 307 201 333 -32 967 168 365 3.4 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation  : Principes comptables . Les gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation regroupent : les gains ou pertes des opérations de bilan et de hors-bilan sur titres de transaction ; les gains ou pertes dégagés sur les opérations de change à terme sec, résultant des achats et ventes de devises et de l’évaluation périodique des opérations en devises et des métaux précieux ; les gains ou pertes provenant des opérations sur des instruments financiers à terme, notamment de taux d’intérêt, de cours de change et d’indices boursiers, que ces instruments soient fermes ou conditionnels, y compris lorsqu’il s’agit d’opérations de couverture d’opérations des portefeuilles de négociation. ( En milliers d' E uros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Titres de transaction 0 30 Opérations de change 475 525 Instruments financiers à terme 0 0 Portefeuille de négociation 0 0 Total 475 555 3.5 . Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés . Principes comptables . — Ce poste correspond aux gains ou pertes sur opérations des portefeuilles sur titres de placement et sur titres de l’activités de portefeuille, issu de la différence entre reprises de provisions et plus-values de cession et dotations aux provisions et moins-values de cession. ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Placement TAP Total Placement TAP Total Dépréciations -382 0 -382 3 056 0 3 056 Dotations -736 0 -736 -1 124 0 -1 124 Reprises 354 0 354 4 179 0 4 179 Résultat de cession 3 228 0 3 228 151 0 151 Autres éléments 0 0 0 0 0 0 Total 2 846 0 2 846 3 206 0 3 206 3.6 . Autres produits et charges bancaires . Principes comptables . — Les autres produits et charges d’exploitation bancaire recouvrent notamment la quote-part réalisée sur opérations faites en commun, les refacturations des charges et produits bancaires, les produits et charges des opérations des activités immobilières et des prestations de services informatiques. Figurent également à ce poste les charges et produits sur les activités de crédit-bail et/ou de location simple non exercées à titre principal et dont les immobilisations figurent à l’actif au poste d’immobilisations corporelles . Ces produits et charges comprennent notamment : les loyers et les plus et moins-values de cession relatives à des immobilisations données en crédit-bail ou en location avec option d'achat ou encore en location simple ; les dotations et reprises liées aux dépréciations, pertes sur créances irrécouvrables et récupérations sur créances amorties relatives à la fraction des loyers douteux dont la dépréciation est obligatoire, ainsi que celles relatives aux indemnités de résiliation des contrats ; les dotations aux amortissements des immobilisations concernées. ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Produits Charges Total Produits Charges Total Quote-part d'opérations faites en commun 2 373 -5 227 -2 854 1 880 -5 068 -3 188 Redevance organe central 0 -8 160 -8 160 0 0 0 Activités immobilières 348 0 348 2 175 0 2 175 Provisions pour risques opérationnels 4 900 -13 965 -9 065 4 206 -1 525 2 681 Autres activités diverses 25 0 25 17 0 17 Autres produits et charges accessoires 80 001 -75 534 4 468 62 365 -60 518 1 847 Total 87 648 -102 886 -15 239 70 643 -67 111 3 532 3.7 . Charges générales d’exploitation . Principes comptables . — Les charges générales d’exploitation comprennent les frais de personnel dont les salaires et traitements, la participation et l’intéressement des salariés, les charges sociales, les impôts et taxes afférents aux frais de personnel. Sont également enregistrés les autres frais administratifs dont les autres impôts et taxes et la rémunération des services extérieurs. ( En milliers d' E uros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Frais de personnel  : Salaires et traitements -84 978 -83 745 Charges de retraite et assimilées -11 858 -10 610 Autres charges sociales -34 395 -34 330 Intéressement des salariés -11 192 -10 813 Participation des salariés -4 289 -5 240 Impôts et taxes liés aux rémunérations -11 973 -12 769 Total des frais de personnel -158 684 -157 507 Autres charges d'exploitation  : Impôts et taxes -11 612 -11 042 Autres charges générales d'exploitation -78 644 -82 524 Total des autres charges d'exploitation -90 256 -93 566 Total -248 940 -251 073 L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 909 cadres et 1 108 non-cadres , soit un total de 2 017 salariés. En 2020, les refacturations des activités « organe central » (listées dans le Code monétaire et financier) versées à BPCE sont désormais présentées en PNB et les refacturations des missions groupe versées de BPCE restent présentées en frais de gestion. Le montant des cotisations en PNB s’élève à 8 160 milliers d’euros en 2020 et le montant des cotisations en frais de gestion s’élève à 14 672 milliers d’euros en 2020. 3.8 . Coût du risque  : Principes comptables . — Le poste coût du risque comporte uniquement le coût lié au risque de crédit (ou risque de contrepartie). Le risque de crédit est l’existence d’une perte potentielle liée à une possibilité de défaillance de la contrepartie sur les engagements qu’elle a souscrits. Par contrepartie, il s’agit de toute entité juridique bénéficiaire d’un crédit ou d’un engagement par signature, partie à un instrument financier à terme ou émetteur d’un titre de créance. Le coût du risque de crédit est évalué lorsque la créance est qualifiée de douteuse c’est-à-dire quand le risque est avéré dès lors qu’il est probable que l’établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie conformément aux dispositions contractuelles initiales, nonobstant l’existence de garantie ou de caution. Le risque de crédit est également évalué quand le risque de crédit est identifié sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale (cf. notes 4.1 et 4.2.1). Le coût du risque de crédit se compose donc de l’ensemble des dotations et reprises de dépréciations de créances sur la clientèle, sur établissements de crédit, sur titres à revenu fixe d’investissement (en cas de risque de défaillance avéré de l’émetteur), les provisions sur engagements hors - bilan (hors instruments financiers de hors-bilan) ainsi que les pertes sur créances irrécouvrables et les récupérations sur créances amorties. Toutefois, sont classées aux postes Intérêts et produits assimilés et du compte de résultat, les dotations et reprises de provisions, les pertes sur créances irrécupérables ou récupérations de créances amorties relatives aux intérêts sur créances douteuses dont le provisionnement est obligatoire. Pour les titres de transaction, de placement, de l’activité de portefeuille et pour les instruments financiers à terme, le coût du risque de contrepartie est porté directement aux postes enregistrant les gains et les pertes sur ces portefeuilles, sauf en cas de risque de défaillance avéré de la contrepartie où cette composante peut être effectivement isolée et où les mouvements de provision sur risque de contrepartie sont alors inscrits au poste Coût du risque. (En milliers d'Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Dotations Reprises nettes Pertes non couvertes Récupérations sur créances amorties Total Dotations Reprises nettes Pertes non couvertes Récupérations sur créances amorties Total Dépréciations d'actifs -45 016 37 503 -5 509 316 -12 706 -64 165 50 693 -4 544 687 -17 329 Interbancaires 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Clientèle -44 933 36 779 -5 509 316 -13 347 -63 049 50 507 -4 544 687 -16 399 Titres et débiteurs divers -83 724 0 0 641 -1 116 186 0 0 -929 Provisions de passif -30 300 8 181 0 0 -22 119 -15 409 10 198 0 0 -5 211 Engagements hors-bilan -5 550 5 277 0 0 -274 -7 537 7 548 0 0 11 Provisions pour risque clientèle -24 750 2 905 0 0 -21 845 -7 872 2 650 0 0 -5 223 Autres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Total -75 316 45 684 -5 509 316 -34 825 -79 574 60 891 -4 544 687 -22 540 3.9 . Gains ou pertes sur actifs immobilisés . Principes comptables . Les gains ou pertes sur actifs immobilisés comprennent : les gains ou pertes sur cessions d'actifs corporels et incorporels affectés à l'exploitation de l'établissement, issus de la différence entre plus-values et moins-values de cession et reprises et dotations aux provisions ; les gains ou pertes des opérations sur titres de participation, sur autres titres détenus à long terme, sur parts dans les entreprises liées et sur titres d’investissement, issus de la différence entre reprises de provisions et plus-values de cession et dotations aux provisions et moins-values de cession. (En milliers d'Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Participations et autres titres à long terme Titres d' investissement Immobilisations corporelles et incorporelles Total Participations et autres titres à long terme Titres d' investissement Immobilisations corporelles et incorporelles Total Dépréciations -2 810 0 0 -2 810 1 910 0 0 1 910 Dotations -3 999 0 0 -3 999 -3 103 0 0 -3 103 Reprises 1 189 0 0 1 189 5 013 0 0 5 013 Résultat de cession 392 -681 162 -127 -4 989 0 -533 -5 522 Total -2 418 -681 162 -2 937 -3 079 0 -533 -3 612 Les gains ou pertes sur titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme comprennent notamment les opérations suivantes : les dotations aux dépréciations sur titres de participation : Une dotation de 3 999 milliers d’euros dont 2 950 milliers d’euros sur Financière Vecteur, 722 milliers d’euros sur Val de France Immo et 322 milliers d’euros sur Scientipôle Capital. les reprises de dépréciations sur titres de participation : Une reprise de provision de 1 189 milliers d’euros dont 999 milliers d’euros sur la SNC Ile d’IE et 190 milliers d’euros sur Val de France Transactions. le résultat des cessions sur titres de participation et autres titres à long terme : Une plus-value de 392 milliers d’euros sur la cession des titres SNC Ile d’IE et une moins-value de 681 milliers d’euros sur des obligations Ymagis classées en titres d’investissement. 3.10 . Résultat exceptionnel . — Aucun résultat exceptionnel n’a été comptabilisé au cours de l’exercice 2020. 3.11 Impôts sur les bénéfices  : Principes comptables . — Les réseaux Caisses d’Epargne et Banques Populaires ont décidé depuis l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la Loi de finances rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes. Ce mécanisme s’inspire de l’intégration fiscale ouverte aux mutuelles d’assurance et tient compte de critères d’intégration autres que capitalistiques (le critère usuel étant une détention du capital à partir de 95 %). La Banque Populaire Val de France a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste. La charge d’impôt de l’exercice correspond à l’impôt sur les sociétés exigible au titre de l’exercice. Elle comprend également les dotations/reprises de provision pour impôts sur les financements fiscaux et l’impôt constaté d’avance au titre des crédits d’impôts reçus pour la rémunération des prêts à taux zéro. 3.11.1 . Détail des impôts sur le résultat . — La Banque Populaire Val de France est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE. L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi : ( En milliers d'Euros ) Taux 31,00% 15,00% Au titre du résultat courant 74 196 0 Au titre du résultat exceptionnel 0 Bases imposables avant imputation des déficits 74 196 0 Imputations des déficits 0 0 Bases imposables 74 196 0 Impôt correspondant -23 001 0 + Contributions 3,3% -733 0 - Déductions au titre des crédits d'impôts* 0 0 Impôt comptabilisé -23 734 0 Provisions pour retour aux bénéfices des filiales 0 0 Dégrèvements ou recouvrements d'impôt 0 0 Régularisation d'impôt exercice précédent 67 0 Impôt différé sur PTZ 558 0 Abandon de créance 0 0 Provisions pour impôts 930 0 Total -22 179 0 3.11.2 . Détail du résultat fiscal  : ( En milliers d' E uros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Résultat net comptable (A) 76 234 78 879 Impôt social (B) 22 179 24 801 Réintégrations (C) 62 231 38 014 Dépréciations sur actifs immobilisés 105 119 Autres dépréciations et provisions 45 946 16 419 Dotation FRBG 0 0 OPCVM 0 0 Moins-values régime long terme et exonérées 0 5 006 QP bénéfices sociétés de personnes ou GIE 0 0 Divers 16 180 16 470 Déductions (D) 86 448 53 685 Plus-values long terme exonérées 392 17 Reprises dépréciations et provisions 18 080 14 580 Dividendes 56 542 26 689 Reprise FRBG 0 0 Quote-part pertes sociétés de personnes ou GIE 638 0 Amortissement frais acquisition 0 0 Frais de constitution 0 0 Divers 10 796 12 399 Base fiscale a taux normal (a)+(b)+(c)-(d) 74 196 88 009 3.12 . Répartition de l’activité . — La Banque Populaire Val de France exerçant l’essentiel de ses activités dans le secteur de la Banque commerciale et Assurance, la production de tableaux détaillés n’est pas nécessaire. L’analyse géographique des indicateurs sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités. La Banque Populaire Val de France réalise ses activités en France. Note 4 . – Informations sur le bilan . Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations. Certaines informations relatives au risque de crédit requises par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont présentées dans le rapport de gestion des risques. Elles font partie des comptes certifiés par les commissaires aux comptes. 4.1 . Opérations interbancaires . Principes comptables . — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances , augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts de la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées. Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit. Opérations de pension . — Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) complété par l'instruction n° 94-06 modifiée de la Commission bancaire. Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations. Actif (En milliers d’Euros) 31 décembre 2020 31 décembre 2019 Créances à vue 1 205 503 243 950 Comptes ordinaires 1 205 503 243 950 Comptes et prêts au jour le jour 0 0 Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour 0 0 Valeurs non imputées 0 0 Créances à terme 964 489 548 388 Comptes et prêts à terme 964 489 548 388 Prêts subordonnés et participatifs 0 0 Valeurs et titres reçus en pension à terme 0 0 Créances rattachées -658 4 Créances douteuses 0 0 Dont créances douteuses compromises 0 0 Dépréciations des créances interbancaires 0 0 Dont dépréciation sur créances douteuses compromises 0 0 Total 2 169 334 792 342 Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 1 202 782 milliers d'euros à vue et 952 145 milliers d'euros à terme. La centralisation à la Caisse des Dépôts et Consignations, de la collecte du Livret A et du LDD à un taux de 53% des ressources, représente, ajoutée à la centralisation à 50% de la collecte du LEP, 1 071 982 milliers d'euros au 31 décembre 2020 et est présentée en déduction du passif en note 4.2. Le montant relatif à l’exercice 2019 était de 1 284 507 milliers d’euros et a été reclassé en déduction du passif. Passif (En milliers d’Euros) 31 décembre 2020 31 décembre 2019 Dettes à vue 12 989 13 935 Comptes ordinaires créditeurs 12 989 13 935 Comptes et emprunts au jour le jour 0 0 Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour 0 0 Autres sommes dues 0 0 Dettes à terme 4 038 746 3 396 430 Comptes et emprunts à terme 4 031 922 3 389 606 Valeurs et titres donnés en pension à terme 6 824 6 824 Autres sommes dues 7 839 15 638 Dettes rattachées 5 565 8 358 Total 4 065 138 3 434 360 Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 6 870 milliers d'euros à vue et 2 807 761 milliers d'euros à terme. 4.2 . Opérations avec la clientèle . Principes comptables . — Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances , augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné. Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit. — Créances restructurées  : Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus. Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse. — Créances douteuses  : Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution. Nonobstant le règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), l'identification en encours douteux est effectuée notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois consécutifs au moins en harmonisation avec les événements de défaut définis à l’article 178 du règlement européen n°575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit et les orientations de l’EBA (EBA/GL/2016/07) sur l’application de la définition du défaut et le règlement délégué 2018/1845 de la Banque Centrale Européenne relatif au seuil d’évaluation de l’importance des arriérés sur des obligations de crédit, applicable au plus tard au 31 décembre 2020. La définition des encours en défaut est ainsi précisée par l’introduction d’un seuil relatif et d’un seuil absolu à appliquer aux arriérés de paiement pour identifier les situations de défaut, la clarification des critères de retour en encours sains avec l’imposition d’une période probatoire et l’introduction de critères explicites pour le classement en défaut des crédits restructurés. Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée. Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence . Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés. Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sain s quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance. Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise. — Encours non douteux ayant subi une augmentation significative du risque de crédit (Statut 2)  : Quand le risque de crédit est identifié sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale (Statut 2), il est évalué sur la base des pertes de crédit attendues sur leurs durées de vie résiduelles. Ce risque de crédit est constaté sous forme de dépréciation à l’actif. Les modalités d’évaluation et de présentation sont ainsi alignées avec celles de la norme IFRS 9 retenue pour les comptes consolidés. — Opérations de pension  : Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) complété par l'instruction n° 94-06 modifiée de la Commission bancaire. Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations. — Dépréciation  : Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non-recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ». Quand le risque de crédit est identifié, sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale, il est évalué sur la base des pertes de crédit attendues sur leurs durées de vie résiduelles. Ce risque de crédit est constaté sous forme de provision au passif. Depuis le 1 er janvier 2018, les modalités d’évaluation de ces encours non douteux sont ainsi alignées avec celles de la norme IFRS 9 de Statut 2 (S2) retenue pour les comptes consolidés. Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise. 4.2.1 . Opérations avec la clientèle  : — Créances sur la clientèle Actif (En milliers d’Euros) 31 décembre 2020 31 décembre 2019 Comptes ordinaires débiteurs 110 548 147 343 Créances commerciales 36 055 77 392 Autres concours à la clientèle 12 490 947 10 540 284 Crédits à l'exportation 3 258 3 821 Crédits de trésorerie et de consommation 1 632 267 672 281 Crédits à l'équipement 3 389 230 3 054 070 Crédits à l'habitat 7 448 621 6 786 910 Autres crédits à la clientèle 0 0 Valeurs et titres reçus en pension 0 0 Prêts subordonnés 0 0 Autres 17 572 23 202 Créances rattachées 20 169 20 659 Créances douteuses 374 056 388 367 Dépréciations des créances sur la clientèle -180 274 -191 286 Total 12 851 502 10 982 759 Les créances sur la clientèle éligibles au Système européen de Banque Centrale se montent à 2 052 023 milliers d’euros. (893 024 milliers d’euros en 2019). — Dettes envers la clientèle  : Passif (En milliers d’Euros) 31 décembre 2020 31 décembre 2019 Comptes d'épargne à régime spécial 3 651 068 3 068 841 Livret A 554 055 295 959 PEL / CEL 1 351 539 1 323 442 Autres comptes d'épargne à régime spécial 1 745 474 1 449 440 Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle 7 555 335 5 863 547 Dépôts de garantie 0 0 Autres sommes dues 10 865 10 667 Dettes rattachées 26 647 29 819 Total 11 243 915 8 972 873 (**) Au 31 décembre 2020, conformément au règlement ANC n° 2020-10, la créance de centralisation auprès du fonds d’épargne de la Caisse des Dépôts et Consignations est présentée en déduction des comptes d’épargne à régime spécial au passif. — Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle  : En milliers d'euros 31 décembre 2020 31 décembre 2019 A vue A terme Total A vue A terme Total Comptes ordinaires créditeurs 6 603 133 0 6 603 133 4 948 398 0 4 948 398 Emprunts auprès de la clientèle financière 0 0 0 0 0 0 Valeurs et titres donnés en pension livrée 0 0 0 0 0 0 Autres comptes et emprunts 0 952 202 952 202 0 915 149 915 149 Total 6 603 133 952 202 952 202 4 948 398 915 149 5 863 547 4.2.2 . Répartition des encours de crédit par agent économique  : ( En milliers d'Euros ) Créances saines Créances douteuses Dont créances douteuses compromises Brut Dépréciation individuelle Brut Dépréciation individuelle Sociétés non financières 4 843 212 238 607 -125 324 138 482 -89 390 Entrepreneurs individuels 801 422 39 489 -19 042 29 048 -15 778 Particuliers 6 842 651 94 671 -35 567 58 194 -22 171 Administrations privées 58 190 895 -195 570 -158 Administrations publiques et Sécurité Sociale 43 901 0 0 0 0 Autres, créances rattachées, valeurs non imputées 68 342 393 -146 392 -113 Total au 31 décembre 2020 12 657 719 374 056 -180 274 226 686 -127 609 Total au 31 décembre 2019 10 785 678 388 367 -191 286 247 705 -142 623 4.3 . Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable . 4.3.1 . Portefeuille titres . Principes comptables . — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable. Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres ainsi que les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres. Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction. Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérée de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque. Lors d’une opération de prêt de titres, les titres prêtés cessent de figurer au bilan et une créance représentative de la valeur comptable des titres prêtés est constatée à l’actif. Lors d’une opération d’emprunt de titres, les titres empruntés sont enregistrés dans la catégorie des titres de transaction en contrepartie d’un passif correspondant à la dette de titres à l'égard du prêteur pour un montant égal au prix de marché des titres empruntés du jour de l'emprunt. Les titres empruntés sont présentés au bilan en déduction de la dette représentative de la valeur des titres empruntés. — Titres de transaction  : Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligibles dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable. Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus. A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes. — Titres de placement  : Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie. Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus. Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle. Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 2514-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ». — Titres d’investissement  : Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt. Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés. L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe. Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres d’investissement ne peuvent pas, sauf exceptions, faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres. Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif. — Titres de l’activité de portefeuille  : L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées. Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. (En milliers d'Euros) 31 décembre 2020 31 décembre 2019 Transaction Placement Investissement Total Transaction Placement Investissement Total Effets publics et valeurs assimilées 0 243 187 0 243 187 0 290 401 0 290 401 Valeurs brutes 0 239 513 0 239 513 0 285 998 0 285 998 Créances rattachées 0 3 676 0 3 676 0 4 486 0 4 486 Dépréciations 0 -1 0 -1 0 -84 0 -84 Obligations et autres titres à revenu fixe 0 258 928 1 578 647 1 837 574 0 275 498 1 602 285 1 877 783 Valeurs brutes 0 215 051 1 578 563 1 793 614 0 231 810 1 602 192 1 834 002 Créances rattachées 0 44 302 84 44 386 0 43 836 93 43 929 Dépréciations 0 -425 0 -425 0 -148 0 -148 Actions et autres titres à revenu variable 0 8 962 0 8 962 0 11 446 0 11 446 Montants bruts 0 11 597 0 11 597 0 13 889 0 13 889 Créances rattachées 0 0 0 0 0 0 0 0 Dépréciations 0 -2 635 0 -2 635 0 -2 442 0 -2 442 Titres douteux 0 0 2 2 0 0 36 36 Valeurs brutes 0 0 321 321 0 0 1 000 1 000 Créances rattachées 0 0 0 0 0 0 36 36 Dépréciations 0 0 -319 -319 0 0 -1 000 -1 000 Total 0 511 077 1 578 648 2 089 725 0 577 345 1 602 321 2 179 666 Le poste « obligations et autres titres à revenu fixe » des titres d’investissement, comprend les titres résultant de la participation de l’établissement aux opérations « Titrisation » du Groupe BPCE (voir note 1.3). La valeur de marché des titres d’investissement s’élève à 1 578 552 milliers d’euros. Pour les effets publics et valeurs assimilées, le montant des créances représentatives des titres prêtés s’élève à 238 285 milliers d’euros. — Obligations et autres titres à revenu fixe (encours bruts)  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2020 31 décembre 2019 Transaction Placement Investissement Total Transaction Placement Investissement Total Titres cotés 0 185 504 5 000 190 504 0 217 000 1 378 825 1 595 825 Titres non cotés 0 29 547 1 573 563 1 603 110 0 14 810 223 367 238 177 Dont Titres prêtés 0 195 500 1 350 668 1 546 168 0 217 000 1 373 825 1 590 825 Dont Titres empruntés 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres douteux 0 0 321 321 0 0 1 036 1 036 Créances rattachées 0 44 302 84 44 386 0 43 836 93 43 929 Total 0 259 353 1 578 967 1 838 320 0 275 646 1 603 321 1 878 967 Dont titres subordonnés 0 4 214 856 214 860 0 4 215 324 215 328 1 169 300 milliers d’euros d’obligations seniors souscrites lors de la première opération « Titrisation des crédits immobiliers » de 2014 ont été prêtées à BPCE SA, ainsi que 83 400 milliers d’euros d’obligations seniors souscrites lors de la deuxième opération « Titrisation des crédits personnels de 2016, et 97 967 milliers d’euros d’obligations séniors lors de la troisième opération « Titrisation des crédits immobiliers » de 2017, dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à 426 milliers d’euros au 31 décembre 2020 contre 232 milliers d’euros au 31 décembre 2019. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 5 046 milliers d’euros au 31 décembre 2020 contre 5 578 milliers d’euros au 31 décembre 2019. Il n’y pas de moins-values latentes sur les titres d’investissement au 31 décembre 2020, contre 87 milliers d’euros de moins-values latentes au 31 décembre 2019. La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 238 285 milliers d'euros au 31 décembre 2020 contre 284 335 milliers d’euros au 31 décembre 2019. — Actions et autres titres à revenu variable (encours bruts)  : ( En milliers d'Euros ) 31 décembre 2020 31 décembre 2019 Transaction Placement TAP Total Transaction Placement TAP Total Titres cotés 0 3 276 0 3 276 0 3 276 0 3 276 Titres non cotés 0 8 321 0 8 321 0 10 613 0 10 613 Créances rattachées 0 0 0 0 0 0 0 0 Total 0 11 597 0 11 597 0 13 889 0 13 889 Pour les titres de placement, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à 2 656 milliers d’euros au 31 décembre 2020 contre 2 442 milliers d’euros au 31 décembre 2019. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 4 503 milliers d’euros au 31 décembre 2020 contre 5 772 milliers d’euros au 31 décembre 2019. 4.3.2 . Evolution des titres d’investissement LINK Excel.Sheet.12 "\\\\bpvf.ibp\\dfsbpvf\\BANQUE\\SIEGE\\Dfin\\ComptaBPVF\\Situations comptables\\2015\\Situation 2015-12\\Annexes comptes individuels\\ANNEXES 2015\\annexes 2015 piste audit prépa V4.xlsx" 3.3.2!L6C1:L13C9 \a \f 4 \h \* MERGEFORMAT : ( En milliers d' E uros ) 31 décembre 2019 Achats Cessions Remboursements Décotes / surcotes Transferts Reclassements 31 décembre 2020 Effets publics 0 0 0 0 0 0 0 0 Obligations et autres titres à revenu fixe 1 602 285 265 300 0 -288 938 0 0 0 1 578 647 Dont Titres de créances négociables 8 028 0 0 0 0 0 0 8 028 Dont obligations 1 594 164 265 300 0 -288 929 0 0 0 1 570 535 Dont titrisation 0 0 0 0 0 0 0 0 Dont Créances rattachées 93 0 0 -9 0 0 0 84 Titres douteux 1 036 0 -715 0 0 0 0 321 Dont obligations 1 000 0 -679 0 0 0 0 321 Dont Créances rattachées 36 0 -36 0 0 0 0 0 Total 1 603 321 265 300 -715 -288 938 0 0 0 1 578 968 4.3.3 . Reclassements d’actifs . Principes comptables . — Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ». Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants : dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ; lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance. Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes : dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ; lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif. A noter que le Conseil national de la comptabilité, dans son communiqué du 23 mars 2009, précise que « les possibilités de transferts de portefeuille, en particulier du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement telles qu’elles étaient prévues par l’article 19 du règlement CRB n°90-01 avant sa mise à jour par le règlement n° 2008-17 du CRC restent en vigueur et ne sont pas abrogées par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) ». Le règlement n° 2008-17 du CRC remplacé par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) prévoyant des possibilités additionnelles de transferts entre portefeuilles, ces nouvelles possibilités de transferts complètent celles précédemment définies, et ce, à compter de la date d’application de ce règlement le 1er juillet 2008. Par conséquent, un reclassement du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement demeure possible sur simple changement d’intention, si au jour du transfert, tous les critères du portefeuille d’investissement sont remplis. La Banque Populaire Val de France n’a pas opéré de reclassements d’actif. 4.4 . Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme . Principes comptables  : — Titres de participation et parts dans les entreprises liées  : Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle. Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus. A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. — Autres titres détenus à long terme  : Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent. Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. 4.4.1 . Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2019 Augmentation Diminution Conversion Autres variations 31 décembre 2020 Valeurs brutes 901 156 20 825 -11 647 0 0 910 334 Participations et autres titres détenus à long terme 160 965 6 969 -14 0 167 920 Comptes courants associés 0 0 0 0 0 0 Parts dans les entreprises liées 740 191 13 856 -11 633 0 742 414 Dépréciations -3 145 -3 999 1 189 0 0 -5 955 Participations et autres titres à long terme -3 145 -327 0 0 2 677 -795 Parts dans les entreprises liées 0 -3 672 1 189 0 -2 677 -5 160 Immobilisations financières nettes 898 011 16 826 -10 458 0 0 904 379 Les autres titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’association au fonds de garantie des dépôts (2 440 milliers d’euros), et les certificats d’associés au fonds de garantie des dépôts (8 908 milliers d’euros) ainsi que des parts de TSSDI émises par BPCE en 2018 pour un montant de 30 170 milliers d’euros. La Banque Populaire Val de France détient une participation de 4,31 % dans le capital de BPCE pour un montant de 725 453 milliers d’euros contre 711 597 milliers d’euros au 31 décembre 2019. Cette participation a été estimée à 872 014 milliers d’euros au 31 décembre 2020. La plus-value latente est donc de 146 561 milliers d’euros au 31 décembre 2020 contre 108 182 milliers d’euros au 31 décembre 2019. La valeur des titres de l’Organe central a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE, les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’Organe central. Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus ( Dividend Discount Model ). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les projections financières à moyen terme préparées par les entités concernées dans le cadre de la procédure budgétaire annuelle du Groupe BPCE et établis pour les besoins du pilotage du Groupe. Ces valorisations sont fondées sur la notion de valeur d’utilité. En conséquence, elles prennent en compte la situation spécifique de la Banque Populaire Val de France, l’appartenance de ces participations au Groupe BPCE et leur intégration au sein du mécanisme de solidarité, leur intérêt stratégique pour la Banque Populaire Val de France et le fait qu’elles sont détenues dans un objectif de long terme. Ces valorisations reposent sur des paramètres techniques fondés sur une vision de détention et d’appartenance au Groupe à long terme et non sur des paramètres de valorisation à leurs bornes. En particulier, les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation. 4.4.2 . Tableau des filiales et participations  : Filiales et participations Capital Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG le cas échéant Quote-part du capital détenue (en %) Valeur comptable des titres détenus Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés et TSDI Montants des cautions et avals donnés par la société CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos) Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice Brut Nette A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1 % du capital de la société astreinte à la publication 1. Filiales (détenues à + de 50%) SASU Financière Vecteur (1) 5 560 30 100% 10 198 5 760 -377 -479 3 539 SAS Val de France Immobilisations (1) (3) 5 150 1 317 100% 5 046 4 324 53 208 508 2 143 10 215 2. Participations (détenues entre 10 et 50%) SBE (1) 31 000 22 841 50% 18 000 18 000 12 211 1 769 0 Ouest Croissance (1) 105 102 92 278 16% 43 422 43 422 8 193 4 971 2 407 B. Renseignements globaux sur les autres titres Filiales françaises (ensemble) 1 600 1 600 0 0 0 0 0 Filiales étrangères (ensemble) 0 0 0 0 0 0 0 Participations dans les sociétés françaises 790 408 789 613 0 0 0 0 42 669 Participations dans les sociétés étrangères 0 0 0 0 0 0 0 Dont participations dans les sociétés cotées 0 0 0 0 0 0 0 Certificats d'associations 2 440 2 440 0 0 0 0 0 Certificats d'associés 8 908 8 908 0 0 0 0 0 Autres titres à long terme 30 312 30 312 0 0 0 0 0 (1) Au 31 décembre 2020 (2) Au 31 décembre 2019 (3) CA HT 4.4.3 . Entreprises dont l’établissement est associé indéfiniment responsable  : Dénomination Siège Forme juridique Socama Val de France ( * ) 2 avenue de Milan 37924 Tours Cedex 9 SCM Socami Val de France ( * ) 2 avenue de Milan 37924 Tours Cedex 9 SCM IBP Investissements 23 Place de Wicklow 78180 Montigny le Bretonneux GIE Informatique Banques Populaires 23 Place de Wicklow 78180 Montigny le Bretonneux GIE ( * ) En vertu du protocole d'accord liant la BPVF et les 2 SCM 4.4.4 . Opérations avec les entreprises liées  : En milliers d'euros Etablissements de crédit Autres entreprises 31 /12/ 2020 31 /12/ 2019 Créances 2 132 008 64 089 2 196 097 506 105 Dont subordonnées 0 0 0 0 Dettes 2 591 858 4 697 2 596 555 1 821 277 Dont subordonnées 0 0 0 0 Engagements donnés 0 0 0 0 Engagements de financement 0 0 0 0 Engagements de garantie 0 0 0 0 Autres engagements donnés 0 0 0 0 Engagements reçus 236 071 0 236 071 242 513 Engagements de financement 0 0 0 0 Engagements de garantie 236 071 0 236 071 242 513 Autres engagements reçus 0 0 0 0 Total 4 959 937 68 786 5 028 723 2 569 895 4.5 . Immobilisations incorporelles et corporelles . — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par le règlement n° 2014-03 de l’Autorité des normes comptables (ANC). 4.5.1 . Immobilisations incorporelles . Principes comptables . — Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation. Les logiciels sont amortis sur une durée maximum 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels, en application des dispositions fiscales, est inscrite en amortissement dérogatoire. Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations. Les droits au bail sont amortis de manière linéaire, sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché. (En milliers d'Euros) 31 /12/ 2019 Augmentation Diminution Autres mouvements 31 /12/ 2020 Valeurs brutes 6 404 22 -274 30 6 182 Droits au bail et fonds commerciaux 5 815 0 -274 30 5 571 Logiciels 5 0 0 0 5 Autres 584 22 0 0 606 Amortissements et dépréciations -5 985 -72 274 0 -5 783 Droits au bail et fonds commerciaux -5 398 -60 274 0 -5 184 Logiciels -5 0 0 0 -5 Autres -581 -12 0 0 -593 Total valeurs nettes 420 -50 0 30 400 4.5.2 . Immobilisations corporelles . Principes comptables . — Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours. Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu. Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien : Composants Durée d’utilité Terrains NA Façades non destructibles NA Façades / couverture / étanchéité 20 - 40 ans Fondations / ossatures 30 - 60 ans Ravalement 10 - 20 ans Equipements techniques 10 - 20 ans Aménagements techniques 10 - 20 ans Aménagements intérieurs 8 - 15 ans Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien. Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation. C’est notamment le cas des agencements réalisés dans les agences dont la Banque Populaire Val de France n’est pas propriétaire et dont les baux sont arrivés à échéance. La Banque Populaire Val de France a estimé que le projet de réorganisation du maillage de son territoire engagé en fin d’année 2020 pouvait conduire à la fermeture des agences de 4 collaborateurs ou moins et a donc comptabilisé une dépréciation d’un montant de 2 632 milliers d’euros. Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants. (En milliers d'Euros) 31 /12/ 2019 Augmentation Diminution Autres mouvements 31 /12/ 2020 Valeurs brutes 257 982 3 603 -1 978 -30 259 577 Immobilisations corporelles d'exploitation 254 322 3 603 -1 978 -2 002 253 945 Terrains 5 490 0 -26 -172 5 292 Constructions 200 508 2 220 -966 -1 340 200 422 Parts de SCI 0 0 0 0 0 Autres 48 324 1 383 -986 -490 48 231 Immobilisations hors exploitation 3 660 0 0 1 972 5 632 Amortissements et dépréciations -145 047 -12 683 1 755 0 -155 975 Immobilisations corporelles d'exploitation -144 111 -12 532 1 755 791 -154 097 Terrains 0 0 0 0 0 Constructions -101 622 -11 080 795 781 -111 126 Parts de SCI 0 0 0 0 0 Autres -42 489 -1 452 960 10 -42 971 Immobilisations hors exploitation -936 -151 0 -791 -1 878 Total valeurs nettes 112 936 -9 080 -223 -30 103 602 4.6 . Dettes représentées par un titre . Principes comptables . — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif. Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charges à répartir. Pour les dettes structurées, en application du principe de prudence, seule la partie certaine de la rémunération ou du principal est comptabilisée. Un gain latent n’est pas enregistré. Une perte latente fait l’objet d’une provision. ( En milliers d'Euros ) 31 décembre 2020 31 décembre 2019 Bons de caisse et bons d'épargne 0 0 Titres du marché interbancaire et de créances négociables 730 750 684 749 Emprunts obligataires 0 0 Autres dettes représentées par un titre 0 0 Dettes rattachées 8 556 10 714 Total 739 306 695 463 4.7 . Autres actifs et autres passifs  : ( En milliers d'Euros ) 31 décembre 2020 31 décembre 2019 Actif Passif Actif Passif Comptes de règlement sur opérations sur titres 0 0 0 0 Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus 0 1 0 4 Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres 0 3 478 0 4 861 Créances et dettes sociales et fiscales 38 848 45 299 40 284 52 602 Dépôts de garantie reçus et versés 9 418 1 596 9 402 1 735 Appels de marges 0 48 400 0 5 200 Échéances de prêts en attente de versement aux Fonds Communs de Titrisation 0 25 699 0 28 138 Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers 2 689 11 003 2 604 5 490 Total 50 955 135 476 52 290 98 029 La Banque Populaire Val de France a signé des contrats de collatéralisation avec NATIXIS et a comptabilisé au 31 décembre 2020 un montant de 48 400 milliers d’euros d’appels de marge reçus contre 5 200 milliers d’euros au 31 décembre 2019. 4.8 . Comptes de régularisation  : ( En milliers d'Euros ) 31 décembre 2020 31 décembre 2019 Actif Passif Actif Passif Engagements sur devises 421 418 371 374 Charges et produits constatés d'avance 19 364 54 646 14 017 51 606 Produits à recevoir/Charges à payer 23 827 40 834 22 731 38 779 Valeurs à l'encaissement 9 451 10 989 12 759 14 073 Autres 36 415 78 043 28 678 24 634 Total 89 478 184 931 78 556 129 464 4.9 . Provisions . Principes comptables . — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges directement liés ou non liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisées quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. A moins d’être couverte par un texte spécifique ou de relever des opérations bancaires ou connexes, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du règlement n° 2014-03 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux et une provision pour risques de contrepartie. Engagements sociaux . — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables. Ils sont classés en 4 catégories : — Avantages à court terme  : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture. — Avantages à long terme  : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice ; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail. Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture. Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées). — Indemnités de fin de contrat de travail  : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation. — Avantages postérieurs à l’emploi  : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités. Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement). Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charges et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan. La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme. La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus. Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs. La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements nets des actifs de couverture, et le coût des services passés et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus que sont les écarts actuariels. Provisions épargne logement . — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi. Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits : L’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ; L’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL. Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part. Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques : L’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ; L’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque. La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire. 4.9.1 . Tableau de variations des provisions  : (En milliers d'Euros) 31 /12/ 2019 Dotations Utilisations Reprises Autres mouvements 31 /12/ 2020 Provisions pour risques de contrepartie 85 998 34 359 -29 -8 946 -1 716 109 666 Provisions pour engagements sociaux 31 583 569 0 -6 105 83 26 129 Provisions pour PEL/CEL 11 415 827 0 -34 0 12 208 Autres provisions pour risques 20 236 10 436 0 -6 186 0 24 486 Portefeuille titres et instruments financiers à terme 0 0 0 0 0 0 Provisions pour risque fiscal 11 087 326 0 -4 781 0 6 631 Provisions pour contrôle fiscal 0 0 0 0 0 0 Provisions pour impôt différé 0 0 0 0 0 0 Provisions pour risque opérationnel 5 806 9 704 0 -254 0 15 256 Risque RH dont URSSAF 2 400 407 0 -1 151 0 1 656 TVA sur immobilisations 943 0 0 0 0 943 Provisions exceptionnelles 0 0 0 0 0 0 Provisions pour restructurations informatiques 0 0 0 0 0 0 Autres provisions exceptionnelles 0 0 0 0 0 0 Total 149 232 46 191 -29 -21 271 -1 633 172 489 4.9.2 . Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie  : (En milliers d'Euros) 31 /12/ 2019 Dotations Utilisations Reprises Autres mouvements 31 /12/ 2020 Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs 193 484 44 809 -16 772 -41 773 1 716 181 464 Dépréciations sur créances sur la clientèle 191 286 45 045 -16 772 -41 001 1 716 180 274 Dépréciations sur créances sur établissements de crédits 0 0 0 0 0 0 Dépréciations sur autres créances 2 198 -236 0 -772 0 1 190 Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif 85 998 34 359 -29 -8 946 -1 716 109 666 Provisions sur engagements hors bilan (1) 18 448 5 550 0 -5 277 0 18 722 Provisions pour risques pays 0 0 0 0 0 0 Provisions sectorielles 29 265 13 692 0 0 0 42 957 Provisions pour risques de contrepartie clientèle (2) 38 285 15 117 -29 -3 669 -1 716 47 987 Total 279 482 79 168 -16 801 -50 719 0 291 130 (1) Dont risque d’exécution d’engagements par signature. (2) Une provision pour risque est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou au hors-bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance. Parmi les provisions pour risque de contrepartie clientèle inscrites au passif sont comptabilisées des provisions sectorielles pour un montant de 42 957 milliers d’euros contre 29 265 milliers d’euros au 31 décembre 2019. Ces provisions, mises en place au 1 er janvier 2018 avec la mise en œuvre de la norme IFRS 9, ont été actualisées en 2020 et, du fait de la crise sanitaire COVID 19, ont fait l’objet d’une révision des secteurs concernés. Cette révision a abouti à l’ajout de trois nouveaux secteurs, le commerce de détail, l’automobile et les biens de consommation et à l’ajout de certains sous-secteurs notamment pour le secteur de l’hôtellerie-restauration. Ils se rajoutent aux secteurs existants : clients retail particuliers hors-secteur géographique avec au moins un crédit habitat, clients agriculteurs non particuliers, clients professionnels de l’hôtellerie – restauration, du commerce de détail et de la boulangerie, enfin clients du secteur leverage finance, correspondant aux opérations de financement avec effet de levier . Le mode de calcul de ces provisions utilise le modèle Groupe BPCE de provisionnement IFRS 9 avec une note dégradée de 3 plots pour l’ensemble des secteurs sauf pour les secteurs leverage finance et automobile avec une note dégradée de 1 plot. La Banque Populaire Val de France ne rachète pas les créances douteuses ou impayées qu’elle a préalablement cédées aux FCT de crédits immobiliers ou de crédits personnels. La gestion des impayés, du douteux et du contentieux de l’ensemble des créances cédées par les établissements du Groupe BPCE est réalisée au sein des FCT BPCE Master Home Loans, BPCE Consumer Loans FCT 2016_5, BPCE Home Loans FCT 2017_5, BPCE Home Loans FCT 2018, BPCE Home Loans FCT 2019 et BPCE Home Loans FCT 2020. La Banque Populaire Val de France est toujours exposée à un risque équivalent à celui de ses propres créances cédées, mais ce risque prend désormais la forme de garanties accordées aux FCT BPCE Master Home Loans Demut, BPCE Consumer Loans FCT 2016_5 Demut, BPCE Home Loans FCT 2017_5 Demut, BPCE Home Loans FCT 2018 Demut, BPCE Home Loans FCT 2019 Demut et BPCE Home Loans FCT 2020 Demut dont le rôle est de démutualiser les flux servis par les différentes tranches de titres émises par les FCT BPCE Master Home Loans, BPCE Consumer Loans FCT 2016_5, BPCE Home Loans FCT 2017_5, BPCE Home Loans FCT 2018, BPCE Home Loans FCT 2019 et BPCE Home Loans FCT 2020. Pour les créances qu’elle a cédées au FCT, la Banque Populaire Val de France comptabilise désormais au passif des provisions pour risque d’exécution des engagements par signature en remplacement et pour un montant équivalent à celui des provisions sur base de portefeuilles. L’engagement de garantie étant déjà provisionné, il ne figure pas au hors bilan. 4.9.3 . Provisions pour engagements sociaux  : — Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies  : Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Caisses d’Épargne et les Banques Populaires. L'engagement de la Banque Populaire Val de France est limité au versement des cotisations (9 706 milliers d’euros contre 9 447 milliers d'euros en 2019). — Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme  : Les engagements de la Banque Populaire Val de France concernent les régimes suivants : le régime de retraite des Banques Populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CARBP) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993 ; retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ; autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme. Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables. Suite à la transformation de la SA I-BP en GIE, la Banque Populaire Val de France a repris dans son bilan les engagements sociaux des salariés d’I-BP, à hauteur de sa participation au capital du GIE, pour les montants suivants : 640 milliers d’euros au titre des médailles du travail, 171 milliers d’euros au titre des indemnités de fin de carrière et 553 milliers d’euros au titre de la CAR. — Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan   : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2020 31 décembre 2019 CARBP Retraites IFC MDT Total CARBP Retraites IFC MDT Total Valeur actualisée des engagements financés (a) 53 650 2 031 30 765 8 202 94 648 54 275 2 213 28 361 7 815 92 664 Juste valeur des actifs du régime (b) 30 294 1 700 22 804 0 54 798 29 815 1 865 16 696 0 48 376 Juste valeur des droits à remboursement (c) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Valeur actualisée des engagements non financés (d) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Eléments non encore reconnus : écarts actuariels et coûts des services passés (e) 6 146 203 7 508 0 13 857 5 675 265 6 682 0 12 622 Solde net au bilan (a) - (b) - (c) + (d) - (e) 17 210 128 453 8 202 25 993 18 785 83 4 983 7 815 31 666 — Analyse de la charge de l'exercice  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2020 31 décembre 2019 CARBP Retraites IFC MDT Total CARBP Retraites IFC MDT Total Prestations versées 1 775 0 733 179 2 687 1 746 0 693 273 2 712 Coût des services rendus de la période -1 744 -570 -2 314 -1 361 -443 -1 804 Versement de la période au fonds 0 6 094 6 094 0 0 0 Coût financier -144 -2 -102 -37 -285 -319 -3 -148 -107 -577 Rendement attendu des actifs de couverture 0 0 Rendement attendu des droits à remboursement 0 0 Ecarts actuariels : amortissement de l'exercice -56 -43 -175 42 -232 0 0 -47 0 -47 Coût des services passés 0 0 Autres 0 0 -274 0 -274 -649 -186 -464 -698 -1 997 Total 1 575 -45 4 532 -386 5 676 778 -189 -1 327 -975 -1 713 — Principales hypothèses actuarielles  : Exercice 2020 Exercice 2019 CARBP Retraites IFC MDT CARBP Retraites IFC MDT Taux d'actualisation 0,38% 1,17% 0,49% 0,29% 0,62% 1,44% 0,76% 0,47% Taux d'inflation 1,60% 1,60% 1,60% 1,60% 1,60% 1,60% 1,60% 1,60% Duration 14 10 18 12 14 10 18 12 Sur l’année 2020, pour les engagements de retraite au titre de la CAR, sur l’ensemble des 1 111 milliers d’euros d’écarts actuariels générés, 1 678 milliers d’euros proviennent des écarts liés à la mise à jour du taux d’actualisation et -567 milliers d’euros proviennent des ajustements liés à l’expérience. Les hypothèses démographiques n’ayant pas été modifiées, il n’y a pas d’écarts démographiques. Au 31 décembre 2020, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 51,7 % en produits de taux, 37,7 % en actions, 9,3% en fonds de placement et 1,3% en actifs monétaires. La table de mortalité est TGH05-TGF05 pour l’ensemble des régimes . Le taux d’actualisation utilisé est un taux « Euro corporate Composite AA+ ». 4.9.4 . Provisions PEL / CEL . — Les données utilisées pour le calcul des provisions épargne-logement sont arrêtées à la date du 31 octobre. — Encours de crédits Épargne Logement  : ( En milliers d'Euros ) 31 octobre 2020 31 octobre 2019 Encours de crédits au titre des plans épargne logement 226 351 Encours de crédits au titre des comptes épargne logement 999 1 481 Total 1 225 1 832 — Encours de dépôts collectés  : ( En milliers d'Euros ) 31 octobre 2020 31 octobre 2019 Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) Ancienneté de moins de 4 ans 72 465 80 662 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 728 934 686 993 Ancienneté de plus de 10 ans 426 256 434 621 Encours collectés au titre des plans épargne logement 1 227 655 1 202 276 Encours collectés au titre des comptes épargne logement 97 839 93 347 Total des encours collectes au titre de l' épargne logement 1 325 494 1 295 623 — Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne-logement  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2019 Dotations / reprises nettes 31 décembre 2020 Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) Ancienneté de moins de 4 ans 1 286 -220 1 066 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 3 251 -580 2 671 Ancienneté de plus de 10 ans 6 489 1 220 7 709 Provisions constituées au titre des plans épargne logement 11 025 420 11 445 Provisions constituées au titre des comptes épargne logement 390 373 763 Provisions constituées au titre des crédits PEL 0 0 -1 Provisions constituées au titre des crédits CEL 0 0 0 Provisions constituées au titre des crédits épargne logement 0 0 0 Total des provisions constituées au titre de l' épargne logement 11 415 793 12 208 La Banque Populaire Val de France a comptabilisé une dotation de la provision épargne-logement d’un montant de 793 milliers d’euros au titre de ses engagements sur les comptes et plans épargne logement. 4.10 . Fonds pour risques bancaires généraux . Principes généraux . — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF. Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité et aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2). (En milliers d'Euros) 31 décembre 2019 Augmentation Diminution Autres variations 31 décembre 2020 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 129 660 0 0 0 129 660 Fonds Régionaux de Solidarité 25 766 0 0 -442 25 324 Fonds réseau banque populaire 23 425 0 0 494 23 919 Fonds de Garantie Mutuel 9 437 0 0 -52 9 385 Total 188 288 0 0 0 188 288 Au 31 décembre 2020, les Fonds pour Risques Bancaires Généraux incluent notamment 23 919 milliers d'euros affectés au Fonds Réseau Banque Populaire, 9 385 milliers d'euros affectés au Fonds de Garantie Mutuel et 25 324 milliers d'euros affectés au Fonds Régional de Solidarité. 4.11 . Capitaux propres  : (En milliers d'Euros) Capital Primes d'émission Réserves / autres Report à nouveau Résultat Total capitaux propres hors FRBG Total au 31 décembre 2018 385 447 7 445 650 236 360 517 74 351 1 477 996 Mouvements de l'exercice -2 738 0 200 000 -131 346 4 527 75 919 Total au 31 décembre 2019 388 185 7 445 850 236 229 171 78 878 1 553 915 Variation de capital 6 281 0 0 0 0 6 281 Résultat de la période 0 0 0 0 76 234 76 234 Distribution de dividendes 0 0 0 0 -5 387 -5 387 Autres mouvements 0 0 100 000 -26 508 -73 492 0 Dont changement de méthode 0 0 0 0 0 0 Dont provisions réglementées 0 0 0 0 0 0 Dont affectation du résultat 0 0 100 000 -26 508 -73 492 0 Total au 31 décembre 2020 394 466 7 445 950 236 202 663 76 234 1 631 043 Le capital social de la Banque Populaire Val de France s’élève à 394 466 milliers d’euros et est composé de 7 889,3 milliers de parts sociales de nominal 50 euros entièrement détenues par les sociétaires. Le 27 juillet 2020, la Banque Centrale Européenne a émis une nouvelle recommandation n°BCE/2020/35, réitérant sa position exprimée le 27 mars 2020, demandant aux établissements de crédit de s’abstenir de verser un dividende en numéraire, et ce jusqu’au 1er janvier 2021. Au 30 septembre 2020, la Banque Populaire Val de France a procédé à une distribution d’intérêt sur parts sociales pour un montant de 5 386 milliers d’euros. Cette distribution a été effectuée par la remise de parts sociales nouvelles en remplacement d’un paiement intégral en numéraire pour un montant de 692 milliers d’euros. 4.12 Durée résiduelle des emplois et ressources . — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées. ( En milliers d' E uros ) Moins de 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Indéterminé 31 décembre 2020 Total des emplois 2 486 159 2 542 718 5 305 898 6 555 469 211 355 17 101 599 Effets publics et valeurs assimilées 5 063 33 219 138 790 66 115 0 243 187 Créances sur les établissements de crédit 1 703 972 400 208 18 400 46 754 0 2 169 334 Opérations avec la clientèle 621 045 1 918 793 4 006 259 6 094 050 211 355 12 851 502 Obligations et autres titres à revenu fixe 156 079 190 498 1 142 449 348 550 0 1 837 576 Opérations de crédit-bail et de locations simples 0 0 0 0 0 0 Total des ressources 6 820 241 1 388 285 2 863 654 1 325 111 3 651 068 16 048 359 Dettes envers les établissements de crédit 42 551 1 161 142 1 761 072 1 100 373 0 4 065 138 Opérations avec la clientèle 6 732 690 109 053 721 746 29 358 3 651 068 11 243 915 Dettes représentées par un titre 45 000 118 090 380 836 195 380 0 739 306 Dettes subordonnées 0 0 0 0 0 0 Suite à l’application du règlement ANC n° 2020-10, les dettes représentées par un titre sont présentées après déduction des titres empruntés et la créance sur le fonds d’épargne est présentée en déduction de l’épargne réglementée. Se référer aux notes 4.2, 4.3.1 et 4.8 Note 5 . – Informations sur le hors bilan et opérations assimilées . 5.1 . Engagements reçus et donnés . Principes généraux  : — Engagements de financement  : Les engagements de financement en faveur d’établissements de crédit et assimilés comprennent notamment les accords de refinancement, les acceptations à payer ou les engagements de payer, les confirmations d’ouvertures de crédits documentaires et les autres engagements donnés à des établissements de crédit. Les engagements de financement en faveur de la clientèle comprennent notamment les ouvertures de crédits confirmés, les lignes de substitution des billets de trésorerie, les engagements sur facilités d’émission de titres et les autres engagements en faveur d’agents économiques autres que des établissements de crédit et assimilés. Les engagements de financement reçus recensent notamment les accords de refinancement et les engagements divers reçus d’établissements de crédit et assimilés. — Engagements de garantie  : Les engagements de garantie d’ordre d’établissements de crédit recouvrent notamment les cautions, avals et autres garanties d’ordre d’établissements de crédit et assimilés. Les engagements de garantie d’ordre de la clientèle comprennent notamment les cautions, avals et autres garanties d’ordre d’agents économiques autres que des établissements de crédit et assimilés. Les engagements de garantie reçus recensent notamment les cautions, avals et autres garanties reçus d’établissements de crédit et assimilés. 5.1.1 . Engagements de financement  : ( En milliers d'Euros ) 31 décembre 2020 31 décembre 2019 Engagements de financement donnés En faveur des établissements de crédit 0 0 En faveur de la clientèle 1 405 316 1 243 246 Ouverture de crédits documentaires 3 754 4 656 Autres ouvertures de crédits confirmés 1 401 433 1 238 590 Autres engagements 129 0 Total des engagements de financement donnes 1 405 316 1 243 246 Engagements de financement reçus D'établissements de crédit 0 0 De la clientèle 0 0 Total des engagements de financement reçus 0 0 5.1.2 . Engagements de garantie  : ( En milliers d'Euros ) 31 décembre 2020 31 décembre 2019 Engagements de garantie donnés D'ordre d'établissements de crédit 0 0 Confirmation d'ouverture de crédits documentaires 0 0 Autres garanties 0 0 D'ordre de la clientèle 614 808 636 710 Cautions immobilières 197 715 181 236 Cautions administratives et fiscales 2 736 3 472 Autres cautions et avals donnés 304 045 337 679 Autres garanties données 110 312 114 323 Total des engagements de garantie donnes 614 808 636 710 Engagements de garantie reçus Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit 1 125 032 1 134 514 Total des engagements de garantie reçus 1 125 032 1 134 514 5.1.3 . Autres engagements ne figurant pas au hors bilan . — Au 31 décembre 2020, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement : 156 744 milliers d’euros de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 209 843 milliers d’euros au 31 décembre 2019, 606 734 milliers d’euros de créances données en garantie auprès de la Caisse de Refinancement Hypothécaire contre 468 074 milliers d’euros au 31 décembre 2019, 1 702 228 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH, contre 1 540 893 milliers d’euros au 31 décembre 2019, 1 895 279 milliers d’euros de créances mobilisées dans le cadre du processus EBCE, contre 683 181 milliers d’euros au 31 décembre 2019. Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la Banque Populaire Val de France en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers. Dans le cadre de l’opération de Titrisation des crédits immobiliers, la Banque Populaire Val de France effectue le recouvrement des sommes dues sur les crédits cédés pour le compte du FCT. Afin de sanctuariser les encaissements reçus de la clientèle et qui appartiennent juridiquement au FCT, il a été mis en place un « compte d’affectation spécial (CAS) », figurant parmi les comptes ordinaires de la Banque Populaire Val de France. Ce compte reçoit les sommes recouvrées dans l’attente de leur reversement au FCT. Au 31 décembre 2020, le montant de cet actif grevé au bénéfice du FCT figure dans les « autres valeurs affectées en garantie » et s’élève à 24 063 milliers d’euros contre 26 630 milliers d’euros au 31 décembre 2019. 5.2 . Opérations sur instruments financiers à terme  : Principes comptables . — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture. Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine. — Opérations fermes  : Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes : microcouverture (couverture affectée) ; macrocouverture (gestion globale de bilan) ; positions spéculatives / positions ouvertes isolées ; gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction. Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat. Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation. En cas de surcouverture caractérisée, une provision pourra être constituée sur l’instrument de couverture, à hauteur de la quote-part en surcouverture, si l’instrument est en moins-value latente. Dans ce cas, la dotation aux provisions affectera le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés. Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. La comptabilisation des plus ou moins-values latentes est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés de gré à gré (qui incluent les opérations traitées en chambres de compensation), les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Sur les marchés organisés ou assimilés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés en tenant compte d’une décote pour risque de contrepartie et valeur actualisée des frais de gestion futurs, si ces ajustements de valorisation sont significatifs. Les dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE ( cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de ces ajustements de valorisation. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit : pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ; pour les opérations de microcouverture et de macrocouverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat. — Opérations conditionnelles  : Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché. Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat. Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macrocouverture. Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. 5.2.1 . Instruments financiers et opérations de change à terme  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2020 31 décembre 2019 Couverture Autres opérations Total Juste valeur Couverture Autres opérations Total Juste valeur Opérations fermes  : Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 0 0 0 0 Contrats de taux d'intérêt 0 0 0 0 0 0 0 0 Contrats de change 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres contrats 0 0 0 0 0 0 0 0 Opérations de gré à gré 3 135 642 0 3 135 642 50 081 3 170 476 0 3 170 476 10 221 Accords de taux futurs (FRA) 0 0 0 0 0 0 0 0 Swaps de taux d'intérêt 2 997 716 0 2 997 716 50 081 3 052 615 0 3 052 615 10 221 Swaps financiers de devises 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres contrats à terme 137 926 0 137 926 0 117 861 0 117 861 0 Total opérations fermes 3 135 642 0 3 135 642 50 081 3 170 476 0 3 170 476 10 221 Opérations conditionnelles  : Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 0 0 0 0 Options de taux d'intérêt 0 0 0 0 0 0 0 0 Options de change 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres options 0 0 0 0 0 0 0 0 Opérations de gré à gré 0 0 0 0 0 2 172 2 172 0 Options de taux d'intérêt 0 0 0 0 0 0 0 0 Options de change 0 0 0 0 0 2 172 2 172 0 Autres options 0 0 0 0 0 0 0 0 Total opérations conditionnelles 0 0 0 0 0 2 172 2 172 0 Total instruments financiers et change a terme 3 135 642 0 3 135 642 50 081 3 170 476 2 172 3 172 647 10 221 Les montants notionnels des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Banque Populaire Val de France sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux. Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de devises. 5.2.2 . Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2020 31 décembre 2019 Micro-couverture Macro-couverture Position ouverte isolée Total Micro-couverture Macro-couverture Position ouverte isolée Total Opérations fermes 1 918 525 1 079 191 0 2 997 716 1 860 574 1 192 041 0 3 052 615 Accords de taux futurs (FRA) 0 0 0 0 0 0 0 0 Swaps de taux d'intérêt 1 918 525 1 079 191 0 2 997 716 1 860 574 1 192 041 0 3 052 615 Swaps financiers de devises 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres contrats à terme de taux d'intérêt 0 0 0 0 0 0 0 0 Opérations conditionnelles 0 0 0 0 0 0 0 0 Options de taux d'intérêt 0 0 0 0 0 0 0 0 Total 1 918 525 1 079 191 0 2 997 716 1 860 574 1 192 041 0 3 052 615 5.2.3 . Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme   : ( En milliers d'Euros ) De 0 à 1 an De 1 à 5 ans Plus de 5 ans 31 décembre 2020 Opérations fermes 438 531 1 574 699 984 486 2 997 716 Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 Opérations de gré à gré 438 531 1 574 699 984 486 2 997 716 Opérations conditionnelles 0 0 0 0 Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 Opérations de gré à gré 0 0 0 0 Total 438 531 1 574 699 984 486 2 997 716 5.3 . Opérations en devises . Principes comptables . — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les créances, les dettes et les engagements hors bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction. Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition. Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice. Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme secs ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats au comptant et de ventes à terme de devises. Les swap s financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). 5.4 . Ventilation du bilan par devise . — Le bilan par devise autre que l’euro de la Banque Populaire Val de France au 31 décembre 2020 n’est pas significatif. Note 6 . – Autres informations . 6.1 . Consolidation . — En référence à l’article 4111-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), en application de l’article 111-1 du règlement ANC 2020-01, la Banque Populaire Val de France établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international. 6.2 . Implantations dans les pays non coopératifs . — L’article L. 511-45-I du Code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’Économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe de leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les États ou territoires qui n’ont pas conclu avec la France de convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscale permettant l’accès aux renseignements bancaires. Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme. Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considérés comme insuffisamment coopératifs en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvaient avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces États et territoires (mise en œuvre du décret n° 2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du Groupe BPCE dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction. Cette déclaration se base sur la liste des pays cités dans l’arrêté du 6 janvier 2020 pris en application de l’article 238-0-A du Code général des impôts. Au 31 décembre 2020, la Banque Populaire Val de France n’exerce pas d’activité et n’a pas d’implantation dans les territoires fiscalement non coopératifs . I V. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels . ( Exercice clos le 31 décembre 2020 .) Aux sociétaires de la BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE Opinion . — En exécution de la mission qui nous a été confiée par l'assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2020, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d'audit. Fondement de l’opinion  : — Référentiel d’audit  : Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels » du présent rapport. — Indépendance  : Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance, prévues par le code de commerce et par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1 er janvier 2020 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014. — Observation  : Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur le changement de méthode comptable induit par l’application du règlement n°2020-10 de l’Autorité des Normes Comptables relatif à la présentation des emprunts de titres et de l’épargne règlementée tel qu’exposé dans la note 2.2 « Changements de méthode comptable » de l’annexe des comptes annuels. Justification des appréciations - Points clés de l’audit . — La crise mondiale liée à la pandémie de COVID-19 crée des conditions particulières pour la préparation et l’audit des comptes de cet exercice. En effet, cette crise et les mesures exceptionnelles prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire induisent de multiples conséquences pour les entreprises, particulièrement sur leur activité et leur financement, ainsi que des incertitudes accrues sur leurs perspectives d’avenir. Certaines de ces mesures, telles que les restrictions de déplacement et le travail à distance, ont également eu une incidence sur l’organisation interne des entreprises et sur les modalités de mise en œuvre des audits. C’est dans ce contexte complexe et évolutif que, en application des dispositions des articles L.823-9 et R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes annuels pris dans leur ensemble, et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément. — Risque de crédit – dépréciation individuelle et collective  : Risque identifié Notre réponse La Banque Populaire Val de France est exposée aux risques de crédit et de contrepartie. Ces risques résultant de l’incapacité de ses clients ou de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers, portent notamment sur ses activités de prêts à la clientèle. Les encours de crédits supportant un risque de contrepartie avéré font l’objet de dépréciations déterminées essentiellement sur base individuelle. Ces dépréciations sont évaluées par le management de votre Banque en fonction des flux futurs recouvrables estimés tenant compte des garanties disponibles sur chacun des crédits concernés. Par ailleurs, votre Banque enregistre, dans ses comptes sociaux, des dépréciations pour pertes de crédit attendues sur les encours présentant une détérioration significative du risque de crédit. Ces dépréciations sont déterminées principalement sur la base de modèles développés par BPCE intégrant différents paramètres (flux attendus sur la durée de vie de l’instrument financier, probabilité de défaut, taux perte en cas de défaut, informations prospectives), complétées le cas échéant par des dotations sur base sectorielle au regard de spécificités locales. Dans le contexte de crise liée à la pandémie de Covid-19, les modalités de calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues ont connu un certain nombre d’adaptations. Nous avons considéré que l’identification et l’évaluation du risque de crédit constituait un point clé de l’audit étant donné que les crédits octroyés à la clientèle représentent une part significative du bilan et que les provisions induites constituent une estimation significative pour l’établissement des comptes et font appel au jugement de la direction tant dans la détermination des paramètres et modalités de calculs des dépréciations pour pertes attendues sur les encours présentant une détérioration significative du risque de crédit que dans l’appréciation du niveau de provisionnement individuel des encours de crédits en risque avéré. En particulier dans le contexte de crise liée à la pandémie de Covid-19, nous avons considéré que l’appréciation de l’adéquation du niveau de couverture des risques de crédit par des provisions et le niveau du coût du risque associé constituent une zone d’attention particulière pour l’exercice 2020. Les expositions aux risques de crédit et de contrepartie représentent près de 70% du total bilan de la Banque Populaire Val de France au 31 décembre 2020. Le stock de dépréciation sur les encours de crédits s’élève à 180 M € pour un encours brut de 13 032 M€ au 31 décembre 2020. Le coût du risque sur l’exercice 2020 s’élève à - 35 M€ (contre - 23 M€ sur l’exercice 2019). Pour plus de détail sur les principes comptables et les expositions, se référer aux notes 3.8, 4.2 et 4.9.2 de l’annexe. Dépréciation des encours de crédits non douteux présentant une détérioration significative du risque de crédit : Nos travaux ont principalement consisté à : nous assurer de l’existence d’un dispositif de contrôle interne permettant une actualisation à une fréquence appropriée des notations des différents encours de crédits, apprécier les travaux des auditeurs de la consolidation du groupe BPCE qui, en lien avec leurs experts et spécialistes : se sont assurés de l’existence d’une gouvernance revoyant à une fréquence appropriée le caractère adéquat des modèles de dépréciations, les paramètres utilisés pour le calcul des dépréciations ; ont réalisé des contrôles portant sur les adaptations apportées aux modalités de calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues dans le contexte de crise liée à la pandémie de Covid-19 ; ont apprécié le niveau approprié de ces paramètres utilisés pour les calculs des dépréciations au 31 décembre 2020, ont effectué des contre-calculs sur les principaux portefeuilles de crédits. Par ailleurs, nous nous sommes enfin assurés de la correcte documentation et justification des provisions sectorielles comptabilisées dans votre Banque. Dépréciation sur encours de crédits douteux et douteux compromis Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons d’une manière générale, examiné le dispositif de contrôle relatif au recensement des expositions, au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur base individuelle. Nos travaux ont consisté à apprécier la qualité du dispositif de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses ; du processus de revue de crédit ; du dispositif de valorisation des garanties. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risques, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants de provisions. — Provisions pour risques juridiques et non-conformité  : Risque identifié Notre réponse La Banque Populaire Val de France fait l’objet de litiges devant des instances judiciaires, d’enquêtes et de demandes d’informations de la part de juridictions de différentes natures. L’évaluation des risques juridiques et de non-conformité (y compris fiscale) qui en résultent repose sur l’estimation de la Direction en date d’arrêté. La comptabilisation d’une provision, la détermination de son montant ainsi que l’information financière communiquée nécessitent par nature l’exercice du jugement, en raison notamment de la difficulté à estimer l’issue et les conséquences financières des procédures en cours. Nous avons considéré en conséquence que les provisions pour risques juridiques et de non-conformité constituaient un point clé de l’audit compte tenu de la sensibilité de ces provisions aux hypothèses et options retenues par la Direction. Les provisions pour risques juridiques et non-conformité sont inclues dans les provisions pour risques et charges, qui s’élèvent au 31 décembre 2020 à 103 M€ dans les comptes consolidés et 172 M€ dans les comptes annuels. Les provisions pour risques juridiques et non-conformité se sont élevées à 24 M€ au 31 décembre 2020 dans les comptes annuels. Pour plus de détail sur les principes comptables, se référer à la note 4.9 de l’annexe. Nous avons examiné le dispositif d’identification, d’évaluation, et de provisionnement des risques juridiques et de non-conformité. Nous avons pris connaissance du statut des procédures en cours et des principaux risques identifiés par la Banque Populaire Val de France, à partir notamment d’échanges réguliers avec la Direction (et plus particulièrement la Direction financière) ainsi que de l’examen de la documentation mise à notre disposition. Nos travaux ont également consisté à apprécier le caractère raisonnable des hypothèses et des données utilisées par la Direction pour l’estimation du montant des provisions comptabilisées en date d’arrêté. Nous avons notamment impliqué nos spécialistes en droit fiscal pour procéder à la revue critique des analyses de risques fiscaux identifiés par la Banque Populaire Val de France et des provisions y afférentes. Nous avons par ailleurs mené des procédures de confirmation de litiges en cours auprès des Conseils juridiques de la Banque Populaire Val de France. Enfin, nous avons vérifié l’information qui était donnée à ce titre dans l’annexe des comptes consolidés et des comptes annuels. Vérifications spécifiques . — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et règlementaires. Informations données dans le rapport de gestion et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux sociétaires . Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d'administration et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux sociétaires, à l'exception du point ci-dessous. La sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux délais de paiement mentionnées à l'article D.441-6 du code de commerce appellent de notre part l’observation suivante : comme indiqué dans le rapport de gestion, ces informations n'incluent pas les opérations bancaires et les opérations connexes, votre société considérant qu'elles n'entrent pas dans le périmètre des informations à fournir. Rapport sur le gouvernement d’entreprise . Nous attestons de l’existence, dans le rapport du conseil d'administration sur le gouvernement d’entreprise, des informations requises par l’article L.225-37-4 du code de commerce. Autres vérifications ou informations prévues par les textes légaux et réglementaires . — Désignation des commissaires aux comptes  : Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE par l'assemblée générale du 24 mai 2016 pour Deloitte & Associés et par celle du 16 mai 1998 pour Thierry Morel & Associés. Au 31 décembre 2020, Deloitte & Associés était dans la 5 ème année de sa mission sans interruption et Thierry Morel & Associés dans la 23 ème année. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes annuels . Il appartient à la direction d’établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes annuels ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au comité d'audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d'administration. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels . — Objectif et démarche d’audit  : Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : il identifie et évalue les risques que les comptes annuels comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes annuels ; il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes annuels au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; il apprécie la présentation d’ensemble des comptes annuels et évalue si les comptes annuels reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle. — Rapport au comité d'audit  : Nous remettons au comité d'audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d'audit, figurent les risques d’anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d'audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Chartres et Paris-La-Défense, le 23 avril 2021 . Les commissaires aux comptes  : Thierry Morel et Associés  : Deloitte & Associés  : Florent BURTIN , Charlotte VANDEPUTTE . V. — Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées . Assemblée générale d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2020 Aux sociétaires de la Banque Populaire Val de France, En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées. Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques, les modalités essentielles ainsi que les motifs justifiant de l’intérêt pour la société des conventions dont nous avons été avisés ou que nous aurions découvertes à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l'existence d’autres conventions. Il vous appartient, selon les termes de l’article R. 225-31 du code de commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation. Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R. 225-31 du code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions déjà approuvées par l’assemblée générale. Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Conventions soumises a l’approbation de l’Assemblée générale. En l’application de l’article L. 225-40 du Code de commerce, nous avons été avisés des conventions suivantes conclues au cours de l’exercice écoulé qui ont fait l’objet de l’autorisation préalable de votre conseil d’administration. Monsieur Gérard BELLEMON, Président du Conseil d’administration de la Banque Populaire Val de France et membre du Conseil de surveillance de BPCE, est concerné par la conclusion des conventions suivantes : Contrat intitulé « Amendement Agreement n°3 » Autorisée par le Conseil d’administration du 28 avril 2020, cette convention a été signée le 14 mai 2020 entre la SAS France Titrisation, Natixis, BPCE, BPCE Financement, BNP Paribas Securities Services, BPCE Consumer Loans FCT 2016_5 Demut, les Banques Populaires et les caisses d’Epargne et de Prévoyance. Ce contrat constitue un avenant à la documentation contractuelle de l’opération de titrisation « BPCE Consumer Loans » mise en place au niveau du Groupe BPCE en mai 2016. Ce contrat n'a pas eu d'impact sur l'exercice 2020. Contrat intitulé « Amendement and acknowledgement agreement in respect of the Agreement n°3 » Autorisée par le Conseil d’administration du 28 avril 2020, cette convention a été signée le 14 mai 2020 entre la SAS France Titrisation, Natixis, BPCE, BPCE Consumer Loans FCT 2016_5 Demut, les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne et de Prévoyance Ce contrat a pour objet la modification de la documentation contractuelle dite « Demut » (Demut Transaction Documents) dans le cadre de l’opération de titrisation « BPCE Consumer Loans » mise en place au niveau du Groupe BPCE en mai 2016. Ce contrat n'a pas eu d'impact sur l'exercice 2020. Conventions déjà approuvées par l’assemblée générale : — Conventions approuvées au cours d’exercices antérieurs sans exécution au cours de l’exercice écoulé  : Par ailleurs, nous avons été informés de la poursuite de la convention suivante, déjà approuvée par l’assemblée générale au cours d’exercices antérieurs, qui n’a pas donné lieu à exécution au cours de l’exercice écoulé. Monsieur Gérard BELLEMON, Président du Conseil d’administration de la Banque Populaire Val de France et membre du Conseil de surveillance de BPCE, est concerné par la conclusion de la convention suivante : — Protocole d’accord relatif au mécanisme de solvabilité du Groupe BPCE  : Autorisée par le Conseil d’administration du 13 décembre 2012, ce protocole signé le 28 février 2013 a pour objet la conclusion d’un d’accord relatif au mécanisme de solvabilité du groupe BPCE entre BPCE, les Banques Populaires, les Caisses d’Epargne et de Prévoyance. Ce protocole d’accord précise les règles de mise en œuvre et de fonctionnement du mécanisme de contribution et régit les relations entre BPCE et chacun des établissements affiliés. Ce protocole n'a pas eu d'impact sur l'exercice 2020. Chartres et Paris-La-Défense, le 23 avril 2021 . Les commissaires aux comptes  : Thierry Morel et Associés  : Deloitte & Associés  : Florent BURTIN, Charlotte VANDEPUTTE. B. — Comptes consolidés IFRS au 31 décembre 20 20 . 1.1 . — Compte de résultat consolidé . (En milliers d'Euros) Notes Exercice 2020 Exercice 2019 Intérêts et produits assimilés 4.1 314 830 317 415 Intérêts et charges assimilées 4.1 -119 644 -126 098 Commissions (produits) 4.2 195 370 201 152 Commissions (charges) 4.2 -31 920 -31 543 Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat 4.3 5 285 3 251 Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres 4.4 58 940 28 627 Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti 4.5 0 -8 Gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers au coût amorti en actifs financiers à la juste valeur par résultat 5.7 0 0 Gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres en actifs financiers à la juste valeur par résultat 5.7 0 0 Produits des autres activités 4.6 5 796 6 058 Charges des autres activités 4.6 -23 476 -4 886 Produit net bancaire 405 181 393 968 Charges générales d'exploitation 4.7 -245 029 -249 290 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles -17 037 -11 577 Résultat brut d'exploitation 143 115 133 101 Coût du risque de crédit 7.1.1 -40 562 -22 642 Résultat d'exploitation 102 553 110 459 Quote-part dans le résultat net des entreprises associées et des coentreprises mises en équivalence 11.4.2 873 1 071 Gains ou pertes sur autres actifs 4.8 162 -533 Variations de valeur des écarts d'acquisition 3.5.2 0 0 Résultat avant impôts 103 588 110 997 Impôts sur le résultat 10.1 -17 292 -26 958 Résultat net d'impôts des activités abandonnées 0 0 Résultat net 86 296 84 039 Participations ne donnant pas le contrôle 0 0 Résultat net part du groupe 86 296 84 039 1.2. — Résultat global . (En milliers d'Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Résultat net 86 296 84 039 Ecarts de conversion 0 0 Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables -744 4 831 Réévaluation des actifs disponibles à la vente de l'activité d'assurance 0 0 Réévaluation des instruments dérivés de couverture d'éléments recyclables 0 0 Quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence -1 425 -2 327 Autres éléments comptabilisés par capitaux propres recyclables 0 0 Impôts liés 608 -712 Eléments recyclables en résultat net -1 561 1 792 Réévaluation des immobilisations 0 0 Réévaluation (ou écarts actuariels) au titre des régimes à prestations définies -1 510 -7 938 Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat 0 0 Réévaluation des actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres -173 693 1 472 Quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence -21 -54 Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments non recyclables 0 0 Impôts liés 4 083 2 066 Eléments non recyclables en résultat net -171 141 -4 454 Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres -172 702 -2 662 Résultat global -86 406 81 377 Part du groupe -86 406 81 377 Participations ne donnant pas le contrôle 0 0 Pour information : Montant du transfert en réserve d’éléments non recyclables 392 -4 989 1.3. — Bilan consolidé . (En milliers d'Euros.) Actif Notes 31 décembre 2020 31 décembre 2019 Caisse, banques centrales 5.1 101 209 124 643 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 5.2.1 52 744 56 239 Instruments dérivés de couverture 5.3 134 026 95 762 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 5.4 1 349 209 1 586 095 Titres au coût amorti 5.5.1 13 054 12 946 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti 5.5.2 3 208 015 2 044 174 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 5.5.3 14 365 215 12 527 730 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 35 354 30 675 Actifs d'impôts courants 716 0 Actifs d'impôts différés 10.2 52 731 40 898 Comptes de régularisation et actifs divers 5.6 132 406 122 942 Actifs non courants destinés à être cédés 0 0 Participations dans les entreprises mises en équivalence 11.4.1 22 322 22 509 Immeubles de placement 5.7 3 756 2 724 Immobilisations corporelles 5.8 112 204 120 988 Immobilisations incorporelles 5.8 13 3 Ecarts d'acquisition 0 0 Total des actifs 19 582 974 16 788 328 Passif Notes 31 décembre 2020 31 décembre 2019 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 5.2.2 11 355 14 725 Instruments dérivés de couverture 5.3 79 244 80 646 Dettes représentées par un titre 5.9 797 208 745 822 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 5.10.1 4 203 510 3 487 048 Dettes envers la clientèle 5.10.2 12 307 274 10 249 650 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 0 0 Passifs d'impôts courants 0 1 054 Passifs d'impôts différés 0 0 Comptes de régularisation et passifs divers 5.11 252 154 199 647 Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés 0 0 Provisions 5.12 102 815 94 522 Dettes subordonnées 5.13 7 800 8 499 Capitaux propres 1 821 614 1 906 715 Capitaux propres part du groupe 1 821 614 1 906 715 Capital et primes liées 5.14.1 406 520 400 182 Réserves consolidées 1 382 167 1 303 161 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global -53 369 119 333 Résultat de la période 86 296 84 039 Participations ne donnant pas le contrôle 0 0 Total des passifs et capitaux propres 19 582 974 16 788 328 1.4 – Tableau de variation des capitaux propres . (En milliers d'Euros) Capital et primes liées Réserves consolidées Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global Résultat net part du groupe Total capitaux propres part du groupe Participations ne donnant pas le contrôle Total capitaux propres consolidés Capital Primes Recyclables Non Recyclables Réserves de conversion Actifs financiers de dettes à la juste valeur par capitaux propres Variation de JV des instruments dérivés de couverture Actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat Ecart de réévaluation sur passifs sociaux Capitaux propres au 1er janvier 2019 389 934 7 445 1 318 493 0 1 562 -2 965 127 866 0 -4 469 0 1 837 866 0 1 837 866 Distribution 0 0 -5 698 0 0 0 0 0 0 0 -5 698 0 -5 698 Augmentation de capital 39 916 0 0 0 0 0 0 0 0 0 39 916 0 39 916 Diminution de capital -37 113 0 0 0 0 0 0 0 0 0 -37 113 0 -37 113 Total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires 392 737 7 445 1 312 795 0 1 562 -2 965 127 866 0 -4 469 0 1 834 971 0 1 834 971 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global 0 0 -4 989 0 3 511 0 1 486 0 -5 900 0 -5 892 0 -5 892 Résultat de la période 0 0 0 0 0 0 0 0 0 84 039 84 039 0 84 039 Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global des entreprises mises en équivalence 0 0 0 0 -332 -1 387 0 0 -39 0 -1 757 0 -1 757 Résultat global 0 0 -4 989 0 3 179 -1 387 1 486 0 -5 939 84 039 76 390 0 76 390 Autres variations 0 0 -4 645 0 0 0 0 0 0 0 -4 645 0 -4 645 Capitaux propres au 31 décembre 2019 392 737 7 445 1 303 161 0 4 741 -4 351 129 352 0 -10 408 84 039 1 906 715 0 1 906 715 Affectation du résultat de l'exercice 2019 0 0 84 039 0 0 0 0 0 0 -84 039 0 0 0 Capitaux propres au 1er janvier 2020 392 737 7 445 1 387 200 0 4 741 -4 351 129 352 0 -10 408 0 1 906 716 0 1 906 716 Distribution (1) 0 0 -5 387 0 0 0 0 0 0 0 -5 387 0 -5 387 Augmentation de capital 38 492 0 0 0 0 0 0 0 0 0 38 492 0 38 492 Diminution de capital -32 154 0 0 0 0 0 0 0 0 0 -32 154 0 -32 154 Total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires 399 075 7 445 1 381 813 0 4 741 -4 351 129 352 0 -10 408 0 1 907 667 0 1 907 667 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global 0 0 392 0 -517 0 -169 972 0 -1 153 0 -171 250 0 -171 250 Résultat de la période 0 0 0 0 0 0 0 0 0 86 296 86 296 0 86 296 Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global des entreprises mises en équivalence 0 0 0 0 -342 -704 0 0 -16 0 -1 061 0 -1 061 Résultat global 0 0 392 0 -859 -704 -169 972 0 -1 169 86 296 -86 015 0 -86 015 Autres variations 0 0 -38 0 0 0 0 0 0 0 -38 0 -38 Capitaux propres au 31 décembre 2020 399 075 7 445 1 382 167 0 3 883 -5 055 -40 620 0 -11 577 86 296 1 821 614 0 1 821 614 (1) Le 27 juillet 2020, la Banque Centrale Européenne a émis une nouvelle recommandation n° BCE/2020/35, réitérant sa position exprimée le 27 mars 2020, demandant aux établissements de crédit de s’abstenir de verser un dividende en numéraire, et ce jusqu’au 1er janvier 2021. Au 30 septembre 2020, la Banque Populaire Val de France a procédé à une distribution d’intérêt sur parts sociales pour un montant de 5 387 milliers d’euros. Cette distribution a été effectuée par la remise de parts sociales nouvelles en remplacement d’un paiement intégral en numéraire. 1.5. — Tableau des flux de trésorerie (En milliers d'Euros) 31 décembre 2020 31 décembre 2019 Résultat avant impôts 103 588 110 997 Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles 14 556 12 311 Dépréciation des écarts d'acquisition 0 0 Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations (y compris provisions techniques d'assurance) 17 992 -5 596 Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence -873 -1 071 Pertes nettes/gains nets sur activités d'investissement -57 378 -26 733 Produits/charges des activités de financement 0 0 Autres mouvements 74 207 -11 763 Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts 48 504 -32 852 Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit 433 894 321 847 Flux liés aux opérations avec la clientèle 217 522 -266 823 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers 80 057 -268 778 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers 46 344 51 658 Impôts versés -26 590 -27 597 Augmentation/Diminution nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles 751 227 -189 693 Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A) - Activités poursuivies 903 319 -111 548 Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A) - Activités cédées 0 0 Flux liés aux actifs financiers et aux participations 47 431 -26 224 Flux liés aux immeubles de placement 0 0 Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles -3 358 -5 430 Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B) - Activités poursuivies 44 073 -31 654 Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B) - Activités cédées 0 0 Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaire 959 -2 895 Flux de trésorerie provenant des activités de financement -700 -850 Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C) - Activités poursuivies 259 -3 745 Effet de la variation des taux de change (D) - Activités poursuivies 0 0 Flux nets de trésorerie et des équivalents de trésorerie (A+B+C+D) 947 651 -146 947 Caisse et banques centrales 124 643 172 481 Caisse et banques centrales (actif) 124 643 172 481 Banques centrales (passif) 0 0 Opérations à vue avec les établissements de crédit 209 881 308 990 Comptes ordinaires débiteurs 244 014 325 287 Comptes et prêts à vue 0 0 Comptes créditeurs à vue -34 133 -16 297 Opérations de pension à vue 0 0 Trésorerie à l'ouverture (E) 334 524 481 471 Caisse et banques centrales 101 209 124 643 Caisse et banques centrales (actif) 101 209 124 643 Banques centrales (passif) 0 0 Opérations à vue avec les établissements de crédit 1 180 965 209 881 Comptes ordinaires débiteurs 1 203 920 244 014 Comptes et prêts à vue 0 0 Comptes créditeurs à vue -22 955 -34 133 Opérations de pension à vue 0 0 Trésorerie à la clôture (F) 1 282 174 334 524 Variation de la trésorerie nette (F-E) 947 651 -146 947 1.6 . — Annexe aux états financiers du Groupe Banque Populaire Val de France . Note 1 . – Cadre général . 1.1 . Le Groupe BPCE . — Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales. Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Épargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du Groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d’Épargne comprend les Caisses d’Épargne et les sociétés locales d’épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires. Le capital des Caisses d’Épargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. BPCE. — Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la loi n o 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Les missions de BPCE s’inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne. BPCE est notamment chargé d’assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de proximité et assurance, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du Groupe. Les principales filiales de BPCE, dont Natixis, société cotée détenue à 70,662 % sont organisées autour de trois grands pôles : la Banque de proximité et Assurance, comprenant le pôle Solutions & Expertises Financières (comprenant l’affacturage, le crédit à la consommation, le crédit-bail, les cautions & garanties financières et l’activité « Titres Retail »), les pôles Paiements et Assurance de Natixis et les Autres Réseaux (essentiellement Banque Palatine et Oney) ; la Gestion d’actifs et de fortune ; la Banque de Grande Clientèle. Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du Groupe, charge à lui de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans l’intérêt du Groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du Groupe BPCE. 1.2 . Mécanisme de garantie . — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l’article L. 512-107-6 du code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du Groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière qui les lie. BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du Groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du Groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Epargne et met en place le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds réseau Caisse d’Epargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 176 millions d’euros au 31 décembre 2020. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Epargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du Groupe. Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres. Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité en leur qualité d’affilié à l’organe central. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Epargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire. Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. 1.3 . Événements significatifs  : Covid-19. — L'année 2020 a été marquée par la crise sanitaire du Covid-19. La propagation rapide de l’épidémie (reconnue comme une pandémie par l’Organisation Mondiale de la Santé depuis le 11 mars 2020) a entraîné une dégradation de la situation économique mondiale, touchant de nombreux secteurs d’activité et se traduisant par des répercussions importantes sur les activités économiques de nombreux pays. Les restrictions à la mobilité dans les zones touchées et la perturbation des chaînes d’approvisionnement due aux fermetures des sociétés industrielles et commerciales durant 2020 ont eu un impact manifeste sur les chaînes de valeur économique dans les zones géographiques et les secteurs d’activités impactés (recettes touristiques, transport aérien, ventes locales, etc.). Afin de soutenir l’économie durant cette crise sanitaire, les pouvoirs publics nationaux ont annoncé des mesures visant à fournir une aide financière et non financière aux secteurs d’activités affectés. La crise du Covid-19 s’est également propagée au monde financier entraînant notamment une très forte volatilité et des fluctuations erratiques de marché. Dans un environnement marqué par un fort degré d’incertitude, le Groupe BPCE a tenu compte des effets de la crise, tels qu’ils pouvaient être appréhendés en date d’arrêté, pour la détermination de la valorisation des actifs et passifs financiers ainsi que des dépréciations et des provisions dans ses comptes du 31 décembre 2020. Les impacts de la crise sur les comptes au 31 décembre 2020 sont détaillés en note 1.5. 1.4 . Événements postérieurs à la clôture . — Le 9 février 2021, BPCE S.A a annoncé son intention d’acquérir les actions du capital de Natixis S.A. qu’elle ne détenait pas, soit environ 29,3 % au 31 décembre 2020, et de déposer une offre publique d’achat simplifiée auprès de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF). Ce projet d’offre publique, au prix de 4,00 euros par action (dividende attaché), sera soumis à l’examen de l’AMF et sera, le cas échéant, suivi d’un retrait obligatoire si les conditions de mise en œuvre sont satisfaites. Ce projet d’offre, réalisé avec les minoritaires de Natixis, n’aura pas d’impact sur le contrôle déjà exercé par BPCE sur Natixis et n’a aucun impact sur la valorisation des titres BPCE retenue pour l’établissement des comptes consolidés du Groupe Banque Populaire Val de France. Pour information, la juste valeur des titres BPCE telle que retenue dans les comptes consolidés IFRS, soit 674 665 milliers d’euros dont -50 788 milliers d’euros d’OCI a été établie en retenant une juste valeur des titres Natixis de 3,77 € par action. Cette juste valeur est fondée sur le cours de bourse au 31 décembre 2020 et sur les objectifs de cours (après prise en compte d’une prime de contrôle). 1.5 . Incidence de la crise sanitaire sur les comptes . — Les effets de la crise sanitaire sur les comptes consolidés de la Banque Populaire Val de France sont décrits dans les paragraphes qui suivent et dans la partie « Gestion des risques - risque de crédit et de contrepartie » du Rapport annuel. 1.5.1. Mesures de soutien de l’économie . — Dès le 15 mars 2020 précédant l’annonce du confinement en France, la Fédération Bancaire Française (FBF) témoignait de la totale mobilisation des banques françaises afin d’accompagner leurs clients, en particulier les commerçants, professionnels, petites et moyennes entreprises, qui pourraient faire face à des difficultés résultant du développement de l’épidémie de Covid-19 pouvant impacter temporairement leur activité. Dans ce contexte, le Groupe BPCE s’est engagé au service de ses clients professionnels et entreprises traversant des difficultés de trésorerie en mettant en œuvre activement les mesures de soutien à l’économie décidées par l’Etat : Le report des remboursements de crédit pour les entreprises sans pénalités ni coûts additionnels, La distribution de prêts garantis par l’Etat. Les mesures de soutien de l’économie prises au cours de l’exercice 2020 sont décrites ci-après. Les informations sur les prêts et avances sujets à moratoire sont présentées dans le pilier 3. 1.5.1.1. Prêts garantis par l’Etat (PGE) . — Le prêt garanti par l’Etat (PGE) est un dispositif de soutien mis en place en application de l’article 6 de la loi n°2020-289 du 23 mars 2020 de finances rectificative pour 2020 et de l’arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances du 23 mars 2020 accordant la garantie de l’Etat aux établissements de crédit et sociétés de financement à partir du 16 mars 2020 afin de répondre aux besoins de trésorerie des sociétés impactées par la crise sanitaire Covid-19. Le dispositif a été prolongé jusqu’au 30 juin 2021 par la loi de finances pour 2021. Le PGE doit répondre aux critères d’éligibilité communs à tous les établissements distribuant ce prêt définis par la loi. Le PGE est un prêt de trésorerie d’une durée d’un an qui comporte un différé d’amortissement sur cette durée. Les sociétés bénéficiaires pourront décider, à l’issue de la première année, d’amortir le PGE sur une durée d’une à cinq années supplémentaires ou de commencer l’amortissement du capital seulement à partir de la deuxième année de la période d’amortissement en ne réglant que les intérêts et le coût de la garantie de l’Etat. Pour les sociétés éligibles, le montant du PGE est plafonné, dans le cas général (hors entreprises innovantes et de création récente, et hors PGE Saison pour notre clientèle de Tourisme / Hôtellerie / Restauration par exemple), à 25 % du chiffre d’affaires de la société. Le PGE bénéficie d’une garantie de l’Etat à hauteur de 70 à 90 % selon la taille de l’entreprise, les banques conservant ainsi la part du risque résiduel. La garantie de l’Etat couvre un pourcentage du montant restant dû de la créance (capital, intérêts et accessoires) jusqu’à la déchéance de son terme. La garantie de l’Etat pourra être appelée avant la déchéance du terme en présence d’un évènement de crédit La pénalité de remboursement anticipé est fixée au contrat et de manière raisonnable (2 % du capital restant dû pendant la période initiale du prêt, de 3 à 6% du capital restant dû pendant la période d’amortissement du prêt). Les conditions de prorogation ne sont pas fixées par anticipation mais établies deux à trois mois avant l’échéance de l’option de prorogation, en fonction des conditions de marché. Les PGE ne peuvent pas être couverts par une autre sûreté ou garantie que celle de l’Etat sauf lorsqu’ils sont octroyés dans le cadre d’un arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances. Il est admis que le professionnel ou le dirigeant puisse demander ou se voir proposer la souscription d’une assurance décès mais ne pas se la faire imposer. Compte-tenu de ces caractéristiques, les PGE répondent aux critères de prêts basiques (cf. note 2.5.1). Ils sont comptabilisés dans la catégorie « coût amorti » puisqu’ils sont détenus dans un modèle de gestion de collecte dont l’objectif est de détenir les prêts pour en collecter les flux de trésorerie (cf. note 2.5.1). Lors des arrêtés ultérieurs, ils seront évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Concernant la garantie de l’Etat, elle est considérée comme faisant partie intégrante des termes du contrat et est prise en compte dans le calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues. La commission de garantie payée à l’octroi du crédit par le Groupe BPCE à l’Etat est comptabilisée en résultat de manière étalée sur la durée initiale du PGE selon la méthode du Taux d’Intérêt Effectif (TIE). L’impact est présenté au sein de la marge nette d'intérêt. Un PGE octroyé à une contrepartie considérée douteuse à l’initiation (Statut 3) est classé en POCI ( Purchased or Originated Credit Impaired ). Toutefois, l’octroi d’un PGE à une contrepartie donnée ne constitue pas à lui seul un critère de dégradation du risque, devant conduire à un passage en statut 2 ou 3 des autres encours de cette contrepartie. Au 31 décembre 2020, 8 591 PGE ont été émis par la Banque Populaire Val de France pour un montant de 894 265 milliers d’euros. L’information sur la segmentation des prêts octroyés dans le cadre des dispositifs bénéficiant de garanties publiques en réponse à la crise du Covid-19 est présentée dans la partie « Gestion des risques - risque de crédit et de contrepartie » du Rapport annuel . 1.5.1.2. Report des remboursements de crédit (moratoires) et autres restructurations de crédit . — Dans le contexte de la crise du Covid-19, le Groupe BPCE a été amené à accorder à ses clients commerçants, professionnels, PME et grandes entreprises des concessions revêtant différentes formes (suspensions temporaires d’échéances, rééchelonnements, renégociations) afin de les aider à surmonter des difficultés de trésorerie temporaires induites par la crise. — Mesures généralisées  : Dès l’annonce du confinement en France, les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne ont proposé de manière généralisée à leurs clients professionnels et PME appartenant à des secteurs d’activité bien identifiés le report de leurs échéances de prêts comprenant capital et intérêts pour une durée de six mois. Par la suite, d’autres mesures généralisées ont été accordées à des secteurs d’activité spécifiques tel que par exemple, un report allant jusqu’à douze mois des échéances de crédit aux petites et moyennes entreprises des secteurs du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration. Les conditions de ces moratoires s’inscrivent dans les dispositions de moratoires généraux définies à l’article 10 des lignes directrices de l’EBA (EBA/GL/2020/02) publiées le 2 avril 2020 et amendées le 2 décembre 2020 (EBA/GL/2020/15). Début décembre 2020, le dispositif a été reconduit avec la possibilité d’accorder des reports d’échéance d’une durée maximale de 9 mois. En pratique, cela revient à rajouter 3 mois pour la plupart des entreprises des secteurs ciblés, et rien à celles qui bénéficient déjà de 12 mois. En France, le protocole de Place n’a pas été mis à jour au regard de ce dernier amendement. En application de ce texte, l’octroi de moratoires de façon large, sans condition d’octroi spécifique, à des contreparties ne présentant pas de difficultés financières avant la situation de crise liée au Covid-19, ne constitue pas à lui seul un indicateur de dégradation significative du risque de crédit. Ainsi, la mise en œuvre d’un moratoire généralisé afin de faire face à une crise de liquidité temporaire dans le contexte de la crise liée au Covid-19 n’entraîne pas de déclassement automatique en Statut 2 (ou Statut 3 lorsque la perte est supérieure à 1% de la différence entre la valeur actuelle nette avant restructuration et la valeur actuelle nette après restructuration) des crédits qui étaient classés en Statut 1 avant cette crise. Au 31 décembre 2020, 22 500 crédits accordés par la Banque Populaire Val de France représentant 1 500 milliers d’euros d’encours de crédit ont fait l’objet de moratoires pour une durée de six mois. La durée du moratoire peut aller jusqu’à douze mois pour les secteurs du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration. Par ailleurs, près de 95% des moratoires octroyés aux clients sont échus au 31 décembre 2020 et, parmi eux, 98,7% des crédits ayant bénéficié d’un moratoire sont classés en Statut 2 et 1,3% des crédits ayant bénéficié d’un moratoire sont classés en Statut 3. Une information plus détaillée sur les moratoires dans le cadre des dispositifs bénéficiant de garanties publiques en réponse à la crise du Covid-19 est présentée dans la partie « Gestion des risques - risque de crédit et de contrepartie » du Rapport annuel ). — Mesures individuelles  : Par ailleurs, le Groupe Banque Populaire Val de France a accompagné de manière individualisée ses clients en leur accordant différentes formes de concessions (moratoires, rééchelonnement ou autre modification des conditions des prêts) dont les conditions ont été fixées sur la base de la situation individuelle du client. Lors de l’octroi d’une telle concession, une analyse spécifique est menée afin d’identifier si la contrepartie présente, à cette date, des indices de difficultés financières. En présence d’un tel indicateur, l’encours est déclassé en Statut 2 (ou Statut 3 lorsque la perte est supérieure à 1% de la différence entre la valeur actuelle nette avant restructuration et la valeur actuelle nette après restructuration) ce qui donne lieu à un ajustement de son niveau de provisionnement. Les moratoires accordés par les établissements du Groupe BPCE sont généralement facturés au taux d’intérêt initial du crédit, ce qui signifie que les intérêts continuent de courir pendant la durée du moratoire. A l’issue du moratoire, les intérêts sont inclus dans le principal du crédit et remboursés sur la durée résiduelle du crédit (durée allongée en raison du moratoire). Dans ce cas, le moratoire n’implique pas de perte de flux de trésorerie pour la banque. Aucun impact résultat n’est donc à comptabiliser. En pratique, les seuls octrois de moratoires ne donnent pas lieu à décomptabilisation de la créance dans la mesure où ils n’affectent pas significativement la valeur économique nette du crédit. 1.5.2. Conséquences sur le recours à des estimations  : 1.5.2.1. Dépréciation du risque de crédit . — Sur l’exercice 2020, le coût du risque de crédit du Groupe Banque Populaire Val de France s’établit à 40 562 milliers d’euros, en augmentation significative par rapport à l’exercice 2019, générée principalement par la hausse des pertes de crédit attendues dans le contexte de la crise du Covid-19. La crise sanitaire a fortement impacté l’économie, avec des répercussions importantes sur de nombreux secteurs d’activité. En raison des circonstances exceptionnelles et des incertitudes, le Groupe BPCE s’est appuyé sur les différents communiqués publiés par l’ESMA, l’EBA, la BCE et l’IASB pour déterminer les pertes de crédit attendues dans le contexte de la crise du Covid-19. Dans cette perspective, le Groupe BPCE a revu ses prévisions macro-économiques ( forward looking ) et les a adaptées afin de tenir compte du contexte particulier de la Covid-19 et des mesures de soutien à l’économie. Le Groupe a utilisé trois scénarios principaux pour le calcul des paramètres de provisionnement IFRS 9 avec des projections à l’horizon 2023 : le scénario central a été mis à jour à partir des scénarios déterminés par les économistes du groupe en septembre 2020 ; un scénario pessimiste, correspondant à une réalisation plus dégradée des variables macro-économiques définies dans le cadre du scénario central ; un scénario optimiste, correspondant à une réalisation plus favorable des variables macro-économiques définies dans le cadre du scénario central. À la suite du choc économique historique lié à la crise de la Covid-19 sur l’année 2020, le scénario central prévoit pour le PIB une forte reprise du PIB à partir de 2021, pour revenir progressivement dans les années suivantes à un rythme de long terme plus habituel de l’évolution de l’activité économique. L’activité économique retrouverait ainsi son niveau d’avant crise (2019) en 2023. Les projections à 4 ans des principales variables macro-économiques utilisées sur la base du scénario des économistes du Groupe pour chacune des bornes sont présentées ci-après : En complément, le Groupe BPCE complète et adapte cette approche en tenant compte des spécificités propres à certains périmètres ou marchés significatifs. Ainsi, chaque scénario est pondéré en fonction de sa proximité au consensus de Place (Consensus Forecast ) sur les principales variables économiques de chaque périmètre considéré ou marché significatif du Groupe. Pour le Groupe Banque Populaire Val de France , les projections sont déclinées au travers des principales variables macro-économiques comme le PIB, le taux de chômage et les taux d’intérêts à 10 ans sur la dette souveraine française. De même, afin de prendre en compte les incertitudes liées aux projections macro-économiques et les mesures de soutien à l’économie (PGE, chômage partiel, mesures fiscales), les scénarios économiques ont été adaptés. Ces adaptations ont pour conséquence : d’atténuer la soudaineté et l’intensité de la crise avec une modération de 60 % des scénarios sur le PIB. A titre d’exemple, pour le scénario central, la valeur du PIB retenue est une moyenne pondérée de la valeur initiale du scénario (- 9,6% pondéré à 40 %) et de la croissance long terme en France (+1,4% pondérée à 60 %). Cette adaptation est cohérente avec les communiqués de la BCE sur la prise en compte de la crise Covid-19 dans le cadre d’IFRS 9 et avec les lignes directrices de l’EBA sur les moratoires ; et de diffuser les effets de la crise sur une période plus longue avec un décalage du scénario de 9 mois, ce qui signifie que la dégradation du PIB et des autres variables impactera les probabilités de défaut 9 mois plus tard. Ces ajustements reflètent l’impact positif des différentes mesures de soutien de l’Etat sur le tissu économique et notamment la réduction de l’occurrence de défauts et leur décalage dans le temps. — Pondération des scénarios au 31 décembre 2020 : La crise sanitaire représente un choc sans précédent et le risque d’ajustement à la baisse des perspectives économiques reste significatif. Le risque d’aggravation de la situation économique, intégrant la possibilité d’une crise financière systémique, demeure important. Pour refléter ces incertitudes dans le calcul des pertes de crédit attendues, le poids du scénario pessimiste est fixé à 35 % (pondéré à 20% au 31 décembre 2019). Le scénario optimiste est jugé peu envisageable avec une probabilité limitée à 5 %, cette pondération restant plus basse que la probabilité généralement attribuée au scénario optimiste (pondéré à 15% au 31 décembre 2019). Le scénario central se voit attribuer une probabilité de 60 % (pondéré à 65% au 31 décembre 2019). Par ailleurs, du fait de la difficulté à apprécier au plus juste la situation de risque des contreparties, des ajustements conservateurs complémentaires d’ECL ont été effectués pour un montant de 6 210 milliers d’euros : sur les portefeuilles de crédit des Moyennes Entreprises, qui ne disposent pas de notations automatiques, les notes de certaines contreparties ont été dégradées au travers d’une grille diffusée au sein des établissements du Groupe. Les notes tiennent notamment compte de l’endettement additionnel du débiteur résultant des mesures de soutien accordées (dont PGE) ; sur les portefeuilles de crédit des Professionnels et Petites Entreprises, notés automatiquement, l’amélioration mécanique des notations sous l’effet des mesures de soutien de l’Etat (impact positif des moratoires et PGE sur la situation de trésorerie de ces contreparties) a été neutralisée et la note la plus basse depuis mars 2020 a été prise en compte. Enfin, des provisions complémentaires d’un montant de 13 692 milliers d’euros, se rajoutant au stock de dépréciations d’un montant de 29 265 milliers d’euros au 31 décembre 2019, ont été comptabilisées par le Groupe Banque Populaire Val de France pour couvrir les risques spécifiques de ses portefeuilles, en complément des provisions décrites ci-avant et calculées par les outils du Groupe BPCE. Ces provisions concernent à titre principal, les secteurs du tourisme, de l’hôtellerie, de la restauration et du commerce-distribution spécialisé. Avec la crise Covid-19, le Groupe Banque Populaire Val de France a considérablement renforcé le suivi des secteurs impactés. En synthèse, les principales évolutions apportées en 2020 au calcul des pertes de crédit attendues ont porté sur : la mise à jour des scénarios économiques en septembre afin de suivre au plus près l’évolution des prévisions (pour mémoire, avant la crise, les scénarios étaient mis à jour une seule fois par an, en juin) ; l’adaptation de la méthode de pondération des scénarios économiques à l’incertitude particulièrement élevée dans le contexte actuel et qui se traduit par des bornes de scénarios très éloignées ; l’adaptation des variables économiques afin de prendre en compte l’incertitude économique et l’effet des mesures de soutien de l’Etat ; pour la banque de proximité, la neutralisation de l’amélioration mécanique des notations des portefeuilles des Professionnels et des Petites Entreprises sous l’effet des mesures de soutien de l’Etat ; la mise en place pour l’activité spécifique de crédit à la consommation, d’un modèle intégrant les nouvelles hypothèses macro-économiques à une segmentation plus fine des portefeuilles. Sur la base des scénarios et pondérations cités ci-dessus et après prise en compte des ajustements méthodologiques et des mesures de soutien, le calcul des pertes de crédit attendues a conduit le Groupe Banque Populaire Val de France à comptabiliser une charge en Coût du risque de crédit de 27 993 milliers d’euros sur l’exercice 2020, contre 3 809 milliers d’euros pour l’exercice 2019. 1.5.2.2. Juste valeur des actifs financiers impactés par la crise sanitaire . — Compte tenu des effets de la crise sanitaire du Covid-19 sur les marchés financiers, la valorisation de certains produits a été affectée au cours de l’exercice 2020 par l’illiquidité des marchés. Les participations détenues dans des fonds de capital investissement non cotés sont évaluées suivant les règles fixées par l’IPEV (International Private Equity and Venture Capital Valuation (IPEV) Guidelines), également recommandées par Invest Europe. La valorisation des parts détenues par le Groupe Banque Populaire Val de France dans des fonds non cotés a fait l’objet d’une revue approfondie au 31 décembre 2020. En l’absence de valeur liquidative (VL) récente établie par la société de gestion ou lorsqu’elle n’intègre pas les effets de la crise (ou de manière partielle), une décote déterminée sur la base d’une approche sectorielle a été appliquée à la dernière VL disponible. La valorisation des investissements détenus dans les fonds immobiliers a également été revue au 31 décembre 2020 et une décote a, le cas échéant, été appliquée pour refléter l’impact de la crise sur la valorisation des actifs sous-jacents. Les éventuelles décotes immobilières sont basées sur les estimations de BPCE Solutions immobilières qui s’appuient sur des indicateurs macro-économiques et immobiliers (PIB par région, revenu disponible des ménages par département, prévisions des loyers, prévisions des taux de rendement, prévisions de la prime de risque). Note 2 . – Normes comptables applicables et comparabilité . 2.1 . Cadre réglementaire . — Les comptes consolidés du Groupe Banque Populaire Val de France ont été établis en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu'adopté par l'Union européenne et applicable à cette date, excluant certaines dispositions de la norme lAS 39 concernant la comptabilité de couverture. 2.2 . Référentiel . — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2020 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1 er janvier 2020. Pour rappel, la norme IFRS 9 a remplacé IAS 39 depuis le 1 er janvier 2018 et définit les nouvelles règles de classement et d’évaluation des actifs et des passifs financiers, la nouvelle méthodologie de dépréciation pour risque de crédit des actifs financiers ainsi que le traitement des opérations de couverture, à l’exception des opérations de macro-couverture pour lesquelles un projet de norme séparée est en cours d’étude par l’IASB. Le Groupe BPCE a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de continuer à appliquer la norme IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations, telle qu’adoptée par l’Union européenne, c’est-à-dire excluant certaines dispositions concernant la macro-couverture. Compte-tenu du volume limité des reclassements opérés à l’actif, l’essentiel des opérations documentées en comptabilité de couverture selon IAS 39 reste documenté de la même façon en couverture à partir du 1 er janvier 2018. En revanche, la norme IFRS 7 amendée par IFRS 9 requiert des informations complémentaires en annexe relatives à la comptabilité de couverture. Le règlement (UE) 2017/2395 du 12 décembre 2017 relatif aux dispositions transitoires prévues pour atténuer les incidences de l'introduction de la norme IFRS 9 sur les fonds propres et pour le traitement des grands risques de certaines expositions du secteur public a été publié au JOUE le 27 décembre 2017. Le Groupe BPCE a décidé de ne pas opter pour la neutralisation transitoire des impacts d’IFRS 9 au niveau prudentiel du fait des impacts modérés liés à l’application de la norme. — Norme IFRS 16  : La norme IFRS 16 « Contrats de location » a remplacé la norme IAS 17 « Contrats de location » et ses interprétations et est applicable depuis le 1er janvier 2019. Lors de la réunion du 26 novembre 2019, le Comité d’interprétation des normes comptables IFRS (IFRS IC) a apporté des précisions sur l’application d’IFRS 16 relatives aux modalités d’appréciation de la durée des contrats de location. Le 3 juillet 2020, l’Autorité des Normes Comptables a publié un relevé de conclusions relatif à l’application de la norme IFRS 16, remplaçant celui publié le 16 février 2018. Les travaux menés ont conduit le Groupe BPCE à revoir sa déclinaison des principes comptables appliqués pour la détermination de la durée des contrats de location des baux commerciaux de droit français en situation dite de tacite prolongation. Ces modifications ont des effets non significatifs sur les états financiers. — Amendement à IAS 39 et IFRS 9 : réforme des taux de référence [phase 1 et phase 2]  : Pour rappel, l’IASB a publié en septembre 2019 des amendements à IFRS 9 et IAS 39 visant à sécuriser la comptabilité de couverture durant la phase de pré-implémentation de la réforme des taux de référence (phase 1). Ces amendements ont été adoptés par la Commission européenne le 16 janvier 2020. Sa date d’application a été fixée au 1 er janvier 2020 avec application anticipée possible. Le Groupe BPCE a choisi d’opter pour une application anticipée au 31 décembre 2019. L’IASB a publié le 27 août 2020 des amendements traitant des sujets liés au remplacement des taux de référence par leur taux alternatif (phase 2). Ces amendements modifient les normes IFRS 9, IAS 39, IFRS 7, IFRS 4 et IFRS 16 sur les modifications des actifs financiers et passifs financiers (y compris les dettes liées aux contrats de location) en lien ou non avec la mise en force de clauses contractuelles existantes (ie clauses de « fallback »), la comptabilité de couverture et les informations à publier. Ces amendements ont été adoptés par la Commission européenne le 13 janvier 2021. Sa date d’application a été fixée au 1 er janvier 2021 avec application anticipée possible. Le Groupe BPCE a choisi d’opter pour une application anticipée au 31 décembre 2020. Les incertitudes liées à la réforme des taux de référence et l’organisation mise en place dans le Groupe BPCE sont présentés en note 5.21. — Nouvelle définition du défaut  : Les orientations de l’Autorité Bancaire Européenne (ABE) sur l’application de la définition du défaut au titre de l’article 178 du règlement européen n°575/2013 , applicables à compter du 1er janvier 2021, et les dispositions du règlement européen 2018/1845 de la Banque Centrale Européenne relatives au seuil d’évaluation de l’importance des arriérés sur des obligations de crédit, applicables au plus tard au 31 décembre 2020, vont renforcer la cohérence des pratiques des établissements de crédit européens dans l’identification des encours en défaut. La définition des encours en défaut est ainsi précisée par l’introduction d’un seuil relatif et d’un seuil absolu à appliquer aux arriérés de paiement pour identifier les situations de défaut, la clarification des critères de retour en encours sain avec l’imposition d’une période probatoire et l’introduction de critères explicites pour le classement en défaut des crédits restructurés. Le Groupe Banque Populaire Val de France a appliqué ces nouvelles dispositions pour l’identification des encours en défaut à compter du 22 octobre 2020. Les précisions apportées pour l’identification des encours en défaut demeurent cohérentes avec les critères d’appréciation du caractère douteux des encours classés en Statut 3 en application des dispositions de la norme IFRS 9 relatives à la reconnaissance des pertes attendues pour risque de crédit. Les changements induits par l’application des nouvelles dispositions relatives aux encours en défaut n’ont pas d’effet significatif sur ses états financiers consolidés. Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe. Nouvelles normes publiées et non encore applicables : — Norme IFRS 17  : La norme IFRS 17 « Contrats d’assurance » a été publiée par l’IASB le 18 mai 2017 et remplacera la norme IFRS 4 « Contrats d’assurance ». Initialement applicable au 1er janvier 2021 avec un comparatif au 1er janvier 2020, cette norme ne devrait entrer en vigueur qu’à compter du 1er janvier 2023. En effet, lors de sa réunion du 17 mars 2020, l'IASB a décidé de reporter de deux ans son application, des clarifications restant à apporter sur des points structurants de la norme. Il a également été décidé d’aligner l’échéance de l’exemption temporaire de la norme IFRS 9 pour les assureurs afin de coïncider avec l’application d’IFRS 17 au 1er janvier 2023. Un amendement a été publié le 25 juin 2020. Cet amendement apporte des améliorations pour la mise en application d’IFRS 17. Le règlement de l’UE 2020/2097 du 15 décembre 2020 adopte les amendements à IFRS 4 relatifs à l’extension de la période d’exemption de l’application d’IFRS 9 pour l’ensemble des entreprises d’assurance. La norme IFRS 17 pose les principes de reconnaissance, d’évaluation, de présentation et d’informations à fournir relatifs aux contrats d’assurance et aux contrats d’investissement avec participation discrétionnaire dans le champ d’application de la norme. Aujourd’hui valorisées au coût historique, les obligations aux contrats devront être comptabilisées à la valeur actuelle, en application de la norme IFRS 17. Pour cela, les contrats d’assurance seront valorisés en fonction des flux de trésorerie qu’ils vont générer dans le futur, en incluant une marge de risque afin de prendre en compte l’incertitude relative à ces flux. D’autre part, la norme IFRS 17 introduit la notion de marge de service contractuelle. Celle-ci représente le bénéfice non acquis par l’assureur et sera libérée au fil du temps, en fonction du service rendu par l’assureur à l’assuré. La norme demande un niveau de granularité des calculs plus détaillé puisqu’elle requiert des estimations par groupe de contrats. Ces changements comptables pourraient modifier le profil du résultat de l’assurance (en particulier celui de l’assurance vie) et introduire également plus de volatilité dans le résultat. Les entités d’assurance du Groupe BPCE se sont dotées de structures projet à la hauteur des changements induits par la norme et poursuivent les travaux de préparation : instruction et documentation des choix normatifs, modélisation, adaptation des systèmes et des organisations, production des comptes et stratégie de bascule, communication financière et conduite du changement. 2.3 . Recours à des estimations et jugements . — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur. Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers. Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations. Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2020, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes : la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 9) ; le montant des pertes de crédit attendues des actifs financiers ainsi que des engagements de financement et de garantie (note 7.1) ; les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne-logement (note 5.12) ; les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 8.2) ; les incertitudes relatives aux traitements fiscaux portant sur les impôts sur le résultat (note 10) ; les impôts différés (note 10.2) ; les incertitudes liées à l’application de certaines dispositions du règlement relatif aux indices de référence (note 5.2.1) ; Par ailleurs, l’exercice du jugement est nécessaire pour apprécier le modèle de gestion ainsi que le caractère basique d’un instrument financier. Les modalités sont précisées dans les paragraphes concernés (note 2.5.1). L’application de la norme IFRS 16 a conduit le Groupe BPCE à étendre son recours au jugement pour estimer la durée des contrats de location à retenir pour la comptabilisation des droits d’utilisation et des passifs locatifs (note 12.2.2). Les incertitudes liées au contexte Covid-19 sont précisées dans la note 1.5. — Brexit : Le 23 juin 2016, à l’issue d’un référendum, les Britanniques ont choisi de quitter l’Union européenne (Brexit). A la suite du déclenchement de l’article 50 du traité de l’Union européenne, le 29 mars 2017, le Royaume-Uni et les 27 autres pays membres de l’Union européenne se sont donnés deux ans pour préparer la sortie effective du pays. Cette échéance a été reportée à 3 reprises, pour finalement s’établir au 31 janvier 2020. Le 24 décembre 2020, Royaume-Uni et Union Européenne ont conclu un accord de sortie, permettant de clore la période de transition avec un cadre pour les relations commerciales futures. Cependant cet accord ne couvre pas les services financiers, le Groupe BPCE a donc appliqué dès le 1 er janvier 2021 les mesures préparées pour une sortie sans accord, sans impact significatif pour ses activités. Les deux parties (Royaume-Uni et Union Européenne) se sont fixés 3 mois, jusqu’au 31 mars 2021, pour négocier des règles spécifiques au secteur financier. Le Groupe BPCE suit de près les conclusions de ces négociations afin de les intégrer, le cas échéant, dans les hypothèses et estimations retenues dans la préparation des comptes consolidés. Enfin, la non-reconnaissance des CCP britanniques par la règlementation européenne n’est toujours pas un risque à court terme, l’ESMA ayant annoncé le 21 septembre 2020 une extension de la période d’équivalence au 30 juin 2022. 2.4 . Présentation des états financiers consolidés et date de clôture . — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la recommandation n° 2017-02 du 2 juin 2017 de l’Autorité des Normes Comptables. Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2020. Les états financiers consolidés du Groupe Banque Populaire Val de France au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2020 ont été arrêtés par le conseil d’Administration du 16 mars 2021. Ils seront soumis à l’approbation de l’assemblée générale du 11 mai 2021. Les montants présentés dans les états financiers et dans les notes annexes sont exprimés en millions d’euros, sauf mention contraire. Les effets d’arrondis peuvent générer, le cas échéant, des écarts entre les montants présentés dans les états financiers et ceux présentés dans les notes annexes. 2.5 . Principes comptables généraux et méthodes d’évaluation . — Les principes comptables généraux présentés ci-dessous s’appliquent aux principaux postes des états financiers. Les principes comptables spécifiques sont présentés dans les différentes notes annexes auxquelles ils se rapportent. 2.5.1. Classement et évaluation des actifs financiers . — La norme IFRS 9 est applicable au Groupe Banque Populaire Val de France . Lors de la comptabilisation initiale, les actifs financiers sont classés en coût amorti, à la juste valeur par capitaux propres ou à la juste valeur par résultat en fonction de la nature de l’instrument (dette ou capitaux propres), des caractéristiques de leurs flux contractuels et de la manière dont l’entité gère ses instruments financiers (modèle de gestion ou business model ). — Modèle de gestion ou business model  : Le business model de l’entité représente la manière dont elle gère ses actifs financiers afin de produire des flux de trésorerie. L’exercice du jugement est nécessaire pour apprécier le modèle de gestion. La détermination du modèle de gestion doit tenir compte de toutes les informations sur la façon dont les flux de trésorerie ont été réalisés dans le passé, de même que de toutes les autres informations pertinentes. A titre d’exemple, peuvent être cités : la façon dont la performance des actifs financiers est évaluée et présentée aux principaux dirigeants ; les risques qui ont une incidence sur la performance du modèle de gestion et, en particulier, la façon dont ces risques sont gérés ; la façon dont les dirigeants sont rémunérés (par exemple, si la rémunération est fondée sur la juste valeur des actifs gérés ou sur les flux de trésorerie contractuels perçus) ; la fréquence, le volume et le motif de ventes. Par ailleurs, la détermination du modèle de gestion doit s’opérer à un niveau qui reflète la façon dont les groupes d’actifs financiers sont collectivement gérés en vue d’atteindre l’objectif économique donné. Le modèle de gestion n’est donc pas déterminé instrument par instrument mais à un niveau de regroupement supérieur, par portefeuille. La norme retient trois modèles de gestion : un modèle de gestion dont l’objectif est de détenir des actifs financiers afin d’en percevoir les flux de trésorerie contractuels (« modèle de collecte »). Ce modèle dont la notion de détention est assez proche d’une détention jusqu’à maturité n’est toutefois pas remis en question si des cessions interviennent dans les cas de figure suivants : les cessions résultent de l’augmentation du risque de crédit ; les cessions interviennent peu avant l’échéance et à un prix reflétant les flux de trésorerie contractuels restant dus ; les autres cessions peuvent être également compatibles avec les objectifs du modèle de collecte des flux contractuels si elles ne sont pas fréquentes (même si elles sont d’une valeur importante) ou si elles ne sont pas d’une valeur importante considérées tant isolément que globalement (même si elles sont fréquentes). Pour le Groupe Banque Populaire Val de France, le modèle de collecte s’applique à l’ensemble des activités de financement ; un modèle de gestion mixte dans lequel les actifs sont gérés avec l’objectif à la fois de percevoir les flux de trésorerie contractuels et de céder les actifs financiers (« modèle de collecte et de vente »). Le Groupe Banque Populaire Val de France n’utilise pas ce modèle de collecte et de vente ; un modèle propre aux autres actifs financiers, notamment de transaction, dans lequel la collecte des flux contractuels est accessoire. Le Groupe Banque Populaire Val de France n’utilise pas ce modèle. Caractéristique des flux contractuels : détermination du caractère basique ou SPPI (Solely Payments of Principal and Interest) Un actif financier est dit « basique » si les termes contractuels de l'actif financier donnent lieu, à des dates spécifiées, à des flux de trésorerie correspondant uniquement à des remboursements du principal et à des intérêts calculés sur le capital restant dû. La détermination du caractère basique est à réaliser pour chaque actif financier lors de sa comptabilisation initiale. Le principal est défini comme la juste valeur de l'actif financier à sa date d’acquisition. Les intérêts représentent la contrepartie de la valeur temps de l'argent et le risque de crédit associé au principal, mais également d’autres risques comme le risque de liquidité, les coûts administratifs et la marge de négociation. Pour évaluer si les flux de trésorerie contractuels sont uniquement des paiements de principal et d'intérêts, il faut considérer les termes contractuels de l'instrument. Cela implique d’analyser tout élément qui pourrait remettre en cause la représentation exclusive de la valeur temps de l’argent et du risque de crédit. A titre d’exemple : les événements qui changeraient le montant et la date de survenance des flux de trésorerie ; Toute modalité contractuelle qui générerait une exposition à des risques ou à une volatilité des flux sans lien avec un contrat de prêt basique, comme par exemple, une exposition aux variations de cours des actions ou d’un indice boursier, ou encore l’introduction d’un effet de levier ne permettrait pas de considérer que les flux de trésorerie contractuels revêtent un caractère basique. les caractéristiques des taux applicables (par exemple, cohérence entre la période de refixation du taux et la période de calcul des intérêts) ; Dans les cas où une analyse qualitative ne permettrait pas d’obtenir un résultat précis, une analyse quantitative ( benchmark test ) consistant à comparer les flux de trésorerie contractuels de l’actif étudié avec les flux de trésorerie contractuels d’un actif de référence, est effectuée. les modalités de remboursement anticipé et de prolongation. La modalité contractuelle, pour l’emprunteur ou le prêteur, de rembourser par anticipation l’instrument financier demeure compatible avec le caractère basique des flux de trésorerie contractuels dès lors que le montant du remboursement anticipé représente essentiellement le principal restant dû et les intérêts y afférents ainsi que, le cas échéant, une indemnité compensatoire raisonnable. Dans les cas où une analyse qualitative ne permettrait pas d’obtenir un résultat précis, une analyse quantitative ( benchmark test ) consistant à comparer les flux de trésorerie contractuels de l’actif étudié avec les flux de trésorerie contractuels d’un actif de référence, est effectuée. Par ailleurs, bien que ne remplissant pas strictement les critères de rémunération de la valeur temps de l’argent, certains actifs comportant un taux réglementé sont considérés comme basiques dès lors que ce taux d’intérêt réglementé fournit une contrepartie qui correspond dans une large mesure au passage du temps et sans exposition à un risque incohérent avec un prêt basique. C’est le cas notamment des actifs financiers représentatifs de la partie de la collecte des livrets A qui est centralisée auprès du fonds d’épargne de la Caisse des Dépôts et Consignations. Les actifs financiers basiques sont des instruments de dettes qui incluent notamment : les prêts à taux fixe, les prêts à taux variable sans différentiel ( mismatch ) de taux ou sans indexation à une valeur ou un indice boursier et des titres de dettes à taux fixe ou à taux variable. Les actifs financiers non-basiques incluent notamment : les parts d’OPCVM, les instruments de dettes convertibles ou remboursables en un nombre fixe d’actions et les prêts structurés consentis aux collectivités locales. Pour être qualifiés d’actifs basiques, les titres détenus dans un véhicule de titrisation doivent répondre à des conditions spécifiques. Les termes contractuels de la tranche doivent remplir les critères basiques. Le pool d’actifs sous-jacents doit remplir les conditions basiques. Le risque inhérent à la tranche doit être égal ou plus faible que l’exposition aux actifs sous-jacents de la tranche. Un prêt sans recours (exemple : financement de projet de type financement d’infrastructures) est un prêt garanti uniquement par sûreté réelle. En l’absence de recours possible sur l’emprunteur, pour être qualifié d’actif basique, il faut examiner la structure des autres recours possibles ou des mécanismes de protection du prêteur en cas de défaut : reprise de l’actif sous-jacent, collatéraux apportés (dépôt de garanti, appel de marge, etc.), rehaussements apportés. Catégories comptables . Les instruments de dettes (prêts, créances ou titres de dettes) peuvent être évalués au coût amorti, à la juste valeur par capitaux propres recyclables ou à la juste valeur par résultat. Un instrument de dettes est évalué au coût amorti s’il satisfait les deux conditions suivantes : l'actif est détenu dans le cadre d’un modèle de gestion dont l'objectif est la collecte des flux de trésorerie contractuels, les termes contractuels de l'actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme. Un instrument de dettes est évalué à la juste valeur par capitaux propres seulement s'il répond aux deux conditions suivantes : l'actif est détenu dans le cadre d’un modèle de gestion dont l'objectif est à la fois la collecte des flux de trésorerie contractuels et la vente d'actifs financiers, les termes contractuels de l'actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme. Les instruments de capitaux propres sont par défaut enregistrés à la juste valeur par résultat sauf en cas d’option irrévocable pour une évaluation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (sous réserve que ces instruments ne soient pas détenus à des fins de transaction et classés comme tels parmi les actifs financiers à la juste valeur par résultat) sans reclassement ultérieur en résultat. En cas d’option pour cette dernière catégorie, les dividendes restent enregistrés en résultat. Tous les autres actifs financiers sont classés à la juste valeur par résultat. Ces actifs financiers incluent notamment les actifs financiers détenus à des fins de transaction, les actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs non basiques (non SPPI). La désignation à la juste valeur par résultat sur option pour les actifs financiers ne s’applique que dans le cas d’élimination ou de réduction significative d’un décalage de traitement comptable. Cette option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Les dérivés incorporés ne sont plus comptabilisés séparément des contrats hôtes lorsque ces derniers sont des actifs financiers de sorte que l’ensemble de l’instrument hybride doit être désormais enregistré en juste valeur par résultat lorsqu’il n’a pas la nature de dette basique. Concernant les passifs financiers, les règles de classement et d’évaluation figurant dans la norme IAS 39 sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9, à l’exception de celles applicables aux passifs financiers que l’entité choisit d’évaluer en juste valeur par résultat (option juste valeur) pour lesquels les écarts de réévaluation liés aux variations du risque de crédit propre sont enregistrés parmi les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sans reclassement ultérieur en résultat. Les dispositions de la norme IAS 39 relatives à la décomptabilisation des actifs et passifs financiers sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9. L’amendement IFRS 9 du 12 octobre 2017 a clarifié le traitement sous IFRS 9 des modifications de passifs comptabilisés au coût amorti, dans le cas où la modification ne donne pas lieu à décomptabilisation : le gain ou la perte résultant de la différence entre les cash-flow d’origine et les cash-flow modifiés actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine doit être enregistré en résultat. 2.5.2. Opérations en devises . — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le Groupe BPCE. À la date d’arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du Groupe BPCE au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions : seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » ; les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont convertis en utilisant le cours de change à la date à laquelle la juste valeur a été déterminée. Les écarts de change sur les éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat et en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Note 3 . – Principes et méthodes de consolidation . 3.1. Entité consolidante . — L’entité consolidante du Groupe Banque Populaire Val de France est constituée : de la Banque Populaire Val de France ; de la Société de Caution Mutuelle SOCAMA Val de France ; de la Société de Caution Mutuelle SOCAMI Val de France. 3.2 . Périmètre de consolidation - méthodes de consolidation et de valorisation . — Les états financiers du Groupe Banque Populaire Val de France incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du Groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable. Le périmètre des entités consolidées par le Groupe Banque Populaire Val de France figure en note 12 – Périmètre de consolidation. 3.2.1 . Entités contrôlées par le groupe . — Les filiales contrôlées par le Groupe Banque Populaire Val de France sont consolidées par intégration globale. — Définition du contrôle  : Le contrôle existe lorsque le groupe détient le pouvoir de diriger les activités pertinentes d’une entité, qu’il est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l’entité et a la capacité d’exercer son pouvoir sur l’entité de manière à influer sur le montant des rendements qu’il obtient. Pour apprécier le contrôle exercé, le périmètre des droits de vote pris en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d’actions attachés à d’autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt. Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque le groupe détient directement ou indirectement, soit la majorité des droits de vote de la filiale, soit la moitié ou moins des droits de vote d’une entité et dispose de la majorité au sein des organes de direction, ou est en mesure d’exercer une influence dominante. Cas particulier des entités structurées. Sont qualifiées d’entités structurées, les entités conçues de telle manière que les droits de vote ne constituent pas un critère clé permettant de déterminer qui a le contrôle. C’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels. Une entité structurée présente souvent certaines ou l'ensemble des caractéristiques suivantes : des activités bien circonscrites ; un objectif précis et bien défini, par exemple : mettre en œuvre un contrat de location bénéficiant d’un traitement fiscal spécifique, mener des activités de recherche et développement, fournir une source de capital ou de financement à une entité, ou fournir des possibilités de placement à des investisseurs en leur transférant les risques et avantages associés aux actifs de l'entité structurée ; des capitaux propres insuffisants pour permettre à l'entité structurée de financer ses activités sans recourir à un soutien financier subordonné ; un financement par l'émission, auprès d'investisseurs, de multiples instruments liés entre eux par contrat et créant des concentrations de risque de crédit ou d'autres risques (« tranches »). Le Groupe Banque Populaire Val de France retient ainsi, entre autres, comme entités structurées, les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier et les sociétés porteuses d’opération de défiscalisation. — Méthode de l’intégration globale  : L’intégration globale d’une filiale dans les comptes consolidés du groupe intervient à la date à laquelle le groupe prend le contrôle et cesse le jour où le groupe perd le contrôle de cette entité. La part d’intérêt qui n’est pas attribuable directement ou indirectement au groupe correspond aux participations ne donnant pas le contrôle. Les résultats et chacune des composantes des autres éléments du résultat global (gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global) sont répartis entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle. Le résultat global des filiales est réparti entre le groupe et les participations ne don nant pas le contrôle, y compris lorsque cette répartition aboutit à l’attribution d’une perte aux participations ne donnant pas le contrôle. Les modifications de pourcentage d’intérêt dans les filiales qui n’entraînent pas de changement de contrôle sont appréhendées comme des transactions portant sur les capitaux propres. Les effets de ces transactions sont comptabilisés en capitaux propres pour leur montant net d’impôt et n’ont donc pas d’impact sur le résultat consolidé part du groupe. — Exclusion du périmètre de consolidation  : Les entités contrôlées non significatives sont exclues du périmètre conformément au principe indiqué en note 11.5. Les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où la norme IFRS 10 ne s'applique ni aux régimes d'avantages postérieurs à l'emploi, ni aux autres régimes d'avantages à long terme du personnel auxquels s'applique IAS 19 « Avantages du personnel ». De même, les participations acquises en vue d’une cession ultérieure à brève échéance sont classées comme détenues en vue de la vente et comptabilisées selon les dispositions prévues par la norme IFRS 5 « Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées ». 3.2.2 . Participations dans des entreprises associées et des coentreprises  : — Définitions  : Une entreprise associée est une entité dans laquelle le groupe exerce une influence notable. L’influence notable se caractérise par le pouvoir de participer aux décisions relatives aux politiques financières et opérationnelles de l’entité, sans toutefois exercer un contrôle ou un contrôle conjoint sur ces politiques. Elle est présumée si le groupe détient, directement ou indirectement plus de 20 % des droits de vote. Une coentreprise est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits sur l’actif net de celle-ci. Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage contractuellement convenu du contrôle exercé sur une entreprise qui n’existe que dans le cas où les décisions concernant les activités pertinentes requièrent le consentement unanime des parties partageant le contrôle. — Méthode de la mise en équivalence  : Les résultats, les actifs et les passifs des participations dans des entreprises associées ou des coentreprises sont intégrés dans les comptes consolidés du groupe selon la méthode de la mise en équivalence. La participation dans une entreprise associée ou dans une coentreprise est initialement comptabilisée au coût d’acquisition puis ajustée ultérieurement de la part du groupe dans le résultat et les autres éléments du résultat de l’entreprise associée ou de la coentreprise. La méthode de la mise en équivalence est appliquée à compter de la date à laquelle l’entité devient une entreprise associée ou une coentreprise. Lors de l’acquisition d’une entreprise associée ou d’une coentreprise, la différence entre le coût de l’investissement et la part du groupe dans la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est comptabilisée en écarts d’acquisition. Dans le cas où la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est supérieure au coût de l’investissement, la différence est comptabilisée en résultat. Les quotes-parts de résultat net des entités mises en équivalence sont intégrées dans le résultat consolidé du groupe. Lorsqu’une entité du groupe réalise une transaction avec une coentreprise ou une entreprise associée du groupe, les profits et pertes résultant de cette transaction sont comptabilisés à hauteur des intérêts détenus par des tiers dans l’entreprise associée ou la coentreprise. La participation nette dans une entreprise associée ou une coentreprise est soumise à un test de dépréciation s’il existe une indication objective de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements intervenus après la comptabilisation initiale de la participation nette et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de la participation nette, qui peut être estimé de façon fiable. Dans un tel cas, la valeur comptable totale de la participation (y compris écarts d’acquisition) fait l’objet d’un test de dépréciation selon les dispositions prévues par la norme IAS 36 « dépréciation d’actifs ». — Exception à la méthode de mise en équivalence  : Lorsque la participation est détenue par un organisme de capital-risque, un fonds de placement, une société d'investissement à capital variable ou une entité similaire telle qu'un fonds d'investissement d'actifs d'assurance, l’investisseur peut choisir de ne pas comptabiliser sa participation selon la méthode de la mise en équivalence. En effet, IAS 28 « Participations dans des entreprises associées » révisée autorise, dans ce cas, l'investisseur à comptabiliser sa participation à la juste valeur (avec constatation des variations de juste valeur en résultat) conformément à IFRS 9. Ces participations sont dès lors classées dans le poste « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ». Le Groupe Banque Populaire Val de France consolidé sa filiale SBE par la méthode de la mise en équivalence. 3.2.3 . Participations dans des activités conjointes  : — Définition  : Une activité conjointe est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits directs sur les actifs, et des obligations au titre des passifs, relatifs à celle-ci. — Mode de comptabilisation des activités conjointes  : Une participation dans une entreprise conjointe est comptabilisée en intégrant l’ensemble des intérêts détenus dans l’activité commune, c'est-à-dire sa quote-part dans chacun des actifs et des passifs et éléments du résultat auquel il a droit. Ces intérêts sont ventilés en fonction de leur nature sur les différents postes du bilan consolidé, du compte de résultat consolidé et de l’état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés par capitaux propres. Pour rappel, avant l’entrée en vigueur des nouvelles normes de consolidation, les entreprises sous contrôle conjoint étaient consolidées par intégration proportionnelle. Le Groupe Banque Populaire Val de France ne comptabilise aucune participation dans des activités conjointes. 3.3 . Règles de consolidation . — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des sociétés consolidées sont effectués. 3.3.1 . Conversion des comptes des entités étrangères . — La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’euro. Le Groupe Banque Populaire Val de France ne détient pas de filiales dont la comptabilité est tenue en devises autres que l’euro. 3.3.2 . Élimination des opérations réciproques . — L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés a été éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values de cession d’actifs qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues. 3.3.3 . Regroupements d’entreprises . En application des normes IFRS 3 et IAS 27 révisée : les regroupements entre entités mutuelles sont désormais inclus dans le champ d’application de la norme IFRS 3 ; les coûts directement liés aux regroupements d’entreprises sont désormais comptabilisés dans le résultat de la période ; les contreparties éventuelles à payer sont désormais intégrées dans le coût d’acquisition pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle, y compris lorsque les regroupements présentent un caractère éventuel. Selon le mode de règlement, les contreparties transférées sont comptabilisées en contrepartie : des capitaux propres et les révisions de prix ultérieures ne donneront lieu à aucun enregistrement, ou des dettes et les révisions ultérieures sont comptabilisées en contrepartie du compte de résultat (dettes financières) ou selon les normes appropriées (autres dettes ne relevant pas de la norme IAS 39) ; en date de prise de contrôle d’une entité, le montant des participations ne donnant pas le contrôle peut être évalué : soit à la juste valeur (méthode se traduisant par l’affectation d’une fraction de l’écart d’acquisition aux participations ne donnant pas le contrôle), soit à la quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise (méthode semblable à celle applicable aux opérations antérieures au 31 décembre 2009). Le choix entre ces deux méthodes doit être effectué pour chaque regroupement d’entreprises. Quel que soit le choix retenu lors de la prise de contrôle, les augmentations du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée sont systématiquement comptabilisées en capitaux propres : en date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue par le groupe doit être réévaluée à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat. De fait, en cas d’acquisition par étapes, l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la juste valeur à la date de la prise de contrôle ; lors de la perte de contrôle d’une entreprise consolidée, la quote-part éventuellement conservée par le groupe doit être réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les regroupements d’entreprises réalisés antérieurement à la révision des normes IFRS 3 et IAS 27 sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun qui étaient explicitement exclus du champ d’application. Le Groupe Banque Populaire Val de France n’est pas concerné par des regroupements d’entreprises réalisés postérieurement à la révision de ces normes. 3.3.4 . Date de clôture de l’exercice des entités consolidées . — Les entités incluses dans le périmètre de consolidation ont leur exercice comptable qui se clôt au 31 décembre. 3.4 . Evolution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2020 . — Le périmètre de consolidation du Groupe Banque Populaire Val de France a évolué au cours de l’exercice 2020, par l’entrée en périmètre de sa filiale détenue à 100% Val de France Transactions ainsi que de sa quote-part respective dans chacune des deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») mentionnées en note 12 : BPCE Home Loans FCT 2020 et BPCE Home Loans FCT 2020 Demut. En effet, compte-tenu du montage de l’opération, le Groupe Banque Populaire Val de France contrôle et en conséquence consolidé, une portion de chacune de ces deux entités correspondant à sa quote-part dans l’opération, conformément aux paragraphes B76-B79 de la norme IFRS 10. Note 4 . – Notes relatives au compte de résultat . L’essentiel . Le produit net bancaire (PNB) regroupe : les produits et charges d’intérêts les commissions les gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat les gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres les gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti le produit net des activités d’assurance les produits et charges des autres activités 4.1 . Intérêts, produits et charges assimilés  : Principes comptables . — Les produits et charges d’intérêts sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille de titres au coût amorti, les dettes représentées par un titre, les dettes subordonnées ainsi que les passifs locatifs. Sont également enregistrés les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. Les produits d’intérêts comprennent également les intérêts des instruments de dettes non basiques non détenus dans un modèle de transaction ainsi que les intérêts des couvertures économiques associées (classées par défaut en instruments à la juste valeur par résultat). Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier. Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels que les frais de dossier ou les commissions d’apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt. Sur l’exercice 2020, les intérêts négatifs sont présentés de la manière suivante : le Groupe Banque Populaire Val de France applique la décision de l’IFRIC de janvier 2015 concernant la comptabilisation des intérêts négatifs : un intérêt négatif sur un actif est présenté en charges d’intérêts dans le PNB ; un intérêt négatif sur un passif est présenté en produits d’intérêts dans le PNB. Sur l’exercice 2019, les intérêts négatifs étaient présentés en net des intérêts positifs respectivement sur les actifs et les passifs financiers. ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Produits d'intérêt Charges d'intérêt Net Produits d'intérêt Charges d'intérêt Net Prêts / emprunts sur les établissements de crédit 23 146 -25 761 -2 615 14 073 -23 188 -9 115 Prêts / emprunts sur la clientèle 254 355 -58 087 196 268 262 021 -65 179 196 842 Obligations et autres titres de dettes détenus/émis 841 -14 357 -13 516 1 071 -14 969 -13 898 Dettes subordonnées 0 0 0 0 0 0 Passifs locatifs 0 -43 -43 0 -31 -31 Actifs et passifs financiers au coût amorti (hors opérations de location-financement) 278 342 -98 248 180 094 277 165 -103 367 173 798 Opérations de location-financement 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 13 723 0 13 723 16 515 0 16 515 Autres 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 13 723 0 13 723 16 515 0 16 515 Total actifs et passifs financiers au coût amorti et à la JV par capitaux propres 292 065 -98 248 193 817 293 680 -103 367 190 313 Actifs financiers non standards qui ne sont pas détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 22 439 -20 901 1 538 21 114 -21 708 -594 Instruments dérivés pour couverture économique 326 -495 -169 2 621 -1 023 1 598 Autres produits et charges d'intérêt 0 0 0 0 0 0 Total des produits et charges d'intérêt 314 830 -119 644 195 186 317 415 -126 098 191 317 Les produits d’intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 9 205 milliers d’euros (13 603 milliers d’euros en 2019) au titre de la rémunération des fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations. Parmi les produits d’intérêts figure une dotation nette de la provision épargne logement pour un montant de 796 milliers d’euros pour l’exercice 2020, contre une reprise nette de 1 182 milliers d’euros pour l’exercice 2019. 4.2 . Produits et charges de commissions  : Principes comptables. — En application de norme IFRS 15 « Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients », la comptabilisation du produit des activités ordinaires reflète le transfert du contrôle des biens et services promis aux clients pour un montant correspondant à la contrepartie que l’entité s’attend à recevoir en échange de ces biens et services. La démarche de comptabilisation du revenu s’effectue en cinq étapes : identification des contrats avec les clients ; identification des obligations de performance (ou éléments) distinctes à comptabiliser séparément les unes des autres ; détermination du prix de la transaction dans son ensemble ; allocation du prix de la transaction aux différentes obligations de performance distinctes ; comptabilisation des produits lorsque les obligations de performance sont satisfaites. Cette approche s’applique aux contrats qu’une entité conclut avec ses clients à l’exception, notamment, des contrats de location (couverts par la norme IFRS 16), des contrats d’assurance (couverts par la norme IFRS 4) et des instruments financiers (couverts par la norme IFRS 9). Si des dispositions spécifiques en matière de revenus ou de coûts des contrats sont prévues dans une autre norme, celles-ci s’appliquent en premier lieu. Eu égard aux activités du Groupe Banque Populaire Val de France, sont principalement concernés par cette méthode : les produits de commissions, en particulier ceux relatifs aux prestations de service bancaires lorsque ces produits ne sont pas intégrés dans le taux d’intérêt effectif, ou ceux relatifs à la gestion d’actif ou aux prestations d’ingénierie financière, les produits des autres activités, (cf. note 4.6) notamment en cas de prestations de services intégrées au sein de contrats de location, les prestations de services bancaires rendues avec la participation de partenaires Groupe. Il en ressort que les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché. Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le Groupe Banque Populaire Val de France à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle. En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt. — Commissions sur prestations de service  : Les commissions sur prestations de service font l’objet d’une analyse pour identifier séparément les différents éléments (ou obligations de performance) qui les composent et attribuer à chaque élément la part de revenu qui lui revient. Puis chaque élément est comptabilisé en résultat, en fonction du type de services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché : les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ; les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ; les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte. Lorsqu’une incertitude demeure sur l’évaluation du montant d’une commission (commission de performance en gestion d’actif, commission variable d’ingénierie financière, etc.), seul le montant auquel le groupe est déjà assuré d’avoir droit compte-tenu des informations disponibles à la clôture est comptabilisé. Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les « Produits d’intérêts » et non au poste « Commissions ». Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers. ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations interbancaires et de trésorerie 4 702 -3 4 699 4 761 -15 4 746 Opérations avec la clientèle 53 743 -247 53 496 62 709 -185 62 524 Prestation de services financiers 13 464 -1 395 12 069 13 170 -1 277 11 893 Vente de produits d'assurance vie 48 419 0 48 419 46 308 0 46 308 Moyens de paiement 41 619 -21 029 20 590 43 387 -22 321 21 066 Opérations sur titres 9 670 -3 356 6 314 8 570 -2 981 5 589 Activités de fiducie 0 0 0 0 0 0 Opérations sur instruments financiers et de hors-bilan 10 513 -5 890 4 623 10 754 -4 764 5 990 Autres commissions 13 240 0 13 240 11 493 0 11 493 Total des commissions 195 370 -31 920 163 450 201 152 -31 543 169 609 4.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat  : Principes comptables . — Le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments. Les « Résultats sur opérations de couverture » comprennent la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie. (En milliers d'Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Résultats sur instruments financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat 5 009 1 733 Résultats sur instruments financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option 0 0 Résultats sur actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option 0 0 Résultats sur passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option 0 0 Résultats sur opérations de couverture -200 631 Inefficacité de la couverture de flux trésorerie (CFH) 0 0 Inefficacité de la couverture de juste valeur (FVH) -200 631 Variation de la couverture de juste valeur 41 381 28 620 Variation de l'élément couvert -41 581 -27 989 Résultats sur opérations de change 476 887 Total des gains et pertes nets sur les instruments financiers à la juste valeur par résultat 5 285 3 251 Les variations d’ajustement de valeur de l’ensemble du portefeuille de dérivés (de transaction et de couverture) au titre de la CVA (Credit Valuation Adjustement) et de la DVA (Debit Valuation Adjustement) représentent un produit de 152 milliers d’euros en 2020 contre un produit de 98 milliers d’euros en 2019. 4.4 . Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres  : Principes comptables. Les instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres comprennent : les instruments de dettes basiques gérés en modèle de gestion de collecte et de vente à la juste valeur par capitaux propres recyclables en résultat. En cas de cession, les variations de juste valeur sont transférées en résultat. les instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables en résultat. En cas de cession, les variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat mais directement dans le poste réserves consolidés en capitaux propres. Seuls les dividendes affectent le résultat dès lors qu’ils correspondent à un retour sur l’investissement. Les variations de valeur des instruments de dettes basiques gérés en modèle de gestion de collecte et de vente à la juste valeur par capitaux propres recyclables regroupent : les produits et charges comptabilisés en marge net d’intérêts les gains ou pertes nets sur actifs financiers de dettes à la juste valeur par capitaux propres les dépréciations/reprises comptabilisées en coût du risque les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres. (En milliers d'Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Gains ou pertes nets sur instruments de dettes 112 30 Gains ou pertes nets sur instruments de capitaux propres (cessions) 0 0 Gains ou pertes nets sur instruments de capitaux propres (dividendes) 58 828 28 597 Total des profits et pertes sur les instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres 58 940 28 627 4.5 . Gains ou pertes nets sur instruments financiers au coût amorti  : Principes comptables . — Ce poste comprend les gains ou pertes nets sur instruments financiers au coût amorti résultant de la décomptabilisation d’instruments au coût amorti d’actifs financiers (prêts ou créances, titres de dettes) et de passifs financiers au coût amorti. (En milliers d'Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Gains Pertes Net Gains Pertes Net Prêts ou créances sur les établissements de crédit 0 0 0 0 0 0 Prêts ou créances sur la clientèle 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 Gains et pertes sur les actifs financiers au coût amorti 0 0 0 0 0 0 Dettes envers les établissements de crédit 0 0 0 0 0 0 Dettes envers la clientèle 0 0 0 0 0 0 Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 -8 -8 Dettes subordonnées 0 0 0 0 0 0 Gains et pertes sur les passifs financiers au coût amorti 0 0 0 0 -8 -8 Total des gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti 0 0 0 0 -8 -8 4.6 . Produits et charges des autres activités . Principes comptables. Les produits et charges des autres activités enregistrent notamment : les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ; les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ; les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés). ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Produits Charges Net Produits Charges Net Produits et charges sur activités immobilières 0 0 0 0 0 0 Produits et charges sur opérations de location 0 0 0 0 0 0 Produits et charges sur immeubles de placement 153 -151 2 157 -110 47 Quote-part réalisée sur opérations faites en commun 2 373 -5 160 -2 787 1 880 -5 101 -3 221 Charges refacturées et produits rétrocédés 0 0 0 0 0 0 Autres produits et charges divers d'exploitation 3 270 -9 100 -5 830 4 021 -2 356 1 665 Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation 0 -9 065 -9 065 0 2 681 2 681 Autres produits et charges d'exploitation bancaire 5 643 -23 325 -17 682 5 901 -4 776 1 125 Total des produits et charges des autres activités 5 796 -23 476 -17 680 6 058 -4 886 1 172 4.7 . Charges générales d’exploitation . Principes comptables . — Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages du personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs. — Contributions aux mécanismes de résolution bancaire  : Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. Pour le fonds de garantie des dépôts, le montant cumulé des contributions versées par le Groupe Banque Populaire Val de France à la disposition du fonds au titre des mécanismes de dépôts, cautions et titres représente pour l’exercice 3 145 milliers d’euros. Les cotisations cumulées (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 760 milliers d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan s’élèvent à 2 655 milliers d’euros. La directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds est devenu un Fonds de résolution unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique). Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution. Conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions au fonds de résolution unique pour l’année 2020. Le montant des contributions versées par le Groupe Banque Populaire Val de France représente pour l’exercice 4 552 milliers d’euros dont 3 869 milliers d’euros comptabilisés en charges et 683 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15 % des appels de fonds constitués sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élève à 2 393 milliers d’euros au 31 décembre 2020. ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Charges de personnel -158 962 -157 072 Impôts, taxes et contributions réglementaires -11 627 -11 039 Services extérieurs et autres charges générales d’exploitation -74 440 -81 179 Autres frais administratifs -86 067 -92 218 Total des charges générales d’exploitation -245 029 -249 290 La décomposition des charges de personnel est présentée dans la note 8.1. Les impôts et taxes incluent notamment les contributions imposées par les régulateurs : la cotisation au FRU (Fonds de Résolution Unique) pour un montant annuel de 3 869 milliers d’euros (contre 2 796 milliers d’euros en 2019) et la taxe de soutien aux collectivités territoriales pour un montant annuel de 319 milliers d’euros (contre 288 milliers d’euros en 2019). En 2020, les refacturations des activités « organe central » (listées dans le Code monétaire et financier) sont désormais présentées en PNB et les refacturations des missions groupe restent présentées en frais de gestion. Le montant des cotisations en PNB s’élève à 8 160 milliers d’euros en 2020 et le montant des cotisations en frais de gestion s’élève à 14 672 milliers d’euros en 2020. 4.8 . Gains et pertes sur autres actifs . Principes comptables. — Les gains ou pertes sur autres actifs enregistrent les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés. ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation 162 -533 Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées 0 0 Total des gains ou pertes sur autres actifs 162 -533 Note 5 . – Notes relatives au bilan . 5.1 . Caisse, banques centrales . Principes comptables. — C e poste comprend principalement la caisse et les avoirs auprès de la banque centrale au coût amorti. ( En milliers d'Euros ) 31 décembre 2020 31 décembre 2019 Caisse 75 204 66 153 Banques centrales 26 005 58 490 Total caisse, banques centrales 101 209 124 643 5.2 . Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat . Principes comptables. — Les actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, de certains actifs et passifs que le Groupe Banque Populaire Val de France a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IFRS 9 et des actifs non basiques. Date d’enregistrement des titres. — Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison. Lorsque les opérations de prise en pension et de mise en pension de titres sont comptabilisées dans les « Actifs et passifs à la juste valeur par résultat », l’engagement de mise en place de la pension est comptabilisé comme un instrument dérivé ferme de taux. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. 5.2.1 . Actifs financiers à la juste valeur par résultat. Principes comptables. Les actifs financiers à la juste valeur par résultat sont : les actifs financiers détenus à des fins de transaction, c’est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre à brève échéance ; les actifs financiers que le Groupe Banque Populaire Val de France a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IFRS 9. Les conditions d’application de cette option sont décrites ci-dessus ; les instruments de dettes non basiques ; les instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par résultat par défaut (qui ne sont pas détenus à des fins de transaction). Ces actifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, dividendes, gains ou pertes de cessions sur ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » à l’exception des actifs financiers de dettes non basiques dont les intérêts sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts ». Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment les opérations sur titres réalisées pour compte propre, les pensions et les instruments financiers dérivés négociés dans le cadre des activités de gestion de position. — Actifs à la juste valeur par résultat sur option  : La norme IFRS 9 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable. Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur. L’application de cette option est réservée uniquement dans le cas d’une é limination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable. L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Le Groupe Banque Populaire Val de France ne détient plus d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option. (En milliers d'Euros) 31 décembre 2020 31 décembre 2019 Actifs financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat Actifs financiers désignés à la juste valeur sur option Total Actifs financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat Actifs financiers désignés à la juste valeur sur option Total Actifs financiers relevant d'une activité de transaction Autres actifs financiers devant être obligatoirement évalués à la juste valeur par le biais du résultat Actifs financiers relevant d'une activité de transaction Autres actifs financiers devant être obligatoirement évalués à la juste valeur par le biais du résultat Effets publics et valeurs assimilées 0 0 0 0 0 0 0 0 Obligations et autres titres de dettes 0 11 013 0 11 013 0 14 954 0 14 954 Autres 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 11 013 0 11 013 0 14 954 0 14 954 Prêts aux établissements de crédit hors opérations de pension 0 33 255 0 33 255 0 32 737 0 32 737 Prêts à la clientèle hors opérations de pension 0 0 0 0 0 0 0 0 Opérations de pension 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts 0 33 255 0 33 255 0 32 737 0 32 737 Instruments de capitaux propres 0 2 442 0 2 442 0 2 270 0 2 270 Dérivés de transaction 6 034 0 0 6 034 6 278 0 0 6 278 Dépôts de garantie versés 0 0 0 0 0 0 0 0 Total des actifs financiers a la juste valeur par résultat 6 034 46 710 0 52 744 6 278 49 961 0 56 239 5.2.2 . Passifs financiers à la juste valeur par résultat . Principes comptables — Les passifs financiers à la juste valeur par résultat comprennent des passifs financiers détenus à des fins de transaction ou classés dans cette catégorie de façon volontaire dès leur comptabilisation initiale en application de l’option ouverte par la norme IFRS 9. Le portefeuille de transaction est composé de dettes liées à des opérations de vente à découvert, d’opérations de pension et d’instruments financiers dérivés. Les conditions d’application de cette option sont décrites ci-dessus. Ces passifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, gains ou pertes liés à ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » , à l’exception des variations de juste valeur attribuables à l’évolution du risque de crédit propre pour les passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option qui sont enregistrées, depuis le 1 er janvier 2016, dans le poste « Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat » au sein des « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». En cas de décomptabilisation du passif avant son échéance (par exemple, rachat anticipé), le gain ou la perte de juste valeur réalisé, attribuable au risque de crédit propre, est transféré directement dans le poste réserves consolidées en capitaux propres. Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option . — La norme IFRS 9 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable. Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur. L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes : — Élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable  : L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. — Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance  : L’option s’applique dans le cas de passifs gérés et évalués à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le suivi interne s’appuie sur une mesure en juste valeur. — Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés  : Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride, financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte. L’application de l’option juste valeur à un passif financier est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IFRS 9 (exemple d’une option de remboursement anticipé incorporée dans un instrument de dettes). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé. Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs. A l’exception du portefeuille de dérivés de transaction dont la juste valeur s’élève à -11 355 milliers d’euros au 31 décembre 2020 (-14 725 milliers d’euros au 31 décembre 2019), le Groupe Banque Populaire Val de France n’a pas émis de passifs financiers comptabilisés à la juste valeur par résultat. 5.2.3 . Instruments dérivés de transaction . Principes comptables . — Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes : sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ; il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ; il est réglé à une date future. Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture). Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché. (En milliers d'Euros) 31 décembre 2020 31 décembre 2019 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Instruments de taux 247 945 6 422 11 278 232 333 6 448 14 280 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 137 926 69 69 59 002 429 429 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations fermes 385 871 6 491 11 347 291 335 6 877 14 709 Instruments de taux 0 0 0 0 0 0 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 11 098 6 8 2 172 16 16 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations conditionnelles 11 098 6 8 2 172 16 16 CVA - DVA 0 -463 0 0 -615 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Total des instruments dériv é s de transaction 396 969 6 034 11 355 293 507 6 278 14 725 Dont marchés organisés 0 0 0 0 0 0 Dont opérations de gré à gré 396 969 6 034 11 355 293 507 6 278 14 725 5.3 . Instruments dérivés de couverture . Principes comptables . — Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes : sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ; il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ; il est réglé à une date future. Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture). À l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période. Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective. Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe. La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement. Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi. Le Groupe Banque Populaire Val de France a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de continuer à appliquer la norme IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations, telle qu’adoptée par l’Union européenne, c’est-à-dire excluant certaines dispositions concernant la macro-couverture. — Couverture de juste valeur : La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe). La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte dans les calculs d’efficacité. En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non-respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période. — Couverture de flux de trésorerie : Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures - taux fixes futurs, prix futurs, change, etc.). La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des « Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres », la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable. En cas d’interruption de la relation de couverture (non-respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert. Cas particuliers de couverture de portefeuilles (macrocouverture)  : — Documentation en couverture de flux de trésorerie  : Le Groupe Banque Populaire Val de France documente une partie de sa macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d’emprunts). Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, en retenant : des actifs et passifs à taux variable : l’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings ; des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions) : dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu ; de la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché. La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux variable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable) ; l’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture. Les caractéristiques de cet instrument modélisent celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité. L’efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective. Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l’échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture. Le test rétrospectif permet de calculer l’efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté. Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de juste valeur pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des instruments hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125 %. Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement. Lors de l’arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, ou si sa survenance est toujours hautement probable, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat. — Documentation en couverture de juste valeur  : Le Groupe Banque Populaire Val de France documente une partie de sa macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out ). La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associée aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macrocouverture utilisés par le Groupe BPCE sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources ou des emplois à taux fixe. Le traitement comptable des dérivés de macrocouverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la microcouverture de juste valeur. Dans le cas d’une relation de macrocouverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux », à l’actif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille d’actifs financiers, au passif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille de passifs financiers. L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte. Deux tests d’efficacité sont réalisés : un test d’assiette : pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ; un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un instrument hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective. En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macrocouverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au notionnel des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts. — Couverture d’un investissement net libellé en devises  : L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité. La couverture d’un investissement net libellé en devises a pour objet de protéger l’entité consolidante contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie. Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession (ou de la cession partielle avec perte de contrôle) de tout ou partie de l’investissement net. Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. La macrocouverture de juste valeur est utilisée pour la gestion globale du risque de taux notamment pour couvrir les portefeuilles de prêts à taux fixe. La microcouverture de juste valeur est utilisée notamment pour couvrir un passif à taux fixe ou les titres de la réserve de liquidité à taux fixe et des titres indexés inflation. Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Les couvertures de flux de trésorerie sont utilisées notamment pour la couverture de passif à taux variable, la couverture du risque de variation de valeur des flux futurs variables de la dette ou la macro-couverture d’actifs à taux variable. Les principales sources d’inefficacité des couvertures sont liées à : l’inefficacité « bi-courbes » : la valorisation des dérivés collatéralisés (faisant l’objet d’appels de marge rémunérés à EONIA) est basée sur la courbe d’actualisation EONIA, alors que l’évaluation de la composante couverte des éléments couverts en juste valeur est calculée sur une courbe d’actualisation EURIBOR la valeur temps des couvertures optionnelles la surcouverture dans le cadre des tests d’assiette en macro-couverture (montants des notionnels de dérivés de couverture supérieurs au nominal des éléments couverts, notamment dans le cas où les éléments couverts ont fait l’objet de remboursements anticipés plus importants que prévus) les ajustements de valorisation liés au risque de crédit et au risque de crédit propres sur dérivés (Credit Value adjustment et Debit Value adjustment) des décalages de fixing des flux entre l’élément couvert et sa couverture. Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. ( En milliers d'Euros ) 31 décembre 2020 31 décembre 2019 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Instruments de taux 2 844 675 134 026 79 244 2 903 751 95 762 80 646 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations fermes 2 844 675 134 026 79 244 2 903 751 95 762 80 646 Instruments de taux 0 0 0 0 0 0 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations conditionnelles 0 0 0 0 0 0 Couverture de juste valeur 2 844 675 134 026 79 244 2 903 751 95 762 80 646 Instruments de taux 0 0 0 0 0 0 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations fermes 0 0 0 0 0 0 Instruments de taux 0 0 0 0 0 0 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations conditionnelles 0 0 0 0 0 0 Couverture de flux de trésorerie 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Couverture d'investissements nets en devises 0 0 0 0 0 0 Total des instruments dériv é s de couverture 2 844 675 134 026 79 244 2 903 751 95 762 80 646 Tous les instruments dérivés de couverture sont présentés dans le poste « Instruments dérivés de couverture » à l’actif et au passif du bilan. Les swaps financiers de devises sont documentés à la fois en couverture de juste valeur de taux et en couverture de flux de trésorerie de change. La juste valeur globale est néanmoins présentée en dérivés de change. Ces dérivés sont présentés en instruments de couverture de flux de trésorerie de change afin de mieux refléter le poids de la composante change (liée à la couverture de flux de trésorerie) dans la juste valeur globale. — Echéancier du notionnel des instruments dérivés de couverture au 31 décembre 2020  : ( En milliers d'Euros ) Inf. à 1 an De 1 à 5 ans De 6 à 10 ans Sup à 5 ans Couverture de taux d'intérêts 409 785 1 298 373 645 127 491 390 Instruments de couverture de flux de trésorerie 0 0 0 0 Instruments de couverture de juste valeur 409 785 1 298 373 645 127 491 390 Couverture du risque de change 0 0 0 0 Instruments de couverture de flux de trésorerie 0 0 0 0 Instruments de couverture de juste valeur 0 0 0 0 Couverture des autres risques 0 0 0 0 Instruments de couverture de flux de trésorerie 0 0 0 0 Instruments de couverture de juste valeur 0 0 0 0 Couverture d'investissements nets en devises 0 0 0 0 Total des instruments dériv é s de couverture 409 785 1 298 373 645 127 491 390 — Eléments couverts  : (En milliers d'Euros) Couverture de juste valeur Au 31 décembre 2020 Couverture du risque de taux Couverture du risque de change Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Actifs Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 412 000 37 372 0 0 0 0 Prêts ou créances sur les établissements de crédit 0 0 0 0 0 0 Prêts ou créances sur la clientèle 0 0 0 0 0 0 Titres de dette 412 000 37 372 0 0 0 0 Actions et autres instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers au coût amorti 1 040 000 35 354 0 0 0 0 Prêts ou créances sur les établissements de crédit 0 0 0 0 0 0 Prêts ou créances sur la clientèle 1 040 000 35 354 0 0 0 0 Titres de dette 0 0 0 0 0 0 Passifs Passifs financiers au coût amorti 1 336 630 124 727 1 450 0 0 0 Dettes envers les établissements de crédit 1 022 450 111 701 0 0 0 0 Dettes envers la clientèle 0 0 0 0 0 0 Dettes représentées par un titre 314 180 13 026 1 450 0 0 0 Dettes subordonnées 0 0 0 0 0 0 Total éléments couverts 2 788 630 197 453 1 450 0 0 0 L’inefficacité de la couverture de la période est présentée en note 4.3 « Gains ou pertes nets sur les instruments financiers à la juste valeur par résultat » ou en note 4.4 « Gains ou pertes nets sur les instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres » pour les instruments de capitaux propres classés en juste valeur par capitaux propres non recyclables. 5.4 . Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres . Principes comptables . — Les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur augmentée des frais de transaction. — Instruments de dettes évalués à la juste valeur par capitaux propres recyclables  : En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur (pied de coupon) sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables (les actifs en devises étant monétaires, les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 9. Ces instruments sont soumis aux exigences d’IFRS 9 en matière de dépréciation. Les informations relatives au risque de crédit sont présentées en note 7.1. En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat. Les revenus courus ou acquis sur les instruments de dettes sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés » selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE). Cette méthode est décrite dans la note 5.5 – Actifs au coût amorti. — Instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par capitaux propres non recyclables  : En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables (les actifs en devise étant non monétaires, les variations de juste valeur pour la composante change n’affectent pas le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 9. La désignation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables est une option irrévocable qui s’applique instrument par instrument uniquement aux instruments de capitaux propres non détenus à des fins de transaction. Les pertes de valeur latentes et réalisées restent constatées en capitaux propres sans jamais affecter le résultat. Ces actifs financiers ne font pas l’objet de dépréciations. En cas de cession, ces variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat mais directement dans le poste réserves consolidés en capitaux propres. Seuls les dividendes affectent le résultat dès lors qu’ils correspondent à un retour sur l’investissement. Ils sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres » (note 4.4). ( En milliers d'Euros ) 31 décembre 2020 31 décembre 2019 Prêts ou créances sur la clientèle 0 0 Titres de dettes 498 954 570 651 Actions et autres titres de capitaux propres 850 255 1 015 444 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 1 349 209 1 586 095 Dont dépréciations pour pertes de crédit attendues -97 -113 Dont gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (avant impôts) ( * ) -35 042 139 872 Instruments de dettes 5 203 6 424 Instruments de capitaux propres -40 245 133 448 (*) Au 31 décembre 2020, les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres incluent plus particulièrement une moins-value latente sur les titres de participation BPCE SA pour un montant de -50 788 milliers d’euros. — Instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres  : Principes comptables . Les instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres peuvent être : des titres de participations, des actions et autres titres de capitaux propres. Lors de la comptabilisation initiale, les instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres sont évalués à la juste valeur majorée des coûts de transaction. Lors des arrêtés suivants, les variations de juste valeur de l'instrument sont comptabilisées en capitaux propres (OCI). Les variations de juste valeur ainsi accumulées en capitaux propres ne seront pas reclassées en résultat au cours d'exercices ultérieurs (OCI non recyclables). Seuls les dividendes sont comptabilisés en résultat lorsque les conditions sont remplies. Les titres de participations comprennent les participations stratégiques, les entités « outils » (l’informatique par exemple) et certains titres de capital investissement à long terme. Ces titres de participation n’ayant pas vocation à être cédés, un classement en instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres est adapté à cette nature de participation. Le montant des variations de juste valeur reclassé dans la composante « Réserves consolidées » durant la période concerne principalement les titres SNC ILE D’IE pour un montant de 392 milliers d’euros au 31 décembre 2020. (En milliers d'Euros) 31 décembre 2020 31 décembre 2019 Juste valeur Dividendes comptabilisés sur la période Décomptabilisation sur la période Juste valeur Dividendes comptabilisés sur la période Décomptabilisation sur la période Instruments de capitaux propres détenus à la fin de la période Juste valeur à la date de cession Profit ou perte cumulé à la date de cession Instruments de capitaux propres détenus à la fin de la période Juste valeur à la date de cession Profit ou perte cumulé à la date de cession Titres de participations 811 035 57 214 12 039 392 979 470 26 983 3 521 -4 989 Actions et autres titres de capitaux propres 39 220 1 614 0 0 35 974 1 614 0 0 Total instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres 850 255 58 828 12 039 392 1 015 444 28 597 3 521 -4 989 5.5 . Actifs au coût amorti . Principes comptables . — Les actifs au coût amorti sont des actifs financiers basiques détenus dans un modèle de collecte. La grande majorité des crédits accordés par le Groupe BPCE est classée dans cette catégorie. Les informations relatives au risque de crédit sont présentées en note 7.1. Les actifs financiers au coût amorti incluent les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que les titres au coût amorti tels que les effets publics ou les obligations. Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts et diminuée des produits directement attribuables, selon le cas, à la mise en place du crédit ou à l’émission. Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché, est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires. Lors des arrêtés ultérieurs, ces actifs financiers sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE). Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la valeur comptable initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts externes de transaction directement liés à la mise en place des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt. Aucun coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti. — Renégociations et restructurations  : Lorsque des contrats font l’objet de modifications, la norme IFRS 9 requiert l’identification des actifs financiers renégociés, restructurés ou réaménagés en présence ou non de difficultés financières et ne donnant pas lieu à décomptabilisation. Le profit ou la perte résultant de la modification d’un contrat est comptabilisé en résultat en cas de modification. La valeur comptable brute de l’actif financier est alors recalculée pour être égale à la valeur actualisée, au taux d’intérêt effectif initial, des flux de trésorerie contractuels renégociés ou modifiés. Une analyse du caractère substantiel des modifications est cependant à mener au cas par cas. Les encours « restructurés » correspondent aux financements ayant fait l’objet d’aménagements constituant une concession lorsque ces aménagements sont conclus avec des débiteurs faisant face ou sur le point de faire face à des difficultés financières. Les encours « restructurés » résultent donc de la combinaison d’une concession et de difficultés financières. Les aménagements visés par les « restructurations » doivent apporter une situation plus avantageuse au débiteur (ex : suspension d’échéance d’intérêt ou de principal, prorogation d’échéance, etc…) et sont matérialisés par la mise en place d’avenants modifiant les termes d’un contrat existant ou par le refinancement total ou partiel d’un prêt existant. La difficulté financière est déterminée en observant un certain nombre de critères tels que l’existence d’impayés de plus de 30 jours ou la présence d’une note sensible. La mise en place d’une « restructuration » n’implique pas nécessairement le classement de la contrepartie concernée par le réaménagement dans la catégorie des défauts bâlois. Le classement en défaut de la contrepartie dépend du résultat du test de viabilité réalisé lors de la restructuration de la contrepartie. Sous IFRS 9, le traitement des restructurations ayant pour origine des difficultés financières reste semblable à celui qui prévalait sous IAS 39 : en cas de restructuration suite à un événement générateur de pertes de crédit avéré, le prêt est considéré comme un encours déprécié (au Statut 3) et fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque de crédit » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt. En l’absence de significativité de la décote, le TIE du prêt restructuré est ajusté et aucune décote n’est constatée. Le prêt restructuré est réinscrit en encours sain (non déprécié, au Statut 1 ou au Statut 2) quand il n’y a plus d’incertitude sur la capacité de l’emprunteur à honorer ses engagements. Lorsque la restructuration est substantielle (par exemple la conversion en tout ou partie d’un prêt en un instrument de capitaux propres), les nouveaux instruments sont comptabilisés à leur juste valeur. La différence entre la valeur comptable du prêt (ou de la partie du prêt) décomptabilisé(e) et la juste valeur des actifs reçus en échange est inscrite en résultat dans le poste « Coût du risque de crédit ». La dépréciation éventuelle précédemment constituée sur le prêt est ajustée. Elle est entièrement reprise en cas de conversion totale du prêt en nouveaux actifs. — Frais et commissions : Les coûts directement attribuables à la mise en place des prêts sont des coûts externes qui consistent essentiellement en commissions versées à des tiers tel que les commissions aux apporteurs d’affaires. Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement. Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux. — Date d’enregistrement : Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. Pour les opérations de prise en pension, un engagement de financement donné est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement livraison. 5.5.1 . Titres au coût amorti  : ( En milliers d'Euros ) 31 décembre 2020 31 décembre 2019 Effets publics et valeurs assimilées 0 0 Obligations et autres titres de dettes 13 425 13 111 Dépréciations pour pertes de crédit attendues -371 -165 Total des titres au cout amorti 13 054 12 946 La juste valeur des titres est présentée en note 9. La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 7.1. 5.5.2 . Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti  : ( En milliers d'Euros ) 31 décembre 2020 31 décembre 2019 Comptes ordinaires débiteurs 1 203 923 244 014 Opérations de pension 0 0 Comptes et prêts 2 004 093 1 800 162 Autres prêts ou créances sur établissements de crédit 0 0 Dépôts de garantie versés 0 0 Appel de marge 0 0 Dépréciations pour pertes de crédit attendues -1 -2 Total prêts et créances sur les établissements de crédit au cout amorti 3 208 015 2 044 174 La juste valeur des prêts et créances sur établissement de crédit est présentée en note 9.2. La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 7.1. Les créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 2 130 864 milliers d’euros au 31 décembre 2020 (782 788 milliers d’euros au 31 décembre 2019). La centralisation à la Caisse des Dépôts et Consignations de la collecte du Livret A et du LDD est passée à un taux de 53 % des ressources, et représente, ajoutée à la centralisation à 50% de la collecte du LEP, 1 071 892 milliers d'euros au 31 décembre 2020 contre 1 284 507 milliers d’euros au 31 décembre 2019). 5.5.3 . Prêt et créances sur la clientèle au coût amorti  : ( En milliers d'Euros ) 31 décembre 2020 31 décembre 2019 Comptes ordinaires débiteurs 151 871 196 843 Prêts à la clientèle financière 0 0 Crédits de trésorerie 1 814 591 824 288 Créances commerciales 44 466 90 426 Crédits à l'équipement 3 568 827 3 243 557 Crédits au logement 9 065 048 8 435 947 Crédits à l'exportation 4 246 4 911 Opérations de pension 0 0 Opérations de location-financement 0 0 Prêts subordonnés 0 0 Autres crédits 25 791 32 064 Autres concours à la clientèle 14 522 969 12 631 193 Autres prêts ou créances sur la clientèle 2 440 2 365 Dépôts de garantie versés 0 0 Prêts et créances bruts sur la clientèle 14 677 280 12 830 401 Dépréciations pour pertes de crédit attendues -312 065 -302 671 Total prêts et créances a la clientèle au co û t amorti 14 365 215 12 527 730 La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle est présentée en note 9.2. La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 7.1. 5.6 . Comptes de régularisation et actifs divers  : ( En milliers d'Euros ) 31 décembre 2020 31 décembre 2019 Comptes d'encaissement 9 567 12 915 Charges constatées d'avance 3 216 3 181 Produits à recevoir 8 787 9 678 Autres comptes de régularisation 37 065 25 151 Comptes de régularisation - actif 58 635 50 925 Dépôts de garantie versés 10 250 10 236 Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres 0 0 Créances sociales et fiscales 38 848 38 257 Comptes de stocks en emplois divers 42 158 Divers douteux 438 192 Débiteurs divers 24 193 23 174 Actifs divers 73 771 72 017 Total des comptes de régularisation et actifs divers 132 406 122 942 5.7 . Immeubles de placement . Principes comptables . — Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi. Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles pour les entités du Groupe BPCE à l’exception de certaines entités d’assurance qui comptabilisent leurs immeubles représentatifs de placements d’assurance à la juste valeur avec constatation de la variation en résultat. La juste valeur est le résultat d’une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions. La juste valeur des immeubles de placement du Groupe BPCE est communiquée à partir des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien. Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable. Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités » à l’exception des activités d’assurance classées en « Produits des activités d’assurance ». (En milliers d'Euros) 31 décembre 2020 31 décembre 2019 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immeubles comptabilisés au coût historique 5 633 -1 877 3 756 3 660 -936 2 724 Total des immeubles de placement 5 633 -1 877 3 756 3 660 -936 2 724 La juste valeur des immeubles de placement s’élève à 5 946 milliers d’euros au 31 décembre 2020 contre 3 833 milliers d’euros au 31 décembre 2019. La juste valeur des immeubles de placement est classée en niveau 3 dans la hiérarchie des justes valeurs de la norme IFRS 13. 5.8 . Immobilisations . Principes comptables . — Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location-financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location-financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles. Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si : il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise ; le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable. Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leur sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet. La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions. Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative. Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu’un ou plusieurs composants d’une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d’utilité. Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues : Composants Durée d’utilité Terrains NA Façades non destructibles NA Façades / couverture / étanchéité 20 - 40 ans Fondations / ossatures 30 - 60 ans Ravalement 10 - 20 ans Equipements techniques 10 - 20 ans Aménagements techniques 10 - 20 ans Aménagements intérieurs 8 - 15 ans Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans. Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat. C’est notamment le cas des agencements réalisés dans les agences dont la Banque Populaire Val de France n’est pas propriétaire et dont les baux sont arrivés à échéance. Le Groupe Banque Populaire Val de France a estimé que le projet de réorganisation du maillage de son territoire engagé en fin d’année 2020 pouvait conduire à la fermeture des agences de 4 collaborateurs ou moins et a donc comptabilisé une dépréciation d’un montant de 2 632 milliers d’euros. Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur. Les actifs donnés en location simple sont présentés à l’actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers. (En milliers d'Euros) 31 décembre 2020 31 décembre 2019 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immobilisations corporelles  : Terrains et constructions 108 514 -45 958 62 556 110 116 -40 194 69 922 Biens mobiliers donnés en location 0 0 0 0 0 0 Agencements, aménagements et équipements 107 051 -74 059 32 992 105 311 -70 317 34 994 Matériel, mobilier et autres immobilisations corporelles 38 381 -34 082 4 299 38 896 -33 601 5 295 Immobilisations corporelles données en location simple 0 0 0 0 0 0 Biens mobiliers 0 0 0 0 0 0 Droits d'utilisation au titre de contrats de location Portant sur des biens immobiliers 23 794 -11 437 12 357 17 995 -7 218 10 777 Dont contractés sur la période 119 -40 79 1 076 -53 1 023 Portant sur des biens mobiliers 0 0 0 0 0 0 Dont contractés sur la période 0 0 0 0 0 0 Total des immobilisations corporelles 277 740 -165 536 112 204 272 318 -151 330 120 988 Immobilisations incorporelles  : Droit au bail 27 -27 0 27 -27 0 Logiciels 5 -5 0 5 -5 0 Autres immobilisations incorporelles 606 -593 13 584 -581 3 Total des immobilisations incorporelles 638 -625 13 616 -613 3 5.9 . Dettes représentées par un titre  : Principes comptables . — Les dettes émises qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre. Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ». Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particulier. Une nouvelle catégorie de passifs éligibles au numérateur du TLAC (exigence en Total Loss Absorbing Capacity) a été introduite par la loi française et désignée communément « senior non préférée ». Ces passifs ont un rang intermédiaire entre celui des fonds propres et des autres dettes dites « senior préférées ». ( En milliers d'Euros ) 31 décembre 2020 31 décembre 2019 Emprunts obligataires 44 905 33 470 Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables 743 741 701 631 Autres dettes représentées par un titre qui ne sont ni non préférées ni subordonnées 0 0 Dettes non préférées 0 0 Total 788 646 735 101 Dettes rattachées 8 562 10 721 Total des dettes représentées par un titre 797 208 745 822 La juste valeur des dettes représentées par un titre est présentée en note 9.2. 5.10 . Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle . Principes comptables . — Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ». Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre (note 5.9). Les opérations de cession temporaire de titre sont comptabilisées en date de règlement livraison. Pour les opérations de mise en pension de titres, un engagement de financement reçu est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement livraison lorsque ces opérations sont comptabilisées en « Dettes ». 5.10.1 . Dettes envers les établissements de crédit et assimilés  : ( En milliers d'Euros ) 31 décembre 2020 31 décembre 2019 Comptes à vue 22 955 34 133 Opérations de pension 0 0 Dettes rattachées 3 0 Dettes à vue envers les établissements de crédit 22 958 34 133 Emprunts et comptes à terme 4 125 448 3 437 519 Opérations de pension 6 824 6 824 Dettes rattachées -120 3 372 Dettes à termes envers les établissements de crédit 4 132 152 3 447 715 Appels de marge 48 400 5 200 Total des dettes envers les établissements de crédit et assimilés 4 203 510 3 487 048 La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit est présentée en note 9.2. Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent ainsi à 2 783 171 milliers d’euros au 31 décembre 2020 (2 289 485 milliers d’euros au 31 décembre 2019). 5.10.2 . Dettes envers la clientèle  : ( En milliers d'Euros ) 31 décembre 2020 31 décembre 2019 Comptes ordinaires créditeurs (à vue et à terme) 7 588 172 5 903 562 Livret A 1 190 479 1 048 344 Livret jeune 38 469 36 025 Livret B 1 171 089 1 014 591 PEL / CEL 1 351 539 1 323 441 Livret de développement durable 713 046 663 756 Livret d'épargne populaire 97 771 93 490 PEP 85 355 89 804 Autres 69 758 74 902 Dettes rattachées 0 0 Comptes d’épargne à régime spécial 4 717 506 4 344 353 Pensions à vue 0 0 Pensions à terme 0 0 Dettes rattachées 0 0 Opérations de pension 0 0 Autres dettes envers la clientèle 0 0 Dépôts de garantie reçus 1 596 1 735 Total des dettes envers la clientèle 12 307 274 10 249 650 La juste valeur des dettes envers la clientèle est présentée en note 9.2. 5.11 . Comptes de régularisation et passifs divers  : ( En milliers d'Euros ) 31 décembre 2020 31 décembre 2019 Comptes d'encaissement 11 408 14 069 Produits constatés d'avance 46 778 50 386 Charges à payer 27 141 26 002 Autres comptes de régularisation créditeurs 81 129 26 752 Comptes de régularisation - passif 166 456 117 209 Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres 3 478 5 475 Dépôts de garantie reçus 0 0 Créditeurs divers 70 302 66 594 Passifs locatifs 11 918 10 369 Passifs divers 85 698 82 438 Total des comptes de régularisation et passifs divers 252 154 199 647 5.12 . Provisions . Principes comptables . — Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux et assimilés, aux provisions épargne-logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux (autres que l’impôt sur le résultat) et restructurations. Les provisions sont des passifs dont l’échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler. Le montant comptabilisé en provisions correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture. Les provisions sont actualisées dès lors que l’effet d’actualisation est significatif. Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes. — Engagements sur les contrats d’épargne-logement : Les comptes épargne-logement (CEL) et les plans épargne-logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne-logement et les décrets pris en application de cette loi. Le régime d’épargne-logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent : l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ; l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL. Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne-logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne-logement, d’autre part. Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques : l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ; l’encours de crédit en risque correspond aux encours de crédit déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne-logement. Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent. Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés. Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque. La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produits et charges d’intérêts. Les provisions sont détaillées dans le tableau de variations ci-dessous, à l’exception des provisions pour pertes de crédit attendues sur les engagements de financement et de garantie qui sont détaillées à la note 7. (En milliers d'Euros) 31 décembre 2019 Augmentations Utilisations Reprises non utilisées Autres mouvements 31 décembre 2020 Provisions pour engagements sociaux 49 584 1 209 0 -6 336 1 510 45 967 Provision pour compte épargne temps 5 244 685 0 0 0 5 929 Provision pour engagements sociaux 44 340 524 0 -6 336 1 510 40 038 Provisions pour activité d'épargne-logement 11 403 829 0 -34 0 12 198 Provisions pour engagements hors bilan 13 533 6 191 0 -3 519 0 16 205 Provisions pour litiges 3 976 4 059 -29 -765 0 7 242 Provision pour assignations 3 976 4 059 -29 -765 0 7 242 Provision pour redressement fiscal IS 0 0 0 0 0 0 Provision pour redressement impôts et taxes 0 0 0 0 0 0 Provisions pour risques et charges 16 026 10 434 0 -5 257 0 21 203 Provision pour risque fiscal 6 876 325 0 -3 852 0 3 349 Risque RH (dont URSSAF) 2 400 407 0 -1 151 0 1 656 TVA sur immobilisations 943 0 0 0 0 943 Autres provisions pour risques et charges 5 807 9 702 0 -254 0 15 255 Total des provisions 94 522 22 722 -29 -15 911 1 510 102 815 5.12.1 . Encours collectés au titre de l’épargne-logement . — Les données utilisées pour le calcul des provisions épargne-logement sont arrêtées à la date du 31 octobre. ( En milliers d'Euros ) 31 octobre 2020 31 octobre 2019 Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) Ancienneté de moins de 4 ans 72 465 80 662 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 728 934 686 993 Ancienneté de plus de 10 ans 426 256 434 622 Encours collectés au titre des plans épargne-logement 1 227 655 1 202 277 Encours collectés au titre des comptes épargne-logement 97 839 93 348 Total des encours collectes au titre de l'épargne-logement 1 325 494 1 295 625 5.12.2 . Encours de crédit octroyés au titre de l’épargne-logement  : ( En milliers d'Euros ) 31 octobre 2020 31 octobre 2019 Encours de crédit octroyés au titre des plans épargne-logement 226 352 Encours de crédit octroyés au titre des comptes épargne-logement 999 1 481 Total des encours de crédit octroyés au titre de l'épargne-logement 1 225 1 833 5.12.3 . Provisions constituées au titre de l’épargne-logement  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2019 Dotations / reprises nettes 31 décembre 2020 Ancienneté de moins de 4 ans 1 287 -221 1 066 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 3 251 -580 2 671 Ancienneté de plus de 10 ans 6 488 1 220 7 708 Provisions constituées au titre des plans épargne logement 11 026 420 11 446 Provisions constituées au titre des comptes épargne logement 390 373 763 Provisions constituées au titre des crédits PEL -5 1 -3 Provisions constituées au titre des crédits CEL -8 2 -7 Provisions constituées au titre des crédits épargne logement -13 3 -10 Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement 11 403 796 12 198 5.13 . Dettes subordonnées . Principes comptables . — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres supersubordonnés. Les dettes subordonnées que l’émetteur est tenu de rembourser sont classées en dettes et initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. ( En milliers d'Euros ) 31 décembre 2020 31 décembre 2019 Dettes subordonnées à durée déterminée 8 0 Dettes subordonnées à durée indéterminée 0 0 Dettes supersubordonnées à durée indéterminée 0 0 Actions de préférence 0 0 Dépôts de garantie à caractère mutuel 7 792 8 499 Dettes subordonnées et assimilés 7 800 8 499 Dettes rattachées 0 0 Réévaluation de la composante couverte 0 0 Dettes subordonnées au coût amorti 7 800 8 499 Total des dettes subordonnées 7 800 8 499 La juste valeur des dettes subordonnées est présentée en note 9.2. — Évolution des dettes subordonnées et assimilés au cours de l’exercice  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2019 Emission Remboursement Autres mouvements 31 décembre 2020 Dettes subordonnées à durée déterminée 0 8 0 0 8 Dettes subordonnées à durée indéterminée 0 0 0 0 0 Dettes supersubordonnées à durée indéterminée 0 0 0 0 0 Actions de préférence 0 0 0 0 0 Dépôts de garantie à caractère mutuel 8 499 682 -1 389 0 7 792 Dettes subordonnées au coût amorti 8 499 690 -1 389 0 7 800 Dettes subordonnées et assimilés 8 499 690 -1 389 0 7 800 Les dépôts de garantie à caractère mutuel sont émis par les sociétés de caution mutuelle auprès de la clientèle de la Banque Populaire Val de France à hauteur de 7 792 milliers d’euros (8 499 milliers d’euros au 31 décembre 2019). 5.14 . Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis . Principes comptables . — Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques. Par ailleurs, lorsqu’un instrument est qualifié de capitaux propres : Sa rémunération affecte les capitaux propres. En revanche, l’effet impôt sur ces distributions peut être comptabilisé selon l’origine des montants distribués, en réserves consolidées, en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ou en résultat, conformément à l’amendement à IAS 12 de décembre 2017 applicable au 1er janvier 2019. Ainsi, lorsque la distribution répond à la notion de dividendes au sens d’IFRS 9, l’effet impôt est inscrit en résultat. Cette disposition trouve à s’appliquer aux intérêts relatifs aux émissions de titres super subordonnés à durée indéterminée considérés comme des dividendes d’un point de vue comptable ; L’instrument ne peut être un sous-jacent éligible à la comptabilité de couverture ; Si l’émission est en devises, elle est figée à sa valeur historique résultant de sa conversion en euros à sa date initiale d’inscription en capitaux propres. Enfin, lorsque ces instruments sont émis par une filiale, ils sont présentés parmi les « Participations ne donnant pas le contrôle ». Lorsque leur rémunération est à caractère cumulatif, elle est imputée sur le « Résultat part du groupe », pour venir augmenter le résultat des « Participations ne donnant pas le contrôle ». En revanche, lorsque leur rémunération n’a pas de caractère cumulatif, elle est prélevée sur les réserves consolidées part du groupe. 5.14.1 . Parts sociales . Principes comptables . — L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles. Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement. En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le Groupe BPCE sont classées en capitaux propres. Le capital social du Groupe Banque Populaire Val de France s’élève à 399 075 milliers d’euros et est composé de parts sociales détenues par les Sociétaires de la Banque Populaire Val de France ainsi que des sociétés de caution mutuelle SOCAMA Val de France et SOCAMI Val de France. 5.15 . Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres . Principes comptables . — Pour les actifs financiers de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres, en cas de cession, les variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat. On parle d’éléments non recyclables en résultat. (En milliers d'Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Brut Impôt Net Brut Impôt Net Ecarts de conversion 0 0 0 0 0 0 Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables -744 227 -517 4 831 -1 320 3 511 Réévaluation des instruments dérivés de couverture d'éléments recyclables en résultat net 0 0 0 0 0 0 Eléments de la quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence -1 425 381 -1 044 -2 327 608 -1 719 Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments recyclables en résultat net 0 0 0 0 0 0 Éléments recyclables en résultat -2 169 608 -1 561 2 504 -712 1 792 Réévaluation des immobilisations 0 0 0 Réévaluation (ou écarts actuariels) au titre des régimes à prestations définies -1 510 357 -1 153 -7 938 2 038 -5 900 Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers ayant fait l'objet d'une option de comptabilisation à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 0 0 Réévaluation des actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres -173 693 3 721 -169 972 1 472 14 1 486 Eléments de la quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entreprises mises en équivalence -21 5 -16 -54 14 -40 Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments non recyclables en résultat net 0 0 0 0 0 0 Éléments non recyclables en résultat -175 224 4 083 -171 141 -6 520 2 066 -4 454 Gains et pertes comptabilises directement en autres éléments du résultat global (nets d'impôts) -177 393 4 691 -172 702 -4 016 1 354 -2 662 Part du groupe -177 393 4 691 -172 702 -4 016 1 354 -2 662 Participations ne donnant pas le contrôle 0 0 0 0 0 0 Le Groupe Banque Populaire Val de France n’a pas constaté sur l’exercice 2020 de gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers au coût amorti en actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres. Le Groupe Banque Populaire Val de France n’a pas constaté sur l’exercice 2020 de gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres en actifs financiers à la juste valeur par résultat. 5.16 . Compensation d’actifs et de passifs financiers . — Le Groupe Banque Populaire Val de France n’opère pas de compensation d’actifs et de passifs financiers au bilan en application des règles de compensation d’IAS 32. Principes comptables . — Les actifs et passifs financiers sous accords de compensation ne peuvent faire l’objet d’une compensation comptable que s’ils satisfont aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32. Dans le cas où les dérivés ou les encours de pensions livrées de gré à gré faisant l’objet de conventions cadre ne respectent pas les critères du règlement net ou la réalisation d’un règlement simultané de l’actif et du passif ne peut être démontré ou bien pour lesquelles le droit à compenser ne peut être exercé qu’en cas de défaillance, d’insolvabilité ou de faillite de l’une ou l’autre des parties au contrat. Pour ces instruments, les colonnes « Actifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie » et « Passifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie » comprennent notamment : pour les opérations de pension : les emprunts ou prêts résultant d’opérations de pensions inverses avec la même contrepartie, ainsi que les titres reçus ou donnés en garantie (pour la juste valeur desdits titres), les appels de marge sous forme de titres (pour la juste valeur desdits titres) ; pour les opérations de dérivés, les justes valeurs de sens inverse avec la même contrepartie, ainsi que les appels de marge sous forme de titres. Les appels de marge reçus ou versés en trésorerie figurent dans les colonnes « Appels de marge reçus ( cash collateral ) » et « Appels de marge versés ( cash collateral ) ». 5.16.1 . Actifs financiers  : — Effets des accords de compensation non pris en compte comptablement sur les actifs financiers  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2020 31 décembre 2019 Montant net des actifs financiers présenté au bilan Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie Appels de marge reçus (cash collateral) Exposition nette Montant net des actifs financiers présenté au bilan Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie Appels de marge reçus (cash collateral) Exposition nette Dérivés 140 060 85 926 48 400 5 734 102 040 87 044 5 200 9 796 Opérations de pension 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres actifs 0 0 0 0 0 0 0 0 Total 140 060 85 926 48 400 5 734 102 040 87 044 5 200 9 796 L’exposition nette n’est donc pas le reflet de la position comptable, car elle prend en compte la réduction de l’exposition liée aux accords qui ne répondent pas aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32. 5.16.2 . Passifs financiers  : — Effets des accords de compensation non pris en compte comptablement sur les passifs financiers  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2020 31 décembre 2019 Montant net des passifs financiers présenté au bilan Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie Appels de marge versés (cash collateral) Exposition nette Montant net des passifs financiers présenté au bilan Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie Appels de marge versés (cash collateral) Exposition nette Dérivés 90 599 85 926 0 4 673 95 371 87 044 0 8 327 Opérations de pension 6 825 0 0 6 825 6 826 0 0 6 826 Autres passifs 0 0 0 0 0 0 0 0 Total 97 424 85 926 0 11 498 102 197 87 044 0 15 153 L’exposition nette n’est donc pas le reflet de la position comptable, car elle prend en compte la réduction de l’exposition liée aux accords qui ne répondent aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32. 5.17 . Actifs financiers transférés, autres actifs financiers donnés en garantie et actifs reçus en garantie dont la Banque Populaire Val de France peut disposer . Principes comptables. — Un actif financier (ou un groupe d’actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers. Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue. Dans les cas où le Groupe Banque Populaire Val de France n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du Groupe dans cet actif. Dans les cas où le Groupe Banque Populaire Val de France n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le Groupe Banque Populaire Val de France maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif. Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c’est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration. — Opérations de pension livrée : Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti ou à la juste valeur par résultat lorsque ce passif relève d’un modèle de gestion de transaction. Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée. Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée selon les modalités propres à sa catégorie : coût amorti si elle a été classée en « Prêts et créances », ou juste valeur par résultat si elle relève d’un modèle de gestion de transaction. — Opérations de prêts de titres secs  : Les prêts de titres secs ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés chez le cédant. Ils restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés. — Opérations entraînant une modification substantielle d’actifs financiers  : Lorsque l’actif fait l’objet de modifications substantielles (notamment suite à une renégociation ou à un réaménagement en présence de difficultés financières) il y a décomptabilisation, dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré. Le Groupe Banque Populaire Val de France considère que sont notamment considérées comme ayant provoqué des modifications substantielles : les modifications ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne ; des modifications visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation simple, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux mêmes risques. — Opérations entraînant une modification substantielle de passifs financiers  : Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. L’amendement IFRS 9 du 12 octobre 2017 a clarifié le traitement sous IFRS 9 des modifications de passifs comptabilisés au coût amorti, dans le cas où la modification ne donne pas lieu à décomptabilisation : le gain ou la perte résultant de la différence entre les cash flow d’origine et les cash flow modifiés actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine doit être enregistré en résultat. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme IFRS 9 fixe un seuil de 10 % sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels : dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10 %, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette. Le Groupe Banque Populaire Val de France considère que d’autres modifications peuvent par ailleurs être considérées comme substantielles, comme par exemple le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même groupe) ou le changement de devises. 5.17.1 . Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs donnés en garantie  : (En milliers d'Euros) Prêts de titres "secs" Pensions Actifs cédés ou affectés en garantie Titrisations 31 décembre 2020 Valeur nette comptable Valeur nette comptable Valeur nette comptable Valeur nette comptable Juste Valeur Valeur nette comptable Titres à revenu fixe 0 0 0 0 0 0 Titres à revenu variable 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 Autres actifs financiers 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 0 0 Titres à revenu fixe 0 0 0 0 0 0 Titres à revenu variable 0 0 0 0 0 0 Autres actifs financiers 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Autres 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 433 785 0 0 0 0 433 785 Titres de participation 0 0 0 0 0 0 Autres titres à revenu variable 0 0 0 0 0 0 Autres actifs financiers 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 433 785 0 0 0 0 433 785 Prêts et créances sur les établissements de crédit 0 0 0 0 0 0 Prêts et créances sur la clientèle 0 0 4 360 985 1 436 218 1 436 218 5 797 203 Titres assimilés à des prêts et créances sur les établissements de crédit 0 8 029 0 0 0 8 029 Titres assimilés à des prêts et créances sur la clientèle 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers au coût amorti 0 8 029 4 360 985 1 436 218 1 436 218 5 805 232 Total des actifs financiers donn é s en garantie 433 785 8 029 4 360 985 1 436 218 1 436 218 6 239 017 Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés 433 785 8 029 2 052 023 1 436 218 1 436 218 3 930 055 (En milliers d'Euros) Prêts de titres "secs" Pensions Actifs cédés ou affectés en garantie Titrisations 31 décembre 2019 Valeur nette comptable Valeur nette comptable Valeur nette comptable Valeur nette comptable Juste Valeur Valeur nette comptable Titres à revenu fixe 0 0 0 0 0 0 Titres à revenu variable 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 Autres actifs financiers 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 0 0 Titres à revenu fixe 0 0 0 0 0 0 Titres à revenu variable 0 0 0 0 0 0 Autres actifs financiers 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Autres 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 476 335 0 0 0 0 476 335 Titres de participation 0 0 0 0 0 0 Autres titres à revenu variable 0 0 0 0 0 0 Autres actifs financiers 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 476 335 0 0 0 0 476 335 Prêts et créances sur les établissements de crédit 0 0 0 0 0 0 Prêts et créances sur la clientèle 0 0 2 901 989 1 447 097 1 447 097 4 349 086 Titres assimilés à des prêts et créances sur les établissements de crédit 0 8 030 0 0 0 8 030 Titres assimilés à des prêts et créances sur la clientèle 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers au coût amorti 0 8 030 2 901 989 1 447 097 1 447 097 4 357 116 Total des actifs financiers donnes en garantie 476 335 8 030 2 901 989 1 447 097 1 447 097 4 833 451 Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés 476 335 8 030 893 023 1 447 097 1 447 097 2 824 485 Le montant des passifs associés aux actifs financiers donnés en garantie dans le cadre des pensions s'élève à 6 825 milliers d'euros (8 615 milliers d’euros au 31 décembre 2019). Par ailleurs, conformément au cadre légal français, les garanties intrinsèques attachées aux émissions d’obligations sécurisées ne sont pas comptabilisées en engagements de garantie donnés. Les obligations sécurisées émises par BPCE SFH et la Compagnie de Financement Foncier bénéficient d’un privilège légal constitué d’actifs éligibles. 5.17.1.1 . Commentaires sur les actifs financiers transférés  : — Mises en pension et prêts de titres : Le Groupe Banque Populaire Val de France réalise des opérations de mise en pension, ainsi que des prêts de titres. Selon les termes desdites conventions, le titre peut être cédé de nouveau par le cessionnaire durant la durée de l’opération de pension ou de prêt. Le cessionnaire doit néanmoins le restituer au cédant, à maturité de l’opération. Les flux de trésorerie générés par le titre sont également transmis au cédant. Le Groupe Banque Populaire Val de France considère avoir conservé la quasi-totalité des risques et avantages des titres mis en pension ou prêtés. Par conséquent, ces derniers n’ont pas été décomptabilisés. Ces opérations incluent notamment les titres apportés à BPCE pour mobilisation au nom du Groupe BPCE auprès de la Banque centrale européenne (BCE), dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie. — Cessions de créances : Le Groupe Banque Populaire Val de France cède des créances à titre de garantie (articles L. 211-38 ou L. 313-23 et suivants du Code monétaire et financier) dans le cadre de refinancements garantis, notamment auprès de la Banque centrale. Ce type de cession à titre de garantie emporte transfert juridique des droits contractuels, et donc « transfert d’actifs » au sens de l’amendement à IFRS 7. Le Groupe Banque Populaire Val de France reste néanmoins exposé à la quasi-totalité des risques et avantages, ce qui se traduit par le maintien des créances au bilan. — Titrisations consolidées avec investisseurs externes : Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de l’amendement à IFRS 7. En effet, le Groupe BPCE a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan du Groupe BPCE via la consolidation du fonds). Les opérations de titrisation réalisées par BPCE en 2014 (BPCE Master Home Loans), 2016 (BPCE Consumer Loans 2016_5) et 2017 (BPCE Home Loans 2017_5) étaient totalement auto-souscrites alors que les parts seniors des opérations de titrisation BPCE Home Loans FCT 2018, BPCE Home Loans FCT 2019 et BPCE Home Loans FCT 2020 sont souscrites par des investisseurs externes (note 12). Au 31 décembre 2020, 1 350 667 milliers d’euros d’obligations des FCT BPCE Master Home Loans, BPCE Consumer Loans 2016_5, et BPCE Home Loans 2017_5, auto-souscrites par le Groupe Banque Populaire Val de France et éliminées en consolidation, ont été prêtées à BPCE dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. En regard de ce montant, aucun refinancement n’a été reçu, le Groupe Banque Populaire Val de France n’en ayant pas exprimé le besoin auprès de la trésorerie centrale du Groupe BPCE. 5.17.1.2 . Commentaires sur les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés . — Les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés sont généralement affectés en garantie sous forme de nantissements. Les principaux dispositifs concernés sont la CRH (Caisse de refinancement de l’habitat) et BPCE SFH. Par ailleurs, conformément au cadre légal français, les garanties intrinsèques attachées aux émissions d’obligations sécurisées ne sont pas comptabilisées en engagements de garantie donnés. 5.17.1.3 . Actifs financiers reçus en garantie dont l'entité peut disposer . — Le Groupe Banque Populaire Val de France ne dispose pas d’actifs financiers reçus en garantie. 5.17.2 . Actifs financiers intégralement décomptabilisés pour lesquels le Groupe conserve une implication continue . — Le Groupe Banque Populaire Val de France n’a pas décomptabilisé d’actifs financiers pour lesquels il conserve une implication continue. 5.18 . Instruments financiers soumis à la réforme des indices de référence  : Principes comptables . — Conformément aux amendements à IFRS 9 et IAS 39 relatifs à la réforme des taux de référence (phase 1), jusqu’à la disparition des incertitudes liées à la réforme, il est considéré que : les transactions désignées comme éléments couverts en couverture de flux de trésorerie sont « hautement probables », les flux couverts n’étant pas considérés comme altérés par la réforme les tests d’efficacité prospectifs de couverture de juste valeur et de couverture de flux de trésorerie ne sont pas remis en cause par les effets de la réforme, en particulier la comptabilité de couverture peut être maintenue si les tests rétrospectifs sortent des bornes 80-125% pendant cette période transitoire, l’inefficacité des relations de couverture continuant toutefois à devoir être reconnue au compte de résultat la composante de risque couvert, lorsqu’elle est désignée sur la base d’un taux de référence, est considérée comme identifiable séparément. Le Groupe Banque Populaire Val de France considère que tous ses contrats de couverture, qui ont une composante BOR ou EONIA, sont concernés par la réforme et peuvent ainsi bénéficier de ces amendements tant qu’il existe une incertitude sur les modifications contractuelles à effectuer du fait de la réglementation ou sur l’indice de substitution à utiliser ou sur la durée de la période d’application de taux provisoires. Le Groupe Banque Populaire Val de France est principalement exposé sur ses contrats de dérivés et ses contrats de prêts et emprunts au taux EURIBOR, au taux EONIA et au taux LIBOR US. Les opérations de couverture sont présentées dans la note 5.3. Les amendements de la phase 2, post implémentation des taux alternatifs, introduisent un expédient pratique, qui consiste à modifier le taux d’intérêt effectif de manière prospective sans impact en résultat net dans le cas où les changements de flux des instruments financiers sont exclusivement liés à la réforme et permettent de conserver une équivalence économique entre les anciens flux et les nouveaux. Ils introduisent également, si ces conditions sont remplies, des assouplissements sur les critères d’éligibilité à la comptabilité de couverture afin de pouvoir maintenir les relations de couverture concernées par la réforme. Ces dispositions concernent notamment les impacts liés à la redocumentation de couverture, à la couverture de portefeuille, au traitement de la réserve OCI pour les couvertures CFH, à l’identification d’une composante de risque identifiable, aux tests d’efficacité rétrospectifs. Le règlement européen (UE) n°2016/1011 du 8 juin 2016 concernant les indices utilisés comme indice de référence (« le Règlement Benchmark » ou « BMR ») instaure un cadre commun visant à garantir l’exactitude et l’intégrité des indices utilisés comme indice de référence dans le cadre d’instruments et de contrats financiers, ou comme mesure de la performance de fonds d’investissements dans l’Union européenne. Le Règlement Benchmark a pour objet de réguler la fourniture d’indices de référence, la fourniture de données sous-jacentes pour un indice de référence et l’utilisation d’indices de référence au sein de l’Union Européenne. Il prévoit une période transitoire dont bénéficient les administrateurs qui ont jusqu’au 1er janvier 2022 pour être agréés ou enregistrés. A compter de cette date, l’utilisation par des entités supervisées par l’Union Européenne d’indices de référence d’administrateurs non agréés ou non enregistrés (ou, s’ils ne sont pas situés dans l’Union, qui ne sont pas soumis à un régime équivalent ou autrement reconnus ou avalisés) sera interdite. Dans le cadre du règlement BMR, les indices de référence de taux d’intérêt EURIBOR, LIBOR et EONIA ont été déclarés comme étant des indices de référence d’importance critique En zone euro, au cours du premier semestre 2019, les incertitudes relatives à la définition des nouveaux taux benchmark ont été en partie levées. En effet, les travaux pour proposer de nouveaux indices ont été finalisés pour l’EONIA qui, à compter du 1er octobre 2019 jusqu’au 31 décembre 2021 est devenu un tracker du taux €ster. Ce dernier se substituera à l’EONIA dit « recalibré » à compter du 1er janvier 2022. Concernant l’EURIBOR, la mise en œuvre d’une nouvelle méthodologie de calcul, reconnue par le régulateur belge conforme aux exigences prévues par le règlement Benchmark, visant à passer à un EURIBOR dit « Hybride », a été finalisée au mois de novembre 2019. A ce stade, une incertitude modérée, existe sur la pérennité de l’EURIBOR, celle-ci résultant du nombre limité de banques contribuant à la détermination de l’indice. Deux consultations ont été lancées, au mois de novembre 2020, par le groupe de travail européen, sur les taux de référence alternatifs, afin d’accompagner les entités dans la rédaction des clauses de fallback. Ces consultations portent, à ce titre, sur la détermination des évènements déclencheurs de la cessation permanente de l’EURIBOR et sur les modalités de détermination du taux, basé sur l’€ster, qui se substituera alors à l’EURIBOR. Le degré d’incertitude associé aux instruments dérivés ou éléments couverts indexés aux taux EURIBOR ou EONIA qui concernent la majorité des relations de couverture du Groupe BPCE est moindre que sur l’index LIBOR. S’agissant du LIBOR, à ce stade, des taux alternatifs dits « Risk free rates » ont été définis pour le LIBOR GBP, USD, CHF et JPY. Toutefois, des travaux sont toujours en cours pour définir les modalités de transition à ces taux. Des solutions législatives sont, par ailleurs, envisagées notamment au niveau européen, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis, pour les contrats référencés au taux LIBOR, qui n’auraient pas été renégociés à l’issue de la période de transition. Depuis le premier semestre 2018, le Groupe BPCE s’est doté d’une structure projet chargée d’anticiper les impacts associés à la réforme des indices de référence, d’un point de vue juridique, commercial, financier, risque, système et comptable. Au cours de l’année 2019, les travaux se sont concentrés sur la réforme de l’Euribor et la transition de l’Eonia vers l’€STR et le renforcement des clauses contractuelles quant à la cessation d’indices. En 2020, a commencé une phase plus opérationnelle autour de la transition et la réduction des expositions aux taux de référence susceptibles de disparaître. Elle inclut l’utilisation des nouveaux indices, la remédiation du stock ainsi qu’une communication plus active avec les clients de la banque. Cependant la grande majorité des contrats concernés par la réforme ne seront remédiés avec des taux alternatifs qu’en 2021. L’information relative aux encours d’actifs financiers hors dérivés, passifs financiers hors dérivés, et dérivés devant faire l’objet d’une transition est présentée dans le chapitre 5 « Gestion des risques - Risque de taux et liquidité » Note 6 . – Engagements . Principes comptables . — Les engagements se caractérisent par l’existence d’une obligation contractuelle et sont irrévocables. Les engagements figurant dans ce poste ne doivent pas être susceptibles d’être qualifiés d’instruments financiers entrant dans le champ d’application d’IFRS 9 au titre du classement et de l’évaluation. En revanche, les engagements de financements et de garanties données sont soumis aux règles de provision d’IFRS 9 telles que présentées dans la note 7. Les effets des droits et obligations de ces engagements sont subordonnés à la réalisation de conditions ou d’opérations ultérieures. Ces engagements sont ventilés en : Engagements de financement (ouverture de crédit confirmé ou accord de refinancement) ; Engagement de garantie (engagements par signature ou actifs reçus en garantie). 6.1 . Engagements de financement . — Le montant communiqué correspond à la valeur nominale de l’engagement donné. ( En milliers d'Euros ) 31 décembre 2020 31 décembre 2019 Engagements de financement donnés en faveur : Des établissements de crédit 0 0 De la clientèle 1 405 315 1 241 861 Ouvertures de crédit confirmées 1 400 778 1 236 434 Ouvertures de crédits documentaires 3 883 4 555 Autres engagements 654 872 Total des engagements de financement donn é s 1 405 315 1 241 861 Engagements de financement reçus : D'établissements de crédit 0 0 De la clientèle 0 0 Total des engagements de financement reçus 0 0 6.2 . Engagement de garantie . — Le montant communiqué correspond à la valeur nominale de l’engagement donné. ( En milliers d'Euros ) 31 décembre 2020 31 décembre 2019 Engagements de garantie donnés : D'ordre des établissements de crédit 0 18 D'ordre de la clientèle 614 808 636 692 Engagements sur titres 104 154 Total des engagements de garantie donn é s 614 912 636 864 Engagements de garantie reçus : D'établissements de crédit 1 109 324 1 083 775 De la clientèle 5 387 564 3 486 215 Engagements sur titres 104 154 Total des engagements de garantie reçus 6 496 992 4 570 144 Les engagements de garantie sont des engagements par signature ainsi que des actifs reçus en garantie tels que des sûretés réelles autres que celles figurant dans la note 5.17.1.3 « Actifs financiers reçus en garantie dont l'entité peut disposer ». Les « valeurs affectées en garanties » figurent dans la note 5.17.1 « Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs donnés en garantie ». Les « valeurs reçues en garantie et dont l’établissement a la disposition » figurent dans la note 5.17.3 « Actifs financiers reçus en garantie dont l'entité peut disposer ». Note 7 . – Expositions aux risques . Les expositions aux risques abordés ci-après sont représentées par les risques de crédit, de marché, de taux d’intérêt global, de change et de liquidité. L’information relative à la gestion du capital et aux ratios réglementaires est présentée dans la partie « Gestion des risques ». 7.1 . Risque de crédi t  : L’essentiel. — Le risque de crédit est le risque qu’une partie prenante à un instrument financier manque à une de ses obligations et amène de ce fait l’autre partie à subir une perte financière. Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont également présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles incluent : la répartition des expositions brutes par catégories et par approches avec distinction du risque de crédit et du risque de contrepartie ; la répartition des expositions brutes par zone géographique ; la concentration du risque de crédit par emprunteur ; la répartition des expositions par qualité de crédit. Ces informations font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes. 7.1.1 . Cout du risque de crédit  : Principes comptables . — Le coût du risque porte sur les instruments de dette classés parmi les actifs financiers au coût amorti ou les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables ainsi que sur les engagements de financement et les contrats de garantie financière donnée non comptabilisés à la juste valeur par résultat. Il concerne également les créances résultant de contrats de location, les créances commerciales et les actifs sur contrats. Ce poste recouvre ainsi la charge nette des dépréciations et des provisions constituées au titre du risque de crédit. Les pertes de crédit liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance d’établissements de crédit figurent également dans ce poste. Les créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations sont des créances qui ont acquis un caractère de perte définitive avant d’avoir fait l’objet d’un provisionnement en Statut 3. — Coût du risque de crédit de la période : ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions -35 670 -18 686 Dont placements des activités d'assurance Récupérations sur créances amorties 1 186 1 489 Dont placements des activités d'assurance Créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations -6 078 -5 445 Dont placements des activités d'assurance Total coût du risque de crédit -40 562 -22 642 — Coût du risque de crédit de la période par nature d’actifs  : ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Opérations interbancaires 0 0 Dont placements des activités d'assurance Opérations avec la clientèle -40 650 -21 885 Dont placements des activités d'assurance Autres actifs financiers 88 -757 Dont placements des activités d'assurance Total coût du risque de crédit -40 562 -22 642 7.1. 2 . V ariation des valeurs brutes comptables et des pertes de crédit attendues des actifs financiers et des engagements . Principes comptables. — Les pertes de crédit attendues sont représentées par des dépréciations sur les actifs au coût amorti et en juste valeur par capitaux propres, et des provisions sur les engagements de financement et de garantie. Dès la date de première comptabilisation les instruments financiers concernés (voir 7.1.1) font l’objet d’une dépréciation ou d’une provision pour pertes de crédit attendues ( Expected Credit Losses ou ECL). Lorsque les instruments financiers n’ont pas fait l’objet d’indications objectives de pertes à titre individuel, les dépréciations ou provisions pour pertes de crédit attendues sont évaluées à partir d’historique de pertes et de prévisions raisonnables et justifiables des flux futurs de trésorerie actualisés. Les instruments financiers sont répartis en trois catégories (statuts ou stage) selon la dégradation du risque de crédit observée depuis leur comptabilisation initiale. A chaque catégorie d’encours correspond une modalité spécifique d’évaluation du risque de crédit : — Statut 1 ( stage 1 ou S1) il s’agit des encours sains pour lesquels il n’y a pas d’augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale de l’instrument financier ; la dépréciation ou la provision pour risque de crédit correspond aux pertes de crédit attendues à un an ; les produits d’intérêts sont reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’instrument avant dépréciation. — Statut 2 ( stage 2 ou S2) les encours sains pour lesquels une augmentation significative du risque de crédit est constatée depuis la comptabilisation initiale de l’instrument financier sont transférés dans cette catégorie ; la dépréciation ou la provision pour risque de crédit est alors déterminée sur la base des pertes de crédit attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument financier (pertes de crédit attendues à maturité) ; les produits d’intérêts sont reconnus en résultat, comme pour les encours de statut 1, selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’instrument avant dépréciation. — Statut 3 ( stage 3 ou S3) il s’agit des encours pour lesquels il existe une indication objective de perte de valeur liée à un événement qui caractérise un risque de crédit avéré et qui intervient après la comptabilisation initiale de l’instrument concerné. Cette catégorie recouvre, comme sous IAS 39, les créances pour lesquelles a été identifié un évènement de défaut tel que défini à l’article 178 du règlement européen numéro 575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit. Les situations de défaut sont désormais identifiées pour les encours significatifs (introduction d’un seuil relatif et d’un seuil absolu à appliquer aux arriérés de paiement) et les critères de retour en encours sains ont été clarifiés avec l’imposition d’une période probatoire et l’introduction de critères explicites pour le classement en défaut des crédits restructurés ; la dépréciation ou la provision pour risque de crédit est calculée à hauteur des pertes de crédit attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument financier (pertes de crédit attendues à maturité) sur la base du montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables ; les produits d’intérêts sont alors reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur nette comptable de l’instrument après dépréciation. les actifs financiers acquis ou créés et dépréciés au titre du risque de crédit dès leur comptabilisation initiale, l’entité ne s’attendant pas à recouvrer l’intégralité des flux de trésorerie contractuels (purchased originated crédit impaired ou POCI). Ces actifs peuvent être transférés en Statut 2 en cas d’amélioration du risque de crédit. Pour les créances résultant de contrats de location simple ou de contrats de location financière – qui relèvent d’IFRS 16, le Groupe BPCE a décidé de ne pas retenir la possibilité d’appliquer la méthode simplifiée proposée par IFRS 9. Méthodologie d’évaluation de la dégradation du risque de crédit et des pertes de crédit attendues. — Les principes d’évaluation de la dégradation du risque de crédit et des pertes de crédit attendues s’appliquant à la très grande majorité des expositions du Groupe BPCE sont décrits ci-dessous. — Augmentation significative du risque de crédit : L’augmentation significative du risque de crédit s’apprécie sur une base individuelle en tenant compte de toutes les informations raisonnables et justifiables et en comparant le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de clôture avec le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de la comptabilisation initiale. Une approche par contrepartie (avec application du principe de contagion à tous les encours sur la contrepartie considérée) est possible notamment au regard du critère qualitatif Watch List . Conformément à la norme IFRS 9, un encours d’une contrepartie ayant l’objet d’une dégradation significative du risque de crédit (statut 2) qui vient d’être originé sera classé en Statut 1. L’appréciation de la détérioration repose sur la comparaison des probabilités de défaut ou des notations en date de comptabilisation initiale des instruments financiers avec celles existant en date de clôture. Les mêmes principes que ceux déterminant l’entrée en Statut 2 sont appliqués pour l’amélioration de la dégradation significative du risque de crédit. Par ailleurs, il existe selon la norme une présomption réfutable d’augmentation significative du risque de crédit associé à un actif financier depuis la comptabilisation initiale lorsque les paiements contractuels subissent un retard de plus de 30 jours. En particulier, les moratoires accordés en soutien aux entreprises traversant des difficultés de trésorerie généralisées, ainsi que l’octroi de prêts garantis par l’état (PGE), ne conduisent pas à eux seuls à considérer l’existence de difficultés financières remettant en cause la capacité de la contrepartie à honorer ses accords contractuels à maturité. En conséquence, les principes mentionnés trouvent pleinement à s’appliquer suivant la situation spécifique de la contrepartie. La mesure de la dégradation du risque permet dans la majorité des cas de constater une dégradation en Statut 2 avant que la transaction ne soit dépréciée individuellement (Statut 3). L’évaluation de l’augmentation significative du risque de crédit est faite au niveau de chaque instrument en se basant sur des indicateurs et des seuils qui varient selon la nature de l’exposition et le type de contrepartie. Plus précisément, l’évaluation de la variation du risque de crédit s’effectue sur la base des critères suivants : sur les portefeuilles de Particuliers, Professionnels, Petites et Moyennes Entreprises, Secteur Public et Logement Social : la mesure de la dégradation du risque de crédit repose sur une combinaison de critères quantitatifs et qualitatifs. Le critère quantitatif s’appuie sur la mesure de la variation de la probabilité de défaut à un an (en moyenne de cycle) depuis la comptabilisation. Les critères qualitatifs complémentaires permettent de classer en Statut 2 l'ensemble des contrats présentant des impayés de plus de 30 jours (la présomption d'impayés de 30 jours n'est donc pas réfutée), en note sensible, inscrits en Watch List ou en situation de réaménagements en présence de difficultés financières si les critères de déclassement en défaut ne sont pas remplis ; sur les portefeuilles de Grandes Entreprises, Banques et Souverains : le critère quantitatif s’appuie sur le niveau de variation de la notation depuis la comptabilisation initiale. Les mêmes critères qualitatifs que sur les Particuliers, Professionnels et Petites et Moyennes Entreprises s’appliquent, ainsi que des critères complémentaires fonction de l’évolution de la notation sectorielle et du niveau de risque pays ; sur les Financements Spécialisés : les critères appliqués varient selon les caractéristiques des expositions et le dispositif de notation afférent. Les expositions notées sous le moteur dédié aux expositions de taille importante sont traitées de la même manière que les Grandes Entreprises ; les autres expositions sont traitées à l’instar des Petites et Moyennes Entreprises. Pour l’ensemble de ces portefeuilles, les notations sur lesquelles s’appuie la mesure de la dégradation du risque correspondent aux notations issues des systèmes internes lorsque celles-ci sont disponibles, ainsi que sur des notes externes, notamment en l’absence de notation interne. La norme permet de considérer que le risque de crédit d’un instrument financier n’a pas augmenté de façon significative depuis la comptabilisation initiale si ce risque est considéré comme faible à la date de clôture. Cette disposition est appliquée pour les titres de dette notés investment grade s détenus par la Banque de Grande Clientèle. — Mesure des pertes de crédit attendues  : Les pertes de crédit attendues sont définies comme étant une estimation des pertes de crédit (c’est à dire la valeur actuelle des déficits de trésorerie) pondérées par la probabilité d’occurrence de ces pertes au cours de la durée de vie attendue des instruments financiers. Elles sont calculées de manière individuelle, pour chaque exposition. En pratique, pour les instruments financiers classés en Statut 1 ou en Statut 2, les pertes de crédit attendues sont calculées comme le produit de plusieurs paramètres : flux attendus sur la durée de vie de l'instrument financier, actualisés en date de valorisation - ces flux étant déterminés en fonction des caractéristiques du contrat, de son taux d'intérêt effectif ; taux de perte en cas de défaut (LGD, Loss Given Default) ; probabilités de défaut (PD), sur l’année à venir dans le cas des instruments financiers en Statut 1, jusqu’à la maturité du contrat dans le cas des instruments financiers en Statut 2. La méthodologie développée s’appuie sur les concepts et les dispositifs existants, notamment sur les modèles internes développés dans le cadre du calcul des exigences réglementaires en fonds propres (dispositif bâlois) et sur les modèles de projections utilisés dans le dispositif de stress tests . Des ajustements spécifiques sont réalisés pour se mettre en conformité avec les spécificités de la norme IFRS 9 : les paramètres IFRS 9 visent ainsi à estimer de façon juste les pertes de crédit attendues dans un cadre de provisionnement comptable, tandis que les paramètres prudentiels sont dimensionnés de façon prudente dans un cadre réglementaire. Plusieurs marges de prudence appliquées sur les paramètres prudentiels sont en conséquence retraitées ; les paramètres IFRS 9 doivent permettre d’estimer les pertes de crédit attendues jusqu’à la maturité du contrat, tandis que les paramètres prudentiels sont définis afin d’estimer les pertes attendues sur un horizon d’un an. Les paramètres à un an sont donc projetés sur des horizons longs ; les paramètres IFRS 9 doivent tenir compte de la conjoncture économique anticipée sur l’horizon de projection (forward-looking), tandis que les paramètres prudentiels correspondent à des estimations moyenne de cycle (pour la PD) ou bas de cycle (pour la LGD et les flux attendus sur la durée de vie de l’instrument financier). Les paramètres prudentiels de PD et de LGD sont donc également ajustés selon ces anticipations sur la conjoncture économique. — Prise en compte des informations de nature prospective  : Le Groupe BPCE prend en compte des informations prospectives à la fois dans l’estimation de l’augmentation significative du risque de crédit et dans la mesure des pertes de crédit attendues. Le montant des pertes de crédit attendues est calculé sur la base d’une moyenne pondérée de scénarios probabilisés, tenant compte des événements passés, des circonstances actuelles et des prévisions raisonnables et justifiables de la conjoncture économique. S’agissant de la détermination de l’augmentation significative du risque de crédit, au-delà des règles basées sur la comparaison des paramètres de risque entre la date de comptabilisation initiale et la date de reporting, celle-ci est complétée par la prise en compte d’informations prospectives comme des paramètres macro-économiques sectoriels ou géographiques, susceptibles d’augmenter le montant de pertes de crédit attendues de certaines expositions. Ainsi, les établissements du Groupe BPCE évaluent les expositions considérées au regard des caractéristiques locales et sectorielles de leur portefeuille. Dans ce contexte, le Groupe Banque Populaire Val de France a développé et a considérablement renforcé le suivi des secteurs impactés. L'approche de suivi sectoriel permet une classification des secteurs et sous-secteurs économiques établie de manière centralisée par la direction des risques du Groupe BPCE et mise à jour mensuellement. Dans le contexte de crise sanitaire et la difficulté à apprécier au plus juste la situation de risque des contreparties, des ajustements conservateurs complémentaires d’ECL ont été effectués. Sur les portefeuilles de crédit des Moyennes Entreprises, qui ne disposent pas de notations automatiques, les notes de certaines contreparties ont été dégradées au travers d'une grille diffusée au sein des établissements du Groupe BPCE. Les notes tiennent notamment compte de l'endettement additionnel du débiteur résultant des mesures de soutien accordées (dont PGE) ; Sur les portefeuilles de crédit des Professionnels et Petites Entreprises, notés automatiquement, l'amélioration mécanique des notations sous l'effet des mesures de soutien de l'Etat (impact positif des moratoires et PGE sur la situation de trésorerie de ces contreparties) a été neutralisée et la note la plus basse depuis mars 2020 a été prise en compte. — Méthodologie de calcul de pertes attendues  : Les paramètres utilisés pour la mesure des pertes de crédit attendues sont ajustés à la conjoncture économique via la définition de trois scénarios économiques définis sur un horizon de trois ans : le scénario central a été mis à jour à partir des scénarios déterminés par les économistes du Groupe BPCE en septembre 2020 ; un scénario pessimiste, correspondant à une réalisation plus dégradée des variables macro-économiques définies dans le cadre du scénario central ; un scénario optimiste, correspondant à une réalisation plus favorable des variables macro-économiques définies dans le cadre du scénario central. Les variables définies dans chacun de ces scénarios permettent la déformation des paramètres de PD et de LGD et le calcul d’une perte de crédit attendue pour chacun des scénarios économiques. La projection des paramètres sur les horizons supérieurs à 3 ans se fait sur le principe d’un retour progressif à leur moyenne long-terme. Les modèles utilisés pour déformer les paramètres de PD et de LGD s’appuient sur ceux développés dans le dispositif de stress tests dans un objectif de cohérence. Ces scénarios économiques sont associés à des probabilités d’occurrence, permettant in fine le calcul d’une perte moyenne probable utilisée comme montant de la perte de crédit attendue IFRS 9. Chaque scénario est pondéré en fonction de sa proximité au consensus de Place (Consensus Forecast) sur les principales variables économiques de chaque périmètre ou marché significatif du Groupe. Les projections sont déclinées, sur le marché français principalement, au travers des principales variables macro-économiques : le PIB, le taux de chômage et les taux d’intérêts français sur la dette souveraine française. Le poids à attribuer aux pertes de crédit attendues calculées dans chacun des scénarios est défini comme suit : 60% pour le scénario central, 35% pour le scénario pessimiste, 5% pour le scénario optimiste. Du fait de l’incertitude liée au contexte de crise sanitaire, ces bornages sont beaucoup plus écartés du scénario central que dans un contexte habituel hors crise. La méthode actuelle prend en compte les déviations passées des données du consensus à partir desquelles sont mesurées les probabilités d’occurrence des scénarios pessimistes et optimistes. L’incertitude du contexte fait que la méthode a dû être adaptée afin de rendre atteignable ces bornages. Cette adaptation consiste à aligner la dispersion précédemment calibrée sur les déviations de consensus sur l’incertitude actuelle, estimée via la dispersion des prévisions composant ledit consensus. Dans le contexte de la crise Covid-19, d’importantes mesures de soutien de l’Etat ont été mises en place. Le Groupe BPCE a retenu comme hypothèse que ces mesures ont eu pour impact de décaler les effets de la crise dans le temps d’environ 9 mois (entre les 6 mois de moratoires et les 12 mois de délai de remboursement des PGE). Des mesures telles que le chômage partiel ont pour conséquence qu’une partie significative de l’impact de la crise est absorbée par la puissance publique (notes de la Banque de France et de OFCE - Observatoire Français des Conjonctures Economiques). Cela se traduit dans le dispositif de modélisation du Groupe BPCE par une modération de 60% de l’impact sur les paramètres de calcul des ECL des déviations de la croissance de sa tendance long terme. La définition et la revue de ces scénarios suit la même organisation et gouvernance que celle définie pour le processus budgétaire, avec une revue trimestrielle depuis la crise de la Covid-19 sur la base de propositions de la recherche économique et une validation par le Comité de Direction Générale BPCE. Les probabilités d’occurrence des scénarios sont quant à elles revues trimestriellement par le Comité Watch List et Provisions du Groupe. Les paramètres ainsi définis permettent l’évaluation des pertes de crédit attendues de l’ensemble des expositions, qu’elles appartiennent à un périmètre homologué en méthode interne ou traité en standard pour le calcul des actifs pondérés en risques. Le dispositif de validation des modèles IFRS 9 s’intègre pleinement dans le dispositif de validation déjà en vigueur au sein du Groupe BPCE. La validation des modèles suit ainsi un processus de revue par une cellule indépendante de validation interne, la revue de ces travaux en comité modèle Groupe et un suivi des préconisations émises par la cellule de validation. Le Groupe Banque Populaire Val de France a ainsi mis en place des provisions sectorielles dès le 1 er janvier 2018, avec la mise en œuvre de la norme IFRS 9, et a procédé à leur actualisation en 2020. De plus, du fait de la crise sanitaire COVID 19, le Groupe Banque Populaire Val de France a réalisé une révision des secteurs concernés. Cette révision a abouti à l’ajout de trois nouveaux secteurs, le commerce de détail, l’automobile et les biens de consommation et à l’ajout de certains sous-secteurs notamment pour le secteur de l’hôtellerie-restauration. Ils se rajoutent aux secteurs existants : clients retail particuliers hors-secteur géographique avec au moins un crédit habitat, clients agriculteurs non particuliers, clients professionnels de l’hôtellerie – restauration, du commerce de détail et de la boulangerie, enfin clients du secteur leverage finance, correspondant aux opérations de financement avec effet de levier . Le mode de calcul de ces provisions utilise le modèle Groupe BPCE de provisionnement IFRS 9 avec une note dégradée de 3 plots pour l’ensemble des secteurs sauf pour les secteurs leverage finance et automobile avec une note dégradée de 1 plot. Modalités d’évaluation des encours qui relèvent du Statut 3. — Les actifs financiers pour lesquels existe une indication objective de perte liée à un événement qui caractérise un risque de contrepartie avéré et qui intervient après leur comptabilisation initiale sont considérés comme relevant du Statut 3. Les critères d’identification des actifs sont alignés avec la définition du défaut telle que définie à l’article 178 du règlement européen n°575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit en cohérence avec les orientations de l’EBA (EBA/GL/2016/07) sur l’application de la définition du défaut et le règlement délégué 2018/1845 de la Banque Centrale Européenne relatif au seuil d’évaluation de l’importance des arriérés sur des obligations de crédit, applicable au plus tard au 31 décembre 2020. Les prêts et créances sont considérés comme dépréciés et relèvent du Statut 3 si les deux conditions suivantes sont réunies : il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui caractérisent un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Constituent notamment un indice objectif de dépréciation : la survenance d’un impayé depuis trois mois consécutifs au moins (6 mois consécutifs au moins pour les créances sur des collectivités locales) dont le montant est supérieur aux seuils absolu (de 100€ pour une exposition retail sinon 500€) et relatif de 1% des expositions de la contrepartie ; la restructuration de crédits en cas d’atteinte de certains critères ou, indépendamment de tout impayé, l’observation de difficultés financières de la contrepartie amenant à considérer que tout ou partie des sommes dues ne seront pas recouvrées. A noter que les encours restructurés sont classés en Statut 3 lorsque la perte est supérieure à 1% de la différence entre la valeur actuelle nette avant restructuration et la valeur actuelle nette après restructuration ; la mise en œuvre de procédures contentieuses ; ces événements sont susceptibles d’entraîner la constatation de pertes de crédit avérées ( incurred crédit losses ), c’est-à-dire de pertes de crédit attendues ( expected crédit losses ) pour lesquelles la probabilité d’occurrence est devenue certaine. Les titres de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), sont considérés comme dépréciés et relèvent du Statut 3 lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré. Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes au Statut 3 sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée (TSSDI) répondant à la définition de passifs financiers au sens de la norme IAS 32, une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue. Les dépréciations pour pertes de crédit attendues des actifs financiers au Statut 3 sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables, que ces flux de trésorerie proviennent de l’activité de la contrepartie ou qu’ils proviennent de l’activation éventuelle des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital. Les pertes de crédit attendues relatives aux engagements hors bilan au Statut 3 sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan. Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Aux fins de l’évaluation des pertes de crédit attendues, il est tenu compte dans l’estimation des insuffisances de flux de trésorerie attendues, des biens affectés en garantie ainsi que des autres réhaussements de crédit qui font partie intégrante des modalités contractuelles de l’instrument et que l’entité ne comptabilise pas séparément. Comptabilisation des dépréciations sur les actifs au coût amorti et en juste valeur par capitaux propres et des provisions sur les engagements de financement et de garantie. Pour les instruments de dette comptabilisés au bilan dans la catégorie des actifs financiers au coût amorti, les dépréciations constatées viennent corriger le poste d’origine de l’actif présenté au bilan pour sa valeur nette (quel que soit le statut de l’actif : S1, S2, S3 ou POCI). Les dotations et reprises de dépréciation sont comptabilisées au compte de résultat au poste « Coût du risque de crédit ». Pour les instruments de dette comptabilisés au bilan dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres, les dépréciations sont portées au passif du bilan au niveau des capitaux propres recyclables, en contrepartie du poste « Coût du risque de crédit » au compte de résultat (quel que soit le statut de l’actif : S1, S2, S3 ou POCI). Pour les engagements donnés de financement et de garantie financière, les provisions sont inscrites dans le poste « Provisions » au passif du bilan (indépendamment du statut de l’engagement donné : S1, S2, S3 ou POCI). Les dotations et reprises de provisions sont comptabilisées au compte de résultat au poste « Coût du risque de crédit ». 7.1.2.1 . Variation des valeurs brutes comptables et des dépréciations pour pertes de crédit attendues des actifs financiers  : — Variation des dépréciations pour pertes de crédit des actifs financiers par capitaux propres : (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S2 POCI) Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S3 POCI) Total Valeur brute comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31 décembre 2019 570 764 -113 0 0 0 0 0 0 0 0 570 764 -113 Production et acquisition 12 755 0 0 0 0 0 0 0 0 0 12 755 0 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Variations liées à l'évolution des paramètres du risque de crédit (hors transferts) -4 424 9 0 0 0 0 0 0 0 0 -4 424 9 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -80 130 1 0 0 0 0 0 0 0 0 -80 130 1 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 -98 49 0 0 0 0 -98 49 Transferts d'actifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S2 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S3 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements 86 6 0 0 98 -49 0 0 0 0 184 -43 Solde au 31 décembre 2020 499 051 -97 0 0 0 0 0 0 0 0 499 051 -97 — Variation des dépréciations pour pertes de crédit des titres de dette au coût amorti  : (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S2 POCI) Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31 décembre 2019 13 111 -165 0 0 0 0 0 0 0 0 13 111 -165 Production et acquisition 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Variations liées à l'évolution des paramètres du risque de crédit (hors transferts) 0 113 0 0 0 0 0 0 0 0 0 113 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -5 0 0 0 0 0 0 0 0 0 -5 0 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S2 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S3 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements 0 0 0 0 319 -319 0 0 0 0 319 -319 Solde au 31 décembre 2020 13 106 -52 0 0 319 -319 0 0 0 0 13 425 -371 — Variation des dépréciations pour pertes de crédit des prêts et créances aux établissements de crédit au coût amorti  : Les prêts et créances aux établissements de crédit inscrits en statut 1 incluent notamment les fonds centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations, soit 1 071 982 milliers d’euros au 31 décembre 2020, contre 1 284 507 milliers d’euros au 31 décembre 2019. Ils incluent également les encours de prêts accordés à BPCE SA, soit 951 180 milliers d’euros au 31 décembre 2020, contre 539 314 milliers d’euros au 31 décembre 2019. (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S2 POCI) Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31 décembre 2019 2 044 176 -2 0 0 0 0 0 0 0 0 2 044 176 -2 Production et acquisition 0 0 12 0 0 0 0 0 0 0 12 0 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Variations liées à l'évolution des paramètres du risque de crédit (hors transferts) 1 165 249 1 0 0 0 0 0 0 0 0 1 165 249 1 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S2 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S3 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements -1 421 0 0 0 0 0 0 0 0 0 -1 421 0 Solde au 31 décembre 2020 3 208 004 -1 12 0 0 0 0 0 0 0 3 208 016 -1 — Variation des dépréciations pour pertes de crédit des prêts et créances à la clientèle au coût amorti  : Les instruments financiers sont répartis en trois catégories (statuts ou stage) selon la dégradation du risque de crédit observée depuis leur comptabilisation initiale. Cette dégradation est mesurée sur la base de la notation en date d’arrêté, y compris si celle-ci a subi une amélioration mécanique sous l’effet des mesures de soutien de l’Etat (impact positif des moratoires et PGE décrit infra et dans la note 1.5.2). Les encours concernés par cette amélioration mécanique et qui pourraient être transférés en statut 2 s’élèvent à 61 843 milliers d’euros. Ce transfert n’aurait pas d’impact sur le coût du risque dans la mesure où cette amélioration a été neutralisée dans le calcul des dépréciations décrit infra. Par ailleurs, des provisions complémentaires d’un montant de 13 692 milliers d’euros ont été comptabilisées en 2020 pour couvrir les risques de dégradation significative du risque de crédit sur les secteurs du tourisme, de l’hôtellerie, de la restauration et du commerce-distribution spécialisé. En l’absence de dégradation avérée de leur notation au 31 décembre 2020, les encours couverts par ces provisions ont, en partie, été maintenus en S1. Ils feront l’objet d’un suivi rapproché en 2021, tel que décrit à la note 1.5.2.1. (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition( S2 POCI) Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31 décembre 2019 11 610 768 -31 725 788 183 -54 172 431 450 -216 774 0 0 0 0 12 830 401 -302 671 Production et acquisition 2 451 843 -10 878 3 844 -95 0 0 0 0 28 830 -2 883 2 484 517 -13 856 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Variations liées à l'évolution des paramètres du risque de crédit (hors transferts) 624 438 -26 287 -15 427 12 323 5 737 13 646 0 0 0 0 614 748 -318 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -1 375 790 193 -97 772 92 -66 882 610 0 0 -534 53 -1 540 978 948 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 -25 741 19 663 0 0 0 0 -25 741 19 663 Transferts d'actifs financiers -180 483 25 616 153 802 -27 648 -8 299 -3 080 2 280 -228 -2 280 228 -34 980 -5 112 Transferts vers S1 338 566 -2 459 -331 981 6 839 -12 004 456 0 0 0 0 -5 419 4 836 Transferts vers S2 -490 772 23 896 514 576 -39 714 -25 254 2 746 2 280 -228 -2 280 228 -1 450 -13 072 Transferts vers S3 -28 277 4 178 -28 793 5 226 28 959 -6 282 0 0 0 0 -28 111 3 122 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements 308 373 -3 048 -7 414 3 922 48 353 -11 592 0 0 0 0 349 312 -10 718 Solde au 31 décembre 2020 13 439 149 -46 129 825 216 -65 578 384 618 -197 527 2 280 -228 26 016 -2 602 14 677 279 -312 064 7.1.2.2 . Variation des valeurs brutes comptables et des provisions pour pertes des engagements  : — Variation des provisions pour pertes de crédit des engagements de financement donnés  : (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S2 POCI) Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31 décembre 2019 1 134 907 1 917 102 269 1 253 4 685 2 039 0 0 0 0 1 241 861 5 209 Production et acquisition 680 170 2 070 16 869 235 0 0 0 0 0 0 697 039 2 305 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Variations liées à l'évolution des paramètres du risque de crédit (hors transferts) -198 426 -35 3 220 -319 811 8 0 0 0 0 -194 395 -346 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -327 126 -2 -16 696 -2 -1 501 0 0 0 0 0 -345 323 -4 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers 37 434 -39 -33 513 252 -470 -8 0 0 0 0 3 451 205 Transferts vers S1 74 716 427 -69 243 -570 -607 -4 0 0 0 0 4 866 -147 Transferts vers S2 -35 664 -466 35 886 822 -173 -4 0 0 0 0 49 352 Transferts vers S3 -1 618 0 -156 0 310 0 0 0 0 0 -1 464 0 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements -98 -198 2 367 99 413 351 0 0 0 0 2 682 252 Solde au 31 décembre 2020 1 326 861 3 713 74 516 1 518 3 938 2 390 0 0 0 0 1 405 315 7 621 — Variation des provisions pour pertes de crédit des engagements de garantie donnés  : (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S2 POCI) Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31 décembre 2019 612 567 908 3 731 596 20 412 6 821 0 0 0 0 636 710 8 325 Production et acquisition 157 756 213 0 0 0 0 0 0 0 0 157 756 213 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Variations liées à l'évolution des paramètres du risque de crédit (hors transferts) 6 855 198 459 -226 1 224 -54 0 0 0 0 8 538 -82 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -172 462 -12 -8 782 -2 -4 634 0 0 0 0 0 -185 878 -14 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers -60 518 -464 55 455 344 -242 987 0 0 0 0 -5 305 867 Transferts vers S1 8 463 24 -8 334 -34 -629 0 0 0 0 0 -500 -10 Transferts vers S2 -65 770 -228 64 806 429 -461 -1 0 0 0 0 -1 425 200 Transferts vers S3 -3 211 -260 -1 017 -51 848 988 0 0 0 0 -3 380 677 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements 4 657 -8 -4 671 -20 3 001 -697 0 0 0 0 2 987 -725 Solde au 31 décembre 2020 548 855 835 46 192 692 19 761 7 057 0 0 0 0 614 808 8 584 7.1.3 . Mesure et gestion du risque crédit . — Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie. Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés. Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. 7.1. 4 . Garanties reçues sur des instruments dépréciés sous IFRS 9 . — Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du Groupe Banque Populaire Val de France au risque de crédit et de contrepartie. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) et au risque de contrepartie correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers. (En milliers d'Euros) Exposition maximale au risque Dépréciations Exposition maximale nette de dépréciation Garanties Classe d’instruments financiers dépréciés (S3) Titres de dettes au coût amorti 319 -319 0 0 Prêts et créances aux établissements de crédit au coût amorti 0 0 0 0 Prêts et créances à la clientèle au coût amorti 410 635 -200 129 210 506 224 829 Titres de dettes - Juste valeur par capitaux propres recyclables 0 0 0 0 Prêts et créances aux établissements de crédit - JVOCI R 0 0 0 0 Prêts et créances à la clientèle - JVOCI R 0 0 0 0 Engagements de financement 3 938 2 390 1 548 0 Engagements de garantie 19 761 7 057 12 704 0 Total des instruments financiers déprécies (s3) 434 653 -191 001 224 758 224 829 7.1.5 . Garanties reçues sur des instruments non soumis aux règles IFRS 9  : ( En milliers d'Euros ) 31 décembre 2020 31 décembre 2019 Exposition maximale au risque Garanties Exposition maximale au risque Garanties Actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 Titres de dettes 11 013 0 14 954 0 Prêts 33 255 0 32 737 0 Dérivés de transaction 6 034 0 6 278 0 Total garanties reçues 50 302 0 53 969 0 7.1.6 . Mécanismes de réduction du risque de crédit : actif obtenu par prise de possession de garantie . — Le Groupe Banque Populaire Val de France n’a pas obtenu au cours de la période de nouvel actif par prise de garantie ou d’une mobilisation d’autres formes de rehaussement de crédit 7.1.7 . Actifs financiers modifiés depuis le début de l’exercice, dont la dépréciation était calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité au début de l’exercice . Principes comptables . — Les contrats modifiés sont des actifs financiers renégociés, restructurés ou réaménagés en présence ou non de difficultés financières et ne donnant pas lieu à décomptabilisation en l’absence du caractère substantiel des modifications apportées. Un profit ou une perte sont à comptabiliser en résultat dans le poste « Coût du risque de crédit » en cas de modification. La valeur comptable brute de l’actif financier doit être recalculée de manière à ce qu’elle soit égale à la valeur actualisée des flux de trésorerie contractuels renégociés ou modifiés au taux d’intérêt effectif initial. Certains actifs financiers dont la dépréciation était calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité, ont été modifiés depuis le début de l’exercice. Cependant, ces actifs financiers sont non significatifs au regard du bilan et du compte de résultat de l’entité. 7.1.8 . Actifs financiers modifiés depuis leur comptabilisation initiale, dont la dépréciation avait été calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité, et dont la dépréciation a été réévaluée sur la base des pertes de crédit attendues à un an depuis le début de l’exercice . Certains actifs financiers dont la dépréciation avait été calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité, ont été modifiés depuis leur comptabilisation initiale et ont vu leur dépréciation réévaluée sur la base des pertes de crédit attendues à un an depuis le début de l’exercice du fait d’une amélioration de leur risque de crédit. Cependant, ces actifs financiers sont non significatifs au regard du bilan de l’entité. 7.1.9 . Encours restructurés . Réaménagements en présence de difficultés financières  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2020 31 décembre 2019 Prêts et créances Engagements hors bilan Total Prêts et créances Engagements hors bilan Total Encours restructurés dépréciés 97 950 0 97 950 75 436 0 75 436 Encours restructurés sains 111 812 0 111 812 66 975 0 66 975 Total des encours restructurés 209 762 0 209 762 142 411 0 142 411 Dépréciations -35 907 0 -35 907 -24 242 0 -24 242 Garanties reçues 149 208 0 149 208 108 307 0 108 307 — Analyse des encours bruts  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2020 31 décembre 2019 Prêts et créances Engagements hors bilan Total Prêts et créances Engagements hors bilan Total Réaménagement : modifications des termes et conditions 151 650 0 151 650 88 983 0 88 983 Réaménagement : refinancement 58 112 0 58 112 53 428 0 53 428 Total des encours restructurés 209 762 0 209 762 142 411 0 142 411 7.2 . Risque de marché . — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment : les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ; les cours de change ; les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ; et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles. Les systèmes de mesure et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques. L’information relative à la gestion des risques de marché requise par la norme IFRS 7 est présentée dans le rapport sur la gestion des risques. 7.3 . Risque de taux d’intérêt global et risque de change . — Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêt. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change. La gestion du risque de taux d’intérêt global et la gestion du risque de change sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques. 7.4 . Risque de liquidité . — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné. Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. Les informations relatives à la gestion du risque de liquidité requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Le tableau ci-dessous présente les montants par date d’échéance contractuelle. Les instruments financiers en valeur de marché par résultat relevant du portefeuille de transaction, les actifs financiers disponibles à la vente à revenu variable, les encours douteux, les instruments dérivés de couverture et les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont positionnés dans la colonne « Non déterminé ». En effet, ces instruments financiers sont : soit destinés à être cédés ou remboursés avant la date de leur maturité contractuelle ; soit destinés à être cédés ou remboursés à une date non déterminable (notamment lorsqu’ils n’ont pas de maturité contractuelle) ; soit évalués au bilan pour un montant affecté par des effets de revalorisation. Les intérêts courus non échus sont présentés dans la colonne « inférieur à 1 mois ». Les montants présentés sont les montants contractuels hors intérêts prévisionnels. (En milliers d'Euros) Inférieur à 1 mois De 1 mois à 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Non déterminé Total au 31 décembre 2020 Caisse, banques centrales 101 209 0 0 0 0 0 101 209 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 0 52 744 52 744 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 0 5 097 89 770 285 448 118 639 850 255 1 349 209 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 134 026 134 026 Titres au coût amorti 0 5 394 2 635 5 024 1 0 13 054 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti 1 556 968 1 219 428 399 776 22 907 8 933 3 3 208 015 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 442 172 249 626 2 034 214 4 516 962 7 019 950 102 291 14 365 215 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 0 0 0 0 0 35 354 35 354 Actifs financiers par échéance 2 100 349 1 479 545 2 526 395 4 830 341 7 147 523 1 174 673 19 258 826 Banques centrales 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 0 11 355 11 355 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 79 244 79 244 Dettes représentées par un titre 78 749 4 033 120 684 398 348 195 394 0 797 208 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 204 119 14 812 1 164 182 1 570 114 1 201 883 48 400 4 203 510 Dettes envers la clientèle 10 880 567 114 062 327 307 929 099 54 643 1 596 12 307 274 Dettes subordonnées 0 0 0 0 0 7 800 7 800 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers par échéance 11 163 435 132 907 1 612 173 2 897 561 1 451 920 148 395 17 406 391 Engagements de financement donnés en faveur des établissements de crédit 0 0 0 0 0 0 0 Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle 815 027 41 868 254 218 124 882 169 320 0 1 405 315 Total engagements de financement donnes 815 027 41 868 254 218 124 882 169 320 0 1 405 315 Engagements de garantie en faveur des établissements de crédit 0 0 0 0 0 0 0 Engagements de garantie en faveur de la clientèle 0 0 0 0 0 614 808 614 808 Total engagements de garantie donnes 0 0 0 0 0 614 808 614 808 Note 8 . – Avantages du personnel et assimilés . Principes comptables. — Les avantages du personnel sont classés en quatre catégories. — Avantages à court terme  : Ces avantages, tels que les salaires, congés annuels, primes, la participation et l’intéressement dont le règlement est attendu dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice sont comptabilisés en charges. — Avantages postérieurs à l’emploi  : Bénéficiant au personnel retraité se décomposent en deux catégories : les régimes à cotisations définies et les régimes à prestations définies. Les régimes à cotisations définies tels que les régimes nationaux français sont ceux pour lesquels l’obligation du Groupe BPCE se limite uniquement au versement d’une cotisation et ne comportent aucune obligation de l’employeur sur un niveau de prestation. Les cotisations versées au titre de ces régimes sont comptabilisées en charges de l’exercice. Les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies désignent les régimes pour lesquels le Groupe BPCE s’est engagé sur un montant ou un niveau de prestations. Les régimes à prestations définies font l’objet d’une provision déterminée à partir d’une évaluation actuarielle de l’engagement prenant en compte des hypothèses démographiques et financières. Lorsque ces régimes sont financés par des fonds externes répondant à la définition d’actifs du régime, la provision est diminuée de la juste valeur de ces actifs. Le coût des régimes à prestations définies comptabilisé en charge de la période comprend : le coût des services rendus (représentatif des droits acquis par les bénéficiaires au cours de la période), le coût des services passés (écart de réévaluation de la dette actuarielle suite à une modification ou réduction de régime), le coût financier net (effet de désactualisation de l’engagement net des produits d’intérêts générés par les actifs de couverture) et l’effet des liquidations de régime. Les écarts de réévaluation de la dette actuarielle liés aux changements d’hypothèses démographiques et financières et aux effets d’expérience sont enregistrés en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables en résultat net. — Autres avantages à long terme  : Ils comprennent les avantages versés à des salariés en activité et réglés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Ils comprennent notamment les primes pour médaille du travail. Ils sont évalués selon une méthode actuarielle identique à celle utilisée pour les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies. Leur mode de comptabilisation diffère sur les écarts de réévaluation de la dette actuarielle qui sont comptabilisés en charges. — Indemnités de cessation d’emploi  : Elles sont accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’une cessation d’emploi en échange d’une indemnité. Elles font l’objet d’une provision. Celles dont le règlement n’est pas attendu dans les douze mois de la clôture donnent lieu à actualisation. 8.1 . Charges de personnel . — Les charges de personnel comprennent l’ensemble des charges liées au personnel et les charges sociales et fiscales afférentes. L’information relative aux effectifs ventilés par catégorie est présentée dans le chapitre 2.2.3.3 « Les salariés au cœur du modèle » du rapport de gestion. (En milliers d'Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Salaires et traitements -85 466 -83 150 Charges des régimes à prestations et cotisations définies -12 655 -10 502 Autres charges sociales et fiscales -33 510 -34 599 Impôts et taxes liés aux rémunérations -11 850 -12 768 Intéressement et participation -15 481 -16 053 Total des charges de personnel -158 962 -157 072 L’effectif moyen du personnel en activité dans le Groupe Banque Populaire Val de France au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 909 cadres et 1 108 non-cadres, soit un total de 2 017 salariés. 8.2 . Engagements sociaux . — Le Groupe BPCE accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux. Le régime de retraite des Banques Populaires, géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR-BP), concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire des Banques Populaires au 31 décembre 1993. Les régimes de retraite gérés par la CAR-BP sont partiellement couverts par une couverture assurancielle, intervenant d’une part au titre des rentes versées au profit de bénéficiaires ayant dépassé un âge de référence et d’autre part au titre des engagements relatifs à des bénéficiaires d’âge moins élevé. Les rentes des bénéficiaires ayant dépassé cet âge de référence sont gérées dans le cadre de l’actif général retraite de l’organisme assureur. Cet actif général est dédié aux engagements retraite de cet assureur et a une composition adaptée à des échéances de paiement tendanciellement prévisibles. Sa composition est très majoritairement obligataire afin de permettre à l’assureur de mettre en œuvre la garantie en capital qu’il est contraint de donner sur un actif de ce type. Le pilotage actif/passif de ce fond est de la responsabilité de l’assureur. Les autres engagements sont gérés dans le cadre d’un fonds diversifié constitutif d’une gestion en unités de compte, c’est-à-dire sans garantie particulière apportée par l’assureur. La gestion en est effectuée selon une allocation stratégique toujours majoritairement tournée vers les produits de taux (60 %, dont plus de 95 % en obligations d’État) mais également ouverte aux actions (40 % dont 20% dans la zone Euro). Cette allocation est déterminée de manière à optimiser les performances attendues du portefeuille, sous contrainte d’un niveau de risque piloté et mesuré sur de nombreux critères. Les études actif/passif correspondantes sont reconduites chaque année et présentées à la Commission Technique, Financière et Risque CAR-BP et pour information au Comité de Suivi des Passifs Sociaux du Groupe BPCE. L’allocation relativement dynamique retenue est permise à la fois par l’horizon d’utilisation des sommes, ainsi que par les mécanismes de régulation propres au pilotage financier du dispositif. Le régime CARBP est présenté parmi les « Compléments de retraite et autres régimes ». Les autres avantages sociaux incluent également : retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ; autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme. Suite à la transformation de la SA I-BP en GIE en 2019, la Banque Populaire Val de France a repris dans son bilan les engagements sociaux des salariés d’I-BP, à hauteur de sa participation au capital du GIE. 8.2.1 . Analyse des actifs et passifs sociaux inscrits au bilan  : (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2020 Exercice 2019 Compléments de retraite CAR Autres régimes de retraite Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Dette actuarielle 53 651 2 032 55 683 30 815 8 202 94 700 92 722 Juste valeur des actifs du régime -30 294 -1 700 -31 994 -22 804 0 -54 798 -48 382 Juste valeur des droits à remboursement 0 0 0 0 0 0 0 Effet du plafonnement d'actifs 0 0 0 0 0 0 0 Solde net au bilan 23 357 332 23 689 8 011 8 202 39 902 44 340 Engagements sociaux passifs 23 357 332 23 689 8 011 8 202 39 902 44 340 Engagements sociaux actifs 0 0 0 0 0 0 0 La dette actuarielle est représentative de l’engagement accordé par le Groupe Banque Populaire Val de France aux bénéficiaires. Elle est évaluée par des actuaires indépendants selon la méthode des unités de crédits projetés en prenant en compte des hypothèses démographiques et financière revues périodiquement et a minima une fois par an. Lorsque ces régimes sont financés par des actifs de couverture répondant à la définition d’actifs du régime, le montant de la provision correspond à la dette actuarielle diminuée de la juste valeur de ces actifs. Les excédents d’actifs de régime sont comptabilisés à l’actif ainsi que les actifs de couverture ne répondant pas à la définition d’actifs du régime. 8.2.2 . Variation des montants comptabilisés au bilan  : — Variation de la dette actuarielle : (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2020 Exercice 2019 Compléments de retraite CAR Autres régimes de retraite Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Dette actuarielle en début de période 54 277 2 215 56 492 28 415 7 815 92 722 80 172 Coût des services rendus 0 0 0 1 745 580 2 325 1 804 Coût des services passés 0 0 0 0 0 0 0 Coût financier 329 7 336 226 37 599 1 313 Prestations versées -2 102 -171 -2 273 -769 -189 -3 231 -3 278 Autres 0 0 0 274 -41 233 418 Variations comptabilisées en résultat -1 773 -164 -1 937 1 476 387 -74 257 Ecarts de réévaluation - Hypothèses démographiques 0 0 0 90 0 90 -84 Ecarts de réévaluation - Hypothèses financières 1 733 34 1 767 1 688 0 3 455 10 358 Ecarts de réévaluation - Effets d'expérience -586 -53 -639 -850 0 -1 489 -835 Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables 1 147 -19 1 128 928 0 2 056 9 439 Ecarts de conversion 0 0 0 0 0 0 0 Autres 0 0 0 -4 0 -4 2 854 Dette actuarielle en fin de période 53 651 2 032 55 683 30 815 8 202 94 700 92 722 — Variation des actifs de couverture  : (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2020 Exercice 2019 Compléments de retraite CAR Autres régimes de retraite Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Juste valeur des actifs en début de période 29 816 1 866 31 682 16 700 0 48 382 45 048 Produit financier 184 6 190 124 0 314 735 Cotisations reçues 0 0 0 6 094 0 6 094 0 Prestations versées -327 -171 -498 -35 0 -533 -566 Autres 0 0 0 0 0 0 0 Variations comptabilisées en résultat -143 -165 -308 6 183 0 5 875 169 Ecarts de réévaluation - Rendement des actifs du régime 621 -1 620 -74 0 546 1 873 Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables 621 -1 620 -74 0 546 1 873 Ecarts de conversion 0 0 0 0 0 0 0 Autres 0 0 0 -5 0 -5 1 292 Juste valeur des actifs en fin de période 30 294 1 700 31 994 22 804 0 54 798 48 382 Les prestations versées en trésorerie aux bénéficiaires faisant valoir leurs droits viennent éteindre à due concurrence le montant provisionné à cet effet. Elles ont été prélevées à hauteur de 533 milliers d’euros sur les actifs de couverture des régimes. Le produit financier sur les actifs de couverture est calculé en appliquant le même taux que celui utilisé pour actualiser les engagements. L’écart entre le rendement réel à la clôture et le produit financier ainsi déterminé constitue un écart de réévaluation enregistré pour les avantages postérieurs à l’emploi en capitaux propres non recyclables. 8.2.3 . Coûts des régimes à prestations définies et autres avantages à long terme  : — Charges des régimes à prestations définies et autres avantages à long terme  : Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ». (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2020 Exercice 2019 Compléments de retraite CAR Autres régimes de retraite Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Coût des services rendus 0 0 0 -1 745 -580 -2 325 -1 804 Coût des services passés 0 0 0 0 0 0 0 Coût financier net -329 -7 -336 -226 -37 -599 -1 313 Produit financier 184 6 190 124 0 314 735 Prestations versées 1 775 0 1 775 734 189 2 698 2 712 Cotisations reçues 0 0 0 6 094 0 6 094 0 Autres (dont plafonnement par résultat) 0 0 0 -274 41 -233 -418 Autres (reprise engagements I-BP) 0 0 0 0 0 0 -1 190 Total de la charge de l'exercice 1 630 -1 1 629 4 707 -387 5 949 -1 278 — Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des régimes à prestations définies  : (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Exercice 2020 Exercice 2019 Compléments de retraite CAR Autres régimes de retraite Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Ecarts de réévaluation cumulés en début de période 6 803 2 167 8 970 1 121 10 091 7 917 - Dont écarts actuariels 6 803 2 167 8 970 1 121 10 091 7 917 - Dont effet du plafonnement d'actif 0 0 0 0 0 0 Ecarts de réévaluation générés sur l'exercice 621 -1 620 -74 546 2 174 Ajustements de plafonnement des actifs 0 0 0 0 0 0 Ecarts de réévaluation cumulés en fin de période 7 424 2 166 9 590 1 047 10 637 10 091 - Dont écarts actuariels 7 424 2 166 9 590 1 047 10 637 10 091 - Dont effet du plafonnement d'actif 0 0 0 0 0 0 8.2.4 . Autres informations  : — Principales hypothèses actuarielles : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2020 31 décembre 2019 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Compléments de retraite CAR Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Compléments de retraite CAR Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Taux d'actualisation 0,38% 0,17% 0,49% 0,29% 0,62% 1,44% 0,76% 0,47% Taux d'inflation 1,60% 1,60% 1,60% 1,60% 1,60% 1,60% 1,60% 1,60% Table de mortalité utilisée TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 Duration 14 ans 10 ans 18 ans 12 ans 14 ans 10 ans 18 ans 12 ans — Sensibilité de la dette actuarielle aux variations des principales hypothèses  : Au 31 décembre 2020, une variation de 0,5 % du taux d’actualisation et du taux d’inflation aurait les impacts suivants sur la dette actuarielle du régime de la Caisse Autonome de Retraite (CAR) : En % et milliers d'euros 31 décembre 2020 31 décembre 2019 CAR-BP CAR-BP % Montant % Montant Variation de + 0,5% du taux d'actualisation -6,68% -3 583 -6,73% -3 653 Variation de - 0,5% du taux d'actualisation 7,48% 4 011 7,54% 4 093 — Échéancier des paiements – flux (non actualisés) de prestations versés aux bénéficiaires  : ( En milliers d'Euros ) 31 décembre 2020 31 décembre 2019 CAR-BP CAR-BP N+1 à N+5 11 177 11 263 N+6 à N+10 10 525 10 753 N+11 à N+15 9 456 9 787 N+16 à N+20 7 998 8 396 > N+20 15 711 17 374 — Ventilation de la juste valeur des actifs du régime  : Au 31 décembre 2020, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 51,7 % en produits de taux, 37,7 % en actions, 9,3% en fonds de placement et 1,3% en actifs monétaires. Note 9 . – Juste valeur . L’essentiel . — La présente note vise à présenter les principes d’évaluation de la juste valeur des instruments financiers tels que définis par la norme IFRS 13 « Evaluation de la juste valeur » et à préciser certaines modalités de valorisation retenues au sein des entités du Groupe BPCE pour la valorisation de leurs instruments financiers. Les actifs et passifs financiers sont évalués au bilan soit à la juste valeur soit au coût amorti. Une indication de la juste valeur des éléments évalués au coût amorti est cependant présentée en annexe. Pour les instruments qui se négocient sur un marché actif faisant l’objet de prix de cotation, la juste valeur est égale au prix de cotation, correspondant au niveau 1 dans la hiérarchie des niveaux de juste valeur. Pour les autres types d’instruments financiers, non cotés sur un marché actif, incluant notamment les prêts, les emprunts et les dérivés négociés sur les marchés de gré à gré, la juste valeur est déterminée en utilisant des techniques de valorisation privilégiant les modèles de place et les données observables, ce qui correspond au niveau 2 dans la hiérarchie des niveaux de juste valeur. A défaut, dans le cas où des données internes ou des modèles propriétaires sont utilisés (niveau 3 de juste valeur), des contrôles indépendants sont mis en place pour valider la valorisation. Détermination de la juste valeur  : Principes généraux . — La juste valeur correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation. Le Groupe BPCE évalue la juste valeur d’un actif ou d’un passif à l’aide des hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour fixer le prix de l’actif ou du passif. Parmi ces hypothèses, figurent notamment pour les dérivés, une évaluation du risque de contrepartie (ou CVA – Credit Valuation Adjustement) et du risque de non-exécution (DVA - Debit Valuation Adjustement). L’évaluation de ces ajustements de valorisation se fonde sur des paramètres de marché. Par ailleurs, les valorisations des dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de calcul de CVA ni de DVA dans les comptes du Groupe BPCE. — Juste valeur en date de comptabilisation initiale  : Pour la majorité des transactions conclues par le Groupe BPCE, le prix de négociation des opérations (c’est-à-dire la valeur de la contrepartie versée ou reçue) donne la meilleure évaluation de la juste valeur de l’opération en date de comptabilisation initiale. Si tel n’est pas le cas, le groupe ajuste le prix de transaction. La comptabilisation de cet ajustement est décrite dans le paragraphe « Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) ». Hiérarchie de la juste valeur  : — Juste valeur de niveau 1 et notion de marché actif  : Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif (« Juste valeur de niveau I ») constituent l’indication la plus fiable de la juste valeur. Dans la mesure où de tels prix existent, ils doivent être utilisés sans ajustement pour évaluer la juste valeur. Un marché actif est un marché sur lequel ont lieu des transactions sur l’actif ou le passif selon une fréquence et un volume suffisants. La baisse du niveau d’activité du marché peut être révélée par des indicateurs tels que : une baisse sensible du marché primaire pour l’actif ou le passif financier concerné (ou pour des instruments similaires) ; une baisse significative du volume des transactions ; une faible fréquence de mise à jour des cotations ; une forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ; une perte de la corrélation avec des indices qui présentaient auparavant une corrélation élevée avec la juste valeur de l’actif ou du passif ; une hausse significative des cours ou des primes de risque de liquidité implicites, des rendements ou des indicateurs de performance (par exemple des probabilités de défaut et des espérances de pertes implicites) par rapport à l’estimation que fait le Groupe BPCE des flux de trésorerie attendus, compte tenu de toutes les données de marché disponibles au sujet du risque de crédit ou du risque de non-exécution relatif à l’actif ou au passif ; des écarts très importants entre le prix vendeur (bid) et le prix acheteur (ask) (fourchette très large). Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1) Il s’agit essentiellement d’actions, d’obligations d’Etat ou de grandes entreprises, de certains dérivés traités sur des marchés organisés (par exemple, des options standards sur indices CAC 40 ou Eurostoxx). Par ailleurs, pour les OPCVM, la juste valeur sera considérée comme de niveau 1 si la valeur liquidative est quotidienne, et s’il s’agit d’une valeur sur laquelle il est possible de passer un ordre. Juste valeur de niveau 2 . — En cas d’absence de cotation sur un marché actif, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés (« Juste valeur de niveau 2»). Si l’actif ou le passif a une échéance spécifiée (contractuelle), une donnée d’entrée de niveau 2 doit être observable pour la quasi-totalité de la durée de l’actif ou du passif. Les données d’entrée de niveau 2 comprennent notamment : les cours sur des marchés, actifs ou non, pour des actifs ou des passifs similaires ; les données d’entrée autres que les cours du marché qui sont observables pour l’actif ou le passif, par exemple : les taux d’intérêt et les courbes de taux observables aux intervalles usuels, les volatilités implicites, les « spreads» de crédit ; les données d’entrée corroborées par le marché, c’est-à-dire qui sont obtenues principalement à partir de données de marché observables ou corroborées au moyen de telles données, par corrélation ou autrement. Instruments valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2) — Instruments dérivés de niveau 2  : Seront en particulier classés dans cette catégorie : les swaps de taux standards ou CMS ; les caps et floors standards ; les achats et ventes à terme de devises liquides ; les swaps et options de change sur devises liquides ; les dérivés de crédit liquides sur un émetteur particulier (single name) ou sur indices Itraax, Iboxx... — Instruments non dérivés de niveau 2  : Certains instruments financiers complexes et / ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle reconnu et utilisent des paramètres de marché calibrés à partir de données observables (telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options), de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré. Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est fondée sur quatre conditions indissociables : le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu) ; le paramètre est alimenté périodiquement ; le paramètre est représentatif de transactions récentes ; les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction. La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat. Figurent notamment en niveau 2 : les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée à partir de données de marché observables (ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats) ; les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement, mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes ; les dettes émises valorisées à la juste valeur sur option (uniquement à compléter si concerné, et dans ce cas, donner des éléments sur la valorisation de la composante risque émetteur, et préciser, en cas de modification du mode de calcul de la composante risque émetteur, les raisons de cette modification et ses impacts). Juste valeur de niveau 3 Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes (« Juste valeur de niveau 3») utilisant des données non observables. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes. Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3) Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable. Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement les parts de FCPR : la valeur liquidative est fréquemment une valeur indicative puisqu’il n’est souvent pas possible de sortir ; — Transferts entre niveaux de juste valeur  : Les informations sur les transferts entre niveaux de juste valeur sont indiquées en note 9.1.3. Les montants figurant dans cette note sont les valeurs calculées en date de dernière valorisation précédant le changement de niveau. — Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit)  : Au 31 décembre 2020, le Groupe Banque Populaire Val de France n’a aucun « Day one profit » à étaler. Cas particuliers  : — Juste valeur des titres BPCE  : La valeur des titres de l’organe central, classés en titres de participation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance jugés raisonnables. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées ont été prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’Organe central. Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie. Au 31 décembre 2020, la valeur nette comptable des titres BPCE s’élève à 674 665 milliers d’euros. — Juste valeur des instruments financiers comptabilisés au coût amorti (titres)  : Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est principalement un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels. Par conséquent, les hypothèses simplificatrices suivantes ont été retenues : Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la juste valeur, il s’agit notamment : des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ; des passifs exigibles à vue ; des prêts et emprunts à taux variable ; des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementés) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics. Juste valeur du portefeuille de crédits à la clientèle La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Sauf cas particulier, seule la composante taux d’intérêt est réévaluée, la marge de crédit étant figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts. Juste valeur des crédits interbancaires . — La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. La composante taux d’intérêt est ainsi réévaluée, ainsi que la composante risque de crédit lorsque cette dernière est une donnée observable utilisée par les gestionnaires de cette clientèle ou les opérateurs de marché. À défaut, comme pour les crédits à la clientèle, la composante risque de crédit est figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts. Juste valeur des dettes . — Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux d’intérêt observé à la date de clôture. Le spread de crédit propre n’est généralement pas pris en compte. 9.1 . Juste valeur des actifs et passifs financiers . 9.1.1 . Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers . — La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous : (En milliers d'Euros) 31/12/2020 Cotation sur un marché actif (Niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (Niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (Niveau 3) Total Actifs financiers Instruments de dettes 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Autres 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 6 034 0 6 034 Dérivés de taux 0 5 959 0 5 959 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 75 0 75 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 6 034 0 6 034 Instruments de dettes 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 Instruments de dettes 5 0 44 263 44 268 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 33 255 33 255 Titres de dettes 5 0 11 008 11 013 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 5 0 44 263 44 268 Instruments de capitaux propres 2 442 0 0 2 442 Actions et autres titres de capitaux propres 2 442 0 0 2 442 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 2 442 0 0 2 442 Instruments de dettes 470 153 12 501 16 300 498 954 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 Titres de dettes 470 153 12 501 16 300 498 954 Instruments de capitaux propres 36 583 0 813 672 850 255 Actions et autres titres de capitaux propres 36 583 0 813 672 850 255 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 506 736 12 501 829 972 1 349 209 Dérivés de taux 0 134 026 0 134 026 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 134 026 0 134 026 (En milliers d'Euros) Cotation sur un marché actif (Niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (Niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (Niveau 3) Total Passifs financiers Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 4 601 0 4 601 - Dérivés de taux 0 4 601 0 4 601 - Dérivés actions 0 0 0 0 - Dérivés de change 0 0 0 0 - Dérivés de crédit 0 0 0 0 - Autres dérivés 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction 0 4 601 0 4 601 Instruments dérivés 0 6 754 0 6 754 Dérivés de taux 0 6 677 0 6 677 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 77 0 77 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 6 754 0 6 754 Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 79 244 0 79 244 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 79 244 0 79 244 9.1.2 . Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2019 Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Evénements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31 décembre 2020 Au compte de résultat En capitaux propres Achats / Emissions Ventes / Remboursements vers une autre catégorie comptable de et vers un autre niveau Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture Actifs financiers Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 47 686 3 015 -1 487 0 518 -4 790 0 0 -679 44 263 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 32 737 0 0 0 518 0 0 0 0 33 255 Titres de dettes 14 949 3 015 -1 487 0 0 -4 790 0 0 -679 11 008 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 47 686 3 015 -1 487 0 518 -4 790 0 0 -679 44 263 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 13 297 0 0 27 2 973 0 0 0 3 16 300 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 13 297 0 0 27 2 973 0 0 0 3 16 300 Instruments de capitaux propres 951 105 57 172 0 -174 783 19 095 -68 819 0 30 312 -410 813 672 Actions et autres titres de capitaux propres 951 105 57 172 0 -174 783 19 095 -68 819 0 30 312 -410 813 672 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 964 402 57 172 0 -174 756 22 068 -68 819 0 30 312 -407 829 972 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Le Groupe Banque Populaire Val de France ne dispose pas de passifs financiers classés en niveau 3 de hiérarchie de juste valeur. Au 31 décembre 2020, les instruments financiers évalués selon une technique utilisant des données non observables comprennent plus particulièrement la participation dans BPCE SA pour 674 665 milliers d’euros. Au cours de l’exercice, 58 700 milliers d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés dans le Produit Net Bancaire au titre des actifs et passifs financiers classés en niveau 3. Au cours de l’exercice, -174 756 milliers d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés directement en « Autres éléments du Résultat global » au titre d’actifs financiers classés en niveau 3. 9.1.3 . Analyse des transferts entre niveaux de la hiérarchie de juste valeur . — Le Groupe Banque Populaire Val de France a procédé au transfert des TSSDI émis par BPCE pour un montant de 30 312 milliers d’euros du niveau 1 de la hiérarchie de juste valeur au niveau 2 de la hiérarchie de juste valeur. 9.1.4 . Sensibilité de la juste valeur de niveau 3 aux variations des principales hypothèses . — Le principal instrument évalué à la juste valeur de niveau 3 au bilan du Groupe Banque Populaire Val de France est sa participation dans l’Organe central BPCE. Cette participation est classée en « Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ». Les modalités d’évaluation de la juste valeur du titre BPCE SA sont décrites dans la note 9 relative à la détermination de la juste valeur. La méthode de valorisation utilisée est la méthode de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Ce modèle de valorisation repose sur des paramètres internes. Le taux de croissance à l’infini et le taux d’actualisation figurent parmi les paramètres les plus significatifs. Une baisse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 733 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une hausse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 991 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une baisse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 3 189 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une hausse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 2 845 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». 9.2 . Juste valeur des actifs et passifs financiers au coût amorti . — Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie attendus. Les hypothèses simplificatrices retenues pour évaluer la juste valeur des instruments au coût amorti sont présentées en note 9. (En milliers d'Euros) 31 décembre 2020 31 décembre 2019 Juste valeur Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Juste valeur Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Prêts et créances sur les établissements de crédit 3 208 015 0 1 203 879 2 004 136 2 044 174 0 243 950 1 800 224 Prêts et créances sur la clientèle 14 365 215 0 2 726 012 11 639 203 12 527 730 0 152 338 12 375 392 Titres de dettes 13 054 0 13 054 0 12 946 0 12 839 107 Autres 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers au cout amorti 17 586 284 0 3 942 945 13 643 339 14 584 850 0 409 127 14 175 723 Dettes envers les établissements de crédit 4 203 510 0 63 896 4 139 614 3 487 048 0 21 039 3 466 009 Dettes envers la clientèle 12 307 274 0 10 131 457 2 175 817 10 249 650 0 4 938 490 5 311 160 Dettes représentées par un titre 797 208 0 0 797 208 745 822 0 0 745 822 Dettes subordonnées 7 800 0 0 7 800 8 499 0 0 8 499 Passifs financiers au cout amorti 17 315 792 0 10 195 353 7 120 439 14 491 019 0 4 959 529 9 531 490 Note 10 . – Impôts . 10.1 . Impôts sur le résultat . Principes comptables. — Les impôts sur le résultat incluent tous les impôts nationaux et étrangers dus sur la base des bénéfices imposables. Les impôts sur le résultat incluent aussi les impôts, tels que les retenues à la source, qui sont payables par une filiale, une entreprise associée ou un partenariat sur ses distributions de dividendes à l'entité présentant les états financiers. La CVAE (contribution sur la valeur ajoutée des entreprises) n’est pas retenue comme un impôt sur le résultat. Les impôts sur le résultat regroupent : d’une part, les impôts courants, qui sont le montant de l’impôt exigible (récupérable) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’une période. Ils sont calculés sur la base des résultats fiscaux d’une période de chaque entité fiscale consolidée en appliquant les taux et règles d’imposition en vigueur établis par les administrations fiscales et sur la base desquelles l’impôt doit être payé (recouvré). d’autre part, les impôts différés (voir note 10.2). Lorsque qu’il est probable qu’une position fiscale du groupe ne sera pas acceptée par les autorités fiscales, cette situation est reflétée dans les comptes lors de la comptabilisation de l’impôt courant (exigible ou recouvrable) et de l’impôt différé (actif ou passif). La norme IAS 12 « Impôts sur le résultat » ne donnant pas de précision particulière sur la façon dont les conséquences fiscales liées au caractère incertain de l’impôt devaient être prises en compte en comptabilité, l’interprétation IFRIC 23 « Incertitudes relative aux traitements fiscaux » adoptée par la Commission européenne le 23 octobre 2018 et applicable de manière obligatoire au 1er janvier 2019, est venue préciser clarifier le traitement à retenir. Cette interprétation clarifie les modalités de comptabilisation et d’évaluation de l’impôt exigible et différé lorsqu’une incertitude existe concernant le traitement fiscal appliqué. S’il y a un doute sur l’acceptation du traitement fiscal par l’administration fiscale en vertu de la législation fiscale, alors ce traitement fiscal est un traitement fiscal incertain. Dans l’hypothèse où il serait probable que l’administration fiscale n’accepte pas le traitement fiscal retenu, IFRIC 23 indique que le montant de l’incertitude à refléter dans les états financiers doit être estimé selon la méthode qui fournira la meilleure prévision du dénouement de l’incertitude. Pour déterminer ce montant, deux approches peuvent être retenues : la méthode du montant le plus probable ou bien la méthode de la valeur attendue (c’est à dire la moyenne pondérée des différents scénarios possibles). IFRIC 23 demande, par ailleurs, qu’un suivi de l’évaluation des incertitudes fiscales soit réalisé. Le Groupe Banque Populaire Val de France reflète dans ses états financiers les incertitudes relatives aux traitements fiscaux retenus portant sur les impôts sur le résultat dès lors qu’il estime probable que l’administration fiscale ne les acceptera pas. Pour apprécier si une position fiscale est incertaine et en évaluer son effet sur le montant de ses impôts, le Groupe Banque Populaire Val de France suppose que l’administration fiscale contrôlera tous les montants déclarés en ayant l’entière connaissance de toutes les informations disponibles. Il base son jugement notamment sur la doctrine administrative, la jurisprudence ainsi que sur l’existence de rectifications opérées par l’administration portant sur des incertitudes fiscales similaires. Le Groupe Banque Populaire Val de France revoit l’estimation du montant qu’il s’attend à payer ou recouvrer auprès de l’administration fiscale au titre des incertitudes fiscales, en cas de survenance de changements dans les faits et circonstances qui y sont associés, ceux-ci pouvant résulter (sans toutefois s’y limiter), de l’évolution des législations fiscales, de l’atteinte d’un délai de prescription, de l’issue des contrôles et actions menés par les autorités fiscales. Les incertitudes fiscales sont inscrites suivant leur sens et suivant qu’elles portent sur un impôt exigible ou différé dans les rubriques du bilan « Actifs d’impôts différés », « Actifs d’impôts courants », « Passifs d’impôts différés » et « Passifs d’impôts courant ». ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Impôts courants -24 820 -26 402 Impôts différés 7 528 -556 Impôts sur le résultat -17 292 -26 958 Exercice 2020 Exercice 2019 En milliers d’euros Taux d’impôt En milliers d’euros Taux d’impôt Résultat net (part du groupe) 86 296 84 039 Variations de valeur des écarts d’acquisition 0 0 Participations ne donnant pas le contrôle 0 0 Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence -873 -1 071 Impôts 17 292 26 958 Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d’acquisition (a) 102 715 109 926 Effet des différences permanentes -47 836 -23 653 Résultat fiscal consolidé 54 879 86 273 Taux d’imposition de droit commun français (B) 32,02% 34,43% Charge (produit) d’impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B) -17 572 -29 704 Effet de la variation des impôts différés non constatés 0 0 Effet des changements de taux d’imposition 0 0 Différence de taux d’impôts sur les revenus taxés à l’étranger 0 0 Impôts sur exercices antérieurs, crédits d’impôts et autres impôts 67 1 335 Provisions à caractère d'impôt 0 3 656 Autres éléments 213 -2 245 Charge (produit) d’impôts comptabilisée -17 292 -26 958 Taux effectif d’impôt (charge d’impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable) 31,51% 31,25% Les différences permanentes sont pour la première fois, au 31 décembre 2020, présentées en base et retraitées du résultat fiscal consolidé. Ainsi, leur effet est désormais exclu de l'écart entre le taux d'impôt effectif et le taux d'impôt théorique. Les données 2019 ont été modifiées à des fins de comparabilité. 10.2 . Impôts différés . Principes comptables. — Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d’un actif ou d’un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Le taux d’impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L’entité fiscale correspond soit à l’entité elle-même, soit au groupe d’intégration fiscale s’il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée puisse les récupérer sur un horizon déterminé. Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant : aux écarts de revalorisation sur les avantages postérieurs à l’emploi ; aux gains et pertes latents sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ; aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie ; pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres. Les dettes et créances d’impôts différés ne font pas l’objet d’une actualisation. Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d’impôts différés sont signés en positif, les passifs d’impôts différés figurent en négatif) : ( En milliers d'Euros ) 31 décembre 2020 31 décembre 2019 Plus-values latentes sur OPCVM 0 0 GIE Fiscaux 0 0 Provisions pour passifs sociaux 8 248 9 553 Provisions pour activité d'épargne-logement 3 191 3 116 Provisions sur base de portefeuilles 28 054 18 238 Autres provisions non déductibles 2 286 2 723 Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves -1 614 -5 525 Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en résultat 1 044 233 Autres sources de différences temporelles 12 443 13 481 Impôts différés liés aux décalages temporels 53 652 41 819 Impôts différés liés à l'activation des pertes fiscales reportables 0 0 Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation -921 -921 Impôts différés non constatés 0 0 IMPOTS DIFFERES NETS 52 731 40 898 Comptabilisés     A l'actif du bilan 52 731 40 898 Au passif du bilan 0 0 Au 31 décembre 2020, il n’y a pas de différences temporelles déductibles, pertes fiscales et crédits d’impôt non utilisés pour lesquels aucun actif d’impôt différé n’a été comptabilisé au bilan. Note 11 . – Autres informations . 11.1 . Information sectorielle . — Le Groupe Banque Populaire Val de France exerçant l’essentiel de ses activités dans le secteur de la Banque Commerciale et Assurance, la production des tableaux détaillés n’est pas nécessaire. L’analyse géographique des indicateurs sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités. Le Groupe Banque Populaire Val de France réalise ses activités en France. 11.2 . Information sur les opérations de location . 11.2.1. Opérations de location en tant que bailleur. Principes comptables. — Les contrats de location sont analysés selon leur substance et leur réalité financière et relèvent selon le cas d’opérations de location simple ou d’opérations de location-financement. Contrats de location-financement . — Un contrat de location-financement se définit comme un contrat de location qui a pour effet de transférer au preneur la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété du bien sous-jacent. La norme IFRS 16 relative aux contrats de location présente notamment cinq exemples de situations qui permettent, individuellement ou collectivement, de distinguer un contrat de location-financement d’un contrat de location simple : le contrat de location transfère la propriété du bien sous-jacent au preneur au terme de la durée du contrat de location ; le contrat de location donne au preneur l’option d’acheter le bien sous-jacent à un prix qui devrait être suffisamment inférieur à sa juste valeur à la date à laquelle l’option devient exerçable pour que, dès le commencement du contrat de location, le preneur ait la certitude raisonnable d’exercer l’option ; la durée du contrat de location couvre la majeure partie de la durée de vie économique du bien sous-jacent même s’il n’y a pas transfert de propriété ; au commencement du contrat de location, la valeur actualisée des paiements locatifs s’élève au moins à la quasi-totalité de la juste valeur du bien sous-jacent ; et les biens loués sont d’une nature tellement spécifique que seul le preneur peut l’utiliser sans leur apporter de modifications majeures. La norme IFRS 16 donne également trois indicateurs de situations qui, individuellement ou collectivement, peuvent conduire à un classement en location-financement : si le preneur peut résilier le contrat de location, les pertes subies par le bailleur, relatives à la résiliation, sont à la charge du preneur ; les profits ou les pertes résultant de la variation de la juste valeur de la valeur résiduelle sont à la charge du preneur ; le preneur a la faculté de prolonger la location moyennant un loyer sensiblement inférieur au prix de marché. À la date de début du contrat, les biens objets d’un contrat de location-financement sont comptabilisés au bilan du bailleur sous forme d’une créance d’un montant égal à l’investissement net dans le contrat de location. L’investissement net correspond à la valeur actualisée au taux implicite du contrat des paiements de loyer à recevoir, du locataire, augmentés de toute valeur résiduelle non garantie du bien sous-jacent revenant au bailleur. Les loyers retenus pour l’évaluation de l’investissement net comprennent plus spécifiquement les paiements fixes déduction faite des avantages incitatifs à la location à payer et les paiements de loyers variables qui sont fonction d’un indice ou d’un taux. Conformément à la norme IFRS 16, les valeurs résiduelles non garanties font l’objet d’une révision régulière. Une diminution de la valeur résiduelle estimée non garantie entraîne une modification du profil d’imputation des revenus sur toute la durée du contrat. Dans ce cas un nouveau plan d’amortissement est établi et une charge est enregistrée afin de corriger le montant des produits financiers déjà constatés. Les dépréciations éventuelles au titre du risque de contrepartie des créances relatives aux opérations de location-financement sont déterminées conformément à IFRS 9 et selon la même méthode que pour les actifs financiers au coût amorti (note 5.5). Leur incidence sur le compte de résultat figure en Coût du risque de crédit. Les revenus des contrats de location-financement sont retenus comme des produits financiers comptabilisés au compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». Ces produits financiers sont reconnus sur la base du taux d’intérêt implicite (TII) qui traduit un taux de rentabilité périodique constant sur l’encours d’investissement net du bailleur. Le TII est le taux d’actualisation qui permet de rendre égales : l’investissement net ; et la valeur d’entrée du bien (juste valeur à l’initiation augmentée des coûts directs initiaux constitués des coûts encourus spécifiquement par le bailleur pour la mise en place d’un contrat de location). Dans les comptes du locataire, les contrats de crédit-bail et de location avec option d’achat se traduisent par l’acquisition d’une immobilisation financée par emprunt. Contrats de location simple . — Un contrat qui n’est pas qualifié de contrat de location-financement est un contrat de location simple. Les actifs donnés en location simple sont présentés parmi les immobilisations corporelles et incorporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers et parmi les immeubles de placement lorsqu’il s’agit d’immeubles. Les loyers issus des contrats de location simple sont comptabilisés de façon linéaire sur la durée du bail au poste « Produits et charges des autres activités ». Le Groupe Banque Populaire Val de France ne réalise pas d’opérations de location financement. Concernant la location simple, le montant des paiements minimaux à recevoir au titre des contrats non résiliables s’élève à 0 milliers d’euros contre un montant de 44 milliers d’euros au 31 décembre 2019. 11.2.2 . Opérations de location en tant que preneur . Principes comptables. — La norme IFRS 16 s’applique aux contrats qui, quelle que soit leur dénomination juridique, répondent à la définition d’un contrat de location telle qu’établie par la norme. Celle-ci implique d’une part, l’identification d’un actif et d’autre part, le contrôle par le preneur du droit d’utilisation de cet actif déterminé. Le contrôle est établi lorsque le preneur détient tout au long de la durée d’utilisation les deux droits suivants : le droit d’obtenir la quasi-totalité des avantages économiques découlant de l’utilisation du bien, le droit de décider de l’utilisation du bien. L’existence d’un actif identifié est notamment conditionnée par l’absence, pour le bailleur, de droits substantiels de substitution du bien loué, cette condition étant appréciée au regard des faits et circonstances existant au commencement du contrat. La faculté pour le bailleur de substituer librement le bien loué confère au contrat un caractère non-locatif, son objet étant alors la mise à disposition d’une capacité et non d’un actif. L’actif peut être constitué d’une portion d’un actif plus large, tel qu’un étage au sein d’un immeuble. Au contraire, une partie d’un bien qui n’est pas physiquement distinct au sein d’un ensemble sans localisation prédéfinie, ne constitue pas un actif identifié. La norme IFRS 16 impose au locataire, à l’exception de certaines exemptions prévues par la norme, la comptabilisation au bilan des contrats de location sous la forme d’un droit d’utilisation de l’actif loué présenté, à l’actif parmi les immobilisations, et d’un passif locatif présenté parmi les passifs divers. En date de comptabilisation initiale, aucun impôt différé n’est constaté dans la mesure où la valeur de l’actif est égale à celle du passif. Les différences temporelles nettes ultérieures résultant des variations des montants comptabilisés au titre du droit d’utilisation et du passif locatif entraînent la constatation d’un impôt différé. Le passif locatif est évalué en date de prise d’effet du contrat de location à la valeur actualisée des paiements dus au bailleur sur la durée du contrat de location et qui n’ont pas encore été versés. Ces paiements incluent les loyers fixes ou fixes en substance, les loyers variables calculés sur un indice ou un taux retenus sur la base du dernier indice ou taux en vigueur, les éventuelles garanties de valeur résiduelle ainsi que le cas échéant toute somme à régler au bailleur au titre des options dont l’exercice est raisonnablement certain. Sont exclus des paiements locatifs pris en compte pour déterminer le passif locatif, les paiements variables non basés sur un indice ou un taux, les taxes telle que la TVA, que celle-ci soit récupérable ou non, et la taxe d’habitation. Le droit d’utilisation est comptabilisé à l’actif en date de prise d’effet du contrat de location pour une valeur égale au montant du passif locatif à cette date, ajusté des paiements versés au bailleur avant ou à cette date et ainsi non pris en compte dans l’évaluation du passif locatif, sous déduction des avantages incitatifs reçus. Le cas échéant ce montant est ajusté des coûts directs initiaux engagés par le preneur et d’une estimation des coûts de démantèlement et de remise en état dans la mesure où les termes et les conditions du contrat de location l’exigent, que la sortie de ressource soit probable et puisse être déterminée de manière suffisamment fiable. Le droit d’utilisation sera amorti linéairement et le passif locatif actuariellement sur la durée du contrat de location en retenant comme taux d’actualisation le taux d’emprunt marginal des preneurs à mi-vie du contrat. Le montant du passif locatif est ultérieurement réajusté pour tenir compte des variations d’indices ou de taux sur lesquels sont indexés les loyers. Cet ajustement ayant pour contrepartie le droit d’utilisation, n’a pas d’effet sur le compte de résultat. Pour les entités faisant partie du mécanisme de solidarité financier qui centralisent leurs refinancements auprès de la Trésorerie Groupe, ce taux est déterminé au niveau du Groupe BPCE et ajusté, le cas échéant, dans la devise applicable au preneur. La durée de location correspond à la période non résiliable pendant laquelle le preneur a le droit d’utiliser le bien sous-jacent à laquelle s’ajoutent, le cas échéant, les périodes couvertes par des options de prolongation dont le preneur juge son exercice raisonnablement certain et les périodes couvertes par des options de résiliation que le preneur a la certitude raisonnable de ne pas exercer. Pour les baux commerciaux français dits « 3/6/9 », la durée retenue est en général de 9 ans. L’appréciation du caractère raisonnablement certain de l’exercice ou non des options portant sur la durée du contrat est réalisée en tenant compte de la stratégie de gestion immobilière des établissements du Groupe. A l’issue du bail, le contrat n’est plus exécutoire, preneur et bailleur ayant chacun le droit de le résilier sans la permission de l’autre partie et en ne s’exposant qu’à une pénalité négligeable. La durée des contrats non renouvelés ni résiliés à ce terme, dits « en tacite prolongation » est déterminée sur la base d’un jugement d’expert quant aux perspectives de détention de ces contrats et à défaut en l’absence d’information ad hoc, sur un horizon raisonnable de 3 ans. Pour les contrats reconnus au bilan, la charge relative au passif locatif figure en marge d’intérêts au sein du produit net bancaire alors que la charge d’amortissement du droit d’utilisation est comptabilisée en dotations aux amortissements des immobilisations au sein du résultat brut d’exploitation. Les contrats de location non reconnus au bilan, ainsi que les paiements variables exclus de la détermination du passif locatif sont présentés en charges de la période parmi les charges générales d’exploitation. — Paiements minimaux futurs / (En milliers d'Euros) 31 décembre 2020 31 décembre 2019 Montants des paiements futurs non actualisés Montants des paiements futurs non actualisés < 6 mois 6 mois < 1 an 1 an < 5 ans > 5 ans Total < 6 mois 6 mois < 1 an 1 an < 5 ans > 5 ans Total Passifs locatifs 1 549 1 549 7 389 1 431 11 918 960 928 6 143 2 338 10 369 Montants comptabilisés dans le compte de résultat / ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Charge d'intérêt sur passifs locatifs -43 -31 Dotation aux amortissements au titre de droits d'utilisation -4 492 -1 910 Paiements locatifs variables non pris en compte dans l'évaluation des passifs locatifs 0 0 Charges de location relatives aux contrats de location reconnus au bilan -4 535 -1 941 ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Charges de location au titre des contrats de courtes durée 0 -285 Charges de location portant sur des actifs de faibles valeurs 0 0 Charges de location relatives aux contrats de location non reconnus au bilan 0 -285 11.3 . Transactions avec les parties liées . — Les parties liées au Groupe Banque Populaire Val de France sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, BPCE, les centres informatiques et les principaux dirigeants du Groupe. 11.3.1 . Transactions avec les sociétés consolidées . — Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du Groupe Banque Populaire Val de France consolidées par intégration globale sont totalement éliminées en consolidation. Dans ces conditions, sont renseignées ci-après les opérations réciproques avec : l’Organe central BPCE ; les co-entreprises qui sont mises en équivalence ; les entités sur lesquelles le Groupe Banque Populaire Val de France exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées) ; les entités qui sont des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi au bénéfice des salariés ou des parties liées du Groupe Banque Populaire Val de France ; les autres parties liées correspondent aux entités contrôlées par les Banques Populaires prises dans leur ensemble (telles que BPCE Achats) et les centres informatiques (tels que I-BP). (En milliers d'Euros) 31 décembre 2020 31 décembre 2019 Société mère Co-entreprises et autres parties liées Entreprises associées Société mère Co-entreprises et autres parties liées Entreprises associées Actifs : prêts et avances 2 163 105 0 0 756 692 0 0 Instruments de capitaux propres 704 977 18 000 6 785 850 091 18 000 4 980 Autres créances 8 034 0 0 8 035 0 0 Total des actifs avec les entités liées 2 876 116 18 000 6 785 1 614 818 18 000 4 980 Passifs : dépôts 2 565 961 10 000 0 1 787 095 10 000 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 0 0 Autres passifs 0 0 0 0 0 0 Total des passifs envers les entités liées 2 565 961 10 000 0 1 787 095 10 000 0 Intérêts, produits et charges assimilés 9 124 0 0 198 0 0 Commissions -6 207 0 0 -3 997 0 0 Résultat net sur opérations financières 41 004 0 0 18 984 0 0 Produits nets des autres activités 0 0 0 0 0 0 Total du PNB réalisé avec les entités liées 43 921 0 0 15 185 0 0 Engagements donnés 0 0 0 0 0 0 Engagements reçus 0 0 0 0 0 0 Engagements sur instruments financiers à terme 0 0 0 0 0 0 Total des engagements avec les entités liées 0 0 0 0 0 0 La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée en note 12 - Périmètre de consolidation. 11.3.2 . Transactions avec les dirigeants . — Les principaux dirigeants sont les membres du Conseil d’administration et de la Direction Générale de la Banque Populaire Val de France. ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Avantages à court terme 960 906 Avantages postérieurs à l’emploi 0 0 Avantages à long terme 0 0 Indemnités de fin de contrat de travail 0 0 Paiements en actions 0 0 Total 960 906 — Avantages à court terme  : Les avantages à court terme comprennent les rémunérations, jetons de présence et avantages versés aux directeurs général et général adjoint et aux membres du Conseil d’administration. Depuis 2009, les dirigeants n’ont bénéficié d’aucune attribution d’options de souscription, d’achat d’actions ou d’attribution d’actions gratuites. — Autres transactions avec les dirigeants / : ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Montant global des prêts accordés 24 048 66 376 Montant global des garanties accordées 773 6 118 11.4 . Partenariats et entreprises associées 11.4.1 . Participations dans les entreprises mises en équivalence . Partenariats et autres entreprises associées . — Les principales participations du Groupe Banque Populaire Val de France mises en équivalence concernent les coentreprises et entreprises associées suivantes : ( En milliers d'Euros ) 31 décembre 2020 31 décembre 2019 SBE 22 322 22 509 Autres 0 0 Sociétés financières 22 322 22 509 Autres 0 0 Sociétés non financières 0 0 Total participation dans les entreprises mises en équivalence 22 322 22 509 — Données financières des principaux partenariats et entreprises associées  : ( En milliers d'Euros ) Entreprises associées SBE SBE 31 décembre 2020 31 décembre 2019 Dividendes reçus 0 0 Principaux agrégats Total actif 846 047 857 952 Total dettes 801 403 812 935 Compte de résultat Produit net bancaire 12 196 13 983 Impôt sur le résultat -611 -1 422 Résultat net 1 746 2 141 Valeur au bilan des entreprises mises en équivalence Capitaux propres des entreprises mises en équivalence 18 000 18 000 Pourcentage de détention 50 50 Quote-part du Groupe dans les capitaux propres des entreprises mises en équivalence 4 322 4 509 Valeur des participations mises en équivalence 22 322 22 509 Dont écarts d'acquisition 0 0 — Nature et étendue des restrictions importantes  : Le Groupe Banque Populaire Val de France n’a pas été confronté à des restrictions importantes associées aux intérêts détenus dans les entreprises associées et coentreprises. 11.4.2 . Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence  : ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 SBE 873 1 071 Autres 0 0 Sociétés financières 873 1 071 Autres 0 0 Sociétés non financières 0 0 Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence 873 1 071 11.5 . Intérêts dans les entités structurées non consolidées . 11.5.1 . Nature des intérêts dans les entités structurées non consolidées . — Une entité structurée non consolidée est une entité structurée qui n’est pas contrôlée et donc pas comptabilisée selon la méthode de l’intégration globale. En conséquence, les intérêts détenus dans une coentreprise ou une entreprise associée qui ont le caractère d’entité structurée relèvent du périmètre de cette annexe. Il en est de même des entités structurées contrôlées et non consolidées pour des raisons de seuils. Sont concernées toutes les entités structurées dans lesquelles le Groupe Banque Populaire Val de France détient un intérêt et intervient avec l’un ou plusieurs des rôles suivants : originateur / structureur / arrangeur ; agent placeur ; gestionnaire ; ou, tout autre rôle ayant une incidence prépondérante dans la structuration ou la gestion de l’opération (ex : octroi de financements, de garanties ou de dérivés structurants, investisseur fiscal, investisseur significatif,…). Au cas particulier de la gestion d'actifs, les investissements dans des structures de capital-investissement / risque ou des fonds immobiliers sont présentés sauf caractère non significatif pour le Groupe Banque Populaire Val de France. Un intérêt dans une entité correspond à toute forme de lien contractuel ou non contractuel exposant le Groupe Banque Populaire Val de France à un risque de variation des rendements associés à la performance de l’entité. Les intérêts dans une autre entité peuvent être attestés, entre autres, par la détention d’instruments de capitaux propres ou de titres de créance, ainsi que, par d’autres formes de liens, telles qu’un financement, un crédit de trésorerie, un rehaussement de crédit, l’octroi de garanties ou des dérivés structurés. Le Groupe Banque Populaire Val de France restitue dans la note 11.5.2 l’ensemble des opérations enregistrées à son bilan au titre des risques associées aux intérêts détenus dans les entités structurées retenues dans le périmètre ci-avant. Les entités structurées avec lesquelles le Groupe Banque Populaire Val de France est en relation peuvent être regroupées en deux familles : les entités mises en œuvre dans l’activité de gestion d’actifs et les entités créées dans le cadre d’un financement structuré. — Gestion d’actifs : La gestion d'actifs financiers (aussi appelée gestion de portefeuille ou Asset Management) consiste à gérer des capitaux ou des fonds confiés par des investisseurs en investissant dans les actions, les obligations, les sicav de trésorerie, les Hedge Funds etc. L’activité de gestion d’actifs qui fait appel à des entités structurées est représentée par la gestion collective ou gestion de fonds. Elle regroupe plus spécifiquement les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier (autres que les structures de titrisation) ainsi que les organismes équivalents de droit étranger. Il s’agit en particulier d’entités de type OPCVM, fonds immobiliers et fonds de capital investissement. — Financements (d’actifs) structurés : Le financement structuré désigne l'ensemble des activités et produits mis en place pour apporter des financements aux acteurs économiques tout en réduisant le risque grâce à l'utilisation de structures complexes. Il s’agit de financements d’actifs mobiliers (afférents aux transports aéronautiques, maritimes ou terrestres, télécommunication…), d’actifs immobiliers et d’acquisition de sociétés cibles (financements en LBO). Le Groupe Banque Populaire Val de France peut être amené à créer une entité structurée dans laquelle est logée une opération de financement spécifique pour le compte d’un client. Il s'agit d'organisation contractuelle et structurelle. Les spécificités de ces financements se rattachent à la gestion des risques, avec le recours à des notions telles que le recours limité ou la renonciation à recours, la subordination conventionnelle et/ou structurelle et l'utilisation de véhicules juridiques dédié appelé en particulier à porter un contrat unique de crédit-bail représentatif du financement accordé. 11.5.2 . Nature des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées . — Les actifs et passifs comptabilisés dans les différents postes du bilan du Groupe Banque Populaire Val de France au titre des intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées contribuent à la détermination des risques associés à ces entités. Les valeurs recensées à ce titre à l’actif du bilan, complétées des engagements de financement et de garantie donnés sous déduction des engagements de garantie reçus, sont retenues pour apprécier l’exposition maximale au risque de perte. Le poste « notionnel des dérivés » correspond au notionnel des ventes d’options vis-à-vis des entités structurées. Les données en question sont présentées ci-dessous, agrégées sur la base de leur typologie d’activité. (En milliers d'Euros) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Total au 31 décembre 2020 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 6 976 0 0 6 976 Instruments dérivés de transaction 0 0 0 0 0 Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) 0 0 0 0 0 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 0 Dérivés de transaction - JV positive 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 0 61 353 0 0 61 353 Actifs financiers au coût amorti 0 63 894 7 208 0 71 102 Actifs divers 0 0 0 0 0 Total actif 0 132 223 7 208 0 139 431 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 0 Provisions 0 0 7 208 0 7 208 Total passif 0 0 7 208 0 7 208 Engagements de financement donnés 0 0 0 0 0 Engagements de garantie donnés 0 0 0 0 0 Garantie reçues 0 0 0 0 0 Notionnel des dérivés 0 0 0 0 0 Exposition maximale au risque de perte 0 132 223 0 0 132 223 Taille des entités structurées 0 752 284 7 208 0 759 492 (En milliers d'Euros) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Total au 31 décembre 2019 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 14 380 0 0 14 380 Instruments dérivés de transaction 0 0 0 0 0 Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) 0 0 0 0 0 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 0 Dérivés de transaction - JV positive 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 0 61 760 10 634 0 72 394 Actifs financiers au coût amorti 0 58 516 7 235 0 65 751 Actifs divers 0 0 0 0 0 Total actif 0 134 656 17 869 0 152 525 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 0 Provisions 0 0 11 060 0 11 060 Total passif 0 0 11 060 0 11 060 Engagements de financement donnés 0 0 0 0 0 Engagements de garantie donnés 0 0 0 0 0 Garantie reçues 0 0 0 0 0 Notionnel des dérivés 0 0 0 0 0 Exposition maximale au risque de perte 0 134 656 6 809 0 141 465 Taille des entités structurées 0 488 454 18 842 0 507 296 11.5.3 . Revenus et valeur comptable des actifs transférés dans les entités structurées non consolidées sponsorisées . Une entité structurée est sponsorisée par une entité du Groupe Banque Populaire Val de France lorsque les deux indicateurs suivants sont cumulativement satisfaits : elle est impliquée dans la création et la structuration de l’entité structurée ; elle contribue au succès de l’entité en lui transférant des actifs ou en gérant les activités pertinentes. Lorsque le rôle de l’entité du Groupe se limite simplement à un rôle de conseil, d’arrangeur, de dépositaire ou d’agent placeur, l’entité structurée est présumée ne pas être sponsorisée. Le Groupe Banque Populaire Val de France n’est pas sponsor d’entités structurées. 11.6 . Honoraires des Commissaires aux Comptes . — Les honoraires hors taxe comptabilisés au titre des missions réalisées par les commissaires aux comptes pour le Groupe Banque Populaire Val de France sont les suivants : (En milliers d’E ur os) DELOITTE & Associés Thierry Morel & Associés Certification des comptes 91 109 BPVF 91 91 Filiales 18 Services autres que la certification des comptes 0 BPVF Filiales Total exercice 2020 91 109 Total Exercice 2019 96 104 Note 12 . – Périmètre de consolidation . 12.1 . Opérations de titrisation . Principes comptables. — La titrisation est un montage financier qui permet à une entité d’améliorer la liquidité de son bilan. Techniquement, des actifs sélectionnés en fonction de la qualité de leurs garanties sont regroupés dans une société ad hoc qui en fait l’acquisition en se finançant par l’émission de titres souscrits par des investisseurs. Les entités spécifiques créées dans ce cadre sont consolidées lorsque le groupe en a le contrôle. Le contrôle est apprécié au regard des critères de la norme IFRS 10 et rappelé en 3.2.1. Opération de titrisation interne au Groupe BPCE. — En 2020, deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : BPCE Home Loans FCT 2020 et BPCE Home Loans FCT 2020 Demut, toutes deux nées d’une opération de titrisation interne au Groupe BPCE réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 28 octobre 2020. Cette opération s’est traduite par une cession de prêts immobiliers (20 436 milliers d’euros) à BPCE Home Loans FCT 2020 et, une souscription par des investisseurs externes des titres seniors émis par le FCT (18 800 milliers d’euros). Cette opération, malgré un placement sur le marché, n’est pas déconsolidante puisque les établissements ayant cédé les crédits ont souscrit aux titres subordonnés et aux parts résiduelles. Ils conservent ainsi le contrôle au sens d’IFRS 10. Elle succède aux précédentes opérations de titrisation : BPCE Master Home Loans, BPCE Consumer Loans 2016 (titrisation de prêts personnels), BPCE Home Loans FCT 2017_5 (titrisation prêts immobiliers), BPCE Home Loans FCT 2018 (titrisation prêts immobiliers) et BPCE Home Loans FCT 2019 (titrisation prêts immobiliers). Il s’agit de la troisième opération avec un placement des titres senior sur les marchés. Le Groupe Banque Populaire Val de France a participé aux opérations « Titrisation » du Groupe BPCE. A ce titre, il consolidé ses « silos », entités structurées dont il détient le contrôle, puisqu’il est exposé, ou qu’il a droit, à l’intégralité des rendements variables de ses « silos » de FCT. 12.2 . Périmètre de consolidation au 31 décembre 20 20 . — Les entités dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Pour les entités répondant à la définition d’entités du secteur financier du règlement (UE) n°575/2013 du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 (dit « CRR »), les seuils de consolidation comptable sont alignés, à compter 31 décembre 2017, sur ceux retenus pour le périmètre de consolidation prudentiel. L’article 19 du CRR fait référence à un seuil de 10 millions d’euros de total bilan et de hors bilan. Pour les entités du secteur non financier, le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées selon le principe de la significativité ascendante. Selon ce principe, toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-ci. Pour chacune des entités du périmètre est indiqué le pourcentage d’intérêt. Le pourcentage d’intérêt exprime la part de capital détenue par le Groupe, directement et indirectement, dans les entreprises du périmètre. Le pourcentage d’intérêt permet de déterminer la part du Groupe dans l’actif net de la société détenue. — Entités consolidantes : Banque Populaire Val de France SOCAMI Val de France SOCAMA Val de France — Société consolidée par la méthode de l’intégration globale : Val de France Transactions Le pourcentage de contrôle et d’intérêt de la Banque Populaire Val de France est de 100 %. — Société consolidée par mise en équivalence (entreprise associée) : Société de Banque et de l’Expansion Le pourcentage de contrôle et d’intérêt de la Banque Populaire Val de France est de 49,99 %. 12.3 . Entreprises non consolidées au 31 décembre 2020 . — Le règlement de l'Autorité des Normes Comptables n° 2016-09 du 2 décembre 2016 impose aux sociétés qui établissent leurs comptes consolidés selon les normes internationales telles qu’adoptées par l’Union européenne la publication d’informations complémentaires relatives aux entreprises non incluses dans leur périmètre de consolidation ainsi qu’aux titres de participation présentant un caractère significatif. Les entreprises non consolidées sont constituées : d’une part, des participations significatives qui n’entrent pas dans le périmètre de consolidation, d’autre part, des entreprises exclues de la consolidation en raison des leur intérêt non significatif. Le Groupe Banque Populaire Val de France ne détient pas de participations significatives qui n’entrent pas dans le périmètre de consolidation. Les entreprises exclues de la consolidation en raison de leur intérêt non significatif sont les suivantes, avec pour chacune l’indication de la part de capital détenue par le Groupe Banque Populaire Val de France, directement et indirectement : Val de France Immo  : 100% Foncière Val de France : 100% Financière Vecteur  : 100% 1 .7 . — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés . ( Exercice clos le 31 décembre 2020 .) Aux sociétaires de la BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE Opinion. — En exécution de la mission qui nous a été confiée par l'assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes consolidés de la société BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2020, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l'exercice, de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d'audit. Fondement de l'opinion : — Référentiel d’audit  : Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés » du présent rapport. — Indépendance  : Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le code de commerce et par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1 er janvier 2020 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014. Justification des appréciations - Points clés de l’audit. — La crise mondiale liée à la pandémie de COVID-19 crée des conditions particulières pour la préparation et l’audit des comptes de cet exercice. En effet, cette crise et les mesures exceptionnelles prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire induisent de multiples conséquences pour les entreprises, particulièrement sur leur activité et leur financement, ainsi que des incertitudes accrues sur leurs perspectives d’avenir. Certaines de ces mesures, telles que les restrictions de déplacement et le travail à distance, ont également eu une incidence sur l’organisation interne des entreprises et sur les modalités de mise en œuvre des audits. C’est dans ce contexte complexe et évolutif que, en application des dispositions des articles L.823-9 et R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément. — Dépréciation des prêts et créances (statuts 1, 2 et 3)  : Risque identifié Notre réponse Le groupe Banque Populaire Val de France est exposé aux risques de crédit. Ces risques résultant de l’incapacité de ses clients ou de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers, portent notamment sur ses activités de prêts à la clientèle. Conformément au volet « dépréciation » de la norme IFRS 9, le groupe Banque Populaire Val de France constitue des dépréciations et provisions destinées à couvrir les risques attendus (encours en statuts 1 et 2) ou avérés (encours en statut 3) de pertes. Les règles de dépréciation des pertes attendues imposent la constitution d’un premier statut de dépréciation matérialisant une perte attendue à 1 an dès l’origination d’un nouvel actif financier ; et d’un second statut matérialisant une perte attendue à maturité, en cas de dégradation significative du risque de crédit. La détermination de ces pertes de crédit attendues requiert l’exercice de jugement notamment pour déterminer : les critères de dégradation du risque de crédit ; les mesures de pertes attendues sur la base des probabilités de défaut (PD) et des pertes en cas de défaut (LGD) ; les modalités de prise en compte des projections macro-économiques à la fois dans les critères de dégradation et dans la mesure de pertes attendues. Ces éléments de paramétrages sont intégrés à différents modèles développés par le groupe BPCE pour chaque typologie de portefeuille de crédits afin de déterminer le montant des pertes de crédits attendues que votre Banque comptabilise dans ses comptes consolidés. Dans le contexte inédit de crise liée à la pandémie de Covid-19, les modalités de calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues ont nécessité un certain nombre d’adaptations tel que précisé dans la note 1.5.4. Ces dépréciations pour pertes attendues sont complétées le cas échéant par des dotations sur base sectorielle au regard de spécificités locales. Les encours de crédits supportant un risque de contrepartie avéré (statut 3) font l’objet de dépréciations déterminées essentiellement sur base individuelle. Ces dépréciations sont évaluées par la direction de votre Banque en fonction des flux futurs recouvrables estimés tenant compte des garanties disponibles sur chacun des crédits concernés. Nous avons considéré que l’identification et l’évaluation du risque de crédit constituait un point clé de l’audit étant donné que les provisions induites constituent une estimation significative pour l’établissement des comptes et font appel au jugement de la direction tant dans le rattachement des encours de crédits aux différents statuts et dans la détermination des paramètres et modalités de calculs des dépréciations pour les encours en statuts 1 et 2, que dans l’appréciation du niveau de provisionnement individuel des encours de crédits en statut 3. En particulier dans le contexte de crise liée à la pandémie de Covid-19, nous avons considéré que l’appréciation de l’adéquation du niveau de couverture des risques de crédit par des provisions et le niveau du coût du risque associé constituent une zone d’attention particulière pour l’exercice 2020. Dépréciation des encours de crédits en statuts 1 et 2 Nos travaux ont principalement consisté : à nous assurer de l’existence d’un dispositif de contrôle interne permettant une actualisation à une fréquence appropriée des notations des différents encours de crédits ; en une revue critique des travaux des auditeurs de la consolidation du groupe BPCE qui, en lien avec leurs experts et spécialistes : se sont assurés de l’existence d’une gouvernance revoyant à une fréquence appropriée le caractère adéquat des modèles de dépréciations, les paramètres utilisés pour le calcul des dépréciations, et analysant les évolutions des dépréciations au regard des règles IFRS 9 ; ont réalisé des contrôles portant sur les adaptations apportées aux modalités de calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues dans le contexte de crise liée à la pandémie de Covid-19 ; ont apprécié le niveau approprié des paramètres utilisés pour les calculs des dépréciations ; ont effectué des contre-calculs sur les principaux portefeuilles de crédits ; ont réalisé des contrôles sur le dispositif informatique dans son ensemble mis en place par le Groupe BPCE avec notamment une revue des contrôles généraux informatiques, des interfaces et des contrôles embarqués au titre des données spécifiques visant à traiter l’information relative à IFRS 9. Par ailleurs, nous nous sommes assurés de la correcte documentation et justification des provisions sectorielles comptabilisées dans votre Banque. Dépréciation des encours de crédit en statut 3 Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons d’une manière générale, examiné le dispositif de contrôle relatif au recensement des expositions, au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur base individuelle. Nos travaux ont consisté à apprécier la qualité du dispositif de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses ; du processus de revue de crédit ; du dispositif de valorisation des garanties. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risques, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants de provisions. Nous avons également revu l’information détaillée en annexe requise par la norme IFRS 9 au titre du volet « dépréciation » au 31 décembre 2020. Les expositions aux risques de crédit et de contrepartie représentent plus de 73% du total bilan du Groupe Banque Populaire Val de France au 31 décembre 2020. Le stock de dépréciations sur les encours de crédits et assimilés s’élève à 312 M€ dont 46 M€ au titre du statut 1, 66 M€ au titre du statut 2 et 200 M€ au titre du statut 3. Le coût du risque sur l’exercice 2020 s’élève à 36,3 M€. Pour plus de détail sur les principes comptables et les expositions, se référer aux notes 2.5.1 et 7.1 de l’annexe. Les impacts de la crise COVID-19 sur le risque de crédit sont mentionnés dans la note 1.5.4. — Provisions pour risques juridiques et non-conformité  : Risque identifié Notre réponse La Banque Populaire Val de France fait l’objet de litiges devant des instances judiciaires, d’enquêtes et de demandes d’informations de la part de juridictions de différentes natures. L’évaluation des risques juridiques et de non-conformité (y compris fiscale) qui en résultent repose sur l’estimation de la Direction en date d’arrêté. La comptabilisation d’une provision, la détermination de son montant ainsi que l’information financière communiquée nécessitent par nature l’exercice du jugement, en raison notamment de la difficulté à estimer l’issue et les conséquences financières des procédures en cours. Nous avons considéré en conséquence que les provisions pour risques juridiques et de non-conformité constituaient un point clé de l’audit compte tenu de la sensibilité de ces provisions aux hypothèses et options retenues par la Direction. Les provisions pour risques juridiques et non-conformité sont inclues dans les provisions pour risques et charges, qui s’élèvent au 31 décembre 2020 à 103 M€ dans les comptes consolidés et 172 M€ dans les comptes annuels. Les provisions pour risques juridiques et non-conformité se sont élevées à 28 M€ au 31 décembre 2020 dans les comptes consolidés. Pour plus de détail sur les principes comptables, se référer à la note 5.12 de l’annexe. Nous avons examiné le dispositif d’identification, d’évaluation, et de provisionnement des risques juridiques et de non-conformité. Nous avons pris connaissance du statut des procédures en cours et des principaux risques identifiés par la Banque Populaire Val de France, à partir notamment d’échanges réguliers avec la Direction (et plus particulièrement la Direction financière) ainsi que de l’examen de la documentation mise à notre disposition. Nos travaux ont également consisté à apprécier le caractère raisonnable des hypothèses et des données utilisées par la Direction pour l’estimation du montant des provisions comptabilisées en date d’arrêté. Nous avons notamment impliqué nos spécialistes en droit fiscal pour procéder à la revue critique des analyses de risques fiscaux identifiés par la Banque Populaire Val de France et des provisions y afférentes. Nous avons par ailleurs mené des procédures de confirmation de litiges en cours auprès des Conseils juridiques de la Banque Populaire Val de France. Enfin, nous avons vérifié l’information qui était donnée à ce titre dans l’annexe des comptes consolidés et des comptes annuels. Vérifications spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion du conseil d'administration. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. Nous attestons que la déclaration consolidée de performance extra-financière prévue par l’article L.225-102-1 du code de commerce figure dans les informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion, étant précisé que, conformément aux dispositions de l’article L.823-10 de ce code, les informations contenues dans cette déclaration n’ont pas fait l’objet de notre part de vérifications de sincérité ou de concordance avec les comptes consolidés, et doivent faire l’objet d’un rapport par un organisme tiers indépendant. Informations résultant d'autres obligations légales et réglementaires — Désignation des commissaires aux comptes  : Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE par l'assemblée générale du 24 mai 2016 pour Deloitte & Associés et par celle du 16 mai 1998 pour Thierry Morel & Associés. Au 31 décembre 2020, Deloitte & Associés était dans la 5 ème année de sa mission sans interruption et Thierry Morel & Associés dans la 23 ème année. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes consolidés Il appartient à la direction d’établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes consolidés ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au comité d'audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d'administration. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés — Objectif et démarche d’audit  : Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : il identifie et évalue les risques que les comptes consolidés comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes consolidés ; il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes consolidés au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; il apprécie la présentation d’ensemble des comptes consolidés et évalue si les comptes consolidés reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle ; concernant l’information financière des personnes ou entités comprises dans le périmètre de consolidation, il collecte des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour exprimer une opinion sur les comptes consolidés. Il est responsable de la direction, de la supervision et de la réalisation de l’audit des comptes consolidés ainsi que de l’opinion exprimée sur ces comptes. — Rapport au comité d'audit  : Nous remettons au comité d'audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d'audit, figurent les risques d’anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu'il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d'audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n°537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Chartres et Paris-La-Défense, le 23 avril 2021 . Les commissaires aux comptes  : Thierry Morel et Associés  : Deloitte & Associés  : Florent BURTIN, Charlotte VANDEPUTTE. C. — Rapport de gestion. Le rapport de gestion du Conseil d’administration de la Banque Populaire Val de France fait partie intégrante du rapport annuel 2020 de la Banque Populaire Val de France, et est disponible sur demande auprès du service Communication, à l’adresse du siège social de la Banque Populaire Val de France, 9 avenue NEWTON, 78183 SAINT QUENTIN EN YVELINES Cedex.

10/05/2021 : Publications périodiques (4)

Société : Banque populaire Val de France
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2101552
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social : 9, avenue Newton , 78 180 Montigny-Le-Bretonneux 549 800 373 R.C.S. Versailles Avis annule et remplace celui publié dans le BALO n°53 du 3 mai, avis 2101342 Situation trimestrielle au 31 mars 2021 (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 75 798 Effets Publics et Valeurs assimilées 258 793 Créances sur les Établissements de Crédit 2 413 403 Opérations avec la clientèle 12 962 955 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 827 129 Actions et Autres Titres à revenu variable 9 316 Participations et autres titres détenus à long terme 162 900 Parts dans les entreprises liées 742 414 Immobilisations Incorporelles 380 Immobilisations corporelles 101 936 Autres Actifs 49 553 Comptes de Régularisation 69 593 TOTAL ACTIF 18 674 170 Passif Montant Dettes envers les Établissements de Crédit 4 234 525 Opérations avec la clientèle 11 428 359 Dettes représentées par un titre 737 827 Autres Passifs 110 331 Comptes de Régularisation 162 555 Provisions 176 303 Dettes subordonnées 0 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 188 288 CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-) 1 635 982 Capital souscrit 399 405 Primes d'émission 7 445 Réserves 950 236 Provisions réglementées et Subventions d'investissement 0 Report à nouveau (+/-) 278 897 Résultat de l'exercice 0 TOTAL PASSIF 18 674 170 Hors-bilan Montant Engagements donnés Engagements de financement 1 410 867 Engagements de garantie 587 897 Engagements sur titres 115 Engagements reçus 0 Engagements de financement 0 Engagements de garantie 1 101 507 Engagements sur titres 115

03/05/2021 : Publications périodiques (4)

Société : Banque populaire Val de France
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2101342
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social: 9, avenue Newton , 78180 Montigny-Le-Bretonneux 549 800 373 R.C.S. Versailles Situation au 31 mars 2021 (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 75 798.00 Effets Publics et Valeurs assimilées 258 793.00 Créances sur les Établissements de Crédit 2 413 403.00 Opérations avec la clientèle 12 962 955.00 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 827 129.00 Actions et Autres Titres à revenu variable 9 316.00 Participations et autres titres détenus à long terme 162 900.00 Parts dans les entreprises liées 742 414.00 Immobilisations Incorporelles 380.00 Immobilisations corporelles 101 936.00 Autres Actifs 49 553.00 Comptes de Régularisation 69 593.00 Total Actif 18 674 170.00 Passif Montant Dettes envers les Établissements de Crédit 4 234 525.00 Opérations avec la clientèle 11 428 359.00 Dettes représentées par un titre 737 827.00 Autres Passifs 110 330.00 Comptes de Régularisation 162 555.00 Provisions 176 304.00 Dettes subordonnées 0 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 188 288.00 CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-) 1 635 982.00 Capital souscrit 399 405.00 Primes d'émission 7 445.00 Réserves 950 236.00 Provisions réglementées et Subventions d'investissement 0 Report à nouveau (+/-) 278 897.00 Résultat de l'exercice 0.00 Total Passif 18 674 170.00 Hors-bilan Montant Engagements donnés Engagements de financement 1 410 867 271.62 Engagements de garantie 587 897 493.50 Engagements sur titres 114 584.59 Engagements reçus Engagements de financement 0 Engagements de garantie 1 101 506 889.17 Engagements sur titres 114 584.59

27/01/2021 : Publications périodiques (4)

Société : Banque populaire Val de France
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2100087
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social : 9, avenue Newton, 78180 Montigny-Le-Bretonneux 549 800 373 R.C.S. Versailles Situation au 31 décembre 2020 (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 101 209 Effets Publics et Valeurs assimilées 243 188 Créances sur les Établissements de Crédit 3 241 316 Opérations avec la clientèle 12 851 502 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 837 576 Actions et Autres Titres à revenu variable 8 962 Participations et autres titres détenus à long terme 161 965 Parts dans les entreprises liées 742 414 Immobilisations Incorporelles 400 Immobilisations corporelles 103 602 Autres Actifs 50 955 Comptes de Régularisation 89 860 Total Actif 19 432 949 Passif Montant Dettes envers les Établissements de Crédit 4 065 138 Opérations avec la clientèle 12 315 897 Dettes représentées par un titre 739 306 Autres Passifs 135 476 Comptes de Régularisation 260 617 Provisions 173 418 Dettes subordonnées 0 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 188 288 CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-) 1 554 809 Capital souscrit 394 466 Primes d'émission 7 445 Réserves 950 236 Provisions réglementées et Subventions d'investissement 0 Report à nouveau (+/-) 202 663 Total Passif 19 432 949 Hors-bilan Montant Engagements donnés Engagements de financement 1 405 316 Engagements de garantie 614 808 Engagements sur titres 104 Engagements reçus Engagements de financement 0 Engagements de garantie 1 125 032 Engagements sur titres 104

23/10/2020 : Publications périodiques (4)

Société : Banque populaire Val de France
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2004296
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social : 9, avenue Newton, 78 180 Montigny-Le-Bretonneux 549 800 373 R.C.S. Versailles Situation au 30 septembre 2020 (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 86 190 Effets Publics et Valeurs assimilées 258 982 Créances sur les Établissements de Crédit 3 157 982 Opérations avec la clientèle 12 378 184 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 843 090 Actions et Autres Titres à revenu variable 8 859 Participations et autres titres détenus à long terme 159 776 Parts dans les entreprises liées 740 191 Immobilisations Incorporelles 421 Immobilisations corporelles 107 535 Autres Actifs 43 378 Comptes de Régularisation 81 341 Total Actif 18 865 929 Passif Montant Dettes envers les Établissements de Crédit 4 009 272 Opérations avec la clientèle 11 874 566 Dettes représentées par un titre 746 622 Autres Passifs 127 372 Comptes de Régularisation 201 777 Provisions 165 072 Dettes subordonnées 0 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 188 288 CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-) 1 552 960 Capital souscrit 392 617 Primes d'émission 7 445 Réserves 950 236 Provisions réglementées et Subventions d'investissement 0 Report à nouveau (+/-) 202 663 Total Passif 18 865 929 Hors-bilan Montant Engagements donnés Engagements de financement 1 456 218 Engagements de garantie 633 760 Engagements sur titres 79 Engagements reçus Engagements de financement 0 Engagements de garantie 1 216 419 Engagements sur titres 79

24/07/2020 : Publications périodiques (4)

Société : Banque populaire Val de France
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2003368
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social: 9, avenue Newton, 78 180 Montigny-Le-Bretonneux 549 800 373 R.C.S. Versailles Situation au 30 juin 2020 (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 92 430 Effets Publics et Valeurs assimilées 267 265 Créances sur les Établissements de Crédit 3 393 461 Opérations avec la clientèle 11 991 116 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 839 788 Actions et Autres Titres à revenu variable 9 089 Participations et autres titres détenus à long terme 164 208 Parts dans les entreprises liées 740 191 Immobilisations Incorporelles 389 Immobilisations corporelles 109 612 Autres Actifs 40 459 Comptes de Régularisation 53 056 Total Actif 18 701 064 Passif Montant Dettes envers les Établissements de Crédit 4 128 890 Opérations avec la clientèle 11 588 076 Dettes représentées par un titre 761 824 Autres Passifs 128 619 Comptes de Régularisation 194 801 Provisions 159 037 Dettes subordonnées 0 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 188 288 CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-) 1 551 529 Capital souscrit 391 185 Primes d'émission 7 445 Réserves 950 236 Provisions réglementées et Subventions d'investissement 0 Report à nouveau (+/-) 202 663 Total Passif 18 701 064 Hors-bilan Montant Engagements donnés Engagements de financement 1 422 362 Engagements de garantie 614 940 Engagements sur titres 120 Engagements reçus Engagements de financement 0 Engagements de garantie 1 163 377 Engagements sur titres 120

10/06/2020 : Publications périodiques (4)

Société : Banque populaire Val de France
Catégorie 1 : Comptes annuels (4.1)
Numéro d'affaire : 2002395
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social : 9, avenue Newton, 78180 Montigny-Le-Bretonneux 549 800 373 R.C.S. Versailles A. — Comptes individuels annuels au 31 décembre 2019 . I. — Compte de résultat . ( En milliers d' E uros ) Notes Exercice 2019 Exercice 2018 Intérêts et produits assimilés 3.1 309 909 317 931 Intérêts et charges assimilées 3.1 -123 664 -133 179 Produits sur opérations de crédit-bail et de locations simples 0 0 Charges sur opérations de crédit-bail et de locations simples 0 0 Revenus des titres à revenu variable 3.2 28 840 23 535 Commissions (produits) 3.3 201 333 205 210 Commissions (charges) 3.3 -32 967 -30 500 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation 3.4 555 1 153 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés 3.5 3 206 -2 613 Autres produits d'exploitation bancaire 3.6 70 643 50 375 Autres charges d'exploitation bancaire 3.6 -67 111 -49 189 Produit net bancaire 390 746 382 723 Charges générales d'exploitation 3.7 -251 073 -244 187 Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles -9 841 -11 210 Résultat brut d'exploitation 129 832 127 326 Coût du risque 3.8 -22 540 -65 500 Résultat d'exploitation 107 292 61 826 Gains ou pertes sur actifs immobilisés 3.9 -3 612 -5 041 Résultat courant avant impôt 103 680 56 786 Résultat exceptionnel 3.10 0 0 Impôt sur les bénéfices 3.11 -24 801 -28 434 Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées 0 46 000 Résultat net 78 879 74 351 II. — Bilan et hors bilan . (En milliers d'Euros.) Actif Notes 31 décembre 2019 31 décembre 2018 Caisse, banques centrales 124 643 172 481 Effets publics et valeurs assimilées 4.3 290 401 414 737 Créances sur les établissements de crédit 4.1 2 076 849 1 885 445 Opérations avec la clientèle 4.2 10 982 759 9 952 962 Obligations et autres titres à revenu fixe 4.3 1 877 819 1 809 640 Actions et autres titres à revenu variable 4.3 11 446 9 961 Participations et autres titres détenus à long terme 4.4 157 820 161 716 Parts dans les entreprises liées 4.4 740 191 680 442 Opérations de crédit-bail et de location simple 0 0 Immobilisations incorporelles 4.5 420 492 Immobilisations corporelles 4.5 112 936 118 854 Autres actifs 4.7 52 290 100 504 Comptes de régularisation 4.8 78 556 77 192 Total de l'actif 16 506 132 15 384 426 Hors bilan Notes 31 décembre 2019 31 décembre 2018 Engagements donnés  : Engagements de financement 5.1 1 243 246 1 192 823 Engagements de garantie 5.1 636 710 547 207 Engagements sur titres 154 130 Passif Notes 31 décembre 2019 31 décembre 2018 Banques centrales 0 0 Dettes envers les établissements de crédit 4.1 3 434 360 2 871 603 Opérations avec la clientèle 4.2 10 257 380 9 521 539 Dettes représentées par un titre 4.6 695 463 953 995 Autres passifs 4.7 98 029 83 597 Comptes de régularisation 4.8 129 464 129 287 Provisions 4.9 149 232 158 121 Dettes subordonnées 0 0 Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) 4.10 188 288 188 288 Capitaux propres hors FRBG 4.11 1 553 915 1 477 996 Capital souscrit 388 185 385 447 Primes d'émission 7 445 7 445 Réserves 850 236 650 236 Ecart de réévaluation 0 0 Provisions réglementées et subventions d'investissement 0 0 Report à nouveau 229 171 360 517 Résultat de l'exercice (+/-) 78 879 74 351 Total du passif 16 506 132 15 384 426 Hors bilan Notes 31 décembre 2019 31 décembre 2018 Engagements reçus  : Engagements de financement 5.1 0 0 Engagements de garantie 5.1 1 134 514 1 115 060 Engagements sur titres 154 130 III. — Notes annexes aux comptes individuels annuels . Note 1 . – Cadre général . 1.1 . Le Groupe BPCE . — Le Groupe BPCE dont fait partie la Banque Populaire Val de France comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d'Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales. Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Épargne . — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du Groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d'Épargne comprend les Caisses d'Épargne et les sociétés locales d'épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires. Le capital des Caisses d’Épargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. BPCE . — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Épargne. Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne. BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du Groupe. Les principales filiales de BPCE, dont Natixis, société cotée détenue à 70,6831 % sont organisées autour de trois grands pôles : la Banque de proximité et Assurance, comprenant le pôle Solutions & Expertises Financières (comprenant l’affacturage, le crédit à la consommation, le crédit-bail, les cautions & garanties financières et l’activité « Titres Retail »), les pôles Paiements et Assurance de Natixis et les Autres Réseaux (essentiellement Banque Palatine) ; la Gestion d’actifs et de fortune ; la Banque de Grande Clientèle. Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du Groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du Groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du Groupe. 1.2 . Mécanisme de garantie . — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L,512-107 6 du code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du Groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière qui les lie. BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du Groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du Groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banque Populaire, le Fonds Réseau Caisse d'Épargne et de Prévoyance et le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds Réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds Réseau Caisse d'Épargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt de 450 millions d’euros, effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 179 millions d’euros au 31 décembre 2019. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du Groupe. La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Épargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité. Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R,515-1 du Code monétaire et financier. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d'épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d'épargne considérée, par la Caisse d'Épargne et de Prévoyance dont la société locale d'épargne concernée est l'actionnaire. Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. 1.3 . Evénements significatifs . Opération de titrisation interne au Groupe BPCE . — Au 31 décembre 2019, deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : BPCE Home Loans FCT 2019 et BPCE Home Loans FCT 2019 Demut, toutes deux nées d’une opération de titrisation réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 29 octobre 2019. Cette opération s’est traduite par une cession de prêts immobiliers (20 665 milliers d’euros) à BPCE Home Loans FCT 2019_10 et, une souscription par des investisseurs externes des titres seniors émis par le FCT (18 800 milliers d’euros). Cette opération, malgré un placement sur le marché, n’est pas déconsolidante puisque les établissements ayant cédé les crédits ont souscrit aux titres subordonnés et aux parts résiduelles. Cette opération prolonge les opérations de titrisation mises en place en 2014 (BPCE Master Home Loans/BPCE Master Home Loans Demut), en 2016 (BPCE Consumer Loans FCT 2016_5/BPCE Consumer Loans FCT 2016_5 Demut), en 2017 (BPCE Home Loans 2017_5/BPCE Home Loans 2017_5 Demut) et en 2018 (BPCE Home Loans 2018/BPCE Home Loans 2018 Demut). 1.4 Evénements postérieurs à la clôture . — Aucun évènement postérieur à la clôture n’est à signaler. Note 2 . – Principes et méthodes comptables . 2.1 . Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées . — Les comptes individuels annuels de la Banque Populaire Val de France sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). 2.2 . Changements de méthodes comptables . — Aucun changement de méthode comptable n’a affecté les comptes de l’exercice 2019. Les textes adoptés par l’Autorité des normes comptables et d’application obligatoire en 2019 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement. L’établissement n’anticipe pas l’application des textes adoptés par l’Autorité des normes comptables lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique. 2.3 . Principes comptables et méthodes d'évaluation . — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base : continuité de l’exploitation ; permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ; indépendance des exercices ; Et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels. La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur. Les principes comptables spécifiques sont présentés dans les différentes notes annexes auxquelles ils se rapportent. 2.4 . Principes applicables aux mécanismes de résolution bancaire . — Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. Pour les fonds de garantie des mécanismes espèces, cautions et titres, le montant cumulé des contributions versées par la Banque Populaire Val de France représente 2 330 milliers d’euros. Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 142 milliers d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan s’élèvent à 2 188 milliers d’euros. Le fonds de résolution a été constitué en 2015 en application de la directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et du règlement européen 806/2014 (règlement MRU). A compter de 2016, il devient Fonds de résolution unique (FRU) constitué entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique) dédié à la mise en œuvre des procédures de résolution. Conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions au fonds de résolution unique pour l’année 2019. Le montant des contributions versées par la Banque Populaire Val de France représente pour l’exercice 3 289 milliers d’euros dont 2 796 milliers d’euros comptabilisés en charge et 493 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15 % des appels de fonds constitués sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 1 711 milliers d’euros au 31 décembre 2019. Note 3 . – Informations sur le résultat . 3.1 . Intérêts, produits et charges  : Principes comptables . — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis. Le Groupe BPCE a choisi l’option suivante concernant les intérêts négatifs : lorsque la rémunération d’un actif est négative, elle est présentée au compte de résultat en diminution des produits d’intérêts ; lorsque la rémunération d’un passif est positive, elle est présentée au compte de résultat en diminution des charges d’intérêts. Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû. Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice. Il en est de même pour les titres super subordonnés à durée indéterminée répondant à la définition d’un instrument de fonds propres prudentiels Tier 1. Le Groupe BPCE considère en effet que ces revenus ont le caractère d’intérêts. (En milliers d'Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations avec les établissements de crédit 34 223 -24 643 9 578 15 728 -24 424 -8 697 Opérations avec la clientèle 223 100 -65 975 157 125 220 205 -70 231 149 975 Obligations et autres titres à revenu fixe 54 840 -30 882 23 959 58 797 -33 118 25 680 Prêts et emprunts subordonnés 0 0 0 142 0 142 Instruments de macro-couverture -2 254 -2 164 -4 417 23 059 -5 407 17 653 Autres 0 0 0 0 0 0 Total 309 909 -123 664 186 246 317 931 -133 179 184 752 Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD et ceux du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations. Parmi les produits d’intérêts figure une reprise nette de la provision épargne logement pour un montant de 1 186 milliers d’euros pour l’exercice 2019, contre une reprise nette de 199 milliers d’euros pour l’exercice 2018. 3.2 . Revenus des titres à revenu variable  : Principes comptables . — Les revenus des titres à revenu variable comprennent les dividendes et autres revenus provenant d’actions et d’autres titres à revenu variable, de participations, d’autres titres détenus à long terme et de parts dans les entreprises liées. Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ». (En milliers d'Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Actions et autres titres à revenu variable 245 317 Participations et autres titres détenus à long terme 0 0 Parts dans les entreprises liées 28 597 23 220 Total 28 840 23 535 3.3 . Commissions  : Principes comptables . — Les commissions assimilables par nature à des intérêts sont comptabilisées en intérêts, produits et charges assimilés (note 3.1). Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation : commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ; commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation. (En milliers d'Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations de trésorerie et interbancaire 4 761 -14 4 747 5 079 -190 4 889 Opérations avec la clientèle 74 911 -185 74 725 82 322 -298 82 023 Opérations sur titres 5 420 0 5 420 5 071 0 5 071 Moyens de paiement 43 387 -22 321 21 068 41 413 -20 802 20 612 Opérations de change 120 0 120 122 0 122 Engagements hors-bilan 12 323 -6 190 6 133 11 473 -5 191 6 281 Prestations de services financiers 13 765 -4 258 9 507 13 606 -4 018 9 587 Vente de produits d'assurance (hors IARD) 46 307 0 46 307 45 816 0 45 816 Activités de conseil 338 0 338 308 0 308 Autres commissions 0 0 0 0 0 0 Total 201 333 -32 967 168 365 205 210 -30 500 174 710 3.4 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation  : Principes comptables . — Les gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation regroupent : les gains ou pertes des opérations de bilan et de hors-bilan sur titres de transaction ; les gains ou pertes dégagés sur les opérations de change à terme sec, résultant des achats et ventes de devises et de l’évaluation périodique des opérations en devises et des métaux précieux ; les gains ou pertes provenant des opérations sur des instruments financiers à terme, notamment de taux d’intérêt, de cours de change et d’indices boursiers, que ces instruments soient fermes ou conditionnels, y compris lorsqu’il s’agit d’opérations de couverture d’opérations des portefeuilles de négociation. (En milliers d'Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Titres de transaction 30 6 Opérations de change 525 1 147 Instruments financiers à terme 0 0 Portefeuille de négociation 0 0 Total 555 1 153 3.5 . Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés  : Principes comptables . — Ce poste correspond aux gains ou pertes sur opérations des portefeuilles sur titres de placement et sur titres de l’activités de portefeuille, issu de la différence entre reprises de provisions et plus-values de cession et dotations aux provisions et moins-values de cession. (En milliers d'Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Placement TAP Total Placement TAP Total Dépréciations 3 056 0 3 056 -4 247 0 -4 247 Dotations -1 124 0 -1 124 -4 271 0 -4 271 Reprises 4 179 0 4 179 24 0 24 Résultat de cession 151 0 151 1 633 0 1 633 Autres éléments 0 0 0 0 0 0 Total 3 206 0 3 206 -2 613 0 -2 613 3.6 Autres produits et charges bancaires  : Principes comptables . — Les autres produits et charges d’exploitation bancaire recouvrent notamment la quote-part réalisée sur opérations faites en commun, les refacturations des charges et produits bancaires, les produits et charges des opérations des activités immobilières et des prestations de services informatiques. Figurent également à ce poste les charges et produits sur les activités de crédit-bail et/ou de location simple non exercées à titre principal et dont les immobilisations figurent à l’actif au poste d’immobilisations corporelles . Ces produits et charges comprennent notamment : les loyers et les plus et moins-values de cession relatives à des immobilisations données en crédit-bail ou en location avec option d'achat ou encore en location simple ; les dotations et reprises liées aux dépréciations, pertes sur créances irrécouvrables et récupérations sur créances amorties relatives à la fraction des loyers douteux dont la dépréciation est obligatoire, ainsi que celles relatives aux indemnités de résiliation des contrats ; les dotations aux amortissements des immobilisations concernées. (En milliers d'Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Produits Charges Total Produits Charges Total Quote-part d'opérations faites en commun 1 880 -5 068 -3 188 1 797 -5 289 -3 492 Activités immobilières 2 175 0 2 175 631 0 631 Provisions pour risques opérationnels 4 206 -1 525 2 681 7 959 -3 867 4 092 Autres activités diverses 17 0 17 20 0 20 Autres produits et charges accessoires 62 365 -60 518 1 847 39 968 -40 034 -65 Total 70 643 -67 111 3 532 50 375 -49 189 1 186 3.7 . Charges générales d’exploitation  : Principes comptables . — Les charges générales d’exploitation comprennent les frais de personnel dont les salaires et traitements, la participation et l’intéressement des salariés, les charges sociales, les impôts et taxes afférents aux frais de personnel. Sont également enregistrés les autres frais administratifs dont les autres impôts et taxes et la rémunération des services extérieurs. (En milliers d'Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Frais de personnel Salaires et traitements -83 745 -81 271 Charges de retraite et assimilées -10 610 -12 744 Autres charges sociales -34 330 -32 779 Intéressement des salariés -10 813 -10 624 Participation des salariés -5 240 -4 986 Impôts et taxes liés aux rémunérations -12 769 -12 366 Total des frais de personnel -157 507 -154 770 Autres charges d'exploitation Impôts et taxes -11 042 -11 252 Autres charges générales d'exploitation -82 524 -78 165 Total des autres charges d'exploitation -93 566 -89 417 Total -251 073 -244 187 L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 856 cadres et 1 179 non-cadres , soit un total de 2 035 salariés. 3.8 Coût du risque  : Principes comptables . — Le poste coût du risque comporte uniquement le coût lié au risque de crédit (ou risque de contrepartie). Le risque de crédit est l’existence d’une perte potentielle liée à une possibilité de défaillance de la contrepartie sur les engagements qu’elle a souscrits. Par contrepartie, il s’agit de toute entité juridique bénéficiaire d’un crédit ou d’un engagement par signature, partie à un instrument financier à terme ou émetteur d’un titre de créance. Le coût du risque de crédit est évalué lorsque la créance est qualifiée de douteuse c’est-à-dire quand le risque est avéré dès lors qu’il est probable que l’établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie conformément aux dispositions contractuelles initiales, nonobstant l’existence de garantie ou de caution. Le risque de crédit est également évalué quand le risque de crédit est identifié sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale (cf. notes 4.1 et 4.2.1). Le coût du risque de crédit se compose donc de l’ensemble des dotations et reprises de dépréciations de créances sur la clientèle, sur établissements de crédit, sur titres à revenu fixe d’investissement (en cas de risque de défaillance avéré de l’émetteur), les provisions sur engagements hors - bilan (hors instruments financiers de hors-bilan) ainsi que les pertes sur créances irrécouvrables et les récupérations sur créances amorties. Toutefois, sont classées aux postes Intérêts et produits assimilés et du compte de résultat, les dotations et reprises de provisions, les pertes sur créances irrécupérables ou récupérations de créances amorties relatives aux intérêts sur créances douteuses dont le provisionnement est obligatoire. Pour les titres de transaction, de placement, de l’activité de portefeuille et pour les instruments financiers à terme, le coût du risque de contrepartie est porté directement aux postes enregistrant les gains et les pertes sur ces portefeuilles, sauf en cas de risque de défaillance avéré de la contrepartie où cette composante peut être effectivement isolée et où les mouvements de provision sur risque de contrepartie sont alors inscrits au poste Coût du risque. (En milliers d'Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Dotations Reprises nettes Pertes non couvertes Récupérations sur créances amorties Total Dotations Reprises nettes Pertes non couvertes Récupérations sur créances amorties Total Dépréciations d'actifs -64 165 50 693 -4 544 687 -17 329 -84 228 73 440 -5 380 311 -15 857 Interbancaires 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Clientèle -63 049 50 507 -4 544 687 -16 399 -84 228 73 440 -5 380 311 -15 857 Titres et débiteurs divers -1 116 186 0 0 -929 0 0 0 0 0 Provisions de passif -15 409 10 198 0 0 -5 211 -73 293 23 650 0 0 -49 643 Engagements hors-bilan -7 537 7 548 0 0 11 -7 073 4 996 0 0 -2 077 Provisions pour risque clientèle -7 872 2 650 0 0 -5 223 -66 220 18 654 0 0 -47 566 Autres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Total -79 574 60 891 -4 544 687 -22 540 -157 521 97 090 -5 380 311 -65 500 3.9 . Gains ou pertes sur actifs immobilisés  : Principes comptables . Les gains ou pertes sur actifs immobilisés comprennent : les gains ou pertes sur cessions d'actifs corporels et incorporels affectés à l'exploitation de l'établissement, issus de la différence entre plus-values et moins-values de cession et reprises et dotations aux provisions ; les gains ou pertes des opérations sur titres de participation, sur autres titres détenus à long terme, sur parts dans les entreprises liées et sur titres d’investissement, issus de la différence entre reprises de provisions et plus-values de cession et dotations aux provisions et moins-values de cession. (En milliers d'Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Participations et autres titres à long terme Titres d'investissement Immobilisations corporelles et incorporelles Total Participations et autres titres à long terme Titres d'investissement Immobilisations corporelles et incorporelles Total Dépréciations 1 910 0 0 1 910 -4 854 0 0 -4 854 Dotations -3 103 0 0 -3 103 -5 005 0 0 -5 005 Reprises 5 013 0 0 5 013 151 0 0 151 Résultat de cession -4 989 0 -533 -5 522 34 0 -221 -187 Total -3 079 0 -533 -3 612 -4 820 0 -221 -5 041 Les gains ou pertes sur titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme comprennent notamment les opérations suivantes : — les dotations aux dépréciations sur titres de participation : Une dotation de 3 103 milliers d’euros dont 999 milliers d’euros sur la SNC Ile d’IE, 1 488 milliers d’euros sur Financière Vecteur, 404 milliers d’euros sur Scientipôle Capital et 190 milliers d’euros sur Val de France Transaction. — les reprises de dépréciations sur titres de participation : Une reprise de provision de 5 013 milliers d’euros dont 4 688 milliers d’euros sur le GIE Informatique Banque Populaire et 317 milliers d’euros sur Ouest Ingénierie Financière. — le résultat des cessions sur titres de participation et autres titres à long terme : Une moins-value de 5 006 milliers d’euros dont 4 688 milliers d’euros sur le GIE Informatique Banque Populaire et 318 milliers d’euros sur Ouest Ingénierie Financière. 3.10 . Résultat exceptionnel . — Aucun résultat exceptionnel n’a été comptabilisé au cours de l’exercice 2019. 3.11 . Impôts sur les bénéfices  : Principes comptables . — Les réseaux Caisses d’Epargne et Banques Populaires ont décidé depuis l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la Loi de finances rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes. Ce mécanisme s’inspire de l’intégration fiscale ouverte aux mutuelles d’assurance et tient compte de critères d’intégration autres que capitalistiques (le critère usuel étant une détention du capital à partir de 95 %). La Banque Populaire Val de France a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste. La charge d’impôt de l’exercice correspond à l’impôt sur les sociétés exigible au titre de l’exercice. Elle comprend également les dotations/reprises de provision pour impôts sur les financements fiscaux et l’impôt constaté d’avance au titre des crédits d’impôts reçus pour la rémunération des prêts à taux zéro. 3.11.1 . Détail des impôts sur le résultat . — La Banque Populaire Val de France est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE. L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi : Taux (En milliers d'Euros) 33,33% 15,00% Au titre du résultat courant 88 009 0 Au titre du résultat exceptionnel 0 Bases imposables avant imputation des déficits 88 009 0 Imputations des déficits 0 0 Bases imposables 88 009 0 Impôt correspondant -29 336 0 + Contributions 3,3% -944 0 - Déductions au titre des crédits d'impôts* 0 0 Impôt comptabilisé -30 280 0 Provisions pour retour aux bénéfices des filiales 0 0 Dégrèvements ou recouvrements d'impôt 0 0 Régularisation d'impôt exercice précédent 1 335 0 Impôt différé sur PTZ 488 0 Abandon de créance 0 0 Provisions pour impôts 3 656 0 Total -24 801 0 3.11.2 . Détail du résultat fiscal  : (En milliers d'Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Résultat net comptable (A) 78 879 74 351 Impôt social (B) 24 801 28 434 Réintégrations (C) 38 014 78 980 Dépréciations sur actifs immobilisés 119 5 005 Autres dépréciations et provisions 16 419 55 862 Dotation FRBG 0 0 OPCVM 0 0 Moins-values régime long terme et exonérées 5 006 123 QP bénéfices sociétés de personnes ou GIE 0 0 Divers 16 470 17 990 Déductions (D) 53 685 108 009 Plus-values long terme exonérées 17 0 Reprises dépréciations et provisions 14 580 30 396 Dividendes 26 689 21 608 Reprise FRBG 0 46 000 Quote-part pertes sociétés de personnes ou GIE 0 0 Amortissement frais acquisition 0 0 Frais de constitution 0 0 Divers 12 399 10 005 Base fiscale a taux normal ( A)+(B)+(C)-(D) 88 009 73 756 3.12 . Répartition de l’activité . — La Banque Populaire Val de France exerçant l’essentiel de ses activités dans le secteur de la Banque commerciale et Assurance, la production de tableaux détaillés n’est pas nécessaire. L’analyse géographique des indicateurs sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités. La Banque Populaire Val de France réalise ses activités en France. Note 4 . – informations sur le bilan . Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations. Certaines informations relatives au risque de crédit requises par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont présentées dans le rapport de gestion des risques. Elles font partie des comptes certifiés par les commissaires aux comptes. 4.1 . Opérations interbancaires  : Principes comptables . — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances , augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts de la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées. Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit. Opérations de pension . — Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) complété par l'instruction n° 94-06 modifiée de la Commission bancaire. Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations. Actif (En milliers d’Euros) 31 décembre 2019 31 décembre 2018 Créances à vue 243 950 325 090 Comptes ordinaires 243 950 325 090 Comptes et prêts au jour le jour 0 0 Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour 0 0 Valeurs non imputées 0 0 Créances à terme 1 823 903 1 550 418 Comptes et prêts à terme 1 823 903 1 550 418 Prêts subordonnés et participatifs 0 0 Valeurs et titres reçus en pension à terme 0 0 Créances rattachées 8 996 9 937 Créances douteuses 0 0 Dont créances douteuses compromises 0 0 Dépréciations des créances interbancaires 0 0 Dont dépréciation sur créances douteuses compromises 0 0 Total 2 076 849 1 885 445 Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 243 568 milliers d'euros à vue et 539 316 milliers d'euros à terme. La centralisation à la Caisse des Dépôts et Consignations, de la collecte du Livret A et du LDD à un taux de 72% des ressources, représente, ajoutée à la centralisation à 50% de la collecte du LEP, 1 284 507 milliers d'euros au 31 décembre 2019. Passif (En milliers d’Euros) 31 décembre 2019 31 décembre 2018 Dettes à vue 13 935 11 311 Comptes ordinaires créditeurs 13 935 11 311 Comptes et emprunts au jour le jour Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour Autres sommes dues Dettes à terme 3 396 430 2 832 555 Comptes et emprunts à terme 3 389 606 2 823 942 Valeurs et titres donnés en pension à terme 6 824 8 612 Autres sommes dues 15 638 10 561 Dettes rattachées 8 358 17 176 Total 3 434 360 2 871 603 Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 6 244 milliers d'euros à vue et 2 283 241 milliers d'euros à terme. Le financement de la centralisation à 72% auprès de la Caisse des Dépôts et Consignations de la collecte du Livret A et du LDD a été assuré en partie par des emprunts auprès des Caisses d’épargne pour un montant de 357 910 milliers d’euros au 31 décembre 2019. 4.2 . Opérations avec la clientèle  : Principes comptables . — Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances , augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné. Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit. Créances restructurées . — Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus. Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse. Créances douteuses . — Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution. Nonobstant le règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), l'identification en encours douteux est effectuée notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois en harmonisation avec les événements de défaut définis à l’article 178 du règlement européen 575-2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit. Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée. Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence . Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés. Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sain s quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance. Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise. Encours non douteux ayant subi une augmentation significative du risque de crédit (Statut 2) . — Quand le risque de crédit est identifié sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale (Statut 2), il est évalué sur la base des pertes de crédit attendues sur leurs durées de vie résiduelles. Ce risque de crédit est constaté sous forme de dépréciation à l’actif. Les modalités d’évaluation et de présentation sont ainsi alignées avec celles de la norme IFRS 9 retenue pour les comptes consolidés. Opérations de pension . — Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) complété par l'instruction n° 94-06 modifiée de la Commission bancaire. Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations. Dépréciation . — Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non-recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ». Quand le risque de crédit est identifié, sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale, il est évalué sur la base des pertes de crédit attendues sur leurs durées de vie résiduelles. Ce risque de crédit est constaté sous forme de provision au passif. Depuis le 1 er janvier 2018, les modalités d’évaluation de ces encours non douteux sont ainsi alignées avec celles de la norme IFRS 9 de Statut 2 (S2) retenue pour les comptes consolidés. Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise. 4.2.1 . Opérations avec la clientèle  : — Créances sur la clientèle Actif (En milliers d’Euros) 31 décembre 2019 31 décembre 2018 Comptes ordinaires débiteurs 147 343 160 266 Créances commerciales 77 392 85 979 Autres concours à la clientèle 10 540 284 9 465 272 Crédits à l'exportation 3 821 2 911 Crédits de trésorerie et de consommation 672 281 582 994 Crédits à l'équipement 3 054 070 2 835 083 Crédits à l'habitat 6 786 910 6 000 019 Autres crédits à la clientèle 0 7 208 Valeurs et titres reçus en pension 0 0 Prêts subordonnés 0 0 Autres 23 202 37 057 Créances rattachées 20 659 20 354 Créances douteuses 388 367 411 142 Dépréciations des créances sur la clientèle -191 286 -190 051 Total 10 982 759 9 952 962 Les créances sur la clientèle éligible au Système européen de Banque Centrale se montent à 893 024 milliers d’euros. (711 784 milliers d’euros en 2018). — Dettes envers la clientèle  : Passif (en milliers d’Euros) 31 décembre 2019 31 décembre 2018 Comptes d'épargne à régime spécial 4 344 356 4 081 821 Livret A 1 048 345 960 709 PEL / CEL 1 323 442 1 289 426 Autres comptes d'épargne à régime spécial 1 972 569 1 831 686 Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle 5 863 547 5 357 732 Dépôts de garantie 0 0 Autres sommes dues 10 667 11 295 Dettes rattachées 38 811 70 692 Total 10 257 380 9 521 539 — Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2019 31 décembre 2018 A vue A terme Total A vue A terme Total Comptes ordinaires créditeurs 4 948 398 0 4 948 398 4 532 788 0 4 532 788 Emprunts auprès de la clientèle financière 0 0 0 0 0 0 Valeurs et titres donnés en pension livrée 0 0 0 0 0 0 Autres comptes et emprunts 0 915 149 915 149 0 824 944 824 944 Total 4 948 398 915 149 5 863 547 4 532 788 824 944 5 357 732 4.2.2 . Répartition des encours de crédit par agent économique  : (En milliers d'Euros) Créances saines Créances douteuses Dont créances douteuses compromises Brut Dépréciation individuelle Brut Dépréciation individuelle Sociétés non financières 3 779 830 227 162 -130 014 154 666 -102 091 Entrepreneurs individuels 681 983 49 297 -22 136 32 538 -17 517 Particuliers 6 164 763 110 769 -38 804 59 501 -22 711 Administrations privées 38 081 608 -183 592 -179 Administrations publiques et Sécurité Sociale 44 320 0 0 0 0 Autres, créances rattachées, valeurs non imputées 76 702 531 -148 408 -125 Total au 31 décembre 2019 10 785 678 388 367 -191 286 247 705 -142 623 Total au 31 décembre 2018 9 731 871 411 142 -190 051 256 312 -138 520 4.3 Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable 4.3.1 . Portefeuille titres  : Principes comptables . — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable. Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres ainsi que les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres. Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction. Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérée de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque. Titres de transaction . — Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligibles dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable. Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus. A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes. Titres de placement . — Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie. Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus. Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle. Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 2514-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ». Titres d’investissement . — Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt. Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés. L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe. Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres d’investissement ne peuvent pas, sauf exceptions, faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres. Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif. Titres de l’activité de portefeuille . — L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées. Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. (En milliers d'Euros) 31 décembre 2019 31 décembre 2018 Transaction Placement Investissement Total Transaction Placement Investissement Total Effets publics et valeurs assimilées 0 290 401 0 290 401 0 414 737 0 414 737 Valeurs brutes 0 285 998 0 285 998 0 410 772 0 410 772 Créances rattachées 0 4 486 0 4 486 0 6 148 0 6 148 Dépréciations 0 -84 0 -84 0 -2 183 0 -2 183 Obligations et autres titres à revenu fixe 0 275 498 1 602 285 1 877 783 0 181 239 1 628 401 1 809 640 Valeurs brutes 0 231 810 1 602 192 1 834 002 0 145 005 1 628 258 1 773 263 Créances rattachées 0 43 836 93 43 929 0 38 447 144 38 591 Dépréciations 0 -148 0 -148 0 -2 214 0 -2 214 Actions et autres titres à revenu variable 0 11 446 0 11 446 0 9 961 0 9 961 Montants bruts 0 13 889 0 13 889 0 11 294 0 11 294 Créances rattachées 0 0 0 0 0 0 0 0 Dépréciations 0 -2 442 0 -2 442 0 -1 333 0 -1 333 Titres douteux 0 0 36 36 0 0 0 0 Valeurs brutes 0 0 1 000 1 000 0 0 0 0 Créances rattachées 0 0 36 36 0 0 0 0 Dépréciations 0 0 -1 000 -1 000 0 0 0 0 Total 0 577 345 1 602 285 2 179 666 0 605 937 1 628 401 2 234 338 Le poste « obligations et autres titres à revenu fixe » des titres d’investissement, comprend les titres résultant de la participation de l’établissement aux opérations « Titrisation » du Groupe BPCE (voir note 1.3). La valeur de marché des titres d’investissement s’élève à 1 602 178 milliers d’euros. Pour les effets publics et valeurs assimilées, le montant des créances représentatives des titres prêtés s’élève à 259 335 milliers d’euros. Obligations et autres titres à revenu fixe (encours bruts)  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2019 31 décembre 2018 Transaction Placement Investissement Total Transaction Placement Investissement Total Titres cotés 0 217 000 1 378 825 1 595 825 0 132 004 1 400 203 1 532 207 Titres non cotés 0 14 810 223 367 238 177 0 13 001 228 055 241 056 Dont Titres prêtés 0 217 000 1 373 825 1 590 825 0 132 000 1 395 187 1 527 187 Dont Titres empruntés 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres douteux 0 0 1 036 1 036 0 0 0 0 Créances rattachées 0 43 836 93 43 929 0 38 447 144 38 591 Total 0 275 646 1 603 321 1 878 967 0 183 452 1 628 401 1 811 853 Dont titres subordonnés 0 4 215 324 215 328 0 4 214 564 214 568 1 169 200 milliers d’euros d’obligations séniors souscrites lors de la première opération « Titrisation des crédits immobiliers » de 2014 ont été prêtées à BPCE SA, ainsi que 83 400 milliers d’euros d’obligations séniors souscrites lors de la deuxième opération « Titrisation des crédits personnels de 2016, et 121 225 milliers d’euros d’obligations séniors lors de la troisième opération « Titrisation des crédits immobiliers » de 2017, dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à 232 milliers d’euros au 31 décembre 2019 contre 4 397 milliers d’euros au 31 décembre 2018. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 5 578 milliers d’euros au 31 décembre 2019 contre 4 813 milliers d’euros au 31 décembre 2018. Les moins-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 87 milliers d’euros au 31 décembre 2019 contre 810 milliers d’euros au 31 décembre 2018. La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 284 335 milliers d'euros au 31 décembre 2019 contre 410 772 milliers d’euros au 31 décembre 2018. Actions et autres titres à revenu variable (encours bruts) (En milliers d'Euros) 31 décembre 2019 31 décembre 2018 Transaction Placement TAP Total Transaction Placement TAP Total Titres cotés 0 3 276 0 3 276 0 3 276 0 3 276 Titres non cotés 0 10 613 0 10 613 0 8 018 0 8 018 Créances rattachées 0 0 0 0 0 0 0 0 Total 0 13 889 0 13 889 0 11 294 0 11 294 Pour les titres de placement, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à 2 442 milliers d’euros au 31 décembre 2019 contre 1 333 milliers d’euros au 31 décembre 2018. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 5 772 milliers d’euros au 31 décembre 2019 contre 5 331 milliers d’euros au 31 décembre 2018. 4.3.2 . Evolution des titres d’investissement LINK Excel.Sheet.12 "\\\\bpvf.ibp\\dfsbpvf\\BANQUE\\SIEGE\\Dfin\\ComptaBPVF\\Situations comptables\\2015\\Situation 2015-12\\Annexes comptes individuels\\ANNEXES 2015\\annexes 2015 piste audit prépa V4.xlsx" 3.3.2!L6C1:L13C9 \a \f 4 \h \* MERGEFORMAT : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2018 Achats Cessions Remboursements Décotes / surcotes Transferts Reclassements 31 décembre 2019 Effets publics 0 0 0 0 0 0 0 0 Obligations et autres titres à revenu fixe 1 628 401 332 872 0 -357 952 0 -1 036 0 1 602 285 Dont Titres de créances négociables 10 132 0 0 -2 104 0 0 0 8 028 Dont obligations 1 618 125 332 869 -355 830 0 -1 000 0 1 594 164 Dont titrisation 0 0 0 0 0 0 0 Dont Créances rattachées 144 3 0 -18 0 -36 0 93 Titres douteux 0 0 0 0 0 1 036 1 036 Dont obligations 0 0 0 0 0 1 000 0 1 000 Dont Créances rattachées 0 0 0 0 0 36 0 36 Total 1 628 401 332 872 0 -357 952 0 -1 036 0 1 603 321 4.3.3 . Reclassements d’actifs  : Principes comptables . — Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ». Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants : dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ; lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance. Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes : dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ; lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif. A noter que le Conseil national de la comptabilité, dans son communiqué du 23 mars 2009, précise que « les possibilités de transferts de portefeuille, en particulier du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement telles qu’elles étaient prévues par l’article 19 du règlement CRB n°90-01 avant sa mise à jour par le règlement n° 2008-17 du CRC restent en vigueur et ne sont pas abrogées par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) ». Le règlement n° 2008-17 du CRC remplacé par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) prévoyant des possibilités additionnelles de transferts entre portefeuilles, ces nouvelles possibilités de transferts complètent celles précédemment définies, et ce, à compter de la date d’application de ce règlement le 1 er juillet 2008. Par conséquent, un reclassement du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement demeure possible sur simple changement d’intention, si au jour du transfert, tous les critères du portefeuille d’investissement sont remplis. La Banque Populaire Val de France n’a pas opéré de reclassements d’actif. 4.4 . Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme  : Principes comptables  : — Titres de participation et parts dans les entreprises liées  : Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle. Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus. A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. — Autres titres détenus à long terme  : Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent. Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. 4.4.1 . Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2018 Augmentation Diminution Conversion Autres variations 31 décembre 2019 Valeurs brutes 847 213 63 107 -9 164 0 0 901 156 Participations et autres titres détenus à long terme 166 771 2 704 -8 510 0 160 965 Comptes courants associés 0 0 0 0 0 0 Parts dans les entreprises liées 680 442 60 403 -654 0 740 191 Dépréciations -5 055 -3 099 5 009 0 0 -3 145 Participations et autres titres à long terme -5 055 -3 099 5 009 0 0 -3 145 Parts dans les entreprises liées 0 0 0 0 0 0 Immobilisations financières nettes 842 158 60 008 -4 155 0 0 898 011 Les autres titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’association au fonds de garantie des dépôts (2 365 milliers d’euros), et les certificats d’associés au fonds de garantie des dépôts (5 662 milliers d’euros) ainsi que des parts de TSSDI émises par BPCE en 2018 pour un montant de 30 170 milliers d’euros. La Banque Populaire Val de France détient une participation de 4,31 % dans le capital de BPCE pour un montant de 711 597 milliers d’euros contre 651 193 milliers d’euros au 31 décembre 2018. La participation de BPCE a fait l’objet d’un reclassement comptable en 2018 et est désormais comptabilisée dans le poste « Parts dans les entreprises liées ». Cette participation a été estimée à 819 779 milliers d’euros au 31 décembre 2019. La plus-value latente est restée inchangée à 108 182 milliers d’euros. La valeur des titres de l’organe central a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Ces principales filiales sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividende Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques jugés raisonnables. Les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées, y compris les principaux effets attendus de Bâle 3, ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’organe central. 4.4.2 . Tableau des filiales et participations  : Filiales et participations Capital Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG le cas échéant Quote-part du capital détenue (en %) Valeur comptable des titres détenus Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés et TSDI Montants des cautions et avals donnés par la société CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos) Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice Brut Nette A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1 % du capital de la société astreinte à la publication 1. Filiales (détenues à + de 50%) SASU FINANCIERE VECTEUR (1) 5 560 4 047 100% 10 198 8 710 0 0 -81 1 247 1 248 SAS VAL DE FRANCE IMMOBILISATIONS (1) 5 150 9 388 100% 5 046 5 046 48 453 0 3 642 2 948 1 768 SAS ILE D'IE (2)(3) 12 248 -1 052 95% 11 633 10 634 0 0 594 -111 0 2. Participations (détenues entre 10 et 50%) SBE (1) 31 000 21 072 50% 18 000 18 000 0 0 14 027 2 497 0 OUEST CROISSANCE (2) 105 102 97 071 16% 43 422 43 422 1 462 0 34 994 31 630 2 444 GIE IBP INVESTISSEMENT (2)(3) 61 439 0 10% 3 994 3 994 0 0 34 704 0 0 B. Renseignements globaux sur les autres titres Filiales françaises (ensemble) 1 600 1 410 8 601 0 0 Filiales étrangères (ensemble) 0 0 0 0 0 Participations dans les sociétés françaises 768 924 768 456 0 0 21 421 Participations dans les sociétés étrangères 0 0 0 0 0 Dont participations dans les sociétés côtées 0 0 0 0 0 Certificats d'associations 2 365 2 365 0 0 0 Certificats d'associés 5 662 5 662 0 0 0 Autres titres à long terme 30 170 30 170 0 0 0 (1) Au 31 décembre 2019 (2) Au 31 décembre 2018 (3) CA HT 4.4.3 . Entreprises dont l’établissement est associé indéfiniment responsable  : Dénomination Siège Forme juridique SOCAMA Val de France ( * ) 2 avenue de Milan 37924 Tours Cedex 9 SCM SOCAMI Val de France ( * ) 2 avenue de Milan 37924 Tours Cedex 9 SCM IBP Investissements 23 Place de Wicklow 78180 Montigny le Bretonneux GIE (*) En vertu du protocole d'accord liant la BPVF et les 2 SCM 4.4.4 . Opérations avec les entreprises liées  : (En milliers d'Euros) Etablissements de crédit Autres entreprises 31 décembre 2019 31 décembre 2018 Créances 447 865 58 240 506 105 493 126 Dont subordonnées 0 0 0 0 Dettes 1 811 791 9 486 1 821 277 1 256 616 Dont subordonnées 0 0 0 0 Engagements donnés 0 0 0 0 Engagements de financement 0 0 0 0 Engagements de garantie 0 0 0 0 Autres engagements donnés 0 0 0 0 Engagements reçus 242 513 0 242 513 278 371 Engagements de financement 0 0 0 0 Engagements de garantie 242 513 0 242 513 278 371 Autres engagements reçus 0 0 0 0 Total 2 502 169 67 726 2 569 895 2 028 113 4.5 . Immobilisations incorporelles et corporelles . — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par le règlement n° 2014-03 de l’Autorité des normes comptables (ANC). 4.5.1 Immobilisations incorporelles  : Principes comptables . — Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation. Les logiciels sont amortis sur une durée maximum 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels, en application des dispositions fiscales, est inscrite en amortissement dérogatoire. Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations. Les droits au bail sont amortis de manière linéaire, sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché. (En milliers d'Euros) 31 décembre 2018 Augmentation Diminution Autres mouvements 31 décembre 2019 Valeurs brutes 6 461 12 -69 0 6 404 Droits au bail et fonds commerciaux 5 884 0 -69 0 5 815 Logiciels 5 0 0 0 5 Autres 572 12 0 0 584 Amortissements et dépréciations -5 970 -84 69 0 -5 985 Droits au bail et fonds commerciaux -5 404 -63 69 0 -5 398 Logiciels -5 0 0 -5 Autres -560 -21 0 0 -581 Total valeurs nettes 492 -72 0 0 420 4.5.2 . Immobilisations corporelles  : Principes comptables . — Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours. Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu. Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien : Composants Durée d’utilité Terrains NA Façades non destructibles NA Façades / couverture / étanchéité 20 - 40 ans Fondations / ossatures 30 - 60 ans Ravalement 10 - 20 ans Equipements techniques 10 - 20 ans Aménagements techniques 10 - 20 ans Aménagements intérieurs 8 - 15 ans Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien. Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation. Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants. ( En milliers d' E uros ) 31 décembre 2018 Augmentation Diminution Autres mouvements 31 décembre 2019 Valeurs brutes 256 625 4 465 -3 107 0 257 983 Immobilisations corporelles d'exploitation 252 965 4 465 -3 107 0 254 323 Terrains 5 507 -17 0 5 490 Constructions 198 709 3 181 -1 620 239 200 508 Parts de SCI 0 0 0 0 0 Autres 48 749 1 284 -1 470 -239 48 324 Immobilisations hors exploitation 3 660 0 0 0 3 660 Amortissements et dépréciations -137 772 -9 757 2 483 0 -145 047 Immobilisations corporelles d'exploitation -136 946 -9 647 2 483 0 -144 111 Terrains 0 0 0 0 0 Constructions -94 795 -7 892 1 066 0 -101 622 Parts de SCI 0 0 0 0 0 Autres -42 151 -1 755 1 417 0 -42 489 Immobilisations hors exploitation -826 -110 0 0 -936 Total valeurs nettes 118 854 -5 292 -624 0 112 936 4.6 . Dettes représentées par un titre  : Principes comptables . — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif. Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charges à répartir. Pour les dettes structurées, en application du principe de prudence, seule la partie certaine de la rémunération ou du principal est comptabilisée. Un gain latent n’est pas enregistré. Une perte latente fait l’objet d’une provision. (En milliers d'Euros) 31 décembre 2019 31 décembre 2018 Bons de caisse et bons d'épargne 0 0 Titres du marché interbancaire et de créances négociables 684 749 943 026 Emprunts obligataires 0 0 Autres dettes représentées par un titre 0 0 Dettes rattachées 10 714 10 969 Total 695 463 953 995 4.7 Autres actifs et autres passifs  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2019 31 décembre 2018 Actif Passif Actif Passif Comptes de règlement sur opérations sur titres 0 0 0 0 Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus 0 4 0 4 Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres 0 4 861 0 2 567 Créances et dettes sociales et fiscales 40 284 52 602 40 842 48 705 Dépôts de garantie reçus et versés 9 402 1 735 8 423 687 Appels de marges 0 5 200 19 400 0 Échéances de prêts en attente de versement aux Fonds Communs de Titrisation 0 28 138 0 25 369 Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers 2 604 5 490 31 839 6 266 Total 52 290 98 029 100 504 83 597 La Banque Populaire Val de France a signé des contrats de collatéralisation avec NATIXIS et a comptabilisé au 31 décembre 2019 un montant de 5 200 milliers d’euros d’appels de marge reçus contre 19 400 milliers d’euros d’appels de marge versés au 31 décembre 2018. 4.8 Comptes de régularisation (En milliers d'Euros) 31 décembre 2019 31 décembre 2018 Actif Passif Actif Passif Engagements sur devises 371 374 2 92 Charges et produits constatés d'avance 14 017 51 606 14 373 54 631 Produits à recevoir/Charges à payer 22 731 38 779 22 098 35 064 Valeurs à l'encaissement 12 759 14 073 20 578 17 496 Autres 28 678 24 634 20 142 22 003 Total 78 556 129 464 77 192 129 287 4.9 . Provisions  : Principes comptables . — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges directement liés ou non liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisées quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. A moins d’être couverte par un texte spécifique ou de relever des opérations bancaires ou connexes, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du règlement n° 2014-03 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux et une provision pour risques de contrepartie. Engagements sociaux . — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables. Ils sont classés en 4 catégories : — Avantages à court terme  : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture. — Avantages à long terme  : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice ; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail. Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture. Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées). — Indemnités de fin de contrat de travail  : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation. — Avantages postérieurs à l’emploi  : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités. Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement). Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charges et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan. La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme. La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus. Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs. La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements nets des actifs de couverture, et le coût des services passés et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus que sont les écarts actuariels. Provisions épargne logement . — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi. Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits : L’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ; L’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL. Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part. Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques : L’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ; L’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement. Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent. Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés. Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque. La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire. 4.9.1 . Tableau de variations des provisions  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2018 Dotations Utilisations Reprises Autres mouvements 31 décembre 2019 Provisions pour risques de contrepartie 81 538 15 803 -201 -11 096 -46 85 998 Provisions pour engagements sociaux 30 059 3 155 0 -1 443 -189 31 583 Provisions pour PEL/CEL 12 602 0 0 -1 186 0 11 415 Autres provisions pour risques 33 923 1 928 -7 -8 399 -7 208 20 236 Portefeuille titres et instruments financiers à terme 0 0 0 0 0 0 Provisions pour risque fiscal 22 726 387 0 -4 818 -7 208 11 087 Provisions pour contrôle fiscal 0 0 0 0 0 0 Provisions pour impôt différé 0 0 0 0 0 0 Provisions pour risque opérationnel 7 505 867 0 -2 566 0 5 806 Risque RH dont URSSAF 2 741 674 0 -1 014 0 2 400 TVA sur immobilisations 950 0 -7 0 0 943 Provisions exceptionnelles 0 0 0 0 0 0 Provisions pour restructurations informatiques 0 0 0 0 0 0 Autres provisions exceptionnelles 0 0 0 0 0 0 Total 158 121 20 887 -209 -22 124 -7 443 149 233 4.9.2 . Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2018 Dotations Utilisations Reprises Autres mouvements 31 décembre 2019 Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs 191 345 64 178 -11 046 -58 247 7 253 193 484 Dépréciations sur créances sur la clientèle 190 051 63 063 -11 046 -58 036 7 253 191 286 Dépréciations sur créances sur établissements de crédits 0 0 0 0 0 0 Dépréciations sur autres créances 1 294 1 116 0 -211 0 2 198 Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif 81 538 15 803 -201 -11 096 -46 85 998 Provisions sur engagements hors bilan (1) 18 505 7 537 0 -7 548 -46 18 448 Provisions pour risques pays 0 0 0 0 0 0 Provisions sectorielles 0 0 0 0 0 0 Provisions pour risques de contrepartie clientèle (2) 63 033 8 266 -201 -3 548 0 67 550 Total 272 883 79 982 -11 247 -69 343 7 207 279 482 (1) Dont risque d’exécution d’engagements par signature. (2) Une provision pour risque est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou au hors-bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance. Parmi les provisions pour risque de contrepartie clientèle inscrites au passif sont comptabilisées des provisions sectorielles pour un montant de 29 769 milliers d’euros. Ces provisions, mises en place au 1 er janvier 2018 avec la mise en œuvre de la norme IFRS 9, ont été actualisées en 2019 et couvrent désormais les secteurs suivants, considérés à risque par la Banque Populaire Val de France : clients retail particuliers hors-secteur géographique avec au moins un crédit habitat, clients agriculteurs non particuliers, clients professionnels de l’hôtellerie – restauration, du commerce de détail et de la boulangerie, enfin clients du secteur leverage finance, correspondant aux opérations de financement avec effet de levier. Le mode de calcul de ces provisions utilise le modèle Groupe BPCE de provisionnement IFRS 9 avec une note dégradée de 3 plots pour l’ensemble des secteurs sauf pour le secteur leverage finance avec une note dégradée de 2 plots. La Banque Populaire Val de France ne rachète pas les créances douteuses ou impayées qu’elle a préalablement cédées aux FCT de crédits immobiliers ou de crédits personnels. La gestion des impayés, du douteux et du contentieux de l’ensemble des créances cédées par les établissements du Groupe BPCE est réalisée au sein des FCT BPCE Master Home Loans, BPCE Consumer Loans FCT 2016_5, BPCE Home Loans FCT 2017_5, BPCE Home Loans FCT 2018 et BPCE Home Loans FCT 2019. La Banque Populaire Val de France est toujours exposée à un risque équivalent à celui de ses propres créances cédées, mais ce risque prend désormais la forme de garanties accordées aux FCT BPCE Master Home Loans Demut, BPCE Consumer Loans FCT 2016_5 Demut, BPCE Home Loans FCT 2017_5 Demut, BPCE Home Loans FCT 2018 Demut et BPCE Home Loans FCT 2019 Demut dont le rôle est de démutualiser les flux servis par les différentes tranches de titres émises par les FCT BPCE Master Home Loans, BPCE Consumer Loans FCT 2016_5, BPCE Home Loans FCT 2017_5, BPCE Home Loans FCT 2018 et BPCE Home Loans FCT 2019. Pour les créances qu’elle a cédées au FCT, la Banque Populaire Val de France comptabilise désormais au passif des provisions pour risque d’exécution des engagements par signature en remplacement et pour un montant équivalent à celui des provisions sur base de portefeuilles. L’engagement de garantie étant déjà provisionné, il ne figure pas au hors bilan. 4.9.3 . Provisions pour engagements sociaux  : — Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies  : Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Caisses d’Épargne et les Banques Populaires. L'engagement de la Banque Populaire Val de France est limité au versement des cotisations (9 447 milliers d’euros contre 9 516 milliers d'euros en 2018). — Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme  : Les engagements de la Banque Populaire Val de France concernent les régimes suivants : le régime de retraite des Banques Populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CARBP) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993 ; retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ; autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme. Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables. Suite à la transformation de la SA I-BP en GIE, la Banque Populaire Val de France a repris dans son bilan les engagements sociaux des salariés d’I-BP, à hauteur de sa participation au capital du GIE, pour les montants suivants : 637 milliers d’euros au titre des médailles du travail, 171 milliers d’euros au titre des indemnités de fin de carrière et 603 milliers d’euros au titre de la CAR. Ces dotations ont été compensées par la distribution d’une quote-part de résultat du GIE I-BP, résultant de la reprise de provision effectuée dans ses comptes. — Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan   : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2019 31 décembre 2018 CARBP Retraites IFC MDT Total CARBP Retraites IFC MDT Total Valeur actualisée des engagements financés (a) 54 275 2 213 28 361 7 815 92 664 48 243 2 524 22 565 6 840 80 172 Juste valeur des actifs du régime (b) 29 815 1 865 16 696 0 48 376 27 143 2 290 15 615 45 048 Juste valeur des droits à remboursement (c) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Valeur actualisée des engagements non financés (d) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Eléments non encore reconnus : écarts actuariels et coûts des services passés (e) 5 675 265 6 682 0 12 622 1 538 340 3 293 0 5 171 Solde net au bilan ( A) - (B) - (C) + (D) - (E) 18 785 83 4 983 7 815 31 666 19 562 -106 3 657 6 840 29 953 — Analyse de la charge de l'exercice  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2019 31 décembre 2018 CARBP Retraites IFC MDT Total CARBP Retraites IFC MDT Total Prestations versées 1 746 0 693 273 2 712 1 694 0 -681 294 1 307 Coût des services rendus de la période -1 361 -443 -1 804 -1 381 -428 -1 809 Versement de la période au fonds 0 0 0 0 0 0 Coût financier -319 -3 -148 -107 -577 -297 0 -114 -81 -492 Rendement attendu des actifs de couverture 0 0 Rendement attendu des droits à remboursement 0 0 Ecarts actuariels : amortissement de l'exercice 0 0 -47 0 -47 0 0 -123 387 264 Coût des services passés 0 0 Autres -649 -186 -464 -698 -1 997 0 0 -178 -178 Total 778 -189 -1 327 -975 -1 713 1 397 0 -2 477 172 -908 — Principales hypothèses actuarielles  : Exercice 2019 Exercice 2018 CARBP Retraites IFC MDT CARBP Retraites IFC MDT Taux d'actualisation 0,62% 1,44% 0,76% 0,47% 1,56% 1,44% 1,75% 1,41% Taux d'inflation 1,60% 1,60% 1,60% 1,60% 1,70% 1,70% 1,70% 1,70% Duration 14 10 18 12 14 10 17 12 Sur l’année 2019, pour les engagements de retraite au titre de la CAR, sur l’ensemble des 5 595 milliers d’euros d’écarts actuariels générés, 5 517 milliers d’euros proviennent des écarts liés à la mise à jour du taux d’actualisation et 78 milliers d’euros proviennent des ajustements liés à l’expérience. Les hypothèses démographiques n’ayant pas été modifiées, il n’y a pas d’écarts démographiques. Au 31 décembre 2019, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 55,1 % en produits de taux, 42,2 % en actions et 2,7% en actifs monétaires. La table de mortalité est TGH05-TGF05 pour l’ensemble des régimes . Le taux d’actualisation utilisé est un taux « Euro corporate Composite AA+ ». 4.9.4 . Provisions PEL / CEL . — Les données utilisées pour le calcul des provisions épargne-logement sont arrêtées à la date du 31 octobre. — Encours de crédits Épargne Logement  : (En milliers d'Euros) 31 octobre 2019 31 octobre 2018 Encours de crédits au titre des plans épargne logement 351 489 Encours de crédits au titre des comptes épargne logement 1 481 2 232 Total 1 832 2 721 (En milliers d'Euros) 31 octobre 2019 31 octobre 2018 Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) Ancienneté de moins de 4 ans 80 662 182 722 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 686 993 715 600 Ancienneté de plus de 10 ans 434 621 300 340 Encours collectés au titre des plans épargne logement 1 202 276 1 198 662 Encours collectés au titre des comptes épargne logement 93 347 89 940 Total des encours collectes au titre de l' épargne logement 1 295 623 1 288 602 — Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne-logement  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2018 Dotations / reprises nettes 31 décembre 2019 Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) Ancienneté de moins de 4 ans 2 883 -1 597 1 286 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 3 604 -353 3 251 Ancienneté de plus de 10 ans 5 187 1 302 6 489 Provisions constituées au titre des plans épargne logement 11 674 -648 11 025 Provisions constituées au titre des comptes épargne logement 928 -538 390 Provisions constituées au titre des crédits PEL 0 0 0 Provisions constituées au titre des crédits CEL 0 0 0 Provisions constituées au titre des crédits épargne logement 0 0 0 Total des provisions constituées au titre de l' épargne logement 12 602 -1 186 11 415 La Banque Populaire Val de France a comptabilisé une reprise de la provision épargne-logement d’un montant de 1 186 milliers d’euros au titre de ses engagements sur les comptes et plans épargne logement. 4.10 . Fonds pour risques bancaires généraux  : Principes généraux . — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF. Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité et aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2). (En milliers d'Euros) 31 décembre 2018 Augmentation Diminution Autres variations 31 décembre 2019 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 129 660 0 0 0 129 660 Fonds Régionaux de Solidarité 24 738 0 1 028 0 25 766 Fonds réseau banque populaire 24 158 0 -733 0 23 425 Fonds de Garantie Mutuel 9 732 0 -295 0 9 437 Total 188 288 0 0 0 188 288 Au 31 décembre 2019, les Fonds pour Risques Bancaires Généraux incluent notamment 23 425 milliers d'euros affectés au Fonds Réseau Banque Populaire, 9 437 milliers d'euros affectés au Fonds de Garantie Mutuel et 25 766 milliers d'euros affectés au Fonds Régional de Solidarité. 4.11 . Capitaux propres  : (En milliers d'Euros) Capital Primes d'émission Réserves / autres Report à nouveau Résultat Total capitaux propres hors FRBG Total au 31 décembre 2017 382 960 7 445 650 236 282 302 83 941 1 406 884 Mouvements de l'exercice -2 487 0 0 78 215 -9 590 71 113 Total au 31 décembre 2018 385 447 7 445 650 236 360 517 74 351 1 477 996 Variation de capital 2 738 0 0 0 0 2 738 Résultat de la période 0 0 0 0 0 0 Distribution de dividendes 0 0 0 0 -5 698 -5 698 Autres mouvements 0 0 200 000 -131 346 -68 654 0 Dont changement de méthode 0 0 0 0 0 0 Dont provisions réglementées 0 0 0 0 0 0 Dont affectation du résultat 0 0 200 000 -131 346 -68 654 0 Total au 31 décembre 2019 388 185 7 445 850 236 229 171 0 1 475 036 Le capital social de la Banque Populaire Val de France s’élève à 388 185 milliers d’euros et est composé de 7 763,7 milliers de parts sociales de nominal 50 euros entièrement détenues par les sociétaires. 4.12 . Durée résiduelle des emplois et ressources . — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées. (En milliers d'Euros) Moins de 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Indéterminé 31 décembre 2019 Total des emplois 2 681 555 1 193 977 5 004 879 5 979 755 367 662 15 227 828 Effets publics et valeurs assimilées 5 071 41 745 128 854 114 731 0 290 401 Créances sur les établissements de crédit 2 016 827 2 976 23 509 33 537 0 2 076 849 Opérations avec la clientèle 426 925 959 818 3 772 713 5 455 677 367 626 10 982 759 Obligations et autres titres à revenu fixe 232 732 189 438 1 079 803 375 810 36 1 877 819 Opérations de crédit-bail et de locations simples 0 0 0 0 0 0 Total des ressources 6 666 838 971 002 2 588 373 1 136 819 3 024 171 14 387 203 Dettes envers les établissements de crédit 675 840 514 920 1 371 435 872 165 0 3 434 360 Opérations avec la clientèle 5 941 695 311 789 888 281 91 444 3 024 171 10 257 380 Dettes représentées par un titre 49 303 144 293 328 657 173 210 0 695 463 Dettes subordonnées 0 0 0 0 0 0 Note 5 . – Informations sur le hors bilan et opérations assimilées . 5.1 . Engagements reçus et donnés  : Principes généraux  : — Engagements de financement  : Les engagements de financement en faveur d’établissements de crédit et assimilés comprennent notamment les accords de refinancement, les acceptations à payer ou les engagements de payer, les confirmations d’ouvertures de crédits documentaires et les autres engagements donnés à des établissements de crédit. Les engagements de financement en faveur de la clientèle comprennent notamment les ouvertures de crédits confirmés, les lignes de substitution des billets de trésorerie, les engagements sur facilités d’émission de titres et les autres engagements en faveur d’agents économiques autres que des établissements de crédit et assimilés. Les engagements de financement reçus recensent notamment les accords de refinancement et les engagements divers reçus d’établissements de crédit et assimilés. — Engagements de garantie  : Les engagements de garantie d’ordre d’établissements de crédit recouvrent notamment les cautions, avals et autres garanties d’ordre d’établissements de crédit et assimilés. Les engagements de garantie d’ordre de la clientèle comprennent notamment les cautions, avals et autres garanties d’ordre d’agents économiques autres que des établissements de crédit et assimilés. Les engagements de garantie reçus recensent notamment les cautions, avals et autres garanties reçus d’établissements de crédit et assimilés. 5.1.1 . Engagements de financement  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2019 31 décembre 2018 Engagements de financement donnés : En faveur des établissements de crédit 0 0 En faveur de la clientèle 1 243 246 1 192 823 Ouverture de crédits documentaires 4 656 6 104 Autres ouvertures de crédits confirmés 1 238 590 1 186 718 Autres engagements 0 0 Total des engagements de financement donnes 1 243 246 1 192 823 Engagements de financement reçus : D'établissements de crédit 0 0 De la clientèle 0 0 Total des engagements de financement reçus 0 0 5.1.2 . Engagements de garantie  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2019 31 décembre 2018 Engagements de garantie donnés : D'ordre d'établissements de crédit 0 0 Confirmation d'ouverture de crédits documentaires 0 0 Autres garanties 0 0 D'ordre de la clientèle 636 710 547 207 Cautions immobilières 181 236 144 492 Cautions administratives et fiscales 3 472 3 602 Autres cautions et avals donnés 337 679 287 899 Autres garanties données 114 323 111 213 Total des engagements de garantie donnes 636 710 547 207 Engagements de garantie reçus Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit 1 134 514 1 115 060 Total des engagements de garantie reçus 1 134 514 1 115 060 5.1.3 . Autres engagements ne figurant pas au hors bilan . — Au 31 décembre 2019, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement : 209 843 milliers d’euros de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 226 067 milliers d’euros au 31 décembre 2018, 468 074 milliers d’euros de créances données en garantie auprès de la Caisse de Refinancement Hypothécaire contre 380 465 milliers d’euros au 31 décembre 2018, 1 540 893 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH, contre 1 223 960 milliers d’euros au 31 décembre 2018, 683 181 milliers d’euros de créances mobilisées dans le cadre du processus EBCE, contre 485 717 milliers d’euros au 31 décembre 2018. Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la Banque Populaire Val de France en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers. Dans le cadre de l’opération de Titrisation des crédits immobiliers, la Banque Populaire Val de France effectue le recouvrement des sommes dues sur les crédits cédés pour le compte du FCT. Afin de sanctuariser les encaissements reçus de la clientèle et qui appartiennent juridiquement au FCT, il a été mis en place un « compte d’affectation spécial (CAS) », figurant parmi les comptes ordinaires de la Banque Populaire Val de France. Ce compte reçoit les sommes recouvrées dans l’attente de leur reversement au FCT. Au 31 décembre 2019, le montant de cet actif grevé au bénéfice du FCT figure dans les « autres valeurs affectées en garantie » et s’élève à 26 630 milliers d’euros contre 24 241 milliers d’euros au 31 décembre 2018. 5.2 Opérations sur instruments financiers à terme  : Principes comptables . — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture. Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine. Opérations fermes . — Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes : microcouverture (couverture affectée) ; macrocouverture (gestion globale de bilan) ; positions spéculatives / positions ouvertes isolées ; gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction. Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat. Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation. En cas de surcouverture caractérisée, une provision pourra être constituée sur l’instrument de couverture, à hauteur de la quote-part en surcouverture, si l’instrument est en moins-value latente. Dans ce cas, la dotation aux provisions affectera le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés. Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. La comptabilisation des plus ou moins-values latentes est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés de gré à gré (qui incluent les opérations traitées en chambres de compensation), les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Sur les marchés organisés ou assimilés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés en tenant compte d’une décote pour risque de contrepartie et valeur actualisée des frais de gestion futurs, si ces ajustements de valorisation sont significatifs. Les dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE ( cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de ces ajustements de valorisation. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit : pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ; pour les opérations de microcouverture et de macrocouverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat. Opérations conditionnelles . — Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché. Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat. Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macrocouverture. Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. 5.2.1 Instruments financiers et opérations de change à terme  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2019 31 décembre 2018 Couverture Autres opérations Total Juste valeur Couverture Autres opérations Total Juste valeur Opérations fermes Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 0 0 0 0 Contrats de taux d'intérêt 0 0 0 0 0 0 0 0 Contrats de change 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres contrats 0 0 0 0 0 0 0 0 Opérations de gré à gré 3 170 476 0 3 170 476 10 221 3 157 335 0 3 157 335 -18 378 Accords de taux futurs (FRA) 0 0 0 0 0 0 0 0 Swaps de taux d'intérêt 3 052 615 0 3 052 615 10 221 3 051 613 0 3 051 613 -18 375 Swaps financiers de devises 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres contrats à terme 117 861 0 117 861 0 105 722 0 105 722 -3 Total opérations fermes 3 170 476 0 3 170 476 10 221 3 157 335 0 3 157 335 -18 378 Opérations conditionnelles Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 0 0 0 0 Options de taux d'intérêt 0 0 0 0 0 0 0 0 Options de change 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres options 0 0 0 0 0 0 0 0 Opérations de gré à gré 0 2 172 2 172 0 0 197 197 0 Options de taux d'intérêt 0 0 0 0 0 0 0 0 Options de change 0 2 172 2 172 0 0 197 197 0 Autres options 0 0 0 0 0 0 0 0 Total opérations conditionnelles 0 2 172 2 172 0 0 197 197 0 Total instruments financiers et change à terme 3 170 476 2 172 3 172 647 10 221 3 157 335 197 3 157 532 -18 378 Les montants notionnels des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Banque Populaire Val de France sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux. Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de devises. 5.2.2 . Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2019 31 décembre 2018 Micro-couverture Macro-couverture Position ouverte isolée Total Micro-couverture Macro-couverture Position ouverte isolée Total Opérations fermes 1 860 574 1 192 041 0 3 052 615 1 762 886 1 288 727 0 3 051 613 Accords de taux futurs (FRA) 0 0 0 0 0 0 0 0 Swaps de taux d'intérêt 1 860 574 1 192 041 0 3 052 615 1 762 886 1 288 727 0 3 051 613 Swaps financiers de devises 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres contrats à terme de taux d'intérêt 0 0 0 0 0 0 0 0 Opérations conditionnelles 0 0 0 0 0 0 0 0 Options de taux d'intérêt 0 0 0 0 0 0 0 0 Total 1 860 574 1 192 041 0 3 052 615 1 762 886 1 288 727 0 3 051 613 5.2.3 . Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme   : (En milliers d'Euros) De 0 à 1 an De 1 à 5 ans Plus de 5 ans 31 décembre 2019 Opérations fermes 417 500 1 319 761 1 315 354 3 052 615 Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 Opérations de gré à gré 417 500 1 319 761 1 315 354 3 052 615 Opérations conditionnelles 0 0 0 0 Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 Opérations de gré à gré 0 0 0 0 Total 417 500 1 319 761 1 315 354 3 052 615 5.3 Opérations en devises  : Principes comptables . — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les créances, les dettes et les engagements hors bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction. Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition. Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice. Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme secs ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats au comptant et de ventes à terme de devises. Les swap s financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). 5.4 . Ventilation du bilan par devise . — Le bilan par devise autre que l’euro de la Banque Populaire Val de France au 31 décembre 2019 n’est pas significatif. Note 6 . – Autres informations . 6.1 . Consolidation . — En référence à l’article 4111-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), en application de l’article 1 er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Banque Populaire Val de France établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international. 6.2 . Implantations dans les pays non coopératifs . — L’article L. 511-45-I du Code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe de leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les États ou territoires qui n’ont pas conclu avec la France de convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscale permettant l’accès aux renseignements bancaires. Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme. Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considérés comme insuffisamment coopératifs en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvaient avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces États et territoires (mise en œuvre du décret n° 2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du Groupe BPCE dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction. Cette déclaration se base sur la liste des pays cités dans l’arrêté du 8 avril 2016 pris en application de l’article 238-0-A du Code général des impôts. Au 31 décembre 2019, la Banque Populaire Val de France n’exerce pas d’activité et n’a pas d’implantation dans les territoires fiscalement non coopératifs . V. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels . ( Exercice clos le 31 décembre 2019 .) Aux sociétaires de la BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE Opinion . — En exécution de la mission qui nous a été confiée par l'assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la société BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2019, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Ces comptes ont été arrêtés par le conseil d’administration le 12 mars 2020 sur la base des éléments disponibles à cette date dans un contexte évolutif de crise sanitaire liée au Covid-19. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d'audit. Fondement de l’opinion  : — Référentiel d’audit  : Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels » du présent rapport. — Indépendance  : Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 1 er janvier 2019 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014 ou par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Justification des appréciations - Points clés de l’audit . — En application des dispositions des articles L.823-9 et R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes annuels pris dans leur ensemble, arrêtés dans les conditions rappelées précédemment, et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément. — Risque de crédit – dépréciation individuelle et collective  : Risque identifié Notre réponse La Banque Populaire Val de France est exposée aux risques de crédit et de contrepartie. Ces risques résultant de l’incapacité de ses clients ou de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers, portent notamment sur ses activités de prêts à la clientèle. Les encours de crédits supportant un risque de contrepartie avéré font l’objet de dépréciations déterminées essentiellement sur base individuelle. Ces dépréciations sont évaluées par le management de votre Banque en fonction des flux futurs recouvrables estimés tenant compte des garanties disponibles sur chacun des crédits concernés. Par ailleurs, votre Banque enregistre, dans ses comptes sociaux, des dépréciations pour pertes de crédit attendues sur les encours présentant une détérioration significative du risque de crédit. Ces dépréciations sont déterminées principalement sur la base de modèles développés par BPCE intégrant différents paramètres (flux attendus sur la durée de vie de l’instrument financier, probabilité de défaut, taux perte en cas de défaut, informations prospectives), complétées le cas échéant par des dotations sur base sectorielle au regard de spécificités locales. Nous avons considéré que l’identification et l’évaluation du risque de crédit constituait un point clé de l’audit étant donné que les crédits octroyés à la clientèle représentent une part significative du bilan et que les provisions induites constituent une estimation significative pour l’établissement des comptes et font appel au jugement de la direction tant dans la détermination des paramètres et modalités de calculs des dépréciations pour pertes attendues sur les encours présentant une détérioration significative du risque de crédit que dans l’appréciation du niveau de provisionnement individuel des encours de crédits en risque avéré. En particulier dans le contexte de coût du risque maintenu à un niveau bas que connait votre Banque sur son marché principal, nous avons considéré que l’appréciation de l’adéquation du niveau de couverture des risques de crédit par des provisions et le niveau du coût du risque associé constituent une zone d’attention particulière pour l’exercice 2019. Les expositions aux risques de crédit et de contrepartie représentent près de 68% du total bilan de Banque Populaire Val de France au 31 décembre 2019. Le stock de dépréciation sur les encours de crédits s’élève à 191 M € pour un encours brut de 11 174 M € au 31 décembre 2019. Le coût du risque sur l’exercice 2019 s’élève à - 23 M € (contre – 66 M € sur l’exercice 2018). Pour plus de détail sur les principes comptables et les expositions, se référer aux notes 3.8, 4.2, et 4.9.2 de l’annexe. Dépréciation des encours de crédits non douteux présentant une détérioration significative du risque de crédit : Nos travaux ont principalement consisté à: nous assurer de l’existence d’un dispositif de contrôle interne permettant une actualisation à une fréquence appropriée des notations des différents encours de crédits, apprécier les travaux des auditeurs de la consolidation du groupe BPCE qui, en lien avec leurs experts et spécialistes : se sont assurés de l’existence d’une gouvernance revoyant à une fréquence appropriée le caractère adéquat des modèles de dépréciations, les paramètres utilisés pour le calcul des dépréciations ; ont apprécié le niveau approprié de ces paramètres utilisés pour les calculs des dépréciations au 31 décembre 2019, ont effectué des contre-calculs sur les principaux portefeuilles de crédits. Par ailleurs, nous sommes enfin assurés de la correcte documentation et justification des provisions sectorielles comptabilisées dans votre Banque. Dépréciation sur encours de crédits douteux et douteux compromis Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons d’une manière générale, examiné le dispositif de contrôle relatif au recensement des expositions, au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur base individuelle. Nos travaux ont consisté à apprécier la qualité du dispositif de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses ; du processus de revue de crédit ; du dispositif de valorisation des garanties. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risques, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants de provisions. — Provisions pour risques juridiques et non-conformité  : Risque identifié Notre réponse La Banque Populaire Val de France fait l’objet de litiges devant des instances judiciaires, d’enquêtes et de demandes d’informations de la part de juridictions de différentes natures. L’évaluation des risques juridiques et de non-conformité (y compris fiscale) qui en résultent repose sur l’estimation de la Direction en date d’arrêté. La comptabilisation d’une provision, la détermination de son montant ainsi que l’information financière communiquée nécessitent par nature l’exercice du jugement, en raison notamment de la difficulté à estimer l’issue et les conséquences financières des procédures en cours. Nous avons considéré en conséquence que les provisions pour risques juridiques et de non-conformité constituaient un point clé de l’audit compte tenu de la sensibilité de ces provisions aux hypothèses et options retenues par la Direction. Les provisions pour risques juridiques et non-conformité sont inclues dans les provisions pour risques et charges, qui s’élèvent au 31 décembre 2019 à 95 M € dans les comptes consolidés et 149 M € dans les comptes annuels. Les provisions pour risques juridiques et non-conformité se sont élevées à 20 M € au 31 décembre 2019 dans les comptes annuels. Pour plus de détail sur les principes comptables, se référer à la note 4.9 de l’annexe. Nous avons examiné le dispositif d’identification, d’évaluation, et de provisionnement des risques juridiques et de non-conformité. Nous avons pris connaissance du statut des procédures en cours et des principaux risques identifiés par la Banque Populaire Val de France, à partir notamment d’échanges réguliers avec la Direction (et plus particulièrement la Direction financière) ainsi que de l’examen de la documentation mise à notre disposition. Nos travaux ont également consisté à apprécier le caractère raisonnable des hypothèses et des données utilisées par la Direction pour l’estimation du montant des provisions comptabilisées en date d’arrêté. Nous avons notamment impliqué nos spécialistes en droit fiscal pour procéder à la revue critique des analyses de risques fiscaux identifiés par la Banque Populaire Val de France et des provisions y afférentes. Nous avons par ailleurs mené des procédures de confirmation de litiges en cours auprès des Conseils juridiques de la Banque Populaire Val de France. Enfin, nous avons vérifié l’information qui était donnée à ce titre dans l’annexe des comptes consolidés et des comptes annuels. Vérifications spécifiques . — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et règlementaires. Informations données dans le rapport de gestion et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux sociétaires . Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d'administration arrêté le 12 mars 2020 et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux sociétaires, à l’exception du point ci-dessous : La sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux délais de paiement mentionnées à l’article D. 441-4 du code de commerce appellent de notre part l’observation suivante : comme indiqué dans le rapport de gestion, ces informations n'incluent pas les opérations bancaires et les opérations connexes, votre société considérant qu'elles n'entrent pas dans le périmètre des informations à fournir. S’agissant des événements survenus et des éléments connus postérieurement à la date d’arrêté des comptes relatifs aux effets de la crise liée au Covid-19, la direction nous a indiqué qu’ils feront l’objet d’une communication à l’assemblée générale appelée à statuer sur les comptes. Rapport sur le gouvernement d’entreprise . Nous attestons de l’existence, dans le rapport du conseil d'administration sur le gouvernement d’entreprise, des informations requises par l’article L.225-37-4 du code de commerce. Informations résultant d'autres obligations légales et réglementaires  : — Désignation des commissaires aux comptes  : Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE par l'assemblée générale du 24 mai 2016 pour Deloitte & Associés et par celle du 16 mai 1998 pour Thierry Morel & Associés. Au 31 décembre 2019, Deloitte & Associés était dans la 4 ème année de sa mission sans interruption et Thierry Morel & Associés dans la 22 ème année. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes annuels . Il appartient à la direction d’établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes annuels ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au comité d'audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d'administration. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels . — Objectif et démarche d’audit  : Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : il identifie et évalue les risques que les comptes annuels comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes annuels ; il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes annuels au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; il apprécie la présentation d’ensemble des comptes annuels et évalue si les comptes annuels reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle. — Rapport au comité d'audit  : Nous remettons au comité d'audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d'audit, figurent les risques d’anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d'audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Chartres et Paris la Défense, le 10 avril 2020 . Les commissaires aux comptes  : Thierry Morel et Associés  : Deloitte & Associés : Florent BURTIN Charlotte VANDEPUTTE . B. — Comptes consolidés IFRS au 31 décembre 201 9 . 1.1. — Compte de résultat consolidé . (En milliers d'Euros) Notes Exercice 2019 Exercice 2018 Intérêts et produits assimilés 4.1 317 415 324 897 Intérêts et charges assimilées 4.1 -126 098 -135 207 Commissions (produits) 4.2 201 152 205 067 Commissions (charges) 4.2 -31 543 -29 121 Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat 4.3 3 251 2 032 Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres 4.4 28 627 24 112 Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti 4.5 -8 158 Gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers au coût amorti en actifs financiers à la juste valeur par résultat 5.7 0 0 Gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres en actifs financiers à la juste valeur par résultat 5.7 0 0 Produits des autres activités 4.6 6 058 4 182 Charges des autres activités 4.6 -4 886 -5 455 Produit net bancaire 393 968 390 665 Charges générales d'exploitation 4.7 -249 290 -244 527 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles -11 577 -11 101 Résultat brut d'exploitation 133 101 135 037 Coût du risque de crédit 7.1.1 -22 642 -25 986 Résultat d'exploitation 110 459 109 051 Quote-part dans le résultat net des entreprises associées et des coentreprises mises en équivalence 11.4.2 1 071 1 194 Gains ou pertes sur autres actifs 4.8 -533 -221 Variations de valeur des écarts d'acquisition 0 0 Résultat avant impôts 110 997 110 024 Impôts sur le résultat 10 -26 958 -29 700 Résultat net d'impôts des activités abandonnées 0 0 Résultat net 84 039 80 324 Participations ne donnant pas le contrôle 0 0 Résultat net part du groupe 84 039 80 324 1.2. Résultat global . (En milliers d'Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Résultat net 84 039 80 324 Ecarts de conversion 0 0 Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables 4 831 -6 988 Réévaluation des actifs disponibles à la vente de l'activité d'assurance 0 0 Réévaluation des instruments dérivés de couverture d'éléments recyclables 0 0 Quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence -2 327 -1 405 Autres éléments comptabilisés par capitaux propres recyclables 0 0 Impôts liés -712 2 205 Eléments recyclables en résultat 1 792 -6 188 Réévaluation des immobilisations 0 0 Réévaluation (ou écarts actuariels) au titre des régimes à prestations définies -7 938 2 994 Réévaluation du risque de crédit propres des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat 0 0 Réévaluation des actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres 1 472 624 Quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entreprises mises en équivalence -54 9 Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments non recyclables 0 0 Impôts liés 2 066 -987 Eléments non recyclables en résultat -4 454 2 640 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres -2 662 -3 548 Résultat global 81 377 76 776 Part du groupe 81 377 76 776 Participations ne donnant pas le contrôle 0 0 Pour information : Montant du transfert en réserve d’éléments non recyclables -4 989 123 1.3. — Bilan consolidé . (En milliers d'Euros.) Actif Notes 31 décembre 2019 31 décembre 2018 Caisse, banques centrales 5.1 124 643 172 481 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 5.2.1 56 239 25 474 Instruments dérivés de couverture 5.3 95 762 49 603 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 5.4 1 586 095 1 569 405 Titres au coût amorti 5.5.1 12 946 16 105 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti 5.5.2 2 044 174 1 905 076 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 5.5.3 12 527 730 11 509 700 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 30 675 13 434 Actifs d'impôts courants 0 1 406 Actifs d'impôts différés 10.2 40 898 39 102 Comptes de régularisation et actifs divers 5.6 122 942 147 668 Actifs non courants destinés à être cédés 0 0 Participation aux bénéfices différée 0 0 Participations dans les entreprises mises en équivalence 9.1 22 509 23 197 Immeubles de placement 5.7 2 724 2 834 Immobilisations corporelles 5.8 120 988 116 019 Immobilisations incorporelles 5.8 3 492 Ecarts d'acquisition 0 0 Total des actifs 16 788 328 15 591 996 Passif Notes 31 décembre 2019 31 décembre 2018 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 5.2.2 14 725 16 107 Instruments dérivés de couverture 80 646 68 566 Dettes représentées par un titre 5.9 745 822 990 257 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 5.10.1 3 487 048 2 864 505 Dettes envers la clientèle 5.10.2 10 249 650 9 522 325 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 0 0 Passifs d'impôts courants 1 054 0 Passifs d'impôts différés 0 0 Comptes de régularisation et passifs divers 5.11 199 647 180 448 Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés 0 0 Provisions 5.12 94 522 102 573 Dettes subordonnées 5.13 8 499 9 349 Capitaux propres 1 906 715 1 837 866 Capitaux propres part du groupe 1 906 715 1 837 866 Capital et primes liées 5.14 400 182 397 379 Réserves consolidées 1 303 161 1 238 169 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global 5.15 119 333 121 995 Résultat de la période 84 039 80 324 Participations ne donnant pas le contrôle 0 0 Total des passifs et capitaux propres 16 788 328 15 591 996 1.4. — Tableau de variation des capitaux propres . (En milliers d'Euros) Capital et primes liées Réserves consolidées Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global Résultat net part du groupe Total capitaux propres part du groupe Participations ne donnant pas le contrôle Total capitaux propres consolidés Capital Primes Recyclables Non Recyclables Réserves de conversion Actifs financiers de dettes à la juste valeur par capitaux propres Variation de JV des instruments dérivés de couverture Actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat Ecart de réévaluation sur passifs sociaux Capitaux propres au 1er janvier 2018 387 377 7 445 1 244 021 0 6 987 -2 202 127 413 0 -6 656 0 1 764 385 0 1 764 385 Distribution 0 0 -5 726 0 0 0 0 0 0 0 -5 726 0 -5 726 Augmentation de capital 44 138 0 0 0 0 0 0 0 0 0 44 138 0 44 138 Diminution de capital -41 581 0 0 0 0 0 0 0 0 0 -41 581 0 -41 581 Total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires 389 934 7 445 1 238 295 0 6 987 -2 202 127 413 0 -6 656 0 1 761 216 0 1 761 216 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global 0 0 -126 0 -5 120 0 453 0 2 181 0 -2 612 0 -2 612 Résultat de la période 0 0 0 0 0 0 0 0 0 80 324 80 324 0 80 324 Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global des entreprises mises en équivalence 0 0 0 0 -305 -764 0 0 6 0 -1 062 0 -1 062 Résultat global 0 0 -126 0 -5 425 -764 453 0 2 187 80 324 76 650 0 76 650 Autres variations 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Capitaux propres au 31 décembre 2018 389 934 7 445 1 238 169 0 1 562 -2 965 127 866 0 -4 469 80 324 1 837 866 0 1 837 866 Affectation du résultat de l'exercice 2018 0 0 80 324 0 0 0 0 0 0 -80 324 0 0 0 Capitaux propres au 1er janvier 2019 389 934 7 445 1 318 493 0 1 562 -2 965 127 866 0 -4 469 0 1 837 866 0 1 837 866 Distribution 0 0 -5 698 0 0 0 0 0 0 0 -5 698 0 -5 698 Augmentation de capital 39 916 0 0 0 0 0 0 0 0 0 39 916 0 39 916 Diminution de capital -37 113 0 0 0 0 0 0 0 0 0 -37 113 0 -37 113 Total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires 392 737 7 445 1 312 795 0 1 562 -2 965 127 866 0 -4 469 0 1 834 971 0 1 834 971 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global 0 0 -4 989 0 3 511 0 1 486 0 -5 900 0 -5 892 0 -5 892 Résultat de la période 0 0 0 0 0 0 0 0 0 84 039 84 039 0 84 039 Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global des entreprises mises en équivalence 0 0 0 0 -332 -1 387 0 0 -39 0 -1 758 0 -1 758 Résultat global 0 0 -4 989 0 3 179 -1 387 1 486 0 -5 939 84 039 76 389 0 76 389 Autres variations 0 0 -4 645 0 0 0 0 0 0 0 -4 645 0 -4 645 Capitaux propres au 31 décembre 2019 392 737 7 445 1 303 161 0 4 741 -4 352 129 352 0 -10 408 84 039 1 906 715 0 1 906 715 1.5. — Tableau des flux de trésorerie . (En milliers d'Euros) 31 décembre 2019 31 décembre 2018 Résultat avant impôts 110 997 110 024 Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles 12 311 11 059 Dépréciation des écarts d'acquisition 0 0 Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations (y compris provisions techniques d'assurance) -5 596 -6 467 Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence -1 071 -1 194 Pertes nettes/gains nets sur activités d'investissement -26 733 -23 532 Produits/charges des activités de financement 0 0 Autres mouvements -11 763 -29 789 Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts -32 852 -49 923 Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit 321 847 415 560 Flux liés aux opérations avec la clientèle -266 823 -230 628 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers -268 778 -36 971 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers 51 658 5 264 Impôts versés -27 597 -23 350 Augmentation/Diminution nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles -189 693 129 875 Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A) - Activités poursuivies -111 548 189 976 Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A) - Activités cédées 0 0 Flux liés aux actifs financiers et aux participations -26 224 34 473 Flux liés aux immeubles de placement 0 -49 Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles -5 430 -3 682 Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B) - Activités poursuivies -31 654 30 742 Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B) - Activités cédées 0 0 Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaire -2 895 -3 169 Flux de trésorerie provenant des activités de financement -850 -1 219 Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C) - Activités poursuivies -3 745 -4 388 Effet de la variation des taux de change (D) - Activités poursuivies 0 0 Flux nets de trésorerie et des équivalents de trésorerie (A+B+C+D) -146 947 216 330 Caisse et banques centrales 172 481 142 910 Caisse et banques centrales (actif) 172 481 142 910 Banques centrales (passif) 0 0 Opérations à vue avec les établissements de crédit 308 990 122 231 Comptes ordinaires débiteurs 325 287 135 085 Comptes et prêts à vue 0 0 Comptes créditeurs à vue -16 297 -12 854 Opérations de pension à vue 0 0 Trésorerie à l'ouverture (E) 481 471 265 141 Caisse et banques centrales 124 643 172 481 Caisse et banques centrales (actif) 124 643 172 481 Banques centrales (passif) 0 0 Opérations à vue avec les établissements de crédit 209 881 308 990 Comptes ordinaires débiteurs 244 014 325 287 Comptes et prêts à vue 0 0 Comptes créditeurs à vue -34 133 -16 297 Opérations de pension à vue 0 0 Trésorerie à la clôture (F) 334 524 481 471 Variation de la trésorerie nette (f-e) -146 946 216 330 1.6. — Annexe aux états financiers du Groupe Banque Populaire Val de France . Note 1 . – Cadre général . 1.1 . Le Groupe BPCE . — Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales. Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Épargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du Groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d’Épargne comprend les Caisses d’Épargne et les sociétés locales d’épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires. Le capital des Caisses d’Épargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. BPCE . — Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la loi n o 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Les missions de BPCE s’inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne. BPCE est notamment chargé d’assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de proximité et assurance, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du Groupe. Les principales filiales de BPCE, dont Natixis, société cotée détenue à 70,6831 % sont organisées autour de trois grands pôles : la Banque de proximité et Assurance, comprenant le pôle Solutions & Expertises Financières (comprenant l’affacturage, le crédit à la consommation, le crédit-bail, les cautions & garanties financières et l’activité « Titres Retail »), les pôles Paiements et Assurance de Natixis et les Autres Réseaux (essentiellement Banque Palatine) ; la Gestion d’actifs et de fortune ; la Banque de Grande Clientèle. Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans l’intérêt du Groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du Groupe BPCE. 1.2 . Mécanisme de garantie . — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l’article L. 512-107-6 du code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du Groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière qui les lie. BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du Groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du Groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Epargne et met en place le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds réseau Caisse d’Epargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 179 millions d’euros au 31 décembre 2019. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Epargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du Groupe. Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres. Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l’article R.515-1 du code monétaire et financier. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Epargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire. Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. 1.3 . Événements significatifs . — Aucun évènement significatif n’est à signaler. 1.4 . Événements postérieurs à la clôture . — Aucun évènement postérieur à la clôture n’est à signaler. Note 2 . – Normes comptables applicables et comparabilité . 2.1 . Cadre réglementaire . — Les comptes consolidés du Groupe Banque Populaire Val de France ont été établis en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu'adopté par l'Union européenne et applicable à cette date, excluant certaines dispositions de la norme lAS 39 concernant la comptabilité de couverture. 2.2 . Référentiel . — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2018 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1 er janvier 2019. Pour rappel, la nouvelle norme IFRS 9 « Instruments financiers », adoptée par la Commission européenne le 22 novembre 2016, est applicable de façon rétrospective à compter du 1 er janvier 2018. La norme IFRS 9 remplace IAS 39 et définit les nouvelles règles de classement et d’évaluation des actifs et des passifs financiers, la nouvelle méthodologie de dépréciation pour risque de crédit des actifs financiers ainsi que le traitement des opérations de couverture, à l’exception des opérations de macro-couverture pour lesquelles un projet de norme séparée est en cours d’étude par l’IASB. Le Groupe BCPE a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de continuer à appliquer la norme IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations, telle qu’adoptée par l’Union européenne, c’est-à-dire excluant certaines dispositions concernant la macro-couverture. Compte-tenu du volume limité des reclassements opérés à l’actif, l’essentiel des opérations documentées en comptabilité de couverture selon IAS 39 reste documenté de la même façon en couverture à partir du 1 er janvier 2018. En revanche, la norme IFRS 7 amendée par IFRS 9 requière des informations complémentaires en annexes relatives à la comptabilité de couverture. Le règlement (UE) 2017/2395 du 12 décembre 2017 relatif aux dispositions transitoires prévues pour atténuer les incidences de l'introduction de la norme IFRS 9 sur les fonds propres et pour le traitement des grands risques de certaines expositions du secteur public a été publié au JOUE le 27 décembre 2017. Pour rappel, le Groupe BPCE a décidé de ne pas opter pour la neutralisation transitoire des impacts d’IFRS 9 au niveau prudentiel du fait des impacts modérés liés à l’application de la norme. Norme IFRS 16 . — La norme IFRS 16 « Contrats de location » remplace la norme IAS 17 « Contrats de location » et les interprétations relatives à la comptabilisation de tels contrats. Adoptée par la Commission européenne le 31 octobre 2017, elle est applicable depuis le 1er janvier 2019. La norme IFRS 16 s’applique aux contrats qui, quel que soit leur dénomination juridique, répondent à la définition d’un contrat de location telle qu’établie par la norme. Celle-ci implique d’une part, l’identification d’un actif et d’autre part, le contrôle par le preneur du droit d’utilisation de cet actif déterminé. Le contrôle est établi lorsque le preneur détient tout au long de la durée d’utilisation les deux droits suivants : Le droit d’obtenir la quasi-totalité des avantages économiques découlant de l’utilisation du bien, Le droit de décider de l’utilisation du bien. La norme IFRS 16 affecte la comptabilisation en tant que preneur des contrats dits de location simple ou opérationnelle pour lesquels les loyers afférents étaient enregistrés en résultat. Du point de vue du bailleur, les dispositions retenues restent inchangées par rapport à l’ancienne norme IAS 17. La norme IFRS 16 impose au locataire, à l’exception de certaines exemptions prévues par la norme, la comptabilisation au bilan des contrats de location sous la forme d’un droit d’utilisation de l’actif loué présenté, à l’actif parmi les immobilisations, et d’un passif locatif présenté parmi les passifs divers. Les principes comptables appliqués par le Groupe BPCE sont détaillés en note 11.2.2. Des précisions sur l’application d’IFRS 16 ont été apportées par la décision du Comité d’interprétation des normes comptables IFRS (IFRS IC) le 27 novembre 2019. Des travaux sont en cours pour analyser leurs effets. Elles pourraient amener le Groupe BPCE à revoir sa déclinaison des principes comptables tel qu’appliqués au 31 décembre 2019, notamment pour la détermination de la durée des contrats de location. Le Groupe BPCE a choisi de retenir les exceptions prévues par la norme en ne modifiant pas le traitement comptable des contrats de location de courte durée (inférieure à 12 mois) ou portant sur des actifs sous-jacents de faible valeur qui resteront comptabilisés en charge de la période parmi les charges générales d’exploitation. Le Groupe BPCE a également retenu l’option de ne pas appliquer, en tant que preneur, la norme IFRS 16 aux contrats portant sur des immobilisations incorporelles. Compte tenu de l’effet très marginal de la prise en compte des contrats de location portant sur des véhicules, il a été décidé de ne pas modifier leur traitement comptable. Pour les contrats reconnus au bilan, la charge relative au passif locatif figure en marge d’intérêt au sein du produit net bancaire alors que la charge d’amortissement du droit d’utilisation est comptabilisée en dotations aux amortissements des immobilisations au sein du résultat brut d’exploitation. Eu égard aux activités du Groupe BPCE, la mise en œuvre de la norme IFRS 16 porte dans une très large mesure sur les actifs immobiliers loués pour les besoins de l’exploitation à titre de bureaux et d’agences commerciales. Pour la première application de cette norme, le Groupe BPCE a choisi la méthode rétrospective modifiée. Cette méthode consiste à évaluer, à cette date, le montant des passifs locatifs sur la base des paiements résiduels en utilisant les taux d’actualisation afférents aux durées résiduelles des contrats. En particulier, l’option de ne pas reconnaître au bilan les contrats portant sur des biens de faible valeur et les contrats d’une durée résiduelle inférieure à 12 mois (concernant en particulier les baux en situation de tacite prolongation au 1er janvier 2019) a été appliquée. Le montant des passifs locatifs ainsi déterminé au 1er janvier 2019 s’élève à 10 038 milliers d’euros présenté au sein du poste « Comptes de régularisation et passifs divers ». Il correspond à la valeur actualisée des paiements locatifs restant à payer sur la durée des contrats de location (au sens IFRS 16) au 1er janvier 2019. Le taux moyen pondéré retenu à cette date est de 0,3%. Ce montant peut être rapproché des informations présentées en note annexe 11.2.2 relatives aux paiements minimaux futurs au titre des opérations de location en tant que preneur du document de référence 2018, en intégrant les écarts suivants : les paiements minimaux futurs portant sur des contrats pour lesquels le Groupe Banque Populaire Val de France est engagé mais dont les biens sous-jacents ne sont pas encore mis à disposition, ne sont pas reconnus au bilan suivant IFRS 16 avant leur date de mise à disposition et ne sont ainsi pas inclus dans le montant des passifs locatifs, les passifs locatifs sont déterminés en excluant la TVA (y compris TVA non récupérable) alors que l’information fournie au 31 décembre 2018 l’inclut, les passifs locatifs sont initialement déterminés en actualisant les loyers sur la durée des contrats conformément à IFRS 16. Les loyers compris dans les engagements hors bilan au 31 décembre 2018 ne sont pas actualisés. Le montant d’effet d’actualisation constaté au 1er janvier 2019 s’élève à 95 milliers d’euros, Outre la période contractuelle non résiliable, la durée retenue pour l’évaluation des passifs locatifs comprend les périodes couvertes par des options que le preneur est raisonnablement certain d’exercer ou de ne pas exercer, les contrats portant sur des biens de faible valeur et les contrats de courte durée (y compris les contrats de courte durée en date de transition à IFRS 16) sont exclus du calcul des passifs locatifs conformément aux exemptions prévues par IFRS 16. (En milliers d'Euros) 31 décembre 2019 Paiements minimaux futurs sur contrats de location simple au 31 décembre 2018 11 552 Engagements sur contrats de location n'ayant pas débuté 0 Exemption des contrats à court terme 0 Exemption des contrats de faible valeur 0 Ecarts de méthode (appréciation de la durée des contrats, TVA et autres effets) -1 419 Valeur brute des passifs locatifs au 1er janvier 2019 portant sur des contrats de location simple 10 133 Effet actualisation -95 Reclassement au 1er janvier 2019 des passifs comptabilisés au 31 décembre 2018 au titre des contrats de location-financement 0 Passifs locatifs comptabilisés au bilan au 1er janvier 2019 10 038 Les droits d’utilisation sont évalués en référence au montant des passifs locatifs déterminés à cette date et ajustés des éléments afférents aux contrats de location déjà inscrits au bilan avant l’entrée en vigueur d’IFRS 16. Le montant correspondant présenté parmi les immobilisations corporelles au 1er janvier 2019 s’élève à 10 038 milliers d’euros. L’application de la norme FRS 16 est sans effet sur le montant des capitaux propres d’ouverture au 1er janvier 2019 du Groupe Banque Populaire Val de France. Son application ne génère pas d’impact significatif sur le résultat du Groupe BPCE. IFRIC 23 . — La norme IAS 12 « Impôts sur le résultat » ne donnant pas de précision particulière sur la façon dont les conséquences fiscales liées au caractère incertain de l’impôt devaient être prises en compte en comptabilité, l’interprétation IFRIC 23 « Incertitudes relative aux traitements fiscaux » adoptée par la Commission européenne le 23 octobre 2018 et applicable de manière obligatoire au 1er janvier 2019, est venue préciser le traitement à retenir. Cette interprétation clarifie les modalités de comptabilisation et d’évaluation de l’impôt exigible et différé lorsqu’une incertitude existe concernant le traitement fiscal appliqué. S’il y a un doute sur l’acceptation du traitement fiscal par l’administration fiscale en vertu de la législation fiscale, alors ce traitement fiscal est un traitement fiscal incertain. Dans l’hypothèse où il serait probable que l’administration fiscale n’accepte pas le traitement fiscal retenu, IFRIC 23 indique que le montant de l’incertitude à refléter dans les états financiers doit être estimé selon la méthode qui fournira la meilleure prévision du dénouement de l’incertitude. Pour déterminer ce montant, deux approches peuvent être retenues : la méthode du montant le plus probable ou bien la méthode de la valeur attendue (c’est à dire la moyenne pondérée des différents scénarios possibles). IFRIC 23 demande, par ailleurs, qu’un suivi de l’évaluation des incertitudes fiscales soit réalisé. Les incertitudes fiscales sont inscrites suivant leur sens et suivant qu’elles portent sur un impôt exigible ou différé dans les rubriques du bilan « Actifs d’impôts différés », « Actifs d’impôts courants », « Passifs d’impôts différés » et « Passifs d’impôts courant ». L’application au 1er janvier 2019 de l’interprétation IFRIC 23 n’a pas eu d’impact sur le montant des capitaux propres d’ouverture du Groupe BPCE. L’impact est uniquement en termes de présentation dans les états financiers des incertitudes relatives aux traitements fiscaux qui sont désormais, pour l’ensemble des entités du groupe, classées aux postes « Actifs et passifs d’impôts » et non plus au poste « Provisions » conformément à IFRIC update de septembre 2019. Le processus de collecte, d’analyse et de suivi des incertitudes a cependant été revu pour permettre de mieux documenter la conformité des modalités de comptabilisation et d’évaluation appliquées par le Groupe BPCE avec les exigences prévues par l’interprétation. Amendement à IAS 12 de décembre 2017 applicable au 1er janvier 2019 . — L’IASB a publié en décembre 2017 un amendement à la norme IAS 12 précisant si les effets d’impôts sur des distributions liées à des instruments et des coupons versés comptabilisés en capitaux propres selon IAS 32 devaient être comptabilisés en résultat, parmi les autres éléments du résultat global (OCI) ou en capitaux propres, selon l’origine des montants distribués. Ainsi, si les montants s'assimilent à des dividendes (au sens d’IFRS 9), les effets d'impôt doivent être comptabilisés au compte de résultat, lors de la comptabilisation du passif constitutif de l’obligation de payer les dividendes. S’ils ne s’assimilent pas à des dividendes, les effets d’impôts seront comptabilisés en capitaux propres. L’exercice du jugement étant nécessaire, le Groupe BPCE a été amené à appliquer la définition de dividendes aux intérêts sur les émissions de titres super subordonnés à durée indéterminée (TSSDI) dus à compter du 1 er janvier 2019. Le retraitement rétrospectif au 1 er janvier 2019 est sans incidence sur les capitaux propres, l’impôt sur ces rémunérations figurant déjà à ce poste. Amendement à IAS 39 et IFRS 9 : réforme des taux de référence . — L’IASB a publié en septembre 2019 des amendements à IFRS 9 et IAS 39 visant à sécuriser la comptabilité de couverture durant la phase de pré-implémentation de la réforme des taux de référence. Ces amendements ont été adoptés par la Commission européenne le 16 janvier 2020. Sa date d’application a été fixée au 1 er janvier 2020 avec application anticipée possible. Le Groupe BPCE a choisi d’opter pour une application anticipée au 31/12/2019. Ils permettent de considérer que : les transactions désignées comme éléments couverts en couverture de flux de trésorerie sont « hautement probables », les flux couverts n’étant pas considérés comme altérés par la réforme les tests d’efficacité prospectifs de couverture de juste valeur et de couverture de flux de trésorerie ne sont pas remis en cause par les effets de la réforme, en particulier la comptabilité de couverture peut être maintenue si les tests rétrospectifs sortent des bornes 80-125% pendant cette période transitoire, l’inefficacité des relations de couverture continuant toutefois à devoir être reconnue au compte de résultat la composante de risque couvert, lorsqu’elle est désignée sur la base d’un taux de référence, est considérée comme identifiable séparément. Ces amendements s’appliquent jusqu’à la disparition des incertitudes liées à la réforme ou lorsque la relation de couverture cesse d’exister. Le Groupe BPCE considère que tous ses contrats de couverture, qui ont une composante BOR ou EONIA, sont concernés par la réforme et peuvent ainsi bénéficier de ces amendements tant qu’il existe une incertitude sur les modifications contractuelles à effectuer du fait de la réglementation ou sur l’indice de substitution à utiliser ou sur la durée de la période d’application de taux provisoires. Le Groupe BPCE est principalement exposé sur ses contrats de dérivés et ses contrats de prêts et emprunts au taux EURIBOR, au taux EONIA et au taux LIBOR US. Les opérations de couvertures sont présentées dans le note 5.3. Les incertitudes liées à la réforme des taux de référence et l’organisation mise en place dans le Groupe BPCE sont présentés en note 2.3. Le degré d’incertitude associé aux instruments dérivés ou éléments couverts indexés aux taux EURIBOR ou EONIA qui concernent la majorité des relations de couverture du Groupe BPCE est moindre que sur l’index LIBOR. Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du Groupe BPCE. 2.3 . Recours à des estimations et jugements . — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur. Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers. Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations. Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2019, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes : la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 9) ; le montant des pertes de crédit attendues des actifs financiers ainsi que des engagements de financement et de garantie (note 7.1) ; les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne-logement (note 5.12) ; les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 8.2) ; les impôts différés (note 10.2) ; Par ailleurs, l’exercice du jugement est nécessaire pour apprécier le modèle de gestion ainsi que le caractère basique d’un instrument financier. Les modalités sont précisées dans les paragraphes concernés (note 2.5.1). L’application de la norme IFRS 16 a conduit le Groupe BPCE à étendre son recours au jugement pour estimer la durée des contrats de location à retenir pour la comptabilisation des droits d’utilisation et des passifs locatifs (note 12.2.2). — Brexit : accord de sortie au 31 janvier 2020 et ouverture de la période de transition Le 23 juin 2016, à l’issue d’un référendum, les britanniques ont choisi de quitter l’Union européenne (Brexit). A la suite du déclenchement de l’article 50 du traité de l’Union européenne, le 29 mars 2017, le Royaume-Uni et les 27 autres pays membres de l’Union européenne se sont donnés deux ans pour préparer la sortie effective du pays. Cette échéance a été reportée à 3 reprises, pour finalement s’établir au 31 janvier 2020. Le parlement britannique a récemment approuvé l’accord de sortie négocié avec Bruxelles, la ratification par le parlement européen étant attendue pour le 29 janvier 2020. A l’issue, une période de transition s’ouvrira jusqu’au 31 décembre 2020, période pendant laquelle les futurs accords commerciaux de biens et services seront négociés alors que les règles européennes actuelles continueront de s’appliquer. Les conséquences politiques et économiques du Brexit sont dorénavant suspendues aux accords qui seront conclus durant cette année 2020, sachant que les parlementaires européens considèrent d’ores et déjà ce calendrier excessivement serré. Dans ce contexte, le Groupe BPCE a anticipé différents scénarios de sortie possibles, et suivra de près les conclusions des négociations afin de les intégrer, le cas échéant, dans les hypothèses et estimations retenues dans la préparation des comptes consolidés. Le risque sur la non-reconnaissance des CCP britanniques par la règlementation européenne n’est plus un risque à court terme — Incertitudes liées à l’application de certaines dispositions du règlement BMR  : Le règlement européen (UE) n°2016/1011 du 8 juin 2016 concernant les indices utilisés comme indice de référence (« le Règlement Benchmark » ou « BMR ») instaure un cadre commun visant à garantir l’exactitude et l’intégrité des indices utilisés comme indice de référence dans le cadre d’instruments et de contrats financiers, ou comme mesure de la performance de fonds d’investissements dans l’Union européenne. Le Règlement Benchmark a pour objet de réguler la fourniture d’indices de référence, la fourniture de données sous-jacentes pour un indice de référence et l’utilisation d’indices de référence au sein de l’Union Européenne. Il prévoit une période transitoire dont bénéficient les administrateurs qui ont jusqu’au 1er janvier 2022 pour être agréés ou enregistrés. A compter de cette date, l’utilisation par des entités supervisées par l’UE d’indices de référence d’administrateurs non agréés ou non enregistrés (ou, s’ils ne sont pas situés dans l’UE, qui ne sont pas soumis à un régime équivalent ou autrement reconnus ou avalisés) sera interdite. Au titre de BMR, les indices de référence de taux d’intérêt EURIBOR, LIBOR et EONIA ont été déclarés comme étant des indices de référence d’importance critique. En zone euro, au cours du premier semestre 2019, les incertitudes relatives à la définition des nouveaux taux benchmark ont été en partie levées. En effet, les travaux pour proposer de nouveaux indices ont été finalisés pour l’EONIA qui, à compter, du 1er octobre 2019 jusqu’au 31 décembre 2021 deviendra un tracker du taux €ster. Ce dernier se substituera à l’EONIA dit « recalibré » à compter du 1er janvier 2022. Concernant l’EURIBOR, une nouvelle méthodologie de calcul visant à passer à un EURIBOR dit « Hybride », reconnue par le régulateur européen conforme aux exigences prévues par le règlement Benchmark, a été finalisée en novembre 2019. La valorisation des contrats indexés EURIBOR peut également être affectée par les modifications de la rémunération des accords de collatéralisation (habituellement indexés sur l’EONIA). En revanche, s’agissant du LIBOR, à ce stade, des taux alternatifs dits « risk free rates » ont été définis pour le LIBOR GBP, UK, CHF et Yen cependant, des travaux sont toujours en cours pour proposer des structures à terme qui seront basées sur ces taux alternatifs. Des incertitudes plus importantes subsistent donc pour les opérations utilisant l’indice LIBOR. Depuis le premier semestre 2018, le Groupe BPCE s’est doté d’une structure projet chargée d’anticiper les impacts associés à la réforme des indices de référence, d’un point de vue juridique, commercial, financier et comptable. Concernant ce dernier aspect, des amendements aux normes IFRS 9, IAS 39 et IFRS 7 ont été publiés par l’IASB au mois de septembre 2019 sur les sujets liés à la couverture. Les amendements aux normes IAS 39 et IFRS 9 présentés prévoient des exceptions applicables de façon temporaire aux exigences prévues par ces normes en matière de comptabilité de couverture, tandis que les amendements à la norme IFRS 7 exigent, pour les relations de couverture auxquelles sont appliquées ces exceptions, des informations sur l’exposition des entités à la réforme IBORs, sur leur façon de gérer la transition aux taux de référence alternatifs ainsi que sur les hypothèses ou jugements importants qu’elles ont retenus pour appliquer ces amendements. L’objectif visé par l’IASB est de permettre aux entités d’éviter la rupture de relations de couvertures résultant des incertitudes associées à la réforme IBORs. Des discussions sont en cours à l’IASB concernant les sujets post-réforme IBORs. Aucun projet de texte n’a encore été publié à ce stade. Une attention particulière reste donc à porter sur les effets éventuels de la réforme en termes de décomptabilisation des actifs et passifs financiers indexés IBORs, sur les sujets de juste valeur, d’application du critère SPPI et de relations de couverture dans le cadre de la transition. — Incertitudes relatives aux traitements fiscaux portant sur les impôts sur le résultat  : Le Groupe BPCE reflète dans ses états financiers les incertitudes relatives aux traitements fiscaux retenus portant sur les impôts sur le résultat dès lors qu’il estime probable que l’administration fiscale ne les acceptera pas. Pour apprécier si une position fiscale est incertaine et en évaluer son effet sur le montant de ses impôts, le Groupe BPCE suppose que l’administration fiscale contrôlera tous les montants déclarés en ayant l’entière connaissance de toutes les informations disponibles. Il base son jugement notamment sur la doctrine administrative, la jurisprudence ainsi que sur l’existence de rectifications opérées par l’administration portant sur des incertitudes fiscales similaires. Il revoit l’estimation du montant qu’il s’attend à payer ou recouvrer auprès de l’administration fiscale au titre des incertitudes fiscales, en cas de survenance de changements dans les faits et circonstances qui y sont associés, ceux-ci pouvant résulter (sans toutefois s’y limiter), de l’évolution des législations fiscales, de l’atteinte d’un délai de prescription, de l’issue des contrôles et actions menés par les autorités fiscales. 2.4 . Présentation des états financiers consolidés et date de clôture . — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la recommandation n° 2017-02 du 2 juin 2017 de l’Autorité des Normes Comptables. Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2019. Les états financiers consolidés du Groupe Banque Populaire Val de France au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2019 ont été arrêtés par le conseil d’Administration du 12 mars 2020. Ils seront soumis à l’approbation de l’assemblée générale du 16 avril 2020. Les montants présentés dans les états financiers et dans les notes annexes sont exprimés en millions d’euros, sauf mention contraire. Les effets d’arrondis peuvent générer, le cas échéant, des écarts entre les montants présentés dans les états financiers et ceux présentés dans les notes annexes. 2.5 . Principes comptables généraux et méthodes d’évaluation . — Les principes comptables généraux présentés ci-dessous s’appliquent aux principaux postes des états financiers. Les principes comptables spécifiques sont présentés dans les différentes notes annexes auxquelles ils se rapportent. 2.5.1 . Classement et évaluation des actifs financiers . — La norme IFRS 9 est applicable au Groupe Banque Populaire Val de France . Lors de la comptabilisation initiale, les actifs financiers sont classés en coût amorti, à la juste valeur par capitaux propres ou à la juste valeur par résultat en fonction de la nature de l’instrument (dette ou capitaux propres), des caractéristiques de leurs flux contractuels et de la manière dont l’entité gère ses instruments financiers (modèle de gestion ou business model). Modèle de gestion ou business model . — Le business model de l’entité représente la manière dont elle gère ses actifs financiers afin de produire des flux de trésorerie. L’exercice du jugement est nécessaire pour apprécier le modèle de gestion. La détermination du modèle de gestion doit tenir compte de toutes les informations sur la façon dont les flux de trésorerie ont été réalisés dans le passé, de même que de toutes les autres informations pertinentes. A titre d’exemple, peuvent être cités : la façon dont la performance des actifs financiers est évaluée et présentée aux principaux dirigeants ; les risques qui ont une incidence sur la performance du modèle de gestion et, en particulier, la façon dont ces risques sont gérés ; la façon dont les dirigeants sont rémunérés (par exemple, si la rémunération est fondée sur la juste valeur des actifs gérés ou sur les flux de trésorerie contractuels perçus) ; la fréquence, le volume et le motif de ventes. Par ailleurs, la détermination du modèle de gestion doit s’opérer à un niveau qui reflète la façon dont les groupes d’actifs financiers sont collectivement gérés en vue d’atteindre l’objectif économique donné. Le modèle de gestion n’est donc pas déterminé instrument par instrument mais à un niveau de regroupement supérieur, par portefeuille. La norme retient trois modèles de gestion : un modèle de gestion dont l’objectif est de détenir des actifs financiers afin d’en percevoir les flux de trésorerie contractuels (« modèle de collecte »). Ce modèle dont la notion de détention est assez proche d’une détention jusqu’à maturité n’est toutefois pas remis en question si des cessions interviennent dans les cas de figure suivants : les cessions résultent de l’augmentation du risque de crédit ; les cessions interviennent peu avant l’échéance et à un prix reflétant les flux de trésorerie contractuels restant dus ; les autres cessions peuvent être également compatibles avec les objectifs du modèle de collecte des flux contractuels si elles ne sont pas fréquentes (même si elles sont d’une valeur importante) ou si elles ne sont pas d’une valeur importante considérées tant isolément que globalement (même si elles sont fréquentes). Pour le Groupe Banque Populaire Val de France, le modèle de collecte s’applique à l’ensemble des activités de financement ; un modèle de gestion mixte dans lequel les actifs sont gérés avec l’objectif à la fois de percevoir les flux de trésorerie contractuels et de céder les actifs financiers (« modèle de collecte et de vente »). Le Groupe Banque Populaire Val de France n’utilise pas ce modèle de collecte et de vente ; un modèle propre aux autres actifs financiers, notamment de transaction, dans lequel la collecte des flux contractuels est accessoire. Le Groupe Banque Populaire Val de France n’utilise pas ce modèle. Caractéristique des flux contractuels : détermination du caractère basique ou SPPI (Solely Payments of Principal and Interest) . Un actif financier est dit « basique » si les termes contractuels de l'actif financier donnent lieu, à des dates spécifiées, à des flux de trésorerie correspondant uniquement à des remboursements du principal et à des intérêts calculés sur le capital restant dû. La détermination du caractère basique est à réaliser pour chaque actif financier lors de sa comptabilisation initiale. Le principal est défini comme la juste valeur de l'actif financier à sa date d’acquisition. Les intérêts représentent la contrepartie de la valeur temps de l'argent et le risque de crédit associé au principal, mais également d’autres risques comme le risque de liquidité, les coûts administratifs et la marge de négociation. Pour évaluer si les flux de trésorerie contractuels sont uniquement des paiements de principal et d'intérêts, il faut considérer les termes contractuels de l'instrument. Cela implique d’analyser tout élément qui pourrait remettre en cause la représentation exclusive de la valeur temps de l’argent et du risque de crédit. A titre d’exemple : les événements qui changeraient le montant et la date de survenance des flux de trésorerie ; Toute modalité contractuelle qui générerait une exposition à des risques ou à une volatilité des flux sans lien avec un contrat de prêt basique, comme par exemple, une exposition aux variations de cours des actions ou d’un indice boursier, ou encore l’introduction d’un effet de levier ne permettrait pas de considérer que les flux de trésorerie contractuels revêtent un caractère basique. les caractéristiques des taux applicables (par exemple, cohérence entre la période de refixation du taux et la période de calcul des intérêts) ; Dans les cas où une analyse qualitative ne permettrait pas d’obtenir un résultat précis, une analyse quantitative (benchmark test) consistant à comparer les flux de trésorerie contractuels de l’actif étudié avec les flux de trésorerie contractuels d’un actif de référence, est effectuée. les modalités de remboursement anticipé et de prolongation. La modalité contractuelle, pour l’emprunteur ou le prêteur, de rembourser par anticipation l’instrument financier demeure compatible avec le caractère basique des flux de trésorerie contractuels dès lors que le montant du remboursement anticipé représente essentiellement le principal restant dû et les intérêts y afférents ainsi que, le cas échéant, une indemnité compensatoire raisonnable. Dans les cas où une analyse qualitative ne permettrait pas d’obtenir un résultat précis, une analyse quantitative (benchmark test) consistant à comparer les flux de trésorerie contractuels de l’actif étudié avec les flux de trésorerie contractuels d’un actif de référence, est effectuée. Par ailleurs, bien que ne remplissant pas strictement les critères de rémunération de la valeur temps de l’argent, certains actifs comportant un taux réglementé sont considérés comme basiques dès lors que ce taux d’intérêt réglementé fournit une contrepartie qui correspond dans une large mesure au passage du temps et sans exposition à un risque incohérent avec un prêt basique. C’est le cas notamment des actifs financiers représentatifs de la partie de la collecte des livrets A qui est centralisée auprès du fonds d’épargne de la CDC. Les actifs financiers basiques sont des instruments de dettes qui incluent notamment : les prêts à taux fixe, les prêts à taux variable sans différentiel (mismatch) de taux ou sans indexation à une valeur ou un indice boursier et des titres de dettes à taux fixe ou à taux variable. Les actifs financiers non-basiques incluent notamment : les parts d’OPCVM, les instruments de dettes convertibles ou remboursables en un nombre fixe d’actions et les prêts structurés consentis aux collectivités locales. Pour être qualifiés d’actifs basiques, les titres détenus dans un véhicule de titrisation doivent répondre à des conditions spécifiques. Les termes contractuels de la tranche doivent remplir les critères basiques. Le pool d’actifs sous-jacents doit remplir les conditions basiques. Le risque inhérent à la tranche doit être égal ou plus faible que l’exposition aux actifs sous-jacents de la tranche. Un prêt sans recours (exemple : financement de projet de type financement d’infrastructures) est un prêt garanti uniquement par sûreté réelle. En l’absence de recours possible sur l’emprunteur, pour être qualifié d’actif basique, il faut examiner la structure des autres recours possibles ou des mécanismes de protection du prêteur en cas de défaut : reprise de l’actif sous-jacent, collatéraux apportés (dépôt de garanti, appel de marge, etc.), rehaussements apportés. Catégories comptables . — Les instruments de dettes (prêts, créances ou titres de dettes) peuvent être évalués au coût amorti, à la juste valeur par capitaux propres recyclables ou à la juste valeur par résultat. Un instrument de dettes est évalué au coût amorti s’il satisfait les deux conditions suivantes : l'actif est détenu dans le cadre d’un modèle de gestion dont l'objectif est la collecte des flux de trésorerie contractuels, les termes contractuels de l'actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme. Un instrument de dettes est évalué à la juste valeur par capitaux propres seulement s'il répond aux deux conditions suivantes : l'actif est détenu dans le cadre d’un modèle de gestion dont l'objectif est à la fois la collecte des flux de trésorerie contractuels et la vente d'actifs financiers, les termes contractuels de l'actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme. Les instruments de capitaux propres sont par défaut enregistrés à la juste valeur par résultat sauf en cas d’option irrévocable pour une évaluation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (sous réserve que ces instruments ne soient pas détenus à des fins de transaction et classés comme tels parmi les actifs financiers à la juste valeur par résultat) sans reclassement ultérieur en résultat. En cas d’option pour cette dernière catégorie, les dividendes restent enregistrés en résultat. Tous les autres actifs financiers sont classés à la juste valeur par résultat. Ces actifs financiers incluent notamment les actifs financiers détenus à des fins de transaction, les actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs non basiques (non SPPI). La désignation à la juste valeur par résultat sur option pour les actifs financiers ne s’applique que dans le cas d’élimination ou de réduction significative d’un décalage de traitement comptable. Cette option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Les dérivés incorporés ne sont plus comptabilisés séparément des contrats hôtes lorsque ces derniers sont des actifs financiers de sorte que l’ensemble de l’instrument hybride doit être désormais enregistré en juste valeur par résultat lorsqu’il n’a pas la nature de dette basique. Concernant les passifs financiers, les règles de classement et d’évaluation figurant dans la norme IAS 39 sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9, à l’exception de celles applicables aux passifs financiers que l’entité choisit d’évaluer en juste valeur par résultat (option juste valeur) pour lesquels les écarts de réévaluation liés aux variations du risque de crédit propre sont enregistrés parmi les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sans reclassement ultérieur en résultat. Les dispositions de la norme IAS 39 relatives à la décomptabilisation des actifs et passifs financiers sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9. L’amendement IFRS 9 du 12 octobre 2017 a clarifié le traitement sous IFRS 9 des modifications de passifs comptabilisés au coût amorti, dans le cas où la modification ne donne pas lieu à décomptabilisation : le gain ou la perte résultant de la différence entre les cash-flow d’origine et les cash-flow modifiés actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine doit être enregistré en résultat. Opérations en devises . — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le Groupe BPCE. À la date d’arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du Groupe BPCE au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions : seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » ; les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont convertis en utilisant le cours de change à la date à laquelle la juste valeur a été déterminée. Les écarts de change sur les éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat et en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Note 3 . – Principes et méthodes de consolidation 3.1. Entité consolidante . — L’entité consolidante du Groupe Banque Populaire Val de France est constituée : de la Banque Populaire Val de France ; de la Société de Caution Mutuelle SOCAMA Val de France ; de la Société de Caution Mutuelle SOCAMI Val de France. 3.2 . Périmètre de consolidation - méthodes de consolidation et de valorisation . — Les états financiers du Groupe Banque Populaire Val de France incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du Groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable. Le périmètre des entités consolidées par le Groupe Banque Populaire Val de France figure en note 12 – Périmètre de consolidation. 3.2.1 . Entités contrôlées par le groupe . — Les filiales contrôlées par le Groupe Banque Populaire Val de France sont consolidées par intégration globale. Définition du contrôle . — Le contrôle existe lorsque le groupe détient le pouvoir de diriger les activités pertinentes d’une entité, qu’il est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l’entité et a la capacité d’exercer son pouvoir sur l’entité de manière à influer sur le montant des rendements qu’il obtient. Pour apprécier le contrôle exercé, le périmètre des droits de vote pris en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d’actions attachés à d’autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt. Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque le groupe détient directement ou indirectement, soit la majorité des droits de vote de la filiale, soit la moitié ou moins des droits de vote d’une entité et dispose de la majorité au sein des organes de direction, ou est en mesure d’exercer une influence dominante. Cas particulier des entités structurées . — Sont qualifiées d’entités structurées, les entités conçues de telle manière que les droits de vote ne constituent pas un critère clé permettant de déterminer qui a le contrôle. C’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels. Une entité structurée présente souvent certaines ou l'ensemble des caractéristiques suivantes : des activités bien circonscrites ; un objectif précis et bien défini, par exemple : mettre en œuvre un contrat de location bénéficiant d’un traitement fiscal spécifique, mener des activités de recherche et développement, fournir une source de capital ou de financement à une entité, ou fournir des possibilités de placement à des investisseurs en leur transférant les risques et avantages associés aux actifs de l'entité structurée ; des capitaux propres insuffisants pour permettre à l'entité structurée de financer ses activités sans recourir à un soutien financier subordonné ; un financement par l'émission, auprès d'investisseurs, de multiples instruments liés entre eux par contrat et créant des concentrations de risque de crédit ou d'autres risques (« tranches »). Le Groupe Banque Populaire Val de France retient ainsi, entre autres, comme entités structurées, les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier et les sociétés porteuses d’opération de défiscalisation. Méthode de l’intégration globale . — L’intégration globale d’une filiale dans les comptes consolidés du groupe intervient à la date à laquelle le groupe prend le contrôle et cesse le jour où le groupe perd le contrôle de cette entité. La part d’intérêt qui n’est pas attribuable directement ou indirectement au groupe correspond aux participations ne donnant pas le contrôle. Les résultats et chacune des composantes des autres éléments du résultat global (gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global) sont répartis entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle. Le résultat global des filiales est réparti entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle, y compris lorsque cette répartition aboutit à l’attribution d’une perte aux participations ne donnant pas le contrôle. Les modifications de pourcentage d’intérêt dans les filiales qui n’entraînent pas de changement de contrôle sont appréhendées comme des transactions portant sur les capitaux propres. Les effets de ces transactions sont comptabilisés en capitaux propres pour leur montant net d’impôt et n’ont donc pas d’impact sur le résultat consolidé part du groupe. Exclusion du périmètre de consolidation . — Les entités contrôlées non significatives sont exclues du périmètre conformément au principe indiqué en note 11.5. Les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où la norme IFRS 10 ne s'applique ni aux régimes d'avantages postérieurs à l'emploi, ni aux autres régimes d'avantages à long terme du personnel auxquels s'applique IAS 19 « Avantages du personnel ». De même, les participations acquises en vue d’une cession ultérieure à brève échéance sont classées comme détenues en vue de la vente et comptabilisées selon les dispositions prévues par la norme IFRS 5 « Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées ». 3.2.2 . Participations dans des entreprises associées et des coentreprises  : Définitions . — Une entreprise associée est une entité dans laquelle le groupe exerce une influence notable. L’influence notable se caractérise par le pouvoir de participer aux décisions relatives aux politiques financières et opérationnelles de l’entité, sans toutefois exercer un contrôle ou un contrôle conjoint sur ces politiques. Elle est présumée si le groupe détient, directement ou indirectement plus de 20 % des droits de vote. Une coentreprise est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits sur l’actif net de celle-ci. Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage contractuellement convenu du contrôle exercé sur une entreprise qui n’existe que dans le cas où les décisions concernant les activités pertinentes requièrent le consentement unanime des parties partageant le contrôle. Méthode de la mise en équivalence . — Les résultats, les actifs et les passifs des participations dans des entreprises associées ou des coentreprises sont intégrés dans les comptes consolidés du groupe selon la méthode de la mise en équivalence. La participation dans une entreprise associée ou dans une coentreprise est initialement comptabilisée au coût d’acquisition puis ajustée ultérieurement de la part du groupe dans le résultat et les autres éléments du résultat de l’entreprise associée ou de la coentreprise. La méthode de la mise en équivalence est appliquée à compter de la date à laquelle l’entité devient une entreprise associée ou une coentreprise. Lors de l’acquisition d’une entreprise associée ou d’une coentreprise, la différence entre le coût de l’investissement et la part du groupe dans la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est comptabilisée en écarts d’acquisition. Dans le cas où la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est supérieure au coût de l’investissement, la différence est comptabilisée en résultat. Les quotes-parts de résultat net des entités mises en équivalence sont intégrées dans le résultat consolidé du groupe. Lorsqu’une entité du groupe réalise une transaction avec une coentreprise ou une entreprise associée du groupe, les profits et pertes résultant de cette transaction sont comptabilisés à hauteur des intérêts détenus par des tiers dans l’entreprise associée ou la coentreprise. La participation nette dans une entreprise associée ou une coentreprise est soumise à un test de dépréciation s’il existe une indication objective de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements intervenus après la comptabilisation initiale de la participation nette et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de la participation nette, qui peut être estimé de façon fiable. Dans un tel cas, la valeur comptable totale de la participation (y compris écarts d’acquisition) fait l’objet d’un test de dépréciation selon les dispositions prévues par la norme IAS 36 « dépréciation d’actifs ». Exception à la méthode de mise en équivalence . — Lorsque la participation est détenue par un organisme de capital-risque, un fonds de placement, une société d'investissement à capital variable ou une entité similaire telle qu'un fonds d'investissement d'actifs d'assurance, l’investisseur peut choisir de ne pas comptabiliser sa participation selon la méthode de la mise en équivalence. En effet, IAS 28 « Participations dans des entreprises associées » révisée autorise, dans ce cas, l'investisseur à comptabiliser sa participation à la juste valeur (avec constatation des variations de juste valeur en résultat) conformément à IFRS 9. Ces participations sont dès lors classées dans le poste « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ». Le Groupe Banque Populaire Val de France consolidé sa filiale SBE par la méthode de la mise en équivalence. 3.2.3 . Participations dans des activités conjointes  : Définition . — Une activité conjointe est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits directs sur les actifs, et des obligations au titre des passifs, relatifs à celle-ci. Mode de comptabilisation des activités conjointes . — Une participation dans une entreprise conjointe est comptabilisée en intégrant l’ensemble des intérêts détenus dans l’activité commune, c'est-à-dire sa quote-part dans chacun des actifs et des passifs et éléments du résultat auquel il a droit. Ces intérêts sont ventilés en fonction de leur nature sur les différents postes du bilan consolidé, du compte de résultat consolidé et de l’état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés par capitaux propres. Pour rappel, avant l’entrée en vigueur des nouvelles normes de consolidation, les entreprises sous contrôle conjoint étaient consolidées par intégration proportionnelle. Le Groupe Banque Populaire Val de France ne comptabilise aucune participation dans des activités conjointes. 3.3 . Règles de consolidation . — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des sociétés consolidées sont effectués. 3.3.1 . Conversion des comptes des entités étrangères . — La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’euro. Le Groupe Banque Populaire Val de France ne détient pas de filiales dont la comptabilité est tenue en devises autres que l’euro. 3.3.2 . Élimination des opérations réciproques . — L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés a été éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values de cession d’actifs qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues. 3.3.3 . Regroupements d’entreprises . En application des normes IFRS 3 et IAS 27 révisée : les regroupements entre entités mutuelles sont désormais inclus dans le champ d’application de la norme IFRS 3 ; les coûts directement liés aux regroupements d’entreprises sont désormais comptabilisés dans le résultat de la période ; les contreparties éventuelles à payer sont désormais intégrées dans le coût d’acquisition pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle, y compris lorsque les regroupements présentent un caractère éventuel. Selon le mode de règlement, les contreparties transférées sont comptabilisées en contrepartie : des capitaux propres et les révisions de prix ultérieures ne donneront lieu à aucun enregistrement, ou des dettes et les révisions ultérieures sont comptabilisées en contrepartie du compte de résultat (dettes financières) ou selon les normes appropriées (autres dettes ne relevant pas de la norme IAS 39) ; en date de prise de contrôle d’une entité, le montant des participations ne donnant pas le contrôle peut être évalué : soit à la juste valeur (méthode se traduisant par l’affectation d’une fraction de l’écart d’acquisition aux participations ne donnant pas le contrôle), soit à la quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise (méthode semblable à celle applicable aux opérations antérieures au 31 décembre 2009). Le choix entre ces deux méthodes doit être effectué pour chaque regroupement d’entreprises. Quel que soit le choix retenu lors de la prise de contrôle, les augmentations du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée sont systématiquement comptabilisées en capitaux propres : en date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue par le groupe doit être réévaluée à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat. De fait, en cas d’acquisition par étapes, l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la juste valeur à la date de la prise de contrôle ; lors de la perte de contrôle d’une entreprise consolidée, la quote-part éventuellement conservée par le groupe doit être réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les regroupements d’entreprises réalisés antérieurement à la révision des normes IFRS 3 et IAS 27 sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun qui étaient explicitement exclus du champ d’application. Le Groupe Banque Populaire Val de France n’est pas concerné par des regroupements d’entreprises réalisés postérieurement à la révision de ces normes. 3.3.4 . Date de clôture de l’exercice des entités consolidées . — Les entités incluses dans le périmètre de consolidation ont leur exercice comptable qui se clôt au 31 décembre. 3.4 . Evolution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2019 . — Le périmètre de consolidation du Groupe Banque Populaire Val de France a évolué au cours de l’exercice 2019, par l’entrée en périmètre de sa quote-part respective dans chacune des deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») mentionnées en note 12 : BPCE Home Loans FCT 2019 et BPCE Home Loans FCT 2019 Demut. En effet, compte-tenu du montage de l’opération, le Groupe Banque Populaire Val de France contrôle et en conséquence consolidé, une portion de chacune de ces deux entités correspondant à sa quote-part dans l’opération, conformément aux paragraphes B76-B79 de la norme IFRS 10. Note 4 . – Notes relatives au compte de résultat . L’essentiel . Le produit net bancaire (PNB) regroupe : les produits et charges d’intérêts les commissions les gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat les gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres les gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti le produit net des activités d’assurance les produits et charges des autres activités 4.1 . Intérêts, produits et charges assimilés  : Principes comptables . — Les produits et charges d’intérêts sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille de titres au coût amorti, les dettes représentées par un titre, les dettes subordonnées ainsi que les passifs locatifs. Sont également enregistrés les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. Les produits d’intérêts comprennent également les intérêts des instruments de dettes non basiques non détenus dans un modèle de transaction ainsi que les intérêts des couvertures économiques associées (classées par défaut en instruments à la juste valeur par résultat). Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier. Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels que les frais de dossier ou les commissions d’apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt. Le Groupe BPCE a choisi l’option suivante concernant la comptabilisation des intérêts négatifs : lorsque la rémunération d’un actif financier instrument de dettes est négative, elle est présentée au compte de résultat en diminution des produits d’intérêts ; lorsque la rémunération d’un passif financier instrument de dettes est positive, elle est présentée au compte de résultat en diminution des charges d’intérêts. (En milliers d'Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Produits d'intérêt Charges d'intérêt Net Produits d'intérêt Charges d'intérêt Net Prêts / emprunts sur les établissements de crédit 14 073 -23 188 -9 115 17 827 -25 639 -7 812 Prêts / emprunts sur la clientèle 262 021 -65 179 196 842 263 777 -70 272 193 505 Obligations et autres titres de dettes détenus/émis 1 071 -14 969 -13 898 1 166 -15 394 -14 228 Dettes subordonnées 0 0 0 0 0 0 Passifs locatifs 0 -31 -31 0 0 0 Actifs et passifs financiers au coût amorti (hors opérations de location-financement) 277 165 -103 367 173 798 282 770 -111 305 171 465 Opérations de location-financement 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 16 515 0 16 515 17 828 0 17 828 Autres 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 16 515 0 16 515 17 828 0 17 828 Total actifs et passifs financiers au coût amorti et à la JV par capitaux propres 293 680 -103 367 190 313 300 598 -111 305 189 293 Actifs financiers non standards qui ne sont pas détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 21 114 -21 708 -594 22 980 -23 868 -888 Instruments dérivés pour couverture économique 2 621 -1 023 1 598 1 319 -34 1 285 Autres produits et charges d'intérêt 0 0 0 0 0 0 Total des produits et charges d'intérêt 317 415 -126 098 191 317 324 897 -135 207 189 690 Les produits d’intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 13 603 milliers d’euros (15 019 milliers d’euros en 2018) au titre de la rémunération des fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations. Les informations au 31 décembre 2018 n’ont pas été retraitées des effets de la première application de la norme IFRS 16 « Contrats de location » conformément à l’option offerte par cette norme. Les impacts de la première application de la norme IFRS 16 sur le bilan au 1er janvier 2019 sont présentés en note 2.2. (Passifs locatifs) Parmi les produits d’intérêts figure une reprise nette de la provision épargne logement pour un montant de 1 182 milliers d’euros pour l’exercice 2019, contre une reprise nette de 165 milliers d’euros pour l’exercice 2018. 4.2 . Produits et charges de commissions  : Principes comptables . — En application de norme IFRS 15 « Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients », la comptabilisation du produit des activités ordinaires reflète le transfert du contrôle des biens et services promis aux clients pour un montant correspondant à la contrepartie que l’entité s’attend à recevoir en échange de ces biens et services. La démarche de comptabilisation du revenu s’effectue en cinq étapes : identification des contrats avec les clients ; identification des obligations de performance (ou éléments) distinctes à comptabiliser séparément les unes des autres ; détermination du prix de la transaction dans son ensemble ; allocation du prix de la transaction aux différentes obligations de performance distinctes ; comptabilisation des produits lorsque les obligations de performance sont satisfaites. Cette approche s’applique aux contrats qu’une entité conclut avec ses clients à l’exception, notamment, des contrats de location (couverts par la norme IFRS 16), des contrats d’assurance (couverts par la norme IFRS 4) et des instruments financiers (couverts par la norme IFRS 9). Si des dispositions spécifiques en matière de revenus ou de coûts des contrats sont prévues dans une autre norme, celles-ci s’appliquent en premier lieu. Eu égard aux activités du Groupe Banque Populaire Val de France, sont principalement concernés par cette méthode : les produits de commissions, en particulier ceux relatifs aux prestations de service bancaires lorsque ces produits ne sont pas intégrés dans le taux d’intérêt effectif, ou ceux relatifs à la gestion d’actif ou aux prestations d’ingénierie financière, les produits des autres activités, (cf. note 4.6) notamment en cas de prestations de services intégrées au sein de contrats de location, les prestations de services bancaires rendues avec la participation de partenaires Groupe. Il en ressort que les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché. Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le Groupe Banque Populaire Val de France à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle. En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt. Commissions sur prestations de service . — Les commissions sur prestations de service font l’objet d’une analyse pour identifier séparément les différents éléments (ou obligations de performance) qui les composent et attribuer à chaque élément la part de revenu qui lui revient. Puis chaque élément est comptabilisé en résultat, en fonction du type de services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché : les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ; les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ; les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte. Lorsqu’une incertitude demeure sur l’évaluation du montant d’une commission (commission de performance en gestion d’actif, commission variable d’ingénierie financière, etc.), seul le montant auquel le groupe est déjà assuré d’avoir droit compte-tenu des informations disponibles à la clôture est comptabilisé. Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les « Produits d’intérêts » et non au poste « Commissions ». Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers. (En milliers d'Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations interbancaires et de trésorerie 4 761 -15 4 746 5 079 -191 4 888 Opérations avec la clientèle 62 709 -185 62 524 69 176 -298 68 878 Prestation de services financiers 13 170 -1 277 11 893 12 833 -1 235 11 598 Vente de produits d'assurance vie 46 308 0 46 308 45 815 0 45 815 Moyens de paiement 43 387 -22 321 21 066 41 414 -20 802 20 612 Opérations sur titres 8 570 -2 981 5 589 9 384 -2 783 6 601 Activités de fiducie 0 0 0 0 0 0 Opérations sur instruments financiers et de hors-bilan 10 754 -4 764 5 990 10 056 -3 812 6 244 Autres commissions 11 493 0 11 493 11 310 0 11 310 Total des commissions 201 152 -31 543 169 609 205 067 -29 121 175 946 4.3 . Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat  : Principes comptables . — Le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments. Les « Résultats sur opérations de couverture » comprennent la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie. (En milliers d'Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Résultats sur instruments financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat 1 733 404 Résultats sur instruments financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option 0 -131 Résultats sur actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option 0 -131 Résultats sur passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option 0 0 Résultats sur opérations de couverture 631 200 Inefficacité de la couverture de flux trésorerie (CFH) 0 0 Inefficacité de la couverture de juste valeur (FVH) 631 200 Variation de la couverture de juste valeur 28 620 -4 590 Variation de l'élément couvert -27 989 4 790 Résultats sur opérations de change 887 1 559 Total des gains ou pertes nets sur les instruments financiers a la juste valeur par résultat 3 251 2 032 Les variations d’ajustement de valeur de l’ensemble du portefeuille de dérivés (de transaction et de couverture) au titre de la CVA (Credit Valuation Adjustement) et de la DVA (Debit Valuation Adjustement) représentent un produit de 98 milliers d’euros en 2019 contre un produit de 205 milliers d’euros en 2018. 4.4 . Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres  : Principes comptables. Les instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres comprennent : les instruments de dettes basiques gérés en modèle de gestion de collecte et de vente à la juste valeur par capitaux propres recyclables en résultat. En cas de cession, les variations de juste valeur sont transférées en résultat. les instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables en résultat. En cas de cession, les variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat mais directement dans le poste réserves consolidés en capitaux propres. Seuls les dividendes affectent le résultat dès lors qu’ils correspondent à un retour sur l’investissement. Les variations de valeur des instruments de dettes basiques gérés en modèle de gestion de collecte et de vente à la juste valeur par capitaux propres recyclables regroupent : les produits et charges comptabilisés en marge net d’intérêts les gains ou pertes nets sur actifs financiers de dettes à la juste valeur par capitaux propres les dépréciations/reprises comptabilisées en coût du risque les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres. (En milliers d'Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Gains ou pertes nets sur instruments de dettes (cessions) 30 750 Gains ou pertes nets sur instruments de capitaux propres (cessions) 0 0 Gains ou pertes nets sur instruments de capitaux propres (dividendes) 28 597 23 362 Total des gains ou pertes nets sur les instruments financiers a la juste valeur par capitaux propres 28 627 24 112 4.5 . Gains ou pertes nets sur instruments financiers au coût amorti  : Principes comptables. — Ce poste comprend les gains ou pertes nets sur instruments financiers au coût amorti résultant de la décomptabilisation d’instruments au coût amorti d’actifs financiers (prêts ou créances, titres de dettes) et de passifs financiers au coût amorti. (En milliers d'Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Gains Pertes Net Gains Pertes Net Prêts ou créances sur les établissements de crédit 0 0 0 0 0 0 Prêts ou créances sur la clientèle 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 158 0 158 Gains et pertes sur les actifs financiers au coût amorti 0 0 0 158 0 158 Dettes envers les établissements de crédit 0 0 0 0 0 0 Dettes envers la clientèle 0 0 0 0 0 0 Dettes représentées par un titre 0 -8 -8 0 0 0 Dettes subordonnées 0 0 0 0 0 0 Gains et pertes sur les passifs financiers au coût amorti 0 -8 -8 0 0 0 Total des gains ou pertes nets résultant de la decomptabilisation d'actifs financiers au cout amorti 0 -8 -8 158 0 158 4.6 . Produits et charges des autres activités  : Principes comptables. Les produits et charges des autres activités enregistrent notamment : les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ; les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ; les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés). (En milliers d'Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Produits Charges Net Produits Charges Net Produits et charges sur activités immobilières 0 0 0 0 0 0 Produits et charges sur opérations de location 0 0 0 0 0 0 Produits et charges sur immeubles de placement 157 -110 47 176 -109 67 Quote-part réalisée sur opérations faites en commun 1 880 -5 101 -3 221 1 797 -5 291 -3 494 Charges refacturées et produits rétrocédés 0 0 0 0 0 0 Autres produits et charges divers d'exploitation 4 021 -2 356 1 665 2 209 -4 147 -1 938 Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation 0 2 681 2 681 0 4 092 4 092 Autres produits et charges d'exploitation bancaire 5 901 -4 776 1 125 4 006 -5 346 -1 340 Total des produits et charges des autres activités 6 058 -4 886 1 172 4 182 -5 455 -1 273 4.7 . Charges générales d’exploitation  : Principes comptables . — Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages du personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs. Contributions aux mécanismes de résolution bancaire . — Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. Pour le fonds de garantie des dépôts, le montant cumulé des contributions versées par le Groupe Banque Populaire Val de France à la disposition du fonds au titre des mécanismes de dépôts, cautions et titres représente 2 330 milliers d’euros. Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 142 milliers d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan s’élèvent à 2 188 milliers d’euros. La directive 2014/59/UE dite BRRD ( Bank Recovery and Resolution Directive ) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds est devenu un Fonds de résolution unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique). Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution. Conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions au fonds de résolution unique pour l’année 2019. Le montant des contributions versées par le Groupe Banque Populaire Val de France représente pour l’exercice 3 289 milliers d’euros dont 2 796 milliers d’euros comptabilisés en charges et 493 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15 % des appels de fonds constitués sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 1 711 milliers d’euros au 31 décembre 2019. (En milliers d'Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Charges de personnel -157 072 -154 649 Impôts, taxes et contributions réglementaires -11 039 -11 257 Services extérieurs et autres charges générales d’exploitation 0 -78 621 Autres frais administratifs -92 218 -89 878 Total des charges générales d’exploitation -249 290 -244 527 La décomposition des charges de personnel est présentée dans la note 8.1. Les impôts et taxes incluent notamment les contributions imposées par les régulateurs : la cotisation au FRU (Fonds de Résolution Unique) pour un montant annuel de 2 796 milliers d’euros (contre 2 364 milliers d’euros en 2018) et la taxe sur les risques systémiques bancaires (TSB) pour un montant annuel de 288 milliers d’euros (contre 897 milliers d’euros en 2018). 4.8 . Gains et pertes sur autres actifs  : Principes comptables . — Les gains ou pertes sur autres actifs enregistrent les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés. (En milliers d'Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation -533 -221 Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées 0 0 Total des gains ou pertes sur autres actifs -533 -221 Note 5 . – Notes relatives au bilan . 5.1 Caisse, banques centrales  : Principes comptables . — C e poste comprend principalement la caisse et les avoirs auprès de la banque centrale au coût amorti. (En milliers d'Euros) 31 décembre 2019 31 décembre 2018 Caisse 66 153 66 342 Banques centrales 58 490 106 139 Total caisse, banques centrales 124 643 172 481 5.2 . Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat  : Principes comptables . — Les actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, de certains actifs et passifs que le Groupe Banque Populaire Val de France a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IFRS 9 et des actifs non basiques. Date d’enregistrement des titres . — Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison. Lorsque les opérations de prise en pension et de mise en pension de titres sont comptabilisées dans les « Actifs et passifs à la juste valeur par résultat », l’engagement de mise en place de la pension est comptabilisé comme un instrument dérivé ferme de taux. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. 5.2.1 . Actifs financiers à la juste valeur par résultat  : Principes comptables . Les actifs financiers à la juste valeur par résultat sont : les actifs financiers détenus à des fins de transaction, c’est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre à brève échéance ; les actifs financiers que le Groupe Banque Populaire Val de France a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IFRS 9. Les conditions d’application de cette option sont décrites ci-dessus ; les instruments de dettes non basiques ; les instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par résultat par défaut (qui ne sont pas détenus à des fins de transaction). Ces actifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, dividendes, gains ou pertes de cessions sur ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » à l’exception des actifs financiers de dettes non basiques dont les intérêts sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts ». Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment les opérations sur titres réalisées pour compte propre, les pensions et les instruments financiers dérivés négociés dans le cadre des activités de gestion de position. Actifs à la juste valeur par résultat sur option . — La norme IFRS 9 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable. Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur. L’application de cette option est réservée uniquement dans le cas d’une élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable. L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Le Groupe Banque Populaire Val de France ne détient plus d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option. (En milliers d'Euros) 31 décembre 2019 31 décembre 2018 Actifs financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat Actifs financiers désignés à la juste valeur sur option Total Actifs financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat Actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option Total Actifs financiers relevant d'une activité de transaction Autres actifs financiers devant être obligatoirement évalués à la juste valeur par le biais du résultat Actifs financiers relevant d'une activité de transaction Autres actifs financiers devant être obligatoirement évalués à la juste valeur par le biais du résultat Effets publics et valeurs assimilées 0 0 0 0 0 0 0 0 Obligations et autres titres de dettes 0 14 954 0 14 954 0 11 819 0 11 819 Autres 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 14 954 0 14 954 0 11 819 0 11 819 Prêts aux établissements de crédit hors opérations de pension 0 32 737 0 32 737 0 0 0 0 Prêts à la clientèle hors opérations de pension 0 0 0 0 0 0 0 0 Opérations de pension 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts 0 32 737 0 32 737 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 0 2 270 0 2 270 0 3 478 0 3 478 Dérivés de transaction 6 278 0 0 6 278 10 177 0 0 10 177 Dépôts de garantie versés 0 0 0 0 0 0 0 0 Total des actifs financiers a la juste valeur par résultat 6 278 49 961 0 56 239 10 177 15 297 0 25 474 5.2.2 . Passifs financiers à la juste valeur par résultat  : Principes comptables . — Les passifs financiers à la juste valeur par résultat comprennent des passifs financiers détenus à des fins de transaction ou classés dans cette catégorie de façon volontaire dès leur comptabilisation initiale en application de l’option ouverte par la norme IFRS 9. Le portefeuille de transaction est composé de dettes liées à des opérations de vente à découvert, d’opérations de pension et d’instruments financiers dérivés. Les conditions d’application de cette option sont décrites ci-dessus. Ces passifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, gains ou pertes liés à ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » , à l’exception des variations de juste valeur attribuables à l’évolution du risque de crédit propre pour les passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option qui sont enregistrées, depuis le 1 er janvier 2016, dans le poste « Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat » au sein des « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » . En cas de décomptabilisation du passif avant son échéance (par exemple, rachat anticipé), le gain ou la perte de juste valeur réalisé, attribuable au risque de crédit propre, est transféré directement dans le poste réserves consolidées en capitaux propres. Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option . — La norme IFRS 9 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable. Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur. L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes : — Élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable  : L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. — Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance  : L’option s’applique dans le cas de passifs gérés et évalués à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le suivi interne s’appuie sur une mesure en juste valeur. — Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés  : Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride, financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte. L’application de l’option juste valeur à un passif financier est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IFRS 9 (exemple d’une option de remboursement anticipé incorporée dans un instrument de dettes). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé. Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs. A l’exception du portefeuille de dérivés de transaction dont la juste valeur s’élève à -14 725 milliers d’euros au 31 décembre 2019 (-16 107 milliers d’euros au 31 décembre 2018), le Groupe Banque Populaire Val de France n’a pas émis de passifs financiers comptabilisés à la juste valeur par résultat. 5.2.3 . Instruments dérivés de transaction  : Principes comptables . — Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes  : sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ; il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ; il est réglé à une date future. Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture). Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché. (En milliers d'Euros) 31 décembre 2019 31 décembre 2018 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Instruments de taux 232 333 6 448 14 280 280 660 10 268 15 677 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 59 002 429 429 52 387 435 438 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations fermes 291 335 6 877 14 709 333 047 10 703 16 115 Instruments de taux 0 0 0 0 0 0 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 2 172 16 16 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations conditionnelles 2 172 16 16 0 0 0 CVA - DVA 0 -615 0 -526 -8 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Total des instruments dérives de transaction 293 507 6 278 14 725 333 047 10 177 16 107 Dont marchés organisés 0 0 0 0 0 0 Dont opérations de gré à gré 293 507 6 278 14 725 333 047 10 177 16 107 5.3 . Instruments dérivés de couverture  : Principes comptables . Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ; il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ; il est réglé à une date future. Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture). À l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période. Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective. Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe. La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement. Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi. Le Groupe Banque Populaire Val de France a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de continuer à appliquer la norme IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations, telle qu’adoptée par l’Union européenne, c’est-à-dire excluant certaines dispositions concernant la macro-couverture. Couverture de juste valeur . — La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe). La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte dans les calculs d’efficacité. En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non-respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période. Couverture de flux de trésorerie . — Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures - taux fixes futurs, prix futurs, change, etc.). La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des « Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres », la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable. En cas d’interruption de la relation de couverture (non-respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert. Cas particuliers de couverture de portefeuilles (macrocouverture) : — Documentation en couverture de flux de trésorerie  : Le Groupe Banque Populaire Val de France documente une partie de sa macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d’emprunts). Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, en retenant : des actifs et passifs à taux variable : l’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings ; des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions) : dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu ; de la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché. La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux variable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable) ; l’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture. Les caractéristiques de cet instrument modélisent celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité. L’efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective. Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l’échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture. Le test rétrospectif permet de calculer l’efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté. Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de juste valeur pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des instruments hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125 %. Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement. Lors de l’arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, ou si sa survenance est toujours hautement probable, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat. — Documentation en couverture de juste valeur  : Le Groupe Banque Populaire Val de France documente une partie de sa macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out ). La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associée aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macrocouverture utilisés par le Groupe BPCE sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources ou des emplois à taux fixe. Le traitement comptable des dérivés de macrocouverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la microcouverture de juste valeur. Dans le cas d’une relation de macrocouverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux », à l’actif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille d’actifs financiers, au passif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille de passifs financiers. L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte. Deux tests d’efficacité sont réalisés : un test d’assiette : pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ; un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un instrument hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective. En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macrocouverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au notionnel des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts. Couverture d’un investissement net libellé en devises . — L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité. La couverture d’un investissement net libellé en devises a pour objet de protéger l’entité consolidante contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie. Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession (ou de la cession partielle avec perte de contrôle) de tout ou partie de l’investissement net. Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. La macrocouverture de juste valeur est utilisée pour la gestion globale du risque de taux notamment pour couvrir les portefeuilles de prêts à taux fixe. La microcouverture de juste valeur est utilisée notamment pour couvrir un passif à taux fixe ou les titres de la réserve de liquidité à taux fixe et des titres indexés inflation. Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Les couvertures de flux de trésorerie sont utilisées notamment pour la couverture de passif à taux variable, la couverture du risque de variation de valeur des flux futurs variables de la dette ou la macro-couverture d’actifs à taux variable. Les principales sources d’inefficacité des couvertures sont liées à : l’inefficacité « bi-courbes » : la valorisation des dérivés collatéralisés (faisant l’objet d’appels de marge rémunérés à EONIA) est basée sur la courbe d’actualisation EONIA, alors que l’évaluation de la composante couverte des éléments couverts en juste valeur est calculée sur une courbe d’actualisation EURIBOR la valeur temps des couvertures optionnelles la surcouverture dans le cadre des tests d’assiette en macro-couverture (montants des notionnels de dérivés de couverture supérieurs au nominal des éléments couverts, notamment dans le cas où les éléments couverts ont fait l’objet de remboursements anticipés plus importants que prévus) les ajustements de valorisation liés au risque de crédit et au risque de crédit propres sur dérivés (Credit Value adjustment et Debit Value ajustement) des décalages de fixing des flux entre l’élément couvert et sa couverture. Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. (En milliers d'Euros) 31 décembre 2019 31 décembre 2018 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Instruments de taux 2 903 751 95 762 80 646 2 839 680 49 603 68 566 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations fermes 2 903 751 95 762 80 646 2 839 680 49 603 68 566 Instruments de taux 0 0 0 0 0 0 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations conditionnelles 0 0 0 0 0 0 Couverture de juste valeur 2 903 751 95 762 80 646 2 839 680 49 603 68 566 Instruments de taux 0 0 0 0 0 0 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations fermes 0 0 0 0 0 0 Instruments de taux 0 0 0 0 0 0 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations conditionnelles 0 0 0 0 0 0 Couverture de flux de trésorerie 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Couverture d'investissements nets en devises 0 0 0 0 0 0 Total des instruments dérives de couverture 2 903 751 95 762 80 646 2 839 680 49 603 68 566 Tous les instruments dérivés de couverture sont présentés dans le poste « Instruments dérivés de couverture » à l’actif et au passif du bilan. — Echéancier du notionnel des instruments dérivés de couverture au 31 décembre 2019  : (En milliers d'Euros) Inf. à 1 an De 1 à 5 ans De 6 à 10 ans Sup à 10 ans Couverture de taux d'intérêts 257 000 1 323 630 1 009 621 313 500 Instruments de couverture de flux de trésorerie 0 0 0 0 Instruments de couverture de juste valeur 257 000 1 323 630 1 009 621 313 500 Couverture du risque de change 0 0 0 0 Instruments de couverture de flux de trésorerie 0 0 0 0 Instruments de couverture de juste valeur 0 0 0 0 Couverture des autres risques 0 0 0 0 Instruments de couverture de flux de trésorerie 0 0 0 0 Instruments de couverture de juste valeur 0 0 0 0 Couverture d'investissements nets en devises 0 0 0 0 Total 257 000 1 323 630 1 009 621 313 500 — Eléments couverts  : (En milliers d'Euros) Couverture de juste valeur Au 31 décembre 2019 Couverture du risque de taux Couverture du risque de change Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Actifs 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 479 500 42 183 0 0 0 0 Prêts ou créances sur les établissements de crédit 0 0 0 0 0 0 Prêts ou créances sur la clientèle 0 0 0 0 0 0 Titres de dette 479 500 42 183 0 0 0 0 Actions et autres instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers au coût amorti 1 160 000 30 675 0 0 0 0 Prêts ou créances sur les établissements de crédit 0 0 0 0 0 0 Prêts ou créances sur la clientèle 1 160 000 30 675 0 0 0 0 Titres de dette 0 0 0 0 0 0 Passifs 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers au coût amorti 1 264 251 83 277 2 241 0 0 0 Dettes envers les établissements de crédit 1 022 450 67 120 0 0 0 0 Dettes envers la clientèle 0 0 0 0 0 0 Dettes représentées par un titre 241 801 16 157 2 241 0 0 0 Dettes subordonnées 0 0 0 0 0 0 Total 2 903 751 156 135 2 241 0 0 0 (*) Pied de coupon inclus (**) Déqualification, fin de la relation de couverture L’inefficacité de la couverture de la période est présentée en note 4.3 « Gains ou pertes nets sur les instruments financiers à la juste valeur par résultat » ou en note 4.4 « Gains ou pertes nets sur les instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres » pour les instruments de capitaux propres classés en juste valeur par capitaux propres non recyclables. 5.4 . Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres  : Principes comptables . — Les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur augmentée des frais de transaction. — Instruments de dettes évalués à la juste valeur par capitaux propres recyclables : En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur (pied de coupon) sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables (les actifs en devises étant monétaires, les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 9. Ces instruments sont soumis aux exigences d’IFRS 9 en matière de dépréciation. Les informations relatives au risque de crédit sont présentées en note 7.1. En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat. Les revenus courus ou acquis sur les instruments de dettes sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés » selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE). Cette méthode est décrite dans la note 5.5 – Actifs au coût amorti. — Instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par capitaux propres non recyclables  : En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables (les actifs en devise étant non monétaires, les variations de juste valeur pour la composante change n’affectent pas le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 9. La désignation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables est une option irrévocable qui s’applique instrument par instrument uniquement aux instruments de capitaux propres non détenus à des fins de transaction. Les pertes de valeur latentes et réalisées restent constatées en capitaux propres sans jamais affecter le résultat. Ces actifs financiers ne font pas l’objet de dépréciations. En cas de cession, ces variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat mais directement dans le poste réserves consolidés en capitaux propres. Seuls les dividendes affectent le résultat dès lors qu’ils correspondent à un retour sur l’investissement. Ils sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres » (note 4.4). (En milliers d'Euros) 31 décembre 2019 31 décembre 2018 Prêts ou créances sur la clientèle 0 0 Titres de dettes 570 651 609 324 Actions et autres titres de capitaux propres 1 015 444 960 081 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 1 586 095 1 569 405 Dont dépréciations pour pertes de crédit attendues 0 0 Dont gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (avant impôts) 139 872 134 027 Instruments de dettes 6 424 2 051 Instruments de capitaux propres 133 448 131 976 Au 31 décembre 2019, les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres incluent plus particulièrement la plus-value latente sur les titres de participation BPCE SA pour un montant de 108 182 milliers d’euros. Instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres  : Principes comptables . Les instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres peuvent être  : des titres de participations, des actions et autres titres de capitaux propres. Lors de la comptabilisation initiale, les instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres sont évalués à la juste valeur majorée des coûts de transaction. Lors des arrêtés suivants, les variations de juste valeur de l'instrument sont comptabilisées en capitaux propres (OCI). Les variations de juste valeur ainsi accumulées en capitaux propres ne seront pas reclassées en résultat au cours d'exercices ultérieurs (OCI non recyclables). Seuls les dividendes sont comptabilisés en résultat lorsque les conditions sont remplies. Les titres de participations comprennent les participations stratégiques, les entités « outils » (l’informatique par exemple) et certains titres de capital investissement à long terme. Ces titres de participation n’ayant pas vocation à être cédés, un classement en instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres est adapté à cette nature de participation. Le montant des variations de juste valeur reclassé dans la composante « Réserves consolidées » durant la période concerne principalement les titres GIE I-BP pour 4 688 milliers d’euros et les titres Ouest Ingénierie Financière pour 317 milliers d’euros au 31 décembre 2019. (En milliers d'Euros) 31 décembre 2019 31 décembre 2018 Juste valeur Dividendes comptabilisés sur la période Décomptabilisation sur la période Juste valeur Dividendes comptabilisés sur la période Décomptabilisation sur la période Instruments de capitaux propres détenus à la fin de la période Juste valeur à la date de cession Profit ou perte cumulé à la date de cession Instruments de capitaux propres détenus à la fin de la période Juste valeur à la date de cession Profit ou perte cumulé à la date de cession Titres de participations 979 470 26 983 3 521 -4 989 925 755 23 220 581 -123 Actions et autres titres de capitaux propres 35 974 1 614 0 0 34 326 142 0 0 Total 1 015 444 28 597 3 521 -4 989 960 081 23 362 581 -123 5.5 . Actifs au coût amorti  : Principes comptables . — Les actifs au coût amorti sont des actifs financiers basiques détenus dans un modèle de collecte. La grande majorité des crédits accordés par le Groupe BPCE est classée dans cette catégorie. Les informations relatives au risque de crédit sont présentées en note 7.1. Les actifs financiers au coût amorti incluent les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que les titres au coût amorti tels que les effets publics ou les obligations. Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts et diminuée des produits directement attribuables, selon le cas, à la mise en place du crédit ou à l’émission. Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché, est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires. Lors des arrêtés ultérieurs, ces actifs financiers sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE). Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la valeur comptable initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts externes de transaction directement liés à la mise en place des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt. Aucun coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti. Renégociations et restructurations . — Lorsque des contrats font l’objet de modifications, la norme IFRS 9 requiert l’identification des actifs financiers renégociés, restructurés ou réaménagés en présence ou non de difficultés financières et ne donnant pas lieu à décomptabilisation. Le profit ou la perte résultant de la modification d’un contrat est comptabilisé en résultat en cas de modification. La valeur comptable brute de l’actif financier est alors recalculée pour être égale à la valeur actualisée, au taux d’intérêt effectif initial, des flux de trésorerie contractuels renégociés ou modifiés. Une analyse du caractère substantiel des modifications est cependant à mener au cas par cas. Sous IFRS 9, le traitement des restructurations ayant pour origine des difficultés financières reste semblable à celui qui prévalait sous IAS 39 : en cas de restructuration suite à un événement générateur de pertes de crédit avéré, le prêt est considéré comme un encours déprécié (au Statut 3) et fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque de crédit » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt. En l’absence de significativité de la décote, le TIE du prêt restructuré est ajusté et aucune décote n’est constatée. Le prêt restructuré est réinscrit en encours sain (non déprécié, au Statut 1 ou au Statut 2) quand il n’y a plus d’incertitude sur la capacité de l’emprunteur à honorer ses engagements. Lorsque la restructuration est substantielle (par exemple la conversion en tout ou partie d’un prêt en un instrument de capitaux propres), les nouveaux instruments sont comptabilisés à leur juste valeur. La différence entre la valeur comptable du prêt (ou de la partie du prêt) décomptabilisé(e) et la juste valeur des actifs reçus en échange est inscrite en résultat dans le poste « Coût du risque de crédit ». La dépréciation éventuelle précédemment constituée sur le prêt est ajustée. Elle est entièrement reprise en cas de conversion totale du prêt en nouveaux actifs. Frais et commissions . — Les coûts directement attribuables à la mise en place des prêts sont des coûts externes qui consistent essentiellement en commissions versées à des tiers tel que les commissions aux apporteurs d’affaires. Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement. Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux. Date d’enregistrement . — Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. Pour les opérations de prise en pension, un engagement de financement donné est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement livraison. 5.5.1 . Titres au coût amorti  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2019 31 décembre 2018 Effets publics et valeurs assimilées 0 0 Obligations et autres titres de dettes 13 111 16 254 Dépréciations pour pertes de crédit attendues -165 -149 Total des titres au cout amorti 12 946 16 105 La juste valeur des titres est présentée en note 9. La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 7.1. 5.5.2 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti (En milliers d'Euros) 31 décembre 2019 31 décembre 2018 Comptes ordinaires débiteurs 244 014 325 287 Opérations de pension 0 0 Comptes et prêts 1 800 162 1 560 354 Autres prêts ou créances sur établissements de crédit 0 0 Dépôts de garantie versés 0 0 Appels de marge 0 19 436 Dépréciations pour pertes de crédit attendues -2 -1 Total 2 044 174 1 905 076 La juste valeur des prêts et créances sur établissement de crédit est présentée en note 9.2. La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 7.1. Les créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 782 788 milliers d’euros au 31 décembre 2019 (447 510 milliers d’euros au 31 décembre 2018). La centralisation à la Caisse des Dépôts et Consignations de la collecte du Livret A et du LDD est passée à un taux de 72% des ressources, et représente, ajoutée à la centralisation à 50% de la collecte du LEP, 1 284 507 milliers d'euros au 31 décembre 2019 contre 1 424 549 milliers d’euros au 31 décembre 2018). 5.5.3 . Prêt et créances sur la clientèle au coût amorti  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2019 31 décembre 2018 Comptes ordinaires débiteurs 196 843 211 981 Prêts à la clientèle financière 0 0 Crédits de trésorerie 824 288 734 621 Créances commerciales 90 426 100 798 Crédits à l'équipement 3 243 557 3 041 474 Crédits au logement 8 435 947 7 664 218 Crédits à l'exportation 4 911 3 661 Opérations de pension 0 0 Opérations de location-financement 0 0 Prêts subordonnés 0 0 Autres crédits 32 064 46 613 Autres concours à la clientèle 12 631 193 11 591 385 Autres prêts ou créances sur la clientèle 2 365 2 315 Dépôts de garantie versés 0 0 Prêts et créances bruts sur la clientèle 12 830 401 11 805 681 Dépréciations pour pertes de crédit attendues -302 671 -295 981 Total 12 527 730 11 509 700 La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle est présentée en note 9.2. La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 7.1. 5.6 . Comptes de régularisation et actifs divers  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2019 31 décembre 2018 Comptes d'encaissement 12 915 20 821 Charges constatées d'avance 3 181 485 Produits à recevoir 9 678 9 770 Autres comptes de régularisation 25 151 20 038 Comptes de régularisation - actif 50 925 51 114 Dépôts de garantie versés 10 236 9 258 Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres 0 0 Appels de marge 0 0 Créances sociales et fiscales 38 257 39 136 Comptes de stocks et emplois divers 158 871 Divers douteux 192 191 Débiteurs divers 23 174 47 098 Actifs divers 72 017 96 554 Total des comptes de régularisation et actifs divers 122 942 147 668 5.7 . Immeubles de placement . Principes comptables . — Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi. Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles pour les entités du Groupe BPCE à l’exception de certaines entités d’assurance qui comptabilisent leurs immeubles représentatifs de placements d’assurance à la juste valeur avec constatation de la variation en résultat. La juste valeur est le résultat d’une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions. La juste valeur des immeubles de placement du Groupe BPCE est communiquée à partir des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien. Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable. Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités » à l’exception des activités d’assurance classées en « Produits des activités d’assurance ». (En milliers d'Euros) 31 décembre 2019 31 décembre 2018 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immeubles comptabilisés au coût historique 3 660 -936 2 724 3 660 -826 2 834 Total des immeubles de placement 3 660 -936 2 724 3 660 -826 2 834 La juste valeur des immeubles de placement s’élève à 3 833 milliers d’euros au 31 décembre 2019 inchangée par rapport au 31 décembre 2018. La juste valeur des immeubles de placement est classée en niveau 3 dans la hiérarchie des justes valeurs de la norme IFRS 13. 5.8 . Immobilisations  : Principes comptables . — Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location-financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location-financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles. Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si : il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise ; le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable. Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leur sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet. La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions. Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative. Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu’un ou plusieurs composants d’une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d’utilité. Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues : Composants Durée d’utilité Terrains NA Façades non destructibles NA Façades / couverture / étanchéité 20 - 40 ans Fondations / ossatures 30 - 60 ans Ravalement 10 - 20 ans Equipements techniques 10 - 20 ans Aménagements techniques 10 - 20 ans Aménagements intérieurs 8 - 15 ans Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans. Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat. Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur. Les actifs donnés en location simple sont présentés à l’actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers. (En milliers d'Euros) 31 décembre 2019 31 décembre 2018 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immobilisations corporelles Terrains et constructions 110 116 -40 194 69 922 109 460 -37 198 72 262 Biens mobiliers donnés en location 0 0 0 0 0 0 Agencements, aménagements et équipements 105 311 -70 317 34 994 104 109 -66 657 37 452 Matériel, mobilier et autres immobilisations corporelles 38 896 -33 601 5 295 39 396 -33 091 6 305 Immobilisations corporelles données en location simple 0 0 0 0 0 0 Biens mobiliers 0 0 0 0 0 0 Droits d'utilisation au titre de contrats de location 0 0 0 Portant sur des biens immobiliers 17 995 -7 218 10 777 0 0 0 Dont contractés sur la période 1 076 -53 1 023 0 0 0 Portant sur des biens mobiliers 0 0 0 0 0 0 Dont contractés sur la période 0 0 0 0 0 0 Total des immobilisations corporelles 272 318 -151 330 120 988 252 965 -136 946 116 019 Immobilisations incorporelles Droit au bail 27 -27 0 5 884 -5 404 480 Logiciels 5 -5 0 5 -5 0 Autres immobilisations incorporelles 584 -581 3 572 -560 12 Total des immobilisations incorporelles 616 -613 3 6 461 -5 969 492 5.9 . Dettes représentées par un titre  : Principes comptables . — Les dettes émises qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre. Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ». Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particulier. Une nouvelle catégorie de passifs éligibles au numérateur du TLAC (exigence en Total Loss Absorbing Capacity) a été introduite par la loi française et désignée communément « senior non préférée ». Ces passifs ont un rang intermédiaire entre celui des fonds propres et des autres dettes dites « senior préférées ». (En milliers d'Euros) 31 décembre 2019 31 décembre 2018 Emprunts obligataires 33 470 18 700 Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables 701 631 960 584 Autres dettes représentées par un titre qui ne sont ni non préférées ni subordonnées 0 0 Dettes non préférées 0 0 Total 735 101 979 284 Dettes rattachées 10 721 10 973 Total des dettes représentées par un titre 745 822 990 257 La juste valeur des dettes représentées par un titre est présentée en note 9.2. 5.10. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle  : Principes comptables. — Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ». Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre (note 5.9). Les opérations de cession temporaire de titre sont comptabilisées en date de règlement livraison. Pour les opérations de mise en pension de titres, un engagement de financement reçu est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement livraison lorsque ces opérations sont comptabilisées en « Dettes ». 5.10.1 . Dettes envers les établissements de crédit et assimilés  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2019 31 décembre 2018 Comptes à vue 34 133 16 297 Opérations de pension 0 0 Dettes rattachées 0 0 Dettes à vue envers les établissements de crédit 34 133 16 297 Emprunts et comptes à terme 3 437 519 2 826 710 Opérations de pension 6 824 8 612 Dettes rattachées 3 372 12 886 Dettes à termes envers les établissements de crédit 3 447 715 2 848 208 Appels de marge 5 200 0 Total des dettes envers les établissements de crédit 3 487 048 2 864 505 La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit est présentée en note 9.2. Le financement de la centralisation à 72% auprès de la Caisse des Dépôts et Consignations de la collecte du Livret A et du LDD a été assuré en partie par des emprunts auprès des Caisses d’Epargne pour un montant de 357 910 milliers d’euros au 31 décembre 2019. Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent ainsi à 2 289 485 milliers d’euros au 31 décembre 2019 (1 922 745 milliers d’euros au 31 décembre 2018). 5.10.2 . Dettes envers la clientèle  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2019 31 décembre 2018 Comptes ordinaires créditeurs (à vue et à terme) 5 903 562 5 439 817 Livret A 1 048 344 960 709 Livret jeune 36 025 35 367 Livret B 1 014 591 892 304 PEL / CEL 1 323 441 1 289 426 Livret de développement durable 663 756 645 632 Livret d'épargne populaire 93 490 104 741 Pep 89 804 92 369 Autres 74 902 61 273 Dettes rattachées 0 0 Comptes d'épargne à régime spécial 4 344 353 4 081 821 Pensions à vue 0 0 Pensions à terme 0 0 Dettes rattachées 0 0 Opérations de pension 0 0 Autres dettes envers la clientèle 0 0 Dépôts de garantie reçus 1 735 687 Total des dettes envers la clientèle 10 249 650 9 522 325 La juste valeur des dettes envers la clientèle est présentée en note 9.2. 5.11 . Comptes de régularisation et passifs divers  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2019 31 décembre 2018 Comptes d'encaissement 14 069 17 494 Produits constatés d'avance 50 386 50 469 Charges à payer 26 002 25 535 Autres comptes de régularisation créditeurs 26 752 22 327 Comptes de régularisation - passif 117 209 115 825 Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres 5 475 3 183 Dépôts de garantie reçus 0 0 Créditeurs divers 66 594 61 440 Passifs locatifs 10 369 0 Passifs divers 82 438 64 623 Total des comptes de régularisation et passifs divers 199 647 180 448 (1) Les informations au 31 décembre 2018 n’ont pas été retraitées des effets de la première application de la norme IFRS 16 « Contrats de location » conformément à l’option offerte par cette norme. Les impacts de la première application de la norme IFRS 16 sur le bilan au 1er janvier 2019 (passifs locatifs comptabilisés au titre des contrats de location preneur). Ces impacts sont décrits en note 2.2. 5.12 . Provisions  : Principes comptables . — Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux et assimilés, aux provisions épargne-logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux (autres que l’impôt sur le résultat) et restructurations. Les provisions sont des passifs dont l’échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler. Le montant comptabilisé en provisions correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture. Les provisions sont actualisées dès lors que l’effet d’actualisation est significatif. Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes. Engagements sur les contrats d’épargne-logement . — Les comptes épargne-logement (CEL) et les plans épargne-logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne-logement et les décrets pris en application de cette loi. Le régime d’épargne-logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent : l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ; l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL. Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne-logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne-logement, d’autre part. Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques : l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ; l’encours de crédit en risque correspond aux encours de crédit déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne-logement. Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent. Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés. Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque. La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produits et charges d’intérêts. Les provisions sont détaillées dans le tableau de variations ci-dessous, à l’exception des provisions pour pertes de crédit attendues sur les engagements de financement et de garantie qui sont détaillées à la note 7. (En milliers d'Euros) 31 décembre 2018 Augmentations Utilisations Reprises non utilisées Autres mouvements 31 décembre 2019 Provisions pour engagements sociaux 40 104 3 396 0 -1 854 7 938 49 584 Provision pour compte épargne temps 4 980 264 0 0 0 5 244 Provision pour engagements sociaux 35 124 3 132 0 -1 854 7 938 44 340 Provisions pour activité d'épargne-logement 12 585 4 0 -1 186 0 11 403 Provisions pour engagements hors bilan 15 491 4 328 0 -6 240 -46 13 533 Provisions pour litiges 4 682 394 -201 -898 0 3 976 Provision pour assignations 4 682 394 -201 -898 0 3 976 Provision pour redressement fiscal IS 0 0 0 0 0 0 Provision pour redressement impôts et taxes 0 0 0 0 0 0 Provisions pour risques et charges 29 711 1 928 -7 -8 398 -7 208 16 026 Provision pour risque fiscal 18 515 387 0 -4 818 -7 208 6 876 Risque RH (dont URSSAF) 2 740 674 0 -1 014 0 2 400 TVA sur immobilisations 950 0 -7 0 0 943 Autres provisions pour risques et charges 7 506 867 0 -2 566 0 5 807 Total des provisions 102 573 10 050 -208 -18 576 684 94 522 5.12.1 . Encours collectés au titre de l’épargne-logement . — Les données utilisées pour le calcul des provisions épargne-logement sont arrêtées à la date du 31 octobre. (En milliers d'Euros) 31 octobre 2019 31 octobre 2018 Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) Ancienneté de moins de 4 ans 80 662 182 722 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 686 993 715 600 Ancienneté de plus de 10 ans 434 622 300 340 Encours collectés au titre des plans épargne-logement 1 202 277 1 198 662 Encours collectés au titre des comptes épargne-logement 93 348 89 940 Total des encours collectes au titre de l'épargne-logement 1 295 625 1 288 602 5.12.2 . Encours de crédit octroyés au titre de l’épargne-logement (En milliers d'Euros) 31 octobre 2019 31 octobre 2018 Encours de crédits octroyés au titre des plans épargne-logement 352 489 Encours de crédits octroyés au titre des comptes épargne-logement 1 481 2 232 Total des encours de crédits octroyés au titre de l'épargne-logement 1 880 2 721 5.12.3 . Provisions constituées au titre de l’épargne-logement  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2018 Dotations / reprises nettes 31 décembre 2019 Ancienneté de moins de 4 ans 2 884 -1 597 1 287 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 3 603 -353 3 251 Ancienneté de plus de 10 ans 5 186 1 302 6 488 Provisions constituées au titre des plans épargne logement 11 673 -648 11 026 Provisions constituées au titre des comptes épargne logement 928 -538 390 Provisions constituées au titre des crédits PEL -4 -1 -5 Provisions constituées au titre des crédits CEL -13 5 -8 Provisions constituées au titre des crédits épargne logement -17 4 -13 Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement 12 584 -1 182 11 403 5.13 . Dettes subordonnées  : Principes comptables . — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres supersubordonnés. Les dettes subordonnées que l’émetteur est tenu de rembourser sont classées en dettes et initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. (En milliers d'Euros) 31 décembre 2019 31 décembre 2018 Dettes subordonnées à durée déterminée 0 0 Dettes subordonnées à durée indéterminée 0 0 Dettes supersubordonnées à durée indéterminée 0 0 Actions de préférence 0 0 Dépôts de garantie à caractère mutuel 8 499 9 349 Dettes subordonnées et assimilés 8 499 9 349 Dettes rattachées 0 0 Réévaluation de la composante couverte 0 0 Dettes subordonnées au coût amorti 8 499 9 349 Total des dettes subordonnées 8 499 9 349 La juste valeur des dettes subordonnées est présentée en note 9.2. — Évolution des dettes subordonnées et assimilés au cours de l’exercice  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2018 Emission Remboursement Autres mouvements 31 décembre 2019 Dettes subordonnées à durée déterminée 0 0 0 0 0 Dettes subordonnées à durée indéterminée 0 0 0 0 0 Dettes supersubordonnées à durée indéterminée 0 0 0 0 0 Actions de préférence 0 0 0 0 0 Dépôts de garantie à caractère mutuel 9 349 706 -1 556 0 8 499 Dettes subordonnées au coût amorti 9 349 706 -1 556 0 8 499 Dettes subordonnées et assimilés 9 349 706 -1 556 0 8 499 Les dépôts de garantie à caractère mutuel sont émis par les sociétés de caution mutuelle auprès de la clientèle de la Banque Populaire Val de France à hauteur de 8 499 milliers d’euros (9 349 milliers d’euros au 31 décembre 2018). 5.14 . Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis  : Principes comptables . Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques. Par ailleurs, lorsqu’un instrument est qualifié de capitaux propres : Sa rémunération affecte les capitaux propres. En revanche, l’effet impôt sur ces distributions peut être comptabilisé selon l’origine des montants distribués, en réserves consolidées, en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ou en résultat, conformément à l’amendement à IAS 12 de décembre 2017 applicable au 1 er janvier 2019. Ainsi, lorsque la distribution répond à la notion de dividendes au sens d’IFRS 9, l’effet impôt est inscrit en résultat. Cette disposition trouve à s’appliquer aux intérêts relatifs aux émissions de titres super subordonnés à durée indéterminée considérés comme des dividendes d’un point de vue comptable ; L’instrument ne peut être un sous-jacent éligible à la comptabilité de couverture ; Si l’émission est en devises, elle est figée à sa valeur historique résultant de sa conversion en euros à sa date initiale d’inscription en capitaux propres. Enfin, lorsque ces instruments sont émis par une filiale, ils sont présentés parmi les « Participations ne donnant pas le contrôle ». Lorsque leur rémunération est à caractère cumulatif, elle est imputée sur le « Résultat part du groupe », pour venir augmenter le résultat des « Participations ne donnant pas le contrôle ». En revanche, lorsque leur rémunération n’a pas de caractère cumulatif, elle est prélevée sur les réserves consolidées part du groupe. 5.14.1 . Parts sociales . Principes comptables . — L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles. Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement. En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le Groupe BPCE sont classées en capitaux propres. Le capital social du Groupe Banque Populaire Val de France s’élève à 392 737 milliers d’euros et est composé de parts sociales détenues par les Sociétaires de la Banque Populaire Val de France ainsi que des sociétés de caution mutuelle SOCAMA Val de France et SOCAMI Val de France. 5.15 . Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres  : Principes comptables . — Pour les actifs financiers de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres, en cas de cession, les variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat. On parle d’éléments non recyclables en résultat. (En milliers d'Euros) Exercice 2019 Brut Impôt Net Ecarts de conversion 0 0 0 Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables 4 831 -1 320 3 511 Réévaluation des instruments dérivés de couverture d'éléments recyclables en résultat net 0 0 0 Eléments de la quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence -2 327 608 -1 719 Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments recyclables en résultat net 0 0 0 Éléments recyclables en résultat 2 504 -712 1 792 Réévaluation des immobilisations 0 0 0 Réévaluation (ou écarts actuariels) au titre des régimes à prestations définies -7 938 2 038 -5 900 Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers ayant fait l'objet d'une option de comptabilisation à la juste valeur par résultat 0 0 0 Réévaluation des actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres 1 472 14 1 486 Eléments de la quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entreprises mises en équivalence -54 14 -40 Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments non recyclables en résultat net 0 0 0 Éléments non recyclables en résultat -6 520 2 066 -4 454 Gains et pertes comptabilises directement en autres éléments du résultat global (Nets d'impôts) -4 016 1 354 -2 662 Part du groupe -4 016 1 354 -2 662 Participations ne donnant pas le contrôle 0 0 0 Le Groupe Banque Populaire Val de France n’a pas constaté sur l’exercice 2019 de gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers au coût amorti en actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres. Le Groupe Banque Populaire Val de France n’a pas constaté sur l’exercice 2019 de gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres en actifs financiers à la juste valeur par résultat. 5.16 . Compensation d’actifs et de passifs financiers . — Le Groupe Banque Populaire Val de France n’opère pas de compensation d’actifs et de passifs financiers au bilan en application des règles de compensation d’IAS 32. Principes comptables . — Les actifs et passifs financiers sous accords de compensation ne peuvent faire l’objet d’une compensation comptable que s’ils satisfont aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32. Dans le cas où les dérivés ou les encours de pensions livrées de gré à gré faisant l’objet de conventions cadres ne respectent pas les critères du règlement net ou la réalisation d’un règlement simultané de l’actif et du passif ne peut être démontré ou bien pour lesquelles le droit à compenser ne peut être exercé qu’en cas de défaillance, d’insolvabilité ou de faillite de l’une ou l’autre des parties au contrat. Pour ces instruments, les colonnes « Actifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie » et « Passifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie » comprennent notamment : pour les opérations de pension : les emprunts ou prêts résultant d’opérations de pensions inverses avec la même contrepartie, ainsi que les titres reçus ou donnés en garantie (pour la juste valeur desdits titres), les appels de marge sous forme de titres (pour la juste valeur desdits titres) ; pour les opérations de dérivés, les justes valeurs de sens inverse avec la même contrepartie, ainsi que les appels de marge sous forme de titres. Les appels de marge reçus ou versés en trésorerie figurent dans les colonnes « Appels de marge reçus ( cash collateral ) » et « Appels de marge versés ( cash collateral ) ». 5.16.1 . Actifs financiers  : — Effets des accords de compensation non pris en compte comptablement sur les actifs financiers  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2019 31 décembre 2018 Montant net des actifs financiers présenté au bilan Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie Appels de marge reçus (cash collateral) Exposition nette Montant net des actifs financiers présenté au bilan Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie Appels de marge reçus (cash collateral) Exposition nette Dérivés 102 040 87 044 5 200 9 796 59 780 54 025 0 5 755 Opérations de pension 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres actifs 0 0 0 0 0 0 0 0 Total 102 040 87 044 5 200 9 796 59 780 54 025 0 5 755 L’exposition nette n’est donc pas le reflet de la position comptable, car elle prend en compte la réduction de l’exposition liée aux accords qui ne répondent pas aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32. — Effets des accords de compensation non pris en compte comptablement sur les passifs financiers  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2019 31 décembre 2018 Montant net des passifs financiers présenté au bilan Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie Appels de marge versés (cash collateral) Exposition nette Montant net des passifs financiers présenté au bilan Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie Appels de marge versés (cash collateral) Exposition nette Dérivés 95 371 87 044 0 8 327 84 673 54 025 19 400 11 248 Opérations de pension 6 826 0 0 6 826 8 618 0 0 8 618 Autres passifs 0 0 0 0 0 0 0 0 Total 102 197 87 044 0 15 153 93 291 54 025 19 400 19 866 L’exposition nette n’est donc pas le reflet de la position comptable, car elle prend en compte la réduction de l’exposition liée aux accords qui ne répondent aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32. 5.17 . Actifs financiers transférés, autres actifs financiers donnés en garantie et actifs reçus en garantie dont la Banque Populaire Val de France peut disposer . Principes comptables . — Un actif financier (ou un groupe d’actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers. Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue. Dans les cas où le Groupe Banque Populaire Val de France n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif. Dans les cas où le Groupe Banque Populaire Val de France n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le Groupe Banque Populaire Val de France maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif. Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c’est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration. Opérations de pension livrée . — Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti ou à la juste valeur par résultat lorsque ce passif relève d’un modèle de gestion de transaction. Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée. Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée selon les modalités propres à sa catégorie : coût amorti si elle a été classée en « Prêts et créances », ou juste valeur par résultat si elle relève d’un modèle de gestion de transaction. Opérations de prêts de titres secs . — Les prêts de titres secs ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés chez le cédant. Ils restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés. Opérations entraînant une modification substantielle d’actifs financiers . — Lorsque l’actif fait l’objet de modifications substantielles (notamment suite à une renégociation ou à un réaménagement en présence de difficultés financières) il y a décomptabilisation, dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré. Le Groupe Banque Populaire Val de France considère que sont notamment considérées comme ayant provoqué des modifications substantielles : les modifications ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne ; des modifications visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation simple, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux mêmes risques. Opérations entraînant une modification substantielle de passifs financiers. — Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. L’amendement IFRS 9 du 12 octobre 2017 a clarifié le traitement sous IFRS 9 des modifications de passifs comptabilisés au coût amorti, dans le cas où la modification ne donne pas lieu à décomptabilisation : le gain ou la perte résultant de la différence entre les cash-flow d’origine et les cash-flow modifiés actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine doit être enregistré en résultat. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme IFRS 9 fixe un seuil de 10 % sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels : dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10 %, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette. Le Groupe Banque Populaire Val de France considère que d’autres modifications peuvent par ailleurs être considérées comme substantielles, comme par exemple le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même groupe) ou le changement de devises. 5.17.1 . Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs donnés en garantie  : (En milliers d'Euros) Prêts de titres "secs" Pensions Actifs cédés ou affectés en garantie Titrisations 31 décembre 2019 Valeur nette comptable Valeur nette comptable Valeur nette comptable Valeur nette comptable Juste Valeur Valeur nette comptable Titres à revenu fixe 0 0 0 0 0 0 Titres à revenu variable 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 Autres actifs financiers 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 0 0 Titres à revenu fixe 0 0 0 0 0 0 Titres à revenu variable 0 0 0 0 0 0 Autres actifs financiers 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Autres 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 476 335 0 0 0 0 476 335 Titres de participation 0 0 0 0 0 0 Autres titres à revenu variable 0 0 0 0 0 0 Autres actifs financiers 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 476 335 0 0 0 0 476 335 Prêts et créances sur les établissements de crédit 0 0 0 0 0 0 Prêts et créances sur la clientèle 0 0 2 901 989 1 447 097 1 447 097 4 349 086 Titres assimilés à des prêts et créances sur les établissements de crédit 0 8 030 0 0 0 8 030 Titres assimilés à des prêts et créances sur la clientèle 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers au coût amorti 0 8 030 2 901 989 1 447 097 1 447 097 4 357 116 Total des actifs financiers donnes en garantie 476 335 8 030 2 901 989 1 447 097 1 447 097 4 833 451 Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés 476 335 8 030 893 023 1 447 097 1 447 097 2 824 485 (En milliers d'Euros) Prêts de titres "secs" Pensions Actifs cédés ou affectés en garantie Titrisations 31 décembre 2018 Valeur nette comptable Valeur nette comptable Valeur nette comptable Valeur nette comptable Juste Valeur Valeur nette comptable Titres à revenu fixe 0 0 0 0 0 0 Titres à revenu variable 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 Autres actifs financiers 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 0 0 Titres à revenu fixe 0 0 0 0 0 0 Titres à revenu variable 0 0 0 0 0 0 Autres actifs financiers 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Autres 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 514 500 0 0 0 0 514 500 Titres de participation 0 0 0 0 0 0 Autres titres à revenu variable 0 0 0 0 0 0 Autres actifs financiers 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 514 500 0 0 0 0 514 500 Prêts et créances sur les établissements de crédit 0 0 0 0 0 0 Prêts et créances sur la clientèle 0 0 2 316 209 1 449 652 1 449 652 3 765 861 Titres assimilés à des prêts et créances sur les établissements de crédit 0 10 136 0 0 0 10 136 Titres assimilés à des prêts et créances sur la clientèle 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers au coût amorti 0 10 136 2 316 209 1 449 652 1 449 652 3 775 997 Total des actifs financiers donnes en garantie 514 500 10 136 2 316 209 1 449 652 1 449 652 4 290 497 Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés 514 500 10 136 711 784 1 449 652 1 449 652 2 686 072 Le montant des passifs associés aux actifs financiers donnés en garantie dans le cadre des pensions s'élève à 8 615 milliers d'euros (8 617 milliers d’euros au 31 décembre 2018). Par ailleurs, conformément au cadre légal français, les garanties intrinsèques attachées aux émissions d’obligations sécurisées ne sont pas comptabilisées en engagements de garantie donnés. Les obligations sécurisées émises par BPCE SFH et la Compagnie de Financement Foncier bénéficient d’un privilège légal constitué d’actifs éligibles. 5.17.1.1 . Commentaires sur les actifs financiers transférés  : Mises en pension et prêts de titres . — Le Groupe Banque Populaire Val de France réalise des opérations de mise en pension, ainsi que des prêts de titres. Selon les termes desdites conventions, le titre peut être cédé de nouveau par le cessionnaire durant la durée de l’opération de pension ou de prêt. Le cessionnaire doit néanmoins le restituer au cédant, à maturité de l’opération. Les flux de trésorerie générés par le titre sont également transmis au cédant. Le Groupe Banque Populaire Val de France considère avoir conservé la quasi-totalité des risques et avantages des titres mis en pension ou prêtés. Par conséquent, ces derniers n’ont pas été décomptabilisés. Ces opérations incluent notamment les titres apportés à BPCE pour mobilisation au nom du Groupe BPCE auprès de la Banque centrale européenne (BCE), dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie. Cessions de créances. — Le Groupe Banque Populaire Val de France cède des créances à titre de garantie (articles L. 211-38 ou L. 313-23 et suivants du Code monétaire et financier) dans le cadre de refinancements garantis, notamment auprès de la Banque centrale. Ce type de cession à titre de garantie emporte transfert juridique des droits contractuels, et donc « transfert d’actifs » au sens de l’amendement à IFRS 7. Le Groupe Banque Populaire Val de France reste néanmoins exposé à la quasi-totalité des risques et avantages, ce qui se traduit par le maintien des créances au bilan. Titrisations consolidées avec investisseurs externes . — Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de l’amendement à IFRS 7. En effet, le Groupe BPCE a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan du Groupe BPCE via la consolidation du fonds). Les opérations de titrisation réalisées par BPCE en 2014 (BPCE Master Home Loans), 2016 (BPCE Consumer Loans 2016_5) et 2017 (BPCE Home Loans 2017_5) étaient totalement auto-souscrites alors que les parts seniors des opérations de titrisation BPCE Home Loans FCT 2018 et BPCE Home Loans FCT 2019 sont souscrites par des investisseurs externes (note 12). Au 31 décembre 2019, 1 373 000 milliers d’euros d’obligations des FCT BPCE Master Home Loans, BPCE Consumer Loans 2016_5, et BPCE Home Loans 2017_5, auto-souscrites par le Groupe Banque Populaire Val de France et éliminées en consolidation, ont été prêtées à BPCE dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. En regard de ce montant, aucun refinancement n’a été reçu, le Groupe Banque Populaire Val de France n’en ayant pas exprimé le besoin auprès de la trésorerie centrale du Groupe BPCE. 5.17.1.2 . Commentaires sur les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés . — Les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés sont généralement affectés en garantie sous forme de nantissements. Les principaux dispositifs concernés sont la CRH (Caisse de refinancement de l’habitat) et BPCE SFH. Par ailleurs, conformément au cadre légal français, les garanties intrinsèques attachées aux émissions d’obligations sécurisées ne sont pas comptabilisées en engagements de garantie donnés. 5.17.1.3 . Actifs financiers reçus en garantie dont l'entité peut disposer . — Le Groupe Banque Populaire Val de France ne dispose pas d’actifs financiers reçus en garantie. 5.17.2 . Actifs financiers intégralement décomptabilisés pour lesquels le Groupe conserve une implication continue . — Le Groupe Banque Populaire Val de France n’a pas décomptabilisé d’actifs financiers pour lesquels il conserve une implication continue. Note 6 . – Engagements . Principes comptables . — Les engagements se caractérisent par l’existence d’une obligation contractuelle et sont irrévocables. Les engagements figurant dans ce poste ne doivent pas être susceptibles d’être qualifiés d’instruments financiers entrant dans le champ d’application d’IFRS 9 au titre du classement et de l’évaluation. En revanche, les engagements de financements et de garanties données sont soumis aux règles de provision d’IFRS 9 telles que présentées dans la note 7. Les effets des droits et obligations de ces engagements sont subordonnés à la réalisation de conditions ou d’opérations ultérieures. Ces engagements sont ventilés en : Engagements de financement (ouverture de crédit confirmé ou accord de refinancement) ; Engagement de garantie (engagements par signature ou actifs reçus en garantie). 6.1 . Engagements de financement . — Le montant communiqué correspond à la valeur nominale de l’engagement donné. (En milliers d'Euros) 31 décembre 2019 31 décembre 2018 Engagements de financement donnés en faveur : Des établissements de crédit 0 0 De la clientèle 1 241 861 1 192 823 Ouvertures de crédit confirmées 1 236 434 1 186 347 Ouvertures de crédits documentaires 4 555 5 872 Autres engagements 872 604 Total des engagements de financement donn é s 1 241 861 1 192 823 Engagements de financement reçus : Des établissements de crédit 0 0 De la clientèle 0 0 Total des engagements de financement reçus 0 0 6.2 Engagement de garantie . — Le montant communiqué correspond à la valeur nominale de l’engagement donné. (En milliers d'Euros) 31 décembre 2019 31 décembre 2018 Engagements de garantie donnés : D'ordre des établissements de crédit 18 0 D'ordre de la clientèle 636 692 547 207 Engagements sur titres 154 130 Total des engagements de garantie donn é s 636 864 547 337 Engagements de garantie reçus : D'établissements de crédit 1 083 775 1 015 475 De la clientèle 3 486 215 2 385 903 Engagements sur titres 154 130 Total des engagements de garantie reçus 4 570 144 3 401 508 Les engagements de garantie sont des engagements par signature ainsi que des actifs reçus en garantie tels que des sûretés réelles autres que celles figurant dans la note 5.17.1.3 « Actifs financiers reçus en garantie dont l'entité peut disposer ». Les « valeurs affectées en garanties » figurent dans la note 5.17.1 « Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs donnés en garantie ». Les « valeurs reçues en garantie et dont l’établissement à la disposition » figurent dans la note 5.17.3 « Actifs financiers reçus en garantie dont l'entité peut disposer ». Note 7 . – Expositions aux risques . Les expositions aux risques abordés ci-après sont représentées par les risques de crédit, de marché, de taux d’intérêt global, de change et de liquidité. L’information relative à la gestion du capital et aux ratios réglementaires est présentée dans la partie « Gestion des risques ». 7.1 . Risque de crédi t . L’essentiel. — Le risque de crédit est le risque qu’une partie prenante à un instrument financier manque à une de ses obligations et amène de ce fait l’autre partie à subir une perte financière. Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont également présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles incluent : la répartition des expositions brutes par catégories et par approches avec distinction du risque de crédit et du risque de contrepartie ; la répartition des expositions brutes par zone géographique ; la concentration du risque de crédit par emprunteur ; la répartition des expositions par qualité de crédit. Ces informations font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes. 7.1.1 . Cout du risque de crédit  : Principes comptables . — Le coût du risque porte sur les instruments de dette classés parmi les actifs financiers au coût amorti ou les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables ainsi que sur les engagements de financement et les contrats de garantie financière donnée non comptabilisés à la juste valeur par résultat. Il concerne également les créances résultant de contrats de location, les créances commerciales et les actifs sur contrats. Ce poste recouvre ainsi la charge nette des dépréciations et des provisions constituées au titre du risque de crédit. Les pertes de crédit liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance d’établissements de crédit figurent également dans ce poste. Les créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations sont des créances qui ont acquis un caractère de perte définitive avant d’avoir fait l’objet d’un provisionnement en Statut 3. — Coût du risque de crédit de la période  : (En milliers d'Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions -18 686 -20 782 Récupérations sur créances amorties 1 489 607 Créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations -5 445 -5 811 Total coût du risque de crédit -22 642 -25 986 — Coût du risque de crédit de la période par nature d’actifs  : (En milliers d'Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Opérations interbancaires 0 12 Opérations avec la clientèle -21 885 -25 798 Autres actifs financiers -757 -200 Total coût du risque de crédit -22 642 -25 986 7.1. 2 . V ariation des valeurs brutes comptables et des pertes de crédit attendues des actifs financiers et des engagements  : Principes comptables . — Les pertes de crédit attendues sont représentées par des dépréciations sur les actifs au coût amorti et en juste valeur par capitaux propres, et des provisions sur les engagements de financement et de garantie. Dès la date de première comptabilisation les instruments financiers concernés (voir 7.1.1) font l’objet d’une dépréciation ou d’une provision pour pertes de crédit attendues (Expected Credit Losses ou ECL). Lorsque les instruments financiers n’ont pas fait l’objet d’indications objectives de pertes à titre individuel, les dépréciations ou provisions pour pertes de crédit attendues sont évaluées à partir d’historique de pertes et de prévisions raisonnables et justifiables des flux futurs de trésorerie actualisés. Les instruments financiers sont répartis en trois catégories (statuts) selon la dégradation du risque de crédit observée depuis leur comptabilisation initiale. A chaque catégorie d’encours correspond une modalité spécifique d’évaluation du risque de crédit : — Statut 1 (stage 1 ou S1) il s’agit des encours sains pour lesquels il n’y a pas d’augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale de l’instrument financier ; la dépréciation ou la provision pour risque de crédit correspond aux pertes de crédit attendues à un an ; les produits d’intérêts sont reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’instrument avant dépréciation. — Statut 2 (stage 2 ou S2) les encours sains pour lesquels une augmentation significative du risque de crédit est constatée depuis la comptabilisation initiale de l’instrument financier sont transférés dans cette catégorie ; la dépréciation ou la provision pour risque de crédit est alors déterminée sur la base des pertes de crédit attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument financier (pertes de crédit attendues à maturité) ; les produits d’intérêts sont reconnus en résultat, comme pour les encours de statut 1, selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’instrument avant dépréciation. — Statut 3 (stage 3 ou S3) il s’agit des encours pour lesquels il existe une indication objective de perte de valeur liée à un événement qui caractérise un risque de crédit avéré et qui intervient après la comptabilisation initiale de l’instrument concerné. Cette catégorie recouvre, comme sous IAS 39, les créances pour lesquelles a été identifié un évènement de défaut tel que défini à l’article 178 du règlement européen du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit ; la dépréciation ou la provision pour risque de crédit est calculée à hauteur des pertes de crédit attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument financier (pertes de crédit attendues à maturité) sur la base du montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables ; les produits d’intérêts sont alors reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur nette comptable de l’instrument après dépréciation. relèvent aussi du statut 3 des actifs financiers acquis ou créés et dépréciés au titre du risque de crédit dès leur comptabilisation initiale, l’entité ne s’attendant pas à recouvrer l’intégralité des flux de trésorerie contractuels (purchased originated credit impaired ou POCI). Ces actifs peuvent être transférés en Statut 2 en cas d’amélioration du risque de crédit. Pour les créances résultant de contrats de location simple ou de contrats de location financière – qui relèvent d’IFRS 16, le Groupe BPCE a décidé de ne pas retenir la possibilité d’appliquer la méthode simplifiée proposée par IFRS 9. Méthodologie d’évaluation de la dégradation du risque de crédit et des pertes de crédit attendues. — Les principes d’évaluation de la dégradation du risque de crédit et des pertes de crédit attendues s’appliquant à la très grande majorité des expositions du Groupe BPCE sont décrits ci-dessous. L’augmentation significative du risque de crédit s’apprécie sur une base individuelle en tenant compte de toutes les informations raisonnables et justifiables et en comparant le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de clôture avec le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de la comptabilisation initiale. Une approche par contrepartie (avec application du principe de contagion à tous les encours sur la contrepartie considérée) est possible notamment au regard du critère qualitatif Watch List. A noter qu’un encours d’une contrepartie Watch List qui vient d’être originé ne sera pas contagionné et restera donc initialement en Statut 1. L’appréciation de la détérioration repose sur la comparaison des probabilités de défaut ou des notations en date de comptabilisation initiale des instruments financiers avec celles existant en date de clôture. Par ailleurs, il existe selon la norme une présomption réfutable d’augmentation significative du risque de crédit associé à un actif financier depuis la comptabilisation initiale lorsque les paiements contractuels subissent un retard de plus de 30 jours. Augmentation significative du risque de crédit . — L’évaluation de l’augmentation significative du risque de crédit est faite au niveau de chaque instrument en se basant sur des indicateurs et des seuils qui varient selon la nature de l’exposition et le type de contrepartie. La mesure de la dégradation du risque permet dans la majorité des cas de constater une dégradation en Statut 2 avant que la transaction ne soit dépréciée individuellement (Statut 3). Plus précisément, l’évaluation de la variation du risque de crédit s’effectue sur la base des critères suivants : sur les portefeuilles de Particuliers, Professionnels, Petites et Moyennes Entreprises, Secteur Public et Logement Social : la mesure de la dégradation du risque de crédit repose sur une combinaison de critères quantitatifs et qualitatifs. Le critère quantitatif s’appuie sur la mesure de la variation de la probabilité de défaut à un an (en moyenne de cycle) depuis la comptabilisation. Les critères qualitatifs complémentaires permettent de classer en Statut 2 l'ensemble des contrats présentant des impayés de plus de 30 jours (la présomption d'impayés de 30 jours n'est donc pas réfutée), en note sensible, inscrits en Watch List ou en situation de réaménagements en présence de difficultés financières (forbearance) ; sur les portefeuilles de Grandes Entreprises, Banques et Souverains : le critère quantitatif s’appuie sur le niveau de variation de la notation depuis la comptabilisation initiale. Les mêmes critères qualitatifs que sur les Particuliers, Professionnels et Petites et Moyennes Entreprises s’appliquent, ainsi que des critères complémentaires fonction de l’évolution de la notation sectorielle et du niveau de risque pays ; sur les Financements Spécialisés : les critères appliqués varient selon les caractéristiques des expositions et le dispositif de notation afférent. Les expositions notées sous le moteur dédié aux expositions de taille importante sont traitées de la même manière que les Grandes Entreprises ; les autres expositions sont traitées à l’instar des Petites et Moyennes Entreprises. Pour l’ensemble de ces portefeuilles, les notations sur lesquelles s’appuie la mesure de la dégradation du risque correspondent aux notations issues des systèmes internes lorsque celles-ci sont disponibles, ainsi que sur des notes externes, notamment en l’absence de notation interne. La norme permet de considérer que le risque de crédit d’un instrument financier n’a pas augmenté de façon significative depuis la comptabilisation initiale si ce risque est considéré comme faible à la date de clôture. Cette disposition est appliquée pour les titres de dette notés investment grades détenus par la Banque de Grande Clientèle. Mesure des pertes de crédit attendues . — Les pertes de crédit attendues sont définies comme étant une estimation des pertes de crédit (c’est à dire la valeur actuelle des déficits de trésorerie) pondérées par la probabilité d’occurrence de ces pertes au cours de la durée de vie attendue des instruments financiers. Elles sont calculées de manière individuelle, pour chaque exposition. En pratique, pour les instruments financiers classés en Statut 1 ou en Statut 2, les pertes de crédit attendues sont calculées comme le produit de plusieurs paramètres : flux attendus sur la durée de vie de l'instrument financier, actualisés en date de valorisation - ces flux étant déterminés en fonction des caractéristiques du contrat, de son taux d'intérêt effectif ; taux de perte en cas de défaut (LGD, Loss Given Default) ; probabilités de défaut (PD), sur l’année à venir dans le cas des instruments financiers en Statut 1, jusqu’à la maturité du contrat dans le cas des instruments financiers en Statut 2. La méthodologie développée s’appuie sur les concepts et les dispositifs existants, notamment sur les modèles internes développés dans le cadre du calcul des exigences réglementaires en fonds propres (dispositif bâlois) et sur les modèles de projections utilisés dans le dispositif de stress tests. Des ajustements spécifiques sont réalisés pour se mettre en conformité avec les spécificités de la norme IFRS 9 : les paramètres IFRS 9 visent ainsi à estimer de façon juste les pertes de crédit attendues dans un cadre de provisionnement comptable, tandis que les paramètres prudentiels sont dimensionnés de façon prudente dans un cadre réglementaire. Plusieurs marges de prudence appliquées sur les paramètres prudentiels sont en conséquence retraitées ; les paramètres IFRS 9 doivent permettre d’estimer les pertes de crédit attendues jusqu’à la maturité du contrat, tandis que les paramètres prudentiels sont définis afin d’estimer les pertes attendues sur un horizon d’un an. Les paramètres à un an sont donc projetés sur des horizons longs ; les paramètres IFRS 9 doivent tenir compte de la conjoncture économique anticipée sur l’horizon de projection (forward-looking), tandis que les paramètres prudentiels correspondent à des estimations moyenne de cycle (pour la PD) ou bas de cycle (pour la LGD et les flux attendus sur la durée de vie de l’instrument financier). Les paramètres prudentiels de PD et de LGD sont donc également ajustés selon ces anticipations sur la conjoncture économique. Prise en compte des informations de nature prospective . — Le Groupe BPCE prend en compte des informations prospectives à la fois dans l’estimation de l’augmentation significative du risque de crédit et dans la mesure des pertes de crédit attendues. Le montant des pertes de crédit attendues est calculé sur la base d’une moyenne pondérée de scénarios probabilisés, tenant compte des événements passés, des circonstances actuelles et des prévisions raisonnables et justifiables de la conjoncture économique. S’agissant de la détermination de l’augmentation significative du risque de crédit, au-delà des règles basées sur la comparaison des paramètres de risque entre la date de comptabilisation initiale et la date de reporting, celle-ci est complétée par la prise en compte d’informations prospectives comme des paramètres macro-économiques sectoriels ou géographiques, susceptibles d’augmenter le montant de pertes de crédit attendues de certaines expositions. Ainsi, les établissements du Groupe BPCE évaluent les expositions considérées au regard des caractéristiques locales et sectorielles de leur portefeuille. Les quelques portefeuilles non couverts par les méthodologies décrites ci-avant (non matériels à l’échelle du groupe) peuvent également donner lieu à des évaluations sur la base de ces informations prospectives. S’agissant de la mesure des pertes de crédit attendues, l’ajustement des paramètres à la conjoncture économique se fait via la définition de trois scénarios économiques définis sur un horizon de trois ans : le scénario central, en ligne avec le scénario utilisé dans le cadre du processus budgétaire ; un scénario pessimiste, correspondant à une réalisation plus dégradée des variables macro-économiques dans le cadre du scénario central ; un scénario optimiste, correspondant à une réalisation plus favorable des variables macro-économiques dans le cadre du scénario central. Les variables définies dans chacun de ces scénarios permettent la déformation des paramètres de PD et de LGD et le calcul d’une perte de crédit attendue pour chacun des scénarios économiques. La projection des paramètres sur les horizons supérieurs à 3 ans se fait sur le principe d’un retour progressif à leur moyenne long-terme. Les modèles utilisés pour déformer les paramètres de PD et de LGD s’appuient sur ceux développés dans le dispositif de stress tests dans un objectif de cohérence. Ces scénarios économiques sont associés à des probabilités d’occurrence, permettant in fine le calcul d’une perte moyenne probable utilisée comme montant de la perte de crédit attendue IFRS 9. Le poids à attribuer aux pertes de crédit attendues calculées dans chacun des scénarios est défini comme suit : 80% pour le scénario central, 20% pour le scénario pessimiste. Les projections sont déclinées, sur le marché français principalement, au travers des principales variables macro-économiques comme par exemple le PIB et ses composantes, le taux de chômage et les taux d’intérêts. La définition et la revue de ces scénarios suit la même organisation et gouvernance que celle définie pour le processus budgétaire, avec une revue annuelle sur la base de propositions de la recherche économique et une validation par le Comité de Direction Générale. Les probabilités d’occurrence des scénarios sont quant à elles revues trimestriellement par le Comité Watch List et Provisions du Groupe BPCE. Les paramètres ainsi définis permettent l’évaluation des pertes de crédit attendues de l’ensemble des expositions, qu’elles appartiennent à un périmètre homologué en méthode interne ou traité en standard pour le calcul des actifs pondérés en risques. Le dispositif de validation des modèles IFRS 9 s’intègre pleinement dans le dispositif de validation déjà en vigueur au sein du groupe. La validation des modèles suit ainsi un processus de revue par une cellule indépendante de validation interne, la revue de ces travaux en comité modèle groupe et un suivi des préconisations émises par la cellule de validation. Le Groupe Banque Populaire Val de France a par ailleurs opté pour la comptabilisation de provisions sectorielles pour un montant de 29 769 milliers d’euros. Ces provisions, mises en place au 1 er janvier 2018 avec la mise en œuvre de la norme IFRS 9, ont été actualisées en 2019 et couvrent désormais les secteurs suivants, considérés à risque par la Banque Populaire Val de France : clients retail particuliers hors-secteur géographique avec au moins un crédit habitat, clients agriculteurs non particuliers, clients professionnels de l’hôtellerie – restauration, du commerce de détail et de la boulangerie, enfin clients du secteur leverage finance, correspondant aux opérations de financement avec effet de levier. Le mode de calcul de ces provisions utilise le modèle Groupe BPCE de provisionnement IFRS 9 avec une note dégradée de 3 plots pour l’ensemble des secteurs sauf pour le secteur leverage finance avec une note dégradée de 2 plots. Modalités d’évaluation des encours qui relèvent du Statut 3 . — Les prêts et créances sont considérés comme dépréciés et relèvent du Statut 3 si les deux conditions suivantes sont réunies : il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui caractérisent un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Constituent notamment un indice objectif de dépréciation, la survenance d’un impayé depuis trois mois au moins ou, indépendamment de tout impayé, l’observation de difficultés financières de la contrepartie amenant à considérer que tout ou partie des sommes dues ne seront pas recouvrées, ou la mise en œuvre de procédures contentieuses ; ces événements sont susceptibles d’entraîner la constatation de pertes de crédit avérées (incurred credit losses), c’est-à-dire de pertes de crédit attendues (expected credit losses) pour lesquelles la probabilité d’occurrence est devenue certaine. Les titres de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), sont considérés comme dépréciés et relèvent du Statut 3 lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré. Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes au Statut 3 sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée (TSSDI) répondant à la définition de passifs financiers au sens de la norme IAS 32, une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue. Les dépréciations pour pertes de crédit attendues des actifs financiers au Statut 3 sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables, que ces flux de trésorerie proviennent de l’activité de la contrepartie ou qu’ils proviennent de l’activation éventuelle des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital. Les pertes de crédit attendues relatives aux engagements hors bilan au Statut 3 sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan. Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Aux fins de l’évaluation des pertes de crédit attendues, il est tenu compte dans l’estimation des insuffisances de flux de trésorerie attendues, des biens affectés en garantie ainsi que des autres réhaussements de crédit qui font partie intégrante des modalités contractuelles de l’instrument et que l’entité ne comptabilise pas séparément. Comptabilisation des dépréciations sur les actifs au coût amorti et en juste valeur par capitaux propres et des provisions sur les engagements de financement et de garantie Pour les instruments de dette comptabilisés au bilan dans la catégorie des actifs financiers au coût amorti, les dépréciations constatées viennent corriger le poste d’origine de l’actif présenté au bilan pour sa valeur nette (quel que soit le statut de l’actif : S1, S2 ou S3). Les dotations et reprises de dépréciation sont comptabilisées au compte de résultat au poste « Coût du risque de crédit ». Pour les instruments de dette comptabilisés au bilan dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres, les dépréciations sont portées au passif du bilan au niveau des capitaux propres recyclables, en contrepartie du poste « Coût du risque de crédit » au compte de résultat (quel que soit le statut de l’actif : S1, S2 ou S3). Pour les engagements donnés de financement et de garantie financière, les provisions sont inscrites dans le poste « Provisions » au passif du bilan (indépendamment du statut de l’engagement donné : S1, S2 ou S3). Les dotations et reprises de provisions sont comptabilisées au compte de résultat au poste « Coût du risque de crédit ». 7.1.2.1 . Variation des valeurs brutes comptables et des dépréciations pour pertes de crédit attendues des actifs financiers  : — Variation des dépréciations pour pertes de crédit des actifs financiers par capitaux propres  : (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (POCI) TOTAL Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31 décembre 2018 609 625 -301 0 0 0 0 0 0 609 625 -301 Nouveaux contrats originés ou acquis 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Variations liées à l'évolution des paramètres du risque de crédit (hors transferts) -18 333 188 -13 294 0 0 0 0 0 -31 627 188 Contrats intégralement remboursés ou cédés au cours de la période -7 350 0 0 0 0 0 0 0 -7 350 0 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 -50 25 0 0 -50 25 Transferts d'actifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S2 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S3 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements -13 178 0 13 294 0 50 -25 0 0 166 -25 Solde au 31 décembre 2019 570 764 -113 0 0 0 0 0 0 570 764 -113 — Variation des dépréciations pour pertes de crédit des titres de dette au coût amorti (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (POCI) TOTAL Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31 décembre 2018 16 254 -149 0 0 0 0 0 0 16 254 -149 Nouveaux contrats originés ou acquis 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Variations liées à l'évolution des paramètres du risque de crédit (hors transferts) -2 110 -21 0 0 0 0 0 0 -2 110 -21 Contrats intégralement remboursés ou cédés au cours de la période -1 034 5 0 0 0 0 0 0 -1 034 5 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S2 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S3 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements 1 0 0 0 0 0 0 0 1 0 Solde au 31 décembre 2019 13 111 -165 0 0 0 0 0 0 13 111 -165 — Variation des dépréciations pour pertes de crédit des prêts et créances aux établissements de crédit au coût amorti  : (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31 décembre 2018 1 904 940 -1 138 0 0 0 0 0 1 905 077 -1 Nouveaux contrats originés ou acquis 0 0 85 0 0 0 0 0 85 0 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Variations liées à l'évolution des paramètres du risque de crédit (hors transferts) 158 592 -1 -102 0 0 0 0 0 158 490 -1 Contrats intégralement remboursés ou cédés au cours de la période 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers -1 222 0 1 314 0 0 0 0 0 92 0 Transferts vers S1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S2 -1 222 0 1 314 0 0 0 0 0 92 0 Transferts vers S3 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements -18 134 0 -1 435 0 0 0 0 0 -19 568 0 Solde au 31 décembre 2019 2 044 176 -2 0 0 0 0 0 0 2 044 176 -2 — Variation des dépréciations pour pertes de crédit des prêts et créances à la clientèle au coût amorti  : (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31 décembre 2018 10 558 718 -27 179 792 638 -54 184 454 325 -214 618 0 0 11 805 681 -295 981 Nouveaux contrats originés ou acquis 1 924 042 -11 193 2 517 -22 0 0 0 0 1 926 559 -11 215 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Variations liées à l'évolution des paramètres du risque de crédit (hors transferts) -593 127 -16 754 -111 018 14 392 -69 894 -15 618 0 0 -774 040 -17 980 Contrats intégralement remboursés ou cédés au cours de la période -94 206 585 -5 254 101 0 22 128 0 0 -99 460 22 814 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 -20 823 15 378 0 0 -20 823 15 378 Transferts d'actifs financiers -181 210 21 936 101 695 -16 135 47 444 -19 599 0 0 -32 070 -13 798 Transferts vers S1 277 948 -1 715 -287 446 5 549 -10 649 405 0 0 -20 146 4 239 Transferts vers S2 -414 957 17 103 426 722 -29 319 -21 077 2 362 0 0 -9 312 -9 854 Transferts vers S3 -44 201 6 548 -37 581 7 635 79 170 -22 366 0 0 -2 612 -8 183 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements -3 449 880 7 605 1 676 20 398 -4 445 0 0 24 554 -1 889 Solde au 31 décembre 2019 11 610 768 -31 725 788 183 -54 172 431 450 -216 774 0 0 12 830 401 -302 671 7.1.2.2 . Variation des valeurs brutes comptables et des provisions pour pertes des engagements  : Variation des provisions pour pertes de crédit des engagements de financement donnés  : (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31 décembre 2018 1 140 209 2 625 47 811 810 4 803 4 596 0 0 1 192 823 8 031 Nouveaux contrats originés ou acquis 686 081 1 571 29 330 492 0 0 0 0 715 411 2 063 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Variations liées à l'évolution des paramètres du risque de crédit (hors transferts) -545 814 -1 677 21 601 -250 -262 0 0 0 -524 475 -1 927 Contrats intégralement remboursés ou cédés au cours de la période -63 137 -222 -2 035 -26 0 0 0 0 -65 172 -248 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers -3 227 -226 -491 244 324 0 0 0 -3 394 18 Transferts vers S1 17 395 41 -18 370 -128 -270 0 0 0 -1 245 -87 Transferts vers S2 -20 109 -267 18 076 372 -218 0 0 0 -2 251 105 Transferts vers S3 -513 0 -197 0 812 0 0 0 102 0 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements -79 205 -154 6 053 -17 -180 -2 557 0 0 -73 332 -2 728 Solde au 31 décembre 2019 1 134 907 1 917 102 269 1 253 4 685 2 039 0 0 1 241 861 5 209 — Variation des provisions pour pertes de crédit des engagements de garantie donnés  : (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31 décembre 2018 522 450 771 6 288 1 018 18 469 5 671 0 0 547 207 7 460 Nouveaux contrats originés ou acquis 265 171 461 47 0 0 0 0 0 265 218 461 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Variations liées à l'évolution des paramètres du risque de crédit (hors transferts) -110 569 396 -5 513 -232 4 042 56 0 0 -112 040 220 Contrats intégralement remboursés ou cédés au cours de la période -54 713 -80 -1 096 -27 0 0 0 0 -55 809 -107 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers -4 580 -644 -797 -135 4 010 835 0 0 -1 367 56 Transferts vers S1 11 615 18 -12 176 -62 -171 0 0 0 -732 -44 Transferts vers S2 -13 260 -206 13 239 249 -541 -2 0 0 -562 41 Transferts vers S3 -2 935 -456 -1 860 -322 4 722 837 0 0 -73 59 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements -5 192 4 4 802 -28 -6 109 259 0 0 -6 499 235 Solde au 31 décembre 2019 612 567 908 3 731 596 20 412 6 821 0 0 636 710 8 325 7.1.3 . Mesure et gestion du risque crédit . — Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie. Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés. Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. 7.1. 4 Garanties reçues sur des instruments dépréciés sous IFRS 9 . — Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du Groupe Banque Populaire Val de France au risque de crédit et de contrepartie. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) et au risque de contrepartie correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers. (En milliers d'Euros) Exposition maximale au risque Dépréciations Exposition maximale nette de dépréciation Garanties Classe d’instruments financiers dépréciés (S3) 0 0 0 0 Titres de dettes au coût amorti 0 0 0 0 Prêts et créances aux établissements de crédit au coût amorti 0 0 0 0 Prêts et créances à la clientèle au coût amorti 431 450 -216 774 214 676 242 893 Titres de dettes - JVOCI R 0 0 0 0 Prêts et créances aux établissements de crédit - JVOCI R 0 0 0 0 Prêts et créances à la clientèle - JVOCI R 0 0 0 0 Engagements de financement 4 685 2 039 2 646 0 Engagements de garantie 20 412 6 821 13 591 0 Total 456 547 -207 914 230 913 242 893 7.1.5 Garanties reçues sur des instruments non soumis aux règles IFRS 9  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2019 31 décembre 2018 Exposition maximale au risque Garanties Exposition maximale au risque Garanties Actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 Titres de dettes 14 954 0 11 819 0 Prêts 32 737 0 0 0 Dérivés de transaction 6 278 0 10 177 0 Total garanties reçues 53 969 0 21 996 0 7.1.6 . Mécanismes de réduction du risque de crédit : actif obtenu par prise de possession de garantie . — Le Groupe Banque Populaire Val de France n’a pas obtenu au cours de la période de nouvel actif par prise de garantie ou d’une mobilisation d’autres formes de rehaussement de crédit 7.1.7 . Actifs financiers modifiés depuis le début de l’exercice, dont la dépréciation était calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité au début de l’exercice . Principes comptables. — Les contrats modifiés sont des actifs financiers renégociés, restructurés ou réaménagés en présence ou non de difficultés financières et ne donnant pas lieu à décomptabilisation en l’absence du caractère substantiel des modifications apportées. Un profit ou une perte sont à comptabiliser en résultat dans le poste « Coût du risque de crédit » en cas de modification. La valeur comptable brute de l’actif financier doit être recalculée de manière à ce qu’elle soit égale à la valeur actualisée des flux de trésorerie contractuels renégociés ou modifiés au taux d’intérêt effectif initial. Certains actifs financiers dont la dépréciation était calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité, ont été modifiés depuis le début de l’exercice. Cependant, ces actifs financiers sont non significatifs au regard du bilan et du compte de résultat de l’entité. 7.1.8 Actifs financiers modifiés depuis leur comptabilisation initiale, dont la dépréciation avait été calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité, et dont la dépréciation a été réévaluée sur la base des pertes de crédit attendues à un an depuis le début de l’exercice . Certains actifs financiers dont la dépréciation avait été calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité, ont été modifiés depuis leur comptabilisation initiale et ont vu leur dépréciation réévaluée sur la base des pertes de crédit attendues à un an depuis le début de l’exercice du fait d’une amélioration de leur risque de crédit. Cependant, ces actifs financiers sont non significatifs au regard du bilan de l’entité. 7.1.9 Encours restructurés  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2019 31 décembre 2018 Prêts et créances Engagements hors bilan Total Prêts et créances Engagements hors bilan Total Encours restructurés dépréciés 75 436 0 75 436 69 587 0 69 587 Encours restructurés sains 66 975 0 66 975 72 865 0 72 865 Total des encours restructurés 142 411 0 142 411 142 452 0 142 452 Dépréciations -24 247 0 -24 247 -24 242 0 -24 242 Garanties reçues 108 307 0 108 307 110 277 0 110 277 (En milliers d'Euros) 31 décembre 2019 31 décembre 2018 Prêts et créances Engagements hors bilan Total Prêts et créances Engagements hors bilan Total Réaménagement : modifications des termes et conditions 88 983 0 88 983 87 134 0 87 134 Réaménagement : refinancement 53 428 0 53 428 55 319 0 55 319 Total des encours restructurés 142 411 0 142 411 142 453 0 142 453 7.2 . Risque de marché . — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment : les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ; les cours de change ; les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ; et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles. Les systèmes de mesure et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques. L’information relative à la gestion des risques de marché requise par la norme IFRS 7 est présentée dans le rapport sur la gestion des risques. 7.3 . Risque de taux d’intérêt global et risque de change . — Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêt. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change. La gestion du risque de taux d’intérêt global et la gestion du risque de change sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques. 7.4 . Risque de liquidité . — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné. Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. Les informations relatives à la gestion du risque de liquidité requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Le tableau ci-dessous présente les montants par date d’échéance contractuelle. Les instruments financiers en valeur de marché par résultat relevant du portefeuille de transaction, les actifs financiers disponibles à la vente à revenu variable, les encours douteux, les instruments dérivés de couverture et les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont positionnés dans la colonne « Non déterminé ». En effet, ces instruments financiers sont : soit destinés à être cédés ou remboursés avant la date de leur maturité contractuelle ; soit destinés à être cédés ou remboursés à une date non déterminable (notamment lorsqu’ils n’ont pas de maturité contractuelle) ; soit évalués au bilan pour un montant affecté par des effets de revalorisation. Les intérêts courus non échus sont présentés dans la colonne « inférieur à 1 mois ». Les montants présentés sont les montants contractuels hors intérêts prévisionnels. (En milliers d'Euros) Inférieur à 1 mois De 1 mois à 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Non déterminé Total au 31 décembre 2019 Caisse, banques centrales 124 643 0 0 0 0 0 124 643 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 0 56 239 56 239 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 22 638 9 500 48 000 292 709 145 789 1 067 459 1 586 095 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 95 762 95 762 Titres au coût amorti 0 0 0 8 334 4 612 0 12 946 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti 782 660 1 229 745 2 978 27 991 800 0 2 044 174 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 405 079 246 704 1 078 950 4 303 218 6 357 932 135 847 12 527 730 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 0 0 0 0 0 30 675 30 675 Actifs financiers par échéance 1 335 020 1 485 949 1 129 928 4 632 252 6 509 133 1 385 982 16 478 264 Banques centrales 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 0 14 725 14 725 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 80 646 80 646 Dettes représentées par un titre 15 212 36 550 149 788 345 623 180 251 18 398 745 822 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 622 349 132 218 512 042 1 276 525 871 594 72 320 3 487 048 Dettes envers la clientèle 8 845 051 110 803 311 789 886 561 93 165 2 281 10 249 650 Dettes subordonnées 0 0 0 0 0 8 499 8 499 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers par échéance 9 482 612 279 571 973 619 2 508 709 1 145 010 196 869 14 586 390 Engagements de financement donnés en faveur des établissements de crédit 0 0 0 0 0 0 0 Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle 761 812 31 185 198 233 136 492 114 139 0 1 241 861 Total engagements de financement donnes 761 812 31 185 198 233 136 492 114 139 0 1 241 861 Engagements de garantie en faveur des établissements de crédit 0 0 0 0 0 0 0 Engagements de garantie en faveur de la clientèle 0 0 0 0 0 636 692 636 692 Total engagements de garantie donnes 0 0 0 0 0 636 692 636 692 Note 8 . – Avantages du personnel et assimilés . Principes comptables. — Les avantages du personnel sont classés en quatre catégories. — Avantages à court terme  : Ces avantages, tels que les salaires, congés annuels, primes, la participation et l’intéressement dont le règlement est attendu dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice sont comptabilisés en charges. — Avantages postérieurs à l’emploi  : Bénéficiant au personnel retraité se décomposent en deux catégories : les régimes à cotisations définies et les régimes à prestations définies. Les régimes à cotisations définies tels que les régimes nationaux français sont ceux pour lesquels l’obligation du Groupe BPCE se limite uniquement au versement d’une cotisation et ne comportent aucune obligation de l’employeur sur un niveau de prestation. Les cotisations versées au titre de ces régimes sont comptabilisées en charges de l’exercice. Les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies désignent les régimes pour lesquels le Groupe BPCE s’est engagé sur un montant ou un niveau de prestations. Les régimes à prestations définies font l’objet d’une provision déterminée à partir d’une évaluation actuarielle de l’engagement prenant en compte des hypothèses démographiques et financières. Lorsque ces régimes sont financés par des fonds externes répondant à la définition d’actifs du régime, la provision est diminuée de la juste valeur de ces actifs. Le coût des régimes à prestations définies comptabilisé en charge de la période comprend : le coût des services rendus (représentatif des droits acquis par les bénéficiaires au cours de la période), le coût des services passés (écart de réévaluation de la dette actuarielle suite à une modification ou réduction de régime), le coût financier net (effet de désactualisation de l’engagement net des produits d’intérêts générés par les actifs de couverture) et l’effet des liquidations de régime. Les écarts de réévaluation de la dette actuarielle liés aux changements d’hypothèses démographiques et financières et aux effets d’expérience sont enregistrés en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables en résultat net. — Autres avantages à long terme  : Ils comprennent les avantages versés à des salariés en activité et réglés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Ils comprennent notamment les primes pour médaille du travail. Ils sont évalués selon une méthode actuarielle identique à celle utilisée pour les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies. Leur mode de comptabilisation diffère sur les écarts de réévaluation de la dette actuarielle qui sont comptabilisés en charges. — Indemnités de cessation d’emploi  : Elles sont accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’une cessation d’emploi en échange d’une indemnité. Elles font l’objet d’une provision. Celles dont le règlement n’est pas attendu dans les douze mois de la clôture donnent lieu à actualisation. 8.1 . Charges de personnel . — Les charges de personnel comprennent l’ensemble des charges liées au personnel et les charges sociales et fiscales afférentes. L’information relative aux effectifs ventilés par catégorie est présentée dans le chapitre 2.2.3.3 « Les salariés au cœur du modèle » du rapport de gestion. (En milliers d'Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Salaires et traitements -83 150 -81 514 Charges des régimes à prestations et cotisations définies -10 502 -12 451 Autres charges sociales et fiscales -34 599 -32 341 Impôts et taxes liés aux rémunérations -12 768 -12 733 Intéressement et participation -16 053 -15 610 Total des charges de personnel -157 072 -154 649 L’effectif moyen du personnel en activité dans le Groupe Banque Populaire Val de France au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 856 cadres et 1 179 non-cadres, soit un total de 2 035 salariés. Le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE), imputé en déduction des charges de personnel, a été supprimé et transformé en un allègement de cotisations sociales au 1er janvier 2019. Il représentait 2 700 milliers d’euros en 2018. 8.2 . Engagements sociaux . — Le Groupe BPCE accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux. Le régime de retraite des Banques Populaires, géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR-BP), concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire des Banques Populaires au 31 décembre 1993. Les régimes de retraite gérés par la CAR-BP sont partiellement couverts par une couverture assurancielle, intervenant d’une part au titre des rentes versées au profit de bénéficiaires ayant dépassé un âge de référence et d’autre part au titre des engagements relatifs à des bénéficiaires d’âge moins élevé. Les rentes des bénéficiaires ayant dépassé cet âge de référence sont gérées dans le cadre de l’actif général retraite de l’organisme assureur. Cet actif général est dédié aux engagements retraite de cet assureur et a une composition adaptée à des échéances de paiement tendanciellement prévisibles. Sa composition est très majoritairement obligataire afin de permettre à l’assureur de mettre en œuvre la garantie en capital qu’il est contraint de donner sur un actif de ce type. Le pilotage actif/passif de ce fond est de la responsabilité de l’assureur. Les autres engagements sont gérés dans le cadre d’un fonds diversifié constitutif d’une gestion en unités de compte, c’est-à-dire sans garantie particulière apportée par l’assureur. La gestion en est effectuée selon une allocation stratégique toujours majoritairement tournée vers les produits de taux (60 %, dont plus de 95 % en obligations d’État) mais également ouverte aux actions (40 % dont 20% dans la zone Euro). Cette allocation est déterminée de manière à optimiser les performances attendues du portefeuille, sous contrainte d’un niveau de risque piloté et mesuré sur de nombreux critères. Les études actif/passif correspondantes sont reconduites chaque année et présentées à la Commission Technique, Financière et Risque CAR-BP et pour information au Comité de Suivi des Passifs Sociaux du Groupe BPCE. L’allocation relativement dynamique retenue est permise à la fois par l’horizon d’utilisation des sommes, ainsi que par les mécanismes de régulation propres au pilotage financier du dispositif. Le régime CARBP est présenté parmi les « Compléments de retraite et autres régimes ». Les autres avantages sociaux incluent également : retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ; autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme. Suite à la transformation de la SA I-BP en GIE, la Banque Populaire Val de France a repris dans son bilan les engagements sociaux des salariés d’I-BP, à hauteur de sa participation au capital du GIE, pour les montants suivants : 637 milliers d’euros au titre des médailles du travail, 171 milliers d’euros au titre des indemnités de fin de carrière et 603 milliers d’euros au titre de la CAR. Ces dotations ont été compensées par la distribution d’une quote-part de résultat du GIE I-BP, résultant de la reprise de provision effectuée dans ses comptes. 8.2.1 . Analyse des actifs et passifs sociaux inscrits au bilan  : (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2019 Exercice 2018 Compléments de retraite CAR Autres régimes de retraite Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Dette actuarielle 54 277 2 215 56 492 28 415 7 815 92 722 80 172 Juste valeur des actifs du régime -29 816 -1 866 -31 682 -16 700 0 -48 382 -45 048 Juste valeur des droits à remboursement 0 0 0 0 0 0 0 Effet du plafonnement d'actifs 0 0 0 0 0 0 0 Solde net au bilan 24 461 349 24 810 11 715 7 815 44 340 35 124 Engagements sociaux passifs 24 461 349 24 810 11 715 7 815 44 340 35 124 Engagements sociaux actifs 0 0 0 0 0 0 0 La dette actuarielle est représentative de l’engagement accordé par le Groupe Banque Populaire Val de France aux bénéficiaires. Elle est évaluée par des actuaires indépendants selon la méthode des unités de crédits projetés en prenant en compte des hypothèses démographiques et financière revues périodiquement et a minima une fois par an. Lorsque ces régimes sont financés par des actifs de couverture répondant à la définition d’actifs du régime, le montant de la provision correspond à la dette actuarielle diminuée de la juste valeur de ces actifs. Les excédents d’actifs de régime sont comptabilisés à l’actif ainsi que les actifs de couverture ne répondant pas à la définition d’actifs du régime. 8.2.2 . Variation des montants comptabilisés au bilan  : — Variation de la dette actuarielle  : (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2019 Exercice 2018 Compléments de retraite CAR Autres régimes de retraite Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Dette actuarielle en début de période 48 243 2 524 50 767 22 565 6 840 80 172 84 366 Coût des services rendus 0 0 0 1 361 443 1 804 1 809 Coût des services passés 0 0 0 0 0 0 0 Coût financier 754 25 779 427 107 1 313 1 107 Prestations versées -2 101 -176 -2 277 -728 -273 -3 278 -2 729 Autres 0 0 0 365 53 418 -209 Variations comptabilisées en résultat -1 347 -151 -1 498 1 425 330 257 -21 Ecarts de réévaluation - Hypothèses démographiques 0 0 0 -84 0 -84 -50 Ecarts de réévaluation - Hypothèses financières 5 700 153 5 853 4 505 0 10 358 -2 668 Ecarts de réévaluation - Effets d'expérience 80 18 98 -933 0 -835 -1 455 Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables 5 780 171 5 951 3 488 0 9 439 -4 173 Ecarts de conversion 0 0 0 0 0 0 0 Autres 1 601 -329 1 272 937 645 2 854 0 Dette actuarielle en fin de période 54 277 2 215 56 492 28 415 7 815 92 722 80 172 — Variation des actifs de couverture  : (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2019 Exercice 2018 Compléments de retraite CAR Autres régimes de retraite Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Juste valeur des actifs en début de période 27 143 2 290 29 433 15 615 0 45 048 47 034 Produit financier 434 22 456 279 0 735 615 Cotisations reçues 0 0 0 0 0 0 0 Prestations versées -355 -176 -531 -35 0 -566 -1 422 Autres 0 0 0 0 0 0 0 Variations comptabilisées en résultat 79 -154 -75 244 0 169 -807 Ecarts de réévaluation - Rendement des actifs du régime 1 693 40 1 733 140 0 1 873 -1 179 Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables 1 693 40 1 733 140 0 1 873 -1 179 Ecarts de conversion 0 0 0 0 0 0 0 Autres 901 -310 591 701 0 1 292 0 Juste valeur des actifs en fin de période 29 816 1 866 31 682 16 700 0 48 382 45 048 Les prestations versées en trésorerie aux bénéficiaires faisant valoir leurs droits viennent éteindre à due concurrence le montant provisionné à cet effet. Elles ont été prélevées à hauteur de 566 milliers d’euros sur les actifs de couverture des régimes. Le produit financier sur les actifs de couverture est calculé en appliquant le même taux que celui utilisé pour actualiser les engagements. L’écart entre le rendement réel à la clôture et le produit financier ainsi déterminé constitue un écart de réévaluation enregistré pour les avantages postérieurs à l’emploi en capitaux propres non recyclables. 8.2.3 Coûts des régimes à prestations définies et autres avantages à long terme  : Charges des régimes à prestations définies et autres avantages à long terme . — Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ». (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2019 Exercice 2018 Compléments de retraite CAR Autres régimes de retraite Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Coût des services rendus 0 0 0 -1 361 -443 -1 804 -1 809 Coût des services passés 0 0 0 0 0 0 0 Coût financier net -754 -25 -779 -427 -107 -1 313 -1 107 Produit financier 434 22 456 279 0 735 615 Prestations versées 1 746 0 1 746 693 273 2 712 1 307 Cotisations reçues 0 0 0 0 0 0 0 Autres (dont plafonnement par résultat) -365 -53 -418 Autres (reprise engagements I-BP) -447 25 -422 -123 -645 -1 190 208 Total de la charge de l'exercice 979 22 1 001 -1 304 -975 -1 278 -787 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des régimes à prestations définies (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Exercice 2019 Exercice 2018 Compléments de retraite CAR Autres régimes de retraite Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Ecarts de réévaluation cumulés en début de période 4 946 2 013 6 959 958 7 917 9 096 Dont écarts actuariels 4 946 2 013 6 959 958 7 917 9 096 Dont effet du plafonnement d'actif 0 0 0 0 0 0 Ecarts de réévaluation générés sur l'exercice 1 857 154 2 011 163 2 174 -1 179 Ajustements de plafonnement des actifs 0 0 0 0 0 0 Ecarts de réévaluation cumulés en fin de période 6 803 2 167 8 970 1 121 10 091 7 917 Dont écarts actuariels 6 803 2 167 8 970 1 121 10 091 7 917 Dont effet du plafonnement d'actif 0 0 0 0 0 0 8.2.4 . Autres informations  : — Principales hypothèses actuarielles  : 31 décembre 2019 31 décembre 2018 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Compléments de retraite CAR Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Compléments de retraite CAR Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Taux d'actualisation 0,62% 1,44% 0,76% 0,47% 1,56% 1,44% 1,75% 1,41% Taux d'inflation 1,60% 1,60% 1,60% 1,60% 1,70% 1,70% 1,70% 1,70% Table de mortalité utilisée TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 Duration 14 ans 10 ans 18 ans 12 ans 14 ans 10 ans 17 ans 12 ans Sensibilité de la dette actuarielle aux variations des principales hypothèses . — Au 31 décembre 2019, une variation de 0,5 % du taux d’actualisation et du taux d’inflation aurait les impacts suivants sur la dette actuarielle du régime de la Caisse Autonome de Retraite (CAR) : En % et milliers d'euros 31 décembre 2019 31 décembre 2018 CAR-BP CAR-BP % Montant % Montant Variation de + 0,5% du taux d'actualisation -6,73% -3 653 -11.46% -5 529 Variation de - 0,5% du taux d'actualisation 7,54% 4 093 0,92% 444 — Échéancier des paiements – flux (non actualisés) de prestations versés aux bénéficiaires  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2019 31 décembre 2018 CAR-BP CAR-BP N+1 à N+5 11 263 11 314 N+6 à N+10 10 753 10 910 N+11 à N+15 9 787 10 084 N+16 à N+20 8 396 8 809 > N+20 17 374 19 428 Ventilation de la juste valeur des actifs du régime . — Au 31 décembre 2019, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 55,1 % en produits de taux, 42,2 % en actions et 2,7% en actifs monétaires. Note 9 . – Juste valeur . L’essentiel . — La présente note vise à présenter les principes d’évaluation de la juste valeur des instruments financiers tels que définis par la norme IFRS 13 « Evaluation de la juste valeur » et à préciser certaines modalités de valorisation retenues au sein des entités du Groupe BPCE pour la valorisation de leurs instruments financiers. Les actifs et passifs financiers sont évalués au bilan soit à la juste valeur soit au coût amorti. Une indication de la juste valeur des éléments évalués au coût amorti est cependant présentée en annexe. Pour les instruments qui se négocient sur un marché actif faisant l’objet de prix de cotation, la juste valeur est égale au prix de cotation, correspondant au niveau 1 dans la hiérarchie des niveaux de juste valeur. Pour les autres types d’instruments financiers, non cotés sur un marché actif, incluant notamment les prêts, les emprunts et les dérivés négociés sur les marchés de gré à gré, la juste valeur est déterminée en utilisant des techniques de valorisation privilégiant les modèles de place et les données observables, ce qui correspond au niveau 2 dans la hiérarchie des niveaux de juste valeur. A défaut, dans le cas où des données internes ou des modèles propriétaires sont utilisés (niveau 3 de juste valeur), des contrôles indépendants sont mis en place pour valider la valorisation. Détermination de la juste valeur  : Principes généraux . — La juste valeur correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation. Le Groupe BPCE évalue la juste valeur d’un actif ou d’un passif à l’aide des hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour fixer le prix de l’actif ou du passif. Parmi ces hypothèses, figurent notamment pour les dérivés, une évaluation du risque de contrepartie (ou CVA – Credit Valuation Adjustement) et du risque de non-exécution (DVA - Debit Valuation Adjustement). L’évaluation de ces ajustements de valorisation se fonde sur des paramètres de marché. Par ailleurs, les valorisations des dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de calcul de CVA ni de DVA dans les comptes du Groupe BPCE. Juste valeur en date de comptabilisation initiale . — Pour la majorité des transactions conclues par le Groupe BPCE, le prix de négociation des opérations (c’est-à-dire la valeur de la contrepartie versée ou reçue) donne la meilleure évaluation de la juste valeur de l’opération en date de comptabilisation initiale. Si tel n’est pas le cas, le groupe ajuste le prix de transaction. La comptabilisation de cet ajustement est décrite dans le paragraphe « Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) ». Hiérarchie de la juste valeur  : — Juste valeur de niveau 1 et notion de marché actif  : Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif (« juste valeur de niveau 1 « ) constituent l’indication la plus fiable de la juste valeur. Dans la mesure où de tels prix existent, ils doivent être utilisés sans ajustement pour évaluer la juste valeur. Un marché actif est un marché sur lequel ont lieu des transactions sur l’actif ou le passif selon une fréquence et un volume suffisants. La baisse du niveau d’activité du marché peut être révélée par des indicateurs tels que : une baisse sensible du marché primaire pour l’actif ou le passif financier concerné (ou pour des instruments similaires) ; une baisse significative du volume des transactions ; une faible fréquence de mise à jour des cotations ; une forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ; une perte de la corrélation avec des indices qui présentaient auparavant une corrélation élevée avec la juste valeur de l’actif ou du passif ; une hausse significative des cours ou des primes de risque de liquidité implicites, des rendements ou des indicateurs de performance (par exemple des probabilités de défaut et des espérances de pertes implicites) par rapport à l’estimation que fait le Groupe BPCE des flux de trésorerie attendus, compte tenu de toutes les données de marché disponibles au sujet du risque de crédit ou du risque de non-exécution relatif à l’actif ou au passif ; des écarts très importants entre le prix vendeur (BID) et le prix acheteur (ask) (fourchette très large). Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1)  : Il s’agit essentiellement d’actions, d’obligations d’Etat ou de grandes entreprises, de certains dérivés traités sur des marchés organisés (par exemple, des options standards sur indices CAC 40 ou Eurostoxx). Par ailleurs, pour les OPCVM, la juste valeur sera considérée comme de niveau 1 si la valeur liquidative est quotidienne, et s’il s’agit d’une valeur sur laquelle il est possible de passer un ordre. — Juste valeur de niveau 2  : En cas d’absence de cotation sur un marché actif, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés (« Juste valeur de niveau 2 »). Si l’actif ou le passif a une échéance spécifiée (contractuelle), une donnée d’entrée de niveau 2 doit être observable pour la quasi-totalité de la durée de l’actif ou du passif. Les données d’entrée de niveau 2 comprennent notamment : les cours sur des marchés, actifs ou non, pour des actifs ou des passifs similaires ; les données d’entrée autres que les cours du marché qui sont observables pour l’actif ou le passif, par exemple : les taux d’intérêt et les courbes de taux observables aux intervalles usuels, les volatilités implicites, les « spreads » de crédit ; les données d’entrée corroborées par le marché, c’est-à-dire qui sont obtenues principalement à partir de données de marché observables ou corroborées au moyen de telles données, par corrélation ou autrement. Instruments valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2)  : — Instruments dérivés de niveau 2  : Seront en particulier classés dans cette catégorie : les swaps de taux standards ou CMS ; les caps et floors standards ; les achats et ventes à terme de devises liquides ; les swaps et options de change sur devises liquides ; les dérivés de crédit liquides sur un émetteur particulier (single name) ou sur indices Itraax, Iboxx... — Instruments non dérivés de niveau 2  : Certains instruments financiers complexes et / ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle reconnu et utilisent des paramètres de marché calibrés à partir de données observables (telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options), de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré. Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est fondée sur quatre conditions indissociables : le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu) ; le paramètre est alimenté périodiquement ; le paramètre est représentatif de transactions récentes ; les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction. La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat. Figurent notamment en niveau 2 : les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée à partir de données de marché observables (ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats) ; les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement, mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes ; les dettes émises valorisées à la juste valeur sur option (uniquement à compléter si concerné, et dans ce cas, donner des éléments sur la valorisation de la composante risque émetteur, et préciser, en cas de modification du mode de calcul de la composante risque émetteur, les raisons de cette modification et ses impacts). — Juste valeur de niveau 3  : Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes (« juste valeur de niveau 3 ») utilisant des données non observables. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes. Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3)  : Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable. Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement les parts de FCPR : la valeur liquidative est fréquemment une valeur indicative puisqu’il n’est souvent pas possible de sortir ; Transferts entre niveaux de juste valeur . — Les informations sur les transferts entre niveaux de juste valeur sont indiquées en note 9.1.3. Les montants figurant dans cette note sont les valeurs calculées en date de dernière valorisation précédant le changement de niveau. Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) Au 31 décembre 2019, le Groupe Banque Populaire Val de France n’a aucun « Day one profit » à étaler. Cas particuliers  : — Juste valeur des titres BPCE  : La valeur des titres de l’organe central, classés en titres de participation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance jugés raisonnables. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées ont été prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’organe central. Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie. Au 31 décembre 2019, la valeur nette comptable s’élève à 819 779 milliers d’euros pour les titres BPCE. — Juste valeur des instruments financiers comptabilisés au coût amorti (titres)  : Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est principalement un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels. Par conséquent, les hypothèses simplificatrices suivantes ont été retenues : Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la juste valeur Il s’agit notamment : des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ; des passifs exigibles à vue ; des prêts et emprunts à taux variable ; des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementés) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics. Juste valeur du portefeuille de crédits à la clientèle . — La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Sauf cas particulier, seule la composante taux d’intérêt est réévaluée, la marge de crédit étant figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts. Juste valeur des crédits interbancaires . — La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. La composante taux d’intérêt est ainsi réévaluée, ainsi que la composante risque de crédit lorsque cette dernière est une donnée observable utilisée par les gestionnaires de cette clientèle ou les opérateurs de marché. À défaut, comme pour les crédits à la clientèle, la composante risque de crédit est figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts. Juste valeur des dettes . — Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux d’intérêt observé à la date de clôture. Le spread de crédit propre n’est généralement pas pris en compte. 9.1 . Juste valeur des actifs et passifs financiers  : 9.1.1 . Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers . — La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2019 Cotation sur un marché actif (niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3) Total Actifs financiers Instruments de dettes 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Autres 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 6 278 0 6 278 Dérivés de taux 0 5 833 0 5 833 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 445 0 445 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 6 278 0 6 278 Instruments de dettes 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 Instruments de dettes 0 5 47 686 47 691 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 32 737 32 737 Titres de dettes 0 5 14 949 14 954 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 0 5 47 686 47 691 Instruments de capitaux propres 2 270 0 0 2 270 Actions et autres titres de capitaux propres 2 270 0 0 2 270 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 2 270 0 0 2 270 Instruments de dettes 557 354 0 13 297 570 651 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 Titres de dettes 557 354 0 13 297 570 651 Instruments de capitaux propres 34 027 30 312 951 105 1 015 444 Actions et autres titres de capitaux propres 34 027 30 312 951 105 1 015 444 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 591 381 30 312 964 402 1 586 095 Dérivés de taux 0 95 762 0 95 762 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 95 762 0 95 762 (En milliers d'Euros) Cotation sur un marché actif (niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3) Total Passifs financiers Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 7 759 0 7 759 Dérivés de taux 0 7 759 0 7 759 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction 0 7 759 0 7 759 Instruments dérivés 0 6 966 0 6 966 Dérivés de taux 0 6 521 0 6 521 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 445 0 445 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 6 966 0 6 966 Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 80 646 0 80 646 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 80 646 0 80 646 9.1.2 . Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2018 Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Evénements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31 décembre 2019 Au compte de résultat En capitaux propres Achats / Emissions Ventes / Remboursements Vers une autre catégorie comptable De et vers un autre niveau Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture Actifs financiers Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 11 816 585 118 0 36 737 -164 0 0 -1 406 47 686 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 32 737 0 0 0 0 32 737 Titres de dettes 11 816 585 118 0 4 000 -164 0 0 -1 406 14 949 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 11 816 585 118 0 36 737 -164 0 0 -1 406 47 686 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 13 293 0 0 0 0 0 0 0 4 13 297 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 13 293 0 0 0 0 0 0 0 4 13 297 Instruments de capitaux propres 896 127 26 983 0 1 743 63 055 -36 149 0 0 -654 951 105 Actions et autres titres de capitaux propres 896 127 26 983 0 1 743 63 055 -36 149 0 0 -654 951 105 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 909 420 26 983 0 1 743 63 055 -36 149 0 0 -650 964 402 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Le Groupe Banque Populaire Val de France ne dispose pas de passifs financiers classés en niveau 3 de hiérarchie de juste valeur. Au 31 décembre 2019, les instruments financiers évalués selon une technique utilisant des données non observables comprennent plus particulièrement la participation dans BPCE SA pour 819 779 milliers d’euros. Au cours de l’exercice, 26 983 milliers d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés dans le Produit Net Bancaire au titre des actifs et passifs financiers classés en niveau 3. Au cours de l’exercice, 1 743 milliers d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés directement en « Autres éléments du Résultat global » au titre d’actifs financiers classés en niveau 3. 9.1.3 . Analyse des transferts entre niveaux de la hiérarchie de juste valeur . — Le Groupe Banque Populaire Val de France n’a pas procédé à des transferts entre niveaux de hiérarchie de juste valeur. 9.1.4 . Sensibilité de la juste valeur de niveau 3 aux variations des principales hypothèses . — Le principal instrument évalué à la juste valeur de niveau 3 au bilan du Groupe Banque Populaire Val de France est sa participation dans l’organe central BPCE. Cette participation est classée en « Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ». Les modalités d’évaluation de la juste valeur du titre BPCE SA sont décrites dans la note 9 relative à la détermination de la juste valeur. La méthode de valorisation utilisée est la méthode de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Ce modèle de valorisation repose sur des paramètres internes. Le taux de croissance à l’infini et le taux d’actualisation figurent parmi les paramètres les plus significatifs. Une baisse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 13 361 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une hausse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 14 309 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une baisse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 32 411 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une hausse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 30 429 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». 9.2 . Juste valeur des actifs et passifs financiers au coût amorti . — Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie attendus. Les hypothèses simplificatrices retenues pour évaluer la juste valeur des instruments au coût amorti sont présentées en note 9. (En milliers d'Euros) 31 décembre 2019 31 décembre 2018 Juste valeur Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Juste valeur Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Prêts et créances sur les établissements de crédit 2 044 174 0 243 950 1 800 224 1 905 076 0 344 526 1 560 550 Prêts et créances sur la clientèle 12 527 730 0 152 338 12 375 392 11 509 700 0 166 879 11 342 821 Titres de dettes 12 946 0 12 839 107 16 105 5 894 9 326 885 Autres 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers au cout amorti 14 584 850 0 409 127 14 175 723 13 430 881 5 894 520 731 12 904 256 Dettes envers les établissements de crédit 3 487 048 0 21 039 3 466 009 2 864 505 0 9 560 2 854 945 Dettes envers la clientèle 10 249 650 0 4 938 490 5 311 160 9 522 325 0 4 533 030 4 989 295 Dettes représentées par un titre 745 822 0 0 745 822 990 257 18 704 0 971 553 Dettes subordonnées 8 499 0 0 8 499 9 349 0 9 349 0 Passifs financiers au cout amorti 14 491 019 0 4 959 529 9 531 490 13 386 436 18 704 4 551 939 8 815 793 Note 10 . – Impôts . 10.1 . Impôts sur le résultat  : Principes comptables . — Les impôts sur le résultat incluent tous les impôts nationaux et étrangers dus sur la base des bénéfices imposables. Les impôts sur le résultat incluent aussi les impôts, tels que les retenues à la source, qui sont payables par une filiale, une entreprise associée ou un partenariat sur ses distributions de dividendes à l'entité présentant les états financiers. La CVAE (contribution sur la valeur ajoutée des entreprises) n’est pas retenue comme un impôt sur le résultat. Les impôts sur le résultat regroupent : d’une part, les impôts courants, qui sont le montant de l’impôt exigible (récupérable) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’une période. Ils sont calculés sur la base des résultats fiscaux d’une période de chaque entité fiscale consolidée en appliquant les taux et règles d’imposition en vigueur établis par les administrations fiscales et sur la base desquelles l’impôt doit être payé (recouvré). d’autre part, les impôts différés (voir note 10.2). Lorsque qu’il est probable qu’une position fiscale du groupe ne sera pas acceptée par les autorités fiscales, cette situation est reflétée dans les comptes lors de la comptabilisation de l’impôt courant (exigible ou recouvrable) et de l’impôt différé (actif ou passif). (En milliers d'Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Impôts courants -26 402 -25 353 Impôts différés -556 -4 347 Impôts sur le résultat -26 958 -29 700 Exercice 2019 Exercice 2018 En milliers d’euros Taux d’impôt En milliers d’euros Taux d’impôt Résultat net (part du groupe) 84 039 80 324 Variations de valeur des écarts d’acquisition 0 0 Participations ne donnant pas le contrôle 0 0 Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence -1 071 -1 194 Impôts 26 958 29 700 Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d’acquisition (a) 109 926 108 830 Taux d’imposition de droit commun français (B) 34,43% 34,43% Charge (produit) d’impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B) -37 848 -37 470 Effet de la variation des impôts différés non constatés 0 0 Effet des différences permanentes 8 144 7 318 Effet des changements de taux d’imposition 0 101 Différence de taux d’impôts sur les revenus taxés à l’étranger 0 0 Impôts sur exercices antérieurs, crédits d’impôts et autres impôts 1 335 652 Provisions à caractère d'impôt 3 656 -309 Autres éléments -2 245 8 Charge (produit) d’impôts comptabilisée -26 958 -29 700 Taux effectif d’impôt (charge d’impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable) 24,52% 27,29% 10.2 . Impôts différés  : Principes comptables . — Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d’un actif ou d’un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Le taux d’impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L’entité fiscale correspond soit à l’entité elle-même, soit au groupe d’intégration fiscale s’il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée puisse les récupérer sur un horizon déterminé. Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant : aux écarts de revalorisation sur les avantages postérieurs à l’emploi ; aux gains et pertes latents sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ; aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie ; pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres. Les dettes et créances d’impôts différés ne font pas l’objet d’une actualisation. Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d’impôts différés sont signés en positif, les passifs d’impôts différés figurent en négatif) : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2019 31 décembre 2018 Plus-values latentes sur OPCVM 0 0 Gie fiscaux 0 0 Provisions pour passifs sociaux 9 553 7 515 Provisions pour activité d'épargne-logement 3 116 3 367 Provisions sur base de portefeuilles 18 238 17 503 Autres provisions non déductibles 2 723 2 424 Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves -5 525 -4 243 Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en résultat 233 612 Autres sources de différences temporelles 13 481 12 815 Impôts différés liés aux décalages temporels 41 819 39 993 Impôts différés liés à l'activation des pertes fiscales reportables 0 0 Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation -921 -891 Impôts différés non constatés 0 0 Impôts différés nets 40 898 39 102 Comptabilisés A l'actif du bilan 40 898 39 102 Au passif du bilan 0 0 Au 31 décembre 2019, il n’y a pas de différences temporelles déductibles, pertes fiscales et crédits d’impôt non utilisés pour lesquels aucun actif d’impôt différé n’a été comptabilisé au bilan. Note 11 . – Autres informations . 11.1 . Information sectorielle . — Le Groupe Banque Populaire Val de France exerçant l’essentiel de ses activités dans le secteur de la Banque Commerciale et Assurance, la production des tableaux détaillés n’est pas nécessaire. L’analyse géographique des indicateurs sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités. Le Groupe Banque Populaire Val de France réalise ses activités en France. 11.2 . Information sur les opérations de location  : 11.2.1 . Opérations de location en tant que bailleur  : Principes comptables . — Les contrats de location sont analysés selon leur substance et leur réalité financière et relèvent selon le cas d’opérations de location simple ou d’opérations de location-financement. Contrats de location-financement. — Un contrat de location-financement se définit comme un contrat de location qui a pour effet de transférer au preneur la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété du bien sous-jacent. La norme IFRS 16 relative aux contrats de location présente notamment cinq exemples de situations qui permettent, individuellement ou collectivement, de distinguer un contrat de location-financement d’un contrat de location simple : le contrat de location transfère la propriété du bien sous-jacent au preneur au terme de la durée du contrat de location ; le contrat de location donne au preneur l’option d’acheter le bien sous-jacent à un prix qui devrait être suffisamment inférieur à sa juste valeur à la date à laquelle l’option devient exerçable pour que, dès le commencement du contrat de location, le preneur ait la certitude raisonnable d’exercer l’option ; la durée du contrat de location couvre la majeure partie de la durée de vie économique du bien sous-jacent même s’il n’y a pas transfert de propriété ; au commencement du contrat de location, la valeur actualisée des paiements locatifs s’élève au moins à la quasi-totalité de la juste valeur du bien sous-jacent ; et les biens loués sont d’une nature tellement spécifique que seul le preneur peut l’utiliser sans leur apporter de modifications majeures. La norme IFRS 16 donne également trois indicateurs de situations qui, individuellement ou collectivement, peuvent conduire à un classement en location-financement : si le preneur peut résilier le contrat de location, les pertes subies par le bailleur, relatives à la résiliation, sont à la charge du preneur ; les profits ou les pertes résultant de la variation de la juste valeur de la valeur résiduelle sont à la charge du preneur ; le preneur a la faculté de prolonger la location moyennant un loyer sensiblement inférieur au prix de marché. À la date de début du contrat, les biens objets d’un contrat de location-financement sont comptabilisés au bilan du bailleur sous forme d’une créance d’un montant égal à l’investissement net dans le contrat de location. L’investissement net correspond à la valeur actualisée au taux implicite du contrat des paiements de loyer à recevoir, du locataire, augmentés de toute valeur résiduelle non garantie du bien sous-jacent revenant au bailleur. Les loyers retenus pour l’évaluation de l’investissement net comprennent plus spécifiquement les paiements fixes déduction faite des avantages incitatifs à la location à payer et les paiements de loyers variables qui sont fonction d’un indice ou d’un taux. Conformément à la norme IFRS 16, les valeurs résiduelles non garanties font l’objet d’une révision régulière. Une diminution de la valeur résiduelle estimée non garantie entraîne une modification du profil d’imputation des revenus sur toute la durée du contrat. Dans ce cas un nouveau plan d’amortissement est établi et une charge est enregistrée afin de corriger le montant des produits financiers déjà constatés. Les dépréciations éventuelles au titre du risque de contrepartie des créances relatives aux opérations de location-financement sont déterminées conformément à IFRS 9 et selon la même méthode que pour les actifs financiers au coût amorti (note 5.5). Leur incidence sur le compte de résultat figure en Coût du risque de crédit. Les revenus des contrats de location-financement sont retenus comme des produits financiers comptabilisés au compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». Ces produits financiers sont reconnus sur la base du taux d’intérêt implicite (TII) qui traduit un taux de rentabilité périodique constant sur l’encours d’investissement net du bailleur. Le TII est le taux d’actualisation qui permet de rendre égales : l’investissement net ; et la valeur d’entrée du bien (juste valeur à l’initiation augmentée des coûts directs initiaux constitués des coûts encourus spécifiquement par le bailleur pour la mise en place d’un contrat de location). Dans les comptes du locataire, les contrats de crédit-bail et de location avec option d’achat se traduisent par l’acquisition d’une immobilisation financée par emprunt. Contrats de location simple . — Un contrat qui n’est pas qualifié de contrat de location-financement est un contrat de location simple. Les actifs donnés en location simple sont présentés parmi les immobilisations corporelles et incorporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers et parmi les immeubles de placement lorsqu’il s’agit d’immeubles. Les loyers issus des contrats de location simple sont comptabilisés de façon linéaire sur la durée du bail au poste « Produits et charges des autres activités ». Le Groupe Banque Populaire Val de France ne réalise pas d’opérations de location financement. Concernant la location simple, le montant des paiements minimaux à recevoir au titre des contrats non résiliables s’élève à 44 milliers d’euros, d’une durée résiduelle comprise entre 1 et 5 ans contre un montant de 74 milliers d’euros au 31décembre 2018. 11.2.2 . Opérations de location en tant que preneur  : Principes comptables . — La norme IFRS 16 s’applique aux contrats qui, quelle que soit leur dénomination juridique, répondent à la définition d’un contrat de location telle qu’établie par la norme. Celle-ci implique d’une part, l’identification d’un actif et d’autre part, le contrôle par le preneur du droit d’utilisation de cet actif déterminé. Le contrôle est établi lorsque le preneur détient tout au long de la durée d’utilisation les deux droits suivants : le droit d’obtenir la quasi-totalité des avantages économiques découlant de l’utilisation du bien, le droit de décider de l’utilisation du bien. L’existence d’un actif identifié est notamment conditionnée par l’absence, pour le bailleur, de droits substantiels de substitution du bien loué, cette condition étant appréciée au regard des faits et circonstances existant au commencement du contrat. La faculté pour le bailleur de substituer librement le bien loué confère au contrat un caractère non-locatif, son objet étant alors la mise à disposition d’une capacité et non d’un actif. L’actif peut être constitué d’une portion d’un actif plus large, tel qu’un étage au sein d’un immeuble. Au contraire, une partie d’un bien qui n’est pas physiquement distinct au sein d’un ensemble sans localisation prédéfinie, ne constitue pas un actif identifié. La norme IFRS 16 impose au locataire, à l’exception de certaines exemptions prévues par la norme, la comptabilisation au bilan des contrats de location sous la forme d’un droit d’utilisation de l’actif loué présenté, à l’actif parmi les immobilisations, et d’un passif locatif présenté parmi les passifs divers. En date de comptabilisation initiale, aucun impôt différé n’est constaté dans la mesure où la valeur de l’actif est égale à celle du passif. Les différences temporelles nettes ultérieures résultant des variations des montants comptabilisés au titre du droit d’utilisation et du passif locatif entraînent la constatation d’un impôt différé. Le passif locatif est évalué en date de prise d’effet du contrat de location à la valeur actualisée des paiements dus au bailleur sur la durée du contrat de location et qui n’ont pas encore été versés. Ces paiements incluent les loyers fixes ou fixes en substance, les loyers variables calculés sur un indice ou un taux retenus sur la base du dernier indice ou taux en vigueur, les éventuelles garanties de valeur résiduelle ainsi que le cas échéant toute somme à régler au bailleur au titre des options dont l’exercice est raisonnablement certain. Sont exclus des paiements locatifs pris en compte pour déterminer le passif locatif, les paiements variables non basés sur un indice ou un taux, les taxes telle que la TVA, que celle-ci soit récupérable ou non, et la taxe d’habitation. Le droit d’utilisation est comptabilisé à l’actif en date de prise d’effet du contrat de location pour une valeur égale au montant du passif locatif à cette date, ajusté des paiements versés au bailleur avant ou à cette date et ainsi non pris en compte dans l’évaluation du passif locatif, sous déduction des avantages incitatifs reçus. Le cas échéant ce montant est ajusté des coûts directs initiaux engagés par le preneur et d’une estimation des coûts de démantèlement et de remise en état dans la mesure où les termes et les conditions du contrat de location l’exigent, que la sortie de ressource soit probable et puisse être déterminée de manière suffisamment fiable. Le droit d’utilisation sera amorti linéairement et le passif locatif actuariellement sur la durée du contrat de location en retenant comme taux d’actualisation le taux d’emprunt marginal des preneurs à mi-vie du contrat. Le montant du passif locatif est ultérieurement réajusté pour tenir compte des variations d’indices ou de taux sur lesquels sont indexés les loyers. Cet ajustement ayant pour contrepartie le droit d’utilisation, n’a pas d’effet sur le compte de résultat. Pour les entités faisant partie du mécanisme de solidarité financier qui centralisent leurs refinancements auprès de la Trésorerie Groupe, ce taux est déterminé au niveau du Groupe BPCE et ajusté, le cas échéant, dans la devise applicable au preneur. La durée de location correspond à la période non résiliable pendant laquelle le preneur a le droit d’utiliser le bien sous-jacent à laquelle s’ajoutent, le cas échéant, les périodes couvertes par des options de prolongation dont le preneur juge son exercice raisonnablement certain et les périodes couvertes par des options de résiliation que le preneur a la certitude raisonnable de ne pas exercer. Pour les baux commerciaux français dits « 3/6/9 », la durée retenue est en général de 9 ans. L’appréciation du caractère raisonnablement certain de l’exercice ou non des options portant sur la durée du contrat est réalisée en tenant compte de la stratégie de gestion immobilière des établissements du groupe. A l’issu du bail, le contrat n’est plus exécutoire, preneur et bailleur ayant chacun le droit de le résilier sans la permission de l’autre partie et en ne s’exposant qu’à une pénalité négligeable. Les contrats non renouvelés ni résiliés à ce terme, dits « en tacite prolongation » sont considérés avoir une durée résiduelle de 9 mois, correspondant à la période en cours à laquelle s’ajoute la période de préavis de résiliation. Pour les contrats reconnus au bilan, la charge relative au passif locatif figure en marge d’intérêts au sein du produit net bancaire alors que la charge d’amortissement du droit d’utilisation est comptabilisée en dotations aux amortissements des immobilisations au sein du résultat brut d’exploitation. Les contrats de location non reconnus au bilan, ainsi que les paiements variables exclus de la détermination du passif locatif sont présentés en charges de la période parmi les charges générales d’exploitation. — Paiements minimaux futurs  : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2019 31 décembre 2018 Durée résiduelle Total Durée résiduelle Total < 1 an 1 à 2 ans 2 à 3 ans 3 à 4 ans 4 à 5 ans > 5 ans < 1 an 1 à 5 ans > 5 ans Contrats de location financement Paiements de loyers non actualisés (Investissement brut) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Paiements de loyers actualisés (Investissement net) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dont montant actualisé de la valeur résiduelle non garantie 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Produits financiers non acquis 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Contrats de location simple Paiements de loyers 0 44 0 0 0 0 44 0 74 0 74 — Montants comptabilisés dans le compte de résultat  : (En milliers d'Euros) Exercice 2019 Charge d'intérêt sur passifs locatifs -31 Dotation aux amortissements au titre de droits d'utilisation -1 910 Paiements locatifs variables non pris en compte dans l'évaluation des passifs locatifs 0 Charges de location relatives aux contrats de location reconnus au bilan -1 941 (En milliers d'Euros) Exercice 2019 Charges de location au titre des contrats de courtes durée -285 Charges de location portant sur des actifs de faibles valeurs 0 Charges de location relatives aux contrats de location non reconnus au bilan -285 11.3 . Transactions avec les parties liées . — Les parties liées au Groupe Banque Populaire Val de France sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, BPCE, les centres informatiques et les principaux dirigeants du Groupe. 11.3.1 . Transactions avec les sociétés consolidées . — Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du Groupe Banque Populaire Val de France consolidées par intégration globale sont totalement éliminées en consolidation. Dans ces conditions, sont renseignées ci-après les opérations réciproques avec : l’organe central BPCE ; les co-entreprises qui sont mises en équivalence ; les entités sur lesquelles le Groupe Banque Populaire Val de France exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées) ; les entités qui sont des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi au bénéfice des salariés ou des parties liées du Groupe Banque Populaire Val de France ; les autres parties liées correspondent aux entités contrôlées par les Banques Populaires prises dans leur ensemble (tel que BPCE Achats) et les centres informatiques (tels que I-BP). (En milliers d'Euros) 31 décembre 2019 31 décembre 2018 Société mère Co-entreprises et autres parties liées Entreprises associées Société mère Co-entreprises et autres parties liées Entreprises associées Actifs : prêts et avances 756 692 0 0 446 376 0 0 Instruments de capitaux propres 850 091 18 000 4 980 789 690 18 000 12 105 Autres créances 8 035 0 0 10 139 0 0 Total des actifs avec les entités liées 1 614 818 18 000 4 980 1 246 205 18 000 12 105 Passifs : dépôts 1 787 095 10 000 0 1 244 446 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 0 0 Autres passifs 0 0 0 0 0 0 Total des passifs envers les entités liées 1 787 095 10 000 0 1 244 446 0 0 Intérêts, produits et charges assimilés 198 0 0 -54 0 0 Commissions -3 997 0 0 -3 539 0 0 Résultat net sur opérations financières 18 984 0 0 17 370 0 0 Produits nets des autres activités 0 0 0 0 0 0 Total du PNB réalisé avec les entités liées 15 185 0 0 13 777 0 0 Engagements donnés 0 0 0 0 0 0 Engagements reçus 0 0 0 0 0 0 Engagements sur instruments financiers à terme 0 0 0 0 0 0 Total des engagements avec les entités liées 0 0 0 0 0 0 La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée en note 12 - Périmètre de consolidation. 11.3.2 . Transactions avec les dirigeants . — Les principaux dirigeants sont les membres du Conseil d’administration et de la Direction Générale de la Banque Populaire Val de France. (En milliers d'Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Avantages à court terme 906 931 Avantages postérieurs à l’emploi 0 0 Avantages à long terme 0 0 Indemnités de fin de contrat de travail 0 0 Paiements en actions 0 0 Total 906 931 — Avantages à court terme  : Les avantages à court terme comprennent les rémunérations, jetons de présence et avantages versés aux directeurs général et général adjoint et aux membres du Conseil d’administration. Depuis 2009, les dirigeants n’ont bénéficié d’aucune attribution d’options de souscription, d’achat d’actions ou d’attribution d’actions gratuites. — Autres transactions avec les dirigeants  : (En milliers d'Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Montant global des prêts accordés 66 376 73 198 Montant global des garanties accordées 6 118 5 648 11.4 . Partenariats et entreprises associées  : 11.4.1 . Participations dans les entreprises mises en équivalence  : — Partenariats et autres entreprises associées  : Les principales participations du Groupe Banque Populaire Val de France mises en équivalence concernent les coentreprises et entreprises associées suivantes : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2019 31 décembre 2018 SBE 22 509 23 197 Autres 0 0 Sociétés financières 22 509 23 197 Autres 0 0 Sociétés non financières 0 0 Total participation dans les entreprises mises en équivalence 22 509 23 197 — Données financières des principaux partenariats et entreprises associées  : (En milliers d'Euros) SBE SBE 31 décembre 2019 31 décembre 2018 Dividendes reçus 0 0 Principaux agrégats Total actif 857 952 886 836 Total dettes 812 935 840 443 Compte de résultat Produit net bancaire 13 983 13 870 Impôt sur le résultat -1 422 -894 Résultat net 2 141 2 387 Valeur au bilan des entreprises mises en équivalence Capitaux propres des entreprises mises en équivalence 18 000 18 000 Pourcentage de détention 50 50 Quote-part du Groupe dans les capitaux propres des entreprises mises en équivalence 4 509 5 197 Valeur des participations mises en équivalence 22 509 23 197 Dont écarts d'acquisition 0 0 Nature et étendue des restrictions importantes . — Le Groupe Banque Populaire Val de France n’a pas été confronté à des restrictions importantes associées aux intérêts détenus dans les entreprises associées et coentreprises. 11.4.2 . Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence  : (En milliers d'Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 SBE 1 071 1 194 Autres 0 0 Sociétés financières 1 071 1 194 Autres 0 0 Sociétés non financières 0 0 Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence 1 071 1 194 11.5 . Intérêts dans les entités structurées non consolidées  : 11.5.1 . Nature des intérêts dans les entités structurées non consolidées . — Une entité structurée non consolidée est une entité structurée qui n’est pas contrôlée et donc pas comptabilisée selon la méthode de l’intégration globale. En conséquence, les intérêts détenus dans une coentreprise ou une entreprise associée qui ont le caractère d’entité structurée relèvent du périmètre de cette annexe. Il en est de même des entités structurées contrôlées et non consolidées pour des raisons de seuils. Sont concernées toutes les entités structurées dans lesquelles le Groupe Banque Populaire Val de France détient un intérêt et intervient avec l’un ou plusieurs des rôles suivants : originateur / structureur / arrangeur ; agent placeur ; gestionnaire ; ou, tout autre rôle ayant une incidence prépondérante dans la structuration ou la gestion de l’opération (ex : octroi de financements, de garanties ou de dérivés structurants, investisseur fiscal, investisseur significatif,…). Au cas particulier de la gestion d'actifs, les investissements dans des structures de capital-investissement / risque ou des fonds immobiliers sont présentés sauf caractère non significatif pour le Groupe Banque Populaire Val de France. Un intérêt dans une entité correspond à toute forme de lien contractuel ou non contractuel exposant le Groupe Banque Populaire Val de France à un risque de variation des rendements associés à la performance de l’entité. Les intérêts dans une autre entité peuvent être attestés, entre autres, par la détention d’instruments de capitaux propres ou de titres de créance, ainsi que, par d’autres formes de liens, telles qu’un financement, un crédit de trésorerie, un rehaussement de crédit, l’octroi de garanties ou des dérivés structurés. Le Groupe Banque Populaire Val de France restitue dans la note 11.5.2 l’ensemble des opérations enregistrées à son bilan au titre des risques associées aux intérêts détenus dans les entités structurées retenues dans le périmètre ci-avant. Les entités structurées avec lesquelles le Groupe Banque Populaire Val de France est en relation peuvent être regroupées en deux familles : les entités mises en œuvre dans l’activité de gestion d’actifs et les entités créées dans le cadre d’un financement structuré. Gestion d’actifs . — La gestion d'actifs financiers (aussi appelée gestion de portefeuille ou Asset Management) consiste à gérer des capitaux ou des fonds confiés par des investisseurs en investissant dans les actions, les obligations, les sicav de trésorerie, les hedge funds etc. L’activité de gestion d’actifs qui fait appel à des entités structurées est représentée par la gestion collective ou gestion de fonds. Elle regroupe plus spécifiquement les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier (autres que les structures de titrisation) ainsi que les organismes équivalents de droit étranger. Il s’agit en particulier d’entités de type OPCVM, fonds immobiliers et fonds de capital investissement. Financements (d’actifs) structurés . — Le financement structuré désigne l'ensemble des activités et produits mis en place pour apporter des financements aux acteurs économiques tout en réduisant le risque grâce à l'utilisation de structures complexes. Il s’agit de financements d’actifs mobiliers (afférents aux transports aéronautiques, maritimes ou terrestres, télécommunication…), d’actifs immobiliers et d’acquisition de sociétés cibles (financements en LBO). Le Groupe Banque Populaire Val de France peut être amené à créer une entité structurée dans laquelle est logée une opération de financement spécifique pour le compte d’un client. Il s'agit d'organisation contractuelle et structurelle. Les spécificités de ces financements se rattachent à la gestion des risques, avec le recours à des notions telles que le recours limité ou la renonciation à recours, la subordination conventionnelle et/ou structurelle et l'utilisation de véhicules juridiques dédié appelé en particulier à porter un contrat unique de crédit-bail représentatif du financement accordé. 11.5.2 . Nature des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées . — Les actifs et passifs comptabilisés dans les différents postes du bilan du Groupe Banque Populaire Val de France au titre des intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées contribuent à la détermination des risques associés à ces entités. Les valeurs recensées à ce titre à l’actif du bilan, complétées des engagements de financement et de garantie donnés sous déduction des engagements de garantie reçus, sont retenues pour apprécier l’exposition maximale au risque de perte. Le poste « notionnel des dérivés » correspond au notionnel des ventes d’options vis-à-vis des entités structurées. Les données en question sont présentées ci-dessous, agrégées sur la base de leur typologie d’activité. (En milliers d'Euros) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Total au 31 décembre 2019 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 14 380 0 0 14 380 Instruments dérivés de transaction 0 0 0 0 0 Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) 0 0 0 0 0 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 0 Dérivés de transaction - JV positive 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 0 61 760 10 634 0 72 394 Actifs financiers au coût amorti 0 58 516 7 235 0 65 751 Actifs divers 0 0 0 0 0 Total actif 0 134 656 17 869 0 152 525 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 0 Provisions 0 0 11 060 0 11 060 Total passif 0 0 11 060 0 11 060 Engagements de financement donnés 0 0 0 0 0 Engagements de garantie donnés 0 0 0 0 0 Garantie reçues 0 0 0 0 0 Notionnel des dérivés 0 0 0 0 0 Exposition maximale au risque de perte 0 134 656 6 809 0 141 465 Taille des entités structurées 0 488 454 18 842 0 507 296 11.5.3 . Revenus et valeur comptable des actifs transférés dans les entités structurées non consolidées sponsorisées . — Une entité structurée est sponsorisée par une entité du Groupe Banque Populaire Val de France lorsque les deux indicateurs suivants sont cumulativement satisfaits : elle est impliquée dans la création et la structuration de l’entité structurée ; elle contribue au succès de l’entité en lui transférant des actifs ou en gérant les activités pertinentes. Lorsque le rôle de l’entité du groupe se limite simplement à un rôle de conseil, d’arrangeur, de dépositaire ou d’agent placeur, l’entité structurée est présumée ne pas être sponsorisée. Le Groupe Banque Populaire Val de France n’est pas sponsor d’entités structurées. 11.6 . Honoraires des Commissaires aux Comptes . — Les honoraires hors taxe comptabilisés au titre des missions réalisées par les commissaires aux comptes pour le Groupe Banque Populaire Val de France sont les suivants : (En milliers d'Euros) Deloitte & Associés Thierry Morel & Associés Certification des comptes 96 104 BPVF 96 86 Filiales 18 Services autres que la certification des comptes 0 0 BPVF Filiales Total exercice 2019 96 104 Total exercice 2018 90 107 Note 12 . – Périmètre de consolidation . 12.1 . Opérations de titrisation . Principes comptables . — La titrisation est un montage financier qui permet à une entité d’améliorer la liquidité de son bilan. Techniquement, des actifs sélectionnés en fonction de la qualité de leurs garanties sont regroupés dans une société ad hoc qui en fait l’acquisition en se finançant par l’émission de titres souscrits par des investisseurs. Les entités spécifiques créées dans ce cadre sont consolidées lorsque le groupe en a le contrôle. Le contrôle est apprécié au regard des critères de la norme IFRS 10 et rappelé en 3.2.1. Opération de titrisation interne au Groupe BPCE . — En 2019, deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : BPCE Home Loans FCT 2019 et BPCE Home Loans FCT 2019 Demut, toutes deux nées d’une opération de titrisation interne au Groupe BPCE réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 29 octobre 2019. Cette opération s’est traduite par une cession de prêts immobiliers (1,1 milliard d’euros) à BPCE Home Loans FCT 2019 et, une souscription par des investisseurs externes des titres seniors émis par le FCT (1,0 milliard d’euros). Cette opération, malgré un placement sur le marché, n’est pas déconsolidante puisque les établissements ayant cédé les crédits ont souscrit aux titres subordonnés et aux parts résiduelles. Ils conservent ainsi le contrôle au sens d’IFRS 10. Elle succède aux précédentes opérations de titrisation : BPCE Master Home Loans, BPCE Consumer Loans 2016 (titrisation de prêts personnels), BPCE Home Loans FCT 2017_5 (titrisation prêts immobiliers) et BPCE Home Loans FCT 2018 (titrisation prêts immobiliers). Il s’agit de la seconde opération avec un placement des titres senior sur les marchés. Le Groupe Banque Populaire Val de France a participé aux opérations « Titrisation » du Groupe BPCE. A ce titre, il consolidé ses « silos », entités structurées dont il détient le contrôle, puisqu’il est exposé, ou qu’il a droit, à l’intégralité des rendements variables de ses « silos » de FCT. 12.2 . Périmètre de consolidation au 31 décembre 201 9 . — Les entités dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Pour les entités répondant à la définition d’entités du secteur financier du règlement (UE) n°575/2013 du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 (dit « CRR »), les seuils de consolidation comptable sont alignés, à compter 31 décembre 2017, sur ceux retenus pour le périmètre de consolidation prudentiel. L’article 19 du CRR fait référence à un seuil de 10 millions d’euros de total bilan et de hors bilan. Pour les entités du secteur non financier, le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées selon le principe de la significativité ascendante. Selon ce principe, toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-ci. Pour chacune des entités du périmètre est indiqué le pourcentage d’intérêt. Le pourcentage d’intérêt exprime la part de capital détenue par le groupe, directement et indirectement, dans les entreprises du périmètre. Le pourcentage d’intérêt permet de déterminer la part du groupe dans l’actif net de la société détenue. Entités consolidantes : Banque Populaire Val de France SOCAMI Val de France SOCAMA Val de France Société consolidée par mise en équivalence (entreprise associée) Société de Banque et de l’Expansion Le pourcentage de contrôle et d’intérêt de la Banque Populaire Val de France est de 49,99 %. 12.3 . Entreprises non consolidées au 31 décembre 2019 . — Le règlement de l'Autorité des Normes Comptables n° 2016-09 du 2 décembre 2016 impose aux sociétés qui établissent leurs comptes consolidés selon les normes internationales telles qu’adoptées par l’Union européenne la publication d’informations complémentaires relatives aux entreprises non incluses dans leur périmètre de consolidation ainsi qu’aux titres de participation présentant un caractère significatif. Les entreprises non consolidées sont constituées : d’une part, des participations significatives qui n’entrent pas dans le périmètre de consolidation, d’autre part, des entreprises exclues de la consolidation en raison des leur intérêt non significatif. Le Groupe Banque Populaire Val de France ne détient pas de participations significatives qui n’entrent pas dans le périmètre de consolidation. Les entreprises exclues de la consolidation en raison de leur intérêt non significatif sont les suivantes, avec pour chacune l’indication de la part de capital détenue par le Groupe Banque Populaire Val de France, directement et indirectement : Val de France Immo  : 100% Foncière Val de France : 100% Financière Vecteur  : 100% Val de France Transactions  : 100% 13. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés . ( Exercice clos le 31 décembre 2019 .) Aux sociétaires de la BANQUE POPULAIRE VAL DE France Opinion. — En exécution de la mission qui nous a été confiée par l'assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes consolidés de la société BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2019, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Ces comptes ont été arrêtés par le conseil d’administration le 12 mars 2020 sur la base des éléments disponibles à cette date dans un contexte évolutif de crise sanitaire liée au Covid-19. Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l'exercice, de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d'audit. Fondement de l'opinion : — Référentiel d’audit  : Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés » du présent rapport. — Indépendance  : Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 1 er janvier 2019 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n°537/2014 ou par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Observation . — Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur le changement de méthode comptable relatif à la première application de la norme IFRS 16 sur les contrats de location, exposé dans les notes 2.2 « Normes comptables applicables et comparabilité » et 11.2 « Information sur les opérations de location » de l’annexe des comptes consolidés. Justification des appréciations - Points clés de l’audit. — En application des dispositions des articles L.823-9 et R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l'audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble, arrêtés dans les conditions rappelées précédemment, et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément. — Dépréciation des prêts et créances (statuts 1, 2 et 3)  : Risque identifié Notre réponse Le groupe Banque Populaire Val de France est exposé aux risques de crédit et de contrepartie. Ces risques résultant de l’incapacité de ses clients ou de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers, portent notamment sur ses activités de prêts à la clientèle. Conformément au volet « dépréciation » de la norme IFRS 9, le groupe Banque Populaire Val de France constitue des dépréciations et provisions destinées à couvrir les risques attendus (encours en statuts 1 et 2) ou avérés (encours en statut 3) de pertes. Les règles de dépréciation des pertes attendues imposent la constitution d’un premier statut de dépréciation matérialisant une perte attendue à 1 an dès l’origination d’un nouvel actif financier ; et d’un second statut matérialisant une perte attendue à maturité, en cas de dégradation significative du risque de crédit. La détermination de ces pertes de crédit attendues requiert l’exercice de jugement notamment pour déterminer : les critères de dégradation du risque de crédit, les mesures de pertes attendues sur la base des probabilités de défaut (PD) et des pertes en cas de défaut (LGD), les modalités de prise en compte des projections macro-économiques à la fois dans les critères de dégradation et dans la mesure de pertes attendues. Ces éléments de paramétrages sont intégrés à différents modèles développés par le groupe BPCE pour chaque typologie de portefeuille de crédits afin de déterminer le montant des pertes de crédits attendues que votre Banque comptabilise dans ses comptes consolidés. Ces dépréciations pour pertes attendues sont complétées le cas échéant par des dotations sur base sectorielle au regard de spécificités locales. Les encours de crédits supportant un risque de contrepartie avéré (statut 3) font l’objet de dépréciations déterminées essentiellement sur base individuelle. Ces dépréciations sont évaluées par la direction de votre Banque en fonction des flux futurs recouvrables estimés tenant compte des garanties disponibles sur chacun des crédits concernés. Nous avons considéré que l’identification et l’évaluation du risque de crédit constituait un point clé de l’audit étant donné que les provisions induites constituent une estimation significative pour l’établissement des comptes et font appel au jugement de la direction tant dans le rattachement des encours de crédits aux différents statuts et dans la détermination des paramètres et modalités de calculs des dépréciations pour les encours en statuts 1 et 2 que dans l’appréciation du niveau de provisionnement individuel des encours de crédits en statut 3. En particulier dans le contexte de coût du risque maintenu à un niveau bas que connait votre Banque sur son marché principal, nous avons considéré que l’appréciation de l’adéquation du niveau de couverture des risques de crédit par des provisions et le niveau du coût du risque associé constituent une zone d’attention particulière pour l’exercice 2019. Les encours de crédits à la clientèle représentent plus de 73% du total bilan du Groupe Banque Populaire Val de France au 31 décembre 2019. Le stock de dépréciations sur les encours de crédits et assimilés s’élève à 303 M€ dont 32 M€ au titre du statut 1, 54 M€ au titre du statut 2 et 217 M€ au titre du statut 3. Le coût du risque sur l’exercice 2019 s’élève à – 23 M€ (en baisse de 12% sur l’exercice). Pour plus de détail sur les principes comptables et les expositions, se référer aux notes 2.5.1, et 7.1 de l’annexe des comptes consolidés. Dépréciation des encours de crédits en statuts 1 et 2 Nos travaux ont principalement consisté : à nous assurer de l’existence d’un dispositif de contrôle interne permettant une actualisation à une fréquence appropriée des notations des différents encours de crédits, en une revue critique des travaux des auditeurs de la consolidation du groupe BPCE qui, en lien avec leurs experts et spécialistes : se sont assurés de l’existence d’une gouvernance revoyant à une fréquence appropriée le caractère adéquat des modèles de dépréciations, les paramètres utilisés pour le calcul des dépréciations, et analysant les évolutions des dépréciations au regard des règles IFRS 9 ; ont apprécié le niveau approprié de ces paramètres utilisés pour les calculs des dépréciations au 31 décembre 2019, ont effectué des contre-calculs sur les principaux portefeuilles de crédits ; ont réalisé des contrôles sur le dispositif informatique dans son ensemble mis en place par le Groupe BPCE avec notamment une revue des contrôles généraux informatiques, des interfaces et des contrôles embarqués au titre des données spécifiques visant à traiter l’information relative à IFRS 9. Par ailleurs, nous sommes enfin assurés de la correcte documentation et justification des provisions sectorielles comptabilisées dans votre Banque. Dépréciation des encours de crédit en statut 3 Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons d’une manière générale, examiné le dispositif de contrôle relatif au recensement des expositions, au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur base individuelle. Nos travaux ont consisté à apprécier la qualité du dispositif de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses ; du processus de revue de crédit ; du dispositif de valorisation des garanties. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risques, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants de provisions. Nous avons également revu l’information détaillée en annexe requise par la nouvelle norme IFRS 9 au titre du volet « dépréciation » au 31 décembre 2019. — Provisions pour risques juridiques et non-conformité  : Risque identifié Notre réponse La Banque Populaire Val de France fait l’objet de litiges devant des instances judiciaires, d’enquêtes et de demandes d’informations de la part de juridictions de différentes natures. L’évaluation des risques juridiques et de non-conformité (y compris fiscale) qui en résultent repose sur l’estimation de la Direction en date d’arrêté. La comptabilisation d’une provision, la détermination de son montant ainsi que l’information financière communiquée nécessitent par nature l’exercice du jugement, en raison notamment de la difficulté à estimer l’issue et les conséquences financières des procédures en cours. Nous avons considéré en conséquence que les provisions pour risques juridiques et de non-conformité constituaient un point clé de l’audit compte tenu de la sensibilité de ces provisions aux hypothèses et options retenues par la Direction. Les provisions pour risques juridiques et non-conformité sont inclues dans les provisions pour risques et charges, qui s’élèvent au 31 décembre 2019 à 95 M€ dans les comptes consolidés et 149 M€ dans les comptes annuels. Les provisions pour risques juridiques et non-conformité se sont élevées à 20 M€ au 31 décembre 2019 dans les comptes consolidés. Pour plus de détail sur les principes comptables, se référer à la note 5.12 de l’annexe des comptes consolidés. Nous avons examiné le dispositif d’identification, d’évaluation, et de provisionnement des risques juridiques et de non-conformité. Nous avons pris connaissance du statut des procédures en cours et des principaux risques identifiés par la Banque Populaire Val de France, à partir notamment d’échanges réguliers avec la Direction (et plus particulièrement la Direction financière) ainsi que de l’examen de la documentation mise à notre disposition. Nos travaux ont également consisté à apprécier le caractère raisonnable des hypothèses et des données utilisées par la Direction pour l’estimation du montant des provisions comptabilisées en date d’arrêté. Nous avons notamment impliqué nos spécialistes en droit fiscal pour procéder à la revue critique des analyses de risques fiscaux identifiés par la Banque Populaire Val de France et des provisions y afférentes. Nous avons par ailleurs mené des procédures de confirmation de litiges en cours auprès des Conseils juridiques de la Banque Populaire Val de France. Enfin, nous avons vérifié l’information qui était donnée à ce titre dans l’annexe des comptes consolidés et des comptes annuels. Vérifications spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion du conseil d'administration arrêté le 12 mars 2020. S’agissant des événements survenus et des éléments connus postérieurement à la date d’arrêté des comptes relatifs aux effets de la crise liée au Covid-19, la direction nous a indiqué qu’ils feront l’objet d’une communication à l’assemblée générale appelée à statuer sur les comptes. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. Nous attestons que la déclaration consolidée de performance extra-financière prévue par l’article L.225-102-1 du code de commerce figure dans les informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion, étant précisé que, conformément aux dispositions de l’article L.823-10 de ce code, les informations contenues dans cette déclaration n’ont pas fait l’objet de notre part de vérifications de sincérité ou de concordance avec les comptes consolidés, et doivent faire l’objet d’un rapport par un organisme tiers indépendant. Informations résultant d'autres obligations légales et réglementaires. — Désignation des commissaires aux comptes  : Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE par l'assemblée générale du 24 mai 2016 pour Deloitte & Associés et par celle du 16 mai 1998 pour Thierry Morel & Associés. Au 31 décembre 2019, Deloitte & Associés était dans la 4 ème année de sa mission sans interruption et Thierry Morel & Associés dans la 22 ème année. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes consolidés . Il appartient à la direction d’établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes consolidés ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au comité d'audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d'administration. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés. — Objectif et démarche d’audit  : Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : il identifie et évalue les risques que les comptes consolidés comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes consolidés ; il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes consolidés au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; il apprécie la présentation d’ensemble des comptes consolidés et évalue si les comptes consolidés reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle ; concernant l’information financière des personnes ou entités comprises dans le périmètre de consolidation, il collecte des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour exprimer une opinion sur les comptes consolidés. Il est responsable de la direction, de la supervision et de la réalisation de l’audit des comptes consolidés ainsi que de l’opinion exprimée sur ces comptes. — Rapport au comité d'audit : Nous remettons au comité d'audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d'audit, figurent les risques d’anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu'il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d'audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n°537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Chartres et Paris La Défense, le 10 avril 2020 . Les commissaires aux comptes : Thierry MOREL et Associés : DELOITTE & Associés : Florent BURTIN ; Charlotte VANDEPUTTE. 14. — Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées . Assemblée générale d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2019 . Aux sociétaires de la Banque Populaire Val de France, En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées. Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques, les modalités essentielles ainsi que les motifs justifiant de l’intérêt pour la société des conventions dont nous avons été avisés ou que nous aurions découvertes à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l'existence d’autres conventions. Il vous appartient, selon les termes de l’article R. 225-31 du code de commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation. Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R. 225-31 du code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions déjà approuvées par l’assemblée générale. Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Conventions soumises à l’approbation de l’Assemblée générale. Nous vous informons qu’il ne nous a été donné avis d’aucune convention autorisée et conclue au cours de l’exercice écoulé à soumettre à l’approbation de l’assemblée générale en application des dispositions de l’article L. 225-38 du Code de commerce. Conventions déjà approuvées par l’Assemblée générale. Conventions approuvées au cours d’exercices antérieurs sans exécution au cours de l’exercice écoulé . — Par ailleurs, nous avons été informés de la poursuite de la convention suivante, déjà approuvée par l’assemblée générale au cours d’exercices antérieurs, qui n’a pas donné lieu à exécution au cours de l’exercice écoulé. Monsieur Gérard BELLEMON, Président du Conseil d’administration de la Banque Populaire Val de France et membre du Conseil de surveillance de BPCE, est concerné par la conclusion de la convention suivante : — Protocole d’accord relatif au mécanisme de solvabilité du Groupe BPCE  : Autorisée par le Conseil d’administration du 13 décembre 2012, cette convention signée le 28 février 2013 a pour objet la conclusion d’un Protocole d’accord relatif au mécanisme de solvabilité du groupe BPCE entre BPCE, les Banques Populaires, les Caisses d’Epargne et de Prévoyance. Ce protocole d’accord a pour objet de déterminer précisément les règles de mise en œuvre et de fonctionnement du mécanisme de contribution et de régir les relations entre BPCE et chacun des établissements affiliés. Cette convention n'a pas eu d'impact sur l'exercice 2019. Chartres et Paris La Défense, le 10 avril 2020 . Les commissaires aux comptes : Thierry MOREL et Associés : DELOITTE & Associés : Florent BURTIN ; Charlotte VANDEPUTTE. C. — Rapport de gestion. Le rapport de gestion du Conseil d’administration de la Banque Populaire Val de France fait partie intégrante du rapport annuel 2019 de la Banque Populaire Val de France, et est disponible sur demande auprès du service Communication, à l’adresse du siège social de la Banque Populaire Val de France, 9 avenue NEWTON, 78183 SAINT QUENTIN EN YVELINES Cedex.

29/04/2020 : Publications périodiques (4)

Société : Banque populaire Val de France
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2001146
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social : 9, avenue Newton, 78180 Montigny-Le-Bretonneux 549 800 373 R.C.S. Versailles Situation au 31 mars 2020 (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 87 362 Effets Publics et Valeurs assimilées 290 100 Créances sur les Établissements de Crédit 2 384 961 Opérations avec la clientèle 11 248 738 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 836 425 Actions et Autres Titres à revenu variable 10 128 Participations et autres titres détenus à long terme 160 367 Parts dans les entreprises liées 740 191 Immobilisations Incorporelles 404 Immobilisations corporelles 111 568 Autres Actifs 44 683 Comptes de Régularisation 65 202 Total Actif 16 980 129 Passif Montant Dettes envers les Établissements de Crédit 3 545 729 Opérations avec la clientèle 10 463 251 Dettes représentées par un titre 767 670 Autres Passifs 118 539 Comptes de Régularisation 185 557 Provisions 153 891 Dettes subordonnées 0 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 188 288 CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-) 1 557 204 Capital souscrit 391 474 Primes d'émission 7 445 Réserves 850 236 Provisions réglementées et Subventions d'investissement 0 Report à nouveau (+/-) 308 049 Total Passif 16 980 129 Hors-bilan Montant Engagements donnés Engagements de financement 1 312 231 Engagements de garantie 625 003 Engagements sur titres 58 Engagements reçus Engagements de financement 192 Engagements de garantie 1 146 378 Engagements sur titres 58

27/01/2020 : Publications périodiques (4)

Société : Banque populaire Val de France
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2000089
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social: 9, avenue Newton, 78 180 Montigny-le-Bretonneux 549 800 373 R.C.S. Versailles Situation au 31 décembre 2019 . (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, banques centrales, CCP 124 643 Effets Publics et Valeurs assimilées 290 401 Créances sur les Etablissements de Crédit 2 076 850 Opérations avec la clientèle 10 982 759 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 877 819 Actions et Autres Titres à revenu variable 11 446 Participations et autres titres détenus à long terme 157 820 Parts dans les entreprises liées 740 191 Immobilisations incorporelles 420 Immobilisations corporelles 112 936 Autres actifs 52 290 Comptes de Régularisation 78 556 Total actif 16 506 131 Passif Montant Dettes envers les Etablissements de Crédit 3 434 360 Opérations avec la clientèle 10 257 380 Dettes représentées par un titre 695 463 Autres passifs 98 029 Comptes de Régularisation 208 343 Provisions 149 232 Dettes subordonnées 0 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 188 287 Capitaux propres hors FRBG (+/-) 1 475 037 Capital souscrit 388 185 Primes d'émission 7 445 Réserves 850 236 Provisions réglementées et Subventions d'investissement 0 Report à nouveau (+/-) 229 171 Total passif 16 506 131 Hors-bilan Montant Engagements donnés  : Engagements de financement 1 243 246 Engagements de garantie 636 710 Engagements sur titres 154 Engagements reçus  : Engagements de financement 0 Engagements de garantie 1 134 514 Engagements sur titres 154

25/10/2019 : Publications périodiques (4)

Société : Banque populaire Val de France
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 1904647
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social: 9, avenue Newton, 78 180 Montigny-Le-Bretonneux 549 800 373 R.C.S. Versailles Situation au 30 septembre 2019 (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 173 594 Effets Publics et Valeurs assimilées 306 398 Créances sur les Établissements de Crédit 1 900 280 Opérations avec la clientèle 10 691 557 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 886 199 Actions et Autres Titres à revenu variable 11 296 Participations et autres titres détenus à long terme 215 008 Parts dans les entreprises liées 689 126 Immobilisations Incorporelles 432 Immobilisations corporelles 114 498 Autres Actifs 41 890 Comptes de Régularisation 69 398 TOTAL ACTIF 16 099 676 Passif Montant Dettes envers les Établissements de Crédit 3 007 075 Opérations avec la clientèle 10 195 847 Dettes représentées par un titre 704 702 Autres Passifs 118 198 Comptes de Régularisation 250 966 Provisions 160 350 Dettes subordonnées 0 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 188 288 CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-) 1 474 250 Capital souscrit 387 399 Primes d'émission 7 445 Réserves 850 236 Provisions réglementées et Subventions d'investissement 0 Report à nouveau (+/-) 229 171 TOTAL PASSIF 16 099 676 Hors-bilan Montant Engagements donnés Engagements de financement 1 266 722 Engagements de garantie 568 005 Engagements sur titres 105 Engagements reçus Engagements de financement 0 Engagements de garantie 1 145 839 Engagements sur titres 105

29/07/2019 : Publications périodiques (4)

Société : Banque populaire Val de France
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 1903940
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social : 9, avenue Newton , 78 180 Montigny-Le-Bretonneux 549 800 373 R.C.S. Versailles Situation au 30 juin 2019 (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 231 539 Effets Publics et Valeurs assimilées 310 166 Créances sur les Etablissements de Crédit 1 649 213 Opérations avec la clientèle 10 393 145 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 891 524 Actions et Autres Titres à revenu variable 11 432 Participations et autres titres détenus à long terme 218 629 Parts dans les entreprises liées 689 126 Immobilisations Incorporelles 449 Immobilisations corporelles 115 602 Autres Actifs 45 400 Comptes de Régularisation 162 176 TOTAL ACTIF 15 718 401 Passif Montant Dettes envers les Etablissements de Crédit 2 860 634 Opérations avec la clientèle 9 994 548 Dettes représentées par un titre 758 630 Autres Passifs 81 288 Comptes de Régularisation 200 631 Provisions 158 906 Dettes subordonnées 0 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 188 288 CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-) 1 475 476 Capital souscrit 388 625 Primes d'émission 7 445 Réserves 850 235 Provisions réglementées et Subventions d'investissement 0 Report à nouveau (+/-) 229 171 TOTAL PASSIF 15 718 401 Hors-bilan Montant Engagements donnés Engagements de financement 1 207 500 Engagements de garantie 560 063 Engagements sur titres 18 Engagements reçus Engagements de financement 0 Engagements de garantie 1 089 560 Engagements sur titres 18

05/06/2019 : Publications périodiques (4)

Société : Banque populaire Val de France
Catégorie 1 : Comptes annuels (4.1)
Numéro d'affaire : 1902717
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit. Siège social: 9, avenue Newton – 78183 Saint-Quentin en Yvelines Cedex. 549 800 373 R.C.S. Versailles. A. — Comptes individuels annuels au 31 décembre 201 8 . I. — Bilan et hors bilan . (En milliers d’Euros.) Actif Notes 31 décembre 2018 31 décembre 2017 Caisse, banques centrales 172 481 142 910 Effets publics et valeurs assimilées 3.3 414 737 489 091 Créances sur les établissements de crédit 3.1 1 885 445 2 259 070 Opérations avec la clientèle 3.2 9 952 962 9 225 602 Obligations et autres titres à revenu fixe 3.3 1 809 640 1 821 419 Actions et autres titres à revenu variable 3.3 9 961 9 809 Participations et autres titres détenus à long terme 3.4 161 716 776 932 Parts dans les entreprises liées 3.4 680 442 29 008 Opérations de crédit-bail et de location simple 0 0 Immobilisations incorporelles 3.5 492 572 Immobilisations corporelles 3.5 118 854 126 743 Autres actifs 3.7 100 504 96 434 Comptes de régularisation 3.8 77 192 133 808 Total de l'actif 15 384 426 15 111 398 Passif Notes 31 décembre 2018 31 décembre 2017 Banques centrales 0 0 Dettes envers les établissements de crédit 3.1 2 871 603 3 023 601 Opérations avec la clientèle 3.2 9 521 539 9 036 761 Dettes représentées par un titre 3.6 953 995 1 045 512 Autres passifs 3.7 83 597 69 218 Comptes de régularisation 3.8 129 287 186 259 Provisions 3.9 158 121 108 875 Dettes subordonnées 0 0 Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) 3.10 188 288 234 288 Capitaux propres hors FRBG 3.11 1 477 996 1 406 884 Capital souscrit 385 447 382 960 Primes d'émission 7 445 7 445 Réserves 650 236 650 236 Écart de réévaluation 0 0 Provisions réglementées et subventions d'investissement 0 0 360 517 282 302 Résultat de l'exercice (+/-) 74 351 83 941 Total du passif 15 384 426 15 111 398 II. — Compte de résultat . ( En milliers d' E uros ) Notes Exercice 2018 Exercice 2017 Intérêts et produits assimilés 5.1 317 931 339 143 Intérêts et charges assimilées 5.1 -133 179 -156 962 Produits sur opérations de crédit-bail et de locations simples 0 0 Charges sur opérations de crédit-bail et de locations simples 0 0 Revenus des titres à revenu variable 5.2 23 535 27 710 Commissions (produits) 5.3 205 210 199 834 Commissions (charges) 5.3 -30 500 -30 212 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation 5.4 1 153 449 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés 5.5 -2 613 1 503 Autres produits d'exploitation bancaire 5.6 50 375 26 674 Autres charges d'exploitation bancaire 5.6 -49 189 -30 188 Produit net bancaire 382 723 377 950 Charges générales d'exploitation 5.7 -244 187 -238 067 Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles -11 210 -11 272 Résultat brut d'exploitation 127 326 128 611 Coût du risque 5.8 -65 500 -25 451 Résultat d'exploitation 61 826 103 159 Gains ou pertes sur actifs immobilisés 5.9 -5 041 -1 438 Résultat courant avant impôt 56 786 101 721 Résultat exceptionnel 5.10 0 0 Impôt sur les bénéfices 5.11 -28 434 -17 780 Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées 46 000 0 Résultat net 74 351 83 941 LINK Excel.Sheet.12 "\\\\bpvf.ibp\\dfsbpvf\\BANQUE\\SIEGE\\Dfin\\ComptaBPVF\\Situations comptables\\2015\\Situation 2015-12\\Annexes comptes individuels\\ANNEXES 2015\\annexes 2015 piste audit prépa V4.xlsx" Actif!L1C2:L28C5 \a \f 4 \h \* MERGEFORMAT III. — Notes annexes aux comptes individuels annuels . Note 1 . – Cadre général . 1.1 . Le Groupe BPCE . — Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d'Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales. Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Épargne . — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du Groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d'Épargne comprend les Caisses d'Épargne et les sociétés locales d'épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires. Le capital des Caisses d’Épargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Épargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque. BPCE . — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Épargne. Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne. BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du Groupe. Les principales filiales de BPCE, dont Natixis, société cotée détenue à 70,7825 % sont organisées autour de trois grands pôles : la Banque commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine, BPCE International et les activités Assurance de Natixis) ; la Banque de Grande Clientèle ; la Gestion d’actifs et de fortune. Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du Groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du Groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du Groupe. 1.2 . Mécanisme de garantie . — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L,512-107 6 du code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du Groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d'Épargne. BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du Groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du Groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banque Populaire, le Fonds Réseau Caisse d'Épargne et de Prévoyance et le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds Réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds Réseau Caisse d'Épargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt de 450 millions d’euros, effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 181 millions d’euros au 31 décembre 2018 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Épargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du Groupe. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du Groupe. La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Épargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité. Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R,515-1 du Code monétaire et financier. La liquidité et la solvabilité des Caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d'épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d'épargne considérée, par la Caisse d'Épargne et de Prévoyance dont la société locale d'épargne concernée est l'actionnaire. Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. 1.3 . Événements significatifs  : Impact en résultat du changement d’estimation comptable sur le risque de crédit portant sur les engagements non douteux inscrits au bilan ou au hors bilan À compter du 1 er janvier 2018, les modalités d’estimation des engagements non douteux présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale sont alignées avec celles de la norme IFRS 9 retenue pour les comptes consolidés. L’impact du changement de modalités de calcul se traduit par une charge de 46 511 milliers d’euros en compte de résultat au poste Coût du risque. Cette charge a été compensée par une reprise de 46 000 milliers d’euros du FRBG. Opération de titrisation interne au Groupe BPCE . — Au 31 décembre 2018, deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : BPCE Home Loans FCT 2018 et BPCE Home Loans FCT 2018 Demut, toutes deux nées d’une opération de titrisation réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’ Épargne le 29 octobre 2018. Cette opération s’est traduite par une cession de prêts immobiliers (21 058 milliers d’euros) à BPCE Home Loans FCT 2018 et, une souscription par des investisseurs externes des titres seniors émis par le FCT (18 700 milliers d’euros). Cette opération, malgré un placement sur le marché, n’est pas déconsolidante puisque les établissements ayant cédé les crédits ont souscrit aux titres subordonnés et aux parts résiduelles. Cette opération prolonge les opérations de titrisation mises en place en 2014 (BPCE Master Home Loans/BPCE Master Home Loans Demut) , en 2016 (BPCE Consumer Loans FCT 2016_5) et en 2017 (BPCE Home Loans 2017_5). 1.4 . Événements postérieurs à la clôture . — Aucun évènement postérieur à la clôture n’est à signaler. Note 2 . – Principes et méthodes comptables . 2.1 . Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées . — Les comptes individuels annuels de la Banque Populaire Val de France sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). 2.2 . Changements de méthodes comptables . — Aucun changement de méthode comptable n’a affecté les comptes de l’exercice 2018. Les textes adoptés par l’Autorité des normes comptables et d’application obligatoire en 2018 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement. L’établissement n’anticipe pas l’application des textes adoptés par l’Autorité des normes comptables lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique. 2.3 . Principes comptables et méthodes d'évaluation . — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base : continuité de l’exploitation ; permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ; indépendance des exercices ; Et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels. La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur. Les principales méthodes utilisées sont les suivantes : 2.3.1 . Opérations en devises . — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les créances, les dettes et les engagements hors bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction. Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition. Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice. Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme secs ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats au comptant et de ventes à terme de devises. Les swap s financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). 2.3.2 . Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle . — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances , augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances , augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné. Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts de la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées. Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit. Créances restructurées . — Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus. Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse. Créances douteuses . — Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution. L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois, six mois en matière immobilière et pour les créances sur les collectivités territoriales. Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée. Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence . Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés. Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sain s quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance. Opérations de pension . — Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission bancaire. Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations. Dépréciation . — Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non-recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ». Quand le risque de crédit est identifié, sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale, il est évalué sur la base des pertes de crédit attendues sur leurs durées de vie résiduelles. Ce risque de crédit est constaté sous forme de provision au passif. À compter du 1 er janvier 2018, les modalités d’évaluation de ces encours non douteux sont ainsi alignées avec celles de la norme IFRS 9 de Statut 2 (S2) retenue pour les comptes consolidés. Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise. 2.3.3 . Titres . — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable. Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres ainsi que les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres. Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction. Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque. Titres de transaction . — Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligible dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable. Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus. À la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes. Titres de placement . — Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie. Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus. Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle. Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 2514-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ». Titres d’investissement . — Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt. Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés. L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe. Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres d’investissement ne peuvent pas, sauf exceptions, faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres. Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif. Titres de l’activité de portefeuille . — L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées. Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. À la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. Titres de participation et parts dans les entreprises liées . — Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle. Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs. À la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. Autres titres détenus à long terme . — Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent. Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. Reclassement d’actifs financiers . — Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ». Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants : dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ; lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance. Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes : dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ; lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif. À noter que le Conseil national de la comptabilité, dans son communiqué du 23 mars 2009, précise que « les possibilités de transferts de portefeuille, en particulier du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement telles qu’elles étaient prévues par l’article 19 du règlement CRB n° 90-01 avant sa mise à jour par le règlement n° 2008-17 du CRC restent en vigueur et ne sont pas abrogées par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) ». Le règlement n° 2008-17 du CRC remplacé par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) prévoyant des possibilités additionnelles de transferts entre portefeuilles, ces nouvelles possibilités de transferts complètent celles précédemment définies, et ce, à compter de la date d’application de ce règlement le 1 er juillet 2008. Par conséquent, un reclassement du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement demeure possible sur simple changement d’intention, si au jour du transfert, tous les critères du portefeuille d’investissement sont remplis. 2.3.4 . Immobilisations incorporelles et corporelles . — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par le règlement n° 2014-03 de l’ANC. Immobilisations incorporelles . — Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation. Les logiciels sont amortis sur une durée maximum de 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels, en application des dispositions fiscales, est inscrite en amortissement dérogatoire. Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations. Les droits au bail sont amortis de manière linéaire, sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché. Immobilisations corporelles . — Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours. Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu. Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien : Composants Durée d’utilité Terrains NA Façades non destructibles NA Façades / couverture / étanchéité 20 - 40 ans Fondations / ossatures 30 - 60 ans Ravalement 10 - 20 ans Équipements techniques 10 - 20 ans Aménagements techniques 10 - 20 ans Aménagements intérieurs 8 - 15 ans Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien. Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation. Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants. 2.3.5 . Dettes représentées par un titre . — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif. Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charges à répartir. Pour les dettes structurées, en application du principe de prudence, seule la partie certaine de la rémunération ou du principal est comptabilisée. Un gain latent n’est pas enregistré. Une perte latente fait l’objet d’une provision. 2.3.6 Provisions . — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges directement liés ou non liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisées quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. À moins d’être couverte par un texte spécifique, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du CRC n° 2000-06. Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux et une provision pour risques de contrepartie. Engagements sociaux . — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la recommandation n° 2014-R-02 de l’Autorité des Normes comptables. Ils sont classés en 4 catégories : — Avantages à court terme  : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture. — Avantages à long terme  : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice ; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail. Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture. Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées). — Indemnités de fin de contrat de travail  : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation. — Avantages postérieurs à l’emploi  : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités. Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement). Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan. La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme. La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus. Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs. La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements nets des actifs de couverture, et le coût des services passés et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus que sont les écarts actuariels. Provisions épargne logement . — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi. Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits : l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ; l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL. Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part. Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques : l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ; l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement. Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent. Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés. Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des Clients et sur les encours en risque. La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire. 2.3.7 . Fonds pour risques bancaires généraux . — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF. Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité et aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1,2). 2.3.8 . Instruments financiers à terme . — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture. Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine. Opérations fermes . — Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes : microcouverture (couverture affectée) ; macrocouverture (gestion globale de bilan) ; positions spéculatives / positions ouvertes isolées ; gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction. Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat. Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation. En cas de surcouverture caractérisée, une provision pourra être constituée sur l’instrument de couverture, à hauteur de la quote-part en surcouverture, si l’instrument est en moins-value latente. Dans ce cas, la dotation aux provisions affectera le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés. Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. La comptabilisation des plus ou moins-values latentes est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés de gré à gré (qui incluent les opérations traitées en chambres de compensation), les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Sur les marchés organisés ou assimilés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés en tenant compte d’une décote pour risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs, si ces ajustements de valorisation sont significatifs. Les dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE ( cf. note 1,2.) ne font pas l’objet de ces ajustements de valorisation. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit : pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ; pour les opérations de microcouverture et de macrocouverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat. Opérations conditionnelles . — Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché. Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. À la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat. Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macrocouverture. Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. 2.3.9 . Intérêts et assimilés – Commissions . — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis. La Banque Populaire Val de France a choisi l’option suivante concernant les intérêts négatifs : lorsque la rémunération d’un actif est négative, elle est présentée au compte de résultat en diminution des produits d’intérêts ; lorsque la rémunération d’un passif est positive, elle est présentée au compte de résultat en diminution des charges d’intérêts. Les commissions et coûts liés à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû. Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation : commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ; commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation. 2.3.10 . Revenus des titres . — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ». Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice. Il en est de même pour les titres super-subordonnés à durée indéterminée répondant à la définition d’un instrument de fonds propres prudentiels Tier 1. La Banque Populaire Val de France considère en effet que ces revenus ont le caractère d’intérêts. 2.3.11 . Impôt sur les bénéfices . — Les réseaux Caisses d’Épargne et Banques Populaires ont décidé depuis l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la Loi de finances rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes. Ce mécanisme s’inspire de l’intégration fiscale ouverte aux mutuelles d’assurance et tient compte de critères d’intégration autres que capitalistiques (le critère usuel étant une détention du capital à partir de 95 %). La Banque Populaire Val de France a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste. La charge d’impôt de l’exercice correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice. Elle comprend également les variations des provisions pour impôts sur les GIE fiscaux et l’impôt constaté d’avance au titre des crédits d’impôts reçus pour la rémunération des prêts à taux zéro. 2.3.12 . Contributions aux mécanismes de résolution bancaire . — Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. En 2016, l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR), dans sa décision n°2016-C-51 du 10 octobre 2016, a arrêté une méthode de calcul par stock des contributions pour le mécanisme des dépôts. Pour le fonds de garantie des dépôts, le montant cumulé des contributions remboursées par le fonds au titre des mécanismes de dépôts, cautions et titres représente 792 milliers d’euros. Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent un produit de 211 milliers d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 1 003 milliers d’euros. La directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds devient un Fonds de Résolution Unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique). Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution. En 2018, conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions pour l’année 2018. Le montant des contributions versées à la disposition du fonds représente, pour l’exercice 2018, 2 781 milliers d’euros dont 2 364 milliers d’euros comptabilisés en charge et 417 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15 % des appels de fonds constitués sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 1 217 milliers d’euros. Note 3 . – informations sur le bilan . Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations. Certaines informations relatives au risque de crédit requises par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont présentées dans le rapport de gestion des risques. Elles font partie des comptes certifiés par les commissaires aux comptes. 3.1 . Opérations interbancaires . Actif ( En milliers d'Euros ) 31 décembre 2018 31 décembre 2017 Créances à vue 325 090 134 896 Comptes ordinaires 325 090 134 896 Comptes et prêts au jour le jour 0 0 Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour 0 0 Valeurs non imputées 0 0 Créances à terme 1 550 418 2 113 095 Comptes et prêts à terme 1 550 418 2 113 095 Prêts subordonnés et participatifs 0 0 Valeurs et titres reçus en pension à terme 0 0 Créances rattachées 9 937 11 079 Créances douteuses 0 0 Dont créances douteuses compromises 0 0 Dépréciations des créances interbancaires 0 0 Dont dépréciation sur créances douteuses compromises 0 0 Total 1 885 445 2 259 070 Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 324 770 milliers d'euros à vue et 122 740 milliers d'euros à terme. La centralisation à la Caisse des Dépôts et Consignations, de la collecte du Livret A et du LDD à un taux de 85% des ressources, représente, ajoutée à la centralisation à 50% de la collecte du LEP, 1 424 549 milliers d'euros au 31 décembre 2018. Passif ( En milliers d'Euros ) 31 décembre 2018 31 décembre 2017 Dettes à vue 11 311 8 934 Comptes ordinaires créditeurs 11 311 8 934 Comptes et emprunts au jour le jour Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour Autres sommes dues Dettes à terme 2 832 555 2 982 172 Comptes et emprunts à terme 2 823 942 2 973 560 Valeurs et titres donnés en pension à terme 8 612 8 612 Autres sommes dues 10 561 9 372 Dettes rattachées 17 176 23 123 Total 2 871 603 3 023 601 Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 6 666 milliers d'euros à vue et 1 916 079 milliers d'euros à terme. Le financement de la centralisation à 85% auprès de la Caisse des Dépôts et Consignations de la collecte du Livret A et du LDD a été assuré en partie par des emprunts auprès des Caisses d’épargne pour un montant de 576 586 milliers d’euros au 31 décembre 2018. 3.2 . Opérations avec la clientèle  : 3.2.1 . Opérations avec la clientèle  : — Créances sur la clientèle  : Actif ( En milliers d'Euros ) 31 décembre 2018 31 décembre 2017 Comptes ordinaires débiteurs 160 266 126 791 Créances commerciales 85 979 93 691 Autres concours à la clientèle 9 465 272 8 753 282 Crédits à l'exportation 2 911 3 088 Crédits de trésorerie et de consommation 582 994 528 215 Crédits à l'équipement 2 835 083 2 660 332 Crédits à l'habitat 6 000 019 5 540 325 Autres crédits à la clientèle 7 208 7 208 Valeurs et titres reçus en pension 0 0 Prêts subordonnés 0 0 Autres 37 057 14 114 Créances rattachées 20 354 20 082 Créances douteuses 411 142 430 921 Dépréciations des créances sur la clientèle -190 051 -199 164 Total 9 952 962 9 225 602 Les créances sur la clientèle éligibles au Système européen de Banque Centrale se montent à 711 784 milliers d’euros. — Dettes vis-à-vis de la clientèle  : Passif ( En milliers d'Euros ) 31 décembre 2018 31 décembre 2017 Comptes d'épargne à régime spécial 4 081 821 3 863 745 Livret A 960 709 909 289 PEL / CEL 1 289 426 1 253 107 Autres comptes d'épargne à régime spécial 1 831 686 1 701 348 Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle 5 357 732 5 079 947 Dépôts de garantie 0 0 Autres sommes dues 11 295 9 203 Dettes rattachées 70 692 83 867 Total 9 521 539 9 036 761 LINK Excel.Sheet.12 "\\\\bpvf.ibp\\dfsbpvf\\BANQUE\\SIEGE\\Dfin\\ComptaBPVF\\Situations comptables\\2015\\Situation 2015-12\\Annexes comptes individuels\\ANNEXES 2015\\annexes 2015 piste audit prépa V4.xlsx" 3.2.1!L31C2:L41C4 \a \f 4 \h \* MERGEFORMAT Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle  : ( En milliers d'Euros ) 31 décembre 2018 A vue À terme Total Comptes ordinaires créditeurs 4 532 788 0 4 532 788 Emprunts auprès de la clientèle financière 0 0 Valeurs et titres donnés en pension livrée 0 0 Autres comptes et emprunts 0 824 944 824 944 Total 4 532 788 824 944 5 357 732 3.2.2 . Répartition des encours de crédit par agent économique  : ( En milliers d'Euros ) Créances saines Créances douteuses Dont créances douteuses compromises Brut Dépréciation individuelle Brut Dépréciation individuelle Sociétés non financières 3 513 568 239 235 -140 806 160 137 -100 697 Entrepreneurs individuels 608 786 53 201 -21 214 35 158 -17 180 Particuliers 5 466 437 118 093 -27 842 60 437 -20 465 Administrations privées 31 119 613 -189 580 -178 Administrations publiques et Sécurité Sociale 50 856 0 0 0 0 Autres, créances rattachées, valeurs non imputées 61 105 0 0 0 0 Total au 31 décembre 2018 9 731 871 411 142 -190 051 256 312 -138 520 Total au 31 décembre 2017 8 993 846 430 921 -199 164 257 597 -141 730 3.3 Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable  : 3.3.1 . Portefeuille titres  : ( En milliers d'Euros ) 31 décembre 2018 31 décembre 2017 Transaction Placement Investissement Total Transaction Placement Investissement Total Effets publics et valeurs assimilées 0 414 737 0 414 737 0 489 091 0 489 091 Valeurs brutes 0 410 772 0 410 772 0 482 339 0 482 339 Créances rattachées 0 6 148 0 6 148 0 7 109 0 7 109 Dépréciations 0 -2 183 0 -2 183 0 -357 0 -357 Obligations et autres titres à revenu fixe 0 181 239 1 628 401 1 809 640 0 172 925 1 648 494 1 821 419 Valeurs brutes 0 145 005 1 628 258 1 773 263 0 146 674 1 648 244 1 794 918 Créances rattachées 0 38 447 144 38 591 0 26 297 249 26 546 Dépréciations 0 -2 214 0 -2 214 0 -46 0 -46 Actions et autres titres à revenu variable 0 9 961 0 9 961 0 9 809 0 9 809 Montants bruts 0 11 294 0 11 294 0 10 889 0 10 889 Créances rattachées 0 0 0 0 0 0 0 0 Dépréciations 0 -1 333 0 -1 333 0 -1 080 0 -1 080 Total 0 605 937 1 628 401 2 234 338 0 671 825 1 648 494 2 320 319 Le poste « obligations et autres titres à revenu fixe » des titres d’investissement, comprend les titres résultant de la participation de l’établissement à l’opération « Titrisation » du Groupe BPCE (voir note 1.3). La valeur de marché des titres d’investissement s’élève à 1 628 258 milliers d’euros. Pour les effets publics et valeurs assimilées, le montant des créances représentatives des titres prêtés s’élève à 385 772 milliers d’euros. Obligations et autres titres à revenu fixe (encours bruts)  : ( En milliers d'Euros ) 31 décembre 2018 31 décembre 2017 Transaction Placement Investissement Total Transaction Placement Investissement Total Titres cotés 0 132 004 1 400 203 1 532 207 0 97 728 1 422 548 1 520 276 Titres non cotés 0 13 001 228 055 241 056 0 48 946 225 697 274 643 Dont Titres prêtés 0 132 000 1 395 187 1 527 187 0 96 500 1 416 548 1 513 048 Dont Titres empruntés 0 0 0 0 0 0 0 0 Créances douteuses 0 0 0 0 0 0 0 0 Créances rattachées 0 38 447 144 38 591 0 26 297 249 26 546 Total 0 183 452 1 628 401 1 811 853 0 172 971 1 648 493 1 821 464 Dont titres subordonnés 0 4 214 564 214 568 0 12 203 214 564 226 767 1 169 200 milliers d’euros d’obligations séniors souscrites lors de la première opération « Titrisation des crédits immobiliers » de 2014 ont été prêtées à BPCE SA, ainsi que 83 400 milliers d’euros d’obligations séniors précédemment souscrites lors de la deuxième opération « Titrisation des crédits personnels de 2016, et 142 587 milliers d’euros d’obligations séniors lors de la troisième opération « Titrisation des crédits immobiliers » de 2017, dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à 4 397 milliers d’euros au 31 décembre 2018 contre 403 milliers d’euros au 31 décembre 2017. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 4 813 milliers d’euros au 31 décembre 2018 contre 7 991 milliers d’euros au 31 décembre 2017. Les moins-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 810 milliers d’euros au 31 décembre 2018. Au 31 décembre 2017, les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élevaient à 202 milliers d’euros. La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 410 772 milliers d'euros au 31 décembre 2018 contre 482 339 milliers d’euros au 31 décembre 2017. Actions et autres titres à revenu variable (encours bruts)  : ( En milliers d'Euros ) 31 décembre 2018 31 décembre 2017 Transaction Placement TAP Total Transaction Placement TAP Total Titres cotés 0 3 276 0 3 276 0 3 276 0 3 276 Titres non cotés 0 8 018 0 8 018 0 7 613 0 7 613 Créances rattachées 0 0 0 0 0 0 0 0 Total 0 11 294 0 11 294 0 10 889 0 10 889 Pour les titres de placement, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à 1 333 milliers d’euros au 31 décembre 2018 contre 1 080 milliers d’euros au 31 décembre 2017. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 5 331 milliers d’euros au 31 décembre 2018 contre 6 691 milliers d’euros au 31 décembre 2017. 3.3.2 . Évolution des titres d’investissement LINK Excel.Sheet.12 "\\\\bpvf.ibp\\dfsbpvf\\BANQUE\\SIEGE\\Dfin\\ComptaBPVF\\Situations comptables\\2015\\Situation 2015-12\\Annexes comptes individuels\\ANNEXES 2015\\annexes 2015 piste audit prépa V4.xlsx" 3.3.2!L6C1:L13C9 \a \f 4 \h \* MERGEFORMAT : En milliers d'euros 31 décembre 2017 Achats Cessions Remboursements Décotes / surcotes Transferts Reclassements 31 décembre 2018 Effets publics 0 0 0 0 0 0 0 0 Obligations et autres titres à revenu fixe 1 648 493 339 845 0 -359 875 0 0 -62 1 628 401 Dont Titres de créances négociables 10 132 0 0 0 0 0 0 10 132 Dont obligations 1 638 112 339 774 0 -359 761 0 0 0 1 618 125 Dont titrisation 0 0 0 0 0 0 0 0 Dont Créances rattachées 249 71 0 -114 0 0 -62 144 Total 1 648 493 339 845 0 -359 875 0 0 -62 1 628 401 3.3.3 . Reclassements d’actifs . — La Banque Populaire Val de France n’a pas opéré de reclassements d’actif. 3.4 . Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme  : 3.4.1 Évolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme  : ( En milliers d' E uros ) 31 décembre 2017 Augmentation Diminution Conversion Autres variations 31 décembre 2018 Valeurs brutes 806 141 41 921 -849 0 0 847 213 Participations et autres titres détenus à long terme 777 133 41 921 -849 0 -651 434 166 771 Comptes courants associés 0 0 0 0 0 0 Parts dans les entreprises liées 29 008 0 0 0 651 434 680 442 Dépréciations -201 0 -4 854 0 0 -5 055 Participations et autres titres à long terme -201 0 -4 854 0 0 -5 055 Parts dans les entreprises liées 0 0 0 0 0 0 Immobilisations financières nettes 805 940 41 921 -5 703 0 0 842 158 Les autres titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’association au fonds de garantie des dépôts (2 315 milliers d’euros), et les certificats d’associés au fonds de garantie des dépôts (4 014 milliers d’euros) ainsi que des parts de TSSDI émises par BPCE en 2018 pour un montant de 30 170 milliers d’euros. La Banque Populaire Val de France détient une participation de 4,31 % dans le capital de BPCE pour un montant de 651 193 milliers d’euros contre 642 509 milliers d’euros au 31 décembre 2017. La participation de BPCE a fait l’objet d’un reclassement comptable et est désormais comptabilisée dans le poste « Parts dans les entreprises liées ». Cette participation a été estimée à 759 375 milliers d’euros au 31 décembre 2018. La plus-value latente est restée inchangée à 108 182 milliers d’euros. La valeur des titres de l’organe central a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Ces principales filiales sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividende Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques jugés raisonnables. Les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées, y compris les principaux effets attendus de Bâle 3, ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’organe central. 3.4.2 Tableau des filiales et participations ( En milliers d'euros ) : Filiales et participations Capital Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG le cas échéant Quote-part du capital détenue(en %) Valeur comptable des titres détenus Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés et TSDI Montants des cautions et avals donnés par la société CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos) Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice Brut Nette A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1 % du capital de la société astreinte à la publication 1. Filiales (détenues à + de 50%) SASU Financière vecteur (1) 5 560 4 049 100% 10 198 10 198 0 0 126 845 0 SAS Val de France Immobilisations (1) 5 150 8 208 100% 5 046 5 046 38 971 0 2 307 2 345 1 391 SAS Ile d 'IE (2)(3) 12 248 -940 95% 11 633 11 633 0 0 613 -107 0 2. Participations (détenues entre 10 et 50%) SBE ( 1) 31 000 18 939 50% 18 000 18 000 0 0 13 912 2 240 0 Ouest croissance (1) 105 102 97 071 16% 43 422 43 422 1 444 0 34 994 31 630 654 Gie IBP Investissement (2)(3) 61 503 0 10% 6 429 6 429 0 0 35 757 0 0 B. Renseignements globaux sur les autres titres . Filiales françaises (ensemble) 2 254 2 254 5 632 0 800 Filiales étrangères (ensemble) 0 0 0 0 0 Participations dans les sociétés françaises 713 591 708 536 0 0 20 374 Participations dans les sociétés étrangères 0 0 0 0 0 Dont participations dans les sociétés cotées 0 0 Certificats d'associations 2 315 2 315 Certificats d'associés 4 014 4 014 Autres titres à long terme 30 170 30 170 (1) au 31 décembre 2018 (2) au 31 décembre 2017 (3) CA HT 3.4.3 . Entreprises dont l’établissement est associé indéfiniment responsable  : Dénomination Siège Forme juridique SOCAMA VAL DE FRANCE (*) 2 avenue de Milan 37924 Tours Cedex 9 SCM SOCAMI VAL DE FRANCE (*) 2 avenue de Milan 37924 Tours Cedex 9 SCM IBP INVESTISSEMENTS 23 Place de Wicklow 78180 Montigny le Bretonneux GIE (*) En vertu du protocole d'accord liant la BPVF et les 2 SCM 3.4.4 . Opérations avec les entreprises liées  : ( En milliers d' E uros ) Établissements de crédit Autres entreprises 31 décembre 2018 31 décembre 2017 Créances 448 566 44 560 493 126 46 084 Dont subordonnées 0 0 0 0 Dettes 1 251 138 5 478 1 256 616 7 119 Dont subordonnées 0 0 0 0 Engagements donnés 0 0 0 0 Engagements de financement 0 0 0 0 Engagements de garantie 0 0 0 0 Autres engagements donnés 0 0 0 0 Engagements reçus 278 371 0 278 371 0 Engagements de financement 0 0 0 0 Engagements de garantie 278 371 0 278 371 0 Autres engagements reçus 0 0 0 0 Total 1 978 075 50 038 2 028 113 53 203 3.5 . Immobilisations incorporelles et corporelles  : 3.5.1 . Immobilisations incorporelles  : ( En milliers d'Euros) 31 décembre 2017 Augmentation Diminution Autres mouvements 31 décembre 2018 Valeurs brutes 6 587 20 -146 0 6 461 Droits au bail et fonds commerciaux 6 030 0 -146 0 5 884 Logiciels 5 0 0 0 5 Autres 552 20 0 0 572 Amortissements et dépréciations -6 015 -100 145 0 -5 970 Droits au bail et fonds commerciaux -5 458 -91 145 0 -5 404 Logiciels -5 0 0 0 -5 Autres -552 -9 0 0 -560 Total valeurs nettes 572 -80 -1 0 492 3.5.2 . Immobilisations corporelles  : ( En milliers d'Euros) 31 décembre 2017 Augmentation Diminution Autres mouvements 31 décembre 2018 Valeurs brutes 256 983 4 111 -4 469 0 256 625 Immobilisations corporelles d'exploitation 253 372 4 062 -4 469 0 252 965 Terrains 5 569 -62 0 5 507 Constructions 196 757 2 817 -1 976 1 111 198 709 Parts de SCI 0 0 0 0 0 Autres 51 046 1 245 -2 431 -1 111 48 749 Immobilisations hors exploitation 3 611 49 0 0 3 660 Amortissements et dépréciations -130 240 -11 111 3 579 0 -137 772 Immobilisations corporelles d'exploitation -129 524 -11 001 3 579 0 -136 946 Terrains 0 0 0 0 0 Constructions -87 014 -8 993 1 212 0 -94 795 Parts de SCI 0 0 0 0 0 Autres -42 510 -2 008 2 367 0 -42 151 Immobilisations hors exploitation -716 -110 0 0 -826 Total valeurs nettes 126 743 -7 000 -890 0 118 854 3.6 . Dettes représentées par un titre  : En milliers d'euros 31 décembre 2018 31 décembre 2017 Bons de caisse et bons d'épargne 0 0 Titres du marché interbancaire et de créances négociables 943 026 1 034 958 Emprunts obligataires 0 0 Autres dettes représentées par un titre 0 0 Dettes rattachées 10 969 10 554 Total 953 995 1 045 512 3.7 . Autres actifs et autres passifs  : ( En milliers d'Euros) 31 décembre 2018 31 décembre 2017 Actif Passif Actif Passif Comptes de règlement sur opérations sur titres 0 0 0 0 Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus 0 4 0 2 Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres 0 2 568 0 1 233 Créances et dettes sociales et fiscales 40 842 48 705 40 459 47 226 Dépôts de garantie reçus et versés 8 423 687 8 984 60 Appels de marges 19 400 0 0 -10 700 Échéances de prêts en attente de versement aux Fonds Communs de Titrisation 0 25 369 0 24 553 Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers 31 839 6 266 46 991 6 844 Total 100 504 83 598 96 434 69 218 La Banque Populaire Val de France a signé des contrats de collatéralisation avec NATIXIS et a comptabilisé au 31 décembre 2018 un montant de 19 400 milliers d’euros d’appels de marge versés contre 10 700 milliers d’euros au 31 décembre 2017. 3.8 . Comptes de régularisation  : ( En milliers d'Euros ) 31 décembre 2018 31 décembre 2017 Actif Passif Actif Passif Engagements sur devises 2 92 0 264 Charges et produits constatés d'avance 14 373 54 631 14 422 52 275 Produits à recevoir/Charges à payer 22 098 35 064 26 635 46 967 Valeurs à l'encaissement 20 578 17 496 44 738 49 263 Autres 20 142 22 003 48 013 37 490 Total 77 192 129 287 133 808 186 259 3.9 . Provisions  : 3.9.1 . Tableau de variations des provisions  : ( En milliers d' E uros ) 31 décembre 2017 Dotations Utilisations Reprises Autres mouvements 31 décembre 2018 Provisions pour risques de contrepartie 31 649 76 092 -177 -26 023 -4 81 538 Provisions pour engagements sociaux 29 150 2 477 0 -1 569 0 30 059 Provisions pour PEL/CEL 12 801 121 0 -320 0 12 602 Autres provisions pour risques 35 276 6 464 -1 552 -6 264 0 33 923 Portefeuille titres et instruments financiers à terme 0 0 0 0 0 0 Provisions pour risque fiscal 19 004 4 934 -490 -721 0 22 726 Provisions pour contrôle fiscal 0 0 0 0 0 0 Provisions pour impôt différé 0 0 0 0 0 0 Provisions pour risque opérationnel 11 596 778 0 -4 868 0 7 505 Risque RH dont URSSAF 3 671 752 -1 007 -675 0 2 741 TVA sur immobilisations 1 005 0 -55 0 0 950 Provisions exceptionnelles 0 0 0 0 0 0 Provisions pour restructurations informatiques 0 0 0 0 0 0 Autres provisions exceptionnelles 0 0 0 0 0 0 Total 108 875 85 154 -1 729 -34 176 -4 158 121 3.9.2 . Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie  : ( En milliers d' E uros ) 31 décembre 2017 Dotations Utilisations Reprises 31 décembre 2018 Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs 200 620 84 236 -12 944 -80 567 200 620 Dépréciations sur créances sur la clientèle 199 164 84 146 -12 944 -80 315 190 051 Dépréciations sur créances sur établissements de crédits 0 0 0 0 0 Dépréciations sur autres créances 1 456 89 0 -251 1 294 Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif 31 649 76 088 -177 -26 023 81 537 Provisions sur engagements hors bilan (1) 12 494 14 939 0 -8 929 18 504 Provisions pour risques pays 0 0 0 0 0 Provisions sectorielles 0 0 0 0 0 Provisions pour risques de contrepartie clientèle (2) 19 154 61 149 -177 -17 094 63 033 Total 232 269 160 323 -13 121 -106 589 232 269 (1) Dont risque d’exécution d’engagements par signature. (2) Une provision pour risque est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou au hors-bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance. La Banque Populaire Val de France ne rachète pas les créances douteuses ou impayées qu’elle a préalablement cédées aux FCT de crédits immobiliers ou de crédits personnels. La gestion des impayés, du douteux et du contentieux de l’ensemble des créances cédées par les établissements du Groupe BPCE est réalisée au sein des FCT BPCE Master Home Loans, BPCE Consumer Loans FCT 2016_5, BPCE Home Loans FCT 2017_5 et BPCE Home Loans FCT 2018_10. La Banque Populaire Val de France est toujours exposée à un risque équivalent à celui de ses propres créances cédées, mais ce risque prend désormais la forme de garanties accordées aux FCT BPCE Master Home Loans Demut, BPCE Consumer Loans FCT 2016_5 Demut, BPCE Home Loans FCT 2017_5 Demut et BPCE Home Loans FCT 2018_10 Demut dont le rôle est de démutualiser les flux servis par les différentes tranches de titres émises par les FCT BPCE Master Home Loans, BPCE Consumer Loans FCT 2016_5, BPCE Home Loans FCT 2017_5 et BPCE Home Loans FCT 2018_10. Pour les créances qu’elle a cédées au FCT, la Banque Populaire Val de France comptabilise désormais au passif des provisions pour risque d’exécution des engagements par signature en remplacement et pour un montant équivalent à celui des provisions sur base de portefeuilles. L’engagement de garantie étant déjà provisionné, il ne figure pas au hors bilan. 3.9.3 . Provisions pour engagements sociaux  : — Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies  : Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Caisses d’Épargne et les Banques Populaires. L'engagement de la Banque Populaire Val de France est limité au versement des cotisations (9 516 milliers d’euros contre 9 321 milliers d'euros en 2017). — Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme  : Les engagements de la Banque Populaire Val de France concernent les régimes suivants : le régime de retraite des Banques Populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CARBP) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993 ; retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ; autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme. Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables. Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan   : ( En milliers d'Euros) 31 décembre 2018 31 décembre 2017 CARBP Retraites IFC MDT Total CARBP Retraites IFC MDT Total Valeur actualisée des engagements financés (a) 48 243 2 524 22 565 6 840 80 172 51 773 2 524 23 058 7 011 84 366 Juste valeur des actifs du régime (b) 27 143 2 290 15 615 45 048 27 952 2 290 16 792 0 47 034 Juste valeur des droits à remboursement (c) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Valeur actualisée des engagements non financés (d) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Éléments non encore reconnus : écarts actuariels et coûts des services passés (e) 1 538 340 3 293 0 5 171 2 862 340 5 086 0 8 288 Solde net au bilan (a) - (b) - (c) + (d) - (e) 19 562 -106 3 657 6 840 29 953 20 959 -106 1 180 7 011 29 044 — Analyse de la charge de l'exercice  : ( En milliers d'Euros ) 31 décembre 2018 31 décembre 2017 CARBP Retraites IFC MDT Total CARBP Retraites IFC MDT Total Prestations versées 1 694 0 -681 294 1 307 1 726 0 249 232 2 207 Coût des services rendus de la période -1 381 -428 -1 809 0 0 -1 319 -415 -1 734 Versement de la période au fonds 0 0 0 0 0 9 000 0 9 000 Coût financier -297 0 -114 -81 -492 -315 0 -197 -69 -581 Rendement attendu des actifs de couverture 0 0 0 0 0 0 Rendement attendu des droits à remboursement 0 0 0 0 0 0 Écarts actuariels : amortissement de l'exercice 0 0 -123 387 264 0 0 -120 -81 -201 Coût des services passés 0 0 0 0 0 0 Autres 0 0 -178 -178 0 22 -99 0 -77 Total 1 397 0 -2 477 172 -908 1 411 22 7 514 -333 8 614 — Principales hypothèses actuarielles  : Exercice 2018 Exercice 2017 CARBP Retraites IFC MDT CARBP Retraites IFC MDT Taux d'actualisation 1,56% 1,44% 1,75% 1,41% 1,32% 1,44% 1,49% 1,12% Taux d'inflation 1,70% 1,70% 1,70% 1,70% 1,70% 1,70% 1,70% 1,70% Duration 14 10 17 12 15 10 18 13 Sur l’année 2018, pour les engagements de retraite au titre de la CAR, sur l’ensemble des – 2 164 milliers d’euros d’écarts actuariels générés, - 1 598 milliers d’euros proviennent des écarts liés à la mise à jour du taux d’actualisation et – 565 milliers d’euros proviennent des ajustements liés à l’expérience. Les hypothèses démographiques n’ayant pas été modifiées, il n’y a pas d’écarts démographiques. Au 31 décembre 2018, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 46,1 % en produits de taux, 39.3 % en actions, 5.4% en actifs monétaires et 9,2 % en autres actifs. La table de mortalité est TGH05-TGF05 pour l’ensemble des régimes . Le taux d’actualisation utilisé est un taux « Euro corporate Composite AA+ ». 3.9.4 Provisions PEL / CEL  : ( En milliers d' E uros ) 31 octobre 2018 31 octobre 2017 Encours collectés au titre des Plans d' É pargne - logement (PEL) Ancienneté de moins de 4 ans 182 722 150 544 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 715 600 697 392 Ancienneté de plus de 10 ans 300 340 312 348 Encours collectés au titre des plans É pargne - logement 1 198 662 1 160 284 Encours collectés au titre des comptes É pargne - logement 89 940 88 161 Total des encours collectes au titre de l' É pargne - logement 1 288 602 1 248 445 — Encours de crédits Épargne - Logement  : ( En milliers d'Euros ) 31 octobre 2018 31 octobre 2017 Encours de crédits au titre des plans Épargne- logement 489 682 Encours de crédits au titre des comptes É pargne - logement 2 232 3 220 Total 2 721 3 902 Les données utilisées pour le calcul des provisions É pargne-logement sont arrêtées à la date du 31 octobre. Provisions sur engagements liés aux comptes et plans É pargne-logement  : ( En milliers d'Euros) 31 décembre 2017 Dotations / reprises nettes 31 décembre 2018 Encours collectés au titre des Plans d' É pargne - logement (PEL) Ancienneté de moins de 4 ans 2 633 250 2 883 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 4 122 -518 3 604 Ancienneté de plus de 10 ans 5 238 -51 5 187 Provisions constituées au titre des plans É pargne - logement 11 993 -319 11 674 Provisions constituées au titre des comptes É pargne - logement 807 121 928 Provisions constituées au titre des crédits PEL 0 0 0 Provisions constituées au titre des crédits CEL 0 0 0 Provisions constituées au titre des crédits É pargne - logement 0 0 0 Total des provisions constituées au titre de l' É pargne - logement 12 800 -198 12 602 La Banque Populaire Val de France a comptabilisé une reprise de la provision épargne-logement d’un montant de 199 milliers d’euros au titre de ses engagements sur les comptes et plans É pargne - logement. 3.10 Fonds pour risques bancaires généraux En milliers d'euros 31 décembre 2017 Augmentation Diminution Autres variations 31 décembre 2018 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 175 660 0 -46 000 0 129 660 Fonds Régionaux de Solidarité 25 294 0 -556 0 24 738 Fonds réseau banque populaire 23 762 396 0 0 24 158 Fonds de Garantie Mutuel 9 572 160 0 0 9 732 Total 234 288 556 -46 556 0 188 288 Au 31 décembre 2018, les Fonds pour Risques Bancaires Généraux incluent notamment 24 158 milliers d'euros affectés au Fonds Réseau Banque Populaire, 9 732 milliers d'euros affectés au Fonds de Garantie Mutuel et 24 738 milliers d'euros affectés au Fonds Régional de Solidarité. Le Fonds pour Risques Bancaires Généraux a été diminué de 46 000 milliers d’euros compte tenu de la comptabilisation de dépréciations sur les encours de crédit sains, en alignement de la norme IFRS 9. 3.11 . Capitaux propres  : ( En milliers d'Euros ) Capital Primes d'émission Réserves / autres Report à nouveau Résultat Total capitaux propres hors FRBG Total au 31 décembre 2016 383 595 7 445 650 236 210 854 77 517 1 329 646 Mouvements de l'exercice -635 0 0 71 449 6 424 77 238 Total au 31 décembre 2017 382 960 7 445 650 236 282 302 83 941 1 406 884 Variation de capital 2 487 0 0 0 0 2 487 Résultat de la période 0 0 0 0 74 351 74 351 Distribution de dividendes 0 0 0 0 -5 726 -5 726 Autres mouvements 0 0 0 78 215 -78 215 0 Dont changement de méthode 0 0 0 0 0 0 Dont provisions réglementées 0 0 0 0 0 0 Dont affectation du résultat 0 0 0 78 215 -78 215 0 Total au 31 décembre 2018 385 447 7 445 650 236 360 517 74 351 1 477 996 Le capital social de la Banque Populaire Val de France s’élève à 385 448 milliers d’euros et est composé de 7 709 milliers de parts sociales de nominal 50 euros entièrement détenues par les sociétaires. 3.12 . Durée résiduelle des emplois et ressources . — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées. ( En milliers d' E uros ) Moins de 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Indéterminé 31 décembre 2018 Total des emplois 2 588 866 1 187 538 4 761 622 5 266 934 257 824 14 062 784 Effets publics et valeurs assimilées 6 148 34 984 242 947 130 658 0 414 737 Créances sur les établissements de crédit 1 820 296 36 874 27 475 800 0 1 885 445 Opérations avec la clientèle 554 631 936 410 3 447 232 4 756 865 257 824 9 952 962 Obligations et autres titres à revenu fixe 207 791 179 270 1 043 968 378 611 0 1 809 640 Opérations de crédit-bail et de locations simples 0 0 0 0 0 0 Total des ressources 5 791 147 915 284 2 964 220 885 675 2 790 811 13 347 137 Dettes envers les établissements de crédit 140 763 290 958 1 799 948 639 934 0 2 871 603 Opérations avec la clientèle 5 506 005 402 592 691 635 130 496 2 790 811 9 521 539 Dettes représentées par un titre 144 379 221 734 472 637 115 245 0 953 995 Dettes subordonnées 0 0 0 0 0 0 Note 4 . – Informations sur le hors bilan et opérations assimilées . 4.1 . Engagements reçus et donnés : : 4.1.1 . Engagements de financement  : ( En milliers d'Euros ) 31 décembre 2018 31 décembre 2017 Engagements de financement donnés En faveur des établissements de crédit 0 0 En faveur de la clientèle 1 192 823 1 066 839 Ouverture de crédits documentaires 6 104 5 214 Autres ouvertures de crédits confirmés 1 186 718 1 061 625 Autres engagements 0 0 Total des engagements de financement donn é s 1 192 823 1 066 839 Engagements de financement reçus D'établissements de crédit 0 0 De la clientèle 0 0 Total des engagements de financement reçus 0 0 4.1.2 . Engagements de garantie  : En milliers d'euros 31 décembre 2018 31 décembre 2017 Engagements de garantie donnés D'ordre d'établissements de crédit 0 0 Confirmation d'ouverture de crédits documentaires 0 0 Autres garanties 0 0 D'ordre de la clientèle 547 207 534 869 Cautions immobilières 144 492 115 720 Cautions administratives et fiscales 3 602 16 511 Autres cautions et avals donnés 287 899 299 609 Autres garanties données 111 213 103 030 Total des engagements de garantie donn é s 547 207 534 869 Engagements de garantie reçus Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit 1 115 060 1 181 473 Total des engagements de garantie reçus 1 115 060 1 181 473 4.1.3 . Autres engagements ne figurant pas au hors bilan . — Au 31 décembre 2018, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement : 226 067 milliers d’euros de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 239 148 milliers d’euros au 31 décembre 2017, 0 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BP Covered Bonds contre 195 894 milliers d’euros au 31 décembre 2017, 380 465 milliers d’euros de créances données en garantie auprès de la Caisse de Refinancement Hypothécaire contre 393 666 milliers d’euros au 31 décembre 2017, 1 223 960 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH, contre 1 302 561 milliers d’euros au 31 décembre 2017, 485 717 milliers d’euros de créances mobilisées dans le cadre du processus EBCE, contre 270 334 milliers d’euros au 31 décembre 2017. Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la Banque Populaire Val de France en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers. Dans le cadre de l’opération de Titrisation des crédits immobiliers, la Banque Populaire Val de France effectue le recouvrement des sommes dues sur les crédits cédés pour le compte du FCT. Afin de sanctuariser les encaissements reçus de la clientèle et qui appartiennent juridiquement au FCT, il a été mis en place un « compte d’affectation spécial (CAS) », figurant parmi les comptes ordinaires de la Banque Populaire Val de France. Ce compte reçoit les sommes recouvrées dans l’attente de leur reversement au FCT. Au 31 décembre 2018, le montant de cet actif grevé au bénéfice du FCT figure dans les « autres valeurs affectées en garantie » et s’élève à 24 241 milliers d’euros contre 21 971 milliers d’euros au 31 décembre 2017. 4.2 . Opérations sur instruments financiers à terme  : 4.2.1 . Instruments financiers et opérations de change à terme  : ( En milliers d'Euros) 31 décembre 2018 31 décembre 2017 Couverture Autres opérations Total Juste valeur Couverture Autres opérations Total Juste valeur Opérations fermes Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 0 0 0 0 Contrats de taux d'intérêt 0 0 0 0 0 0 0 0 Contrats de change 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres contrats 0 0 0 0 0 0 0 0 Opérations de gré à gré 3 157 335 0 3 157 335 -18 378 3 120 776 0 3 120 776 -12 019 Accords de taux futurs (FRA) 0 0 0 0 0 0 0 0 Swaps de taux d'intérêt 3 051 613 0 3 051 613 -18 375 2 963 234 0 2 963 234 -12 014 Swaps financiers de devises 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres contrats à terme 105 722 0 105 722 -3 157 542 0 157 542 -5 Total opérations fermes 3 157 335 0 3 157 335 -18 378 3 120 776 0 3 120 776 -12 019 Opérations conditionnelles Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 0 0 0 0 Options de taux d'intérêt 0 0 0 0 0 0 0 0 Options de change 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres options 0 0 0 0 0 0 0 0 Opérations de gré à gré 0 197 197 0 0 3 587 3 587 0 Options de taux d'intérêt 0 0 0 0 0 0 0 0 Options de change 0 197 197 0 0 3 587 3 587 0 Autres options 0 0 0 0 0 0 0 0 Total opérations conditionnelles 0 197 197 0 0 3 587 3 587 0 Total instruments financiers et change à terme 3 157 335 197 3 157 532 -18 378 3 120 776 3 587 3 124 364 -12 019 Les montants notionnels des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Banque Populaire Val de France sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux. Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de devises. 4.2.2 . Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré  : ( En milliers d'Euros ) 31 décembre 2018 31 décembre 2017 Micro-couverture Macro-couverture Position ouverte isolée Total Micro-couverture Macro-couverture Position ouverte isolée Total Opérations fermes 1 762 886 1 288 727 0 3 051 613 1 878 234 1 085 000 0 2 963 234 Accords de taux futurs (FRA) 0 0 0 0 0 0 0 0 Swaps de taux d'intérêt 1 762 886 1 288 727 0 3 051 613 1 878 234 1 085 000 0 2 963 234 Swaps financiers de devises 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres contrats à terme de taux d'intérêt 0 0 0 0 0 0 0 0 Opérations conditionnelles 0 0 0 0 0 0 0 0 Options de taux d'intérêt 0 0 0 0 0 0 0 0 Total 1 762 886 1 288 727 0 3 051 613 1 878 234 1 085 000 0 2 963 234 4.2.3 . Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme   : ( En milliers d' E uros ) De 0 à 1 an De 1 à 5 ans Plus de 5 ans 31 décembre 2018 Opérations fermes 185 219 1 478 749 1 387 644 3 051 613 Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 Opérations de gré à gré 185 219 1 478 749 1 387 644 3 051 613 Opérations conditionnelles 0 0 0 0 Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 Opérations de gré à gré 0 0 0 0 Total 185 219 1 478 749 1 387 644 3 051 613 4.3 . Ventilation du bilan par devise . — Le bilan par devise autre que l’euro de la Banque Populaire Val de France au 31 décembre 2018 n’est pas significatif. Note 5 . – Informations sur le compte de résultat . 5.1 . Intérêts, produits et charges assimilés  : ( En milliers d'Euros ) Exercice 2018 Exercice 2017 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations avec les établissements de crédit 15 728 -24 424 -8 697 18 665 -36 257 -17 592 Opérations avec la clientèle 220 205 -70 231 149 975 230 390 -75 790 154 600 Obligations et autres titres à revenu fixe 58 797 -33 118 25 680 60 310 -33 980 26 330 Prêts et emprunts subordonnés 142 0 142 0 0 0 Instruments de macro-couverture 23 059 -5 407 17 653 29 778 -10 935 18 843 Autres 0 0 0 0 0 0 Total 317 931 -133 179 184 752 339 143 -156 962 182 181 Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD et ceux du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations. Parmi les produits d’intérêts figure une reprise nette de la provision épargne logement pour un montant de 199 milliers d’euros pour l’exercice 2018, contre une dotation nette de 691 milliers d’euros pour l’exercice 2017. 5.2 . Revenus des titres à revenu variable  : ( En milliers d'Euros ) Exercice 2018 Exercice 2017 Actions et autres titres à revenu variable 317 783 Participations et autres titres détenus à long terme 0 0 Parts dans les entreprises liées 23 220 26 927 Total 23 535 27 710 5.3 . Commissions  : ( En milliers d'Euros) Exercice 2018 Exercice 2017 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations de trésorerie et interbancaire 5 079 -190 4 889 5 415 -590 4 825 Opérations avec la clientèle 82 322 -298 82 023 84 830 -339 84 491 Opérations sur titres 5 071 0 5 071 6 338 0 6 338 Moyens de paiement 41 413 -20 802 20 612 39 737 -20 881 18 856 Opérations de change 122 0 122 124 0 124 Engagements hors-bilan 11 473 -5 191 6 281 10 329 -4 409 5 920 Prestations de services financiers 13 606 -4 018 9 587 12 108 -3 993 8 115 Vente de produits d'assurance (hors IARD) 45 816 0 45 816 40 791 0 40 791 Activités de conseil 308 0 308 162 0 162 Autres commissions 0 0 0 0 0 0 Total 205 210 -30 500 174 710 199 834 -30 212 169 622 5.4 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ( En milliers d'Euros ) Exercice 2018 Exercice 2017 Titres de transaction 6 26 Opérations de change 1 147 423 Instruments financiers à terme 0 0 Portefeuille de négociation 0 0 Total 1 153 449 5.5 . Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés  : ( En milliers d'Euros) Exercice 2018 Exercice 2017 Placement TAP Total Placement TAP Total Dépréciations -4 247 0 -4 247 -265 0 -265 Dotations -4 271 0 -4 271 -640 0 -640 Reprises 24 0 24 375 0 375 Résultat de cession 1 633 0 1 633 1 768 0 1 768 Autres éléments 0 0 0 0 0 0 Total -2 613 0 -2 613 1 503 0 1 503 5.6 . Autres produits et charges d'exploitation bancaire  : ( En milliers d'Euros) Exercice 2018 Exercice 2017 Produits Charges Total Produits Charges Total Quote-part d'opérations faites en commun 1 797 -5 289 -3 492 1 735 -4 394 -2 659 Activités immobilières 631 0 631 324 0 324 Provisions pour risques opérationnels 7 959 -3 867 4 092 3 762 -7 656 -3 894 Autres activités diverses 20 0 20 20 0 20 Autres produits et charges accessoires 39 968 -40 034 -65 20 832 -18 138 2 695 Total 50 375 -49 189 1 186 26 674 -30 188 -3 514 5.7 . Charges générales d'exploitation  : ( En milliers d'Euros) Exercice 2018 Exercice 2017 Frais de personnel Salaires et traitements -81 271 -77 899 Charges de retraite et assimilées -12 744 -10 695 Autres charges sociales -32 779 -31 771 Intéressement des salariés -10 624 -10 127 Participation des salariés -4 986 -4 971 Impôts et taxes liés aux rémunérations -12 366 -13 213 Total des frais de personnel -154 770 -148 675 Autres charges d'exploitation Impôts et taxes -11 252 -9 282 Autres charges générales d'exploitation -78 165 -80 110 Total des autres charges d'exploitation -89 417 -89 392 Total -244 187 -238 067 Frais de personnel . — L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 777 cadres et 1 240 non-cadres , soit un total de 2 017 salariés. Le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel et représente un montant estimé de 2 700 milliers d’euros. Impôts et taxes . — Les entreprises n'ont pas l'obligation d'appliquer l’interprétation IFRIC 21 « Droits ou taxes » dans les comptes individuels en référentiel français mais la Banque Populaire Val de France a décidé au cas particulier d’aligner les référentiels français et IFRS puisqu’il s’agit d’une interprétation de la norme IAS 37 « Passifs, passifs éventuels et actifs éventuels » qui est à l'origine des règles comptables françaises sur les passifs. Selon l’interprétation IFRIC 21, une entité doit comptabiliser une dette relative à des droits ou des taxes prélevées par une autorité publique, uniquement lorsque le fait générateur tel que prévu par la législation se produit. Si l’obligation de payer la taxe naît de la réalisation progressive de l’activité, celle-ci doit être comptabilisée au fur et à mesure sur la même période. Enfin, si l’obligation de payer est générée par l’atteinte d’un certain seuil, le passif lié à cette taxe ne sera enregistré que lorsque le seuil sera atteint. Lorsque l’obligation de payer la taxe naît au 1 er janvier, cette dernière doit être enregistrée à compter de cette même date. Les principales taxes concernées par ce changement de méthode sont notamment la taxe systémique bancaire (TSB), la contribution pour frais de contrôle ACPR et la taxe foncière. Par mesure de simplicité et compte tenu du caractère peu significatif, il a été décidé d’appliquer également ce changement à la C3S. 5.8 . Coût du risque  : ( En milliers d'Euros ) Exercice 2018 Exercice 2017 Dotations Reprises nettes Pertes non couvertes Récupérations sur créances amorties Total Dotations Reprises nettes Pertes non couvertes Récupérations sur créances amorties Total Dépréciations d'actifs -84 228 73 440 -5 380 311 -15 857 -194 083 173 565 -6 716 584 -26 650 Interbancaires 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Clientèle -84 228 73 440 -5 380 311 -15 857 -193 718 172 950 -6 714 584 -26 898 Titres et débiteurs divers 0 0 0 0 -365 615 -2 0 248 Provisions de passif -73 293 23 650 0 0 -49 643 -7 589 8 828 -41 0 1 198 Engagements hors-bilan -7 073 4 996 -2 077 -6 167 3 543 0 0 -2 624 Provisions pour risque clientèle -66 220 18 654 -47 566 0 2 348 0 0 2 348 Autres 0 0 0 0 -1 422 2 938 -41 0 1 475 Total -157 521 97 090 -5 380 311 -65 500 -201 672 182 393 -6 757 584 -25 451 5.9 . Gains ou pertes sur actifs immobilisés  : (En milliers d'Euros) Exercice 2018 Exercice 2017 Participations et autres titres à long terme Titres d' investissement Immobilisations corporelles et incorporelles Total Participations et autres titres à long terme Titres d' investissement Immobilisations corporelles et incorporelles Total Dépréciations -4 854 0 0 -4 854 204 0 0 204 Dotations -5 005 0 0 -5 005 0 0 0 0 Reprises 151 0 0 151 204 0 0 204 Résultat de cession 34 0 -221 -187 -914 0 -729 -1 643 Total -4 820 0 -221 -5 041 -709 0 -729 -1 438 5.10 . Résultat exceptionnel . — Aucun résultat exceptionnel n’a été comptabilisé au cours de l’exercice 2018. 5.11 . Impôt sur les bénéfices . — La Banque Populaire Val de France est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE. L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi : ( En milliers d'Euros ) Exercice 2018 Exercice 2017 Résultat net comptable (A) 74 351 83 941 Impôt social (B) 28 434 17 780 Réintégrations (C) 78 980 25 410 Dépréciations sur actifs immobilisés 5 005 203 Autres dépréciations et provisions 55 862 11 796 Dotation FRBG 0 0 OPCVM 0 0 Moins-values régime long terme et exonérées 123 914 QP bénéfices sociétés de personnes ou GIE 0 0 Divers 17 990 12 497 Déductions (D) 108 009 71 546 Plus-values long terme exonérées 0 0 Reprises dépréciations et provisions 30 396 32 908 Dividendes 21 608 20 177 Reprise FRBG 46 000 0 Quote-part pertes sociétés de personnes ou GIE 0 0 Amortissement frais acquisition 0 0 Frais de constitution 0 0 Divers 10 005 18 461 Base fiscale a taux normal (a)+(b)+(c)-(d) 73 756 55 585 ( En milliers d'Euros ) Taux 33,33% 15,00% Au titre du résultat courant 73 756 0 Au titre du résultat exceptionnel 0 Bases imposables avant imputation des déficits 73 756 0 Imputations des déficits 0 0 Bases imposables 73 756 0 Impôt correspondant -24 585 0 + Contributions 3,3% -786 0 - Déductions au titre des crédits d'impôts* 0 0 Impôt comptabilisé -25 371 0 Provisions pour retour aux bénéfices des filiales 0 0 Dégrèvements ou recouvrements d'impôt 4 0 Régularisation d'impôt exercice précédent 648 0 Impôt différé sur PTZ 806 0 Abandon de créance 0 0 Provisions pour impôts -4 520 0 Total -28 433 0 Le contrat de Relation de confiance que la Banque Populaire Val de France a signé avec l’Administration fiscale n’a pas donné lieu à une demande de régularisation significative de la charge d’impôt comptabilisée en 2016. 5.12 . Répartition de l'activité . — Le Groupe Banque Populaire Val de France exerçant l’essentiel de ses activités dans le secteur de la Banque commerciale et Assurance, la production de tableaux détaillés n’est pas nécessaire. L’analyse géographique des indicateurs sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités. Le Groupe Banque Populaire Val de France réalise ses activités en France. Note 6 . – Autres informations . 6.1 . Consolidation . — En référence à l’article 4111-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), en application de l’article 1 er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Banque Populaire Val de France établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international. 6.2 . Implantations dans les pays non coopératifs . — L’article L. 511-45-I du Code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe de leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les États ou territoires qui n’ont pas conclu avec la France de convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscale permettant l’accès aux renseignements bancaires. Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme. Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considérés comme insuffisamment coopératifs en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvaient avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces États et territoires (mise en œuvre du décret n° 2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du Groupe BPCE dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction. Cette déclaration se base sur la liste des pays cités dans l’arrêté du 8 avril 2016 pris en application de l’article 238-0-A du Code général des impôts. Au 31 décembre 2018, la Banque Populaire Val de France n’exerce pas d’activité et n’a pas d’implantation dans les territoires fiscalement non coopératifs . IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels . ( Exercice clos le 31 décembre 2018 .) Aux sociétaires de la BANQUE POPULAIRE VAL DE France Opinion . — En exécution de la mission qui nous a été confiée par l'assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la société BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2018, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d'audit. Fondement de l’opinion  : — Référentiel d’audit  : Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels » du présent rapport. — Indépendance  : Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 1 er janvier 2018 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014 ou par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Justification des appréciations - Points clés de l’audit . — En application des dispositions des articles L.823-9 et R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément. Risque de crédit – dépréciation individuelle et collective  : Risque identifié Notre ré ponse La Banque Populaire Val de France est exposée aux risques de crédit et de contrepartie. Ces risques résultant de l’incapacité de ses clients ou de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers, portent notamment sur ses activités de prêts. Les encours de crédits supportant un risque de contrepartie avéré font l’objet de dépréciations déterminées essentiellement sur base individuelle. Ces dépréciations sont évaluées par la direction de votre Banque en fonction des flux futurs recouvrables estimés sur chacun des crédits concernés. Par ailleurs, dans le cadre d’un changement d’estimation des provisions collectives antérieurement comptabilisées, votre Banque a décidé d’enregistrer, dans ses comptes sociaux, des dépréciations pour pertes de crédit attendues sur les encours présentant une détérioration significative du risque de crédit. Ces dépréciations sont déterminées principalement sur la base de modèles développés par BPCE intégrant différents paramètres (flux attendus sur la durée de vie de l’instrument financier, probabilité de défaut, taux perte en cas de défaut, informations prospectives), complétées le cas échéant par des dotations sur base sectorielle au regard de spécificités locales. Nous avons considéré que l’identification et l’évaluation du risque de crédit constituait un point clé de l’audit étant donné que les crédits octroyés à la clientèle représentent une part significative du bilan et que les provisions induites constituent une estimation significative pour l’établissement des comptes et font appel au jugement de la direction tant dans la détermination des paramètres et modalités de calculs des dépréciations pour pertes attendues IFRS 9 de statut 2 que dans l’appréciation du niveau de provisionnement individuel des encours de crédits en risque avéré. Nous avons considéré que l’appréciation de l’adéquation du niveau de couverture des risques de crédit par des provisions et le niveau du coût du risque associé constituent un point clé de l’audit pour l’exercice 2018. Les expositions aux risques de crédit représentent près de 65% du total bilan de la Banque Populaire Val de France au 31 décembre 2018. Le stock de dépréciation sur les encours de crédits s’élève à 190 M€ pour un encours brut de 10 143 M€ au 31 décembre 2018. Le coût du risque sur l’exercice 2018 s’élève à – 66 M€ (contre - 26 M€ sur l’exercice 2017). Pour plus de détail sur les principes comptables et les expositions, se référer aux notes 2.3.2, 3.2, 3.9.2 et 5.8 de l’annexe. Dépréciation des encours de crédits pour pertes attendues – provisionnement collectif . Nos travaux ont principalement consisté à  : vérifier l’existence d’un dispositif de contrôle interne permettant une actualisation à une fréquence appropriée des notations des différents encours de crédits, une revue critique des travaux des auditeurs du groupe BPCE qui, en lien avec leurs experts et spécialistes : ont vérifié l’existence d’une gouvernance revoyant à une fréquence appropriée le caractère approprié des modèles de dépréciations, les paramètres utilisés pour le calcul des dépréciations ont apprécié la pertinence des paramètres utilisés pour les calculs des dépréciations au 31 décembre 2018 ont effectué des contre-calculs sur les principaux portefeuilles de crédits. Par ailleurs, nous nous sommes enfin assurés de la correcte documentation et justification des provisions sectorielles comptabilisées dans votre Banque. Dépréciation individuelle Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons d’une manière générale, examiné le dispositif de contrôle relatif au recensement des expositions, au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur base individuelle. Nos travaux ont consisté à apprécier la qualité du dispositif de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses, du processus de revue de crédit, du dispositif de valorisation des garanties. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risques, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants de provisions. Provisions pour risques juridiques et non-conformité  : Risque identifié Notre réponse La Banque Populaire Val de France fait l’objet de litiges devant des instances judiciaires, d’enquêtes et de demandes d’informations de la part de juridictions de différentes natures. L’évaluation des risques juridiques et de non-conformité (y compris fiscale) qui en résultent repose sur l’estimation de la Direction en date d’arrêté. La comptabilisation d’une provision, la détermination de son montant ainsi que l’information financière communiquée nécessitent par nature l’exercice du jugement, en raison notamment de la difficulté à estimer l’issue et les conséquences financières des procédures en cours. Nous avons considéré en conséquence que les provisions pour risques juridiques et de non-conformité constituaient un point clé de l’audit compte tenu de la sensibilité de ces provisions aux hypothèses et options retenues par la Direction. Les provisions pour risques juridiques et non-conformité sont inclues dans les provisions pour risques et charges, qui s’élèvent au 31 décembre 2018 à 103 M€ dans les comptes consolidés et 158 M€ dans les comptes annuels. Les provisions pour risques juridiques et non-conformités se sont élevées à 33,9 M€ au 31 décembre 2018 dans les comptes annuels. Pour plus de détails sur les principes comptables, se référer aux notes 2.3.6 et 3.9 de l’annexe des comptes annuels. Nous avons examiné le dispositif d’identification, d’évaluation, et de provisionnement des risques juridiques et de non-conformité. Nous avons pris connaissance du statut des procédures en cours et des principaux risques identifiés par la Banque Populaire Val de France, à partir notamment d’échanges réguliers avec la Direction (et plus particulièrement la Direction financière) ainsi que de l’examen de la documentation mise à notre disposition. Nos travaux ont également consisté à apprécier le caractère raisonnable des hypothèses et des données utilisées par la Direction pour l’estimation du montant des provisions comptabilisées en date d’arrêté. Nous avons notamment impliqué nos spécialistes en droit fiscal pour procéder à la revue critique des analyses de risques fiscaux identifiés par la Banque Populaire Val de France et des provisions y afférentes. Nous avons par ailleurs mené des procédures de confirmation de litiges en cours auprès des Conseils juridiques de la Banque Populaire Val de France. Enfin, nous avons vérifié l’information qui était donnée à ce titre dans l’annexe des comptes consolidés et des comptes annuels. Vérifications spécifiques . — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et règlementaires. Informations données dans le rapport de gestion et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux sociétaires Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d'administration et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux sociétaires, à l'exception du point ci-dessous. La sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux délais de paiement mentionnées à l'article D. 441-4 du code de commerce appellent de notre part l’observation suivante : Comme indiqué dans le rapport de gestion, ces informations n'incluent pas les opérations bancaires et les opérations connexes, votre société considérant qu'elles n'entrent pas dans le périmètre des informations à produire. Nous attestons que la déclaration de performance extra-financière prévue par l’article L. 225-102-1 du code de commerce figure dans le rapport de gestion, étant précisé que, conformément aux dispositions de l’article L. 823-10 de ce code, les informations contenues dans cette déclaration n’ont pas fait l’objet de notre part de vérifications de sincérité ou de concordance avec les comptes annuels. Rapport sur le gouvernement d’entreprise . — Nous attestons de l’existence, dans le rapport du conseil d’administration sur le gouvernement d’entreprise, des informations requises par l’article L.225-37-4 du code de commerce. Informations résultant d'autres obligations légales et réglementaires Désignation des commissaires aux comptes . — Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE par l'assemblée générale du 24 mai 2016 pour Deloitte & Associés, et du 16 mai 1998 pour Thierry Morel & Associés Au 31 décembre 2018, Deloitte & Associés était dans la 3 ème année de sa mission sans interruption et Thierry Morel & Associés dans la 21 ème année. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes annuels . Il appartient à la direction d’établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes annuels ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au comité d'audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d'administration. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels — Objectif et démarche d’audit  : Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : il identifie et évalue les risques que les comptes annuels comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes annuels ; il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes annuels au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; il apprécie la présentation d’ensemble des comptes annuels et évalue si les comptes annuels reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle. — Rapport au comité d'audit  : Nous remettons un rapport au comité d'audit qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d'audit, figurent les risques d’anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d'audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Chartres et Paris-La Défense, le 29 avril 2019 . Les Commissaires aux comptes  : Thierry Morel et Associés  : Deloitte & A ssociés  : Florent Burtin , Charlotte Vandeputte . V. — Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées Assemblée générale d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2018 . Aux sociétaires de la Banque Populaire Val de France, En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées. Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques, les modalités essentielles ainsi que les motifs justifiant de l’intérêt pour la société des conventions dont nous avons été avisés ou que nous aurions découvertes à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l'existence d’autres conventions. Il vous appartient, selon les termes de l’article R. 225-31 du code de commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation. Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R. 225-31 du code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions déjà approuvées par l’assemblée générale. Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Conventions soumises à l’approbation de l’ Assemblée Générale . — Nous vous informons qu’il ne nous a été donné avis d’aucune convention autorisée et conclue au cours de l’exercice écoulé à soumettre à l’approbation de l’assemblée générale en application des dispositions de l’article L. 225-38 du Code de commerce. Conventions déjà approuvées par l’Assembl é e Générale . Conventions approuvées au cours d’exercices antérieurs sans exécution au cours de l’exercice écoulé . — Par ailleurs, nous avons été informés de la poursuite de la convention suivante, déjà approuvée par l’assemblée générale au cours d’exercices antérieurs, qui n’a pas donné lieu à exécution au cours de l’exercice écoulé. Monsieur Gérard BELLEMON, Président du Conseil d’administration de la Banque Populaire Val de France et membre du Conseil de surveillance de BPCE, est concerné par la conclusion de la convention suivante : Protocole d’accord relatif au mécanisme de solvabilité du Groupe BPCE . — Autorisée par le Conseil d’administration du 13 décembre 2012, cette convention signée le 28 février 2013 a pour objet la conclusion d’un Protocole d’accord relatif au mécanisme de solvabilité du groupe BPCE entre BPCE, les Banques Populaires, les Caisses d’ Épargne et de Prévoyance. Ce protocole d’accord a pour objet de déterminer précisément les règles de mise en œuvre et de fonctionnement du mécanisme de contribution et de régir les relations entre BPCE et chacun des établissements affiliés. Cette convention n'a pas eu d'impact sur l'exercice 2018. Chartres et Paris-La Défense, le 29 avril 2019 . Les Commissaires aux comptes  : Thierry Morel et Associés  : Deloitte & Associés   : Florent Burtin , Charlotte Vandeputte . B. — Comptes consolidés IFRS au 31 décembre 201 8 . 1.1 . — Compte de résultat consolidé . ( En milliers d'Euros ) Notes Exercice 2018 Exercice 2017 Intérêts et produits assimilés 4.1 324 897 340 923 Intérêts et charges assimilées 4.1 -135 207 -155 447 Commissions (produits) 4.2 205 067 201 095 Commissions (charges) 4.2 -29 121 -28 682 Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat 4.3 2 032 5 397 Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres 4.4 24 112 28 051 Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti 4.5 158 0 Gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers au coût amorti en actifs financiers à la juste valeur par résultat 5.7 0 0 Gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres en actifs financiers à la juste valeur par résultat 5.7 0 0 Produits des autres activités 4.6 4 182 7 200 Charges des autres activités 4.6 -5 455 -13 388 Produit net bancaire 390 665 385 149 Charges générales d'exploitation 4.7 -244 527 -238 518 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles -11 101 -11 178 Résultat brut d'exploitation 135 037 135 453 Coût du risque de crédit 7.1.1 -25 986 -27 107 Résultat d'exploitation 109 051 108 346 Quote-part dans le résultat net des entreprises associées et des coentreprises mises en équivalence 11.4.2 1 194 897 Gains ou pertes sur autres actifs 4.8 -221 -729 Variations de valeur des écarts d'acquisition 0 0 Résultat avant impôts 110 024 108 514 Impôts sur le résultat 10 -29 700 -28 197 Résultat net d'impôts des activités abandonnées 0 0 Résultat net 80 324 80 317 Participations ne donnant pas le contrôle 0 0 Résultat net part du groupe 80 324 80 317 1.2 . — Résultat global . ( En milliers d'Euros ) Exercice 2018 Résultat net 80 324 Écarts de conversion 0 Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables -6 988 Réévaluation des actifs disponibles à la vente de l'activité d'assurance 0 Réévaluation des instruments dérivés de couverture d'éléments recyclables 0 Quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence -1 405 Autres éléments comptabilisés par capitaux propres recyclables 0 Impôts liés 2 205 Éléments recyclables en résultat -6 188 Réévaluation des immobilisations 0 Réévaluation (ou écarts actuariels) au titre des régimes à prestations définies 2 994 Réévaluation du risque de crédit propres des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat 0 Réévaluation des actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres 624 Quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entreprises mises en équivalence 9 Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments non recyclables 0 Impôts liés -987 Éléments non recyclables en résultat 2 640 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres -3 548 Résultat global 76 776 Part du groupe 76 776 Participations ne donnant pas le contrôle 0 Pour information : Montant du transfert en réserve d’éléments non recyclables 123 ( En milliers d'Euros ) Exercice 2017 Résultat net 80 317 Écarts de conversion 0 Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente 3 054 Variations de valeur des instruments dérivés de couverture 0 Impôts 518 Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global des entreprises mises en équivalence recyclable en résultat 271 Éléments recyclables en résultat 3 843 Écarts de réévaluation sur régime à prestations définies 1 483 Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat 0 Impôts -675 Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global des entreprises mises en équivalence non recyclable en résultat 29 Éléments non recyclables en résultat 837 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global (nets d'impôts) 4 680 Résultat global 84 997 Part du groupe 84 997 Participations ne donnant pas le contrôle 0 1.3. — Bilan consolidé. ( En milliers d'Euros .) Actif Notes 31 décembre 2018 1 er janvier 2018 31 décembre 2017 IAS 39 après reclassements IFRS9 Caisse, banques centrales 5.1 172 481 142 910 142 910 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 5.2.1 25 474 33 666 34 646 Instruments dérivés de couverture 5.3 49 603 57 847 57 847 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 5.4 1 569 405 1 584 243 1 584 277 Titres au coût amorti 5.5.1 16 105 42 140 42 228 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti 5.5.2 1 905 076 2 269 945 2 269 957 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 5.5.3 11 509 700 10 776 879 10 836 906 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 13 434 1 181 1 181 Actifs d'impôts courants 1 406 3 100 3 100 Actifs d'impôts différés 5.9 39 102 42 564 26 881 Comptes de régularisation et actifs divers 5.7 147 668 206 923 206 923 Actifs non courants destinés à être cédés 0 0 0 Participation aux bénéfices différée 0 0 0 Participations dans les entreprises mises en équivalence 11.4.1 23 197 23 065 23 430 Immeubles de placement 5.8 2 834 2 894 2 894 Immobilisations corporelles 5.9 116 019 123 848 123 848 Immobilisations incorporelles 5.9 492 573 573 Écarts d'acquisition 0 0 0 Total des actifs 15 591 996 15 311 778 15 357 601 Passif Notes 31 décembre 2018 1 er janvier 2018 31 décembre 2017 IAS 39 après reclassements IFRS9 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 5.2.2 16 107 18 774 18 774 Instruments dérivés de couverture 5.3 68 566 66 982 66 982 Dettes représentées par un titre 5.11 990 257 1 066 100 1 066 102 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 5.10.1 2 864 505 3 010 555 3 010 555 Dettes envers la clientèle 5.10.2 9 522 325 9 036 929 9 036 929 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 0 0 0 Passifs d'impôts courants 0 0 0 Passifs d'impôts différés 0 0 0 Comptes de régularisation et passifs divers 5.12 180 448 230 097 230 097 Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés 0 0 0 Provisions 5.13 102 573 107 388 102 774 Dettes subordonnées 5.14 9 349 10 568 10 568 Capitaux propres 1 837 866 1 764 385 1 814 820 Capitaux propres part du groupe 1 837 866 1 764 385 1 814 820 Capital et primes liées 5.15 397 379 394 822 394 822 Réserves consolidées 1 238 169 1 244 021 1 288 712 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global 5.16 121 995 125 543 131 286 Résultat de la période 80 324 0 0 Participations ne donnant pas le contrôle 0 0 0 Total des passifs et capitaux propres 15 591 996 15 311 778 15 357 601 1.4. — Tableau de variation des capitaux propres . (En milliers d'Euros) Capital et primes liées Réserves consolidées Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global Résultat net part du groupe Total capitaux propres part du groupe Participations ne donnant pas le contrôle Total capitaux propres consolidés Capital Primes Recyclables Non Recyclables Réserves de conversion Actifs financiers de dettes à la juste valeur par capitaux propres Variation de juste valeur des instruments dérivés de couverture Actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat Écart de réévaluation sur passifs sociaux Capitaux propres au 1er janvier 2017 387 950 7 445 1 214 521 0 4 960 -2 707 131 845 0 -7 493 0 1 736 521 0 1 736 521 Distribution 0 0 -6 069 0 0 0 0 0 0 0 -6 069 0 -6 069 Augmentation de capital 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Diminution de capital -573 0 0 0 0 0 0 0 0 0 -573 0 -573 Total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires -573 0 -6 069 0 0 0 0 0 0 0 -6 642 0 -6 642 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global 0 0 0 0 2 320 0 1 252 0 808 0 4 380 0 4 380 Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global des entreprises mises en équivalence 0 0 0 0 -234 505 0 0 29 0 300 0 300 Résultat de la période 0 0 0 0 0 0 0 0 0 80 317 80 317 0 80 317 Résultat global 0 0 0 0 2 086 505 1 252 0 837 80 317 84 997 0 84 997 Autres variations 0 0 0 Capitaux propres au 31 décembre 2017 387 377 7 445 1 208 452 0 7 046 -2 202 133 097 0 -6 656 80 317 1 814 876 0 1 814 876 Affectation du résultat de l'exercice 2017 0 0 80 317 0 0 0 0 0 0 -80 317 0 0 0 Effets des changements liés à la première application d'IFRS 9 0 0 -44 748 0 -59 0 -5 684 0 0 0 -50 491 0 -50 491 Capitaux propres au 1er janvier 2018 387 377 7 445 1 244 021 0 6 987 -2 202 127 413 0 -6 656 0 1 764 385 0 1 764 385 Distribution 0 0 -5 726 0 0 0 0 0 0 0 -5 726 0 -5 726 Augmentation de capital 44 138 0 0 0 0 0 0 0 0 0 44 138 0 44 138 Diminution de capital -41 581 0 0 0 0 0 0 0 0 0 -41 581 0 -41 581 Total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires 389 934 7 445 1 238 295 0 6 987 -2 202 127 413 0 -6 656 0 1 761 216 0 1 761 216 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global 0 0 -126 0 -5 120 0 453 0 2 181 0 -2 612 0 -2 612 Résultat de la période 0 0 0 0 0 0 0 0 0 80 324 80 324 0 80 324 Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global des entreprises mises en équivalence 0 0 0 0 -305 -764 0 0 6 0 -1 062 0 -1 062 Résultat global 0 0 -126 0 -5 425 -764 453 0 2 187 80 324 76 650 0 76 650 Autres variations 0 0 0 Capitaux propres au 31 décembre 2018 389 934 7 445 1 238 169 0 1 562 -2 965 127 866 0 -4 469 80 324 1 837 866 0 1 837 866 1.5. — Tableau des flux de trésorerie . ( En milliers d'Euros ) Exercice 2018 Exercice 2017 Résultat avant impôts 110 024 108 514 Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles 11 059 11 389 Dépréciation des écarts d'acquisition 0 0 Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations (y compris provisions techniques d'assurance) -6 467 -4 290 Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence -1 194 -385 Pertes nettes/gains nets sur activités d'investissement -23 532 -24 774 Produits/charges des activités de financement 0 0 Autres mouvements -29 789 104 252 Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts -49 923 86 192 Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit 415 560 -9 776 Flux liés aux opérations avec la clientèle -230 628 -230 066 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers -36 971 81 412 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers 5 264 -67 404 Impôts versés -23 350 -14 705 Augmentation/Diminution nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles 129 875 -240 539 Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A) - Activités poursuivies 189 976 -45 833 Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A) - Activités cédées 0 0 Flux liés aux actifs financiers et aux participations 34 473 13 803 Flux liés aux immeubles de placement -49 -716 Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles -3 682 -4 851 Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B) - Activités poursuivies 30 742 8 236 Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B) - Activités cédées 0 0 Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaire -3 169 -6 642 Flux de trésorerie provenant des activités de financement -1 219 -1 680 Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C) - Activités poursuivies -4 388 -8 322 Effet de la variation des taux de change (D) - Activités poursuivies 0 0 Flux nets de trésorerie et des équivalents de trésorerie (A+B+C+D) 216 330 -45 919 Caisse et banques centrales 142 910 123 109 Caisse et banques centrales (actif) 142 910 123 109 Banques centrales (passif) 0 0 Opérations à vue avec les établissements de crédit 122 231 184 527 Comptes ordinaires débiteurs 135 085 191 924 Comptes et prêts à vue 0 0 Comptes créditeurs à vue -12 854 -7 397 Opérations de pension à vue 0 0 Trésorerie à l'ouverture (E) 265 141 307 636 Caisse et banques centrales 172 481 142 910 Caisse et banques centrales (actif) 172 481 142 910 Banques centrales (passif) 0 0 Opérations à vue avec les établissements de crédit 308 990 118 808 Comptes ordinaires débiteurs 325 287 122 290 Comptes et prêts à vue 0 0 Comptes créditeurs à vue -16 297 -3 482 Opérations de pension à vue 0 0 Trésorerie à la clôture (F) 481 471 261 718 Variation de la trésorerie nette (f-e) 216 330 -45 919 1.6. — Première application d’IFRS 9 1.6.1 . Incidence de l’adoption de la norme IFRS 9 au 1er janvier 2018 . — Le Groupe Banque Populaire Val de France applique la norme IFRS 9 relative aux instruments financiers et remplaçant IAS 39 depuis le 1 er janvier 2018. Les options retenues sont décrites en note 2.2 et les principes comptables en note 4. Les principaux impacts de la première application d’IFRS 9 sur le bilan au 1 er janvier 2018 sont les suivants : Classement et évaluation. — L’essentiel des actifs financiers qui étaient évalués au coût amorti sous IAS 39 continuent à remplir les conditions pour une évaluation au coût amorti selon IFRS 9. De même, l’essentiel des actifs financiers évalués à la juste valeur selon IAS 39 (actifs classés parmi les actifs financiers disponibles à la vente ou parmi les actifs financiers à la juste valeur par résultat), continuent à être évalués à la juste valeur selon IFRS 9. Les principaux reclassements sont les suivants pour les portefeuilles de titres : Selon IAS 39, les titres de la réserve de liquidité étaient soit évalués au coût amorti parce qu’ils étaient classés parmi les prêts et créances ou parmi les actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance, soit évalués à la juste valeur parce qu’ils étaient classés parmi les actifs disponibles à la vente en fonction de leurs caractéristiques, de la manière dont ils étaient gérés et selon qu’ils étaient couverts ou non contre le risque de taux. La répartition de ces titres de dette est différente sous IFRS 9 avec le choix effectué par le Groupe Banque Populaire Val de France d’un classement à la juste valeur par capitaux propres car ces titres sont gérés dans un modèle de gestion de collecte des flux de trésorerie et de vente. Les parts d’OPCVM ou de FCPR, qualifiées d’instruments de capitaux propres et classées parmi les actifs financiers disponibles à la vente selon IAS 39, sont évaluées selon IFRS 9 à la juste valeur par résultat en raison de leur nature d’instrument de dettes sous IFRS 9 et des caractéristiques de leurs flux de trésorerie contractuels qui ne représentent pas uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal. Les titres de participation classés parmi les actifs financiers disponibles à la vente selon IAS 39, sont classés par défaut à la juste valeur par résultat selon IFRS 9. Le Groupe Banque Populaire Val de France a fait le choix irrévocable de classer ces titres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables. Les parts de titrisation évaluées au coût amorti et classées parmi les prêts et créances selon IAS 39, sont maintenues au coût amorti car elles sont gérées dans un modèle de gestion de collecte des flux de trésorerie et représentent uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal. Les reclassements entre catégories d’actifs financiers évalués au coût amorti et à la juste valeur ou par capitaux propres ont un impact net sur les capitaux propres consolidés du Groupe Banque Populaire Val de France en raison de la différence de méthode d’évaluation de ces actifs et de l’application rétrospective de la norme. Néanmoins ces reclassements étant limités ou affectant des actifs dont la juste valeur ne diffère pas significativement de la valeur au coût amorti compte tenu notamment de la maturité résiduelle des opérations concernées, l’impact de ces reclassements dans les capitaux propres d’ouverture du Groupe Banque Populaire Val de France au 1 er janvier 2018 n’est pas significatif. Dépréciation. — La nouvelle méthodologie d’évaluation du risque de crédit introduite par IFRS 9 conduit à une augmentation du montant des dépréciations sur les prêts et titres comptabilisés au bilan au coût amorti ou en juste valeur par capitaux propres recyclables, et sur les engagements de financement et de garantie. Il en est de même des créances résultant de contrats de location, des créances commerciales et des actifs sur contrats. Un seul modèle de provisionnement prévaut désormais alors que sous IAS 39, un modèle de provisionnement distinct existait pour : les instruments évalués au coût amorti, les instruments de dettes évalués en « Actifs disponibles à la vente », les instruments de capitaux propres évalués en « Actifs disponibles à la vente » et les instruments maintenus au coût amorti. Ce nouveau modèle s’applique à l’identique pour les instruments évalués au coût amorti et pour les instruments de dettes évalués à la juste valeur en contrepartie des « Capitaux propres » recyclables. En revanche, sous IFRS 9, les instruments de capitaux propres ne sont plus dépréciés puisqu’ils doivent être évalués à la juste valeur par résultat ou à la juste valeur par « Capitaux propres » non recyclables. Sous IAS 39, les dépréciations ab initio étaient strictement interdites. Un actif ou un groupe d’actif ne devaient être déprécié que si : Il existait une indication objective de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements intervenus après la comptabilisation initiale de l’actif (ie événement générateur de pertes – Loss event ) ; Ces événements générateurs de pertes avaient un impact sur les flux de trésorerie estimés de l’actif financier. La norme IFRS 9 impose dorénavant aux entités de reconnaître les dépréciations à un stade plus précoce, c‘est à dire dès la date de première comptabilisation de l’instrument financier. C’est l’application de ce principe qui conduit à une augmentation du montant des dépréciations constatées sur les actifs concernés. L’impact de la première application de la norme IFRS 9 sur les capitaux propres d’ouverture lié à la mise en place du nouveau modèle de dépréciation est de -64 687 milliers d’euros avant impôts (-49 062 milliers d’euros après impôts). Les dépréciations pour risque de crédit s’élèvent désormais à 314 993 milliers d’euros en application de la norme IFRS 9 contre un montant de 250 306 milliers d’euros au 31 décembre 2017 en application des normes IAS 39 et IAS 37. Elles se ventilent entre 36 078 milliers d’euros concernant les actifs financiers et engagements de financement et de garantie relevant du statut 1 (stage 1 correspondant un calcul sur la base des pertes attendues à un an), 45 128 milliers d’euros relevant du statut 2 (stage 2 correspondant un calcul sur la base des pertes attendues à maturité) et 233 787 milliers d’euros relevant du statut 3 correspondant aux actifs et engagements dits douteux/en défaut. Les dépréciations sur base de portefeuille constituées en application d’IAS 39 s’élevaient par ailleurs à 15 677 milliers d’euros au 31 décembre 2017. Elles concernent en grande majorité les prêts et créances au coût amorti (300 697 milliers d’euros) et, dans une moindre mesure, les engagements de financement et de garantie (12 806 milliers d’euros), les titres au coût amorti (88 milliers d’euros), les autres actifs (1 456 milliers d’euros) et les instruments de dettes à la juste valeur par capitaux propres recyclables (-54 milliers d’euros). L’effet des reclassements entre catégories d’actifs financiers n’a pas d’impact significatif sur les capitaux propres du Groupe Banque Populaire Val de France au 1 er janvier 2018. L’essentiel des actifs financiers évalués au coût amorti sous IAS 39 continuent à remplir les conditions pour une évaluation au coût amorti selon IFRS 9. De même, l’essentiel des actifs évalués à la juste valeur selon IAS 39 continuent à être évalués à la juste valeur selon IFRS 9 (actifs classés parmi les actifs financiers disponibles à la vente ou actifs financiers à la juste valeur par le compte de résultat). Le tableau ci-après présente le détail des effets du changement liés aux reclassements et à l’application de la nouvelle méthode de provisionnement entre IAS 39 et IFRS 9 par classe d'actifs et de passifs financiers. Les principes généraux de classement des instruments financiers en IFRS 9 sont présentés en note 2.5. ACTIF (En milliers d'Euros) IAS 39 Bilan référentiel IAS 39 au 31 décembre 2017 Reclassements Total après reclassements Effets du changement Bilan référentiel IFRS 9 au 1er janvier 2018 Actif (En milliers d'euros) IFRS 9 Valorisation Correction de valeur pour pertes de crédit Caisses, banques centrales 142 910 0 142 910 0 0 142 910 Caisse, Banques Centrales Actifs financiers à la juste valeur par résultat 18 142 16 504 34 646 -980 0 33 666 Actifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments dérivés de couverture 57 847 0 57 847 0 0 57 847 Instruments dérivés de couverture - JV positive Actifs financiers disponibles à la vente 1 625 759 -1 625 725 34 -34 0 0 0 1 584 243 1 584 243 0 0 1 584 243 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres Prêts et créances sur les établissements de crédit 2 269 394 563 2 269 957 0 -12 2 269 945 Prêts et créances sur les établissements de crédit Prêts et créances sur la clientèle 10 844 020 -7 114 10 836 906 0 -60 027 10 776 879 Prêts et créances sur la clientèle 0 42 228 42 228 0 -88 42 140 Titres de dette au coût amorti Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 1 181 0 1 181 0 0 1 181 Écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Placements des activités d'assurance Actifs d'impôts courants 3 100 0 3 100 0 0 3 100 Actifs d'impôts courants Actifs d'impôts différés 26 881 0 26 881 39 15 644 42 564 Actifs d'impôts différés Comptes de régularisation et actifs divers 217 622 -10 699 206 923 0 0 206 923 Comptes de régularisation et actifs divers Actifs non courants destinés à être cédés 0 0 0 0 0 0 Actifs non courants destinés à être cédés Participation aux bénéfices différée 0 0 0 0 0 0 Participation aux bénéfices différée Parts dans les entreprises mises en équivalence 23 430 0 23 430 0 -365 23 065 Participations dans les entreprises mises en équivalence Immeubles de placement 2 894 0 2 894 0 0 2 894 Immeubles de placement Immobilisations corporelles 123 848 0 123 848 0 0 123 848 Immobilisations corporelles Immobilisations incorporelles 573 0 573 0 0 573 Immobilisations incorporelles Écarts d'acquisition 0 0 0 0 0 0 Écarts d'acquisition Total actif 15 357 601 0 15 357 601 -975 -44 848 15 311 778 Total Actif Passif (En milliers d'Euros) IAS 39 Bilan référentiel IAS 39 au 31 décembre 2017 Reclassements Total après reclassements Effets du changement Bilan référentiel IFRS 9 au 1er janvier 2018 PASSIF (En milliers d'euros) IFRS 9 Valorisation Correction de valeur pour pertes de crédit Banques centrales 0 0 0 0 0 0 Banques centrales Passifs financiers à la juste valeur par résultat 18 774 0 18 774 0 0 18 774 Passifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments dérivés de couverture 66 982 0 66 982 0 0 66 982 Instruments dérivés de couverture Dettes envers les établissements de crédit 3 010 555 0 3 010 555 0 0 3 010 555 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés Dettes envers la clientèle 9 036 869 60 9 036 929 0 0 9 036 929 Dettes envers la clientèle Dettes représentées par un titre 1 066 102 0 1 066 102 -2 0 1 066 100 Dettes représentées par un titre Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 0 0 0 0 0 0 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux Passifs d'impôts courants 0 0 0 0 0 0 Passifs d'impôts courants Passifs d'impôts différés 0 0 0 0 0 0 Passifs d'impôts différés Comptes de régularisation et passifs divers 230 101 -4 230 097 0 0 230 097 Comptes de régularisation et passifs divers Dettes sur actifs destinés à être cédés 0 0 0 0 0 0 Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées Provisions techniques des contrats d'assurance 0 0 0 0 0 0 Passifs relatifs aux contrats des activités d'assurance Provisions 102 774 0 102 774 0 4 614 107 388 Provisions Dettes subordonnées 10 568 0 10 568 0 0 10 568 Dettes subordonnées Capitaux propres 1 814 876 -56 1 814 820 -973 -49 462 1 764 385 Capitaux propres Capitaux propres part du Groupe 1 814 876 -56 1 814 820 -973 -49 462 1 764 385 Capitaux propres part du Groupe Capital et réserves liées 394 822 0 394 822 0 0 394 822 Capital et réserves liées Réserves consolidées 1 208 451 80 261 1 288 712 4 735 -49 427 1 244 020 Réserves consolidées Gains et pertes latents 131 286 0 131 286 -5 708 -35 125 543 Gains et pertes comptabilisés directement en OCI Résultat de la période 80 317 -80 317 0 0 0 0 Résultat de la période Participations ne donnant pas le contrôle 0 0 0 0 0 0 Participations ne donnant pas le contrôle Total passif 15 357 601 0 15 357 601 -975 -44 848 15 311 778 Total Passif 1.6.2 . Synthèse des reclassements entre IAS 39 et IFRS 9 par catégorie . — L’application des critères de la norme IFRS 9 relatifs aux modèles de gestion et aux caractéristiques contractuelles des instruments financiers a conduit le Groupe Banque Populaire Val de France à effectuer les modifications suivantes concernant la classification des actifs financiers par rapport à IAS 39 : Actifs financiers sous IAS 39 (En milliers d'Euros) Classification sous IFRS 9 1 er janvier 2018 Valeur comptable sous IAS 39 Valeur comptable sous IFRS 9 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 18 142 Dont juste valeur par résultat relevant des opérations de transaction 12 925 Instruments dérivés Actifs financiers à la juste valeur par résultat 12 925 12 925 Titres à revenu fixe Actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 Titres à revenu variable Actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 Prêts et créances Actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 Dont juste valeur par résultat sur option 5 217 Titres à revenu fixe Actifs financiers à la juste valeur par résultat 5 217 5 217 Titres à revenu variable Actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 Prêts ou créances sur établissements de crédit Actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 Prêts ou créances sur la clientèle Actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 Titres reçus en pension Actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 Instruments dérivés de couverture Instruments dérivés de couverture 57 847 57 847 Actifs financiers disponibles à la vente 1 625 759 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 Titres à revenu fixe Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 691 021 666 043 Instruments de dettes au coût amorti 0 24 978 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 16 504 Titres à revenu variable Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 934 738 918 234 Prêts ou créances Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 0 0 Prêts ou créances au coût amorti sur la clientèle 0 0 Prêts et créances 13 113 414 Prêts ou créances au coût amorti sur les établissements de crédit 2 134 309 2 124 173 Comptes et prêts Prêts ou créances au coût amorti sur la clientèle 10 710 660 10 703 546 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 Comptes ordinaires débiteurs Prêts ou créances au coût amorti sur les établissements de crédit 135 085 135 085 Prêts ou créances au coût amorti sur la clientèle 133 360 133 360 Titres à revenu fixe Instruments de dettes au coût amorti 0 17 250 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 0 0 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 0 0 Titres à revenu fixe Instruments de dettes au coût amorti 0 0 Comptes de régularisation et actifs divers 217 622 Comptes de régularisation et actifs divers 217 622 206 923 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 Prêts ou créances au coût amorti sur les établissements de crédit 0 10 699 Prêts ou créances au coût amorti sur la clientèle 0 0 Immeubles de placement Immeubles de placement 2 894 2 894 Caisse, banques centrales Caisse, Banques Centrales 142 910 142 910 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 1 181 1 181 Actifs d'impôts courant Actifs d'impôts courant 3 100 3 100 Actifs d'impôts différés Actifs d'impôts différés 26 881 26 881 Actifs non courants destinés à être cédés Actifs non courants destinés à être cédés 0 0 Participations dans les entreprises mises en équivalence Participations dans les entreprises mises en équivalence 23 430 23 430 Immobilisations corporelles Immobilisations corporelles 123 848 123 848 Immobilisations incorporelles Immobilisations incorporelles 573 573 Total 15 357 601 15 357 601 (*) NB : Les provisions collectives sont en diminution de l'actif, comme les provisions individuelles et, donc incluses dans la valeur nette comptable des instruments Les titres à revenu fixe classés parmi les « Actifs financiers à la juste valeur sur option » suivant la norme IAS 39 ont été classés parmi les « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » sous IFRS 9 pour 5 217 milliers d'euros, car gérés dans le cadre d'un modèle de gestion de transaction. Les instruments de dettes correspondant principalement au portefeuille de titres de la réserve de liquidité, gérés suivant un modèle de gestion de collecte et de vente, ont été reclassés à hauteur de 666 043 milliers d’euros parmi les « Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres » sous IFRS 9. Ce reclassement n’a pas eu d’impact sur les capitaux propres d'ouverture. Les instruments de dettes classés parmi les « Actifs disponibles à la vente » sous IAS 39 et reclassés en actifs au coût amorti sous IFRS 9 s’élèvent à 24 978 milliers d’euros. Ce reclassement n’a pas eu d’impact significatif sur les capitaux propres d’ouverture. Les parts d’OPCVM dont les FCPR non consolidés représentant un montant de 12 027 milliers d’euros sont considérés comme des instruments de dette non basiques sous IFRS 9 et sont donc classés parmi les « Actifs financiers à la juste valeur par le résultat ». Les autres titres à revenu variable (hors titres de participation) gérés suivant un modèle de gestion de transaction sont reclassés parmi les « Actifs financiers à la juste valeur par le résultat » sous IFRS 9. Les titres de participation reclassés sur option parmi les « Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres » (non recyclables) sous IFRS 9 représentent un montant de 915 481 milliers d'euros. Passifs financiers sous IAS 39 ( En milliers d'Euros ) Classification sous IFRS 9 1 er janvier 2018 Valeur comptable sous IAS 39 Valeur comptable sous IFRS 9 Passifs financiers à la juste valeur par résultat Dont juste valeur par résultat relevant des opérations de transaction 18 774 Instruments dérivés Passifs financiers à la juste valeur par résultat 18 774 18 774 Titres Passifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 Autres dettes Passifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 Dont juste valeur par résultat sur option 0 0 Titres Passifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 Titres et valeurs donnés en pension Passifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 Autres dettes Passifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 Instruments dérivés de couverture Instruments dérivés de couverture 66 982 66 982 Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle 12 047 424 Dépôts et emprunts Dettes envers les établissements de crédit 2 998 456 2 998 456 Dettes envers la clientèle 4 884 409 4 884 469 Comptes ordinaires créditeurs Dettes envers les établissements de crédit 3 482 3 482 Dettes envers la clientèle 4 152 460 4 152 460 Valeurs et titres donnés en pension Dettes envers les établissements de crédit 8 617 8 617 Dettes envers la clientèle 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 Comptes de régularisation et passifs divers 230 101 Comptes de régularisation et actifs divers 230 101 230 097 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 Dettes envers les établissements de crédit 0 0 Dettes envers la clientèle 0 0 Dettes représentées par un titre Dettes représentées par un titre 1 066 102 1 066 102 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 0 0 Passifs d'impôts courant Passifs d'impôts courant 0 0 Passifs d'impôts différés Passifs d'impôts différés 0 0 Dettes sur actifs destinés à être cédés Dettes sur actifs destinés à être cédés 0 0 Provisions Provisions 102 774 102 774 Dettes subordonnées Dettes subordonnées 10 568 10 568 Capitaux propres totaux Capitaux propres totaux 1 814 876 1 814 820 Total 15 357 601 15 357 601 (*) NB : Les provisions collectives sont en diminution de l'actif, comme les provisions individuelles et, donc incluses dans la valeur nette comptable des instruments 1.6.3 . Tableau des effets du changement des dépréciations ou provisions pour pertes de crédit attendues . — Ce tableau présente le détail des effets du changement lié à l'application de nouvelles règles de dépréciation ou de provisionnement du risque de crédit entre IAS 39 et IFRS 9. Réconciliation des dépréciations et des provisions (en milliers d'euros) Dépréciation ou provision sous IAS 39 Reclassements Impacts IFRS 9 Dépréciations ou provisions sous IFRS 9 Prêts et créances au coût amorti 240 658 0 60 039 300 697 Titres de dette au coût amorti 0 0 88 88 Autres actifs 1 456 0 0 1 456 Instruments de dette disponibles à la vente / à la juste valeur par capitaux propres recyclables 0 0 -54 -54 Total bilan 242 114 0 60 073 302 187 Provisions pour engagements par signature 8 192 0 4 614 12 806 Total dépréciations et provisions 250 306 0 64 687 314 993 1.7. — Annexe aux états financiers du Groupe Banque Populaire Val de France . Note 1 . – Cadre général . 1.1 . Le Groupe BPCE . — Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales. Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Épargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du Groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d’Épargne comprend les Caisses d’Épargne et les sociétés locales d’épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires. Le capital des Caisses d’Épargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d’animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d’Épargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque. BPCE. — Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la loi n o 2009- 715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Épargne. Les missions de BPCE s’inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne. BPCE est notamment chargé d’assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de proximité et assurance, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du Groupe. Les principales filiales de BPCE, dont Natixis, société cotée détenue à 70,7825 % sont organisées autour de trois grands pôles : la Banque commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine, BPCE International et les activités Assurance de Natixis)  ; la Banque de Grande Clientèle ; la Gestion d’actifs et de fortune. Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans l’intérêt du Groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du Groupe BPCE. 1.2 . Mécanisme de garantie . — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l’article L. 512-107-6 du code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du Groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Épargne. BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du Groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du Groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Épargne et met en place le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds réseau Caisse d’Épargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 181,3 millions d’euros au 31 décembre 2018. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Épargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du Groupe. Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres. Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l’article R.515-1 du code monétaire et financier. La liquidité et la solvabilité des caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l’actionnaire de référence et l’opératrice au titre de l’adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d’adossement. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Épargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire. Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. 1.3 . Événements significatifs . — Aucun évènement significatif n’est à signaler. 1.4 . Événements postérieurs à la clôture . — Aucun évènement postérieur à la clôture n’est à signaler. Note 2 . – Normes comptables applicables et comparabilité . 2.1 . Cadre réglementaire . — Les comptes consolidés du Groupe Banque Populaire Val de France ont été établis en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu'adopté par l'Union européenne et applicable à cette date, excluant certaines dispositions de la norme lAS 39 concernant la comptabilité de couverture. 2.2 . Référentiel . — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2017 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1 er janvier 2018. La nouvelle norme IFRS 9 « Instruments financiers », adoptée par la Commission européenne le 22 novembre 2016, est applicable de façon rétrospective à compter du 1 er janvier 2018. La norme IFRS 9 remplace IAS 39 et définit les nouvelles règles de classement et d’évaluation des actifs et des passifs financiers, la nouvelle méthodologie de dépréciation pour risque de crédit des actifs financiers ainsi que le traitement des opérations de couverture, à l’exception des opérations de macro-couverture pour lesquelles un projet de norme séparée est en cours d’étude par l’IASB. Les établissements du Groupe BPCE dont fait partie le Groupe Banque Populaire Val de France ont choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de continuer à appliquer la norme IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations, telle qu’adoptée par l’Union européenne, c’est-à-dire excluant certaines dispositions concernant la macro-couverture. Compte-tenu du volume limité des reclassements opérés à l’actif, l’essentiel des opérations documentées en comptabilité de couverture selon IAS 39 reste documenté de la même façon en couverture à partir du 1 er janvier 2018. En revanche, les informations en annexes respectent les dispositions de la norme IFRS 7 amendée par IFRS 9. En application de l’option ouverte par les dispositions de la norme IFRS 9, le Groupe BPCE a choisi de ne pas retraiter les exercices antérieurs publiés au titre d’information comparative pour ses états financiers. Le Groupe BPCE détient en portefeuille quelques prêts à taux fixe avec clauses de remboursement anticipé symétriques. Dans un amendement à IFRS 9 publié en octobre 2017, le Board de l’IASB a précisé que la possibilité qu’une indemnité de remboursement anticipée soit négative n’était pas en soi incompatible avec la notion d’instrument financier basique. Cet amendement est d’application obligatoire à partir du 1 er janvier 2019 avec une application anticipée possible. L’amendement « Caractéristiques de remboursement anticipé avec rémunération négative » a été adopté par la Commission Européenne le 22 mars 2018. Le Groupe BPCE a appliqué cet amendement par anticipation au 1 er janvier 2018. Le règlement (UE) 2017/2395 du 12 décembre 2017 relatif aux dispositions transitoires prévues pour atténuer les incidences de l'introduction de la norme IFRS 9 sur les fonds propres et pour le traitement des grands risques de certaines expositions du secteur public a été publié au JOUE le 27 décembre 2017. Le Groupe BPCE a décidé de ne pas opter pour la neutralisation transitoire des impacts d’IFRS 9 au niveau prudentiel du fait des impacts modérés liés à l’application de la norme. La norme IFRS 15 « Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients » remplace les normes et interprétations actuelles relatives à la comptabilisation des produits. La norme IFRS 15 a été adoptée par l’Union européenne et publiée au JOUE le 29 octobre 2016. Elle est applicable depuis le 1 er janvier 2018 de façon rétrospective. L’amendement « Clarification d’IFRS 15 » publié par l’IASB le 12 avril 2016, a été adopté par la Commission européenne le 31 octobre 2017 et est également applicable de façon rétrospective à compter du 1 er janvier 2018. Selon cette norme, la comptabilisation du produit des activités ordinaires reflète désormais le transfert du contrôle des biens et services promis aux clients pour un montant correspondant à la contrepartie que l’entité s’attend à recevoir en échange de ces biens et services. La norme IFRS 15 introduit ainsi une nouvelle démarche générale de comptabilisation du revenu en cinq étapes : identification des contrats avec les clients ; identification des obligations de performance (ou éléments) distinctes à comptabiliser séparément les unes des autres ; détermination du prix de la transaction dans son ensemble ; allocation du prix de la transaction aux différentes obligations de performance distinctes ; comptabilisation des produits lorsque les obligations de performance sont satisfaites. La norme IFRS 15 s’applique aux contrats qu’une entité conclut avec ses clients à l’exception, notamment, des contrats de location (couverts par la norme IAS 17), des contrats d’assurance (couverts par la norme IFRS 4) et des instruments financiers (couverts par la norme IFRS 9). Si des dispositions spécifiques en matière de revenus ou de coûts des contrats sont prévues dans une autre norme, celles-ci s’appliquent en premier lieu. Les travaux liés à la première application d’IFRS 15 se sont notamment appuyés sur des autodiagnostics réalisés au sein des établissements et filiales pilotes, puis transposés ensuite par l’ensemble des établissements et filiales significatifs du Groupe BPCE. Ils ont permis d’identifier les principaux postes concernés, notamment : les produits de commissions, en particulier ceux relatifs aux prestations de service bancaires lorsque ces produits ne sont pas intégrés dans le taux d’intérêt effectif, ou ceux relatifs à la gestion d’actif ou aux prestations d’ingénierie financière, les produits des autres activités, notamment en cas de prestations de services intégrées au sein de contrats de location, les prestations de services bancaires rendues avec la participation de partenaires Groupe BPCE. Ces travaux ont également confirmé que le Groupe BPCE n’est que très peu ou pas concerné par certains enjeux de première application de la norme IFRS 15 tels que la promotion immobilière, les programmes de fidélité ou la téléphonie. Sur la base des travaux réalisés, le Groupe Banque Populaire Val de France n’a pas reconnu d’impacts significatifs lié à l’application de la norme IFRS 15, ni sur les capitaux propres d’ouverture au 1 er janvier 2018, ni sur les postes du compte de résultat de l’exercice 2018. En application de l’option ouverte par les dispositions de la norme IFRS 15, le Groupe Banque Populaire Val de France a choisi de ne pas retraiter les exercices antérieurs publiés au titre d’information comparative pour ses états financiers. Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du Groupe Banque Populaire Val de France. Nouvelles normes publiées et non encore applicables  : Nouvelle norme IFRS 16. — La norme IFRS 16 « Contrats de location » remplacera la norme IAS 17 « Contrats de location » et les interprétations relatives à la comptabilisation de tels contrats. Adoptée par la Commission européenne le 31 octobre 2017, elle sera applicable au 1er janvier 2019. Selon IFRS 16, la définition des contrats de location implique d’une part, l’identification d’un actif et d’autre part, le contrôle par le preneur du droit d’utilisation de cet actif. Du point de vue du bailleur, l’impact attendu est limité, les dispositions applicables étant substantiellement inchangées par rapport à l’actuelle norme. IFRS 16 affectera principalement la comptabilisation des contrats de location en tant que preneur. L’actuelle norme IAS 17, ne donne pas lieu à un enregistrement au bilan des contrats dits de location simple ou opérationnelle et seuls les loyers afférents sont enregistrés en résultat. À contrario, la norme IFRS 16 impose au locataire la comptabilisation au bilan des contrats de location sous la forme d’un droit d’utilisation de l’actif loué présenté à l’actif parmi les immobilisations corporelles, et d’un passif locatif. Le passif locatif correspond à la valeur actualisée des paiements de loyers qui n’ont pas encore été versés sur la durée du contrat. Le Groupe BPCE a prévu d’utiliser l’exception prévue par la norme en ne modifiant pas le traitement comptable des contrats de location de courte durée (inférieure à 12 mois) ou portant sur des actifs sous-jacents de faible valeur qui resteront comptabilisés en charge de la période avec une mention spécifique en annexe. Le droit d’utilisation sera amorti linéairement et le passif de location actuariellement en retenant comme taux d’actualisation le taux d’emprunt marginal du Groupe BPCE. La charge relative au passif locatif figurera en marge d’intérêt au sein du produit net bancaire alors que la charge d’amortissement du droit d’utilisation sera comptabilisée parmi les charges d’exploitation. Le Groupe BPCE a engagé les travaux d’analyse d’impact de l’application de cette norme dès sa publication par l’IASB début 2016. Ces travaux se sont poursuivis au cours de l’exercice 2018. Les choix structurants en termes d’organisation et de systèmes d’information ont été réalisés au cours du premier semestre. Les travaux du second semestre ont été consacrés à la phase d’implémentation opérationnelle, actuellement en cours de finalisation avant leurs déploiements début 2019. Eu égard aux activités des établissements du Groupe BPCE, la mise en œuvre de la norme IFRS 16 va porter dans une très large mesure sur les actifs immobiliers loués pour les besoins de l’exploitation à titre de bureaux et d’agences commerciales. Un impact significatif est donc attendu sur le poste « Immobilisations corporelles » sans que cela ne modifie le poids relativement faible des immobilisations sur le total du bilan. Pour la première application de cette norme, le Groupe BPCE a choisi la méthode rétrospective modifiée. Cette méthode conduira à évaluer le montant des passifs locatifs sur la base des paiements résiduels en utilisant les taux d’actualisation afférents aux durées résiduelles des contrats. En particulier, l’option de ne pas reconnaître au bilan les contrats d’une durée résiduelle inférieure à 12 mois au 1 er janvier 2019 sera appliquée. Les droits d’utilisation seront évalués en référence au montant des passifs locatifs déterminés à cette date. En date de comptabilisation initiale du droit d’utilisation et de la dette locative, aucun impôt différé ne sera constaté si la valeur de l’actif est égale à celle du passif. Les différences temporelles nettes qui pourront résulter des variations ultérieures du droit d’utilisation et de la dette locative entraîneront la constatation d’un impôt différé. Nouvelle norme IFRIC 23. La norme IAS 12 « Impôts sur le résultat » ne donnant pas de précision particulière sur la façon dont les conséquences fiscales liées au caractère incertain de l’impôt devaient être prises en compte en comptabilité, l’interprétation IFRIC 23 « Incertitudes relatives aux traitements fiscaux » de juin 2017 est venue clarifier le traitement à retenir. Cette interprétation permet de tenir compte de l'incertitude qu'il peut y avoir quant à la position fiscale d'une entreprise pour évaluer et pour comptabiliser l'impôt exigible et l'impôt différé. Ce texte adopté par la Commission européenne par règlement du 23 octobre 2018 s’applique à compter du 1 er janvier 2019. Le Groupe BPCE a entamé une réflexion sur son approche de recensement et de documentation des incertitudes et des risques fiscaux sans pour autant s’attendre à ce stade à un impact en termes de valorisation. 2.3 . Recours à des estimations et jugements . — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur. Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers. Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations. Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2018, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes : la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 9) ; le montant des pertes de crédit attendues des actifs financiers ainsi que des engagements de financement et de garantie (note 7.1) ; les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne-logement (note 5.13) ; les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 8.2) ; les impôts différés (note 10.2) ; Par ailleurs, l’exercice du jugement est nécessaire pour apprécier le modèle de gestion ainsi que le caractère basique d’un instrument financier. Les modalités sont précisées dans les paragraphes concernés (note 2.5). 2.4 . Présentation des états financiers consolidés et date de clôture . — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la recommandation n° 2017-02 du 2 juin 2017 de l’Autorité des Normes Comptables. Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2018. Les états financiers consolidés du Groupe Banque Populaire Val de France au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2018 ont été arrêtés par le Conseil d’administration du 13 mars 2019. Ils seront soumis à l’approbation de l’Assemblée générale du 14 mai 2019. 2.5 . Principes comptables généraux et méthodes d’évaluation . — Les principes comptables généraux présentés ci-dessous s’appliquent aux principaux postes des états financiers. Les principes comptables spécifiques sont présentés dans les différentes notes annexes auxquelles ils se rapportent. Classement et évaluation des actifs financiers . — La norme IFRS 9 est applicable au Groupe Banque Populaire Val de France . Lors de la comptabilisation initiale, les actifs financiers sont classés en coût amorti, à la juste valeur par capitaux propres ou à la juste valeur par résultat en fonction de la nature de l’instrument (dette ou capitaux propres), des caractéristiques de leurs flux contractuels et de la manière dont l’entité gère ses instruments financiers (modèle de gestion ou business model ). Modèle de gestion ou business model . — Le business model de l’entité représente la manière dont elle gère ses actifs financiers afin de produire des flux de trésorerie. L’exercice du jugement est nécessaire pour apprécier le modèle de gestion. La détermination du modèle de gestion doit tenir compte de toutes les informations sur la façon dont les flux de trésorerie ont été réalisés dans le passé, de même que de toutes les autres informations pertinentes. À titre d’exemple, peuvent être cités : la façon dont la performance des actifs financiers est évaluée et présentée aux principaux dirigeants ; les risques qui ont une incidence sur la performance du modèle de gestion et, en particulier, la façon dont ces risques sont gérés ; la façon dont les dirigeants sont rémunérés (par exemple, si la rémunération est fondée sur la juste valeur des actifs gérés ou sur les flux de trésorerie contractuels perçus) ; la fréquence, le volume et le motif de ventes. Par ailleurs, la détermination du modèle de gestion doit s’opérer à un niveau qui reflète la façon dont les groupes d’actifs financiers sont collectivement gérés en vue d’atteindre l’objectif économique donné. Le modèle de gestion n’est donc pas déterminé instrument par instrument mais à un niveau de regroupement supérieur, par portefeuille. La norme retient trois modèles de gestion : un modèle de gestion dont l’objectif est de détenir des actifs financiers afin d’en percevoir les flux de trésorerie contractuels (« modèle de collecte »). Ce modèle dont la notion de détention est assez proche d’une détention jusqu’à maturité n’est toutefois pas remis en question si des cessions interviennent dans les cas de figure suivants : les cessions résultent de l’augmentation du risque de crédit ; les cessions interviennent peu avant l’échéance et à un prix reflétant les flux de trésorerie contractuels restant dus ; les autres cessions peuvent être également compatibles avec les objectifs du modèle de collecte des flux contractuels si elles ne sont pas fréquentes (même si elles sont d’une valeur importante) ou si elles ne sont pas d’une valeur importante considérées tant isolément que globalement (même si elles sont fréquentes). Pour le Groupe Banque Populaire Val de France, le modèle de collecte s’applique à l’ensemble des activités de financement ; un modèle de gestion mixte dans lequel les actifs sont gérés avec l’objectif à la fois de percevoir les flux de trésorerie contractuels et de céder les actifs financiers (« modèle de collecte et de vente »). Le Groupe Banque Populaire Val de France n’utilise pas ce modèle de collecte et de vente ; un modèle propre aux autres actifs financiers, notamment de transaction, dans lequel la collecte des flux contractuels est accessoire. Le Groupe Banque Populaire Val de France n’utilise pas ce modèle. Caractéristique des flux contractuels : détermination du caractère basique ou SPPI (Solely Payments of Principal and Interest) . — Un actif financier est dit « basique » si les termes contractuels de l'actif financier donnent lieu, à des dates spécifiées, à des flux de trésorerie correspondant uniquement à des remboursements du principal et à des intérêts calculés sur le capital restant dû. La détermination du caractère basique est à réaliser pour chaque actif financier lors de sa comptabilisation initiale. Le principal est défini comme la juste valeur de l'actif financier à sa date d’acquisition. Les intérêts représentent la contrepartie de la valeur temps de l'argent et le risque de crédit associé au principal, mais également d’autres risques comme le risque de liquidité, les coûts administratifs et la marge de négociation. Pour évaluer si les flux de trésorerie contractuels sont uniquement des paiements de principal et d'intérêts, il faut considérer les termes contractuels de l'instrument. Cela implique d’analyser tout élément qui pourrait remettre en cause la représentation exclusive de la valeur temps de l’argent et du risque de crédit. À titre d’exemple : les événements qui changeraient le montant et la date de survenance des flux de trésorerie ; Toute modalité contractuelle qui générerait une exposition à des risques ou à une volatilité des flux sans lien avec un contrat de prêt basique, comme par exemple, une exposition aux variations de cours des actions ou d’un indice boursier, ou encore l’introduction d’un effet de levier ne permettrait pas de considérer que les flux de trésorerie contractuels revêtent un caractère basique. les caractéristiques des taux applicables (par exemple, cohérence entre la période de refixation du taux et la période de calcul des intérêts) ; Dans les cas où une analyse qualitative ne permettrait pas d’obtenir un résultat précis, une analyse quantitative ( benchmark test ) consistant à comparer les flux de trésorerie contractuels de l’actif étudié avec les flux de trésorerie contractuels d’un actif de référence, est effectuée. les modalités de remboursement anticipé et de prolongation. La modalité contractuelle, pour l’emprunteur ou le prêteur, de rembourser par anticipation l’instrument financier demeure compatible avec le caractère basique des flux de trésorerie contractuels dès lors que le montant du remboursement anticipé représente essentiellement le principal restant dû et les intérêts y afférents ainsi que, le cas échéant, une indemnité compensatoire raisonnable. Dans les cas où une analyse qualitative ne permettrait pas d’obtenir un résultat précis, une analyse quantitative ( benchmark test ) consistant à comparer les flux de trésorerie contractuels de l’actif étudié avec les flux de trésorerie contractuels d’un actif de référence, est effectuée. Par ailleurs, bien que ne remplissant pas strictement les critères de rémunération de la valeur temps de l’argent, certains actifs comportant un taux réglementé sont considérés comme basiques dès lors que ce taux d’intérêt réglementé fournit une contrepartie qui correspond dans une large mesure au passage du temps et sans exposition à un risque incohérent avec un prêt basique. C’est le cas notamment des actifs financiers représentatifs de la partie de la collecte des livrets A qui est centralisée auprès du fonds d’épargne de la CDC. Les actifs financiers basiques sont des instruments de dettes qui incluent notamment : les prêts à taux fixe, les prêts à taux variable sans différentiel ( mismatch ) de taux ou sans indexation à une valeur ou un indice boursier et des titres de dettes à taux fixe ou à taux variable. Les actifs financiers non-basiques incluent notamment : les parts d’OPCVM, les instruments de dettes convertibles ou remboursables en un nombre fixe d’actions et les prêts structurés consentis aux collectivités locales. Pour être qualifiés d’actifs basiques, les titres détenus dans un véhicule de titrisation doivent répondre à des conditions spécifiques. Les termes contractuels de la tranche doivent remplir les critères basiques. Le pool d’actifs sous-jacents doit remplir les conditions basiques. Le risque inhérent à la tranche doit être égal ou plus faible que l’exposition aux actifs sous-jacents de la tranche. Un prêt sans recours (exemple : financement de projet de type financement d’infrastructures) est un prêt garanti uniquement par sûreté réelle. En l’absence de recours possible sur l’emprunteur, pour être qualifié d’actif basique, il faut examiner la structure des autres recours possibles ou des mécanismes de protection du prêteur en cas de défaut : reprise de l’actif sous-jacent, collatéraux apportés (dépôt de garanti, appel de marge, etc.), rehaussements apportés. Catégories comptables. — Les instruments de dettes (prêts, créances ou titres de dettes) peuvent être évalués au coût amorti, à la juste valeur par capitaux propres recyclables ou à la juste valeur par résultat. Un instrument de dettes est évalué au coût amorti s’il satisfait les deux conditions suivantes : l'actif est détenu dans le cadre d’un modèle de gestion dont l'objectif est la collecte des flux de trésorerie contractuels, les termes contractuels de l'actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme. Un instrument de dettes est évalué à la juste valeur par capitaux propres seulement s'il répond aux deux conditions suivantes : l'actif est détenu dans le cadre d’un modèle de gestion dont l'objectif est à la fois la collecte des flux de trésorerie contractuels et la vente d'actifs financiers, les termes contractuels de l'actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme. Les instruments de capitaux propres sont par défaut enregistrés à la juste valeur par résultat sauf en cas d’option irrévocable pour une évaluation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (sous réserve que ces instruments ne soient pas détenus à des fins de transaction et classés comme tels parmi les actifs financiers à la juste valeur par résultat) sans reclassement ultérieur en résultat. En cas d’option pour cette dernière catégorie, les dividendes restent enregistrés en résultat. Tous les autres actifs financiers sont classés à la juste valeur par résultat. Ces actifs financiers incluent notamment les actifs financiers détenus à des fins de transaction, les actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs non basiques (non SPPI). La désignation à la juste valeur par résultat sur option pour les actifs financiers ne s’applique que dans le cas d’élimination ou de réduction significative d’un décalage de traitement comptable. Cette option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Les dérivés incorporés ne sont plus comptabilisés séparément des contrats hôtes lorsque ces derniers sont des actifs financiers de sorte que l’ensemble de l’instrument hybride doit être désormais enregistré en juste valeur par résultat lorsqu’il n’a pas la nature de dette basique. Concernant les passifs financiers, les règles de classement et d’évaluation figurant dans la norme IAS 39 sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9, à l’exception de celles applicables aux passifs financiers que l’entité choisit d’évaluer en juste valeur par résultat (option juste valeur) pour lesquels les écarts de réévaluation liés aux variations du risque de crédit propre sont enregistrés parmi les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sans reclassement ultérieur en résultat. Les dispositions de la norme IAS 39 relatives à la décomptabilisation des actifs et passifs financiers sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9. L’amendement IFRS 9 du 12 octobre 2017 a clarifié le traitement sous IFRS 9 des modifications de passifs comptabilisés au coût amorti, dans le cas où la modification ne donne pas lieu à décomptabilisation : le gain ou la perte résultant de la différence entre les cash-flow d’origine et les cash-flow modifiés actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine doit être enregistré en résultat. Opérations en devises . — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le Groupe BPCE. À la date d’arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du Groupe BPCE au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions : seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » ; les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont convertis en utilisant le cours de change à la date à laquelle la juste valeur a été déterminée. Les écarts de change sur les éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat et en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Note 3 . – Principes et méthodes de consolidation . 3.1. Entité consolidante . — L’entité consolidante du Groupe Banque Populaire Val de France est constituée : de la Banque Populaire Val de France ; de la Société de Caution Mutuelle SOCAMA Val de France ; de la Société de Caution Mutuelle SOCAMI Val de France. 3.2 . Périmètre de consolidation - méthodes de consolidation et de valorisation . — Les états financiers du Groupe Banque Populaire Val de France incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du Groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable. Le périmètre des entités consolidées par le Groupe Banque Populaire Val de France figure en note 12 – Périmètre de consolidation. 3.2.1. Entités contrôlées par le groupe. — Les filiales contrôlées par le Groupe Banque Populaire Val de France sont consolidées par intégration globale. Définition du contrôle. — Le contrôle existe lorsque le groupe détient le pouvoir de diriger les activités pertinentes d’une entité, qu’il est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l’entité et a la capacité d’exercer son pouvoir sur l’entité de manière à influer sur le montant des rendements qu’il obtient. Pour apprécier le contrôle exercé, le périmètre des droits de vote pris en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d’actions attachés à d’autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt. Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque le groupe détient directement ou indirectement, soit la majorité des droits de vote de la filiale, soit la moitié ou moins des droits de vote d’une entité et dispose de la majorité au sein des organes de direction, ou est en mesure d’exercer une influence dominante. Cas particulier des entités structurées. — Sont des entités qualifiées d’entités structurées, les entités conçues de telle manière que les droits de vote ne constituent pas un critère clé permettant de déterminer qui a le contrôle. C’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels. Une entité structurée présente souvent certaines ou l'ensemble des caractéristiques suivantes : des activités bien circonscrites ; un objectif précis et bien défini, par exemple: mettre en œuvre un contrat de location fiscalement avantageux, mener des activités de recherche et développement, fournir une source de capital ou de financement à une entité, ou fournir des possibilités de placement à des investisseurs en leur transférant les risques et avantages associés aux actifs de l'entité structurée ; des capitaux propres insuffisants pour permettre à l'entité structurée de financer ses activités sans recourir à un soutien financier subordonné ; un financement par l'émission, auprès d'investisseurs, de multiples instruments liés entre eux par contrat et créant des concentrations de risque de crédit ou d'autres risques (« tranches »). Le Groupe Banque Populaire Val de France retient ainsi, entre autres, comme entités structurées, les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier et les sociétés porteuses d’opération de défiscalisation. Méthode de l’intégration globale. — L’intégration globale d’une filiale dans les comptes consolidés du Groupe intervient à la date à laquelle le Groupe prend le contrôle et cesse le jour où le Groupe perd le contrôle de cette entité. La part d’intérêt qui n’est pas attribuable directement ou indirectement au Groupe correspond aux participations ne donnant pas le contrôle. Les résultats et chacune des composantes des autres éléments du résultat global (gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global) sont répartis entre le Groupe et les participations ne donnant pas le contrôle. Le résultat global des filiales est réparti entre le Groupe et les participations ne donnant pas le contrôle, y compris lorsque cette répartition aboutit à l’attribution d’une perte aux participations ne donnant pas le contrôle. Les modifications de pourcentage d’intérêt dans les filiales qui n’entraînent pas de changement de contrôle sont appréhendées comme des transactions portant sur les capitaux propres. Les effets de ces transactions sont comptabilisés en capitaux propres pour leur montant net d’impôt et n’ont donc pas d’impact sur le résultat consolidé part du Groupe. Exclusion du périmètre de consolidation. — Les entités contrôlées non significatives sont exclues du périmètre conformément au principe indiqué en note 11.5. 3.2.2. Participations dans des entreprises associées et des coentreprises. Définitions. — Une entreprise associée est une entité dans laquelle le Groupe exerce une influence notable. L’influence notable se caractérise par le pouvoir de participer aux décisions relatives aux politiques financières et opérationnelles de l’entité, sans toutefois exercer un contrôle ou un contrôle conjoint sur ces politiques. Elle est présumée si le Groupe détient, directement ou indirectement plus de 20 % des droits de vote. Une coentreprise est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits sur l’actif net de celle-ci. Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage contractuellement convenu du contrôle exercé sur une entreprise qui n’existe que dans le cas où les décisions concernant les activités pertinentes requièrent le consentement unanime des parties partageant le contrôle. Méthode de la mise en équivalence. — Les résultats, les actifs et les passifs des participations dans des entreprises associées ou des coentreprises sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe selon la méthode de la mise en équivalence. La participation dans une entreprise associée ou dans une coentreprise est initialement comptabilisée au coût d’acquisition puis ajustée ultérieurement de la part du Groupe dans le résultat et les autres éléments du résultat de l’entreprise associée ou de la coentreprise. La méthode de la mise en équivalence est appliquée à compter de la date à laquelle l’entité devient une entreprise associée ou une coentreprise. Lors de l’acquisition d’une entreprise associée ou d’une coentreprise, la différence entre le coût de l’investissement et la part du Groupe dans la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est comptabilisée en écarts d’acquisition. Dans le cas où la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est supérieure au coût de l’investissement, la différence est comptabilisée en résultat. Les quotes-parts de résultat net des entités mises en équivalence sont intégrées dans le résultat consolidé du Groupe. Lorsqu’une entité du Groupe réalise une transaction avec une coentreprise ou une entreprise associée du Groupe, les profits et pertes résultant de cette transaction sont comptabilisés à hauteur des intérêts détenus par des tiers dans l’entreprise associée ou la coentreprise. Les dispositions de la norme IAS 39 – Instruments financiers : comptabilisation et évaluation s’appliquent pour déterminer s’il est nécessaire d’effectuer un test de perte de valeur au titre de sa participation dans une entreprise associée ou une coentreprise. Si nécessaire, la valeur comptable totale de la participation (y compris écarts d’acquisition) fait l’objet d’un test de dépréciation selon les dispositions prévues par la norme IAS 36 – Dépréciation d’actifs. Le Groupe Banque Populaire Val de France consolidé sa filiale SBE par la méthode de la mise en équivalence. 3.2.3. Participations dans des activités conjointes : Définition. — Une activité conjointe est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits directs sur les actifs, et des obligations au titre des passifs, relatifs à celle-ci. Mode de comptabilisation des activités conjointes. — Une participation dans une entreprise conjointe est comptabilisée en intégrant l’ensemble des intérêts détenus dans l’activité commune, c'est-à-dire sa quote-part dans chacun des actifs et des passifs et éléments du résultat auquel il a droit. Ces intérêts sont ventilés en fonction de leur nature sur les différents postes du bilan consolidé, du compte de résultat consolidé et de l’état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global. Pour rappel, avant l’entrée en vigueur des nouvelles normes de consolidation, les entreprises sous contrôle conjoint étaient consolidées par intégration proportionnelle. Le Groupe Banque Populaire Val de France ne comptabilise aucune participation dans des activités conjointes. 3.3 . Règles de consolidation . — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des sociétés consolidées sont effectués. 3.3.1. Conversion des comptes des entités étrangères. — La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’euro. Le Groupe Banque Populaire Val de France ne détient pas de filiales dont la comptabilité est tenue en devises autres que l’euro. 3.3.2. Élimination des opérations réciproques. — L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés a été éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values de cession d’actifs qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues. 3.3.3. Regroupements d’entreprises. En application des normes IFRS 3 et IAS 27 révisée : les regroupements entre entités mutuelles sont désormais inclus dans le champ d’application de la norme IFRS 3 ; les coûts directement liés aux regroupements d’entreprises sont désormais comptabilisés dans le résultat de la période ; les contreparties éventuelles à payer sont désormais intégrées dans le coût d’acquisition pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle, y compris lorsque les regroupements présentent un caractère éventuel. Selon le mode de règlement, les contreparties transférées sont comptabilisées en contrepartie : des capitaux propres et les révisions de prix ultérieures ne donneront lieu à aucun enregistrement, ou des dettes et les révisions ultérieures sont comptabilisées en contrepartie du compte de résultat (dettes financières) ou selon les normes appropriées (autres dettes ne relevant pas de la norme IAS 39) ; en date de prise de contrôle d’une entité, le montant des participations ne donnant pas le contrôle peut être évalué : soit à la juste valeur (méthode se traduisant par l’affectation d’une fraction de l’écart d’acquisition aux participations ne donnant pas le contrôle), soit à la quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise (méthode semblable à celle applicable aux opérations antérieures au 31 décembre 2009). Le choix entre ces deux méthodes doit être effectué pour chaque regroupement d’entreprises. Quel que soit le choix retenu lors de la prise de contrôle, les augmentations du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée sont systématiquement comptabilisées en capitaux propres : en date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue par le groupe doit être réévaluée à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat. De fait, en cas d’acquisition par étapes, l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la juste valeur à la date de la prise de contrôle ; lors de la perte de contrôle d’une entreprise consolidée, la quote-part éventuellement conservée par le groupe doit être réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les regroupements d’entreprises réalisés antérieurement à la révision des normes IFRS 3 et IAS 27 sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun qui étaient explicitement exclus du champ d’application. Le Groupe Banque Populaire Val de France n’est pas concerné par des regroupements d’entreprises réalisés postérieurement à la révision de ces normes. 3.3.4. Date de clôture de l’exercice des entités consolidées. — Les entités incluses dans le périmètre de consolidation ont leur exercice comptable qui se clôt au 31 décembre. 3.4 . Évolution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2018 . — Le périmètre de consolidation du Groupe Banque Populaire Val de France a évolué au cours de l’exercice 2018, par l’entrée en périmètre de sa quote-part respective dans chacune des deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») mentionnées en note 12 : BPCE Home Loans FCT 2018 et BPCE Home Loans FCT 2018 Demut. En effet, compte-tenu du montage de l’opération, le Groupe Banque Populaire Val de France contrôle et en conséquence consolidé, une portion de chacune de ces deux entités correspondant à sa quote-part dans l’opération, conformément aux paragraphes B76-B79 de la norme IFRS 10. Note 4 . – Notes relatives au compte de résultat . L’essentiel. — Le produit net bancaire (PNB) regroupe : les produits et charges d’intérêts les commissions les gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat les gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres les gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti le produit net des activités d’assurance les produits et charges des autres activités 4.1 . Intérêts, produits et charges assimilés  : Principes comptables. — Les produits et charges d’intérêts sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille de titres au coût amorti, les dettes représentées par un titre et les dettes subordonnées. Sont également enregistrés les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. Les produits d’intérêts comprennent également les intérêts des instruments de dettes non basiques non détenus dans un modèle de transaction ainsi que les intérêts des couvertures économiques associées (classées par défaut en instruments à la juste valeur par résultat). Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier. Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels que les frais de dossier ou les commissions d’apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt. Le Groupe BPCE a choisi l’option suivante concernant la comptabilisation des intérêts négatifs : lorsque la rémunération d’un actif financier instrument de dettes est négative, elle est présentée au compte de résultat en diminution des produits d’intérêts ; lorsque la rémunération d’un passif financier instrument de dettes est positive, elle est présentée au compte de résultat en diminution des charges d’intérêts. ( En milliers d'Euros ) Exercice 2018 Exercice 2017 Produits d'intérêt Charges d'intérêt Net Produits d'intérêt Charges d'intérêt Net Prêts / emprunts sur les établissements de crédit 17 827 -25 639 -7 812 19 032 -35 516 -16 484 Prêts / emprunts sur la clientèle 263 777 -70 272 193 505 274 014 -75 412 198 602 Obligations et autres titres de dettes détenus/émis 1 166 -15 394 -14 228 1 -16 725 -16 724 Dettes subordonnées 0 0 0 0 0 0 Actifs et passifs financiers au coût amorti (hors opérations de location-financement) 282 770 -111 305 171 465 293 047 -127 653 165 394 Opérations de location-financement 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 17 828 0 17 828 17 228 0 17 228 Autres 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 17 828 0 17 828 17 228 0 17 228 Total actifs et passifs financiers au coût amorti et à la juste valeur par capitaux propres 300 598 -111 305 189 293 310 275 -127 653 182 622 Actifs financiers non standards qui ne sont pas détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 22 980 -23 868 -888 29 007 -27 794 1 213 Instruments dérivés pour couverture économique 1 319 -34 1 285 1 641 0 1 641 Autres produits et charges d'intérêt 0 0 0 0 0 0 Total des produits et charges d'intérêt 324 897 -135 207 189 690 340 923 -155 447 183 835 Les produits d’intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 15 019 milliers d’euros (15 426 milliers d’euros en 2017) au titre de la rémunération des fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations. Les charges ou produits d’intérêts sur les comptes d’épargne à régime spécial comprennent 165 milliers d’euros au titre de la reprise nette à la provision épargne logement (dotation nette de 731 milliers d’euros au titre de l’exercice 2017). 4.2 . Produits et charges de commissions : : Principes comptables. — Les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché. Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle. En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt. Commissions sur prestations de service. — Les commissions sur prestations de service font l’objet d’une analyse pour identifier séparément les différents éléments (ou obligations de performance) qui les composent et attribuer à chaque élément la part de revenu qui lui revient. Puis chaque élément est comptabilisé en résultat, en fonction du type de services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché : les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ; les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ; les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte. Lorsqu’une incertitude demeure sur l’évaluation du montant d’une commission (commission de performance en gestion d’actif, commission variable d’ingénierie financière, etc.), seul le montant auquel le groupe est déjà assuré d’avoir droit compte-tenu des informations disponibles à la clôture est comptabilisé. Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les « Produits d’intérêts » et non au poste « Commissions ». Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers. ( En milliers d'Euros ) Exercice 2018 Exercice 2017 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations interbancaires et de trésorerie 5 079 -191 4 888 5 415 -590 4 825 Opérations avec la clientèle 69 176 -298 68 878 73 676 -339 73 337 Prestation de services financiers 12 833 -1 235 11 598 11 985 -1 291 10 694 Vente de produits d'assurance vie 45 815 0 45 815 40 791 0 40 791 Moyens de paiement 41 414 -20 802 20 612 39 737 -20 881 18 856 Opérations sur titres 9 384 -2 783 6 601 9 481 -2 701 6 780 Activités de fiducie 0 0 0 0 0 0 Opérations sur instruments financiers et de hors-bilan 10 056 -3 812 6 244 9 191 -2 880 6 311 Autres commissions 11 310 0 11 310 10 819 0 10 819 Total des commissions 205 067 -29 121 175 946 201 095 -28 682 172 413 4.3 . Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat . Principes comptables. — Le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments. Les « Résultats sur opérations de couverture » comprennent la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie. ( En milliers d'Euros ) Exercice 2018 Exercice 2017 Résultats sur instruments financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat 404 3 551 Résultats sur instruments financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option -131 15 Résultats sur actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option -131 15 Résultats sur passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option 0 0 Résultats sur opérations de couverture 200 1 135 Inefficacité de la couverture de flux trésorerie (CFH) 0 0 Inefficacité de la couverture de juste valeur (FVH) 200 1 135 Variation de la couverture de juste valeur -4 590 -20 867 Variation de l'élément couvert 4 790 22 002 Résultats sur opérations de change 1 559 696 Total des gains et pertes nets sur les instruments a la juste valeur par résultat 2 032 5 397 Les variations d’ajustement de valeur de l’ensemble du portefeuille de dérivés (de transaction et de couverture) au titre de la CVA (Credit Valuation Adjustement) et de la DVA (Debit Valuation Adjustement) représentent un produit de 205 milliers d’euros en 2018 contre un produit de 393 milliers d’euros en 2017. 4.4 . Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres  : Principes comptables. Les instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres comprennent : les instruments de dettes basiques gérés en modèle de gestion de collecte et de vente à la juste valeur par capitaux propres recyclables en résultat. En cas de cession, les variations de juste valeur sont transférées en résultat. les instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables en résultat. En cas de cession, les variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat mais directement dans le poste réserves consolidés en capitaux propres. Seuls les dividendes affectent le résultat dès lors qu’ils correspondent à un retour sur l’investissement. Les profits et pertes des instruments de dettes basiques gérés en modèle de gestion de collecte et de vente à la juste valeur par capitaux propres recyclables reprennent : les produits et charges comptabilisés en marge net d’intérêts les gains ou pertes nets sur actifs financiers de dettes à la juste valeur par capitaux propres les dépréciations comptabilisées en coût du risque les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres. ( En milliers d'Euros ) Exercice 2018 Exercice 2017 Gains ou pertes nets sur instruments de dettes (cessions) 750 -722 Gains ou pertes nets sur instruments de capitaux propres (cessions) 0 1 575 Gains ou pertes nets sur instruments de capitaux propres (dividendes) 23 362 27 198 Total des profits et pertes sur les actifs financiers a la juste valeur par capitaux propres 24 112 28 051 4.5 . Gains ou pertes nets sur instruments financiers au coût amorti  : Principes comptables. — Ce poste comprend les gains ou pertes nets sur instruments financiers au coût amorti résultant de la décomptabilisation d’instruments au coût amorti d’actifs financiers (prêts ou créances, titres de dettes) et de passifs financiers au coût amorti. ( En milliers d'Euros ) Exercice 2018 Gains Pertes Net Prêts ou créances sur les établissements de crédit 0 0 0 Prêts ou créances sur la clientèle 0 0 0 Titres de dettes 158 0 158 Gains et pertes sur les actifs financiers au coût amorti 158 0 158 Dettes envers les établissements de crédit 0 0 0 Dettes envers la clientèle 0 0 0 Dettes représentées par un titre 0 0 0 Dettes subordonnées 0 0 0 Gains et pertes sur les passifs financiers au coût amorti 0 0 0 Total des gains ou pertes nets résultant de la decomptabilisation d'actifs financiers au cout amorti 158 0 158 4.6 . Produits et charges des autres activités : : Principes comptables. Les produits et charges des autres activités enregistrent notamment : les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations)  ; les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ; les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés). ( En milliers d'Euros ) Exercice 2018 Exercice 2017 Produits Charges Net Produits Charges Net Produits et charges sur activités immobilières 0 0 0 0 0 0 Produits et charges sur opérations de location 0 0 0 0 0 0 Produits et charges sur immeubles de placement 176 -109 67 49 -94 -45 Quote-part réalisée sur opérations faites en commun 1 797 -5 291 -3 494 1 735 -4 394 -2 659 Charges refacturées et produits rétrocédés 0 0 0 0 0 0 Autres produits et charges divers d'exploitation 2 209 -4 147 -1 938 1 654 -1 244 410 Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation 0 4 092 4 092 3 762 -7 656 -3 894 Autres produits et charges d'exploitation bancaire 4 006 -5 346 -1 340 7 151 -13 294 -6 143 Total des produits et charges des autres activités 4 182 -5 455 -1 273 7 200 -13 388 -6 188 4.7 . Charges générales d’exploitation  : Principes comptables. — Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages du personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs. Contributions aux mécanismes de résolution bancaire. — Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. Pour le fonds de garantie des dépôts, le montant cumulé des contributions versées par le Groupe Banque Populaire Val de France à la disposition du fonds au titre des mécanismes de dépôts, cautions et titres représente 792 milliers d’euros. Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 211 milliers d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan s’élèvent à 1 003 milliers d’euros. La directive 2014/59/UE dite BRRD ( Bank Recovery and Resolution Directive ) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds est devenu un Fonds de résolution unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique). Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution. Conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions au fonds de résolution unique pour l’année 2017. Le montant des contributions versées par le Groupe Banque Populaire Val de France représente pour l’exercice 2 781 milliers d’euros dont 2 364 milliers d’euros comptabilisés en charge et 417 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15 % des appels de fonds constitués sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 1 217 milliers d’euros au 31 décembre 2018. ( En milliers d'Euros ) Exercice 2018 Exercice 2017 Charges de personnel -154 649 -148 582 Impôts, taxes et contributions réglementaires -11 257 -9 294 Services extérieurs et autres charges générales d’exploitation -78 621 -80 642 Autres frais administratifs -89 878 -89 936 Total des charges générales d’exploitation -244 527 -238 518 La décomposition des charges de personnel est présentée dans la note 8.1. Les impôts et taxes incluent notamment les contributions imposées par les régulateurs : la cotisation au FRU (Fonds de Résolution Unique) pour un montant annuel de 2 364 milliers d’euros (contre 1 484 milliers d’euros en 2017) et la taxe sur les risques systémiques bancaires (TSB) pour un montant annuel de 897 milliers d’euros (contre 1 137 milliers d’euros en 2017). 4.8 . Gains et pertes sur autres actifs  : Principes comptables. — Les gains ou pertes sur autres actifs enregistrent les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés. ( En milliers d'Euros ) Exercice 2018 Exercice 2017 Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation -221 -729 Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées 0 0 Total des gains ou pertes sur autres actifs -221 -729 Note 5 . – Notes relatives au bilan . 5.1 . Caisse, banques centrales  : Principes comptables. — C e poste comprend principalement la caisse et les avoirs auprès de la banque centrale au coût amorti. ( En milliers d'Euros ) 31 décembre 2018 1 er janvier 2018 Caisse 66 342 60 598 Banques centrales 106 139 82 312 Total caisse, banques centrales 172 481 142 910 5.2 . Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat  : Principes comptables. — Les actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, de certains actifs et passifs que le Groupe Banque Populaire Val de France a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IFRS 9 et des actifs non basiques. Date d’enregistrement des titres. — Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison. Lorsque les opérations de prise en pension et de mise en pension de titres sont comptabilisées dans les « Actifs et passifs à la juste valeur par résultat », l’engagement de mise en place de la pension est comptabilisé comme un instrument dérivé ferme de taux. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. 5.2.1 . Actifs financiers à la juste valeur par résultat  : Principes comptables. Les actifs financiers à la juste valeur par résultat sont : les actifs financiers détenus à des fins de transaction, c’est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre à brève échéance ; les actifs financiers que le Groupe Banque Populaire Val de France a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IFRS 9. Les conditions d’application de cette option sont décrites ci-dessus ; les instruments de dettes non basiques ; les instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par résultat par défaut (qui ne sont pas détenus à des fins de transaction). Ces actifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, dividendes, gains ou pertes de cessions sur ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » à l’exception des actifs financiers de dettes non basiques dont les intérêts sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts ». Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment les opérations sur titres réalisées pour compte propre, les pensions et les instruments financiers dérivés négociés dans le cadre des activités de gestion de position. Actifs à la juste valeur par résultat sur option . — La norme IFRS 9 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable. Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur. L’application de cette option est réservée uniquement dans le cas d’une é limination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable. L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Le Groupe Banque Populaire Val de France ne détient plus d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option. ( En milliers d'Euros ) 31 décembre 2018 1 er janvier 2018 Actifs financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat Actifs financiers désignés à la juste valeur sur option Total Actifs financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat Actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option Total Actifs financiers relevant d'une activité de transaction Autres actifs financiers devant être obligatoirement évalués à la juste valeur par le biais du résultat Actifs financiers relevant d'une activité de transaction Autres actifs financiers devant être obligatoirement évalués à la juste valeur par le biais du résultat Effets publics et valeurs assimilées 0 0 0 0 0 0 5 217 5 217 Obligations et autres titres de dettes 0 11 819 0 11 819 0 11 051 0 11 051 Autres 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 11 819 0 11 819 0 11 051 5 217 16 268 Prêts aux établissements de crédit hors opérations de pension 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts à la clientèle hors opérations de pension 0 0 0 0 0 0 0 0 Opérations de pension 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 0 3 478 0 3 478 0 4 473 0 4 473 Dérivés de transaction 10 177 0 0 10 177 12 925 0 0 12 925 Dépôts de garantie versés 0 0 0 0 0 0 0 0 Total des actifs financiers à la juste valeur par résultat 10 177 15 297 0 25 474 12 925 15 524 5 217 33 666 5.2.2 . Passifs financiers à la juste valeur par résultat  : Principes comptables. — Les passifs financiers à la juste valeur par résultat comprennent des passifs financiers détenus à des fins de transaction ou classés dans cette catégorie de façon volontaire dès leur comptabilisation initiale en application de l’option ouverte par la norme IFRS 9. Le portefeuille de transaction est composé de dettes liées à des opérations de vente à découvert, d’opérations de pension et d’instruments financiers dérivés. Les conditions d’application de cette option sont décrites ci-dessus. Ces passifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, gains ou pertes liés à ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » , à l’exception des variations de juste valeur attribuables à l’évolution du risque de crédit propre pour les passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option qui sont enregistrées, depuis le 1 er janvier 2016, dans le poste « Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat » au sein des « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » . En cas de décomptabilisation du passif avant son échéance (par exemple, rachat anticipé), le gain ou la perte de juste valeur réalisé, attribuable au risque de crédit propre, est transféré directement dans le poste réserves consolidées en capitaux propres. Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option. — La norme IFRS 9 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable. Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur. L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes : — Élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable  : L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. — Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance  : L’option s’applique dans le cas de passifs géré et évalué à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le suivi interne s’appuie sur une mesure en juste valeur. — Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés  : Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride, financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte. L’application de l’option juste valeur à un passif financier est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IFRS 9 (exemple d’une option de remboursement anticipé incorporée dans un instrument de dettes). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé. Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs. À l’exception du portefeuille de dérivés de transaction dont la juste valeur s’élève à -16 107 milliers d’euros au 31 décembre 2018 (-18 774 milliers d’euros au 31 décembre 2017), le Groupe Banque Populaire Val de France n’a pas émis de passifs financiers comptabilisés à la juste valeur par résultat. 5.2.3 . Instruments dérivés de transaction  : Principes comptables. — Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes : sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ; il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ; il est réglé à une date future. Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture). Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché. ( En milliers d'Euros ) 31 décembre 2018 1 er janvier 2018 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Instruments de taux 280 660 10 268 15 677 238 204 12 728 17 849 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 52 387 435 438 79 407 923 928 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations fermes 333 047 10 703 16 115 317 611 13 651 18 777 Instruments de taux 0 0 0 0 0 0 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations conditionnelles 0 0 0 0 0 0 CVA - DVA 0 -526 -8 0 -726 -3 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Total des instruments dériv é s de transaction 333 047 10 177 16 107 317 611 12 925 18 774 Dont marchés organisés 0 0 0 0 0 0 Dont opérations de gré à gré 333 047 10 177 16 107 317 611 12 925 18 774 5.3 . Instruments dérivés de couverture  : Principes comptables. Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes : sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ; il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ; il est réglé à une date future. Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture). À l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période. Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective. Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe. La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement. Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi. Le Groupe Banque Populaire Val de France a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de continuer à appliquer la norme IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations, telle qu’adoptée par l’Union européenne, c’est-à-dire excluant certaines dispositions concernant la macro-couverture. Couverture de juste valeur. — La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe). La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte dans les calculs d’efficacité. En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non-respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période. Couverture de flux de trésorerie. — Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures - taux fixes futurs, prix futurs, change, etc.). La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des « Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres », la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable. En cas d’interruption de la relation de couverture (non-respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert. Cas particuliers de couverture de portefeuilles (macrocouverture) . Documentation en couverture de flux de trésorerie . — Le Groupe Banque Populaire Val de France documente une partie de sa macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d’emprunts). Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, en retenant : des actifs et passifs à taux variable : l’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings ; des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions) : dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu ; de la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché. La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux variable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable) ; l’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture. Les caractéristiques de cet instrument modélisent celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité. L’efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective. Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l’échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture. Le test rétrospectif permet de calculer l’efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté. Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de juste valeur pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des instruments hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125 %. Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement. Lors de l’arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, ou si sa survenance est toujours hautement probable, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat. Documentation en couverture de juste valeur. — Le Groupe Banque Populaire Val de France documente une partie de sa macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out ). La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associée aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macrocouverture utilisés par le Groupe BPCE sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources ou des emplois à taux fixe. Le traitement comptable des dérivés de macrocouverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la microcouverture de juste valeur. Dans le cas d’une relation de macrocouverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux », à l’actif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille d’actifs financiers, au passif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille de passifs financiers. L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte. Deux tests d’efficacité sont réalisés : un test d’assiette : pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ; un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un instrument hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective. En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macrocouverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au notionnel des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts. Couverture d’un investissement net libellé en devises. — L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité. La couverture d’un investissement net libellé en devises a pour objet de protéger l’entité consolidante contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie. Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession (ou de la cession partielle avec perte de contrôle) de tout ou partie de l’investissement net. Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. La macrocouverture de juste valeur est utilisée pour la gestion globale du risque de taux pour couvrir notamment les portefeuilles de prêts à taux fixe. La microcouverture de juste valeur est utilisée pour couvrir notamment un passif à taux fixe ou les titres de la réserve de liquidité à taux fixe et des titres indexés inflation. Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Les couvertures de flux de trésorerie sont utilisées notamment pour la couverture de passif à taux variable, la couverture du risque de variation de valeur des flux futurs variables de la dette ou la macro-couverture d’actifs à taux variable. Les principales sources d’inefficacité des couvertures sont liées à : l’inefficacité « bi-courbes » : la valorisation des dérivés collatéralisés (faisant l’objet d’appels de marge rémunérés à EONIA) est basée sur la courbe d’actualisation EONIA, alors que l’évaluation de la composante couverte des éléments couverts en juste valeur est calculée sur une courbe d’actualisation Euribor la valeur temps des couvertures optionnelles la surcouverture dans le cadre des tests d’assiette en macro-couverture (montants des notionnels de dérivés de couverture supérieurs au nominal des éléments couverts, notamment dans le cas où les éléments couverts ont fait l’objet de remboursements anticipés plus importants que prévus) les ajustements de valorisation liés au risque de crédit et au risque de crédit propres sur dérivés (Credit Value adjustment et Debit Value ajustement) des décalages de fixing des flux entre l’élément couvert et sa couverture. Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. ( En milliers d'Euros ) 31 décembre 2018 1 er janvier 2018 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Instruments de taux 2 839 680 49 603 68 566 2 775 030 57 847 66 982 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations fermes 2 839 680 49 603 68 566 2 775 030 57 847 66 982 Instruments de taux 0 0 0 0 0 0 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations conditionnelles 0 0 0 0 0 0 Couverture de juste valeur 2 839 680 49 603 68 566 2 775 030 57 847 66 982 Instruments de taux 0 0 0 0 0 0 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations fermes 0 0 0 0 0 0 Instruments de taux 0 0 0 0 0 0 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations conditionnelles 0 0 0 0 0 0 Couverture de flux de trésorerie 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Couverture d'investissements nets en devises 0 0 0 0 0 0 Total des instruments dériv é s de couverture 2 839 680 49 603 68 566 2 775 030 57 847 66 982 5.4 . Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres  : Principes comptables. — Les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur augmentée des frais de transaction. Instruments de dettes évalués à la juste valeur par capitaux propres recyclables. — En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur (pied de coupon) sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables (les actifs en devises étant monétaires, les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 9. Ces instruments sont soumis aux exigences d’IFRS 9 en matière de dépréciation. Les informations relatives au risque de crédit sont présentées en note 7.1. En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat. Les revenus courus ou acquis sur les instruments de dettes sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés » selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE). Cette méthode est décrite dans la note 5.5 – Actifs au coût amorti. Instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par capitaux propres non recyclables. — En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables (les actifs en devise étant non monétaires, les variations de juste valeur pour la composante change n’affectent pas le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 9. La désignation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables est une option irrévocable qui s’applique instrument par instrument uniquement aux instruments de capitaux propres non détenus à des fins de transaction. Les pertes de valeur latentes et réalisées restent constatées en capitaux propres sans jamais affecter le résultat. Ces actifs financiers ne font pas l’objet de dépréciations. En cas de cession, ces variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat mais directement dans le poste réserves consolidés en capitaux propres. Seuls les dividendes affectent le résultat dès lors qu’ils correspondent à un retour sur l’investissement. Ils sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres ». ( En milliers d'Euros ) 31 décembre 2018 1 er janvier 2018 Prêts ou créances sur la clientèle 0 0 Titres de dettes 609 324 666 004 Actions et autres titres de capitaux propres 960 081 918 239 Actifs financiers a la juste valeur par capitaux propres 1 569 405 1 584 243 Dont dépréciations pour pertes de crédit attendues 0 0 Dont gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (avant impôts) 134 027 140 898 Instruments de dettes 2 051 9 546 Instruments de capitaux propres 131 976 131 352 Au 31 décembre 2018, les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres incluent plus particulièrement la plus-value latente sur les titres de participation BPCE SA pour un montant de 108 182 milliers d’euros. 5.5 . Actifs au coût amorti  : Principes comptables. — Les actifs au coût amorti sont des actifs financiers basiques détenus dans un modèle de collecte. La grande majorité des crédits accordés par le Groupe BPCE est classée dans cette catégorie. Les informations relatives au risque de crédit sont présentées en note 7.1. Les actifs financiers au coût amorti incluent les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que les titres au coût amorti tels que les effets publics ou les obligations. Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts directement liés à l’émission et diminuée de produits directement attribuables à l’émission. Lors des arrêtés ultérieurs, ils sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE). Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la valeur comptable initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts externes de transaction directement liés à l’émission des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt. Aucun coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti. Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché, est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la Place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires. Renégociations et restructuration. — La norme IFRS 9 requiert l’identification des contrats modifiés qui sont des actifs financiers renégociés, restructurés ou réaménagés en présence ou non de difficultés financières et ne donnant pas lieu à décomptabilisation. Un profit ou une perte sont à comptabiliser en résultat en cas de modification. La valeur comptable brute de l’actif financier doit être recalculée de manière à ce qu’elle soit égale à la valeur actualisée des flux de trésorerie contractuels renégociés ou modifiés au taux d’intérêt effectif initial. Une analyse du caractère substantiel des modifications est cependant à mener au cas par cas. Le traitement des restructurations ayant pour origine des difficultés financières reste analogue à celui prévalant selon IAS 39 : en cas de restructuration suite à un événement générateur de pertes de crédit selon IFRS 9, le prêt est considéré comme un encours déprécié (au Statut 3) et fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque de crédit » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Le prêt restructuré est réinscrit en encours sain (non déprécié, au Statut 1 ou au Statut 2) sur jugement d’expert lorsqu’il n’y a plus d’incertitude sur la capacité de l’emprunteur à honorer ses engagements. Lorsque la restructuration est substantielle (telle que par exemple la conversion en tout ou partie d’un prêt en un instrument de capitaux propres), les nouveaux instruments sont comptabilisés à leur juste valeur, et la différence entre la valeur comptable du prêt (ou de la partie du prêt) décomptabilisé(e) et la juste valeur des actifs reçus en échange est inscrite en résultat dans le poste « Coût du risque de crédit ». La dépréciation éventuelle précédemment constituée sur le prêt est ajustée et est entièrement reprise en cas de conversion totale du prêt en nouveaux actifs. Frais et commissions. — Les coûts externes consistent essentiellement en commissions versées à des tiers dans le cadre de la mise en place des prêts. Ils sont essentiellement constitués des commissions versées aux apporteurs d’affaires. Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement. Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux. Date d’enregistrement. — Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. Pour les opérations de prise en pension, un engagement de financement donné est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement livraison lorsque ces opérations sont comptabilisées en « Prêts et créances ». 5.5.1 . Titres au coût amorti  : ( En milliers d'Euros ) 31 décembre 2018 1 er janvier 2018 Effets publics et valeurs assimilées 0 0 Obligations et autres titres de dettes 16 254 42 228 Dépréciations pour pertes de crédit attendues -149 -88 Total des titres au cout amorti 16 105 42 140 5.5.2 . Prêts et créances sur les établissements de crédit au coût amorti . — La juste valeur des prêts et créances sur établissement de crédit est présentée en note 9.2. Décomposition des prêts et créances bruts sur les établissements de crédit  : ( En milliers d'Euros ) 31 décembre 2018 1 er janvier 2018 Comptes ordinaires débiteurs 325 287 135 085 Opérations de pension 0 0 Comptes et prêts 1 560 354 2 124 173 Autres prêts ou créances sur établissements de crédit 0 0 Dépôts de garantie versés sur établissements de crédit 0 0 Appels de marge 19 436 10 700 Dépréciations pour pertes de crédit attendues -1 -13 Total des prêts et créances sur établissements de crédit au cout amorti 1 905 076 2 269 945 Les créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 447 510 milliers d’euros au 31 décembre 2018 (709 852 milliers d’euros au 31 décembre 2017). La centralisation à la Caisse des Dépôts et Consignations de la collecte du Livret A et du LDD est passée à un taux de 85% des ressources, et représente, ajoutée à la centralisation à 50% de la collecte du LEP, 1 424 549 milliers d'euros au 31 décembre 2018 contre 1 532 049 milliers d’euros au 31 décembre 2017). 5.5.3. Prêt et créances sur la clientèle au coût amorti. — La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle est présentée en note 9.2. Décomposition des prêts et créances bruts sur la clientèle  : ( En milliers d'Euros ) 31 décembre 2018 1 er janvier 2018 Comptes ordinaires débiteurs 211 981 180 249 Prêts à la clientèle financière 0 0 Crédits de trésorerie 734 621 684 586 Créances commerciales 100 798 100 041 Crédits à l'équipement 3 041 474 2 893 544 Crédits au logement 7 664 218 7 192 383 Crédits à l'exportation 3 661 3 088 Opérations de pension 0 0 Opérations de location-financement 0 0 Prêts subordonnés 0 0 Autres crédits 46 613 21 155 Autres concours à la clientèle 11 591 385 10 894 797 Autres prêts ou créances sur la clientèle 2 315 2 459 Dépôts de garantie versés 0 0 Prêts et créances bruts sur la clientèle 11 805 681 11 077 505 Dépréciations pour pertes de crédit attendues -295 981 -300 626 Total 11 509 700 10 776 879 5.6 . Instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres . — Principes comptables . — Les instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres peuvent être : des titres de participations, des actions et autres titres de capitaux propres. Lors de la comptabilisation initiale, les instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres sont évalués à la juste valeur majorée des coûts de transaction. Lors des arrêtés suivants, les variations de juste valeur de l'instrument sont comptabilisées en capitaux propres (OCI). Les variations de juste valeur ainsi accumulées en capitaux propres ne seront pas reclassées en résultat au cours d'exercices ultérieurs (OCI non recyclables). Seuls les dividendes sont comptabilisés en résultat lorsque les conditions sont remplies. Les titres de participations comprennent les participations stratégiques, les entités « outils » (l’informatique par exemple) et certains titres de capital investissement à long terme. Ces titres de participation n’ayant pas vocation à être cédés, un classement en instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres est adapté à cette nature de participation. Le montant cumulé des variations de juste valeur reclassé dans la composante « Réserves consolidées » durant la période concerne les titres Ile de France Capital et s’élève à 123 milliers d’euros au 31 décembre 2018. ( En milliers d'Euros ) 31 décembre 2018 1 er janvier 2018 Juste valeur Dividendes comptabilisés sur la période Décomptabilisation sur la période Juste valeur Instruments de capitaux propres détenus à la fin de la période Instruments de capitaux propres décomptabilisés au cours de la période Juste valeur à la date de cession Profit ou perte cumulé à la date de cession Titres de participations 925 755 23 220 0 581 -123 915 481 Actions et autres titres de capitaux propres 34 326 142 0 0 0 2 758 Total 960 081 23 362 0 581 -123 918 239 5.7 . Comptes de régularisation et actifs divers  : ( En milliers d'Euros ) 31 décembre 2018 1 er janvier 2018 Comptes d'encaissement 20 821 44 947 Charges constatées d'avance 485 379 Produits à recevoir 9 770 9 268 Autres comptes de régularisation 20 038 47 911 Comptes de régularisation - actif 51 114 102 505 Dépôts de garantie versés 9 258 9 003 Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres 0 0 Appels de marge 0 0 Créances sociales et fiscales 39 136 37 091 Débiteurs divers 0 0 Comptes de stocks et emplois divers 871 1 075 Divers douteux 191 48 Débiteurs divers 47 098 57 201 Actifs divers 96 554 104 418 Total des comptes de régularisation et actifs divers 147 668 206 923 5.8 . Immeubles de placement  : Principes comptables. — Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi. Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles pour les entités du Groupe BPCE à l’exception de certaines entités d’assurance qui comptabilisent leurs immeubles représentatifs de placements d’assurance à la juste valeur avec constatation de la variation en résultat. La juste valeur est le résultat d’une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions. La juste valeur des immeubles de placement du Groupe BPCE est communiquée à partir des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien. Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable. Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités ». ( En milliers d'Euros ) 31 décembre 2018 1 er janvier 2018 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immeubles comptabilisés au coût historique 3 660 -826 2 834 3 611 -717 2 894 Total des immeubles de placement 3 660 -826 2 834 3 611 -717 2 894 La juste valeur des immeubles de placement s’élève à 3 833 milliers d’euros au 31 décembre 2018 (elle était de 3 122 milliers d’euros au 31 décembre 2017). La juste valeur des immeubles de placement est classée en niveau 3 dans la hiérarchie des justes valeurs de la norme IFRS 13. 5.9 . Immobilisations  : Principes comptables. — Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location-financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location-financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles. Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si : il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise ; le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable. Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leur sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet. La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions. Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative. Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu’un ou plusieurs composants d’une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d’utilité. Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues : Composants Durée d’utilité Terrains NA Façades non destructibles NA Façades / couverture / étanchéité 20 - 40 ans Fondations / ossatures 30 - 60 ans Ravalement 10 - 20 ans Équipements techniques 10 - 20 ans Aménagements techniques 10 - 20 ans Aménagements intérieurs 8 - 15 ans Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans. Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat. Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur. Le traitement comptable des immobilisations d’exploitation financées au moyen de contrats de location-financement (crédit-bail preneur) est précisé dans la note 11.2. Les actifs donnés en location simple sont présentés à l’actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers. ( En milliers d'Euros ) 31 décembre 2018 1er janvier 2018 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immobilisations corporelles  : Terrains et constructions 109 460 -37 198 72 262 108 890 -33 440 75 450 Biens mobiliers donnés en location 0 0 0 0 0 0 Agencements, aménagements 51 235 -42 386 8 849 51 455 -41 364 10 091 Équipement, mobilier et autres immobilisations corporelles 92 270 -57 362 34 908 93 027 -54 720 38 307 Total des immobilisations corporelles 252 965 -136 946 116 019 253 372 -129 524 123 848 Immobilisations incorporelles Droit au bail 5 884 -5 404 480 6 030 -5 457 573 Logiciels 5 -5 0 5 -5 0 Autres immobilisations incorporelles 572 -560 12 552 -552 0 Total des immobilisations incorporelles 6 461 -5 969 492 6 587 -6 014 573 5.10 . Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle  : Principes comptables. — Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ». Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre. Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. Pour les opérations de mise en pension de titres, un engagement de financement reçu est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement livraison lorsque ces opérations sont comptabilisées en « Dettes ». 5.10.1 . Dettes envers les établissements de crédit  : En milliers d'euros 31 décembre 2018 1 er janvier 2018 Comptes à vue 16 297 12 854 Opérations de pension 0 0 Dettes rattachées 0 0 Dettes à vue envers les établissements de crédit 16 297 12 854 Emprunts et comptes à terme 2 826 710 2 969 561 Opérations de pension 8 612 8 612 Dettes rattachées 12 886 19 528 Dettes à termes envers les établissements de crédit 2 848 208 2 997 701 Total des dettes envers les établissements de crédit 2 864 505 3 010 555 La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit est présentée en note 9.2. Le financement de la centralisation à 85% auprès de la Caisse des Dépôts et Consignations de la collecte du Livret A et du LDD a été assuré en partie par des emprunts auprès des Caisses d’Épargne pour un montant de 576 586 milliers d’euros au 31 décembre 2018. Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent ainsi à 1 922 745 milliers d’euros au 31 décembre 2018 (1 852 454 milliers d’euros au 31 décembre 2017). 5.10.2 . Dettes envers la clientèle  : ( En milliers d'Euros ) 31 décembre 2018 1 er janvier 2018 Comptes ordinaires créditeurs (à vue et à terme) 5 439 817 5 173 126 Livret A 960 709 909 289 Livret jeune 35 367 35 031 Livret B 892 304 780 429 PEL / CEL 1 289 426 1 253 107 Livret de développement durable 645 632 634 313 Livret d'épargne populaire 104 741 106 269 PEP 92 369 95 662 Autres 61 273 49 643 Dettes rattachées 0 0 Comptes d'épargne à régime spécial 4 081 821 3 863 743 Pensions à vue 0 0 Pensions à terme 0 0 Dettes rattachées 0 0 Opérations de pension 0 0 Autres dettes envers la clientèle 0 0 Dépôts de garantie reçus 687 60 Total des dettes envers la clientèle 9 522 325 9 036 929 La juste valeur des dettes envers la clientèle est présentée en note 9.2. 5.11 . Dettes représentées par un titre  : Principes comptables . — Les dettes émises qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre. Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ». Une nouvelle catégorie de passifs éligibles au numérateur du TLAC (exigence en Total Loss Absorbing Capacity) a été introduite par la loi française et désignée communément « senior non préférée ». Ces passifs ont un rang intermédiaire entre celui des fonds propres et des autres dettes dites « senior préférées ». En milliers d'euros 31 décembre 2018 1 er janvier 2018 Emprunts obligataires 18 700 0 Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables 960 584 1 055 547 Autres dettes représentées par un titre qui ne sont ni non préférées ni subordonnées 0 0 Dettes non préférées 0 0 Total 979 284 1 055 547 Dettes rattachées 10 973 10 553 Total des dettes représentées par un titre 990 257 1 066 100 La juste valeur des dettes représentées par un titre est présentée en note 9.2. 5.12 . Comptes de régularisation et passifs divers  : ( En milliers d'Euros ) 31 décembre 2018 1 er janvier 2018 Comptes d'encaissement 17 494 49 263 Produits constatés d'avance 50 469 47 851 Charges à payer 25 535 37 417 Autres comptes de régularisation créditeurs 22 327 37 930 Comptes de régularisation - passif 115 825 172 461 Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres 3 183 1 847 Dépôts de garantie reçus 0 0 Créditeurs divers 61 440 55 789 Passifs divers 64 623 57 636 Total des comptes de régularisation et passifs divers 180 448 230 097 5.13 . Provisions  : Principes comptables. — Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux et assimilés, aux provisions épargne-logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux et restructurations. Les provisions sont des passifs dont l’échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler. Le montant comptabilisé en provisions correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture. Les provisions sont actualisées dès lors que l’effet d’actualisation est significatif. Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes. Engagements sur les contrats d’épargne-logement. — Les comptes épargne-logement (CEL) et les plans épargne-logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne-logement et les décrets pris en application de cette loi. Le régime d’épargne-logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent : l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ; l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL. Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne-logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne-logement, d’autre part. Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques : l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ; l’encours de crédit en risque correspond aux encours de crédit déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne-logement. Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent. Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés. Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque. La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produits et charges d’intérêts. ( En milliers d'Euros ) 1 er janvier 2018 Augmentations Utilisations Reprises non utilisées Autres mouvements 31 décembre 2018 Provisions pour engagements sociaux 42 097 2 691 0 -1 690 -2 994 40 104 Provisions pour activité d'épargne-logement 12 750 155 0 -320 0 12 585 Provisions pour engagements hors bilan 12 806 8 237 0 -5 552 0 15 491 Provisions pour litiges 4 433 2 798 -177 -2 372 0 4 682 Provision pour assignations 4 433 2 798 -177 -2 372 0 4 682 Provision pour redressement fiscal IS 0 0 0 0 0 0 Provision pour redressement impôts et taxes 0 0 0 0 0 0 Provisions pour risques et charges 35 302 2 253 -1 552 -6 291 0 29 711 Provision pour risque fiscal 19 004 723 -490 -721 0 18 515 Risque RH (dont URSSAF) 3 670 752 -1 007 -675 0 2 740 TVA sur immobilisations 1 005 0 -55 0 0 950 Autres provisions pour risques et charges 11 623 778 0 -4 895 0 7 506 Total des provisions 107 388 16 134 -1 729 -16 225 -2 994 102 573 5.13.1 . Encours collectés au titre de l’Épargne-logement  : ( En milliers d'Euros ) 31 décembre 2018 1 er janvier 2018 Ancienneté de moins de 4 ans 182 722 150 544 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 715 600 697 392 Ancienneté de plus de 10 ans 300 340 312 348 Encours collectés au titre des plans Épargne-logement 1 198 662 1 160 284 Encours collectés au titre des comptes Épargne-logement 89 940 88 161 Total des encours collectes au titre de l' É pargne-logement 1 288 602 1 248 445 5.13.2 . Encours de crédit octroyés au titre de l’épargne-logement  : ( En milliers d'Euros ) 31 décembre 2018 1 er janvier 2018 Encours de crédits octroyés au titre des plans Épargne-logement 489 682 Encours de crédits octroyés au titre des comptes Épargne-logement 2 232 3 220 Total des encours de crédits octroyés au titre de l' É pargne-logement 2 721 3 902 5.13.3. Provisions constituées au titre de l’épargne-logement : ( En milliers d'Euros ) 1 er janvier 2018 Dotations / reprises nettes 31 décembre 2018 Ancienneté de moins de 4 ans 2 634 250 2 884 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 4 122 -519 3 603 Ancienneté de plus de 10 ans 5 238 -51 5 187 Provisions constituées au titre des plans Épargne-logement 11 994 -320 11 674 Provisions constituées au titre des comptes Épargne - logement 807 121 928 Provisions constituées au titre des crédits PEL -11 7 -4 Provisions constituées au titre des crédits CEL -40 27 -13 Provisions constituées au titre des crédits Épargne - logement -51 34 -17 Total des provisions constituées au titre de l'Épargne - logement 12 750 -165 12 585 Les données utilisées pour le calcul des provisions épargne-logement sont arrêtées à la date du 31 octobre. 5.14 . Dettes subordonnées  : Principes comptables. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres supersubordonnés. Les dettes subordonnées que l’émetteur est tenu de rembourser sont classées en dettes et initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. ( En milliers d'Euros ) 31 décembre 2018 1 er janvier 2018 Dettes subordonnées à durée déterminée 0 0 Dettes subordonnées à durée indéterminée 0 0 Dettes supersubordonnées à durée indéterminée 0 0 Actions de préférence 0 0 Dépôts de garantie à caractère mutuel 9 349 10 568 Dettes subordonnées et assimilés 9 349 10 568 Dettes rattachées 0 0 Réévaluation de la composante couverte 0 0 Dettes subordonnées au coût amorti 9 349 10 568 Total des dettes subordonnées 9 349 10 568 La juste valeur des dettes subordonnées est présentée en note 9.2. Évolution des dettes subordonnées et assimilés au cours de l’exercice  : En milliers d'euros 1 er janvier 2018 Émission Remboursement Autres mouvements 31 décembre 2018 Dettes subordonnées à durée déterminée 0 0 0 0 0 Dettes subordonnées à durée indéterminée 0 0 0 0 0 Dettes supersubordonnées à durée indéterminée 0 0 0 0 0 Actions de préférence 0 0 0 0 0 Dépôts de garantie à caractère mutuel 10 568 687 -1 906 0 9 349 Dettes subordonnées au coût amorti 10 568 687 -1 906 0 9 349 Dettes subordonnées et assimilés 10 568 687 -1 906 0 9 349 Les dépôts de garantie à caractère mutuel sont émis par les sociétés de caution mutuelle auprès de la clientèle de la Banque Populaire Val de France à hauteur de 9 349 milliers d’euros (10 568 milliers d’euros au 31 décembre 2017). 5.15 . Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis  : Principes comptables. — Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques. Par ailleurs, lorsqu’un instrument est qualifié de capitaux propres : sa rémunération est traitée comme un dividende, et affecte donc les capitaux propres, tout comme les impôts liés à cette rémunération ; l’instrument ne peut être un sous-jacent éligible à la comptabilité de couverture ; si l’émission est en devises, elle est figée à sa valeur historique résultant de sa conversion en euros à sa date initiale d’inscription en capitaux propres. Enfin, lorsque ces instruments sont émis par une filiale, ils sont présentés parmi les « Participations ne donnant pas le contrôle ». Lorsque leur rémunération est à caractère cumulatif, elle est imputée sur le « Résultat part du groupe », pour venir augmenter le résultat des « Participations ne donnant pas le contrôle ». En revanche, lorsque leur rémunération n’a pas de caractère cumulatif, elle est prélevée sur les réserves consolidées part du groupe. Parts sociales - principes comptables. — L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles. Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement. En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le Groupe BPCE sont classées en capitaux propres. Le capital social du Groupe Banque Populaire Val de France s’élève à 389 934 milliers d’euros et est composé de parts sociales détenues par les Sociétaires de la Banque Populaire Val de France ainsi que des sociétés de caution mutuelle SOCAMA Val de France et SOCAMI Val de France. 5.16 . Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres  : Principes comptables. — Pour les actifs financiers de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres, en cas de cession, les variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat. On parle d’éléments non recyclables en résultat. ( En milliers d'Euros ) Exercice 2018 Brut Impôt Net Écarts de conversion 0 0 0 Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables -6 988 1 868 -5 120 Réévaluation des instruments dérivés de couverture d'éléments recyclables en résultat net 0 0 0 Éléments de la quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence -1 405 337 -1 068 Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments recyclables en résultat net 0 0 0 Éléments recyclables en résultat -8 393 2 205 -6 188 Réévaluation des immobilisations 0 0 0 Réévaluation (ou écarts actuariels) au titre des régimes à prestations définies 2 994 -813 2 181 Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers ayant fait l'objet d'une option de comptabilisation à la juste valeur par résultat 0 0 0 Réévaluation des actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres 624 -171 453 Éléments de la quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entreprises mises en équivalence 9 -3 6 Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments non recyclables en résultat net 0 0 0 Éléments non recyclables en résultat 3 627 -987 2 640 Gains et pertes comptabilises directement en autres éléments du résultat global (nets d'impôts) -4 766 1 218 -3 548 Part du groupe -4 766 1 218 -3 548 Participations ne donnant pas le contrôle 0 0 0 Le Groupe Banque Populaire Val de France n’a pas constaté sur l’exercice 2018 de gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers au coût amorti en actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres. Le Groupe Banque Populaire Val de France n’a pas constaté sur l’exercice 2018 de gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres en actifs financiers à la juste valeur par résultat. 5.17 . Compensation d’actifs et de passifs financiers . — Le Groupe Banque Populaire Val de France n’opère pas de compensation d’actifs et de passifs financiers au bilan en application des règles de compensation d’IAS 32. Principes comptables. — Les actifs et passifs financiers « sous accords de compensation non compensés au bilan » correspondent aux encours d’opérations sous contrats cadres de compensation ou assimilés, mais qui ne satisfont pas aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32. C’est le cas notamment des dérivés ou d’encours de pensions livrées de gré à gré faisant l’objet de conventions cadres au titre desquelles les critères du règlement net ou la réalisation d’un règlement simultané de l’actif et du passif ne peut être démontré ou bien pour lesquelles le droit à compenser ne peut être exercé qu’en cas de défaillance, d’insolvabilité ou de faillite de l’une ou l’autre des parties au contrat. Pour ces instruments, les colonnes « Actifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie » et « Passifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie » comprennent notamment : pour les opérations de pension : les emprunts ou prêts résultant d’opérations de pensions inverses avec la même contrepartie, ainsi que les titres reçus ou donnés en garantie (pour la juste valeur desdits titres), les appels de marge sous forme de titres (pour la juste valeur desdits titres) ; pour les opérations de dérivés, les justes valeurs de sens inverse avec la même contrepartie, ainsi que les appels de marge sous forme de titres. Les appels de marge reçus ou versés en trésorerie figurent dans les colonnes « Appels de marge reçus ( cash collateral ) » et « Appels de marge versés ( cash collateral ) ». 5.17.1 . Actifs financiers  : — Actifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan : ( En milliers d'Euros ) 31 décembre 2018 1 er janvier 2018 Montant net des actifs financiers présenté au bilan Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie Appels de marge reçus (cash collateral) Exposition nette Montant net des actifs financiers présenté au bilan Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie Appels de marge reçus (cash collateral) Exposition nette Dérivés 54 227 54 025 0 202 64 260 64 260 0 0 Opérations de pension 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres actifs 0 0 0 0 0 0 0 0 Total 54 227 54 025 0 202 64 260 64 260 0 0 5.17.2 . Passifs financiers  : — Passifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan  : ( En milliers d'Euros ) 31 décembre 2018 1 janvier 2018 Montant net des passifs financiers présenté au bilan Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie Appels de marge versés (cash collateral) Exposition nette Montant net des passifs financiers présenté au bilan Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie Appels de marge versés (cash collateral) Exposition nette Dérivés 74 645 54 025 19 400 1 220 74 960 64 260 10 700 0 Opérations de pension 8 618 0 0 8 618 8 612 0 0 8 612 Autres passifs 0 0 0 0 0 0 0 0 Total 83 263 54 025 19 400 9 838 83 572 64 260 10 700 8 612 5.18 . Actifs financiers transférés, autres actifs financiers donnés en garantie et actifs reçus en garantie dont la Banque Populaire Val de France peut disposer  : Principes comptables. — Un actif financier (ou un groupe d’actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers. Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue. Dans les cas où le Groupe Banque Populaire Val de France n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif. Dans les cas où le Groupe Banque Populaire Val de France n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le Groupe Banque Populaire Val de France maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif. Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c’est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration. Opérations de pension livrée. — Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti ou à la juste valeur par résultat lorsque ce passif relève d’un modèle de gestion de transaction. Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée. Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée selon les modalités propres à sa catégorie : coût amorti si elle a été classée en « Prêts et créances », ou juste valeur par résultat si elle relève d’un modèle de gestion de transaction. Opérations de prêts de titres secs. — Les prêts de titres secs ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés chez le cédant. Ils restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés. Opérations entraînant une modification substantielle d’actifs financiers. — Lorsque l’actif fait l’objet de modifications substantielles (notamment suite à une renégociation ou à un réaménagement en présence de difficultés financières) il y a décomptabilisation, dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré. Le Groupe Banque Populaire Val de France considère que sont notamment considérées comme ayant provoqué des modifications substantielles : les modifications ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne ; des modifications visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation simple, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux mêmes risques. Opérations entraînant une modification substantielle de passifs financiers. — Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. L’amendement IFRS 9 du 12 octobre 2017 a clarifié le traitement sous IFRS 9 des modifications de passifs comptabilisés au coût amorti, dans le cas où la modification ne donne pas lieu à décomptabilisation : le gain ou la perte résultant de la différence entre les cash-flow d’origine et les cash-flow modifiés actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine doit être enregistré en résultat. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme IFRS 9 fixe un seuil de 10 % sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels : dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10 %, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette. Le Groupe Banque Populaire Val de France considère que d’autres modifications peuvent par ailleurs être considérées comme substantielles, comme par exemple le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même groupe) ou le changement de devises. 5.18.1 . Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs donnés en garantie  : ( En milliers d'Euros ) Prêts de titres "secs" Pensions Actifs cédés ou affectés en garantie Titrisations 31 décembre 2018 Valeur nette comptable Valeur nette comptable Valeur nette comptable Valeur nette comptable Juste Valeur Valeur nette comptable Titres à revenu fixe 0 0 0 0 0 0 Titres à revenu variable 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 Autres actifs financiers 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 0 0 Titres à revenu fixe 0 0 0 0 0 0 Titres à revenu variable 0 0 0 0 0 0 Autres actifs financiers 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Autres 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 514 500 0 0 0 0 514 500 Titres de participation 0 0 0 0 0 0 Autres titres à revenu variable 0 0 0 0 0 0 Autres actifs financiers 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 514 500 0 0 0 0 514 500 Prêts et créances sur les établissements de crédit 0 0 0 0 0 0 Prêts et créances sur la clientèle 0 0 2 316 209 1 449 652 1 449 652 3 765 861 Titres assimilés à des prêts et créances sur les établissements de crédit 0 10 136 0 0 0 10 136 Titres assimilés à des prêts et créances sur la clientèle 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers au coût amorti 0 10 136 2 316 209 1 449 652 1 449 652 3 775 997 Total des actifs financiers donn é s en garantie 514 500 10 136 2 316 209 1 449 652 1 449 652 4 290 497 Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés 514 500 10 136 711 784 1 449 652 1 449 652 2 686 072 ( En milliers d'Euros ) Prêts de titres "secs" Pensions Actifs cédés ou affectés en garantie Titrisations 1 er janvier 2018 Valeur nette comptable Valeur nette comptable Valeur nette comptable Valeur nette comptable Juste Valeur Valeur nette comptable Titres à revenu fixe 0 0 0 0 0 0 Titres à revenu variable 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 Autres actifs financiers 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 0 0 Titres à revenu fixe 5 000 0 0 0 0 5 000 Titres à revenu variable 0 0 0 0 0 0 Autres actifs financiers 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat 5 000 0 0 0 0 5 000 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 Titres à revenu fixe 550 623 0 0 0 0 550 623 Titres de participation 0 0 0 0 0 0 Autres titres à revenu variable 0 0 0 0 0 0 Autres actifs financiers 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers disponibles à la vente 550 623 0 0 0 0 550 623 Prêts et créances sur les établissements de crédit 0 0 0 0 0 0 Prêts et créances sur la clientèle 0 0 2 401 603 1 416 548 1 416 548 3 818 151 Titres assimilés à des prêts et créances sur les établissements de crédit 0 10 135 0 0 0 10 135 Titres assimilés à des prêts et créances sur la clientèle 0 0 0 0 0 0 Prêts et créances 0 10 135 2 401 603 1 416 548 1 416 548 3 828 286 Effets publics et assimilés 0 0 0 0 0 0 Obligations et autres titres à revenu fixe 0 0 0 0 0 0 Actifs détenus jusqu'à l'échéance 0 0 0 0 0 0 Total des actifs financiers donn é s en garantie 555 623 10 135 2 401 603 1 416 548 1 416 548 4 383 909 Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés 555 623 10 135 2 401 603 1 416 548 1 416 548 4 383 909 Le montant des passifs associés aux actifs financiers donnés en garantie dans le cadre des pensions s'élève à 8 617 milliers d'euros (8 617 milliers d’euros au 1 er janvier 2018). Par ailleurs, conformément au cadre légal français, les garanties intrinsèques attachées aux émissions d’obligations sécurisées ne sont pas comptabilisées en engagements de garantie donnés. Les obligations sécurisées émises par BPCE SFH bénéficient d’un privilège légal constitué d’actifs éligibles. 5.18.1.1 . Commentaires sur les actifs financiers transférés  : Mises en pension et prêts de titres. — Le Groupe Banque Populaire Val de France réalise des opérations de mise en pension, ainsi que des prêts de titres. Selon les termes desdites conventions, le titre peut être cédé de nouveau par le cessionnaire durant la durée de l’opération de pension ou de prêt. Le cessionnaire doit néanmoins le restituer au cédant, à maturité de l’opération. Les flux de trésorerie générés par le titre sont également transmis au cédant. Le Groupe Banque Populaire Val de France considère avoir conservé la quasi-totalité des risques et avantages des titres mis en pension ou prêtés. Par conséquent, ces derniers n’ont pas été décomptabilisés. Ces opérations incluent notamment les titres apportés à BPCE pour mobilisation au nom du Groupe BPCE auprès de la Banque centrale européenne (BCE), dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie. Cessions de créances. — Le Groupe Banque Populaire Val de France cède des créances à titre de garantie (articles L. 211-38 ou L. 313-23 et suivants du Code monétaire et financier) dans le cadre de refinancements garantis, notamment auprès de la Banque centrale. Ce type de cession à titre de garantie emporte transfert juridique des droits contractuels, et donc « transfert d’actifs » au sens de l’amendement à IFRS 7. Le Groupe Banque Populaire Val de France reste néanmoins exposé à la quasi-totalité des risques et avantages, ce qui se traduit par le maintien des créances au bilan. Titrisations consolidées avec investisseurs externes. — Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de l’amendement à IFRS 7. En effet, le Groupe BPCE a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan du Groupe BPCE via la consolidation du fonds). Les opérations de titrisation réalisées par BPCE en 2014 (BPCE Master Homeloans), 2016 (BPCE Consumer loans 2016_5) et 2017 (BPCE Home Loans 2017_5) étaient totalement auto-souscrites alors que les parts seniors de l’opération de titrisation BPCE Home loans FCT 2018 sont souscrites par des investisseurs externes (note 12). Au 31 décembre 2018, 1 395 187 milliers d’euros d’obligations des FCT BPCE Master Homeloans, BPCE Consumer loans 2016_5, et BPCE Home Loans 2017_5, auto-souscrites par le Groupe Banque Populaire Val de France et éliminées en consolidation, ont été prêtées à BPCE dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. En regard de ce montant, aucun refinancement n’a été reçu, le Groupe Banque Populaire Val de France n’en ayant pas exprimé le besoin auprès de la trésorerie centrale du Groupe BPCE. 5.18.1.2 . Commentaires sur les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés . — Les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés sont généralement affectés en garantie sous forme de nantissements. Les principaux dispositifs concernés sont Banques Populaires Covered Bonds, la CRH (Caisse de refinancement de l’habitat), BPCE SFH. Par ailleurs, conformément au cadre légal français, les garanties intrinsèques attachées aux émissions d’obligations sécurisées ne sont pas comptabilisées en engagements de garantie donnés. 5.18.1.3 . Actifs financiers reçus en garantie dont l'entité peut disposer . — Le Groupe Banque Populaire Val de France ne dispose pas d’actifs financiers reçus en garantie. 5.18.2 . Actifs financiers intégralement décomptabilisés pour lesquels le Groupe conserve une implication continue . — Le Groupe Banque Populaire Val de France n’a pas décomptabilisé d’actifs financiers pour lesquels il conserve une implication continue. Note 6 . – Engagements . Principes comptables. — Les engagements se caractérisent par l’existence d’une obligation contractuelle et sont irrévocables. Les engagements figurant dans ce poste ne doivent pas être susceptibles d’être qualifiés d’instruments financiers entrant dans le champ d’application d’IFRS 9 au titre du classement et de l’évaluation. En revanche, les engagements de financements et de garanties données sont soumis aux règles de provision d’IFRS 9 telles que présentées dans la note 7. Les effets des droits et obligations de ces engagements sont subordonnés à la réalisation de conditions ou d’opérations ultérieures. Ces engagements sont ventilés en : Engagements de financement (ouverture de crédit confirmé ou accord de refinancement) ; Engagement de garantie (engagements par signature ou actifs reçus en garantie). 6.1 . Engagements de financement . — Le montant communiqué correspond à la valeur nominale de l’engagement donné. ( En milliers d'Euros ) 31 décembre 2018 1 er janvier 2018 Engagements de financement donnés en faveur : Des établissements de crédit 0 0 De la clientèle 1 192 823 1 066 839 Ouvertures de crédit confirmées 1 186 347 1 062 443 Ouvertures de crédits documentaires 5 872 4 396 Autres engagements 604 0 Total des engagements de financement donn é s 1 192 823 1 066 839 Engagements de financement reçus : D'établissements de crédit 0 0 De la clientèle 0 0 Total des engagements de financement reçus 0 0 6.2 . Engagement de garantie . — Le montant communiqué correspond à la valeur nominale de l’engagement donné. ( En milliers d'Euros ) 31 décembre 2018 1 er janvier 2018 Engagements de garantie donnés : D'ordre des établissements de crédit 0 110 D'ordre de la clientèle 547 207 534 760 Engagements sur titres 130 75 Total des engagements de garantie donn é s 547 337 534 945 Engagements de garantie reçus : D'établissements de crédit 1 015 475 942 283 De la clientèle 2 385 903 1 885 630 Engagements sur titres 130 75 Total des engagements de garantie reçus 3 401 508 2 827 988 Les engagements de garantie sont des engagements par signature ainsi que des actifs reçus en garantie tels que des sûretés réelles autres que celles figurant dans la note 5.18 « Actifs financiers reçus en garantie et dont l'entité peut disposer ». Les « valeurs affectées en garanties » figurent dans la note 5.18 « Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs donnés en garantie ». Les « valeurs reçues en garantie et dont l’établissement à la disposition » figurent dans la note 5.18 « Actifs financiers reçus en garantie et dont l'entité peut disposer ». Note 7 . – Expositions aux risques . Les expositions aux risques abordés ci-après sont représentées par les risques de crédit, de marché, de taux d’intérêt global, de change et de liquidité. L’information relative à la gestion du capital et aux ratios réglementaires est présentée dans la partie « Gestion des risques ». 7.1 . Risque de crédi t  : L’essentiel. — Le risque de crédit est le risque qu’une partie prenante à un instrument financier manque à une de ses obligations et amène de ce fait l’autre partie à subir une perte financière. Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont également présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles incluent : la décomposition du portefeuille de crédit par catégories d’expositions brutes et par approches ; la répartition des expositions brutes par catégories et par approches avec distinction du risque de crédit et du risque de contrepartie ; la répartition des expositions brutes par zone géographique ; la concentration du risque de crédit par emprunteur ; la répartition des expositions par qualité de crédit. Ces informations font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes. 7.1.1 . Cout du risque de crédit  : Principes comptables. — Le coût du risque porte sur les instruments de dette classés parmi les actifs financiers au coût amorti ou les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables ainsi que sur les engagements de financement et les contrats de garantie financière donnée non comptabilisés à la juste valeur par résultat. Il concerne également les créances résultant de contrats de location, les créances commerciales et les actifs sur contrats. Ce poste recouvre ainsi la charge nette des dépréciations et des provisions constituées au titre du risque de crédit. Les pertes de crédit liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance d’établissements de crédit figurent également dans ce poste. Les créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations sont des créances qui ont acquis un caractère de perte définitive avant d’avoir fait l’objet d’un provisionnement en Statut 3. (En milliers d'Euros) Exercice 2018 Exercice 2017 Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions -20 782 -21 393 Récupérations sur créances amorties 607 814 Créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations -5 811 -6 528 Total coût du risque de crédit -25 986 -27 107 (En milliers d'Euros) Exercice 2018 Exercice 2017 Opérations interbancaires 12 0 Opérations avec la clientèle -25 798 -27 355 Autres actifs financiers -200 248 Total coût du risque de crédit -25 986 -27 107 7.1. 2 . V ariation des valeurs brutes comptables et des pertes de crédit attendues des actifs financiers et des engagements  : Principes comptables. — Les pertes de crédit attendues sont représentées par des dépréciations sur les actifs au coût amorti et en juste valeur par capitaux propres, et des provisions sur les engagements de financement et de garantie. Dès la date de première comptabilisation les instruments financiers concernés (voir 7.1.1) font l’objet d’une dépréciation ou d’une provision pour pertes de crédit attendues ( Expected Credit Losses ou ECL). Lorsque les instruments financiers n’ont pas fait l’objet d’indications objectives de pertes à titre individuel, les dépréciations ou provisions pour pertes de crédit attendues sont évaluées à partir d’historique de pertes et de prévisions raisonnables et justifiables des flux futurs de trésorerie actualisés. Les instruments financiers sont répartis en trois catégories (statuts) selon la dégradation du risque de crédit observée depuis leur comptabilisation initiale. À chaque catégorie d’encours correspond une modalité spécifique d’évaluation du risque de crédit : Statut 1 ( stage 1 ou S1) il s’agit des encours sains pour lesquels il n’y a pas d’augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale de l’instrument financier ; la dépréciation ou la provision pour risque de crédit correspond aux pertes de crédit attendues à un an ; les produits d’intérêts sont reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’instrument avant dépréciation. Statut 2 ( stage 2 ou S2) les encours sains pour lesquels une augmentation significative du risque de crédit est constatée depuis la comptabilisation initiale de l’instrument financier sont transférés dans cette catégorie ; la dépréciation ou la provision pour risque de crédit est alors déterminée sur la base des pertes de crédit attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument financier (pertes de crédit attendues à maturité) ; les produits d’intérêts sont reconnus en résultat, comme pour les encours de statut 1, selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’instrument avant dépréciation. Statut 3 ( stage 3 ou S3) il s’agit des encours pour lesquels il existe une indication objective de perte de valeur liée à un événement qui caractérise un risque de crédit avéré et qui intervient après la comptabilisation initiale de l’instrument concerné. Cette catégorie recouvre, comme sous IAS 39, les créances pour lesquelles a été identifié un évènement de défaut tel que défini à l’article 178 du règlement européen du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit ; la dépréciation ou la provision pour risque de crédit est calculée à hauteur des pertes de crédit attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument financier (pertes de crédit attendues à maturité) sur la base du montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties ; les produits d’intérêts sont alors reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur nette comptable de l’instrument après dépréciation. relèvent aussi du statut 3 des actifs financiers acquis ou créés et dépréciés au titre du risque de crédit dès leur comptabilisation initiale, l’entité ne s’attendant pas à recouvrer l’intégralité des flux de trésorerie contractuels (purchased originated credit impaired ou POCI). Ces actifs peuvent être transférés en Statut 2 en cas d’amélioration du risque de crédit. Pour les créances résultant de contrats de location simple ou de contrats de location financière – qui relèvent d’IAS 17 le Groupe BPCE a décidé de ne pas retenir la possibilité d’appliquer la méthode simplifiée proposée par IFRS 9 (paragraphe 1.6.1). Méthodologie d’évaluation de la dégradation du risque de crédit et des pertes de crédit attendues. — Les principes d’évaluation de la dégradation du risque de crédit et des pertes de crédit attendues s’appliquant à la très grande majorité des expositions du Groupe BPCE sont décrits ci-dessous. L’augmentation significative du risque de crédit s’apprécie sur une base individuelle en tenant compte de toutes les informations raisonnables et justifiables et en comparant le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de clôture avec le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de la comptabilisation initiale. Une approche par contrepartie (avec application du principe de contagion à tous les encours sur la contrepartie considérée) est également possible si elle aboutit à des effets similaires. La mesure de la dégradation du risque permet dans la grande majorité des cas de constater une dégradation en Statut 2 avant que la transaction ne soit dépréciée individuellement (Statut 3). Plus précisément, l’évaluation de la variation du risque de crédit s’effectue sur la base des critères suivants : sur les portefeuilles de Particuliers, Professionnels, Petites et Moyennes Entreprises, Secteur Public et Logement Social : la mesure de la dégradation du risque de crédit repose sur une combinaison de critères quantitatifs et qualitatifs. Le critère quantitatif s’appuie sur la mesure de la variation de la probabilité de défaut à un an depuis la comptabilisation initiale (probabilité de défaut mesurée en moyenne de cycle). Les critères qualitatifs complémentaires permettent de classer en Statut 2 l'ensemble des contrats présentant des impayés de plus de 30 jours (la présomption d'impayés de 30 jours n'est donc pas réfutée), en note sensible, inscrits en Watch List ou en situation de réaménagements en présence de difficultés financières (forbearance) ; sur les portefeuilles de Grandes Entreprises, Banques et Souverains : le critère quantitatif s’appuie sur le niveau de variation de la notation depuis la comptabilisation initiale. Les mêmes critères qualitatifs que sur les Particuliers, Professionnels et Petites et Moyennes Entreprises s’appliquent, ainsi que des critères complémentaires fonction de l’évolution de la notation sectorielle et du niveau de risque pays ; sur les Financements Spécialisés : les critères appliqués varient selon les caractéristiques des expositions et le dispositif de notation afférent. Les expositions notées sous le moteur dédié aux expositions de taille importante sont traitées de la même manière que les Grandes Entreprises ; les autres expositions sont traitées à l’instar des Petites et Moyennes Entreprises. Pour l’ensemble de ces portefeuilles, les notations sur lesquelles s’appuie la mesure de la dégradation du risque correspondent aux notations issues des systèmes internes lorsque celles-ci sont disponibles, ainsi que sur des notes externes, notamment en l’absence de disponibilité de notation interne. La norme permet de considérer que le risque de crédit d’un instrument financier n’a pas augmenté de façon significative depuis la comptabilisation initiale si ce risque est considéré comme faible à la date de clôture. Cette disposition est appliquée pour les titres de dette notés investment grade s détenus par la Banque de Grande Clientèle. Pour les instruments financiers en Statut 1 ou en Statut 2, les pertes de crédit attendues sont évaluées également principalement sur une base individuelle, en fonction des caractéristiques de chaque contrat. Des provisions collectives peuvent être définies par les différents établissements du Groupe BPCE, correspondant à des provisions dites « sectorielles ». Les établissements ont ainsi la charge d’évaluer la cohérence du niveau de provisionnement déterminé pour le Groupe BPCE en regard des caractéristiques locales et sectorielles de leur portefeuille et de définir si nécessaire des provisions sectorielles complémentaires. Les pertes de crédit attendues des instruments financiers en Statut 1 ou en Statut 2 sont évaluées comme le produit de plusieurs paramètres : flux attendus sur la durée de vie de l'instrument financier, actualisés en date de valorisation - ces flux étant déterminés en fonction des caractéristiques du contrat, de son taux d'intérêt effectif et du niveau de remboursement anticipé attendu sur le contrat ; taux de perte en cas de défaut (LGD, Loss Given Default) ; probabilités de défaut (PD), sur l’année à venir dans le cas des instruments financiers en Statut 1, jusqu’à la maturité du contrat dans le cas des instruments financiers en Statut 2. Pour définir ces paramètres, le Groupe BPCE s’appuie sur les concepts et les dispositifs existants, notamment sur les modèles internes développés dans le cadre du calcul des exigences réglementaires en fonds propres et sur les modèles de projections utilisés dans le dispositif de stress tests . Des ajustements spécifiques sont réalisés pour se mettre en conformité avec les spécificités de la norme IFRS 9 : les paramètres IFRS 9 visent ainsi à estimer de façon juste les pertes de crédit attendues dans un cadre de provisionnement comptable, tandis que les paramètres prudentiels sont dimensionnés de façon prudente dans un cadre réglementaire. Plusieurs marges de prudence appliquées sur les paramètres prudentiels sont en conséquence retraitées ; les paramètres IFRS 9 doivent permettre d’estimer les pertes de crédit attendues jusqu’à la maturité du contrat, tandis que les paramètres prudentiels sont définis afin d’estimer les pertes attendues sur un horizon d’un an. Les paramètres à un an sont donc projetés sur des horizons longs ; les paramètres IFRS 9 doivent tenir compte de la conjoncture économique anticipée sur l’horizon de projection (forward-looking), tandis que les paramètres prudentiels correspondent à des estimations moyenne de cycle (pour la PD) ou bas de cycle (pour la LGD et les flux attendus sur la durée de vie de l’instrument financier). Les paramètres prudentiels de PD et de LGD sont donc également ajustés selon ces anticipations sur la conjoncture économique. L’ajustement des paramètres à la conjoncture économique se fait via la définition de trois scénarios économiques définis sur un horizon de trois ans. Les variables définis dans chacun de ces scénarios permettent la déformation des paramètres de PD et de LGD et le calcul d’une perte de crédit attendue pour chacun des scénarios économiques. La projection des paramètres sur les horizons supérieurs à 3 ans se fait sur le principe d’un retour progressif à leur moyenne long-terme. Les modèles utilisés pour déformer les paramètres de PD et de LGD s’appuient sur ceux développés dans le dispositif de stress tests dans un objectif de cohérence. Ces scénarios économiques sont associés à des probabilités d’occurrence, permettant in fine le calcul d’une perte moyenne probable utilisée comme montant de dépréciation IFRS 9. La définition de ces scénarios suit la même organisation et gouvernance que celle définie pour le processus budgétaire, avec une revue annuelle sur la base de propositions de la recherche économique et une validation par le Comité de Direction Générale de BPCE. À des fins de cohérence avec le scénario budgétaire, le scénario central correspond au scénario budgétaire. Deux variantes – une vision optimiste du scénario et une vision pessimiste – sont également définies autour de ce scénario. Les probabilités d’occurrence des scénarios sont quant à elles revues trimestriellement par le Comité Watch List et Provisions du Groupe BPCE. Les paramètres ainsi définis permettent l’évaluation des pertes de crédit attendues de l’ensemble des expositions notées, qu’elles appartiennent à un périmètre homologué en méthode interne ou traité en standard pour le calcul des actifs pondérés en risques. Dans le cas d’expositions non notées, des règles par défaut prudentes s’appliquent (enjeux peu significatifs pour le Groupe BPCE) - règles consistant à attribuer la meilleure note de l’échelle interne dans le cas d’absence de note à l’octroi et la dernière note de l’échelle avant le statut sensible dans le cas d’absence de note à date. Le dispositif de validation des paramètres IFRS 9 s’intègre pleinement dans le dispositif de validation des modèles déjà en vigueur au sein du Groupe BPCE. La validation des paramètres suit ainsi un processus de revue par une cellule indépendante de validation interne des modèles, la revue de ces travaux en comité modèle Groupe BPCE et un suivi des préconisations émises par la cellule de validation. Modalités d’évaluation des encours qui relèvent du Statut 3. — Les prêts et créances sont considérés comme dépréciés et relèvent du Statut 3 si les deux conditions suivantes sont réunies : il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui caractérisent un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Constituent notamment un indice objectif de dépréciation, la survenance d’un impayé depuis trois mois au moins ou, indépendamment de tout impayé, l’observation de difficultés financières de la contrepartie amenant à considérer que tout ou partie des sommes dues ne seront pas recouvrées, ou la mise en œuvre de procédures contentieuses ; ces événements sont susceptibles d’entraîner la constatation de pertes de crédit avérées ( incurred credit losses ), c’est-à-dire de pertes de crédit attendues ( expected credit losses ) pour lesquelles la probabilité d’occurrence est devenue certaine. Les titres de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), sont considérés comme dépréciés et relèvent du Statut 3 lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré. Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes au Statut 3 sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée (TSSDI) répondant à la définition de passifs financiers au sens de la norme IAS 32, une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue. Les dépréciations pour pertes de crédit attendues des actifs financiers au Statut 3 sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables, que ces flux de trésorerie proviennent de l’activité de la contrepartie ou qu’ils proviennent de l’activation éventuelle des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital. Les pertes de crédit attendues relatives aux engagements hors bilan au Statut 3 sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan. Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Aux fins de l’évaluation des pertes de crédit attendues, il est tenu compte dans l’estimation des insuffisances de flux de trésorerie attendues, des biens affectés en garantie ainsi que des autres réhaussements de crédit qui font partie intégrante des modalités contractuelles de l’instrument et que l’entité ne comptabilise pas séparément. Pour les instruments de dette comptabilisés au bilan dans la catégorie des actifs financiers au coût amorti, les dépréciations constatées viennent corriger le poste d’origine de l’actif présenté au bilan pour sa valeur nette (quel que soit le statut de l’actif : S1, S2 ou S3). Les dotations et reprises de dépréciation sont comptabilisées au compte de résultat au poste « Coût du risque de crédit ». Pour les instruments de dette comptabilisés au bilan dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres, les dépréciations sont portées au passif du bilan au niveau des capitaux propres recyclables, en contrepartie du poste « Coût du risque de crédit » au compte de résultat (quel que soit le statut de l’actif : S1, S2 ou S3). Pour les engagements donnés de financement et de garantie financière, les provisions sont inscrites dans le poste « Provisions » au passif du bilan (indépendamment du statut de l’engagement donné : S1, S2 ou S3). Les dotations et reprises de provisions sont comptabilisées au compte de résultat au poste « Coût du risque de crédit ». 7.1.2.1 . Variation des valeurs brutes comptables et des dépréciations pour pertes de crédit attendues des actifs financiers  : Variation des dépréciations pour pertes de crédit des actifs financiers par capitaux propres : ( En milliers d'Euros ) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Total Solde au 1 er janvier 2018 50 4 0 54 Production et acquisition 66 0 0 66 Décomptabilisation et remboursement -3 -4 0 -7 Transferts entre statuts 0 0 0 0 Autres variations 188 0 0 188 Solde au 31 décembre 2018 301 0 0 301 Variation des dépréciations pour pertes de crédit des titres de dette au coût amorti  : ( En milliers d'Euros ) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Total Solde au 1 er janvier 2018 88 0 0 88 Production et acquisition 109 0 0 109 Décomptabilisation et remboursement -76 0 0 -76 Transferts entre statuts 0 0 0 0 Autres variations 28 0 0 28 Solde au 31 décembre 2018 149 0 0 149 Variation des dépréciations pour pertes de crédit des prêts et créances aux établissements de crédit au coût amorti  : ( En milliers d'Euros ) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Total Solde au 1 er janvier 2018 0 13 0 13 Production et acquisition 0 0 0 0 Décomptabilisation et remboursement 0 -13 0 -13 Transferts entre statuts 0 0 0 0 Autres variations 1 0 0 1 Solde au 31 décembre 2018 1 0 0 1 Variation des dépréciations pour pertes de crédit des prêts et créances à la clientèle au coût amorti : ( En milliers d'Euros ) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Total Solde au 1 er janvier 2018 32 776 43 661 224 189 300 626 Production et acquisition 13 910 2 927 10 480 27 317 Décomptabilisation et remboursement -6 588 -3 529 -31 646 -41 763 Transferts entre statuts -3 092 12 440 16 045 25 393 Autres variations -9 827 -1 315 -4 450 -15 592 Solde au 31 décembre 2018 27 179 54 184 214 618 295 981 7.1.2.2 . Variation des valeurs brutes comptables et des provisions pour pertes des engagements  : Variation des provisions pour pertes de crédit des engagements de financement donnés  : ( En milliers d'Euros ) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Total Solde au 1 er janvier 2018 2 194 550 2 042 4 786 Production 2 489 106 0 2 595 Décomptabilisation -1 117 -290 -124 -1 531 Transferts entre statuts -63 298 0 235 Autres variations -878 146 2 678 1 946 Solde au 31 décembre 2018 2 625 810 4 596 8 031 Variation des provisions pour pertes de crédit des engagements de garantie donnés  : En milliers d'euros Statut 1 Statut 2 Statut 3 Total Solde au 1 er janvier 2018 970 900 6 150 8 020 Production 420 28 217 665 Décomptabilisation -140 -69 -371 -580 Transferts entre statuts -32 85 -185 -132 Autres variations -447 74 -140 -513 Solde au 31 décembre 2018 771 1 018 5 671 7 460 7.1.3 . Mesure et gestion du risque crédit . — Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie. Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés. Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. 7.1. 4. Garanties reçues sur des instruments dépréciés sous IFRS 9 . — Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du Groupe Banque Populaire Val de France au risque de crédit et de contrepartie. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) et au risque de contrepartie correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers. ( En milliers d'Euros ) Exposition maximale au risque Dépréciations Exposition maximale nette de dépréciation Garanties Classe d’instruments financiers dépréciés (S3) Titres de dettes au coût amorti 0 0 0 0 Prêts et créances aux établissements de crédit au coût amorti 0 0 0 0 Prêts et créances à la clientèle au coût amorti 454 325 -214 618 239 707 270 924 Titres de dettes - JVOCI R 0 0 0 0 Prêts et créances aux établissements de crédit - JVOCI R 0 0 0 0 Prêts et créances à la clientèle - JVOCI R 0 0 0 0 Engagements de financement 4 803 -4 596 207 0 Engagements de garantie 18 469 -5 671 12 798 0 Total 477 597 -224 885 252 712 270 924 7.1.5 . Garanties reçues sur des instruments non soumis aux règles IFRS 9  : ( En milliers d'Euros ) Exposition maximale au risque Garanties Actifs financiers à la juste valeur par résultat Titres de dettes 11 819 0 Prêts 0 0 Dérivés de transaction 10 177 0 Total actifs financiers a la juste valeur par résultat 21 996 0 7.1.6 . Mécanismes de réduction du risque de crédit : actif obtenu par prise de possession de garantie . — Le Groupe Banque Populaire Val de France a obtenu au cours de la période un nouvel actif (immeuble) pour un montant de 95 milliers d’euros par prise de garantie ou d’une mobilisation d’autres formes de rehaussement de crédit 7.1.7 . Actifs financiers modifiés depuis le début de l’exercice, dont la dépréciation était calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité au début de l’exercice  : Principes comptables . — Les contrats modifiés sont des actifs financiers renégociés, restructurés ou réaménagés en présence ou non de difficultés financières et ne donnant pas lieu à décomptabilisation en l’absence du caractère substantiel des modifications apportées. Un profit ou une perte sont à comptabiliser en résultat dans le poste « Coût du risque de crédit » en cas de modification. La valeur comptable brute de l’actif financier doit être recalculée de manière à ce qu’elle soit égale à la valeur actualisée des flux de trésorerie contractuels renégociés ou modifiés au taux d’intérêt effectif initial. Certains actifs financiers dont la dépréciation était calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité, ont été modifiés depuis le début de l’exercice. Cependant, ces actifs financiers sont non significatifs au regard du bilan et du compte de résultat de l’entité. 7.1.8 . Actifs financiers modifiés depuis leur comptabilisation initiale, dont la dépréciation avait été calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité, et dont la dépréciation a été réévaluée sur la base des pertes de crédit attendues à un an depuis le début de l’exercice . — Certains actifs financiers dont la dépréciation avait été calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité, ont été modifiés depuis leur comptabilisation initiale et ont vu leur dépréciation réévaluée sur la base des pertes de crédit attendues à un an depuis le début de l’exercice du fait d’une amélioration de leur risque de crédit. Cependant, ces actifs financiers sont non significatifs au regard du bilan de l’entité. 7.1.9 . Encours restructurés  : ( En milliers d'Euros ) 31 décembre 2018 1 er janvier 2018 Prêts et créances Engagements hors bilan Total Prêts et créances Engagements hors bilan Total Encours restructurés dépréciés 69 587 0 69 587 67 320 78 67 398 Encours restructurés sains 72 865 0 72 865 61 772 221 61 993 Total des encours restructurés 142 452 0 142 452 129 092 299 129 391 Dépréciations -24 242 0 -24 242 -22 991 0 -22 991 Garanties reçues 110 277 0 110 277 95 628 0 95 628 ( En milliers d'Euros ) 31 décembre 2018 1 er janvier 2018 Prêts et créances Engagements hors bilan Total Prêts et créances Engagements hors bilan Total Réaménagement : modifications des termes et conditions 87 134 0 87 134 79 930 265 80 195 Réaménagement : refinancement 55 319 0 55 319 49 163 34 49 196 Total des encours restructurés 142 452 0 142 452 129 092 299 129 391 7.2 . Risque de marché . — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment : les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ; les cours de change ; les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ; et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles. Les systèmes de mesure et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques. L’information relative à la gestion des risques de marché requise par la norme IFRS 7 est présentée dans le rapport sur la gestion des risques. 7.3 . Risque de taux d’intérêt global et risque de change . — Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêt. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change. La gestion du risque de taux d’intérêt global et la gestion du risque de change sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques. 7.4 . Risque de liquidité . — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné. Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. Les informations relatives à la gestion du risque de liquidité requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Le tableau ci-dessous présente les montants par date d’échéance contractuelle. Les instruments financiers en valeur de marché par résultat relevant du portefeuille de transaction, les actifs financiers disponibles à la vente à revenu variable, les encours douteux, les instruments dérivés de couverture et les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont positionnés dans la colonne « Non déterminé ». En effet, ces instruments financiers sont : soit destinés à être cédés ou remboursés avant la date de leur maturité contractuelle ; soit destinés à être cédés ou remboursés à une date non déterminable (notamment lorsqu’ils n’ont pas de maturité contractuelle)  ; soit évalués au bilan pour un montant affecté par des effets de revalorisation. Les intérêts courus non échus sont présentés dans la colonne « inférieur à 1 mois ». Les montants présentés sont les montants contractuels hors intérêts prévisionnels. ( En milliers d'Euros ) Inférieur à 1 mois De 1 mois à 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Non déterminé Total au 31 décembre 2018 Caisse, banques centrales 172 481 0 0 0 0 0 172 481 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 0 25 474 25 474 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 8 139 2 031 47 236 340 781 211 137 960 081 1 569 405 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 49 603 49 603 Titres au coût amorti 106 0 3 073 7 910 5 016 0 16 105 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti 466 987 1 366 116 33 931 37 242 800 0 1 905 076 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 356 726 250 417 1 056 458 3 994 106 5 648 611 203 382 11 509 700 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 0 0 0 0 0 13 434 13 434 Actifs financiers par échéance 1 004 439 1 618 564 1 140 698 4 380 039 5 865 564 1 251 974 15 261 278 Banques centrales 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 0 16 107 16 107 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 68 566 68 566 Dettes représentées par un titre 73 969 70 410 221 534 485 015 120 625 18 704 990 257 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 68 344 103 751 280 174 1 185 051 1 227 185 0 2 864 505 Dettes envers la clientèle 8 177 888 119 030 402 591 691 634 130 495 687 9 522 325 Dettes subordonnées 0 0 0 0 0 9 349 9 349 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers par échéance 8 320 201 293 191 904 299 2 361 700 1 478 305 113 413 13 471 109 Engagements de financement donnés en faveur des Ets de crédit 0 0 0 0 0 0 0 Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle 703 971 33 135 156 306 139 650 159 761 0 1 192 823 Total engagements de financement donnes 703 971 33 135 156 306 139 650 159 761 0 1 192 823 Engagements de garantie en faveur des Ets de crédit 0 0 0 0 0 0 0 Engagements de garantie en faveur de la clientèle 90 427 4 853 26 587 1 600 513 650 547 207 Total engagements de garantie donnes 90 427 4 853 26 587 1 600 513 650 547 207 Note 8 . – Avantages au personnel . Principes comptables . — Les avantages du personnel sont classés en quatre catégories. — Avantages à court terme : Ces avantages, tels que les salaires, congés annuels, primes, la participation et l’intéressement dont le règlement est attendu dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice sont comptabilisés en charges. — Avantages postérieurs à l’emploi : Bénéficiant au personnel retraité se décomposent en deux catégories : les régimes à cotisations définies et les régimes à prestations définies. Les régimes à cotisations définies tels que les régimes nationaux français sont ceux pour lesquels l’obligation du Groupe BPCE se limite uniquement au versement d’une cotisation et ne comportent aucune obligation de l’employeur sur un niveau de prestation. Les cotisations versées au titre de ces régimes sont comptabilisées en charges de l’exercice. Les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies désignent les régimes pour lesquels le Groupe BPCE s’est engagé sur un montant ou un niveau de prestations. Les régimes à prestations définies font l’objet d’une provision déterminée à partir d’une évaluation actuarielle de l’engagement prenant en compte des hypothèses démographiques et financières. Lorsque ces régimes sont financés par des fonds externes répondant à la définition d’actifs du régime, la provision est diminuée de la juste valeur de ces actifs. Le coût des régimes à prestations définies comptabilisé en charge de la période comprend : le coût des services rendus (représentatif des droits acquis par les bénéficiaires au cours de la période), le coût des services passés (écart de réévaluation de la dette actuarielle suite à une modification ou réduction de régime), le coût financier net (effet de désactualisation de l’engagement net des produits d’intérêts générés par les actifs de couverture) et l’effet des liquidations de régime. Les écarts de réévaluation de la dette actuarielle liés aux changements d’hypothèses démographiques et financières et aux effets d’expérience sont enregistrés en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables en résultat net. — Autres avantages à long terme  : Ils comprennent les avantages versés à des salariés en activité et réglés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Ils comprennent notamment les primes pour médaille du travail. Ils sont évalués selon une méthode actuarielle identique à celle utilisée pour les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies. Leur mode de comptabilisation diffère sur les écarts de réévaluation de la dette actuarielle qui sont comptabilisés en charges. — Indemnités de cessation d’emploi  : Elles sont accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’une cessation d’emploi en échange d’une indemnité. Elles font l’objet d’une provision. Celles dont le règlement n’est pas attendu dans les douze mois de la clôture donnent lieu à actualisation. 8.1 . Charges de personnel . — Les charges de personnel comprennent l’ensemble des charges liées au personnel et les charges sociales et fiscales afférentes. ( En milliers d'Euros ) Exercice 2018 Exercice 2017 Salaires et traitements -81 514 -77 282 Charges des régimes à prestations et cotisations définies -12 451 -10 935 Autres charges sociales et fiscales -32 341 -32 334 Impôts et taxes liés aux rémunérations -12 733 -12 933 Intéressement et participation -15 610 -15 098 Total des charges de personnel -154 649 -148 582 L’effectif moyen du personnel en activité dans le groupe au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 777 cadres et 1 240 non - cadres, soit un total de 2 017 salariés. Le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel. Il a été comptabilisé pour un montant estimé de 2 700 milliers d’euros au titre de l’exercice 2018. 8.2 Engagements sociaux . — Le Groupe BPCE accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux. Le régime de retraite des Banques Populaires, géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR-BP), concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire des Banques Populaires au 31 décembre 1993. Les régimes de retraite gérés par la CAR-BP sont partiellement couverts par une couverture assurancielle, intervenant d’une part au titre des rentes versées au profit de bénéficiaires ayant dépassé un âge de référence et d’autre part au titre des engagements relatifs à des bénéficiaires d’âge moins élevé. Les rentes des bénéficiaires ayant dépassé cet âge de référence sont gérées dans le cadre de l’actif général retraite de l’organisme assureur. Cet actif général est dédié aux engagements retraite de cet assureur et a une composition adaptée à des échéances de paiement tendanciellement prévisibles. Sa composition est très majoritairement obligataire afin de permettre à l’assureur de mettre en œuvre la garantie en capital qu’il est contraint de donner sur un actif de ce type. Le pilotage actif/passif de ce fond est de la responsabilité de l’assureur. Les autres engagements sont gérés dans le cadre d’un fonds diversifié constitutif d’une gestion en unités de compte, c’est-à-dire sans garantie particulière apportée par l’assureur. La gestion en est effectuée selon une allocation stratégique toujours majoritairement tournée vers les produits de taux (60 %, dont plus de 95 % en obligations d’État) mais également ouverte aux actions (40 % dont 20% dans la zone Euro). Cette allocation est déterminée de manière à optimiser les performances attendues du portefeuille, sous contrainte d’un niveau de risque piloté et mesuré sur de nombreux critères. Les études actif/passif correspondantes sont reconduites chaque année et présentées à la Commission Technique, Financière et Risque CAR-BP et pour information au Comité de Suivi des Passifs Sociaux du Groupe BPCE. L’allocation relativement dynamique retenue est permise à la fois par l’horizon d’utilisation des sommes, ainsi que par les mécanismes de régulation propres au pilotage financier du dispositif. Le régime CARBP est présenté parmi les « Compléments de retraite et autres régimes ». Les autres avantages sociaux incluent également : retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ; autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme. 8.2.1 . Analyse des actifs et passifs sociaux inscrits au bilan  : ( En milliers d'Euros ) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2018 Exercice 2017 Compléments de retraite CAR Autres régimes de retraite Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Dette actuarielle 48 243 2 524 50 767 22 565 6 840 80 172 84 366 Juste valeur des actifs du régime -27 143 -2 290 -29 433 -15 615 0 -45 048 -47 034 Juste valeur des droits à remboursement 0 0 0 0 0 0 0 Effet du plafonnement d'actifs 0 0 0 0 0 0 0 Solde net au bilan 21 100 234 21 334 6 950 6 840 35 124 37 332 Engagements sociaux passifs 21 100 234 21 334 6 950 6 840 35 124 37 332 Engagements sociaux actifs 0 0 0 0 0 0 0 La dette actuarielle est représentative de l’engagement accordé par le Groupe Banque Populaire Val de France aux bénéficiaires. Elle est évaluée par des actuaires indépendants selon la méthode des unités de crédits projetés en prenant en compte des hypothèses démographiques et financière revues périodiquement et a minima une fois par an. Lorsque ces régimes sont financés par des actifs de couverture répondant à la définition d’actifs du régime, le montant de la provision correspond à la dette actuarielle diminuée de la juste valeur de ces actifs. Les excédents d’actifs de régime sont comptabilisés à l’actif ainsi que les actifs de couverture ne répondant pas à la définition d’actifs du régime. 8.2.2 . Variation des montants comptabilisés au bilan  : — Variation de la dette actuarielle  : ( En milliers d'Euros ) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2018 Exercice 2017 Compléments de retraite CAR Autres régimes de retraite Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Dette actuarielle en début de période 51 773 2 524 54 297 23 058 7 011 84 366 84 720 Coût des services rendus 0 0 0 1 381 428 1 809 1 735 Coût des services passés 0 0 0 0 0 0 0 Coût financier 664 0 664 362 81 1 107 1 014 Prestations versées -2 031 0 -2 031 -404 -294 -2 729 -3 265 Autres 0 0 0 178 -387 -209 184 Variations comptabilisées en résultat -1 367 0 -1 367 1 517 -171 -21 -332 Écarts de réévaluation - Hypothèses démographiques 0 0 0 -50 0 -50 1 388 Écarts de réévaluation - Hypothèses financières -1 598 0 -1 598 -1 070 0 -2 668 -473 Écarts de réévaluation - Effets d'expérience -565 0 -565 -890 0 -1 455 -937 Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables -2 163 0 -2 163 -2 010 0 -4 173 -22 Écarts de conversion 0 0 0 0 0 0 0 Autres 0 0 0 0 0 0 0 Dette actuarielle en fin de période 48 243 2 524 50 767 22 565 6 840 80 172 84 366 — Variation des actifs de couverture  : (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2018 Exercice 2017 Compléments de retraite CAR Autres régimes de retraite Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Juste valeur des actifs en début de période 27 952 2 290 30 242 16 792 0 47 034 37 197 Produit financier 367 0 367 248 0 615 433 Cotisations reçues 0 0 0 0 0 0 9 000 Prestations versées -337 0 -337 -1 085 0 -1 422 -1 057 Autres 0 0 0 0 0 0 0 Variations comptabilisées en résultat 30 0 30 -837 0 -807 8 376 Écarts de réévaluation - Rendement des actifs du régime -838 0 -838 -341 0 -1 179 1 461 Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables -838 0 -838 -341 0 -1 179 1 461 Écarts de conversion 0 0 0 0 0 0 0 Autres -1 0 -1 1 0 0 0 Juste valeur des actifs en fin de période 27 143 2 290 29 433 15 615 0 45 048 47 034 Les prestations versées en trésorerie aux bénéficiaires faisant valoir leurs droits viennent éteindre à due concurrence le montant provisionné à cet effet. Elles ont été prélevées à hauteur de 1 422 milliers d’euros sur les actifs de couverture des régimes. Les rendements des actifs des régimes sont calculés en appliquant le même taux d’actualisation que sur le passif brut. L’écart entre le rendement réel à la clôture et ce produit financier ainsi calculé est un écart de réévaluation enregistré pour les avantages postérieurs à l’emploi en capitaux propres. 8.2.3 . Charge actuarielle des régimes à prestations définies . — Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ». (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2018 Exercice 2017 Compléments de retraite CAR Autres régimes de retraite Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Coût des services rendus 0 0 0 -1 381 -428 -1 809 -1 735 Coût des services passés 0 0 0 0 0 0 0 Coût financier net -664 0 -664 -362 -81 -1 107 -1 014 Produit financier 367 0 367 248 0 615 433 Prestations versées 1 694 0 1 694 -681 294 1 307 2 208 Cotisations reçues 0 0 0 0 0 0 9 000 Autres (dont plafonnement par résultat) 0 0 0 -179 387 208 -185 Total de la charge de l'exercice 1 397 0 1 397 -2 355 171 -787 8 707 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des régimes à prestations définies  : (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Exercice 2018 Exercice 2017 Compléments de retraite CAR Autres régimes de retraite Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Écarts de réévaluation cumulés en début de période 5 784 2 013 7 797 1 299 9 096 7 635 Dont écarts actuariels 5 784 2 013 7 797 1 299 9 096 7 635 Dont effet du plafonnement d'actif 0 0 0 0 0 0 Écarts de réévaluation générés sur l'exercice -838 0 -838 -341 -1 179 1 461 Ajustements de plafonnement des actifs 0 0 0 0 0 0 Écarts de réévaluation cumulés en fin de période 4 946 2 013 6 959 958 7 917 9 096 Dont écarts actuariels 4 946 2 013 6 959 958 7 917 9 096 Dont effet du plafonnement d'actif 0 0 0 0 0 0 8.2.4 . Autres informations  : — Principales hypothèses actuarielles  : 31 décembre 2018 1 janvier 2018 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Compléments de retraite CAR Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Compléments de retraite CAR Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Taux d'actualisation 1,56% 1,44% 1,75% 1,41% 1,32% 1,44% 1,49% 1,12% Taux d'inflation 1,70% 1,70% 1,70% 1,70% 1,70% 1,70% 1,70% 1,70% Table de mortalité utilisée TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 Duration 14 ans 10 ans 17 ans 12 ans 15 ans 10 ans 18 ans 13 ans Sensibilité de la dette actuarielle aux variations des principales hypothèses. — Au 31 décembre 2018, une variation de 0,5 % du taux d’actualisation et du taux d’inflation aurait les impacts suivants sur la dette actuarielle du régime de la Caisse Autonome de Retraite (CAR)  : ( En % et milliers d'Euros ) 31 décembre 2018 1 er janvier 2018 CAR-BP CAR-BP % Montant % Montant Variation de + 0,5% du taux d'actualisation -11.46% -5 529 -6,73% -3 484 Variation de - 0,5% du taux d'actualisation 0,92% 444 7,55 % 3 909 Variation de+ 0,5% du taux d'inflation 6,65 % 3 208 6,99 % 0 Variation de -0,5% du taux d'inflation -5,60 % -2 702 -5,84 % -45 Échéancier des paiements – flux (non actualisés) de prestations versés aux bénéficiaires  : ( En milliers d'Euros ) 31 décembre 2018 1 er janvier 2018 CAR-BP CAR-BP N+1 à N+5 11 314 11 346 N+6 à N+10 10 910 11 107 N+11 à N+15 10 084 10 367 N+16 à N+20 8 809 9 161 > N+20 19 428 21 230 Ventilation de la juste valeur des actifs du régime . — Au 31 décembre 2018, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de de 46,1 % en produits de taux, 39,3 % en actions, 5,4% en actifs monétaires et 9,2 % en autres actifs. Note 9 . – Juste valeur . L’essentiel. — La présente note vise à présenter les principes d’évaluation de la juste valeur des instruments financiers tels que définis par la norme IFRS 13 « Évaluation de la juste valeur » et à préciser certaines modalités de valorisation retenues au sein des entités du Groupe BPCE pour la valorisation de leurs instruments financiers. Les actifs et passifs financiers sont évalués au bilan soit à la juste valeur soit au coût amorti. Une indication de la juste valeur des éléments évalués au coût amorti est cependant présentée en annexe. Pour les instruments qui se négocient sur un marché actif faisant l’objet de prix de cotation, la juste valeur est égale au prix de cotation, correspondant au niveau 1 dans la hiérarchie des niveaux de juste valeur. Pour les autres types d’instruments financiers, non cotés sur un marché actif, incluant notamment les prêts, les emprunts et les dérivés négociés sur les marchés de gré à gré, la juste valeur est déterminée en utilisant des techniques de valorisation privilégiant les modèles de place et les données observables, ce qui correspond au niveau 2 dans la hiérarchie des niveaux de juste valeur. À défaut, dans le cas où des données internes ou des modèles propriétaires sont utilisés (niveau 3 de juste valeur), des contrôles indépendants sont mis en place pour valider la valorisation. Détermination de la juste valeur : — Principes généraux  : La juste valeur correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation. Le Groupe BPCE évalue la juste valeur d’un actif ou d’un passif à l’aide des hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour fixer le prix de l’actif ou du passif. Parmi ces hypothèses, figurent notamment pour les dérivés, une évaluation du risque de contrepartie (ou CVA – Credit Valuation Adjustement) et du risque de non-exécution (DVA - Debit Valuation Adjustement). L’évaluation de ces ajustements de valorisation se fonde sur des paramètres de marché. Par ailleurs, les valorisations des dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de calcul de CVA ni de DVA dans les comptes du Groupe BPCE. — Juste valeur en date de comptabilisation initiale  : Pour la majorité des transactions conclues par le Groupe BPCE, le prix de négociation des opérations (c’est-à-dire la valeur de la contrepartie versée ou reçue) donne la meilleure évaluation de la juste valeur de l’opération en date de comptabilisation initiale. Si tel n’est pas le cas, le groupe ajuste le prix de transaction. La comptabilisation de cet ajustement est décrite dans le paragraphe « Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) ». Hiérarchie de la juste valeur  : Juste valeur de niveau 1 et notion de marché actif . — Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif (« juste valeur de niveau 1 « ) constituent l’indication la plus fiable de la juste valeur. Dans la mesure où de tels prix existent, ils doivent être utilisés sans ajustement pour évaluer la juste valeur. Un marché actif est un marché sur lequel ont lieu des transactions sur l’actif ou le passif selon une fréquence et un volume suffisants. La baisse du niveau d’activité du marché peut être révélée par des indicateurs tels que : une baisse sensible du marché primaire pour l’actif ou le passif financier concerné (ou pour des instruments similaires) ; une baisse significative du volume des transactions ; une faible fréquence de mise à jour des cotations ; une forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ; une perte de la corrélation avec des indices qui présentaient auparavant une corrélation élevée avec la juste valeur de l’actif ou du passif ; une hausse significative des cours ou des primes de risque de liquidité implicites, des rendements ou des indicateurs de performance (par exemple des probabilités de défaut et des espérances de pertes implicites) par rapport à l’estimation que fait le groupe des flux de trésorerie attendus, compte tenu de toutes les données de marché disponibles au sujet du risque de crédit ou du risque de non-exécution relatif à l’actif ou au passif ; des écarts très importants entre le prix vendeur (BID) et le prix acheteur (ask) (fourchette très large). Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1) . — Il s’agit essentiellement d’actions, d’obligations d’État ou de grandes entreprises, de certains dérivés traités sur des marchés organisés (par exemple, des options standards sur indices CAC 40 ou Eurostoxx). Par ailleurs, pour les OPCVM, la juste valeur sera considérée comme de niveau 1 si la valeur liquidative est quotidienne, et s’il s’agit d’une valeur sur laquelle il est possible de passer un ordre. Juste valeur de niveau 2. En cas d’absence de cotation sur un marché actif, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés (« Juste valeur de niveau 2 »). Si l’actif ou le passif a une échéance spécifiée (contractuelle), une donnée d’entrée de niveau 2 doit être observable pour la quasi-totalité de la durée de l’actif ou du passif. Les données d’entrée de niveau 2 comprennent notamment : les cours sur des marchés, actifs ou non, pour des actifs ou des passifs similaires ; les données d’entrée autres que les cours du marché qui sont observables pour l’actif ou le passif, par exemple : les taux d’intérêt et les courbes de taux observables aux intervalles usuels, les volatilités implicites, les « spreads » de crédit ; les données d’entrée corroborées par le marché, c’est-à-dire qui sont obtenues principalement à partir de données de marché observables ou corroborées au moyen de telles données, par corrélation ou autrement. Instruments valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2)  : Instruments dérivés de niveau 2 Seront en particulier classés dans cette catégorie : les swaps de taux standards ou CMS ; les caps et floors standards ; les achats et ventes à terme de devises liquides ; les swaps et options de change sur devises liquides ; les dérivés de crédit liquides sur un émetteur particulier (single name) ou sur indices Itraax, Iboxx... Instruments non dérivés de niveau 2 Certains instruments financiers complexes et / ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle reconnu et utilisent des paramètres de marché calibrés à partir de données observables (telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options), de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré. Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est fondée sur quatre conditions indissociables : le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu) ; le paramètre est alimenté périodiquement ; le paramètre est représentatif de transactions récentes ; les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction. La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat. Figurent notamment en niveau 2 : les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée à partir de données de marché observables (ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats) ; les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement, mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes; les dettes émises valorisées à la juste valeur sur option (uniquement à compléter si concerné, et dans ce cas, donner des éléments sur la valorisation de la composante risque émetteur, et préciser, en cas de modification du mode de calcul de la composante risque émetteur, les raisons de cette modification et ses impacts). Juste valeur de niveau 3. Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes (« juste valeur de niveau 3 ») utilisant des données non observables. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes. Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3) . Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable. Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement les parts de FCPR : la valeur liquidative est fréquemment une valeur indicative puisqu’il n’est souvent pas possible de sortir ; — Transferts entre niveaux de juste valeur  : Les informations sur les transferts entre niveaux de juste valeur sont indiquées en note 9.1.2. Les montants figurant dans cette note sont les valeurs calculées en date de dernière valorisation précédant le changement de niveau. — Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit)  : Au 31 décembre 2018, le Groupe Banque Populaire Val de France n’a aucun « Day one profit » à étaler. Cas particuliers  : — Juste valeur des titres BPCE  : La valeur des titres de l’organe central, classés en titres de participation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance jugés raisonnables. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées ont été prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’organe central. Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie. Au 31 décembre 2018, la valeur nette comptable s’élève 759 375 milliers d’euros pour les titres BPCE. — Juste valeur des instruments financiers comptabilisés au coût amorti (titres) : Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est principalement un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels. Par conséquent, les hypothèses simplificatrices suivantes ont été retenues : — Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la juste valeur  : Il s’agit notamment : des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ; des passifs exigibles à vue ; des prêts et emprunts à taux variable ; des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementés) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics. — Juste valeur du portefeuille de crédits à la clientèle : La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Sauf cas particulier, seule la composante taux d’intérêt est réévaluée, la marge de crédit étant figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts. — Juste valeur des crédits interbancaires : La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. La composante taux d’intérêt est ainsi réévaluée, ainsi que la composante risque de crédit lorsque cette dernière est une donnée observable utilisée par les gestionnaires de cette clientèle ou les opérateurs de marché. À défaut, comme pour les crédits à la clientèle, la composante risque de crédit est figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts. — Juste valeur des dettes : Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux d’intérêt observé à la date de clôture. Le spread de crédit propre n’est généralement pas pris en compte. 9.1 . Juste valeur des actifs et passifs financiers  : 9.1.1. Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers. — La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous : (En milliers d'Euros) 31 décembre 2018 Cotation sur un marché actif (niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3) Total Actifs financiers Instruments de dettes 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Autres 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 10 177 0 10 177 Dérivés de taux 0 9 742 0 9 742 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 435 0 435 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 10 177 0 10 177 Instruments de dettes 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 Instruments de dettes 0 3 11 816 11 819 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 Titres de dettes 0 3 11 816 11 819 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 0 3 11 816 11 819 Instruments de capitaux propres 3 478 0 0 3 478 Actions et autres titres de capitaux propres 3 478 0 0 3 478 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 3 478 0 0 3 478 Instruments de dettes 589 798 6 233 13 293 609 324 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 Titres de dettes 589 798 6 233 13 293 609 324 Instruments de capitaux propres 33 642 30 312 896 127 960 081 Actions et autres titres de capitaux propres 33 642 30 312 896 127 960 081 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 623 440 36 545 909 420 1 569 405 Dérivés de taux 0 49 603 0 49 603 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 49 603 0 49 603 ( En milliers d'Euros ) Cotation sur un marché actif (niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3) Total Passifs financiers  : Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 9 687 0 9 687 Dérivés de taux 0 9 687 0 9 687 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction 0 9 687 0 9 687 Instruments dérivés 0 6 420 0 6 420 Dérivés de taux 0 5 982 0 5 982 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 438 0 438 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 6 420 0 6 420 Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 68 566 0 68 566 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 68 566 0 68 566 9.1.2 . Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur  : (En milliers d'Euros) 1 er janvier 2018 Reclassements Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Événements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31 décembre 2018 Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture en capitaux propres Achats / Émissions Ventes / Remboursements vers une autre catégorie comptable vers un autre niveau Actifs financiers Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 12 026 604 715 0 2 000 -2 550 0 0 -979 11 816 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 12 026 604 715 0 2 000 -2 550 0 0 -979 11 816 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 12 026 604 715 0 2 000 -2 550 0 0 -979 11 816 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 24 408 0 0 0 0 -10 976 0 0 -139 13 293 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 24 408 0 0 0 0 -10 976 0 0 -139 13 293 Instruments de capitaux propres 918 239 23 220 0 -1 038 10 181 -23 924 0 -30 552 1 896 127 Actions et autres titres de capitaux propres 918 239 23 220 0 -1 038 10 181 -23 924 0 -30 552 1 896 127 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 942 647 0 23 220 0 -1 038 10 181 -34 900 0 -30 552 -138 909 420 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Le Groupe Banque Populaire Val de France ne dispose pas de passifs financiers classés en niveau 3 de hiérarchie de juste valeur. Au 31 décembre 2018, les instruments financiers évalués selon une technique utilisant des données non observables comprennent plus particulièrement la participation dans BPCE SA pour 759 375 milliers d’euros. Au cours de l’exercice, 24 532 milliers d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés dans le Produit Net Bancaire au titre des actifs et passifs financiers classés en niveau 3. Au cours de l’exercice, - 1 038 milliers d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés directement en « Autres éléments du Résultat global » au titre d’actifs financiers classés en niveau 3. 9.1.3 . Analyse des transferts entre niveaux de la hiérarchie de juste valeur . — Le Groupe Banque Populaire Val de France n’a pas procédé à des transferts entre niveaux de hiérarchie de juste valeur. 9.1.4 . Sensibilité de la juste valeur de niveau 3 aux variations des principales hypothèses . — Le principal instrument évalué à la juste valeur de niveau 3 au bilan du Groupe Banque Populaire Val de France est sa participation dans l’organe central BPCE. Cette participation est classée en «Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ». Les modalités d’évaluation de la juste valeur du titre BPCE SA sont décrites dans la note 9 relative à la détermination de la juste valeur. La méthode de valorisation utilisée est la méthode de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Ce modèle de valorisation repose sur des paramètres internes. Le taux de croissance à l’infini et le taux d’actualisation figurent parmi les paramètres les plus significatifs. Une baisse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 7 715 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ». Une hausse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 8 189 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ». Une baisse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 20 084 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ». Une hausse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 18 964 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du Résultat global ». 9.2 . Juste valeur des actifs et passifs financiers au coût amorti . — Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie attendus. Les hypothèses simplificatrices retenues pour évaluer la juste valeur des instruments au coût amorti sont présentées en note 9. ( En milliers d'Euros ) Cotation sur un marché actif (niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3) Total Prêts et créances sur les établissements de crédit 0 344 526 1 560 550 1 905 076 Prêts et créances sur la clientèle 0 166 879 11 342 821 11 509 700 Titres de dettes 5 894 9 326 885 16 105 Autres 0 0 0 0 Actifs financiers au cout amorti 5 894 520 731 12 904 256 13 430 881 Dettes envers les établissements de crédit 0 9 560 2 854 945 2 864 505 Dettes envers la clientèle 0 4 533 030 4 989 295 9 522 325 Dettes représentées par un titre 18 704 0 971 553 990 257 Dettes subordonnées 0 9 349 0 9 349 Passifs financiers au cout amorti 18 704 4 551 939 8 815 793 13 386 436 Note . – 10 impôts . 10.1 . Impôts sur le résultat  : Principes comptables. — Les impôts sur le résultat regroupent : les impôts courants qui sont calculés sur la base des bénéfices imposables sur la période de chaque entité fiscale consolidée en appliquant les taux et règles d’imposition en vigueur. les impôts différés (voir 10.2) ( En milliers d'Euros ) Exercice 2018 Exercice 2017 Impôts courants -25 353 -16 902 Impôts différés -4 347 -11 295 Impôts sur le résultat -29 700 -28 197 Exercice 2018 Exercice 2017 ( En milliers d’Euros ) Taux d’impôt ( En milliers d’Euros ) Taux d’impôt Résultat net (part du groupe) 80 324 80 317 Variations de valeur des écarts d’acquisition 0 0 Participations ne donnant pas le contrôle 0 0 Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence -1 194 -897 Impôts 29 700 28 197 Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d’acquisition (a) 108 830 107 617 Taux d’imposition de droit commun français (B) 34,43% 34,43% Charge (produit) d’impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B) -37 470 -37 053 Effet de la variation des impôts différés non constatés 0 0 Effet des différences permanentes 7 318 7 099 Effet des changements de taux d’imposition 101 -217 Différence de taux d’impôts sur les revenus taxés à l’étranger 0 0 Impôts sur exercices antérieurs, crédits d’impôts et autres impôts 652 1 779 Provisions à caractère d'impôt -309 837 Autres éléments 8 -642 Charge (produit) d’impôts comptabilisée -29 700 -28 197 Taux effectif d’impôt (charge d’impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable) 27,29% 26,20% 10.2 . Impôts différés  : Principes comptables. — Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d’un actif ou d’un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Le taux d’impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L’entité fiscale correspond soit à l’entité elle-même, soit au groupe d’intégration fiscale s’il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée puisse les récupérer sur un horizon déterminé. Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant : aux écarts de revalorisation sur les avantages postérieurs à l’emploi ; aux gains et pertes latents sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ; aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie ; pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres. Les dettes et créances d’impôts différés ne font pas l’objet d’une actualisation. Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d’impôts différés sont signés en positif, les passifs d’impôts différés figurent en négatif) : ( En milliers d'Euros ) 31 décembre 2018 1 er janvier 2018 Plus-values latentes sur OPCVM 0 0 Gie fiscaux 0 0 Provisions pour passifs sociaux 7 515 8 178 Provisions pour activité d'épargne-logement 3 367 3 601 Provisions sur base de portefeuilles 17 503 5 216 Autres provisions non déductibles 2 424 2 037 Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves -4 243 -7 062 Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en résultat 612 2 579 Autres sources de différences temporelles 12 815 13 223 Impôts différés liés aux décalages temporels 39 993 27 772 Impôts différés liés à l'activation des pertes fiscales reportables 0 0 Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation -891 -891 Impôts différés non constatés 0 0 Impôts différés nets 39 102 26 881 Comptabilisés À l'actif du bilan 39 102 26 881 Au passif du bilan 0 0 Au 31 décembre 2018, il n’y a pas de différences temporelles déductibles, pertes fiscales et crédits d’impôt non utilisés pour lesquels aucun actif d’impôt différé n’a été comptabilisé au bilan. Note 11 . – Autres informations . 11.1 . Information sectorielle . — Le Groupe Banque Populaire Val de France exerçant l’essentiel de ses activités dans le secteur de la Banque Commerciale et Assurance, la production des tableaux détaillés n’est pas nécessaire. L’analyse géographique des indicateurs sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités. Le Groupe Banque Populaire Val de France réalise ses activités en France. 11.2 . Information sur les opérations de location-financement et de location simple  : Principes comptables. — Les contrats de location sont analysés selon leur substance et leur réalité financière et relèvent selon le cas d’opérations de location simple ou d’opérations de location-financement. Contrats de location-financement. — Un contrat de location-financement se définit comme un contrat de location ayant en substance pour effet de transférer au preneur la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété d’un actif. Il s’analyse comme une acquisition d’immobilisation par le locataire financée par un crédit accordé par le bailleur. La norme IAS 17 relative aux contrats de location présente notamment cinq exemples de situations qui permettent de distinguer un contrat de location-financement d’un contrat de location simple : le contrat de location transfère la propriété de l’actif au preneur au terme de la durée du contrat de location ; le contrat de location donne au preneur l’option d’acheter l’actif à un prix qui devrait être suffisamment inférieur à sa juste valeur à la date à laquelle l’option sera levée pour que, dès le commencement du contrat de location, on ait la certitude raisonnable que l’option sera levée ; la durée du contrat de location couvre la majeure partie de la durée de vie économique de l’actif même s’il n’y a pas transfert de propriété ; au commencement du contrat de location, la valeur actualisée des paiements minimaux au titre de la location s’élève au moins à la quasi-totalité de la juste valeur de l’actif loué ; les actifs loués sont d’une nature tellement spécifique que seul le preneur peut l’utiliser sans leur apporter de modifications majeures. Par ailleurs, la norme IAS 17 décrit trois indicateurs de situations qui, individuellement ou collectivement peuvent conduire à un classement en location-financement : le preneur peut résilier le contrat de location et les pertes subies par le bailleur relatives à la résiliation sont à la charge du preneur ; les profits ou les pertes résultant de la variation de la juste valeur de la valeur résiduelle sont à la charge du preneur ; le preneur a la faculté de poursuivre la location pour une deuxième période moyennant un loyer sensiblement inférieur au prix de marché. À l’activation du contrat, la créance de location-financement est inscrite au bilan du bailleur pour un montant égal à l’investissement net dans le contrat de location correspondant à la valeur actualisée au taux implicite du contrat des paiements minimaux à recevoir du locataire augmentée de toute valeur résiduelle non garantie revenant au bailleur. Conformément à la norme IAS 17, les valeurs résiduelles non garanties font l’objet d’une révision régulière. Une diminution de la valeur résiduelle estimée non garantie entraîne une modification du profil d’imputation des revenus sur toute la durée du contrat (calcul d’un nouveau plan d’amortissement) et une charge est enregistrée afin de corriger le montant des produits financiers déjà constatés. Les dépréciations sur les opérations de location-financement sont déterminées conformément à IFRS 9 selon la même méthode que celle décrite pour les actifs financiers au coût amorti (note 7.1.2) et sont comptabilisées en Coût du risque de crédit. Les revenus des contrats de location-financement correspondant au montant des intérêts sont comptabilisés au compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». Les revenus du contrat de location-financement sont reconnus en résultat par le biais du taux d’intérêt implicite (TII) qui traduit un taux de rentabilité périodique constant sur l’encours d’investissement net du bailleur. Le TII est le taux d’actualisation qui permet de rendre égales : la valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir par le bailleur augmentée de la valeur résiduelle non garantie ; et la valeur d’entrée du bien (juste valeur à l’initiation augmentée des coûts directs initiaux c’est-à-dire les coûts encourus spécifiquement par le bailleur pour la mise en place d’un contrat de location). Dans les comptes du locataire, les contrats de crédit-bail et de location avec option d’achat se traduisent par l’acquisition d’une immobilisation financée par emprunt. Contrats de location simple. — Un contrat qui n’est pas qualifié de location financement est classé par défaut en contrat de location simple. Les actifs donnés en location simple sont présentés à l’actif parmi les immobilisations corporelles et incorporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers et parmi les immeubles de placement lorsqu’il s’agit d’immeubles. Les loyers issus des contrats de location simple sont comptabilisés de façon linéaire sur la durée du bail au poste « Produits et charges des autres activités ». 11.2.1 . Opérations de location en tant que bailleur . — Le Groupe Banque Populaire Val de France ne réalise pas d’opérations de location financement. Concernant la location simple, le montant des paiements minimaux à recevoir au titre des contrats non résiliables s’élève à 74 milliers d’euros, d’une durée résiduelle comprise entre 1 et 5 ans contre un montant de 30 milliers d’euros au 31décembre 2017. 11.2.2 . Opérations de location en tant que preneur  : — Paiements minimaux futurs : Preneur (En milliers d’Euros) 31 décembre 2018 1 er janvier 2018 Durée résiduelle Total Durée résiduelle Total < 1 an > ou égal à 1 an à < 5 ans > 5 ans < 1 an > ou égal à 1 an à < 5 ans > 5 ans Location simple Paiements minimaux futurs à payer au titre des contrats non résiliables -629 -7 810 -3 113 -11 552 -859 -8 059 -2 787 -11 705 Paiements minimaux futurs à recevoir au titre des contrats de sous location non résiliables 0 0 0 0 0 0 0 0 Montants comptabilisés dans le compte de résultat  : ( En milliers d'Euros ) 31 décembre 2018 1 er janvier 2018 Location simple Paiements minimaux -5 495 -5 112 Loyers conditionnels inclus dans les charges de la période -105 -107 Produits des sous location 0 0 11.3 . Transactions avec les parties liées . — Les parties liées au Groupe Banque Populaire Val de France sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, BPCE, les centres informatiques et les principaux dirigeants du Groupe. 11.3.1 . Transactions avec les sociétés consolidées . — Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du Groupe Banque Populaire Val de France consolidées par intégration globale sont totalement éliminées en consolidation. Dans ces conditions, sont renseignées ci-après les opérations réciproques avec : l’organe central BPCE ; les co-entreprises qui sont mises en équivalence ; les entités sur lesquelles le Groupe Banque Populaire Val de France exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées) ; les autres entités contrôlées par les Banques Populaires prises dans leur ensemble (tel que BPCE Achats) et les centres informatiques (tels que I-BP). (En milliers d’Euros) 31 décembre 2018 1 er janvier 2018 Sociétés mères avec contrôle conjoint Co-entreprises et autres parties liées Autres Sociétés mères avec contrôle conjoint Co-entreprises et autres parties liées Autres Actifs : prêts et avances 446 376 0 0 613 076 0 0 Instruments de capitaux propres 789 690 18 000 12 105 750 672 18 000 12 105 Autres créances 10 139 0 0 22 388 0 0 Total des actifs avec les entités liées 1 246 205 18 000 12 105 1 386 136 18 000 12 105 Passifs : dépôts 1 244 446 0 0 1 060 219 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 0 0 Autres passifs 0 0 0 0 0 0 Total des passifs envers les entités liées 1 244 446 0 0 1 060 219 0 0 Intérêts, produits et charges assimilés -54 0 0 -202 0 0 Commissions -3 539 0 0 -2 790 0 0 Résultat net sur opérations financières 17 370 0 0 17 671 0 0 Produits nets des autres activités 0 0 0 0 0 0 Total du PNB réalisé avec les entités liées 13 777 0 0 14 679 0 0 Engagements donnés 0 0 0 0 0 0 Engagements reçus 0 0 0 0 0 0 Engagements sur instruments financiers à terme 0 0 0 0 0 0 Total des engagements avec les entités liées 0 0 0 0 0 0 La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée en note 12 - Périmètre de consolidation. 11.3.2 . Transactions avec les dirigeants . — Les principaux dirigeants sont les membres du Conseil d’administration et de la Direction Générale de la Banque Populaire Val de France. ( En milliers d'Euros ) Exercice 2018 Exercice 2017 Avantages à court terme 931 1 299 Avantages postérieurs à l’emploi 0 0 Avantages à long terme 0 0 Indemnités de fin de contrat de travail 0 0 Paiements en actions 0 0 Total 931 1 299 Les avantages à court terme comprennent les rémunérations, jetons de présence et avantages versés aux directeurs général et général adjoint et aux membres du Conseil d’administration. Depuis 2009, les dirigeants n’ont bénéficié d’aucune attribution d’options de souscription, d’achat d’actions ou d’attribution d’actions gratuites. — Autres transactions avec les dirigeants  : ( En milliers d'Euros ) Exercice 2018 Exercice 2017 Montant global des prêts accordés 73 198 49 857 Montant global des garanties accordées 5 648 6 130 11.4 . Partenariats et entreprises associées  : 11.4.1 . Participations dans les entreprises mises en équivalence  : Partenariats et autres entreprises associées. — Les principales participations du groupe mises en équivalence concernent les coentreprises et entreprises associées suivantes : ( En milliers d'Euros ) 31 décembre 2018 1 er janvier 2018 31 décembre 2017 SBE 23 197 23 065 23 430 Autres 0 0 0 Sociétés financières 23 197 23 065 23 430 Autres 0 0 0 Sociétés non financières 0 0 0 Total participation dans les entreprises mises en équivalence 23 197 23 065 23 430 Données financières des principaux partenariats et entreprises associées  : (En milliers d'Euros) Entreprises associées SBE SBE SBE 31 décembre 2018 1 er janvier 2018 31 décembre 2017 Dividendes reçus 0 0 512 Principaux agrégats Total actif 886 836 870 740 871 406 Total dettes 840 443 824 610 824 547 Compte de résultat Produit net bancaire 13 870 14 468 14 468 Impôt sur le résultat -894 -1 110 -1 110 Résultat net 2 387 1 793 1 793 Valeur au bilan des entreprises mises en équivalence Capitaux propres des entreprises mises en équivalence 18 000 18 000 18 000 Pourcentage de détention 50 50 50 Quote-part du Groupe dans les capitaux propres des entreprises mises en équivalence 5 197 5 065 5 430 Valeur des participations mises en équivalence 23 197 23 065 23 430 Dont écarts d'acquisition 0 0 0 Nature et étendue des restrictions importantes. — Le Groupe Banque Populaire Val de France n’a pas été confronté à des restrictions importantes associées aux intérêts détenus dans les entreprises associées et coentreprises . 11.4.2 . Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence  : ( En milliers d'Euros ) Exercice 2018 Exercice 2017 SBE 1 194 897 Autres 0 0 Sociétés financières 1 194 897 Autres 0 0 Sociétés non financières 0 0 Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence 1 194 897 11.5 . Intérêts dans les entités structurées non consolidées  : 11.5.1 . Nature des intérêts dans les entités structurées non consolidées . — Une entité structurée non consolidée est une entité structurée qui n’est pas contrôlée et donc pas comptabilisée selon la méthode de l’intégration globale. En conséquence, les intérêts détenus dans une coentreprise ou une entreprise associée qui ont le caractère d’entité structurée relèvent du périmètre de cette annexe. Il en est de même des entités structurées contrôlées et non consolidées pour des raisons de seuils. Sont concernées toutes les entités structurées dans lesquelles le Groupe Banque Populaire Val de France détient un intérêt et intervient avec l’un ou plusieurs des rôles suivants : originateur / structureur / arrangeur ; agent placeur ; gestionnaire ; ou, tout autre rôle ayant une incidence prépondérante dans la structuration ou la gestion de l’opération (ex : octroi de financements, de garanties ou de dérivés structurants, investisseur fiscal, investisseur significatif,…). Au cas particulier de la gestion d'actifs, les investissements dans des structures de capital-investissement / risque ou des fonds immobiliers sont présentés sauf caractère non significatif pour le Groupe Banque Populaire Val de France. Un intérêt dans une entité correspond à toute forme de lien contractuel ou non contractuel exposant le Groupe Banque Populaire Val de France à un risque de variation des rendements associés à la performance de l’entité. Les intérêts dans une autre entité peuvent être attestés, entre autres, par la détention d’instruments de capitaux propres ou de titres de créance, ainsi que, par d’autres formes de liens, telles qu’un financement, un crédit de trésorerie, un rehaussement de crédit, l’octroi de garanties ou des dérivés structurés. Le Groupe Banque Populaire Val de France restitue dans la note 11.5.2 l’ensemble des opérations enregistrées à son bilan au titre des risques associées aux intérêts détenus dans les entités structurées retenues dans le périmètre ci-avant. Les entités structurées avec lesquelles le Groupe Banque Populaire Val de France est en relation peuvent être regroupées en deux familles : les entités mises en œuvre dans l’activité de gestion d’actif et les entités créées dans le cadre d’un financement structuré. Gestion d’actif. — La gestion d'actifs financiers (aussi appelée gestion de portefeuille ou Asset Management) consiste à gérer des capitaux ou des fonds confiés par des investisseurs en investissant dans les actions, les obligations, les sicav de trésorerie, les hedge funds etc. L’activité de gestion d’actif qui fait appel à des entités structurées est représentée par la gestion collective ou gestion de fonds. Elle regroupe plus spécifiquement les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier (autres que les structures de titrisation) ainsi que les organismes équivalents de droit étranger. Il s’agit en particulier d’entités de type OPCVM, fonds immobiliers et fonds de capital investissement. Financements (d’actifs) structurés. — Le financement structuré désigne l'ensemble des activités et produits mis en place pour apporter des financements aux acteurs économiques tout en réduisant le risque grâce à l'utilisation de structures complexes. Il s’agit de financements d’actifs mobiliers (afférents aux transports aéronautiques, maritimes ou terrestres, télécommunication…), d’actifs immobiliers et d’acquisition de sociétés cibles (financements en LBO). Le Groupe Banque Populaire Val de France peut être amené à créer une entité structurée dans laquelle est logée une opération de financement spécifique pour le compte d’un client. Il s'agit d'organisation contractuelle et structurelle. Les spécificités de ces financements se rattachent à la gestion des risques, avec le recours à des notions telles que le recours limité ou la renonciation à recours, la subordination conventionnelle et/ou structurelle et l'utilisation de véhicules juridiques dédié appelé en particulier à porter un contrat unique de crédit-bail représentatif du financement accordé. 11.5.2 . Nature des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées . — Les actifs et passifs comptabilisés dans les différents postes du bilan du Groupe Banque Populaire Val de France au titre des intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées contribuent à la détermination des risques associés à ces entités. Les valeurs recensées à ce titre à l’actif du bilan, complétées des engagements de financement et de garantie donnés sous déduction des engagements de garantie reçus, sont retenues pour apprécier l’exposition maximale au risque de perte. Le poste « notionnel des dérivés » correspond au notionnel des ventes d’options vis-à-vis des entités structurées. Les données en question sont présentées ci-dessous, agrégées sur la base de leur typologie d’activité. (En milliers d'Euros) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Total au 31 décembre 2018 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 11 815 0 0 11 815 Instruments dérivés de transaction 0 0 0 0 0 Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) 0 0 0 0 0 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 0 Dérivés de transaction - JV positive 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 0 61 248 11 633 0 72 881 Actifs financiers au coût amorti 0 40 415 7 236 0 47 651 Actifs divers 0 0 0 0 0 Total actif 0 113 478 18 869 0 132 347 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 0 Provisions 0 0 11 060 0 11 060 Total passif 0 0 11 060 0 11 060 Engagements de financement donnés 0 0 0 0 0 Engagements de garantie donnés 0 0 0 0 0 Garantie reçues 0 0 0 0 0 Notionnel des dérivés 0 0 0 0 0 Exposition maximale au risque de perte 0 113 478 7 809 0 121 287 Taille des entités structurées 0 629 833 18 841 0 648 674 11.5.3 . Revenus et valeur comptable des actifs transférés dans les entités structurées non consolidées sponsorisées Une entité structurée est sponsorisée par une entité du Groupe Banque Populaire Val de France lorsque les deux indicateurs suivants sont cumulativement satisfaits : elle est impliquée dans la création et la structuration de l’entité structurée ; elle contribue au succès de l’entité en lui transférant des actifs ou en gérant les activités pertinentes. Lorsque le rôle de l’entité du groupe se limite simplement à un rôle de conseil, d’arrangeur, de dépositaire ou d’agent placeur, l’entité structurée est présumée ne pas être sponsorisée. Le Groupe Banque Populaire Val de France n’est pas sponsor d’entités structurées. 11.6 . Honoraires des Commissaires aux Comptes . — Les honoraires comptabilisés au titre des missions réalisées par les commissaires aux comptes pour le Groupe Banque populaire Val de France sont les suivants : ( En milliers d'Euros ) Deloitte Thierry Morel & A ssociés Certification des comptes 90 107 BPVF 90 90 Filiales 17 Services autres que la certification des comptes 0 0 BPVF Filiales Total exercice 2018 90 107 Total exercice 2017 94 111 Note 12 . – Périmètre de consolidation . 12.1 . Opérations de titrisation  : Principes comptables. — La titrisation est un montage financier qui permet à une entité d’améliorer la liquidité de son bilan. Techniquement, des actifs sélectionnés en fonction de la qualité de leurs garanties sont regroupés dans une société ad hoc qui en fait l’acquisition en se finançant par l’émission de titres souscrits par des investisseurs. Les entités spécifiques créées dans ce cadre sont consolidées lorsque le groupe en a le contrôle. Le contrôle est apprécié au regard des critères de la norme IFRS 10 et rappelé en 3.2.1. Opération de titrisation interne au Groupe BPCE. — En 2018, deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : BPCE Home Loans FCT 2018 et BPCE Home Loans FCT 2018 Demut, toutes deux nées d’une opération de titrisation interne au Groupe BPCE réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne le 29 octobre 2018. Cette opération s’est traduite par une cession de prêts immobiliers (1,12 milliard d’euros) à BPCE Home Loans FCT 2018 et une souscription par des investisseurs externes des titres seniors émis par le FCT (1 milliard d’euros). Cette opération, malgré un placement sur le marché, n’est pas déconsolidante puisque les établissements ayant cédé les crédits ont souscrit aux titres subordonnés et aux parts résiduelles. Ils conservent ainsi le contrôle au sens d’IFRS 10. Elle prolonge les opérations BPCE Master Home Loans et BPCE Home Loans FCT 2017_5, toujours en vie, basées sur une cession de prêts immobiliers et complète ainsi le dispositif de refinancement du Groupe BPCE. Le Groupe Banque Populaire Val de France a participé aux opérations « Titrisation » du Groupe BPCE. À ce titre, il consolidé ses « silos », entités structurées dont il détient le contrôle, puisqu’il est exposé, ou qu’il a droit, à l’intégralité des rendements variables de ses « silos » de FCT. 12.2 . Périmètre de consolidation au 31 décembre 201 8 . — Les entités dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Pour les entités répondant à la définition d’entités du secteur financier du règlement (UE) n°575/2013 du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 (dit « CRR »), les seuils de consolidation comptable sont alignés, à compter 31 décembre 2017, sur ceux retenus pour le périmètre de consolidation prudentiel. L’article 19 du CRR fait référence à un seuil de 10 millions d’euros de total bilan et de hors bilan. Pour les entités du secteur non financier, le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées selon le principe de la significativité ascendante. Selon ce principe, toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-ci. Entités consolidantes : Banque Populaire Val de France SOCAMI Val de France SOCAMA Val de France Société consolidée par mise en équivalence (entreprise associée) Société de Banque et de l’Expansion Le pourcentage de contrôle et d’intérêt de la Banque Populaire Val de France est de 49,99 %. 12.3 . Entreprises non consolidées au 31 décembre 2018 . — Les entreprises non consolidées sont constituées : des participations significatives qui n’entrent pas dans le périmètre de consolidation, des entreprises exclues de la consolidation en raison des leur intérêt non significatif. Le Groupe Banque Populaire Val de France ne détient pas de participations significatives qui n’entrent pas dans le périmètre de consolidation. Les entreprises exclues de la consolidation en raison de leur intérêt non significatif sont les suivantes, avec pour chacune l’indication de la part de capital détenue par le groupe, directement et indirectement : Val de France Immo 100% Foncière Val de France 100% EURL Vecteur 100% Financière Vecteur 100% Val de France Transactions 100% IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés . ( Exercice clos le 31 décembre 2018 .) Aux sociétaires de la BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE Opinion . — En exécution de la mission qui nous a été confiée par l'assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes consolidés de la société BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2018, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l'exercice, de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d'audit. Fondement de l'opinion  : — Référentiel d’audit  : Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés » du présent rapport. — Indépendance  : Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 1 er janvier 2018 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n°537/2014 ou par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Observation . — Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur les changements de méthode comptable relatifs à la première application de la norme IFRS 9 sur les instruments financiers et IFRS 15 sur les produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients, exposés dans les notes 3.1.6 « Première application d’IFRS 9 » et 3.1.7.2 « Normes comptables applicables et comparabilité » de l’annexe. Justification des appréciations - Points clés de l’audit . — En application des dispositions des articles L.823-9 et R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l'audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément. Incidence de la 1 ère application d’IFRS 9  : Risque identifié Notre réponse L’application de la norme IFRS 9 « instruments financiers » à partir du 1er janvier 2018 a introduit des modifications significatives dans les règles de classement et d’évaluation ainsi que de dépréciation des actifs financiers, se traduisant par des impacts financiers et opérationnels. Classement et évaluation Selon la norme IFRS 9, la classification d’un actif financier résulte du modèle d’affaires (modèle de collecte, modèle de vente, modèle mixte) et des caractéristiques des flux contractuels (dit « SPPI »). En fonction du modèle d’affaires retenu et des caractéristiques de ses flux, ainsi que de sa nature (instruments de dettes ou de capitaux propres), l’actif financier est évalué soit au coût amorti, soit à la juste valeur par capitaux propres ou à la juste valeur par résultat. Au regard de ces critères, les instruments financiers en stock au 1er janvier 2018 ont fait l’objet d’une analyse afin de les classifier et de les évaluer selon les modalités prévues par cette nouvelle norme. Dépréciation (statuts 1 et 2) En complément des modalités de dépréciations au titre du risque de crédit avéré (statut 3), assimilable aux modalités de dépréciations d’encours individuels selon la norme antérieure IAS 39, les nouvelles règles de dépréciation des pertes attendues imposent la constitution d’un premier statut de dépréciation matérialisant une perte attendue à 1 an dès l’origination d’un nouvel actif financier ; et d’un second statut matérialisant une perte attendue à maturité, en cas de dégradation significative du risque de crédit. La détermination de ces pertes de crédit attendues requiert l’exercice de jugement notamment pour déterminer : les critères de dégradation du risque de crédit, les mesures de pertes attendues sur la base des probabilités de défaut (PD) et des pertes en cas de défaut (LGD), les modalités de prise en compte des projections macro-économiques à la fois dans les critères de dégradation et dans la mesure de pertes attendues. Ces éléments de paramétrages sont intégrés à différents modèles développés par le groupe BPCE pour chaque typologie de portefeuille de crédits afin de déterminer le montant des pertes de crédits attendues que votre Banque comptabilise dans ses comptes consolidés. Compte tenu du périmètre de cette norme, de la complexité de sa mise en œuvre et de l’importance des estimations comptables du volet « dépréciation », nous avons considéré que la première application de la norme IFRS 9 au 1er janvier 2018 constitue un point clé de notre audit de l’exercice 2018. Les impacts de la première application de la norme IFRS 9 sont détaillées en note 1.6.2 de l’annexe et les principes comptables en note 1.6.1. L’impact de la première application de la norme IFRS 9 sur les capitaux propres d’ouverture lié à la mise en place du nouveau modèle de dépréciation est de 66 M€ avant impôts (50 M€ après impôts). Classement et évaluation S’agissant des impacts de première application, nos principaux travaux ont consisté en : la prise de connaissance critique de la validation des analyses réalisées par les auditeurs du groupe BPCE pour déterminer la classification des actifs financiers, l’obtention et la revue de la documentation relative aux modèles d’affaires et la vérification du respect de ceux-ci. la vérification sur base d’échantillons de contrats, de la qualité des analyses effectuées (notamment sur les caractéristiques des flux contractuels) et conduisant au classement des contrats dans les nouvelles catégories prévues par la norme. Nous avons également pris connaissance et apprécié le dispositif de contrôle interne mis en œuvre pour documenter les analyses et la conformité des modèles de gestion avec les dispositions de la norme pour les nouvelles productions. Dépréciation (statuts 1 et 2) Nos travaux ont consisté principalement en une prise de connaissance critique des conclusions des travaux réalisés par les auditeurs de la consolidation du groupe BPCE, qui avec leurs experts et spécialistes, ont procédé à : la revue de la segmentation des portefeuilles de crédits et la cartographie des modèles de calcul des dépréciations par périmètre ; la réalisation d’une analyse de conformité des méthodes de calcul et modalités de calibrage avec les dispositions de la norme IFRS 9, notamment sur : les critères de dégradation significative du risque de crédit (variation de la notation et de la probabilité de défaut depuis la comptabilisation initiale, …) ; les calculs de pertes attendues (revue des modèles, du calibrage des PD, LGD, garanties, hypothèses de forward looking, modalités d’actualisation au TIE, backtesting, …) ; la réalisation de contre calculs avec leurs propres outils ; la réalisation de contrôles sur le dispositif informatique dans son ensemble mis en place par le Groupe BPCE avec notamment une revue des contrôles généraux informatiques, des interfaces et des contrôles embarqués au titre des données spécifiques visant à traiter l’information relative à IFRS 9. Enfin, nos travaux de contrôles ont également porté sur : la revue des chiffrages d’impact, du processus de consolidation des données et de l’information financière au titre de la première application au 1er janvier 2018 ; la justification et l’estimation des provisions sectorielles constatées en complément. Dépréciation des prêts et créances (statuts 1, 2 et 3)  : Risque identifié Notre réponse La Banque Populaire Val de France est exposée aux risques de crédit et de contrepartie. Ces risques résultant de l’incapacité de ses clients ou de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers, portent notamment sur ses activités de prêts. Conformément au volet « dépréciation » de la norme IFRS 9, votre Banque constitue des dépréciations et provisions destinées à couvrir les risques attendus (encours en statuts 1 et 2) ou avérés (encours en statut 3) de pertes. Comme énoncé dans le point clé de l’audit « Impacts de la première application d’IFRS 9 – Instruments financiers », les dépréciations pour pertes attendues (statuts 1 et 2) sont déterminées principalement sur la base de modèles développés par BPCE intégrant différents paramètres (PD, LGD, Forward looking, …), complétées le cas échéant par des dotations sur base sectorielle au regard de spécificités locales. Les encours de crédits supportant un risque de contrepartie avéré (statut 3) font l’objet de dépréciations déterminées essentiellement sur base individuelle. Ces dépréciations sont évaluées par le management de votre Banque en fonction des flux futurs recouvrables estimés (y compris compte tenu des garanties susceptibles d’être mises en œuvre) sur chacun des crédits concernés. Nous avons considéré que l’identification et l’évaluation du risque de crédit constituait un point clé de l’audit étant donné que les provisions induites constituent une estimation significative pour l’établissement des comptes et font appel au jugement de la direction tant dans le rattachement des encours de crédits aux différents statuts et dans la détermination des paramètres et modalités de calculs des dépréciations pour les encours en statuts 1 et 2 que dans l’appréciation du niveau de provisionnement individuel des encours de crédits en statut 3. En particulier dans le contexte de coût du risque maintenu à un niveau bas que connait votre Banque sur son marché principal et de la première année d’application d’IFRS 9, nous avons considéré que l’appréciation de l’adéquation du niveau de couverture des risques de crédit par des provisions et le niveau du coût du risque associé constituent une zone d’attention particulière pour l’exercice 2018. Les expositions aux risques de crédit représentent plus de 74% du total bilan du Groupe Banque Populaire Val de France au 31 décembre 2018. Le stock de dépréciations sur les encours de crédits et assimilés s’élève à 296 Mds€ dont 27 Mds€ au titre du statut 1, 54 Mds€ au titre du statut 2 et 215 Mds€ au titre du statut 3. Le coût du risque sur l’exercice 2018 s’élève à - 26 Md€ (en baisse de 4 % sur l’exercice). Pour plus de détail sur les principes comptables et les expositions, se référer aux notes 5.5.2 et 7.1 de l’annexe. Dépréciation des encours de crédits en statuts 1 et 2 Dans la continuité des diligences réalisées dans le cadre de la 1ère application d’IFRS 9, nos travaux ont principalement consisté à: nous assurer de l’existence d’un dispositif de contrôle interne permettant une actualisation à une fréquence appropriée des notations des différents encours de crédits, une revue critique des travaux des auditeurs de la consolidation du groupe BPCE qui, en lien avec leurs experts et spécialistes : se sont assurés de l’existence d’une gouvernance revoyant à une fréquence appropriée la consistance des modèles de dépréciations, les paramètres utilisés pour le calcul des dépréciations, et analysant les évolutions des dépréciations au regard des nouvelles règles IFRS 9 ; ont apprécié le niveau approprié de ces paramètres utilisés pour les calculs des dépréciations au 31 décembre 2018, ont effectué des contre-calculs sur les principaux portefeuilles de crédits. Par ailleurs, nous nous sommes enfin assurés de la correcte documentation et justification des provisions sectorielles complémentaires comptabilisées aux bornes de votre Banque. Dépréciation des encours de crédit en statut 3. Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons d’une manière générale, examiné le dispositif de contrôle relatif au recensement des expositions, au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur base individuelle. Nos travaux ont consisté à apprécier la qualité du dispositif de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses ; du processus de revue de crédit ; du dispositif de valorisation des garanties. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risques, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants de provisions. Nous avons également revu l’information détaillée en annexe requise par la nouvelle norme IFRS 9 au titre du volet « dépréciation » au 31 décembre 2018. Provisions pour risques juridiques et non-conformité  : Risque identifié Notre réponse La Banque Populaire Val de France fait l’objet de litiges devant des instances judiciaires, d’enquêtes et de demandes d’informations de la part de juridictions de différentes natures. L’évaluation des risques juridiques et de non-conformité (y compris fiscale) qui en résultent repose sur l’estimation de la Direction en date d’arrêté. La comptabilisation d’une provision, la détermination de son montant ainsi que l’information financière communiquée nécessitent par nature l’exercice du jugement, en raison notamment de la difficulté à estimer l’issue et les conséquences financières des procédures en cours. Nous avons considéré en conséquence que les provisions pour risques juridiques et de non-conformité constituaient un point clé de l’audit compte tenu de la sensibilité de ces provisions aux hypothèses et options retenues par la Direction. Les provisions pour risques juridiques et non-conformité sont inclues dans les provisions pour risques et charges, qui s’élèvent au 31 décembre 2018 à 103 M€ dans les comptes consolidés et 158 M€ dans les comptes annuels. Les provisions pour risques juridiques et non-conformités se sont élevées à 34,4 M€ au 31 décembre 2018 dans les comptes consolidés. Pour plus de détails sur les principes comptables, se référer à la note 5.13 de l’annexe des comptes consolidés. Nous avons examiné le dispositif d’identification, d’évaluation, et de provisionnement des risques juridiques et de non-conformité. Nous avons pris connaissance du statut des procédures en cours et des principaux risques identifiés par la Banque Populaire Val de France, à partir notamment d’échanges réguliers avec la Direction (et plus particulièrement la Direction financière) ainsi que de l’examen de la documentation mise à notre disposition. Nos travaux ont également consisté à apprécier le caractère raisonnable des hypothèses et des données utilisées par la Direction pour l’estimation du montant des provisions comptabilisées en date d’arrêté. Nous avons notamment impliqué nos spécialistes en droit fiscal pour procéder à la revue critique des analyses de risques fiscaux identifiés par la Banque Populaire Val de France et des provisions y afférentes. Nous avons par ailleurs mené des procédures de confirmation de litiges en cours auprès des Conseils juridiques de la Banque Populaire Val de France. Enfin, nous avons vérifié l’information qui était donnée à ce titre dans l’annexe des comptes consolidés et des comptes annuels. Vérification des informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion . — Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion le conseil d'administration. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. Informations résultant d'autres obligations légales et réglementaires. Désignation des commissaires aux comptes . — Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE par l'assemblée générale du 24 mai 2016 pour Deloitte & Associés et par celle du 16 mai 1998 pour Thierry Morel & Associés. Au 31 décembre 2018, Deloitte & Associés était dans la 3 ème année de sa mission sans interruption et Thierry Morel & Associés dans la 21 ème année . Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes consolidés. Il appartient à la direction d’établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes consolidés ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au comité d'audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d'administration. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés. — Objectif et démarche d’audit  : Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L. 823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : il identifie et évalue les risques que les comptes consolidés comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes consolidés ; il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes consolidés au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; il apprécie la présentation d’ensemble des comptes consolidés et évalue si les comptes consolidés reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle ; concernant l’information financière des personnes ou entités comprises dans le périmètre de consolidation, il collecte des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour exprimer une opinion sur les comptes consolidés. Il est responsable de la direction, de la supervision et de la réalisation de l’audit des comptes consolidés ainsi que de l’opinion exprimée sur ces comptes. — Rapport au comité d'audit  : Nous remettons un rapport au comité d'audit qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d'audit, figurent les risques d’anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu'il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d'audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n°537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L. 822-10 à L. 822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Paris-La Défense et Chartres, le 29 avril 2019 . Les commissaires aux comptes : Thierry Morel et Associés : Deloitte & Associés : Florent Burtin   ; Charlotte Vandeputte . V. — Rapport de gestion. Le rapport de gestion du Conseil d’administration de la Banque Populaire Val de France fait partie intégrante du rapport annuel 2018 de la Banque Populaire Val de France, et est disponible sur demande auprès du service Communication, à l’adresse du siège social de la Banque Populaire Val de France, 9 avenue NEWTON, 78183 SAINT QUENTIN EN YVELINES Cedex.

26/04/2019 : Publications périodiques (4)

Société : Banque populaire Val de France
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 1901280
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social : 9, avenue Newton, 78 180 Montigny-le-Bretonneux 549 800 373 R.C.S. Versailles Situation au 31 mars 2019 (En milliers d'Euros . ) Actif Montant Caisse, banques centrales, CCP 218 388 Effets Publics et Valeurs assimilées 432 491 Créances sur les Établissements de Crédit 2 023 592 Opérations avec la clientèle 10 150 907 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 804 856 Actions et Autres Titres à revenu variable 11 975 Participations et autres titres détenus à long terme 162 132 Parts dans les entreprises liées 732 160 Immobilisations incorporelles 469 Immobilisations corporelles 117 207 Autres actifs 84 426 Comptes de Régularisation 70 251 Total actif 15 808 854 Passif Montant Dettes envers les Établissements de Crédit 3 264 043 Opérations avec la clientèle 9 673 375 Dettes représentées par un titre 789 565 Autres passifs 92 591 Comptes de Régularisation 161 048 Provisions 158 179 Dettes subordonnées 0 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 188 288 Capitaux propres hors FRBG (+/-) 1 481 765 Capital souscrit 389 216 Primes d'émission 7 445 Réserves 650 236 Provisions réglementées et Subventions d'investissement 0 Report à nouveau (+/-) 434 868 Total passif 15 808 854 Hors-bilan Montant Engagements donnés  : Engagements de financement 1 217 517 Engagements de garantie 545 115 Engagements sur titres 109 Engagements reçus  : Engagements de financement 10 000 Engagements de garantie 1 164 646 Engagements sur titres 109

25/01/2019 : Publications périodiques (4)

Société : Banque populaire Val de France
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 1900073
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social: 9, avenue Newton , 78 180 Montigny-le-Bretonneux 549 800 373 R.C.S. Versailles Situation au 31 décembre 2018 . (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, banques centrales, CCP 172 481 Effets Publics et Valeurs assimilées 414 737 Créances sur les Établissements de Crédit 1 885 445 Opérations avec la clientèle 9 952 962 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 809 640 Actions et Autres Titres à revenu variable 9 961 Participations et autres titres détenus à long terme 812 910 Parts dans les entreprises liées 29 248 Immobilisations incorporelles 492 Immobilisations corporelles 118 854 Autres actifs 100 503 Comptes de Régularisation 77 192 Total actif 15 384 425 Passif Montant Dettes envers les Établissements de Crédit 2 871 603 Opérations avec la clientèle 9 521 539 Dettes représentées par un titre 953 995 Autres passifs 83 597 Comptes de Régularisation 203 638 Provisions 158 121 Dettes subordonnées 0 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 188 287 Capitaux propres hors FRBG (+/-) 1 403 645 Capital souscrit 385 447 Primes d'émission 7 445 Réserves 650 236 Provisions réglementées et Subventions d'investissement 0 Report à nouveau (+/-) 360 517 Total passif 15 384 425 Hors-bilan Montant Engagements donnés : Engagements de financement 1 195 207 Engagements de garantie 547 207 Engagements sur titres 130 Engagements reçus : Engagements de financement 0 Engagements de garantie 1 115 060 Engagements sur titres 130

26/10/2018 : Publications périodiques (4)

Société : Banque populaire Val de France
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 1804945
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social: 9, avenue Newton, 78 180 Montigny-le-Bretonneux 549 800 373 R.C.S. Versailles Situation au 30 septembre 2018 (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, banques centrales, CCP 165 101 Effets Publics et Valeurs assimilées 447 584 Créances sur les Établissements de Crédit 1 962 085 Opérations avec la clientèle 9 637 941 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 824 977 Actions et Autres Titres à revenu variable 8 507 Participations et autres titres détenus à long terme 788 357 Parts dans les entreprises liées 29 008 Immobilisations incorporelles 502 Immobilisations corporelles 121 596 Autres actifs 93 056 Comptes de Régularisation 81 513 Total actif 15 160 227 Passif Montant Dettes envers les Établissements de Crédit 2 804 888 Opérations avec la clientèle 9 318 475 Dettes représentées par un titre 1 018 102 Autres passifs 87 119 Comptes de Régularisation 191 712 Provisions 105 040 Dettes subordonnées 0 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 234 288 Capitaux propres hors FRBG (+/-) 1 400 603 Capital souscrit 382 406 Primes d'émission 7 445 Réserves 650 236 Provisions réglementées et Subventions d'investissement 0 Report à nouveau (+/-) 360 517 Total passif 15 160 227 Hors-bilan Montant Engagements donnés  : Engagements de financement 1 097 846 Engagements de garantie 548 121 Engagements sur titres 126 Engagements reçus  : Engagements de financement 0 Engagements de garantie 1 090 479 Engagements sur titres 126

25/07/2018 : Publications périodiques (4)

Société : Banque populaire Val de France
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 1804028
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social: 9, avenue Newton , 78 180 MONTIGNY-LE-BRETONNEUX 549 800 373 R.C.S. Versailles Situation au 30 juin 2018 (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 147 194 Effets Publics et Valeurs assimilées 451 798 Créances sur les Établissements de Crédit 1 835 894 Opérations avec la clientèle 9 450 599 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 849 146 Actions et Autres Titres à revenu variable 8 714 Participations et autres titres détenus à long terme 789 215 Parts dans les entreprises liées 29 008 Immobilisations Incorporelles 523 Immobilisations corporelles 123 691 Autres Actifs 91 197 Comptes de Régularisation 341 612 Total actif 15 118 591 Passif Montant Dettes envers les Établissements de Crédit 2 606 692 Opérations avec la clientèle 9 335 702 Dettes représentées par un titre 1 077 027 Autres Passifs 75 995 Comptes de Régularisation 280 812 Provisions 106 382 Dettes subordonnées 0 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 234 844 CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-) 1 401 137 Capital souscrit 382 880 Primes d'émission 7 445 Réserves 650 295 Provisions réglementées et Subventions d'investissement 0 Report à nouveau (+/-) 360 517 Total passif 15 118 591 Hors-bilan Montant Engagements donnés Engagements de financement 1 125 993 Engagements de garantie 538 728 Engagements sur titres 109 Engagements reçus Engagements de financement 0 Engagements de garantie 1 126 600 Engagements sur titres 109

08/06/2018 : Publications périodiques (4)

Société : Banque populaire Val de France
Catégorie 1 : Comptes annuels (4.1)
Numéro d'affaire : 1802767
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE Société anonyme coopérative de Banque Populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux Banques Populaires et aux établissements de crédit. Siège social : 9, avenue Newton – 78183 Saint-Quentin en Yvelines Cedex. 549 800 373 R.C.S. Versailles. A. — Comptes individuels annuels au 31 décembre 2017 . I. — Bilan et hors bilan . (En milliers d' Euros .) Actif Notes 31 décembre 2017 31 décembre 2016 Caisse, banques centrales 3 . 3 142 910 123 108 Effets publics et valeurs assimilées 489 091 425 912 Créances sur les établissements de crédit 3 . 1 2 259 070 1 919 215 Opérations avec la clientèle 3 . 2 9 225 602 8 699 376 Obligations et autres titres à revenu fixe 3 . 3 1 821 419 1 696 223 Actions et autres titres à revenu variable 3 . 3 9 809 15 365 Participations et autres titres détenus à long terme 3 . 4 776 932 766 012 Parts dans les entreprises liées 34 29 008 28 008 Opérations de crédit-bail et de location simple 0 0 Immobilisations incorporelles 3 . 5 572 719 Immobilisations corporelles 3 . 5 126 743 133 028 Autres actifs 3 . 7 96 434 57 158 Comptes de régularisation 3 . 8 133 808 157 456 Total de l'actif 15 111 398 14 021 580 Hors bilan Notes 31 décembre 2017 31 décembre 2016 Engagements donnés : 4 . 1 1 066 839 968 636 Engagements de financement Engagements de garantie 4 . 1 534 869 425 061 Engagements sur titres 75 134 Passif Notes 31 décembre 2017 31 décembre 2016 Banques centrales 3 . 1 0 0 Dettes envers les établissements de crédit 3 023 601 2 697 035 Opérations avec la clientèle 3 . 2 9 036 761 8 637 179 Dettes représentées par un titre 3 . 6 1 045 512 713 469 Autres passifs 3 . 7 69 218 103 271 Comptes de régularisation 3 . 8 186 259 192 437 Provisions 3 . 9 108 875 114 255 Dettes subordonnées 0 0 Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) 3 . 10 234 288 234 288 Capitaux propres hors FRBG 3 . 11 1 406 884 1 329 646 Capital souscrit 382 960 383 595 Primes d'émission 7 445 7 445 Réserves 650 236 650 236 Écart de réévaluation 0 0 Provisions réglementées et subventions d'investissement 0 0 Report à nouveau 282 302 210 854 Résultat de l'exercice (+/-) 83 941 77 517 Total du passif 15 111 398 14 021 580 Hors bilan Notes 31 décembre 2017 31 décembre 2016 Engagements reçus  : 4 . 1 0 0 Engagements de financement Engagements de garantie 4 . 1 1 181 473 1 741 520 Engagements sur titres 75 134 II. — Compte de résultat. (En milliers d’Euros) Notes Exercice 2017 Exercice 2016 Intérêts et produits assimilés 5.1 339 143 370 190 Intérêts et charges assimilées 5.1 -156 962 -168 843 Produits sur opérations de crédit-bail et de locations simples 0 0 Charges sur opérations de crédit-bail et de locations simples 0 0 Revenus des titres à revenu variable 5.2 27 710 23 473 Commissions (produits) 5.3 199 834 190 715 Commissions (charges) 5.3 -30 212 -30 224 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation 5.4 449 402 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés 5.5 1 503 -1 520 Autres produits d'exploitation bancaire 5.6 26 674 8 824 Autres charges d'exploitation bancaire 5.6 -30 188 -7 797 Produit net bancaire 377 950 385 221 Charges générales d'exploitation 5.7 -238 067 -242 886 Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles -11 272 -13 126 Résultat brut d'exploitation 128 611 129 210 Coût du risque 5.8 -25 451 -28 908 Résultat d'exploitation 103 159 100 302 Gains ou pertes sur actifs immobilisés 5.9 -1 438 -1 517 Résultat courant avant impôt 101 721 98 785 Résultat exceptionnel 5.10 0 0 Impôt sur les bénéfices 5.11 -17 780 -22 535 Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées 0 1 267 Résultat net 83 941 77 517 III. — Notes annexes aux comptes individuels annuels. Note 1. – Cadre général. 1.1. Le Groupe BPCE . — Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d'Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales. Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Épargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 16 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du Groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d'Épargne comprend les Caisses d'Épargne et les sociétés locales d'épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires. Le capital des Caisses d’Épargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Épargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque. BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 14 Banques Populaires et les 16 Caisses d’Épargne. Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne. BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du Groupe. — Les principales filiales de BPCE, dont Natixis, société cotée détenue à 71,0227 % sont organisées autour de trois grands pôles : – la Banque commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine, BPCE International et les activités Assurance de Natixis) ; – la Banque de Grande Clientèle ; – et la Gestion d’actifs et de fortune. Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du Groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du Groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du Groupe. 1.2. Mécanisme de garantie . — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L , 512 -107 6 du code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du Groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d'Épargne. BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du Groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du Groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banque Populaire, le Fonds Réseau Caisse d'Épargne et de Prévoyance et le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds Réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’ Euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds Réseau Caisse d'Épargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt de 450 millions d’ Euros , effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 181,3 millions d’ Euros au 31 décembre 2017 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Épargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du Groupe. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du Groupe. La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Épargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité. Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R , 515 -1 du Code monétaire et financier. La liquidité et la solvabilité des Caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d'épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d'épargne considérée, par la Caisse d'Épargne et de Prévoyance dont la société locale d'épargne concernée est l'actionnaire. Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. 1.3 . Événements significatifs : Opération de titrisation interne au Groupe BPCE. — Au 30 juin 2017, deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : BPCE Home Loans FCT 2017_5 et BPCE Home Loans FCT 2017_5 Demut, toutes deux nées d’une opération de titrisation interne au Groupe réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’ Épargne le 22 mai 2017. Pour la Banque Populaire Val de France, cette opération s’est traduite par une cession de prêts immobiliers de 197 230 milliers d’ Euros à BPCE Home Loans FCT 2017_5 et in fine une souscription des titres émis par les entités ad hoc. Elle prolonge les opérations BPCE Master Home Loans mises en place en mai 2014 et mai 2016, toujours en vie, basées sur une cession de prêts immobiliers et des prêts personnels, et complète ainsi de manière similaire la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. Cette opération permet de maintenir à un niveau élevé le collatéral du Groupe BPCE éligible aux opérations de refinancement de l' Euros ystème tout en diversifiant les actifs apportés à ce genre d’opérations. Baisse du taux d’imposition. — La Loi de Finances 2018, publiée au Journal Officiel du 31 décembre 2017, a institué une baisse progressive du taux d’impôt de 34,43 % à 25,83 % à compter de 2022. Cette disposition a conduit le Groupe Banque Populaire Val de France à revaloriser sa position d’impôts différés sur les prêts à taux zéro inscrite à son bilan et à comptabiliser une charge de 767 milliers d’ Euros . 1.4. Événements postérieurs à la clôture . — Aucun évènement postérieur à la clôture n’est à signaler. Note 2. – Principes et méthodes comptables. 2.1. Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées . — Les comptes individuels annuels de la Banque Populaire Val de France sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). 2.2. Changements de méthodes comptables . — Aucun changement de méthode comptable n’a affecté les comptes de l’exercice 2017. Les textes adoptés par l’Autorité des normes comptables et d’application obligatoire en 2017 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement. L’établissement n’anticipe pas l’application des textes adoptés par l’Autorité des normes comptables lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique. 2.3. Principes comptables et méthodes d'évaluation . — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base : – continuité de l’exploitation ; – permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ; – indépendance des exercices ; Et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels. La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur. Les principales méthodes utilisées sont les suivantes : 2.3.1. Opérations en devises. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les créances, les dettes et les engagements hors bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction. Les immobilisations et titres de participation en devises financés en Euros restent valorisés au coût d’acquisition. Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice. Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme secs ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats au comptant et de ventes à terme de devises. Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). 2.3.2. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle . — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances , augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances , augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné. Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts de la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées. Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit. Créances restructurées. — Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus. Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse. Créances douteuses. — Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution. L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois, six mois en matière immobilière et pour les créances sur les collectivités territoriales. Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée. Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence . Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés. Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sain s quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance. Opérations de pension. — Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission bancaire. Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations. Dépréciation. — Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ». Quand le risque de crédit est identifié, non pas sur base individuelle, mais sur la base d’un portefeuille d’encours présentant des caractéristiques de risques similaires et pour lequel les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance, il est constaté sous forme de provision au passif. Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise. 2.3.3. Titres . — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable. Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres ainsi que les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres. Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction. Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque. Titres de transaction. — Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligible dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable. Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus. A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes. Titres de placement. — Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie. Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus. Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle. Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 2514-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ». Titres d’investissement. — Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt. Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés. L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe. Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres d’investissement ne peuvent pas, sauf exceptions, faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres. Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif. Titres de l’activité de portefeuille. — L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées. Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. Titres de participation et parts dans les entreprises liées. — Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle. Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs. A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. Autres titres détenus à long terme. — Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent. Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. Reclassement d’actifs financiers. — Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ». — Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants : – dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ; – lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance. — Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes : – dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ; – lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif. A noter que le Conseil national de la comptabilité, dans son communiqué du 23 mars 2009, précise que « Les possibilités de transferts de portefeuille, en particulier du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement telles qu’elles étaient prévues par l’article 19 du règlement CRB n° 90-01 avant sa mise à jour par le règlement n° 2008-17 du CRC restent en vigueur et ne sont pas abrogées par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) ». Le règlement n° 2008-17 du CRC remplacé par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) prévoyant des possibilités additionnelles de transferts entre portefeuilles, ces nouvelles possibilités de transferts complètent celles précédemment définies, et ce, à compter de la date d’application de ce règlement le 1er juillet 2008. Par conséquent, un reclassement du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement demeure possible sur simple changement d’intention, si au jour du transfert, tous les critères du portefeuille d’investissement sont remplis. 2.3.4. Immobilisations incorporelles et corporelles . — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par le règlement n° 2014-03 de l’ANC. Immobilisations incorporelles. — Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation. Les logiciels sont amortis sur une durée maximum de 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels, en application des dispositions fiscales, est inscrite en amortissement dérogatoire. Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations. Les droits au bail sont amortis de manière linéaire, sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché. Immobilisations corporelles. — Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours. Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu. Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien : Composants Durée d’utilité Terrains NA Façades non destructibles NA Façades / couverture / étanchéité 20 - 40 ans Fondations / ossatures 30 - 60 ans Ravalement 10 - 20 ans Équipements techniques 10 - 20 ans Aménagements techniques 10 - 20 ans Aménagements intérieurs 8 - 15 ans Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en Euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien. Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation. Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants. 2.3.5. Dettes représentées par un titre . — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif. Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charges à répartir. Pour les dettes structurées, en application du principe de prudence, seule la partie certaine de la rémunération ou du principal est comptabilisée. Un gain latent n’est pas enregistré. Une perte latente fait l’objet d’une provision. 2.3.6. Provisions . — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges directement liés ou non liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisées quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. A moins d’être couverte par un texte spécifique, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du CRC n° 2000-06. Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux et une provision pour risques de contrepartie. Engagements sociaux. — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la recommandation n° 2014-R-02 de l’Autorité des Normes comptables. Ils sont classés en 4 catégories : – Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture. – Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice ; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail. Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture. Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées). – Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation. – Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités. Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement). Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan. La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme. La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus. Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs. La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements nets des actifs de couverture, et le coût des services passés et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus que sont les écarts actuariels. Provisions épargne logement. — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi. — Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits : – l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ; – l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL. Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part. Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques : – l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ; – l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement. Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent. Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés. Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des Clients et sur les encours en risque. La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire. 2.3.7. Fonds pour risques bancaires généraux . — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF. Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité et aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1,2). 2.3.8 . Instruments financiers à terme . — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture. Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine. Opérations fermes. — Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes : – microcouverture (couverture affectée) ; – macrocouverture (gestion globale de bilan) ; – positions spéculatives / positions ouvertes isolées ; – gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction. Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat. Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation. En cas de surcouverture caractérisée, une provision pourra être constituée sur l’instrument de couverture, à hauteur de la quote-part en surcouverture, si l’instrument est en moins-value latente. Dans ce cas, la dotation aux provisions affectera le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés. Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. La comptabilisation des plus ou moins-values latentes est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés de gré à gré (qui incluent les opérations traitées en chambres de compensation), les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Sur les marchés organisés ou assimilés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés en tenant compte d’une décote pour risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs, si ces ajustements de valorisation sont significatifs. Les dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE ( cf. note 1,2.) ne font pas l’objet de ces ajustements de valorisation. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». — Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit : – pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ; – pour les opérations de microcouverture et de macrocouverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat. Opérations conditionnelles. — Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché. Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat. Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macrocouverture. Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. 2.3.9. Intérêts et assimilés – Commissions . — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis. — La Banque Populaire Val de France a choisi l’option suivante concernant les intérêts négatifs : – lorsque la rémunération d’un actif est négative, elle est présentée au compte de résultat en diminution des produits d’intérêts ; – lorsque la rémunération d’un passif est positive, elle est présentée au compte de résultat en diminution des charges d’intérêts. Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû. — Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation : – commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ; – commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation. 2.3.10. Revenus des titres. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ». Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice. Il en est de même pour les titres super-subordonnés à durée indéterminée répondant à la définition d’un instrument de fonds propres prudentiels Tiers 1. La Banque Populaire Val de France considère en effet que ces revenus ont le caractère d’intérêts. 2.3.11 . Impôt sur les bénéfices . — Les réseaux Caisses d’Épargne et Banques Populaires ont décidé depuis l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la Loi de finances rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes. Ce mécanisme s’inspire de l’intégration fiscale ouverte aux mutuelles d’assurance et tient compte de critères d’intégration autres que capitalistiques (le critère usuel étant une détention du capital à partir de 95 %). La Banque Populaire Val de France a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste. La charge d’impôt de l’exercice correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice. Elle comprend également les variations des provisions pour impôts sur les GIE fiscaux et l’impôt constaté d’avance au titre des crédits d’impôts reçus pour la rémunération des prêts à taux zéro. 2.3.12. Contributions aux mécanismes de résolution bancaire . — Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. En 2016, l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR), dans sa décision n°2016-C-51 du 10 octobre 2016, a arrêté une méthode de calcul par stock des contributions pour le mécanisme des dépôts. Pour le fonds de garantie des dépôts, le montant cumulé des contributions remboursées par le fonds au titre des mécanismes de dépôts, cautions et titres représente 1 212 milliers d’ Euros . Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent un produit de 647 milliers d’ Euros . Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 565 milliers d’ Euros . La directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds devient un Fonds de Résolution Unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique). Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution. En 2017, conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions pour l’année 2017. Le montant des contributions versées à la disposition du fonds représente, pour l’exercice 2017, 1 745 milliers d’ Euros dont 1 483 milliers d’ Euros comptabilisés en charge et 262 milliers d’ Euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15 % des appels de fonds constitués sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 800 milliers d’ Euros . Note 3. – Informations sur le bilan. Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations. Certaines informations relatives au risque de crédit requises par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont présentées dans le rapport de gestion des risques. Elles font partie des comptes certifiés par les commissaires aux comptes. 3.1. Opérations interbancaires : Actif (En milliers d’Euros) 31 décembre 2017 31 décembre 2016 Créances à vue  : 134 896 150 968 Comptes ordinaires 134 896 150 968 Comptes et prêts au jour le jour 0 0 Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour Créances à terme  : 2 113 095 1 759 869 Comptes et prêts à terme 2 113 095 1 759 869 Prêts subordonnés et participatifs 0 0 Valeurs et titres reçus en pension à terme Créances rattachées 11 079 8 378 Créances douteuses  : 0 0 Dont créances douteuses compromises 0 0 Dépréciations des créances interbancaires 0 0 Dont dépréciation sur créances douteuses compromises 0 0 Total 2 259 070 1 919 215 Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 134 521 milliers d' Euros à vue et 574 474 milliers d' Euros à terme. La centralisation à la Caisse des Dépôts et Consignations de la collecte du Livret A et du LDD est passée à un taux de 90% des ressources, et représente, ajoutée à la centralisation à 50% de la collecte du LEP, 1 532 049 milliers d' Euros au 31 décembre 2017. Passif (En milliers d’Euros) 31 décembre 2017 31 décembre 2016 Dettes à vue  : 8 934 15 116 Comptes ordinaires créditeurs 8 934 15 116 Comptes et emprunts au jour le jour Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour Autres sommes dues Dettes à terme  : 2 982 172 2 633 072 Comptes et emprunts à terme 2 973 560 2 624 459 Valeurs et titres donnés en pension à terme 8 612 8 612 Autres sommes dues 9 372 16 346 Dettes rattachées 23 123 32 502 Total 3 023 601 2 697 035 Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 7 196 milliers d' Euros à vue et 1 864 043 milliers d' Euros à terme. Le financement de la centralisation à 90% auprès de la Caisse des Dépôts et Consignations de la collecte du Livret A et du LDD a été assuré en partie par des emprunts auprès des Caisses d’épargne pour un montant de 736 354 milliers d’ Euros au 31 décembre 2017. 3.2. Opérations avec la clientèle : 3.2.1. Opérations avec la clientèle : — Créances sur la clientèle : Actif (En milliers d’Euros) 31 décembre 2017 31 décembre 2016 Comptes ordinaires débiteurs 126 791 132 829 Créances commerciales 93 691 77 700 Autres concours à la clientèle 8 753 282 8 209 185 Crédits à l'exportation 3 088 1 876 Crédits de trésorerie et de consommation 528 215 448 440 Crédits à l'équipement 2 660 332 2 559 299 Crédits à l'habitat 5 540 325 5 174 535 Autres crédits à la clientèle 7 208 7 208 V aleurs et titres reçus en pension 0 0 Prêts subordonnés 0 0 Autres 14 114 17 827 Créances rattachées 20 082 20 993 Créances douteuses 430 921 456 926 Dépréciations des créances sur la clientèle -199 164 -198 257 T otal 9 225 602 8 699 376 Les créances sur la clientèle éligibles au Système européen de Banque Centrale se montent à 509 481 milliers d’ Euros . — Dettes vis-à-vis de la clientèle : Passif (En milliers d’Euros) 31 décembre 2017 31 décembre 2016 Comptes d'épargne à régime spécial  : 3 863 745 3 620 695 Livret A 909 289 826 406 PEL / CEL 1 253 107 1 180 455 Autres comptes d'épargne à régime spécial 1 701 348 1 613 835 Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle 5 079 947 4 907 719 Dépôts de garantie 0 0 Autres sommes dues 9 203 12 818 Dettes rattachées 83 867 95 946 Total 9 036 761 8 637 179 — Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle : (En milliers d’Euros) 31 décembre 2017 31 décembre 2016 A vue A terme Total A vue A terme Total Comptes ordinaires créditeurs 4 152 347 0 4 152 347 3 747 082 0 3 747 082 Emprunts auprès de la clientèle financière 0 0 0 0 0 0 Valeurs et titres donnés en pension livrée 0 0 0 0 0 0 Autres comptes et emprunts 0 927 600 927 600 0 1 160 637 1 160 637 Total 4 152 347 927 600 5 079 947 3 747 082 1 160 637 4 907 719 3.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique : (En milliers d’Euros) Créances saines Créances douteuses Dont créances douteuses compromises Brut Dépréciation individuelle Brut Dépréciation individuelle Sociétés non financières 3 269 197 254 770 -145 858 161 740 -102 454 Entrepreneurs individuels 565 603 57 976 -24 185 35 784 -18 680 Particuliers 5 045 338 118 138 -29 108 60 066 -20 591 Administrations privées 21 748 37 -13 6 -4 Administrations publiques et Sécurité Sociale 53 393 0 0 0 0 Autres, créances rattachées, valeurs non imputées 38 567 0 0 0 0 Total au 31 décembre 2017 8 993 846 430 921 -199 164 257 597 -141 730 Total au 31 décembre 2016 8 440 708 456 926 -198 257 275 574 -145 067 LINK Excel.Sheet.12 "\\\\bpvf.ibp\\dfsbpvf\\BANQUE\\SIEGE\\Dfin\\ComptaBPVF\\Situations comptables\\2015\\Situation 2015-12\\Annexes comptes individuels\\ANNEXES 2015\\annexes 2015 piste audit prépa V4.xlsx" 3.2.2!L5C2:L14C7 \a \f 4 \h \* MERGEFORMAT 3.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable : 3.3.1 Portefeuille titres : (En milliers d’Euros) 31 décembre 2017 31 décembre 2016 Transaction Placement Investissement Total Transaction Placement Investissement Total Effets publics et valeurs assimilées 0 489 091 0 489 091 0 425 912 0 425 912 Valeurs brutes 0 482 339 0 482 339 0 419 752 0 419 752 Créances rattachées 0 7 109 0 7 109 0 6 478 0 6 478 Dépréciations 0 -357 0 -357 0 -318 0 -318 Obligations et autres titres à revenu fixe 0 172 925 1 648 494 1 821 419 0 127 283 1 568 940 1 696 223 Valeurs brutes 0 146 674 1 648 244 1 794 918 0 108 594 1 568 711 1 677 305 Créances rattachées 0 26 297 249 26 546 0 18 747 229 18 976 Dépréciations 0 -46 0 -46 0 -58 0 -58 Actions et autres titres à revenu variable 0 9 809 0 9 809 0 15 365 0 15 365 Montants bruts 0 10 889 0 10 889 0 16 207 0 16 207 Créances rattachées 0 0 0 0 0 0 0 0 Dépréciations 0 -1 080 0 -1 080 0 -842 0 -842 Total 0 671 825 1 648 494 2 320 319 0 568 560 1 568 940 2 137 500 Le poste « obligations et autres titres à revenu fixe » des titres d’investissement, comprend les titres résultant de la participation de l’établissement à l’opération « Titrisation » du Groupe BPCE (voir note 1,3). La valeur de marché des titres d’investissement s’élève à 1 648 446 milliers d’ Euros . Pour les effets publics et valeurs assimilées, le montant des créances représentatives des titres prêtés s’élève à 482 339 milliers d’ Euros . — Obligations et autres titres à revenu fixe (encours bruts) : (En milliers d’Euros) 31 décembre 2017 31 décembre 2016 Transaction Placement Investissement Total Transaction Placement Investissement Total Titres cotés 0 97 728 1 422 548 1 520 276 0 84 617 1 351 600 1 436 217 Titres non cotés 0 48 946 225 697 274 643 0 23 977 217 112 241 089 Dont Titres prêtés 0 96 500 1 416 548 1 513 048 0 81 500 1 345 600 1 427 100 Dont Titres empruntés 0 0 0 0 0 0 0 0 Créances douteuses 0 0 0 0 0 0 0 0 Créances rattachées 0 26 297 249 26 546 0 18 747 229 18 976 Total 0 172 971 1 648 493 1 821 464 0 127 341 1 568 940 1 696 281 Dont titres subordonnés 0 12 203 214 564 226 767 0 14 093 205 980 220 073 163 948 milliers d’ Euros d’obligations séniors souscrites dans le cadre de l’opération « Titrisation des crédits immobiliers » décrite en note 1.3 ont été prêtées à BPCE SA en 2017, en complément de 1 169 200 milliers d’ Euros d’obligations séniors précédemment souscrites lors de la première opération « Titrisation des crédits immobiliers » de 2014, et de 83 400 milliers d’ Euros d’obligations séniors précédemment souscrites lors de la deuxième opération « Titrisation des crédits personnels de 2016, dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à 403 milliers d’ Euros au 31 décembre 2017 contre 376 milliers d’ Euros au 31 décembre 2016. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 7 991 milliers d’ Euros au 31 décembre 2017 contre 4 972 milliers d’ Euros au 31 décembre 2016. Les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 202 milliers d’ Euros au 31 décembre 2017. Au 31 décembre 2016, les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élevaient à 338 milliers d’ Euros . La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 482 339 milliers d' Euros au 31 décembre 2017 contre 419 752 milliers d’ Euros au 31 décembre 2016. — Actions et autres titres à revenu variable (encours bruts) : (En milliers d’Euros) 31 décembre 2017 31 décembre 2016 Transaction Placement TAP Total Transaction Placement TAP Total Titres cotés 0 3 276 0 3 276 0 6 881 0 6 881 Titres non cotés 0 7 613 0 7 613 0 9 326 0 9 326 Créances rattachées 0 0 0 0 0 0 0 0 Total 0 10 889 0 10 889 0 16 207 0 16 207 Pour les titres de placement, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à 1 080 milliers d’ Euros au 31 décembre 2017 contre 843 milliers d’ Euros au 31 décembre 2016. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 6 691 milliers d’ Euros au 31 décembre 2017 contre 9 277 milliers au 31 décembre 2016. 3.3.2. Évolution des titres d’investissement : (En milliers d’Euros) 31 décembre 2016 Achats Cessions Remboursements Décotes / surcotes Transferts Reclassements 31 décembre 2017 Effets publics 0 0 0 0 0 0 0 0 Obligations et autres titres à revenu fixe 1 568 940 423 824 0 -344 309 0 0 38 1 648 493 Dont Titres de créances négociables 10 132 0 0 0 0 0 0 10 132 Dont obligations 1 558 579 423 815 0 -344 282 0 0 0 1 638 112 Dont titrisation 0 0 0 0 0 0 0 0 Dont Créances rattachées 229 9 0 -27 0 0 38 249 Total 1 568 940 423 824 0 -344 309 0 0 38 1 648 493 3.3.3. Reclassements d’actifs . — La Banque Populaire Val de France n’a pas opéré de reclassements d’actif. 3.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme : 3.4.1. Évolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme : (En milliers d’Euros) 31 décembre 2016 Augmentation Diminution Conversion Autres variations 31 décembre 2017 Valeurs brutes 794 426 21 109 -9 394 0 0 806 141 Participations et autres titres détenus à long terme 766 418 20 109 -9 394 0 0 777 133 Comptes courants associés 0 0 0 0 0 0 Parts dans les entreprises liées 28 008 1 000 0 0 0 29 008 Dépréciations -406 0 205 0 0 -201 Participations et autres titres à long terme -406 0 205 0 0 -201 Parts dans les entreprises liées 0 0 0 0 0 0 Immobilisations financières nettes 794 020 21 109 -9 189 0 0 805 940 Les autres titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’association au fonds de garantie des dépôts (2 848 milliers d’ Euros ), et les certificats d’associés au fonds de garantie des dépôts (2 238 milliers d’ Euros ) La Banque Populaire Val de France détient une participation de 4,31 % dans le capital de BPCE pour un montant de 642 509 milliers d’ Euros , identique à celui du 31 décembre 2016. Cette participation a été estimée à 750 672 milliers d’ Euros au 31 décembre 2017. La plus-value latente est restée inchangée à 108 163 milliers d’ Euros . La valeur des titres de l’organe central a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Ces principales filiales sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividende Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques jugés raisonnables. Les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées, y compris les principaux effets attendus de Bâle 3, ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’organe central. 3.4.2. Tableau des filiales et participations : Filiales et participations (En milliers d’Euros) Capital Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG le cas échéant Quote-part du capital détenue (en %) Valeur comptable des titres détenus Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés et TSDI Montants des cautions et avals donnés par la société CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos) Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice Brut Nette A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1 % du capital de la société astreinte à la publication 1. Filiales (détenues à + de 50%) SASU Financière Vecteur (1) 5 560 3 204 100% 10 198 10 198 0 0 177 -246 1 850 SAS Val de France Immobilisations (1) 5 150 7 254 100% 5 046 5 046 0 0 2 625 1 854 1 150 SAS ILE D'IE (3) (4) 12 248 -833 95% 11 633 11 633 0 0 612 -81 0 2. Participations (détenues entre 10 et 50%) SBE (1) 32 900 13 959 50% 18 000 18 000 0 0 14 468 1 793 511 Ouest Croissance (2) 105 102 75 210 16% 43 422 43 422 0 0 6 088 3 657 2 385 GIE IBP Investissement (3 ) ( 4) 57 389 0 10% 6 429 6 429 0 0 38 476 0 0 B. Renseignements globaux sur les autres titres Filiales françaises (ensemble) 2 131 2 131 0 0 540 Filiales étrangères (ensemble) 0 0 0 0 0 Certificats d'associations 2 459 2 459 0 0 0 Certificats d'associés 2 757 2 757 Participations dans les sociétés françaises 704 066 703 795 0 0 20 491 Participations dans les sociétés étrangères 0 0 0 0 0 Dont participations dans les sociétés cotées 0 0 (1) Au 31 décembre 2017 (2) Au 30 septembre 2017 (3) Au 31 décembre 2016 (4) CA HT 3.4.3. Entreprises dont l’établissement est associé indéfiniment responsable : Dénomination Siège Forme juridique SOCAMA Val de France (*) 2 avenue de Milan 37924 Tours Cedex 9 SCM SOCAMI Val de France (*) 2 avenue de Milan 37924 Tours Cedex 9 SCM IBP Investissements 23 Place de Wicklow 78180 Montigny le Bretonneux GIE (*) En vertu du protocole d'accord liant la BPVF et les 2 SCM 3.4.4. Opérations avec les entreprises liées : (En milliers d’Euros) Établissements de crédit Autres entreprises 31 décembre 2017 31 décembre 2016 Créances  : 0 46 084 46 084 43 355 Dont subordonnées 0 0 0 0 Dettes  : 0 7 119 7 119 6 967 Dont subordonnées 0 0 0 0 Engagements donnés  : 0 0 0 0 Engagements de financement 0 0 0 0 Engagements de garantie 0 0 0 0 Autres engagements donnés 0 0 0 0 Engagements reçus  : 0 0 0 0 Engagements de financement 0 0 0 0 Engagements de garantie 0 0 0 0 Autres engagements reçus 0 0 0 0 Total 0 53 203 53 203 50 322 3.5. Immobilisations incorporelles et corporelles : 3.5.1. Immobilisations incorporelles : (En milliers d’Euros) 31 décembre 2016 Augmentation Diminution Autres mouvements 31 décembre 2017 Valeurs brutes 6 959 0 -372 0 6 587 Droits au bail et fonds commerciaux 6 402 0 -372 0 6 030 Logiciels 5 0 0 0 5 Autres 552 0 0 0 552 Amortissements et dépréciations -6 241 -147 373 0 -6 015 Droits au bail et fonds commerciaux -5 684 -147 373 0 -5 458 Logiciels -5 0 0 0 -5 Autres -552 0 0 0 -552 Total valeurs nettes 719 -147 1 0 572 3.5.2. Immobilisations corporelles : (En milliers d’Euros) 31 décembre 2016 Augmentation Diminution Autres mouvements 31 décembre 2017 Valeurs brutes 255 170 5 811 -3 997 0 256 983 Immobilisations corporelles d'exploitation  : 252 275 5 095 -3 997 0 253 372 Terrains 5 583 0 -13 0 5 569 Constructions 195 290 3 364 -2 288 391 196 757 Parts de SCI 0 0 0 0 0 Autres 51 402 1 731 -1 696 -391 51 046 Immobilisations hors exploitation 2 895 716 0 0 3 611 Amortissements et dépréciations -122 142 -11 125 3 027 0 -130 240 Immobilisations corporelles d'exploitation  : -121 520 -11 031 3 027 0 -129 524 Terrains 0 0 0 0 0 Constructions -79 685 -8 724 1 395 0 -87 014 Parts de SCI 0 0 0 0 0 Autres -41 835 -2 307 1 632 0 -42 510 Immobilisations hors exploitation -622 -94 0 0 -716 Total valeurs nettes 133 028 -5 314 -970 0 126 743 3.6. Dettes représentées par un titre : (En milliers d’Euros) 31 décembre 2017 31 décembre 2016 Bons de caisse et bons d'épargne 0 23 Titres du marché interbancaire et de créances négociables 1 034 958 701 707 Emprunts obligataires 0 0 Autres dettes représentées par un titre 0 0 Dettes rattachées 10 554 11 739 Total 1 045 512 713 469 3.7. Autres actifs et autres passifs : (En milliers d’Euros) 31 décembre 2017 31 décembre 2016 Actif Passif Actif Passif Comptes de règlement sur opérations sur titres 0 0 0 0 Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus 0 2 0 3 Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres 0 1 233 0 1 348 Créances et dettes sociales et fiscales 40 459 47 226 43 108 47 525 Dépôts de garantie reçus et versés 8 984 60 10 248 53 Appels de marges 0 -10 700 0 14 100 Échéances de prêts en attente de versement aux Fonds Communs de Titrisation 0 24 553 0 33 871 Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers 46 991 6 844 3 802 6 373 Total 96 434 69 218 57 158 103 271 La Banque Populaire Val de France a signé des contrats de collatéralisation avec NATIXIS et a comptabilisé un montant de 10 700 de milliers d’ Euros d’appels de marge versés. 3.8. Comptes de régularisation : (En milliers d’Euros) 31 décembre 2017 31 décembre 2016 Actif Passif Actif Passif Engagements sur devises 0 264 1 1 Charges et produits constatés d'avance 14 422 52 275 16 005 47 645 Produits à recevoir / Charges à payer 26 635 46 967 26 917 34 108 Valeurs à l'encaissement 44 738 49 263 78 423 84 443 Autres 48 013 37 490 36 111 26 240 Total 133 808 186 259 157 456 192 437 3.9. Provisions : 3.9.1. Tableau de variations des provisions : (En milliers d’Euros) 31 décembre 2016 Dotations Utilisations Reprises Autres mouvements 31 décembre 2017 Provisions pour risques de contrepartie 32 969 7 589 -81 -8 828 0 31 649 Provisions pour engagements sociaux 37 742 333 0 -8 925 0 29 150 Provisions pour PEL / CEL 12 110 691 0 0 0 12 801 Autres provisions pour risques  : 31 435 9 671 -80 -5 751 0 35 276 Portefeuille titres et instruments financiers à terme 0 0 0 0 0 0 Provisions pour risque fiscal 20 720 1 171 0 -2 887 0 19 004 Provisions pour contrôle fiscal 0 0 0 0 0 0 Provisions pour impôt différé 0 0 0 0 0 0 6 663 6 765 0 -1 832 0 11 596 Risque RH dont URSSAF 2 967 1 735 0 -1 032 0 3 671 TVA sur immobilisations 1 085 0 -80 0 0 1 005 Provisions exceptionnelles  : 0 0 0 0 0 0 Provisions pour restructurations informatiques 0 0 0 0 0 0 Autres provisions exceptionnelles 0 0 0 0 0 0 Total 114 255 18 285 -161 -23 504 0 108 875 3.9.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie : (En milliers d’Euros) 31 décembre 2016 Dotations Utilisations Reprises 31 décembre 2017 Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs 200 321 194 248 -14 142 -179 808 200 620 Dépréciations sur créances sur la clientèle 198 257 193 884 -14 142 -178 835 199 164 Dépréciations sur créances sur établissements de crédits 0 0 0 0 0 Dépréciations sur autres créances 2 064 365 0 -973 1 456 Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif 32 969 7 589 -81 -8 828 31 649 Provisions sur engagements hors bilan (1) 9 870 6 167 0 -3 543 12 494 Provisions pour risques pays 0 0 0 0 0 Provisions sectorielles 0 0 0 0 0 Provisions pour risques de contrepartie clientèle (2) 23 098 1 422 -81 -5 285 19 154 Total 233 290 201 838 -14 223 -188 636 232 269 (1) Dont risque d’exécution d’engagements par signature. (2) Une provision pour risque est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou au hors-bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance. La Banque Populaire Val de France ne rachète pas les créances douteuses ou impayées qu’elle a préalablement cédées aux FCT de crédits immobiliers ou de crédits personnels. La gestion des impayés, du douteux et du contentieux de l’ensemble des créances cédées par les établissements du Groupe BPCE est réalisée au sein des FCT BPCE Master Home Loans, BPCE Consumer Loans FCT 2016_5 et BPCE Home Loans FCT 2017_5. La Banque Populaire Val de France est toujours exposée à un risque équivalent à celui de ses propres créances cédées, mais ce risque prend désormais la forme de garanties accordées aux FCT BPCE Master Home Loans Demut, BPCE Consumer Loans FCT 2016_5 Demut et BPCE Home Loans FCT 2017_5 Demut, dont le rôle est de démutualiser les flux servis par les différentes tranches de titres émises par les FCT BPCE Master Home Loans, BPCE Consumer Loans FCT 2016_5 et BPCE Home Loans FCT 2017_5. Pour les créances qu’elle a cédées au FCT, la Banque Populaire Val de France comptabilise désormais au passif des provisions pour risque d’exécution des engagements par signature en remplacement et pour un montant équivalent à celui des provisions sur base de portefeuilles. L’engagement de garantie étant déjà provisionné, il ne figure pas au hors bilan. 3.9.3. Provisions pour engagements sociaux : Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies. — Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Caisses d’Épargne et les Banques Populaires. L'engagement de la Banque Populaire Val de France est limité au versement des cotisations (9 321 milliers d' Euros en 2017). Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme. — Les engagements de la Banque Populaire Val de France concernent les régimes suivants : – le régime de retraite des Banques Populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CARBP) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993 ; – retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ; – autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme. Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables. — Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan : (En milliers d’Euros) 31 décembre 2017 31 décembre 2016 CARBP Retraites IFC MDT Total CARBP Retraites IFC MDT Total Valeur actualisée des engagements financés (A) 51 773 2 524 23 058 7 011 84 366 53 577 2 545 21 941 6 678 84 741 Juste valeur des actifs du régime (B) 27 952 2 290 16 792 0 47 034 26 525 2 290 8 382 0 37 197 Juste valeur des droits à remboursement (C) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Valeur actualisée des engagements non financés (D) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Éléments non encor e reconnus : écarts actuariels et coûts des services passés (E) 2 862 340 5 086 0 8 288 4 682 339 4 865 0 9 886 Solde net au bilan ( A) - (B) - (C) + (D) - (E) 20 959 -106 1 180 7 011 29 044 22 370 -84 8 694 6 678 37 658 — Analyse de la charge de l'exercice : (En milliers d’Euros) 31 décembre 2017 31 décembre 2016 CARBP Retraites IFC MDT Total CARBP Retraites IFC MDT Total Prestations versées 1 726 0 249 232 2 207 1 735 0 510 218 2 463 Coût des services rendus de la période 0 0 -1 319 -415 -1 734 0 0 -1 110 -401 -1 511 Versement de la période au fonds 0 0 9 000 0 9 000 0 0 2 298 0 2 298 Coût financier -315 0 -197 -69 -581 -440 -23 -293 -105 -861 Rendement attendu des actifs de couverture 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Rendement attendu des droits à remboursement 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Écarts actuariels : amortissement de l'exercice 0 0 -120 -81 -201 0 0 -1 -144 -145 Coût des services passés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres 0 22 -99 0 -77 0 0 -86 0 -86 Total 1 411 22 7 514 -333 8 614 1 295 -23 1 318 -432 2 158 — Principales hypothèses actuarielles : (En milliers d’Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 CARBP Retraites IFC MDT CARBP Retraites IFC MDT Taux d'actualisation 1.32% 1.44% 1.49% 1.12% 1.22% 1,44% 1.33% 0.99% Taux d'inflation 1.70% 1,70% 1.70% 1.70% 1.60% 1,70% 1.60% 1.60% Duration 15 10 18 13 15 10 17 12 Sur l’année 2017, pour les engagements de retraite au titre de la CAR, sur l’ensemble des – 6 669 milliers d’ Euros d’écarts actuariels générés, - 554 milliers d’ Euros proviennent des écarts liés à la mise à jour du taux d’actualisation et – 6 115 milliers d’ Euros proviennent des ajustements liés à l’expérience. Les hypothèses démographiques n’ayant pas été modifiées, il n’y a pas d’écarts démographiques. Au 31 décembre 2017, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 46,5 % en produits de taux, 42 % en actions, 3,2% en actifs monétaires et 8,3 % en autres actifs. La table de mortalité est TGH05-TGF05 pour l’ensemble des régimes . Le taux d’actualisation utilisé est un taux « Euro corporate Composite AA+ ». 3.9.4. Provisions PEL / CEL : (En milliers d’Euros) 31 octobre 2017 31 octobre 2016 Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) Ancienneté de moins de 4 ans 150 544 613 380 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 697 392 158 628 Ancienneté de plus de 10 ans 312 348 319 409 Encours collectés au titre des plans épargne logement 1 160 284 1 091 418 Encours collectés au titre des comptes épargne logement 88 161 82 600 Total des encours collectes au titre de l'épargne logement 1 248 445 1 174 018 — Encours de crédits Épargne Logement : (En milliers d’Euros) 31 octobre 2017 31 octobre 2016 Encours de crédits au titre des plans épargne logement 682 1 063 Encours de crédits au titre des comptes épargne logement 3 220 5 057 Total 3 902 6 120 Les données utilisées pour le calcul des provisions épargne-logement sont arrêtées à la date du 31 octobre. — Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne-logement : (En milliers d’Euros) 31 décembre 2016 Dotations/ reprises nettes 31 décembre 2017 Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)  : Ancienneté de moins de 4 ans 6 207 -3 574 2 633 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 680 3 442 4 122 Ancienneté de plus de 10 ans 4 559 679 5 238 Provisions constituées au titre des plans épargne logement 11 446 547 11 993 Provisions constituées au titre des comptes épargne logement 663 144 807 Provisions constituées au titre des crédits PEL 0 0 0 Provisions constituées au titre des crédits CEL 0 0 0 Provisions constituées au titre des crédits épargne logement 0 0 0 Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement 12 109 691 12 800 La Banque Populaire Val de France a comptabilisé une dotation à la provision épargne-logement d’un montant de 691 milliers d’ Euros au titre de ses engagements sur les comptes et plans épargne logement. 3.10. Fonds pour risques bancaires généraux : (En milliers d’Euros) 31 décembre 2016 Augmentation Diminution Autres variations 31 décembre 2017 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 175 660 0 0 0 175 660 Fonds Régionaux de Solidarité 24 573 721 0 0 25 294 Fonds réseau banque populaire 24 276 0 -514 0 23 762 Fonds de Garantie Mutuel 9 779 0 -207 0 9 572 Total 234 288 721 -721 0 234 288 Au 31 décembre 2017, les Fonds pour Risques Bancaires Généraux incluent notamment 23 762 milliers d' Euros affectés au Fonds Réseau Banque Populaire, 9 572 milliers d' Euros affectés au Fonds de Garantie Mutuel et 25 294 milliers d' Euros affectés au Fonds Régional de Solidarité. 3.11. Capitaux propres : (En milliers d’Euros) Capital Primes d'émission Réserves / autres Report à nouveau Résultat Total capitaux propres hors FRBG Total au 31 décembre 2015 380 650 7 445 651 503 143 965 73 880 1 257 442 Mouvements de l'exercice 2 945 0 -1 267 66 889 3 637 72 204 Total au 31 décembre 2016 383 595 7 445 650 236 210 854 77 517 1 329 646 Variation de capital -635 0 0 0 0 -635 Résultat de la période 0 0 0 0 83 941 83 941 Distribution de dividendes 0 0 0 0 -6 068 -6 068 Autres mouvements 0 0 0 71 449 -71 449 0 Dont changement de méthode 0 0 0 0 0 0 Dont provisions réglementées 0 0 0 0 0 0 Dont affectation du résultat 0 0 0 71 449 -71 449 0 Total au 31 décembre 2017 382 960 7 445 650 236 282 302 83 941 1 406 884 Le capital social de la Banque Populaire Val de France s’élève à 382 960 milliers d’ Euros et est composé de 7 659 milliers de parts sociales de nominal 50 Euros entièrement détenues par les sociétaires. 3.12. Durée résiduelle des emplois et ressources . — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées. (En milliers d’Euros) Moins de 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Indéterminé 31 décembre 2017 Total des emplois 2 920 094 1 237 073 4 514 068 4 878 076 245 871 13 795 182 Effets publics et valeurs assimilées 34 750 43 500 226 000 184 841 0 489 091 Créances sur les établissements de crédit 2 148 963 53 009 56 298 800 0 2 259 070 Opérations avec la clientèle 540 418 816 021 3 310 838 4 312 454 245 871 9 225 602 Obligations et autres titres à revenu fixe 195 963 324 543 920 932 379 981 0 1 821 419 Opérations de crédit-bail et de locations simples 0 0 0 0 0 0 Total des ressources 5 353 187 700 979 3 649 770 798 319 2 603 619 13 105 874 Dettes envers les établissements de crédit 388 752 211 480 1 887 856 535 513 0 3 023 601 Opérations avec la clientèle 4 938 881 343 424 993 271 157 566 2 603 619 9 036 761 Dettes représentées par un titre 25 554 146 075 768 643 105 240 0 1 045 512 Dettes subordonnées 0 0 0 0 0 0 Note 4. – Informations sur le hors bilan et opérations assimilées. 4.1. Engagements reçus et donnés : 4.1.1. Engagements de financement : (En milliers d’Euros) 31 décembre 2017 31 décembre 2016 Engagements de financement donnés 0 0 En faveur des établissements de crédit En faveur de la clientèle 1 066 839 968 636 Ouverture de crédits documentaires 5 214 6 018 Autres ouvertures de crédits confirmés 1 061 625 962 578 Autres engagements 0 41 Total des engagements de financement donn é s 1 066 839 968 636 Engagements de financement reçus 0 0 D'établissements de crédit De la clientèle 0 0 Total des engagements de financement reçus 0 0 4.1.2. Engagements de garantie : (En milliers d’Euros) 31 décembre 2017 31 décembre 2016 Engagements de garantie donnés  : D'ordre d'établissements de crédit  : 0 0 Confirmation d'ouverture de crédits documentaires 0 0 Autres garanties 0 0 D'ordre de la clientèle  : 534 869 425 061 Cautions immobilières 115 720 53 105 Cautions administratives et fiscales 16 511 18 340 Autres cautions et avals donnés 299 609 254 609 Autres garanties données 103 030 99 007 Total des engagements de garantie donnés 534 869 425 061 Engagements de garantie reçus E ngagements de garantie reçus d'établissements de crédit 1 181 473 1 741 520 Total des engagements de garantie reçus 1 181 473 1 741 520 4.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan . — Au 31 décembre 2017, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement : – 239 148 milliers d’ Euros de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 193 113 milliers d’ Euros au 31 décembre 2016, – 195 894 milliers d’ Euros de crédits immobiliers nantis auprès de BP Covered Bonds contre 195 994 milliers d’ Euros – au 31 décembre 2016, – 393 666 milliers d’ Euros de créances données en garantie auprès de la Caisse de Refinancement Hypothécaire contre 552 828 milliers d’ Euros au 31 décembre 2016, – 1 302 561 milliers d’ Euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH, contre 1 139 023 milliers d’ Euros au 31 décembre 2016, – 270 334 milliers d’ Euros de créances mobilisées dans le cadre du processus EBCE, contre 200 768 milliers d’ Euros au 31 décembre 2016. Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la Banque Populaire Val de France en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers. Dans le cadre de l’opération de Titrisation des crédits immobiliers, la Banque Populaire Val de France effectue le recouvrement des sommes dues sur les crédits cédés pour le compte du FCT. Afin de sanctuariser les encaissements reçus de la clientèle et qui appartiennent juridiquement au FCT, il a été mis en place un « compte d’affectation spécial (CAS) », figurant parmi les comptes ordinaires de la Banque Populaire Val de France. Ce compte reçoit les sommes recouvrées dans l’attente de leur reversement au FCT. Au 31 décembre 2017, le montant de cet actif grevé au bénéfice du FCT figure dans les « autres valeurs affectées en garantie » et s’élève à 21 971 milliers d’ Euros . 4.2. Opérations sur instruments financiers à terme : 4.2.1. Instruments financiers et opérations de change à terme : (En milliers d’Euros) 31 décembre 2017 31 décembre 2016 Couverture Autres opérations Total Juste valeur Couverture Autres opérations Total Juste valeur Opérations fermes  : Opérations sur marchés organisés  : 0 0 0 0 0 0 0 0 Contrats de taux d'intérêt 0 0 0 0 0 0 0 0 Contrats de change 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres contrats 0 0 0 0 0 0 0 0 Opérations de gré à gré  : 3 120 776 0 3 120 776 -12 019 2 460 888 0 2 460 888 12 447 Accords de taux futur s (FRA) 0 0 0 0 0 0 0 0 Swaps de taux d'intérêt 2 963 234 0 2 963 234 -12 014 2 308 448 0 2 308 448 12 450 Swaps financier s de devises 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres contrats à ter me 157 542 0 157 542 -5 152 440 0 152 440 -3 Total opérations fermes 3 120 776 0 3 120 776 -12 019 2 460 888 0 2 460 888 12 447 Opérations conditionnelles  : Opérations sur marchés organisés  : 0 0 0 0 0 0 0 0 Options de taux d'intérêt 0 0 0 0 0 0 0 0 Options de change 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres options 0 0 0 0 0 0 0 0 Opérations de gré à gré  : 0 3 587 3 587 0 0 4 651 4 651 2 Options de taux d'intérêt 0 0 0 0 0 0 0 Options de change 0 3 587 3 587 0 0 4 651 4 651 2 Autres options 0 0 0 0 0 0 0 Total opérations conditionnelles 0 3 587 3 587 0 0 4 651 4 651 2 Total instruments financiers et change à terme 3 120 776 3 587 3 124 364 -12 019 2 460 888 4 651 2 465 539 12 449 Les montants notionnels des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Banque Populaire Val de France sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux. Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de devises. 4.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré : (En milliers d’Euros) 31 décembre 2017 31 décembre 2016 Micro couverture Macro couverture Position ouverte isolée Total Micro couverture Macro couverture Position ouverte isolée Total Opérations fermes 2 618 234 345 000 0 2 963 234 1 738 448 570 000 0 2 308 448 Accords de taux futurs (FRA) 0 0 0 0 0 0 0 0 Swaps de taux d'intérêt 2 618 234 345 000 0 2 963 234 1 738 448 570 000 0 2 308 448 Swaps financiers de devises 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres contrats à terme de taux d'intérêt 0 0 0 0 0 0 0 0 Opérations conditionnelles 0 0 0 0 0 0 0 0 Options de taux d'intérêt 0 0 0 0 0 0 0 0 Total 2 618 234 345 000 0 2 963 234 1 738 448 570 000 0 2 308 448 4.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme : (En milliers d’Euros) De 0 à 1 an De 1 à 5 ans Plus de 5 ans 31 décembre 2017 Opérations fermes  : 326 343 1 404 563 1 232 328 2 963 234 Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 Opérations de gré à gré 326 343 1 404 563 1 232 328 2 963 234 Opérations conditionnelles  : 0 0 0 0 Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 Opérations de gré à gré 0 0 0 0 Total 326 343 1 404 563 1 232 328 2 963 234 4.3. Ventilation du bilan par devise . — Le bilan par devise autre que l’euro de la Banque Populaire Val de France au 31 décembre 2017 n’est pas significatif. Note 5. – Informations sur le compte de résultat 5.1. Intérêts, produits et charges assimilés : (En milliers d’Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations avec les établissements de crédit 18 665 -36 257 -17 592 17 086 -33 837 -16 751 Opérations avec la clientèle 230 390 -75 790 154 600 258 174 -84 090 174 085 Obligations et autres titres à revenu fixe 60 310 -33 980 26 330 63 357 -37 494 25 863 Prêts et emprunts subordonnés 0 0 0 0 0 0 Instruments de macro couverture 29 778 -10 935 18 843 31 573 -13 422 18 150 Autres 0 0 0 0 0 0 Total 339 143 -156 962 182 181 370 190 -168 843 201 347 Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD et ceux du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations. Parmi les produits d’intérêts figure une dotation nette à la provision épargne logement pour un montant de 691 milliers d’ Euros pour l’exercice 2017, contre 272 milliers d’ Euros pour l’exercice 2016. 5.2. Revenus des titres à revenu variable : (En milliers d’Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Actions et autres titres à revenu variable 783 554 Participations et autres titres détenus à long terme 0 0 Parts dans les entreprises liées 26 927 22 919 Total 27 710 23 473 5.3. Commissions : (En milliers d’Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations de trésorerie et interbancaire 5 415 -590 4 825 4 724 -109 4 615 Opérations avec la clientèle 84 830 -339 84 491 82 362 -406 81 956 Opérations sur titres 6 338 0 6 338 5 962 0 5 962 Moyens de paiement 39 737 -20 881 18 856 37 265 -22 468 14 797 Opérations de change 124 0 124 116 0 116 Engagements hors-bilan 10 329 -4 409 5 920 9 043 -3 483 5 560 Prestations de services financiers 12 108 -3 993 8 115 17 838 -3 758 14 080 Vente de produits d'assurance (hors IARD) 40 791 0 40 791 33 005 0 33 005 Activités de conseil 162 0 162 400 0 400 Autres commissions 0 0 0 0 0 0 Total 199 834 -30 212 169 622 190 715 -30 224 160 492 5.4. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation : (En milliers d’Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Titres de transaction 26 31 Opérations de change 423 371 Instruments financiers à terme 0 0 Portefeuille de négociation 0 0 Total 449 402 5.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés : (En milliers d’Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Placement TAP Total Placement TAP Total Dépréciations -265 0 -265 -13 0 -13 Dotations -640 0 -640 -614 0 -614 Reprises 375 0 375 601 0 601 Résultat de cession 1 768 0 1 768 -1 508 0 -1 508 Autres éléments 0 0 0 0 0 0 Total 1 503 0 1 503 -1 520 0 -1 520 5.6. Autres produits et charges d'exploitation bancaire : (En milliers d’Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Produits Charges Total Produits Charges Total Quote-part d'opérations faites en commun 1 735 -4 394 -2 659 1 858 -3 425 -1 567 Activités immobilières 324 0 324 25 0 25 Provisions pour risques opérationnels 3 762 -7 656 -3 894 3 068 -2 521 547 Autres activités diverses 20 0 20 23 0 23 Autres produits et charges accessoires 20 832 -18 138 2 695 3 850 -1 851 1 999 Total 26 674 -30 188 -3 514 8 824 -7 797 1 028 5.7. Charges générales d'exploitation : (En milliers d’Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Frais de personnel -77 899 -78 498 Salaires et traitements Charges de retraite et assimilées -10 695 -9 171 Autres charges sociales -31 771 -31 708 Intéressement des salariés -10 127 -10 089 Participation des salariés -4 971 -3 972 Impôts et taxes liés aux rémunérations -13 213 -12 568 Total des frais de personnel -148 675 -146 006 Autres charges d'exploitation -9 282 -13 158 Impôts et taxes Autres charges générales d'exploitation -80 110 -83 721 Total des autres charges d'exploitation -89 392 -96 880 Total -238 067 -242 886 Frais de personnel. — L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 712 cadres et 1 309 non cadres, soit un total de 2 021 salariés. Le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel et représente un montant estimé de 3 000 milliers d’ Euros . L’utilisation du CICE est présentée dans la partie 6 « Informations sociales, environnementales et sociétales » du rapport annuel. Impôts et taxes. — Les entreprises n'ont pas l'obligation d'appliquer l’interprétation IFRIC 21 « Droits ou taxes » dans les comptes individuels en référentiel français mais la Banque Populaire Val de France a décidé au cas particulier d’aligner les référentiels français et IFRS puisqu’il s’agit d’une interprétation de la norme IAS 37 « Passifs, passifs éventuels et actifs éventuels » qui est à l'origine des règles comptables françaises sur les passifs. Selon l’interprétation IFRIC 21, une entité doit comptabiliser une dette relative à des droits ou des taxes prélevées par une autorité publique, uniquement lorsque le fait générateur tel que prévu par la législation se produit. Si l’obligation de payer la taxe naît de la réalisation progressive de l’activité, celle-ci doit être comptabilisée au fur et à mesure sur la même période. Enfin, si l’obligation de payer est générée par l’atteinte d’un certain seuil, le passif lié à cette taxe ne sera enregistré que lorsque le seuil sera atteint. Lorsque l’obligation de payer la taxe naît au 1er janvier, cette dernière doit être enregistrée à compter de cette même date. Les principales taxes concernées par ce changement de méthode sont notamment la taxe systémique bancaire (TSB), la contribution pour frais de contrôle ACPR et la taxe foncière. Par mesure de simplicité et compte tenu du caractère peu significatif, il a été décidé d’appliquer également ce changement à la C3S. 5.8. Coût du risque : (En milliers d’Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Dotations Reprises nettes Pertes non couvertes Récupérations sur créances amorties Total Dotations Reprises nettes Pertes non couvertes Récupérations sur créances amorties Total Dépréciations d'actifs -194 083 173 565 -6 716 584 -26 650 -64 455 41 493 -8 589 710 -30 841 Interbancaires 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Clientèle -193 718 172 950 -6 714 584 -26 898 -63 387 40 718 -8 572 710 -30 530 Titres et débiteurs divers -365 615 -2 0 248 -1 068 775 -18 0 -311 Provisions de passif -7 589 8 828 -41 0 1 198 -6 130 8 062 0 0 1 933 Engagements hors-bilan -6 167 3 543 0 0 -2 624 -4 602 6 077 0 0 1 475 Provisions pour risque clientèle 0 2 348 0 0 2 348 0 1 544 0 0 1 544 Autres -1 422 2 938 -41 0 1 475 1 528 442 0 0 -1 086 Total -201 672 182 393 -6 757 584 -25 451 -70 585 49 555 -8 589 710 -28 908 5.9. Gains ou pertes sur actifs immobilisés : (En milliers d’Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Participations et autres titres à long terme Titres d'investissement Immobilisations corporelles et incorporelles Total Participations et autres titres à long terme Titres d'investissement Immobilisations corporelles et incorporelles Total Dépréciations 204 0 0 204 -35 0 0 -35 Dotations 0 0 0 0 -107 0 0 -107 Reprises 204 0 0 204 72 0 0 72 Résultat de cession -914 0 -729 -1 643 12 0 -1 494 -1 482 Total -709 0 -729 -1 438 -23 0 -1 494 -1 517 5.10. Résultat exceptionnel . — Aucun résultat exceptionnel n’a été comptabilisé au cours de l’exercice 2017. 5.11. Impôt sur les bénéfices . — La Banque Populaire Val de France est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE. — L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi : (En milliers d’Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Résultat net comptable (A) 83 941 77 517 Impôt social (B) 17 780 22 535 Réintégrations (C) 25 410 29 770 Dépréciations sur actifs immobilisés 203 248 Autres dépréciations et provisions 11 796 19 286 Dotation FRBG 0 0 OPCVM 0 0 Moins-values régime long terme et exonérées 914 0 QP bénéfices sociétés de personnes ou GIE 0 5 177 Divers 12 497 5 059 Déductions (D) 71 546 65 652 Plus-values long terme exonérées 0 11 Reprises dépréciations et provisions 32 908 29 417 Dividendes 20 177 21 980 Reprise FRBG 0 0 Quote-part pertes sociétés de personnes ou GIE 0 0 Amortissement frais acquisition 0 0 Frais de constitution 0 0 Divers 18 461 14 244 Base fiscale à taux normal (A ) + (B ) + (C)-(D) 55 585 64 170 Taux (En milliers d'Euro) 33, 33% 15, 00% Au titre du résultat courant 55 585 0 Au titre du résultat exceptionnel 0 0 Bases imposables avant imputation des déficits 55 585 0 Imputations des déficits 0 0 Bases imposables 55 585 0 Impôt correspondant -18 528 0 + Contributions 3,3% -586 0 - Déductions au titre des crédits d'impôts* 0 0 Impôt comptabilisé -19 114 0 Provisions pour retour aux bénéfices des filiales 0 0 Dégrèvements ou recouvrements d'impôt 557 0 Régularisation d'impôt exercice précédent 1 223 0 Impôt différé sur PTZ -1 283 0 Abandon de créance 0 0 Provisions pour impôts 837 0 Total -17 780 0 Le contrat de Relation de confiance que la Banque Populaire Val de France a signé avec l’Administration fiscale n’a pas donné lieu à une demande de régularisation significative de la charge d’impôt comptabilisée en 2015. La Banque Populaire Val de France a par ailleurs bénéficié d’un remboursement de la taxe de 3% sur les distributions d’intérêts aux parts sociales qu’elle avait acquitté en 2014, 2015, 2016 et 2017, pour un montant de 739 milliers d’ Euros . 5.12. Répartition de l'activité . — Le Groupe Banque Populaire Val de France exerçant l’essentiel de ses activités dans le secteur de la Banque commerciale et Assurance, la production de tableaux détaillés n’est pas nécessaire. L’analyse géographique des indicateurs sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités. Le Groupe Banque Populaire Val de France réalise ses activités en France. Note 6. – Autres informations. 6.1. Consolidation . — En référence à l’article 4111-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), en application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Banque Populaire Val de France établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international. 6.2. Honoraires des commissaires aux comptes . — Le montant des honoraires des Commissaires aux comptes, au titre de leur mission de Commissariat aux comptes, de certification et d’examen des comptes individuels et consolidés, comptabilisé sur l’exercice 2017, conformément à la lettre de mission du 20 décembre 2017 s’élève à 170 milliers d’ Euros HT, dont 85 milliers d’ Euros pour Thierry MOREL et Associés et 85 milliers d’ Euros pour DELOITTE. Le montant des honoraires des Commissaires aux Comptes, au titre de la revue de l’application de la norme IFRS 9 s’élève à 18 milliers d’ Euros . 6.3. Implantations dans les pays non coopératifs . — L’article L. 511-45-I du Code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe de leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les États ou territoires qui n’ont pas conclu avec la France de convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscale permettant l’accès aux renseignements bancaires. Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme. Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considérés comme insuffisamment coopératifs en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvaient avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces États et territoires (mise en œuvre du décret n° 2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du Groupe BPCE dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction. Cette déclaration se base sur la liste des pays cités dans l’arrêté du 21 août 2013 pris en application de l’article 238-0-A du Code général des impôts. Au 31 décembre 2017, la Banque Populaire Val de France n’exerce pas d’activité et n’a pas d’implantation dans les territoires fiscalement non coopératifs . IV. — Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels. (Exercice clos le 31 décembre 2017.) Aux sociétaires de la Banque Populaire Val de France, 1. Opinion. — En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la société Banque Populaire Val de France relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2017 tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit. 2. Fondement de l’opinion : – Référentiel d’audit : Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie "Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels" du présent rapport. – Indépendance : Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 1er janvier 2017 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n°537/2014 ou par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. 3. Justification des appréciations - Points clés de l'audit. — En application des dispositions des articles L. 823-9 et R. 823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l'audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément. — Risque de crédit – dépréciation individuelle et collective. — (Notes 2.3.2 ; 3.2.1 ; 3.9.2 ; 5.8 de l’annexe) : Risque identifié Notre réponse La Banque Populaire Val de France est exposée aux risques de crédit et de contrepartie clientèle. Ces risques résultant de l’incapacité de ses clients ou de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers, portent essentiellement sur ses activités de prêts. La Banque constitue des dépréciations et provisions destinées à couvrir les risques avérés de pertes. Ces dépréciations peuvent prendre la forme de dépréciations individuelles des crédits et engagements hors bilan concernés ou de dépréciations collectives pour les portefeuilles de crédits présentant des risques homogènes et non dépréciés individuellement. Les dépréciations individuelles sont déterminées par le management en fonction des flux futurs recouvrables estimés (compte tenu des garanties susceptibles d’être mises en œuvre) sur chacun des crédits concernés. Les provisions collectives sont déterminées à partir de modèles statistiques reposant sur divers paramètres, tant bâlois que propres, calculés au niveau du groupe BPCE. Au 31 décembre 2017, sur un total de créances clientèle de 9 424,8 million d’Euros les dépréciations individuelles s’élèvent à 199,2 million d’Euros et les provisions collectives à 19,2 million d’Euros . Nous avons considéré que l’identification et l’évaluation du risque de crédit constituait un point clé de l’audit étant donné que les provisions induites constituent une estimation significative pour l’établissement des comptes et font appel au jugement de la direction. En particulier dans le contexte de coût du risque bas que connait la Banque sur son marché principal, nous avons considéré que l’appréciation de l’adéquation du niveau de couverture des risques de crédit par des provisions et le niveau du coût du risque associé constituent une zone d’attention particulière cette année. Les expositions aux risques de crédit et de contrepartie clientèle représentent près de 61% du total bilan de la Banque Populaire Val de France au 31 décembre 2017. – Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons examiné le dispositif de contrôle et testé la conception et l’efficacité des contrôles clés relatifs au recensement des expositions (et notamment à l’identification de l’assiette des créances porteuses de risque avéré), au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur base individuelle et collective. – Pour les dépréciations individuelles, nos travaux ont notamment consisté en la réalisation de tests de contrôle du dispositif d’identification et de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses ; du processus de revue de crédit et du dispositif de valorisation des garanties. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risque, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants de provisions. – Concernant les dépréciations collectives, nos travaux sont pour l’essentiel fondés sur les conclusions des travaux réalisés par les auditeurs de la consolidation du groupe BPCE, dont les experts risques ont revu les évolutions méthodologiques impactant le modèle de provisionnement collectif, ainsi que les tests rétrospectifs sur base historique, qui conduisent à la détermination des principaux paramètres de provisionnement. – Enfin, nous avons vérifié l’information qui était donnée à ce titre dans l’annexe des comptes annuels. — Provisions pour risques juridiques et non-conformité. — (Notes 2.3.6 et 3.9.1 de l’annexe) : Risque identifié Notre réponse La Banque Populaire Val de France fait l’objet de litiges devant des instances judiciaires, d’enquêtes et de demandes d’informations de la part de juridictions de différentes natures. L’évaluation des risques juridiques et de non-conformité (y compris fiscale) qui en résultent repose sur l’estimation de la Direction en date d’arrêté. La comptabilisation d’une provision, la détermination de son montant ainsi que l’information financière communiquée nécessitent par nature l’exercice du jugement, en raison notamment de la difficulté à estimer l’issue et les conséquences financières des procédures en cours. Nous avons considéré en conséquence que les provisions pour risques juridiques et de non-conformité constituaient un point clé de l’audit compte tenu de la sensibilité de ces provisions aux hypothèses et options retenues par la Direction. Les provisions pour risques juridiques et non-conformité sont inclues dans les provisions pour risques et charges, qui s’élèvent à 108,9 million d’Euros au 31 décembre 2017. – Nous avons examiné le dispositif d’identification, d’évaluation, et de provisionnement des risques juridiques et de non-conformité. – Nous avons pris connaissance du statut des procédures en cours et des principaux risques identifiés par la Banque Populaire Val de France, à partir notamment d’échanges réguliers avec la Direction (et plus particulièrement la Direction financière) ainsi que de l’examen de la documentation mise à notre disposition. – Nos travaux ont également consisté à apprécier le caractère raisonnable des hypothèses et des données utilisées par la Direction pour l’estimation du montant des provisions comptabilisées en date d’arrêté. Nous avons notamment impliqué nos spécialistes en droit fiscal pour procéder à la revue critique des analyses de risques fiscaux identifiés par la Banque Populaire Val de France et des provisions y afférentes. – Nous avons par ailleurs mené des procédures de confirmation de litiges en cours auprès des Conseils juridiques de la Banque Populaire Val de France. – Enfin, nous avons vérifié l’information qui était donnée à ce titre dans l’annexe des comptes annuels. 4. Vérification du rapport de gestion et des autres documents adressés aux sociétaires. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi. — Informations données dans le rapport de gestion et dans les autres documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels : Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les autres documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels. — Rapport sur le gouvernement d’entreprise : Nous attestons de l’existence, dans le rapport du conseil d’administration sur le gouvernement d’entreprise, des informations requises par l’article L.225-37-4 du code de commerce. En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de participation et de contrôle et à l’identité des détenteurs du capital ou des droits de vote vous ont été communiquées dans le rapport de gestion. 5. Informations résultant d'autres obligations légales et réglementaires. — Désignation des commissaires aux comptes : Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société Banque Populaire Val de France par votre assemblée générale du 24 mai 2016 pour DELOITTE et Associés, et du 16 mai 1998 pour Thierry MOREL & Associés. Au 31 décembre 2017, le cabinet DELOITTE et Associés était dans la 2eme année de sa mission sans interruption et Thierry MOREL & Associés dans la 20ème année. 6. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes annuels. — Il appartient à la direction d’établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes annuels ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d’administration. 7. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels. — Objectif et démarche d'audit : Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L. 823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. — Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : – il identifie et évalue les risques que les comptes annuels comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; – il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; – il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes annuels ; – il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes annuels au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; – il apprécie la présentation d’ensemble des comptes annuels et évalue si les comptes annuels reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle. — Rapport au comité d’audit : Nous remettons un rapport au comité d’audit qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit figurent les risques d’anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit. Ces points sont décrits dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n°537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L. 822-10 à L. 822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Chartres et Neuilly-sur-Seine le 27 avril 2018. Les commissaires aux comptes : Thierry Morel et Associés Deloitte & A ssociés Florent B urtin Charlotte Vandeputte A ssocié Associée V. — Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées. ( Assemblée générale d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2017. ) Aux sociétaires de la Banque Populaire Val de France, En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées. Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques, les modalités essentielles ainsi que les motifs justifiant de l’intérêt pour la société des conventions dont nous avons été avisés ou que nous aurions découvertes à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l'existence d’autres conventions. Il vous appartient, selon les termes de l’article R. 225-31 du code de commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation. Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R. 225-31 du code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions déjà approuvées par l’assemblée générale. Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. 1. Conventions soumises à l’approbation de l’assemblée générale. — Nous vous informons qu’il ne nous a été donné avis d’aucune convention autorisée et conclue au cours de l’exercice écoulé à soumettre à l’approbation de l’assemblée générale en application des dispositions de l’article L. 225-38 du Code de commerce. 2. Conventions déjà approuvées par l’assemblée générale. — Conventions approuvées au cours d’exercices antérieurs sans exécution au cours de l’exercice écoulé Nous avons été informés de la poursuite de la convention suivante, déjà approuvée par l’assemblée générale au cours d’exercices antérieurs, qui n’a pas donné lieu à exécution au cours de l’exercice écoulé. Monsieur Gérard BELLEMON, Président du Conseil d’administration de la Banque Populaire Val de France et membre du Conseil de surveillance de BPCE, est concerné par la conclusion de la convention suivante : Protocole d’accord relatif au mécanisme de solvabilité du Groupe BPCE : Autorisée par le Conseil d’administration du 13 décembre 2012, cette convention signée le 28 février 2013 a pour objet la conclusion d’un Protocole d’accord relatif au mécanisme de solvabilité du groupe BPCE entre BPCE, les Banques Populaires, les Caisses d’ Épargne et de Prévoyance. Ce protocole d’accord a pour objet de déterminer précisément les règles de mise en œuvre et de fonctionnement du mécanisme de contribution et de régir les relations entre BPCE et chacun des établissements affiliés. Cette convention n'a pas eu d'impact sur l'exercice 2017. Neuilly-sur-Seine et Chartres, le 27 avril 2018. Les commissaires aux comptes : Deloitte et Associés Thierry M orel & A ssociés Charlotte V andeputte Florent Burtin B. — Comptes consolidés IFRS du Groupe Banque Populaire Val de France au 31 décembre 2017. I. — Bilan consolidé. (En milliers d’ Euros .) Actif Notes 31 décembre 2017 31 décembre 2016 Caisse, banques centrales 5.1 142 910 123 109 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 5.2 18 142 23 480 Instruments dérivés de couverture 5.3 57 847 81 598 Actifs financier s disponibles à la vente 5.4 1 625 759 1 513 195 Prêts et créances sur les établissements de crédit 5.6 2 269 394 1 983 092 Prêts et créances sur la clientèle 5.6 10 844 020 10 165 653 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 1 181 8 265 Actifs financier s détenus jusqu'à l'échéance 5.7 0 0 Actifs d'impôts courants 3 100 7 642 Actifs d'impôts différés 5.9 26 881 38 333 Comptes de régularisation et actifs divers 5.10 217 622 178 164 Actifs non courants destinés à être cédés 0 0 Participations dans les entreprises mises en équivalence 8.1 23 430 22 745 Immeubles de placement 5.11 2 894 2 273 Immobilisations corporelles 5.12 123 848 130 758 Immobilisations incorporelles 5.12 573 719 Écarts d'acquisition 0 0 Total des actifs 15 357 601 14 279 026 Passif Notes 31 décembre 2017 31 décembre 2016 Banques centrales 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 5.2 18 774 27 442 Instruments dérivés de couverture 5.3 66 982 65 961 Dettes envers les établissements de crédit 5.13 3 010 555 2 702 940 Dettes envers la clientèle 5.13 9 036 869 8 637 209 Dettes représentées par un titre 5.14 1 066 102 741 708 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 0 0 Passifs d'impôts courants 0 1 508 Passifs d'impôts différés 0 0 Comptes de régularisation et passifs divers 5.15 230 101 244 835 Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés 0 0 Provisions techniques des contrats d'assurance 0 0 Provisions 5.16 102 774 108 653 Dettes subordonnées 5.17 10 568 12 248 Capitaux propres 1 814 876 1 736 522 Capitaux propres part du groupe 1 814 876 1 736 522 Capital et primes liées 5.18 394 822 395 395 Réserves consolidées 1 208 452 1 147 671 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global 5.19 131 285 126 606 Résultat de la période 80 317 66 850 Participations ne donnant pas le contrôle 0 0 Total des passifs et capitaux propres 15 357 601 14 279 026 II. — Compte de résultat consolidé. (En milliers d’Euros) Notes Exercice 2017 Exercice 2016 Intérêts et produits assimilés 6.1 340 923 370 084 Intérêts et charges assimilées 6.1 -155 447 -167 716 Commissions (produits) 6.2 201 095 192 319 Commissions (charges) 6.2 -28 682 -29 073 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 6.3 5 397 -2 109 Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente 6.4 28 051 19 699 Produits des autres activités 6.5 7 200 5 663 Charges des autres activités 6.5 -13 388 -6 610 Produit net bancaire 385 149 382 257 Charges générales d'exploitation 6.6 -238 518 -243 447 Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des Immobilisations corporelles et incorporelles -11 178 -13 039 Résultat brut d'exploitation 135 453 125 771 Coût du risque 6.7 -27 107 -30 049 Résultat d'exploitation 108 346 95 722 Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence 8.2 897 1 168 Gains ou pertes sur autres actifs 6.8 -729 -914 Variations de valeur des écarts d'acquisition 0 0 Résultat avant impôts 108 514 95 976 Impôts sur le résultat 6.9 -28 197 -29 126 Résultat net 80 317 66 850 Participations ne donnant pas le contrôle 0 0 Résultat net part du groupe 80 317 66 850 III. — Résultat global . (En milliers d’Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Résultat net 80 317 66 850 Écarts de réévaluation sur régime à prestations définies 1 483 -6 530 Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat 0 0 Impôts -675 1 725 Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global des entreprises mises en équivalence non recyclable en résultat 29 -28 Éléments non recyclables en résultat 837 -4 833 Écarts de conversion 0 0 Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente 3 054 2 920 Variations de valeur des instruments dérivés de couverture 0 0 Impôts 518 1 291 Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global des entreprises mises en équivalence recyclable en résultat 271 -507 Éléments recyclables en résultat 3 843 3 704 Gains et pertes comptabilisées directement en autres éléments du résultat global (nets d'impôts) 4 680 -1 129 Résultat global 84 997 65 721 Part du groupe 84 997 65 721 Participations ne donnant pas le contrôle 0 0 IV. — Tableau de variation des capitaux propres. (En milliers d’Euros) Capital et primes liées Réserves consolidées Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Résultat net part du groupe Total capitaux propres part du groupe Capitaux propres part des minoritaires Total capitaux propres consolidés Capital Primes Réserves de conversion Écart de réévaluation sur passifs sociaux Variation de juste valeur des instruments Actifs financiers disponibles à la vente Instruments dérivés de couverture Capitaux propres au 1er janvier 2016 384 951 7 445 1 154 389 0 -2 660 132 981 -2 588 0 1 674 518 1 674 518 Mouvements liés aux relations avec les actionnaires 2 999 -6 718 -3 719 -3 719 Augmentation capital 2 999 2 999 2 999 Composante en capitaux propres des plans de paiements sur base d'action 0 0 Distribution -6 718 -6 718 -6 718 Effet de fusions 0 0 Effet des acquisitions et cessions sur les intérêts minoritaires 0 0 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres -4 805 5 583 778 778 Résultat 66 850 66 850 66 850 Rachat CCI 0 0 Autres variations -1 372 -1 372 -1 372 Quote-part de gains et pertes comptabilisés Directement en capitaux propres des entreprises -28 -387 -119 -534 -534 Mises en équivalence Capitaux propres au 31 décembre 2016 387 950 7 445 1 147 671 0 -7 493 136 805 -2 707 66 850 1 736 521 0 1 736 521 Affectation du résultat de l'exercice 2016 66 850 -66 850 0 0 Capitaux propres au 1er janvier 2017 387 950 7 445 1 214 521 0 -7 493 136 805 -2 707 0 1 736 521 1 736 521 Mouvements liés aux relations avec les actionnaires -573 -6 069 -6 642 0 -6 642 Augmentation de capital 0 0 Diminution de capital -573 -573 -573 Distribution -6 069 -6 069 -6 069 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 808 3 572 4 380 4 380 Résultat 80 317 80 317 80 317 Rachat CCI 0 0 Autres variations 0 0 Quote-part de gains et pertes comptabilisés Directement en capitaux propres des entreprises 29 -234 505 300 300 Mises en équivalence Capitaux propres au 31 décembre 2017 387 377 7 445 1 208 452 0 -6 656 140 143 -2 202 80 317 1 814 876 0 1 814 876 V. — Tableau des flux de trésorerie. (En milliers d’Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Résultat avant impôts 108 514 95 976 Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles 11 389 12 394 Dépréciation des écarts d'acquisition 0 0 Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations (y compris provisions techniques d'assurance) -4 290 -17 750 Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence -385 -656 Pertes nettes/gains nets sur activités d'investissement -24 774 -19 425 Produits/charges des activités de financement 0 0 Autres mouvements 104 252 2 134 Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts 86 192 -23 303 Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit -9 776 65 472 Flux liés aux opérations avec la clientèle -230 066 52 976 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers 81 412 -261 602 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers -67 404 -43 632 Impôts versés -14 705 -33 623 Augmentation/(Diminution) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles -240 539 -220 409 Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A) -45 833 -147 736 Flux liés aux actifs financiers et aux participations 13 803 16 958 Flux liés aux immeubles de placement -716 0 Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles -4 851 -5 797 Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B) 8 236 11 161 Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires -6 642 -3 721 Flux de trésorerie provenant des activités de financement -1 680 -1 920 Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C) -8 322 -5 641 Effet de la variation des taux de change (D) 0 0 Flux nets de trésorerie et des équivalents de trésorerie (A+B+C+D) -45 919 -142 216 Caisse et banques centrales  : 123 109 151 601 Caisse et banques centrales (actif) 123 109 151 601 Opérations à vue avec les établissements de crédit  : 184 527 298 251 Comptes ordinaires débiteurs 191 924 307 432 Comptes et prêts à vue 0 0 Comptes créditeurs à vue -7 397 -9 181 Opérations de pension à vue 0 0 Trésorerie à l'ouverture 307 636 449 852 Caisse et banques centrales  : 142 910 123 109 Caisse et banques centrales (actif) 142 910 123 109 Opérations à vue avec les établissements de crédit 118 808 184 527 Comptes ordinaires débiteurs 122 290 191 924 Comptes et prêts à vue 0 0 Comptes créditeurs à vue -3 482 -7 397 Opérations de pension à vue 0 0 Trésorerie à la clôture 261 718 307 636 Variation de la trésorerie nette -45 919 -142 216 VI. — Annexe aux états financiers du Groupe Banque Populaire Val de France. Note 1. – Cadre général. 1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’ Épargne , l’organe central BPCE et ses filiales. Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Épargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 16 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du Groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d’Épargne comprend les Caisses d’Épargne et les sociétés locales d’épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires. Le capital des Caisses d’Épargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d’animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d’Épargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque. BPCE. — Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la loi no 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 14 Banques Populaires et les 16 Caisses d’ Épargne . Les missions de BPCE s’inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d’ Épargne . BPCE est notamment chargé d’assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de proximité et assurance, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du Groupe. — Les principales filiales de BPCE, dont Natixis, société cotée détenue à 71,0227 % sont organisées autour de trois grands pôles : – la Banque commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine, BPCE International et les activités Assurance de Natixis) ; – la Banque de Grande Clientèle ; – la Gestion d’actifs et de fortune. Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans l’intérêt du Groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du Groupe. 1.2. Mécanisme de garantie . — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l’article L. 512-107-6 du code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du Groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d’ Épargne . BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du Groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du Groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’ Épargne et met en place le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’ Euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds réseau Caisse d’ Épargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’ Euros effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’ Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 181,3 millions d’ Euros au 31 décembre 2017. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’ Épargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du Groupe. Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres. Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l’article R.515-1 du code monétaire et financier. La liquidité et la solvabilité des caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l’actionnaire de référence et l’opératrice au titre de l’adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d’adossement. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’ Épargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire. Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. 1.3. Événements significatifs : Baisse du taux d’imposition. — La Loi de Finances 2018, publiée au Journal Officiel du 31 décembre 2017, a institué une baisse progressive du taux d’impôt de 34,43 % à 25,83 % à compter de 2022. Cette disposition a conduit le Groupe Banque Populaire Val de France à revaloriser sa position nette d’impôts différés inscrite à son bilan et à comptabiliser une charge de 215 milliers d’ Euros . 1.4. Événements postérieurs à la clôture . — Aucun évènement postérieur à la clôture n’est à signaler. Note 2. – Normes comptables applicables et comparabilité. 2.1. Cadre réglementaire. — Conformément au règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comptables internationales, le Groupe Banque Populaire Val de France a établi ses comptes consolidés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2017 en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’adopté par l’Union européenne et applicable à cette date, excluant donc certaines dispositions de la norme IAS 39 concernant la comptabilité de couverture. 2.2. Référentiel . — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2017 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2017. Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du Groupe Banque Populaire Val de France. — Nouvelles normes publiées et non encore applicables : Nouvelle norme IFRS 9. — La nouvelle norme IFRS 9 « Instruments financiers » a été adoptée par la Commission européenne le 22 novembre 2016 et sera applicable de façon rétrospective à compter du 1er janvier 2018, à l’exception des dispositions relatives aux passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat, appliquées par anticipation dans les comptes du Groupe BPCE à partir du 1er janvier 2016. La norme IFRS 9 définit les nouvelles règles de classement et d’évaluation des actifs et des passifs financiers, la nouvelle méthodologie de dépréciation pour risque de crédit des actifs financiers ainsi que le traitement des opérations de couverture, à l’exception des opérations de macro-couverture pour lesquelles un projet de norme séparée est en cours d’étude par l’IASB. Les traitements suivants s’appliqueront aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018, en substitution des principes comptables actuellement appliqués pour la comptabilisation des instruments financiers. a) Classement et évaluation : Lors de la comptabilisation initiale, les actifs financiers sont classés en coût amorti, à la juste valeur par capitaux propres ou à la juste valeur par résultat en fonction de la nature de l’instrument (dette ou capitaux propres), des caractéristiques de leurs flux contractuels et de la manière dont l’entité gère ses instruments financiers (modèle de gestion ou business model). b) Modèle de gestion ou Business model : Le business model de l’entité représente la manière dont elle gère ses actifs financiers afin de produire des flux de trésorerie. L’exercice du jugement est nécessaire à l’entité pour apprécier le modèle de gestion. La détermination du modèle de gestion doit tenir compte de toutes les informations sur la façon dont les flux de trésorerie ont été réalisés dans le passé, de même que de toutes les autres informations pertinentes. — A titre d’exemple, peuvent être cités : – la façon dont la performance des actifs financiers est évaluée et présentée aux principaux dirigeants ; – les risques qui ont une incidence sur la performance du modèle de gestion et, en particulier, la façon dont ces risques sont gérés ; – la façon dont les dirigeants sont rémunérés (par exemple, si la rémunération est fondée sur la juste valeur des actifs gérés – ou sur les flux de trésorerie contractuels perçus) ; – la fréquence, le volume et la motivation de ventes. Par ailleurs, la détermination du modèle de gestion doit s’opérer à un niveau qui reflète la façon dont les groupes d’actifs financiers sont collectivement gérés en vue d’atteindre l’objectif économique donné. Le modèle de gestion n’est donc pas déterminé instrument par instrument mais à un niveau de regroupement supérieur, par portefeuille. — La norme retient trois modèles de gestion : – un modèle de gestion dont l’objectif est de détenir des actifs financiers afin d’en percevoir les flux de trésorerie – contractuels (modèle de collecte) ; – un modèle de gestion mixte dans lequel les actifs sont gérés avec l’objectif à la fois de percevoir les flux de trésorerie contractuels et de céder les actifs financiers (modèle de collecte et de vente) ; – un modèle de gestion dont l’objectif est d’encaisser des flux de trésorerie induits par la cession des actifs financiers (détenus à des fins de transaction). c) Détermination du caractère basique ou SPPI (Solely Payments of Principal and Interest) : Un actif financier est basique si les termes contractuels de l'actif financier donnent lieu, à des dates spécifiées, à des flux de trésorerie correspondant uniquement à des remboursements du principal et à des intérêts calculés sur le capital restant dû. Le principal est défini comme la juste valeur de l'actif financier à sa date d’acquisition. Les intérêts représentent la contrepartie de la valeur temps de l'argent et le risque de crédit associé au principal, mais également d’autres risques comme le risque de liquidité, les coûts administratifs et la marge de négociation. — Pour évaluer si les flux de trésorerie contractuels sont uniquement des paiements de principal et d'intérêts, il faut considérer les termes contractuels de l'instrument. Cela implique d’analyser tout élément qui pourrait remettre en cause la représentation exclusive de la valeur temps de l’argent. A titre d’exemple : – les événements qui changeraient le montant et la date de survenance des flux de trésorerie ; – les caractéristiques des taux applicables ; – les modalités de remboursement anticipé et de prolongation. Les instruments de dette (prêts, créances ou titres de dette) peuvent être évalués au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres ou en juste valeur par résultat. — Un instrument de dette est évalué au coût amorti s’il satisfait les deux conditions suivantes : – l'actif est détenu dans un modèle de gestion dont l'objectif est la collecte des flux de trésorerie contractuels, – les termes contractuels de l'actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme. — Un instrument de dette est évalué à la juste valeur par capitaux propres seulement s'il répond aux deux conditions suivantes : – l'actif est détenu dans un modèle de gestion dont l'objectif est à la fois la collecte des flux de trésorerie contractuels et la vente d'actifs financiers, – les termes contractuels de l'actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme. Les instruments de capitaux propres seront par défaut enregistrés à la juste valeur par résultat sauf en cas d’option irrévocable pour une évaluation à la juste valeur par capitaux propres (sous réserve que ces instruments ne soient pas détenus à des fins de transaction et classés comme tels en actifs financiers à la juste valeur par résultat) sans reclassement ultérieur en résultat. En revanche, en cas d’option pour cette dernière catégorie, les dividendes restent enregistrés en résultat. Tous les autres actifs financiers sont classés à la juste valeur par résultat. Ces actifs financiers incluent notamment les actifs financiers détenus à des fins de transaction, les actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs non basiques (non « SPPI »). La désignation à la juste valeur par résultat sur option pour les actifs financiers ne s’applique que dans le cas d’élimination ou de réduction significative d’un décalage de traitement comptable. Cela permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Les dérivés incorporés ne seront plus comptabilisés séparément des contrats hôtes lorsque ces derniers seront des actifs financiers de sorte que l’ensemble de l’instrument hybride devra être enregistré en juste valeur par résultat. Concernant les passifs financiers, les règles de classement et d’évaluation figurant dans la norme IAS 39 sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9, à l’exception de celles applicables aux passifs financiers que l’entité choisit d’évaluer en juste valeur par résultat (option juste valeur) pour lesquels les écarts de réévaluation liés aux variations du risque de crédit propre seront enregistrés parmi les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sans reclassement ultérieur en résultat. Les dispositions de la norme IAS 39 relatives à la décomptabilisation des actifs et passifs financiers sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9. d) Dépréciations : Les instruments de dette classés parmi les actifs financiers au coût amorti ou les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres, les engagements de financement et les contrats de garantie financière donnée qui ne sont pas comptabilisés à la juste valeur par résultat ainsi que les créances résultant de contrats de location et les créances commerciales devront faire systématiquement l’objet d’une dépréciation ou d’une provision pour perte de crédit attendue (Expected Credit Losses ou ECL). Les dépréciations ou provisions pour perte de crédit attendue seront constatées, pour les instruments financiers n’ayant pas fait l’objet d’indications objectives de pertes à titre individuel, à partir d’historique de pertes observées mais aussi de prévisions raisonnables et justifiables des flux futurs de trésorerie actualisés. Cette approche du risque de crédit plus prospective est déjà prise en compte, pour partie, lorsque des provisions collectives sont actuellement constatées sur des portefeuilles homogènes d’actifs financiers en application de la norme IAS 39. Les actifs financiers concernés seront répartis en trois catégories dépendant de la dégradation progressive du risque de crédit observée depuis leur comptabilisation initiale. Une dépréciation devra être enregistrée sur les encours de chacune de ces catégories selon les modalités suivantes : — Statut 1 (stage 1) – il n’y a pas de dégradation significative du risque de crédit ; – une dépréciation ou la provision pour risque de crédit sera comptabilisée à hauteur des pertes attendues à un an ; – les produits d’intérêts seront reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’actif avant dépréciation. — Statut 2 (stage 2) – en cas d’augmentation significative du risque de crédit depuis l’entrée au bilan de l’actif financier, ce dernier sera transféré dans cette catégorie ; – la dépréciation ou la provision pour risque de crédit sera alors déterminée sur la base des pertes attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument (pertes attendues à terminaison) ; – les produits d’intérêts seront reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’actif avant dépréciation. — Statut 3 (stage 3) – il existe une indication objective de perte de valeur liée à un événement qui caractérise un risque de contrepartie et qui intervient après la comptabilisation initiale de l’actif concerné. Cette catégorie équivaut au périmètre d’encours dépréciés individuellement sous IAS 39 ; – la dépréciation ou la provision pour risque de crédit restera calculée à hauteur des pertes attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument (pertes attendues à terminaison) ; – les produits d’intérêts seront alors reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur nette comptable de l’actif après dépréciation. Par ailleurs, la norme distingue les actifs dépréciés dès leur acquisition ou leur origination (purchased or originated credit impaired ou POCI), qui correspondent à des actifs financiers acquis ou créés et dépréciés au titre du risque de crédit lors de leur comptabilisation initiale. Lors de sa comptabilisation initiale, un taux d’intérêt effectif ajusté est calculé qui intègre les flux estimés recouvrables. Les dépréciations ultérieures seront calculées en réestimant les flux recouvrables, le taux d’intérêt effectif retraité étant fixé. En cas de réestimation de flux supérieurs aux flux recouvrables, alors un gain pourrait être constaté en résultat. e) Comptabilité de couverture : La norme IFRS 9 introduit un modèle de comptabilité de couverture modifié afin d’être davantage en adéquation avec la gestion des risques. Travaux de mise en œuvre. — Depuis 2015, le pilotage du programme IFRS9 est structuré autour d’un comité stratégique, transverse aux directions risques et finances, se réunissant quatre fois par an avec la majeure partie des membres du comité de direction générale de BPCE. Le comité stratégique arbitre les orientations, les décisions, définit le planning de mise en œuvre et consolidé le budget du programme. Le programme IFRS9 anime également, cinq fois par an, un comité de pilotage où sont représentés les dirigeants ou mandataires sociaux des Caisses d’Epargne et des Banques Populaires ainsi que les principales filiales (Crédit Foncier, Natixis). Le comité de pilotage arbitre les orientations et décisions opérationnelles en lien avec la mise en œuvre de la norme. Le comité de pilotage restitue également l’avancement des travaux suivi dans les comités filières finance, risques, informatique et accompagnement du changement qui se tiennent toutes les six semaines. En parallèle, une revue complète de la mise en place de la norme (avancement, orientations et options prises) a été présentée et discutée en comité d’audit de BPCE. Les enjeux de la norme ont également été présentés aux membres du conseil de surveillance de BPCE et de ses principales filiales. Les travaux du second semestre 2017 ont été principalement consacrés à la finalisation des recettes fonctionnelles sur les différents chantiers, la recette générale, la préparation du bilan d’ouverture (First Time Application), la finalisation des travaux de calibrage des modèles, la mesure des impacts des dépréciations, l’achèvement de la documentation et à l’adaptation des processus dans le cadre de la conduite du changement. a) Classement et évaluation : Il ressort des travaux menés à ce stade sur le volet « Classement et Évaluation » que l’essentiel des actifs financiers qui étaient évalués au coût amorti sous IAS 39 continueront à remplir les conditions pour une évaluation au coût amorti selon IFRS 9. De même, l’essentiel des actifs financiers évalués à la juste valeur selon IAS 39 (actifs classés parmi les actifs financiers disponibles à la vente ou parmi les actifs financiers à la juste valeur par résultat), continueront à être évalués à la juste valeur selon IFRS 9. — Les reclassements identifiés, compte tenu des travaux menés à ce stade sont les suivants : – pour les portefeuilles de crédit de la banque commerciale, les impacts seront très limités et concernent principalement certains instruments qui étaient évalués au coût amorti et classés en prêts et créances selon IAS 39 et qui seront évalués selon IFRS 9 à la juste valeur par résultat parce que leurs flux de trésorerie contractuels ne représentent pas uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal ; — pour les autres portefeuilles de financement : – les opérations de pension classées en actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat selon IAS 39 au titre d’une gestion globale à la juste valeur et relevant d’un modèle de gestion de transaction selon IFRS 9 seront reclassées en actifs financiers détenus à des fins de transaction et évaluées à la juste valeur par résultat, – les opérations de pension classées en prêts et créances et évaluées au coût amorti selon IAS 39 et relevant d’un modèle de gestion de transaction selon IFRS 9 seront reclassées en actifs financiers détenus à des fins de transaction et évaluées à la juste valeur par résultat, – les financements et créances de location resteront, dans leur très grande majorité, classés et valorisés au coût amorti. Le Groupe BPCE détient en portefeuille quelques prêts à taux fixe avec clauses de remboursement anticipé symétriques. Dans un amendement à IFRS 9 publié en octobre 2017, le Board de l’IASB a précisé que la possibilité qu’une indemnité de remboursement anticipée soit négative n’était pas en soi incompatible avec la notion d’instrument financier basique. Cet amendement est d’application obligatoire à partir du 1er janvier 2019 avec une application anticipée possible. Le Groupe BPCE prévoit d’appliquer cet amendement par anticipation au 1er janvier 2018 dès lors que le texte sera adopté par la Commission européenne. — pour les portefeuilles de titres : – selon IAS 39, les titres de la réserve de liquidité étaient soit évalués au coût amorti parce qu’ils étaient classés parmi les prêts et créances ou parmi les actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance, soit évalués à la juste valeur parce qu’ils étaient classés parmi les actifs disponibles à la vente en fonction de leurs caractéristiques, de la manière dont ils étaient gérés et selon qu’ils étaient couverts ou non contre le risque de taux. La répartition de ces titres de dette pourrait être différente sous IFRS 9 avec un choix entre un classement au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres selon qu’ils seront gérés dans un modèle de gestion de collecte des flux de trésorerie ou dans un modèle de gestion de collecte des flux de trésorerie et de vente, – les parts d’OPCVM ou de FCPR qualifiées d’instruments de capitaux propres et classées parmi les actifs financiers disponibles à la vente selon IAS 39, seront évalués selon IFRS 9 à la juste valeur par résultat en raison de leur nature d’instrument de dette sous IFRS 9 et des caractéristiques de leurs flux de trésorerie contractuels qui ne représentent pas uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal, – les titres de participation classés parmi les actifs financiers disponibles à la vente selon IAS 39, seront évalués par défaut à la juste valeur par résultat selon IFRS 9. Lorsque les entreprises du Groupe BPCE en auront fait individuellement le choix irrévocable, les variations futures de la juste valeur des titres pourront toutefois être présentées dans les capitaux propres, – les parts de titrisation évaluées au coût amorti et classées parmi les prêts et créances selon IAS 39, (i) seront évaluées à la juste valeur par le biais du résultat selon IFRS 9 si leurs flux contractuels ne représentent pas uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal, (ii) seront évaluées à la juste valeur par capitaux propres si elles sont gérées dans un modèle de gestion de collecte des flux de trésorerie et de vente et (iii) seront maintenues au coût amorti dans les autres cas. Les reclassements entre catégories d’actifs financiers évalués au coût amorti et à la juste valeur auront potentiellement un impact net sur les capitaux propres consolidés du Groupe BPCE en raison de la différence de méthode d’évaluation de ces actifs et de l’application rétrospective de la norme. Néanmoins ces reclassements étant limités ou affectant des actifs dont la juste valeur ne diffère pas significativement de la valeur au coût compte tenu notamment de la maturité résiduelle des opérations concernées, il n’est pas attendu d’impact significatif de ces reclassements, en montant, dans les capitaux propres d’ouverture du Groupe BPCE au 1er janvier 2018. b) Dépréciations. — Comme précédemment indiqué, la dépréciation pour risque de crédit sera égale aux pertes attendues à un an ou à terminaison selon le niveau de dégradation du risque de crédit depuis l’octroi (actif en Statut 1 ou en Statut 2). Un ensemble de critères qualitatifs et quantitatifs permettent d’évaluer cette dégradation du risque. L’augmentation significative du risque de crédit s’appréciera sur une base individuelle en tenant compte de toutes les informations raisonnables et justifiables et en comparant le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de clôture avec le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de la comptabilisation initiale. Cette dégradation devra être constatée avant que la transaction ne soit dépréciée (Statut 3). Afin d’apprécier la dégradation significative, le Groupe prévoit un processus fondé sur des règles et des critères qui s’imposent à l’ensemble des entités qui le compose. Sur les portefeuilles de Particuliers, Professionnels et Petites et Moyennes Entreprises, la mesure de cette dégradation repose sur un critère quantitatif qui s’appuie sur la mesure de la variation de la probabilité de défaut à 12 mois depuis l’octroi (probabilité de défaut mesurée en moyenne de cycle). Sur les portefeuilles de Grandes Entreprises, Banques et Financements Spécialisés, il s’appuie sur la variation de la notation depuis l’octroi. Ces critères quantitatifs s’accompagnent d’un ensemble de critères qualitatifs, parmi lesquels la présence d’impayés de plus de 30 jours, le classement du contrat en note sensible, l’identification d’une situation de forbearance ou l’inscription du dossier en Watch List. Les expositions notées par le moteur dédié aux Grandes Entreprises, Banques et Financements Spécialisés sont également dégradées en Statut 2 en fonction du rating sectoriel et du niveau de risque pays. La norme permet de considérer que le risque de crédit d’un instrument financier n’a pas augmenté de façon significative depuis la comptabilisation initiale si ce risque est considéré comme faible à la date de clôture. Cette disposition pourrait être appliquée pour certains titres de dette notés investment grade. Les instruments financiers pour lesquels existe une indication objective de perte de valeur liée à un événement qui caractérise un risque de contrepartie et qui intervient après leur comptabilisation initiale seront considérés comme dépréciés et relèveront du Statut 3. Les critères d’identification des instruments dépréciés sont similaires à ceux prévalant selon IAS 39 et sont alignés sur celui du défaut au sens prudentiel. La norme requiert par ailleurs l’identification des contrats modifiés qui sont des actifs financiers renégociés, restructurés ou réaménagés en présence ou non de difficultés financières et ne donnant pas lieu à décomptabilisation. Un profit ou une perte sont à comptabiliser en résultat en cas de modification. La valeur comptable brute de l’actif financier doit être recalculée de manière à ce qu’elle soit égale à la valeur actualisée des flux de trésorerie contractuels renégociés ou modifiés au taux d’intérêt effectif initial. Une analyse du caractère substantiel des modifications est à mener cependant au cas par cas. Le traitement des restructurations pour difficultés financières devrait rester analogue à celui prévalant selon IAS 39. — Pour les actifs en Statut 1 ou en Statut 2, les pertes de crédit attendues (ECL, Expected credit Losses) sont calculées comme le produit de trois paramètres : – probabilité de défaut (PD) ; – taux de perte en cas de défaut (LGD, Loss Given Default) ; – exposition en cas de défaut (EAD, Exposure at Default) – celle-ci dépendant notamment des cash-flows contractuels, du taux d’intérêt effectif du contrat et du niveau de remboursement anticipé attendu. — Pour définir ces paramètres, le Groupe BPCE s’appuie sur les concepts et les dispositifs existants utilisés notamment pour les modèles internes développés dans le cadre du calcul des exigences réglementaires en fonds propres et sur les modèles de projections utilisés dans le cadre des stress tests. Des ajustements spécifiques sont réalisés pour prendre en compte les conditions courantes et les projections prospectives macro-économiques : – les paramètres IFRS 9 visent néanmoins à estimer au plus juste les pertes dans un cadre de provisionnement comptable, tandis que les paramètres prudentiels sont dimensionnés de façon prudente dans un cadre réglementaire. Plusieurs de ces marges de prudence sont en conséquence retraitées ; – les paramètres IFRS 9 doivent permettre d’estimer les pertes jusqu’à la maturité du contrat, tandis que les paramètres prudentiels sont définis afin d’estimer les pertes sur un horizon d’un an. Les paramètres à un an sont donc projetés sur des horizons longs ; – les paramètres IFRS 9 doivent tenir compte de la conjoncture économique anticipée sur l’horizon de projection (forward looking), tandis que les paramètres prudentiels correspondent à des estimations moyenne de cycle (pour la PD) ou bas de cycle (pour la LGD et l’EAD). Les paramètres prudentiels sont donc également ajustés selon ces anticipations sur la conjoncture économique. Les paramètres ainsi définis permettent l’évaluation des pertes de crédit de l’ensemble des expositions notées, qu’elles appartiennent à un périmètre homologué en méthode interne ou traité en standard pour le calcul des actifs pondérés en risques. Dans le cas d’expositions non notées, des règles par défaut prudentes s’appliquent. Les enjeux sont peu significatifs pour le Groupe BPCE. L’ajustement des paramètres au contexte économique se fait via la définition de scénarios économiques raisonnables et justifiables, associés à des probabilités d’occurrence et le calcul d’une perte de crédit moyenne probable. Ce dispositif d’ajustement nécessite la définition de modèles liant les paramètres IFRS 9 à un ensemble de variables économiques. Ces modèles s’appuient sur ceux développés dans le cadre des stress-tests. Le dispositif de projection se fonde également sur le processus budgétaire. Trois scénarios économiques (le scénario budgétaire accompagné de visions optimiste et pessimiste de ce scénario), associés à des probabilités, sont ainsi définis sur un horizon de trois ans afin d’évaluer la perte économique probable. Les scénarios et pondérations sont définis à l’aide d’analyses du département de Recherche économique Natixis et du jugement expert du management. Si la majorité des paramètres sont définis par les directions des Risques de BPCE et de Natixis, d’autres entités dont Natixis Financement, BPCE International et certains établissements en région pour leurs filiales contribuent également au dispositif groupe de provisionnement IFRS 9. Les établissements en région ont par ailleurs la charge d’évaluer la cohérence du niveau de provisionnement déterminé pour le Groupe BPCE en regard des caractéristiques locales et sectorielles de leur portefeuille et de définir des provisions sectorielles complémentaires si nécessaire. Le dispositif de validation des paramètres IFRS 9 s’intègre pleinement dans le dispositif de validation des modèles déjà en vigueur au sein du Groupe BPCE. La validation des paramètres suit ainsi un processus de revue par la cellule indépendante de validation interne des modèles, la revue de ces travaux en comité modèle Groupe et un suivi des préconisations émises par la cellule de validation. Les travaux de validation ont été planifiés de façon à permettre une revue des principaux paramètres de calcul en amont de la première application d’IFRS 9. En synthèse, le nouveau modèle de provisionnement d’IFRS 9 conduit à une augmentation du montant des dépréciations sur les prêts et titres comptabilisés au bilan au coût amorti ou en juste valeur par capitaux propres recyclables, et sur les engagements hors bilan ainsi que sur les créances résultant de contrats de location et les créances commerciales. Les travaux de calibrage et de validation restent en cours et ne permettent pas à ce stade une communication dans les états financiers. c) Comptabilité de couverture : Le Groupe BPCE a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer à ce stade les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de continuer à appliquer la norme IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations. Compte-tenu du volume limité des reclassements opérés à l’actif, l’essentiel des opérations documentées en comptabilité de couverture selon IAS 39 resteront documentées de la même façon en couverture à partir du 1er janvier 2018. En revanche, les informations en annexes respecteront les dispositions de la norme IFRS 7 amendée par IFRS 9. d) Dispositions transitoires : En application de l’option ouverte par les dispositions de la norme IFRS 9, le Groupe BPCE ne prévoit pas de retraiter les exercices antérieurs publiés au titre d’information comparative pour ses états financiers. Par ailleurs, le règlement (UE) 2017/2395 du 12 décembre 2017 relatif aux dispositions transitoires prévues pour atténuer les incidences de l'introduction de la norme IFRS 9 sur les fonds propres et pour le traitement des grands risques de certaines expositions du secteur public a été publié au JOUE le 27 décembre 2017. Le Groupe BPCE a décidé de ne pas opter pour la neutralisation transitoire des impacts d’IFRS 9 au niveau prudentiel du fait des impacts modérés anticipés. Nouvelle norme IFRS 15. — La norme IFRS 15 « Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients » remplacera les normes et interprétations actuelles relatives à la comptabilisation des produits. La norme IFRS 15 a été adoptée par l’Union européenne et publiée au JOUE le 29 octobre 2016. Elle sera applicable au 1er janvier 2018 de façon rétrospective. L’amendement « Clarification d’IFRS 15 » publié par l’IASB le 12 avril 2016, a été adopté par la Commission européenne le 31 octobre 2017. Il devrait également être applicable de façon rétrospective à compter du 1er janvier 2018. — Selon cette norme, la comptabilisation du produit des activités ordinaires devra désormais refléter le transfert du contrôle des biens et services promis aux clients pour un montant correspondant à la contrepartie que l’entité s’attend à recevoir en échange de ces biens et services. La norme IFRS 15 introduit ainsi une nouvelle démarche générale de comptabilisation du revenu en 5 étapes : – Identification des contrats avec les clients ; – Identification des obligations de performance (ou éléments) distinctes à comptabiliser séparément les unes des autres ; – Détermination du prix de la transaction dans son ensemble ; – Allocation du prix de la transaction aux différentes obligations de performance distinctes ; – Comptabilisation des produits lorsque les obligations de performance sont satisfaites. La norme IFRS 15 s’applique aux contrats qu’une entité conclut avec ses clients à l’exception, notamment des contrats de location (couverts par la norme IAS 17), des contrats d’assurance (couverts par la norme IFRS 4) et des instruments financiers (couverts par la norme IFRS 9). Si des dispositions spécifiques en matière de revenus ou de coûts des contrats sont prévues dans une autre norme, celles-ci s’appliquent en premier lieu. Les travaux d’analyses d’impacts de l’application de cette nouvelle norme ont été engagés par le groupe depuis le second semestre 2016 et sont en cours de finalisation. — Ces travaux se sont appuyés sur des autodiagnostics réalisés au sein de quelques établissements et filiales pilotes en coordination avec la direction des comptabilités groupe, puis transposés ensuite par l’ensemble des établissements et filiales significatifs du groupe. Ils ont permis d’identifier les principaux postes concernés, notamment : – Les produits de commissions, en particulier ceux relatifs aux prestations de service bancaires lorsque ces produits ne sont pas intégrés dans le taux d’intérêt effectif, ou ceux relatifs à la gestion d’actif ou aux prestations d’ingénierie financière – Les produits des autres activités, notamment en cas de prestations de services intégrées au sein de contrats de location – Les prestations de services bancaires rendues avec la participation de partenaires Groupe. Ces travaux ont également confirmé que le Groupe BPCE n’est que très peu ou pas concerné par certains enjeux de première application de la norme IFRS 15 identifiés tels que la promotion immobilière, les programmes de fidélité ou la téléphonie. Sur la base des travaux réalisés, le Groupe BPCE n’anticipe en conséquence pas d’impacts significatifs de l’application de la norme IFRS 15, ni sur les capitaux propres d’ouverture au 1er janvier 2018, ni sur les postes du compte de résultat de l’exercice 2018. En application de l’option ouverte par les dispositions de la norme IFRS 15, le Groupe BPCE ne prévoit pas de communiquer une information comparative pour ses états financiers. Nouvelle norme IFRS 16. — La norme IFRS 16 « Contrats de location » remplacera la norme IAS 17 « Contrats de location » et les interprétations relatives à la comptabilisation de tels contrats. Elle a été adoptée par la Commission européenne le 31 octobre 2017. Elle sera applicable au 1er janvier 2019. Selon IFRS 16, la définition des contrats de location implique d’une part, l’identification d’un actif et d’autre part, le contrôle par le preneur du droit d’utilisation de cet actif. Du point de vue du bailleur, l’impact attendu devrait être limité, les dispositions retenues restant substantiellement inchangées par rapport à l’actuelle norme IAS 17. Selon l’actuelle norme IAS 17, les contrats dits de location simple ou opérationnelle ne donnent pas lieu à un enregistrement au bilan et seuls les loyers afférents sont enregistrés en résultat. A contrario, la norme IFRS 16 imposera au locataire la comptabilisation au bilan des contrats de location sous la forme d’un droit d’utilisation de l’actif loué présenté, selon le cas, parmi les immobilisations corporelles ou les immeubles de placement, et d’un passif locatif. Le passif locatif correspond à la valeur actualisée des paiements de loyers qui n’ont pas encore été versés. Le Groupe BPCE a prévu d’utiliser l’exception prévue par la norme en ne modifiant pas le traitement comptable des contrats de location de courte durée (inférieure à 12 mois ) ou portant sur des actifs sous-jacents de faible valeur (valeur à neuf unitaire 5000 Euros au plus). Le droit d’utilisation sera amorti linéairement et le passif de location actuariellement, sur la durée du contrat de location. La charge relative à la dette locative figurera en marge d’intérêt au sein du produit net bancaire alors que la charge d’amortissement du droit d’utilisation sera comptabilisée parmi les charges d’exploitation. Le Groupe BPCE a engagé les travaux d’analyses d’impact de l’application de cette norme dès sa publication par l’IASB début 2016. Ces travaux se sont poursuivis au cours de l’exercice 2017 et sont entrés en phase d’analyse des choix structurants à effectuer en termes d’organisation et de systèmes d’information. Eu égard aux activités du Groupe BPCE, la mise en œuvre de la norme IFRS 16 va porter dans une très large mesure sur les actifs immobiliers loués pour les besoins de l’exploitation à titre de bureaux et d’agences commerciales. Un impact significatif est donc attendu sur le poste Immobilisations corporelles sans que cela ne modifie en soit le poids relativement faible des immobilisations sur le total du bilan. Pour la première application de cette norme, le Groupe BPCE a choisi la méthode rétrospective modifiée, en comptabilisant l’effet cumulatif au 1er janvier 2019, sans comparatif au niveau de l’exercice 2018 et en indiquant en annexe les éventuelles incidences de la norme sur les différents postes des états financiers. 2.3. Recours à des estimations . — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur. Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers. Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations. Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2017, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes : – la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 4.1.6) ; – le montant des dépréciations des actifs financiers, et plus particulièrement les dépréciations durables des actifs financiers disponibles à la vente ainsi que les dépréciations des prêts et créances sur base individuelle ou calculées sur la base de portefeuilles (note 4.1.7) ; – les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne-logement (note 4.5) ; – les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 4.9) ; – les impôts différés (note 4.10). 2.4. Présentation des états financiers consolidés et date de clôture . — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la recommandation n° 2013-04 du 7 novembre 2013 de l’Autorité des Normes Comptables. Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2017. Les états financiers consolidés du Groupe Banque Populaire Val de France au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2017 ont été arrêtés par le Conseil d’administration du 13 mars 2018. Ils seront soumis à l’approbation de l’Assemblée générale du 20 mai 2018. Note 3. – Principes et méthodes de consolidation. 3.1. Entité consolidante . — L’entité consolidante du Groupe Banque Populaire Val de France est constituée : – de la Banque Populaire Val de France ; – de la Société de Caution Mutuelle SOCAMA Val de France ; – de la Société de Caution Mutuelle SOCAMI Val de France. 3.2. Périmètre de consolidation - méthodes de consolidation et de valorisation . — Les états financiers du Groupe Banque Populaire Val de France incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du Groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable. Le périmètre des entités consolidées par le Groupe Banque Populaire Val de France figure en note 17 – Périmètre de consolidation. 3.2.1. Entités contrôlées par le groupe. — Les filiales contrôlées par le Groupe Banque Populaire Val de France sont consolidées par intégration globale. Définition du contrôle. — Le contrôle existe lorsque le groupe détient le pouvoir de diriger les activités pertinentes d’une entité, qu’il est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l’entité et a la capacité d’exercer son pouvoir sur l’entité de manière à influer sur le montant des rendements qu’il obtient. Pour apprécier le contrôle exercé, le périmètre des droits de vote pris en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d’actions attachés à d’autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt. Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque le groupe détient directement ou indirectement, soit la majorité des droits de vote de la filiale, soit la moitié ou moins des droits de vote d’une entité et dispose de la majorité au sein des organes de direction, ou est en mesure d’exercer une influence dominante. Cas particulier des entités structurées. — Sont des entités qualifiées d’entités structurées, les entités conçues de telle manière que les droits de vote ne constituent pas un critère clé permettant de déterminer qui a le contrôle. C’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels. — Une entité structurée présente souvent certaines ou l'ensemble des caractéristiques suivantes : (a) des activités bien circonscrites ; (b) un objectif précis et bien défini, par exemple: mettre en œuvre un contrat de location fiscalement avantageux, mener des activités de recherche et développement, fournir une source de capital ou de financement à une entité, ou fournir des possibilités de placement à des investisseurs en leur transférant les risques et avantages associés aux actifs de l'entité structurée ; (c) des capitaux propres insuffisants pour permettre à l'entité structurée de financer ses activités sans recourir à un soutien financier subordonné ; (d) un financement par l'émission, auprès d'investisseurs, de multiples instruments liés entre eux par contrat et créant des concentrations de risque de crédit ou d'autres risques (« tranches »). Le Groupe Banque Populaire Val de France retient ainsi, entre autres, comme entités structurées, les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier et les sociétés porteuses d’opération de défiscalisation. Méthode de l’intégration globale. — L’intégration globale d’une filiale dans les comptes consolidés du Groupe intervient à la date à laquelle le Groupe prend le contrôle et cesse le jour où le Groupe perd le contrôle de cette entité. La part d’intérêt qui n’est pas attribuable directement ou indirectement au Groupe correspond aux participations ne donnant pas le contrôle. Les résultats et chacune des composantes des autres éléments du résultat global (gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global) sont répartis entre le Groupe et les participations ne donnant pas le contrôle. Le résultat global des filiales est réparti entre le Groupe et les participations ne donnant pas le contrôle, y compris lorsque cette répartition aboutit à l’attribution d’une perte aux participations ne donnant pas le contrôle. Les modifications de pourcentage d’intérêt dans les filiales qui n’entraînent pas de changement de contrôle sont appréhendées comme des transactions portant sur les capitaux propres. Les effets de ces transactions sont comptabilisés en capitaux propres pour leur montant net d’impôt et n’ont donc pas d’impact sur le résultat consolidé part du Groupe. Exclusion du périmètre de consolidation. — Les entités contrôlées non significatives sont exclues du périmètre conformément au principe indiqué en note 17,3. 3.2.2. Participations dans des entreprises associées et des coentreprises : Définitions. — Une entreprise associée est une entité dans laquelle le Groupe exerce une influence notable. L’influence notable se caractérise par le pouvoir de participer aux décisions relatives aux politiques financières et opérationnelles de l’entité, sans toutefois exercer un contrôle ou un contrôle conjoint sur ces politiques. Elle est présumée si le Groupe détient, directement ou indirectement plus de 20 % des droits de vote. Une coentreprise est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits sur l’actif net de celle-ci. Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage contractuellement convenu du contrôle exercé sur une entreprise qui n’existe que dans le cas où les décisions concernant les activités pertinentes requièrent le consentement unanime des parties partageant le contrôle. Méthode de la mise en équivalence. — Les résultats, les actifs et les passifs des participations dans des entreprises associées ou des coentreprises sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe selon la méthode de la mise en équivalence. La participation dans une entreprise associée ou dans une coentreprise est initialement comptabilisée au coût d’acquisition puis ajustée ultérieurement de la part du Groupe dans le résultat et les autres éléments du résultat de l’entreprise associée ou de la coentreprise. La méthode de la mise en équivalence est appliquée à compter de la date à laquelle l’entité devient une entreprise associée ou une coentreprise. Lors de l’acquisition d’une entreprise associée ou d’une coentreprise, la différence entre le coût de l’investissement et la part du Groupe dans la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est comptabilisée en écarts d’acquisition. Dans le cas où la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est supérieure au coût de l’investissement, la différence est comptabilisée en résultat. Les quotes-parts de résultat net des entités mises en équivalence sont intégrées dans le résultat consolidé du Groupe. Lorsqu’une entité du Groupe réalise une transaction avec une coentreprise ou une entreprise associée du Groupe, les profits et pertes résultant de cette transaction sont comptabilisés à hauteur des intérêts détenus par des tiers dans l’entreprise associée ou la coentreprise. Les dispositions de la norme IAS 39 – Instruments financiers : comptabilisation et évaluation s’appliquent pour déterminer s’il est nécessaire d’effectuer un test de perte de valeur au titre de sa participation dans une entreprise associée ou une coentreprise. Si nécessaire, la valeur comptable totale de la participation (y compris écarts d’acquisition) fait l’objet d’un test de dépréciation selon les dispositions prévues par la norme IAS 36 – Dépréciation d’actifs. Le Groupe Banque Populaire Val de France consolidé sa filiale SBE par la méthode de la mise en équivalence. 3.2.3. Participations dans des activités conjointes : Définition. — Une activité conjointe est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits directs sur les actifs, et des obligations au titre des passifs, relatifs à celle-ci. Mode de comptabilisation des activités conjointes. — Une participation dans une entreprise conjointe est comptabilisée en intégrant l’ensemble des intérêts détenus dans l’activité commune, c'est-à-dire sa quote-part dans chacun des actifs et des passifs et éléments du résultat auquel il a droit. Ces intérêts sont ventilés en fonction de leur nature sur les différents postes du bilan consolidé, du compte de résultat consolidé et de l’état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global. Pour rappel, avant l’entrée en vigueur des nouvelles normes de consolidation, les entreprises sous contrôle conjoint étaient consolidées par intégration proportionnelle. Le Groupe Banque Populaire Val de France ne comptabilise aucune participation dans des activités conjointes. 3.3. Règles de consolidation . — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des sociétés consolidées sont effectués. 3.3.1. Conversion des comptes des entités étrangères. — La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’euro. Le Groupe Banque Populaire Val de France ne détient pas de filiales dont la comptabilité est tenue en devises autres que l’euro. 3.3.2. Élimination des opérations réciproques. — L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés a été éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values de cession d’actifs qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues. 3.3.3. Regroupements d’entreprises. — En application des normes IFRS 3 et IAS 27 révisée : – les regroupements entre entités mutuelles sont désormais inclus dans le champ d’application de la norme IFRS 3 ; – les coûts directement liés aux regroupements d’entreprises sont désormais comptabilisés dans le résultat de la période ; — les contreparties éventuelles à payer sont désormais intégrées dans le coût d’acquisition pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle, y compris lorsque les regroupements présentent un caractère éventuel. Selon le mode de règlement, les contreparties transférées sont comptabilisées en contrepartie : – des capitaux propres et les révisions de prix ultérieures ne donneront lieu à aucun enregistrement, – ou des dettes et les révisions ultérieures sont comptabilisées en contrepartie du compte de résultat (dettes financières) ou selon les normes appropriées (autres dettes ne relevant pas de la norme IAS 39) ; – en date de prise de contrôle d’une entité, le montant des participations ne donnant pas le contrôle peut être évalué : – soit à la juste valeur (méthode se traduisant par l’affectation d’une fraction de l’écart d’acquisition aux participations ne donnant pas le contrôle), – soit à la quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise (méthode semblable à celle applicable aux opérations antérieures au 31 décembre 2009). Le choix entre ces deux méthodes doit être effectué pour chaque regroupement d’entreprises. — Quel que soit le choix retenu lors de la prise de contrôle, les augmentations du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée sont systématiquement comptabilisées en capitaux propres : – en date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue par le groupe doit être réévaluée à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat. De fait, en cas d’acquisition par étapes, l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la juste valeur à la date de la prise de contrôle ; – lors de la perte de contrôle d’une entreprise consolidée, la quote-part éventuellement conservée par le groupe doit être réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les regroupements d’entreprises réalisés antérieurement à la révision des normes IFRS 3 et IAS 27 sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun qui étaient explicitement exclus du champ d’application. Le Groupe Banque Populaire Val de France n’est pas concerné par des regroupements d’entreprises réalisés postérieurement à la révision de ces normes. 3.3.4. Date de clôture de l’exercice des entités consolidées. — Les entités incluses dans le périmètre de consolidation ont leur exercice comptable qui se clôt au 31 décembre. Note 4. – Principes comptables et méthodes d’évaluation. 4.1. Actifs et passifs financiers : 4.1.1. Prêts et créances. — Le poste « Prêts et créances » inclut les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que certains titres non cotés sur un marché actif (voir note 4.1.2). Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts directement liés à l’émission et diminuée de produits directement attribuables à l’émission. Lors des arrêtés ultérieurs, ils sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE). Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la valeur initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts externes de transaction directement liés à l’émission des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt. Aucun coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti. Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires. En cas de restructuration suite à un événement générateur de pertes selon IAS 39, le prêt est considéré comme un encours déprécié et fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêts selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Le prêt restructuré est réinscrit en encours sain sur jugement d’expert lorsqu’il n’y a plus d’incertitude sur la capacité de l’emprunteur à honorer ses engagements. Les coûts externes consistent essentiellement en commissions versées à des tiers dans le cadre de la mise en place des prêts. Ils sont essentiellement constitués des commissions versées aux apporteurs d’affaires. Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement. Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux. 4.1.2. Titres. — À l’actif, les titres sont classés selon les quatre catégories définies par la norme IAS 39 : – financiers à la juste valeur par résultat ; – actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ; – prêts et créances ; – actifs financiers disponibles à la vente. Actifs financiers à la juste valeur par résultat. — Cette catégorie comprend : – les actifs financiers détenus à des fins de transaction, c’est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre à brève échéance ; – les actifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IAS 39. Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4 , 1,4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ». Ces actifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, dividendes, gains ou pertes de cessions sur ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance. — Ce portefeuille comprend les titres à revenu fixe ou déterminable et à échéance fixe que le groupe a l’intention et la capacité de détenir jusqu’à leur échéance. — La norme IAS 39 interdit, sauf exceptions limitées, une cession ou un transfert de ces titres avant leur échéance, sous peine d’entraîner le déclassement de l’ensemble du portefeuille au niveau du groupe et d’interdire l’accès à cette catégorie pendant l’exercice en cours et les deux années suivantes. Parmi les exceptions à la règle, figurent notamment les cas suivants : – une dégradation importante de la qualité du crédit de l’émetteur ; – une modification de la réglementation fiscale supprimant ou réduisant de façon significative l’exonération fiscale dont bénéficient les intérêts sur les placements détenus jusqu’à leur échéance ; – un regroupement d’entreprises majeur ou une sortie majeure (telle que la vente d’un secteur) nécessitant la vente ou le transfert de placements détenus jusqu’à leur échéance pour maintenir la situation existante de l’entité en matière de risque de taux d’intérêt ou sa politique de risque de crédit ; – un changement des dispositions légales ou réglementaires modifiant de façon significative soit ce qui constitue un placement admissible, soit le montant maximum de certains types de placement, amenant ainsi l’entité à se séparer d’un placement détenu jusqu’à son échéance ; – un renforcement significatif des obligations en matière de capitaux propres qui amène l’entité à se restructurer en vendant des placements détenus jusqu’à leur échéance ; – une augmentation significative de la pondération des risques des placements détenus jusqu’à leur échéance utilisée dans le cadre de la réglementation prudentielle fondée sur les capitaux propres. Dans les cas exceptionnels de cession décrits ci-dessus, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Les opérations de couverture de ces titres contre le risque de taux d’intérêt ne sont pas autorisées. En revanche, les couvertures du risque de change ou de la composante inflation de certains actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance sont autorisées. Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, augmentée des coûts de transaction directement attribuables à leur acquisition. Ils sont ensuite valorisés au coût amorti, selon la méthode du TIE, intégrant les primes, décotes et frais d’acquisition s’ils sont significatifs. Prêts et créances. — Le portefeuille de « Prêts et créances » enregistre les actifs financiers non dérivés à revenu fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. Ces actifs ne doivent par ailleurs pas être exposés à un risque de pertes substantielles non lié à la détérioration du risque de crédit. Certains titres peuvent être classés dans cette catégorie lorsqu’ils ne sont pas cotés sur un marché actif. Ils sont initialement comptabilisés à leur juste valeur augmentée des coûts de transaction et diminuée des produits de transaction. Ils suivent dès lors les règles de comptabilisation, d’évaluation et de dépréciation des prêts et créances. Lorsqu’un actif financier enregistré en prêts et créances est cédé avant son échéance, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Actifs financiers disponibles à la vente. — Cette catégorie comprend les actifs financiers qui ne relèvent pas des portefeuilles précédents. Les actifs financiers disponibles à la vente sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur augmentée des frais de transaction. En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global (sauf pour les actifs monétaires en devises, pour lesquels les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 4 , 1,6 . En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat. Les revenus courus ou acquis sur les titres à revenu fixe sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés ». Les revenus des titres à revenu variable sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Date d’enregistrement des titres. — Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. Règles appliquées en cas de cession partielle. — En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. 4.1.3. Instruments de dettes et de capitaux propres émis. — Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques. — Par ailleurs, lorsqu’un instrument est qualifié de capitaux propres : – sa rémunération est traitée comme un dividende, et affecte donc les capitaux propres, tout comme les impôts liés à cette rémunération ; – l’instrument ne peut être un sous-jacent éligible à la comptabilité de couverture ; – si l’émission est en devises, elle est figée à sa valeur historique résultant de sa conversion en Euros à sa date initiale d’inscription en capitaux propres. Enfin, lorsque ces instruments sont émis par une filiale, ils sont présentés parmi les « participations ne donnant pas le contrôle ». Lorsque leur rémunération est à caractère cumulatif, elle est imputée sur le « résultat part du groupe », pour venir augmenter le résultat des « participations ne donnant pas le contrôle ». En revanche, lorsque leur rémunération n’a pas de caractère cumulatif, elle est prélevée sur les réserves consolidées « part du groupe ». Passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Il s’agit des passifs financiers détenus à des fins de transaction ou classés dans cette catégorie de façon volontaire dès leur comptabilisation initiale en application de l’option ouverte par la norme IAS 39. Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4 , 1,4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ». Ces passifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, gains ou pertes liés à ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Dettes émises. — Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres supersubordonnés. Les dettes subordonnées que l’émetteur est tenu de rembourser sont classées en dettes et initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. Parts sociales. — L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles. Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement. En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont classées en capitaux propres. 4.1.4. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option. — L’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union européenne le 15 novembre 2005 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs et passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable. Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur. — L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes : Élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable. — L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés. — Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat « hybride », financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte. L’application de l’option juste valeur est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IAS 39 (exemple d’une option de remboursement incorporée dans un instrument de dette). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé. 4.1.5. Instruments dérivés et comptabilité de couverture. — Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes : – sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ; – il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ; – il est réglé à une date future. Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture). À l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période. — Les instruments financiers dérivés sont classés en deux catégories : Dérivés de transaction. — Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Dérivés de couverture. — Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement. Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi. Couverture de juste valeur. — La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe). La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte dans les calculs d’efficacité. En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non-respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période. Couverture de flux de trésorerie. — Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures (taux fixes futurs, prix futurs, change, etc.). La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des « Gains ou pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global », la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable. En cas d’interruption de la relation de couverture (non-respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert. Cas particulier de couverture de portefeuilles (macrocouverture) : Documentation en couverture de juste valeur. — Le Groupe Banque Populaire Val de France documente sa macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out). La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associée aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macrocouverture utilisés par le groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources ou des emplois à taux fixe. Le traitement comptable des dérivés de macrocouverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la microcouverture de juste valeur. Dans le cas d’une relation de macrocouverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux », à l’actif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille d’actifs financiers, au passif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille de passifs financiers. L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte. — Deux tests d’efficacité sont réalisés : – un test d’assiette : pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ; – un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un instrument hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective. En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macrocouverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au notionnel des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts. 4.1.6. Détermination de la juste valeur : Principes généraux. — La juste valeur correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation. Le groupe évalue la juste valeur d’un actif ou d’un passif à l’aide des hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour fixer le prix de l’actif ou du passif. Parmi ces hypothèses, figurent notamment pour les dérivés, une évaluation du risque de contrepartie (ou CVA – Credit Valuation Adjustement) et du risque de non-exécution (DVA - Debit Valuation Adjustement). L’évaluation de ces ajustements de valorisation se fonde sur des paramètres de marché. Par ailleurs, les valorisations des dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1,2.) ne font pas l’objet de calcul de CVA ni de DVA dans les comptes du Groupe. Juste valeur en date de comptabilisation initiale. — Pour la majorité des transactions conclues par le groupe, le prix de négociation des opérations (c’est-à-dire la valeur de la contrepartie versée ou reçue) donne la meilleure évaluation de la juste valeur de l’opération en date de comptabilisation initiale. Si tel n’est pas le cas, le groupe ajuste le prix de transaction. La comptabilisation de cet ajustement est décrite dans le paragraphe « Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) ». Hiérarchie de la juste valeur : Juste valeur de niveau 1 et notion de marché actif. — Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif (« juste valeur de niveau 1 ») constituent l’indication la plus fiable de la juste valeur. Dans la mesure où de tels prix existent, ils doivent être utilisés sans ajustement pour évaluer la juste valeur. Un marché actif est un marché sur lequel ont lieu des transactions sur l’actif ou le passif selon une fréquence et un volume suffisants. — La baisse du niveau d’activité du marché peut être révélée par des indicateurs tels que : – une baisse sensible du marché primaire pour l’actif ou le passif financier concerné (ou pour des instruments similaires); – une baisse significative du volume des transactions ; – une faible fréquence de mise à jour des cotations ; – une forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ; – une perte de la corrélation avec des indices qui présentaient auparavant une corrélation élevée avec la juste valeur de l’actif ou du passif ; – une hausse significative des cours ou des primes de risque de liquidité implicites, des rendements ou des indicateurs de performance (par exemple des probabilités de défaut et des espérances de pertes implicites) par rapport à l’estimation que fait le groupe des flux de trésorerie attendus, compte tenu de toutes les données de marché disponibles au sujet du risque de crédit ou du risque de non-exécution relatif à l’actif ou au passif ; – des écarts très importants entre le prix vendeur ( BID ) et le prix acheteur (ASK) (fourchette très large). Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1). — Il s’agit essentiellement d’actions, d’obligations d’ État ou de grandes entreprises, de certains dérivés traités sur des marchés organisés (par exemple, des options standards sur indices CAC 40 ou Euros toxx). Par ailleurs, pour les OPCVM, la juste valeur sera considérée comme de niveau I si la valeur liquidative est quotidienne, et s’il s’agit d’une valeur sur laquelle il est possible de passer un ordre. Juste valeur de niveau 2. — En cas d’absence de cotation sur un marché actif, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés (« juste valeur de niveau 2 »). — Si l’actif ou le passif a une échéance spécifiée (contractuelle), une donnée d’entrée de niveau 2 doit être observable pour la quasi-totalité de la durée de l’actif ou du passif. Les données d’entrée de niveau 2 comprennent notamment : – les cours sur des marchés, actifs ou non, pour des actifs ou des passifs similaires ; – les données d’entrée autres que les cours du marché qui sont observables pour l’actif ou le passif, par exemple : – les taux d’intérêt et les courbes de taux observables aux intervalles usuels, – les volatilités implicites, – les « spreads » de crédit ; – les données d’entrée corroborées par le marché, c’est-à-dire qui sont obtenues principalement à partir de données de marché observables ou corroborées au moyen de telles données, par corrélation ou autrement. Instruments valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2) : Instruments dérivés de niveau 2. — Seront en particulier classés dans cette catégorie : – les swaps de taux standards ou CMS ; – les caps et floors standards ; – les achats et ventes à terme de devises liquides ; – les swaps et options de change sur devises liquides ; – les dérivés de crédit liquides sur un émetteur particulier (single name) ou sur indices Itraax, Iboxx... Les valorisations de ces instruments s’appuient en effet sur des paramètres observables et sur des modèles reconnus comme des standards de place (méthode d’actualisation des cash flows futurs, techniques d’interpolation…). Instruments non dérivés de niveau 2. — Certains instruments financiers complexes et / ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle reconnu et utilisent des paramètres de marché calibrés à partir de données observables (telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options), de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré. — Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est fondée sur quatre conditions indissociables : – le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu) ; – le paramètre est alimenté périodiquement ; – le paramètre est représentatif de transactions récentes ; – les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction. La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat. Figurent notamment en niveau 2 les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée à partir de données de marché observables (ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats). Juste valeur de niveau 3. — Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes (« juste valeur de niveau 3 ») utilisant des données non observables. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes. Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3). — Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable. — Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement : – les actions non cotées, ayant généralement la nature de « participations » : BPCE ; – les FCPR : la valeur liquidative est fréquemment une valeur indicative puisqu’il n’est souvent pas possible de sortir ; – des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, des produits hybrides de taux, des swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ; – les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple). Transferts entre niveaux de juste valeur. — Les informations sur les transferts entre niveaux de juste valeur sont indiquées en note 5 , 5,3 . Les montants figurant dans cette note sont les valeurs calculées en date de dernière valorisation précédant le changement de niveau. Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit). — La marge dégagée lors de la comptabilisation initiale d’un instrument financier ne peut être reconnue en résultat qu’à la condition que l’instrument financier puisse être évalué de manière fiable dès son initiation. Sont considérés comme respectant cette condition les instruments traités sur un marché actif et les instruments valorisés à partir de modèles reconnus utilisant uniquement des données de marché observables. Pour les autres instruments, valorisés à l’aide de données non observables ou de modèles propriétaires, la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) est différée et étalée en résultat sur la période anticipée d’inobservabilité des paramètres de valorisation. Lorsque les paramètres de valorisation utilisés deviennent observables ou que la technique de valorisation utilisée évolue vers un modèle reconnu et répandu, la part de la marge neutralisée à l’initiation de l’opération et non encore reconnue est alors comptabilisée en résultat. Dans les cas exceptionnels où la marge dégagée lors de la comptabilisation initiale est négative (« Day one loss »), la perte est prise immédiatement en résultat, que les paramètres soient observables ou non. Au 31 décembre 2017, le Groupe Banque Populaire Val de France n’a aucun « Day one profit » à étaler. — Cas particuliers  : Juste valeur des titres BPCE. — La valeur des titres de l’organe central, classées en titres de participation disponibles à la vente, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance jugés raisonnables. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées ont été prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’organe central. Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie. Au 31 décembre 2017, la valeur nette comptable s’élève à 750 672 milliers d’ Euros pour les titres BPCE. Juste valeur des instruments financiers comptabilisés au coût amorti. — Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est principalement un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels. Valeur comptable jugée représentative de la juste valeur. — Il s’agit notamment : – des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ; – des passifs exigibles à vue ; – des prêts et emprunts à taux variable ; – des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementés) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics. Juste valeur du portefeuille de crédits à la clientèle. — La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Sauf cas particulier, seule la composante taux d’intérêt est réévaluée, la marge de crédit étant figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts. Juste valeur des crédits interbancaires. — La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. La composante taux d’intérêt est ainsi réévaluée, ainsi que la composante risque de crédit lorsque cette dernière est une donnée observable utilisée par les gestionnaires de cette clientèle ou les opérateurs de marché. À défaut, comme pour les crédits à la clientèle, la composante risque de crédit est figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts. Juste valeur des dettes. — Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux d’intérêt observé à la date de clôture. Le spread de crédit propre n’est pas pris en compte. Instruments reclassés en « Prêts et créances » ayant la nature juridique de « titres ». — L’illiquidité de ces instruments, nécessaire au classement en prêts et créances, avait été appréciée en date de reclassement. Postérieurement au reclassement, il peut arriver que certains instruments redeviennent liquides et soient évalués en juste valeur de niveau 1. Dans les autres cas, leur juste valeur est évaluée à l’aide de modèles identiques à ceux présentés précédemment pour les instruments évalués à la juste valeur au bilan. 4.1.7. Dépréciation des actifs financiers : Dépréciation des titres. — Les titres autres que ceux classés en portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sont dépréciés individuellement dès lors qu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements générateurs de pertes intervenus après la comptabilisation initiale de l’actif et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de l’actif financier qui peut être estimé de façon fiable. Les règles de dépréciation sont différentes selon que les titres sont des instruments de capitaux propres ou des instruments de dettes. Pour les instruments de capitaux propres, une baisse durable ou une diminution significative de la valeur constituent des indicateurs objectifs de dépréciation. Le Groupe BPCE considère qu’une baisse de plus de 50 % ou depuis plus de 36 mois de la valeur d’un titre par rapport à son coût historique caractérise un indicateur objectif de dépréciation durable se traduisant par la constatation d’une dépréciation en résultat. Ces critères de dépréciations sont, par ailleurs, complétés par l’examen ligne à ligne des actifs subissant une baisse de plus de 30 % ou depuis plus de 6 mois de leur valeur par rapport à leur coût historique ou en cas d’événements susceptibles de caractériser un déclin significatif ou prolongé. Une charge de dépréciation est enregistrée au compte de résultat si le groupe estime que la valeur de l’actif ne pourra être recouvrée en totalité. Pour les instruments de capitaux propres non cotés, une analyse qualitative de leur situation est effectuée. La dépréciation des instruments de capitaux propres est irréversible et ne peut être reprise par résultat. Les pertes sont inscrites dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Les gains latents subséquents à une dépréciation sont différés en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global » jusqu’à la cession des titres. Pour les instruments de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), une dépréciation est constatée lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré. Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée (TSSDI), une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue. La dépréciation des instruments de dettes doit être reprise par résultat en cas d’amélioration de la situation de l’émetteur. Ces dépréciations et reprises sont inscrites dans le poste « Coût du risque ». Dépréciation des prêts et créances. — La norme IAS 39 définit les modalités de calcul et de comptabilisation des pertes de valeur constatées sur les prêts. — Une créance est dépréciée si les deux conditions suivantes sont réunies : – il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui identifient un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Au niveau individuel, les critères d’appréciation du caractère avéré d’un risque de crédit incluent l’existence d’impayés depuis plus de trois mois (six mois en matière immobilière et neuf mois pour les créances sur les collectivités territoriales) ou, indépendamment de l’existence d’un impayé, l’existence d’un risque avéré de crédit ou de procédures contentieuses ; – ces événements entraînent la constatation de pertes avérées (incurred losses). Les dépréciations sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital. Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan. — Deux types de dépréciations sont enregistrés en coût du risque : – les dépréciations sur base individuelle ; – les dépréciations sur base de portefeuilles. Dépréciation sur base individuelle. — Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Les garanties sont prises en compte pour déterminer le montant des dépréciations et, lorsqu’une garantie couvre intégralement le risque de défaut, l’encours n’est pas déprécié. Dépréciation sur base de portefeuilles. — Les dépréciations sur base de portefeuilles couvrent les encours non dépréciés au niveau individuel. Conformément à la norme IAS 39, ces derniers sont regroupés dans des portefeuilles de risques homogènes qui sont soumis collectivement à un test de dépréciation. Les encours des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne sont regroupés en ensembles homogènes en termes de sensibilité à l’évolution du risque sur la base du système de notation interne du Groupe BPCE. Les portefeuilles soumis au test de dépréciation sont ceux relatifs aux contreparties dont la notation s’est significativement dégradée depuis l’octroi et qui sont de ce fait considérés comme sensibles. Ces encours font l’objet d’une dépréciation, bien que le risque de crédit ne puisse être individuellement alloué aux différentes contreparties composant ces portefeuilles et dans la mesure où les encours concernés présentent collectivement une indication objective de perte de valeur. Le montant de la dépréciation est déterminé en fonction de données historiques sur les probabilités de défaut à maturité et les pertes attendues, ajustées si nécessaire pour tenir compte des circonstances prévalant à la date de l’arrêté. Cette approche est éventuellement complétée d’une analyse sectorielle ou géographique, reposant généralement sur une appréciation « à dire d’expert » considérant une combinaison de facteurs économiques intrinsèques à la population analysée. La dépréciation sur base de portefeuilles est déterminée sur la base des pertes attendues à maturité sur l’assiette ainsi déterminée. 4.1.8. Reclassements d’actifs financiers. — Plusieurs reclassements sont autorisés : Reclassements autorisés antérieurement aux amendements des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008. — Figurent notamment parmi ces reclassements, les reclassements d’actifs financiers disponibles à la vente vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ». Tout titre à revenu fixe répondant à la définition des « Titres détenus jusqu’à l’échéance » ayant une maturité définie, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le Groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre jusqu’à son échéance. Le Groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention jusqu’à maturité. Reclassements autorisés depuis l’amendement des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptées par l’Union européenne le 15 octobre 2008. — Ce texte définit les modalités des reclassements vers d’autres catégories d’actifs financiers non dérivés à la juste valeur (à l’exception de ceux inscrits en juste valeur sur option) : – reclassement de titres de transaction vers les catégories « Actifs financiers disponibles à la vente » ou « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ». Tout actif financier non dérivé peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe est en mesure de démontrer l’existence de « circonstances rares » ayant motivé ce reclassement. L’IASB a, pour mémoire, qualifié la crise financière du second semestre 2008 de « circonstance rare ». Seuls les titres à revenu fixe ou déterminable peuvent faire l’objet d’un reclassement vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ». L’établissement doit par ailleurs avoir l’intention et la capacité de détenir ces titres jusqu’à maturité. Les titres inscrits dans cette catégorie ne peuvent être couverts contre le risque de taux d’intérêt ; – reclassement de titres de transaction ou de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Prêts et créances ». Tout actif financier non dérivé répondant à la définition de « Prêts et créances » et, en particulier, tout titre à revenu fixe non coté sur un marché actif, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre sur un futur prévisible ou à maturité. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention à moyen ou long terme. Les reclassements sont réalisés à la juste valeur à la date du reclassement, cette valeur devenant le nouveau coût amorti pour les instruments transférés vers des catégories évaluées au coût amorti. Un nouveau « taux d’intérêt effectif » (TIE) est alors calculé à la date du reclassement afin de faire converger ce nouveau coût amorti vers la valeur de remboursement, ce qui revient à considérer que le titre a été reclassé avec une décote. Pour les titres auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, l’étalement de la nouvelle décote sur la durée de vie résiduelle du titre sera généralement compensé par l’amortissement de la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global à la date du reclassement et reprise sur base actuarielle au compte de résultat. En cas de dépréciation postérieure à la date de reclassement d’un titre auparavant inscrit parmi les actifs financiers disponibles à la vente, la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global à la date du reclassement est reprise immédiatement en compte de résultat. 4.1.9. Décomptabilisation d’actifs ou de passifs financiers. — Un actif financier (ou un groupe d’actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers. Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue. Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif. Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif. Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c’est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration. Opérations de pension livrée. — Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti ou à la juste valeur si ce passif a été classé dans la catégorie « Juste valeur sur option ». Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée. Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée selon les modalités propres à sa catégorie : coût amorti si elle a été classée en « Prêts et créances », ou juste valeur si elle a été classée dans la catégorie « Juste valeur sur option ». Opérations de prêts de titres secs. — Les prêts de titres secs ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés chez le cédant. Ils restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés. Opérations entraînant une modification substantielle d’actifs financiers. — Lorsque l’actif fait l’objet de modifications substantielles (notamment suite à une renégociation ou à un réaménagement en présence de difficultés financières) il y a décomptabilisation, dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré. Le Groupe considère que sont notamment considérées comme ayant provoqué des modifications substantielles : – les modifications ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne ; – des modifications visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation simple, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux mêmes risques. Opérations entraînant une modification substantielle de passifs financiers. — Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme comptable IAS 39 fixe un seuil de 10 % sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels : dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10 %, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette. Le Groupe considère que d’autres modifications peuvent par ailleurs être considérées comme substantielles, comme par exemple le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même groupe) ou le changement de devises. 4.1.10. Compensation des actifs et des passifs financiers. — Conformément à la norme IAS 32, le Groupe Banque Populaire Val de France compense un actif financier et un passif financier et un solde net est présenté au bilan à la double condition d’avoir un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés et l’intention, soit de régler le montant net, soit de réaliser l’actif et de régler le passif simultanément. Les opérations de dérivés et de pensions livrées traitées avec des chambres de compensation, dont les principes de fonctionnement répondent aux deux critères mentionnés supra, font l’objet d’une compensation au bilan (cf. note 5,20). 4.2. Immeubles de placement . — Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi. Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles (voir note 4,3). La juste valeur est le résultat d’une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions. La juste valeur des immeubles de placement est communiquée à partir des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien. Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable. Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités ». 4.3. Immobilisations . — Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location-financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location-financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles. — Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si : – il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise ; – le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable. Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leur sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet. La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions. Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative. Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu’un ou plusieurs composants d’une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d’utilité. — Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues : – façades/couverture/étanchéité : 20 à 40 ans ; – fondations/ossatures : 30 à 60 ans ; – ravalements : 10 à 20 ans ; – équipements techniques : 10 à 20 ans ; – aménagements intérieurs : 8 à 15 ans. Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans. Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat. Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur. Les actifs donnés en location simple sont présentés à l’actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers. 4.4. Actifs destinés à être cédés et dettes liées . — En cas de décision de vendre des actifs non courants avec une forte probabilité pour que cette vente intervienne dans les 12 mois, les actifs concernés sont isolés au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont également présentés séparément dans un poste dédié « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ». Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants cessent d’être amortis et sont évalués au plus bas de leur valeur comptable ou de leur juste valeur minorée des coûts de la vente. Les instruments financiers restent évalués selon les principes de la norme IAS 39. 4.5. Provisions . — Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux, aux provisions épargne-logement et aux risques d’exécution des engagements par signature concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux et restructurations. Les provisions sont des passifs dont l’échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler. Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture. Les provisions sont actualisées dès lors que l’effet d’actualisation est significatif. Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes. Engagements sur les contrats d’épargne-logement. — Les comptes épargne-logement (CEL) et les plans épargne-logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne-logement et les décrets pris en application de cette loi. — Le régime d’épargne-logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent : – l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ; – l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL. Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne-logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne-logement, d’autre part. — Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques : – l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ; – l’encours de crédit en risque correspond aux encours de crédit déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne-logement. Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent. Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés. Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque. La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produits et charges d’intérêts. 4.6. Produits et charges d’intérêts . — Les produits et charges d’intérêts sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif. Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier. Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels que les frais de dossier ou les commissions d’apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt. — Le groupe a choisi l’option suivante concernant la comptabilisation des intérêts négatifs : – lorsque la rémunération d’un actif financier instrument de dette est négative, elle est présentée au compte de résultat en diminution des produits d’intérêts ; – lorsque la rémunération d’un passif financier instrument de dette est positive, elle est présentée au compte de résultat en diminution des charges d’intérêts. 4.7. Commissions sur prestations de services . — Les commissions sont comptabilisées en résultat, en fonction du type des services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché : – les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ; – les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ; – les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte. Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les produits d’intérêt et non au poste « Commissions ». Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers. 4.8. Opérations en devises . — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le Groupe. — À la date d’arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions : – seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers disponibles à la vente est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global »; – les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ». Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont convertis en utilisant le cours de change à la date à laquelle la juste valeur a été déterminée. Les écarts de change sur les éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat et en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global » si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ». 4.9. Avantages au personnel . — Les avantages postérieurs à l’emploi sont classés en régimes à cotisations définies ou en régimes à prestations définies. Régimes à cotisations définies. — L’employeur est seulement engagé à payer des cotisations fixées d’avance à un assureur ou à une entité externe à l’entreprise. Les avantages qui en résultent pour les salariés dépendent des cotisations versées et du rendement des placements effectués grâce à ces cotisations. L’employeur n’a pas d’obligation de financer des compléments si les fonds ne sont pas suffisants pour verser les prestations attendues par les salariés. Le risque actuariel – risque que les prestations soient moins importantes que prévu – et le risque de placement – risque que les actifs investis ne soient pas suffisants pour faire face aux prestations prévues – incombent aux membres du personnel. Les régimes d’avantages à cotisations définies sont comptabilisés comme des avantages à court terme. La charge est égale à la cotisation due au titre de l’année. Il n’y a pas d’engagement à évaluer. Régimes à prestations définies. — Dans les régimes à prestations définies, le risque actuariel et le risque de placement incombent à l’entreprise. L’obligation de l’entreprise n’est pas limitée au montant des cotisations qu’elle s’est engagée à payer. C’est notamment le cas lorsque le montant des prestations que recevra le personnel est défini par une formule de calcul et non pas par le montant des fonds disponibles pour ces prestations. C’est aussi le cas lorsque l’entreprise garantit directement ou indirectement un rendement spécifié sur les cotisations, ou lorsqu’elle a un engagement explicite ou implicite de revaloriser les prestations versées. Le coût et l’obligation qui en résultent pour l’entreprise doivent être appréhendés sur une base actualisée car les prestations peuvent être versées plusieurs années après que les membres du personnel ont effectué les services correspondants. Le Groupe Banque Populaire Val de France accorde à ses salariés différents types de régimes d’avantages à prestations définies classés en quatre catégories : 4.9.1. Avantages à court terme. — Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation et primes dont le règlement est attendu dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice, y compris pour les montants restant dus à la clôture. 4.9.2. Avantages à long terme. — Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et réglés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail. Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture. Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul consiste à répartir la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées). 4.9.3. Indemnités de cessation d’emploi. — Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’une cessation d’emploi en échange d’une indemnité. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles dont le règlement n’est pas attendu dans les douze mois de la clôture donnent lieu à actualisation. 4.9.4. Avantages postérieurs à l’emploi. — Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités. Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement). Les engagements sociaux du groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charges et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan. La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme. La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements. Les écarts de revalorisation des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs de changement dans les hypothèses actuarielles et d’ajustements liés à l’expérience sont enregistrés en capitaux propres (autres éléments de résultat global) sans transfert en résultat ultérieur. Les écarts de revalorisation des avantages à long terme sont enregistrés en résultat immédiatement. La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements et le coût des services passés. Le montant de la provision au passif du bilan correspond au montant de l’engagement net puisqu’il n’existe plus d’éléments non reconnus en IAS 19 révisée. 4.10. Impôts différés . — Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d’un actif ou d’un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Le taux d’impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra récupérable ou exigible. Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L’entité fiscale correspond soit à l’entité elle-même, soit au groupe d’intégration fiscale s’il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée a une perspective de récupération sur un horizon déterminé. — Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant : – aux écarts de revalorisation sur les avantages postérieurs à l’emploi ; – aux gains et pertes latents sur les actifs financiers disponibles à la vente ; – aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie ; pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en autres éléments du résultat global. Les dettes et créances d’impôts différés ne font pas l’objet d’une actualisation. 4.11. Contributions aux mécanismes de résolution bancaire . — Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. Pour le fonds de garantie des dépôts, le montant cumulé des contributions remboursées par le fonds au titre des mécanismes de dépôts, cautions et titres représente 1 212 milliers d’ Euros . Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent un produit de 647 milliers d’ Euros . Les remboursements de contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 565 milliers d’ Euros . La directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds est devenu un Fonds de Résolution Unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique). Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution. Conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions au Fonds de Résolution Unique pour l’année 2017. Le montant des contributions versées à la disposition du fonds représente pour l’exercice 1 745 milliers d’ Euros dont 1 483 milliers d’ Euros comptabilisés en charge et 262 milliers d’ Euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15 % des appels de fonds constitués sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 800 milliers d’ Euros . Note 5. – Notes relatives au bilan. 5.1. Caisse, banques centrales : (En milliers d’Euros) 31 décembre 2017 31 décembre 2016 Caisse 60 598 53 064 Banques centrales 82 312 70 045 Total caisse, banques centrales 142 910 123 109 5.2. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat . — Ces actifs et passifs sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, et de certains actifs et passifs que le Groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IAS 39. Le Groupe Banque Populaire Val de France détient à l’actif et au passif des instruments dérivés et à l’actif des titres obligataires souverains et corporate que le Groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur par résultat. (En milliers d’Euros) 31 décembre 2017 31 décembre 2016 Transaction Sur option Total Transaction Sur option Total Effets publics et valeurs assimilées 0 5 217 5 217 0 5 434 5 434 Obligations et autres titres à revenu fixe 0 0 0 0 0 0 Titres à revenu fixe 0 5 217 5 217 0 5 434 5 434 Actions et autres titres à revenu variable 0 0 0 0 0 0 Prêts aux établissements de crédit 0 0 0 0 0 0 Prêts à la clientèle 0 0 0 0 0 0 Prêts 0 0 0 0 0 0 Opérations de pension 0 0 0 0 0 0 Dérivés de transaction 12 925 0 12 925 18 046 0 18 046 Total des actifs financiers à la juste valeur par résultat 12 925 5 217 18 142 18 046 5 434 23 480 — Conditions de classification des actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option : (En milliers d’Euros) Non-concordance comptable Gestion en juste valeur Dérivés incorporés Actifs financiers à la juste valeur sur option Titres à revenu fixe 5 217 0 0 5 217 Actions et autres titres à revenu variable 0 0 0 0 Prêts et opérations de pension 0 0 0 0 Total 5 217 0 0 5 217 Les actifs financiers valorisés à la juste valeur sur option concernent en particulier des obligations souveraines et corporate couvertes par un instrument dérivé non désigné comme instrument de couverture. 5.2.2. Passifs financiers à la juste valeur par résultat. — A l’exception du portefeuille de dérivés de transaction dont la juste valeur s’élève à -18 774 milliers d’ Euros au 31 décembre 2017 (-27 442 milliers d’ Euros au 31 décembre 2016), le Groupe Banque Populaire Val de France n’a pas émis de passifs financiers comptabilisés à la juste valeur par résultat. 5.2.3 Instruments dérivés de transaction. — Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché. (En milliers d’Euros) 31 décembre 2017 31 décembre 2016 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Instruments de taux 463 204 12 728 17 849 461 818 17 387 25 664 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 79 407 923 928 75 207 1 748 1 752 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations fermes 542 611 13 651 18 777 537 025 19 135 27 416 Instruments de taux 0 0 0 0 0 0 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 4 650 43 41 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations conditionnelles 0 0 0 4 650 43 41 Dérivés de crédit 0 -726 -3 0 -1 132 -15 Total des instruments dérives de transaction 542 611 12 925 18 774 541 675 18 046 27 442 5.3. Instruments dérivés de couverture . — Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective. Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe. La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. (En milliers d’Euros) 31 décembre 2017 31 décembre 2016 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Instruments de taux 2 775 030 57 847 66 982 2 121 630 81 598 65 961 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations fermes 2 775 030 57 847 66 982 2 121 630 81 598 65 961 Instruments de taux 0 0 0 0 0 0 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations conditionnelles 0 0 0 0 0 0 Couverture de juste valeur 2 775 030 57 847 66 982 2 121 630 81 598 65 961 Instruments de taux 0 0 0 0 0 0 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations fermes 0 0 0 0 0 0 Instruments de taux 0 0 0 0 0 0 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations conditionnelles 0 0 0 0 0 0 Couverture de flux de trésorerie 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Total des instruments dérivés de couverture 2 775 030 57 847 66 982 2 121 630 81 598 65 961 5.4. Actifs financiers disponibles à la vente . — Il s’agit des actifs financiers non dérivés qui n’ont pas été classés dans l’une des autres catégories (« Actifs financiers à la juste valeur », « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance » ou « Prêts et créances »). (En milliers d’Euros) 31 décembre 2017 31 décembre 2016 Effets publics et valeurs assimilées 537 271 469 206 Obligations et autres titres à revenu fixe 153 750 116 157 Titres dépréciés 0 0 Titres à revenu fixe 691 021 585 363 Actions et autres titres à revenu variable 936 709 929 803 Prêts aux établissements de crédit 0 0 Prêts à la clientèle 0 0 Prêts 0 0 Montant brut des actifs financiers disponibles à la vente 1 627 730 1 515 166 Dépréciation des titres à revenu fixe et des prêts 0 0 Dépréciation dur able sur actions et autres titres à revenu variable -1 971 -1 971 Total des actifs financiers disponibles à la vente 1 625 759 1 513 195 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers disponibles à la vente (avant impôt) 147 835 145 131 Les actifs financiers disponibles à la vente sont dépréciés en présence d’indices de pertes de valeur lorsque le Groupe estime que son investissement pourrait ne pas être recouvré. Pour les titres à revenu variable côtés, une baisse de plus de 50 % par rapport au coût historique ou depuis plus de 36 mois constituent des indices de perte de valeur. Au 31 décembre 2016, les gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global incluent plus particulièrement la plus-value latente sur les titres de participation BPCE SA pour un montant de 108 163 milliers d’ Euros . 5.5. Juste valeur des actifs et passifs financiers : 5.5.1. Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers. — La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous : 5.5.2. Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur : (En milliers d’Euros) 31 décembre 2016 Reclassements Gains et pertes comptabilisés au cours Événements de gestion Transferts de la période Autres variations 31 décembre 201 7 Au compte de résultat en capitaux propres Achats / Émissions Ventes/ Remboursements Vers une autre catégorie comptable de et vers un autre niveau Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture Actifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres Instruments dérivés (de taux) 9 065 0 0 0 0 0 0 0 -9 065 0 0 Autres actifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers détenus à des fins de Transaction 9 065 0 0 0 0 0 0 0 -9 065 0 0 Titres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres actifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur sur option Par résultat 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres de participation 900 952 0 0 0 2 944 20 591 -9 006 0 0 0 915 481 Autres titres 41 824 0 0 0 -1 572 519 -1 713 0 0 138 39 196 Dont Titres à revenu fixe 24 274 0 0 0 0 0 0 0 0 138 24 412 Dont Titres à revenu variable 17 550 0 0 0 -1 572 519 -1 713 0 0 0 14 784 Autres actifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers disponibles à la vente 942 776 0 0 0 1 372 21 110 -10 719 0 0 138 954 677 Passifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers détenus à des fins de Transaction 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur sur option Par résultat 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Au 31 décembre 2017, les instruments financiers évalués selon une technique utilisant des données non observables comprennent plus particulièrement la participation dans BPCE SA pour 750 672 milliers d’ Euros . Au cours de l’exercice, -1 152 milliers d’ Euros de gains et pertes ont été comptabilisés dans le Produit Net Bancaire au titre des actifs et passifs financiers classés en niveau 3. Au cours de l’exercice, 1 372 milliers d’ Euros de gains et pertes ont été comptabilisés directement en « Autres éléments du Résultat global » au titre d’actifs financiers classés en niveau 3. 5.5.3. Analyse des transferts entre niveaux de la hiérarchie de juste valeur. — Le Groupe Banque Populaire Val de France n’a pas procédé à des transferts entre niveaux de hiérarchie de juste valeur. 5.5.4. Sensibilité de la juste valeur de niveau 3 aux variations des principales hypothèses. — Le principal instrument évalué à la juste valeur de niveau 3 au bilan du Groupe Banque Populaire Val de France est sa participation dans l’organe central BPCE. Cette participation est classée en «Actifs financiers disponibles à la vente ». Les modalités d’évaluation de la juste valeur du titre BPCE SA sont décrites dans la note 4,1,6 relative à la détermination de la juste valeur. La méthode de valorisation utilisée est la méthode de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Ce modèle de valorisation repose sur des paramètres internes. Le taux de croissance à l’infini et le taux d’actualisation figurent parmi les paramètres les plus significatifs. Une baisse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 9 741 milliers d’ Euros , toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global». Une hausse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 9 525 milliers d’ Euros , toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les «Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global». Une baisse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 26 679 milliers d’ Euros , toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ». Une hausse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 24 955 milliers d’ Euros , toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du Résultat global ». 5.6. Prêts et créances . — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie. Les informations relatives au risque de crédit sont en note 7.1. 5.6.1. Prêts et créances sur les établissements de crédit : (En milliers d’Euros) 31 décembre 2017 31 décembre 2016 Prêts et créances sur les établissements de crédit 2 269 394 1 983 092 Dépréciations individuelles 0 0 Dépréciations sur base de portefeuilles 0 0 Total des prêts et créances sur les établissements de crédit 2 269 394 1 983 092 La juste valeur des prêts et créances sur établissement de crédit est présentée en note 15. — Décomposition des prêts et créances bruts sur les établissements de crédit : (En milliers d’Euros) 31 décembre 2017 31 décembre 2016 Comptes ordinaires débiteurs 135 085 204 720 Opérations de pension 0 0 Comptes et prêts 2 124 173 1 768 236 Titres assimilés à des prêts et créances 10 136 10 136 Autres prêts et créances sur les établissements de crédit 0 0 Prêts et créances dépréciés 0 0 Total des prêts et créances bruts sur les établissements de crédit 2 269 394 1 983 092 Les créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 709 852 milliers d’ Euros au 31 décembre 2017 (413 628 milliers d’ Euros au 31 décembre 2016). La centralisation à la Caisse des Dépôts et Consignations de la collecte du Livret A et du LDD est passée à un taux de 90% des ressources, et représente, ajoutée à la centralisation à 50% de la collecte du LEP, 1 532 049 milliers d' Euros au 31 décembre 2017 contre 1 488 980 milliers d’ Euros au 31 décembre 2016). 5.6.2. Prêts et créances sur la clientèle : (En milliers d’Euros) 31 décembre 2017 31 décembre 2016 Prêts et créances sur la clientèle 11 084 678 10 406 317 Dépréciations individuelles -224 982 -222 823 Dépréciations sur base de portefeuilles -15 676 -17 841 Total des prêts et créances sur la clientèle 10 844 020 10 165 653 La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle est présentée en note 15. — Décomposition des prêts et créances bruts sur la clientèle : (En milliers d’Euros) 31 décembre 2017 31 décembre 2016 Comptes ordinaires débiteurs  : 133 360 139 566 Prêts à la clientèle financière 0 0 Crédits de trésorerie 648 038 568 472 Créances commerciales 93 690 77 722 Crédits à l'équipement 2 666 148 2 565 724 Crédits au logement 7 039 200 6 525 594 Crédits à l'exportation 3 088 1 876 Opérations de pension 0 0 Opérations de location-financement 0 0 Prêts subordonnées 0 0 A utres crédits 23 614 27 883 Autres concours à la clientèle  : 10 473 778 9 767 271 T itres assimilés à des prêts et créances 7 114 7 114 Autres prêts et créances sur la clientèle 0 0 Prêts et créances dépréciés 470 426 492 366 Total des prêts et créances bruts sur la clientèle 11 084 678 10 406 317 5.7. Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance . — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable ayant une date d’échéance déterminée et que le groupe a l’intention manifeste et les moyens de détenir jusqu’à l’échéance. Le Groupe Banque Populaire Val de France ne détient pas d’actifs détenus jusqu’à l’échéance. 5.8. Reclassements d’actifs financiers . — Actifs financiers reclassés en application de l’amendement de 2008 (IFRS 7,12 et 7,12A). Portefeuille d’actifs financiers reclassés. — En application des amendements des normes IAS 39 et IFRS 7 « Reclassements d’actifs financiers », le Groupe Banque Populaire Val de France avait procédé au reclassement de certains actifs financiers, d’un montant de 550 000 milliers d’ Euros au cours du second semestre 2011. Ces actifs financiers sont tous arrivés à échéance, leur valeur nette comptable est donc nulle. Le Groupe Banque Populaire Val de France n’a pas procédé à de nouveaux reclassements au cours de l’exercice 2017. Les reclassements effectués en 2011 n’ont jamais eu d’incidence ni sur le résultat, ni sur les capitaux propres du Groupe Banque Populaire Val de France. Actifs financiers reclassés en application d’une possibilité offerte antérieure à l’amendement (IFRS 7,12). — Le Groupe Banque Populaire Val de France n’a reclassé aucun titre en 2017 de la catégorie « titres destinés à la vente » vers la catégorie « titres détenus jusqu’à l’échéance ». 5.9. Impôts différés . — Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d’impôts différés sont signés en positif, les passifs d’impôts différés figurent en négatif) : (En milliers d’Euros) 31 décembre 2017 31 décembre 2016 Plus-values latentes sur OPCVM 0 0 GIE fiscaux 0 0 Provisions pour passifs sociaux 8 178 12 045 Provisions pour activité d'épargne-logement 3 601 3 648 Provisions sur base de portefeuilles 5 216 5 717 Autres provisions non déductibles 2 037 7 275 Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves -7 062 -7 578 Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en résultat 2 579 3 849 Autres sources de différences temporelles 13 223 14 408 Impôts différés liés aux décalages temporels 27 772 39 364 Impôts différés liés à l'activation des pertes fiscales reportables Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation -891 -1 031 Impôts différés non constatés Impôts différés nets 26 881 38 333 Comptabilisés  : A l'actif du bilan 26 881 38 333 Au passif du bilan Au 31 décembre 2017, il n’y a pas de différences temporelles déductibles, pertes fiscales et crédits d’impôt non utilisés pour lesquels aucun actif d’impôt différé n’a été comptabilisé au bilan. 5.10. Comptes de régularisation et actifs divers : (En milliers d’Euros) 31 décembre 2017 31 décembre 2016 Comptes d'encaissement 44 947 78 679 Charges constatées d'avance 379 303 Produits à recevoir 9 268 7 564 Autres comptes de régularisation 47 911 36 052 Comptes de régularisation - actif 102 505 122 598 Dépôts de garantie versés 9 003 9 646 Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres 0 0 Appels de marge 10 700 0 Créances sociales et fiscales 37 091 35 346 Débiteurs divers 57 200 8 382 Comptes de stocks et emplois divers 1 075 1 659 Divers douteux 48 533 Actifs divers 115 117 55 566 Total des comptes de régularisation et actifs divers 217 622 178 164 La baisse marquée des comptes d’encaissement à l’actif est liée un changement de classement comptable en hors situation des portefeuilles de LCR à recouvrer pour un montant 49 963 milliers d’ Euros . 5.11. Immeubles de placement : (En milliers d’Euros) 31 décembre 2017 31 décembre 2016 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immeubles comptabilisés au coût historique 3 611 -717 2 894 2 895 -622 2 273 Total des immeubles de placement 2 894 2 273 La juste valeur des immeubles de placement s’élève à 3 122 milliers d’ Euros au 31 décembre 2017 (elle était de 3 096 milliers d’ Euros au 31 décembre 2016). La juste valeur des immeubles de placement, dont les principes d’évaluation sont décrits en note 4.2, est classée en niveau 3 dans la hiérarchie des justes valeurs de la norme IFRS 13. 5.12. Immobilisations : (En milliers d’Euros) 31 décembre 2017 31 décembre 2016 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immobilisations corporelles  : 108 890 -33 440 75 450 108 552 -30 108 78 444 Terrains et constructions Biens mobiliers donnés en location 0 0 0 0 0 0 Agencements, aménagements 51 455 -41 364 10 091 51 517 -40 332 11 185 Équipement, mobilier et matériel 93 027 -54 720 38 307 92 207 -51 078 41 129 Total des immobilisations corporelles 253 372 -129 524 123 848 252 276 -121 518 130 758 Immobilisations incorporelles  : 6 030 -5 457 573 6 402 -5 683 719 Droit au bail Logiciels 5 -5 0 5 -5 0 Autres immobilisations incorporelles 552 -552 0 552 -552 0 Total des immobilisations incorporelles 6 587 -6 014 573 6 959 -6 240 719 5.13. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle . — Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ». 5.13.1. Dettes envers les établissements de crédit : (En milliers d’Euros) 31 décembre 2017 31 décembre 2016 Comptes à vue 12 854 23 743 Opérations de pension 0 0 Dettes rattachées 0 0 Dettes à vue envers les établissements de crédit 12 854 23 743 Emprunts et comptes à terme 2 969 561 2 640 983 Opérations de pension 8 612 8 612 Dettes rattachées 19 528 29 602 Dettes à vue envers les établissements de crédit 2 997 701 2 679 197 Total des dettes envers les établissements de crédit 3 010 555 2 702 940 La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit est présentée en note 15. Le financement de la centralisation à 90% auprès de la Caisse des Dépôts et Consignations de la collecte du Livret A et du LDD a été assuré en partie par des emprunts auprès des Caisses d’ Épargne pour un montant de 736 354 milliers d’ Euros au 31 décembre 2017. Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent ainsi à 1 852 454 milliers d’ Euros au 31 décembre 2017 (1 636 252 milliers d’ Euros au 31 décembre 2016). 5.13.2. Dettes envers la clientèle : (En milliers d’Euros) 31 décembre 2017 31 décembre 2016 Comptes ordinaires créditeurs (à vue et à terme)  : 5 173 126 5 016 514 Livret A 909 289 826 406 Livret J eune 35 031 34 652 Livret B 780 429 711 429 PEL / CEL 634 313 622 048 Livret de D éveloppement D urable 106 269 104 481 Livret d' É pargne P opulaire 95 662 99 205 PEP 49 643 42 021 Autres 0 0 Dettes rattachées 3 863 743 3 620 695 Comptes d'épargne à régime spécial  : 0 0 Pensions à vue 0 0 Pensions à terme 0 0 Dettes rattachées 0 0 Opérations de pension 0 0 Autres dettes envers la clientèle 0 0 Total des dettes envers la clientèle 9 036 869 8 637 209 La juste valeur des dettes envers la clientèle est présentée en note 15. 5.14. Dettes représentées par un titre . — Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ». (En milliers d’Euros) 31 décembre 2017 31 décembre 2016 Emprunts obligataires 0 0 Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables 1 055 547 729 946 Autres dettes représentées par un titre 0 23 Total 1 055 547 729 969 Dettes rattachées 10 555 11 739 Total des dettes représentées par un titre 1 066 102 741 708 La juste valeur des dettes représentées par un titre est présentée en note 15. 5.15. Comptes de régularisation et passifs divers : (En milliers d’Euros) 31 décembre 2017 31 décembre 2016 Comptes d'encaissement 49 263 84 443 Produits constatés d'avance 47 851 43 083 Charges à payer 37 416 25 437 Autres comptes de régularisation créditeurs 37 875 26 185 Comptes de régularisation - passif 172 405 179 148 Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres 1 847 1 961 Dépôts de garantie reçus 60 53 Appels de marge 0 14 100 Créditeurs divers 55 789 49 573 Passifs divers liés à l'assurance 0 0 Passifs divers 57 696 65 687 Total des comptes de régularisation et passifs divers 230 101 244 835 La baisse marquée des comptes d’encaissement au passif est liée à un changement de classement comptable en hors situation des portefeuilles de LCR à recouvrer pour un montant 49 963 milliers d’ Euros . 5.16. Provisions : (En milliers d’Euros) 31 décembre 2016 Augmentations Utilisations Reprises non utilisées Autres mouvements 31 décembre 2017 Provisions pour engagements sociaux 52 050 577 0 -9 047 -1 483 42 097 Provisions pour activité d'épargne-logement 12 018 732 0 0 0 12 750 Provisions pour engagements hors bilan 7 094 4 407 0 -3 309 0 8 192 Provisions pour litiges 6 029 1 422 -81 -2 937 0 4 433 Provision pour assignations 6 029 1 422 -81 -2 937 0 4 433 Provision pour redressement fiscal IS 0 0 0 0 0 0 Provision pour redressement impôts et taxes 0 0 0 0 0 0 Provisions pour risques et charges 31 462 12 658 -80 -8 738 0 35 302 Provision pour risque fiscal 20 720 4 158 0 -5 874 0 19 004 Risque RH (dont URSSAF) 2 967 1 735 0 -1 032 0 3 670 TVA sur immobilisations 1 085 0 -80 0 0 1 005 Autres provisions pour risques et charges 6 690 6 765 0 -1 832 0 11 623 Total des provisions 108 653 19 796 -161 -24 031 -1 483 102 774 5.16.1. Encours collectés au titre de l’épargne-logement : (En milliers d’Euros) 31 octobre 2017 31 octobre 2016 Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)  : 150 544 613 380 Ancienneté de moins de 4 ans Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 697 392 158 628 Ancienneté de plus de 10 ans 312 348 319 409 Encours collectés au titre des plans épargne logement 1 160 284 1 091 418 Encours collectés au titre des comptes épargne logement 88 161 82 600 Total des encours collectes au titre de l'épargne logement 1 248 445 1 174 018 5.16.2. Encours de crédit octroyés au titre de l’épargne-logement : (En milliers d’Euros) 31 octobre 2017 31 octobre 2016 Encours de crédits au titre des plans épargne logement 682 1 063 Encours de crédits au titre des comptes épargne logement 3 220 5 057 Total des encours de cr é dit 3 902 6 120 5.16.3. Provisions constituées au titre de l’épargne-logement : (En milliers d’Euros) 31 décembre 2016 Dotations/ reprises nettes 31 décembre 2017 Provisions constituées au titre des plans d'épargne logement (PEL) : Ancienneté de moins de 4 ans 6 207 -3 573 2 634 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 680 3 442 4 122 Ancienneté de plus de 10 ans 4 559 678 5 237 Provisions constituées au titre des plans d'épargne logement 11 446 547 11 993 Provisions constituées au titre des comptes épargne logement 663 144 807 Provisions constituées au titre des crédits PEL -23 13 -11 Provisions constituées au titre des crédits CEL -68 27 -40 Provisions constituées au titre des crédits épargne logement -91 40 -51 Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement 12 018 731 12 749 Les données utilisées pour le calcul des provisions épargne-logement sont arrêtées à la date du 31 octobre. 5.17. Dettes subordonnées . — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires. (En milliers d’Euros) 31 décembre 2017 31 décembre 2016 Dettes subordonnées à durée déterminée 0 0 Dettes subordonnées à durée indéterminée 0 0 Dettes supersubordonnées à durée indéterminée 0 0 Actions de préférence 0 0 Dépôts de garantie à caractère mutuel 10 568 12 248 Dettes subordonnées et assimilés 10 568 12 248 Dettes rattachées 0 0 Réévaluation de la composante couverte 0 0 Total des dettes subordonnées 10 568 12 248 La juste valeur des dettes subordonnées est présentée en note 15. — Évolution des dettes subordonnées et assimilés au cours de l’exercice : (En milliers d’Euros) 31 décembre 2016 Émission Remboursement Autres mouvements 31 décembre 2017 Dettes subordonnées à durée déterminée 0 0 0 0 0 Dettes subordonnées à durée indéterminée 0 0 0 0 0 Dettes supersubordonnées à durée indéterminée 0 0 0 0 0 Actions de préférence 0 0 0 0 0 Dépôts de garantie à caractère mutuel 12 248 708 -2 388 0 10 568 Dettes subordonnées et assimilées 12 248 708 -2 388 0 10 568 Les dépôts de garantie à caractère mutuel sont émis par les sociétés de caution mutuelle auprès de la clientèle de la Banque Populaire Val de France à hauteur de 10 568 milliers d’ Euros . 5.18. Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis . — Le capital social du Groupe Banque Populaire Val de France s’élève à 382 960 milliers d’ Euros et est composé de parts sociales détenues par les Sociétaires de la Banque Populaire Val de France ainsi que des sociétés de caution mutuelle SOCAMA Val de France et SOCAMI Val de France. 5.19. Variation des gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global : (En milliers d’Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Brut Impôt Net Brut Impôt Net Écarts de réévaluation sur régime à prestations définies 1 483 -675 808 -6 530 1 725 -4 805 Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 0 0 Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global des entreprises mises en équivalence non recyclable en résultat 0 0 29 0 0 -28 Éléments non recyclables en résultat 1 483 -675 837 -6 530 1 725 -4 833 Écarts de conversion 0 518 0 0 0 0 Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente 3 054 3 572 2 920 1 291 4 211 Variations de valeur des instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global des entreprises mises en équivalence recyclable en résultat 0 0 271 0 0 -507 Éléments recyclables en résultat 3 054 518 3 843 2 920 1 291 3 704 Total des gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global (nets d'impôts) 4 537 -157 4 680 -3 610 3 016 -1 129 Part du groupe 0 0 4 680 0 0 -1 129 Participations ne donnant pas le contrôle 0 0 0 0 0 0 5.20. Compensation d’actifs et de passifs financiers . — Le Groupe Banque Populaire Val de France n’opère pas de compensation d’actifs et de passifs financiers au bilan en application des règles de compensation d’IAS 32. Les actifs et passifs financiers « sous accords de compensation non compensés au bilan » correspondent aux encours d’opérations sous contrats cadres de compensation ou assimilés, mais qui ne satisfont pas aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32. C’est le cas notamment des dérivés ou d’encours de pensions livrées de gré à gré faisant l’objet de conventions cadres au titre desquelles les critères du règlement net ou la réalisation d’un règlement simultané de l’actif et du passif ne peut être démontré ou bien pour lesquelles le droit à compenser ne peut être exercé qu’en cas de défaillance, d’insolvabilité ou de faillite de l’une ou l’autre des parties au contrat. Pour ces instruments, les colonnes « Actifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie » et « Passifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie » comprennent notamment : — pour les opérations de pension : – les emprunts ou prêts résultant d’opérations de pensions inverses avec la même contrepartie, ainsi que les titres reçus ou donnés en garantie (pour la juste valeur desdits titres), – les appels de marge sous forme de titres (pour la juste valeur desdits titres) ; – pour les opérations de dérivés, les justes valeurs de sens inverse avec la même contrepartie, ainsi que les appels de marge sous forme de titres. Les appels de marge reçus ou versés en trésorerie figurent dans les colonnes « Appels de marge reçus (cash collatéral ) » et « Appels de marge versés (cash collatéral ) ». 5.20.1. Actifs financiers . — Actifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan : (En milliers d’Euros) 31 décembre 2017 31 décembre 2016 Montant net des actifs financiers présentés au bilan Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie Appels de marge reçus (cash collatéral) Exposition nette Montant net des actifs financiers présentés au bilan Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie Appels de marge reçus (cash collatéral) Exposition nette Dérivés 70 772 64 260 0 6 512 99 644 75 044 14 100 10 500 Opérations de pension 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres actifs 0 0 0 0 0 0 0 0 Total 70 772 64 260 0 6 512 99 644 75 044 14 100 10 500 5.20.2. Passifs financiers. — Passifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan : (En milliers d’Euros) 31 décembre 2017 31 décembre 2016 Montant net des passifs financiers présentés au bilan Actifs financier s associés et instruments financiers donnés en garantie Appels de marge versés (cash collatéral) Exposition nette Montant net des passifs financiers présentés au bilan Actifs financier s associés et instruments financiers donnés en garantie Appels de marge versés (cash collatéral) Exposition nette Dérivés 85 756 64 260 10 700 10 796 93 403 75 044 0 18 359 Opérations de pension 8 612 0 0 8 612 8 618 0 0 8 618 Autres passifs 0 0 0 0 0 0 0 0 Total 94 368 64 260 10 700 19 408 102 021 75 044 0 26 977 Note 6. – Notes relatives au compte de résultat. 6.1. Intérêts, produits et charges assimilés. — Ce poste enregistre les intérêts calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif des actifs et passifs financiers évalués au coût amorti, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille d’actifs détenus jusqu’à l’échéance, les dettes représentées par un titre et les dettes subordonnées. Il enregistre également les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers disponibles à la vente et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. (En milliers d’Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Produits Charges Net Produits Charges Net Prêts et créances avec la clientèle  : 268 152 -75 412 192 740 296 976 -83 991 212 985 Opérations avec la clientèle (hors régime spécial) 268 152 -27 413 240 739 296 976 -36 938 260 038 Prêts et comptes à terme à régime spécial 0 -47 999 -47 999 0 -47 053 -47 053 Prêts et créances avec les établissements de crédit 19 032 -35 516 -16 484 17 782 -33 127 -15 345 Opérations de location-financement 0 0 0 0 0 0 Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées 0 -16 725 -16 725 0 -21 265 -21 265 Instruments dérivés de couverture 30 648 -27 794 2 854 32 135 -29 333 2 802 Actifs financiers disponibles à la vente 17 228 0 17 228 16 597 0 16 597 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 1 0 1 0 0 0 Actifs financiers dépréciés 5 862 0 5 862 6 594 0 6 594 Autres produits et charges d'intérêts 0 0 0 0 0 0 Total des produits et charges d'intérêts 340 923 -155 447 185 476 370 084 -167 716 202 368 Les produits d’intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 15 426 milliers d’ Euros (11 531 milliers d’ Euros en 2016) au titre de la rémunération des fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations. Les charges ou produits d’intérêts sur les comptes d’épargne à régime spécial comprennent 731 milliers d’ Euros au titre de la dotation nette à la provision épargne logement (dotation nette de 304 milliers d’ Euros au titre de l’exercice 2016). 6.2. Produits et charges de commissions . — Les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché. Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle. En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt. (En milliers d’Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations interbancaires et de trésorerie 5 415 -590 4 825 4 724 -109 4 615 Opérations avec la clientèle 73 676 -339 73 337 71 512 -406 71 106 Prestation de services financiers 11 985 -1 291 10 694 17 262 -1 237 16 025 Vente de produits d'assurance vie 40 791 0 40 791 33 005 0 33 005 Moyens de paiement 39 737 -20 881 18 856 37 265 -22 468 14 797 Opérations sur titres 9 481 -2 701 6 780 9 340 -2 522 6 818 Activités de fiducie 0 0 0 0 0 0 Opérations sur instruments financiers et de hors-bilan 9 191 -2 880 6 311 8 657 -2 331 6 326 Autres commissions 10 819 0 10 819 10 554 0 10 554 Total des commissions 201 095 -28 682 172 413 192 319 -29 073 163 246 6.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat . — Ce poste enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments. La ligne « Résultat sur opérations de couverture » comprend la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro-couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie. (En milliers d’Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Résultats sur instruments financiers de transaction 3 551 -2 697 Résultats sur instruments financiers à la juste valeur par résultat sur option 15 67 Résultats sur opérations de couverture 1 135 62 - Inefficacité de la couverture de juste valeur 1 135 62 * Variation de juste valeur de l'instrument de couverture -20 867 -30 168 * Variation de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts 22 002 30 230 - Inefficacité de la couverture de flux de trésorerie 0 0 - Inefficacité de la couverture d'investissements nets en devises 0 0 Résultats sur opérations de change 696 459 Total des gains o u pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 5 397 -2 109 Les variations d’ajustement de valeur de l’ensemble du portefeuille de dérivés (de transaction et de couverture) au titre de la CVA (Credit Valuation Adjustement) et de la DVA (Debit Valuation Adjustement) représentent un produit de 393 milliers d’ Euros en 2017 contre un produit de 166 milliers d’ Euros en 2016. 6.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente . — Ce poste enregistre les dividendes des titres à revenu variable, les résultats de cession des actifs financiers disponibles à la vente et des autres actifs financiers non évalués à la juste valeur, ainsi que les pertes de valeur des titres à revenu variable enregistrées en raison d’une dépréciation durable. (En milliers d’Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Résultats de cession 853 -1 488 Dividendes reçus 27 198 21 461 Dépréciation durable des titres à revenu variable 0 -274 Total des gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente 28 051 19 699 6.5. Produits et charges des autres activités . — Figurent notamment dans ce poste : – les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ; – les produits et charges liés à l’activité d’assurance (en particulier les primes acquises, les charges de prestation et les – variations de provisions techniques des contrats d’assurance) ; – les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ; – les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés). (En milliers d’Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Produits Charges Net Produits Charges Net Produits et charges des activités d 'assurance 0 0 0 0 0 0 Produits e t charges sur activités immobilières 0 0 0 0 0 0 Produits et charges sur opérations de location 749 0 749 84 0 84 Produits et charges sur immeubles de placement 0 -94 -94 0 -87 -87 Quote-part réalisée sur opérations faites en commun 1 735 -4 394 -2 659 1 858 -3 425 -1 567 Charges refacturées et produits rétrocédés 0 0 0 0 0 0 Autres produits et charges divers d'exploitation 954 -1 244 -290 653 -577 76 Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation 3 762 -7 656 -3 894 3 068 -2 521 547 Autres produits et charges d'exploitation bancaire 6 451 -13 294 -6 843 5 579 -6 523 -944 Total des produits et charges des autres activités 7 200 -13 388 -6 188 5 663 -6 610 -947 6.6. Charges générales d’exploitation . — Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages au personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs. (En milliers d’Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Charges de personnel -148 582 -145 983 Impôts, taxes et contributions réglementaires -9 294 -13 167 Services extérieurs et autres charges générales d'exploitation -80 642 -84 297 Autres frais administratifs -89 936 -97 464 Total des charges générales d'exploitation -238 518 -243 447 La décomposition des charges de personnel est présentée dans la note 9,1. Les impôts et taxes incluent notamment les contributions imposées par les régulateurs : la cotisation au FRU (Fonds de Résolution Unique) pour un montant annuel de 1 484 milliers d’ Euros (contre 1 153 milliers d’ Euros en 2016) et la taxe sur les risques systémiques bancaires (TSB) pour un montant annuel de 1 137 milliers d’ Euros (contre 1 356 milliers d’ Euros en 2016). 6.7. Coût du risque . — Ce poste enregistre la charge nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit, qu’il s’agisse de dépréciations individuelles ou de dépréciations constituées sur base de portefeuilles de créances homogènes. Il porte aussi bien sur les prêts et créances que sur les titres à revenu fixe supportant un risque avéré de contrepartie. Les pertes liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance d’établissements de crédit figurent également dans ce poste. — Coût du risque de la période : (En milliers d’Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions -21 393 -21 854 Récupérations sur créances amorties 814 1 247 Créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations -6 528 -9 442 Total coût du risque -27 107 -30 049 — Coût du risque de la période par nature d’actifs : (En milliers d’Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Opérations interbancaires 0 0 Opérations avec la clientèle -27 355 -28 963 Autres actifs financiers 248 -1 086 Total coût du risque -27 107 -30 049 6.8. Gains et pertes sur autres actifs . — Ce poste comprend les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés. (En milliers d’Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation -729 -914 G ains ou pertes sur cessions des participations consolidées 0 0 Total des gains ou pertes sur autres actifs -729 -914 6.9. Impôts sur le résultat : (En milliers d’Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Impôts courants -16 902 -21 858 I mpôts différés -11   295 -7 268 Impôts sur le résultat -28 197 -29 126 — Rapprochement entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique : Exercice 2017 Exercice 2016 En milliers d'Euros Taux d'impôt En milliers d'Euros Taux d'impôt Résultat net part du groupe 80 317 66 850 Variations de valeur des écarts d'acquisition 0 0 Participations ne donnant pas le contrôle 0 0 Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence -897 -1 168 Impôts 28 197 29 126 Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d'acquisition (A) 107 617 94 808 T aux d'imposition de droit commun français (B) 34.43% 34.43% Charge (produit) d'impôts théorique au taux en vigueur en France (A* B) -37 053 -32 642 Effet de la variation des impôts différés non constatés 0 0 Effet des différences permanentes 7 099 7 433 Impôts différés variation du report variable -217 -4 261 Différence de taux d'impôts sur les revenus taxés à l'étranger 0 0 Majoration temporaire de l'impôt sur les sociétés 0 0 Impôts sur exercices antérieurs, crédits d'impôts et autres impôts 1 779 1 776 Provisions à caractère d'impôt 837 4 515 Autres éléments -642 -5 947 Charge (produit) d'impôts comptabilisée -28 197 -29 126 Taux effectif d'impôt (charge d'impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable) 26.20% 30.72% Le contrat de « Relation de confiance » que la Banque Populaire Val de France a signé avec l’Administration fiscale n’a pas donné lieu à une demande de régularisation significative de la charge d’impôt comptabilisée en 2015. La Banque Populaire Val de France a, par ailleurs, bénéficié d’un remboursement de la taxe de 3% sur les distributions d’intérêts aux parts sociales, qu’elle avait acquittée entre 2014 et 2017 pour un montant de 739 milliers d’ Euros . Note 7. – Expositions aux risques. L’information relative au capital et à sa gestion ainsi qu’aux ratios réglementaires est présentée dans la partie Gestion des risques. L’information relative aux réaménagements en présence de difficultés financières est désormais présentée dans la partie Gestion des risques - Risques de crédit et de contrepartie. 7.1. Risque de crédit et risque de contrepartie . — Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont également présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles incluent : – la décomposition du portefeuille de crédit par catégories d’expositions brutes et par approches ; – la répartition des expositions brutes par catégories et par approches avec distinction du risque de crédit et du risque de contrepartie ; – la répartition des expositions brutes par zone géographique ; – la concentration du risque de crédit par emprunteur ; – la répartition des expositions par qualité de crédit. Ces informations font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes. 7.1.1. Mesure et gestion du risque de crédit. — Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie. Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés. Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. 7.1.2. Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie. — Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du Groupe Banque Populaire Val de France au risque de crédit. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers. (En milliers d’Euros) Encours sains Encours douteux Dépréciations et provisions Encours net 31 décembre 2017 Encours sains Encours douteux Dépréciations et provisions Encours net 31 décembre 2016 Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable) 18 142 0 0 18 142 23 480 0 0 23 480 Instruments dérivés de couverture 57 847 0 0 57 847 81 598 0 0 81 598 Actifs financiers disponibles à la vente (hors titres à revenu variable) 691 021 0 0 691 021 585 363 0 0 585 363 Prêts et créances sur les établissements de crédit 2 269 394 0 0 2 269 394 1 983 092 0 0 1 983 092 Prêts et créances sur la clientèle 10 614 252 470 426 -240 658 10 844 020 9 913 951 492 366 -240 664 10 165 653 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres actifs 1 075 1 504 -1 456 1 123 1 659 2 597 -2 064 2 192 Exposition des engagements au bilan 13 651 731 471 930 -242 114 13 881 547 12 589 143 494 963 -242 728 12 841 378 Garanties financières données 515 809 19 061 -6 823 528 047 403 549 32 190 -6 330 429 409 Engagements par signature 1 063 014 3 825 -1 369 1 065 470 964 752 3 884 -764 967 872 Exposition des engagements au hors bilan 1 578 823 22 886 -8 192 1 593 517 1 368 301 36 074 -7 094 1 397 281 Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie au 31 décembre 2017 15 230 554 494 816 -250 306 15 475 064 13 957 444 531 037 -249 822 14 238 659 7.1.3. Dépréciations et provisions pour risque de crédit : (En milliers d’Euros) 31 décembre 2016 Dotations Reprises non utilisées Reprises utilisées Autres variations 31 décembre 2017 Actifs financiers disponibles à la vente 0 0 0 0 0 0 Opérations interbancaires 0 0 0 0 0 0 Opérations avec la clientèle 240 664 203 328 -189 192 -14 142 0 240 658 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 0 0 0 0 0 0 Autres actifs financiers 2 064 365 -973 0 0 1 456 Dépréciations déduites de l'actif 242 728 203 693 -190 165 -14 142 0 242 114 Provision pour engagement hors bilan 7 094 4 407 -3 309 0 0 8 192 Total des dépréciations et provisions pour risque de crédit 249 822 208 100 -193 474 -14 142 0 250 306 7.1.4. Actifs financiers présentant des impayés. — Les actifs présentant des arriérés de paiement sont des actifs financiers sains présentant des incidents de paiement. — À titre d’exemple : – un instrument de dette peut présenter un arriéré lorsque l’émetteur obligataire ne paie plus son coupon ; – un prêt est considéré comme étant en arriéré de paiement si une des échéances ressort comptablement impayée ; – un compte ordinaire débiteur déclaré sur la ligne « Prêts et avances » est considéré comme étant en arriéré de paiement si l’autorisation de découvert, en durée ou en montant, est dépassée à la date de l’arrêté. Les montants présentés dans le tableau ci-dessous n’incluent pas les impayés techniques, c’est-à-dire notamment les impayés résultant d’un décalage entre la date de valeur et la date de comptabilisation au compte du client. — Les actifs présentant des arriérés de paiement (capital restant dû et intérêts courus pour les crédits et montant total du découvert pour les comptes ordinaires) se répartissent par ancienneté de l’arriéré de la façon suivante : (En milliers d’Euros) Encours non dépréciés présentant des impayés Total des encours 31 décembre 2017 < ou = 90 jours > 90 jours et <= 180 jours > 180 jours et <= 1 an > 1 an Instruments de dettes 0 0 0 0 0 Prêts et avances 50 688 450 5 0 51 143 Autres actifs financiers 0 0 0 0 0 Total 50 688 450 5 0 51 143 (En milliers d’Euros) Encours non dépréciés présentant des impayés Total des encours 31 décembre 2016 < ou = 90 jours > 90 jours et <= 180 jours > 180 jours et <= 1 an > 1 an Instruments de dettes 0 0 0 0 0 Prêts et avances 58 740 2 835 235 13 61 823 Autres actifs financiers 0 0 0 0 0 Total 58 740 2 835 235 13 61 823 7.1.5. Réaménagements en présence de difficultés financières. — Le tableau suivant recense les actifs (hors actifs détenus à des fins de transaction) et les engagements de financement qui font l'objet d'une modification des termes du contrat initial ou d'un refinancement constitutifs d'une concession en présence de difficultés financières du débiteur (« forbearance exposures »). (En milliers d’Euros) 31 décembre 2017 31 décembre 2016 Réaménagements Dépréciations et provisions Garanties reçues Réaménagements Dépréciations et provisions Garanties reçues Bilan 129 092 -67 320 95 628 106 287 -23 402 63 434 Hors-bilan 299 -78 0 360 0 0 Total 129 391 -67 398 95 628 106 647 -23 402 63 434 7.1.6. Mécanismes de réduction du risque de crédit : actifs obtenus par prise de possession de garantie. — Le Groupe Banque Populaire Val de France n’a pas obtenu au cours de la période de nouveaux actifs (titres, immeubles, etc…) par prise de garantie ou d’une mobilisation d’autres formes de rehaussement de crédit. 7.2. Risque de marché . — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment : – les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ; – les cours de change ; – les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ; – et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles. Les systèmes de mesure et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques. L’information relative à la gestion des risques de marché requise par la norme IFRS 7 est présentée dans le rapport sur la gestion des risques. 7.3. Risque de taux d’intérêt global et risque de change . — Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêt. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change. La gestion du risque de taux d’intérêt global et la gestion du risque de change sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques. 7.4. Risque de liquidité . — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné. Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. Les informations relatives à la gestion du risque de liquidité requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Le tableau ci-dessous présente les montants par date d’échéance contractuelle. — Les instruments financiers en valeur de marché par résultat relevant du portefeuille de transaction, les actifs financiers disponibles à la vente à revenu variable, les encours douteux, les instruments dérivés de couverture et les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont positionnés dans la colonne « Non déterminé ». En effet, ces instruments financiers sont : – soit destinés à être cédés ou remboursés avant la date de leur maturité contractuelle ; – soit destinés à être cédés ou remboursés à une date non déterminable (notamment lorsqu’ils n’ont pas de maturité contractuelle) ; – soit évalués au bilan pour un montant affecté par des effets de revalorisation. Les intérêts courus non échus sont présentés dans la colonne « inférieur à 1 mois ». Les montants présentés sont les montants contractuels hors intérêts prévisionnels. (En milliers d’Euros) Inférieur à 1 mois De 1 mois à 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Non déterminé Total au 31 décembre 2017 Caisse, banques centrales 142 910 0 0 0 0 0 142 910 Actifs financier s à la juste valeur par résultat – transaction 0 0 0 0 0 12 925 12 925 Actifs financier s à la juste valeur par résultat - sur option 86 0 5 131 0 0 0 5 217 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 57 847 57 847 Instruments financiers disponibles à la vente 9 913 29 700 72 221 319 815 259 302 934 738 1 625 759 Prêts et créances sur les établissements de crédit 146 168 2 001 034 51 500 69 892 800 0 2 269 394 Prêts et créances sur la clientèle 361 724 227 578 926 741 3 849 836 5 231 967 246 174 10 844 020 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 0 0 0 0 0 1 181 1 181 Actifs financiers détenus jusqu'a l'échéance 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers par échéance 660 801 2 258 382 1 055 593 4 239 543 5 492 069 1 252 865 14 959 253 Banques centrales 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - transaction 0 0 0 0 0 18 774 18 774 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - sur option 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 66 982 66 982 Dettes envers les établissements de crédit 33 764 360 530 213 046 1 125 066 1 278 149 0 3 010 555 Dettes envers la clientèle 7 443 356 99 250 343 424 993 224 157 615 0 9 036 869 Dettes subordonnées 0 0 0 0 10 568 0 10 568 Dettes représentées par un titre 11 955 26 224 170 367 711 277 146 279 0 1 066 102 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers par échéance 7 489 073 486 004 726 837 2 829 567 1 592 611 85 756 13 209 848 Engagements de financement donnés en faveur des Ets de crédit 0 0 0 0 0 0 0 Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle 587 312 17 964 178 092 120 253 163 218 0 1 066 839 Total engagements de financement donnés 587 312 17 964 178 092 120 253 163 218 0 1 066 839 Engagements de garantie en faveur des Ets de crédit 110 0 0 0 0 0 110 Engagements de garantie en faveur de la clientèle 0 10 4 879 187 0 529 684 534 760 Total engagements de garantie donnés 110 10 4 879 187 0 529 684 534 870 Note 8. – Partenariats et entreprises associées. 8.1. Participations dans les entreprises mises en équivalence : 8.1.1. Partenariats et autres entreprises associées. — Les principales participations du groupe mises en équivalence concernent les coentreprises et entreprises associées suivantes : (En milliers d’Euros) 31 décembre 2017 31 décembre 2016 SBE 23 430 22 745 Autres 0 0 Sociétés financières 23 430 22 745 Autres 0 0 Sociétés non financières 0 0 Total participation dans les entreprises mises en équivalence 23 430 22 745 8.1.2. Données financières des principaux partenariats et entreprises associées : (En milliers d’Euros) Entreprises associées SBE 31 décembre 2017 SBE 31 décembre 2016 Dividendes reçus 512 511 Principaux agrégats Total actif 871 406 754 384 Total dettes 824 547 708 895 Compte de résultat Produit net bancaire 14 468 14 551 Impôt sur le résultat -1 110 -1 380 Résultat net 1 793 2 335 Valeur au bilan des entreprises mises en équivalence Capitaux propres des entreprises mises en équivalence 18 000 18 000 Pourcentage de détention 50 50 Quote-part du Groupe dans les capitaux propres des entreprises mises en équivalence 5 430 4 745 Dont écarts d'acquisition 23 430 22 745 8.1.3. Nature et étendue des restrictions importantes. — Le Groupe Banque Populaire Val de France n’a pas été confronté à des restrictions importantes associées aux intérêts détenus dans les entreprises associées et coentreprises. 8.2. Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence : (En milliers d’Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 SBE 897 1 168 Autres 0 0 Sociétés financières 897 1 168 Autres 0 0 Sociétés non financières 0 0 Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence 897 1 168 Note 9. – Avantages au personnel. 9.1. Charges de personnel : (En milliers d’Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Salaires et traitements -77 282 -77 576 Charges des régimes à prestations et cotisations définies -10 935 -9 580 Autres charges sociales et fiscales -32 334 -32 209 Impôts et taxes liés aux rémunérations -12 933 -12 557 Intéressement et participation -15 098 -14 061 Total des charges de personnel -148 582 -145 983 Le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel. Il a été comptabilisé pour un montant estimé de 3 000 milliers d’ Euros au titre de l’exercice 2017. L’utilisation du CICE est présentée dans la partie 6 « Informations sociales, environnementales et sociétales » du rapport annuel. 9.2. Engagements sociaux . — Le Groupe BPCE accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux. Le régime de retraite des Banques Populaires, géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CARBP), concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993. Les régimes de retraite gérés par la CARBP sont partiellement couverts par une couverture assurancielle, intervenant d’une part au titre des rentes versées au profit de bénéficiaires ayant dépassé un âge de référence et d’autre part au titre des engagements relatifs à des bénéficiaires d’âge moins élevé. Les rentes des bénéficiaires ayant dépassé cet âge de référence sont gérées dans le cadre de l’actif général retraite de l’organisme assureur. Cet actif général est dédié aux engagements retraite de cet assureur et a une composition adaptée à des échéances de paiement à la fois longues et tendanciellement prévisibles. Sa composition est très majoritairement obligataire afin de permettre à l’assureur de mettre en œuvre la garantie en capital qu’il est contraint de donner sur un actif de ce type. Le pilotage actif/passif sur ce fond est de la responsabilité de l’assureur. Les autres engagements sont gérés dans le cadre d’un fonds diversifié constitutif d’une gestion en unités de compte, c’est-à-dire sans garantie particulière apportée par l’assureur. La gestion en est effectuée selon une allocation stratégique toujours majoritairement tournée vers les produits de taux (60 %, dont plus de 95 % en obligations d’ État ) mais largement ouverte aux actions (40 % dont 20 % dans la zone Euro). Cette allocation est déterminée de manière à optimiser les performances attendues du portefeuille, sous contrainte d’un niveau de risque piloté et mesuré sur de nombreux critères. Les études actif / passif correspondantes sont reconduites chaque année et présentées à la Commission Technique, Financière et Risque CARBP et pour information au Comité de Suivi des Passifs Sociaux Groupe BPCE. L’allocation relativement dynamique retenue est permise à la fois par l’horizon d’utilisation des sommes, ainsi que par les mécanismes de régulation propres au pilotage financier du dispositif. Les actifs du fonds n’intègrent pas de produits dérivés. Le régime CARBP est présenté parmi les « Compléments de retraite et autres régimes ». — Les autres avantages sociaux incluent également : – retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ; – autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme. 9.2.1. Analyse des actifs et passifs sociaux inscrits au bilan : (En milliers d’Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2017 Exercice 2016 Compléments de retraite CAR Autres régimes de retraite Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Dette actuarielle 51 773 2 524 54 297 23 058 7 011 84 366 84 720 Juste valeur des actifs du régime -27 952 -2 290 -30 242 -16 792 0 -47 034 -37 197 Juste valeur des droits à remboursement 0 0 0 0 0 0 0 Effet du plafonnement d'actifs 0 0 0 0 0 0 0 Solde net au bilan 23 821 234 24 055 6 266 7 011 37 332 47 523 Engagements sociaux passifs 23 821 234 24 055 6 265 7 011 37 331 47 523 Engagements sociaux actifs 0 0 0 0 0 0 9.2.2. Variation des montants comptabilisés au bilan : — Variation de la dette actuarielle : (En milliers d’Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2017 Exercice 2016 Compléments de retraite CAR Autres régimes de retraite Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Dette actuarielle en début de période 53 577 2 524 56 101 21 941 6 678 84 720 78 890 Coût des services rendus 0 0 0 1 319 416 1 735 1 511 Coût des services passés 0 0 0 0 0 0 0 Coût financier 638 0 638 307 69 1 014 1 465 Prestations versées -2 033 0 -2 033 -1 000 -232 -3 265 -3 598 Autres 5 5 99 80 184 230 Variations comptabilisées en résultat -1 395 5 -1 390 725 333 -332 -392 Écarts de réévaluation - Hypothèses démographiques 0 0 0 1 388 0 1 388 -1 286 Écarts de réévaluation - Hypothèses financières -34 -5 -39 -434 0 -473 8 478 Écarts de réévaluation - Effets d'expérience -375 0 -375 -562 0 -937 -970 Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables -409 -5 -414 392 0 -22 6 222 Écarts de conversion 0 0 0 0 0 0 0 Autres 0 0 0 0 0 0 0 Dette actuarielle calculée en fin de période 51 773 2 524 54 297 23 058 7 011 84 366 84 720 — Variation des actifs de couverture : (En milliers d’Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2017 Exercice 2016 Compléments de retraite CAR Autres régimes de retraite Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Juste valeur des actifs en début de période 26 525 2 290 28 815 8 382 0 37 197 35 716 Produit financier 323 0 323 110 0 433 627 Cotisations reçues 0 0 0 9 000 0 9 000 2 298 Prestations versées -306 0 -306 -751 0 -1 057 -1 134 Autres 0 0 0 0 0 0 0 Variations comptabilisées en résultat 17 0 17 8 359 0 8 376 1 791 Écarts de réévaluation - Rendement des actifs du régime 1 410 0 1 410 51 0 1 461 -310 Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables 1 410 0 1 410 51 0 1 461 -310 Écarts de conversion 0 0 0 0 0 0 0 Variations de périmètre 0 0 0 0 0 0 0 Autres 0 0 0 0 0 0 0 Juste valeur des actifs en fin de période 27 952 2 290 30 242 16 792 0 47 034 37 197 — Écarts de réévaluation sur les régimes postérieurs à l’emploi : (En milliers d’Euros) Compléments de retraite CAR Autres régimes de retraite Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Exercice 2017 Exercice 2016 Écarts de réévaluation cumulés en début de période 10 751 503 11 254 -541 10 713 4 181 Écarts de réévaluation générés sur l'exercice -1 819 -5 -1 824 341 -1 483 6 532 Ajustements de plafonnement des actifs 0 0 0 0 0 0 Écarts de réévaluation cumulés en fin de période 8 932 498 9 430 -200 9 230 10 713 — Dette actuarielle : (En milliers d’Euros) Compléments de retraite CAR Autres régimes de retraite Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Exercice 2017 Exercice 2016 Écarts de réévaluation cumulés en début de période 15 125 2 516 17 641 707 18 348 12 126 Écarts de réévaluation générés sur l'exercice -409 -5 -414 392 -22 6 222 Ajustage ouverture 0 Écarts de réévaluation cumulés en fin de période 14 716 2 511 17 227 1 099 18 326 18 348 — Actifs du régime : (En milliers d’Euros) Compléments de retraite CAR Autres régimes de retraite Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Exercice 2017 Exercice 2016 Écarts de réévaluation cumulés en début de période  : 4 374 2 013 6 387 1 248 7 635 7 945 Dont écarts actuariels 4 374 2 013 6 387 1 248 7 635 7 945 Dont effet du plafonnement d'actif 0 0 0 0 0 0 Écarts de réévaluation générés sur l'exercice 1 410 0 1 410 51 1 461 -310 Ajustage ouverture 0 0 Ajustements de plafonnement des actifs 0 0 0 0 0 0 Écarts de réévaluation cumulés en fin de période  : 5 784 2 013 7 797 1 299 9 096 7 635 Dont écarts actuariels 5 784 2 013 7 797 1 299 9 096 7 635 Dont effet du plafonnement d'actif 0 0 0 0 0 0 Les rendements des actifs des régimes sont calculés en appliquant le même taux d’actualisation que sur le passif brut. L’écart entre le rendement réel à la clôture et ce produit financier ainsi calculé est un écart de réévaluation enregistré pour les avantages postérieurs à l’emploi en capitaux propres. 9.2.3. Charge actuarielle des régimes à prestations définies. — Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ». (En milliers d’Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2017 Exercice 2016 Compléments de retraite CAR Autres régimes de retraite Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Coût des services rendus 0 0 0 -1 319 -416 -1 735 -1 511 Coût des services passés 0 0 0 0 0 0 0 Coût financier -638 0 -638 -307 -69 -1 014 -1 465 Produit financier 323 0 323 110 0 433 627 Prestations versées 1 727 0 1 727 249 232 2 208 2 464 Cotisations reçues 0 0 0 9 000 0 9 000 2 298 Autres (dont plafonnement d'actifs par résultat) -1 -5 -6 -99 -80 -185 -230 Total de la charge de l'exercice 1 411 -5 1 406 7 634 -333 8 707 2 183 9.2.4. Autres informations : — Principales hypothèses actuarielles : (En milliers d’Euros) 31 décembre 2017 31 décembre 2016 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Compléments de retraite CAR Autres régimes de retraite Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Compléments de retraite CAR Autres régimes de retraite Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Taux d'actualisation 1.32% 1,44% 1.49% 1.12% 1.22% 1,44% 1.33% 0.99% Taux d'inflation 1.70% 1,70% 1.70% 1.70% 1.60% 1,70% 1.60% 1.60% Duration 15 ans 10 ans 18 ans 13 ans 15 ans 10 ans 17 ans 12 ans Sensibilité de la dette actuarielle aux variations des principales hypothèses. — Au 31 décembre 2017, une variation de 0,5 % du taux d’actualisation et du taux d’inflation aurait les impacts suivants sur la dette actuarielle du régime de la Caisse Autonome de Retraite (CAR) : ( En % et milliers d' Euros) CAR BP % Montant Variation de +0,5 % du taux d'actualisation -6,73 % -3 484 Variation de -0,5 % du taux d'actualisation +7,55 % 3 909 — Échéancier des paiements – flux (non actualisés) de prestations versés aux bénéficiaires : (En milliers d’Euros) CAR BP N + 1 à N + 5 11 346 N + 6 à N + 10 11 107 N + 11 à N + 15 10 367 N + 16 à N + 20 9 161 > N + 20 21 230 Ventilation de la juste valeur des actifs du régime. — Au 31 décembre 2017, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 46,5 % en produits de taux, 42 % en actions, 3,2% en actifs monétaires et 8,3 % en autres actifs. Note 10. – Information sectorielle. Le Groupe Banque Populaire Val de France exerçant l’essentiel de ses activités dans le secteur de la Banque Commerciale et Assurance, la production des tableaux détaillés n’est pas nécessaire. L’analyse géographique des indicateurs sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités. Le Groupe Banque Populaire Val de France réalise ses activités en France. Note 11. – Engagements. 11.1. Engagements de financement . — Le montant communiqué correspond à la valeur nominale de l’engagement donné. (En milliers d’Euros) 31 décembre 2017 31 décembre 2016 Engagements de financement donnés en faveur : 1 066 839 968 636 Des établissements de crédit 0 0 De la clientèle 1 066 839 968 636 Ouvertures de crédit confirmées 1 062 443 962 577 Ouvertures de crédits documentaires 4 396 6 018 Autres engagements 0 41 Engagements de financement reçus: 0 0 D'établissements de crédit 0 0 De la clientèle 0 0 11.2. Engagement de garantie. — Le montant communiqué correspond à la valeur nominale de l’engagement donné. (En milliers d’Euros) 31 décembre 2017 31 décembre 2016 Engagements de garantie donnés : 534 945 435 873 D'ordre des établissements de crédit 110 0 D'ordre de la clientèle 534 760 435 739 Engagements sur titres 75 134 Engagements de garantie reçus : 2 827 988 2 368 117 D'établissements de crédit 942 283 1 625 073 De la clientèle 1 885 630 742 910 Engagements sur titres 75 134 Les engagements de garantie sont des engagements par signature ainsi que des actifs reçus en garantie tels que des sûretés réelles autres que celles figurant dans la note 13 « Actifs financiers reçus en garantie et dont l'entité peut disposer ». Les « valeurs affectées en garanties » figurent dans la note 13 « Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs donnés en garantie ». Les « valeurs reçues en garantie et dont l’établissement à la disposition » figurent dans la note 13 « Actifs financiers reçus en garantie et dont l'entité peut disposer ». Note 12. – Transactions avec les parties liées. Les parties liées au groupe sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, BPCE, les centres informatiques et les principaux dirigeants du groupe. 12.1. Transactions avec les sociétés consolidées . — Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du Groupe Banque Populaire Val de France consolidées par intégration globale sont totalement éliminées en consolidation. — Dans ces conditions, sont renseignées ci-après les opérations réciproques avec : – l’organe central BPCE ; – les co-entreprises qui sont mises en équivalence ; – les entités sur lesquelles le Groupe exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées) ; – les autres entités contrôlées par les Banques Populaires prises dans leur ensemble (tel que BPCE Achats) et les centres informatiques (tels que I-BP). (En milliers d’Euros) 31 décembre 2017 31 décembre 2016 Sociétés-mères avec contrôle conjoint Co-entreprises Autres Sociétés -mères avec contrôle conjoint Co-entreprises Autres Actifs : prêts et avances 613 076 0 0 383 130 0 17 Instruments de capitaux propres 750 672 18 000 12 105 750 672 18 000 12 435 Autres créances 22 388 0 0 24 542 0 0 Total des actifs 1 386 136 18 000 12 105 1 158 344 18 000 12 452 Passifs : dépôts 1 060 219 0 0 815 141 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 0 0 Autres passifs 0 0 0 0 0 0 Total des passifs 1 060 219 0 0 815 141 0 0 Charges d'intérêts -1 694 0 0 -2 294 0 0 Honoraires et commissions -2 790 0 -2 851 -3 211 0 -2 851 Total des charges -4 484 0 -2 851 -5 505 0 -2 851 Produits d'intérêts 1 492 0 0 3 407 0 0 Honoraires et commissions 0 0 0 0 0 0 Produits de dividendes 17 671 0 0 15 084 0 0 Total des produits 19 163 0 0 18 491 0 0 Garantie émises 0 0 0 0 0 0 Garantie reçues 0 0 0 0 0 0 Engagements 0 0 0 0 0 0 La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée en note 17 - Périmètre de consolidation. 12.2. Transactions avec les dirigeants . — Les principaux dirigeants sont les membres du Conseil d’administration et de la Direction Générale de la Banque Populaire Val de France. (En milliers d’Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Avantages à court terme 1 299 748 Avantages postérieurs à l’emploi 0 0 Avantages à long terme 0 0 Indemnités de fin de contrat de travail 0 0 Paiements en actions 0 0 Total 1 299 748 Les avantages à court terme comprennent les rémunérations, jetons de présence et avantages versés aux membres du directoire et aux membres du conseil de surveillance. Depuis 2009, les dirigeants n’ont bénéficié d’aucune attribution d’options de souscription, d’achat d’actions ou d’attribution d’actions gratuites. — Autres transactions avec les dirigeants : (En milliers d’Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Montant global des prêts accordés 49   857 48  5 41 M ontant global des garanties accordées 6   130 7 065 Note 13. – Actifs financiers transférés, autres actifs financiers donnés en garantie et actifs reçus en garantie dont l’entité peut disposer. 13.1. Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs financiers donnés en garantie : (En milliers d’Euros) Prêts de titres "secs" Pensions Actifs cédés ou affectés en garantie Titrisations 31 décembre 2017 Valeur nette comptable Valeur nette comptable Valeur nette comptable Valeur nette comptable Juste Valeur Valeur nette comptable Titres à revenu fixe 0 0 0 0 0 0 Titres à revenu variable 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 Autres actifs financiers 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 0 0 Titres à revenu fixe 5 000 0 0 0 0 5 000 Titres à revenu variable 0 0 0 0 0 0 Autres actifs financiers 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat 5 000 0 0 0 0 5 000 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 Titres à revenu fixe 550 623 0 0 0 0 550 623 Titres de participation 0 0 0 0 0 0 Autres titres à revenu variable 0 0 0 0 0 0 Autres actifs financiers 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers disponibles à la vente 550 623 0 0 0 0 550 623 Prêts et créances sur les établissements de crédit 0 0 0 0 0 0 Prêts et créances sur la clientèle 0 0 2 401 603 1 416 548 1 416 548 3 818 151 Titres assimilés à des prêts et créances sur les établissements de crédit 0 10 135 0 0 0 10 135 Titres assimilés à des prêts et créances sur la clientèle 0 0 0 0 0 0 Prêts et créances 0 10 135 2 401 603 1 416 548 1 416 548 3 828 286 Effets publics et assimilés 0 0 0 0 0 0 Obligations et autres titres à revenu fixe 0 0 0 0 0 0 Actifs détenus jusqu'à l'échéance 0 0 0 0 0 0 Total des actifs financiers donnés en garantie 555 623 10 135 2 401 603 1 416 548 1 416 548 4 383 909 Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés 555 623 10 135 2 401 603 1 416 548 1 416 548 4 383 909 Le montant des passifs associés aux actifs financiers donnés en garantie dans le cadre des pensions s'élève à 8 617 milliers d' Euros . 13.1.1. Commentaires sur les actifs financiers transférés : Mises en pension et prêts de titres. — Le Groupe Banque Populaire Val de France réalise des opérations de mise en pension, ainsi que des prêts de titres. Selon les termes desdites conventions, le titre peut être cédé de nouveau par le cessionnaire durant la durée de l’opération de pension ou de prêt. Le cessionnaire doit néanmoins le restituer au cédant, à maturité de l’opération. Les flux de trésorerie générés par le titre sont également transmis au cédant. Le Groupe Banque Populaire Val de France considère avoir conservé la quasi-totalité des risques et avantages des titres mis en pension ou prêtés. Par conséquent, ces derniers n’ont pas été décomptabilisés. Ces opérations incluent notamment les titres apportés à BPCE pour mobilisation au nom du Groupe BPCE auprès de la Banque centrale européenne (BCE), dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie. Cessions de créances. — Le Groupe Banque Populaire Val de France cède des créances à titre de garantie (articles L. 211-38 ou L. 313-23 et suivants du Code monétaire et financier) dans le cadre de refinancements garantis, notamment auprès de la banque centrale. Ce type de cession à titre de garantie emporte transfert juridique des droits contractuels, et donc « transfert d’actifs » au sens de l’amendement à IFRS 7. Le groupe reste néanmoins exposé à la quasi-totalité des risques et avantages, ce qui se traduit par le maintien des créances au bilan. Titrisations consolidées avec investisseurs externes. — Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de l’amendement à IFRS 7. En effet, le groupe a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan du groupe via la consolidation du fonds). — Pour les opérations de titrisation consolidées, par transparence : – la quote-part des créances cédées revenant aux investisseurs externes est considérée comme étant donnée en garantie à des tiers ; – la quote-part des créances cédées revenant aux parts et obligations auto souscrites par le groupe, et éliminées en consolidation, n’est pas considérée comme étant donnée en garantie, sauf si ces titres ont été apportés au pool de trésorerie du Groupe BPCE ou utilisés dans le cadre d’un mécanisme de refinancement. 163 948 milliers d’ Euros d’obligations séniors souscrites dans le cadre de l’opération « Titrisation des crédits immobiliers » ont été prêtées à BPCE SA en 2017, en complément de 1 169 200 milliers d’ Euros d’obligations séniors précédemment souscrites lors de la première opération « Titrisation des crédits immobiliers » de 2014, et de 83 400 milliers d’ Euros d’obligations séniors précédemment souscrites lors de la deuxième opération « Titrisation des crédits personnels de 2016, dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. 13.1.2. Commentaires sur les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés. — Les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés sont généralement affectés en garantie sous forme de nantissements. Les principaux dispositifs concernés sont Banques Populaires Covered Bonds, la CRH (Caisse de refinancement de l’habitat) , BPCE SFH. Par ailleurs, conformément au cadre légal français, les garanties intrinsèques attachées aux émissions d’obligations sécurisées ne sont pas comptabilisées en engagements de garantie donnés. 13.1.3. Actifs financiers reçus en garantie dont l'entité peut disposer. — Le Groupe Banque Populaire Val de France ne dispose pas d’actifs financiers reçus en garantie. 13.2. Actifs financiers intégralement décomptabilisés pour lesquels le Groupe conserve une implication continue . — Le Groupe Banque Populaire Val de France n’a pas décomptabilisé d’actifs financiers pour lesquels il conserve une implication continue. Note 14. – Informations sur les opérations de locations financement et de location simple. 14.1. Opérations de location en tant que bailleur. — Le Groupe Banque Populaire Val de France ne réalise pas d’opérations de location financement. Concernant la location simple, le montant des paiements minimaux à recevoir au titre des contrats non résiliables s’élève à 30 milliers d’ Euros , d’une durée résiduelle comprise entre 1 et 5 ans. 14.2. Opérations de location en tant que preneur : — Paiements minimaux futurs : (En milliers d’Euros) 31 décembre 2017 31 décembre 2016 Durée résiduelle Durée résiduelle < 1 an > ou égal à 1 an à < 5 ans > 5 ans Total < 1 an > ou égal à 1 an à < 5 ans > 5 ans Total Location simple  : Paiements minimaux futur s à payer au titre des contrats non résiliables -859 -8 059 -2 787 -11 705 -1 066 -6 816 -2 878 -10 760 Paiements minimaux futurs à recevoir au titre des contrats de sous-location non résiliables 0 0 — Montants comptabilisés dans le compte de résultat : (En milliers d’Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Location simple : Paiements minimaux -5 112 -6 484 Loyers conditionnels inclus dans les charges de la période -107 -83 Produits des sous-locations 0 0 Note 15. – Juste valeur des actifs et passifs financiers au coût amorti. Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie attendus. Les hypothèses simplificatrices retenues pour évaluer la juste valeur des instruments au coût amorti sont présentées en note 4,1,6. (En milliers d’Euros) 31 décembre 2017 31 décembre 2016 Juste valeur Cotation sur un marché actif (niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3) Juste valeur Cotation sur un marché actif (niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3) Actifs financiers au cout amorti : Prêts et créances sur les établissements de crédit 2 271 690 0 145 032 2 126 658 1 986 716 0 150 968 1 835 748 Prêts et créances sur la clientèle 11 169 105 6 282 134 394 11 028 429 10 644 557 0 139 566 10 504 991 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 0 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers au cout amorti : Dettes envers les établissements de crédit 3 057 885 0 4 807 3 053 078 2 790 267 0 7 397 2 782 870 Dettes envers la clientèle 9 191 070 0 4 152 569 5 038 501 8 970 304 0 3 747 255 5 223 049 Dettes représentées par un titre 1 113 383 0 0 1 113 383 805 376 0 0 805 376 Dettes subordonnées 10 568 0 10 568 0 12 248 0 12 248 0 Note 16. – Intérêts dans les entités structurées non consolidées. 16.1. Nature des intérêts dans les entités structurées non consolidées. — Une entité structurée non consolidée est une entité structurée qui n’est pas contrôlée et donc pas comptabilisée selon la méthode de l’intégration globale. En conséquence, les intérêts détenus dans une coentreprise ou une entreprise associée qui ont le caractère d’entité structurée relèvent du périmètre de cette annexe. Il en est de même des entités structurées contrôlées et non consolidées pour des raisons de seuils. — Sont concernées toutes les entités structurées dans lesquelles le Groupe Banque Populaire Val de France détient un intérêt et intervient avec l’un ou plusieurs des rôles suivants : – originateur / structureur / arrangeur ; – agent placeur ; – gestionnaire ; – ou, tout autre rôle ayant une incidence prépondérante dans la structuration ou la gestion de l’opération (ex : octroi de financements, de garanties ou de dérivés structurants, investisseur fiscal, investisseur significatif,…). Au cas particulier de la gestion d'actifs, les investissements dans des structures de capital-investissement / risque ou des fonds immobiliers sont présentés sauf caractère non significatif pour le Groupe Banque Populaire Val de France. Un intérêt dans une entité correspond à toute forme de lien contractuel ou non contractuel exposant le Groupe Banque Populaire Val de France à un risque de variation des rendements associés à la performance de l’entité. Les intérêts dans une autre entité peuvent être attestés, entre autres, par la détention d’instruments de capitaux propres ou de titres de créance, ainsi que, par d’autres formes de liens, telles qu’un financement, un crédit de trésorerie, un rehaussement de crédit, l’octroi de garanties ou des dérivés structurés. Le Groupe Banque Populaire Val de France restitue dans la note 16,2 l’ensemble des opérations enregistrées à son bilan au titre des risques associées aux intérêts détenus dans les entités structurées retenues dans le périmètre ci-avant. Les entités structurées avec lesquelles le Groupe Banque Populaire Val de France est en relation peuvent être regroupées en deux familles : les entités mises en œuvre dans l’activité de gestion d’actif et les entités créées dans le cadre d’un financement structuré. — Gestion d’actif : La gestion d'actifs financiers (aussi appelée gestion de portefeuille ou Asset Management) consiste à gérer des capitaux ou des fonds confiés par des investisseurs en investissant dans les actions, les obligations, les sicav de trésorerie, les hedge funds etc. L’activité de gestion d’actif qui fait appel à des entités structurées est représentée par la gestion collective ou gestion de fonds. Elle regroupe plus spécifiquement les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier (autres que les structures de titrisation) ainsi que les organismes équivalents de droit étranger. Il s’agit en particulier d’entités de type OPCVM, fonds immobiliers et fonds de capital investissement. — Financements (d’actifs) structurés : Le financement structuré désigne l'ensemble des activités et produits mis en place pour apporter des financements aux acteurs économiques tout en réduisant le risque grâce à l'utilisation de structures complexes. Il s’agit de financements d’actifs mobiliers (afférents aux transports aéronautiques, maritimes ou terrestres, télécommunication…), d’actifs immobiliers et d’acquisition de sociétés cibles (financements en LBO). Le Groupe peut être amené à créer une entité structurée dans laquelle est logée une opération de financement spécifique pour le compte d’un client. Il s'agit d'organisation contractuelle et structurelle. Les spécificités de ces financements se rattachent à la gestion des risques, avec le recours à des notions telles que le recours limité ou la renonciation à recours, la subordination conventionnelle et/ou structurelle et l'utilisation de véhicules juridiques dédié appelé en particulier à porter un contrat unique de crédit-bail représentatif du financement accordé. 16.2. Nature des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées . — Les actifs et passifs comptabilisés dans les différents postes du bilan du Groupe au titre des intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées contribuent à la détermination des risques associés à ces entités. Les valeurs recensées à ce titre à l’actif du bilan, complétées des engagements de financement et de garantie donnés sous déduction des engagements de garantie reçus, sont retenues pour apprécier l’exposition maximale au risque de perte. Le poste « notionnel des dérivés » correspond au notionnel des ventes d’options vis-à-vis des entités structurées. Les données en question sont présentées ci-dessous, agrégées sur la base de leur typologie d’activité. (En milliers d’Euros) Titrisation Gestion d'actifs Financements structurés Autres activités Total au 31 décembre 2017 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de transaction 0 0 0 0 0 Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) 0 0 0 0 0 Instruments financiers classés en juste valeur sur option 0 0 0 0 0 Actifs financiers disponibles à la vente 0 73 956 11 633 0 85 589 Prêts et créances 0 42 041 7 229 0 49 270 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 0 0 0 0 0 Actifs divers 0 0 0 0 0 Total actif 0 115 997 18 862 0 134 859 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 0 Provisions 0 0 11 060 0 11 060 Total passif 0 0 11 060 0 11 060 Engagements de financement donnés 0 0 0 0 0 Engagements de garantie donnés 0 0 0 0 0 Garantie reçues 0 0 0 0 0 Notionnel des dérivés 0 0 0 0 0 Exposition maximale au risque de perte 0 0 0 0 0 Taille de l'entité structurée 0 660 305 18 841 0 679 146 16.3. Revenus et valeur comptable des actifs transférés dans les entités structurées non consolidées sponsorisées . — Une entité structurée est sponsorisée par une entité du groupe lorsque les deux indicateurs suivants sont cumulativement satisfaits : – elle est impliquée dans la création et la structuration de l’entité structurée ; – elle contribue au succès de l’entité en lui transférant des actifs ou en gérant les activités pertinentes. Lorsque le rôle de l’entité du groupe se limite simplement à un rôle de conseil, d’arrangeur, de dépositaire ou d’agent placeur, l’entité structurée est présumée ne pas être sponsorisée. Le Groupe Banque Populaire Val de France n’est pas sponsor d’entités structurées. Note 17. – Périmètre de consolidation. 17.1. Évolution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2016 : Sorties du périmètre. — Le Groupe Banque Populaire Val de France n’a pas enregistré de sortie du périmètre de consolidation. Entrées dans le périmètre. — Le périmètre de consolidation du Groupe Banque Populaire Val de France a évolué au cours de l’exercice 2017, par l’entrée en périmètre de sa quote-part respective dans chacune des deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») mentionnées au paragraphe 18.2 : BPCE Home Loans FCT 2017_5 et BPCE Home Loans FCT 2017_5 Demut. En effet, compte-tenu du montage de l’opération, le Groupe Banque Populaire Val de France contrôle et en conséquence consolidé, une portion de chacune de ces deux entités correspondant à sa quote-part dans l’opération, conformément aux paragraphes B76-B79 de la norme IFRS 10. 17.2. Opérations de titrisation . — En 2017, deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : BPCE Home Loans FCT 2017_5 et BPCE Home Loans FCT 2017_5 Demut, toutes deux nées d’une opération de titrisation interne au groupe réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’ Épargne le 22 mai 2017. Cette opération s’est traduite par une cession de prêts immobiliers (10,5 milliards d’ Euros environ pour le Groupe BPCE et 197 230 milliers d’ Euros pour la Banque Populaire Val de France) à BPCE Home Loans FCT 2017_5 et in fine, une souscription, par les établissements ayant cédé les crédits, des titres émis par les entités ad hoc. Elle prolonge l'opération BPCE Master Home Loans mise en place en mai 2014, toujours en vie, basée sur une cession de prêts immobiliers et complète ainsi de manière similaire la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. Cette opération permet de maintenir à un niveau élevé le collatéral du Groupe BPCE éligible aux opérations de refinancement de l' Euros ystème tout en diversifiant les actifs apportés à ce genre d’opérations. Le Groupe Banque Populaire Val de France a participé aux opérations « Titrisation » du Groupe BPCE. A ce titre, il consolidé ses « silos », entités structurées dont il détient le contrôle, puisqu’il est exposé, ou qu’il a droit, à l’intégralité des rendements variables de ses « silos » de FCT. 17.3. Périmètre de consolidation au 31 décembre 201 7. — Les entités dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Pour les entités répondant à la définition d’entités du secteur financier du règlement (UE) n°575/2013 du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 (dit « CRR »), les seuils de consolidation comptable sont alignés, à compter 31 décembre 2017, sur ceux retenus pour le périmètre de consolidation prudentiel. L’article 19 du CRR fait référence à un seuil de 10 millions d’ Euros de total bilan et de hors bilan. Pour les entités du secteur non financier, le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées selon le principe de la significativité ascendante. Selon ce principe, toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-ci. — Entités consolidantes : – Banque Populaire Val de France – SOCAMI Val de France – SOCAMA Val de France — Société consolidée par mise en équivalence (entreprise associée)  : – Société de Banque et de l’Expansion Le pourcentage de contrôle et d’intérêt de la Banque Populaire Val de France est de 49,99 %. 17.4. Entreprises non consolidées au 31 décembre 2017. — Les entreprises non consolidées sont constituées : – d’une part, des participations significatives qui n’entrent pas dans le périmètre de consolidation, – d’autre part, des entreprises exclues de la consolidation en raison des leur intérêt non significatif. Le Groupe Banque Populaire Val de France ne détient pas de participations significatives qui n’entrent pas dans le périmètre de consolidation. — Les entreprises exclues de la consolidation en raison de leur intérêt non significatif sont les suivantes, avec pour chacune l’indication de la part de capital détenue par le groupe, directement et indirectement : – Val de France Immo 100% – EURL Vecteur 100% – Financière Vecteur 100% – Val de France Transaction 100% Note 18. – Honoraires des Commissaires aux comptes. — Les honoraires comptabilisés au titre des missions réalisées par les commissaires aux comptes pour le Groupe Banque populaire Val de France sont les suivants : (En milliers d’Euros) DELOITTE Thierry MOREL & A ssociés Certification des comptes  : 85 102 BPVF 85 85 Filiales 17 Services autres que la certification des comptes  : 9 9 BPVF 9 9 Filiales Total 94 111 VII. — Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés. (Exercice clos le 31 décembre 2017.) Aux sociétaires de la Banque Populaire Val de France, 1. Opinion. — En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes consolidés de la société Banque Populaire Val de France relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2017, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l'exercice, de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit. 2. Fondement de l’opinion. — Référentiel d’audit : Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie "Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés" du présent rapport. — Indépendance : Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 1er janvier 2017 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n°537/2014 ou par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. 3. Justification des appréciations - Points clés de l'audit : En application des dispositions des articles L. 823-9 et R. 823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l'audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément. — Risque de crédit – dépréciation individuelle et collective : — (Notes 4.1.7, 5.6.2, 6.7 et 7.1.2 de l’annexe) : Risque identifié Notre réponse La Banque Populaire Val de France est exposée aux risques de crédit et de contrepartie clientèle. Ces risques résultant de l’incapacité de ses clients ou de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers, portent essentiellement sur ses activités de prêts. La Banque constitue des dépréciations et provisions destinées à couvrir les risques avérés de pertes. Ces dépréciations peuvent prendre la forme de dépréciations individuelles des crédits et engagements hors bilan concernés ou de dépréciations collectives pour les portefeuilles de crédits présentant des risques homogènes et non dépréciés individuellement. Les dépréciations individuelles sont déterminées par le management en fonction des flux futurs recouvrables estimés (compte tenu des garanties susceptibles d’être mises en œuvre) sur chacun des crédits concernés. Les provisions collectives sont déterminées à partir de modèles statistiques reposant sur divers paramètres, tant bâlois que propres, calculés au niveau du groupe BPCE. Au 31 décembre 2017, sur un total de créances clientèle de 11 085 million d’ E uros , les dépréciations s’élèvent à 240,7 million d ’E uros. Nous avons considéré que l’identification et l’évaluation du risque de crédit constituait un point clé de l’audit étant donné que les provisions induites constituent une estimation significative pour l’établissement des comptes et font appel au jugement de la direction. En particulier dans le contexte de coût du risque bas que connait la Banque sur son marché principal, nous avons considéré que l’appréciation de l’adéquation du niveau de couverture des risques de crédit par des provisions et le niveau du coût du risque associé constituent une zone d’attention particulière cette année. Les expositions aux risques de crédit et de contrepartie clientèle représentent près de 72% du total bilan de la Banque Populaire Val de France au 31 décembre 2017. – Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons examiné le dispositif de contrôle et testé la conception et l’efficacité des contrôles clés relatifs au recensement des expositions (et notamment à l’identification de l’assiette des créances porteuses de risque avéré), au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur base individuelle et collective. – Pour les dépréciations individuelles, nos travaux ont notamment consisté en la réalisation de tests de contrôle du dispositif d’identification et de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses ; du processus de revue de crédit et du dispositif de valorisation des garanties. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risque, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants de provisions. – Concernant les dépréciations collectives, nos travaux sont pour l’essentiel fondés sur les conclusions des travaux réalisés par les auditeurs de la consolidation du groupe BPCE, dont les experts risques ont revu les évolutions méthodologiques impactant le modèle de provisionnement collectif, ainsi que les tests rétrospectifs sur base historique, qui conduisent à la détermination des principaux paramètres de provisionnement. – Enfin, nous avons vérifié l’information qui était donnée à ce titre dans l’annexe des comptes consolidés. Provisions pour risques juridiques et non-conformité . — (Notes 4.5 et 5 .16 de l’annexe)  : Risque identifié Notre réponse La Banque Populaire Val de France fait l’objet de litiges devant des instances judiciaires, d’enquêtes et de demandes d’informations de la part de juridictions de différentes natures. L’évaluation des risques juridiques et de non-conformité (y compris fiscale) qui en résultent repose sur l’estimation de la Direction en date d’arrêté. La comptabilisation d’une provision, la détermination de son montant ainsi que l’information financière communiquée nécessitent par nature l’exercice du jugement, en raison notamment de la difficulté à estimer l’issue et les conséquences financières des procédures en cours. Nous avons considéré en conséquence que les provisions pour risques juridiques et de non-conformité constituaient un point clé de l’audit compte tenu de la sensibilité de ces provisions aux hypothèses et options retenues par la Direction. Les provisions pour risques juridiques et non-conformité sont inclues dans les provisions pour risques et charges, qui s’élèvent à 102,8 million d’Euros au 31 décembre 2017. – Nous avons examiné le dispositif d’identification, d’évaluation, et de provisionnement des risques juridiques et de non-conformité. – Nous avons pris connaissance du statut des procédures en cours et des principaux risques identifiés par la Banque Populaire Val de France, à partir notamment d’échanges réguliers avec la Direction (et plus particulièrement la Direction financière) ainsi que de l’examen de la documentation mise à notre disposition. – Nos travaux ont également consisté à apprécier le caractère raisonnable des hypothèses et des données utilisées par la Direction pour l’estimation du montant des provisions comptabilisées en date d’arrêté. Nous avons notamment impliqué nos spécialistes en droit fiscal pour procéder à la revue critique des analyses de risques fiscaux identifiés par la Banque Populaire Val de France et des provisions y afférentes. – Nous avons par ailleurs mené des procédures de confirmation de litiges en cours auprès des Conseils juridiques de la Banque Populaire Val de France. – Enfin, nous avons vérifié l’information qui était donnée à ce titre dans l’annexe des comptes consolidés. 4. Vérification des informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion du conseil d’administration. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. 5. Informations résultant d'autres obligations légales et réglementaires. — Désignation des commissaires aux comptes : Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société Banque Populaire Val de France par votre assemblée générale du 24 mai 2016 pour DELOITTE et Associés, et du 16 mai 1998 pour Thierry MOREL & Associés. Au 31 décembre 2017, le cabinet DELOITTE et Associés était dans la 2eme année de sa mission sans interruption et Thierry MOREL & Associés dans la 20ème année. 6. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes consolidés : Il appartient à la direction d’établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes consolidés ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d’administration. 7. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés. — Objectif et démarche d'audit : Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. — En outre : – il identifie et évalue les risques que les comptes consolidés comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; – il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; – il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes consolidés ; – il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes consolidés au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; – il apprécie la présentation d’ensemble des comptes consolidés et évalue si les comptes consolidés reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle ; – concernant l’information financière des personnes ou entités comprises dans le périmètre de consolidation, il collecte des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour exprimer une opinion sur les comptes consolidés. Il est responsable de la direction, de la supervision et de la réalisation de l’audit des comptes consolidés ainsi que de l’opinion exprimée sur ces comptes. — Rapport au comité d’audit : Nous remettons un rapport au comité d’audit qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit, figurent les risques d’anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit. Ces points sont décrits dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Chartres et Neuilly-sur-Seine le 27 avril 2018. Les commissaires aux comptes : Thierry Morel et Associés  : Deloitte & Associés   : Florent B urtin  ; Charlotte Vandeputte  ; A ssocié . Associée . C. — Rapport de gestion. Le rapport de gestion du Conseil d’administration de la Banque Populaire Val de France fait partie intégrante du rapport annuel 2017 de la Banque Populaire Val de France, et est disponible sur demande auprès du service Communication, à l’adresse du siège social de la Banque Populaire Val de France, 9 avenue NEWTON, 78183 SAINT QUENTIN EN YVELINES Cedex.

23/04/2018 : Publications périodiques (4)

Société : Banque populaire Val de France
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 1801298
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social: 9, avenue Newton , 78180 MONTIGNY-LE-BRETONNEUX 549 800 373 R.C.S. Versailles Situation au 31 mars 2018 (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 116 711 Effets Publics et Valeurs assimilées 461 650 Créances sur les Établissements de Crédit 2 214 756 Opérations avec la clientèle 9 310 506 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 831 464 Actions et Autres Titres à revenu variable 9 269 Participations et autres titres détenus à long terme 777 132 Parts dans les entreprises liées 29 008 Immobilisations Incorporelles 545 Immobilisations corporelles 125 458 Autres Actifs 109 017 Comptes de Régularisation 144 268 Total actif 15 129 784 Passif Montant Dettes envers les Établissements de Crédit 2 944 467 Opérations avec la clientèle 9 100 158 Dettes représentées par un titre 1 065 372 Autres Passifs 91 363 Comptes de Régularisation 179 454 Provisions 106 929 Dettes subordonnées 0 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 234 288 CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-) 1 407 753 Capital souscrit 383 770 Primes d'émission 7 445 Réserves 650 295 Provisions réglementées et Subventions d'investissement 0 Report à nouveau (+/-) 366 243 Total passif 15 129 784 Hors-bilan Montant Engagements donnés Engagements de financement 1 095 094 Engagements de garantie 531 870 Engagements sur titres 101 Engagements reçus Engagements de financement 13 Engagements de garantie 1 149 258 Engagements sur titres 101

24/01/2018 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Val de France
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1800083
Texte de l'annonce :

1800083

24 janvier 2018BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°11


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE

 Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: 9, avenue Newton

78 180 MONTIGNY-LE-BRETONNEUX

549 800 373 R.C.S. Versailles

 

Situation au 31 décembre 2017

(En milliers d'Euros)

Actif

Montant

Caisse, Banques Centrales, CCP

142 910

Effets Publics et Valeurs assimilées

489 091

Créances sur les Établissements de Crédit

2 259 069

Opérations avec la clientèle

9 225 602

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

1 821 419

Actions et Autres Titres à revenu variable

9 809

Participations et autres titres détenus à long terme

776 932

Parts dans les entreprises liées

29 008

Immobilisations Incorporelles

572

Immobilisations corporelles

126 743

Autres Actifs

96 434

Comptes de Régularisation

133 808

Total actif

15 111 397

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

3 023 601

Opérations avec la clientèle

9 036 761

Dettes représentées par un titre

1 045 512

Autres Passifs

69 218

Comptes de Régularisation

270 199

Provisions

108 875

Dettes subordonnées

0

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

234 288

CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-)

1 322 943

Capital souscrit

382 960

Primes d'émission

7 445

Réserves

650 236

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

0

Report à nouveau (+/-)

282 302

Total passif

15 111 397

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

Engagements de financement

1 066 839

Engagements de garantie

534 869

Engagements sur titres

75

Engagements reçus

 

Engagements de financement

0

Engagements de garantie

1 181 473

Engagements sur titres

75

 

 

1800083

27/10/2017 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Val de France
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1704823
Texte de l'annonce :

1704823

27 octobre 2017BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°129


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE

 Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: 9, avenue Newton, 78 180 MONTIGNY-LE-BRETONNEUX

549 800 373 R.C.S. Versailles

 

Situation au 30 septembre 2017

(En milliers d'Euros)

Actif

Montant

Caisse, Banques Centrales, CCP

114 712

Effets Publics et Valeurs assimilées

446 998

Créances sur les Établissements de Crédit

1 941 713

Opérations avec la clientèle

9 084 456

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

1 787 260

Actions et Autres Titres à revenu variable

14 213

Participations et autres titres détenus à long terme

760 877

Parts dans les entreprises liées

28 008

Immobilisations Incorporelles

603

Immobilisations corporelles

126 692

Autres Actifs

82 749

Comptes de Régularisation

137 249

TOTAL ACTIF

14 525 530

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

2 780 395

Opérations avec la clientèle

8 907 573

Dettes représentées par un titre

862 876

Autres Passifs

73 789

Comptes de Régularisation

233 405

Provisions

108 420

Dettes subordonnées

0

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

234 287

CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-)

1 324 785

Capital souscrit

384 803

Primes d'émission

7 445

Réserves

650 235

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

0

Report à nouveau (+/-)

282 302

TOTAL PASSIF

14 525 530

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

Engagements de financement

1 081 252

Engagements de garantie

513 327

Engagements sur titres

116

Engagements reçus

 

Engagements de financement

12 500

Engagements de garantie

1 164 700

Engagements sur titres

116

 

 

1704823

24/07/2017 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Val de France
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1703931
Texte de l'annonce :

1703931

24 juillet 2017BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°88


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE

 Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

Banques Populaires et aux établissements de crédit

Siège social: 9, avenue Newton, 78180 MONTIGNY-LE-BRETONNEUX

549 800 373 R.C.S. Versailles

 

Situation au 30 juin 2017.

(En milliers d'Euros.)

Actif

Montant

Caisse, Banques Centrales, C.C.P.

133 933

Effets Publics et Valeurs assimilées

447 410

Créances sur les Etablissements de Crédit

1 925 692

Opérations avec la clientèle

8 958 032

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

1 831 566

Actions et Autres Titres à revenu variable

15 197

Participations et autres titres détenus à long terme

769 673

Parts dans les entreprises liées

28 008

Immobilisations incorporelles

635

Immobilisations corporelles

128 463

Autres actifs

86 880

Comptes de Régularisation

104 122

Total actif

14 429 611

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

2 809 797

Opérations avec la clientèle

8 870 390

Dettes représentées par un titre

781 000

Autres passifs

85 869

Comptes de Régularisation

207 306

Provisions

113 349

Dettes subordonnées

0

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

234 288

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

1 327 612

Capital souscrit

387 629

Primes d'émission

7 445

Réserves

650 236

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

0

Report à nouveau (+/-)

282 302

Total passif

14 429 611

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

Engagements de financement

1 152 403

Engagements de garantie

444 821

Engagements sur titres

110

Engagements reçus :

 

Engagements de financement

0

Engagements de garantie

1 800 015

Engagements sur titres

110

 

 

1703931

14/06/2017 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque populaire Val de France
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N1)
Numéro d'affaire : 1703008
Texte de l'annonce :

1703008

14 juin 2017BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°71


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE

 Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire

et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social: 9, avenue Newton – 78183 Saint-Quentin en Yvelines Cedex.

549 800 373 R.C.S. Versailles.

 

A. — Comptes individuels annuels au 31 décembre 2016

 

I. — Bilan et hors bilan

(En milliers d'Euros)

 

Actif

Notes

31 décembre 2016

31 décembre 2015

Caisses, banques centrales

 

123 108

151 601

Effets publics et valeurs assimilées

3.3

425 912

228 839

Créances sur les établissements de crédit

3.1

1 919 215

1 291 962

Operations avec la clientèle

3.2

8 699 376

8 466 041

Obligations et autres titres à revenu fixe

3.3

1 696 223

1 606 682

Actions et autres titres à revenu variable

3.3

15 365

19 453

Participations et autres titres détenus àlong terme

3.4

766 012

761 411

Parts dans les entreprises liées

3.4

28 008

28 008

Operations de crédit-bail et de locations simples

 

0

0

Immobilisations incorporelles

3.5

719

958

Immobilisations corporelles

3.5

133 028

141 035

Autres actifs

3.7

57 158

49 627

Comptes de régularisation

3.8

157 456

246 962

Total de l'actif

 

14 021 580

12 992 579

 

 

Passif

Notes

31 décembre 2016

31 décembre 2015

Banques centrales

 

0

0

Dettes envers les établissements de crédit

3.1

2 697 035

1 830 840

Operations avec la clientèle

3.2

8 637 179

8 301 607

Dettes représentées par un titre

3.6

713 469

824 987

Autres passifs

3.7

103 271

139 664

Comptes de régularisation

3.8

192 437

278 527

Provisions

3.9

114 255

125 225

Dettes subordonnées

 

0

0

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

3.10

234 288

234 288

Capitaux propres hors FRBG

3.11

1 329 646

1 257 442

Capital souscrit

 

383 595

380 650

Primes d'émission

 

7 445

7 445

Réserves

 

650 236

650 236

Ecart de réévaluation

 

0

0

Provisions réglementées et subventions d'investissement

 

0

1 267

Report à nouveau

 

210 854

143 965

Résultat de l'exercice (+/-)

 

77 517

73 880

Total du passif

 

14 021 580

12 992 579

 

 

Hors bilan

Notes

31 décembre 2016

31 décembre 2015

Engagements donnés :

 

 

 

Engagements de financement

4.1

968 636

878 610

Engagements de garantie

4.1

425 061

427 257

Engagements sur titres

 

134

137

Engagements reçus :

 

 

 

Engagements de financement

4.1

0

0

Engagements de garantie

4.1

1 741 520

1 674 829

Engagements sur titres

 

134

137

 

 

 

II. — Compte de résultat.

 

(En milliers d'Euros)

Notes

Exercice 2016

Exercice 2015

Intérêts et produits assimilés

5.1

370 190

395 864

Intérêts et charges assimilées

5.1

-168 843

-170 701

Produits sur opérations de crédit-bail et de locations simples

 

0

0

Charges sur opérations de crédit-bail et de locations simples

 

0

0

Revenus des titres à revenu variable

5.2

23 473

22 244

Commissions (produits)

5.3

190 715

183 409

Commissions (charges)

5.3

-30 224

-28 332

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

5.4

402

792

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

5.5

-1 520

2 271

Autres produits d'exploitation bancaire

5.6

8 824

4 480

Autres charges d'exploitation bancaire

5.6

-7 797

-9 952

Produit net bancaire

 

385 221

400 075

Charges générales d'exploitation

5.7

-242 886

-247 378

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-13 126

-13 415

Résultat brut d'exploitation

 

129 210

139 282

Coût du risque

5.8

-28 908

-35 786

Résultat d'exploitation

 

100 302

103 496

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

5.9

-1 517

-106

Résultat courant avant impôt

 

98 785

103 389

Résultat exceptionnel

5.10

0

0

Impôt sur les bénéfices

5.11

-22 535

-34 189

Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées

 

1 267

4 680

Résultat net

 

77 517

73 880

 

III. — Notes annexes aux comptes individuels annuels

 

Note 1. – Cadre général

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d'Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 15 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du Groupe.

Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau Caisse d'Epargne comprend les Caisses d'Epargne et les sociétés locales d'épargne (SLE).

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires.

Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 15 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du Groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, structure cotée dont le capital est détenu à 71,03 %, qui réunit la Banque de Grande Clientèle, l’Epargne et les Services Financiers Spécialisés ;

— la Banque commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International) ;

— les filiales et participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du Groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du Groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du Groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du Groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d'Epargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du Groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du Groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

 

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banque Populaire, le Fonds Réseau Caisse d'Epargne et de Prévoyance et le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisse d'Epargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt de 450 millions d’euros, effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 181,3 millions d’euros au 31 décembre 2016 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Epargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du Groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du Groupe.

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Epargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des Caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement.

La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d'épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d'épargne considérée, par la Caisse d'Epargne et de Prévoyance dont la société locale d'épargne concernée est l'actionnaire.

Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Evénements significatifs :

 

Opération de titrisation interne au Groupe BPCE. — Au 30 juin 2016, deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : BPCE Consumer Loans FCT 2016_5 et BPCE Consumer Loans FCT 2016_5 Demut, toutes deux nées d’une opération de titrisation interne au Groupe BPCE réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 27 mai 2016.

Pour le Groupe Banque Populaire Val de France, cette opération s’est traduite par une cession de prêts personnels de 125 375 milliers d’euros à BPCE Consumer Loans FCT 2016_5 et in fine une souscription des titres émis par les entités ad hoc.

Elle prolonge l'opération BPCE Master Home Loans mise en place en mai 2014, toujours en vie, basée sur une cession de prêts immobiliers, et complète ainsi de manière similaire la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE.

Cette opération permet de maintenir à un niveau élevé le collatéral du Groupe BPCE éligible aux opérations de refinancement de l'Eurosystème tout en diversifiant les actifs apportés à ce genre d’opérations.

 

Baisse du taux d’imposition. — La Loi de Finances 2017, publiée au Journal Officiel du 30 décembre 2016, a institué une baisse du taux d’impôt de 34,43 % à 28,92 % à compter de 2019 pour les établissements ayant un chiffre d’affaires inférieur à 1 milliard d’euros et de 2020 pour les établissements ayant un chiffre d’affaires supérieur à 1 milliard d’euros. Cette disposition a conduit la Banque populaire Val de France à revaloriser sa position d’impôts différés sur les prêts à taux zéro inscrite à son bilan et à comptabiliser une charge d’impôt différée de 1 592 milliers d’euros en 2016.

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — Aucun évènement postérieur à la clôture n’est à signaler.

 

Note 2. – Principes et méthodes comptables

 

2.1. Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels de la Banque Populaire Val de France sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

 

2.2. Changements de méthodes comptables. — Aucun changement de méthode comptable n’a affecté les comptes de l’exercice 2016.

Les textes adoptés par l’Autorité des normes comptables et d’application obligatoire en 2016 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement.

L’établissement n’anticipe pas l’application des textes adoptés par l’Autorité des normes comptables lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique.

 

2.3. Principes comptables et méthodes d'évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent.

Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

— continuité de l’exploitation ;

— permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ;

— indépendance des exercices ;

Et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :

 

2.3.1. Opérations en devises. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

Les créances, les dettes et les engagements hors bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition.

Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme secs ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats au comptant et de ventes à terme de devises. Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

 

2.3.2. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle. — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné.

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts de la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

 

Créances restructurées. — Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus.

Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt.

Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse.

 

Créances douteuses. — Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution.

L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois, six mois en matière immobilière et pour les créances sur les collectivités territoriales.

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée.

Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

 

Opérations de pension. — Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission bancaire.

Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

 

Dépréciation. — Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement.

Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ».

La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ».

Quand le risque de crédit est identifié, non pas sur base individuelle, mais sur la base d’un portefeuille d’encours présentant des caractéristiques de risques similaires et pour lequel les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance, il est constaté sous forme de provision au passif.

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

 

2.3.3. Titres. — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres ainsi que les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction.

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque.

 

Titres de transaction. — Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligible dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable.

Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus.

A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes.

 

Titres de placement. — Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres.

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 2514-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

 

Titres d’investissement. — Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt.

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres d’investissement ne peuvent pas, sauf exceptions, faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres.

Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

 

Titres de l’activité de portefeuille. — L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Titres de participation et parts dans les entreprises liées. — Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs.

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Autres titres détenus à long terme. — Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Reclassement d’actifs financiers. — Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants :

— dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

— lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance.

Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes :

— dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

— lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif.

A noter que le Conseil national de la comptabilité, dans son communiqué du 23 mars 2009, précise que « Les possibilités de transferts de portefeuille, en particulier du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement telles qu’elles étaient prévues par l’article 19 du règlement CRB n° 90-01 avant sa mise à jour par le règlement n° 2008-17 du CRC restent en vigueur et ne sont pas abrogées par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) ».

Le règlement n° 2008-17 du CRC remplacé par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) prévoyant des possibilités additionnelles de transferts entre portefeuilles, ces nouvelles possibilités de transferts complètent celles précédemment définies, et ce, à compter de la date d’application de ce règlement le 1er juillet 2008.

Par conséquent, un reclassement du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement demeure possible sur simple changement d’intention, si au jour du transfert, tous les critères du portefeuille d’investissement sont remplis.

 

2.3.4. Immobilisations incorporelles et corporelles. — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par le règlement n° 2014-03 de l’ANC.

 

Immobilisations incorporelles. — Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation.

Les logiciels sont amortis sur une durée maximum de 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels, en application des dispositions fiscales, est inscrite en amortissement dérogatoire.

Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations.

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire, sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché.

 

Immobilisations corporelles. — Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours.

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu.

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades / couverture / étanchéité

20-40 ans

Fondations / ossatures

30-60 ans

Ravalement

10-20 ans

Equipements techniques

10-20 ans

Aménagements techniques

10-20 ans

Aménagements intérieurs

8-15 ans

 

Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien.

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants.

 

2.3.5. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charges à répartir.

Pour les dettes structurées, en application du principe de prudence, seule la partie certaine de la rémunération ou du principal est comptabilisée. Un gain latent n’est pas enregistré. Une perte latente fait l’objet d’une provision.

 

2.3.6. Provisions. — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges directement liés ou non liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisées quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. A moins d’être couverte par un texte spécifique, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du CRC n° 2000-06.

Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux et une provision pour risques de contrepartie.

 

Engagements sociaux. — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la recommandation n° 2014-R-02 de l’Autorité des Normes comptables. Ils sont classés en 4 catégories :

— Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

— Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice ; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail. Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

— Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

— Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements nets des actifs de couverture, et le coût des services passés et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus que sont les écarts actuariels.

 

Provisions épargne logement. — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

2.3.8. Fonds pour risques bancaires généraux. — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF.

Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité et aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2).

 

2.3.9. Instruments financiers à terme. — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

 

Opérations fermes. — Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

— microcouverture (couverture affectée) ;

— macrocouverture (gestion globale de bilan) ;

— positions spéculatives / positions ouvertes isolées ;

— gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

En cas de surcouverture caractérisée, une provision pourra être constituée sur l’instrument de couverture, à hauteur de la quote-part en surcouverture, si l’instrument est en moins-value latente. Dans ce cas, la dotation aux provisions affectera le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument.

La comptabilisation des plus ou moins-values latentes est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré).

Sur les marchés de gré à gré (qui incluent les opérations traitées en chambres de compensation), les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées.

Sur les marchés organisés ou assimilés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché.

Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés en tenant compte d’une décote pour risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs, si ces ajustements de valorisation sont significatifs. Les dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de ces ajustements de valorisation. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit :

— pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ;

— pour les opérations de microcouverture et de macrocouverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat.

 

Opérations conditionnelles. — Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macrocouverture.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé.

 

2.3.10. Intérêts et assimilés – Commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

La Banque Populaire Val de France a choisi l’option suivante concernant les intérêts négatifs :

— lorsque la rémunération d’un actif est négative, elle est présentée au compte de résultat en diminution des produits d’intérêts ;

— lorsque la rémunération d’un passif est positive, elle est présentée au compte de résultat en diminution des charges d’intérêts.

Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû.

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

— commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ;

— commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

2.3.11. Revenus des titres. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice. Il en est de même pour les titres super-subordonnés à durée indéterminée répondant à la définition d’un instrument de fonds propres prudentiels Tiers 1. La Banque Populaire Val de France considère en effet que ces revenus ont le caractère d’intérêts.

 

2.3.12. Impôt sur les bénéfices. — Les réseaux Caisses d’Epargne et Banques Populaires ont décidé depuis l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la Loi de finances rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes. Ce mécanisme s’inspire de l’intégration fiscale ouverte aux mutuelles d’assurance et tient compte de critères d’intégration autres que capitalistiques (le critère usuel étant une détention du capital à partir de 95 %).

La Banque Populaire Val de France a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

La charge d’impôt de l’exercice correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice. Elle comprend également les variations des provisions pour impôts sur les GIE fiscaux et l’impôt constaté d’avance au titre des crédits d’impôts reçus pour la rémunération des prêts à taux zéro.

 

2.3.13. Contributions aux mécanismes de résolution bancaire. — Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. En 2016, l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR), dans sa décision n°2016-C-51 du 10 octobre 2016, a arrêté une méthode de calcul par stock des contributions pour le mécanisme des dépôts. Pour le fonds de garantie des dépôts, le montant cumulé des contributions versées à la disposition du fonds au titre des mécanismes de dépôts, cautions et titres représente 4 376 milliers d’euros. Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 986 milliers d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 3 390 milliers d’euros.

La directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds devient un Fonds de Résolution Unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique). Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution.

En 2016, conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions pour l’année 2016. Le montant des contributions versées à la disposition du fonds représente, pour l’exercice 2016, 1 357 milliers d’euros dont 1 153 milliers d’euros comptabilisés en charge et 204 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan.

 

Note 3. – Informations sur le bilan

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations.

Certaines informations relatives au risque de crédit requises par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont présentées dans le rapport de gestion des risques. Elles font partie des comptes certifiés par les commissaires aux comptes.

 

3.1. Opérations interbancaires :

 

Actif (En milliers d'Euros)

31 décembre 2016

31 décembre 2015

Créances à vue

150 968

320 189

Comptes ordinaires

150 968

320 189

Comptes et prêts au jour le jour

0

0

Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour

 

 

Valeurs non imputées

 

 

Créances à terme

1 759 869

965 270

Comptes et prêts à terme

1 759 869

965 270

Prêts subordonnés et participatifs

0

0

Valeurs et titres reçus en pension à terme

 

 

Créances rattachées

8 378

6 503

Créances douteuses

0

0

Dont créances douteuses compromises

0

0

Dépréciations des créances interbancaires

0

0

Dont dépréciation sur créances douteuses compromises

0

0

Total

1 919 215

1 291 962

Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 150 466 milliers d'euros à vue et 262 325 milliers d'euros à terme.

La centralisation à la Caisse des Dépôts et Consignations de la collecte du Livret A et du LDD est passée à un taux de 100% des ressources, et représente, ajoutée à la centralisation à 50 % de la collecte du LEP, 1 488 980 milliers d'euros au 31 décembre 2016.

 

Passif (En milliers d'Euros)

31 décembre 2016

31 décembre 2015

Dettes à vue

15 116

14 996

Comptes ordinaires créditeurs

15 116

14 996

Comptes et emprunts au jour le jour

 

 

Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour

 

 

Autres sommes dues

 

 

Dettes à terme

2 633 072

1 778 504

Comptes et emprunts à terme

2 624 459

1 769 892

Valeurs et titres donnés en pension à terme

8 612

8 612

Autres sommes dues

16 346

5 540

Dettes rattachées

32 502

31 800

Total

2 697 035

1 830 840

 

Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 14 594 milliers d'euros à vue et 1 633 855 milliers d'euros à terme.

Le financement de la centralisation à 100 % auprès de la Caisse des Dépôts et Consignations de la collecte du Livret A et du LDD a été assuré en partie par des emprunts auprès des Caisses d’épargne pour un montant de 767 526 milliers d’euros au 31 décembre 2016.

 

3.2. Opérations avec la clientèle :

 

Créances sur la clientèle :

 

Actif (En milliers d'Euros)

31 décembre 2016

31 décembre 2015

Comptes ordinaires débiteurs

132 829

146 975

Créances commerciales

77 700

84 920

Autres concours à la clientèle

8 209 185

7 939 477

Crédits à l'exportation

1 876

2 089

Crédits de trésorerie et de consommation

448 440

482 760

Crédits à l'équipement

2 559 299

2 581 331

Crédits à l'habitat

5 174 535

4 834 322

Autres crédits à la clientèle

7 208

12 369

Valeurs et titres reçus en pension

0

0

Prêts subordonnés

0

0

Autres

17 827

26 606

Créances rattachées

20 993

22 666

Créances douteuses

456 926

482 968

Dépréciations des créances sur la clientèle

-198 257

-210 965

Total

8 699 376

8 466 041

 

Les créances sur la clientèle éligibles au Système européen de Banque Centrale se montent à 393 880 milliers d’euros.

 

Dettes vis-à-vis de la clientèle :

 

Passif (En milliers d'Euros)

31 décembre 2016

31 décembre 2015

Comptes d'épargne à régime spécial

3 620 695

3 450 740

Livret A

826 406

796 624

PEL / CEL

1 180 455

1 074 790

Autres comptes d'épargne à régime spécial

1 613 835

1 579 325

Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle

4 907 719

4 736 211

Dépôts de garantie

0

0

Autres sommes dues

12 818

13 342

Dettes rattachées

95 946

101 314

Total

8 637 179

8 301 607

 

Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle :

 

(En milliers d'Euros)

31 décembre 2016

31 décembre 2015

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

3 747 082

0

3 747 082

3 273 851

0

3 273 851

Emprunts auprès de la clientèle financière

0

0

0

0

0

0

Valeurs et titres donnés en pension livrée

0

0

0

0

0

0

Autres comptes et emprunts

0

1 160 637

1 160 637

0

1 462 360

1 462 360

Total

3 747 082

1 160 637

4 907 719

3 273 851

1 462 360

4 736 211

 

Répartition des encours de crédit par agent économique :

 

(En milliers d'Euros)

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

Brut

Dépréciation individuelle

Brut

Dépréciation individuelle

Sociétés non financières

3 052 730

281 410

-147 848

180 073

-107 442

Entrepreneurs individuels

562 471

61 562

-23 403

37 097

-18 186

Particuliers

4 696 157

113 908

-26 992

58 397

-19 434

Administrations privées

26 862

46

-14

7

-5

Administrations publiques et Sécurité Sociale

60 362

0

0

0

0

Autres, créances rattachées, valeurs non imputées

42 126

0

0

0

0

Total au 31 décembre 2016

8 440 708

456 926

-198 257

275 574

-145 067

Total au 31 décembre 2015

8 194 038

482 968

-210 965

288 187

-158 457

 

3.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable :

 

3.3.1. Portefeuille titres :

 

(En milliers d'Euros)

31 décembre 2016

31 décembre 2015

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Effets publics et valeurs assimilées

0

425 912

0

425 912

0

228 839

0

228 839

Valeurs brutes

0

419 752

0

419 752

0

225 816

0

225 816

Créances rattachées

0

6 478

0

6 478

0

3 031

0

3 031

Dépréciations

0

-318

0

-318

0

-8

0

-8

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

127 283

1 568 940

1 696 223

0

85 249

1 521 433

1 606 682

Valeurs brutes

0

108 594

1 568 711

1 677 305

0

76 191

1 521 532

1 597 723

Créances rattachées

0

18 747

229

18 976

0

9 554

675

10 229

Dépréciations

0

-58

0

-58

0

-496

-775

-1 271

Actions et autres titres à revenu variable

0

15 365

0

15 365

0

19 453

0

19 453

Montants bruts

0

16 207

0

16 207

0

20 155

0

20 155

Créances rattachées

0

0

0

0

0

0

0

0

Dépréciations

0

-842

0

-842

0

-702

0

-702

Total

0

568 560

1 568 940

2 137 500

0

333 541

1 521 433

1 854 973

 

Le poste « obligations et autres titres à revenu fixe » des titres d’investissement, comprend les titres résultant de la participation de l’établissement à l’opération « Titrisation » du Groupe BPCE (voir note 1.3).

La valeur de marché des titres d’investissement s’élève à 1 568 711 milliers d’Euros.

 

Pour les effets publics et valeurs assimilées, le montant des créances représentatives des titres prêtés s’élève à 419 752 milliers d’euros.

Le détail des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics sur les pays européens ayant fait l’objet de dispositifs de soutien de l’Union Européenne, est repris dans le tableau suivant :

 

(En milliers d'Euros)

31 décembre 2016

31 décembre 2015

Valeur comptable

Valeur nominale

Juste valeur

Maturité

Valeur comptable

Valeur nominale

Juste valeur

Maturité

Transaction

Placement

Investissement

Transaction

Placement

Investissement

Grèce

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Irlande

0

40 000

0

40 000

46 789

3,09

0

5 000

0

5 000

5 069

0,30

Portugal

0

36 438

0

36 500

39 398

2,8

0

7 500

0

7 500

8 255

2,46

Chypre

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Espagne

0

59 937

0

60 013

68 098

5,18

0

34 476

0

34 483

35 369

1,01

Hongrie

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Italie

0

59 920

0

60 000

66 445

2,83

0

7 500

0

7 500

8 196

2,08

Total

0

196 295

0

196 513

220 730

 

0

54 476

0

54 483

56 889

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe (encours bruts) :

 

(En milliers d'Euros)

31 décembre 2016

31 décembre 2015

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Titres cotés

0

84 617

1 351 600

1 436 217

0

60 969

1 337 000

1 397 969

Titres non cotés

0

23 977

217 112

241 089

0

15 222

179 532

194 754

Dont Titres prêtés

0

81 500

1 345 600

1 427 100

0

0

1 296 000

1 296 000

Dont Titres empruntés

0

0

0

0

0

0

0

0

Créances douteuses

0

0

0

0

0

0

5 000

5 000

Créances rattachées

0

18 747

229

18 976

0

9 554

675

10 229

Total

0

127 341

1 568 940

1 696 281

0

85 745

1 522 207

1 607 952

Dont titres subordonnés

0

14 093

205 980

220 073

0

20 945

0

20 945

 

83 400 milliers d’euros d’obligations séniors souscrites dans le cadre de l’opération « Titrisation des crédits personnels » décrite en note 1.3 ont été prêtées à BPCE SA, en complément de 1 262 200 milliers d’euros d’obligations séniors précédemment souscrites lors de la première opération « Titrisation des crédits immobiliers » de 2014, dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE.

Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à 376 milliers d’euros au 31 décembre 2016 contre 503 milliers d’euros au 31 décembre 2015.

Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 4 972 milliers d’euros au 31 décembre 2016 contre 4 436 milliers d’euros au 31 décembre 2015.

Les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 338 milliers d’euros au 31 décembre 2016. Au 31 décembre 2015, les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élevaient à 116 milliers d’euros.

La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 419 752 milliers d'euros au 31 décembre 2016 contre 225 816 milliers d’euros au 31 décembre 2015.

 

Actions et autres titres à revenu variable (encours bruts) :

 

(En milliers d'Euros)

31 décembre 2016

31 décembre 2015

Transaction

Placement

TAP

Total

Transaction

Placement

TAP

Total

Titres cotés

0

6 881

0

6 881

0

6 881

0

6 881

Titres non cotés

0

9 326

0

9 326

0

13 274

0

13 274

Créances rattachées

0

0

0

0

0

0

0

0

Total

0

16 207

0

16 207

0

20 155

0

20 155

 

Pour les titres de placement, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à 843 milliers d’euros au 31 décembre 2016 contre 702 milliers d’euros au 31 décembre 2015.

Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 9 277 milliers d’euros au 31 décembre 2016 contre 10 050 milliers au 31 décembre 2015.

 

3.3.2. Evolution des titres d’investissement :

 

(En milliers d'Euros)

31 décembre 2015

Achats

Cessions

Remboursements

Décotes / surcotes

Transferts

Reclassement

31 décembre 2016

Effets publics

0

0

0

0

0

0

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

1 522 207

388 401

-5 015

-336 703

0

0

50

1 568 940

Dont Titres de créances négociables

10 132

0

0

0

0

0

0

10 132

Dont obligations

1 506 400

388 379

0

-336 200

0

0

0

1 558 579

Dont titrisation

5 000

0

-5 000

0

0

0

0

0

Dont Créances rattachées

675

22

-15

-503

0

0

50

229

Total

1 522 207

388 401

-5 015

-336 703

0

0

50

1 568 940

 

3.3.3. Reclassements d’actifs. — La Banque Populaire Val de France n’a pas opéré de reclassements d’actif.

 

3.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme :

 

3.4.1. Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme :

 

(En milliers d'Euros)

31 décembre 2015

Augmentation

Diminution

Conversion

Autres variations

31 décembre 2016

Valeurs brutes

789 790

4 667

-31

0

0

794 426

Participations et autres titres détenus à long terme

761 782

4 667

-31

0

0

766 418

Comptes courants associés

0

0

0

0

0

0

Parts dans les entreprises liées

28 008

0

0

0

0

28 008

Dépréciations

-371

-107

72

0

0

-406

Participations et autres titres à long terme

-371

-107

72

0

0

-406

Parts dans les entreprises liées

0

0

0

0

0

0

Immobilisations financières nettes

789 419

4 560

41

0

0

794 020

 

Les autres titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’association au fonds de garantie des dépôts (2 848 milliers d’euros), et les certificats d’associés au fonds de garantie des dépôts (2 238 milliers d’euros)

La Banque Populaire Val de France détient une participation de 4,31% dans le capital de BPCE pour un montant de 642 509 milliers d’euros, identique à celui du 31 décembre 2015.

Cette participation a été estimée à 750 672 milliers d’euros au 31 décembre 2016. La plus-value latente est restée inchangée à 108 163 milliers d’euros.

La valeur des titres de l’organe central a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Ces principales filiales sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividende Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques jugés raisonnables. Les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées, y compris les principaux effets attendus de Bâle 3, ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation.

L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’organe central.

 

3.4.2. Tableau des filiales et participations. — Les montants sont exprimés en milliers d’euros.

 

Filiales et participations

Capital

Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG le cas échéant

Quote-part du capital détenue (en %)

Valeur comptable des titres détenus

Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés et TSDI

Montants des cautions et avals donnés par la société

CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos)

Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice

Brut

Nette

A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1 % du capital de la société astreinte à la publication

1. Filiales (détenues à + de 50%)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SASU Financière Vecteur (1)

5 560

5 299

100%

10 198

10 198

0

0

857

725

2 158

Sas val de France Immobilisations (1)

5 150

6 550

100%

5 046

5 046

0

0

2 638

1 535

446

SAS Ile d'IE (2)

12 248

-753

95%

11 633

11 633

0

0

625

-61 213

0

2. Participations (détenues entre 10 et 50%)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SBE (1)

32 900

12 589

50%

18 000

18 000

0

0

14 551

2 335

511

Société des Nouveaux Hôtels (2) (3)

29 300

-14 324

30%

8 676

8 676

0

0

15 767

-1 387

0

Ouest Croissance (2)

96 948

62 338

11%

25 150

25 150

0

0

14 299

11 256

405

GIE IBP Investissement (2) (3)

57 389

0

18%

6 759

6 759

0

0

36 353

0

0

B. Renseignements globaux sur les autres titres

Filiales françaises (ensemble)

 

 

 

1 131

1 131

0

0

 

 

1 501

Filiales étrangères (ensemble)

 

 

 

0

0

0

0

 

 

0

Certificats d'associations

 

 

 

2 848

2 848

0

0

 

 

1

Certificats d'associés

 

 

 

2 239

2 239

 

 

 

 

 

Participations dans les sociétés françaises

 

 

 

702 746

702 340

0

0

 

 

19 398

Participations dans les sociétés étrangères

 

 

 

0

0

0

0

 

 

0

Dont participations dans les sociétés cotées

 

 

 

0

0

 

 

 

 

 

(1) au 31 décembre 2016

(2) au 31 décembre 2015

(3) ca ht

 

3.4.3. Entreprises dont l’établissement est associé indéfiniment responsable :

 

Dénomination

Siège

Forme juridique

SOCAMA Val de France *

2 avenue de Milan 37924 Tours Cedex 9

SCM

SOCAMI Val de France *

2 avenue de Milan 37924 Tours Cedex 9

SCM

IBP Investissements

23 Place de Wicklow 78180 Montigny le Bretonneux

GIE

* En vertu du protocole d'accord liant la BPVF et les 2 SCM

 

3.4.4. Opérations avec les entreprises liées :

 

(En milliers d'Euros)

Etablissements de crédit

Autres entreprises

31 décembre 2016

31 décembre 2015

Créances

0

43 355

43 355

36 365

Dont subordonnées

0

0

0

0

Dettes

0

6 967

6 967

6 843

Dont subordonnées

0

0

0

0

Engagements donnés

0

0

0

0

Engagements de financement

0

0

0

0

Engagements de garantie

0

0

0

0

Autres engagements donnés

0

0

0

0

Engagements reçus

0

0

0

0

Engagements de financement

0

0

0

0

Engagements de garantie

0

0

0

0

Autres engagements reçus

0

0

0

0

Total

0

50 322

50 322

43 208

 

3.5. Immobilisations incorporelles et corporelles :

 

3.5.1. Immobilisations incorporelles :

 

(En milliers d'Euros)

31 décembre 2015

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31 décembre 2016

Valeurs brutes

7 100

0

-141

0

6 959

Droits au bail et fonds commerciaux

6 544

0

-141

0

6 403

Logiciels

5

0

0

0

5

Autres

551

0

0

0

551

Amortissements et dépréciations

-6 143

-239

141

0

-6 241

Droits au bail et fonds commerciaux

-5 633

-192

141

0

-5 684

Logiciels

-5

0

0

0

-5

Autres

-505

-47

0

0

-552

Total valeurs nettes

958

-239

0

0

719

 

3.5.2. Immobilisations corporelles :

 

(En milliers d'Euros)

31 décembre 2015

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31 décembre 2016

Valeurs brutes

256 614

7 173

-8 617

0

255 170

Immobilisations corporelles d'exploitation

253 719

7 173

-8 617

0

252 275

Terrains

5 659

0

-148

72

5 583

Constructions

192 727

5 623

-5 798

2 738

195 290

Parts de SCI

0

0

0

0

0

Autres

55 331

1 550

-2 671

-2 808

51 402

Immobilisations hors exploitation

2 895

0

0

0

2 895

Amortissements et dépréciations

-115 579

-12 887

6 324

0

-122 142

Immobilisations corporelles d'exploitation

-115 044

-12 800

6 324

0

-121 520

Terrains

0

0

0

0

0

Constructions

-73 698

-9 892

3 905

0

-79 685

Parts de SCI

0

0

0

0

0

Autres

-41 346

-2 908

2 419

0

-41 835

Immobilisations hors exploitation

-535

-87

0

0

-622

Total valeurs nettes

141 035

-5 714

-2 293

0

133 028

 

3.6. Dettes représentées par un titre :

 

(En milliers d'Euros)

31 décembre 2016

31 décembre 2015

Bons de caisse et bons d'épargne

23

143

Titres du marché interbancaire et de créances négociables

701 707

814 054

Emprunts obligataires

0

0

Autres dettes représentées par un titre

0

0

Dettes rattachées

11 739

10 790

Total

713 469

824 987

 

3.7. Autres actifs et autres passifs :

 

(En milliers d'Euros)

31 décembre 2016

31 décembre 2015

Actif

Passif

Actif

Passif

Comptes de règlement sur opérations sur titres

0

0

0

0

Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus

0

3

0

5

Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres

0

1 348

0

1 607

Créances et dettes sociales et fiscales

43 108

47 525

37 706

44 655

Dépôts de garantie reçus et versés

10 248

53

7 884

127

Appels de marges

0

14 100

0

53 900

Échéances de prêts en attente de versement aux Fonds Communs de Titrisation

0

33 871

0

33 265

Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers

3 802

6 373

4 038

6 104

Total

57 158

103 271

49 627

139 663

 

La Banque Populaire Val de France a signé des contrats de collatéralisation avec NATIXIS et a comptabilisé un montant de 14 100 de milliers d’euros d’appels de marge reçus.

 

3.8. Comptes de régularisation :

(En milliers d'Euros)

31 décembre 2016

31 décembre 2015

Actif

Passif

Actif

Passif

Engagements sur devises

1

1

0

1

Charges et produits constatés d'avance

16 005

47 645

20 470

48 210

Produits à recevoir/Charges à payer

26 917

34 108

25 941

28 659

Valeurs à l'encaissement

78 423

84 443

177 841

183 539

Autres

36 111

26 240

22 710

18 118

Total

157 456

192 437

246 962

278 527

 

3.9. Provisions :

 

3.9.1. Tableau de variations des provisions :

 

(En milliers d'Euros)

31 décembre 2015

Dotations

Utilisations

Reprises

Autres mouvements

31 décembre 2016

Provisions pour risques de contrepartie

35 077

6 130

-202

-8 037

 

32 969

Provisions pour engagements sociaux

39 924

432

0

-2 614

 

37 742

Provisions pour PEL / CEL

11 837

660

0

-388

 

12 110

Autres provisions pour risques

38 386

3 245

-304

-9 893

 

31 435

Portefeuille titres et instruments financiers à terme

0

0

0

0

 

0

Provisions pour risque fiscal

25 351

1 150

-211

-5 570

 

20 720

Provisions pour contrôle fiscal

0

0

0

0

 

0

Provisions pour impôt différé

1 631

0

0

-1 631

 

0

Provisions pour risque opérationnel

7 203

1 593

0

-2 133

 

6 663

Risque RH dont URSSAF

3 023

502

0

-558

 

2 967

TVA sur immobilisations

1 178

0

-93

0

 

1 085

Provisions exceptionnelles

0

0

0

0

 

0

Provisions pour restructurations informatiques

0

0

0

0

 

0

Autres provisions exceptionnelles

0

0

0

0

 

0

Total

125 225

10 467

-506

-20 931

 

114 255

 

3.9.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie :

 

(En milliers d'Euros)

31 décembre 2015

Dotations

Utilisations

Reprises

31 décembre 2016

Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs

212 736

64 647

-28 891

-48 170

200 321

Dépréciations sur créances sur la clientèle

210 965

63 579

-28 891

-47 395

198 257

Dépréciations sur créances sur établissements de crédits

0

0

0

0

0

Dépréciations sur autres créances

1 771

1 068

0

-775

2 064

Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif

35 077

6 130

-202

-8 037

32 969

Provisions sur engagements hors bilan (1)

11 345

4 602

0

-6 077

9 870

Provisions sectorielles

0

0

0

0

0

Provisions pour risques de contrepartie clientèle (2)

23 732

1 528

-202

-1 960

23 098

Total

247 813

70 776

-29 093

-56 207

233 290

(1) Dont risque d’exécution d’engagements par signature.

(2) Une provision pour risque est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou au hors-bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance.

 

La Banque Populaire Val de France ne rachète pas les créances douteuses ou impayées qu’elle a préalablement cédées aux FCT de crédits immobiliers ou de crédits personnels. La gestion des impayés, du douteux et du contentieux de l’ensemble des créances cédées par les établissements du Groupe BPCE est réalisée au sein des FCT BPCE Master Home Loans et BPCE Consumer Loans FCT 2016_5.

La Banque Populaire Val de France est toujours exposée à un risque équivalent à celui de ses propres créances cédées, mais ce risque prend désormais la forme de garanties accordées aux FCT BPCE Master Home Loans Demut et BPCE Consumer Loans FCT 2016_5 Demut dont le rôle est de démutualiser les flux servis par les différentes tranches de titres émises par les FCT BPCE Master Home Loans et BPCE Consumer Loans FCT 2016_5. Pour les créances qu’elle a cédées au FCT, la Banque Populaire Val de France comptabilise désormais au passif des provisions pour risque d’exécution des engagements par signature en remplacement et pour un montant équivalent à celui des provisions sur base de portefeuilles.

L’engagement de garantie étant déjà provisionné, il ne figure pas au hors bilan.

 

3.9.3. Provisions pour engagements sociaux :

 

Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies. — Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Caisses d’Epargne et les Banques Populaires. L'engagement de la Banque Populaire Val de France est limité au versement des cotisations (9 229 milliers d'euros en 2016).

 

Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme. — Les engagements de la Banque Populaire Val de France concernent les régimes suivants :

— le régime de retraite des Banques Populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CARBP) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993 ;

— retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

— autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables.

 

Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d'Euros)

31 décembre 2016

31 décembre 2015

CARBP

Retraites

IFC

MDT

Total

CARBP

Retraites

IFC

MDT

Total

Valeur actualisée des engagements financés (A)

53 577

2 545

21 941

6 678

84 741

51 485

2 523

18 636

6 246

78 890

Juste valeur des actifs du régime (B)

26 525

2 290

8 382

0

37 197

26 678

2 290

6 748

0

35 716

Juste valeur des droits à remboursement (C)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur actualisée des engagements non financés (D)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Eléments non encore reconnus : écarts actuariels et coûts des services passés (E)

4 682

339

4 865

0

9 886

1 141

339

1 876

0

3 356

Solde net au bilan (A) - (B) - (C) + (D) - (E)

22 370

-84

8 694

6 678

37 658

23 666

-106

10 012

6 246

39 818

 

 

 

Analyse de la charge de l'exercice :

 

(En milliers d'Euros)

31 décembre 2016

31 décembre 2015

CARBP

Retraites

IFC

MDT

Total

CARBP

Retraites

IFC

MDT

Total

Prestations versées

1 735

0

510

218

2 463

1 616

0

682

158

2 456

Coût des services rendus de la période

0

0

-1 110

-401

-1 511

0

0

-1 265

-426

-1 691

Versement de la période au fonds

0

0

2 298

0

2 298

0

0

0

0

0

Coût financier

-440

-23

-293

-105

-861

-497

-13

-218

-94

-822

Rendement attendu des actifs de couverture

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Rendement attendu des droits à remboursement

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Ecarts actuariels : amortissement de l'exercice

0

0

-1

-144

-145

-314

-5

-82

503

102

Coût des services passés

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres

0

0

-86

0

-86

0

0

-240

0

-240

Total

1 295

-23

1 318

-432

2 158

805

-18

-1 123

141

-195

 

Principales hypothèses actuarielles :

 

 

Exercice 2016

Exercice 2015

CARBP

Retraites

IFC

MDT

CARBP

Retraites

IFC

MDT

Taux d'actualisation

1,22%

1,44%

1,33%

0,99%

1,83%

1,44%

2,29%

1,62%

Taux d'inflation

1,60%

1,70%

1,60%

1,60%

1,70%

1,70%

1,70%

1,70%

Duration

15

10

17

12

15

10

16

12

 

Sur l’année 2016, pour les engagements de retraite au titre de la CAR, sur l’ensemble des - 3 202 milliers d’euros d’écarts actuariels générés, - 3 831 milliers d’euros proviennent des écarts liés à la mise à jour du taux d’actualisation et + 629 milliers d’euros proviennent des ajustements liés à l’expérience. Les hypothèses démographiques n’ayant pas été modifiées, il n’y a pas d’écarts démographiques.

Au 31 décembre 2016, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 51,6 % en produits de taux, 38,5 % en actions et 9,9 % en autres actifs.

La table de mortalité est TGH05-TGF05 pour l’ensemble des régimes

Le taux d’actualisation utilisé est un taux « Euro corporate Composite AA+ ».

 

3.9.4. Provisions PEL / CEL :

 

(En milliers d'Euros)

31 octobre 2016

Age moyen

31 décembre 2015

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)

1 091 418

 

992 033

PEL 1,00%

4 430

1 mois

0

PEL 1,50%

19 813

5 mois

0

PEL 2,00%

86 487

11 mois

43 396

PEL 2,50%

502 650

36 mois

462 389

PEL 3,50%

158 628

101 mois

160 481

PEL 4,50%

124 245

173 mois

129 069

PEL 3,60%

3 783

201 mois

4 253

PEL 4,00%

8 258

212 mois

8 487

PEL 4,25%

7 612

225 mois

7 740

PEL 5,25%

55 056

246 mois

55 666

PEL 6,00%

101 618

292 mois

101 663

anciens PEL

18 838

394 mois

18 889

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

82 600

244 mois

82 757

Total

1 174 018

 

1 074 790

 

Les données utilisées pour le calcul des provisions épargne-logement sont arrêtées à la date du 31 octobre 2016.

 

Encours de crédits épargne-logement :

 

(En milliers d'Euros)

31 octobre 2016

31 décembre 2015

Encours de crédits au titre des plans épargne logement

1 063

1 560

Encours de crédits au titre des comptes épargne logement

5 057

7 517

Total

6 120

9 077

 

Les données utilisées pour le calcul des provisions épargne-logement sont arrêtées à la date du 31 octobre 2016.

 

Provisions sur engagements liés aux comptes et plan épargne-logement :

 

(En milliers d'Euros)

31 décembre 2015

Dotations / reprises nettes

31 décembre 2016

Provisions constituées au titre des PEL

10 832

614

11 446

PEL 1,00%

0

112

112

PEL 1,50%

0

463

463

PEL 2,00%

647

984

1 631

PEL 2,50%

4 385

-384

4 001

PEL 3,50%

908

-228

680

PEL 4,50%

482

179

661

PEL 3,60%

56

-10

46

PEL 4,00%

115

1

116

PEL 4,25%

135

-11

124

PEL 5,25%

1 188

-157

1 031

PEL 6,00%

2 404

-281

2 123

anciens PEL

512

-54

458

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

1 005

-342

663

Provisions constituées au titre des crédits PEL

0

0

0

Provisions constituées au titre des crédits CEL

0

0

0

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

0

0

0

Total

11 837

272

12 109

 

La Banque Populaire Val de France a comptabilisé une dotation à la provision épargne-logement d’un montant de 272 milliers d’euros au titre de ses engagements sur les comptes et plans épargne logement.

 

3.10. Fonds pour risques bancaires généraux :

 

(En milliers d'Euros)

31 décembre 2015

Augmentation

Diminution

Autres variations

31 décembre 2016

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

175 660

0

0

0

175 660

Fonds Régionaux de Solidarité

24 755

0

-182

0

24 573

Fonds réseau banque populaire

24 146

130

0

0

24 276

Fonds de Garantie Mutuel

9 727

52

0

0

9 779

Total

234 288

182

-182

0

234 288

 

Au 31 décembre 2016, les Fonds pour Risques Bancaires Généraux incluent notamment 24 276 milliers d'euros affectés au Fonds Réseau Banque Populaire, 9 780 milliers d'euros affectés au Fonds de Garantie Mutuel et 24 573 milliers d'euros affectés au Fonds Régional de Solidarité.

 

3.11. Capitaux propres :

 

(En milliers d'Euros)

Capital

Primes d'émission

Réserves/ autres

Report à nouveau

Résultat

Total capitaux propres hors FRBG

Total au 31 décembre 2014

400 000

7 445

656 183

81 568

69 824

1 215 020

Mouvements de l'exercice

-19 350

0

-4 680

62 397

4 056

42 423

Total au 31 décembre 2015

380 650

7 445

651 503

143 965

73 880

1 257 442

Variation de capital

2 945

0

0

0

0

2 945

Résultat de la période

0

0

0

0

77 517

77 517

Distribution de dividendes

0

0

0

0

-6 991

-6 991

Autres mouvements

0

0

-1 267

66 889

-66 889

-1 267

Dont changement de méthode

0

0

0

0

0

0

Dont provisions réglementées

0

0

-1 267

0

0

-1 267

Dont affectation du résultat

0

0

0

66 889

-66 889

0

Total au 31 décembre 2016

383 595

7 445

650 236

210 854

77 517

1 329 646

 

Le capital social de la Banque Populaire Val de France s’élève à 383 595 milliers d’euros et est composé de 7 672 milliers de parts sociales de nominal 50 euros entièrement détenues par les sociétaires.

 

3.12. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées.

 

(En milliers d'Euros)

Moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminé

31 décembre 2016

Total des emplois

2 523 706

1 002 813

4 607 923

4 329 788

276 496

12 740 726

Effets publics et valeurs assimilées

11 487

31 495

251 598

131 332

0

425 912

Créances sur les établissements de crédit

1 835 569

1 495

62 951

19 200

0

1 919 215

Opérations avec la clientèle

491 574

796 848

3 174 160

3 960 298

276 496

8 699 376

Obligations et autres titres à revenu fixe

185 076

172 975

1 119 214

218 958

0

1 696 223

Opérations de crédit-bail et de locations simples

0

0

0

0

0

0

Total des ressources

4 873 633

545 217

3 359 243

859 670

2 409 920

12 047 683

Dettes envers les établissements de crédit

253 964

108 987

1 928 028

406 056

0

2 697 035

Opérations avec la clientèle

4 573 545

319 195

1 122 140

212 379

2 409 920

8 637 179

Dettes représentées par un titre

46 124

117 035

309 075

241 235

0

713 469

Dettes subordonnées

0

0

0

0

0

0

 

Note 4. – Informations sur le hors bilan et opérations assimilées

 

4.1. Engagements reçus et donnés :

 

4.1.1. Engagements de financement :

 

(En milliers d'Euros)

31 décembre 2016

31 décembre 2015

Engagements de financement donnés

 

 

En faveur des établissements de crédit

0

0

En faveur de la clientèle

968 636

878 610

Ouverture de crédits documentaires

6 018

5 363

Autres ouvertures de crédits confirmés

962 578

873 107

Autres engagements

41

141

Total des engagements de financement donnés

968 636

878 610

Engagements de financement reçus

 

 

D'établissements de crédit

0

0

De la clientèle

0

0

Total des engagements de financement reçus

0

0

 

4.1.2. Engagements de garantie :

 

(En milliers d'Euros)

31 décembre 2016

31 décembre 2015

Engagements de garantie donnés

 

 

D'ordre d'établissements de crédit

0

0

Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

0

0

Autres garanties

0

0

D'ordre de la clientèle

425 061

427 257

Cautions immobilières

53 105

44 595

Cautions administratives et fiscales

18 340

24 692

Autres cautions et avals donnés

254 609

245 608

Autres garanties données

99 007

112 362

Total des engagements de garantie donnés

425 061

427 257

Engagements de garantie reçus

 

 

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

1 741 520

1 674 829

Total des engagements de garantie reçus

1 741 520

1 674 829

 

4.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan. — Au 31 décembre 2016, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 193 113 milliers d’euros de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 287 279 milliers d’euros au 31 décembre 2015,

— 195 994 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BP Covered Bonds contre 238 554 milliers d’euros au 31 décembre 2015,

— 552 828 milliers d’euros de créances données en garantie auprès de la Caisse de Refinancement Hypothécaire contre 549 766 milliers d’euros au 31 décembre 2015,

— 1 139 023 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH, contre 1 228 831 milliers d’euros au 31 décembre 2015,

— 200 768 milliers d’euros de créances mobilisées dans le cadre du processus EBCE, contre 145 524 milliers d’euros au 31 décembre 2015.

Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la Banque Populaire Val de France en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers.

Dans le cadre de l’opération de Titrisation des crédits immobiliers, la Banque Populaire Val de France effectue le recouvrement des sommes dues sur les crédits cédés pour le compte du FCT. Afin de sanctuariser les encaissements reçus de la clientèle et qui appartiennent juridiquement au FCT, il a été mis en place un « compte d’affectation spécial (CAS) », figurant parmi les comptes ordinaires de la Banque Populaire Val de France. Ce compte reçoit les sommes recouvrées dans l’attente de leur reversement au FCT. Au 31 décembre 2016, le montant de cet actif grevé au bénéfice du FCT figure dans les « autres valeurs affectées en garantie » et s’élève à 31 228 milliers d’euros.

 

4.2. Opérations sur instruments financiers à terme :

 

4.2.1. Instruments financiers et opérations de change à terme :

 

(En milliers d'Euros)

31 décembre 2016

31 décembre 2015

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Opérations fermes

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

0

0

0

0

Contrats de taux d'intérêt

0

0

0

0

0

0

0

0

Contrats de change

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres contrats

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations de gré à gré

2 460 888

0

2 460 888

12 447

2 214 499

0

2 214 499

43 705

Accords de taux futurs (FRA)

0

0

0

0

0

0

0

0

Swaps de taux d'intérêt

2 308 448

0

2 308 448

12 450

2 109 786

0

2 109 786

43 706

Swaps financiers de devises

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres contrats à terme

152 440

0

152 440

-3

104 713

0

104 713

-1

Total opérations fermes

2 460 888

0

2 460 888

12 447

2 214 499

0

2 214 499

43 705

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

0

0

0

0

Options de taux d'intérêt

0

0

0

0

0

0

0

0

Options de change

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres options

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations de gré à gré

0

4 651

4 651

2

0

20 942

20 942

21

Options de taux d'intérêt

0

0

0

0

0

0

0

0

Options de change

0

4 651

4 651

2

0

20 942

20 942

21

Autres options

0

0

0

0

0

0

0

0

Total opérations conditionnelles

0

4 651

4 651

2

0

20 942

20 942

21

Total instruments financiers et change à terme

2 460 888

4 651

2 465 539

12 449

2 214 499

20 942

2 235 441

43 727

Les montants notionnels des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Banque Populaire Val de France sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux.

Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de devises.

 

4.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré :

 

(En milliers d'Euros)

31 décembre 2016

31 décembre 2015

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Total

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Total

Opérations fermes

1 738 448

570 000

0

2 308 448

1 494 786

615 000

0

2 109 786

Accords de taux futurs (FRA)

0

0

0

0

0

0

0

0

Swaps de taux d'intérêt

1 738 448

570 000

0

2 308 448

1 494 786

615 000

0

2 109 786

Swaps financiers de devises

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres contrats à terme de taux d'intérêt

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations conditionnelles

0

0

0

0

0

0

0

0

Options de taux d'intérêt

0

0

0

0

0

0

0

0

Total

1 738 448

570 000

0

2 308 448

1 494 786

615 000

0

2 109 786

 

 

 

4.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

 

(En milliers d'Euros)

De 0 à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

31 décembre 2016

Opérations fermes

288 326

1 364 686

655 436

2 308 448

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

Opérations de gré à gré

288 326

1 364 686

655 436

2 308 448

Opérations conditionnelles

0

0

0

0

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

Opérations de gré à gré

0

0

0

0

Total

288 326

1 364 686

655 436

2 308 448

 

4.3. Ventilation du bilan par devise. — Le bilan par devise autre que l’euro de la Banque Populaire Val de France au 31 décembre 2016 n’est pas significatif.

 

Note 5. – Informations sur le compte de résultat

 

5.1. Intérêts, produits et charges assimilés :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations avec les établissements de crédit

17 086

-33 837

-16 751

18 856

-34 805

-15 949

Opérations avec la clientèle

258 174

-84 090

174 085

284 089

-93 308

190 781

Obligations et autres titres à revenu fixe

63 357

-37 494

25 863

60 462

-28 156

32 306

Prêts et emprunts subordonnés

0

 

0

0

84

0

84

Instruments de macro couverture

31 573

-13 422

18 150

32 373

-14 431

17 941

Autres

0

0

0

0

0

0

Total

370 190

-168 843

201 347

395 864

-170 701

225 163

 

Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD et ceux du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations.

Parmi les produits d’intérêts figure une dotation nette à la provision épargne logement pour un montant de 272 milliers d’euros pour l’exercice 2016, contre 393 milliers d’euros pour l’exercice 2015.

 

5.2. Revenus des titres à revenu variable :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Actions et autres titres à revenu variable

554

555

Participations et autres titres détenus à long terme

0

0

Parts dans les entreprises liées

22 919

21 689

Total

23 473

22 244

 

5.3. Commissions :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

4 724

-109

4 615

646

-376

271

Opérations avec la clientèle

82 362

-406

81 956

83 723

-440

83 284

Opérations sur titres

5 962

0

5 962

6 319

0

6 319

Moyens de paiement

37 265

-22 468

14 797

37 837

-20 102

17 735

Opérations de change

116

0

116

108

0

108

Engagements hors-bilan

9 043

-3 483

5 560

5 951

-3 534

2 417

Prestations de services financiers

17 838

-3 758

14 080

16 655

-3 881

12 774

Vente de produits d'assurance (hors IARD)

33 005

0

33 005

31 923

0

31 923

Activités de conseil

400

0

400

246

0

246

Autres commissions

0

0

0

0

0

0

Total

190 715

-30 224

160 492

183 409

-28 332

155 077

5.4. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Titres de transaction

31

45

Opérations de change

371

539

Instruments financiers à terme

0

0

Portefeuille de négociation

0

208

Total

402

792

 

5.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

-13

0

-13

-397

0

-397

Dotations

-614

0

-614

-512

0

-512

Reprises

601

0

601

115

0

115

Résultat de cession

-1 508

0

-1 508

2 668

0

2 668

Autres éléments

0

0

0

0

0

0

Total

-1 520

0

-1 520

2 271

0

2 271

 

5.6. Autres produits et charges d'exploitation bancaire :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Produits

Charges

Total

Produits

Charges

Total

Quote-part d'opérations faites en commun

1 858

-3 425

-1 567

1 807

-3 998

-2 191

Activités immobilières

25

0

25

37

0

37

Provisions pour risques moyens de paiement

3 068

-2 521

547

770

-5 387

-4 618

Autres activités diverses

23

0

23

33

0

33

Autres produits et charges accessoires

3 850

-1 851

1 999

1 833

-567

1 266

Total

8 824

-7 797

1 028

4 480

-9 952

-5 472

 

5.7. Charges générales d'exploitation :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Salaires et traitements

-78 498

-78 870

Charges de retraite et assimilées

-9 171

-12 098

Autres charges sociales

-31 708

-32 878

Intéressement des salariés

-10 089

-10 386

Participation des salariés

-3 972

-4 022

Impôts et taxes liés aux rémunérations

-12 568

-12 497

Total des frais de personnel

-146 006

-150 751

Impôts et taxes

-13 158

-9 909

Autres charges générales d'exploitation

-83 721

-86 717

Total des autres charges d'exploitation

-96 880

-96 626

Total

-242 886

-247 378

 

Frais de personnel. — L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 699 cadres et 1 382 non cadres, soit un total de 2 081 salariés.

Le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel et représente un montant estimé de 2 700 milliers d’euros.

L’utilisation du CICE est présentée dans la partie 6 « Informations sociales, environnementales et sociétales » du rapport annuel.

 

Impôts et taxes. — Les entreprises n'ont pas l'obligation d'appliquer l’interprétation IFRIC 21 « Droits ou taxes » dans les comptes individuels en référentiel français mais la Banque Populaire Val de France a décidé au cas particulier d’aligner les référentiels français et IFRS puisqu’il s’agit d’une interprétation de la norme IAS 37 « Passifs, passifs éventuels et actifs éventuels » qui est à l'origine des règles comptables françaises sur les passifs.

Selon l’interprétation IFRIC 21, une entité doit comptabiliser une dette relative à des droits ou des taxes prélevées par une autorité publique, uniquement lorsque le fait générateur tel que prévu par la législation se produit. Si l’obligation de payer la taxe naît de la réalisation progressive de l’activité, celle-ci doit être comptabilisée au fur et à mesure sur la même période. Enfin, si l’obligation de payer est générée par l’atteinte d’un certain seuil, le passif lié à cette taxe ne sera enregistré que lorsque le seuil sera atteint. Lorsque l’obligation de payer la taxe naît au 1er janvier, cette dernière doit être enregistrée à compter de cette même date.

Les principales taxes concernées par ce changement de méthode sont notamment la taxe systémique bancaire (TSB), la contribution pour frais de contrôle ACPR et la taxe foncière.

Par mesure de simplicité et compte tenu du caractère peu significatif, il a été décidé d’appliquer également ce changement à la C3S.

 

5.8. Coût du risque :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dépréciations d'actifs

-64 455

41 493

-8 589

710

-30 841

-80 688

51 656

-5 823

337

-34 518

Interbancaires

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Clientèle

-63 387

40 718

-8 572

710

-30 530

-80 409

51 212

-5 823

337

-34 683

Titres et débiteurs divers

-1 068

775

-18

0

-311

-279

444

0

0

165

Provisions de passif

-6 130

8 062

0

0

1 933

-9 782

8 514

0

0

-1 268

Engagements hors-bilan

-4 602

6 077

0

0

1 475

-6 915

7 359

0

0

444

Provisions pour risque clientèle

0

1 544

0

0

1 544

-690

0

0

0

-690

Autres

-1 528

442

0

0

-1 086

-2 177

1 155

0

0

-1 022

Total

-70 585

49 555

-8 589

710

-28 908

-90 471

60 171

-5 823

337

-35 786

 

5.9. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations

-35

0

0

-35

-42

0

0

-42

Dotations

-107

0

0

-107

-90

0

0

-90

Reprises

72

0

0

72

48

0

0

48

Résultat de cession

12

0

-1 494

-1 482

195

0

-260

-64

Total

-23

0

-1 494

-1 517

153

0

-260

-106

 

5.10. Résultat exceptionnel. — Aucun résultat exceptionnel n’a été comptabilisé au cours de l’exercice 2016.

 

5.11. Impôt sur les bénéfices. — La Banque Populaire Val de France est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE.

L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Résultat net comptable (A)

77 517

73 880

Impôt social (B)

22 535

34 189

Réintégrations (C)

29 770

41 049

Dépréciations sur actifs immobilisés

248

294

Autres dépréciations et provisions

19 286

24 159

Dotation FRBG

0

0

OPCVM

0

0

Moins-values régime long terme et exonérées

0

0

QP bénéfices sociétés de personnes ou GIE

5 177

495

Divers

5 059

16 101

Déductions (D)

65 652

69 276

Plus-values long terme exonérées

11

1 214

Reprises dépréciations et provisions

29 417

31 523

Dividendes

21 980

20 854

Reprise FRBG

0

0

Quote-part pertes sociétés de personnes ou GIE

0

1 646

Amortissement frais acquisition

0

0

Frais de constitution

0

0

Divers

14 244

14 039

Base fiscale à taux normal (A) +(B) +(C)-(D)

64 170

79 842

 

 

Taux

(En milliers d'Euros)

 

33,33%

15,00%

Au titre du résultat courant

64 170

0

Au titre du résultat exceptionnel

0

0

Bases imposables avant imputation des déficits

64 170

0

Imputations des déficits

0

0

Bases imposables

64 170

0

Impôt correspondant

-21 390

0

+ Contributions 3,3%

-697

0

- Déductions au titre des crédits d'impôts*

0

0

Impôt comptabilisé

-22 087

0

Provisions pour retour aux bénéfices des filiales

0

0

Dégrèvements ou recouvrements d'impôt

1 331

0

Régularisation d'impôt exercice précédent

-245

0

Impôt différé sur PTZ

-2 694

0

Abandon de créance

-4 986

0

Provisions pour impôts

6 147

0

Total

-22 534

0

 

Le contrat de Relation de confiance que la Banque Populaire Val de France a signé avec l’Administration fiscale n’a pas donné lieu à une demande de régularisation significative de la charge d’impôt comptabilisée en 2014.

La Banque Populaire Val de France a par ailleurs bénéficié d’un remboursement de la taxe de 3 % sur les distributions qu’elle avait acquitté en 2013 dans le cadre du rachat des CCI par NATIXIS, pour un montant de 1 549 milliers d’euros.

Elle a également comptabilisé deux abandons de créance au titre d’opérations de défiscalisation, d’un montant de 881 milliers d’euros en faveur du GIE ELEONORE BAIL et 4 085 milliers d’euros en faveur de la SNC PIANA ROPAX qui ont été compensés par la reprise de provisions pour risque fiscal d’un montant total de 5 793 milliers d’euros.

 

5.12. Répartition de l'activité. — Le Groupe Banque Populaire Val de France exerçant l’essentiel de ses activités dans le secteur de la Banque commerciale et Assurance, la production de tableaux détaillés n’est pas nécessaire.

L’analyse géographique des indicateurs sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités. Le Groupe Banque Populaire Val de France réalise ses activités en France.

 

Note 6. – Autres informations

 

6.1. Consolidation. — En référence à l’article 4111-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), en application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Banque Populaire Val de France établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international

 

6.2. Honoraires des commissaires aux comptes. — Le montant des honoraires des Commissaires aux comptes, au titre de leur mission de Commissariat aux comptes, de certification et d’examen des comptes individuels et consolidés, comptabilisé sur l’exercice 2016, conformément à la lettre de mission du 19 décembre 2016 s’élève à 180 milliers d’euros HT, dont 63 milliers d’euros pour KPMG Audit, 63 milliers d’euros pour Thierry MOREL et Associés et 54 milliers d’euros pour DELOITTE.

 

6.3. Implantations dans les pays non coopératifs. — L’article L.511-45-I du Code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe de leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les États ou territoires qui n’ont pas conclu avec la France de convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscale permettant l’accès aux renseignements bancaires.

Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme.

Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considérés comme insuffisamment coopératifs en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvaient avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces États et territoires (mise en œuvre du décret n° 2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du Groupe BPCE dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction.

Cette déclaration se base sur la liste des pays cités dans l’arrêté du 21 août 2013 pris en application de l’article 238-0-A du Code général des impôts.

Au 31 décembre 2016, la Banque Populaire Val de France n’exerce pas d’activité et n’a pas d’implantation dans les territoires fiscalement non coopératifs.

 

IV. — Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels

(Exercice clos le 31 décembre 2016)

 

 

Aux actionnaires,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2016, sur :

— le contrôle des comptes annuels de la Banque Populaire Val de France, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d’Administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans les notes 2.3.2 et 3.2 de l’annexe aux comptes annuels, la Banque Populaire Val de France constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture à l’actif par des dépréciations déterminées sur base individuelle, et au passif, par des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

— Valorisation des titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme par la Banque Populaire Val de France sont évalués à leur valeur d'utilité selon les modalités décrites dans les notes 2.3.3 et 3.4 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille. La note 3.4.1 de l’annexe précise notamment l'approche qui a été retenue pour la valorisation des titres BPCE.

— Valorisation des portefeuilles titres et des instruments financiers : La Banque Populaire Val de France détient des positions sur titres et instruments financiers. Les notes 2.3.3 et 3.3 de l'annexe exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par la Banque Populaire Val de France et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’Administration et dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Neuilly-sur-Seine, Paris la Défense et Chartres, le 19 avril 2017.

 

Les Commissaires aux comptes :

 

V. — Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées

(Exercice clos le 31 décembre 2016)

 

 

Aux actionnaires,

 

En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées.

Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles des conventions dont nous avons été avisés ou que nous aurions découvertes à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l'existence d’autres conventions. Il vous appartient, selon les termes de l’article R.225-31 du code de commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation.

Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R.225-31 du code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions déjà approuvées par l’assemblée générale.

Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.

 

1. Conventions soumises à l’approbation de l’assemblée générale. — Nous vous informons qu'il ne nous a été donné avis d'aucune convention conclue au cours de l'exercice et soumis aux dispositions de l'article L.225-38 du Code de commerce.

 

2. Conventions déjà approuvées par l’assemblée générale. — En application de l’article R.225-30 du code de commerce, nous avons été informés que l’exécution des conventions suivantes, déjà approuvées par l’assemblée générale au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé.

Monsieur Gérard BELLEMON, Président du Conseil d’administration de la Banque Populaire Val de France et membre du Conseil de surveillance de BPCE, est concerné par la conclusion des conventions suivantes :

 

Avenant à la convention cadre de crédit et de garantie financière. — Il est rappelé que la Banque Populaire Val de France, ainsi que d’autres Banques Populaires, ont conclu en 2007 avec la société Banques Populaires Covered Bonds (BPCB), la Banque Fédérale des Banques Populaires (BFBP, devenue BP Participations, puis BPCE) et Natixis une convention cadre de crédit et de garantie financière, définissant les conditions auxquelles BPCB prêtera des fonds aux Banques Populaires, contre remise des suretés à cette dernière.

Le Conseil d’administration du 30 janvier 2013 avait autorisé la conclusion d’un avenant à la convention susvisée, signé en date du 14 mars 2013, entre la Banque Populaire Val de France, d’autres Banques Populaires, la société Banques Populaires Covered Bonds et Natixis.

Au 31 décembre 2016, les fonds empruntés par la Banque Populaire Val de France auprès de BPCB représentent un en cours de 135 000 000 euros. En contrepartie, votre banque a nanti un portefeuille de créances résultant de prêts acquéreurs au logement pour un montant total de 195 994 423 euros (portefeuille mobilisé). Au titre de cette convention, votre société a comptabilisé en charges sur l’exercice 2016, des intérêts et des frais d’émission pour des montants s’élevant respectivement à 5 246 803 euros et 69 371 euros.

 

Avenant à la convention liée au refinancement du Groupe BPCE. — Autorisée par le Conseil d’administration du 17 juin 2010, cette convention signée en date du 19 avril 2011, a pour objet la conclusion d’une convention cadre par la Banque Populaire Val de France en qualité d’emprunteur et de garant avec BPCE SFH, outil de refinancement du Groupe, et plus généralement la conclusion des prêts, la constitution des sûretés et la conclusion d’un mandat permettant à BPCE d’agir au nom et pour le compte de la Banque Populaire Val de France dans les conditions définies par la convention cadre.

Le Conseil d’administration du 30 janvier 2013 avait autorisé la conclusion d’un avenant à la convention susvisée, qui avait été signé en date du 30 avril 2013.

Au 31 décembre 2016, les fonds empruntés par la Banque Populaire Val de France auprès de BPCE SFH représentent un en cours de 838 223 000 euros. En contrepartie, votre banque a nanti un portefeuille de créances résultant de prêts acquéreurs au logement pour un montant total de 1 139 022 768 euros (portefeuille mobilisé).

Au titre de cette convention, votre société a comptabilisé en charges sur l’exercice 2016, des intérêts et des frais d’émission pour des montants s’élevant respectivement à 5 246 803 euros et 69 371 euros, d’une part, et des commissions de courtage ont été versées pour 102 500 euros, d’autre part. En rémunération de l’exécution de cette convention de garantie financière pour l’exercice 2016, votre société a comptabilisé en produits, un montant de 626 431 euros.

 

Protocole d’accord relatif au mécanisme de solvabilité du Groupe BPCE. — Autorisée par le Conseil d’administration du 13 décembre 2012, cette convention signée le 28 février 2013 a pour objet la conclusion d’un Protocole d’accord relatif au mécanisme de solvabilité du groupe BPCE entre BPCE, les Banques Populaires, les Caisses d’Epargne et de Prévoyance.

Ce protocole d’accord a pour objet de déterminer précisément les règles de mise en œuvre et de fonctionnement du mécanisme de contribution et de régir les relations entre BPCE et chacun des établissements affiliés.

Cette convention n'a pas eu d'impact sur l'exercice 2016.

 

Contrat cadre de cession de créances et de recouvrement (Master Home Loans Purchase and Servicing Agreement). — Autorisée par le Conseil d’administration du 13 mars 2014, cette convention signée le 23 mai 2014 a pour objet la conclusion d’un contrat cadre de créances et de recouvrement régissant la relation entre la SAS France Titrisation, Natixis, BPCE, les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne et de Prévoyance dans le cadre de l’opération de titrisation « True Sale ».

Au 31 décembre 2016, l’encours de crédit cédé par la Banque Populaire Val de France au FCT BPCE Master Home Loans s’élève à 1 351 186 458 euros. Au titre de cette convention, votre société a comptabilisé en produits sur l’exercice 2016, des commissions de recouvrement et des produits de fonctionnement divers, pour des montants s’élevant respectivement à 1 438 723 euros et 39 463 euros.

 

Convention de compte spécialement affectée (Specially Dedicated Account Bank Agreement). — Votre Conseil d’administration du 13 mars 2014 a autorisé la conclusion d’une convention de compte qui détaille le fonctionnement des comptes d’affectation spéciale nécessaires à la ségrégation des flux de recouvrement des créances titrisées. Cette convention a été conclue entre la SAS France Titrisation, Natixis, BPCE et la Banque Populaire Val de France dans le cadre de l’opération de titrisation « True Sale ». Cette convention a été signée le 23 mai 2014.

Au 31 décembre 2016, le compte d’affectation spéciale, ouvert chez BPCE, présente en vos livres un solde débiteur de 31 228 200 euros.

 

Contrat de souscription des obligations (Class A Notes Subscription Agreement). — Autorisée par le Conseil d’administration du 13 mars 2014, cette convention signée le 23 mai 2014 prévoit la conclusion d’un contrat de souscription des obligations seniors éligibles au refinancement BCE entre la SAS France Titrisation, BPCE, Natixis, les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne et de Prévoyance dans le cadre de l’opération de titrisation « True Sale ».

En application de cette convention, la Banque Populaire Val de France a souscrit des obligations seniors Class A émises par le FCT BPCE Master Home Loans, dont l’encours s’élève à 1 262 200 000 euros au 31 décembre 2016. La rémunération de ces obligations, au titre de l’exercice 2016, représente un produit de 17 190 575 euros.

 

Contrat de protection des données (Data Protection Agreement). — Le Conseil d’administration du 13 mars 2014 a autorisé la conclusion d’un contrat de protection de données entre la SAS France Titrisation, Natixis, BPCE, BNP Paribas Securities Services, les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne et de Prévoyance dans le cadre de l’opération de titrisation « True Sale », dont la signature est intervenue le 23 mai 2014.

Cette convention n'a pas eu d'impact sur l'exercice 2016.

 

Contrat de délégation et de compensation de flux (Netting Agreement). — Autorisée par le Conseil d’administration du 13 mars 2014, cette convention signée le 23 mai 2014 prévoit la conclusion d’un contrat de délégation et compensation de flux prévoyant des mécanismes de délégation et compensation en vue de la simplification de certains flux de paiements. Ce contrat a été conclu entre la SAS France Titrisation, Natixis, les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne et de Prévoyance dans le cadre de la mise en place du fonctionnement du programme de titrisation « True Sale ».

Cette convention n'a pas eu d'impact sur l'exercice 2016.

 

Contrat de prêt intra-groupe (Intra-Group Loans Agreement). — Le Conseil d’administration du 13 mars 2014 a autorisé la conclusion d’une convention de prêts intra-groupe qui décrit les conditions dans lesquelles les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne et de Prévoyance s’engagent à prêter à BPCE les montants nécessaires à la constitution de réserves dans le cadre de l’opération de titrisation « True Sale ». Ce contrat a été signé le 27 mai 2014.

En exécution de cette convention l’encours de titres prêtés par la Banque Populaire Val de France à BPCE, à savoir les obligations seniors Class A, s’élève à 1 345 600 000 euros. Cette convention ne donne pas lieu à rémunération au titre de l’exercice 2016.

 

Convention de souscription des obligations subordonnées et des parts résiduelles (Notes and Units Subscription Agreement). — Autorisée par le Conseil d’administration du 13 mars 2014, cette convention signée le 23 mai 2014 prévoit la souscription des obligations subordonnées et des parts résiduelles entre la SAS France Titrisation, Natixis, BPCE, les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne et de Prévoyance dans le cadre de l’opération de titrisation « True Sale ».

En application de cette convention, la Banque Populaire Val de France a souscrit des obligations subordonnées, émises par le FCT BPCE Master Home Loans Demut, dont l’encours s’élève à 164 005 000 euros au 31 décembre 2016. La rémunération de ces obligations, au titre de l’exercice 2016, représente un produit de 3 378 113 euros.

Par ailleurs, la Banque Populaire Val de France a souscrit des parts résiduelles, émises par le FCT BPCE Master Home Loans Demut, représentant un montant de 300 euros. La rémunération de ces titres, au titre de l’exercice 2016, représente un produit de 14 845 308 euros.

 

Neuilly-sur-Seine, Paris la Défense et Chartres, le 19 avril 2017,

 

Les Commissaires aux comptes :

 

 

B. — Comptes consolidés IFRS du Groupe Banque Populaire Val de France au 31 décembre 2016

 

I. — Bilan consolidé

(En milliers d’Euros)

 

Actif

Notes

31/12/2016

31/12/2015

Caisse, banques centrales

5.1

123 109

151 601

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

5.2

23 480

29 791

Instruments dérivés de couverture

5.3

81 598

80 412

Actifs financiers disponibles à la vente

5.4

1 513 195

1 276 488

Prêts et créances sur les établissements de crédit

5.6

1 983 092

1 302 119

Prêts et créances sur la clientèle

5.6

10 165 653

9 896 202

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

8 265

9 742

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

5.7

0

0

Actifs d'impôts courants

 

7 642

884

Actifs d'impôts différés

5.9

38 333

42 634

Comptes de régularisation et actifs divers

5.10

178 164

257 473

Actifs non courants destinés à être cédés

 

0

0

Participation aux bénéfices différée

 

0

0

Participations dans les entreprises mises en équivalence

 

22 745

22 623

Immeubles de placement

5.11

2 273

2 360

Immobilisations corporelles

5.12

130 758

138 675

Immobilisations incorporelles

5.12

719

959

Ecarts d'acquisition

 

0

0

Total des actifs

 

14 279 026

13 211 963

 

 

Passif

Notes

31/12/2016

31/12/2015

Banques centrales

 

0

0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

5.2

27 442

25 821

Instruments dérivés de couverture

5.3

65 961

31 011

Dettes envers les établissements de crédit

5.13

2 702 940

1 838 118

Dettes envers la clientèle

5.13

8 637 209

8 296 575

Dettes représentées par un titre

5.14

741 708

850 338

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

0

0

Passifs d'impôts courants

 

1 508

1 115

Passifs d'impôts différés

 

0

0

Comptes de régularisation et passifs divers

5.15

244 835

369 447

Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés

 

0

0

Provisions techniques des contrats d'assurance

 

0

0

Provisions

5.16

108 653

110 847

Dettes subordonnées

5.17

12 248

14 168

Capitaux propres

 

1 736 522

1 674 523

Capitaux propres part du groupe

 

1 736 522

1 674 523

Capital et primes liées

5.18

395 395

392 396

Réserves consolidées

 

1 147 671

1 089 078

Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global

5.19

126 606

127 734

Résultat de la période

 

66 850

65 315

Participations ne donnant pas le contrôle

 

0

0

Total des passifs et capitaux propres

 

14 279 026

13 211 963

 

II. — Compte de résultat consolidé

 

(En milliers d'Euros)

Notes

Exercice 2016

Exercice 2015

Intérêts et produits assimilés

6.1

370 084

391 393

Intérêts et charges assimilées

6.1

-167 716

-164 949

Commissions (produits)

6.2

192 319

188 935

Commissions (charges)

6.2

-29 073

-26 926

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

6.3

-2 109

-5 316

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

6.4

19 699

21 809

Produits des autres activités

6.5

5 663

2 261

Charges des autres activités

6.5

-6 610

-9 308

Produit net bancaire

 

382 257

397 899

Charges générales d'exploitation

6.6

-243 447

-248 659

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

 

-13 039

-13 329

Résultat brut d'exploitation

 

125 771

135 911

Coût du risque

6.7

-30 049

-38 933

Résultat d'exploitation

 

95 722

96 978

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

 

1 168

1 134

Gains ou pertes sur autres actifs

6.8

-914

-260

Résultat net d'impôts des activités arrêtées ou en cours de cession

 

0

0

Variations de valeur des écarts d'acquisition

 

0

0

Résultat avant impôts

 

95 976

97 852

Impôts sur le résultat

6.9

-29 126

-32 537

Résultat net

 

66 850

65 315

Participations ne donnant pas le contrôle

 

0

0

Résultat net part du groupe

 

66 850

65 315

 

III. — Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Résultat net

66 850

65 315

Ecarts de réévaluation sur régime à prestations définies

-6 530

8 042

Effet d'impôt des écarts de réévaluation sur régimes à prestations définies

1 725

-2 765

Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global des entreprises mises en équivalence non recyclable en résultat

-28

11

Eléments non recyclables en résultat

-4 833

5 288

Ecarts de conversion

0

0

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

2 920

-3 003

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

0

0

Impôts

1 291

256

Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global des entreprises mises en équivalence recyclable en résultat

-507

300

Eléments recyclables en résultat

3 704

-2 447

Gains et pertes comptabilisées directement en autres éléments du résultat global (nets d'impôts)

-1 129

2 841

Résultat global

65 721

68 156

Part du groupe

65 721

68 156

Participations ne donnant pas le contrôle

0

0

 

IV. — Tableau de variation des capitaux propres

 

(En milliers d'Euros)

Capital et primes liées

Réserves consolidées

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Résultat net part du groupe

Total capitaux propres part du groupe

Capitaux propres part des minoritaires

Total capitaux propres consolidés

Capital

Primes

Réserves de conversion

Ecart de réévaluation sur passifs sociaux

Variation de juste valeur des instruments

Actifs financiers disponibles à la vente

Instruments dérivés de couverture

Capitaux propres au 1er janvier 2015

375 686

7 445

1 095 188

0

-7 948

136 039

-3 199

0

1 603 212

 

1 603 212

Mouvements liés aux relations avec les actionnaires

9 265

 

-6 750

 

 

 

 

 

2 515

 

2 515

Augmentation capital

9 265

 

 

 

 

 

 

 

9 265

 

9 265

Composante en capitaux propres des plans de paiements sur base d'action

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Distribution

 

 

-6 750

 

 

 

 

 

-6 750

 

-6 750

Effet de fusions

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Effet des acquisitions et cessions sur les intérêts minoritaires

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

 

5 277

-2 747

0

 

2 530

 

2 530

Résultat

 

 

 

 

 

 

 

65 315

65 315

 

65 315

Rachat CCI

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Autres variations

 

 

626

 

 

 

 

 

626

 

626

Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

 

 

14

 

11

-311

611

 

325

 

325

Capitaux propres au 31 décembre 2015

384 951

7 445

1 089 078

0

-2 660

132 981

-2 588

65 315

1 674 523

0

1 674 523

Affectation du résultat de l'exercice 2015

 

 

65 315

 

 

 

 

-65 315

0

 

0

Capitaux propres au 1er janvier 2016

384 951

7 445

1 154 393

0

-2 660

132 981

-2 588

0

1 674 523

 

1 674 523

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Mouvements liés aux relations avec les actionnaires

2 999

 

-6 718

 

 

 

 

 

-3 719

 

-3 719

Augmentation de capital

2 999

 

 

 

 

 

 

 

2 999

 

2 999

Diminution de capital

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Distribution

 

 

-6 718

 

 

 

 

 

-6 718

 

-6 718

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

 

-4 805

5 583

0

 

778

 

778

Résultat

 

 

 

 

 

 

 

66 850

66 850

 

66 850

Rachat CCI

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Autres variations

 

 

 

 

 

-1 372

 

 

-1 372

 

-1 372

Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

 

 

 

 

-28

-387

-119

 

-534

 

-534

Capitaux propres au 31 décembre 2016

387 950

7 445

1 147 675

0

-7 493

136 805

-2 707

66 850

1 736 527

0

1 736 527

 

V. — Tableau des flux de trésorerie

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Résultat avant impôts

95 976

97 852

Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles

12 394

13 471

Dépréciation des écarts d'acquisition

0

0

Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations (y compris provisions techniques d'assurance)

-17 750

16 807

Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence

-656

-623

Pertes nettes/gains nets sur activités d'investissement

-19 425

-18 413

Produits/charges des activités de financement

0

0

Autres mouvements

2 134

-22 406

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts

-23 303

-11 164

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

65 472

-174 409

Flux liés aux opérations avec la clientèle

52 976

258 039

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers

-261 602

66 521

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers

-43 632

-9 165

Impôts versés

-33 623

-33 938

Augmentation/(Diminution) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

-220 409

107 048

Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A)

-147 736

193 736

Flux liés aux actifs financiers et aux participations

16 958

64

Flux liés aux immeubles de placement

0

-4

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-5 797

-8 878

Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B)

11 161

-8 818

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires

-3 721

-26 035

Flux de trésorerie provenant des activités de financement

-1 920

-1 508

Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C)

-5 641

-27 543

Effet de la variation des taux de change (D)

0

0

Flux nets de trésorerie et des équivalents de trésorerie (a+b+c+d)

-142 216

157 375

Caisse et banques centrales

151 601

116 561

Caisse et banques centrales (actif)

151 601

116 561

Banques centrales (passif)

0

0

Opérations à vue avec les établissements de crédit

298 251

175 916

Comptes ordinaires débiteurs

307 432

278 489

Comptes et prêts à vue

0

0

Comptes créditeurs à vue

-9 181

-60 913

Opérations de pension à vue

0

-41 660

Trésorerie à l'ouverture

449 852

292 477

Caisse et banques centrales

123 109

151 601

Caisse et banques centrales (actif)

123 109

151 601

Banques centrales (passif)

0

0

Opérations à vue avec les établissements de crédit

184 527

298 251

Comptes ordinaires débiteurs

191 924

307 432

Comptes et prêts à vue

0

0

Comptes créditeurs à vue

-7 397

-9 181

Opérations de pension à vue

0

0

Trésorerie à la clôture

307 636

449 852

Variation de la trésorerie nette

-142 216

157 375

 

VI. — Annexe aux états financiers du Groupe Banque Populaire Val de France

 

Note 1. – Cadre général

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 15 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du Groupe.

Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau Caisse d’Epargne comprend les Caisses d’Epargne et les sociétés locales d’épargne (SLE).

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires.

Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d’animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d’Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la loi no 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 15 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne.

Les missions de BPCE s’inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne.

BPCE est notamment chargé d’assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du Groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, société cotée détenue à 71,03 % qui réunit la Banque de Grande Clientèle, l’Épargne et les Services Financiers Spécialisés ;

— la Banque commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International) ;

— les filiales et Participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans l’intérêt du Groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du Groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l’article L.512-107-6 du code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du Groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du Groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du Groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Epargne et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds réseau Caisse d’Epargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 181,3 millions d’euros au 31 décembre 2016.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Epargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du Groupe.

Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres.

Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l’article R.515-1 du code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l’actionnaire de référence et l’opératrice au titre de l’adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d’adossement.

La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Epargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire.

Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Événements significatifs :

 

Baisse du taux d’imposition. — La Loi de Finances 2017, publiée au Journal Officiel du 30 décembre 2016, a institué une baisse du taux d’impôt de 34,43 % à 28,92 % à compter de 2019 pour les établissements ayant un chiffre d’affaires inférieur à 1 milliard d’euros et de 2020 pour les établissements ayant un chiffre d’affaires supérieur à 1 milliard d’euros. Cette disposition a conduit le Groupe Banque Populaire Val de France à revaloriser sa position nette d’impôts différés inscrite à son bilan et à comptabiliser une charge d’impôt différée de 6 042 milliers d’euros en 2016.

 

Evolution du périmètre de consolidation. — La société de portage SAS Sociétariat Val de France ne détenant plus de parts sociales de la Banque Populaire Val de France, et ne présentant pas un caractère significatif pour l’établissement des comptes du Groupe Banque Populaire Val de France, a été sortie du périmètre de consolidation le 30 septembre 2016.

Il en est de même pour l’EURL Vecteur, société holding détenant à 100% la société SAS Sociétariat Val de France.

 

1.4. Événements postérieurs à la clôture. — Aucun évènement postérieur à la clôture n’est à signaler.

 

Note 2. – Normes comptables applicables et comparabilité

 

2.1. Cadre réglementaire. — Conformément au règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comptables internationales, le Groupe Banque Populaire Val de France a établi ses comptes consolidés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2016 en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’adopté par l’Union européenne et applicable à cette date, excluant donc certaines dispositions de la norme IAS 39 concernant la comptabilité de couverture.

 

2.2. Référentiel. — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2016 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2016.

Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du Groupe Banque Populaire Val de France.

 

Nouvelles normes publiées et non encore applicables :

 

Nouvelle norme IFRS 9. — La nouvelle norme IFRS 9 « Instruments financiers » a été adoptée par la Commission européenne le 22 novembre 2016 et sera applicable de façon rétrospective à compter du 1er janvier 2018, à l’exception des dispositions relatives aux passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat, appliquées par anticipation dans les comptes du Groupe BPCE à partir du 1er janvier 2016.

La norme IFRS 9 définit les nouvelles règles de classement et d’évaluation des actifs et des passifs financiers, la nouvelle méthodologie de dépréciation pour risque de crédit des actifs financiers ainsi que le traitement des opérations de couverture, à l’exception des opérations de macro-couverture pour lesquelles un projet de norme séparée est en cours d’étude par l’IASB.

Les traitements suivants s’appliqueront aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018, en substitution des principes comptables actuellement appliqués pour la comptabilisation des instruments financiers.

 

Classement et évaluation : Les actifs financiers seront classés en trois catégories (coût amorti, juste valeur par résultat et juste valeur par capitaux propres) en fonction des caractéristiques de leurs flux contractuels et de la manière dont l’entité gère ses instruments financiers (modèle d’activité ou « business model »).

Par défaut, les actifs financiers seront classés en juste valeur par résultat.

Les instruments de dettes (prêts, créances ou titres de dettes) pourront être enregistrés au coût amorti à condition d’être détenus en vue d’en percevoir les flux de trésorerie contractuels et que ces derniers représentent uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal. Les instruments de dettes pourront également être enregistrés en juste valeur par capitaux propres avec reclassement ultérieur en résultat à condition d’être gérés à la fois dans un objectif de collecte des flux de trésorerie contractuels et de revente et que ces flux de trésorerie représentent uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal.

Les instruments de capitaux propres seront enregistrés à la juste valeur par résultat sauf en cas d’option irrévocable pour une évaluation à la juste valeur par capitaux propres (sous réserve que ces instruments ne soient pas détenus à des fins de transaction et classés comme tels en actifs financiers à la juste valeur par résultat) sans reclassement ultérieur en résultat.

Les dérivés incorporés ne seront plus comptabilisés séparément des contrats hôtes lorsque ces derniers seront des actifs financiers de sorte que l’ensemble de l’instrument hybride devra être enregistré en juste valeur par résultat.

Les règles de classement et d’évaluation des passifs financiers figurant dans la norme IAS 39 sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9, à l’exception des passifs financiers que l’entité choisit d’évaluer en juste valeur par résultat (option juste valeur) pour lesquels les écarts de réévaluation liés aux variations du risque de crédit propre seront enregistrés parmi les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sans reclassement ultérieur en résultat.

Les dispositions de la norme IAS 39 relatives à la décomptabilisation des actifs et passifs financiers sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9.

 

Dépréciations : Les instruments de dette classés en actifs financiers au coût amorti ou en actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres, les créances de location, ainsi que les engagements de financement et les garanties financières donnés devront faire systématiquement l’objet d’une dépréciation ou d’une provision pour perte de crédit attendue.

Ainsi, les actifs financiers concernés seront répartis en trois catégories en fonction de la dégradation progressive du risque de crédit observée depuis leur comptabilisation initiale et une dépréciation devra être enregistrée sur les encours de chacune de ces catégories selon les modalités suivantes :

— Étape 1 (stage 1)

Une dépréciation pour risque de crédit sera comptabilisée à hauteur des pertes attendues à un an.

Les produits d’intérêts seront reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’actif avant dépréciation.

— Étape 2 (stage 2)

En cas d’augmentation significative du risque de crédit depuis l’entrée au bilan de l’actif financier, ce dernier sera transféré dans cette catégorie.

La dépréciation pour risque de crédit sera alors augmentée au niveau des pertes attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument (pertes attendues à terminaison).

Les produits d’intérêts seront reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’actif avant dépréciation.

— Étape 3 (stage 3)

La dépréciation pour risque de crédit restera calculée à hauteur des pertes attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument (pertes attendues à terminaison) et son montant sera ajusté le cas échéant pour tenir compte d’une dégradation supplémentaire du risque de crédit.

Les produits d’intérêts seront alors reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur nette comptable de l’actif après dépréciation.

 

Comptabilité de couverture : La norme IFRS 9 introduit un modèle de comptabilité de couverture modifié, plus en adéquation avec les activités de gestion des risques.

 

Compte tenu de l’importance des changements apportés par la norme IFRS 9, le Groupe BPCE conduit ses travaux de mise en œuvre dans le cadre d’une organisation de projet faisant intervenir l’ensemble des métiers et fonctions supports concernés.

Entamés dès le premier semestre 2015, les travaux d’analyse, de conception et de développement informatique se sont poursuivis au cours de l’exercice 2016 et se poursuivront au cours du premier semestre 2017. Le second semestre sera principalement consacré aux recettes, à la finalisation des travaux de calibrage des modèles, à l’achèvement de la documentation et à l’adaptation des processus dans le cadre de la conduite du changement.

 

Classement et Evaluation : Il ressort des travaux menés à ce stade sur le volet « Classement et Evaluation » que l’essentiel des actifs financiers qui étaient évalués au coût amorti sous IAS 39 continueront à remplir les conditions pour une évaluation au coût amorti selon IFRS 9. De même, l’essentiel des actifs financiers évalués à la juste valeur selon IAS 39 (actifs classés parmi les actifs financiers disponibles à la vente ou parmi les actifs financiers à la juste valeur par le résultat) continueront à être évalués à la juste valeur selon IFRS 9.

Les reclassements identifiés, compte tenu des travaux menés à ce stade, concernent les portefeuilles de titres :

Selon IAS 39, les titres de la réserve de liquidité étaient soit évalués au coût amorti parce qu’ils étaient classés parmi les prêts et créances ou parmi les actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance, soit évalués à la juste valeur parce qu’ils étaient classés parmi les actifs disponibles à la vente en fonction de leurs caractéristiques, de la manière dont ils étaient gérés et selon qu’ils étaient couverts ou non contre le risque de taux. La répartition de ces titres de dettes pourrait être différente sous IFRS 9 avec un choix entre un classement au coût amorti ou à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global selon qu’ils seront gérés dans un modèle économique de collecte des flux de trésorerie ou dans un modèle économique de collecte des flux de trésorerie et de vente.

Les parts d’OPCVM ou de FCPR qualifiées d’instruments de capitaux propres et classées parmi les actifs financiers disponibles à la vente selon IAS 39, seront évalués selon IFRS 9 à la juste valeur par le biais du résultat net en raison de leur nature d’instrument de dette et des caractéristiques de leurs flux de trésorerie contractuels qui ne représentent pas uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal.

Les titres de participation classés parmi les actifs financiers disponibles à la vente selon IAS 39, seront évalués par défaut à la juste valeur par le biais du résultat selon IFRS 9. Lorsque les entreprises du Groupe BPCE en auront fait individuellement le choix irrévocable, les variations futures de la juste valeur des titres pourront toutefois être présentées dans les autres éléments du résultat global.

Les reclassements entre catégories d’actifs financiers évalués au coût amorti et à la juste valeur auront un impact net sur les capitaux propres consolidés du Groupe BPCE en raison de la différence de méthode d’évaluation de ces actifs. Néanmoins ces reclassements étant peu nombreux, il n’est pas attendu d’impact significatif, en montant, dans les capitaux propres d’ouverture du Groupe BPCE au 1er janvier 2018.

Le traitement des passifs étant similaire à celui actuel selon IAS 39, le passif est peu impacté.

 

Dépréciations : Le Groupe BPCE va s’appuyer sur le dispositif interne de gestion des risques, sous-tendant les calculs réglementaires des exigences en fonds propres pour la constitution des portefeuilles et le calcul des dépréciations. Un dispositif ad hoc de calcul et de comptabilisation des dépréciations sur encours sains est en cours de construction nécessitant d’importants développements informatiques.

Les modèles qui seront mis en œuvre pour le calcul des dépréciations sont élaborés dans le respect de la gouvernance des modèles afin d’assurer une cohérence des méthodes au sein du Groupe selon la nature des actifs et la destination des modèles. Ils s’appuieront en priorité sur les modèles internes existants de mesure des risques et sur des informations externes si des mesures internes ne sont pas disponibles. Ces modèles seront adaptés afin de permettre une mesure de la probabilité de défaut des créances à maturité des encours. Les dépréciations calculées tiendront compte des conditions courantes et des projections économiques et financières attendues. Les mesures pourront donc, dans certains cas, être significativement différentes des mesures utilisées dans le cadre du calcul des exigences réglementaires en fonds propres, compte tenu du caractère prudent de ces dernières.

Les modèles de calcul des dépréciations seront mis en œuvre de manière centralisée afin d’assurer une cohérence des méthodes au sein du Groupe BPCE, selon la nature des actifs.

La mesure de la dégradation significative sera opérée au travers de la combinaison d’indicateurs quantitatifs et qualitatifs en cours de calibrage. Les critères quantitatifs s’appuieront sur les dispositifs de notation, s’attachant à comparer le risque associé à la notation courante au risque mesuré lors de l’octroi. Les critères qualitatifs comprennent des indicateurs complémentaires au dispositif de notation privilégiant la mesure du risque courante à sa comparaison aux valeurs passées, tels que les impayés de plus de 30 jours ou le statut de la contrepartie en Watch List (intégrant le statut forbearance).

Les simulations d’impact chiffrées, effectuées à ce jour, comportent encore à ce stade des options simplificatrices qui ne permettent raisonnablement pas de considérer que l’estimation revêt un caractère suffisamment fiable pour être publiée.

 

Comptabilité de couverture : Le Groupe BPCE, a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer les dispositions de la norme relative à la comptabilité de couverture et de rester intégralement sous IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations. Compte-tenu du volume limité des reclassements opérés à l’actif, l’essentiel des opérations documentées en comptabilité de couverture selon IAS 39 resteront documentées de la même façon en couverture à partir du 1er janvier 2018.

En revanche, les informations en annexes respecteront les dispositions de la norme IFRS 7 amendée par IFRS 9.

 

Dispositions transitoires : En application de l’option ouverte par les dispositions de la norme IFRS 9, le Groupe ne prévoit pas de communiquer une information comparative pour ses états financiers.

 

Nouvelle norme IFRS 15. — La norme IFRS 15 « Comptabilisation du chiffre d’affaires » remplacera les normes et interprétations actuelles relatives à la comptabilisation des produits. La norme IFRS 15 a été adoptée par l’Union Européenne et publiée au JOUE le 29 octobre 2016. Elle sera applicable au 1er janvier 2018 de façon rétrospective.

Selon IFRS 15, la comptabilisation du produit des activités ordinaires doit refléter le transfert des biens et services promis aux clients pour un montant correspondant à la contrepartie que l’entité s’attend à recevoir en échange de ces biens et services.

La norme IFRS 15 s’applique aux contrats qu’une entité conclut avec ses clients à l’exception, notamment des contrats de location (couverts par la norme IAS 17), des contrats d’assurance (couverts par la norme IFRS 4), des instruments financiers (couverts par la norme IFRS 9). Si des dispositions spécifiques en matière de revenus ou de coûts des contrats sont prévues dans une autre norme, celles-ci s’appliquent en premier lieu.

Les travaux d’analyses d’impacts de l’application de cette nouvelle norme sont engagés par le Groupe BPCE depuis le second semestre 2016 et seront finalisés au cours de l’exercice 2017.

 

Nouvelle norme IFRS 16. — La norme IFRS 16 « Locations » remplacera la norme IAS 17 « Contrats de location » et les interprétations relatives à la comptabilisation de tels contrats. Elle sera applicable au 1er janvier 2019 de façon rétrospective, sous réserve de son adoption par l’Union européenne.

Selon IFRS 16, la définition des contrats de location implique d’une part, l’identification d’un actif et d’autre part, le contrôle par le preneur du droit d’utilisation de cet actif.

Du point de vue du bailleur, l’impact attendu devrait être limité, les dispositions retenues restant substantiellement inchangées par rapport à l’actuelle norme IAS 17.

Pour le preneur, la norme imposera la comptabilisation au bilan de tous les contrats de location sous forme d’un droit d’utilisation sur l’actif loué, enregistré dans les immobilisations et au passif la comptabilisation d’une dette financière au titre des loyers et des autres paiements à effectuer pendant la durée de la location. Le droit d’utilisation sera amorti linéairement et la dette financière actuariellement sur la durée du contrat de location. La charge d’intérêt relative à la dette et la charge d’amortissement du droit d’utilisation seront comptabilisés séparément au compte de résultat. A contrario, selon l’actuelle norme IAS 17, les contrats dits de location simple ou opérationnelle ne donnent pas lieu à un enregistrement au bilan et seuls les loyers afférents sont enregistrés en résultat.

Le Groupe BPCE a débuté les travaux d’analyses d’impacts de l’application de cette nouvelle norme suite à sa publication, début 2016. L’estimation du montant des droits d’utilisation à comptabiliser au bilan est en cours d’évaluation. Un impact significatif sur les postes d’immobilisations et sur les postes de passifs financiers au bilan est toutefois attendu.

 

2.3. Recours à des estimations. — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers.

Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations.

Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2016, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

— la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 4.1.6) ;

— le montant des dépréciations des actifs financiers, et plus particulièrement les dépréciations durables des actifs financiers disponibles à la vente ainsi que les dépréciations des prêts et créances sur base individuelle ou calculées sur la base de portefeuilles (note 4.1.7) ;

— les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne-logement (note 4.5) ;

— les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 4.9) ;

— les impôts différés (note 4.10).

 

2.4. Présentation des états financiers consolidés et date de clôture. — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la recommandation n° 2013-04 du 7 novembre 2013 de l’Autorité des Normes Comptables.

Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2016. Les états financiers consolidés du Groupe Banque Populaire Val de France au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2016 ont été arrêtés par le Conseil d’administration du 13 mars 2017. Ils seront soumis à l’approbation de l’Assemblée générale du 30 mai 2017.

 

Note 3. – Principes et méthodes de consolidation

 

3.1. Entité consolidante. — L’entité consolidante du Groupe Banque Populaire Val de France est constituée :

— de la Banque Populaire Val de France ;

— de la Société de Caution Mutuelle SOCAMA Val de France ;

— de la Société de Caution Mutuelle SOCAMI Val de France.

 

3.2. Périmètre de consolidation - méthodes de consolidation et de valorisation. — Les états financiers du Groupe Banque Populaire Val de France incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du Groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable.

Le périmètre des entités consolidées par le Groupe Banque Populaire Val de France figure en note 17 – Périmètre de consolidation.

 

3.2.1. Entités contrôlées par le Groupe Banque Populaire Val de France. — Les filiales contrôlées par le Groupe Banque Populaire Val de France sont consolidées par intégration globale.

 

Définition du contrôle. — détient le pouvoir de diriger les activités pertinentes d’une entité, qu’il est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l’entité et a la capacité d’exercer son pouvoir sur l’entité de manière à influer sur le montant des rendements qu’il obtient.

Pour apprécier le contrôle exercé, le périmètre des droits de vote pris en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d’actions attachés à d’autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt.

Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque le groupe détient directement ou indirectement, soit la majorité des droits de vote de la filiale, soit la moitié ou moins des droits de vote d’une entité et dispose de la majorité au sein des organes de direction, ou est en mesure d’exercer une influence dominante.

 

Cas particulier des entités structurées. — Sont des entités qualifiées d’entités structurées, les entités conçues de telle manière que les droits de vote ne constituent pas un critère clé permettant de déterminer qui a le contrôle. C’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels.

Une entité structurée présente souvent certaines ou l'ensemble des caractéristiques suivantes :

(a) des activités bien circonscrites ;

(b) un objectif précis et bien défini, par exemple: mettre en œuvre un contrat de location fiscalement avantageux, mener des activités de recherche et développement, fournir une source de capital ou de financement à une entité, ou fournir des possibilités de placement à des investisseurs en leur transférant les risques et avantages associés aux actifs de l'entité structurée ;

(c) des capitaux propres insuffisants pour permettre à l'entité structurée de financer ses activités sans recourir à un soutien financier subordonné ;

(d) un financement par l'émission, auprès d'investisseurs, de multiples instruments liés entre eux par contrat et créant des concentrations de risque de crédit ou d'autres risques (« tranches »).

Le Groupe Banque Populaire Val de France retient ainsi, entre autres, comme entités structurées, les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier et les sociétés porteuses d’opération de défiscalisation.

 

Méthode de l’intégration globale. — L’intégration globale d’une filiale dans les comptes consolidés du Groupe intervient à la date à laquelle le Groupe prend le contrôle et cesse le jour où le Groupe perd le contrôle de cette entité.

La part d’intérêt qui n’est pas attribuable directement ou indirectement au Groupe correspond aux participations ne donnant pas le contrôle.

Les résultats et chacune des composantes des autres éléments du résultat global (gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global) sont répartis entre le Groupe et les participations ne donnant pas le contrôle. Le résultat global des filiales est réparti entre le Groupe et les participations ne donnant pas le contrôle, y compris lorsque cette répartition aboutit à l’attribution d’une perte aux participations ne donnant pas le contrôle.

Les modifications de pourcentage d’intérêt dans les filiales qui n’entraînent pas de changement de contrôle sont appréhendées comme des transactions portant sur les capitaux propres.

Les effets de ces transactions sont comptabilisés en capitaux propres pour leur montant net d’impôt et n’ont donc pas d’impact sur le résultat consolidé part du Groupe.

 

Exclusion du périmètre de consolidation. — Les entités contrôlées non significatives sont exclues du périmètre conformément au principe indiqué en note 17.3.

 

3.2.2. Participations dans des entreprises associées et des coentreprises :

 

Définitions. — Une entreprise associée est une entité dans laquelle le Groupe exerce une influence notable. L’influence notable se caractérise par le pouvoir de participer aux décisions relatives aux politiques financières et opérationnelles de l’entité, sans toutefois exercer un contrôle ou un contrôle conjoint sur ces politiques. Elle est présumée si le Groupe détient, directement ou indirectement plus de 20% des droits de vote.

Une coentreprise est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits sur l’actif net de celle-ci.

Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage contractuellement convenu du contrôle exercé sur une entreprise qui n’existe que dans le cas où les décisions concernant les activités pertinentes requièrent le consentement unanime des parties partageant le contrôle.

 

Méthode de la mise en équivalence. — Les résultats, les actifs et les passifs des participations dans des entreprises associées ou des coentreprises sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe selon la méthode de la mise en équivalence.

La participation dans une entreprise associée ou dans une coentreprise est initialement comptabilisée au coût d’acquisition puis ajustée ultérieurement de la part du Groupe dans le résultat et les autres éléments du résultat de l’entreprise associée ou de la coentreprise.

La méthode de la mise en équivalence est appliquée à compter de la date à laquelle l’entité devient une entreprise associée ou une coentreprise. Lors de l’acquisition d’une entreprise associée ou d’une coentreprise, la différence entre le coût de l’investissement et la part du Groupe dans la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est comptabilisée en écarts d’acquisition. Dans le cas où la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est supérieure au coût de l’investissement, la différence est comptabilisée en résultat.

Les quotes-parts de résultat net des entités mises en équivalence sont intégrées dans le résultat consolidé du Groupe.

Lorsqu’une entité du Groupe réalise une transaction avec une coentreprise ou une entreprise associée du Groupe, les profits et pertes résultant de cette transaction sont comptabilisés à hauteur des intérêts détenus par des tiers dans l’entreprise associée ou la coentreprise.

Les dispositions de la norme IAS 39 – Instruments financiers : comptabilisation et évaluation s’appliquent pour déterminer s’il est nécessaire d’effectuer un test de perte de valeur au titre de sa participation dans une entreprise associée ou une coentreprise. Si nécessaire, la valeur comptable totale de la participation (y compris écarts d’acquisition) fait l’objet d’un test de dépréciation selon les dispositions prévues par la norme IAS 36 – Dépréciation d’actifs.

Le Groupe Banque Populaire Val de France consolidé sa filiale SBE par la méthode de la mise en équivalence.

 

3.2.3. Participations dans des activités conjointes :

 

Définition. — Une activité conjointe est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits directs sur les actifs, et des obligations au titre des passifs, relatifs à celle-ci.

 

Mode de comptabilisation des activités conjointes. — Une participation dans une entreprise conjointe est comptabilisée en intégrant l’ensemble des intérêts détenus dans l’activité commune, c'est-à-dire sa quote-part dans chacun des actifs et des passifs et éléments du résultat auquel il a droit. Ces intérêts sont ventilés en fonction de leur nature sur les différents postes du bilan consolidé, du compte de résultat consolidé et de l’état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global.

Pour rappel, avant l’entrée en vigueur des nouvelles normes de consolidation, les entreprises sous contrôle conjoint étaient consolidées par intégration proportionnelle.

Le Groupe Banque Populaire Val de France ne comptabilise aucune participation dans des activités conjointes.

 

3.3. Règles de consolidation. — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des sociétés consolidées sont effectués.

 

3.3.1. Conversion des comptes des entités étrangères. — La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’euro.

Le Groupe Banque Populaire Val de France ne détient pas de filiales dont la comptabilité est tenue en devises autres que l’euro.

 

3.3.2. Élimination des opérations réciproques. — L’effet des opérations internes au Groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés a été éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values de cession d’actifs qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues.

 

3.3.3. Regroupements d’entreprises. — En application des normes IFRS 3 et IAS 27 révisées :

— les regroupements entre entités mutuelles sont désormais inclus dans le champ d’application de la norme IFRS 3 ;

— les coûts directement liés aux regroupements d’entreprises sont désormais comptabilisés dans le résultat de la période ;

— les contreparties éventuelles à payer sont désormais intégrées dans le coût d’acquisition pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle, y compris lorsque les regroupements présentent un caractère éventuel. Selon le mode de règlement, les contreparties transférées sont comptabilisées en contrepartie :

— des capitaux propres et les révisions de prix ultérieures ne donneront lieu à aucun enregistrement,

— ou des dettes et les révisions ultérieures sont comptabilisées en contrepartie du compte de résultat (dettes financières) ou selon les normes appropriées (autres dettes ne relevant pas de la norme IAS 39) ;

— en date de prise de contrôle d’une entité, le montant des participations ne donnant pas le contrôle peut être évalué :

— soit à la juste valeur (méthode se traduisant par l’affectation d’une fraction de l’écart d’acquisition aux participations ne donnant pas le contrôle),

— soit à la quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise (méthode semblable à celle applicable aux opérations antérieures au 31 décembre 2009).

Le choix entre ces deux méthodes doit être effectué pour chaque regroupement d’entreprises.

Quel que soit le choix retenu lors de la prise de contrôle, les augmentations du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée sont systématiquement comptabilisées en capitaux propres :

— en date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue par le groupe doit être réévaluée à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat. De fait, en cas d’acquisition par étapes, l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la juste valeur à la date de la prise de contrôle ;

— lors de la perte de contrôle d’une entreprise consolidée, la quote-part éventuellement conservée par le groupe doit être réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat.

Les regroupements d’entreprises réalisés antérieurement à la révision des normes IFRS 3 et IAS 27 sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun qui étaient explicitement exclus du champ d’application.

Le Groupe Banque Populaire Val de France n’est pas concerné par des regroupements d’entreprises réalisés postérieurement à la révision de ces normes.

 

3.3.4. Date de clôture de l’exercice des entités consolidées. — Les entités incluses dans le périmètre de consolidation ont leur exercice comptable qui se clôt au 31 décembre.

 

Note 4. – Principes comptables et méthodes d’évaluation

 

4.1. Actifs et passifs financiers :

 

4.1.1. Prêts et créances. — Le poste « Prêts et créances » inclut les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que certains titres non cotés sur un marché actif (voir note 4.1.2).

Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts directement liés à l’émission et diminuée de produits directement attribuables à l’émission. Lors des arrêtés ultérieurs, ils sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE).

Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la valeur initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts externes de transaction directement liés à l’émission des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt. Aucun coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti.

Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires.

En cas de restructuration suite à un événement générateur de pertes selon IAS 39, le prêt est considéré comme un encours déprécié et fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêts selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Le prêt restructuré est réinscrit en encours sain sur jugement d’expert lorsqu’il n’y a plus d’incertitude sur la capacité de l’emprunteur à honorer ses engagements.

Les coûts externes consistent essentiellement en commissions versées à des tiers dans le cadre de la mise en place des prêts. Ils sont essentiellement constitués des commissions versées aux apporteurs d’affaires.

Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement.

Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux.

 

4.1.2. Titres. — À l’actif, les titres sont classés selon les quatre catégories définies par la norme IAS 39 :

— actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

— actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ;

— prêts et créances ;

— actifs financiers disponibles à la vente.

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat. — Cette catégorie comprend :

— les actifs financiers détenus à des fins de transaction, c’est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre à brève échéance ;

— les actifs financiers que le Groupe Banque Populaire Val de France a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IAS 39.

Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.1.4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ».

Ces actifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, dividendes, gains ou pertes de cessions sur ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance. — Ce portefeuille comprend les titres à revenu fixe ou déterminable et à échéance fixe que le Groupe Banque Populaire Val de France a l’intention et la capacité de détenir jusqu’à leur échéance.

La norme IAS 39 interdit, sauf exceptions limitées, une cession ou un transfert de ces titres avant leur échéance, sous peine d’entraîner le déclassement de l’ensemble du portefeuille au niveau du groupe et d’interdire l’accès à cette catégorie pendant l’exercice en cours et les deux années suivantes. Parmi les exceptions à la règle, figurent notamment les cas suivants :

— une dégradation importante de la qualité du crédit de l’émetteur ;

— une modification de la réglementation fiscale supprimant ou réduisant de façon significative l’exonération fiscale dont bénéficient les intérêts sur les placements détenus jusqu’à leur échéance ;

— un regroupement d’entreprises majeur ou une sortie majeure (telle que la vente d’un secteur) nécessitant la vente ou le transfert de placements détenus jusqu’à leur échéance pour maintenir la situation existante de l’entité en matière de risque de taux d’intérêt ou sa politique de risque de crédit ;

— un changement des dispositions légales ou réglementaires modifiant de façon significative soit ce qui constitue un placement admissible, soit le montant maximum de certains types de placement, amenant ainsi l’entité à se séparer d’un placement détenu jusqu’à son échéance ;

— un renforcement significatif des obligations en matière de capitaux propres qui amène l’entité à se restructurer en vendant des placements détenus jusqu’à leur échéance ;

— une augmentation significative de la pondération des risques des placements détenus jusqu’à leur échéance utilisée dans le cadre de la réglementation prudentielle fondée sur les capitaux propres.

Dans les cas exceptionnels de cession décrits ci-dessus, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

Les opérations de couverture de ces titres contre le risque de taux d’intérêt ne sont pas autorisées. En revanche, les couvertures du risque de change ou de la composante inflation de certains actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance sont autorisées.

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, augmentée des coûts de transaction directement attribuables à leur acquisition. Ils sont ensuite valorisés au coût amorti, selon la méthode du TIE, intégrant les primes, décotes et frais d’acquisition s’ils sont significatifs.

 

Prêts et créances. — Le portefeuille de « Prêts et créances » enregistre les actifs financiers non dérivés à revenu fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. Ces actifs ne doivent par ailleurs pas être exposés à un risque de pertes substantielles non lié à la détérioration du risque de crédit.

Certains titres peuvent être classés dans cette catégorie lorsqu’ils ne sont pas cotés sur un marché actif. Ils sont initialement comptabilisés à leur juste valeur augmentée des coûts de transaction et diminuée des produits de transaction. Ils suivent dès lors les règles de comptabilisation, d’évaluation et de dépréciation des prêts et créances.

Lorsqu’un actif financier enregistré en prêts et créances est cédé avant son échéance, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Actifs financiers disponibles à la vente. — Cette catégorie comprend les actifs financiers qui ne relèvent pas des portefeuilles précédents.

Les actifs financiers disponibles à la vente sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur augmentée des frais de transaction.

En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global (sauf pour les actifs monétaires en devises, pour lesquels les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 4.1.6.

En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat.

Les revenus courus ou acquis sur les titres à revenu fixe sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés ». Les revenus des titres à revenu variable sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Date d’enregistrement des titres. — Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison.

 

Règles appliquées en cas de cession partielle. — En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers.

 

4.1.3. Instruments de dettes et de capitaux propres émis. — Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques.

Par ailleurs, lorsqu’un instrument est qualifié de capitaux propres :

— sa rémunération est traitée comme un dividende, et affecte donc les capitaux propres, tout comme les impôts liés à cette rémunération ;

— l’instrument ne peut être un sous-jacent éligible à la comptabilité de couverture ;

— si l’émission est en devises, elle est figée à sa valeur historique résultant de sa conversion en euros à sa date initiale d’inscription en capitaux propres.

Enfin, lorsque ces instruments sont émis par une filiale, ils sont présentés parmi les « participations ne donnant pas le contrôle ». Lorsque leur rémunération est à caractère cumulatif, elle est imputée sur le « résultat part du groupe », pour venir augmenter le résultat des « participations ne donnant pas le contrôle ». En revanche, lorsque leur rémunération n’a pas de caractère cumulatif, elle est prélevée sur les réserves consolidées « part du groupe ».

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Il s’agit des passifs financiers détenus à des fins de transaction ou classés dans cette catégorie de façon volontaire dès leur comptabilisation initiale en application de l’option ouverte par la norme IAS 39. Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.1.4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ».

Ces passifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, gains ou pertes liés à ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Dettes émises. — Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre.

 

Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres supersubordonnés.

Les dettes subordonnées que l’émetteur est tenu de rembourser sont classées en dettes et initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

 

Parts sociales. — L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles.

Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement.

En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le Groupe Banque Populaire Val de France sont classées en capitaux propres.

 

4.1.4. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option. — L’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union européenne le 15 novembre 2005 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs et passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable.

Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur.

L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes :

 

Élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable. — L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie.

 

Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés. — Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat « hybride », financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte.

L’application de l’option juste valeur est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IAS 39 (exemple d’une option de remboursement incorporée dans un instrument de dette). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé.

 

4.1.5. Instruments dérivés et comptabilité de couverture. — Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes :

— sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ;

— il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ;

— il est réglé à une date future.

Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture).

À l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période.

Les instruments financiers dérivés sont classés en deux catégories :

 

Dérivés de transaction. — Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Dérivés de couverture. — Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement.

Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi.

 

Couverture de juste valeur. – La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe).

La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert.

L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte dans les calculs d’efficacité.

En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non-respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période.

 

Couverture de flux de trésorerie. — Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures (taux fixes futurs, prix futurs, change, etc.).

La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des « Gains ou pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global », la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable.

En cas d’interruption de la relation de couverture (non-respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert.

 

Cas particulier de couverture de portefeuilles (macrocouverture) : Documentation en couverture de juste valeur. — Le Groupe Banque Populaire Val de France documente sa macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out).

La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associée aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macrocouverture utilisés par le groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources ou des emplois à taux fixe.

Le traitement comptable des dérivés de macrocouverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la microcouverture de juste valeur.

Dans le cas d’une relation de macrocouverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux », à l’actif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille d’actifs financiers, au passif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille de passifs financiers.

L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte.

Deux tests d’efficacité sont réalisés :

— un test d’assiette : pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ;

— un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un instrument hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective.

En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macrocouverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au notionnel des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts.

 

4.1.6. Détermination de la juste valeur :

 

Principes généraux. — La juste valeur correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation.

Le Groupe évalue la juste valeur d’un actif ou d’un passif à l’aide des hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour fixer le prix de l’actif ou du passif. Parmi ces hypothèses, figurent notamment pour les dérivés, une évaluation du risque de contrepartie (ou CVA – Credit Valuation Adjustement) et du risque de non-exécution (DVA - Debit Valuation Adjustement).

L’évaluation de ces ajustements de valorisation se fonde sur des paramètres de marché.

Par ailleurs, les valorisations des dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de calcul de CVA ni de DVA dans les comptes du Groupe Banque Populaire Val de France.

 

Juste valeur en date de comptabilisation initiale. — Pour la majorité des transactions conclues par le groupe, le prix de négociation des opérations (c’est-à-dire la valeur de la contrepartie versée ou reçue) donne la meilleure évaluation de la juste valeur de l’opération en date de comptabilisation initiale. Si tel n’est pas le cas, le Groupe ajuste le prix de transaction. La comptabilisation de cet ajustement est décrite dans le paragraphe « Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) ».

 

Hiérarchie de la juste valeur :

 

Juste valeur de niveau 1 et notion de marché actif. — Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif (« juste valeur de niveau 1 ») constituent l’indication la plus fiable de la juste valeur. Dans la mesure où de tels prix existent, ils doivent être utilisés sans ajustement pour évaluer la juste valeur.

Un marché actif est un marché sur lequel ont lieu des transactions sur l’actif ou le passif selon une fréquence et un volume suffisants.

La baisse du niveau d’activité du marché peut être révélée par des indicateurs tels que :

— une baisse sensible du marché primaire pour l’actif ou le passif financier concerné (ou pour des instruments similaires);

— une baisse significative du volume des transactions ;

— une faible fréquence de mise à jour des cotations ;

— une forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ;

— une perte de la corrélation avec des indices qui présentaient auparavant une corrélation élevée avec la juste valeur de l’actif ou du passif ;

— une hausse significative des cours ou des primes de risque de liquidité implicites, des rendements ou des indicateurs de performance (par exemple des probabilités de défaut et des espérances de pertes implicites) par rapport à l’estimation que fait le groupe des flux de trésorerie attendus, compte tenu de toutes les données de marché disponibles au sujet du risque de crédit ou du risque de non-exécution relatif à l’actif ou au passif ;

— des écarts très importants entre le prix vendeur (bid) et le prix acheteur (ask) (fourchette très large).

 

Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1). — Il s’agit essentiellement d’actions, d’obligations d’Etat ou de grandes entreprises, de certains dérivés traités sur des marchés organisés (par exemple, des options standards sur indices CAC 40 ou Eurostoxx).

Par ailleurs, pour les OPCVM, la juste valeur sera considérée comme de niveau I si la valeur liquidative est quotidienne, et s’il s’agit d’une valeur sur laquelle il est possible de passer un ordre.

 

Juste valeur de niveau 2. — En cas d’absence de cotation sur un marché actif, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés (« juste valeur de niveau 2 »).

Si l’actif ou le passif a une échéance spécifiée (contractuelle), une donnée d’entrée de niveau 2 doit être observable pour la quasi-totalité de la durée de l’actif ou du passif. Les données d’entrée de niveau 2 comprennent notamment :

— les cours sur des marchés, actifs ou non, pour des actifs ou des passifs similaires ;

— les données d’entrée autres que les cours du marché qui sont observables pour l’actif ou le passif, par exemple :

— les taux d’intérêt et les courbes de taux observables aux intervalles usuels,

— les volatilités implicites,

— les « spreads » de crédit.

— les données d’entrée corroborées par le marché, c’est-à-dire qui sont obtenues principalement à partir de données de marché observables ou corroborées au moyen de telles données, par corrélation ou autrement.

 

Instruments valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2) :

 

Instruments dérivés de niveau 2. — Seront en particulier classés dans cette catégorie :

— les swaps de taux standards ou CMS ;

— les caps et floors standards ;

— les achats et ventes à terme de devises liquides ;

— les swaps et options de change sur devises liquides ;

— les dérivés de crédit liquides sur un émetteur particulier (single name) ou sur indices Itraax, Iboxx...

Les valorisations de ces instruments s’appuient en effet sur des paramètres observables et sur des modèles reconnus comme des standards de place (méthode d’actualisation des cash flows futurs, techniques d’interpolation…).

 

Instruments non dérivés de niveau 2. — Certains instruments financiers complexes et / ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle reconnu et utilisent des paramètres de marché calibrés à partir de données observables (telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options), de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré.

Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est fondée sur quatre conditions indissociables :

— le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu) ;

— le paramètre est alimenté périodiquement ;

— le paramètre est représentatif de transactions récentes ;

— les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction.

La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat.

Figurent notamment en niveau 2 les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée à partir de données de marché observables (ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats).

 

Juste valeur de niveau 3. — Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes (« juste valeur de niveau 3 ») utilisant des données non observables. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes.

 

Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3). — Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable.

Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement

— les actions non cotées, ayant généralement la nature de « participations » : BPCE ;

— les FCPR : la valeur liquidative est fréquemment une valeur indicative puisqu’il n’est souvent pas possible de sortir ;

— des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, des produits hybrides de taux, des swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ;

— les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple).

 

Transferts entre niveaux de juste valeur. — Les informations sur les transferts entre niveaux de juste valeur sont indiquées en note 5.5.3. Les montants figurant dans cette note sont les valeurs calculées en date de dernière valorisation précédant le changement de niveau.

 

Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit). — La marge dégagée lors de la comptabilisation initiale d’un instrument financier ne peut être reconnue en résultat qu’à la condition que l’instrument financier puisse être évalué de manière fiable dès son initiation. Sont considérés comme respectant cette condition les instruments traités sur un marché actif et les instruments valorisés à partir de modèles reconnus utilisant uniquement des données de marché observables.

Pour les autres instruments, valorisés à l’aide de données non observables ou de modèles propriétaires, la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) est différée et étalée en résultat sur la période anticipée d’inobservabilité des paramètres de valorisation.

Lorsque les paramètres de valorisation utilisés deviennent observables ou que la technique de valorisation utilisée évolue vers un modèle reconnu et répandu, la part de la marge neutralisée à l’initiation de l’opération et non encore reconnue est alors comptabilisée en résultat.

Dans les cas exceptionnels où la marge dégagée lors de la comptabilisation initiale est négative (« Day one loss »), la perte est prise immédiatement en résultat, que les paramètres soient observables ou non.

Au 31 décembre 2016, le Groupe Banque Populaire Val de France n’a aucun « Day one profit » à étaler.

 

Cas particuliers :

 

Juste valeur des titres de BPCE. — La valeur des titres de l’organe central, classés en titres de participation disponibles à la vente, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance jugés raisonnables. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées ont été prises en considération dans l’exercice de valorisation.

L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’organe central.

Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie.

Au 31 décembre 2016, la valeur nette comptable s’élève à 750 672 milliers d’euros pour les titres BPCE.

 

Juste valeur des instruments financiers comptabilisés au coût amorti. — Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations.

En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique.

Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est principalement un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels.

Par conséquent, les hypothèses simplificatrices suivantes ont été retenues :

 

Valeur comptable jugée représentative de la juste valeur. — Il s’agit notamment :

— des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ;

— des passifs exigibles à vue ;

— des prêts et emprunts à taux variable ;

— des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementés) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics.

 

Juste valeur du portefeuille de crédits à la clientèle. — La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Sauf cas particulier, seule la composante taux d’intérêt est réévalué, la marge de crédit étant figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

 

Juste valeur des crédits interbancaires. — La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir.

La composante taux d’intérêt est ainsi réévaluée, ainsi que la composante risque de crédit lorsque cette dernière est une donnée observable utilisée par les gestionnaires de cette clientèle ou les opérateurs de marché. À défaut, comme pour les crédits à la clientèle, la composante risque de crédit est figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

 

Juste valeur des dettes. — Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux d’intérêt observé à la date de clôture. Le spread de crédit propre n’est pas pris en compte.

 

Instruments reclassés en « Prêts et créances » ayant la nature juridique de « titres ». — L’illiquidité de ces instruments, nécessaire au classement en prêts et créances, avait été appréciée en date de reclassement.

Postérieurement au reclassement, il peut arriver que certains instruments redeviennent liquides et soient évalués en juste valeur de niveau 1.

Dans les autres cas, leur juste valeur est évaluée à l’aide de modèles identiques à ceux présentés précédemment pour les instruments évalués à la juste valeur au bilan.

 

4.1.7. Dépréciation des actifs financiers :

 

Dépréciation des titres. — Les titres autres que ceux classés en portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sont dépréciés individuellement dès lors qu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements générateurs de pertes intervenus après la comptabilisation initiale de l’actif et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de l’actif financier qui peut être estimé de façon fiable.

Les règles de dépréciation sont différentes selon que les titres sont des instruments de capitaux propres ou des instruments de dettes.

Pour les instruments de capitaux propres, une baisse durable ou une diminution significative de la valeur constituent des indicateurs objectifs de dépréciation.

Le Groupe BPCE considère qu’une baisse de plus de 50 % ou depuis plus de 36 mois de la valeur d’un titre par rapport à son coût historique caractérise un indicateur objectif de dépréciation durable se traduisant par la constatation d’une dépréciation en résultat.

Ces critères de dépréciations sont, par ailleurs, complétés par l’examen ligne à ligne des actifs subissant une baisse de plus de 30 % ou depuis plus de 6 mois de leur valeur par rapport à leur coût historique ou en cas d’événements susceptibles de caractériser un déclin significatif ou prolongé. Une charge de dépréciation est enregistrée au compte de résultat si le groupe estime que la valeur de l’actif ne pourra être recouvrée en totalité.

Pour les instruments de capitaux propres non cotés, une analyse qualitative de leur situation est effectuée.

La dépréciation des instruments de capitaux propres est irréversible et ne peut être reprise par résultat. Les pertes sont inscrites dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Les gains latents subséquents à une dépréciation sont différés en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global » jusqu’à la cession des titres.

Pour les instruments de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), une dépréciation est constatée lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée (TSSDI), une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue.

La dépréciation des instruments de dettes doit être reprise par résultat en cas d’amélioration de la situation de l’émetteur. Ces dépréciations et reprises sont inscrites dans le poste « Coût du risque ».

 

Dépréciation des prêts et créances. — La norme IAS 39 définit les modalités de calcul et de comptabilisation des pertes de valeur constatées sur les prêts.

Une créance est dépréciée si les deux conditions suivantes sont réunies :

— il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui identifient un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Au niveau individuel, les critères d’appréciation du caractère avéré d’un risque de crédit incluent l’existence d’impayés depuis plus de trois mois (six mois en matière immobilière et neuf mois pour les créances sur les collectivités territoriales) ou, indépendamment de l’existence d’un impayé, l’existence d’un risque avéré de crédit ou de procédures contentieuses ;

— ces événements entraînent la constatation de pertes avérées (incurred losses).

Les dépréciations sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital. Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan.

Deux types de dépréciations sont enregistrés en coût du risque :

— les dépréciations sur base individuelle ;

— les dépréciations sur base de portefeuilles.

 

Dépréciation sur base individuelle. — Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Les garanties sont prises en compte pour déterminer le montant des dépréciations et, lorsqu’une garantie couvre intégralement le risque de défaut, l’encours n’est pas déprécié.

 

Dépréciation sur base de portefeuilles. — Les dépréciations sur base de portefeuilles couvrent les encours non dépréciés au niveau individuel. Conformément à la norme IAS 39, ces derniers sont regroupés dans des portefeuilles de risques homogènes qui sont soumis collectivement à un test de dépréciation.

Les encours des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne sont regroupés en ensembles homogènes en termes de sensibilité à l’évolution du risque sur la base du système de notation interne du Groupe BPCE. Les portefeuilles soumis au test de dépréciation sont ceux relatifs aux contreparties dont la notation s’est significativement dégradée depuis l’octroi et qui sont, de ce fait, considérés comme sensibles. Ces encours font l’objet d’une dépréciation, bien que le risque de crédit ne puisse être individuellement alloué aux différentes contreparties composant ces portefeuilles et dans la mesure où les encours concernés présentent collectivement une indication objective de perte de valeur.

Le montant de la dépréciation est déterminé en fonction de données historiques sur les probabilités de défaut à maturité et les pertes attendues, ajustées si nécessaire pour tenir compte des circonstances prévalant à la date de l’arrêté.

Cette approche est éventuellement complétée d’une analyse sectorielle ou géographique, reposant généralement sur une appréciation « à dire d’expert » considérant une combinaison de facteurs économiques intrinsèques à la population analysée. La dépréciation sur base de portefeuilles est déterminée sur la base des pertes attendues à maturité sur l’assiette ainsi déterminée.

 

4.1.8. Reclassements d’actifs financiers. — Plusieurs reclassements sont autorisés :

 

Reclassements autorisés antérieurement aux amendements des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008. — Figurent notamment parmi ces reclassements, les reclassements d’actifs financiers disponibles à la vente vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ».

Tout titre à revenu fixe répondant à la définition des « Titres détenus jusqu’à l’échéance » ayant une maturité définie, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le Groupe Banque Populaire Val de France modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre jusqu’à son échéance. Le Groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention jusqu’à maturité.

 

Reclassements autorisés depuis l’amendement des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptées par l’Union européenne le 15 octobre 2008. — Ce texte définit les modalités des reclassements vers d’autres catégories d’actifs financiers non dérivés à la juste valeur (à l’exception de ceux inscrits en juste valeur sur option) :

— reclassement de titres de transaction vers les catégories « Actifs financiers disponibles à la vente » ou « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ».

Tout actif financier non dérivé peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le Groupe est en mesure de démontrer l’existence de « circonstances rares » ayant motivé ce reclassement. L’IASB a qualifié la crise financière du second semestre 2008 de « circonstance rare ».

Seuls les titres à revenu fixe ou déterminable peuvent faire l’objet d’un reclassement vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ». L’établissement doit par ailleurs avoir l’intention et la capacité de détenir ces titres jusqu’à maturité. Les titres inscrits dans cette catégorie ne peuvent être couverts contre le risque de taux d’intérêt ;

— reclassement de titres de transaction ou de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Prêts et créances ».

Tout actif financier non dérivé répondant à la définition de « Prêts et créances » et, en particulier, tout titre à revenu fixe non coté sur un marché actif, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le Groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre sur un futur prévisible ou à maturité. Le Groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention à moyen ou long terme.

Les reclassements sont réalisés à la juste valeur à la date du reclassement, cette valeur devenant le nouveau coût amorti pour les instruments transférés vers des catégories évaluées au coût amorti.

Un nouveau « taux d’intérêt effectif » (TIE) est alors calculé à la date du reclassement afin de faire converger ce nouveau coût amorti vers la valeur de remboursement, ce qui revient à considérer que le titre a été reclassé avec une décote.

Pour les titres auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, l’étalement de la nouvelle décote sur la durée de vie résiduelle du titre sera généralement compensé par l’amortissement de la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global à la date du reclassement et reprise sur base actuarielle au compte de résultat.

En cas de dépréciation postérieure à la date de reclassement d’un titre auparavant inscrit parmi les actifs financiers disponibles à la vente, la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global à la date du reclassement est reprise immédiatement en compte de résultat.

 

4.1.9. Décomptabilisation d’actifs ou de passifs financiers. — Un actif financier (ou un groupe d’actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers. Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers.

Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue.

Dans les cas où le Groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du Groupe dans cet actif.

Dans les cas où le Groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers.

Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le Groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif.

Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c’est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration.

 

Opérations de pension livrée. — Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti ou à la juste valeur si ce passif a été classé dans la catégorie « Juste valeur sur option ».

Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée. Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée selon les modalités propres à sa catégorie : coût amorti si elle a été classée en « Prêts et créances », ou juste valeur si elle a été classée dans la catégorie « Juste valeur sur option ».

 

Opérations de prêts de titres secs. — Les prêts de titres secs ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés chez le cédant. Ils restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés.

 

Opérations entraînant une modification substantielle d’actifs financiers. — Lorsque l’actif fait l’objet de modifications substantielles (notamment suite à une renégociation ou à un réaménagement en présence de difficultés financières) il y a décomptabilisation, dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré. Le Groupe Banque Populaire Val de France considère que sont notamment considérées comme ayant provoqué des modifications substantielles :

— les modifications ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne ;

— des modifications visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation simple, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux mêmes risques.

 

Opérations entraînant une modification substantielle de passifs financiers. — Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme comptable IAS 39 fixe un seuil de 10 % sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels : dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10 %, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette.

Le Groupe Banque Populaire Val de France considère que d’autres modifications peuvent être considérées comme substantielles, comme, par exemple, le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même groupe) ou le changement de devises.

 

4.1.10. Compensation des actifs et des passifs financiers. — Conformément à la norme IAS 32, le Groupe Banque Populaire Val de France compense un actif financier et un passif financier et un solde net est présenté au bilan à la double condition d’avoir un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés et l’intention, soit de régler le montant net, soit de réaliser l’actif et de régler le passif simultanément.

Les opérations de dérivés et de pensions livrées traitées avec des chambres de compensation, dont les principes de fonctionnement répondent aux deux critères mentionnés supra, font l’objet d’une compensation au bilan (cf. note 5.20).

 

4.2. Immeubles de placement. — Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi.

Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles (voir note 4.3). La juste valeur est le résultat d’une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions.

La juste valeur des immeubles de placement du Groupe est communiquée à partir des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien.

Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable.

Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités ».

 

4.3. Immobilisations. — Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location-financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location-financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles.

Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si :

— il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise ;

— le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable.

Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leur sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet.

La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions.

Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative.

Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu’un ou plusieurs composants d’une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d’utilité.

Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues :

— façades/couverture/étanchéité : 20 à 40 ans ;

— fondations/ossatures : 30 à 60 ans ;

— ravalements : 10 à 20 ans ;

— équipements techniques : 10 à 20 ans ;

— aménagements intérieurs : 8 à 15 ans.

Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans.

Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat.

Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur.

Les actifs donnés en location simple sont présentés à l’actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers.

 

4.4. Actifs destinés à être cédés et dettes liées. — En cas de décision de vendre des actifs non courants avec une forte probabilité pour que cette vente intervienne dans les 12 mois, les actifs concernés sont isolés au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont également présentés séparément dans un poste dédié « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ».

Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants cessent d’être amortis et sont évalués au plus bas de leur valeur comptable ou de leur juste valeur minorée des coûts de la vente. Les instruments financiers restent évalués selon les principes de la norme IAS 39.

 

4.5. Provisions. — Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux, aux provisions épargne-logement et aux risques d’exécution des engagements par signature concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux et restructurations.

Les provisions sont des passifs dont l’échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimées de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler.

Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture.

Les provisions sont actualisées dès lors que l’effet d’actualisation est significatif.

Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes.

 

Engagements sur les contrats d’épargne-logement. — Les comptes épargne-logement (CEL) et les plans épargne-logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux clients particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne-logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne-logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne-logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne-logement, d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédit en risque correspond aux encours de crédit déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne-logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le Groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produits et charges d’intérêts.

 

4.6. Produits et charges d’intérêts. — Les produits et charges d’intérêts sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels que les frais de dossier ou les commissions d’apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt.

Le Groupe Banque Populaire Val de France a choisi l’option suivante concernant la comptabilisation des intérêts négatifs :

— lorsque la rémunération d’un actif financier instrument de dette est négative, elle est présentée au compte de résultat en diminution des produits d’intérêts ;

— lorsque la rémunération d’un passif financier instrument de dette est positive, elle est présentée au compte de résultat en diminution des charges d’intérêts.

 

4.7. Commissions sur prestations de services. — Les commissions sont comptabilisées en résultat, en fonction du type des services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché :

— les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ;

— les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ;

— les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte.

Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les produits d’intérêts et non au poste « Commissions ».

Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actifs et de conservation pour compte de tiers.

 

4.8. Opérations en devises. — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le Groupe Banque Populaire Val de France.

À la date d’arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du Groupe Banque Populaire Val de France au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions :

— seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers disponibles à la vente est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global »;

— les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ».

Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont convertis en utilisant le cours de change à la date à laquelle la juste valeur a été déterminée. Les écarts de change sur les éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat et en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global » si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ».

 

4.9. Avantages au personnel. — Les avantages postérieurs à l’emploi sont classés en régimes à cotisations définies ou en régimes à prestations définies.

 

Régimes à cotisations définies. — L’employeur est seulement engagé à payer des cotisations fixées d’avance à un assureur ou à une entité externe à l’entreprise. Les avantages qui en résultent pour les salariés dépendent des cotisations versées et du rendement des placements effectués grâce à ces cotisations. L’employeur n’a pas d’obligation de financer des compléments si les fonds ne sont pas suffisants pour verser les prestations attendues par les salariés. Le risque actuariel – risque que les prestations soient moins importantes que prévu – et le risque de placement – risque que les actifs investis ne soient pas suffisants pour faire face aux prestations prévues – incombent aux membres du personnel.

Les régimes d’avantages à cotisations définies sont comptabilisés comme des avantages à court terme. La charge est égale à la cotisation due au titre de l’année. Il n’y a pas d’engagement à évaluer.

 

Régimes à prestations définies. — Dans les régimes à prestations définies, le risque actuariel et le risque de placement incombent à l’entreprise. L’obligation de l’entreprise n’est pas limitée au montant des cotisations qu’elle s’est engagée à payer. C’est notamment le cas lorsque le montant des prestations que recevra le personnel est défini par une formule de calcul et non pas par le montant des fonds disponibles pour ces prestations. C’est aussi le cas lorsque l’entreprise garantit directement ou indirectement un rendement spécifié sur les cotisations, ou lorsqu’elle a un engagement explicite ou implicite de revaloriser les prestations versées.

Le coût et l’obligation qui en résultent pour l’entreprise doivent être appréhendés sur une base actualisée car les prestations peuvent être versées plusieurs années après que les membres du personnel ont effectué les services correspondants.

Le Groupe Banque Populaire Val de France accorde à ses salariés différents types de régimes d’avantages à prestations définies classés en quatre catégories :

 

4.9.1. Avantages à court terme. — Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation et primes dont le règlement est attendu dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice.

Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice, y compris pour les montants restant dus à la clôture.

 

4.9.2. Avantages à long terme. — Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et réglés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul consiste à répartir la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

 

4.9.3. Indemnités de cessation d’emploi. — Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’une cessation d’emploi en échange d’une indemnité. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles dont le règlement n’est pas attendu dans les douze mois de la clôture donnent lieu à actualisation.

 

4.9.4. Avantages postérieurs à l’emploi. — Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux du groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charges et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements.

Les écarts de revalorisation des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs de changement dans les hypothèses actuarielles et d’ajustements liés à l’expérience sont enregistrés en capitaux propres (autres éléments de résultat global) sans transfert en résultat ultérieur. Les écarts de revalorisation des avantages à long terme sont enregistrés en résultat immédiatement.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements et le coût des services passés.

Le montant de la provision au passif du bilan correspond au montant de l’engagement net puisqu’il n’existe plus d’éléments non reconnus en IAS 19R.

 

4.10. Impôts différés. — Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d’un actif ou d’un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable.

Le taux d’impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra récupérable ou exigible.

Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L’entité fiscale correspond soit à l’entité elle-même, soit au groupe d’intégration fiscale s’il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée a une perspective de récupération sur un horizon déterminé.

Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant :

— aux écarts de revalorisation sur les avantages postérieurs à l’emploi ;

— aux gains et pertes latents sur les actifs financiers disponibles à la vente ;

— aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie ;

pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en autres éléments du résultat global.

Les dettes et créances d’impôts différés ne font pas l’objet d’une actualisation.

 

4.11. Contributions aux mécanismes de résolution bancaire. — Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. En 2016, l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR), dans sa décision n°2016-C-51 du 10 octobre 2016, a arrêté une méthode de calcul par stock des contributions pour le mécanisme des dépôts. Pour le fonds de garantie des dépôts, le montant cumulé des contributions versées à la disposition du fonds au titre des mécanismes de dépôts, cautions et titres représente 4 376 milliers d’euros. Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 986 milliers d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 3 390 milliers d’euros.

La directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds devient un Fonds de Résolution Unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU).

Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique). Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution.

Conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions au Fonds de Résolution Unique pour l’année 2016. Le montant des contributions versées à la disposition du fonds représente pour l’exercice 1 357 milliers d’euros dont 1 153 milliers d’euros comptabilisés en charge et 204 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan.

 

 

 

Note 5. – Notes relatives au bilan

 

5.1. Caisse, banques centrales :

 

(En milliers d'Euros)

31 décembre 2016

31 décembre 2015

Caisse

53 064

54 855

Banques centrales

70 045

96 746

Total caisse, banques centrales

123 109

151 601

5.2. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Ces actifs et passifs sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, et de certains actifs et passifs que le Groupe Banque Populaire Val de France a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IAS 39.

Le Groupe Banque Populaire Val de France détient à l’actif et au passif des instruments dérivés et à l’actif des titres obligataires souverains et corporate qu’il a choisi de comptabiliser à la juste valeur par résultat.

 

5.2.1. Actifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

(En milliers d'Euros)

31 décembre 2016

31 décembre 2015

Transaction

Sur option

Total

Transaction

Sur option

Total

Effets publics et valeurs assimilées

0

5 434

5 434

0

10 822

10 822

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

0

0

0

0

0

Titres à revenu fixe

0

5 434

5 434

0

10 822

10 822

Actions et autres titres à revenu variable

0

0

0

0

0

0

Prêts aux établissements de crédit

0

0

0

0

0

0

Prêts à la clientèle

0

0

0

0

0

0

Prêts

0

0

0

0

0

0

Opérations de pension

0

0

0

0

0

0

Dérivés de transaction

18 046

0

18 046

18 969

0

18 969

Total des actifs financiers à la juste valeur par résultat

18 046

5 434

23 480

18 969

10 822

29 791

 

Conditions de classification des actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option :

(En milliers d'Euros)

Non-concordance comptable

Gestion en juste valeur

Dérivés incorporés

Actifs financiers à la juste valeur sur option

Titres à revenu fixe

5 434

0

0

5 434

Opérations de pension

0

0

0

0

Prêts et opérations de pension

0

0

0

0

Total

5 434

0

0

5 434

 

Les actifs financiers valorisés à la juste valeur sur option concernent en particulier des obligations souveraines et corporate couvertes par un instrument dérivé non désigné comme instrument de couverture.

 

5.2.2. Passifs financiers à la juste valeur par résultat. — A l’exception du portefeuille de dérivés de transaction dont la juste valeur s’élève à -27 442 milliers d’euros au 31 décembre 2016 (-25 821 milliers d’euros au 31 décembre 2015), le Groupe Banque Populaire Val de France n’a pas émis de passifs financiers comptabilisés à la juste valeur par résultat.

 

5.2.3. Instruments dérivés de transaction. — Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché.

 

(En milliers d'Euros)

31 décembre 2016

31 décembre 2015

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

461 818

17 387

25 664

503 656

19 251

24 841

Instruments sur actions

0

0

0

0

0

0

Instruments de change

75 207

1 748

1 752

52 054

622

623

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations fermes

537 025

19 135

27 416

555 710

19 873

25 464

Instruments de taux

0

0

0

0

0

0

Instruments sur actions

0

0

0

0

0

0

Instruments de change

4 650

43

41

20 942

403

381

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations conditionnelles

4 650

43

41

20 942

403

381

Dérivés de crédit

0

-1 132

-15

0

-1 307

-24

Total des instruments dérivés de transaction

541 675

18 046

27 442

576 652

18 969

25 821

 

5.3. Instruments dérivés de couverture. — Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective.

Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

 

(En milliers d'Euros)

31 décembre 2016

31 décembre 2015

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

2 121 630

81 598

65 961

1 881 130

80 412

31 011

Instruments sur actions

0

0

0

0

0

0

Instruments de change

0

0

0

0

0

0

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations fermes

2 121 630

81 598

65 961

1 881 130

80 412

31 011

Instruments de taux

0

0

0

0

0

0

Instruments sur actions

0

0

0

0

0

0

Instruments de change

0

0

0

0

0

0

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations conditionnelles

0

0

0

0

0

0

Couverture de juste valeur

2 121 630

81 598

65 961

1 881 130

80 412

31 011

Instruments de taux

0

0

0

0

0

0

Instruments sur actions

0

0

0

0

0

0

Instruments de change

0

0

0

0

0

0

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations fermes

0

0

0

0

0

0

Instruments de taux

0

0

0

0

0

0

Instruments sur actions

0

0

0

0

0

0

Instruments de change

0

0

0

0

0

0

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations conditionnelles

0

0

0

0

0

0

Couverture de flux de trésorerie

0

0

0

0

0

0

Dérivés de crédit

0

0

0

0

0

0

Total des instruments dérivés de couverture

2 121 630

81 598

65 961

1 881 130

80 412

31 011

 

5.4. Actifs financiers disponibles à la vente. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés qui n’ont pas été classés dans l’une des autres catégories (« Actifs financiers à la juste valeur », « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance » ou « Prêts et créances »).

 

(En milliers d'Euros)

31 décembre 2016

31 décembre 2015

Effets publics et valeurs assimilées

469 206

235 073

Obligations et autres titres à revenu fixe

116 157

117 158

Titres dépréciés

0

0

Titres à revenu fixe

585 363

352 231

Actions et autres titres à revenu variable

929 803

925 962

Prêts aux établissements de crédit

0

0

Prêts à la clientèle

0

0

Prêts

0

0

Montant brut des actifs financiers disponibles à la vente

1 515 166

1 278 193

Dépréciation des titres à revenu fixe et des prêts

0

0

Dépréciation durable sur actions et autres titres à revenu variable

-1 971

-1 705

Total des actifs financiers disponibles à la vente

1 513 195

1 276 488

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers disponibles à la vente (avant impôt)

145 131

142 920

 

Les actifs financiers disponibles à la vente sont dépréciés en présence d’indices de pertes de valeur lorsque le Groupe estime que son investissement pourrait ne pas être recouvré. Pour les titres à revenu variable côtés, une baisse de plus de 50 % par rapport au coût historique ou depuis plus de 36 mois constituent des indices de perte de valeur.

Au 31 décembre 2016, les gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global incluent plus particulièrement la plus-value latente sur les titres de participation BPCE SA pour un montant de 108 163 milliers d’euros.

 

5.5. Juste valeur des actifs et passifs financiers :

 

5.5.1. Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers. — La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous :

 

(En milliers d'Euros)

31 décembre 2016

31 décembre 2015

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Total

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Total

Actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

0

0

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés

0

8 981

9 065

18 046

0

8 766

10 203

18 969

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

0

8 981

9 065

18 046

0

8 766

10 203

18 969

Titres

5 434

0

0

5 434

10 822

0

0

10 822

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

5 434

0

0

5 434

10 822

0

0

10 822

Dérivés de taux

0

81 598

0

81 598

0

80 412

0

80 412

Instruments dérivés de couverture

0

81 598

0

81 598

0

80 412

0

80 412

Titres de participation

0

0

900 952

900 952

0

0

892 902

892 902

Autres titres

570 419

0

41 824

612 243

347 122

4 924

31 540

383 586

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers disponibles à la vente

570 419

0

942 776

1 513 195

347 122

4 924

924 442

1 276 488

Passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

0

0

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés

0

27 442

0

27 442

0

25 821

0

25 821

Autres passifs financiers

0

0

0

0

0

0

0

0

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

0

27 442

0

27 442

0

25 821

0

25 821

Titres

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres passifs financiers

0

0

0

0

0

0

0

0

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de taux

0

65 961

0

65 961

0

31 011

0

31 011

Instruments dérivés de couverture

0

65 961

0

65 961

0

31 011

0

31 011

 

5.5.2. Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur :

 

(En milliers d'Euros)

31 décembre 2015

Reclassements

Gains et pertes comptabilisés au cours de la période

Evénements de gestion de la période

Transferts de la période

Autres variations

31 décembre 2016

Au compte de résultat

en capitaux propres

Achats / Emissions

Ventes / Remboursements

vers une autre catégorie comptable

de et vers un autre niveau

Sur les opérations en vie à la clôture

Sur les opérations sorties du bilan à la clôture

Actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés (de taux)

10 203

0

-1 152

0

0

0

0

0

0

14

9 065

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

10 203

0

-1 152

0

0

0

0

0

0

14

9 065

Titres

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de taux

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés de couverture

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Titres de participation

892 902

0

0

0

4 275

3 124

-11

0

0

662

900 952

Autres titres

31 540

0

0

0

825

14 053

0

0

0

-4 594

41 824

Dont Titres à revenu fixe

10 980

0

0

0

0

13 000

0

0

0

294

24 274

Dont Titres à revenu variable

20 560

0

0

0

825

1 053

0

0

0

-4 888

17 550

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers disponibles à la vente

924 442

0

0

0

5 100

17 177

-11

0

0

-3 932

942 776

Passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

0

Titres

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres passifs financiers

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Titres

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres passifs financiers

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de taux

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés de couverture

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

 

Au 31 décembre 2016, les instruments financiers évalués selon une technique utilisant des données non observables comprennent plus particulièrement la participation dans BPCE SA pour 750 672 milliers d’euros.

Au cours de l’exercice, -1 152 milliers d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés dans le Produit Net Bancaire au titre des actifs et passifs financiers classés en niveau 3.

Au cours de l’exercice, 5 100 milliers d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés directement en « Autres éléments du Résultat global » au titre d’actifs financiers classés en niveau 3.

 

5.5.3. Analyse des transferts entre niveaux de la hiérarchie de juste valeur. — Le Groupe Banque Populaire Val de France n’a pas procédé à des transferts entre niveaux de hiérarchie de juste valeur.

 

5.5.4. Sensibilité de la juste valeur de niveau 3 aux variations des principales hypothèses. — Le principal instrument évalué à la juste valeur de niveau 3 au bilan du Groupe Banque Populaire Val de France est sa participation dans l’organe central BPCE. Cette participation est classée en «Actifs financiers disponibles à la vente ».

Les modalités d’évaluation de la juste valeur du titre BPCE SA sont décrites dans la note 4.1.6 relative à la détermination de la juste valeur. La méthode de valorisation utilisée est la méthode de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

Ce modèle de valorisation repose sur des paramètres internes. Le taux de croissance à l’infini et le taux d’actualisation figurent parmi les paramètres les plus significatifs.

Une baisse du taux de croissance à l’infini de 0,25 % conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 6 914 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global».

Une hausse du taux de croissance à l’infini de 0,25 % conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 7 409 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les «Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global».

Une baisse du taux d’actualisation de 0,25 % conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 23 448 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ».

Une hausse du taux d’actualisation de 0,25 % conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 21 918 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du Résultat global ».

 

5.6. Prêts et créances. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. La grande majorité des crédits accordés par le Groupe est classée dans cette catégorie. Les informations relatives au risque de crédit sont en note 7.1.

 

5.6.1. Prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d'Euros)

31 décembre 2016

31 décembre 2015

Prêts et créances sur les établissements de crédit

1 983 092

1 302 119

Dépréciations individuelles

0

0

Dépréciations sur base de portefeuilles

0

0

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

1 983 092

1 302 119

 

La juste valeur des prêts et créances sur établissement de crédit est présentée en note 15.

 

Décomposition des prêts et créances bruts sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d'Euros)

31 décembre 2016

31 décembre 2015

Comptes ordinaires débiteurs

204 720

320 228

Opérations de pension

0

0

Comptes et prêts

1 768 236

971 754

Titres assimilés à des prêts et créances

10 136

10 137

Autres prêts et créances sur les établissements de crédit

0

0

Prêts et créances dépréciés

0

0

Total des prêts et créances bruts sur les établissements de crédit

1 983 092

1 302 119

 

Les créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 413 628 milliers d’euros au 31 décembre 2016 (712 062 milliers d’euros au 31 décembre 2015).

La centralisation à la Caisse des Dépôts et Consignations de la collecte du Livret A et du LDD est passée à un taux de 100% des ressources, et représente, ajoutée à la centralisation à 50% de la collecte du LEP, 1 488 980 milliers d'euros au 31 décembre 2016 contre 570 790 milliers d’euros au 31 décembre 2015).

 

5.6.2. Prêts et créances sur la clientèle :

 

(En milliers d'Euros)

31 décembre 2016

31 décembre 2015

Prêts et créances sur la clientèle

10 406 317

10 152 481

Dépréciations individuelles

-222 823

-236 601

Dépréciations sur base de portefeuilles

-17 841

-19 678

Total des prêts et créances sur la clientèle

10 165 653

9 896 202

 

La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle est présentée en note 15.

 

Décomposition des prêts et créances bruts sur la clientèle :

 

(En milliers d'Euros)

31 décembre 2016

31 décembre 2015

Comptes ordinaires débiteurs

139 566

153 641

Prêts à la clientèle financière

0

0

Crédits de trésorerie

568 472

480 796

Créances commerciales

77 722

84 827

Crédits à l'équipement

2 565 724

2 588 619

Crédits au logement

6 525 594

6 278 142

Crédits à l'exportation

1 876

2 089

Opérations de pension

0

0

Opérations de location-financement

0

0

Prêts subordonnées

0

0

Autres crédits

27 883

41 543

Autres concours à la clientèle

9 767 271

9 476 016

Titres assimilés à des prêts et créances

7 114

7 107

Autres prêts et créances sur la clientèle

0

0

Prêts et créances dépréciés

492 366

515 717

Total des prêts et créances bruts sur la clientèle

10 406 317

10 152 481

 

5.7. Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable ayant une date d’échéance déterminée et que le Groupe a l’intention manifeste et les moyens de détenir jusqu’à l’échéance.

Le Groupe Banque Populaire Val de France ne détient pas d’actifs détenus jusqu’à l’échéance.

 

5.8. Reclassements d’actifs financiers. — Actifs financiers reclassés en application de l’amendement de 2008 (IFRS 7.12 et 7.12A)

 

Portefeuille d’actifs financiers reclassés. — En application des amendements des normes IAS 39 et IFRS 7 « Reclassements d’actifs financiers », le Groupe Banque Populaire Val de France avait procédé au reclassement de certains actifs financiers, d’un montant de 550 000 milliers d’euros au cours du second semestre 2011. Ces actifs financiers sont tous arrivés à échéance, leur valeur nette comptable est donc nulle.

Le Groupe Banque Populaire Val de France n’a pas procédé à de nouveaux reclassements au cours de l’exercice 2016.

Les reclassements effectués en 2011 n’ont jamais eu d’incidence ni sur le résultat, ni sur les capitaux propres du Groupe Banque Populaire Val de France.

 

Actifs financiers reclassés en application d’une possibilité offerte antérieure à l’amendement (IFRS 7.12). — Le Groupe Banque Populaire Val de France n’a reclassé aucun titre en 2016 de la catégorie « titres destinés à la vente » vers la catégorie « titres détenus jusqu’à l’échéance ».

 

5.9. Impôts différés. — Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d’impôts différés sont signés en positif, les passifs d’impôts différés figurent en négatif) :

 

(En milliers d'Euros)

31 décembre 2016

31 décembre 2015

Plus-values latentes sur OPCVM

0

0

GIE fiscaux

0

-1 631

Provisions pour passifs sociaux

12 045

12 754

Provisions pour activité d'épargne-logement

3 648

4 034

Provisions sur base de portefeuilles

5 717

6 408

Autres provisions non déductibles

7 275

9 909

Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves

-7 578

-8 821

Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en résultat

3 849

3 526

Autres sources de différences temporelles

14 408

17 682

Impôts différés liés aux décalages temporels

39 364

43 861

Impôts différés liés à l'activation des pertes fiscales reportables

 

 

Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation

-1 031

-1 227

Impôts différés non constatés

 

 

Impôts différés nets

38 333

42 634

Comptabilisés

 

 

A l'actif du bilan

38 333

42 634

Au passif du bilan

0

0

 

Au 31 décembre 2016, il n’y a pas de différences temporelles déductibles, pertes fiscales et crédits d’impôt non utilisés pour lesquels aucun actif d’impôt différé n’a été comptabilisé au bilan.

 

5.10. Comptes de régularisation et actifs divers :

 

(En milliers d'Euros)

31 décembre 2016

31 décembre 2015

Comptes d'encaissement

78 679

177 841

Charges constatées d'avance

303

989

Produits à recevoir

7 564

6 477

Autres comptes de régularisation

36 052

22 550

Comptes de régularisation - actif

122 598

207 857

Dépôts de garantie versés

9 646

8 235

Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres

0

0

Créances sociales et fiscales

35 346

38 525

Débiteurs divers

8 382

973

Comptes de stocks et emplois divers

1 659

1 401

Divers douteux

533

482

Actifs divers

55 566

49 616

Total des comptes de régularisation et actifs divers

178 164

257 473

 

La baisse marquée des comptes d’encaissement à l’actif est liée un changement de classement comptable en hors situation des prélèvements SEPA à recouvrer pour un montant 65 608 milliers d’euros.

 

 

 

5.11. Immeubles de placement :

 

(En milliers d'Euros)

31 décembre 2016

31 décembre 2015

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immeubles comptabilisés au coût historique

2 895

-622

2 273

2 895

-535

2 360

Total des immeubles de placement

 

 

2 273

 

 

2 360

 

La juste valeur des immeubles de placement s’élève à 3 096 milliers d’euros au 31 décembre 2016 (inchangée par rapport au 31 décembre 2015).

La juste valeur des immeubles de placement, dont les principes d’évaluation sont décrits en note 4.2, est classée en niveau 3 dans la hiérarchie des justes valeurs de la norme IFRS 13.

 

5.12. Immobilisations :

 

(En milliers d'Euros)

31 décembre 2016

31 décembre 2015

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

 

Terrains et constructions

108 552

-30 108

78 444

106 306

-26 223

80 083

Biens mobiliers donnés en location

0

0

0

0

0

0

Agencements, aménagements

51 517

-40 332

11 185

52 695

-40 436

12 259

Equipement, mobilier et matériel

92 207

-51 078

41 129

94 717

-48 384

46 333

Total des immobilisations corporelles

252 276

-121 518

130 758

253 718

-115 043

138 675

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

Droit au bail

6 402

-5 683

719

6 544

-5 633

911

Logiciels

5

-5

0

6

-5

1

Autres immobilisations incorporelles

552

-552

0

552

-505

47

Total des immobilisations incorporelles

6 959

-6 240

719

7 102

-6 143

959

 

5.13. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle. — Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ».

 

5.13.1. Dettes envers les établissements de crédit :

 

(En milliers d'Euros)

31 décembre 2016

31 décembre 2015

Comptes à vue

23 743

14 721

Opérations de pension

0

0

Dettes rattachées

0

0

Dettes à vue envers les établissements de crédit

23 743

14 721

Emprunts et comptes à terme

2 640 983

1 785 188

Opérations de pension

8 612

8 612

Dettes rattachées

29 602

29 597

Dettes à termes envers les établissements de crédit

2 679 197

1 823 397

Total des dettes envers les établissements de crédit

2 702 940

1 838 118

 

La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit est présentée en note 15.

Le financement de la centralisation à 100% auprès de la Caisse des Dépôts et Consignations de la collecte du Livret A et du LDD a été assuré en partie par des emprunts auprès des Caisses d’Epargne pour un montant de 767 526 milliers d’euros au 31 décembre 2016.

Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent ainsi à 1 636 252 milliers d’euros au 31 décembre 2016 (812 288 milliers d’euros au 31 décembre 2015).

 

5.13.2. Dettes envers la clientèle :

 

(En milliers d'Euros)

31 décembre 2016

31 décembre 2015

Comptes ordinaires créditeurs (à vue et à terme)

5 016 514

4 845 836

Livret A

826 406

796 624

Livret jeune

34 652

33 418

Livret B

711 429

678 473

PEL / CEL

1 180 454

1 074 790

Livret de développement durable

622 048

620 685

Livrets d'épargne populaire

104 481

104 180

Pep

99 205

103 444

Autres

42 021

39 125

Dettes rattachées

0

0

Comptes d'épargne à régime spécial

3 620 695

3 450 739

A vue

0

0

A terme

0

0

Dettes rattachées

0

0

Opérations de pension

0

0

Autres dettes envers la clientèle

0

0

Total des dettes envers la clientèle

8 637 209

8 296 575

 

La juste valeur des dettes envers la clientèle est présentée en note 15.

 

5.14. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ».

 

(En milliers d'Euros)

31 décembre 2016

31 décembre 2015

Emprunts obligataires

0

0

Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables

729 946

839 434

Autres dettes représentées par un titre

23

143

Total

729 969

839 577

Dettes rattachées

11 739

10 761

Total des dettes représentées par un titre

741 708

850 338

 

La juste valeur des dettes représentées par un titre est présentée en note 15.

 

5.15. Comptes de régularisation et passifs divers :

 

(En milliers d'Euros)

31 décembre 2016

31 décembre 2015

Comptes d'encaissement

84 443

183 536

Produits constatés d'avance

43 083

42 617

Charges à payer

25 437

23 012

Autres comptes de régularisation créditeurs

26 185

18 068

Comptes de régularisation - passif

179 148

267 233

Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres

1 961

1 614

Dépôts de garantie reçus

53

143

Appels de marge

14 100

53 900

Créditeurs divers

49 573

46 557

Passifs divers liés à l'assurance

0

0

Passifs divers

65 687

102 214

Total des comptes de régularisation et passifs divers

244 835

369 447

 

La baisse marquée des comptes d’encaissement au passif est liée un changement de classement comptable en hors situation des prélèvements SEPA en attente de recouvrement pour un montant 65 608 milliers d’euros.

 

5.16. Provisions :

 

(En milliers d'Euros)

31 décembre 2015

Augmentations

Utilisations

Reprises non utilisées

Autres mouvements

31 décembre 2016

Provisions pour engagements sociaux

47 440

718

0

-2 638

6 530

52 050

Provisions pour activité d'épargne-logement

11 714

692

0

-388

0

12 018

Provisions pour engagements hors bilan

9 793

3 377

0

-6 076

0

7 094

Provisions pour litiges

5 119

1 528

-202

-416

0

6 029

Provision pour assignations

5 119

1 528

-202

-416

0

6 029

Provision pour redressement fiscal IS

0

0

0

0

0

0

Provision pour redressement impôts et taxes

0

0

0

0

0

0

Provisions pour risques et charges

36 781

3 246

-304

-8 261

0

31 462

Provision pour risque fiscal

25 350

1 151

-211

-5 570

0

20 720

Risque RH (dont URSSAF)

3 023

502

0

-558

0

2 967

TVA sur immobilisations

1 178

0

-93

0

0

1 085

Autres provisions pour risques et charges

7 230

1 593

0

-2 133

0

6 690

Total des provisions

110 847

9 561

-506

-17 779

6 530

108 653

 

5.16.1. Encours collectés au titre de l’épargne-logement :

 

(En milliers d'Euros)

31 octobre 2016

31 décembre 2015

Encours collectés au titre des plans d'épargne logement (PEL)

1 091 418

992 033

PEL 1,00%

4 430

0

PEL 1,50%

19 813

0

PEL 2,00%

86 487

43 396

PEL 2,50%

502 650

462 389

PEL 3,50%

158 628

160 481

PEL 4,50%

124 245

129 069

PEL 3,60%

3 783

4 253

PEL 4,00%

8 258

8 487

PEL 4,25%

7 612

7 740

PEL 5,25%

55 056

55 666

PEL 6,00%

101 618

101 663

anciens PEL

18 838

18 889

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

82 600

82 757

Total des encours collectes au titre de l'épargne logement

1 174 018

1 074 790

 

5.16.2. Encours de crédit octroyés au titre de l’épargne-logement :

 

(En milliers d'Euros)

31 octobre 2016

31 décembre 2015

Encours de crédits au titre des plans épargne logement

1 063

1 560

Encours de crédits au titre des comptes épargne logement

5 057

7 517

Total des encours de crédits au titre de l'épargne logement

6 120

9 077

 

5.16.3. Provisions constituées au titre de l’épargne-logement :

 

(En milliers d'Euros)

31 décembre 2015

Dotations / reprises nettes

31 décembre 2016

Provisions constituées au titre des PEL

10 832

614

11 446

PEL 1,00%

0

112

112

PEL 1,50%

0

463

463

PEL 2,00%

647

984

1 631

PEL 2,50%

4 385

-384

4 001

PEL 3,50%

908

-228

680

PEL 4,50%

482

179

661

PEL 3,60%

56

-10

46

PEL 4,00%

115

1

116

PEL 4,25%

135

-11

124

PEL 5,25%

1 188

-157

1 031

PEL 6.00%

2 404

-281

2 123

anciens PEL

512

-54

458

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

1 005

-342

663

Provisions constituées au titre des crédits PEL

-29

6

-23

Provisions constituées au titre des crédits CEL

-94

26

-68

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

-123

32

-91

Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement

11 714

304

12 018

 

Les données utilisées pour le calcul des provisions épargne-logement sont arrêtées à la date du 31 octobre 2016.

 

5.17. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires.

 

(En milliers d'Euros)

31 décembre 2015

Emission

Remboursement

Autres mouvements

31 décembre 2016

Dettes subordonnées à durée déterminée

0

0

0

0

0

Dettes subordonnées à durée indéterminée

0

0

0

0

0

Dettes supersubordonnées à durée indéterminée

0

0

0

0

0

Actions de préférence

0

0

0

0

0

Dépôts de garantie à caractère mutuel

14 168

674

-2 594

0

12 248

Dettes subordonnées et assimilés

14 168

674

-2 594

0

12 248

 

La juste valeur des dettes subordonnées est présentée en note 15.

Les dépôts de garantie à caractère mutuel sont émis par les sociétés de caution mutuelle auprès de la clientèle de la Banque Populaire Val de France à hauteur de 12 248 milliers d’euros.

 

5.18. Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis. — Le capital social du Groupe Banque Populaire Val de France s’élève à 387 950 milliers d’euros et est composé de parts sociales détenues par les Sociétaires de la Banque Populaire Val de France ainsi que des sociétés de caution mutuelle SOCAMA Val de France et SOCAMI Val de France.

 

5.19. Variation des gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Ecarts de réévaluation sur régime à prestations définies

-6 530

8 042

Effet d'impôt des écarts de réévaluation sur régimes à prestations définies

1 725

-2 765

Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global des entreprises mises en équivalence non recyclable en résultat

-28

11

Eléments non recyclables en résultat

-4 833

5 288

Ecarts de conversion

0

0

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

2 920

-3 003

Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres

2 920

-3 003

Variations de valeur de la période rapportée au résultat

0

0

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

0

0

Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres

0

0

Variations de valeur de la période rapportée au résultat

0

0

Impôts

1 291

256

Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global des entreprises mises en équivalence recyclable en résultat

-507

300

Eléments recyclables en résultat

3 704

-2 447

Gains et pertes comptabilises directement en autres éléments du résultat global (nets d'impôts)

-1 129

2 841

 

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Brut

Impôt

Net

Brut

Impôt

Net

Ecarts de réévaluation sur régime à prestations définies

-6 530

1 725

-4 805

8 042

-2 765

5 277

Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global des entreprises mises en équivalence non recyclable en résultat

 

 

-28

 

 

11

Eléments non recyclables en résultat

-6 530

1 725

-4 833

8 042

-2 765

5 288

Ecarts de conversion

0

0

0

0

0

0

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

2 920

1 291

4 211

-3 003

256

-2 747

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

0

0

0

0

0

0

Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global des entreprises mises en équivalence recyclable en résultat

0

0

-507

0

0

300

Eléments recyclables en résultat

2 920

1 291

3 704

-3 003

256

-2 447

Total des gains et pertes comptabilises directement en autres éléments du résultat global (nets d'impôts)

-3 610

3 016

-1 129

5 039

-2 509

2 841

Part du groupe

 

 

-1 129

 

 

2 841

Participations ne donnant pas le contrôle

 

 

0

 

 

0

 

5.20. Compensation d’actifs et de passifs financiers. — Le Groupe Banque Populaire Val de France n’opère pas de compensation d’actifs et de passifs financiers au bilan en application des règles de compensation d’IAS 32.

Les actifs et passifs financiers « sous accords de compensation non compensés au bilan » correspondent aux encours d’opérations sous contrats cadres de compensation ou assimilés, mais qui ne satisfont pas aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32. C’est le cas notamment des dérivés ou d’encours de pensions livrées de gré à gré faisant l’objet de conventions cadres au titre desquelles les critères du règlement net ou la réalisation d’un règlement simultané de l’actif et du passif ne peut être démontré ou bien pour lesquelles le droit à compenser ne peut être exercé qu’en cas de défaillance, d’insolvabilité ou de faillite de l’une ou l’autre des parties au contrat.

Pour ces instruments, les colonnes « Actifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie » et « Passifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie » comprennent notamment :

— pour les opérations de pension :

— les emprunts ou prêts résultant d’opérations de pensions inverses avec la même contrepartie, ainsi que les titres reçus ou donnés en garantie (pour la juste valeur desdits titres),

— les appels de marge sous forme de titres (pour la juste valeur desdits titres) ;

— pour les opérations de dérivés, les justes valeurs de sens inverse avec la même contrepartie, ainsi que les appels de marge sous forme de titres.

Les appels de marge reçus ou versés en trésorerie figurent dans les colonnes « Appels de marge reçus (cash collateral) » et « Appels de marge versés (cash collateral) ».

 

5.20.1. Actifs financiers. — Actifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan

 

(En milliers d'Euros)

31 décembre 2016

31 décembre 2015

Montant net des actifs financiers présentés au bilan

Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie

Appels de marge reçus (cash collateral)

Exposition nette

Montant net des actifs financiers présentés au bilan

Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie

Appels de marge reçus (cash collateral)

Exposition nette

Dérivés

99 644

75 044

14 100

10 500

99 381

37 145

53 900

8 336

Opérations de pension

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres actifs

0

0

0

0

0

0

0

0

Total

99 644

75 044

14 100

10 500

99 381

37 145

53 900

8 336

 

5.20.2. Passifs financiers

 

Passifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan :

 

(En milliers d'Euros)

31 décembre 2016

31 décembre 2015

Montant net des passifs financiers présentés au bilan

Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie

Appels de marge versés (cash collateral)

Exposition nette

Montant net des passifs financiers présentés au bilan

Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie

Appels de marge versés (cash collateral)

Exposition nette

Dérivés

93 403

75 044

0

18 359

56 833

37 145

0

19 688

Opérations de pension

8 618

0

0

8 618

8 624

0

0

8 624

Autres passifs

0

0

0

0

0

0

0

0

Total

102 021

75 044

0

26 977

65 457

37 145

0

28 312

 

Note 6. – Notes relatives au compte de résultat

 

6.1. Intérêts, produits et charges assimilés. — Ce poste enregistre les intérêts calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif des actifs et passifs financiers évalués au coût amorti, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille d’actifs détenus jusqu’à l’échéance, les dettes représentées par un titre et les dettes subordonnées.

Il enregistre également les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers disponibles à la vente et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Prêts et créances avec la clientèle

296 976

-83 991

212 985

325 062

-93 310

231 752

Opérations avec la clientèle (hors régime spécial)

296 976

-36 938

260 038

325 062

-45 282

279 780

Prêts et comptes à terme à régime spécial

 

-47 053

-47 053

0

-48 028

-48 028

Prêts et créances avec les établissements de crédit

17 782

-33 127

-15 345

19 796

-34 096

-14 300

Opérations de location-financement

0

 

0

0

0

0

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

 

-21 265

-21 265

0

-21 780

-21 780

Instruments dérivés de couverture

32 135

-29 333

2 802

32 379

-15 763

16 616

Actifs financiers disponibles à la vente

16 597

 

16 597

7 826

0

7 826

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

0

 

0

0

0

0

Actifs financiers dépréciés

6 594

 

6 594

6 330

0

6 330

Autres produits et charges d'intérêts

0

0

0

0

0

0

Total des produits et charges d'intérêts

370 084

-167 716

202 368

391 393

-164 949

226 444

 

Les produits d’intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 11 531 milliers d’euros (7 045 milliers d’euros en 2015) au titre de la rémunération des fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations.

Les charges ou produits d’intérêts sur les comptes d’épargne à régime spécial comprennent 304 milliers d’euros au titre de la dotation nette à la provision épargne logement (dotation nette de 425 milliers d’euros au titre de l’exercice 2015).

 

6.2. Produits et charges de commissions. — Les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché.

Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le Groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle.

En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêts et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêts.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations interbancaires et de trésorerie

4 724

-109

4 615

646

-376

270

Opérations avec la clientèle

71 512

-406

71 106

74 871

-440

74 431

Prestation de services financiers

17 262

-1 237

16 025

16 336

-1 125

15 211

Vente de produits d'assurance vie et emprunteur

33 005

0

33 005

31 922

0

31 922

Moyens de paiement

37 265

-22 468

14 797

37 837

-20 102

17 735

Opérations sur titres

9 340

-2 522

6 818

8 960

-2 756

6 204

Activités de fiducie

0

0

0

0

0

0

Opérations sur instruments financiers et de hors-bilan

8 657

-2 331

6 326

7 830

-2 127

5 703

Autres commissions

10 554

0

10 554

10 533

0

10 533

Total des commissions

192 319

-29 073

163 246

188 935

-26 926

162 009

 

6.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat. — Ce poste enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments.

La ligne « Résultat sur opérations de couverture » comprend la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro-couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Résultats sur instruments financiers de transaction

-2 697

-5 851

Résultats sur instruments financiers à la juste valeur par résultat sur option

67

122

Résultats sur opérations de couverture

62

-118

Inefficacité de la couverture de juste valeur

62

-118

Variation de juste valeur de l'instrument de couverture

-30 168

-16 746

Variation de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

30 230

16 628

Inefficacité de la couverture de flux de trésorerie

0

0

Inefficacité de la couverture d'investissements nets en devises

0

0

Résultats sur opérations de change

459

531

Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

-2 109

-5 316

 

Les variations d’ajustement de valeur de l’ensemble du portefeuille de dérivés (de transaction et de couverture) au titre de la CVA (Credit Valuation Adjustement) et de la DVA (Debit Valuation Adjustement) représentent un produit de 166 milliers d’euros en 2016 contre une charge 480 milliers d’euros en 2015.

 

6.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente. — Ce poste enregistre les dividendes des titres à revenu variable, les résultats de cession des actifs financiers disponibles à la vente et des autres actifs financiers non évalués à la juste valeur, ainsi que les pertes de valeur des titres à revenu variable enregistrées en raison d’une dépréciation durable.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Résultats de cession

-1 488

2 824

Dividendes reçus

21 461

19 033

Dépréciation durable des titres à revenu variable

-274

-48

Total des gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

19 699

21 809

 

6.5. Produits et charges des autres activités. — Figurent notamment dans ce poste :

— les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ;

— les produits et charges liés à l’activité d’assurance (en particulier les primes acquises, les charges de prestation et les variations de provisions techniques des contrats d’assurance) ;

— les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ;

— les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés).

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Produits et charges des activités d'assurance

0

0

0

0

0

0

Produits et charges sur activités immobilières

0

0

0

0

0

0

Produits et charges sur opérations de location

84

0

84

0

0

0

Produits et charges sur immeubles de placement

0

-87

-87

0

-87

-87

Quote-part réalisée sur opérations faites en commun

1 858

-3 425

-1 567

1 807

-3 998

-2 191

Charges refacturées et produits rétrocédés

0

0

0

0

0

0

Autres produits et charges divers d'exploitation

653

-577

76

454

-606

-152

Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation

3 068

-2 521

547

0

-4 617

-4 617

Autres produits et charges d'exploitation bancaire

5 579

-6 523

-944

2 261

-9 221

-6 960

Total des produits et charges des autres activités

5 663

-6 610

-947

2 261

-9 308

-7 047

 

6.6. Charges générales d’exploitation. — Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages au personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Charges de personnel

-145 983

-150 349

Impôts et taxes

-13 167

-10 930

Services extérieurs

-84 283

-87 359

Autres charges

-14

-21

Autres frais administratifs

-97 464

-98 310

Total des charges générales d'exploitation

-243 447

-248 659

 

La décomposition des charges de personnel est présentée dans la note 9.1.

 

Les impôts et taxes incluent notamment les contributions imposées par les régulateurs : la cotisation au FRU (Fonds de Résolution Unique) pour un montant annuel de 1 153 milliers d’euros (contre 781 milliers d’euros en 2015) et la taxe sur les risques systémiques bancaires (TSB) pour un montant annuel de 1 356 milliers d’euros (contre 1 397 milliers d’euros en 2015).

 

6.7. Coût du risque. — Ce poste enregistre la charge nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit, qu’il s’agisse de dépréciations individuelles ou de dépréciations constituées sur base de portefeuilles de créances homogènes.

Il porte aussi bien sur les prêts et créances que sur les titres à revenu fixe supportant un risque avéré de contrepartie. Les pertes liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance d’établissements de crédit figurent également dans ce poste.

 

Coût du risque de la période :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions

-21 854

-33 303

Récupérations sur créances amorties

1 247

1 112

Créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations

-9 442

-6 742

Total coût du risque

-30 049

-38 933

 

Coût du risque de la période par nature d’actifs :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Opérations interbancaires

0

0

Opérations avec la clientèle

-28 963

-38 659

Autres actifs financiers

-1 086

-274

Total coût du risque

-30 049

-38 933

 

6.8. Gains et pertes sur autres actifs. — Ce poste comprend les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

-914

-260

Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées

0

0

Total des gains ou pertes sur autres actifs

-914

-260

 

 

6.9. Impôts sur le résultat :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Impôts courants

-21 858

-35 544

Impôts différés

-7 268

3 007

Impôts sur le résultat

-29 126

-32 537

 

Rapprochement entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique :

 

 

Exercice 2016

Exercice 2015

En milliers d'euros

Taux d'impôt

En milliers d'euros

Taux d'impôt

Résultat net part du groupe

66 850

 

65 315

 

Variations de valeur des écarts d'acquisition

0

 

0

 

Participations ne donnant pas le contrôle

0

 

0

 

Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

-1 168

 

-1 134

 

Impôts

29 126

 

32 537

 

Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d'acquisition (A)

94 808

 

96 718

 

Taux d'imposition de droit commun français (B)

 

34,43%

 

34,43%

Charge (produit) d'impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B)

-32 642

 

-33 300

 

Effet de la variation des impôts différés non constatés

0

 

0

 

Effet des différences permanentes

7 433

 

8 484

 

Impôts différés variation du report variable

-4 261

 

14

 

Différence de taux d'impôts sur les revenus taxés à l'étranger

0

 

0

 

Majoration temporaire de l'impôt sur les sociétés

0

 

-2 848

 

Impôts sur exercices antérieurs, crédits d'impôts et autres impôts

1 776

 

-2 766

 

Provisions à caractère d'impôt

4 515

 

-1 804

 

Autres éléments

-5 947

 

-317

 

Charge (produit) d'impôts comptabilisée

-29 126

 

-32 537

 

Taux effectif d'impôt (charge d'impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable)

 

30,72%

 

33,64%

 

Le contrat de « Relation de confiance » que la Banque Populaire Val de France a signé avec l’Administration fiscale n’a pas donné lieu à une demande de régularisation significative de la charge d’impôt comptabilisée en 2014.

La Banque Populaire Val de France a, par ailleurs, bénéficié d’un remboursement de la taxe de 3% sur les distributions qu’elle avait acquittée en 2013 dans le cadre du rachat des CCI par NATIXIS, pour un montant de 1 549 milliers d’euros.

Elle a également comptabilisé deux abandons de créance au titre d’opérations de défiscalisation, d’un montant de 881 milliers d’euros en faveur du GIE ELEONORE BAIL et 4 085 milliers d’euros en faveur de la SNC PIANA ROPAX qui ont été compensés par des reprises de provisions pour risque fiscal d’un montant total de 5 793 milliers d’euros.

 

Note 7. – Expositions aux risques

 

L’information relative au capital et à sa gestion ainsi qu’aux ratios réglementaires est présentée dans la partie Gestion des risques.

L’information relative aux réaménagements en présence de difficultés financières est désormais présentée dans la partie Gestion des risques - Risques de crédit et de contrepartie.

 

7.1. Risque de crédit et risque de contrepartie. — Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont également présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles incluent :

— la décomposition du portefeuille de crédit par catégories d’expositions brutes et par approches ;

— la répartition des expositions brutes par catégories et par approches avec distinction du risque de crédit et du risque de contrepartie ;

— la répartition des expositions brutes par zone géographique ;

— la concentration du risque de crédit par emprunteur ;

— la répartition des expositions par qualité de crédit.

Ces informations font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes.

 

7.1.1. Mesure et gestion du risque de crédit. — Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie.

Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés.

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.1.2. Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie. — Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du Groupe Banque Populaire Val de France au risque de crédit. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers.

 

(En milliers d'Euros)

Encours sains

Encours douteux

Dépréciations et provisions

Encours net 31/12/2016

Encours sains

Encours douteux

Dépréciations et provisions

Encours net 31/12/2015

Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable)

23 480

0

0

23 480

29 791

0

0

29 791

Instruments dérivés de couverture

81 598

0

0

81 598

80 412

0

0

80 412

Actifs financiers disponibles à la vente (hors titres à revenu variable)

585 363

0

0

585 363

352 231

0

0

352 231

Prêts et créances sur les établissements de crédit

1 983 092

0

0

1 983 092

1 302 119

0

0

1 302 119

Prêts et créances sur la clientèle

9 913 951

492 366

-240 664

10 165 653

9 636 764

515 717

-256 279

9 896 202

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres actifs

1 659

2 597

-2 064

2 192

1 401

1 478

-996

1 883

Exposition des engagements au bilan

12 589 143

494 963

-242 728

12 841 378

11 402 718

517 195

-257 275

11 662 638

Garanties financières données

403 549

32 190

-6 330

429 409

394 212

33 051

-8 942

418 321

Engagements par signature

964 752

3 884

-764

967 872

875 493

3 145

-851

877 787

Exposition des engagements au hors bilan

1 368 301

36 074

-7 094

1 397 281

1 269 705

36 196

-9 793

1 296 108

Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie

13 957 444

531 037

-249 822

14 238 659

12 672 423

553 391

-267 068

12 958 746

 

7.1.3. Dépréciations et provisions pour risque de crédit :

 

(En milliers d'Euros)

31 décembre 2015

Dotations

Reprises non utilisées

Reprises utilisées

Autres variations

31 décembre 2016

Actifs financiers disponibles à la vente

0

0

0

0

0

0

Opérations interbancaires

0

0

0

0

0

0

Opérations avec la clientèle

256 279

72 071

-56 845

-30 841

0

240 664

Actifs financiers détenus jusqu'à échéance

0

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

996

1 068

0

0

0

2 064

Dépréciations déduites de l'actif

257 275

73 139

-56 845

-30 841

0

242 728

Provisions sur engagements hors bilan

9 793

3 377

-6 076

0

0

7 094

Total des dépréciations et provisions pour risque de crédit

267 068

76 516

-62 921

-30 841

0

249 822

 

7.1.4. Actifs financiers présentant des impayés. — Les actifs présentant des arriérés de paiement sont des actifs financiers sains non douteux présentant des incidents de paiement.

À titre d’exemple :

— un instrument de dette peut présenter un arriéré lorsque l’émetteur obligataire ne paie plus son coupon ;

— un prêt est considéré comme étant en arriéré de paiement si une des échéances ressort comptablement impayée ;

— un compte ordinaire débiteur déclaré sur la ligne « Prêts et avances » est considéré comme étant en arriéré de paiement si l’autorisation de découvert, en durée ou en montant, est dépassée à la date de l’arrêté.

Les montants présentés dans le tableau ci-dessous n’incluent pas les impayés techniques, c’est-à-dire notamment les impayés résultant d’un décalage entre la date de valeur et la date de comptabilisation au compte du client.

Les actifs présentant des arriérés de paiement (capital restant dû et intérêts courus pour les crédits et montant total du découvert pour les comptes ordinaires) se répartissent par ancienneté de l’arriéré de la façon suivante :

 

(En milliers d'Euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Total des encours 31 décembre 2016

< ou = 90 jours

> 90 jours et <=180 jours

> 180 jours et <=1 an

> 1 an

Instruments de dettes

0

0

0

0

0

Prêts et avances

58 740

2 835

235

13

61 823

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

Total

58 740

2 835

235

13

61 823

 

 

(En milliers d'Euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Total des encours 31 décembre 2015

< ou = 90 jours

> 90 jours et <=180 jours

> 180 jours et <=1 an

> 1 an

Instruments de dettes

0

0

0

0

0

Prêts et avances

49 989

2 605

20

0

52 614

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

Total

49 989

2 605

20

0

52 614

 

7.1.5 Réaménagements en présence de difficultés financières. — Le tableau suivant recense les actifs (hors actifs détenus à des fins de transaction) et les engagements de financement qui font l'objet d'une modification des termes du contrat initial ou d'un refinancement, constitutifs d'une concession en présence de difficultés financières du débiteur (« forbearance exposures »).

 

(En millions d'Euros)

31 décembre 2016

31 décembre 2015

Réaménagements

Dépréciations et provisions

Garanties reçues

Réaménagements

Dépréciations et provisions

Garanties reçues

Bilan

106 287

-23 402

63 434

90 710

-20 637

33 730

Hors-bilan

360

0

0

236

0

0

Total

106 647

-23 402

63 434

90 946

-20 637

33 730

 

7.1.6. Mécanismes de réduction du risque de crédit : actifs obtenus par prise de possession de garantie. — Le tableau suivant recense, par nature, la valeur comptable des actifs (titres, immeubles, etc.) obtenus au cours de la période par prise de garantie ou d’une mobilisation d’autres formes de rehaussement de crédit.

 

(En millions d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Actifs non courants détenus en vue de la vente

0

0

Immobilisations corporelles

0

0

Immeubles de placement

0

110

Instruments de capitaux propres et de dettes

0

0

Autres

0

0

Total des actifs obtenus par prise de possession de garantie

0

110

 

7.2. Risque de marché. — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment :

— les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ;

— les cours de change ;

— les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ;

— et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles.

Les systèmes de mesure et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques.

L’information relative à la gestion des risques de marché requise par la norme IFRS 7 est présentée dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.3. Risque de taux d’intérêt global et risque de change. — Le risque de taux représente pour le Groupe Banque Populaire Val de France l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêt. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change.

La gestion du risque de taux d’intérêt global et la gestion du risque de change sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.4. Risque de liquidité. — Le risque de liquidité représente pour Groupe Banque Populaire Val de France l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné.

Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

Les informations relatives à la gestion du risque de liquidité requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques.

Le tableau ci-dessous présente les montants par date d’échéance contractuelle.

Les instruments financiers en valeur de marché par résultat relevant du portefeuille de transaction, les actifs financiers disponibles à la vente à revenu variable, les encours douteux, les instruments dérivés de couverture et les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont positionnés dans la colonne « Non déterminé ». En effet, ces instruments financiers sont :

— soit destinés à être cédés ou remboursés avant la date de leur maturité contractuelle ;

— soit destinés à être cédés ou remboursés à une date non déterminable (notamment lorsqu’ils n’ont pas de maturité contractuelle) ;

— soit évalués au bilan pour un montant affecté par des effets de revalorisation.

Les intérêts courus non échus sont présentés dans la colonne « inférieur à 1 mois ».

Les montants présentés sont les montants contractuels hors intérêts prévisionnels.

 

 

(En milliers d'Euros)

Inférieur à 1 mois

De 1 mois à 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Non déterminé

Total au 31 décembre 2016

Caisse, banques centrales

123 109

0

0

0

0

0

123 109

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - transaction

0

0

0

0

0

18 046

18 046

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - sur option

86

0

0

5 348

0

0

5 434

Instruments dérivés de couverture

0

0

0

0

0

81 598

81 598

Instruments financiers disponibles à la vente

7 702

5 010

39 434

327 019

206 198

927 832

1 513 195

Prêts et créances sur les établissements de crédit

213 102

1 675 602

0

75 189

19 199

0

1 983 092

Prêts et créances sur la clientèle

334 184

222 227

893 534

3 645 952

4 818 054

251 702

10 165 653

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

0

0

0

0

0

8 265

8 265

Actifs financiers détenus jusqu'a l'échéance

0

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers par échéance

678 183

1 902 839

932 968

4 053 508

5 043 451

1 287 443

13 898 392

Banques centrales

0

0

0

0

0

0

0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat - transaction

0

0

0

0

0

27 442

27 442

Passifs financiers à la juste valeur par résultat - sur option

0

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés de couverture

0

0

0

0

0

65 961

65 961

Dettes envers les établissements de crédit

108 822

141 948

111 006

1 150 971

1 190 193

0

2 702 940

Dettes envers la clientèle

6 854 375

129 168

319 196

1 122 092

212 378

0

8 637 209

Dettes subordonnées

0

0

0

0

12 248

0

12 248

Dettes représentées par un titre

31 199

14 274

120 029

318 159

258 047

0

741 708

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

0

0

0

0

0

0

0

Passifs financiers par échéance

6 994 394

285 390

550 231

2 591 222

1 672 866

93 403

12 187 506

Engagements de financement donnés en faveur des Ets de crédit

0

0

0

0

0

0

0

Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle

541 675

21 347

170 990

68 173

166 451

0

968 636

Total engagements de financement donnes

541 675

21 347

170 990

68 173

166 451

0

968 636

Engagements de garantie en faveur des Ets de crédit

0

0

0

0

0

0

0

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

0

0

0

0

10 677

425 062

435 739

Total engagements de garantie donnes

0

0

0

0

10 677

425 062

435 739

 

Note 8. – Partenariats et entreprises associées

 

8.1. Participations dans les entreprises mises en équivalence :

 

8.1.1. Partenariats et autres entreprises associées. — Les principales participations du Groupe Banque Populaire Val de France mises en équivalence concernent les coentreprises et entreprises associées suivantes :

 

(En milliers d'Euros)

31 décembre 2016

31 décembre 2015

SBE

22 745

22 623

Autres

0

0

Sociétés financières

22 745

22 623

Autres

0

0

Sociétés non financières

0

0

Total participation dans les entreprises mises en équivalence

22 745

22 623

 

8.1.2 Données financières des principaux partenariats et entreprises associées :

 

(En milliers d'Euros)

Co-entreprises

SBE

31 décembre 2016

SBE

31 décembre 2015

Méthode d'évaluation

MEE

MEE

Dividendes reçus

511

512

Principaux agrégats

 

 

Total actif

754 384

647 993

Total dettes

708 895

602 747

Compte de résultat

 

 

Résultat d'exploitation ou PNB

14 551

14 492

Impôt sur le résultat

-1 380

-1 145

Résultat net

2 353

2 268

Rapprochement avec la valeur au bilan des entreprises mises en équivalence

 

 

Capitaux propres des entreprises mises en équivalence

18 000

18 000

Pourcentage de détention

50

50

Quote-part du groupe dans les capitaux propres dans les entreprises mises en équivalence

4 745

4 623

Goodwill

 

 

Autres

 

 

Participation dans les entreprises mises en équivalence

22 745

22 623

 

8.1.3. Nature et étendue des restrictions importantes. — Le Groupe Banque Populaire Val de France n’a pas été confronté à des restrictions importantes associées aux intérêts détenus dans les entreprises associées et coentreprises.

 

8.2. Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

SBE

1 168

1 134

Autres

0

0

Sociétés financières

1 168

1 134

Autres

0

0

Sociétés non financières

0

0

Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

1 168

1 134

 

Note 9. – Avantages au personnel

 

9.1. Charges de personnel :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Salaires et traitements

-77 576

-78 817

Charges des régimes à prestations et cotisations définies

-9 580

-11 555

Autres charges sociales et fiscales

-32 209

-32 711

Autres charges sociales et fiscales

-12 557

-12 858

Intéressement et participation

-14 061

-14 408

Total des charges de personnel

-145 983

-150 349

 

Le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel. Il a été comptabilisé pour un montant estimé de 2 700 milliers d’euros au titre de l’exercice 2016. L’utilisation du CICE est présentée dans la partie 6 « Informations sociales, environnementales et sociétales » du rapport annuel.

 

9.2. Engagements sociaux. — Le Groupe BPCE accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux.

Le régime de retraite des Banques Populaires, géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CARBP), concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993.

Les régimes de retraite gérés par la CARBP sont partiellement couverts par une couverture assurancielle, intervenant d’une part au titre des rentes versées au profit de bénéficiaires ayant dépassé un âge de référence et d’autre part au titre des engagements relatifs à des bénéficiaires d’âge moins élevé.

Les rentes des bénéficiaires ayant dépassé cet âge de référence sont gérées dans le cadre de l’actif général retraite de l’organisme assureur. Cet actif général est dédié aux engagements retraite de cet assureur et a une composition adaptée à des échéances de paiement à la fois longues et tendanciellement prévisibles. Sa composition est très majoritairement obligataire afin de permettre à l’assureur de mettre en œuvre la garantie en capital qu’il est contraint de donner sur un actif de ce type. Le pilotage actif/passif sur ce fond est de la responsabilité de l’assureur.

Les autres engagements sont gérés dans le cadre d’un fonds diversifié constitutif d’une gestion en unités de compte, c’est-à-dire sans garantie particulière apportée par l’assureur. La gestion en est effectuée selon une allocation stratégique toujours majoritairement tournée vers les produits de taux (60 %, dont plus de 95 % en obligations d’Etat) mais largement ouverte aux actions (40 % dont 20% dans la zone Euro). Cette allocation est déterminée de manière à optimiser les performances attendues du portefeuille, sous contrainte d’un niveau de risque piloté et mesuré sur de nombreux critères. Les études actif / passif correspondantes sont reconduites chaque année et présentées à la Commission Technique, Financière et Risque CARBP et pour information au Comité de Suivi des Passifs Sociaux Groupe BPCE. L’allocation relativement dynamique retenue est permise à la fois par l’horizon d’utilisation des sommes, ainsi que par les mécanismes de régulation propres au pilotage financier du dispositif. Les actifs du fonds n’intègrent pas de produits dérivés.

Le régime CARBP est présenté parmi les « Compléments de retraite et autres régimes ».

Les autres avantages sociaux incluent également :

— retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

— autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme.

 

9.2.1. Analyse des actifs et passifs sociaux inscrits au bilan :

 

(En milliers d'Euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Exercice 2016

Exercice 2015

Compléments de retraite CAR

Autres régimes de retraite

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Dette actuarielle

53 577

2 524

56 101

21 941

6 678

84 720

78 890

Juste valeur des actifs du régime

-26 525

-2 290

-28 815

-8 382

0

-37 197

-35 716

Juste valeur des droits à remboursement

0

0

0

0

0

0

0

Effet du plafonnement d'actifs

0

0

0

0

 

0

0

Solde net au bilan

27 052

234

27 286

13 559

6 678

47 523

43 174

Engagements sociaux passifs

27 052

234

27 286

13 559

6 678

47 523

43 174

Engagements sociaux actifs

 

0

0

0

0

0

0

 

9.2.2. Variation des montants comptabilisés au bilan :

 

Variation de la dette actuarielle :

 

(En milliers d'Euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Exercice 2016

Exercice 2015

Compléments de retraite CAR

Autres régimes de retraite

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Dette actuarielle en début de période

51 485

2 523

54 008

18 636

6 246

78 890

84 003

Coût des services rendus

0

0

0

1 110

401

1 511

1 691

Coût des services passés

0

0

0

0

0

0

0

Coût financier

917

0

917

443

105

1 465

1 330

Prestations versées

-2 025

0

-2 025

-1 355

-218

-3 598

-3 666

Autres

0

0

0

86

144

230

-264

Variations comptabilisées en résultat

-1 108

0

-1 108

284

432

-392

-909

Ecarts de réévaluation - Hypothèses démographiques

0

0

0

-1 286

 

-1 286

-470

Ecarts de réévaluation - Hypothèses financières

3 831

0

3 831

4 647

 

8 478

-4 858

Ecarts de réévaluation - Effets d'expérience

-631

1

-630

-340

 

-970

1 124

Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables

3 200

1

3 201

3 021

 

6 222

-4 204

Ecarts de conversion

0

0

0

0

0

0

0

Variations de périmètre

0

0

0

0

0

0

0

Autres

0

0

0

0

0

0

0

Dette actuarielle calculée en fin de période

53 577

2 524

56 101

21 941

6 678

84 720

78 890

Variation des actifs de couverture :

 

(En milliers d'Euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Exercice 2016

Exercice 2015

Compléments de retraite CAR

Autres régimes de retraite

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Juste valeur des actifs en début de période

26 678

2 290

28 968

6 748

0

35 716

32 581

Produit financier

478

0

478

149

0

627

507

Cotisations reçues

0

0

0

2 298

0

2 298

0

Prestations versées

-290

0

-290

-844

0

-1 134

-1 210

Autres

0

0

0

0

0

0

0

Variations comptabilisées en résultat

188

0

188

1 603

0

1 791

-703

Ecarts de réévaluation - Rendement des actifs du régime

-341

0

-341

31

 

-310

3 838

Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables

-341

0

-341

31

 

-310

3 838

Ecarts de conversion

0

0

0

0

0

0

0

Variations de périmètre

0

0

0

0

0

0

0

Autres

0

0

0

0

0

0

0

Juste valeur des actifs en fin de période

26 525

2 290

28 815

8 382

0

37 197

35 716

 

Écarts de réévaluation sur les régimes postérieurs à l’emploi :

 

(En milliers d'Euros)

Compléments de retraite CAR

Autres régimes de retraite

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Exercice 2016

Exercice 2015

Ecarts de réévaluation cumulés en début de période

7 210

502

7 712

-3 531

4 181

12 057

Ecarts de réévaluation générés sur l'exercice

3 541

1

3 542

2 990

6 532

-8 042

Ajustage ouverture

 

 

 

 

0

166

Ajustements de plafonnement des actifs

0

0

0

0

0

0

Ecarts de réévaluation cumulés en fin de période

10 751

503

11 254

-541

10 713

4 181

 

Dette actuarielle :

 

(En milliers d'Euros)

Compléments de retraite CAR

Autres régimes de retraite

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Exercice 2016

Exercice 2015

Ecarts de réévaluation cumulés en début de période

11 925

2 515

14 440

-2 314

12 126

16 154

Ecarts de réévaluation générés sur l'exercice

3 200

1

3 201

3 021

6 222

-4 204

Ajustage ouverture

 

 

 

 

 

176

Ecarts de réévaluation cumulés en fin de période

15 125

2 516

17 641

707

18 348

12 126

 

Actifs du régime :

 

(En milliers d'Euros)

Compléments de retraite CAR

Autres régimes de retraite

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Exercice 2016

Exercice 2015

Ecarts de réévaluation cumulés en début de période

4 715

2 013

6 728

1 217

7 945

4 097

Dont écarts actuariels

4 715

2 013

6 728

1 217

7 945

4 097

Dont effet du plafonnement d'actif

0

0

0

0

0

0

Ecarts de réévaluation générés sur l'exercice

-341

0

-341

31

-310

3 838

Ajustage ouverture

 

 

 

 

0

10

Ajustements de plafonnement des actifs

0

0

0

0

0

0

Ecarts de réévaluation cumulés en fin de période

4 374

2 013

6 387

1 248

7 635

7 945

Dont écarts actuariels

4 374

2 013

6 387

1 248

7 635

7 945

Dont effet du plafonnement d'actif

0

0

0

0

0

0

 

Les rendements des actifs des régimes sont calculés en appliquant le même taux d’actualisation que sur le passif brut. L’écart entre le rendement réel à la clôture et ce produit financier ainsi calculé est un écart de réévaluation enregistré pour les avantages postérieurs à l’emploi en capitaux propres.

 

9.2.3. Charge actuarielle des régimes à prestations définies. — Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ».

 

(En milliers d'Euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Exercice 2016

Exercice 2015

Compléments de retraite CAR

Autres régimes de retraite

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Coût des services rendus

0

0

0

-1 110

-401

-1 511

-1 691

Coût des services passés

0

0

0

0

0

0

0

Coût financier

-917

0

-917

-443

-105

-1 465

-1 330

Produit financier

478

0

478

149

0

627

507

Prestations versées

1 735

0

1 735

511

218

2 464

2 456

Cotisations reçues

0

0

0

2 298

0

2 298

0

Autres (dont plafonnement d'actifs)

0

0

0

-86

-144

-230

264

Total de la charge de l'exercice

1 296

0

1 296

1 319

-432

2 183

206

 

9.2.4. Autres informations :

 

Principales hypothèses actuarielles :

 

 

31 décembre 2016

31 décembre 2015

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Compléments de retraite CAR

Autres régimes de retraite

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Compléments de retraite CAR

Autres régimes de retraite

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Taux d'actualisation

1,22%

1,44%

1,33%

0,99%

1,83%

1,44%

2,29%

1,62%

Taux d'inflation

1,60%

1,70%

1,60%

1,60%

1,70%

1,70%

1,70%

1,70%

Duration

15 ans

10

17

12

15

10

16

12

 

Sensibilité de la dette actuarielle aux variations des principales hypothèses. — Au 31 décembre 2016, une variation de 0,5 % du taux d’actualisation et du taux d’inflation aurait les impacts suivants sur la dette actuarielle du régime de la Caisse Autonome de Retraite (CAR) :

 

(En % et milliers d'Euros)

CARBP

%

montant

Variation de +0,5 % du taux d'actualisation

-6,99 %

-3 745

Variation de -0,5 % du taux d'actualisation

+7,67 %

4 109

 

Échéancier des paiements – flux (non actualisés) de prestations versés aux bénéficiaires :

 

(En milliers d'Euros)

CAR - BP

N+1 à N+5

11 344

N+6 à N+10

11 162

N+11 à N+15

10 484

N+16 à N+20

9 327

> N+20

22 445

 

Ventilation de la juste valeur des actifs du régime. — Au 31 décembre 2016, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 51,6 % en produits de taux, 38,5 % en actions et 9,9 % en autres actifs.

 

Note 10. – Information sectorielle

 

Le Groupe Banque Populaire Val de France exerçant l’essentiel de ses activités dans le secteur de la Banque Commerciale et Assurance, la production des tableaux détaillés n’est pas nécessaire.

L’analyse géographique des indicateurs sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités. Le Groupe Banque Populaire Val de France réalise ses activités en France.

 

Note 11. – Engagements

 

11.1. Engagements de financement. — Le montant communiqué correspond à la valeur nominale de l’engagement donné.

 

(En milliers d'Euros)

31 décembre 2016

31 décembre 2015

Engagements de financement donnés en faveur :

968 636

878 638

Des établissements de crédit

0

0

De la clientèle

968 636

878 638

Ouvertures de crédit confirmées

962 577

873 134

Ouvertures de crédit documentaires

6 018

5 363

Autres engagements

41

141

Engagements de financement reçus :

0

0

D'établissements de crédit

0

0

De la clientèle

0

0

 

11.2 Engagements de garantie. — Le montant communiqué correspond à la valeur nominale de l’engagement donné.

 

(En milliers d'Euros)

31 décembre 2016

31 décembre 2015

Engagements de garantie donnés :

435 873

427 366

D'ordre des établissements de crédit

0

103

D'ordre de la clientèle

435 739

427 126

Engagements sur titres

134

137

Engagements de garantie reçus :

2 368 117

1 553 857

D'établissements de crédit

1 625 073

1 430 862

De la clientèle

742 910

122 858

Engagements sur titres

134

137

 

Les engagements de garantie sont des engagements par signature ainsi que des actifs reçus en garantie tels que des sûretés réelles autres que celles figurant dans la note 13 « Actifs financiers reçus en garantie et dont l'entité peut disposer ».

Les « valeurs affectées en garanties » figurent dans la note 13 « Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs donnés en garantie ».

Les « valeurs reçues en garantie et dont l’établissement à la disposition » figurent dans la note 13 « Actifs financiers reçus en garantie et dont l'entité peut disposer ».

 

Note 12. – Transactions avec les parties liées

 

Les parties liées au Groupe Banque Populaire Val de France sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, BPCE, les centres informatiques et les principaux dirigeants du groupe.

 

12.1. Transactions avec les sociétés consolidées. — Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du Groupe Banque Populaire Val de France consolidées par intégration globale sont totalement éliminées en consolidation.

Dans ces conditions, sont renseignées ci-après les opérations réciproques avec :

— l’organe central BPCE ;

— les co-entreprises qui sont mises en équivalence ;

— les entités sur lesquelles le Groupe Banque Populaire Val de France exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées) ;

— les autres entités contrôlées par les Banques Populaires prises dans leur ensemble (tel que BPCE Achats) et les centres informatiques (tels que I-BP).

 

(En milliers d'Euros)

31 décembre 2016

31 décembre 2015

Sociétés-mères avec contrôle conjoint

Co-entreprises

Autres

Sociétés-mères avec contrôle conjoint

Co-entreprises

Autres

Actifs : prêts et avances

383 130

0

17

555 669

0

17

Instruments de capitaux propres

750 672

18 000

12 435

750 672

18 000

12 435

Autres créances

24 542

0

0

67 546

0

0

Total des actifs

1 158 344

18 000

12 452

1 373 887

18 000

12 452

Passifs : dépôts

815 141

0

0

763 112

0

0

Autres passifs financiers

0

0

0

0

0

0

Autres passifs

0

0

0

0

0

0

Total des passifs

815 141

0

0

763 112

0

0

Charges d'intérêts

-2 294

0

0

-5 346

0

0

Honoraires et commissions

-3 211

0

-2 851

-1 744

0

-2 851

Total des charges

-5 505

0

-2 851

-7 090

0

-2 851

Produits d'intérêts

3 407

0

0

6 564

0

0

Honoraires et commissions

0

0

0

0

0

0

Produits de dividendes

15 084

0

0

15 084

0

0

Total des produits

18 491

0

0

21 648

0

0

Garantie émises

0

0

0

0

0

0

Garantie reçues

0

0

0

0

0

0

Total des engagements

0

0

0

0

0

0

 

La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée en note 17 - Périmètre de consolidation.

 

12.2. Transactions avec les dirigeants. — Les principaux dirigeants sont les membres du Conseil d’administration et de la Direction générale de la Banque Populaire Val de France.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Avantages à court terme

748

716

Avantages postérieurs à l’emploi

0

0

Avantages à long terme

0

0

Indemnités de fin de contrat de travail

0

0

Paiements en actions

0

0

Total

748

716

 

Les avantages à court terme comprennent les rémunérations, indemnités compensatrices et avantages versés aux membres de la Direction générale et aux membres du Conseil d’administration.

Depuis 2009, les dirigeants n’ont bénéficié d’aucune attribution d’options de souscription, d’achat d’actions ou d’attribution d’actions gratuites.

 

Autres transactions avec les dirigeants :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Montant global des prêts accordés

48 541

54 004

Montant global des garanties accordées

7 065

6 161

 

Note 13. – Actifs financiers transférés, autres actifs financiers donnés

en garantie et actifs reçus en garantie dont l’entité peut disposer

 

13.1 Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs financiers donnés en garantie :

 

(En milliers d'Euros)

Prêts de titres "secs"

Pensions

Actifs cédés ou affectés en garantie

Titrisations

31/12/2016

Valeur nette comptable

Valeur nette comptable

Valeur nette comptable

Valeur nette comptable

Juste Valeur

Valeur nette comptable

Titres à revenu fixe

0

0

0

0

0

0

Titres à revenu variable

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés

0

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

0

0

0

0

0

0

Titres à revenu fixe

5 000

0

0

0

0

5 000

Titres à revenu variable

0

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

5 000

0

0

0

0

5 000

Instruments dérivés de couverture

0

0

0

0

0

0

Titres à revenu fixe

496 861

0

0

0

0

496 861

Titres de participation

0

0

0

0

0

0

Autres titres à revenu variable

0

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers disponibles à la vente

496 861

0

0

0

0

496 861

Prêts et créances sur les établissements de crédit

0

0

0

0

0

0

Prêts et créances sur la clientèle

0

0

2 281 726

1 345 600

1 345 600

3 627 326

Titres assimilés à des prêts et créances sur les établissements de crédit

0

10 136

0

0

0

10 136

Titres assimilés à des prêts et créances sur la clientèle

0

0

0

0

0

0

Prêts et créances

0

10 136

2 281 726

1 345 600

1 345 600

3 637 462

Effets publics et assimilés

0

0

0

0

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

0

0

0

0

0

Actifs détenus jusqu'à l'échéance

0

0

0

0

0

0

Total des actifs financiers donnés en garantie

501 861

10 136

2 281 726

1 345 600

1 345 600

4 139 323

Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés

501 861

10 136

393 880

1 345 600

1 345 600

2 251 477

 

Le montant des passifs associés aux actifs financiers donnés en garantie dans le cadre des pensions s'élève à 8 618 milliers d'euros.

 

13.1.1.. Commentaires sur les actifs financiers transférés :

 

Mises en pension et prêts de titres. — Le Groupe Banque Populaire Val de France réalise des opérations de mise en pension, ainsi que des prêts de titres.

Selon les termes desdites conventions, le titre peut être cédé de nouveau par le cessionnaire durant la durée de l’opération de pension ou de prêt. Le cessionnaire doit néanmoins le restituer au cédant, à maturité de l’opération. Les flux de trésorerie générés par le titre sont également transmis au cédant.

Le Groupe Banque Populaire Val de France considère avoir conservé la quasi-totalité des risques et avantages des titres mis en pension ou prêtés. Par conséquent, ces derniers n’ont pas été décomptabilisés.

Ces opérations incluent notamment les titres apportés à BPCE pour mobilisation au nom du Groupe BPCE auprès de la Banque Centrale Européenne (BCE), dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie.

 

Cessions de créances. — Le Groupe Banque Populaire Val de France cède des créances à titre de garantie (articles L.211-38 ou L.313-23 et suivants du Code monétaire et financier) dans le cadre de refinancements garantis, notamment auprès de la BCE. Ce type de cession à titre de garantie emporte transfert juridique des droits contractuels, et donc « transfert d’actifs » au sens de l’amendement à IFRS 7. Le Groupe reste néanmoins exposé à la quasi-totalité des risques et avantages, ce qui se traduit par le maintien des créances au bilan.

 

Titrisations consolidées avec investisseurs externes. — Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de l’amendement à IFRS 7.

En effet, le Groupe a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan du groupe via la consolidation du fonds).

Pour les opérations de titrisation consolidées, par transparence :

— la quote-part des créances cédées revenant aux investisseurs externes est considérée comme étant donnée en garantie à des tiers ;

— la quote-part des créances cédées revenant aux parts et obligations auto souscrites par le Groupe Banque Populaire Val de France, et éliminées en consolidation, n’est pas considérée comme étant donnée en garantie, sauf si ces titres ont été apportés au pool de trésorerie du Groupe BPCE ou utilisés dans le cadre d’un mécanisme de refinancement.

83 400 milliers d’euros d’obligations séniors souscrites dans le cadre de l’opération « Titrisation des crédits personnels » ont été prêtées à BPCE SA, en complément de 1 262 200 milliers d’euros d’obligations séniors précédemment souscrites lors de la première opération « Titrisation des crédits immobiliers » de 2014, dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE.

 

13.1.2.. Commentaires sur les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés. — Les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés sont généralement affectés en garantie sous forme de nantissements. Les principaux dispositifs concernés sont Banques Populaires Covered Bonds, la CRH (Caisse de refinancement de l’habitat), BPCE SFH.

Par ailleurs, conformément au cadre légal français, les garanties intrinsèques attachées aux émissions d’obligations sécurisées ne sont pas comptabilisées en engagements de garantie donnés.

 

13.1.3. Actifs financiers reçus en garantie dont l'entité peut disposer :

 

(En milliers d'Euros)

Instruments financiers réutilisables

Juste valeur des instruments financiers réutilisables non réutilisés

Juste valeur des instruments financiers réutilisés

31 décembre 2016

31 décembre 2015

31 décembre 2016

31 décembre 2015

Titres à revenu fixe

0

0

0

0

Titres à revenu variable

0

0

0

0

Prêts et avances

0

0

0

0

Autres

0

0

0

0

Total des actifs financiers reçus en garantie dont l'entité peut disposer

0

0

0

0

 

13.2. Actifs financiers intégralement décomptabilisés pour lesquels le Groupe conserve une implication continue. — Le Groupe Banque Populaire Val de France n’a pas décomptabilisé d’actifs financiers pour lesquels il conserve une implication continue.

 

Note 14. – Informations sur les opérations de locations financement et de location simple

 

14.1 Opérations de location en tant que bailleur. — Le Groupe Banque Populaire Val de France ne réalise pas d’opérations de location financement.

Concernant la location simple, le montant des paiements minimaux à recevoir au titre des contrats non résiliables s’élève à 30 milliers d’euros, d’une durée résiduelle comprise entre 1 et 5 ans.

 

14.2 Opérations de location en tant que preneur :

 

Paiements minimaux futurs :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

Durée résiduelle

< 1 an

> ou égal à 1 an à < 5 ans

> 5 ans

Total

Location simple

 

 

 

 

Paiements minimaux futurs à payer au titre des contrats non résiliables

-1 066

-6 816

-2 878

-10 760

Paiements minimaux futurs à recevoir au titre des contrats de sous-location non résiliables

 

 

 

0

 

Montants comptabilisés dans le compte de résultat :

 

(En milliers d'Euros)

2 016

Location simple

 

Paiements minimaux

-6 484

Loyers conditionnels inclus dans les charges de la période

-83

Produits des sous-locations

 

 

 

 

Note 15. – Juste valeur des actifs et passifs financiers au coût amorti

 

Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations.

En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique.

Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie attendus.

Les hypothèses simplificatrices retenues pour évaluer la juste valeur des instruments au coût amorti sont présentées en note 4.1.6.

 

(En milliers d'Euros)

31 décembre 2016

31 décembre 2015

Juste valeur

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Juste valeur

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Actifs financiers au cout amorti

 

 

 

 

 

 

 

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit

1 986 716

0

150 968

1 835 748

1 308 006

0

320 188

987 818

Prêts et créances sur la clientèle

10 644 557

0

139 566

10 504 991

10 383 894

0

153 641

10 230 253

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

0

0

0

0

0

0

0

0

Passifs financiers au cout amorti

 

 

 

 

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

2 790 267

0

7 397

2 782 870

1 934 156

0

9 181

1 924 975

Dettes envers la clientèle

8 970 304

0

3 747 255

5 223 049

8 344 580

0

3 268 926

5 075 654

Dettes représentées par un titre

805 376

0

0

805 376

921 141

0

0

921 141

Dettes subordonnées

12 248

0

12 248

0

14 168

0

14 168

0

 

Note 16. – Intérêts dans les entités structurées non consolidées

 

16.1. Nature des intérêts dans les entités structurées non consolidées. — Une entité structurée non consolidée est une entité structurée qui n’est pas contrôlée et donc pas comptabilisée selon la méthode de l’intégration globale. En conséquence, les intérêts détenus dans une coentreprise ou une entreprise associée qui ont le caractère d’entité structurée relèvent du périmètre de cette annexe.

Il en est de même des entités structurées contrôlées et non consolidées pour des raisons de seuils.

Sont concernées toutes les entités structurées dans lesquelles le Groupe Banque Populaire Val de France détient un intérêt et intervient avec l’un ou plusieurs des rôles suivants :

— originateur / structureur / arrangeur ;

— agent placeur ;

— gestionnaire ;

— ou, tout autre rôle ayant une incidence prépondérante dans la structuration ou la gestion de l’opération (ex : octroi de financements, de garanties ou de dérivés structurants, investisseur fiscal, investisseur significatif,…).

Au cas particulier de la gestion d'actifs, les investissements dans des structures de capital-investissement / risque ou des fonds immobiliers sont présentés sauf caractère non significatif pour le Groupe Banque Populaire Val de France.

Un intérêt dans une entité correspond à toute forme de lien contractuel ou non contractuel exposant le Groupe Banque Populaire Val de France à un risque de variation des rendements associés à la performance de l’entité. Les intérêts dans une autre entité peuvent être attestés, entre autres, par la détention d’instruments de capitaux propres ou de titres de créance, ainsi que, par d’autres formes de liens, telles qu’un financement, un crédit de trésorerie, un rehaussement de crédit, l’octroi de garanties ou des dérivés structurés.

Le Groupe Banque Populaire Val de France restitue dans la note 16.2 l’ensemble des opérations enregistrées à son bilan au titre des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées retenues dans le périmètre ci-avant.

Les entités structurées avec lesquelles le Groupe Banque Populaire Val de France est en relation peuvent être regroupées en deux familles : les entités mises en œuvre dans l’activité de gestion d’actifs et les entités créées dans le cadre d’un financement structuré.

 

Gestion d’actifs : La gestion d'actifs financiers (aussi appelée gestion de portefeuille ou Asset Management) consiste à gérer des capitaux ou des fonds confiés par des investisseurs en investissant dans les actions, les obligations, les sicav de trésorerie, les hedge funds etc.

L’activité de gestion d’actifs qui fait appel à des entités structurées est représentée par la gestion collective ou gestion de fonds. Elle regroupe plus spécifiquement les organismes de placement collectif au sens du Code monétaire et financier (autres que les structures de titrisation) ainsi que les organismes équivalents de droit étranger. Il s’agit en particulier d’entités de type OPCVM, fonds immobiliers et fonds de capital investissement.

Financements (d’actifs) structurés :

Le financement structuré désigne l'ensemble des activités et produits mis en place pour apporter des financements aux acteurs économiques tout en réduisant le risque grâce à l'utilisation de structures complexes. Il s’agit de financements d’actifs mobiliers (afférents aux transports aéronautiques, maritimes ou terrestres, télécommunication…), d’actifs immobiliers et d’acquisition de sociétés cibles (financements en LBO).

Le Groupe Banque Populaire Val de France peut être amené à créer une entité structurée dans laquelle est logée une opération de financement spécifique pour le compte d’un client. Il s'agit d'organisation contractuelle et structurelle. Les spécificités de ces financements se rattachent à la gestion des risques, avec le recours à des notions telles que le recours limité ou la renonciation à recours, la subordination conventionnelle et/ou structurelle et l'utilisation de véhicules juridiques dédié appelé en particulier à porter un contrat unique de crédit-bail représentatif du financement accordé.

 

16.2. Nature des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées. — Les actifs et passifs comptabilisés dans les différents postes du bilan du Groupe Banque Populaire Val de France au titre des intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées contribuent à la détermination des risques associés à ces entités.

Les valeurs recensées à ce titre à l’actif du bilan, complétées des engagements de financement et de garantie donnés sous déduction des engagements de garantie reçus, sont retenues pour apprécier l’exposition maximale au risque de perte.

Le poste « notionnel des dérivés » correspond au notionnel des ventes d’options vis-à-vis des entités structurées.

Les données en question sont présentées ci-dessous, agrégées sur la base de leur typologie d’activité.

 

(En milliers d'Euros)

Titrisation

Gestion d'actifs

Financements structurés

Autres activités

Total au 31 décembre 2016

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

0

0

0

0

0

Instruments dérivés de transaction

0

0

0

0

0

Instruments financiers classés en trading (hors dérivés)

0

0

0

0

0

Instruments financiers classés en juste valeur sur option

0

0

0

0

0

Actifs financiers disponibles à la vente

0

55 932

20 309

0

76 241

Prêts et créances

0

39 462

7 254

0

46 716

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

0

0

0

0

0

Actifs divers

0

0

0

0

0

Total actif

0

95 394

27 563

0

122 957

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

0

0

0

0

0

Provisions

0

0

14 047

0

14 047

Total passif

0

0

14 047

0

14 047

Engagements de financement donnés

0

0

0

0

0

Engagements de garantie donnés

0

0

0

0

0

Garantie reçues

0

0

0

0

0

Notionnel des dérivés

0

0

0

0

0

Exposition maximale au risque de perte

0

0

0

0

0

Taille de l'entité structurée

0

761 563

27 517

0

789 080

 

16.3 Revenus et valeur comptable des actifs transférés dans les entités structurées non consolidées sponsorisées. — Une entité structurée est sponsorisée par une entité du Groupe lorsque les deux indicateurs suivants sont cumulativement satisfaits :

— elle est impliquée dans la création et la structuration de l’entité structurée ;

— elle contribue au succès de l’entité en lui transférant des actifs ou en gérant les activités pertinentes.

Lorsque le rôle de l’entité du groupe se limite simplement à un rôle de conseil, d’arrangeur, de dépositaire ou d’agent placeur, l’entité structurée est présumée ne pas être sponsorisée.

Le Groupe Banque Populaire Val de France n’est pas sponsor d’entités structurées.

 

Note 17. – Périmètre de consolidation

 

17.1. Évolution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2016 :

 

Sorties du périmètre. — La société de portage SAS Sociétariat Val de France, ne détenant plus de parts sociales de la Banque Populaire Val de France et ne présentant pas un caractère significatif pour l’établissement des comptes du Groupe Banque Populaire Val de France, est sortie du périmètre de consolidation le 30 septembre 2016.

Il en est de même pour l’EURL Vecteur, société holding détenant à 100 % la société SAS Sociétariat Val de France.

 

Entrées dans le périmètre. — Le périmètre de consolidation du Groupe Banque Populaire Val de France a évolué au cours de l’exercice 2016, par l’entrée en périmètre de sa quote-part respective dans chacune des deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») mentionnées au paragraphe 18.2 : BPCE Consumer Loans FCT 2016_5 et BPCE Consumer Loans FCT 2016_5 Demut.

En effet, compte-tenu du montage de l’opération, le Groupe Banque Populaire Val de France contrôle et en conséquence consolidé, une portion de chacune de ces deux entités correspondant à sa quote-part dans l’opération, conformément aux paragraphes B76-B79 de la norme IFRS 10.

 

17.2. Opérations de titrisation. — Au 30 juin 2016, deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : BPCE Consumer Loans FCT 2016_5 et BPCE Consumer Loans FCT 2016_5 Demut, toutes deux nées d’une opération de titrisation interne au Groupe BPCE réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 27 mai 2016.

Pour le Groupe Banque Populaire Val de France, cette opération s’est traduite par une cession de prêts personnels de 125 375 milliers d’euros à BPCE Consumer Loans FCT 2016_5 et in fine une souscription des titres émis par les entités ad hoc.

Elle prolonge l'opération BPCE Master Home Loans mise en place en mai 2014, toujours en cours, basée sur une cession de prêts immobiliers, et complète ainsi de manière similaire la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE.

Ces opérations permettent de maintenir à un niveau élevé le collatéral du Groupe BPCE éligible aux opérations de refinancement de l'Eurosystème, tout en diversifiant les actifs apportés à ce genre d’opérations.

Le Groupe Banque Populaire Val de France a participé aux opérations « Titrisation » du Groupe BPCE. A ce titre, il consolidé ses « silos », entités structurées dont il détient le contrôle, puisqu’il est exposé, ou qu’il a droit, à l’intégralité des rendements variables de ses « silos » de FCT.

 

17.3. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2016. — Les entités dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées selon le principe de la significativité ascendante. Selon ce principe, toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-ci.

Le Groupe Banque Populaire Val de France a considéré que les sociétés Financière Vecteur, Val de France Immo et Val de France Transaction ne présentaient pas de caractère de significativité suffisant pour être comprises dans le périmètre de consolidation du Groupe Banque Populaire Val de France.

Entités consolidantes :

— Banque Populaire Val de France

— SOCAMI Val de France

— SOCAMA Val de France

Société consolidée par mise en équivalence (entreprise associée) :

— Société de Banque et de l’Expansion

Le pourcentage de contrôle et d’intérêt de la Banque Populaire Val de France est de 49,99%.

 

Note 18. – Honoraires des Commissaires aux comptes

 

Le montant des honoraires des Commissaires aux Comptes, au titre de leur mission de Commissariat aux Comptes, de certification et d’examen des comptes individuels et consolidés du Groupe Banque Populaire Val de France, comptabilisés sur l’exercice 2016, s’élève à 197 milliers d’euros hors taxes dont 63 milliers d’euros pour KPMG Audit, 80 milliers d’euros pour Thierry MOREL et Associés et 54 milliers d’euros pour DELOITTE.

 

VII. — Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés

 

(Exercice clos le 31 décembre 2016)

 

Aux actionnaires,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2016, sur :

— le contrôle des comptes consolidés de la Banque Populaire Val de France, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d’Administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans les notes 4.1.7 et 7.1 de l’annexe aux comptes consolidés, le Groupe Banque Populaire Val de France constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations et provisions sur base individuelle et collective.

— Valorisation des portefeuilles titres et des instruments financiers : Le Groupe Banque Populaire Val de France détient des positions sur titres et sur autres instruments financiers. La note 4.1 de l’annexe aux comptes consolidés expose les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par le Groupe et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au Groupe données dans le rapport de gestion

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Neuilly-sur-Seine, Paris la Défense et Chartres, le 19 avril 2017.

 

Les Commissaires aux comptes :

 

 

C. — Rapport de gestion

 

Le rapport de gestion du Conseil d’administration de la Banque Populaire Val de France fait partie intégrante du rapport annuel 2016 de la Banque Populaire Val de France, et est disponible sur demande auprès du service Communication, à l’adresse du siège social de la Banque Populaire Val de France, 9 avenue NEWTON, 78183 SAINT QUENTIN EN YVELINES Cedex.

 

 

 

 

 

1703008

21/04/2017 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Val de France
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1701232
Texte de l'annonce :

1701232

21 avril 2017BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°48


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE

 Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: 9, avenue Newton, 78 180 MONTIGNY-LE-BRETONNEUX

549 800 373 R.C.S. Versailles

 

Situation au 31 mars 2017

(En milliers d'Euros)

 

 

Actif

Montant

Caisse, Banques Centrales, CCP

165 040

Effets Publics et Valeurs assimilées

439 364

Créances sur les Etablissements de Crédit

1 982 740

Opérations avec la clientèle

8 884 904

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

1 631 409

Actions et Autres Titres à revenu variable

15 348

Participations et autres titres détenus à long terme

766 053

Parts dans les entreprises liées

28 008

Immobilisations Incorporelles

677

Immobilisations corporelles

131 729

Autres Actifs

58 465

Comptes de Régularisation

98 501

TOTAL ACTIF

14 202 238

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

2 629 219

Opérations avec la clientèle

8 772 706

Dettes représentées par un titre

831 764

Autres Passifs

101 781

Comptes de Régularisation

186 169

Provisions

113 496

Dettes subordonnées

0

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

234 288

CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-)

1 332 815

Capital souscrit

386 764

Primes d'émission

7 445

Réserves

650 236

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

0

Report à nouveau (+/-)

288 370

TOTAL PASSIF

14 202 238

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

Engagements de financement

1 092 206

Engagements de garantie

440 624

Engagements sur titres

247

Engagements reçus

 

Engagements de financement

0

Engagements de garantie

1 805 521

Engagements sur titres

247

 

 

1701232

25/01/2017 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Val de France
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 91
Texte de l'annonce :

1700091

25 janvier 2017BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°11


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549 800 373 R.C.S. Versailles

 

Situation au 31 décembre 2016

(En milliers d'Euros)

 

Actif

Montant

Caisse, Banques Centrales, C.C.P.

123 108

Effets Publics et Valeurs assimilées

425 912

Créances sur les Etablissements de Crédit

1 919 215

Opérations avec la clientèle

8 699 376

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

1 696 223

Actions et Autres Titres à revenu variable

15 365

Participations et autres titres détenus à long terme

766 012

Parts dans les entreprises liées

28 008

Immobilisations Incorporelles

719

Immobilisations corporelles

133 028

Autres Actifs

57 158

Comptes de Régularisation

157 456

TOTAL ACTIF

14 021 580

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

2 697 035

Opérations avec la clientèle

8 637 179

Dettes représentées par un titre

713 469

Autres Passifs

103 271

Comptes de Régularisation

269 954

Provisions

114 255

Dettes subordonnées

0

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

234 288

CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-)

1 252 129

Capital souscrit

383 595

Primes d'émission

7 445

Réserves

650 236

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

0

Report à nouveau (+/-)

210 854

TOTAL PASSIF

14 021 580

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

Engagements de financement

968 636

Engagements de garantie

425 061

Engagements sur titres

134

Engagements reçus

 

Engagements de financement

0

Engagements de garantie

1 741 520

Engagements sur titres

134

 

 

1700091

24/10/2016 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Val de France
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 4942
Texte de l'annonce :

1604942

24 octobre 2016BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°128


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et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 9, avenue Newton, 78 180 Montigny-le-Bretonneux

549 800 373 R.C.S. Versailles

 

Situation au 30 septembre 2016.

(En milliers d'Euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, C.C.P.

112 718

Effets Publics et Valeurs assimilées

404 551

Créances sur les Établissements de Crédit

1 959 177

Opérations avec la clientèle

8 645 494

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

1 695 012

Actions et Autres Titres à revenu variable

16 331

Participations et autres titres détenus à long terme

762 531

Parts dans les entreprises liées

28 008

Immobilisations incorporelles

773

Immobilisations corporelles

137 325

Autres actifs

58 211

Comptes de Régularisation

112 275

Total actif

13 932 406

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

2 569 963

Opérations avec la clientèle

8 543 338

Dettes représentées par un titre

832 149

Autres passifs

121 506

Comptes de Régularisation

258 193

Provisions

121 831

Dettes subordonnées

0

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

234 288

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

1 251 138

Capital souscrit

382 238

Primes d'émission

7 444

Réserves

650 236

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

367

Report à nouveau (+/-)

210 853

Total passif

13 932 406

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

Engagements de financement

858 276

Engagements de garantie

426 768

Engagements sur titres

167

Engagements reçus :

 

Engagements de financement

0

Engagements de garantie

1 709 672

Engagements sur titres

167

 

 

1604942

27/07/2016 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Val de France
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 4091
Texte de l'annonce :

1604091

27 juillet 2016BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°90


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banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: 9, avenue Newton, 78 180 Montigny-le-Bretonneux.

549 800 373 R.C.S. Versailles

 

 

Situation au 30 juin 2016.

(En milliers d'Euros.)

 

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

116 116

Effets Publics et Valeurs assimilées

395 286

Créances sur les Etablissements de Crédit

1 284 010

Opérations avec la clientèle

8 510 004

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

1 737 065

Actions et Autres Titres à revenu variable

17 109

Participations et autres titres détenus à long terme

768 288

Parts dans les entreprises liées

28 008

Immobilisations incorporelles

832

Immobilisations corporelles

139 507

Autres actifs

37 872

Comptes de Régularisation

194 613

Total actif

13 228 710

 

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

1 849 494

Opérations avec la clientèle

8 537 246

Dettes représentées par un titre

837 594

Autres passifs

93 291

Comptes de Régularisation

299 938

Provisions

123 528

Dettes subordonnées

0

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

234 288

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

1 253 331

Capital souscrit

384 130

Primes d'émission

7 444

Réserves

650 236

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

667

Report à nouveau (+/-)

210 854

Total passif

13 228 710

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

Engagements de financement

1 677 224

Engagements de garantie

432 519

Engagements sur titres

154

Engagements reçus :

 

Engagements de financement

852 119

Engagements de garantie

1 654 941

Engagements sur titres

154 173

 

 

1604091

13/06/2016 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque populaire Val de France
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N1)
Numéro d'affaire : 3007
Texte de l'annonce :

1603007

13 juin 2016BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°71


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
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BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE

 Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social: 9, avenue Newton – 78183 Saint-Quentin en Yvelines Cedex.

549 800 373 R.C.S. Versailles.

 A. — Comptes individuels annuels au 31 décembre 2015

 

 I. — Bilan et hors bilan

 (En milliers d'Euros)

 

Actif

Notes

31/12/2015

31/12/2014

Caisses, banques centrales

 

151 601

116 561

Effets publics et valeurs assimilées

3.3

228 839

228 846

Créances sur les établissements de crédit

3.1

1 291 962

1 404 306

Opérations avec la clientèle

3.2

8 466 041

8 342 611

Obligations et autres titres à revenu fixe

3.3

1 606 682

1 611 753

Actions et autres titres à revenu variable

3.3

19 453

26 659

Participations et autres titres détenus à long terme

3.4

761 411

740 897

Parts dans les entreprises liées

3.4

28 008

27 798

Opérations de crédit-bail et de locations simples

 

0

0

Immobilisations incorporelles

3.5

958

1 119

Immobilisations corporelles

3.5

141 035

145 667

Autres actifs

3.7

49 627

54 383

Comptes de régularisation

3.8

246 962

281 269

Total de l'actif

 

12 992 579

12 981 870

 

Hors-bilan

Notes

31/12/2015

31/12/2014

Engagements donnés

 

 

 

Engagements de financement

4.1

878 610

774 267

Engagements de garantie

4.1

427 257

479 144

Engagements sur titres

 

137

258

 

Passif

Notes

31/12/2015

31/12/2014

Banques centrales

 

0

0

Dettes envers les établissements de crédit

3.1

1 830 840

2 248 454

Opérations avec la clientèle

3.2

8 301 607

7 908 958

Dettes représentées par un titre

3.6

824 987

779 433

Autres passifs

3.7

139 664

145 976

Comptes de régularisation

3.8

278 527

331 914

Provisions

3.9

125 225

117 828

Dettes subordonnées

 

0

0

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

3.10

234 288

234 288

Capitaux propres hors FRBG

3.11

1 257 442

1 215 019

Capital souscrit

 

380 650

400 000

Primes d'émission

 

7 445

7 445

Réserves

 

650 236

650 236

Ecart de réévaluation

 

0

0

Provisions réglementées et subventions d'investissement

 

1 267

5 947

Report à nouveau

 

143 965

81 568

Résultat de l'exercice (+/-)

 

73 880

69 824

Total du passif

 

12 992 579

12 981 870

 

Hors-bilan

Notes

31/12/2015

31/12/2014

Engagements reçus

 

 

 

Engagements de financement

4.1

0

440 000

Engagements de garantie

4.1

1 674 829

1 889 876

Engagements sur titres

 

137

258

 

 

II. — Compte de résultat

 

(En milliers d'Euros)

Notes

31/12/2015

31/12/2014

Intérêts et produits assimilés

5.1

395 864

425 634

Intérêts et charges assimilées

5.1

-170 701

-195 613

Produits sur opérations de crédit-bail et de locations simples

 

0

0

Charges sur opérations de crédit-bail et de locations simples

 

0

0

Revenus des titres à revenu variable

5.2

22 244

22 097

Commissions (produits)

5.3

183 409

181 255

Commissions (charges)

5.3

-28 332

-29 272

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

5.4

792

3 116

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

5.5

2 271

3 671

Autres produits d'exploitation bancaire

5.6

4 480

5 220

Autres charges d'exploitation bancaire

5.6

-9 952

-6 328

Produit net bancaire

 

400 075

409 781

Charges générales d'exploitation

5.7

-247 378

-246 998

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-13 415

-13 854

Résultat brut d'exploitation

 

139 282

148 929

Coût du risque

5.8

-35 786

-38 628

Résultat d'exploitation

 

103 496

110 301

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

5.9

-106

-417

Résultat courant avant impôt

 

103 389

109 884

Résultat exceptionnel

5.10

0

0

Impôt sur les bénéfices

5.11

-34 189

-34 060

Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées

 

4 680

-6 000

Résultat net

 

73 880

69 824

 

 

III. — Notes annexes aux comptes individuels annuels

 Note 1. – Cadre général

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d'Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 18 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du Groupe.

Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau Caisse d'Epargne comprend les Caisses d'Epargne et les sociétés locales d'épargne (SLE).

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires.

Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 18 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du Groupe.

 

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, structure cotée dont le capital est détenu à 71,25 %, qui réunit la Banque de Grande Clientèle, l’Epargne et les Services Financiers Spécialisés ;

— la Banque commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre-mer) ;

— les filiales et participations financières.

 

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du Groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du Groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du Groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du Groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d'Epargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du Groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du Groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

 

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banque Populaire, le Fonds Réseau Caisse d'Epargne et de Prévoyance et le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisse d'Epargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt de 450 millions d’euros, effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 181,3 millions d’euros au 31 décembre 2015 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Epargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du Groupe.

 

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du Groupe.

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Epargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des Caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement.

La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d'épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d'épargne considérée, par la Caisse d'Epargne et de Prévoyance dont la société locale d'épargne concernée est l'actionnaire.

Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Evénements significatifs. — La Banque Populaire Val de France est entrée dans la seconde phase de l’opération « Titrisation » interne au Groupe BPCE réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 26 mai 2014.

 

Désormais, la gestion des impayés, du douteux et du contentieux est réalisée au sein du FCT BPCE Master Home Loans, qui conserve les créances concernées à son bilan jusqu’à l’issue de la période de recouvrement.

 

Pour rappel, l’opération « Titrisation » est destinée à remplacer l'opération « BPCE Home Loans » mise en place en 2011 et qui ne remplissait plus les conditions d'éligibilité aux opérations de refinancement de l'Eurosystème. Elle permet donc de maintenir à un niveau élevé le collatéral du Groupe BPCE éligible aux opérations de refinancement de l'Eurosystème.

 

L’opération « Titrisation » avait été réalisée le 26 mai 2014 par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne.

Dans le cadre de cette opération, deux entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») avaient été créées : le FCT BPCE Master Home Loans et le FCT BPCE Master Home Loans Demut.

Cette opération s’était traduite par une cession de crédits à l'habitat au FCT BPCE Master Home Loans et in fine une souscription des titres qu'avaient émis les entités ad hoc par les établissements ayant cédé les crédits.

 

Le principal effet de cette opération dans les comptes individuels de la Banque Populaire Val de France concerne la sortie du bilan des créances cédées, qui sont remplacées par les titres souscrits :

— au 31 décembre 2015, 1 438 millions d’euros de créances sont sorties du bilan, pour être remplacées par 1 464 millions d’euros de titres d’investissements (dont 1 296 millions d’euros d’obligations séniors et 168 millions d’euros d’obligations subordonnées), et 300 euros de part résiduelle, comptabilisée en titres de placement à revenu fixe ;

— le résultat dégagé sur les créances est remplacé par du résultat sur titres.

 

La position de taux de la Banque Populaire Val de France n’a pas été modifiée de façon significative (indexation des titres comparable à celle des crédits, et surplus d’intérêts encaissés via les revenus de la part résiduelle). Cette opération a donc été sans conséquence sur les opérations de macrocouverture.

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — Aucun évènement postérieur à la clôture n’est à signaler.

 

Note 2. – Principes et méthodes comptables

 

2.1. Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels de la Banque Populaire Val de France sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

 

2.2. Changements de méthodes comptables. — Aucun changement de méthode comptable n’est à signaler.

 

2.3. Principes comptables et méthodes d'évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent.

Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

— continuité de l’exploitation ;

— permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ;

— indépendance des exercices ;

Et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

 

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :

 

2.3.1. Opérations en devises. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

Les créances, les dettes et les engagements hors bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition.

Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme secs ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats au comptant et de ventes à terme de devises. Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

 

2.3.2. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle. — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné.

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts de la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

 

Créances restructurées. — Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus.

Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt.

Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse.

 

Créances douteuses. — Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution.

L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois, six mois en matière immobilière et pour les créances sur les collectivités territoriales.

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée.

Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

 

Opérations de pension. — Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission bancaire.

Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

 

Dépréciation. — Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement.

Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ».

La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ».

Quand le risque de crédit est identifié, non pas sur base individuelle, mais sur la base d’un portefeuille d’encours présentant des caractéristiques de risques similaires et pour lequel les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance, il est constaté sous forme de provision au passif.

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

 

2.3.3. Titres. — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres ainsi que les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction.

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque.

 

Titres de transaction. — Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligible dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable.

Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus.

A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes.

 

Titres de placement. — Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres.

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 2514-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

 

Titres d’investissement. — Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt.

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres d’investissement ne peuvent pas, sauf exceptions, faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres.

Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

 

Titres de l’activité de portefeuille. — L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Titres de participation et parts dans les entreprises liées. — Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs.

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Autres titres détenus à long terme. — Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Reclassement d’actifs financiers. — Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants :

— dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

— lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance.

Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes :

— dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

— lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif.

 

A noter que le Conseil national de la comptabilité, dans son communiqué du 23 mars 2009, précise que « Les possibilités de transferts de portefeuille, en particulier du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement telles qu’elles étaient prévues par l’article 19 du règlement CRB n° 90-01 avant sa mise à jour par le règlement n° 2008-17 du CRC restent en vigueur et ne sont pas abrogées par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) ».

Le règlement n° 2008-17 du CRC remplacé par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) prévoyant des possibilités additionnelles de transferts entre portefeuilles, ces nouvelles possibilités de transferts complètent celles précédemment définies, et ce, à compter de la date d’application de ce règlement le 1er juillet 2008.

Par conséquent, un reclassement du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement demeure possible sur simple changement d’intention, si au jour du transfert, tous les critères du portefeuille d’investissement sont remplis.

 

2.3.4. Immobilisations incorporelles et corporelles. — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par le règlement n° 2014-03 de l’ANC.

 

Immobilisations incorporelles. — Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation.

Les logiciels sont amortis sur une durée maximum de 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels, en application des dispositions fiscales, est inscrite en amortissement dérogatoire.

Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations.

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire, sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché.

 

Immobilisations corporelles. — Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours.

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu.

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades / couverture / étanchéité

20-40 ans

Fondations / ossatures

30-60 ans

Ravalement

10-20 ans

Equipements techniques

10-20 ans

Aménagements techniques

10-20 ans

Aménagements intérieurs

8-15 ans

 

Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien.

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants.

 

2.3.5. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charges à répartir.

Pour les dettes structurées, en application du principe de prudence, seule la partie certaine de la rémunération ou du principal est comptabilisée. Un gain latent n’est pas enregistré. Une perte latente fait l’objet d’une provision.

 

2.3.6. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée, et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers.

Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

La Banque Populaire Val de France n’a pas émis de titres ou emprunts subordonnés.

 

2.3.7. Provisions. — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges directement liés ou non liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisées quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. A moins d’être couverte par un texte spécifique, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du CRC n° 2000-06.

Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux et une provision pour risques de contrepartie.

 

Engagements sociaux. — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la recommandation n° 2014-R-02 de l’Autorité des Normes comptables. Ils sont classés en 4 catégories :

— Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

— Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice ; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail. Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

— Indemnités de fin de contrat de travail. — Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

— Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

 

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements nets des actifs de couverture, et le coût des services passés et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus que sont les écarts actuariels.

 

Provisions épargne logement. — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

2.3.8. Fonds pour risques bancaires généraux. — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF.

Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité et aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2).

 

2.3.9. Instruments financiers à terme. — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

 

Opérations fermes. — Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

— microcouverture (couverture affectée) ;

— macrocouverture (gestion globale de bilan) ;

— positions spéculatives / positions ouvertes isolées ;

— gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

 

Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

En cas de surcouverture caractérisée, une provision pourra être constituée sur l’instrument de couverture, à hauteur de la quote-part en surcouverture, si l’instrument est en moins-value latente. Dans ce cas, la dotation aux provisions affectera le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument.

La comptabilisation des plus ou moins-values latentes est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré).

Sur les marchés de gré à gré (qui incluent les opérations traitées en chambres de compensation), les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées.

Sur les marchés organisés ou assimilés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché.

Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés en tenant compte d’une décote pour risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs, si ces ajustements de valorisation sont significatifs. Les dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf note 1.2.) ne font pas l’objet de ces ajustements de valorisation. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit :

— pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ;

— pour les opérations de microcouverture et de macrocouverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat.

 

Opérations conditionnelles. — Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macrocouverture.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé.

 

2.3.10. Intérêts et assimilés – Commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

La Banque Populaire Val de France a choisi l’option suivante concernant les intérêts négatifs :

— lorsque la rémunération d’un actif est négative, elle est présentée au compte de résultat en diminution des produits d’intérêts ;

— lorsque la rémunération d’un passif est positive, elle est présentée au compte de résultat en diminution des charges d’intérêts.

Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû.

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

— commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ;

— commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

2.3.11. Revenus des titres. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice. Il en est de même pour les titres super-subordonnés à durée indéterminée répondant à la définition d’un instrument de fonds propres prudentiels Tiers 1. La Banque Populaire Val de France considère en effet que ces revenus ont le caractère d’intérêts.

 

2.3.12. Impôt sur les bénéfices. — Les réseaux Caisses d’Epargne et Banques Populaires ont décidé depuis l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la Loi de finances rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes. Ce mécanisme s’inspire de l’intégration fiscale ouverte aux mutuelles d’assurance et tient compte de critères d’intégration autres que capitalistiques (le critère usuel étant une détention du capital à partir de 95 %).

La Banque Populaire Val de France a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

La charge d’impôt de l’exercice correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice ainsi qu’à la provision pour impôts sur les GIE fiscaux.

 

2.3.13. Contributions aux mécanismes de résolution bancaire. — Au 31 décembre 2015, les modalités d’alimentation du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. Le montant cumulé des contributions versées à la disposition du fonds au titre des mécanismes dépôts, cautions et titres représente 1 243 milliers d’euros. Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 36 milliers d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 1 207 milliers d’euros.

La directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds deviendra un Fonds de Résolution Unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution. Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution.

En 2015, conformément au règlement délégué 2015/63 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution et à la décision n° 2015-CR-01 du collège de résolution de l’ACPR du 24 novembre 2015, le montant des contributions versées à la disposition du fonds représente 1 116 milliers d’euros dont 781 milliers d’euros comptabilisés en charge et 335 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan.

 

Note 3. – Informations sur le bilan

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations.

Certaines informations relatives au risque de crédit requises par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont présentées dans le rapport de gestion des risques. Elles font partie des comptes certifiés par les commissaires aux comptes.

 

3.1. Opérations interbancaires :

 

Actif (En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Créances à vue

320 189

278 482

Comptes ordinaires

320 189

278 482

Comptes et prêts au jour le jour

0

0

Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour

 

 

Valeurs non imputées

 

 

Créances à terme

965 270

1 118 009

Comptes et prêts à terme

965 270

1 098 009

Prêts subordonnés et participatifs

0

20 000

Valeurs et titres reçus en pension à terme

 

 

Créances rattachées

6 503

7 597

Créances douteuses

0

219

Dont créances douteuses compromises

0

219

Dépréciations des créances interbancaires

0

0

Dont dépréciation sur créances douteuses compromises

0

0

Total

1 291 962

1 404 306

 

Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 319 776 milliers d'euros à vue et 392 285 milliers d'euros à terme.

La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 518 715 milliers d'euros au 31 décembre 2015.

 

Passif (En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Dettes à vue

14 996

16 927

Comptes ordinaires créditeurs

14 996

16 927

Comptes et emprunts au jour le jour

 

 

Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour

 

 

Autres sommes dues

 

 

Dettes à terme

1 778 504

2 190 799

Comptes et emprunts à terme

1 769 892

2 149 139

Valeurs et titres donnés en pension à terme

8 612

41 660

Autres sommes dues

5 540

11 841

Dettes rattachées

31 800

28 887

Total

1 830 840

2 248 454

 

Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 37 102 milliers d'euros à vue et 810 116 milliers d'euros à terme.

 

3.2. Opérations avec la clientèle

Opérations avec la clientèle

Créances sur la clientèle

 

Actif (En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Comptes ordinaires débiteurs

146 975

149 825

Créances commerciales

84 920

85 870

Autres concours à la clientèle

7 939 477

7 791 686

Crédits à l'exportation

2 089

2 270

Crédits de trésorerie et de consommation

482 760

444 652

Crédits à l'équipement

2 581 331

2 666 306

Crédits à l'habitat

4 834 322

4 625 150

Autres crédits à la clientèle

12 369

26 931

Valeurs et titres reçus en pension

0

0

Prêts subordonnés

0

0

Autres

26 606

26 376

Créances rattachées

22 666

24 956

Créances douteuses

482 968

490 791

Dépréciations des créances sur la clientèle

-210 965

-200 516

Total

8 466 041

8 342 611

 

Les créances sur la clientèle éligibles au Système européen de Banque Centrale se montent à 432 803 milliers d’euros.

 

Dettes vis-à-vis de la clientèle

 

Passif (En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Comptes d'épargne à régime spécial

3 450 740

3 356 007

Livret A

796 624

806 365

PEL / CEL

1 074 790

974 792

Autres comptes d'épargne à régime spécial

1 579 325

1 574 850

Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle

4 736 211

4 446 082

Dépôts de garantie

0

0

Autres sommes dues

13 342

11 886

Dettes rattachées

101 314

94 983

Total

8 301 607

7 908 958

 

Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

3 273 851

0

3 273 851

2 868 723

0

2 868 723

Emprunts auprès de la clientèle financière

0

0

0

0

0

0

Valeurs et titres donnés en pension livrée

0

0

0

0

0

0

Autres comptes et emprunts

0

1 462 360

1 462 360

0

1 577 359

1 577 359

                Total

3 273 851

1 462 360

4 736 211

2 868 723

1 577 359

4 446 082

 

Répartition des encours de crédit par agent économique

 

(En milliers d'Euros)

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

Brut

Dépréciation individuelle

Brut

Dépréciation individuelle

Sociétés non financières

3 018 517

297 273

-156 947

191 778

-119 266

Entrepreneurs individuels

560 709

64 420

-24 803

39 208

-19 293

Particuliers

4 464 311

121 178

-29 182

57 155

-19 881

Administrations privées

29 984

83

-32

32

-16

Administrations publiques et Sécurité Sociale

68 712

14

-1

14

-1

Autres, créances rattachées, valeurs non imputées

51 806

0

0

0

0

Total au 31 décembre 2015

8 194 038

482 968

-210 965

288 187

-158 457

Total au 31 décembre 2014

8 052 337

490 791

-200 516

268 302

-145 829

 

3.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable

3.3.1. Portefeuille titres

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Effets publics et valeurs assimilées

0

228 839

0

228 839

0

228 846

0

228 846

Valeurs brutes

0

225 816

0

225 816

0

225 933

0

225 933

Créances rattachées

0

3 031

0

3 031

0

2 946

0

2 946

Dépréciations

0

-8

0

-8

0

-32

0

-32

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

85 249

1 521 433

1 606 682

0

77 825

1 533 928

1 611 753

Valeurs brutes

0

76 191

1 521 532

1 597 723

0

69 438

1 534 532

1 603 971

Créances rattachées

0

9 554

675

10 229

0

8 403

610

9 012

Dépréciations

0

-496

-775

-1 271

0

-16

-1 214

-1 230

Actions et autres titres à revenu variable

0

19 453

0

19 453

0

26 659

0

26 659

Montants bruts

0

20 155

0

20 155

0

27 420

0

27 420

Créances rattachées

0

0

0

0

0

0

0

0

Dépréciations

0

-702

0

-702

0

-761

0

-761

Total

0

333 541

1 521 433

1 854 973

0

333 330

1 533 928

1 867 257

 

Le poste « obligations et autres titres à revenu fixe » des titres d’investissement, comprend les titres résultant de la participation de l’établissement à l’opération « Titrisation » du Groupe BPCE (voir note 1.3).

 

La valeur de marché des titres d’investissement s’élève à 1 520 687 milliers d’euros.

 

Pour les effets publics et valeurs assimilées, le montant des créances représentatives des titres prêtés s’élève à 10 000 milliers d’euros.

Le détail des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics sur les pays européens ayant fait l’objet de dispositifs de soutien de l’Union Européenne, est repris dans le tableau suivant :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Valeur comptable

Valeur nominale

Juste valeur

Maturité

Valeur comptable

Valeur nominale

Juste valeur

Maturité

Transaction

Placement

Investissement

Transaction

Placement

Investissement

Grèce

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Irlande

0

5 000

0

5 000

5 069

0,3

0

5 000

0

5 000

5 293

1,30

Portugal

0

7 500

0

7 500

8 255

2,46

0

0

0

0

0

0

Chypre

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Espagne

0

34 476

0

34 483

35 369

1,01

0

41 486

0

41 515

42 096

1,61

Hongrie

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Italie

0

7 500

0

7 500

8 196

2,08

0

7 497

0

7 500

8 368

3,09

Total

0

54 476

0

54 483

56 889

 

0

53 983

0

54 015

55 757

 

 

Effets publics, obligations et autres titres à revenu fixe (encours bruts)

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Trans

Plac

Invest

Total

Trans

Plac

Invest

Total

Titres cotés

0

60 969

35 000

95 969

0

25 216

35 000

60 216

Titres non cotés

0

15 222

185 532

200 754

0

25 222

198 532

223 754

Titres prêtés

0

0

1 296 000

1 296 000

0

19 000

1 296 000

1 315 000

Titres empruntés

0

0

0

0

0

0

0

0

Créances douteuses

0

0

5 000

5 000

0

0

5 000

5 000

Créances rattachées

0

9 554

675

10 229

0

8 403

610

9 012

Total

0

85 745

1 522 207

1 607 952

0

77 841

1 535 142

1 612 982

Dont titres subordonnés

0

20 945

0

20 945

0

26 193

0

26 193

 

1 296 000 milliers d’euros d’obligations séniors souscrites dans le cadre de l’opération « Titrisation » décrite en note 1.3 ont été prêtées à BPCE SA dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE.

Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à 503 milliers d’euros au 31 décembre 2015 contre 48 milliers d’euros au 31 décembre 2014.

Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 4 436 milliers d’euros au 31 décembre 2015 contre 3 864 milliers d’euros au 31 décembre 2014.

Les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 116 milliers d’euros au 31 décembre 2015. Au 31 décembre 2014, les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élevaient à 694 milliers d’euros.

Le montant des dépréciations des titres d’investissement au titre du risque de contrepartie s’élève à 775 milliers d’euros au 31 décembre 2015 contre 1 214 milliers d’euros au 31 décembre 2014.

La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 225 816 milliers d'euros au 31 décembre 2015 contre 225 932 milliers d’euros au 31 décembre 2014.

 

Actions et autres titres à revenu variable :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Trans

Plac

TAP

Total

Trans

Plac

TAP

Total

Titres cotés

0

6 881

0

6 881

0

9 767

0

9 767

Titres non cotés

0

13 274

0

13 274

0

17 653

0

17 653

Créances rattachées

0

0

0

0

0

0

0

0

Total

0

20 155

0

20 155

0

27 420

0

27 420

 

Pour les titres de placement, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à 702 milliers d’euros au 31 décembre 2015 contre 761 milliers d’euros au 31 décembre 2014.

Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 10 050 milliers d’euros au 31 décembre 2015 contre 8 524 milliers au 31 décembre 2014.

 

3.3.2. Evolution des titres d’investissement :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

Achats

Cessions

Remboursements

Décotes / surcotes

Transferts

Reclassement

31/12/2015

Effets publics

0

0

0

0

0

0

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

1 535 142

7 065

0

-20 000

0

0

0

1 522 207

Dont Titres de créances négociables

30 132

0

0

-20 000

0

0

0

10 132

Dont obligations

1 499 400

7 000

0

0

0

0

0

1 506 400

Dont titrisation

5 000

0

0

0

0

0

0

5 000

Dont Créances rattachées

610

65

0

0

0

0

0

675

Total

1 535 142

7 065

0

-20 000

0

0

0

1 522 207

 

3.3.3. Reclassements d’actifs. — La Banque Populaire Val de France n’a pas opéré de reclassements d’actif.

 

3.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme :

3.4.1. Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme :

 

(En milliers d'Euro)

31/12/2014

Augmentation

Diminution

Conversion

Autres variations

31/12/2015

Valeurs brutes

769 024

21 346

-580

0

0

789 790

Participations et autres titres détenus à long terme

741 226

21 136

-580

0

0

761 782

Comptes courants associés

0

0

0

0

0

0

Parts dans les entreprises liées

27 798

210

0

0

0

28 008

Dépréciations

-329

-90

48

0

0

-371

Participations et autres titres à long terme

-329

-90

48

0

0

-371

Parts dans les entreprises liées

0

0

0

0

0

0

Immobilisations financières nettes

768 695

21 256

-532

0

0

789 419

 

Les autres titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’association au fonds de garantie des dépôts (2 378 milliers d’euros).

 

La Banque Populaire Val de France détient une participation de 4,31 % dans le capital de BPCE pour un montant de 642 509 milliers d’euros, identique à celui du 31 décembre 2014.

Cette participation a été estimée à 750 672 milliers d’euros au 31 décembre 2015. La plus-value latente est restée inchangée à 108 163 milliers d’euros.

La valeur des titres de l’organe central a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Ces principales filiales sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividende Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques jugés raisonnables. Les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées, y compris les principaux effets attendus de Bâle 3, ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation.

L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’organe centra

 

3.4.2. Tableau des filiales et participations. — Les montants sont exprimés en milliers d’euros.

 

Filiales et participations

Capital

Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG le cas échéant

Quote-part du capital détenue (en %)

Valeur comptable des titres détenus

Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés et TSDI

Montants des cautions et avals donnés par la société

CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos)

Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice

Brut

Nette

A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1 % du capital de la société astreinte à la publication

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1. Filiales (détenues à + de 50%)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sasu financière vecteur (1)

5 560

6 732

100%

10 198

10 198

0

0

492

1 904

0

Sas val de France immobilisations (1)

5 150

4 973

100%

5 046

5 046

0

0

2 615

110

1 614

Sas ile d'IE (2)

12 248

-691

95%

11 633

11 633

0

0

0

-188

0

2. Participations (détenues entre 10 et 50%)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sbe (1)

32 900

12 346

50%

18 000

18 000

0

0

14 492

2 268

511

Société des nouveaux hôtels (2) (3)

29 277

-12 927

30%

8 676

8 676

0

0

13 812

2 056

0

Ouest croissance (2)

96 948

52 105

10%

23 149

23 149

0

0

2 240

2 048

33

Gie ibp investissement(2) (4)

43 969

0

12%

6 759

6 759

0

0

33 184

0

0

B. Renseignements globaux sur les autres titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Filiales françaises (ensemble)

 

 

 

1 131

1 131

0

0

 

 

0

Filiales étrangères (ensemble)

 

 

 

0

0

0

0

 

 

0

Certificats d'associations

 

 

 

2 379

2 379

0

0

 

 

0

Certificats d'associés

 

 

 

1 186

1 186

 

 

 

 

 

Participations dans les sociétés françaises

 

 

 

701 633

701 263

0

0

 

 

19 525

Participations dans les sociétés étrangères

 

 

 

0

0

0

0

 

 

0

Dont participations dans les sociétés cotées

 

 

 

0

0

 

 

 

 

 

 

3.4.3. Entreprises dont l’établissement est associé indéfiniment responsable :

 

Dénomination

Siège

Forme juridique

SOCAMA Val de France (*)

2 avenue de Milan 37924 Tours Cedex 9

SCM

SOCAMI Val de France (*)

2 avenue de Milan 37924 Tours Cedex 9

SCM

B BP invest2

115 Rue Montmartre 75002 Paris 02

SCI

IBP investissements

23 Place de Wicklow 78180 Montigny le Bretonneux

GIE

(*) En vertu du protocole d'accord liant la BPVF et les 2 SCM

 

3.4.4. Opérations avec les entreprises liées

 

(En milliers d'Euros)

Etablissements de crédit

Autres entreprises

31 décembre 2015

31 décembre 2014

Créances

0

36 365

36 365

39 420

Dont subordonnées

0

0

0

0

Dettes

0

6 843

6 843

14 277

Dont subordonnées

0

0

0

0

Engagements donnés

0

0

0

0

Engagements de financement

0

0

0

0

Engagements de garantie

0

0

0

0

Autres engagements donnés

0

0

0

0

Engagements reçus

0

0

0

0

Engagements de financement

0

0

0

0

Engagements de garantie

0

0

0

0

Autres engagements reçus

0

0

0

0

Total

0

43 208

43 208

53 697

 

3.5. Immobilisations incorporelles et corporelles :

3.5.1. Immobilisations incorporelles :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2015

Valeurs brutes

7 156

62

-279

161

7 100

Droits au bail et fonds commerciaux

6 662

0

-279

161

6 544

Logiciels

5

0

0

0

5

Autres

489

62

0

0

551

Amortissements et dépréciations

-6 038

-336

231

0

-6 143

Droits au bail et fonds commerciaux

-5 626

-238

231

0

-5 633

Logiciels

-5

0

0

0

-5

Autres

-407

-98

0

0

-505

Total valeurs nettes

1 119

-274

-48

161

958

 

3.5.2. Immobilisations corporelles :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2015

Valeurs brutes

251 135

9 718

-4 078

-162

256 614

Immobilisations corporelles d'exploitation

248 245

9 714

-4 078

-162

253 719

Terrains

5 512

0

-128

275

5 659

Constructions

186 632

5 152

-2 517

3 460

192 727

Parts de SCI

0

0

0

0

0

Autres

56 099

4 562

-1 433

-3 897

55 331

Immobilisations hors exploitation

2 891

4

0

0

2 895

Amortissements et dépréciations

-105 468

-13 079

2 969

0

-115 579

Immobilisations corporelles d'exploitation

-105 019

-12 993

2 969

0

-115 044

Terrains

0

0

0

0

0

Constructions

-66 047

-9 409

1 758

0

-73 698

Parts de SCI

0

0

0

0

0

Autres

-38 973

-3 584

1 211

0

-41 346

Immobilisations hors exploitation

-449

-86

0

0

-535

Total valeurs nettes

145 667

-3 361

-1 109

-162

141 035

 

3.6. Dettes représentées par un titre

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Bons de caisse et bons d'épargne

143

143

Titres du marché interbancaire et de créances négociables

814 054

768 951

Emprunts obligataires

0

0

Autres dettes représentées par un titre

0

0

Dettes rattachées

10 790

10 339

Total

824 987

779 433

 

3.7. Autres actifs et autres passifs :

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Actif

Passif

Actif

Passif

Comptes de règlement sur opérations sur titres

0

0

0

0

Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus

0

5

0

24

Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres

0

1 607

0

2 272

Créances et dettes sociales et fiscales

37 706

44 655

43 326

48 245

Dépôts de garantie reçus et versés

7 884

127

8 217

154

Appels de marges

0

53 900

0

65 400

Échéances prêts en attente versement au Fonds Commun de Titrisation

0

33 265

0

23 556

Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers

4 038

6 104

2 840

6 325

Total

49 627

139 663

54 383

145 976

 

La Banque Populaire Val de France a signé des contrats de collatéralisation avec NATIXIS et a comptabilisé un montant de 53 900 de milliers d’euros d’appels de marge reçus.

 

3.8. Comptes de régularisation :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Actif

Passif

Actif

Passif

Engagements sur devises

0

1

1

20

Charges et produits constatés d'avance

20 470

48 210

21 440

54 486

Produits à recevoir / Charges à payer

25 941

28 659

27 298

28 199

Valeurs à l'encaissement

177 841

183 539

191 233

196 279

Autres

22 710

18 118

41 298

52 930

Total

246 962

278 527

281 269

331 914

 

3.9. Provisions :

3.9.1. Tableau de variations des provisions :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

Dotations

Utilisations

Reprises

Autres mouvements

31/12/2015

Provisions pour risques de contrepartie

34 335

9 782

-607

-8 433

 

35 077

Provisions pour engagements sociaux

39 746

1 123

0

-945

 

39 924

Provisions pour PEL/CEL

11 444

663

0

-270

 

11 837

Autres provisions pour risques

32 304

8 369

-96

-2 190

 

38 386

Portefeuille titres et instruments financiers à terme

208

0

0

-208

 

0

Provisions pour risque fiscal

23 148

3 134

0

-932

 

25 351

Provisions pour contrôle fiscal

0

0

0

0

 

0

Provisions pour impôt différé

1 797

0

0

-166

 

1 631

Provisions pour risque opérationnel

3 190

4 496

0

-482

 

7 203

Risque RH dont URSSAF

2 687

739

0

-402

 

3 023

TVA sur immobilisations

1 274

0

-96

0

 

1 178

Provisions exceptionnelles

0

0

0

0

 

0

Provisions pour restructurations informatiques

0

0

0

0

 

0

Autres provisions exceptionnelles

0

0

0

0

 

0

Total

117 828

19 938

-703

-11 838

 

125 225

 

3.9.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

Dotations

Utilisations

Reprises

31/12/2015

Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs

202 451

80 843

-12 417

-58 143

212 736

Dépréciations sur créances sur la clientèle

200 516

80 564

-12 417

-57 699

210 965

Dépréciations sur créances sur établissements de crédits

0

0

0

0

0

Dépréciations sur autres créances

1 936

279

0

-444

1 771

Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif

34 335

9 782

-607

-8 433

35 077

Provisions sur engagements hors bilan (1)

11 789

6 915

0

-7 359

11 345

Provisions sectorielles

0

0

0

0

0

Provisions pour risques de contrepartie clientèle (2)

22 546

2 867

-607

-1 074

23 732

Total

236 786

90 626

-13 023

-66 576

247 813

(1) Dont risque d’exécution d’engagements par signature.

(2) Une provision pour risque est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou au hors-bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance.

 

L’évolution des provisions pour risque de contrepartie inscrites au passif et des provisions sur engagements hors bilan s’explique principalement par l’entrée dans la seconde phase de l’opération Titrisation décrite en note 1.3.

Depuis août 2015, la Banque Populaire Val de France ne rachète plus les créances douteuses ou impayées qu’elle a préalablement cédées au FCT. La gestion des impayés, du douteux et du contentieux de l’ensemble des créances cédées par les établissements du Groupe BPCE est réalisée au sein du FCT BPCE Master Home Loans.

 

La Banque Populaire Val de France est toujours exposée à un risque équivalent à celui de ses propres créances cédées, mais ce risque prend désormais la forme d’une garantie accordée au FCT BPCE Master Home Loans Demut dont le rôle est de démutualiser les flux servis par les différentes tranches de titres émises par le FCT BPCE Master Home Loans. Pour les créances qu’elle a cédées au FCT, la Banque Populaire Val de France comptabilise désormais au passif des provisions pour risque d’exécution des engagements par signature en remplacement et pour un montant équivalent à celui des provisions sur base de portefeuilles.

L’engagement de garantie étant déjà provisionné, il ne figure pas au hors bilan.

 

3.9.3. Provisions pour engagements sociaux

 

Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies. — Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Caisses d’Epargne et les Banques Populaires. L'engagement de la Banque Populaire Val de France est limité au versement des cotisations (9 249 milliers d'euros en 2015).

 

Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme. — Les engagements de la Banque Populaire Val de France concernent les régimes suivants :

— le régime de retraite des Banques Populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CARBP) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993 ;

— retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

— autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

 

Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables.

 

Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

CARBP

Retraites

IFC

MDT

Total

CARBP

Retraites

IFC

MDT

Total

Valeur actualisée des engagements financés (A)

51 485

2 523

18 636

6 246

78 890

57 135

405

20 076

6 387

84 003

Juste valeur des actifs du régime (B)

26 678

2 290

6 748

0

35 716

24 839

476

7 266

0

32 581

Juste valeur des droits à remboursement (C)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Valeur actualisée des engagements non financés (D)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Eléments non encore reconnus : écarts actuariels et coûts des services passés (E)

1 141

339

1 876

0

3 356

7 826

53

3 921

0

11 800

Solde net au bilan (A) - (B) - C) + (D) - (E)

23 666

-106

10 012

6 246

39 818

24 470

-124

8 889

6 387

39 622

 

Analyse de la charge de l'exercice :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

CARBP

Retraites

IFC

MDT

Total

CARBP

Retraites

IFC

MDT

Total

Prestations versées

1 616

0

682

158

2 456

1 813

19

207

165

2 204

Coût des services rendus de la période

0

0

-1 265

-426

-1 691

0

0

-820

-314

-1 134

Versement de la période au fonds

0

0

0

0

0

8 591

0

1 300

0

9 891

Coût financier

-497

-13

-218

-94

-822

-925

-1

-302

-142

-1 370

Rendement attendu des actifs de couverture

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Rendement attendu des droits à remboursement

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Ecarts actuariels : amortissement de l'exercice

-314

-5

-82

503

102

0

0

0

-1 145

-1 145

Coût des services passés

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres

0

0

-240

0

-240

-14

-21

-53

0

-88

Total

805

-18

-1 123

141

-195

9 465

-3

332

-1 436

8 358

 

Principales hypothèses actuarielles :

 

 

Exercice 2015

Exercice 2014

CARBP

Retraites

IFC

MDT

CARBP

Retraites

IFC

MDT

Taux d'actualisation

1,83%

1,44%

2,29%

1,62%

1,57%

0,90%

1,61%

1,41%

Taux d'inflation

1,70%

1,70%

1,70%

1,70%

1,80%

1,80%

1,80%

1,80%

Duration

15

10

16

12

16

8

17

13

 

Sur l’année 2015, pour les engagements de retraite au titre de la CAR, sur l’ensemble des - 4 572 milliers d’euros d’écarts actuariels générés, - 3 766 milliers d’euros proviennent des écarts liés à la mise à jour du taux d’actualisation, - 471 milliers d’euros proviennent des ajustements liés à l’expérience et - 335 milliers d’euros proviennent des écarts démographiques.

Au 31 décembre 2015, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 50 % en produits de taux, 40 % en actions et 10 % en autres actifs.

La table de mortalité est :

— TGH05-TGF05 pour l’ensemble des régimes

Le taux d’actualisation utilisé est un taux « Euro corporate Composite AA+ ».

 

3.9.4. Provisions PEL / CEL :

 

En milliers d'Euros

(répartition sur base 30/11)

31/12/2015

Age moyen

31/12/2014

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)

992 033

 

891 114

nouveau PEL

43 396

5 mois

0

PEL 2,50%

462 389

26 mois

377 321

PEL 3,50%

160 481

92 mois

165 142

PEL 4,50%

129 069

163 mois

145 328

PEL 3,60%

4 253

191 mois

4 882

PEL 4,00%

8 487

202 mois

9 584

PEL 4,25%

7 740

216 mois

7 987

PEL 5,25%

55 666

236 mois

57 999

PEL 6,00%

101 663

282 mois

104 014

ancien PEL

18 889

384 mois

18 857

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

82 757

238 mois

83 678

Total

1 074 790

 

974 792

 

Encours de crédit Epargne Logement

 

En milliers d'euros

31/12/2015

31/12/2014

Encours de crédits au titre des plans épargne logement

1 560

2 330

Encours de crédits au titre des comptes épargne logement

7 517

10 907

Total

9 077

13 237

 

Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne-logement

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

Dotations / reprises nettes

31/12/2015

Provisions constituées au titre des PEL

10 169

663

10 832

nouveau PEL

0

647

647

PEL 2,50%

3 106

1 279

4 385

PEL 3,50%

1 142

-234

908

PEL 4,50%

1 555

-1 073

482

PEL 3,60%

69

-13

56

PEL 4,00%

165

-50

115

PEL 4,25%

135

0

135

PEL 5,25%

1 024

164

1 188

PEL 6,00%

2 452

-48

2 404

ancien PEL

521

-9

512

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

1 275

-270

1 005

Provisions constituées au titre des crédits PEL

0

0

0

Provisions constituées au titre des crédits CEL

0

0

0

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

0

0

0

Total

11 444

393

11 837

 

La Banque Populaire Val de France a comptabilisé une dotation à la provision épargne-logement d’un montant de 393 milliers d’euros au titre de ses engagements sur les comptes et plans épargne logement.

 

3.10. Fonds pour risques bancaires généraux :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

Augmentation

Diminution

Autres variations

31/12/2015

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

175 660

0

0

0

175 660

Fonds Régionaux de Solidarité

24 713

0

0

42

24 755

Fonds réseau banque populaire

24 367

0

0

-221

24 146

Fonds de Garantie Mutuel

9 548

0

0

179

9 727

Total

234 288

0

0

0

234 288

 

Au 31 décembre 2015, les Fonds pour risques bancaires généraux incluent notamment 24 146 milliers d'euros affectés au Fonds Réseau Banque Populaire, 9 727 milliers d'euros affectés au Fonds de Garantie Mutuelle et 24 755 milliers d'euros affectés au Fonds Régional de Solidarité.

 

3.11. Capitaux propres :

 

(En milliers d'Euros)

Capital

Primes d'émission

Réserves/ autres

Report à nouveau

Résultat

Total capitaux propres hors FRBG

Total au 31 décembre 2013

400 000

7 445

656 183

28 740

64 611

1 156 978

Mouvements de l'exercice

0

0

0

52 828

5 213

58 041

Total au 31 décembre 2014

400 000

7 445

656 183

81 568

69 824

1 215 020

Variation de capital

-19 350

0

0

-46 855

0

-66 205

Résultat de la période

0

0

0

0

73 880

73 880

Distribution de dividendes

0

0

0

0

-7 427

-7 427

Autres mouvements

0

0

-4 680

109 252

-62 397

42 175

Dont changement de méthode

0

0

0

0

0

0

Dont provisions réglementées

0

0

-4 680

0

0

-4 680

Dont affectation du résultat

0

0

0

109 252

-62 397

46 855

Total au 31 décembre 2015

380 650

7 445

651 503

143 965

73 880

1 257 442

 

Le capital social de la Banque Populaire Val de France s’élève à 380 650 milliers d’euros et est composé de 7 613 milliers de parts sociales de nominal 50 euros entièrement détenues par les sociétaires.

 

3.12. Durée résiduelle des emplois et ressources :

Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées.

 

(En milliers d'Euros)

Moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminé

31 décembre 2015

Total des emplois

1 692 175

1 003 363

4 525 900

4 073 064

299 022

11 593 524

Effets publics et valeurs assimilées

8 035

20 289

100 515

100 000

0

228 839

Créances sur les établissements de crédit

1 114 049

50 280

107 811

19 409

413

1 291 962

Opérations avec la clientèle

520 716

792 924

3 117 450

3 736 342

298 609

8 466 041

Obligations et autres titres à revenu fixe

49 375

139 870

1 200 124

217 313

0

1 606 682

Opérations de crédit-bail et de locations simples

0

0

0

0

0

0

Total des ressources

4 276 164

907 009

2 511 753

888 483

2 374 026

10 957 434

Dettes envers les établissements de crédit

248 795

416 465

808 766

351 274

5 540

1 830 840

Opérations avec la clientèle

3 975 747

384 769

1 361 432

211 174

2 368 486

8 301 607

Dettes représentées par un titre

51 622

105 775

341 555

326 035

0

824 987

Dettes subordonnées

0

0

0

0

0

0

 

Note 4. – Informations sur le hors bilan et opérations assimilées

 

4.1. Engagements reçus et donnés :

4.1.1. Engagements de financement :

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Engagements de financement donnés

 

 

En faveur des établissements de crédit

0

0

En faveur de la clientèle

878 610

774 267

Ouverture de crédits documentaires

5 363

5 279

Autres ouvertures de crédits confirmés

873 107

768 768

Autres engagements

141

220

Total des engagements de financement donnés

878 610

774 267

Engagements de financement reçus

 

 

D'établissements de crédit

0

440 000

De la clientèle

0

0

Total des engagements de financement reçus

0

440 000

 

4.1.2. Engagements de garantie :

 

En milliers d'euros

31/12/2015

31/12/2014

Engagements de garantie donnés

 

 

D'ordre d'établissements de crédit

0

0

Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

0

0

Autres garanties

0

0

D'ordre de la clientèle

427 257

479 144

Cautions immobilières

44 595

66 719

Cautions administratives et fiscales

24 692

16 204

Autres cautions et avals donnés

245 608

265 371

Autres garanties données

112 362

130 850

Total des engagements de garantie donnés

427 257

479 144

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

1 674 829

1 889 876

Total des engagements de garantie reçus

1 674 829

1 889 876

 

4.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan. — Au 31 décembre 2015, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 287 279 milliers d’euros de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 321 441 milliers d’euros au 31 décembre 2014,

— 238 554 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BP Covered Bonds contre 583 813 milliers d’euros au 31 décembre 2014,

— 549 766 milliers d’euros de créances données en garantie auprès de la Caisse de refinancement hypothécaire contre 549 803 milliers d’euros au 31 décembre 2014,

— 1 228 831 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH, contre 1 100 123 milliers d’euros au 31 décembre 2014,

— 145 524 milliers d’euros de créances mobilisées dans le cadre du processus EBCE, contre 136 998 milliers d’euros au 31 décembre 2014.

 

Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la Banque Populaire Val de France en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers.

Dans le cadre de l’opération Titrisation, la Banque Populaire Val de France effectue le recouvrement des sommes dues sur les crédits cédés pour le compte du FCT. Afin de sanctuariser les encaissements reçus de la clientèle et qui appartiennent juridiquement au FCT, il a été mis en place un « compte d’affectation spécial (CAS) », figurant parmi les comptes ordinaires de la Banque Populaire Val de France. Ce compte reçoit les sommes recouvrées dans l’attente de leur reversement au FCT. Au 31 décembre 2015, le montant de cet actif grevé au bénéfice du FCT figure dans les « autres valeurs affectées en garantie » et s’élève à 30 941 milliers d’euros.

 

4.2. Opérations sur instruments financiers à terme :

4.2.1. Instruments financiers et opérations de change à terme :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Opérations fermes

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

0

0

0

0

Contrats de taux d'intérêt

0

0

0

0

0

0

0

0

Contrats de change

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres contrats

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations de gré à gré

2 214 499

0

2 214 499

43 705

1 973 014

0

1 973 014

63 674

Accords de taux futurs (FRA)

0

0

0

0

0

0

0

0

Swaps de taux d'intérêt

2 109 786

0

2 109 786

43 706

1 909 582

0

1 909 582

63 673

Swaps financiers de devises

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres contrats à terme

104 713

0

104 713

-1

63 431

0

63 431

1

Total opérations fermes

2 214 499

0

2 214 499

43 705

1 973 014

0

1 973 014

63 674

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

0

0

0

0

Options de taux d'intérêt

0

0

0

0

0

0

0

0

Options de change

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres options

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations de gré à gré

0

20 942

20 942

21

0

98 485

98 485

-15

Options de taux d'intérêt

0

0

0

0

0

0

0

0

Options de change

0

20 942

20 942

21

0

98 485

98 485

-15

Autres options

0

0

0

0

0

0

0

0

Total opérations conditionnelles

0

20 942

20 942

21

0

98 485

98 485

-15

Total instruments financiers et change à terme

2 214 499

20 942

2 235 441

43 727

1 973 014

98 485

2 071 499

63 659

 

Les montants notionnels des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Banque Populaire Val de France sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux.

Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de devises.

 

4.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Total

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Total

Opérations fermes

1 494 786

615 000

0

2 109 786

1 389 582

520 000

0

1 909 582

Accords de taux futurs (FRA)

0

0

0

0

0

0

0

0

Swaps de taux d'intérêt

1 494 786

615 000

0

2 109 786

1 389 582

520 000

0

1 909 582

Swaps financiers de devises

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres contrats à terme de taux d'intérêt

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations conditionnelles

0

0

0

0

0

0

0

0

Options de taux d'intérêt

0

0

0

0

0

0

0

0

Total

1 494 786

615 000

0

2 109 786

1 389 582

520 000

0

1 909 582

 

4.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

 

(En milliers d'Euros)

De 0 à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

31/12/2015

Opérations fermes

145 001

1 240 337

724 448

2 109 786

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

Opérations de gré à gré

145 001

1 240 337

724 448

2 109 786

Opérations conditionnelles

0

0

0

0

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

Opérations de gré à gré

0

0

0

0

Total

145 001

1 240 337

724 448

2 109 786

 

4.3. Ventilation du bilan par devise. — Le bilan par devise autre que l’euro de la Banque Populaire Val de France au 31 décembre 2015 n’est pas significatif.

 

 

Note 5. – Informations sur le compte de résultat

 

5.1. Intérêts, produits et charges assimilés :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations avec les établissements de crédit

18 856

-34 805

-15 949

23 761

-45 272

-21 511

Opérations avec la clientèle

284 089

-93 308

190 781

329 587

-101 644

227 943

Obligations et autres titres à revenu fixe

60 462

-28 156

32 306

43 766

-32 005

11 761

Prêts et emprunts subordonnés

84

0

84

128

0

128

Instruments de macro couverture

32 373

-14 431

17 941

28 391

-16 692

11 700

Autres

0

0

0

0

0

0

Total

395 864

-170 701

225 163

425 634

-195 613

230 021

 

Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD et ceux du LEP centralisés à la Caisse des dépôts et consignations.

Parmi les produits d’intérêts figure une dotation à la provision épargne logement pour un montant de 393 milliers d’euros pour l’exercice 2015, contre une reprise de 2 404 milliers d’euros pour l’exercice 2014.

 

5.2. Revenus des titres à revenu variable :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Actions et autres titres à revenu variable

555

737

Participations et autres titres détenus à long terme

0

0

Parts dans les entreprises liées

21 689

21 360

Total

22 244

22 097

 

5.3. Commissions :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

646

-376

271

708

-582

127

Opérations avec la clientèle

83 723

-440

83 284

83 314

-466

82 848

Opérations sur titres

6 319

0

6 319

5 927

-9

5 918

Moyens de paiement

37 837

-20 102

17 735

37 100

-20 902

16 198

Opérations de change

108

0

108

105

0

105

Engagements hors-bilan

5 951

-3 534

2 417

6 547

-3 577

2 970

Prestations de services financiers

16 655

-3 881

12 774

15 209

-3 735

11 474

Vente de produits d'assurance (hors IARD)

31 923

0

31 923

31 983

0

31 983

Activités de conseil

246

0

246

362

0

362

Autres commissions

0

0

0

0

0

0

Total

183 409

-28 332

155 077

181 255

-29 272

151 984

 

5.4. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Titres de transaction

45

85

Opérations de change

539

532

Instruments financiers à terme

0

2 409

Portefeuille de négociation

208

91

Total

792

3 116

 

5.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

-397

0

-397

1 274

0

1 274

Dotations

-512

0

-512

-121

0

-121

Reprises

115

0

115

1 395

0

1 395

Résultat de cession

2 668

0

2 668

2 398

0

2 398

Autres éléments

0

0

0

0

0

0

Total

2 271

0

2 271

3 671

0

3 671

 

5.6. Autres produits et charges d'exploitation bancaire :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Produits

Charges

Total

Produits

Charges

Total

Quote-part d'opérations faites en commun

1 807

-3 998

-2 191

1 828

-2 618

-790

Activités immobilières

37

0

37

123

0

123

Provisions pour risques moyens de paiement

770

-5 387

-4 618

1 641

-3 060

-1 419

Autres activités diverses

33

0

33

25

0

25

Autres produits et charges accessoires

1 833

-567

1 266

1 604

-650

953

Total

4 480

-9 952

-5 472

5 220

-6 328

-1 108

 

5.7. Charges générales d'exploitation :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Salaires et traitements

-78 870

-79 394

Charges de retraite et assimilées

-12 098

-10 630

Autres charges sociales

-32 878

-31 979

Intéressement des salariés

-10 386

-9 489

Participation des salariés

-4 022

-4 637

Impôts et taxes liés aux rémunérations

-12 497

-12 060

Total des frais de personnel

-150 751

-148 188

Impôts et taxes

-9 909

-10 513

Autres charges générales d'exploitation

-86 717

-88 297

Total des autres charges d'exploitation

-96 626

-98 810

Total

-247 378

-246 998

 

Frais de personnel. — L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 695 cadres et 1 398 non cadres, soit un total de 2 093 salariés.

Le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel et représente un montant de 2 786 milliers d’euros.

L’utilisation du CICE est présentée dans la partie 6 « Informations sociales, environnementales et sociétales » du rapport annuel.

 

Impôts et taxes. — Les entreprises n'ont pas l'obligation d'appliquer l’interprétation IFRIC 21 « Droits ou taxes » dans les comptes individuels en référentiel français mais la Banque Populaire Val de France a décidé au cas particulier d’aligner les référentiels français et IFRS puisqu’il s’agit d’une interprétation de la norme IAS 37 « Passifs, passifs éventuels et actifs éventuels » qui est à l'origine des règles comptables françaises sur les passifs.

 

Selon l’interprétation IFRIC 21, une entité doit comptabiliser une dette relative à des droits ou des taxes prélevées par une autorité publique, uniquement lorsque le fait générateur tel que prévu par la législation se produit. Si l’obligation de payer la taxe naît de la réalisation progressive de l’activité, celle-ci doit être comptabilisée au fur et à mesure sur la même période. Enfin, si l’obligation de payer est générée par l’atteinte d’un certain seuil, le passif lié à cette taxe ne sera enregistré que lorsque le seuil sera atteint. Lorsque l’obligation de payer la taxe naît au 1er janvier, cette dernière doit être enregistrée à compter de cette même date.

 

Les principales taxes concernées par ce changement de méthode sont notamment la taxe systémique bancaire (TSB), la contribution pour frais de contrôle ACPR et la taxe foncière.

Par mesure de simplicité et compte tenu du caractère peu significatif, il a été décidé d’appliquer également ce changement à la C3S en l’assimilant à un changement de modalités d’application dans les comptes individuels sans effet rétroactif. La charge à payer 2014 a donc été soldée en 2015 en contrepartie du résultat et non du report à nouveau. La charge 2015 a ensuite été enregistrée pour le même montant, et sans étalement (impact de la C3S en conséquence nul sur l’exercice).

 

5.8. Coût du risque :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dépréciations d'actifs

-80 688

51 656

-5 823

337

-34 518

-78 988

49 204

-3 777

424

-33 137

Interbancaires

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Clientèle

-80 409

51 212

-5 823

337

-34 683

-78 705

48 701

-3 677

424

-33 257

Titres et débiteurs divers

-279

444

0

0

165

-283

503

-100

0

120

Provisions de passif

-9 782

8 514

0

0

-1 268

-9 558

4 093

-26

0

-5 491

Engagements hors-bilan

-6 915

7 359

0

0

444

-7 042

3 492

0

0

-3 550

Provisions pour risque clientèle

-690

0

0

0

-690

-1 309

0

0

0

-1 309

Autres

-2 177

1 155

0

0

-1 022

-1 207

601

-26

0

-632

Total

-90 471

60 171

-5 823

337

-35 786

-88 546

53 297

-3 803

424

-38 628

 

5.9. Gains ou pertes sur actifs immobilisés

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations

-42

0

0

-42

35

0

0

35

Dotations

-90

0

0

-90

-242

0

0

-242

Reprises

48

0

0

48

276

0

0

276

Résultat de cession

195

0

-260

-64

1

0

-453

-452

Total

153

0

-260

-106

36

0

-453

-417

 

5.10. Résultat exceptionnel. — Aucun résultat exceptionnel n’a été comptabilisé au cours de l’exercice 2015.

 

5.11. Impôt sur les bénéfices. — La Banque Populaire Val de France est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE.

L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Résultat net comptable (A)

73 880

69 824

Impôt social (B)

34 189

33 184

Réintégrations (C)

41 049

46 095

Dépréciations sur actifs immobilisés

294

342

Autres dépréciations et provisions

24 159

29 305

Dotation FRBG

0

6 000

OPCVM

0

0

Moins-values régime long terme et exonérées

0

0

QP bénéfices sociétés de personnes ou GIE

495

573

Divers

16 101

9 875

Déductions (D)

69 276

61 709

Plus-values long terme exonérées

1 214

1 704

Reprises dépréciations et provisions

31 523

27 022

Dividendes

20 854

20 279

Reprise FRBG

0

0

Quote-part pertes sociétés de personnes ou GIE

1 646

1 657

Amortissement frais acquisition

0

0

Frais de constitution

0

0

Divers

14 039

11 047

Base fiscale à taux normal (A) +(B) +(C)-(D)

79 842

87 394

 

(En milliers d'Euros)

Taux

33,33%

15,00%

Au titre du résultat courant

79 842

0

Au titre du résultat exceptionnel

0

0

Bases imposables avant imputation des déficits

79 842

0

Imputations des déficits

0

0

Bases imposables

79 842

0

Impôt correspondant

-26 614

0

+ Contributions 3,3%

-853

0

+ majoration de 10,7% (loi de Finances rectificative 2011)

-2 848

0

- Déductions au titre des crédits d'impôts*

0

0

Impôt comptabilisé

-30 315

0

Provisions pour retour aux bénéfices des filiales

0

0

Dégrèvements ou recouvrements d'impôt

-3 887

0

Régularisation d'impôt exercice précédent

1 648

0

Impôt différé sur PTZ

169

0

Provisions pour impôts

-1 804

0

Total

-34 189

0

 

Dans le cadre du contrat de Relation de confiance que la Banque Populaire Val de France a signé avec l’Administration fiscale, un rehaussement d’impôt sur les bénéfices de 10 540 milliers d’euros a été comptabilisé, partiellement compensé par un produit à recevoir de 6 855 milliers d’euros au titre de la déclaration rectificative que la Banque Populaire Val de France va déposer en 2016 au titre de l’année 2014 et par une économie d’impôt de 2 459 milliers d’euros au titre de l’année 2015.

 

5.12. Répartition de l'activité. – Le Groupe Banque Populaire Val de France exerçant l’essentiel de ses activités dans le secteur de la Banque commerciale et Assurance, la production de tableaux détaillés n’est pas nécessaire.

L’analyse géographique des indicateurs sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités. Le Groupe Banque Populaire Val de France réalise ses activités en France.

 

Note 6. – Autres informations

 

6.1. Consolidation. — En référence à l’article 4111-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), en application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Banque Populaire Val de France établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international

 

6.2. Honoraires des commissaires aux comptes. — Le montant des honoraires des Commissaires aux comptes, au titre de leur mission de Commissariat aux comptes, de certification et d’examen des comptes individuels et consolidés, comptabilisé sur l’exercice 2015, conformément à la lettre de mission du 4 décembre 2015 s’élève à 210 milliers d’euros HT, dont 105 milliers d’euros pour KPMG Audit et 105 milliers d’euros pour Thierry MOREL et Associés.

 

6.3. Implantations dans les pays non coopératifs. — L’article L.511-45-I du Code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe de leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les États ou territoires qui n’ont pas conclu avec la France de convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscale permettant l’accès aux renseignements bancaires.

Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme.

Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considérés comme insuffisamment coopératifs en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvaient avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces États et territoires (mise en œuvre du décret n° 2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du Groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction.

Cette déclaration se base sur la liste des pays cités dans l’arrêté du 21 août 2014 pris en application de l’article 238-0-A du Code général des impôts.

Au 31 décembre 2015, la Banque Populaire Val de France n’exerce pas d’activité et n’a pas d’implantation dans les territoires fiscalement non coopératifs.

 

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels

 

 (Exercice clos le 31 décembre 2015)

 

Mesdames, messieurs,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2015, sur :

— le contrôle des comptes annuels de la Banque Populaire Val de France Société Anonyme Coopérative à Capital Variable, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

 

Les comptes annuels ont été arrêtés par votre Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

Estimations comptables :

 

Provisionnement des risques de crédit. — Comme indiqué dans les notes 2.3.2, 3.2 et 3.9.2 de l’annexe aux comptes annuels, votre Banque Populaire constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture à l’actif par des dépréciations déterminées sur base individuelle, et au passif, par des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

 

Valorisation des titres de participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme. — Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme par votre Banque Populaire sont évalués à leur valeur d'utilité selon les modalités décrites dans les notes 2.3.3 et 3.4 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille. La note 3.4.1 de l’annexe précise notamment l’approche qui a été retenue pour la valorisation des titres BPCE.

 

Valorisation des autres titres et des instruments financiers. — Votre Banque Populaire détient des positions sur titres et instruments financiers. Les notes 2.3.3 et 2.3.9 de l'annexe exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre Banque Populaire et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

 

Provisionnement des engagements sociaux. — Votre Banque Populaire constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 2.3.7 et 3.9.3 de l’annexe.

Provisionnement des produits d’épargne logement

Votre Banque Populaire constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement.

Nous avons examiné les modalités de détermination de ces provisions et avons vérifié que les notes 2.3.7 et 3.9.4 de l’annexe donnent une information appropriée.

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d'administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Paris La Défense et Chartres, le 26 avril 2016.

 

Les commissaires aux comptes :

 

 

V. — Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées

 (Exercice clos le 31 décembre 2015)

 

Mesdames, messieurs,

 

En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées.

Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles des conventions dont nous avons été avisés ou que nous aurions découvertes à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l'existence d’autres conventions. Il vous appartient, selon les termes de l’article R.225-31 du Code de commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation.

Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R.225-31 du Code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions déjà approuvées par l’assemblée générale.

Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.

 

1. Conventions soumises à l’approbation de l’assemblée générale. — Nous vous informons qu'il ne nous a été donné avis d'aucune convention conclue au cours de l'exercice et soumis aux dispositions de l'article L.225-38 du Code de commerce.

 

2. Conventions déjà approuvées par l’assemblée générale. — En application de l’article R.225-30 du Code de commerce, nous avons été informés que l’exécution des conventions suivantes, déjà approuvées par l’assemblée générale au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé.

 

Monsieur Gérard BELLEMON, Président du Conseil d’administration de la Banque Populaire Val de France et membre du Conseil de surveillance de BPCE, est concerné par la conclusion des conventions suivantes :

 

— Avenant à la convention cadre de crédit et de garantie financière : Il est rappelé que la Banque Populaire Val de France, ainsi que d’autres Banques Populaires, ont conclu en 2007 avec la société Banques Populaires Covered Bonds (BPCB), la Banque Fédérale des Banques Populaires (BFBP, devenue BP Participations, puis BPCE) et Natixis une convention cadre de crédit et de garantie financière, définissant les conditions auxquelles BPCB prêtera des fonds aux Banques Populaires, contre remise des suretés à cette dernière.

Le Conseil d’administration du 30 janvier 2013 avait autorisé la conclusion d’un avenant à la convention susvisée, signé en date du 14 mars 2013, entre la Banque Populaire Val de France, d’autres Banques Populaires, la société Banques Populaires Covered Bonds et Natixis.

Au 31 décembre 2015, les fonds empruntés par la Banque Populaire Val de France auprès de BPCB représentent un en cours de 135 000 000 euros. En contrepartie, votre banque a nanti un portefeuille de créances résultant de prêts acquéreurs au logement pour un montant total de 238 554 004 euros (portefeuille mobilisé). Au titre de cette convention, votre société a comptabilisé en charges sur l’exercice 2015, des intérêts et des frais d’émission pour des montants s’élevant respectivement à 8 678 540 euros et 146 330 euros.

 

— Avenant à la convention liée au refinancement du Groupe BPCE : Autorisée par le Conseil d’administration du 17 juin 2010, cette convention signée en date du 19 avril 2011, a pour objet la conclusion d’une convention cadre par la Banque Populaire Val de France en qualité d’emprunteur et de garant avec BPCE SFH, outil de refinancement du Groupe, et plus généralement la conclusion des prêts, la constitution des sûretés et la conclusion d’un mandat permettant à BPCE d’agir au nom et pour le compte de la Banque Populaire Val de France dans les conditions définies par la convention cadre.

Le Conseil d’administration du 30 janvier 2013 avait autorisé la conclusion d’un avenant à la convention susvisée, qui avait été signé en date du 30 avril 2013.

Au 31 décembre 2015, les fonds empruntés par la Banque Populaire Val de France auprès de BPCE SFH représentent un en cours de 808 223 000 euros. En contrepartie, votre banque a nanti un portefeuille de créances résultant de prêts acquéreurs au logement pour un montant total de 1 228 830 988 euros (portefeuille mobilisé).

Au titre de cette convention, votre société a comptabilisé en charges sur l’exercice 2015, des intérêts et des frais d’émission pour des montants s’élevant respectivement à 15 542 772 euros et 266 807 euros, d’une part, et des commissions de courtage ont été versées pour 292 500 euros, d’autre part. En rémunération de l’exécution de cette convention de garantie financière pour l’exercice 2015, votre société a comptabilisé en produits, un montant de 624 720 euros.

 

— Protocole d’accord relatif au mécanisme de solvabilité du Groupe BPCE : Autorisée par le Conseil d’administration du 13 décembre 2012, cette convention signée le 28 février 2013 a pour objet la conclusion d’un Protocole d’accord relatif au mécanisme de solvabilité du groupe BPCE entre BPCE, les Banques Populaires, les Caisses d’Epargne et de Prévoyance.

Ce protocole d’accord a pour objet de déterminer précisément les règles de mise en œuvre et de fonctionnement du mécanisme de contribution et de régir les relations entre BPCE et chacun des établissements affiliés.

Cette convention n'a pas eu d'impact sur l'exercice 2015.

 

— Contrat cadre de cession de créances et de recouvrement (Master Home Loans Purchase and Servicing Agreement) : Autorisée par le Conseil d’administration du 13 mars 2014, cette convention signée le 23 mai 2014 a pour objet la conclusion d’un contrat cadre de créances et de recouvrement régissant la relation entre la SAS France Titrisation, Natixis, BPCE, les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne et de Prévoyance dans le cadre de l’opération de titrisation « True Sale ».

Au 31 décembre 2015, l’encours de crédit cédé par la Banque Populaire Val de France au FCT BPCE Master Home Loans s’élève à 1 437 726 765 euros. Au titre de cette convention, votre société a comptabilisé en produits sur l’exercice 2015, des commissions de recouvrement et des produits de fonctionnement divers, pour des montants s’élevant respectivement à 1 462 350 euros et 27 660 euros.

 

— Convention de compte spécialement affectée (Specially Dedicated Account Bank Agreement) : Votre Conseil d’administration du 13 mars 2014 a autorisé la conclusion d’une convention de compte qui détaille le fonctionnement des comptes d’affectation spéciale nécessaires à la ségrégation des flux de recouvrement des créances titrisées. Cette convention a été conclue entre la SAS France Titrisation, Natixis, BPCE et la Banque Populaire Val de France dans le cadre de l’opération de titrisation « True Sale ». Cette convention a été signée le 23 mai 2014.

Au 31 décembre 2015, le compte d’affectation spéciale, ouvert chez BPCE, présente en vos livres un solde débiteur de 30 940 584 euros.

 

— Contrat de souscription des obligations (Class A Notes Subscription Agreement) : Autorisée par le Conseil d’administration du 13 mars 2014, cette convention signée le 23 mai 2014 prévoit la conclusion d’un contrat de souscription des obligations seniors éligibles au refinancement BCE entre la SAS France Titrisation, BPCE, Natixis, les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne et de Prévoyance dans le cadre de l’opération de titrisation « True Sale ».

En application de cette convention, la Banque Populaire Val de France a souscrit des obligations seniors Class A émises par le FCT BPCE Master Home Loans, dont l’encours s’élève à 1 296 000 000 euros au 31 décembre 2015. La rémunération de ces obligations, au titre de l’exercice 2015, représente un produit de 17 517 324 euros.

 

— Contrat de protection des données (Data Protection Agreement) : Le Conseil d’administration du 13 mars 2014 a autorisé la conclusion d’un contrat de protection de données entre la SAS France Titrisation, Natixis, BPCE, BNP Paribas Securities Services, les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne et de Prévoyance dans le cadre de l’opération de titrisation « True Sale », dont la signature est intervenue le 23 mai 2014.

Cette convention n'a pas eu d'impact sur l'exercice 2015.

 

— Contrat de délégation et de compensation de flux (Netting Agreement) : Autorisée par le Conseil d’administration du 13 mars 2014, cette convention signée le 23 mai 2014 prévoit la conclusion d’un contrat de délégation et compensation de flux prévoyant des mécanismes de délégation et compensation en vue de la simplification de certains flux de paiements. Ce contrat a été conclu entre la SAS France Titrisation, Natixis, les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne et de Prévoyance dans le cadre de la mise en place du fonctionnement du programme de titrisation « True Sale ».

Cette convention n'a pas eu d'impact sur l'exercice 2015.

 

— Contrat de prêt intra-groupe (Intra-Group Loans Agreement) : Le Conseil d’administration du 13 mars 2014 a autorisé la conclusion d’une convention de prêts intra-groupe qui décrit les conditions dans lesquelles les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne et de Prévoyance s’engagent à prêter à BPCE les montants nécessaires à la constitution de réserves dans le cadre de l’opération de titrisation « True Sale ». Ce contrat a été signé le 27 mai 2014.

En exécution de cette convention l’encours de titres prêtés par la Banque Populaire Val de France à BPCE, à savoir les obligations seniors Class A, s’élève à 1 296 000 000 euros. Cette convention ne donne pas lieu à rémunération au titre de l’exercice 2015.

 

— Convention de souscription des obligations subordonnées et des parts résiduelles (Notes and Units Subscription Agreement) : Autorisée par le Conseil d’administration du 13 mars 2014, cette convention signée le 23 mai 2014 prévoit la souscription des obligations subordonnées et des parts résiduelles entre la SAS France Titrisation, Natixis, BPCE, les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne et de Prévoyance dans le cadre de l’opération de titrisation « True Sale ».

En application de cette convention, la Banque Populaire Val de France a souscrit des obligations subordonnées, émises par le FCT BPCE Master Home Loans Demut, dont l’encours s’élève à 168 400 300 euros au 31 décembre 2015. La rémunération de ces obligations, au titre de l’exercice 2015, représente un produit de 3 405 054 euros.

Par ailleurs, la Banque Populaire Val de France a souscrit des parts résiduelles, émises par le FCT BPCE Master Home Loans Demut, représentant un montant de 300 euros. La rémunération de ces titres, au titre de l’exercice 2015, représente un produit de 29 986 049 euros.

 

Paris La Défense et Chartres, le 26 avril 2016.

 

Les commissaires aux comptes :

 

 

B. — Comptes consolidés IFRS

 

 I. — Bilan consolidé

(En milliers d’Euros)

 

(En milliers d'Euros)

Notes

31/12/2015

31/12/2014

Caisse, banques centrales

5.1

151 601

116 561

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

5.2.1

29 791

54 005

Instruments dérivés de couverture

5.3

80 412

94 385

Actifs financiers disponibles à la vente

5.4

1 276 488

1 240 894

Prêts et créances sur les établissements de crédit

5.6.1

1 302 119

1 434 509

Prêts et créances sur la clientèle

5.6.2

9 896 202

9 776 314

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

9 742

12 762

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

5.7

0

0

Actifs d'impôts courants

 

884

1 086

Actifs d'impôts différés

5.9

42 634

42 518

Comptes de régularisation et actifs divers

5.10

257 473

296 464

Actifs non courants destinés à être cédés

 

0

0

Participation aux bénéfices différée

 

0

0

Participations dans les entreprises mises en équivalence

8.1

22 623

21 677

Immeubles de placement

5.11

2 360

2 443

Immobilisations corporelles

5.12

138 675

143 225

Immobilisations incorporelles

5.12

959

1 121

Ecarts d'acquisition

 

0

0

Total des actifs

 

13 211 963

13 237 964

 

(En milliers d'Euros)

Notes

31/12/2015

31/12/2014

Banques centrales

5.1

0

0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

5.2.2

25 821

32 110

Instruments dérivés de couverture

5.3

31 011

28 310

Dettes envers les établissements de crédit

5.13.1

1 838 118

2 303 936

Dettes envers la clientèle

5.13.2

8 296 575

7 896 673

Dettes représentées par un titre

 

850 338

805 755

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

0

0

Passifs d'impôts courants

 

1 115

1 515

Passifs d'impôts différés

5.9

0

0

Comptes de régularisation et passifs divers

5.15

369 447

441 258

Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés

 

0

0

Provisions techniques des contrats d'assurance

 

0

0

Provisions

5.16

110 847

109 519

Dettes subordonnées

5.18

14 168

15 676

Capitaux propres

 

1 674 523

1 603 212

Capitaux propres part du groupe

 

1 674 523

1 603 212

Capital et primes liées

 

392 396

383 131

Réserves consolidées

 

1 089 078

1 020 931

Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global

 

127 734

124 894

Résultat de la période

 

65 315

74 256

Participations ne donnant pas le contrôle

 

0

0

Total des passifs et capitaux propres

 

13 211 963

13 237 964

 

 

III. — Compte de résultat consolidé

 

(En milliers d'Euros)

Notes

Exercice 2015

Exercice 2014

Intérêts et produits assimilés

6.1

391 393

422 691

Intérêts et charges assimilées

6.1

-164 949

-190 669

Commissions (produits)

6.2

188 935

183 855

Commissions (charges)

6.2

-26 926

-27 769

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

6.3

-5 316

-2 303

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

6.4

21 809

23 567

Produits des autres activités

6.5

2 261

4 329

Charges des autres activités

6.5

-9 308

-6 427

Produit net bancaire

 

397 899

407 274

Charges générales d'exploitation

6.6

-248 659

-247 724

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

 

-13 329

-13 767

Résultat brut d'exploitation

 

135 911

145 783

Coût du risque

6.7

-38 933

-40 016

Résultat d'exploitation

 

96 978

105 767

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

8.2

1 134

929

Gains ou pertes sur autres actifs

6.8

-260

-453

Résultat net d'impôts des activités arrêtées ou en cours de cession

 

0

0

Variations de valeur des écarts d'acquisition

 

0

0

Résultat avant impôts

 

97 852

106 243

Impôts sur le résultat

6.9

-32 537

-31 987

Résultat net

 

65 315

74 256

Participations ne donnant pas le contrôle

 

0

0

Résultat net part du groupe

 

65 315

74 256

 

 

III. — Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Résultat net

65 315

74 256

Ecarts de réévaluation sur régime à prestations définies

8 042

-11 800

Effet d'impôt des écarts de réévaluation sur régimes à prestations définies

-2 765

4 059

Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global des entreprises mises en équivalence non recyclable en résultat

11

-58

Eléments non recyclables en résultat

5 288

-7 799

Ecarts de conversion

0

0

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

-3 003

1 898

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

0

0

Impôts

256

-998

Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global des entreprises mises en équivalence recyclable en résultat

300

-1 320

Eléments recyclables en résultat

-2 447

-420

Gains et pertes comptabilisées directement en autres éléments du résultat global (nets d'impôts)

2 841

-8 218

Résultat global

68 156

66 037

Part du groupe

68 156

66 037

Participations ne donnant pas le contrôle

0

0

 

 

IV. — Tableau de variation des capitaux propres

 

(En milliers d'Euros)

Capital et primes liées

Réserves consolidées

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Résultat net part du groupe

Total capitaux propres part du groupe

Capitaux propres part des minoritaires

Total capitaux propres consolidés

Capital

Primes

 

Réserves de conversion

Ecart de réévaluation sur passifs sociaux

Variation de juste valeur des instruments

Actifs financiers disponibles à la vente

Instruments dérivés de couverture

Capitaux propres au 1er janvier 2014

354 565

7 445

1 029 692

0

-149

134 940

-1 679

0

1 524 814

 

1 524 814

Mouvements liés aux relations avec les actionnaires

21 121

 

-8 764

 

 

 

 

 

12 357

 

12 357

Augmentation capital

21 121

 

 

 

 

 

 

 

21 121

 

21 121

Composante en capitaux propres des plans de paiements sur base d'action

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Distribution

 

 

-8 764

 

 

 

 

 

-8 764

 

-8 764

Effet de fusions

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Effet des acquisitions et cessions sur les intérêts minoritaires

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

 

-7 741

899

0

 

-6 842

 

-6 842

Résultat

 

 

 

 

 

 

 

74 256

74 256

 

74 256

Rachat CCI

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Autres variations

 

 

4

 

 

 

 

 

4

 

4

Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

 

 

 

 

-58

200

-1 520

 

-1 378

 

-1 378

Capitaux propres au 31 décembre 2014

375 686

7 445

1 020 932

0

-7 948

136 039

-3 199

74 256

1 603 212

0

1 603 212

Affectation du résultat de l'exercice 2014

 

 

74 256

 

 

 

 

-74 256

0

 

0

Capitaux propres au 1er janvier 2015

375 686

7 445

1 095 188

0

-7 948

136 039

-3 199

0

1 603 212

 

1 603 212

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Mouvements liés aux relations avec les actionnaires

9 265

 

-6 750

 

 

 

 

 

2 515

 

2 515

Augmentation de capital

9 265

 

 

 

 

 

 

 

9 265

 

9 265

Diminution de capital

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Distribution

 

 

-6 750

 

 

 

 

 

-6 750

 

-6 750

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

 

5 277

-2 747

0

 

2 530

 

2 530

Résultat

 

 

 

 

 

 

 

65 315

65 315

 

65 315

Rachat CCI

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Autres variations

 

 

626

 

 

 

 

 

626

 

626

Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

 

 

14

 

11

-311

611

 

325

 

325

Capitaux propres au 31 décembre 2015

384 951

7 445

1 089 078

0

-2 660

132 981

-2 588

65 315

1 674 523

0

1 674 523

 

 

V. — Tableau des flux de trésorerie

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Résultat avant impôts

97 852

106 243

Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles

13 471

13 625

Dépréciation des écarts d'acquisition

0

0

Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations (y compris provisions techniques d'assurance)

16 807

2 223

Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence

-623

-418

Pertes nettes/gains nets sur activités d'investissement

-18 413

-19 396

Produits/charges des activités de financement

0

0

Autres mouvements

-22 406

-1 431 992

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts

-11 164

-1 435 957

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

-174 409

408 666

Flux liés aux opérations avec la clientèle

258 039

212 099

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers

66 521

-588 994

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers

-9 165

71 773

Impôts versés

-33 938

-41 448

Augmentation/(Diminution) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

107 048

62 096

Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A)

193 736

-1 267 618

Flux liés aux actifs financiers et aux participations

64

1 480 717

Flux liés aux immeubles de placement

-4

0

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-8 878

-9 737

Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B)

-8 818

1 470 980

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires

-26 035

-8 690

Flux de trésorerie provenant des activités de financement

-1 508

-1 721

Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C)

-27 543

-10 411

Effet de la variation des taux de change (D)

0

0

Flux nets de trésorerie et des équivalents de trésorerie (a+b+c+d)

157 375

192 952

Caisse et banques centrales

116 561

175 153

Caisse et banques centrales (actif)

116 561

175 153

Banques centrales (passif)

0

0

Opérations à vue avec les établissements de crédit

175 916

-75 628

Comptes ordinaires débiteurs

278 489

54 880

Comptes et prêts à vue

0

0

Comptes créditeurs à vue

-60 913

-90 287

Opérations de pension à vue

-41 660

-40 220

Trésorerie à l'ouverture

292 477

99 526

Caisse et banques centrales

151 601

116 561

Caisse et banques centrales (actif)

151 601

116 561

Banques centrales (passif)

0

0

Opérations à vue avec les établissements de crédit

298 251

175 916

Comptes ordinaires débiteurs

307 432

278 489

Comptes et prêts à vue

0

0

Comptes créditeurs à vue

-9 181

-60 913

Opérations de pension à vue

0

-41 660

Trésorerie à la clôture

449 852

292 477

Variation de la trésorerie nette

157 375

192 952

 

 

VI. — Annexe aux états financiers du Groupe Banque Populaire Val de France

 Note 1. – Cadre général

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 18 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau Caisse d’Epargne comprend les Caisses d’Epargne et les sociétés locales d’épargne (SLE).

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires.

Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d’animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d’Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la loi no 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 18 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne.

Les missions de BPCE s’inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne.

BPCE est notamment chargé d’assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, société cotée détenue à 71,25% qui réunit la Banque de Grande Clientèle, l’Épargne et les Services Financiers Spécialisés ;

— la Banque commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International) ;

— les filiales et Participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans l’intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l’article L. 512-107-6 du code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Epargne et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds réseau Caisse d’Epargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 181,3 millions d’euros au 31 décembre 2015 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Epargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Epargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe.

Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres.

Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l’article R.515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l’actionnaire de référence et l’opératrice au titre de l’adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d’adossement.

La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Epargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire.

Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Évenements significatifs

 

— Réorganisation de la Direction des Engagements de crédits : Consécutivement au regroupement de l’ensemble des acteurs de la décision crédit sur le site de Tours début 2015, la Banque Populaire Val de France a créé la Direction de la Prévention et du Recouvrement Amiable. En se dotant d’une Direction entièrement dédiée à la prévention et au suivi des risques de crédit, la Banque Populaire Val de France entend renforcer la maîtrise du risque crédit, activité essentielle du métier de banquier. En particulier, les équipes de cette Direction joueront un rôle primordial de prévention du risque et d’accompagnement des exploitants tant d’un point de vue pédagogique que dans la gestion des situations difficiles.

 

— Réorganisation des agences Entreprises et création du pôle innovation : Soucieuse de répondre au mieux au besoin de ses Clients, la Banque Populaire Val de France a réorganisé son réseau d’agences Entreprises, en créant une agence Grandes Entreprises en Ile-de-France dédiée aux Petites et Moyennes Entreprises de plus de 50 millions d’euros de chiffre d’affaires. Par ailleurs, afin de mieux accompagner les Petites et Moyennes Entreprises ou Start up innovantes, avec un fort potentiel de croissance, la Banque Populaire Val de France professionnalise sa démarche en créant une structure, Val de France Innovation, qui aura vocation à intervenir sur tout le territoire de la Banque Populaire Val de France. Val de France Innovation devrait s’implanter à terme sur le plateau de Saclay.

 

— Développement du mécénat : Depuis octobre 2014, la Banque Populaire Val de France a créé une Fondation d’entreprise qui héberge ses actions de mécénat dans les domaines de la culture et du patrimoine, de la solidarité, et de l’environnement et du développement durable. Elle encourage également ses Collaborateurs à participer à des actions de mécénat de compétences dans le cadre du partenariat avec l’association Nos Quartiers ont du Talent sur l’ensemble de son territoire, ou avec l’association Fondation Agir Contre l’Exclusion à Saint Quentin en Yvelines.

 

Création de l’offre « Tout Sous le Même Toit Fonction Publique ».

À l’instar des Banques Populaires, la Banque Populaire Val de France propose désormais, en partenariat avec la Casden Banque Populaire et l’ACEF, une offre unique à tous les salariés de la fonction publique et du secteur parapublic, soit plus de 700 000 personnes concernées sur son territoire.

 

— Augmentation de la participation dans la Société Ouest Croissance / En décembre 2015, la Banque Populaire Val de France a porté sa participation dans le capital de la société Ouest Croissance de 3,2 % à 10 %, représentant un investissement de 16 181 000 euros. La société Ouest Croissance, dont le capital est détenu par trois autres banques populaires régionales et par Natixis Private Equity, développe une activité de capital investissement.

 

1.4. Événements postérieurs à la clôture. — Aucun évènement postérieur à la clôture n’est à signaler.

 

Note 2. – Normes comptables applicables et comparabilité

 

2.1. Cadre réglementaire. — Conformément au règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comptables internationales, le Groupe Banque Populaire Val de France a établi ses comptes consolidés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2015 en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’adopté par l’Union européenne et applicable à cette date, excluant donc certaines dispositions de la norme IAS 39 concernant la comptabilité de couverture.

 

2.2. Référentiel. — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2015 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2015, et plus particulièrement :

Changement comptable concernant la première application de l’interprétation IFRIC 21 « Taxes »

Depuis le 1er janvier 2015, le Groupe BPCE applique IFRIC 21 « Taxes ». Cette interprétation de la norme IAS 37 « Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels » précise les conditions de comptabilisation d’une dette relative à des droits ou des taxes prélevées par une autorité publique. Une entité doit comptabiliser cette dette uniquement lorsque le fait générateur tel que prévu par la législation se produit. Si l’obligation de payer la taxe naît de la réalisation progressive de l’activité, celle-ci doit être comptabilisée au fur et à mesure sur la même période. Si l’obligation de payer est générée par l’atteinte d’un certain seuil, le passif lié à cette taxe ne sera enregistré que lorsque le seuil sera atteint. Enfin, lorsque l’obligation de payer la taxe naît au 1er janvier, cette dernière doit être enregistrée à compter de cette même date.

En date de première application, soit au 1er janvier 2015, les effets de l’interprétation IFRIC 21 sont comptabilisés de façon rétrospective de la manière suivante :

— la Contribution Sociale de Solidarité (C3S) est désormais comptabilisée à la date du fait générateur de son exigibilité (1er janvier), et non plus l’année de réalisation des revenus. L’annulation de la provision comptabilisée au 31 décembre 2014 par la contrepartie des capitaux propres impacte le bilan d’ouverture au 1er janvier 2015 ;

— la charge de C3S impacte le résultat de l’exercice 2015.

Les impacts de l’interprétation IFRIC 21 sur le bilan consolidé au 31 décembre 2015 sont non significatifs et concernent principalement les capitaux propres part du groupe pour un montant net d’impôt différé de 620 milliers d’euros en contrepartie des comptes de régularisation passif et des actifs d’impôts différés.

Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe.

 

Nouvelle norme IFRS 9. — L’IASB a publié en juillet 2014 la version complète et définitive de la norme IFRS 9 « Instruments financiers » qui remplacera de façon obligatoire, à compter du 1er janvier 2018, la norme IAS 39. Cette nouvelle norme introduit :

Pour les actifs financiers, un nouveau modèle de classification fondé sur la nature de l’instrument (instrument de dette ou instrument de capitaux propres).

Pour les instruments de dette, la norme revoit la séparation Coût amorti / Juste valeur, en se fondant sur le modèle de gestion des actifs et les caractéristiques des flux contractuels, Ainsi, seuls les instruments avec des caractéristiques simples ou standards pourront être éligibles à la catégorie coût amorti (s’ils sont gérés dans un modèle de collecte) ou juste valeur par contrepartie des autres éléments du résultat global (s’ils sont gérés dans un modèle de collecte et vente) ;

– pour les passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat, l’obligation d’enregistrer dans les autres éléments du résultat global, les variations de juste valeur afférentes au risque de crédit propre (sauf dans le cas où cette comptabilisation créerait ou accroîtrait une non-concordance comptable au niveau du résultat net) ;

– un modèle unique de dépréciation, prospectif, fondé sur les pertes attendues calculé sur l’ensemble des portefeuilles comptabilisés au coût amorti ou à la juste valeur par contrepartie des autres éléments du résultat global (recyclable) ;

– un modèle de comptabilité de couverture modifié, plus en adéquation avec les activités de gestion des risques.

Bien que la norme IFRS 9 n’ait pas encore été adoptée par l’Union européenne, le Groupe BPCE a, compte tenu de l’importance des changements apportés par cette norme, engagé, dès le premier semestre 2015, des travaux d’analyse normative et de déclinaisons opérationnelles conduits dans le cadre d’une organisation de projet faisant intervenir l’ensemble des métiers et fonctions supports concernés. Ces travaux se poursuivront en 2016 avec notamment, le lancement des développements informatiques nécessaires à la correcte mise en œuvre de la norme.

 

2.3. Recours à des estimations. — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers.

Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations.

Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2015, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

— la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 4.1.6) ;

— le montant des dépréciations des actifs financiers, et plus particulièrement les dépréciations durables des actifs financiers disponibles à la vente ainsi que les dépréciations des prêts et créances sur base individuelle ou calculées sur la base de portefeuilles (note 4.1.7) ;

— les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne-logement (note 4.5) ;

— les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 4.9) ;

— les impôts différés (note 4.10) ;

— les tests de dépréciations des écarts d’acquisition (note 3.3.3).

 

2.4. Présentation des états financiers consolidés et date de clôture. — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la recommandation n° 2013-04 du 7 novembre 2013 de l’Autorité des Normes Comptables.

Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2015. Les états financiers consolidés du Groupe Banque Populaire Val de France au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2015 ont été arrêtés par le Conseil d’administration du 10 mars 2016. Ils seront soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale du 24 mai 2016.

 

Note 3. – Principes et méthodes de consolidation

 

3.1. Entité consolidante. — L’entité consolidante du Groupe Banque Populaire Val de France est constituée :

— de la Banque Populaire Val de France ;

— de la Société de Caution Mutuelle SOCAMA Val de France ;

— de la Société de Caution Mutuelle SOCAMI Val de France.

 

3.2. Périmètre de consolidation – méthodes de consolidation et de valorisation. — Les états financiers du Groupe Banque Populaire Val de France incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable.

Le périmètre des entités consolidées par le Groupe Banque Populaire Val de France figure en note 17 – Périmètre de consolidation.

 

3.2.1. Entités contrôlées par le groupe. — Les filiales contrôlées par le Groupe Banque Populaire Val de France sont consolidées par intégration globale.

 

Définition du contrôle. — Le contrôle existe lorsque le groupe détient le pouvoir de diriger les activités pertinentes d’une entité, qu’il est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l’entité et a la capacité d’exercer son pouvoir sur l’entité de manière à influer sur le montant des rendements qu’il obtient.

Pour apprécier le contrôle exercé, le périmètre des droits de vote pris en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d’actions attachés à d’autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt.

Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque le groupe détient directement ou indirectement, soit la majorité des droits de vote de la filiale, soit la moitié ou moins des droits de vote d’une entité et dispose de la majorité au sein des organes de direction, ou est en mesure d’exercer une influence dominante.

 

Cas particulier des entités structurées. — Sont des entités qualifiées d’entités structurées, les entités conçues de telle manière que les droits de vote ne constituent pas un critère clé permettant de déterminer qui a le contrôle. C’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels.

Une entité structurée présente souvent certaines ou l'ensemble des caractéristiques suivantes :

(a) des activités bien circonscrites ;

(b) un objectif précis et bien défini, par exemple: mettre en œuvre un contrat de location fiscalement avantageux, mener des activités de recherche et développement, fournir une source de capital ou de financement à une entité, ou fournir des possibilités de placement à des investisseurs en leur transférant les risques et avantages associés aux actifs de l'entité structurée ;

(c) des capitaux propres insuffisants pour permettre à l'entité structurée de financer ses activités sans recourir à un soutien financier subordonné ;

(d) un financement par l'émission, auprès d'investisseurs, de multiples instruments liés entre eux par contrat et créant des concentrations de risque de crédit ou d'autres risques (« tranches »).

Le Groupe Banque Populaire Val de France retient ainsi, entre autres, comme entités structurées, les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier et les sociétés porteuses d’opération de défiscalisation.

 

Méthode de l’intégration globale. — L’intégration globale d’une filiale dans les comptes consolidés du Groupe intervient à la date à laquelle le Groupe prend le contrôle et cesse le jour où le Groupe perd le contrôle de cette entité.

La part d’intérêt qui n’est pas attribuable directement ou indirectement au Groupe correspond aux participations ne donnant pas le contrôle.

Les résultats et chacune des composantes des autres éléments du résultat global (gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global) sont répartis entre le Groupe et les participations ne donnant pas le contrôle. Le résultat global des filiales est réparti entre le Groupe et les participations ne donnant pas le contrôle, y compris lorsque cette répartition aboutit à l’attribution d’une perte aux participations ne donnant pas le contrôle.

Les modifications de pourcentage d’intérêt dans les filiales qui n’entraînent pas de changement de contrôle sont appréhendées comme des transactions portant sur les capitaux propres.

Les effets de ces transactions sont comptabilisés en capitaux propres pour leur montant net d’impôt et n’ont donc pas d’impact sur le résultat consolidé part du Groupe.

 

Exclusion du périmètre de consolidation. — Les entités contrôlées non significatives sont exclues du périmètre conformément au principe indiqué en note 17.3.

 

3.2.2. Participations dans des entreprises associées et des coentreprises

 

Définitions. — Une entreprise associée est une entité dans laquelle le Groupe exerce une influence notable. L’influence notable se caractérise par le pouvoir de participer aux décisions relatives aux politiques financières et opérationnelles de l’entité, sans toutefois exercer un contrôle ou un contrôle conjoint sur ces politiques. Elle est présumée si le Groupe détient, directement ou indirectement plus de 20% des droits de vote.

Une coentreprise est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits sur l’actif net de celle-ci.

Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage contractuellement convenu du contrôle exercé sur une entreprise qui n’existe que dans le cas où les décisions concernant les activités pertinentes requièrent le consentement unanime des parties partageant le contrôle.

 

Méthode de la mise en équivalence. — Les résultats, les actifs et les passifs des participations dans des entreprises associées ou des coentreprises sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe selon la méthode de la mise en équivalence.

La participation dans une entreprise associée ou dans une coentreprise est initialement comptabilisée au coût d’acquisition puis ajustée ultérieurement de la part du Groupe dans le résultat et les autres éléments du résultat de l’entreprise associée ou de la coentreprise.

La méthode de la mise en équivalence est appliquée à compter de la date à laquelle l’entité devient une entreprise associée ou une coentreprise. Lors de l’acquisition d’une entreprise associée ou d’une coentreprise, la différence entre le coût de l’investissement et la part du Groupe dans la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est comptabilisée en écarts d’acquisition. Dans le cas où la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est supérieure au coût de l’investissement, la différence est comptabilisée en résultat.

Les quotes-parts de résultat net des entités mises en équivalence sont intégrées dans le résultat consolidé du Groupe.

Lorsqu’une entité du Groupe réalise une transaction avec une coentreprise ou une entreprise associée du Groupe, les profits et pertes résultant de cette transaction sont comptabilisés à hauteur des intérêts détenus par des tiers dans l’entreprise associée ou la coentreprise.

Les dispositions de la norme IAS 39 – Instruments financiers : comptabilisation et évaluation s’appliquent pour déterminer s’il est nécessaire d’effectuer un test de perte de valeur au titre de sa participation dans une entreprise associée ou une coentreprise. Si nécessaire, la valeur comptable totale de la participation (y compris écarts d’acquisition) fait l’objet d’un test de dépréciation selon les dispositions prévues par la norme IAS 36 – Dépréciation d’actifs.

Le Groupe Banque Populaire Val de France consolidé sa filiale SBE par la méthode de la mise en équivalence.

 

3.2.3. Participations dans des activités conjointes :

 

Définition. — Une activité conjointe est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits directs sur les actifs, et des obligations au titre des passifs, relatifs à celle-ci.

 

Mode de comptabilisation des activités conjointes. — Une participation dans une entreprise conjointe est comptabilisée en intégrant l’ensemble des intérêts détenus dans l’activité commune, c'est-à-dire sa quote-part dans chacun des actifs et des passifs et éléments du résultat auquel il a droit. Ces intérêts sont ventilés en fonction de leur nature sur les différents postes du bilan consolidé, du compte de résultat consolidé et de l’état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global.

Pour rappel, avant l’entrée en vigueur des nouvelles normes de consolidation, les entreprises sous contrôle conjoint étaient consolidées par intégration proportionnelle.

Le Groupe Banque Populaire Val de France ne comptabilise aucune participation dans des activités conjointes.

 

3.3. Règles de consolidation. — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des sociétés consolidées sont effectués.

 

3.3.1. Conversion des comptes des entités étrangères. — La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’euro.

Le Groupe Banque Populaire Val de France ne détient pas de filiales dont la comptabilité est tenue en devises autres que l’euro.

 

3.3.2. Élimination des opérations réciproques. — L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés a été éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values de cession d’actifs qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues.

 

3.3.3. Regroupements d’entreprises :

 

Opérations réalisées avant le 1er janvier 2010. — Les regroupements d’entreprises sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun, explicitement exclus du champ d’application de la précédente version de la norme IFRS 3.

Le coût du regroupement est égal au total de la juste valeur, à la date d’acquisition, des actifs remis, des passifs encourus ou assumés et des instruments de capitaux propres émis pour obtenir le contrôle de la société acquise. Les coûts afférant directement à l’opération entrent dans le coût d’acquisition.

Les actifs, passifs et passifs éventuels identifiables des entités acquises sont comptabilisés à leur juste valeur à la date d’acquisition. Cette évaluation initiale peut être affinée dans un délai de 12 mois à compter de la date d’acquisition.

L’écart d’acquisition correspondant à la différence entre le coût du regroupement et la part d’intérêt de l’acquéreur dans les actifs, passifs et passifs éventuels à la juste valeur est inscrit à l’actif du bilan de l’acquéreur lorsqu’il est positif et comptabilisé directement en résultat lorsqu’il est négatif.

Dans le cas d’une variation du pourcentage d’intérêt du groupe dans une entité déjà contrôlée, l’acquisition complémentaire des titres donne lieu à comptabilisation d’un écart d’acquisition complémentaire, déterminé en comparant le prix d’acquisition des titres et la quote-part d’actif net acquise.

Les écarts d’acquisition sont enregistrés dans la monnaie fonctionnelle de l’entreprise acquise et sont convertis au cours de change en vigueur à la date de clôture.

À la date d’acquisition, chaque écart est affecté à une ou plusieurs unités génératrices de trésorerie (UGT) susceptibles de retirer des avantages de l’acquisition. Les UGT ont été définies au sein des grands métiers du groupe et constituent le niveau le plus fin utilisé par la direction pour déterminer le retour sur investissement d’une activité.

Les écarts d’acquisition positifs font l’objet d’un test de dépréciation au minimum une fois par an et, en tout état de cause, dès l’apparition d’indices objectifs de perte de valeur.

Le test de dépréciation consiste à comparer la valeur nette comptable (y compris les écarts d’acquisition) de chaque UGT ou groupe d’UGT à sa valeur recouvrable qui correspond au montant le plus élevé entre la valeur de marché et la valeur d’utilité.

La juste valeur diminuée des coûts de vente est déterminée comme la juste valeur de la vente nette des coûts de sortie lors d’une transaction réalisée dans des conditions de concurrence normale entre des parties bien informées et consentantes. Cette estimation est fondée sur des informations de marché disponibles en considérant les situations particulières. La valeur d’utilité est calculée selon la méthode la plus appropriée, généralement par actualisation de flux de trésorerie futurs estimés.

Lorsque la valeur recouvrable devient inférieure à la valeur comptable, une dépréciation irréversible de l’écart d’acquisition est enregistrée en résultat.

 

Opérations réalisées à compter du 1er janvier 2010. — Le Groupe Banque Populaire Val de France n’est pas concerné par des regroupements d’entreprises réalisés postérieurement au 1er janvier 2010.

 

3.3.4. Date de clôture de l’exercice des entités consolidées. — Les entités incluses dans le périmètre de consolidation ont leur exercice comptable qui se clôt au 31 décembre.

 

Note 4. – Principes comptables et méthodes d’évaluation

 

4.1. Actifs et passifs financiers

 

4.1.1. Prêts et créances. — Le poste « Prêts et créances » inclut les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que certains titres non cotés sur un marché actif (voir note 4.1.2).

Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts directement liés à l’émission et diminuée de produits directement attribuables à l’émission. Lors des arrêtés ultérieurs, ils sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE).

Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la valeur initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts externes de transaction directement liés à l’émission des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt. Aucun coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti.

Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires.

En cas de restructuration suite à un événement générateur de pertes selon IAS 39, le prêt est considéré comme un encours déprécié et fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Le prêt restructuré est réinscrit en encours sain sur jugement d’expert lorsqu’il n’y a plus d’incertitude sur la capacité de l’emprunteur à honorer ses engagements.

Les coûts externes consistent essentiellement en commissions versées à des tiers dans le cadre de la mise en place des prêts. Ils sont essentiellement constitués des commissions versées aux apporteurs d’affaires.

Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement.

Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux.

 

4.1.2. Titres. — À l’actif, les titres sont classés selon les quatre catégories définies par la norme IAS 39 :

— actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

— actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ;

— prêts et créances ;

— actifs financiers disponibles à la vente.

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat. — Cette catégorie comprend :

— les actifs financiers détenus à des fins de transaction, c’est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre à brève échéance ;

— les actifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IAS 39.

Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.1.4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ».

Ces actifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, dividendes, gains ou pertes de cessions sur ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance. — Ce portefeuille comprend les titres à revenu fixe ou déterminable et à échéance fixe que le groupe a l’intention et la capacité de détenir jusqu’à leur échéance.

La norme IAS 39 interdit, sauf exceptions limitées, une cession ou un transfert de ces titres avant leur échéance, sous peine d’entraîner le déclassement de l’ensemble du portefeuille au niveau du groupe et d’interdire l’accès à cette catégorie pendant l’exercice en cours et les deux années suivantes. Parmi les exceptions à la règle, figurent notamment les cas suivants :

— une dégradation importante de la qualité du crédit de l’émetteur ;

— une modification de la réglementation fiscale supprimant ou réduisant de façon significative l’exonération fiscale dont bénéficient les intérêts sur les placements détenus jusqu’à leur échéance ;

— un regroupement d’entreprises majeur ou une sortie majeure (telle que la vente d’un secteur) nécessitant la vente ou le transfert de placements détenus jusqu’à leur échéance pour maintenir la situation existante de l’entité en matière de risque de taux d’intérêt ou sa politique de risque de crédit ;

— un changement des dispositions légales ou réglementaires modifiant de façon significative soit ce qui constitue un placement admissible, soit le montant maximum de certains types de placement, amenant ainsi l’entité à se séparer d’un placement détenu jusqu’à son échéance ;

— un renforcement significatif des obligations en matière de capitaux propres qui amène l’entité à se restructurer en vendant des placements détenus jusqu’à leur échéance ;

— une augmentation significative de la pondération des risques des placements détenus jusqu’à leur échéance utilisée dans le cadre de la réglementation prudentielle fondée sur les capitaux propres.

Dans les cas exceptionnels de cession décrits ci-dessus, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

Les opérations de couverture de ces titres contre le risque de taux d’intérêt ne sont pas autorisées. En revanche, les couvertures du risque de change ou de la composante inflation de certains actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance sont autorisées.

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, augmentée des coûts de transaction directement attribuables à leur acquisition. Ils sont ensuite valorisés au coût amorti, selon la méthode du TIE, intégrant les primes, décotes et frais d’acquisition s’ils sont significatifs.

 

Prêts et créances. — Le portefeuille de « Prêts et créances » enregistre les actifs financiers non dérivés à revenu fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. Ces actifs ne doivent par ailleurs pas être exposés à un risque de pertes substantielles non lié à la détérioration du risque de crédit.

Certains titres peuvent être classés dans cette catégorie lorsqu’ils ne sont pas cotés sur un marché actif. Ils sont initialement comptabilisés à leur juste valeur augmentée des coûts de transaction et diminuée des produits de transaction. Ils suivent dès lors les règles de comptabilisation, d’évaluation et de dépréciation des prêts et créances.

Lorsqu’un actif financier enregistré en prêts et créances est cédé avant son échéance, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Actifs financiers disponibles à la vente. — Cette catégorie comprend les actifs financiers qui ne relèvent pas des portefeuilles précédents.

Les actifs financiers disponibles à la vente sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur augmentée des frais de transaction.

En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global (sauf pour les actifs monétaires en devises, pour lesquels les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 4.1.6.

En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat.

Les revenus courus ou acquis sur les titres à revenu fixe sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés ». Les revenus des titres à revenu variable sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Date d’enregistrement des titres. — Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison.

 

Règles appliquées en cas de cession partielle. — En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers.

 

4.1.3. Instruments de dettes et de capitaux propres émis. — Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques.

Par ailleurs, lorsqu’un instrument est qualifié de capitaux propres :

— sa rémunération est traitée comme un dividende, et affecte donc les capitaux propres, tout comme les impôts liés à cette rémunération ;

— l’instrument ne peut être un sous-jacent éligible à la comptabilité de couverture ;

— si l’émission est en devises, elle est figée à sa valeur historique résultant de sa conversion en euros à sa date initiale d’inscription en capitaux propres.

Enfin, lorsque ces instruments sont émis par une filiale, ils sont présentés parmi les « participations ne donnant pas le contrôle ». Lorsque leur rémunération est à caractère cumulatif, elle est imputée sur le « résultat part du groupe », pour venir augmenter le résultat des « participations ne donnant pas le contrôle ». En revanche, lorsque leur rémunération n’a pas de caractère cumulatif, elle est prélevée sur les réserves consolidées « part du groupe ».

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Il s’agit des passifs financiers détenus à des fins de transaction ou classés dans cette catégorie de façon volontaire dès leur comptabilisation initiale en application de l’option ouverte par la norme IAS 39. Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.1.4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ».

Ces passifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, gains ou pertes liés à ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Dettes émises. — Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre.

 

Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres supersubordonnés.

Les dettes subordonnées que l’émetteur est tenu de rembourser sont classées en dettes et initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

 

Parts sociales. — L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles.

Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement.

En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont classées en capitaux propres.

 

4.1.4. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option. —– L’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union européenne le 15 novembre 2005 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs et passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable.

Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur.

L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes :

 

Élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable. — L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie.

 

Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés. — Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat « hybride », financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte.

L’application de l’option juste valeur est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IAS 39 (exemple d’une option de remboursement incorporée dans un instrument de dette). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé.

 

4.1.5. Instruments dérivés et comptabilité de couverture. — Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes :

— sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ;

— il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ;

— il est réglé à une date future.

Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture).

À l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période.

Les instruments financiers dérivés sont classés en deux catégories :

 

Dérivés de transaction. — Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Dérivés de couverture. — Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement.

Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi.

 

Couverture de juste valeur. — La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe).

La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert.

L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte dans les calculs d’efficacité.

En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non-respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période.

 

Couverture de flux de trésorerie. — Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures (taux fixes futurs, prix futurs, change, etc.).

La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des « Gains ou pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global », la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable.

En cas d’interruption de la relation de couverture (non-respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert.

 

Cas particulier de couverture de portefeuilles (macrocouverture) : Documentation en couverture de juste valeur :

Le Groupe Banque Populaire Val de France documente sa macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out).

La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associée aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macrocouverture utilisés par le groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources ou des emplois à taux fixe.

Le traitement comptable des dérivés de macrocouverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la microcouverture de juste valeur.

Dans le cas d’une relation de macrocouverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux », à l’actif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille d’actifs financiers, au passif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille de passifs financiers.

L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte.

Deux tests d’efficacité sont réalisés :

— un test d’assiette : pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ;

— un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un instrument hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective.

En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macrocouverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au notionnel des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts.

 

4.1.6. Détermination de la juste valeur

 

Principes généraux. — La juste valeur correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation.

Le groupe évalue la juste valeur d’un actif ou d’un passif à l’aide des hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour fixer le prix de l’actif ou du passif. Parmi ces hypothèses, figurent notamment pour les dérivés, une évaluation du risque de contrepartie (ou CVA – Credit Valuation Adjustement) et du risque de non-exécution (DVA - Debit Valuation Adjustement). Le groupe a fait évoluer ses paramètres de valorisation de la CVA et de la DVA au cours de l’exercice 2014. L’évaluation de ces ajustements de valorisation se fonde dorénavant sur des paramètres de marché. Cette évolution avait généré un impact de -802 milliers d’euros sur le résultat du Groupe Banque Populaire Val de France au 31 décembre 2014.

Par ailleurs, les valorisations des dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de calcul de CVA ni de DVA dans les comptes du groupe.

 

Juste valeur en date de comptabilisation initiale. — Pour la majorité des transactions conclues par le groupe, le prix de négociation des opérations (c’est-à-dire la valeur de la contrepartie versée ou reçue) donne la meilleure évaluation de la juste valeur de l’opération en date de comptabilisation initiale. Si tel n’est pas le cas, le groupe ajuste le prix de transaction. La comptabilisation de cet ajustement est décrite dans le paragraphe « Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) ».

 

Hiérarchie de la juste valeur :

 

Juste valeur de niveau 1 et notion de marché actif. — Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif (« juste valeur de niveau 1 ») constituent l’indication la plus fiable de la juste valeur. Dans la mesure où de tels prix existent, ils doivent être utilisés sans ajustement pour évaluer la juste valeur.

Un marché actif est un marché sur lequel ont lieu des transactions sur l’actif ou le passif selon une fréquence et un volume suffisants.

La baisse du niveau d’activité du marché peut être révélée par des indicateurs tels que :

— une baisse sensible du marché primaire pour l’actif ou le passif financier concerné (ou pour des instruments similaires);

— une baisse significative du volume des transactions ;

— une faible fréquence de mise à jour des cotations ;

— une forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ;

— une perte de la corrélation avec des indices qui présentaient auparavant une corrélation élevée avec la juste valeur de l’actif ou du passif ;

— une hausse significative des cours ou des primes de risque de liquidité implicites, des rendements ou des indicateurs de performance (par exemple des probabilités de défaut et des espérances de pertes implicites) par rapport à l’estimation que fait le groupe des flux de trésorerie attendus, compte tenu de toutes les données de marché disponibles au sujet du risque de crédit ou du risque de non-exécution relatif à l’actif ou au passif ;

— des écarts très importants entre le prix vendeur (bid) et le prix acheteur (ask) (fourchette très large).

 

Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1). — Il s’agit essentiellement d’actions, d’obligations d’Etat ou de grandes entreprises, de certains dérivés traités sur des marchés organisés (par exemple, des options standards sur indices CAC 40 ou Eurostoxx).

Par ailleurs, pour les OPCVM, la juste valeur sera considérée comme de niveau I si la valeur liquidative est quotidienne, et s’il s’agit d’une valeur sur laquelle il est possible de passer un ordre.

 

Juste valeur de niveau 2. — En cas d’absence de cotation sur un marché actif, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés (« juste valeur de niveau 2 »).

Si l’actif ou le passif a une échéance spécifiée (contractuelle), une donnée d’entrée de niveau 2 doit être observable pour la quasi-totalité de la durée de l’actif ou du passif. Les données d’entrée de niveau 2 comprennent notamment :

— les cours sur des marchés, actifs ou non, pour des actifs ou des passifs similaires ;

— les données d’entrée autres que les cours du marché qui sont observables pour l’actif ou le passif, par exemple :

— les taux d’intérêt et les courbes de taux observables aux intervalles usuels,

— les volatilités implicites,

— les « spreads » de crédit ;

— les données d’entrée corroborées par le marché, c’est-à-dire qui sont obtenues principalement à partir de données de marché observables ou corroborées au moyen de telles données, par corrélation ou autrement.

 

Instruments valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2)

 

Instruments dérivés de niveau 2

Seront en particulier classés dans cette catégorie :

— les swaps de taux standards ou CMS ;

— les caps et floors standards ;

— les achats et ventes à terme de devises liquides ;

— les swaps et options de change sur devises liquides ;

— les dérivés de crédit liquides sur un émetteur particulier (single name) ou sur indices Itraax, Iboxx...

Les valorisations de ces instruments s’appuient en effet sur des paramètres observables et sur des modèles reconnus comme des standards de place (méthode d’actualisation des cash flows futurs, techniques d’interpolation…).

 

Instruments non dérivés de niveau 2

Certains instruments financiers complexes et / ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle reconnu et utilisent des paramètres de marché calibrés à partir de données observables (telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options), de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré.

Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est fondée sur quatre conditions indissociables :

— le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu) ;

— le paramètre est alimenté périodiquement ;

— le paramètre est représentatif de transactions récentes ;

— les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction.

La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat.

Figurent notamment en niveau 2 les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée à partir de données de marché observables (ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats).

 

Juste valeur de niveau 3. — Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes (« juste valeur de niveau 3 ») utilisant des données non observables. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes.

 

Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3). — Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable.

Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement :

— les actions non cotées, ayant généralement la nature de « participations » : BPCE ;

— les FCPR : la valeur liquidative est fréquemment une valeur indicative puisqu’il n’est souvent pas possible de sortir ;

— des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, des produits hybrides de taux, des swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ;

— les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple).

 

Transferts entre niveaux de juste valeur. — Les informations sur les transferts entre niveaux de juste valeur sont indiquées en note 5.5.3. Les montants figurant dans cette note sont les valeurs calculées en date de dernière valorisation précédant le changement de niveau.

 

Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit). — La marge dégagée lors de la comptabilisation initiale d’un instrument financier ne peut être reconnue en résultat qu’à la condition que l’instrument financier puisse être évalué de manière fiable dès son initiation. Sont considérés comme respectant cette condition les instruments traités sur un marché actif et les instruments valorisés à partir de modèles reconnus utilisant uniquement des données de marché observables.

Pour les autres instruments, valorisés à l’aide de données non observables ou de modèles propriétaires, la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) est différée et étalée en résultat sur la période anticipée d’inobservabilité des paramètres de valorisation.

Lorsque les paramètres de valorisation utilisés deviennent observables ou que la technique de valorisation utilisée évolue vers un modèle reconnu et répandu, la part de la marge neutralisée à l’initiation de l’opération et non encore reconnue est alors comptabilisée en résultat.

Dans les cas exceptionnels où la marge dégagée lors de la comptabilisation initiale est négative (« Day one loss »), la perte est prise immédiatement en résultat, que les paramètres soient observables ou non.

Au 31 décembre 2015, le Groupe Banque Populaire Val de France n’a aucun « Day one profit » à étaler.

 

Cas particuliers :

— Juste valeur des titres de BPCE : La valeur des titres de l’organe central, classées en titres de participation disponibles à la vente, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance jugés raisonnables. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées ont été prises en considération dans l’exercice de valorisation.

L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’organe central.

Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie.

Au 31 décembre 2015, la valeur nette comptable s’élève à 750 672 milliers d’euros pour les titres BPCE.

 

— Juste valeur des instruments financiers comptabilisés au cout amorti : Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations.

En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique.

Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est principalement un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels.

Par conséquent, les hypothèses simplificatrices suivantes ont été retenues :

 

Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la juste valeur. — Il s’agit notamment :

— des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ;

— des passifs exigibles à vue ;

— des prêts et emprunts à taux variable ;

— des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementés) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics.

 

Juste valeur du portefeuille de crédits à la clientèle. — La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Sauf cas particulier, seule la composante taux d’intérêt est réévalué, la marge de crédit étant figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

 

Juste valeur des crédits interbancaire. – La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir.

La composante taux d’intérêt est ainsi réévaluée, ainsi que la composante risque de crédit lorsque cette dernière est une donnée observable utilisée par les gestionnaires de cette clientèle ou les opérateurs de marché. À défaut, comme pour les crédits à la clientèle, la composante risque de crédit est figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

 

Juste valeur des dettes. — Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux d’intérêt observé à la date de clôture. Le spread de crédit propre n’est pas pris en compte.

 

Instruments reclassés en « Prêts et créances » ayant la nature juridique de « titres ». — L’illiquidité de ces instruments, nécessaire au classement en prêts et créances, avait été appréciée en date de reclassement.

Postérieurement au reclassement, il peut arriver que certains instruments redeviennent liquides et soient évalués en juste valeur de niveau 1.

Dans les autres cas, leur juste valeur est évaluée à l’aide de modèles identiques à ceux présentés précédemment pour les instruments évalués à la juste valeur au bilan.

 

4.1.7. Dépréciation des actifs financiers

 

Dépréciation des titres. — Les titres autres que ceux classés en portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sont dépréciés individuellement dès lors qu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements générateurs de pertes intervenus après la comptabilisation initiale de l’actif et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de l’actif financier qui peut être estimé de façon fiable.

Les règles de dépréciation sont différentes selon que les titres sont des instruments de capitaux propres ou des instruments de dettes.

Pour les instruments de capitaux propres, une baisse durable ou une diminution significative de la valeur constituent des indicateurs objectifs de dépréciation.

Le groupe considère qu’une baisse de plus de 50 % ou depuis plus de 36 mois de la valeur d’un titre par rapport à son coût historique caractérise un indicateur objectif de dépréciation durable se traduisant par la constatation d’une dépréciation en résultat.

Ces critères de dépréciations sont, par ailleurs, complétés par l’examen ligne à ligne des actifs subissant une baisse de plus de 30 % ou depuis plus de 6 mois de leur valeur par rapport à leur coût historique ou en cas d’événements susceptibles de caractériser un déclin significatif ou prolongé. Une charge de dépréciation est enregistrée au compte de résultat si le groupe estime que la valeur de l’actif ne pourra être recouvrée en totalité.

Pour les instruments de capitaux propres non cotés, une analyse qualitative de leur situation est effectuée.

La dépréciation des instruments de capitaux propres est irréversible et ne peut être reprise par résultat. Les pertes sont inscrites dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Les gains latents subséquents à une dépréciation sont différés en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global » jusqu’à la cession des titres.

Pour les instruments de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), une dépréciation est constatée lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée (TSSDI), une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue.

La dépréciation des instruments de dettes doit être reprise par résultat en cas d’amélioration de la situation de l’émetteur. Ces dépréciations et reprises sont inscrites dans le poste « Coût du risque ».

 

Dépréciation des prêts et créances. — La norme IAS 39 définit les modalités de calcul et de comptabilisation des pertes de valeur constatées sur les prêts.

Une créance est dépréciée si les deux conditions suivantes sont réunies :

— il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui identifient un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Au niveau individuel, les critères d’appréciation du caractère avéré d’un risque de crédit incluent l’existence d’impayés depuis plus de trois mois (six mois en matière immobilière et neuf mois pour les créances sur les collectivités territoriales) ou, indépendamment de l’existence d’un impayé, l’existence d’un risque avéré de crédit ou de procédures contentieuses ;

— ces événements entraînent la constatation de pertes avérées (incurred losses).

Les dépréciations sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital. Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan.

Deux types de dépréciations sont enregistrés en coût du risque :

— les dépréciations sur base individuelle ;

— les dépréciations sur base de portefeuilles.

 

Dépréciation sur base individuelle. — Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Les garanties sont prises en compte pour déterminer le montant des dépréciations et, lorsqu’une garantie couvre intégralement le risque de défaut, l’encours n’est pas déprécié.

 

Dépréciation sur base de portefeuilles. — Les dépréciations sur base de portefeuilles couvrent les encours non dépréciés au niveau individuel. Conformément à la norme IAS 39, ces derniers sont regroupés dans des portefeuilles de risques homogènes qui sont soumis collectivement à un test de dépréciation.

Les encours des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne sont regroupés en ensembles homogènes en termes de sensibilité à l’évolution du risque sur la base du système de notation interne du Groupe BPCE. Les portefeuilles soumis au test de dépréciation sont ceux relatifs aux contreparties dont la notation s’est significativement dégradée depuis l’octroi et qui sont de ce fait considérés comme sensibles. Ces encours font l’objet d’une dépréciation, bien que le risque de crédit ne puisse être individuellement alloué aux différentes contreparties composant ces portefeuilles et dans la mesure où les encours concernés présentent collectivement une indication objective de perte de valeur.

Le montant de la dépréciation est déterminé en fonction de données historiques sur les probabilités de défaut à maturité et les pertes attendues, ajustées si nécessaire pour tenir compte des circonstances prévalant à la date de l’arrêté.

Cette approche est éventuellement complétée d’une analyse sectorielle ou géographique, reposant généralement sur une appréciation « à dire d’expert » considérant une combinaison de facteurs économiques intrinsèques à la population analysée. La dépréciation sur base de portefeuilles est déterminée sur la base des pertes attendues à maturité sur l’assiette ainsi déterminée.

 

4.1.8. Reclassements d’actifs financiers. — Plusieurs reclassements sont autorisés :

 

Reclassements autorisés antérieurement aux amendements des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008. — Figurent notamment parmi ces reclassements, les reclassements d’actifs financiers disponibles à la vente vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ».

Tout titre à revenu fixe répondant à la définition des « Titres détenus jusqu’à l’échéance » ayant une maturité définie, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le Groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre jusqu’à son échéance. Le Groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention jusqu’à maturité.

 

Reclassements autorisés depuis l’amendement des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptées par l’Union européenne le 15 octobre 2008. — Ce texte définit les modalités des reclassements vers d’autres catégories d’actifs financiers non dérivés à la juste valeur (à l’exception de ceux inscrits en juste valeur sur option) :

— reclassement de titres de transaction vers les catégories « Actifs financiers disponibles à la vente » ou « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ».

Tout actif financier non dérivé peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe est en mesure de démontrer l’existence de « circonstances rares » ayant motivé ce reclassement. L’IASB a, pour mémoire, qualifié la crise financière du second semestre 2008 de « circonstance rare ».

Seuls les titres à revenu fixe ou déterminable peuvent faire l’objet d’un reclassement vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ». L’établissement doit par ailleurs avoir l’intention et la capacité de détenir ces titres jusqu’à maturité. Les titres inscrits dans cette catégorie ne peuvent être couverts contre le risque de taux d’intérêt ;

— reclassement de titres de transaction ou de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Prêts et créances ».

Tout actif financier non dérivé répondant à la définition de « Prêts et créances » et, en particulier, tout titre à revenu fixe non coté sur un marché actif, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre sur un futur prévisible ou à maturité. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention à moyen ou long terme.

Les reclassements sont réalisés à la juste valeur à la date du reclassement, cette valeur devenant le nouveau coût amorti pour les instruments transférés vers des catégories évaluées au coût amorti.

Un nouveau « taux d’intérêt effectif » (TIE) est alors calculé à la date du reclassement afin de faire converger ce nouveau coût amorti vers la valeur de remboursement, ce qui revient à considérer que le titre a été reclassé avec une décote.

Pour les titres auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, l’étalement de la nouvelle décote sur la durée de vie résiduelle du titre sera généralement compensé par l’amortissement de la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global à la date du reclassement et reprise sur base actuarielle au compte de résultat.

En cas de dépréciation postérieure à la date de reclassement d’un titre auparavant inscrit parmi les actifs financiers disponibles à la vente, la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global à la date du reclassement est reprise immédiatement en compte de résultat.

 

4.1.9. Décomptabilisation d’actifs ou de passifs financiers. — Un actif financier (ou un groupe d’actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers. Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers.

Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue.

Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif.

Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers.

Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif.

Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c’est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration.

 

Opérations de pension livrée. — Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti ou à la juste valeur si ce passif a été classé dans la catégorie « Juste valeur sur option ».

Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée. Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée selon les modalités propres à sa catégorie : coût amorti si elle a été classée en « Prêts et créances », ou juste valeur si elle a été classée dans la catégorie « Juste valeur sur option ».

 

Opérations de prêts de titres secs. — Les prêts de titres secs ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés chez le cédant. Ils restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés.

 

Opérations entraînant une modification substantielle d’actifs financiers. — Lorsque l’actif fait l’objet de modifications substantielles (notamment suite à une renégociation ou à un réaménagement en présence de difficultés financières) il y a décomptabilisation, dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré. Le Groupe considère que sont notamment considérées comme ayant provoqué des modifications substantielles :

— les modifications ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne ;

— des modifications visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation simple, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux mêmes risques.

 

Opérations entraînant une modification substantielle de passifs financiers. — Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme comptable IAS 39 fixe un seuil de 10 % sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels : dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10 %, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette.

Le Groupe considère que d’autres modifications peuvent par ailleurs être considérées comme substantielles, comme par exemple le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même groupe) ou le changement de devises.

 

4.2. Immeubles de placement. — Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi.

Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles (voir note 4.3). La juste valeur est le résultat d’une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions.

La juste valeur des immeubles de placement du groupe est communiquée à partir des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien.

Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable.

Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités ».

 

4.3. Immobilisations. — Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location-financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location-financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles.

Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si :

— il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise ;

— le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable.

Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leur sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet.

La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions.

Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative.

Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu’un ou plusieurs composants d’une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d’utilité.

Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues :

— façades/couverture/étanchéité : 20 à 40 ans ;

— fondations/ossatures : 30 à 60 ans ;

— ravalements : 10 à 20 ans ;

— équipements techniques : 10 à 20 ans ;

— aménagements intérieurs : 8 à 15 ans.

Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans.

Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat.

Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur.

Les actifs donnés en location simple sont présentés à l’actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers.

 

4.4. Actifs destinés à être cédés et dettes liées. — En cas de décision de vendre des actifs non courants avec une forte probabilité pour que cette vente intervienne dans les 12 mois, les actifs concernés sont isolés au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont également présentés séparément dans un poste dédié « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ».

Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants cessent d’être amortis et sont évalués au plus bas de leur valeur comptable ou de leur juste valeur minorée des coûts de la vente. Les instruments financiers restent évalués selon les principes de la norme IAS 39.

 

4.5. Provisions. — Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux, aux provisions épargne-logement et aux risques d’exécution des engagements par signature concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux et restructurations.

Les provisions sont des passifs dont l’échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler.

Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture.

Les provisions sont actualisées dès lors que l’effet d’actualisation est significatif.

Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes.

 

Engagements sur les contrats d’épargne-logement. — Les comptes épargne-logement (CEL) et les plans épargne-logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne-logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne-logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne-logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne-logement, d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédit en risque correspond aux encours de crédit déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne-logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produits et charges d’intérêts.

 

4.6. Produits et charges d’intérêts. — Les produits et charges d’intérêts sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels que les frais de dossier ou les commissions d’apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt.

Le groupe a choisi l’option suivante concernant la comptabilisation des intérêts négatifs :

— lorsque la rémunération d’un actif financier instrument de dette est négative, elle est présentée au compte de résultat en diminution des produits d’intérêts ;

— lorsque la rémunération d’un passif financier instrument de dette est positive, elle est présentée au compte de résultat en diminution des charges d’intérêts.

 

4.7. Commissions sur prestations de services. — Les commissions sont comptabilisées en résultat, en fonction du type des services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché :

— les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ;

— les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ;

— les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte.

Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les produits d’intérêt et non au poste « Commissions ».

Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers.

 

4.8. Opérations en devise. — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le Groupe.

À la date d’arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du Groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions :

— seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers disponibles à la vente est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global »;

— les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ».

Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont convertis en utilisant le cours de change à la date à laquelle la juste valeur a été déterminée. Les écarts de change sur les éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat et en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global » si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ».

 

4.9. Avantages au personnel. — Le groupe accorde à ses salariés différents types d’avantages classés en quatre catégories :

 

4.9.1. Avantages à court terme. — Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation et primes dont le règlement est attendu dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice.

Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice, y compris pour les montants restant dus à la clôture.

 

4.9.2. Avantages à long terme. — Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et réglés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul consiste à répartir la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

 

4.9.3. Indemnités de cessation d’emploi. — Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’une cessation d’emploi en échange d’une indemnité. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles dont le règlement n’est pas attendu dans les douze mois de la clôture donnent lieu à actualisation.

 

4.9.4. Avantages postérieurs à l’emploi. — Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux du groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charges et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements.

Les écarts de revalorisation des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs de changement dans les hypothèses actuarielles et d’ajustements liés à l’expérience sont enregistrés en capitaux propres (autres éléments de résultat global) sans transfert en résultat ultérieur. Les écarts de revalorisation des avantages à long terme sont enregistrés en résultat immédiatement.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements et le coût des services passés.

Le montant de la provision au passif du bilan correspond au montant de l’engagement net puisqu’il n’existe plus d’éléments non reconnus en IAS 19R.

 

4.10. Impôts différés. — Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d’un actif ou d’un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable.

Le taux d’impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra récupérable ou exigible.

Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L’entité fiscale correspond soit à l’entité elle-même, soit au groupe d’intégration fiscale s’il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée a une perspective de récupération sur un horizon déterminé.

Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant :

— aux écarts de revalorisation sur les avantages postérieurs à l’emploi ;

— aux gains et pertes latents sur les actifs financiers disponibles à la vente ;

— aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie ;

pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en autres éléments du résultat global.

Les dettes et créances d’impôts différés ne font pas l’objet d’une actualisation.

 

4.11. Contributions aux mécanismes de résolution bancaire. — Au 31 décembre 2015, les modalités d’alimentation du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. Le montant cumulé des contributions versées à la disposition du fonds au titre des mécanismes dépôts, cautions et titres représente 1 243 milliers d’euros. Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 36 milliers d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 1 207 milliers d’euros.

 

La directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds deviendra un Fonds de Résolution Unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution. Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution.

En 2015, conformément au règlement délégué 2015/63 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution et à la décision n°2015-CR-01 du collège de résolution de l’ACPR du 24 novembre 2015, le montant des contributions versées à la disposition du fonds représente 1 116 milliers d’euros dont 781 milliers d’euros comptabilisés en charge et 335 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan.

 

Note 5. – Notes relatives au bilan

 

5.1. Caisse, banques centrales

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Caisse

54 855

60 846

Banques centrales

96 746

55 715

Total caisse, banques centrales

151 601

116 561

 

5.2. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Ces actifs et passifs sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, et de certains actifs et passifs que le Groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IAS 39.

Le Groupe Banque Populaire Val de France détient à l’actif et au passif des instruments dérivés et à l’actif des titres obligataires souverains et corporate que le Groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur par résultat.

 

5.2.1. Actifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Transaction

Sur option

Total

Transaction

Sur option

Total

Effets publics et valeurs assimilées

0

10 822

10 822

0

11 152

11 152

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

0

0

0

17 811

17 811

Titres à revenu fixe

0

10 822

10 822

0

28 963

28 963

Actions et autres titres à revenu variable

0

0

0

0

0

0

Prêts aux établissements de crédit

0

0

0

0

0

0

Prêts à la clientèle

0

0

0

0

0

0

Prêts

0

0

0

0

0

0

Opérations de pension

0

0

0

0

0

0

Dérivés de transaction

18 969

0

18 969

25 042

0

25 042

Total des actifs financiers à la juste valeur par résultat

18 969

10 822

29 791

25 042

28 963

54 005

 

Conditions de classification des actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

 

(En milliers d’Euros)

Non-concordance comptable

Gestion en juste valeur

Dérivés incorporés

Actifs financiers à la juste valeur sur option

Titres à revenu fixe

10 822

0

0

108 22

Opérations de pension

0

0

0

0

Prest et opération de pension

0

0

0

0

Total

10 822

0

0

108 22

 

Les actifs financiers valorisés à la juste valeur sur option concernent en particulier des obligations souveraines et corporate couvertes par un instrument dérivé non désigné comme instrument de couverture.

 

5.2.2. Passifs financiers à la juste valeur par résultat. — A l’exception du portefeuille de dérivés de transaction dont la juste valeur s’élève à -25 821 milliers d’euros au 31 décembre 2015 (-32 110 milliers d’euros au 31 décembre 2014), le Groupe Banque Populaire Val de France n’a pas émis de passifs financiers comptabilisés à la juste valeur par résultat.

 

5.2.3. Instruments dérivés de transaction. — Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/10/2014

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

503 656

19 251

24 841

585 952

23 539

29 790

Instruments sur actions

0

0

0

0

0

0

Instruments de change

52 054

622

623

30 703

1 169

1 169

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations fermes

555 710

19 873

25 464

616 655

24 708

30 959

Instruments de taux

0

0

0

0

0

0

Instruments sur actions

0

0

0

0

0

0

Instruments de change

20 942

403

381

98 485

1 164

1 179

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations conditionnelles

20 942

403

381

98 485

1 164

1 179

Dérivés de crédit

0

-1 307

-24

0

-830

-28

Total des instruments dérivés de transaction

576 652

18 969

25 821

715 140

25 042

32 110

 

5.3. Instruments dérivés de couverture. — Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective.

Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

1 881 130

80 412

31 011

1 598 630

94 385

28 310

Instruments sur actions

0

0

0

0

0

0

Instruments de change

0

0

0

0

0

0

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations fermes

1 881 130

80 412

31 011

1 598 630

94 385

28 310

Instruments de taux

0

0

0

0

0

0

Instruments sur actions

0

0

0

0

0

0

Instruments de change

0

0

0

0

0

0

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations conditionnelles

0

0

0

0

0

0

Couverture de juste valeur

1 881 130

80 412

31 011

1 598 630

94 385

28 310

Instruments de taux

0

0

0

0

0

0

Instruments sur actions

0

0

0

0

0

0

Instruments de change

0

0

0

0

0

0

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations fermes

0

0

0

0

0

0

Instruments de taux

0

0

0

0

0

0

Instruments sur actions

0

0

0

0

0

0

Instruments de change

0

0

0

0

0

0

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations conditionnelles

0

0

0

0

0

0

Couverture de flux de trésorerie

0

0

0

0

0

0

Dérivés de crédit

0

0

0

0

0

0

Total des instruments dérivés de couverture

1 881 130

80 412

31 011

1 598 630

94 385

28 310

 

5.4. Actifs financiers disponibles à la vente. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés qui n’ont pas été classés dans l’une des autres catégories (« Actifs financiers à la juste valeur », « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance » ou « Prêts et créances »).

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Effets publics et valeurs assimilées

235 073

235 147

Obligations et autres titres à revenu fixe

117 158

92 043

Titres dépréciés

0

0

Titres à revenu fixe

352 231

327 190

Actions et autres titres à revenu variable

925 962

915 372

Prêts aux établissements de crédit

0

0

Prêts à la clientèle

0

0

Prêts

0

0

Montant brut des actifs financiers disponibles à la vente

1 278 193

1 242 562

Dépréciation des titres à revenu fixe et des prêts

0

0

Dépréciation durable sur actions et autres titres à revenu variable

-1 705

-1 668

Total des actifs financiers disponibles à la vente

1 276 488

1 240 894

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers disponibles à la vente (avant impôt)

142 920

146 398

 

Les actifs financiers disponibles à la vente sont dépréciés en présence d’indices de pertes de valeur lorsque le groupe estime que son investissement pourrait ne pas être recouvré. Pour les titres à revenu variable côtés, une baisse de plus de 50 % par rapport au coût historique ou depuis plus de 36 mois constituent des indices de perte de valeur.

Au 31 décembre 2015, les gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global incluent plus particulièrement la plus-value latente sur les titres BPCE SA pour un montant de 108 163 milliers d’euros.

 

5.5. Juste valeur des actifs et passifs financiers :

5.5.1. Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers. — La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Total

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Total

Actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

0

0

0

0

0

0

0

0

Titres à revenu fixe

0

0

0

0

0

0

0

0

Titres à revenu variable

0

0

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés

0

8 766

10 203

18 969

0

12 245

12 797

25 042

Dérivés de taux

0

9 048

10 203

19 251

0

10 742

12 797

23 539

Dérivés actions

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de change

0

1 025

0

1 025

0

2 333

0

2 333

Dérivés de crédit

0

-1 307

0

-1 307

0

-830

0

-830

Autres dérivés

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

0

8 766

10 203

18 969

0

12 245

12 797

25 042

Titres

10 822

0

0

10 822

28 963

0

0

28 963

Titres à revenu fixe

10 822

0

0

10 822

28 963

0

0

28 963

Titres à revenu variable

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

10 822

0

0

10 822

28 963

0

0

28 963

Dérivés de taux

0

80 412

0

80 412

0

94 385

0

94 385

Dérivés actions

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de change

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de crédit

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres dérivés

0

0

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés de couverture

0

80 412

0

80 412

0

94 385

0

94 385

Titres de participation

0

-18 000

910 902

892 902

0

-18 000

895 856

877 856

Autres titres

347 122

4 924

31 540

383 586

315 499

14 270

33 269

363 038

Titres à revenu fixe

336 327

4 924

10 980

352 231

301 941

14 270

10 979

327 190

Titres à revenu variable

10 795

0

20 560

31 355

13 558

0

22 290

35 848

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers disponibles à la vente

347 122

-13 076

942 442

1 276 488

315 499

-3 730

929 125

1 240 894

Passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

0

0

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés

0

25 821

0

25 821

0

31 867

243

32 110

Dérivés de taux

0

24 841

0

24 841

0

29 547

243

29 790

Dérivés actions

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de change

0

1 004

0

1 004

0

2 348

0

2 348

Dérivés de crédit

0

-24

0

-24

0

-28

0

-28

Autres dérivés

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres passifs financiers

0

0

0

0

0

0

0

0

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

0

25 821

0

25 821

0

31 867

243

32 110

Titres

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres passifs financiers

0

0

0

0

0

0

0

0

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de taux

0

31 011

0

31 011

0

28 310

0

28 310

Dérivés actions

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de change

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de crédit

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres dérivés

0

0

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés de couverture

0

31 011

0

31 011

0

28 310

0

28 310

 

5.5.2 Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur

 

(En milliers d’Euros)

31 décembre 2014

Reclassements

Gains et pertes comptabilisés au cours de la période

Evénements de gestion de la période

Transferts de la période

Autres variations

31 décembre 2015

Au compte de résultat

en capitaux propres

Achats / Emissions

Ventes / Remboursements

vers une autre catégorie comptable

de et vers un autre niveau

Sur les opérations en vie à la clôture

Sur les opérations sorties du bilan à la clôture

Actifs financiers

           

Titres

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Titres à revenu fixe

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Titres à revenu variable

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés

12 797

0

-1 296

-1 097

0

0

0

-243

0

42

10 203

Dérivés de taux

12 797

0

-1 296

-1 097

0

0

0

-243

0

42

10 203

Dérivés actions

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de change

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de crédit

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres dérivés

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

12 797

0

-1 296

-1 097

0

0

0

-243

0

42

10 203

Titres

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Titres à revenu fixe

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Titres à revenu variable

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de taux

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés actions

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de change

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de crédit

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres dérivés

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés de couverture

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Titres de participation

877 856

0

0

0

-4 545

20 160

-580

0

0

11

892 902

Autres titres

33 269

0

0

0

1 561

1 186

-1 479

0

0

-2 997

31 540

Titres à revenu fixe

10 979

0

0

0

0

0

0

0

0

1

10 980

Titres à revenu variable

22 290

0

0

0

1 561

1 186

-1 479

0

0

-2 998

20 560

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers disponibles à la vente

911 125

0

0

0

-2 984

21 346

-2 059

0

0

-2 986

924 442

Passifs financiers

         

0

 

Titres

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés

243

0

0

0

0

0

0

-243

0

0

0

Dérivés de taux

243

0

0

0

0

0

0

-243

0

0

0

Dérivés actions

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de change

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de crédit

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres dérivés

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres passifs financiers

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

243

0

0

0

0

0

0

-243

0

0

0

Titres

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres passifs financiers

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de taux

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés actions

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de change

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de crédit

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres dérivés

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés de couverture

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

 

Au 31 décembre 2015, les instruments financiers évalués selon une technique utilisant des données non observables comprennent plus particulièrement la participation dans BPCE SA pour 750 672 milliers d’euros.

Au cours de l’exercice, -2 393 milliers d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés dans le produit net bancaire au titre des actifs et passifs financiers classés en niveau 3.

Au cours de l’exercice -2 984 milliers d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés directement en autres éléments du résultat global au titre d’actifs financiers classés en niveau 3.

 

5.5.3. Analyse des transferts entre niveaux de la hiérarchie de juste valeur. — Le Groupe Banque Populaire Val de France n’a pas procédé à des transferts entre niveaux de hiérarchie de juste valeur.

 

5.5.4. Sensibilité de la juste valeur de niveau 3 aux variations des principales hypothèses. — Le principal instrument évalué à la juste valeur de niveau 3 au bilan du Groupe Banque Populaire Val de France est sa participation dans l’organe central BPCE.

Cette participation est classée en «Actifs financiers disponibles à la vente ».

Les modalités d’évaluation de la juste valeur du titre BPCE SA sont décrites dans la note 4.1.6 relative à la détermination de la juste valeur. La méthode de valorisation utilisée est la méthode de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

Ce modèle de valorisation repose sur des paramètres internes. Le taux de croissance à l’infini et le taux d’actualisation figurent parmi les paramètres les plus significatifs.

Une baisse du taux de croissance à l’infini de 0,25 % conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 8 132 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global».

Une hausse du taux de croissance à l’infini de 0,25 % conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 8 706 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les «Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global».

Une baisse du taux d’actualisation de 0,25 % conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 24 954 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ».

Une hausse du taux d’actualisation de 0,25 % conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 23 331 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les «Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ».

 

5.6. Prêts et créances. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie. Les informations relatives au risque de crédit sont en note 7.1.

 

5.6.1. Prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Prêts et créances sur les établissements de crédit

1 302 119

1 434 509

Dépréciations individuelles

0

0

Dépréciations sur base de portefeuilles

0

0

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

1 302 119

1 434 509

 

La juste valeur des prêts et créances sur établissement de crédit est présentée en note 15.

 

Décomposition des prêts et créances bruts sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Comptes ordinaires débiteurs

320 228

278 489

Opérations de pension

0

0

Comptes et prêts

971 754

1 105 622

Titres assimilés à des prêts et créances

10 137

30 175

Autres prêts et créances sur les établissements de crédit

0

20 004

Prêts et créances dépréciés

0

219

Total des prêts et créances bruts sur les établissements de crédit

1 302 119

1 434 509

 

Les créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 712 062 milliers d’euros au 31 décembre 2015 (777 517 milliers d’euros au 31 décembre 2014).

Les fonds du Livret A, du LDD et du LEP, centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations et présentés sur la ligne « Comptes et prêts » s’élèvent à 570 790 milliers d’euros au 31 décembre 2015 (592 497 milliers d’euros au décembre 2014).

 

5.6.2. Prêts et créances sur la clientèle

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Prêts et créances sur la clientèle

10 152 481

10 019 490

Dépréciations individuelles

-236 601

-225 254

Dépréciations sur base de portefeuilles

-19 678

-17 922

Total des prêts et créances sur la clientèle

9 896 202

9 776 314

 

La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle est présentée en note 15.

 

Décomposition des prêts et créances bruts sur la clientèle :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Comptes ordinaires débiteurs

153 641

156 485

Prêts à la clientèle financière

0

0

Crédits de trésorerie

480 796

442 669

Créances commerciales

84 827

85 767

Crédits à l'équipement

2 588 619

2 674 834

Crédits au logement

6 278 142

6 083 003

Crédits à l'exportation

2 089

2 269

Opérations de pension

0

0

Opérations de location-financement

0

0

Prêts subordonnées

0

0

Autres crédits

41 543

55 907

Autres concours à la clientèle

9 476 016

9 344 449

Titres assimilés à des prêts et créances

7 107

0

Autres prêts et créances sur la clientèle

0

0

Prêts et créances dépréciés

515 717

518 556

Total des prêts et créances bruts sur la clientèle

10 152 481

10 019 490

 

5.7. Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable ayant une date d’échéance déterminée et que le groupe a l’intention manifeste et les moyens de détenir jusqu’à l’échéance.

Le Groupe Banque Populaire Val de France ne détient pas d’actifs détenus jusqu’à l’échéance.

 

5.8. Reclassements d’actifs financiers. — Actifs financiers reclassés en application de l’amendement de 2008 (IFRS 7.12 et 7.12A)

 

Portefeuille d’actifs financiers reclassés. — En application des amendements des normes IAS 39 et IFRS 7 « Reclassements d’actifs financiers », le Groupe Banque Populaire Val de France avait procédé au reclassement de certains actifs financiers, d’un montant de 550 000 milliers d’euros au cours du second semestre 2011.

Au 31 décembre 2015, ces actifs financiers sont tous arrivés à échéance, leur valeur nette comptable est donc nulle.

Le Groupe Banque Populaire Val de France n’a pas procédé à de nouveaux reclassements au cours de l’exercice 2015.

Les reclassements effectués en 2011 n’ont pas eu d’incidence ni sur le résultat, ni sur les capitaux propres du Groupe Banque Populaire Val de France aussi bien en 2011, 2012, 2013, 2014 que 2015.

 

Actifs financiers reclassés en application d’une possibilité offerte antérieure à l’amendement (IFRS 7.12)

 

Le Groupe Banque Populaire Val de France n’a reclassé aucun titre en 2015 de la catégorie « titres destinés à la vente » vers la catégorie « titres détenus jusqu’à l’échéance ».

 

5.9. Impôts différés. — Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d’impôts différés sont signés en positif, les passifs d’impôts différés figurent en négatif) :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Plus-values latentes sur OPCVM

0

0

GIE fiscaux

-1 631

-1 797

Provisions pour passifs sociaux

12 754

15 544

Provisions pour activité d'épargne-logement

4 034

3 881

Provisions sur base de portefeuilles

6 408

6 171

Autres provisions non déductibles

9 909

9 334

Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves

-8 821

-9 075

Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en résultat

3 526

2 942

Autres sources de différences temporelles

17 682

16 745

Impôts différés liés aux décalages temporels

43 861

43 745

Impôts différés liés à l'activation des pertes fiscales reportables

 

0

Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation

-1 227

-1 227

Impôts différés non constatés

 

0

Impôts différés nets

42 634

42 518

Comptabilisés

 

 

A l'actif du bilan

42 634

42 518

Au passif du bilan

0

0

 

Au 31 décembre 2015, il n’y a pas de différences temporelles déductibles, pertes fiscales et crédits d’impôt non utilisés pour lesquels aucun actif d’impôt différé n’a été comptabilisé au bilan.

 

5.10. Comptes de régularisation et actifs divers :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Comptes d'encaissement

177 841

191 233

Charges constatées d'avance

989

507

Produits à recevoir

6 477

8 653

Autres comptes de régularisation

22 550

40 576

Comptes de régularisation - actif

207 857

240 969

Dépôts de garantie versés

8 235

8 217

Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres

0

0

Créances sociales et fiscales

38 525

43 873

Débiteurs divers

973

1 792

Comptes de stocks et emplois divers

1 401

1 189

Divers douteux

482

424

Actifs divers

49 616

55 495

Total des comptes de régularisation et actifs divers

257 473

296 464

 

5.11. Immeubles de placement

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immeubles comptabilisés au coût historique

2 895

-535

2 360

2 891

-448

2 443

Total des immeubles de placement

 

 

2 360

 

 

2 443

 

La juste valeur des immeubles de placement s’élève à 3 096 milliers d’euros au 31 décembre 2015 (3 128 milliers d’euros au 31 décembre 2014).

La juste valeur des immeubles de placement, dont les principes d’évaluation sont décrits en note 4.2, est classée en niveau 3 dans la hiérarchie des justes valeurs de la norme IFRS 13.

 

5.12. Immobilisations :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

 

Terrains et constructions

106 306

-26 223

80 083

101 979

-22 836

79 143

Biens mobiliers donnés en location

0

0

0

0

0

0

Agencements, aménagements

52 695

-40 436

12 259

51 876

-37 964

13 912

Equipement, mobilier et matériel

94 717

-48 384

46 333

94 388

-44 218

50 170

Total des immobilisations corporelles

253 718

-115 043

138 675

248 243

-105 018

143 225

Immobilisations incorporelles

 

 

0

 

 

0

Droit au bail

6 544

-5 633

911

6 662

-5 625

1 037

Logiciels

6

-5

1

5

-5

0

Autres immobilisations incorporelles

552

-505

47

490

-406

84

Total des immobilisations incorporelles

7 102

-6 143

959

7 157

-6 036

1 121

 

5.13. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle. — Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ».

 

5.13.1. Dettes envers les établissements de crédit :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Comptes à vue

14 721

60 913

Opérations de pension

0

0

Dettes rattachées

0

0

Dettes à vue envers les établissements de crédit

14 721

60 913

Emprunts et comptes à terme

1 785 188

2 174 061

Opérations de pension

8 612

41 660

Dettes rattachées

29 597

27 302

Dettes à termes envers les établissements de crédit

1 823 397

2 243 023

Total des dettes envers les établissements de crédit

1 838 118

2 303 936

 

La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit est présentée en note 15.

Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 812 288 milliers d’euros au 31 décembre 2015 (1 043 418 milliers d’euros au 31 décembre 2014).

 

5.13.2. Dettes envers la clientèle. — La juste valeur des dettes envers la clientèle est présentée en note 15.

 

(En milliers d'Euros)

31 décembre 2015

31 décembre 2014

Comptes ordinaires créditeurs (à vue et à terme)

4 845 836

4 537 795

Livret A

796 624

806 366

Livret jeune

33 418

32 410

Livret B

678 473

666 210

PEL / CEL

1 074 790

974 793

Livret de développement durable

620 685

628 229

Livrets d'épargne populaire

104 180

102 636

Pep

103 444

109 124

Autres

39 125

36 242

Dettes rattachées

0

2 868

Comptes d'épargne à régime spécial

3 450 739

3 358 878

A vue

0

0

A terme

0

0

Dettes rattachées

0

0

Opérations de pension

0

0

Autres dettes envers la clientèle

0

0

Total des dettes envers la clientèle

8 296 575

7 896 673

 

5.14. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ».

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Emprunts obligataires

0

0

Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables

839 434

795 388

Autres dettes représentées par un titre

143

143

Total

839 577

795 531

Dettes rattachées

10 761

10 224

Total des dettes représentées par un titre

850 338

805 755

 

La juste valeur des dettes représentées par un titre est présentée en note 15.

 

5.15. Comptes de régularisation et passifs divers :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Comptes d'encaissement

183 536

196 276

Produits constatés d'avance

42 617

47 620

Charges à payer

23 012

22 233

Autres comptes de régularisation créditeurs

18 068

52 882

Comptes de régularisation - passif

267 233

319 011

Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres

1 614

2 466

Dépôts de garantie reçus

143

154

Appels de marge

53 900

65 400

Créditeurs divers

46 557

54 227

Passifs divers liés à l'assurance

0

0

Passifs divers

102 214

122 247

Total des comptes de régularisation et passifs divers

369 447

441 258

 

5.16. Provisions :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

Augmentation

Utilisation

Reprises non utilisées

Autres mouvements

31/12/2015

Provisions pour engagements sociaux

51 494

1 206

0

-1 347

-3 913

47 440

Provisions pour activité d'épargne-logement

11 289

695

 

-270

 

11 714

Provisions pour engagements hors bilan

11 789

5 363

0

-7 359

 

9 793

Provisions pour litiges

4 623

2 177

-607

-1 074

0

5 119

Provision pour assignations

4 623

2 177

-607

-1 074

 

5 119

Provision pour redressement fiscal IS

0

 

 

 

 

0

Provision pour redressement impôts et taxes

0

 

 

 

 

0

Provisions pour risques et charges

30 325

8 369

-96

-1 817

0

36 781

Provision pour risque fiscal

23 148

3 134

0

-932

 

25 350

Risque RH (dont URSSAF)

2 687

739

0

-403

 

3 023

TVA sur immobilisations

1 274

 

-96

 

 

1 178

Autres provisions pour risques et charges

3 216

4 496

 

-482

 

7 230

Total des provisions

109 519

17 810

-703

-11 867

-3 913

110 847

 

5.16.1. Encours collectés au titre de l’épargne-logement :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Encours collectés au titre des plans d'épargne logement (PEL)

992 033

891 115

nouveau PEL

43 396

0

PEL 2,50%

462 389

377 321

PEL 3,50%

160 481

165 142

PEL 4,50%

129 069

145 328

PEL 3,60%

4 253

4 882

PEL 4,00%

8 487

9 584

PEL 4,25%

7 740

7 987

PEL 5,25%

55 666

57 999

PEL 6,00%

101 663

104 014

ancien PEL et autres PEL SBE

18 889

18 857

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

82 757

83 678

Total des encours collectés au titre de l'épargne logement

1 074 790

974 793

 

5.16.2. Encours de crédit octroyés au titre de l’épargne-logement

 

(En milliers d’Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Encours de crédits au titre des plans épargne logement

1 560

2 330

Encours de crédit ai titres des comptes épargne logement

7 517

10 907

Total des encours de crédits aux titres de l épargne logement

9 077

13 237

 

5.16.3. Provisions constituées au titre de l’épargne-logement

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

Dotations / reprises nettes

31/12/2015

Provisions constituées au titre des PEL

10 169

663

10 832

nouveau PEL

0

647

647

PEL 2,50%

3 106

1 279

4 385

PEL 3,50%

1 142

-234

908

PEL 4,50%

1 555

-1 073

482

PEL 3,60%

69

-13

56

PEL 4,00%

165

-50

115

PEL 4,25%

135

0

135

PEL 5,25%

1 024

164

1 188

PEL 6,00%

2 452

-48

2 404

ancien PEL

520

-9

512

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

1 275

-270

1 005

Provisions constituées au titre des crédits PEL

-44

15

-29

Provisions constituées au titre des crédits CEL

-111

17

-94

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

-155

32

-123

Total

11 289

425

11 714

 

5.17. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Dettes subordonnées à durée déterminée

0

0

Dettes subordonnées à durée indéterminée

0

0

Dettes supersubordonnées à durée indéterminée

0

0

Actions de préférence

0

0

Dépôts de garantie à caractère mutuel

14 168

15 676

Dettes subordonnées et assimilés

14 168

15 676

Dettes rattachées

0

0

Réévaluation de la composante couverte

0

0

Total des dettes subordonnees

14 168

15 676

 

La juste valeur des dettes subordonnées est présentée en note 15.

 

Évolution des dettes subordonnées et assimilés au cours de l’exercice

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2015

Emission

Remboursement

Autres mouvements

31 décembre 2015

Dettes subordonnées à durée déterminée

0

0

0

0

0

Dettes subordonnées à durée indéterminée

0

0

0

0

0

Dettes supersubordonnées à durée indéterminée

0

0

0

0

0

Actions de préférence

0

0

0

0

0

Dépôts de garantie à caractère mutuel

15 676

783

-2 291

0

14 168

Dettes subordonnées et assimilés

15 676

783

-2 291

0

14 168

 

Les dépôts de garantie à caractère mutuel sont émis par les sociétés de caution mutuelle auprès de la clientèle de la Banque Populaire Val de France à hauteur de 14 168 milliers d’euros.

 

5.18. Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis. — Le capital social du Groupe Banque Populaire Val de France s’élève à 392 396 milliers d’euros et est composé de parts sociales détenues par les Sociétaires de la Banque Populaire Val de France ainsi que des sociétés de caution mutuelle SOCAMA Val de France et SOCAMI Val de France.

 

5.19. Variation des gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Ecarts de réévaluation sur régime à prestations définies

8 042

-11 800

Effet d'impôt des écarts de réévaluation sur régimes à prestations définies

-2 765

4 059

Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global des entreprises mises en équivalence non recyclable en résultat

11

-57

Eléments non recyclables en résultat

5 288

-7 798

Ecarts de conversion

0

0

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

-3 003

1 898

Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres

-3 003

1 898

Variations de valeur de la période rapportée au résultat

0

0

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

0

0

Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres

0

0

Variations de valeur de la période rapportée au résultat

0

0

Impôts

256

-998

Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global des entreprises mises en équivalence recyclable en résultat

300

-1 320

Eléments recyclables en résultat

-2 447

-420

Gains et pertes comptabilises directement en autres éléments du résultat global (nets d'impôts)

2 841

-8 218

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Brut

Impôt

Net

Brut

Impôt

Net

Ecarts de réévaluation sur régime à prestations définies

8 042

-2 765

5 277

-11 800

4 059

-7 741

Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global des entreprises mises en équivalence non recyclable en résultat

 

 

11

 

 

-57

Eléments non recyclables en résultat

 

 

5 288

 

 

-7 798

Ecarts de conversion

 

 

0

 

 

0

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

-3 003

256

-2 747

1 898

-998

900

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

0

0

0

0

0

0

Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global des entreprises mises en équivalence recyclable en résultat

 

 

300

 

 

-1 320

Eléments recyclables en résultat

 

 

-2 447

 

 

-420

Total des gains et pertes comptabilises directement en autres éléments du résultat global (nets d'impôts)

 

 

2 841

 

 

-8 218

Part du groupe

 

 

68 156

 

 

66 038

Participations ne donnant pas le contrôle

 

 

0

 

 

0

 

 

Note 6. – Notes relatives au compte de résultat

 

6.1. Intérêts, produits et charges assimilés. — Ce poste enregistre les intérêts calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif des actifs et passifs financiers évalués au coût amorti, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille d’actifs détenus jusqu’à l’échéance, les dettes représentées par un titre et les dettes subordonnées.

Il enregistre également les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers disponibles à la vente et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Prêts et créances avec la clientèle

325 062

-93 310

231 752

357 784

-102 226

255 558

Opérations avec la clientèle (hors régime spécial)

325 062

-45 282

279 780

355 342

-45 422

309 920

Prêts et comptes à terme à régime spécial

0

-48 028

-48 028

2 442

-56 804

-54 362

Prêts et créances avec les établissements de crédit

19 796

-34 096

-14 300

25 660

-44 498

-18 838

Opérations de location-financement

0

0

0

0

0

0

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

0

-21 780

-21 780

 

-24 806

-24 806

Instruments dérivés de couverture

32 379

-15 763

16 616

28 396

-19 139

9 257

Actifs financiers disponibles à la vente

7 826

0

7 826

6 416

0

6 416

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers dépréciés

6 330

0

6 330

4 435

0

4 435

Autres produits et charges d'intérêts

0

0

0

0

0

0

Total des produits et charges d'intérêts

391 393

-164 949

226 444

422 691

-190 669

232 022

 

Les produits d’intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 7 045 milliers d’euros (8 199 milliers d’euros en 2014) au titre de la rémunération des fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations.

Les charges ou produits d’intérêts sur les comptes d’épargne à régime spécial comprennent 425 milliers d’euros au titre de la dotation nette à la provision épargne logement (reprise nette de 2 442 milliers d’euros au titre de l’exercice 2014).

 

6.2. Produits et charges de commissions. — Les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché.

Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle.

En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations interbancaires et de trésorerie

646

-376

270

709

-582

127

Opérations avec la clientèle

74 871

-440

74 431

71 742

-466

71 276

Prestation de services financiers

16 336

-1 125

15 211

14 451

-1 057

13 394

Vente de produits d'assurance vie et emprunteur

31 922

 

31 922

31 983

 

31 983

Moyens de paiement

37 837

-20 102

17 735

37 100

-20 902

16 198

Opérations sur titres

8 960

-2 756

6 204

8 950

-2 687

6 263

Activités de fiducie

0

0

0

0

0

0

Opérations sur instruments financiers et de hors-bilan

7 830

-2 127

5 703

8 727

-2 075

6 652

Autres commissions

10 533

0

10 533

10 193

0

10 193

Total des commissions

188 935

-26 926

162 009

183 855

-27 769

156 086

 

6.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat. — Ce poste enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments.

La ligne « Résultat sur opérations de couverture » comprend la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro-couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Résultats sur instruments financiers de transaction

-5 851

-5 432

Résultats sur instruments financiers à la juste valeur par résultat sur option

122

1 635

Résultats sur opérations de couverture

-118

938

Inefficacité de la couverture de juste valeur

-118

938

Variation de juste valeur de l'instrument de couverture

-16 746

28 770

Variation de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

16 628

-27 832

Inefficacité de la couverture de flux de trésorerie

0

0

Inefficacité de la couverture d'investissements nets en devises

0

0

Résultats sur opérations de change

531

556

Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

-5 316

-2 303

 

Les variations d’ajustements de valeur de l’ensemble du portefeuille de dérivés (de transaction et de couverture) au titre de la CVA (Credit Valuation Adjustement) et de la DVA (Debit Valuation Adjustement) représentent une charge de 480 milliers d’euros contre 802 milliers d’euros en 2014.

 

6.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente. — Ce poste enregistre les dividendes des titres à revenu variable, les résultats de cession des actifs financiers disponibles à la vente et des autres actifs financiers non évalués à la juste valeur, ainsi que les pertes de valeur des titres à revenu variable enregistrées en raison d’une dépréciation durable.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Résultats de cession

2 824

3 048

Dividendes reçus

19 033

20 585

Dépréciation durable des titres à revenu variable

-48

-66

Total des gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

21 809

23 567

 

6.5. Produits et charges des autres activités. — Figurent notamment dans ce poste :

— les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ;

— les produits et charges liés à l’activité d’assurance (en particulier les primes acquises, les charges de prestation et les variations de provisions techniques des contrats d’assurance) ;

— les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ;

— les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés).

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Produits et charges des activités d'assurance

0

0

0

0

0

0

Produits et charges sur activités immobilières

0

0

0

0

0

0

Produits et charges sur opérations de location

0

0

0

0

0

0

Produits et charges sur immeubles de placement

0

-87

-87

0

-87

-87

Quote-part réalisée sur opérations faites en commun

1 807

-3 998

-2 191

1 828

-2 618

-790

Charges refacturées et produits rétrocédés

0

0

0

0

0

0

Autres produits et charges divers d'exploitation

454

-606

-152

860

-662

198

Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation

0

-4 617

-4 617

1 641

-3 060

-1 419

Autres produits et charges d'exploitation bancaire

2 261

-9 221

-6 960

4 329

-6 340

-2 011

Total des produits et charges des autres activités

2 261

-9 308

-7 047

4 329

-6 427

-2 098

 

6.6. Charges générales d’exploitation. — Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages au personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Charges de personnel

-150 349

-148 185

Impôts et taxes

-10 930

-10 556

Services extérieurs

-87 380

-88 967

Autres charges

0

-16

Autres frais administratifs

-98 310

-99 539

Total des charges générales d'exploitation

-248 659

-247 724

 

La décomposition des charges de personnel est présentée dans la note 9.1.

 

6.7. Coût du risque. — Ce poste enregistre la charge nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit, qu’il s’agisse de dépréciations individuelles ou de dépréciations constituées sur base de portefeuilles de créances homogènes.

Il porte aussi bien sur les prêts et créances que sur les titres à revenu fixe supportant un risque avéré de contrepartie. Les pertes liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance d’établissements de crédit figurent également dans ce poste.

 

Coût du risque de la période :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions

-33 303

-36 689

Récupérations sur créances amorties

1 112

987

Créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations

-6 742

-4 314

Total coût du risque

-38 933

-40 016

 

Coût du risque de la période par nature d’actifs :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Opérations interbancaires

0

0

Opérations avec la clientèle

-38 659

-40 899

Autres actifs financiers

-274

883

Total coût du risque

-38 933

-40 016

 

6.8. Gains et pertes sur autres actifs. — Ce poste comprend les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

-260

-453

Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées

0

0

Total des gains ou pertes sur autres actifs

-260

-453

 

6.9. Impôts sur le résultat :

 

En milliers d'euros

Exercice 2015

Exercice 2014

Impôts courants

-35 544

-34 883

Impôts différés

3 007

2 896

Impôts sur le résultat

-32 537

-31 987

 

Rapprochement entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique

 

 

Exercice 2015

Exercice 2014

En milliers d'euros

Taux d'impôt

En milliers d'euros

Taux d'impôt

Résultat net part du groupe

65 315

 

74 256

 

Variations de valeur des écarts d'acquisition

0

 

0

 

Participations ne donnant pas le contrôle

0

 

0

 

Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

-1 134

 

-929

 

Impôts

32 537

 

31 987

 

Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d'acquisition (a)

96 718

 

105 314

 

Taux d'imposition de droit commun français (B)

 

34,43 %

 

34,43 %

Charge (produit) d'impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B)

-33 300

 

-36 260

 

Effet de la variation des impôts différés non constatés

0

 

0

 

Effet des différences permanentes

8 484

 

7 685

 

Impôts à taux réduit et activités exonérées

14

 

580

 

Différence de taux d'impôts sur les revenus taxés à l'étranger

0

 

0

 

Majoration temporaire de l'impôt sur les sociétés

-2 848

 

-3 091

 

Impôts sur exercices antérieurs, crédits d'impôts et autres impôts

-2 766

 

1 661

 

Provisions à caractère d'impôt

-1 804

 

0

 

Autres éléments

-317

 

-2 562

 

Charge (produit) d'impôts comptabilisée

-32 537

 

-31 987

 

Taux effectif d'impôt (charge d'impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable)

 

33,64 %

 

30,37 %

 

Dans le cadre du contrat de Relation de confiance que la Banque Populaire Val de France a signé avec l’Administration fiscale, un réhaussement d’impôt sur les bénéfices de 10 540 milliers d’euros a été comptabilisé, partiellement compensé par un produit à recevoir de 6 855 milliers d’euros au titre de la déclaration rectificative que la Banque Populaire Val de France va déposer en 2016 au titre de l’année 2014 et par une économie d’impôt de 2 459 milliers d’euros au titre de l’année 2015.

 

Note 7. – Expositions aux risques

 

L’information relative au capital et à sa gestion ainsi qu’aux ratios réglementaires est présentée dans la partie Gestion des risques.

 

7.1. Risque de crédit et risque de contrepartie. — Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont également présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles incluent :

— la décomposition du portefeuille de crédit par catégories d’expositions brutes et par approches ;

— la répartition des expositions brutes par catégories et par approches avec distinction du risque de crédit et du risque de contrepartie ;

— la répartition des expositions brutes par zone géographique ;

— la concentration du risque de crédit par emprunteur ;

— la répartition des expositions par qualité de crédit.

Ces informations font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes.

 

7.1.1. Mesure et gestion du risque de crédit. — Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie.

Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés.

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.1.2. Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie. — Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du Groupe Banque Populaire Val de France au risque de crédit. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers.

 

(En milliers d'Euros)

Encours sains

Encours douteux

Dépréciations et provisions

Encours net 31 décembre 2015

Encours sains

Encours douteux

Dépréciations et provisions

Encours net 31 décembre 2014

Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable)

29 791

 

 

29 791

54 005

 

 

54 005

Instruments dérivés de couverture

80 412

 

 

80 412

94 385

 

 

94 385

Actifs financiers disponibles à la vente (hors titres à revenu variable)

352 231

 

 

352 231

327 190

 

 

327 190

Prêts et créances sur les établissements de crédit

1 302 119

 

 

1 302 119

1 434 290

219

 

1 434 509

Prêts et créances sur la clientèle

9 636 764

515 717

-256 279

9 896 202

9 500 934

518 556

-243 176

9 776 314

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres actifs

1 401

1 478

-996

1 883

1 189

1 146

-722

1 613

Exposition des engagements au bilan

11 402 718

517 195

-257 275

11 662 638

11 411 993

519 921

-243 898

11 688 016

Garanties financières données

394 212

33 051

-8 942

418 321

435 994

43 355

-10 622

468 727

Engagements par signature

875 493

3 145

-851

877 787

769 506

4 761

-1 167

773 100

Exposition des engagements au hors bilan

1 269 705

36 196

-9 793

1 296 108

1 205 500

48 116

-11 789

1 241 827

Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie

12 672 423

553 391

-267 068

12 958 746

12 617 493

568 037

-255 687

12 929 843

 

7.1.3. Dépréciations et provisions pour risque de crédit :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

Dotations

Reprises non utilisées

Reprises utilisées

Autres variations

31/12/2015

Actifs financiers disponibles à la vente

0

0

0

0

0

0

Opérations interbancaires

0

0

0

0

0

0

Opérations avec la clientèle

243 176

90 631

-62 957

-14 571

0

256 279

Actifs financiers détenus jusqu'à échéance

0

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

722

279

-5

0

0

996

Dépréciations déduites de l'actif

243 898

90 910

-62 962

-14 571

0

257 275

Provisions sur engagements hors bilan

11 789

5 363

-7 359

0

0

9 793

Total des dépréciations et provisions pour risque de crédit

255 687

96 273

-70 321

-14 571

0

267 068

 

7.1.4. Actifs financiers présentant des impayés. — Les actifs présentant des arriérés de paiement sont des actifs financiers sains présentant des incidents de paiement.

À titre d’exemple :

— un instrument de dette peut présenter un arriéré lorsque l’émetteur obligataire ne paie plus son coupon ;

— un prêt est considéré comme étant en arriéré de paiement si une des échéances ressort comptablement impayée ;

— un compte ordinaire débiteur déclaré sur la ligne « Prêts et avances » est considéré comme étant en arriéré de paiement si l’autorisation de découvert, en durée ou en montant, est dépassée à la date de l’arrêté.

Les montants présentés dans le tableau ci-dessous n’incluent pas les impayés techniques, c’est-à-dire notamment les impayés résultant d’un décalage entre la date de valeur et la date de comptabilisation au compte du client.

Les actifs présentant des arriérés de paiement (capital restant dû et intérêts courus pour les crédits et montant total du découvert pour les comptes ordinaires) se répartissent par ancienneté de l’arriéré de la façon suivante :

 

(En milliers d'Euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Total des encours 31 décembre 2015

< ou = 90 jours

> 90 jours et <=180 jours

> 180 jours et <=1 an

> 1 an

Instruments de dettes

0

0

0

0

0

Prêts et avances

49 989

2 605

20

0

52 614

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

Total au 31 décembre 2015

49 989

2 605

20

0

52 614

 

(En milliers d'Euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Total des encours 31 décembre 2014

< ou = 90 jours

> 90 jours et <=180 jours

> 180 jours et <=1 an

> 1 an

Instruments de dettes

0

0

0

0

0

Prêts et avances

63 059

2 509

3

20

65 591

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

Total au 31 décembre 2014

63 059

2 509

3

20

65 591

 

7.1.5. Réaménagements en présence de difficultés financières. — Le tableau suivant recense les actifs (hors actifs détenus à des fins de transaction) et les engagements de financement qui font l'objet d'une modification des termes du contrat initial ou d'un refinancement constitutifs d'une concession en présence de difficultés financières du débiteur (« forbearance exposures »).

 

(En milliers d'Euros)

31 décembre 2015

31 décembre 2014

Réaménagements

Dépréciations et provisions

Garanties reçues

Réaménagements

Dépréciations et provisions

Garanties reçues

Bilan

90 710

-20 637

33 730

94 315

-20 448

54 679

Hors-bilan

236

0

0

5 184

0

45 872

Total

90 946

-20 637

33 730

99 499

-20 448

100 551

 

7.1.6. Mécanismes de réduction du risque de crédit : actifs obtenus par prise de possession de garantie

 

Le tableau suivant recense, par nature, la valeur comptable des actifs (titres, immeubles, etc.) obtenus au cours de la période par prise de garantie ou d’une mobilisation d’autres formes de rehaussement de crédit.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Actifs non courants détenus en vue de la vente

0

0

Immobilisations corporelles

0

0

Immeubles de placement

110

0

Instruments de capitaux propres et de dettes

0

0

Autres

0

0

Total des actifs obtenus par prise de possession de garantie

110

0

 

7.2. Risque de marché. — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment :

— les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ;

— les cours de change ;

— les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ;

— et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles.

 

Les systèmes de mesure et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques.

L’information relative à la gestion des risques de marché requise par la norme IFRS 7 est présentée dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.3. Risque de taux d’intérêt global et risque de change. — Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêt. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change.

La gestion du risque de taux d’intérêt global et la gestion du risque de change sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.4. Risque de liquidité. — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné.

Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

Les informations relatives à la gestion du risque de liquidité requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques.

Le tableau ci-dessous présente les montants par date d’échéance contractuelle.

Les instruments financiers en valeur de marché par résultat relevant du portefeuille de transaction, les actifs financiers disponibles à la vente à revenu variable, les encours douteux, les instruments dérivés de couverture et les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont positionnés dans la colonne « Non déterminé ». En effet, ces instruments financiers sont :

— soit destinés à être cédés ou remboursés avant la date de leur maturité contractuelle ;

— soit destinés à être cédés ou remboursés à une date non déterminable (notamment lorsqu’ils n’ont pas de maturité contractuelle) ;

— soit évalués au bilan pour un montant affecté par des effets de revalorisation.

 

Les intérêts courus non échus sont présentés dans la colonne « inférieur à 1 mois ».

Les montants présentés sont les montants contractuels hors intérêts prévisionnels.

 

(En milliers d'Euros)

Inférieur à 1 mois

De 1 mois à 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Non déterminé

Total au 31/12/2014

Caisse, banques centrales

151 601

 

 

 

 

 

151 601

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - transaction

 

 

 

 

 

18 969

18 969

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - sur option

248

 

5 069

5 505

 

 

10 822

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

80 412

80 412

Instruments financiers disponibles à la vente

6 211

42 125

23 138

136 662

144 095

924 257

1 276 488

Prêts et créances sur les établissements de crédit

326 736

787 552

50 000

108 729

29 102

 

1 302 119

Prêts et créances sur la clientèle

621 016

204 626

863 907

3 513 138

4 693 515

 

9 896 202

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

 

9 742

9 742

Actifs financiers détenus jusqu'a l'échéance

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers par échéance

1 105 812

1 034 303

942 114

3 764 034

4 866 712

1 033 380

12 746 355

Banques centrales

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat - transaction

 

 

 

 

 

25 821

25 821

Passifs financiers à la juste valeur par résultat - sur option

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

31 011

31 011

Dettes envers les établissements de crédit

115 714

134 632

425 250

803 979

358 543

 

1 838 118

Dettes envers la clientèle

6 260 215

79 105

384 770

1 361 311

211 174

 

8 296 575

Dettes subordonnées

 

 

 

 

14 168

 

14 168

Dettes représentées par un titre

13 162

37 811

103 184

349 080

347 101

 

850 338

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers par échéance

6 389 089

251 548

913 204

2 514 370

930 986

56 832

11 056 029

Engagements de financement donnés en faveur des ETS de crédit

 

 

 

 

 

 

 

Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle

435 910

21 025

239 547

65 163

116 993

 

878 638

Total engagements de financement donnes

435 910

21 025

239 547

65 163

116 993

 

878 638

Engagements de garantie en faveur des ETS de crédit

 

 

 

 

 

103

103

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

 

 

 

 

 

427 126

427 126

Total engagements de garantie donnes

 

 

 

 

 

427 229

427 229

 

Note 8. – Partenariats et entreprises associées

 

8.1. Participations dans les entreprises mises en équivalence

8.1.1. Partenariats et autres entreprises associées. — Les principales participations du groupe mises en équivalence concernent les coentreprises et entreprises associées suivantes :

 

En milliers d'euros

31/12/2015

31/12/2014

SBE

22 623

21 677

Autres

0

0

Sociétés financières

22 623

21 677

Autres

0

0

Sociétés non financières

0

0

Total participation dans les entreprises mises en équivalence

22 623

21 677

 

8.1.2. Données financières des principaux partenariats et entreprises associées :

 

(En milliers d'Euros)

Co-entreprises

SBE 31

décembre 2015

SBE

31 décembre 2014

 

 

 

Méthode d'évaluation

MEE

MEE

Dividendes reçus

512

511

Principaux agrégats

 

 

Total actif

647 993

577 453

Total dettes

602 747

534 100

Compte de résultat

 

 

Résultat d'exploitation ou PNB

14 492

13 324

Impôt sur le résultat

-1 145

-921

Résultat net

2 268

1 858

Rapprochement avec la valeur au bilan des entreprises mises en équivalence

22 623

21 677

Capitaux propres des entreprises mises en équivalence

18 000

18 000

Pourcentage de détention

50

50

Quote-part du groupe dans les capitaux propres dans les entreprises mises en équivalence

4 623

3 677

Goodwill

 

 

Autres

 

 

Participation dans les entreprises mises en équivalence

22 623

21 677

 

8.1.3. Nature et étendue des restrictions importantes. — Le Groupe Banque Populaire Val de France n’a pas été confronté à des restrictions importantes associées aux intérêts détenus dans les entreprises associées et coentreprises.

 

8.2. Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

SBE

1 134

929

Autres

0

0

Sociétés financières

1 134

929

Autres

0

0

Sociétés non financières

0

0

Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

1 134

929

 

Note 9. – Avantages au personnel

 

9.1. Charges de personnel :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Salaires et traitements

-78 817

-77 290

Charges des régimes à prestations et cotisations définies

-11 555

-12 063

Autres charges sociales et fiscales

-32 711

-32 410

Impôts et taxes liés aux rémunérations

-12 858

-12 296

Intéressement et participation

-14 408

-14 126

Total des charges de personnel

-150 349

-148 185

 

Le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel. Il s’élève à 2 786 milliers d’euros au titre de l’exercice 2015. L’utilisation du CICE est présentée dans la partie 6 « Informations sociales, environnementales et sociétales » du rapport annuel.

 

9.2. Engagements sociaux. — Le Groupe BPCE accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux.

 

Le régime de retraite des Banques Populaires, géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CARBP), concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993.

Les régimes de retraite gérés par la CARBP sont partiellement couverts par une couverture assurancielle, intervenant d’une part au titre des rentes versées au profit de bénéficiaires ayant dépassé un âge de référence et d’autre part au titre des engagements relatifs à des bénéficiaires d’âge moins élevé.

Les rentes des bénéficiaires ayant dépassé cet âge de référence sont gérées dans le cadre de l’actif général retraite de l’organisme assureur. Cet actif général est dédié aux engagements retraite de cet assureur et a une composition adaptée à des échéances de paiement à la fois longues et tendanciellement prévisibles. Sa composition est très majoritairement obligataire afin de permettre à l’assureur de mettre en œuvre la garantie en capital qu’il est contraint de donner sur un actif de ce type. Le pilotage actif/passif sur ce fond est de la responsabilité de l’assureur.

Les autres engagements sont gérés dans le cadre d’un fonds diversifié constitutif d’une gestion en unités de compte, c’est-à-dire sans garantie particulière apportée par l’assureur. La gestion en est effectuée selon une allocation stratégique toujours majoritairement tournée vers les produits de taux (60 %, dont plus de 95 % en obligations d’Etat) mais largement ouverte aux actions (40 % dont 20% dans la zone Euro). Cette allocation est déterminée de manière à optimiser les performances attendues du portefeuille, sous contrainte d’un niveau de risque piloté et mesuré sur de nombreux critères. Les études actif / passif correspondantes sont reconduites chaque année et présentées à la Commission Technique, Financière et Risque CARBP et pour information au Comité de Suivi des Passifs Sociaux Groupe BPCE. L’allocation relativement dynamique retenue est permise à la fois par l’horizon d’utilisation des sommes, ainsi que par les mécanismes de régulation propres au pilotage financier du dispositif. Les actifs du fonds n’intègrent pas de produits dérivés.

 

Le régime CARBP est présenté parmi les « Compléments de retraite et autres régimes ».

Les autres avantages sociaux incluent également :

— retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

— autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme.

 

9.2.1. Analyse des actifs et passifs sociaux inscrits au bilan :

 

(En milliers d'Euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Exercice 2015

Exercice 2014

Compléments de retraite CAR

Autres régimes de retraite

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Dette actuarielle

51 485

2 523

54 008

18 636

6 246

78 890

84 003

Juste valeur des actifs du régime

-26 678

-2 290

-28 968

-6 748

0

-35 716

-32 581

Juste valeur des droits à remboursement

0

0

0

0

0

0

0

Effet du plafonnement d'actifs

0

0

0

0

 

0

0

Solde net au bilan

24 807

233

25 040

11 888

6 246

43 174

51 422

Engagements sociaux passifs

24 807

233

25 040

11 888

6 246

43 174

51 493

Engagements sociaux actifs

 

0

0

0

0

0

71

 

9.2.2. Variation des montants comptabilisés au bilan

 

Variation de la dette actuarielle :

 

(En milliers d'Euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Exercice 2015

Exercice 2014

Compléments de retraite CAR

Autres régimes de retraite

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Dette actuarielle en début de période

57 135

405

57 540

20 076

6 387

84 003

69 149

Coût des services rendus

0

0

0

1 265

426

1 691

1 133

Coût des services passés

0

0

0

0

0

0

0

Coût financier

882

24

906

330

94

1 330

2 036

Prestations versées

-1 963

-190

-2 153

-1 355

-158

-3 666

-3 177

Autres

0

0

0

239

-503

-264

1 192

Variations comptabilisées en résultat

-1 081

-166

-1 247

479

-141

-909

1 184

Ecarts de réévaluation - Hypothèses démographiques

-335

0

-335

-135

 

-470

474

Ecarts de réévaluation - Hypothèses financières

-3 764

1

-3 763

-1 095

 

-4 858

14 200

Ecarts de réévaluation - Effets d'expérience

-470

2 283

1 813

-689

 

1 124

-743

Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables

-4 569

2 284

-2 285

-1 919

 

-4 204

13 931

Ecarts de conversion

0

0

0

0

0

0

0

Variations de périmètre

0

0

0

0

0

0

-261

Autres

0

0

0

0

0

0

0

Dette actuarielle calculée en fin de période

51 485

2 523

54 008

18 636

6 246

78 890

84 003

 

Variation des actifs de couverture :

 

(En milliers d'Euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Exercice 2015

Exercice 2014

Compléments de retraite CAR

Autres régimes de retraite

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Juste valeur des actifs en début de période

24 839

476

25 315

7 266

0

32 581

20 906

Produit financier

385

11

396

111

0

507

666

Cotisations reçues

0

0

0

0

0

0

9 878

Prestations versées

-347

-190

-537

-673

0

-1 210

-974

Autres

0

0

0

0

0

0

-25

Variations comptabilisées en résultat

38

-179

-141

-562

0

-703

9 545

Ecarts de réévaluation - Rendement des actifs du régime

1 801

1 993

3 794

44

 

3 838

2 130

Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables

1 801

1 993

3 794

44

 

3 838

2 130

Ecarts de conversion

0

0

0

0

0

0

0

Variations de périmètre

0

0

0

0

0

0

0

Autres

0

0

0

0

0

0

0

Juste valeur des actifs en fin de période

26 678

2 290

28 968

6 748

0

35 716

32 581

 

Écarts de réévaluation sur les régimes postérieurs à l’emploi :

 

En milliers d'euros

Compléments de retraite CAR

Autres régimes de retraite

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Exercice 2015

Exercice 2014

Ecarts de réévaluation cumulés en début de période

13 580

45

13 625

-1 568

12 057

249

Ecarts de réévaluation générés sur l'exercice

-6 370

291

-6 079

-1 963

-8 042

11 801

Ajustage ouverture

 

166

166

 

166

0

Ajustements de plafonnement des actifs

0

0

0

0

0

0

Ecarts de réévaluation cumulés en fin de période

7 210

502

7 712

-3 531

4 181

12 050

 

Dette actuarielle :

 

(En milliers d'Euros)

Compléments de retraite CAR

Autres régimes de retraite

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Exercice 2015

Exercice 2014

Ecarts de réévaluation cumulés en début de période

16 494

55

16 549

-395

16 154

2 216

Ecarts de réévaluation générés sur l'exercice

-4 569

2 284

-2 285

-1 919

-4 204

13 938

Ajustage ouverture

 

176

176

 

176

 

Ecarts de réévaluation cumulés en fin de période

11 925

2 515

14 440

-2 314

12 126

16 154

 

Actifs du régime

 

(En milliers d'Euros)

Compléments de retraite CAR

Autres régimes de retraite

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Exercice 2015

Exercice 2014

Ecarts de réévaluation cumulés en début de période

2 914

10

2 924

1 173

4 097

1 967

Dont écarts actuariels

2 914

10

2 924

1 173

4 097

1 967

Dont effet du plafonnement d'actif

0

0

0

0

0

0

Ecarts de réévaluation générés sur l'exercice

1 801

1 993

3 794

44

3 838

2 130

Ajustage ouverture

 

10

10

 

10

0

Ajustements de plafonnement des actifs

0

0

0

0

0

0

Ecarts de réévaluation cumulés en fin de période

4 715

2 013

6 728

1 217

7 945

4 097

Dont écarts actuariels

4 715

2 013

6 728

1 217

7 945

4 097

Dont effet du plafonnement d'actif

0

0

0

0

0

0

 

Les rendements des actifs des régimes sont calculés en appliquant le même taux d’actualisation que sur le passif brut. L’écart entre le rendement réel à la clôture et ce produit financier ainsi calculé est un écart de réévaluation enregistré pour les avantages postérieurs à l’emploi en capitaux propres.

 

9.2.3. Charge actuarielle des régimes à prestations définies

 

Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ».

 

(En milliers d'Euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Exercice 2015

Exercice 2014

Compléments de retraite CAR

Autres régimes de retraite

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Coût des services rendus

0

0

0

-1 265

-426

-1 691

-1 133

Coût des services passés

0

0

0

0

0

0

0

Coût financier

-882

-24

-906

-330

-94

-1 330

-2 036

Produit financier

385

11

396

111

0

507

666

Prestations versées

1 616

0

1 616

682

158

2 456

2 203

Cotisations reçues

0

0

0

0

0

0

9 878

Autres (dont plafonnement d'actifs)

0

0

0

-239

503

264

-1 217

Total du résultat de l'exercice

1 119

-13

1 106

-1 041

141

206

8 361

 

9.2.4. Autres informations

 

Principales hypothèses actuarielles :

 

 

Exercice 2015

Exercice 2014

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Compléments de retraite CAR

Autres régimes de retraite

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Compléments de retraite CAR

Autres régimes de retraite

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Taux d'actualisation

1,83 %

1,44 %

2,29 %

1,62 %

1,57 %

0,90 %

1,61 %

1,41 %

Taux d'inflation

1,70 %

1,70 %

1,70 %

1,70 %

1,80 %

1,80 %

1,80 %

1,80 %

Duration

15 ans

10

16

12

16

8

17

13

 

Sensibilité de la dette actuarielle aux variations des principales hypothèses

 

Au 31 décembre 2015, une baisse de 1 % du taux d’actualisation et du taux d’inflation aurait les impacts suivants sur la dette actuarielle du régime de la Caisse Autonome de Retraite (CAR) :

 

En % et milliers d'Euros

CARBP

%

montant

Variation de + 1% du taux d'actualisation

-12,84 %

-6 611

Variation de -1% du taux d'actualisation

+16,19 %

8 335

 

Échéancier des paiements – flux (non actualisés) de prestations versés aux bénéficiaires

 

(En milliers d'Euros)

CAR - BP

N+1 à N+5

185 543

N+6 à N+10

184 920

N+11 à N+15

176 547

N+16 à N+20

159 930

> N+20

409 324

 

Ventilation de la juste valeur des actifs du régime. — Au 31 décembre 2015, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 50 % en produits de taux, 40 % en actions et 10 % en autres actifs.

 

Note 10. – Information sectorielle

 

Le Groupe Banque Populaire Val de France exerçant l’essentiel de ses activités dans le secteur de la Banque Commerciale et Assurance, la production des tableaux détaillés n’est pas nécessaire.

L’analyse géographique des indicateurs sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités. Le Groupe Banque Populaire Val de France réalise ses activités en France.

 

Note 11. – Engagements

 

11.1. Engagements de financement

Le montant communiqué correspond à la valeur nominale de l’engagement donné.

 

En milliers d'euros

31/12/2015

31/12/2014

Engagements de financement donnés en faveur :

878 638

774 267

Des établissements de crédit

0

0

De la clientèle

878 638

774 267

Ouvertures de crédit confirmées

873 134

768 768

Ouvertures de crédit documentaires

5 363

5 279

Autres engagements

141

220

Engagements de financement reçus :

0

440 000

D'établissements de crédit

0

440 000

De la clientèle

0

0

 

11.2. Engagements de garantie

Le montant communiqué correspond à la valeur nominale de l’engagement donné.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Engagements de garantie donnés :

427 366

479 349

D'ordre des établissements de crédit

103

0

D'ordre de la clientèle

427 126

479 091

Engagements sur titres

137

258

Engagements de garantie reçus :

1 553 857

1 442 281

D'établissements de crédit

1 430 862

1 335 244

De la clientèle

122 858

106 779

Engagements sur titres

137

258

 

Les engagements de garantie sont des engagements par signature.

Les « valeurs affectées en garanties » figurent dans la note 13 « Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs donnés en garantie ».

Les « valeurs reçues en garantie » figurent dans la note 13 « Actifs financiers reçus en garantie et dont l'entité peut disposer ».

 

Note 12. – Transactions avec les parties liées

 

Les parties liées au groupe sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, BPCE, les centres informatiques et les principaux dirigeants du groupe.

 

12.1. Transactions avec les sociétés consolidées. — Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du Groupe Banque Populaire Val de France consolidées par intégration globale sont totalement éliminées en consolidation.

Dans ces conditions, sont renseignées ci-après les opérations réciproques avec :

— l’organe central BPCE ;

— les co-entreprises qui sont mises en équivalence ;

— les entités sur lesquelles le Groupe exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées) ;

— les autres entités contrôlées par les Banques Populaires prises dans leur ensemble (tel que BPCE Achats) et les centres informatiques (tels que I-BP).

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Sociétés-mères avec contrôle conjoint

Co-entreprises

Autres

Sociétés-mères avec contrôle conjoint

Co-entreprises

Autres

Actifs : prêts et avances

555 669

0

17

631 892

0

362

Instruments de capitaux propres

750 672

18 000

12 435

750 674

18 000

10 575

Autres créances

67 546

0

0

95 620

0

0

Total des actifs

1 373 887

18 000

12 452

1 478 186

18 000

10 937

Passifs : dépôts

763 112

0

0

992 943

0

0

Autres passifs financiers

0

0

0

0

0

0

Autres passifs

0

0

0

0

0

0

Total des passifs

763 112

0

0

992 943

0

0

Charges d'intérêts

-5 346

0

0

-11 874

0

0

Honoraires et commissions

-1 744

0

-2 851

-1 045

0

-2 898

Total des charges

-7 090

0

-2 851

-12 919

0

-2 898

Produits d'intérêts

6 564

0

0

11 320

0

0

Honoraires et commissions

0

0

0

16

0

0

Produits de dividendes

15 084

0

0

14 007

0

0

Total des produits

21 648

0

0

25 343

0

0

Garantie émises

0

0

0

0

0

0

Garantie reçues

0

0

0

440 000

0

0

Total des engagements

0

0

0

440 000

0

0

 

La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée en note 17 - Périmètre de consolidation.

 

12.2. Transactions avec les dirigeants. — Les principaux dirigeants sont les membres du Conseil d’administration et de la Direction Générale de la Banque Populaire Val de France.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Avantages à court terme

716

634

Avantages postérieurs à l’emploi

 

0

Avantages à long terme

 

0

Indemnités de fin de contrat de travail

 

0

Paiements en actions

 

0

Total

716

634

 

Les avantages à court terme comprennent les rémunérations, jetons de présence et avantages versés aux membres du directoire et aux membres du conseil de surveillance.

Depuis 2009, les dirigeants n’ont bénéficié d’aucune attribution d’options de souscription, d’achat d’actions ou d’attribution d’actions gratuites.

 

Autres transactions avec les dirigeants mandataires sociaux

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Montant global des prêts accordés

54 004

54 275

Montant global des garanties accordées

6 161

3 906

 

Note 13. – Actifs financiers transférés, autres actifs financiers donnés en garantie et actifs reçus en garantie dont l’entité peut disposer

 

13.1. Actifs financiers transfères non intégralement decomptabilises et autres actifs financiers donnes en garantie

 

(En milliers d'Euros)

Prêts de titres "secs"

Pensions

Actifs cédés ou affectés en garantie

Titrisations

31 décembre 2015

Valeur nette comptable

Valeur nette comptable

Valeur nette comptable

Valeur nette comptable

Juste Valeur

Valeur nette comptable

Actifs financiers donnés en garantie

 

 

 

 

 

 

Titres à revenu fixe

0

0

0

0

0

0

Titres à revenu variable

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivé

0

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

0

0

0

0

0

0

Titres à revenu fixe

10 000

0

0

0

0

10 000

Titres à revenu variable

0

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

10 000

0

0

0

0

10 000

Instruments dérivés de couverture

0

0

0

0

0

0

Titres à revenu fixe

0

0

0

0

0

0

Titres de participation

0

0

0

0

0

0

Autres titres à revenu variable

0

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers disponibles à la vente

0

0

0

0

0

0

Prêts et créances sur les établissements de crédit

0

0

0

0

0

0

Prêts et créances sur la clientèle

0

0

2 449 954

1 296 000

1 296 000

3 745 954

Titres assimilés à des prêts et créances sur les établissements de crédit

0

10 137

0

0

0

10 137

Titres assimilés à des prêts et créances sur la clientèle

0

0

0

0

0

0

Prêts et créances

0

10 137

2 449 954

1 296 000

1 296 000

3 756 091

Effets publics et assimilés

0

0

0

0

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

0

0

0

0

0

Actifs détenus jusqu'à l'échéance

0

0

0

0

0

0

Total des actifs financiers donnés en garantie

10 000

10 137

2 449 954

1 296 000

1 296 000

3 766 091

Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés

10 000

10 137

432 803

1 296 000

1 296 000

1 748 940

 

Le montant des passifs associés aux actifs financiers donnés en garantie dans le cadre des pensions s'élève à 8 624 milliers d'euros.

 

13.1.1.. Commentaires sur les actifs financiers transférés

 

Mises en pension et prêts de titres. — Le Groupe Banque Populaire Val de France réalise des opérations de mise en pension, ainsi que des prêts de titres.

Selon les termes desdites conventions, le titre peut être cédé de nouveau par le cessionnaire durant la durée de l’opération de pension ou de prêt. Le cessionnaire doit néanmoins le restituer au cédant, à maturité de l’opération. Les flux de trésorerie générés par le titre sont également transmis au cédant.

Le Groupe Banque Populaire Val de France considère avoir conservé la quasi-totalité des risques et avantages des titres mis en pension ou prêtés. Par conséquent, ces derniers n’ont pas été décomptabilisés. Un financement a été enregistré au passif en cas de mises en pension ou de prêts de titres financés.

Ces opérations incluent notamment les titres apportés à BPCE pour mobilisation au nom du Groupe BPCE auprès de la Banque centrale européenne (BCE), dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie.

 

Cessions de créances. — Le Groupe Banque Populaire Val de France cède des créances à titre de garantie (articles L.211-38 ou L.313-23 et suivants du Code monétaire et financier) dans le cadre de refinancements garantis, notamment auprès de la banque centrale. Ce type de cession à titre de garantie emporte transfert juridique des droits contractuels, et donc « transfert d’actifs » au sens de l’amendement à IFRS 7. Le groupe reste néanmoins exposé à la quasi-totalité des risques et avantages, ce qui se traduit par le maintien des créances au bilan.

 

Titrisations consolidées avec investisseurs externes. — Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de l’amendement à IFRS 7.

En effet, le groupe a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan du groupe via la consolidation du fonds).

Pour les opérations de titrisation consolidées, par transparence :

— la quote-part des créances cédées revenant aux investisseurs externes est considérée comme étant donnée en garantie à des tiers ;

— la quote-part des créances cédées revenant aux parts et obligations auto souscrites par le groupe, et éliminées en consolidation, n’est pas considérée comme étant donnée en garantie, sauf si ces titres ont été apportés au pool de trésorerie du Groupe BPCE ou utilisés dans le cadre d’un mécanisme de refinancement.

Au 31 décembre 2015, 1 296 000 milliers d’euros d’obligations du FCT BPCE Master Home Loans, auto-souscrites par le groupe et éliminées en consolidation, ont été prêtées à BPCE dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE.

En regard de ce montant, aucun refinancement n’a été reçu, le Groupe Banque Populaire Val de France n’en ayant pas exprimé le besoin auprès de la trésorerie centrale du Groupe BPCE.

 

13.1.2. Commentaires sur les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés. — Les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés sont généralement affectés en garantie sous forme de nantissements. Les principaux dispositifs concernés sont Banques Populaires Covered Bonds, la CRH (Caisse de refinancement de l’habitat), BPCE SFH.

Par ailleurs, conformément au cadre légal français, les garanties intrinsèques attachées aux émissions d’obligations sécurisées ne sont pas comptabilisées en engagements de garantie donnés.

 

13.1.3. Actifs financiers reçus en garantie dont l'entité peut disposer

 

En milliers d'euros

Instruments financiers réutilisables

Juste valeur des instruments financiers réutilisables non réutilisés

Juste valeur des instruments financiers réutilisés

31/12/2015

31/12/2014

31/12/2015

31/12/2014

Titres à revenu fixe

0

0

0

0

Titres à revenu variable

0

0

0

0

Prêts et avances

0

0

0

0

Autres

0

0

0

0

Total des actifs financiers reçus en garantie dont l'entité peut disposer

0

0

0

0

 

Note 14. – Compensation d’actifs et de passifs financiers

 

Le Groupe Banque Populaire Val de France n’opère pas de compensation d’actifs et de passifs financiers au bilan en application des règles de compensation d’IAS 32.

 

Les actifs et passifs financiers « sous accords de compensation non compensés au bilan » correspondent aux encours d’opérations sous contrats cadres de compensation ou assimilés, mais qui ne satisfont pas aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32. C’est le cas notamment des dérivés ou d’encours de pensions livrées de gré à gré faisant l’objet de conventions cadres au titre desquelles les critères du règlement net ou la réalisation d’un règlement simultané de l’actif et du passif ne peut être démontré ou bien pour lesquelles le droit à compenser ne peut être exercé qu’en cas de défaillance, d’insolvabilité ou de faillite de l’une ou l’autre des parties au contrat.

Pour ces instruments, les colonnes « Actifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie » et « Passifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie » comprennent notamment :

— pour les opérations de pension :

– les emprunts ou prêts résultant d’opérations de pensions inverses avec la même contrepartie, ainsi que les titres reçus ou donnés en garantie (pour la juste valeur desdits titres),

– les appels de marge sous forme de titres (pour la juste valeur desdits titres) ;

— pour les opérations de dérivés, les justes valeurs de sens inverse avec la même contrepartie, ainsi que les appels de marge sous forme de titres.

 

Les appels de marge reçus ou versés en trésorerie figurent dans les colonnes « Appels de marge reçus (cash collateral) » et « Appels de marge versés (cash collateral) ».

 

14.1. Actifs financiers

Actifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Montant net des actifs financiers présenté au bilan

Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie

Appels de marge reçus (cash collateral)

Exposition nette

Montant net des actifs financiers présenté au bilan

Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie

Appels de marge reçus (cash collateral)

Exposition nette

Dérivés

99 381

37 145

53 900

8 336

118 942

40 121

65 400

78 821

Opérations de pension

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres actifs

0

0

0

0

0

0

0

0

Total

99 381

37 145

53 900

8 336

118 942

40 121

0

78 821

 

14.2. Passifs financiers :

Passifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan

 

En milliers d'euros

31 décembre 2015

31 décembre 2014

Montant net des passifs financiers présenté au bilan

Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie

Appels de marge versés (cash collateral)

Exposition nette

Montant net des passifs financiers présenté au bilan

Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie

Appels de marge versés (cash collateral)

Exposition nette

Dérivés

41 789

37 145

0

4 644

41 550

40 121

0

1 429

Opérations de pension

8 624

0

0

8 624

41 811

0

0

41 811

Autres passifs

0

0

0

0

0

0

0

0

Total

50 413

37 145

0

13 268

83 361

40 121

0

43 240

 

Note 15. – Juste valeur des actifs et passifs financiers au coût amorti

 

Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations.

En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique.

Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie attendus.

Les hypothèses simplificatrices retenues pour évaluer la juste valeur des instruments au coût amorti sont présentées en note 4.1.6.

 

(En milliers d'Euros)

31 décembre 2015

31 décembre 2014

Juste valeur

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Juste valeur

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Actifs financiers au cout amorti

 

 

 

 

 

 

 

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit

1 308 006

0

320 188

987 818

1 443 195

0

278 482

1 164 713

Prêts et créances sur la clientèle

10 383 894

0

153 641

10 230 253

10 442 966

0

222 066

10 220 900

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

0

0

0

0

0

0

0

0

Passifs financiers au cout amorti

 

 

 

 

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

1 934 156

0

9 181

1 924 975

2 406 243

0

49 072

2 357 171

Dettes envers la clientèle

8 344 580

0

3 268 926

5 075 654

7 964 526

0

2 856 673

5 107 853

Dettes représentées par un titre

921 141

0

0

921 141

879 948

0

0

879 948

Dettes subordonnées

14 168

0

14 168

0

15 676

0

15 676

0

 

Note 16. – Intérêts dans les entités structurées non consolidées

 

16.1. Nature des intérêts dans les entités structurées non consolidées. — Une entité structurée non consolidée est une entité structurée qui n’est pas contrôlée et donc pas comptabilisée selon la méthode de l’intégration globale. En conséquence, les intérêts détenus dans une coentreprise ou une entreprise associée qui ont le caractère d’entité structurée relèvent du périmètre de cette annexe.

Il en est de même des entités structurées contrôlées et non consolidées pour des raisons de seuils.

Sont concernées toutes les entités structurées dans lesquelles le Groupe Banque Populaire Val de France détient un intérêt et intervient avec l’un ou plusieurs des rôles suivants :

— originateur / structureur / arrangeur ;

— agent placeur ;

— gestionnaire ;

— ou, tout autre rôle ayant une incidence prépondérante dans la structuration ou la gestion de l’opération (ex : octroi de financements, de garanties ou de dérivés structurants, investisseur fiscal, investisseur significatif,…).

 

Au cas particulier de la gestion d'actifs, les investissements dans des structures de capital-investissement / risque ou des fonds immobiliers sont présentés sauf caractère non significatif pour le Groupe Banque Populaire Val de France.

Un intérêt dans une entité correspond à toute forme de lien contractuel ou non contractuel exposant le Groupe Banque Populaire Val de France à un risque de variation des rendements associés à la performance de l’entité. Les intérêts dans une autre entité peuvent être attestés, entre autres, par la détention d’instruments de capitaux propres ou de titres de créance, ainsi que, par d’autres formes de liens, telles qu’un financement, un crédit de trésorerie, un rehaussement de crédit, l’octroi de garanties ou des dérivés structurés.

Le Groupe Banque Populaire Val de France restitue dans la note 16.2 l’ensemble des opérations enregistrées à son bilan au titre des risques associées aux intérêts détenus dans les entités structurées retenues dans le périmètre ci-avant.

Les entités structurées avec lesquelles le Groupe Banque Populaire Val de France est en relation peuvent être regroupées en deux familles : les entités mises en œuvre dans l’activité de gestion d’actif et les entités créées dans le cadre d’un financement structuré.

Gestion d’actif :

La gestion d'actifs financiers (aussi appelée gestion de portefeuille ou Asset Management) consiste à gérer des capitaux ou des fonds confiés par des investisseurs en investissant dans les actions, les obligations, les sicav de trésorerie, les hedge funds etc.

L’activité de gestion d’actif qui fait appel à des entités structurées est représentée par la gestion collective ou gestion de fonds. Elle regroupe plus spécifiquement les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier (autres que les structures de titrisation) ainsi que les organismes équivalents de droit étranger. Il s’agit en particulier d’entités de type OPCVM, fonds immobiliers et fonds de capital investissement.

Financements (d’actifs) structurés :

Le financement structuré désigne l'ensemble des activités et produits mis en place pour apporter des financements aux acteurs économiques tout en réduisant le risque grâce à l'utilisation de structures complexes. Il s’agit de financements d’actifs mobiliers (afférents aux transports aéronautiques, maritimes ou terrestres, télécommunication…), d’actifs immobiliers et d’acquisition de sociétés cibles (financements en LBO).

Le groupe peut être amené à créer une entité structurée dans laquelle est logée une opération de financement spécifique pour le compte d’un client. Il s'agit d'organisation contractuelle et structurelle. Les spécificités de ces financements se rattachent à la gestion des risques, avec le recours à des notions telles que le recours limité ou la renonciation à recours, la subordination conventionnelle et/ou structurelle et l'utilisation de véhicules juridiques dédié appelé en particulier à porter un contrat unique de crédit-bail représentatif du financement accordé.

 

16.2. Nature des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées. — Les actifs et passifs comptabilisés dans les différents postes du bilan du groupe au titre des intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées contribuent à la détermination des risques associés à ces entités.

Les valeurs recensées à ce titre à l’actif du bilan, complétées des engagements de financement et de garantie donnés sous déduction des engagements de garantie reçus, sont retenues pour apprécier l’exposition maximale au risque de perte.

Le poste « notionnel des dérivés » correspond au notionnel des ventes d’options vis-à-vis des entités structurées.

Les données en question sont présentées ci-dessous, agrégées sur la base de leur typologie d’activité.

 

(En milliers d'Euros)

Titrisation

Gestion d'actifs

Financements structurés

Autres activités

Total au 31 décembre 2015

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

0

0

0

0

0

Instruments dérivés de transaction

0

0

0

0

0

Instruments financiers classés en trading (hors dérivés)

0

0

0

0

0

Instruments financiers classés en juste valeur sur option

0

0

0

0

0

Actifs financiers disponibles à la vente

0

57 386

20 309

0

77 695

Prêts et créances

5 000

32 200

13 735

0

50 935

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

0

0

0

0

0

Actifs divers

0

0

0

0

0

Total actif

5 000

89 586

34 044

0

128 630

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

0

0

0

0

0

Provisions

0

0

14 047

0

14 047

Total passif

0

0

14 047

0

14 047

Engagements de financement donnés

0

0

0

0

0

Engagements de garantie donnés

0

0

0

0

0

Garanties reçues

0

0

0

0

0

Notionnel des dérivés

0

0

0

0

0

Exposition maximale au risque de perte

0

0

0

0

0

Taille de l'entité structurée

0

989 641

32 494

0

1 022 135

 

16.3. Revenus et valeur comptable des actifs transférés dans les entités structurées non consolidées sponsorisées. — Une entité structurée est sponsorisée par une entité du groupe lorsque les deux indicateurs suivants sont cumulativement satisfaits :

— elle est impliquée dans la création et la structuration de l’entité structurée ;

— elle contribue au succès de l’entité en lui transférant des actifs ou en gérant les activités pertinentes.

Lorsque le rôle de l’entité du groupe se limite simplement à un rôle de conseil, d’arrangeur, de dépositaire ou d’agent placeur, l’entité structurée est présumée ne pas être sponsorisée.

 

Le Groupe Banque Populaire Val de France n’est pas sponsor d’entités structurées.

 

Note 17. – Périmètre de consolidation

 

17.1. Évolution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2015. — Le périmètre de consolidation n’a pas évolué au cours de l’exercice 2015.

 

17.2. Opérations de titrisation. — Au 31 décembre 2014, deux nouvelles entités structurées (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : le FCT BPCE Master Home Loans et le FCT BPCE Master Home Loans Demut, tous deux nés de l’opération « Titrisation » réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 26 mai 2014.

Cette opération s’est traduite par une cession de crédits à l'habitat au FCT BPCE Master Home Loans et in fine une souscription des titres qu'ont émis les entités ad hoc par les établissements ayant cédé les crédits. L'opération « Titrisation » permet de maintenir à un niveau élevé le collatéral du Groupe BPCE éligible aux opérations de refinancement de l'Eurosystème, les titres créés étant éligibles aux opérations de refinancement.

Le Groupe Banque Populaire Val de France a participé à l’opération « Titrisation ». A ce titre, il consolidé son « silo », entité structurée dont il détient le contrôle, puisqu’il est exposé, ou qu’il a droit, à l’intégralité des rendements variables de son « silo » de FCT.

 

17.3. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2015. — Les entités dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées selon le principe de la significativité ascendante. Selon ce principe, toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-ci.

Le Groupe Banque Populaire Val de France a considéré que les sociétés Financière Vecteur, Val de France Immo et Val de France Transaction ne présentaient pas de caractère de significativité suffisant pour être comprises dans le périmètre de consolidation du Groupe Banque Populaire Val de France.

Entités consolidantes :

— Banque Populaire Val de France

— SOCAMI Val de France

— SOCAMA Val de France

Entités consolidées par intégration globale :

— EURL Vecteur détenue par la Banque Populaire Val de France à 100%

— SASU Sociétariat Val de France détenue par l’EURL Vecteur à 100%

Société consolidée par mise en équivalence (entreprise associée)

— Société de Banque et de l’Expansion

Le pourcentage de contrôle et d’intérêt de la Banque Populaire Val de France est de 49,99%.

 

Note 18. – Honoraires des commissaires aux comptes

 

Le montant des honoraires des Commissaires aux Comptes, au titre de leur mission de Commissariat aux Comptes, de certification et d’examen des comptes individuels et consolidés du Groupe Banque Populaire Val de France, comptabilisés sur l’exercice 2015, s’élève à 224 milliers d’euros hors taxes dont 105 milliers d’euros pour KPMG Audit et 119 milliers d’euros pour Thierry MOREL et Associés.

 

 

VII. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés

 (Exercice clos le 31 décembre 2015)

 

Mesdames, messieurs,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2015, sur :

— le contrôle des comptes consolidés de la société Banque Populaire Val de France Société Anonyme Coopérative à Capital Variable, tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— la vérification spécifique prévue par la loi.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 2.2 « Référentiel » qui expose les effets de la première application de l’interprétation IFRIC 21 « droits ou taxes ».

 

Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

Estimations comptables :

 

Provisionnement des risques de crédit. — Comme indiqué dans les notes 4.1.7 et 7.1 de l’annexe aux comptes consolidés, votre Groupe constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations et provisions sur base individuelle et de portefeuille.

Dépréciations relatives aux actifs financiers disponibles à la vente

Votre Groupe comptabilise des dépréciations sur des actifs disponibles à la vente (notes 4.1.7, 5.4, et 6.4 de l’annexe) :

 

— pour les instruments de capitaux propres lorsqu’il existe une indication objective de baisse prolongée ou de baisse significative de la valeur de ces actifs ;

— pour les instruments de dette lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif à l’identification d’indices de perte de valeur, la valorisation des lignes les plus significatives, ainsi que les estimations ayant conduit, le cas échéant, à la couverture des pertes de valeur par des dépréciations. La note 4.1.6 de l’annexe précise notamment l’approche qui a été retenue pour la valorisation des titres BPCE.

 

Valorisation et dépréciation des instruments financiers. — Votre Groupe détient des positions sur titres et sur instruments financiers. La note 4.1 de l’annexe aux comptes consolidés expose les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par le Groupe et des informations fournies dans la note de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

Provisionnement des engagements sociaux

Votre Groupe constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 4.9 et 9 de l’annexe.

 

Provisionnement des produits d’épargne logement. — Votre Groupe constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné les modalités de détermination de ces provisions et avons vérifié que les notes 4.5 et 5.16.3 de l’annexe aux comptes consolidés donnent une information appropriée.

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

II. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au Groupe données dans le rapport de gestion.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Paris La Défense et Chartres, le 26 avril 2016.

 

Les commissaires aux comptes :

 

 

C. — Rapport de gestion

 

Le rapport de gestion du Conseil d’administration de la Banque Populaire Val de France fait partie intégrante du rapport annuel 2015 de la Banque Populaire Val de France, et est disponible sur demande auprès du service Communication, à l’adresse du siège social de la Banque Populaire Val de France, 9 avenue NEWTON, 78183 SAINT QUENTIN EN YVELINES Cedex.

 

 

1603007

27/04/2016 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Val de France
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1561
Texte de l'annonce :

1601561

27 avril 2016BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°51


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE

 Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier

et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social: 9, avenue Newton, 78180 Montigny-le-Bretonneux.

549 800 373 R.C.S. Versailles.

 Situation au 31 mars 2016.

(En milliers d'Euros)

 

ACTIF

Montant

Caisse, Banques Centrales, C.C.P.

97 073

Effets Publics et Valeurs assimilées

298 153

Créances sur les Établissements de Crédit

1 366 725

Opérations avec la clientèle

8 507 292

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

1 577 950

Actions et Autres Titres à revenu variable

18 827

Participations et autres titres détenus à long terme

761 408

Parts dans les entreprises liées

28 008

Immobilisations Incorporelles

894

Immobilisations corporelles

141 140

Autres Actifs

42 138

Comptes de Régularisation

186 432

TOTAL ACTIF

13 026 040

 

PASSIF

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

1 929 187

Opérations avec la clientèle

8 268 637

Dettes représentées par un titre

827 310

Autres Passifs

114 272

Comptes de Régularisation

268 337

Provisions

123 858

Dettes subordonnées

0

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

234 288

CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-)

1 260 151

Capital souscrit

383 658

Primes d'émission

7 445

Réserves

650 236

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

967

Report à nouveau (+/-)

217 845

TOTAL PASSIF

13 026 040

 

HORS–BILAN

Montant

ENGAGEMENTS DONNÉS :

 

Engagements de financement

888 440

Engagements de garantie

435 054

Engagements sur titres

145

ENGAGEMENTS REÇUS :

 

Engagements de financement

0

Engagements de garantie

1 639 463

Engagements sur titres

2 645

 

 

1601561

29/01/2016 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Val de France
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 108
Texte de l'annonce :

1600108

29 janvier 2016BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°13


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BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social: 9, avenue Newton 78 180 MONTIGNY-LE-BRETONNEUX.

549 800 373 R.C.S. Versailles.

Situation au 31 décembre 2015.

(En milliers d'Euros)

 

ACTIF

Montant

Caisse, Banques Centrales, C.C.P.

151 601

Effets Publics et Valeurs assimilées

228 839

Créances sur les Établissements de Crédit

1 291 962

Opérations avec la clientèle

8 466 041

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

1 606 682

Actions et Autres Titres à revenu variable

19 453

Participations et autres titres détenus à long terme

761 412

Parts dans les entreprises liées

28 008

Immobilisations Incorporelles

958

Immobilisations corporelles

141 035

Autres Actifs

49 627

Comptes de Régularisation

246 961

TOTAL ACTIF

12 992 579

 

PASSIF

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

1 830 840

Opérations avec la clientèle

8 301 606

Dettes représentées par un titre

824 987

Autres Passifs

139 664

Comptes de Régularisation

352 407

Provisions

125 225

Dettes subordonnées

0

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

234 288

CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-)

1 183 562

Capital souscrit

380 650

Primes d'émission

7 445

Réserves

650 236

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

1 267

Report à nouveau (+/-)

143 965

TOTAL PASSIF

12 992 579

 

HORS-BILAN

Montant

ENGAGEMENTS DONNÉS :

 

Engagements de financement

878 610

Engagements de garantie

427 257

Engagements sur titres

137

ENGAGEMENTS REÇUS :

 

Engagements de financement

0

Engagements de garantie

1 674 829

Engagements sur titres

137

 

 

1600108

28/10/2015 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Val de France
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 4875
Texte de l'annonce :

1504875

28 octobre 2015BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°129


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BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire

et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 9, avenue Newton 78 180 MONTIGNY-LE-BRETONNEUX.

549 800 373 R.C.S. Versailles.

 

Situation au 30 septembre 2015.

(En milliers d'Euros)

 

ACTIF

Montant

Caisse, Banques Centrales, C.C.P.

126 065

Effets Publics et Valeurs assimilées

232 079

Créances sur les Établissements de Crédit

1 216 647

Opérations avec la clientèle

8 358 788

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

1 604 465

Actions et Autres Titres à revenu variable

20 271

Participations et autres titres détenus à long terme

744 267

Parts dans les entreprises liées

28 008

Immobilisations Incorporelles

973

Immobilisations corporelles

142 073

Autres Actifs

30 868

Comptes de Régularisation

189 422

TOTAL ACTIF

12 693 926

 

PASSIF

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

1 741 022

Opérations avec la clientèle

8 205 586

Dettes représentées par un titre

783 558

Autres Passifs

154 303

Comptes de Régularisation

265 064

Provisions

117 618

Dettes subordonnées

0

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

234 288

Capitaux Propres Hors FRBG (+/-)

1 192 487

Capital souscrit

387 295

Primes d'émission

7 445

Réserves

650 236

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

3 547

Report à nouveau (+/-)

143 965

TOTAL PASSIF

12 693 926

 

HORS-BILAN

Montant

Engagements donnés :

 

Engagements de financement

948 171

Engagements de garantie

427 237

Engagements sur titres

211

Engagements reçus :

 

Engagements de financement

440 000

Engagements de garantie

1 705 300

Engagements sur titres

211

 

 

1504875

27/07/2015 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque Populaire Val de France
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 4022
Texte de l'annonce :

1504022

27 juillet 2015BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°89


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: 9, avenue Newton, 78180 Montigny-le-Bretonneux

549 800 373 R.C.S. Versailles

 

Situation au 30 juin 2015.

(En milliers d'Euros)

 

Actif

Montant

Caisse, Banques Centrales, CCP

116 066

Effets Publics et Valeurs assimilées

231 942

Créances sur les Établissements de Crédit

1 213 601

Opérations avec la clientèle

8 359 459

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

1 598 596

Actions et Autres Titres à revenu variable

20 536

Participations et autres titres détenus à long terme

750 459

Parts dans les entreprises liées

28 008

Immobilisations Incorporelles

1 043

Immobilisations corporelles

143 341

Autres Actifs

49 194

Comptes de Régularisation

172 902

Total actif

12 685 147

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

1 780 968

Opérations avec la clientèle

8 116 440

Dettes représentées par un titre

827 302

Autres Passifs

158 529

Comptes de Régularisation

243 307

Provisions

118 321

Dettes subordonnées

0

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

234 288

CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-)

1 205 992

Capital souscrit

400 000

Primes d'émission

7 445

Réserves

650 236

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

4 347

Report à nouveau (+/-)

143 964

Total passif

12 685 147

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

Engagements de financement

867 467

Engagements de garantie

443 797

Engagements sur titres

141

Engagements reçus

 

Engagements de financement

742 000

Engagements de garantie

1 767 609

Engagements sur titres

141

 

 

1504022

10/06/2015 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque Populaire Val de France
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N1)
Numéro d'affaire : 2989
Texte de l'annonce :

1502989

10 juin 2015BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°69


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE

 Société Anonyme Coopérative de Banque Populaire à capital variable

Siège social : 9, avenue Newton, 78180 Montigny le Bretonneux

549 800 373 R.C.S. Versailles

 

A. — Comptes individuels au 31 décembre 2014.

 

I. — Bilan et hors bilan.

 (En milliers d’euros)

 

Actif

Notes

31/12/2014

31/12/2013

Caisses, banques centrales

 

116 561

172 673

Effets publics et valeurs assimilées

3.3

228 846

67 477

Créances sur les établissements de crédit

3.1

1 404 306

1 196 977

Operations avec la clientèle

3.2

8 342 611

9 795 775

Obligations et autres titres à revenu fixe

3.3

1 611 753

325 219

Actions et autres titres à revenu variable

3.3

26 659

33 690

Participations et autres titres détenus à long terme

3.4

740 897

739 365

Parts dans les entreprises liées

3.4

27 798

27 798

Operations de crédit-bail et de locations simples

 

0

0

Immobilisations incorporelles

3.5

1 119

916

Immobilisations corporelles

3.5

145 667

150 439

Autres actifs

3.7

54 383

58 318

Comptes de régularisation

3.8

281 269

197 816

Total de l'actif

 

12 981 870

12 766 463

 

Hors bilan

Notes

31/12/204

31/12/2013

Engagements donnés

 

 

 

Engagements de financement

4.1

774 267

705 673

Engagements de garantie

4.1

479 144

499 986

Engagements sur titres

 

258

274

 

Passif

Notes

31/12/2014

31/12/2013

Banques centrales

 

0

0

Dettes envers les établissements de crédit

3.1

2 248 454

2 031 540

Operations avec la clientèle

3.2

7 908 958

7 723 974

Dettes représentées par un titre

3.6

779 433

1 230 039

Autres passifs

3.7

145 976

64 354

Comptes de régularisation

3.8

331 914

213 309

Provisions

3.9

117 828

117 981

Dettes subordonnées

3.10

0

0

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

3.11

234 288

228 288

Capitaux propres hors FRBG

3.12

1 215 019

1 156 979

Capital souscrit

 

400 000

400 000

Primes d'émission

 

7 445

7 445

Réserves

 

650 236

650 236

Ecart de réévaluation

 

0

0

Provisions réglementées et subventions d'investissement

 

5 947

5 947

Report à nouveau

 

81 568

28 740

Résultat de l'exercice (+/-)

 

69 824

64 611

Total du passif

 

12 981 870

12 766 463

 

Hors bilan

Notes

31/12/2014

31/12/2013

Engagements reçus

 

 

 

Engagements de financement

4.1

440 000

640 000

Engagements de garantie

4.1

1 889 876

2 974 051

Engagements sur titres

 

258

274

 

II. — Compte de résultat.

 

En milliers d’euros

Notes

Exercice 2014

Exercice 2013

Intérêts et produits assimilés

5.1

425 634

446 574

Intérêts et charges assimilées

5.1

-195 613

-224 227

Produits sur opérations de crédit-bail et de locations simples

 

0

0

Charges sur opérations de crédit-bail et de locations simples

 

0

0

Revenus des titres à revenu variable

5.2

22 097

6 019

Commissions (produits)

5.3

181 255

186 027

Commissions (charges)

5.3

-29 272

-28 098

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

5.4

3 116

3 707

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

5.5

3 671

1 966

Autres produits d'exploitation bancaire

5.6

5 220

2 335

Autres charges d'exploitation bancaire

5.6

-6 328

-6 537

Produit net bancaire

 

409 781

387 769

Charges générales d'exploitation

5.7

-246 998

-238 381

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-13 854

-14 008

Résultat brut d'exploitation

 

148 929

135 380

Coût du risque

5.8

-38 628

-34 681

Résultat d'exploitation

 

110 301

100 700

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

5.9

-417

344

Résultat courant avant impôt

 

109 884

101 044

Résultat exceptionnel

5.10

0

0

Impôt sur les bénéfices

5.11

-34 060

-36 433

Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées

 

-6 000

0

Résultat net

 

69 824

64 611

 

III. — Notes annexes aux comptes individuels annuels

 

Note 1. – Cadre général

 

1.1. Le Groupe BPCE.Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d'Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 18 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du Groupe.

Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau Caisse d'Epargne comprend les Caisses d'Epargne et les sociétés locales d'épargne (SLE).

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires.

Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 18 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du Groupe.

 

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, structure cotée dont le capital est détenu à 71,51 %, qui réunit la Banque de Grande Clientèle, l’Epargne et les Services Financiers Spécialisés ;

— la Banque commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre-mer) ;

— les filiales et participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du Groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du Groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du Groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du Groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d'Epargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du Groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du Groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

 

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banque Populaire, le Fonds Réseau Caisse d'Epargne et de Prévoyance et le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisse d'Epargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt de 450 millions d’euros, effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 180,2 millions d’euros au 31 décembre 2014 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Epargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du Groupe.

 

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du Groupe.

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Epargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des Caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement.

La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d'épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d'épargne considérée, par la Caisse d'Epargne et de Prévoyance dont la société locale d'épargne concernée est l'actionnaire.

Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Evénements significatifs. — L’opération « Titrisation » a été réalisée le 26 mai 2014 par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne.

Dans le cadre de cette opération, deux entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été créées : le FCT BPCE Master Home Loans et le FCT BPCE Master Home Loans Demut.

 

Cette opération se traduit par une cession de crédits à l'habitat au FCT BPCE Master Home Loans et in fine une souscription des titres qu'ont émis les entités ad hoc par les établissements ayant cédé les crédits.

— le FCT BPCE Master Home Loans achète les créances et émet des parts résiduelles, des obligations séniores et subordonnées ;

— le FCT BPCE Master Home Loans Demut souscrit les parts résiduelles et les obligations subordonnées émises par BPCE Master Home Loans et émet des parts résiduelles et des obligations subordonnées. Le rôle de ce FCT est de répartir les résultats et les risques des parts résiduelles et subordonnées entre les cédants, de façon à ce que chacun ne récupère que le rendement de son propre portefeuille cédé (« démutualisation » des risques et des résultats) ;

— les établissements cédants souscrivent l’ensemble des obligations séniores émises par le FCT BPCE Master Home Loan, ainsi que l’ensemble des parts résiduelles et les obligations subordonnées émises par le FCT BPCE Master Home Loan Demut, à hauteur de leur participation dans l’opération.

L’opération « Titrisation » remplace l'opération « BPCE Home Loans » mise en place en 2011 et qui ne remplissait plus les conditions d'éligibilité aux opérations de refinancement de l'Eurosystème.

Elle permet donc de maintenir à un niveau élevé le collatéral du Groupe BPCE éligible aux opérations de refinancement de l'Eurosystème.

Le principal effet de cette opération dans les comptes individuels de la Banque Populaire Val de France concerne la sortie du bilan des créances cédées, qui sont remplacées par les titres souscrits :

— au 31 décembre 2014, 1 445 millions d’euros de créances sont sorties du bilan, pour être remplacées par 1 464 millions d’euros de titres d’investissements (dont 1 296 millions d’euros d’obligations séniors et 168 millions d’euros d’obligations subordonnées), et 300 euros de part résiduelle, comptabilisée en titres de placement à revenu fixe ;

— le résultat dégagé sur les créances est remplacé par du résultat sur titres.

La cession a été réalisée pour un prix égal au capital restant dû augmenté des intérêts courus non échus. Les coûts et produits restant à amortir sur les crédits cédés ont donc affecté immédiatement le résultat, à hauteur de 1 751 milliers d’euros.

 

La position de taux de la Banque Populaire Val de France n’a pas été modifiée de façon significative (indexation des titres comparable à celle des crédits, et surplus d’intérêts encaissés via les revenus de la part résiduelle). Cette opération a donc été sans conséquence sur les opérations de macrocouverture.

La BCE a publié le 26 octobre 2014 les résultats de son évaluation des banques les plus importantes de la zone euro. L’étude comprenait une revue détaillée des actifs des banques (asset quality review ou AQR) ainsi que des tests de résistance (stress tests) menés conjointement avec l’Autorité bancaire européenne (ABE). Cet exercice extrêmement approfondi et d’une ampleur inédite était un préalable à la supervision bancaire unique de la BCE dans la zone euro.

La revue de la qualité des actifs et le test de résistance menés par la BCE et l’ABE confirment la solidité du Groupe BPCE et de la Banque Populaire Val de France. L’impact de la revue de la qualité des actifs est très limité et confirme le niveau adéquat du provisionnement comptable de la Banque Populaire Val de France.

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — Aucun évènement postérieur à la clôture n’est à signaler.

 

Note 2. – Principes et méthodes comptables

 

2.1. Méthodes d’évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels de la Banque Populaire Val de France sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

 

2.2. Changements de méthodes comptables. — À compter du 1er janvier 2014, la Banque Populaire Val de France applique les dispositions de la recommandation de l’Autorité des normes comptables n° 2013-02 du 7 novembre 2013 relative aux règles d’évaluation et de comptabilisation des engagements de retraite et avantages similaires qui permettent de se rapprocher en partie seulement des dispositions de la norme IAS 19 révisée telle qu’adoptée par l’Union Européenne en juin 2012 applicables à compter du 1er janvier 2013 (méthode 2). Ainsi, la méthodologie du « corridor » est maintenue pour les écarts actuariels et l’effet du plafonnement d’actifs est enregistré en résultat.

Comme sous IAS 19 révisée, le coût des services passés est enregistré immédiatement et le produit attendu des placements est déterminé en utilisant le taux d’actualisation de la dette actuarielle.

L’effet du changement de méthode sur les capitaux propres (report à nouveau) au 1er janvier 2014 est une réduction de 1 512 milliers d’euros se ventilant en 713 milliers d’euros pour les écarts actuariels accumulés et 799 milliers d’euros pour le coût des services passés non amortis à la date d’ouverture de l’exercice.

 

2.3. Principes comptables et méthodes d’évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent.

Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

— continuité de l’exploitation ;

— permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ;

— indépendance des exercices ;

Et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :

 

2.3.1. Opérations en devises. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

Les créances, les dettes et les engagements hors bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition.

Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme secs ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats au comptant et de ventes à terme de devises. Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

 

2.3.2. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle. — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné.

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts de la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

 

Créances restructurées. — Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus.

Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt.

Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse.

 

Créances douteuses. — Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution.

L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois, six mois en matière immobilière et pour les créances sur les collectivités territoriales.

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée.

Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

 

Opérations de pension. — Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission bancaire.

Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

 

Dépréciation. — Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement.

Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ».

La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ».

Quand le risque de crédit est identifié, non pas sur base individuelle, mais sur la base d’un portefeuille d’encours présentant des caractéristiques de risques similaires et pour lequel les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance, il est constaté sous forme de provision au passif.

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

 

2.3.3. Titres. — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres ainsi que les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction.

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque.

 

Titres de transaction. — Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligible dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable.

Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus.

A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes.

 

Titres de placement. — Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres.

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 2514-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

 

Titres d’investissement. — Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt.

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres d’investissement ne peuvent pas, sauf exceptions, faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres.

Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

 

Titres de l’activité de portefeuille

 

L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Titres de participation et parts dans les entreprises liées. — Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs.

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Autres titres détenus à long terme. — Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Reclassement d’actifs financiers. — Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants :

— dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

— lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance.

Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes :

— dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

— lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif.

A noter que le Conseil national de la comptabilité, dans son communiqué du 23 mars 2009, précise que « Les possibilités de transferts de portefeuille, en particulier du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement telles qu’elles étaient prévues par l’article 19 du règlement CRB n° 90-01 avant sa mise à jour par le règlement n° 2008-17 du CRC restent en vigueur et ne sont pas abrogées par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) ».

Le règlement n° 2008-17 du CRC remplacé par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) prévoyant des possibilités additionnelles de transferts entre portefeuilles, ces nouvelles possibilités de transferts complètent celles précédemment définies, et ce, à compter de la date d’application de ce règlement le 1er juillet 2008.

Par conséquent, un reclassement du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement demeure possible sur simple changement d’intention, si au jour du transfert, tous les critères du portefeuille d’investissement sont remplis.

 

2.3.4. Immobilisations incorporelles et corporelles. — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par :

— le règlement CRC n° 2004-06 relatif la comptabilisation et à l’évaluation des actifs,

— le règlement CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

Immobilisations incorporelles. — Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation.

Les logiciels sont amortis sur une durée maximum de 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels, en application des dispositions fiscales, est inscrite en amortissement dérogatoire.

Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations.

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire, sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché.

 

Immobilisations corporelles. — Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours.

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu.

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture / étanchéité

20-40 ans

Fondations / ossatures

30-60 ans

Ravalement

10-20 ans

Équipements techniques

10-20 ans

Aménagements techniques

10-20 ans

Aménagements intérieurs

8-15 ans

 

Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien.

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants.

 

2.3.5. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charges à répartir.

Pour les dettes structurées, en application du principe de prudence, seule la partie certaine de la rémunération ou du principal est comptabilisée. Un gain latent n’est pas enregistré. Une perte latente fait l’objet d’une provision.

 

2.3.6. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée, et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers.

Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

La Banque Populaire Val de France n’a pas émis de titres ou emprunts subordonnés.

 

2.3.7. Provisions. — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges directement liés ou non liés à des opérations bancaires au sens de l'article L.311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L.311-2 de ce même Code, nettement précisées quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. A moins d’être couverte par un texte spécifique, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du CRC n° 2000-06.

Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux et une provision pour risques de contrepartie.

 

Engagements sociaux. — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des Normes comptables. Ils sont classés en 4 catégories :

Avantages à court terme :Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

— Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail. Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements nets des actifs de couverture, et le coût des services passés et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus que sont les écarts actuariels.

 

Provisions épargne logement. — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

2.3.8. Fonds pour risques bancaires généraux. — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF.

Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité et aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2).

 

2.3.9. Instruments financiers à terme. — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC.

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

 

Opérations fermes. — Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

— microcouverture (couverture affectée) ;

— macrocouverture (gestion globale de bilan) ;

— positions spéculatives / positions ouvertes isolées ;

— gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

 

Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

En cas de surcouverture caractérisée, une provision pourra être constituée sur l’instrument de couverture, à hauteur de la quote-part en surcouverture, si l’instrument est en moins-value latente. Dans ce cas, la dotation aux provisions affectera le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument.

La comptabilisation des plus ou moins-values latentes est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré).

Sur les marchés de gré à gré (qui incluent les opérations traitées en chambres de compensation), les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées.

Sur les marchés organisés ou assimilés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché.

Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés en tenant compte d’une décote pour risque de contrepartie et valeur actualisée des frais de gestion futurs, si ces ajustements de valorisation sont significatifs. Les dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de ces ajustements de valorisation. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit :

— pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ;

— pour les opérations de microcouverture et de macrocouverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat.

 

Opérations conditionnelles. — Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macrocouverture.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé.

 

2.3.10. Intérêts et assimilés – Commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû.

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

— commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ;

— commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

2.3.11. Revenus des titres. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice. Il en est de même pour les titres super-subordonnés à durée indéterminée répondant à la définition d’un instrument de fonds propres prudentiels Tiers 1. Le Groupe considère en effet que ces revenus ont le caractère d’intérêts.

 

2.3.12. Impôt sur les bénéfices. — Les réseaux Caisses d’Epargne et Banques Populaires ont décidé depuis l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la Loi de finances rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes. Ce mécanisme s’inspire de l’intégration fiscale ouverte aux mutuelles d’assurance et tient compte de critères d’intégration autres que capitalistiques (le critère usuel étant une détention du capital à partir de 95 %).

La Banque Populaire Val de France a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

La charge d’impôt de l’exercice correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice ainsi qu’à la provision pour impôts sur les GIE fiscaux.

 

Note 3. – Informations sur le bilan

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations.

Certaines informations relatives au risque de crédit requises par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont présentées dans le rapport de gestion des risques. Elles font partie des comptes certifiés par les commissaires aux comptes.

 

3.1. Opérations interbancaires :

 

Actif (en milliers d’euros)

31/12/2014

31/12/2013

Créances à vue

278 482

45 951

Comptes ordinaires

278 482

45 951

Comptes et prêts au jour le jour

0

0

Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour

 

 

Valeurs non imputées

 

 

Créances à terme

1 118 009

1 141 179

Comptes et prêts à terme

1 098 009

1 121 179

Prêts subordonnés et participatifs

20 000

20 000

Valeurs et titres reçus en pension à terme

 

 

Créances rattachées

7 597

9 628

Créances douteuses

219

218

Dont créances douteuses compromises

219

218

Dépréciations des créances interbancaires

0

0

Dont dépréciation sur créances douteuses compromises

0

0

Total

1 404 306

1 196 977

 

Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 277 937 milliers d'euros à vue et 500 663 milliers d'euros à terme.

La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 592 497 milliers d'euros au 31 décembre 2014.

 

Passif (en milliers d’euros)

31/12/2014

31/12/2013

Dettes à vue

16 927

20 782

Comptes ordinaires créditeurs

16 927

20 782

Comptes et emprunts au jour le jour

 

 

Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour

 

 

Autres sommes dues

 

 

Dettes à terme

2 190 799

1 972 188

Comptes et emprunts à terme

2 149 139

1 931 968

Valeurs et titres donnés en pension à terme

41 660

40 220

Autres sommes dues

11 841

11 793

Dettes rattachées

28 887

26 777

Total

2 248 454

2 031 540

 

Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 11 406 milliers d'euros à vue et 1 012 651 milliers d'euros à terme.

 

3.2. Opérations avec la clientèle :

3.2.1. Opérations avec la clientèle :

Créances sur la clientèle :

 

Actif (en milliers d’euros)

31/12/2014

31/12/2013

Comptes ordinaires débiteurs

149 825

215 406

Créances commerciales

85 870

86 579

Autres concours à la clientèle

7 791 686

9 220 053

Crédits à l'exportation

2 270

2 227

Crédits de trésorerie et de consommation

444 652

400 862

Crédits à l'équipement

2 666 306

2 747 693

Crédits à l'habitat

4 625 150

6 019 425

Autres crédits à la clientèle

26 931

42 065

Valeurs et titres reçus en pension

0

0

Prêts subordonnés

0

0

Autres

26 376

7 781

Créances rattachées

24 956

28 482

Créances douteuses

490 791

438 383

Dépréciations des créances sur la clientèle

-200 516

-193 127

Total

8 342 611

9 795 775

 

Les créances sur la clientèle éligibles au Système européen de Banque Centrale se montent à 458 439 milliers d’euros.

La diminution du poste « Crédits à l’habitat » s’explique par la participation de la Banque Populaire Val de France à l’opération « Titrisation » décrite en note 1.3.

 

Dettes vis-à-vis de la clientèle :

 

Passif

31/12/2014

31/12/2013

Comptes d'épargne à régime spécial

3 356 007

3 278 040

Livret A

806 365

778 932

PEL/CEL

974 792

895 128

Autres comptes d'épargne à régime spécial

1 574 850

1 603 980

Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle

4 446 082

4 302 649

Dépôts de garantie

0

0

Autres sommes dues

11 886

9 639

Dettes rattachées

94 983

133 647

Total

7 908 958

7 723 974

 

Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

2 868 723

0

2 868 723

2 734 583

0

2 734 583

Emprunts auprès de la clientèle financière

0

0

0

0

63 228

63 228

Valeurs et titres donnés en pension livrée

0

0

0

0

0

0

Autres comptes et emprunts

0

1 577 359

1 577 359

0

1 504 839

1 504 839

Total

2 868 723

1 577 359

4 446 082

2 734 583

1 568 066

4 302 649

 

3.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique :

 

(En milliers d'euros)

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

Brut

Dépréciation individuelle

Brut

Dépréciation individuelle

Société non financières

3 072 612

299 451

-148 140

170 218

-105 246

Entrepreneurs individuels

532 245

69 575

-27 343

40 525

-20 762

Particuliers

4 269 458

121 420

-24 922

57 283

-19 737

Administrations privées

44 673

345

-111

276

-84

Administrations publiques et Sécurité Sociale

80 430

0

0

0

0

Autres, créances rattachées, val non imputées

52 920

0

0

0

0

Total au 31 décembre 2014

8 052 337

490 791

-200 516

268 302

-145 829

Total au 31 décembre 2013

9 550 520

438 383

-193 127

253 077

-159 844

 

3.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable :

3.3.1. Portefeuille titres :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Effets publics et valeurs assimilées

0

228 846

0

228 846

0

67 477

0

67 477

Valeurs brutes

0

225 933

0

225 933

0

67 497

0

67 497

Créances rattachées

0

2 946

0

2 946

0

436

0

436

Dépréciations

0

-32

0

-32

0

-456

0

-456

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

77 825

1 533 928

1 611 753

0

115 802

209 417

325 219

Valeurs brutes

0

69 438

1 534 532

1 603 971

0

113 489

210 132

323 621

Créances rattachées

0

8 403

610

9 012

0

3 235

936

4 171

Dépréciations

0

-16

-1 214

-1 230

0

-922

-1 651

-2 573

Actions et autres titres à revenu variable

0

26 659

0

26 659

0

33 690

0

33 690

Montants bruts

0

27 420

0

27 420

0

34 395

0

34 395

Créances rattachées

0

0

0

0

0

0

0

0

Dépréciations

0

-761

0

-761

0

-705

0

-705

Total

0

333 330

1 533 928

1 867 257

0

216 969

209 417

426 386

 

L’augmentation des « obligations et autres titres à revenu fixe », classées en titres d’investissement, s’explique par la participation de l’établissement à l’opération « Titrisation » décrite en note 1.3.

La valeur de marché des titres d’investissement s’élève à 1 534 373 milliers d’euros.

Pour les effets publics et valeurs assimilées, le montant des créances représentatives des titres prêtés s’élève à 10 000 milliers d’euros.

Le détail des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics sur les pays européens ayant fait l’objet de dispositifs de soutien de l’Union Européenne, est repris dans le tableau suivant :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Valeur comptable

Valeur nominale

Juste valeur

Maturité

Valeur comptable

Valeur nominale

Juste valeur

Maturité

Transaction

Place-ment

Investissement

Transaction

Placement

Investissement

Grèce

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Irlande

0

5 000

0

5 000

5 293

1,3

0

5 000

0

5 000

5 418

2,30

Portugal

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

-0,00

Chypre

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Espagne

0

41 486

0

41 515

42 096

1,61

0

4 768

0

5 000

5 315

4,58

Hongrie

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Italie

0

7 497

0

7 500

8 368

3,09

0

7 450

0

7 500

9 218

0,71

Total

0

53 983

0

54 015

55 757

 

0

17 218

0

17 500

19 951

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Trans

Plac

Invest

Total

Trans

Plac

Invest

Total

Titres cotés

0

25 216

35 000

60 216

0

26 447

35 000

61 447

Titres non cotés

0

25 222

198 532

223 754

0

35 221

170 132

205 353

Titres prêtés

0

19 000

1 296 000

1 315 000

0

51 820

0

51 820

Titres empruntés

0

0

0

0

0

0

0

0

Créances douteuses

0

0

5 000

5 000

0

0

5 000

5 000

Créances rattachées

0

8 403

610

9 012

0

3 235

936

4 171

Total

0

77 841

1 535 142

1 612 982

0

116 724

211 068

327 792

Dont titres subordonnés

0

26 193

0

26 193

0

32 422

0

32 422

 

1 296 000 milliers d’euros d’obligations séniores souscrites dans le cadre de l’opération « Titrisation » décrite en note 1.3 ont été prêtées à BPCE SA dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE.

Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à 48 milliers d’euros au 31 décembre 2014 contre 1 378 milliers d’euros au 31 décembre 2013.

Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 20 266 milliers d’euros au 31 décembre 2014 contre 7 020 milliers d’euros au 31 décembre 2013.

Les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 895 milliers d’euros au 31 décembre 2014. Au 31 décembre 2013, les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élevaient à 534 milliers d’euros.

Le montant des dépréciations des titres d’investissement au titre du risque de contrepartie s’élève à 1 214 milliers d’euros au 31 décembre 2014 contre 1 651 milliers d’euros au 31 décembre 2013.

La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 67 497 milliers d'euros au 31 décembre 2014.

 

Actions et autres titres à revenu variable :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Trans

Plac

TAP

Total

Trans

Plac

TAP

Total

Titres cotés

0

9 767

0

9 767

0

10 601

0

10 601

Titres non cotés

0

17 653

0

17 653

0

23 794

0

23 794

Créances rattachées

0

0

0

0

0

0

0

0

Total

0

27 420

0

27 420

0

34 395

0

34 395

 

Pour les titres de placement, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à 761 milliers d’euros au 31 décembre 2014 contre 705 milliers d’euros au 31 décembre 2013.

Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 8 524 milliers d’euros au 31 décembre 2014 contre 10 927 milliers au 31 décembre 2013.

 

3.3.2. Évolution des titres d’investissement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

Achats

Cessions

Remboursements

Décotes / surcotes

Transferts

Reclassement

31/12/2014

Effets publics

0

0

0

0

0

0

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

211 068

1 464 400

0

-140 326

0

0

0

1 535 142

Dont Titres de créances négociables

205 132

0

0

-140 000

0

-35 000

0

30 132

Dont obligations

0

1 464 400

0

0

0

35 000

0

1 499 400

Dont titrisation

5 000

0

0

0

0

0

0

5 000

Dont Créances rattachées

936

0

0

-326

0

0

0

610

Total

211 068

1 464 400

0

-140 326

0

0

0

1 535 142

 

Les achats de titres d’investissement s’expliquent principalement par la participation de la Banque Populaire Val de France à l’opération « Titrisation » décrite en note 1.3.

 

3.3.3. Reclassements d’actifs. — La Banque Populaire Val de France n’a pas opéré de reclassements d’actif.

 

3.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme :

3.4.1. Évolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

Augmentation

Diminution

Conversion

Autres variations

31/12/2014

Valeurs brutes

767 527

1 501

-4

0

0

769 024

Participations et autres titres détenus à long terme

739 729

1 501

-4

0

0

741 226

Comptes courants associés

0

0

0

0

0

0

Parts dans les entreprises liées

27 798

0

0

0

0

27 798

Dépréciations

-364

-242

277

0

0

-329

Participations et autres titres à long terme

-364

-242

277

0

0

-329

Parts dans les entreprises liées

0

0

0

0

0

0

Immobilisations financières nettes

767 163

1 259

273

0

0

768 695

 

Les autres titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’association au fonds de garantie des dépôts (2 378 milliers d’euros).

La Banque Populaire Val de France détient une participation de 4,31% dans le capital de BPCE pour un montant de 642 509 milliers d’euros identique à celui du 31 décembre 2013

Cette participation a été estimée à 750 672 milliers d’euros au 31 décembre 2014. La plus-value latente est restée inchangée à 108 163 milliers d’euros.

La valeur des titres de l’organe central a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Ces principales filiales sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividende Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques jugés raisonnables. Les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées, y compris les principaux effets attendus de Bâle 3, ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation.

L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’organe central.

 

3.4.2. Tableau des filiales et participations. — Les montants sont exprimés en milliers d’euros.

 

Filiales et participations

Capital

Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG le cas échéant

Quote-part du capital détenue (en %)

Valeur comptable des titres détenus

Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés et TSDI

Montants des cautions et avals donnés par la société

CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos)

Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice

Brut

Nette

A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1 % du capital de la société astreinte à la publication

1. Filiales (détenues à + de 50%)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sasu financière vecteur (1)

5 560

4 829

100%

10 198

10 198

0

0

48

370

0

Sas val de France immobilisations (1)

5 150

6 476

100%

5 046

5 046

0

0

1 958

2 152

3 090

Sas ile d'IE (2)

12 248

-503

94,98%

11 633

11 633

0

0

0

-22

0

2. Participations (détenues entre 10 et 50%)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sbe (1)

31 000

14 139

50,00%

18 000

18 000

0

0

13 324

1 858

511

Société des nouveaux hôtels (2)

29 277

 

29,63%

8 676

8 676

0

0

14 304

2 054

0

Patrimoine et commerce (3)

165 853

198 538

11,68%

20 341

20 341

0

2 283

400

9 700

899

B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas un 1 % du capital de la société astreinte à la publication

Filiales françaises (ensemble)

 

 

 

921

921

0

0

 

 

0

Filiales étrangères (ensemble)

 

 

 

0

0

0

0

 

 

0

Certificats d'associations

 

 

 

2 379

2 379

0

0

 

 

0

Participations dans les sociétés françaises

 

 

 

691 373

691 044

0

0

 

 

2 008

Participations dans les sociétés étrangères

 

 

 

0

0

0

0

 

 

0

Dont participations dans les sociétés cotées

 

 

 

0

0

 

 

 

 

 

(1) au 31 décembre 2014

(2) au 31 décembre 2013

(3) au 30 juin 2014 situation intermédiaire semestrielle

 

3.4.3. Entreprises dont l’établissement est associé indéfiniment responsable :

 

Dénomination

Siège

Forme juridique

SOCAMA Val de France (*)

2 avenue de Milan 37924 Tours Cedex 9

SCM

SOCAMI Val de France (*)

2 avenue de Milan 37924 Tours Cedex 9

SCM

B BP Invest2

115 Rue Montmartre 75005 Paris 02

SCI

IBP Investissements

23 Place de Wicklow 78180 Montigny le Bretonneux

GIE

(*) En vertu du protocole d'accord liant la BPVF et les 2 SCM

 

3.4.3. Opérations avec les entreprises liées :

 

(En milliers d'euros)

Etablissements de crédit

Autres entreprises

31/12/2014

31/12/2013

Créances

0

39 420

39 420

32 626

Dont subordonnées

0

0

0

0

Dettes

0

14 277

14 277

16 111

Dont subordonnées

0

0

0

0

Engagements donnés

0

0

0

0

Engagements de financement

0

0

0

0

Engagements de garantie

0

0

0

0

Autres engagements donnés

0

0

0

0

Engagements reçus

0

0

0

0

Engagements de financement

0

0

0

0

Engagements de garantie

0

0

0

0

Autres engagements reçus

0

0

0

0

Total

0

53 697

53 697

48 736

 

3.5. Immobilisations incorporelles et corporelles :

3.5.1. Immobilisations incorporelles :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2014

Valeurs brutes

6 686

559

-102

13

7 156

Droits au bail et fonds commerciaux

6 302

449

-102

13

6 662

Logiciels

5

0

0

0

5

Autres

379

110

0

0

489

Amortissements et dépréciations

-5 771

-369

102

0

-6 038

Droits au bail et fonds commerciaux

-5 441

-287

102

0

-5 626

Logiciels

-5

0

0

0

-5

Autres

-325

-82

0

0

-407

Total valeurs nettes

916

190

0

13

1 119

 

3.5.2. Immobilisations corporelles :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2014

Valeurs brutes

246 284

9 776

-4 913

-13

251 135

Immobilisations corporelles d'exploitation

243 394

9 777

-4 913

-13

248 245

Terrains

5 782

31

-330

29

5 512

Constructions

181 128

5 969

-1 850

1 385

186 632

Parts de SCI

0

0

0

0

0

Autres

56 483

3 776

-2 733

-1 427

56 099

Immobilisations hors exploitation

2 891

0

0

0

2 891

Amortissements et dépréciations

-95 845

-13 485

3 863

0

-105 468

Immobilisations corporelles d'exploitation

-95 483

-13 399

3 863

0

-105 019

Terrains

0

0

0

0

0

Constructions

-57 787

-9 497

1 237

0

-66 047

Parts de SCI

0

0

0

0

0

Autres

-37 697

-3 902

2 626

0

-38 973

Immobilisations hors exploitation

-362

-87

0

0

-449

Total valeurs nettes

150 439

-3 709

-1 050

-13

145 667

 

3.6. Dettes représentées par un titre :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Bons de caisse et bons d'épargne

143

164

Titres du marché interbancaire et de créances négociables

768 951

1 217 799

Emprunts obligataires

0

0

Autres dettes représentées par un titre

0

0

Dettes rattachées

10 339

12 076

Total

779 433

1 230 039

 

3.7. Autres actifs et autres passifs :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Actif

Passif

Actif

Passif

Comptes de règlement sur opérations sur titres

0

0

0

0

Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus

0

24

0

24

Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres

0

2 272

0

4 807

Créances et dettes sociales et fiscales

43 326

48 245

47 261

55 153

Dépôts de garantie reçus et versés

8 217

154

6 602

20

Appels de marges

0

65 400

0

0

Échéances prêts en attente versement au Fonds Commun de Titrisation

0

23 556

0

0

Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers

2 840

6 325

4 455

4 350

Total

54 383

145 976

58 318

64 354

 

La Banque Populaire Val de France a signé des contrats de collatéralisation avec NATIXIS et a comptabilisé un montant de 65 400 de milliers d’euros d’appels de marge reçus.

 

3.8. Comptes de régularisation :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Actif

Passif

Actif

Passif

Engagements sur devises

1

20

4

5

Charges et produits constatés d'avance

21 440

54 486

21 422

58 215

Produits à recevoir/Charges à payer

27 298

28 199

22 812

28 918

Valeurs à l'encaissement

191 233

196 279

120 847

120 679

Autres

41 298

52 930

32 731

5 493

Total

281 269

331 914

197 816

213 309

 

La Banque Populaire Val de France a connu au 31 décembre 2014 une augmentation sensible des valeurs à l’encaissement notamment des SDD pour des montants de 152 195 milliers d’euros à l’actif (contre 60 275 milliers d’euros au 31 décembre 2013) et 129 645 milliers d’euros au passif (contre 54 368 milliers d’euros au 31 décembre 2013).

 

3.9. Provisions :

3.9.1. Tableau de variations des provisions :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

Dotations

Utilisations

Reprises

Autres mouvements

31/12/2014

Provisions pour risques de contrepartie

28 935

9 558

-66

-4 092

 

34 335

Provisions pour engagements sociaux

46 586

1 436

0

-9 798

1 521

39 745

Provisions pour PEL / CEL

13 848

211

0

-2 615

 

11 444

Autres provisions pour risques

28 611

7 870

-913

-3 264

 

32 304

Portefeuille titres et instruments financiers à terme

298

0

0

-90

 

208

Provisions pour risque fiscal

17 436

3 803

-606

-1 642

4 157

23 148

Provisions pour contrôle fiscal

0

0

0

0

 

0

Provisions pour impôt différé

1 921

0

0

-124

 

1 797

Autres

5 740

1 907

0

-300

-4 157

3 190

Risque RH dont URSSAF

1 843

2 160

-208

-1 108

 

2 687

TVA sur immobilisations

1 373

0

-99

0

 

1 274

Provisions exceptionnelles

0

0

0

0

 

0

Provisions pour restructurations informatiques

0

0

0

0

 

0

Autres provisions exceptionnelles

0

0

0

0

 

0

Total

117 981

19 075

-979

-19 769

1 521

117 828

 

3.9.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

Dotations

Utilisations

Reprises

31/12/2014

Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs

196 383

79 164

-18 179

-54 916

202 451

Dépréciations sur créances sur la clientèle

193 127

78 881

-18 179

-53 312

200 516

Dépréciations sur créances sur établissements de crédits

0

0

0

0

0

Dépréciations sur autres créances

3 256

283

0

-1 604

1 935

Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif

28 936

9 558

-66

-4 093

34 335

Provisions sur engagements hors bilan (1)

8 238

7 042

0

-3 492

11 788

Provisions sectorielles

0

0

0

0

0

Provisions pour risques de contrepartie clientèle (2)

20 698

2 516

-66

-601

22 547

Total

225 319

88 722

-18 245

-59 009

236 786

(1) Dont risque d’exécution d’engagements par signature.

(2) Une provision pour risque est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou au hors-bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance.

 

3.9.3. Provisions pour engagements sociaux :

 

Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies. — Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Caisses d’Epargne et les Banques Populaires. L'engagement de la Banque Populaire Val de France est limité au versement des cotisations (9 472 milliers d'euros en 2014).

 

Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme. — Les engagements de la Banque Populaire Val de France concernent les régimes suivants :

— le régime de retraite des Banques Populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CARBP) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993 ;

— retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

— autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables.

 

Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d'euros)

CARBP

Retraites

IFC

MDT

31/12/2014

CARBP

Retraites

IFC

MDT

31/12/2013

Valeur actualisée des engagements financés (a)

57 135

405

20 076

6 387

84 003

48 579

353

15 006

4 952

68 890

Juste valeur des actifs du régime (b)

24 839

476

7 266

0

32 581

14 641

480

5 785

0

20 906

Juste valeur des droits à remboursement (c)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur actualisée des engagements non financés (d)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Eléments non encore reconnus : écarts actuariels et coûts des services passés (e)

7 826

53

3 921

0

11 800

5 293

-10

-3 769

0

1 514

Solde net au bilan (a) - (b) - c) + (d) - (e)

24 470

-124

8 889

6 387

39 622

28 645

-117

12 990

4 952

46 470

 

Analyse de la charge de l'exercice :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

CARBP

Retraites

IFC

MDT

Total

CARBP

Retraites

IFC

MDT

Total

Prestations versées

-1 813

-19

-207

-165

-2 204

-1 844

27

-378

-254

-2 449

Coût des services rendus de la période

0

0

820

314

1 134

0

0

996

350

1 346

Versement de la période au fonds

-8 591

0

-1 300

0

-9 891

0

0

-1 200

0

-1 200

Coût financier

925

1

302

142

1 370

1 552

8

512

145

2 217

Rendement attendu des actifs de couverture

0

0

0

0

0

-607

-10

-119

0

-736

Rendement attendu des droits à remboursement

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Ecarts actuariels : amortissement de l'exercice

0

0

0

1 145

1 145

474

0

-837

-432

-794

Coût des services passés

0

0

0

0

0

0

0

17

0

17

Autres

14

21

53

0

88

0

-105

60

0

-45

Total

-9 465

3

-332

1 436

-8 358

-424

-81

-949

-191

-1 645

 

Principales hypothèses actuarielles :

 

 

Exercice 2014

Exercice 2013

CARBP

Retraites

IFC

MDT

CARBP

Retraites

IFC

MDT

Taux d'actualisation

1,57%

0,90%

1,61%

1,41%

3,00%

1,97%

2,90%

2,70%

Taux d'inflation

1,80%

1,80%

1,80%

1,80%

1,90%

1,90%

1,90%

1,90%

Duration

15,5

8

16,8

12,9

14,3

7,4

14,50

11,6

 

Sur l’année 2014, pour les engagements de retraite au titre de la CAR, sur l’ensemble des 9 121 milliers d’euros d’écarts actuariels générés, 9 890 milliers d’euros proviennent des écarts liés à la mise à jour du taux d’actualisation, - 580 milliers d’euros proviennent des ajustements liés à l’expérience et - 189 milliers d’euros proviennent des écarts démographiques.

Au 31 décembre 2014, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 52 % en produits de taux, 34 % en actions et 14 % en autres actifs.

La table de mortalité est :

— TGH05-TGF05 pour l’ensemble des régimes

Le taux d’actualisation utilisé est un taux « Euro corporate Composite AA+ ».

 

3.9.4 Provisions PEL / CEL :

Encours des dépôts collectés :

 

 

31/12/2014

Age moyen

31/12/2013

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)

891 114

 

808 430

nouveau PEL

377 321

22 mois

240 700

PEL 3,50%

165 142

14 mois

170 540

PEL 4,50%

145 328

183 mois

181 783

PEL 3,60%

4 882

75 mois

5 943

PEL 4,00%

9 584

157 mois

11 606

PEL 4,25%

7 987

170 mois

8 786

PEL 5,25%

57 999

137 mois

62 868

PEL 6.00%

104 014

207 mois

107 554

ancien PEL

18 857

266 mois

18 649

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

83 678

233 mois

86 698

Total

974 792

 

895 128

 

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Encours de crédits octroyés* au titre des plans épargne logement

653 731

653 630

Au titre des comptes épargne logement

339 540

338 586

Total

993 271

992 217

 

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

Dotations / reprises nettes

31/12/2014

Provisions constituées au titre des PEL

12 784

-2 614

10 169

nouveau PEL

367

2 739

3 106

PEL 3,50%

53

1 089

1 142

PEL 4,50%

0

1 555

1 555

PEL 3,60%

0

69

69

PEL 4,00%

0

165

165

PEL 4,25%

0

135

135

PEL 5,25%

0

1 024

1 024

PEL 6.00%

8 794

-6 342

2 452

ancien PEL

3 569

-3 048

521

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

1 063

212

1 275

Provisions constituées au titre des crédits PEL

0

0

0

Provisions constituées au titre des crédits CEL

0

0

0

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

0

0

0

Total

13 847

-2 403

11 444

 

La Banque Populaire Val de France a comptabilisé une reprise de provision d’un montant de 2 403 milliers d’euros au titre de ses engagements sur les comptes et plans épargne logement, en raison d’une harmonisation sur l’ensemble du Groupe BPCE du modèle de détermination de ces engagements. Ce nouveau modèle inclut notamment une moindre sensibilité à l’évolution des taux et une stabilité accrue de l’écoulement des PEL anciens.

 

3.10. Fonds pour risques bancaires généraux :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

Augmentation

Diminution

Autres variations

31/12/2014

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

169 660

6 000

0

0

175 660

Fonds Régionaux de Solidarité

57 766

0

0

-33 053

24 713

Fonds réseau banque populaire

0

0

0

24 367

24 367

Fonds de Garantie Mutuel

862

0

0

8 686

9 548

Total

228 288

6 000

0

0

234 288

 

Au 31 décembre 2014, les Fonds pour risques bancaires généraux incluent notamment 24 367 milliers d'euros affectés au Fond RéseauBanque Populaire, 9 548 milliers d'euros affectés au Fonds de Garantie Mutuelle et 24 713 milliers d'euros affectés au Fonds Régional de Solidarité.

 

3.11. Capitaux propres :

 

(En milliers d'euros)

Capital

Primes d'émission

Réserves/ autres

Report à nouveau

Résultat

Total capitaux propres hors FRBG

Total au 31 décembre 2012

500 000

281 435

653 078

30 000

62 083

1 526 595

Mouvements de l'exercice

-100 000

-273 990

3 105

-1 260

2 528

-369 617

Total au 31 décembre 2013

400 000

7 445

656 183

28 740

64 611

1 156 978

Variation de capital

0

0

0

0

0

0

Résultat de la période

0

0

0

0

69 824

69 824

Distribution de dividendes

0

0

0

0

-10 271

-10 271

Autres mouvements

0

0

0

52 828

-54 340

-1 512

Dont changement de méthode (1)

0

0

0

-1 512

0

-1 512

Dont provisions réglementées

0

0

0

0

0

0

Dont affectation du résultat

0

0

0

54 340

-54 340

0

Total au 31 décembre 2014

400 000

7 445

656 183

81 568

69 824

1 215 020

(1) À compter du 1er janvier 2014, la Banque Populaire Val de France applique les dispositions de la recommandation de l’Autorité des normes comptables n° 2013-02 du 7 novembre 2013 relative aux règles d’évaluation et de comptabilisation des engagements de retraite et avantages similaires (cf. Note 2.2).

 

Le capital social de la Banque Populaire Val de France s’élève à 400 000 milliers d’euros et est composé de 8 millions de parts sociales de nominal 50 euros détenues par les sociétaires et une SAS – structure de portage des sociétaires.

 

3.12. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées.

 

(En milliers d'euros)

Moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminé

31 décembre 2014

Total des emplois

1 620 597

1 019 401

4 508 331

4 121 773

317 414

11 587 516

Effets publics et valeurs assimilées

0

10 361

97 273

121 212

0

228 846

Créances sur les établissements de crédit

1 053 131

202 567

128 010

19 835

763

1 404 306

Opérations avec la clientèle

524 453

785 851

3 102 309

3 613 347

316 651

8 342 611

Obligations et autres titres à revenu fixe

43 013

20 622

1 180 739

367 379

0

1 611 753

Opérations de crédit-bail et de locations simples

0

0

0

0

0

0

Total des ressources

4 160 469

802 263

2 598 696

989 387

2 386 031

10 936 845

Dettes envers les établissements de crédit

588 862

428 112

791 920

420 896

18 664

2 248 454

Opérations avec la clientèle

3 513 689

226 630

1 593 712

207 561

2 367 367

7 908 958

Dettes représentées par un titre

57 918

147 521

213 064

360 930

0

779 433

Dettes subordonnées

0

0

0

0

0

0

 

Note 4. – Informations sur le hors bilan et opérations assimilées

 

4.1. Engagements reçus et donnés :

4.1.1. Engagements de financement :

 

En milliers d'euros

31/12/2014

31/12/2013

Engagements de financement donnés

 

 

En faveur des établissements de crédit

0

0

En faveur de la clientèle

774 267

705 673

Ouverture de crédits documentaires

5 279

5 957

Autres ouvertures de crédits confirmés

768 768

699 396

Autres engagements

220

320

Total des engagements de financement donnés

774 267

705 673

Engagements de financement reçus

 

 

D'établissements de crédit

440 000

640 000

De la clientèle

0

0

Total des engagements de financement reçus

440 000

640 000

 

4.1.2. Engagements de garantie :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Engagements de garantie donnés

 

 

D'ordre d'établissements de crédit

0

0

Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

0

0

Autres garanties

0

0

D'ordre de la clientèle

479 144

499 986

Cautions immobilières

66 719

76 918

Cautions administratives et fiscales

16 204

16 446

Autres cautions et avals donnés

265 371

271 309

Autres garanties données

130 850

135 314

Total des engagements de garantie donnés

479 144

499 986

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

1 889 876

2 974 051

Total des engagements de garantie reçus

1 889 876

2 974 051

 

L’évolution des engagements reçus s’explique principalement par la participation à l’opération Titrisation décrite en note 1.3. Les garanties ont en effet été cédées avec leurs créances sous-jacentes.

 

4.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan. — Au 31 décembre 2014, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 321 441 milliers d’euros de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 365 052 milliers d’euros au 31 décembre 2013,

— La Banque Populaire Val de France ne nantit plus de créances auprès de la SFEF contre 100 388 milliers d’euros au 31 décembre 2013.

— 583 813 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BP Covered Bonds contre 1 050 770 milliers d’euros au 31 décembre 2013,

— 549 803 milliers d’euros de créances données en garantie auprès de la Caisse de refinancement hypothécaire contre 601 716 milliers d’euros au 31 décembre 2013,

— 1 100 123 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH, contre 667 059 milliers d’euros au 31 décembre 2013,

— 136 998 milliers d’euros de créances mobilisées dans le cadre du processus EBCE, contre 106 162 milliers d’euros au 31 décembre 2013,

— La Banque Populaire Val de France ne nantit plus de crédits immobiliers auprès de BPCE Home Loans (1 370 902 milliers d’euros au 31 décembre 2013) du fait de l’affectation d’une grande partie des crédits concernés à l’opération « Titrisation » décrite en note 1.3.

Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la Banque Populaire Val de France en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers.

Au cours de la première phase de l’opération « Titrisation » décrite en note 1.3., la Banque Populaire Val de France rachète au FCT les créances douteuses ou ayant rencontré plusieurs impayés (entre deux et quatre selon le type de créance), à leur valeur nominale, afin d’en effectuer le recouvrement.

La Banque Populaire Val de France est donc toujours exposée au risque de crédit des créances cédées, puisqu’en cas de rachat « à la valeur nominale», la créance se verra immédiatement appliquer les méthodes de dépréciation usuelles, afin de la ramener à sa valeur recouvrable. La Banque Populaire Val de France continue donc à comptabiliser au passif les provisions sur base de portefeuilles, pour toutes les créances, qu’elles soient cédées ou non.

Par ailleurs, dans le cadre de l’opération Titrisation, la Banque Populaire Val de France effectue le recouvrement des sommes dues sur les crédits cédés pour le compte du FCT. Afin de sanctuariser les encaissements reçus de la clientèle et qui appartiennent juridiquement au FCT, il a été mis en place un « compte d’affectation spécial (CAS) », figurant parmi les comptes ordinaires de la Banque Populaire Val de France. Ce compte reçoit les sommes recouvrées dans l’attente de leur reversement au FCT. Au 31 décembre 2014, le montant de cet actif grevé au bénéfice du FCT figure dans les « autres valeurs affectées en garantie » et s’élève à 21 612 milliers d’euros.

 

4.2. Opérations sur instruments financiers à terme :

4.2.1. Instruments financiers et opérations de change à terme :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Opérations fermes

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

0

0

0

0

Contrats de taux d'intérêt

0

0

0

0

0

0

0

0

Contrats de change

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres contrats

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations de gré à gré

1 973 014

0

1 973 014

63 674

1 665 587

20 000

1 685 587

39 282

Accords de taux futurs (FRA)

0

0

0

0

0

0

0

0

Swaps de taux d'intérêt

1 909 582

0

1 909 582

63 673

1 561 414

20 000

1 581 414

39 272

Swaps financiers de devises

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres contrats à terme

63 431

0

63 431

1

104 174

0

104 174

9

Total opérations fermes

1 973 014

0

1 973 014

63 674

1 665 587

20 000

1 685 587

39 282

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

0

0

0

0

Options de taux d'intérêt

0

0

0

0

0

0

0

0

Options de change

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres options

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations de gré à gré

0

98 485

98 485

-15

0

88 118

88 118

0

Options de taux d'intérêt

0

0

0

0

0

0

0

0

Options de change

0

98 485

98 485

-15

0

88 118

88 118

0

Autres options

0

0

0

0

0

0

0

0

Total opérations conditionnelles

0

98 485

98 485

-15

0

88 118

88 118

0

Total instruments financiers et change à terme

1 973 014

98 485

2 071 499

63 659

1 665 587

108 118

1 773 705

39 282

 

Les montants notionnels des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Banque Populaire Val de France sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux.

Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de devises.

 

4.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré :

 

(En milliers d'euros)

31 décembre 2014

31 décembre 2013

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Total

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Total

Opérations fermes

1 389 582

520 000

0

1 909 582

1 056 414

505 000

20 000

1 581 414

Accords de taux futurs (FRA)

0

0

0

0

0

0

0

0

Swaps de taux d'intérêt

1 389 582

520 000

0

1 909 582

1 056 414

505 000

20 000

1 581 414

Swaps financiers de devises

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres contrats à terme de taux d'intérêt

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations conditionnelles

0

0

0

0

0

0

0

0

Options de taux d'intérêt

0

0

0

0

0

0

0

0

Total

1 389 582

520 000

0

1 909 582

1 056 414

505 000

20 000

1 581 414

 

Le montant notionnel des contrats transférés du portefeuille de position ouverte isolée vers le portefeuille de macro couverture s’élève à 10 000 milliers d’euros.

 

4.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

 

(En milliers d'euros)

De 0 à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

31/12/2014

Opérations fermes

110 212

981 729

817 641

1 909 582

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

Opérations de gré à gré

110 212

981 729

817 641

1 909 582

Opérations conditionnelles

0

0

0

0

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

Opérations de gré à gré

0

0

0

0

Total

110 212

981 729

817 641

1 909 582

 

4.3. Ventilation du bilan par devise. — Le bilan par devise autre que l’euro de la Banque Populaire Val de France au 31 décembre 2014 n’est pas significatif.

 

Note 5. – Informations sur le compte de résultat

 

5.1. Intérêts, produits et charges assimilés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations avec les établissements de crédit

23 761

-45 272

-21 511

27 538

-49 842

-22 303

Opérations avec la clientèle

329 587

-101 644

227 943

371 530

-121 384

250 146

Obligations et autres titres à revenu fixe

43 766

-32 005

11 761

12 805

-32 619

-19 814

Prêts et emprunts subordonnés

128

0

128

9 608

0

9 608

Instruments de macro couverture

28 391

-16 692

11 700

25 093

-20 382

4 711

Autres

0

0

0

0

0

0

Total

425 634

-195 613

230 021

446 574

-224 227

222 348

 

Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD et ceux du LEP centralisés à la Caisse des dépôts et consignations.

Parmi les produits d’intérêts figure une reprise de la provision épargne logement pour un montant de 2 404 milliers d’euros pour l’exercice 2014, contre une dotation de 1 400 milliers d’euros pour l’exercice 2013.

La diminution des produits sur « Opérations avec la clientèle » et l’augmentation des produits sur « Obligations et autres titres à revenu fixe » s’expliquent principalement par l’opération « Titrisation » décrite en note 1.3.

 

5.2. Revenus des titres à revenu variable :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Actions et autres titres à revenu variable

737

753

Participations et autres titres détenus à long terme

0

0

Parts dans les entreprises liées

21 360

5 267

Total

22 097

6 019

 

5.3. Commissions :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

709

-582

127

414

-128

286

Opérations avec la clientèle

81 985

-466

81 519

89 934

186

90 120

Opérations sur titres

5 927

-9

5 918

5 968

-461

5 507

Moyens de paiement

37 100

-20 902

16 198

36 890

-20 481

16 409

Opérations de change

105

0

105

101

0

101

Engagements hors-bilan

6 547

-3 577

2 970

7 328

-3 474

3 854

Prestations de services financiers

15 209

-3 735

11 474

15 731

-3 740

11 991

Vente de produits d'assurance

33 312

0

33 312

29 413

0

29 413

Activités de conseil

362

0

362

248

0

248

Autres commissions

0

0

0

0

0

0

Total

181 255

-29 272

151 984

186 027

-28 098

157 929

 

5.4. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Titres de transaction

85

47

Opérations de change

532

356

Instruments financiers à terme

2 409

2 265

Portefeuille de négociation

91

1 040

Total

3 116

3 707

 

5.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

1 274

0

1 274

1 632

0

1 632

Dotations

-121

0

-121

-830

0

-830

Reprises

1 395

0

1 395

2 462

0

2 462

Résultat de cession

2 398

0

2 398

334

0

334

Autres éléments

0

0

0

0

0

0

Total

3 671

0

3 671

1 966

0

1 966

 

5.6. Autres produits et charges d’exploitation bancaire :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Produits

Charges

Total

Produits

Charges

Total

Quote-part d'opérations faites en commun

1 828

-2 618

-790

1 872

-2 338

-465

Activités immobilières

123

0

123

38

0

38

Provisions pour risques moyens de paiement

1 641

-3 060

-1 419

0

-3 551

-3 551

Autres activités diverses

25

0

25

24

0

24

Autres produits et charges accessoires

1 604

-650

953

401

-648

-247

Total

5 220

-6 328

-1 108

2 335

-6 537

-4 201

 

5.7. Charges générales d’exploitation :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Salaires et traitements

-79 394

-75 743

Charges de retraite et assimilées

-10 630

-10 458

Autres charges sociales

-31 979

-31 444

Intéressement des salariés

-9 489

-8 772

Participation des salariés

-4 637

-4 133

Impôts et taxes liés aux rémunérations

-12 060

-12 631

Total des frais de personnel

-148 188

-143 181

Impôts et taxes

-10 513

-9 887

Autres charges générales d'exploitation

-88 297

-85 313

Total des autres charges d'exploitation

-98 810

-95 200

Total

-246 998

-238 381

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 682 cadres et 1 401 non cadres, soit un total de 2 083salariés.

Le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel et représente un montant de 2 746 milliers d’euros.

Le crédit d’impôt au titre des rémunérations versées en 2013, pour un montant de 1 838 milliers d’euros a été affecté aux projets suivants :

 

Dématérialisation des documents. — Des travaux sont engagés pour financer la suppression progressive des supports papier, et la numérisation, à terme, de l’ensemble des documents reçus et traités au sein de l’établissement. Ces chantiers doivent permettre à la Banque Populaire Val de France d’augmenter sa productivité et de mettre en œuvre des nouveaux usages liés à la dématérialisation. Deux projets relatifs à la numérisation des factures fournisseurs et des Avis à Tiers Détenteur ont débuté. Le projet de numérisation des factures fournisseurs correspond à un budget de 150 milliers d’euros, celui sur les ATD de 25 milliers d’euros.

 

Innovations technologiques et investissements informatiques. — Un vaste programme d’innovations technologiques visant à fournir aux clients de la Banque Populaire Val de France une approche réellement « multi-canal » a été lancé en 2014, avec le soutien de notre centrale informatique, ainsi que d’autres dépenses d’innovation (coffre-fort numérique, signature électronique en agence, nouveau poste de travail, …). Cette démarche a pour conséquence une augmentation significative du budget informatique de la Banque Populaire Val de France par rapport à 2013, supérieure à 1 100 milliers d’euros.

En parallèle de ces projets, pour notamment accompagner les déploiements de la signature électronique en agence et du poste nomade des conseillers, des investissements seront réalisés dans les agences, se traduisant par une augmentation des budgets loyers informatiques et téléphonie d’environ 600 milliers d’euros.

 

Immobilier. — La Banque Populaire Val de France a pris la décision d’accélérer les travaux nécessaires à la mise aux normes PMR (personnes à mobilité réduite) afin d’atteindre un taux de conformité de ses bâtiments de 63% à fin 2014, en dépit du délai supplémentaire accordé par l’Etat.

En conséquence, la Banque Populaire Val de France a décidé une augmentation de 500 milliers d’euros des budgets alloués aux petits travaux de rénovation et une augmentation de 1 300 milliers d’euros du budget investissements liés aux travaux dans les agences.

Ces investissements permettent à la Banque Populaire Val de France de maintenir une forte présence sur son territoire, la proximité et la présence sur l’ensemble du territoire étant une des clefs de sa réussite commerciale.

 

5.8. Coût du risque :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dépréciations d'actifs

-78 988

49 204

-3 777

424

-33 137

-65 727

35 769

-3 327

665

-32 620

Interbancaires

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Clientèle

-78 705

48 701

-3 677

424

-33 257

-65 672

34 488

-3 307

665

-33 826

Titres et débiteurs divers

-283

503

-100

0

120

-55

1 280

-19

0

1 206

Provisions de passif

-9 558

4 093

-26

0

-5 491

-7 271

5 373

-162

0

-2 061

Engagements hors-bilan

-7 042

3 492

0

0

-3 550

-4 379

4 047

0

0

-333

Provisions pour risque clientèle

-1 309

0

0

0

-1 309

-617

0

0

0

-617

Autres

-1 207

601

-26

0

-632

-2 275

1 326

-162

0

-1 111

Total

-88 546

53 297

-3 803

424

-38 628

-72 999

41 142

-3 489

665

-34 681

 

5.9. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investis-sement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investis-sement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations

35

0

0

35

-207

0

0

-207

Dotations

-242

0

0

-242

-292

0

0

-292

Reprises

276

0

0

276

85

0

0

85

Résultat de cession

1

0

-453

-452

2

0

550

551

Total

36

0

-453

-417

-205

0

550

344

 

5.10. Résultat exceptionnel. — Aucun résultat exceptionnel n’a été comptabilisé au cours de l’exercice 2014.

 

5.11. Impôt sur les bénéfices. — La Banque Populaire Val de France est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE.

L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi :

 

Bases imposables aux taux de (en milliers d’euros)

33,33%

15,00%

Au titre du résultat courant

87 394

0

Au titre du résultat exceptionnel

0

0

 

87 394

0

Imputations des déficits

0

0

Bases imposables

87 394

0

Impôt correspondant

-29 131

0

+ Contributions 3,3%

-936

0

+ majoration de 10,7% (loi de Finances rectificative 2011)

-3 117

0

- Déductions au titre des crédits d'impôts*

0

0

Impôt comptabilisé

-33 184

0

Provisions pour retour aux bénéfices des filiales

0

0

Dégrèvements ou recouvrements d'impôt

-368

0

Régularisation d'impôt exercice précédent

912

0

Impôt différé sur PTZ

735

0

Provisions pour impôts

-2 155

0

Total

-34 060

0

 

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Résultat net comptable (A)

69 824

64 611

Impôt social (B)

33 184

38 686

Réintégrations (C)

46 095

49 134

Dépréciations sur actifs immobilisés

342

0

Autres dépréciations et provisions

29 305

20 006

Dotation FRBG

6 000

0

OPCVM

0

0

Moins-values régime long terme et exonérées

0

470

QP bénéfices sociétés de personnes ou GIE

573

3 685

Divers

9 875

24 973

Déductions (D)

61 709

50 558

Plus-values long terme exonérées

1 704

1 527

Reprises dépréciations et provisions

27 022

28 674

Dividendes

20 279

3 088

Reprise FRBG

0

0

Quote-part pertes sociétés de personnes ou GIE

1 657

628

Amortissement frais acquisition

0

0

Frais de constitution

0

0

Divers

11 047

16 641

Base fiscale à taux normal (A) +(B) +(C)-(D)

87 394

101 873

 

5.12. Répartition de l’activité. — Le Groupe Banque Populaire Val de France exerçant l’essentiel de ses activités dans le secteur de la Banque commerciale et Assurance, la production de tableaux détaillés n’est pas nécessaire.

L’analyse géographique des indicateurs sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités. Le Groupe Banque Populaire Val de France réalise ses activités en France.

 

Note 6. – Autres informations

 

6.1. Consolidation. — En référence à l’article 4111-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), en application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Banque Populaire Val de France établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international

 

6.2. Honoraires des commissaires aux comptes. — Le montant des honoraires des Commissaires aux comptes, au titre de leur mission de Commissariat aux comptes, de certification et d’examen des comptes individuels et consolidés, comptabilisé sur l’exercice 2014, conformément à la lettre de mission du 16 décembre 2014 s’élève à 206 milliers d’euros HT, dont 103 milliers d’euros pour KPMG Audit et 103 milliers d’euros pour Thierry MOREL et Associés.

 

6.3. Implantations dans les pays non coopératifs. — L’article L.511-45-I du Code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe de leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les États ou territoires qui n’ont pas conclu avec la France de convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscale permettant l’accès aux renseignements bancaires.

Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme.

Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considérés comme insuffisamment coopératifs en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvaient avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces États et territoires (mise en œuvre du décret n° 2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du Groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction.

Cette déclaration se base sur la liste des pays cités dans l’arrêté du 21 août 2013 pris en application de l’article 238-0-A du Code général des impôts.

Au 31 décembre 2014, la Banque Populaire Val de France n’exerce pas d’activité et n’a pas recensé d’implantation dans les territoires fiscalement non coopératifs.

Les dispositions relatives à l’art L.511-45-II du Code monétaire et financier sont évoquées en annexe aux états financiers consolidés (Note 18 Implantations par pays).

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels

 (Exercice clos le 31 décembre 2014)

 

Mesdames, Messieurs,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2014, sur :

— le contrôle des comptes annuels de la Banque Populaire Val de France Société Anonyme Coopérative à Capital Variable, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par votre Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

1. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 2.2 de l’annexe aux comptes annuels qui expose les changements de méthodes résultant de l’application de nouvelles normes et interprétations appliquées à compter du 1er janvier 2014.

 

2. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

Estimations comptables :

 

Provisionnement des risques de crédit. — Comme indiqué dans les notes 2.3.2, 3.2 et 3.9.2 de l’annexe aux comptes annuels, votre Banque Populaire constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture à l’actif par des dépréciations déterminées sur base individuelle, et au passif, par des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

 

Valorisation des titres de participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme. — Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme par votre Banque Populaire sont évalués à leur valeur d'utilité selon les modalités décrites dans les notes 2.3.3 et 3.4 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille. La note 3.4.1 de l’annexe précise notamment l’approche qui a été retenue pour la valorisation des titres BPCE.

 

Valorisation des autres titres et des instruments financiers. — Votre Banque Populaire détient des positions sur titres et instruments financiers. Les notes 2.3.3 et 2.3.9 de l'annexe exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre Banque Populaire et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

 

Provisionnement des engagements sociaux. — Votre Banque Populaire constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 2.3.7 et 3.9.3 de l’annexe.

 

Provisionnement des produits d’épargne logement. — Votre Banque Populaire constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement.

Nous avons examiné les modalités de détermination de ces provisions et avons vérifié que les notes 2.3.7 et 3.9.4 de l’annexe donnent une information appropriée.

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable des ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d'administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Paris La Défense et Chartres, le 21 avril 2015.

Les commissaires aux comptes ;

 

 

 

V. — Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées

 (Exercice clos le 31 décembre 2014)

 

Mesdames, Messieurs,

 

En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées.

Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles des conventions dont nous avons été avisés ou que nous aurions découvertes à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l'existence d’autres conventions. Il vous appartient, selon les termes de l’article R.225-31 du Code de commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation.

Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R.225-31 du Code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions déjà approuvées par l’assemblée générale.

Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.

 

1. Conventions soumises a l’approbation de l’assemblée générale. — En application de l'article L.225-40 du Code de commerce, nous avons été avisés des conventions suivantes qui ont fait l'objet de l'autorisation préalable de votre Conseil d’administration.

Monsieur Gérard BELLEMON, Président du Conseil d’administration de la Banque Populaire Val de France et membre du Conseil de surveillance de BPCE, est concerné par la conclusion des conventions suivantes :

 

— Contrat cadre de cession de créances et de recouvrement (Master Home Loans Purchase and Servicing Agreement) : Autorisée par le Conseil d’administration du 13 mars 2014, cette convention signée le 23 mai 2014 a pour objet la conclusion d’un contrat cadre de créances et de recouvrement régissant la relation entre la SAS France Titrisation, Natixis, BPCE, les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne et de Prévoyance dans le cadre de l’opération de titrisation « True Sale ».

Au 31 décembre 2014, l’encours de crédit cédé par la Banque Populaire Val de France au FCT BPCE Master Home Loans s’élève à 1 445 359 549 euros. Au titre de cette convention, votre société a comptabilisé en produits sur l’exercice 2014, des commissions de recouvrement et des produits de fonctionnement divers, pour des montants s’élevant respectivement à 890 783 euros et 7 700 euros.

 

— Convention de compte spécialement affectée (Specially Dedicated Account Bank Agreement) : Votre Conseil d’administration du 13 mars 2014 a autorisé la conclusion d’une convention de compte qui détaille le fonctionnement des comptes d’affectation spéciale nécessaires à la ségrégation des flux de recouvrement des créances titrisées. Cette convention a été conclue entre la SAS France Titrisation, Natixis, BPCE et la Banque Populaire Val de France dans le cadre de l’opération de titrisation « True Sale ». Cette convention a été signée le 23 mai 2014.

Au 31 décembre 2014, le compte d’affectation spéciale, ouvert chez BPCE, présente en vos livres un solde débiteur de 21 611 979 euros.

 

— Contrat de souscription des obligations (Class A Notes Subscription Agreement) : Autorisée par le Conseil d’administration du 13 mars 2014, cette convention signée le 23 mai 2014 prévoit la conclusion d’un contrat de souscription des obligations seniors éligibles au refinancement BCE entre la SAS France Titrisation, BPCE, Natixis, les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne et de Prévoyance dans le cadre de l’opération de titrisation « True Sale ».

En application de cette convention, la Banque Populaire Val de France a souscrit des obligations seniors Class A émises par le FCT BPCE Master Home Loans, dont l’encours s’élève à 1 296 000 000 euros au 31 décembre 2014. La rémunération de ces obligations, au titre de l’exercice 2014, représente un produit de 10 462 431 euros.

 

— Contrat de protection des données (Data Protection Agreement) : Le Conseil d’administration du 13 mars 2014 a autorisé la conclusion d’un contrat de protection de données entre la SAS France Titrisation, Natixis, BPCE, BNP Paribas Securities Services, les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne et de Prévoyance dans le cadre de l’opération de titrisation « True Sale », dont la signature est intervenue le 23 mai 2014.

Cette convention n'a pas eu d'impact sur l'exercice 2014.

 

— Contrat de délégation et de compensation de flux (Netting Agreement) : Autorisée par le Conseil d’administration du 13 mars 2014, cette convention signée le 23 mai 2014 prévoit la conclusion d’un contrat de délégation et compensation de flux prévoyant des mécanismes de délégation et compensation en vue de la simplification de certains flux de paiements. Ce contrat a été conclu entre la SAS France Titrisation, Natixis, les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne et de Prévoyance dans le cadre de la mise en place du fonctionnement du programme de titrisation « True Sale ».

Cette convention n'a pas eu d'impact sur l'exercice 2014.

 

— Contrat de prêt intra-groupe (Intra-Group Loans Agreement) : Le Conseil d’administration du 13 mars 2014 a autorisé la conclusion d’une convention de prêts intra-groupe qui décrit les conditions dans lesquelles les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne et de Prévoyance s’engagent à prêter à BPCE les montants nécessaires à la constitution de réserves dans le cadre de l’opération de titrisation « True Sale ». Ce contrat a été signé le 27 mai 2014.

En exécution de cette convention l’encours de titres prêtés par la Banque Populaire Val de France à BPCE, à savoir les obligations seniors Class A, s’élève à 1 296 000 000 euros. Cette convention ne donne pas lieu à rémunération.

 

— Convention de souscription des obligations subordonnées et des parts résiduelles (Notes and Units Subscription Agreement) : Autorisée par le Conseil d’administration du 13 mars 2014, cette convention signée le 23 mai 2014 prévoit la souscription des obligations subordonnées et des parts résiduelles entre la SAS France Titrisation, Natixis, BPCE, les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne et de Prévoyance dans le cadre de l’opération de titrisation « True Sale ».

En application de cette convention, la Banque Populaire Val de France a souscrit des obligations subordonnées, émises par le FCT BPCE Master Home Loans Demut, dont l’encours s’élève à 168 400 300 euros au 31 décembre 2014. La rémunération de ces obligations, au titre de l’exercice 2014, représente un produit de 2 035 211 euros.

Par ailleurs, la Banque Populaire Val de France a souscrit des parts résiduelles, émises par le FCT BPCE Master Home Loans Demut, représentant un montant de 300 euros. La rémunération de ces titres, au titre de l’exercice 2014, représente un produit de 18 581 453 euros.

 

2. Conventions déjà approuvées apr l’Assemblée Générale. — En application de l’article R.225-30 du Code de commerce, nous avons été informés que l’exécution des conventions suivantes, déjà approuvées par l’assemblée générale au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé.

 

Avenant à la convention cadre de crédit et de garantie financière : Il est rappelé que la Banque Populaire Val de France, ainsi que d’autres Banques Populaires, ont conclu en 2007 avec la société Banques Populaires Covered Bonds (BPCB), la Banque Fédérale des Banques Populaires (BFBP, devenue BP Participations, puis BPCE) et Natixis une convention cadre de crédit et de garantie financière, définissant les conditions auxquelles BPCB prêtera des fonds aux Banques Populaires, contre remise des suretés à cette dernière.

Le Conseil d’administration du 30 janvier 2013 avait autorisé la conclusion d’un avenant à la convention susvisée, signé en date du 14 mars 2013, entre la Banque Populaire Val de France, d’autres Banques Populaires, la société Banques Populaires Covered Bonds et Natixis.

Au 31 décembre 2014, les fonds empruntés par la Banque Populaire Val de France auprès de BPCB représentent un en cours de 402 500 000 euros. En contrepartie, votre banque a nanti un portefeuille de créances résultant de prêts acquéreurs au logement pour un montant total de 583 812 818 euros (portefeuille mobilisé). Au titre de cette convention, votre société a comptabilisé en charges sur l’exercice 2014, des intérêts et des frais d’émission pour des montants s’élevant respectivement à 14 680 364 euros et 239 791 euros.

 

Avenant à la convention liée au refinancement du Groupe BPCE : Autorisée par le Conseil d’administration du 17 juin 2010, cette convention signée en date du 19 avril 2011, a pour objet la conclusion d’une convention cadre par la Banque Populaire Val de France en qualité d’emprunteur et de garant avec BPCE SFH, outil de refinancement du Groupe, et plus généralement la conclusion des prêts, la constitution des sûretés et la conclusion d’un mandat permettant à BPCE d’agir au nom et pour le compte de la Banque Populaire Val de France dans les conditions définies par la convention cadre.

Le Conseil d’administration du 30 janvier 2013 avait autorisé la conclusion d’un avenant à la convention susvisée, qui avait été signé en date du 30 avril 2013.

Au 31 décembre 2014, les fonds empruntés par la Banque Populaire Val de France auprès de BPCE SFH représentent un en cours de 688 223 000 euros. En contrepartie, votre banque a nanti un portefeuille de créances résultant de prêts acquéreurs au logement pour un montant total de 1 100 123 109 euros (portefeuille mobilisé).

Au titre de cette convention, votre société a comptabilisé en charges sur l’exercice 2014, des intérêts et des frais d’émission pour des montants s’élevant respectivement à 13 885 160 euros et 227 387 euros, d’une part, et des commissions de courtage ont été versées pour 557 500 euros, d’autre part. En rémunération de l’exécution de cette convention de garantie financière pour l’exercice 2014, votre société a comptabilisé en produits, un montant de 716 206 euros.

 

— Protocole d’accord relatif au mécanisme de solvabilité du Groupe BPCE : Autorisée par le Conseil d’administration du 13 décembre 2012, cette convention signée le 28 février 2013 a pour objet la conclusion d’un Protocole d’accord relatif au mécanisme de solvabilité du groupe BPCE entre BPCE, les Banques Populaires, les Caisses d’Epargne et de Prévoyance.

Ce protocole d’accord a pour objet de déterminer précisément les règles de mise en œuvre et de fonctionnement du mécanisme de contribution et de régir les relations entre BPCE et chacun des établissements affiliés.

Cette convention n'a pas eu d'impact sur l'exercice 2014.

 

Convention de garantie financière. — Votre Conseil d’administration a autorisé, en date du 14 mars 2011, la conclusion d’une convention de garantie financière par la Banque Populaire Val de France, avec BPCE Home Loans FCT, en qualité de fournisseur de garantie, la constitution de garantie ainsi que le mandat permettant à BPCE d’agir au nom et pour le compte de la Banque Populaire Val de France dans les conditions définies par ladite convention. Cette convention a été signée en date du 24 mars 2011.

En date du 29 septembre 2011, un avenant à cette convention de garantie financière avait été autorisé. Cet avenant a été signé 21 octobre 2011.

Au 31 décembre 2014, il n’existait aucune garantie apportée à BPCE Home Loans FCT par la Banque Populaire Val de France. En rémunération de l’exécution de cette convention de garantie financière pour l’exercice 2014, votre société a comptabilisé en produits, un montant de 570 492 euros.

 

Paris La Défense et Chartres, le 21 avril 2015.

Les commissaires aux comptes :

 

 

B. — Comptes consolidés IFRS

 

I. — Bilan consolidé

 (En milliers d’euros)

 

(En milliers d'euros)

Notes

31/12/2014

31/12/2013

Caisse, banques centrales

5.1

116 561

175 153

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

5.2.1

54 005

72 543

Instruments dérivés de couverture

5.3

94 385

48 078

Actifs financiers disponibles à la vente

5.4

1 240 894

1 121 887

Prêts et créances sur les établissements de crédit

5.6.1

1 434 509

1 390 300

Prêts et créances sur la clientèle

5.6.2

9 776 314

9 994 075

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

12 762

0

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

5.7

0

0

Actifs d'impôts courants

 

1 086

1 052

Actifs d'impôts différés

5.9

42 518

36 767

Comptes de régularisation et actifs divers

5.10

296 464

221 360

Actifs non courants destinés à être cédés

 

0

0

Participation aux bénéfices différée

 

0

0

Participations dans les entreprises mises en équivalence

5.11

21 677

0

Immeubles de placement

5.12

2 443

2 546

Immobilisations corporelles

5.13

143 225

148 342

Immobilisations incorporelles

5.13

1 121

6 770

Ecarts d'acquisition

 

0

0

Total de l'actif

 

13 237 964

13 218 873

 

Les informations de l’exercice 2013 n’ont pas été retraitées de l’effet de première application des normes IFRS 10 et IFRS 11, compte tenu de leur caractère non significatif. Les impacts de ces deux normes sont présentés en note 2.3.

 

(En milliers d'euros)

Notes

31/12/2014

31/12/2013

Banques centrales

 

0

0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

5.2.2

32 110

23 432

Instruments dérivés de couverture

5.3

28 310

15 571

Dettes envers les établissements de crédit

5.14.1

2 303 936

2 166 722

Dettes envers la clientèle

5.14.2

7 896 673

7 857 593

Dettes représentées par un titre

5.15

805 755

1 233 051

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

0

0

Passifs d'impôts courants

 

1 515

10 474

Passifs d'impôts différés

5.9

0

0

Comptes de régularisation et passifs divers

5.16

441 258

260 718

Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés

 

0

0

Provisions techniques des contrats d'assurance

 

0

0

Provisions

5.17

109 519

109 038

Dettes subordonnées

5.18

15 676

17 460

Capitaux propres

 

1 603 212

1 524 814

Capitaux propres part du groupe

 

1 603 212

1 524 814

Capital et primes liées

 

383 131

362 010

Réserves consolidées

 

1 020 931

960 763

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

124 894

133 112

Résultat de la période

 

74 256

68 929

Participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires)

 

0

0

Total du passif

 

13 237 964

13 218 873

 

Les informations de l’exercice 2013 n’ont pas été retraitées de l’effet de première application des normes IFRS 10 et IFRS 11, compte tenu de leur caractère non significatif. Les impacts de ces deux normes sont présentés en note 2.3.

 

II. — Compte de résultat consolidé.

 

(En milliers d'euros)

Notes

Exercice 2014

Exercice 2013

Intérêts et produits assimilés

6.1

422 691

452 298

Intérêts et charges assimilées

6.1

-190 669

-226 995

Commissions (produits)

6.2

183 855

190 356

Commissions (charges)

6.2

-27 769

-27 248

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

6.3

-2 303

7 015

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

6.4

23 567

9 161

Produits des autres activités

6.5

4 329

4 185

Charges des autres activités

6.5

-6 427

-6 643

Produit net bancaire

 

407 274

402 129

Charges générales d'exploitation

6.6

-247 724

-244 658

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

 

-13 767

-14 040

Résultat brut d'exploitation

 

145 783

143 431

Coût du risque

6.7

-40 016

-38 808

Résultat d'exploitation

 

105 767

104 623

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

6.8

929

0

Gains ou pertes sur autres actifs

6.9

-453

-1 023

Variations de valeur des écarts d'acquisition

 

0

0

Résultat avant impôts

 

106 243

103 600

Impôts sur le résultat

6.10

-31 987

-34 671

Résultat net d'impôts des activités arrêtées ou en cours de cession

 

0

0

Résultat net

 

74 256

68 929

Participations ne donnant pas le contrôle

 

0

0

Résultat net part du Groupe

 

74 256

68 929

 

Les informations de l’exercice 2013 n’ont pas été retraitées de l’effet de première application des normes IFRS 10 et IFRS 11, compte tenu de leur caractère non significatif. Les impacts de ces deux normes sont présentés en note 2.3.

 

III. — Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Résultat net

74 256

68 929

Ecarts de réévaluation sur passif social

-11 800

6 086

Effet d'impôt des écarts de réévaluation sur passif social

4 059

-2 070

OCI sur passifs sociaux

-7 741

4 016

Ecarts de conversion

0

0

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

1 898

8 617

Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres

1 898

8 617

Variations de valeur de la période rapportée au résultat

0

0

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

0

1 273

Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres

0

1 273

Variations de valeur de la période rapportée au résultat

0

0

Impôts

-998

863

Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

-1 378

0

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (nets d'impôts)

-8 219

14 769

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

66 037

83 698

Part du groupe

66 037

83 698

Participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires)

0

0

 

Les informations de l’exercice 2013 n’ont pas été retraitées de l’effet de première application des normes IFRS 10 et IFRS 11, compte tenu de leur caractère non significatif. Les impacts de ces deux normes sont présentés en note 2.3.

 

IV. — Tableau de variation des capitaux propres

 

En milliers d'euros

Capital et primes liées

Réserves consolidées

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Résultat net part du groupe

Total capitaux propres part du groupe

Capitaux propres part des minoritaires

Total capitaux propres consolidés

Capital

Primes

Réserves de conversion

Ecart de réévaluation sur passifs sociaux

Variation de juste valeur des instruments

Actifs financiers disponibles à la vente

Instruments dérivés de couverture

Capitaux propres au 1er janvier 2013

434 903

281 435

1 017 237

0

-4 165

125 020

-2 513

0

1 851 918

0

1 851 918

Mouvements liés aux relations avec les actionnaires

19 662

 

-12 724

 

 

 

 

 

 

 

 

Augmentation capital

19 662

 

 

 

 

 

 

 

19 662

 

19 662

Composante en capitaux propres des plans de paiements sur base d'action

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Distribution

 

 

-12 724

 

 

 

 

 

-12 724

 

-12 724

Effet de fusions

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Effet des acquisitions et cessions sur les intérêts minoritaires

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

 

4 016

9 919

834

 

14 769

 

14 769

Résultat

 

 

 

 

 

 

 

68 929

68 929

 

68 929

Rachat CCI

-100 000

-273 990

-45 957

 

 

 

 

 

-419 947

 

-419 947

Autres variations

 

 

2 207

 

 

0

0

 

2 207

 

2 207

Capitaux propres au 31 décembre 2013

354 565

7 445

960 763

0

-149

134 940

-1 679

68 929

1 524 814

 

1 524 814

Affectation du résultat de l'exercice 2013

 

 

68 929

 

 

 

 

-68 929

0

 

0

Capitaux propres au 1er janvier 2014

354 565

7 445

1 029 692

0

-149

134 940

-1 679

0

1 524 814

 

1 524 814

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Distribution

 

 

-8 764

 

 

 

 

 

-8 764

 

-8 764

Augmentation de capital

21 121

 

 

 

 

 

 

 

21 121

 

21 121

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

 

-7 741

899

0

 

-6 842

 

-6 842

Résultat

 

 

 

 

 

 

 

74 256

74 256

 

74 256

Rachat CCI

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Autres variations

 

 

4

 

 

 

 

 

4

 

4

Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

 

 

 

 

-58

200

-1 520

 

-1 378

 

-1 378

Capitaux propres au 31 décembre 2014

375 686

7 445

1 020 931

0

-7 947

136 039

-3 199

74 256

1 603 212

0

1 603 212

 

V. — Tableau des flux de trésorerie

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Résultat avant impôts

106 243

103 600

Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles

13 625

14 179

Dépréciation des écarts d'acquisition

0

0

Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations (y compris provisions techniques d'assurance)

2 223

10 028

Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence

-418

0

Pertes nettes/gains nets sur activités d'investissement

-19 396

-6 917

Produits/charges des activités de financement

0

0

Autres mouvements

-1 431 992

-17 005

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts

-1 435 957

285

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

408 666

-227 570

Flux liés aux opérations avec la clientèle

212 099

166 958

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers

-588 994

226 807

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers

71 773

-10 146

Impôts versés

-41 448

-46 419

Augmentation/(Diminution) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

62 096

109 631

Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A)

-1 267 618

213 515

Flux liés aux actifs financiers et aux participations

1 480 717

84 361

Flux liés aux immeubles de placement

0

758

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-9 737

-14 119

Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B)

1 470 980

71 000

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires

-8 690

-432 583

Flux de trésorerie provenant des activités de financement

-1 721

-1 071

Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C)

-10 411

-433 654

Effet de la variation des taux de change (D)

0

0

Flux nets de trésorerie et des équivalents de trésorerie (a+b+c+d)

192 952

-149 139

Caisse et banques centrales

175 153

120 933

Caisse et banques centrales (actif)

175 153

120 933

Banques centrales (passif)

0

0

Opérations à vue avec les établissements de crédit

-75 628

127 731

Comptes ordinaires débiteurs

54 880

228 286

Comptes et prêts à vue

0

0

Comptes créditeurs à vue

-90 287

-98 767

Opérations de pension à vue

-40 220

-1 788

Trésorerie à l'ouverture

99 526

248 664

Caisse et banques centrales

116 561

175 153

Caisse et banques centrales (actif)

116 561

175 153

Banques centrales (passif)

0

0

Opérations à vue avec les établissements de crédit

175 916

-75 628

Comptes ordinaires débiteurs

278 489

54 880

Comptes et prêts à vue

0

0

Comptes créditeurs à vue

-60 913

-90 287

Opérations de pension à vue

-41 660

-40 220

Trésorerie à la clôture

292 477

99 526

Variation de la trésorerie nette

192 952

-149 139

 

Les informations de l’exercice 2013 n’ont pas été retraitées de l’effet de première application des normes IFRS 10 et IFRS 11, compte tenu de leur caractère non significatif. Les impacts de ces deux normes sont présentés en note 2.3.

 

VI. — Annexes aux états financiers consolidés

 

Note 1. – Cadre général

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les Sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 18 Banques Populaireset les 17 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du Groupe.

Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau Caisse d’Epargne comprend les Caisses d’Epargne et les sociétés locales d’épargne (SLE).

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs Sociétaires.

Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les Sociétaires. Elles ont pour objet d’animer le Sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d’Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la loi no 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 18 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne.

Les missions de BPCE s’inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne.

BPCE est notamment chargé d’assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du Groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, société cotée détenue à 71,51%, qui réunit la Banque de Grande Clientèle, l’Épargne et les Services Financiers Spécialisés ;

— la Banque commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre-mer) ;

— les filiales et Participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du Groupe, charge à lui de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans l’intérêt du Groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du Groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l’article L.512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du Groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du Groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Epargne et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds réseau Banque Populaireest constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds réseau Caisse d’Epargnefait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuelest constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 180,2 millions d’euros au 31 décembre 2014 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Epargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du Groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Epargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du Groupe.

Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres.

Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l’article R.515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l’actionnaire de référence et l’opératrice au titre de l’adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d’adossement.

La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Epargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire.

Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Evénements significatifs. — La BCE a publié le 26 octobre 2014 les résultats de son évaluation des banques les plus importantes de la zone euro. L’étude comprenait une revue détaillée des actifs des banques (asset quality review ou AQR) ainsi que des tests de résistance (stress tests) menés conjointement avec l’Autorité bancaire européenne (ABE). Cet exercice extrêmement approfondi et d’une ampleur inédite était un préalable à la supervision bancaire unique de la BCE dans la zone euro.

La revue de la qualité des actifs et le test de résistance menés par la BCE et l’ABE confirment la solidité du Groupe BPCE et du Groupe Banque Populaire Val de France. L’impact de la revue de la qualité des actifs est très limité et confirme le niveau adéquat du provisionnement comptable du Groupe Banque Populaire Val de France.

 

1.4. Evénements postérieurs a la clôture. — Aucun évènement postérieur à la clôture n’est à signaler.

 

Note 2. – Normes comptables applicables et comparabilité

 

2.1. Cadre réglementaire. — Conformément au règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comptables internationales, le Groupe Banque Populaire Val de France a établi ses comptes consolidés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2014 en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’adopté par l’Union européenne et applicable à cette date, excluant donc certaines dispositions de la norme IAS 39 concernant la comptabilité de couverture.

 

2.2. Référentiel. — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2014 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2014, et plus particulièrement :

— Nouvelles normes sur la consolidation, IFRS 10 « États financiers consolidés », IFRS 11 « Partenariats » et IFRS 12 « Informations à fournir sur les intérêts détenus dans les autres entités »

La Commission européenne a adopté le 11 décembre 2012 le règlement (UE) n°1254/2012 relatif aux normes IFRS 10 « États financiers consolidés », IFRS 11 « Partenariats » et IFRS 12 « Informations à fournir sur les intérêts détenus dans les autres entités » et le 4 avril 2013 le règlement (UE) n°313/2013 relatif aux dispositions transitoires applicables à ces nouvelles normes. Concernant les informations à fournir pour les entités structurées non consolidées, les amendements suppriment l’obligation de présenter une information comparative pour les périodes précédentes à celle où la norme IFRS 12 est appliquée pour la première fois.

Les normes IFRS 10 et IFRS 11 sont appliquées de manière rétrospective. Les impacts de la première application de ces normes sur les états financiers au 31 décembre 2013 sont présentés en note 2.3.

En conséquence de ces nouvelles normes, la Commission européenne a adopté le 11 décembre 2012 la modification du règlement (CE) n°1126/2008 concernant les normes IAS 27 « États financiers individuels » et IAS 28 « Participations dans des entreprises associées et des coentreprises ».

IFRS 12 vise à améliorer l’information à fournir au titre des filiales, des partenariats, des entreprises associées et des entités structurées. L’application de la norme IFRS 12 se traduit, dans les comptes du 31 décembre 2014, par un enrichissement de l’information produite sur les intérêts du Groupe Banque Populaire Val de France dans les entités structurées non consolidées et les autres entités. Ces principaux enrichissements sont présentés en note 2.3.

La Commission européenne a également adopté le 20 novembre 2013 le règlement 1174/2013 concernant les amendements aux normes internationales d'information financière IFRS 10 « États financiers consolidés », IFRS 12 « Informations à fournir sur les intérêts détenus dans d'autres entités » et IAS 27 modifié « États financiers individuels ».

 

— Amendement à IAS 32 « Présentation : Compensation d’actifs financiers et de passifs financiers »

La Commission européenne a adopté le 13 décembre 2012 le règlement (UE) n°1256/2012, modifiant le règlement (CE) n°1126/2008 et portant notamment adoption de modifications à la norme IAS 32. Ces modifications, applicables au 1er janvier 2014 de manière rétrospective, clarifient les règles relatives à la présentation compensée au bilan d’actifs ou de passifs financiers.

Ces clarifications portent notamment sur les notions de « droit juridiquement exécutoire de compenser » et de « règlement simultané ».

 

— Amendement à IAS 39 et IFRS 9 « Novation de dérivés et maintien de la comptabilité de couverture »

La Commission européenne a adopté le 19 décembre 2013 le règlement (UE) n°1375/2013, modifiant le règlement (CE) n°1126/2008 et portant adoption de modifications apportées à la norme IAS 39. Ces modifications, applicables au 1er janvier 2014, permettent par exception la poursuite de la comptabilité de couverture dans la situation où un dérivé, qui a été désigné comme instrument de couverture, fait l'objet d'un transfert par novation d’une contrepartie vers une contrepartie centrale en conséquence de dispositions législatives ou réglementaires. Cet amendement n’a pas eu d’impact significatif dans les comptes du Groupe Banque Populaire Val de France.

Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du Groupe.

Le Groupe Banque Populaire Val de France n’a pas appliqué par anticipation IFRIC 21 « Droits ou taxes » en 2014. Cette interprétation de la norme IAS 37 «provisions, passifs éventuels et actifs éventuels » précise les conditions de comptabilisation d’une dette relative à des droits ou des taxes prélevées par une autorité publique.

Une entité doit comptabiliser cette dette uniquement lorsque le fait générateur tel que prévu par la législation se produit. Si l’obligation de payer la taxe nait de la réalisation progressive de l’activité, celle-ci doit être comptabilisée au fur et à mesure sur la même période. Enfin, si l’obligation de payer est générée par l’atteinte d’un certain seuil, le passif lié à cette taxe ne sera enregistré que lorsque le seuil sera atteint.

Le Groupe Banque Populaire Val de France appliquera l’interprétation IFRIC 21 « Droits ou taxes » dans les comptes consolidés à compter du 1er janvier 2015. Son application au 1er janvier 2014 aurait eu un impact net d’impôt différé estimé à cette date de 589 milliers d’euros sur les capitaux propres au titre de la contribution sociale de solidarité des sociétés (C3S). Pour cette taxe, l’impact positif sur le résultat 2014 aurait été de 31 milliers d’euros.

 

2.3. Première application des normes IFRS 10, IFRS 11 et IFRS 12. — Cette note récapitule les impacts de la première application des normes IFRS 10 et IFRS 11 sur le bilan consolidé au 31 décembre 2013 et sur le compte de résultat consolidé de l’exercice 2013.

La norme IFRS 10 remplace la norme IAS 27 « États financiers consolidés et individuels » pour la partie relative aux états financiers consolidés et l’interprétation SIC 12 « Consolidation - Entités ad hoc. Elle définit un modèle unique de contrôle applicable à l’ensemble des entités qu’il s’agisse ou non d’entités structurées. Le contrôle d’une entité doit désormais être analysé au travers de trois critères cumulatifs : le pouvoir sur les activités pertinentes de l’entité, l’exposition aux rendements variables de l’entité et le pouvoir d’influencer les rendements variables obtenus de l’entité. La norme IFRS 10 n’a pas d’impact sur les comptes consolidés du Groupe Banque Populaire Val de France.

La norme IFRS 11 se substitue à la norme IAS 31 « Participations dans les coentreprises » et SIC 13 « Entités contrôlées en commun – apports non monétaires par des Co-entrepreneurs ». Elle fonde la comptabilisation des partenariats sur leur substance, rendant ainsi nécessaire l’analyse des droits et obligations de l’accord conjoint. La norme IFRS 11 a un impact sur la méthode de consolidation de la SBE, méthode de l’intégration proportionnelle en 2013 et méthode de la mise en équivalence en 2014.

Les impacts sur le bilan au 1er janvier 2014 et le compte de résultat de l’exercice 2013 du changement de méthode de consolidation de la SBE sont présentés dans les tableaux ci-dessous.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013publié

Impacts IFRS 10

Impacts IFRS 11

Exercice 2013 retraité

Caisse, banques centrales

175 153

0

-2 480

172 673

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

72 543

0

0

72 543

Instruments dérivés de couverture

48 078

0

-1 360

46 718

Actifs financiers disponibles à la vente

1 121 887

0

-31 441

1 090 447

Prêts et créances sur les établissements de crédit

1 390 300

0

-22 767

1 367 534

Prêts et créances sur la clientèle

9 994 075

0

-213 929

9 780 146

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

0

0

0

0

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

0

0

0

0

Actifs d'impôts courants

1 052

0

0

1 052

Actifs d'impôts différés

36 767

0

-213

36 554

Comptes de régularisation et actifs divers

221 360

0

-1 513

219 848

Actifs non courants destinés à être cédés

0

0

0

0

Participation aux bénéfices différée

0

0

0

0

Participations dans les entreprises mises en équivalence

0

0

22 636

22 636

Immeubles de placement

2 546

0

-16

2 531

Immobilisations corporelles

148 342

0

-432

147 910

Immobilisations incorporelles

6 770

0

-5 855

915

Ecarts d'acquisition

0

0

0

0

Total de l'actif

13 218 873

0

-257 368

12 961 504

 

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013publié

Impacts IFRS 10

Impacts IFRS 11

Exercice 2013 retraité

Banques centrales

0

0

0

0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

23 432

0

0

23 432

Instruments dérivés de couverture

15 571

0

-3 564

12 007

Dettes envers les établissements de crédit

2 166 722

0

-104 397

2 062 325

Dettes envers la clientèle

7 857 593

0

-145 368

7 712 225

Dettes représentées par un titre

1 233 051

0

0

1 233 051

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

0

0

0

0

Passifs d'impôts courants

10 474

0

-167

10 307

Passifs d'impôts différés

0

0

0

0

Comptes de régularisation et passifs divers

260 718

0

-3 353

257 365

Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés

0

0

0

0

Provisions techniques des contrats d'assurance

0

0

0

0

Provisions

109 038

0

-458

108 580

Dettes subordonnées

17 460

0

-63

17 398

Capitaux propres

1 524 814

0

0

1 524 814

Capitaux propres part du groupe

1 524 814

0

0

1 524 814

Capital et primes liées

362 010

0

0

362 010

Réserves consolidées

960 763

0

0

960 763

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

133 112

0

0

133 112

Résultat de la période

68 929

0

0

68 929

Participations ne donnant pas le contrôle

0

0

0

0

Total du passif

13 218 873

0

-257 368

12 961 504

 

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013 publié

Impacts IFRS10

Impacts IFRS11

Exercice 2013 retraité

Produit net bancaire

402 129

0

-6 858

395 271

Charges générales d'exploitation

-244 658

0

4 957

-239 701

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

-14 040

0

129

-13 911

Résultat brut d'exploitation

143 431

0

-1 772

141 659

Coût du risque

-38 808

0

154

-38 654

Résultat d'exploitation

104 623

0

-1 618

103 005

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

0

0

1 068

1 068

Gains ou pertes sur autres actifs

-1 023

0

0

-1 023

Variations de valeur des écarts d'acquisition

0

0

0

0

Résultat avant impôts

103 600

0

-550

103 050

Impôts sur le résultat

-34 671

0

550

-34 121

Résultat net

68 929

0

0

68 929

Participations ne donnant pas le contrôle

0

0

0

0

Résultat net par du Groupe

68 929

0

0

68 929

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013 publié

Impacts IFRS10

Impacts IFRS11

Exercice 2013 retraité

Résultat net

68 929

0

0

68 929

Ecarts de revalorisation sur régimes à prestations définies

6 086

0

-36

6 050

Effet d'impôt des écarts de revalorisation sur régimes à prestations définies

-2 070

0

-10

-2 080

Eléments non recyclables en résultat

4 016

0

-46

3 970

Eléments recyclables en résultat

10 753

0

-404

10 349

Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

0

0

450

450

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (nets d'impôts)

14 769

0

0

14 769

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

83 698

0

0

83 698

Part du groupe

83 698

0

0

83 698

Participations ne donnant pas le contrôle

0

0

0

0

 

Le Groupe Banque Populaire Val de France a également conduit une analyse sur les informations présentées en annexe des comptes consolidés et a amendé certaines d’entre elles afin de répondre aux obligations d’informations prévues par la norme IFRS 12.

La note 3.3 sur les règles de consolidation précise, lorsqu’il existe, le cas d’entités consolidées dont la date de clôture des comptes est différente de l’entité consolidante.

De même, les notes 15 sur le périmètre de consolidation et 5.11 sur les participations dans les entreprises mises en équivalence ont été amendées et complétées en application de la norme IFRS 12.

Une nouvelle note est intégrée au titre des intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées (note 16).

 

2.4. Recours a des estimations. — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers.

Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations.

Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2014, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

— la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 4.1.6) ;

— le montant des dépréciations des actifs financiers, et plus particulièrement les dépréciations durables des actifs financiers disponibles à la vente ainsi que les dépréciations des prêts et créances sur base individuelle ou calculées sur la base de portefeuilles (note 4.1.7) ;

— les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne-logement (note 4.5);

— les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 4.9) ;

— les impôts différés (note 4.10) ;

 

2.5. Présentation des états financiers consolides et date de clôture. — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la recommandation n° 2013-04 du 7 novembre 2013 de l’Autorité des Normes Comptables.

Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2014. Les états financiers consolidés du Groupe Banque Populaire Val de France au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2014 ont été arrêtés par le Conseil d’administration du 10 mars 2015. Ils seront soumis à l’approbation de l’Assemblée générale du 27 mai 2015.

 

Note 3. – Principes et méthodes de consolidation

 

3.1. Entité consolidante. — L’entité consolidante du Groupe Banque Populaire Val de France est constituée :

— de la Banque Populaire Val de France ;

— de la Société de Caution mutuelle SOCAMA Val de France ;

— de la Société de Caution mutuelle SOCAMI Val de France.

 

3.2. Périmètre de consolidation - méthodes de consolidation et de valorisation. — Les états financiers du Groupe Banque Populaire Val de France incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du Groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable.

Le périmètre des entités consolidées par le Groupe Banque Populaire Val de France figure en note 15 – Périmètre de consolidation.

 

3.2.1. Entités contrôlées par le Groupe :

 

Définition du contrôle. — Le contrôle existe lorsque le Groupe détient le pouvoir de diriger les activités pertinentes d’une entité, qu’il est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l’entité et a la capacité d’exercer son pouvoir sur l’entité de manière à influer sur le montant des rendements qu’il obtient.

Pour apprécier le contrôle exercé, le périmètre des droits de vote pris en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d’actions attachés à d’autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt.

Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque le Groupe détient directement ou indirectement, soit la majorité des droits de vote de la filiale, soit la moitié ou moins des droits de vote d’une entité et dispose de la majorité au sein des organes de direction, ou est en mesure d’exercer une influence dominante.

 

Cas particulier des entités structurées. — Sont des entités qualifiées d’entités structurées, les entités conçues de telle manière que les droits de vote ne constituent pas un critère clé permettant de déterminer qui a le contrôle. C’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels.

Une entité structurée présente souvent certaines ou l'ensemble des caractéristiques suivantes :

(a) des activités bien circonscrites ;

(b) un objectif précis et bien défini, par exemple : mettre en œuvre un contrat de location fiscalement avantageux, mener des activités de recherche et développement, fournir une source de capital ou de financement à une entité, ou fournir des possibilités de placement à des investisseurs en leur transférant les risques et avantages associés aux actifs de l'entité structurée ;

(c) des capitaux propres insuffisants pour permettre à l'entité structurée de financer ses activités sans recourir à un soutien financier subordonné ;

(d) un financement par l'émission, auprès d'investisseurs, de multiples instruments liés entre eux par contrat et créant des concentrations de risque de crédit ou d'autres risques (« tranches »).

Le Groupe Banque Populaire Val de France retient ainsi, entre autres, comme entités structurées, les organismes de placement collectif au sens du Code monétaire et financier et les sociétés porteuses d’opérations de défiscalisation.

Avant l’entrée en vigueur des nouvelles normes de consolidation, le Groupe Banque Populaire Val de France possédait le contrôle exclusif lorsqu’il était en mesure de diriger les politiques opérationnelle et financière d’une entité afin de tirer avantage de ses activités. Cette définition s'appliquait à toutes les entités, à l'exception des entités ad hoc pour lesquelles l'interprétation SIC 12 introduisait des indicateurs de contrôle. L'appréciation du contrôle était fondée sur les droits de vote selon IAS 27, tandis que SIC 12 accordait une grande importance aux droits à la majorité des avantages économiques et aux expositions à la majorité des risques relatifs à l’entité ad hoc.

 

Méthode de l’intégration globale. — L’intégration globale d’une filiale dans les comptes consolidés du Groupe intervient à la date à laquelle le Groupe prend le contrôle et cesse le jour où le Groupe perd le contrôle de cette entité.

La part d’intérêt qui n’est pas attribuable directement ou indirectement au Groupe correspond aux participations ne donnant pas le contrôle.

Les résultats et chacune des composantes des autres éléments du résultat global (gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres) sont répartis entre le Groupe et les participations ne donnant pas le contrôle. Le résultat global des filiales est réparti entre le Groupe et les participations ne donnant pas le contrôle, y compris lorsque cette répartition aboutit à l’attribution d’une perte aux participations ne donnant pas le contrôle.

Les modifications de pourcentage d’intérêt dans les filiales qui n’entraînent pas de changement de contrôle sont appréhendées comme des transactions portant sur les capitaux propres.

Les effets de ces transactions sont comptabilisés en capitaux propres pour leur montant net d’impôt et n’ont donc pas d’impact sur le résultat consolidé part du Groupe.

 

Exclusion du périmètre de consolidation. — Les entités contrôlées non significatives sont exclues du périmètre conformément au principe indiqué en note 15.3.

 

3.2.2. Participations dans des entreprises associées et des coentreprises :

 

Définitions. — Une entreprise associée est une entité dans laquelle le Groupe exerce une influence notable. L’influence notable se caractérise par le pouvoir de participer aux décisions relatives aux politiques financières et opérationnelles de l’entité, sans toutefois exercer un contrôle ou un contrôle conjointement ces politiques. Elle est présumée si le Groupe détient, directement ou indirectement plus de 20% des droits de vote.

Une coentreprise est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits sur l’actif net de celle-ci.

Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage contractuellement convenu du contrôle exercé sur une entreprise qui n’existe que dans le cas où les décisions concernant les activités pertinentes requièrent le consentement unanime des parties partageant le contrôle.

 

Méthode de la mise en équivalence. — Les résultats, les actifs et les passifs des participations dans des entreprises associées ou des coentreprises sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe selon la méthode de la mise en équivalence.

La participation dans une entreprise associée ou dans une coentreprise est initialement comptabilisée au coût d’acquisition puis ajustée ultérieurement de la part du Groupe dans le résultat et les autres éléments du résultat de l’entreprise associée ou de la coentreprise.

La méthode de la mise en équivalence est appliquée à compter de la date à laquelle l’entité devient une entreprise associée ou une coentreprise. Lors de l’acquisition d’une entreprise associée ou d’une coentreprise, la différence entre le coût de l’investissement et la part du Groupe dans la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est comptabilisée en écarts d’acquisition. Dans le cas où la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est supérieure au coût de l’investissement, la différence est comptabilisée en résultat.

Les quotes-parts de résultat net des entités mises en équivalence sont intégrées dans le résultat consolidé du Groupe.

Lorsqu’une entité du Groupe réalise une transaction avec une coentreprise ou une entreprise associée du Groupe, les profits et pertes résultant de cette transaction sont comptabilisés à hauteur des intérêts détenus par des tiers dans l’entreprise associée ou la coentreprise.

Les dispositions de la norme IAS 39 – Instruments financiers : comptabilisation et évaluation s’appliquent pour déterminer s’il est nécessaire d’effectuer un test de perte de valeur au titre de sa participation dans une entreprise associée ou une coentreprise. Si nécessaire, la valeur comptable totale de la participation (y compris écarts d’acquisition) fait l’objet d’un test de dépréciation selon les dispositions prévues par la norme IAS 36 – Dépréciation d’actifs.

 

3.2.3. Participations dans des activités conjointes :

 

Définition. — Une activité conjointe est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits directs sur les actifs, et des obligations au titre des passifs, relatifs à celle-ci.

 

Mode de comptabilisation des activités conjointes. — Une participation dans une entreprise conjointe est comptabilisée en intégrant l’ensemble des intérêts détenus dans l’activité commune, c'est-à-dire sa quote-part dans chacun des actifs et des passifs et éléments du résultat auquel il a droit. Ces intérêts sont ventilés en fonction de leur nature sur les différents postes du bilan consolidé, du compte de résultat consolidé et de l’état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

Pour rappel, avant l’entrée en vigueur des nouvelles normes de consolidation, les entreprises sous contrôle conjoint étaient consolidées par intégration proportionnelle.

 

3.3. Règles de consolidation. — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des sociétés consolidées sont effectués.

 

3.3.1. Conversion des comptes des entités étrangères. — La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’euro.

Le Groupe Banque Populaire Val de France ne détient pas de filiales dont la comptabilité est tenue en devises autres que l’euro

 

3.3.2. Élimination des opérations réciproques. — L’effet des opérations internes au Groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés a été éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values de cession d’actifs qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues.

 

3.3.3. Regroupements d’entreprises :

 

Opérations réalisées avant le 1er janvier 2010. — Les regroupements d’entreprises sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun, explicitement exclus du champ d’application de la précédente version de la norme IFRS 3.

Le coût du regroupement est égal au total de la juste valeur, à la date d’acquisition, des actifs remis, des passifs encourus ou assumés et des instruments de capitaux propres émis pour obtenir le contrôle de la société acquise. Les coûts afférant directement à l’opération entrent dans le coût d’acquisition.

Les actifs, passifs et passifs éventuels identifiables des entités acquises sont comptabilisés à leur juste valeur à la date d’acquisition. Cette évaluation initiale peut être affinée dans un délai de 12 mois à compter de la date d’acquisition.

L’écart d’acquisition correspondant à la différence entre le coût du regroupement et la part d’intérêt de l’acquéreur dans les actifs, passifs et passifs éventuels à la juste valeur est inscrit à l’actif du bilan de l’acquéreur lorsqu’il est positif et comptabilisé directement en résultat lorsqu’il est négatif.

Dans le cas d’une variation du pourcentage d’intérêt du Groupe dans une entité déjà contrôlée, l’acquisition complémentaire des titres donne lieu à comptabilisation d’un écart d’acquisition complémentaire, déterminé en comparant le prix d’acquisition des titres et la quote-part d’actif net acquise.

Les écarts d’acquisition sont enregistrés dans la monnaie fonctionnelle de l’entreprise acquise et sont convertis au cours de change en vigueur à la date de clôture.

À la date d’acquisition, chaque écart est affecté à une ou plusieurs unités génératrices de trésorerie (UGT) susceptibles de retirer des avantages de l’acquisition. Les UGT ont été définies au sein des grands métiers du Groupe et constituent le niveau le plus fin utilisé par la direction pour déterminer le retour sur investissement d’une activité.

Les écarts d’acquisition positifs font l’objet d’un test de dépréciation au minimum une fois par an et, en tout état de cause, dès l’apparition d’indices objectifs de perte de valeur.

Le test de dépréciation consiste à comparer la valeur nette comptable (y compris les écarts d’acquisition) de chaque UGT ou groupe d’UGT à sa valeur recouvrable qui correspond au montant le plus élevé entre la valeur de marché et la valeur d’utilité.

La juste valeur diminuée des coûts de vente est déterminée comme la juste valeur de la vente nette des coûts de sortie lors d’une transaction réalisée dans des conditions de concurrence normale entre des parties bien informées et consentantes. Cette estimation est fondée sur des informations de marché disponibles en considérant les situations particulières. La valeur d’utilité est calculée selon la méthode la plus appropriée, généralement par actualisation de flux de trésorerie futurs estimés.

Lorsque la valeur recouvrable devient inférieure à la valeur comptable, une dépréciation irréversible de l’écart d’acquisition est enregistrée en résultat.

Le Groupe Banque Populaire Val de France n’est pas concerné par des regroupements d’entreprises réalisés postérieurement au 1er janvier 2010.

 

3.3.4. Date de clôture de l’exercice des entités consolidées. — Les entités incluses dans le périmètre de consolidation ont leur exercice comptable qui se clôt au 31 décembre.

 

Note 4. – Principes comptables et méthodes d’évaluation

 

4.1. Actifs et passifs financiers :

 

4.1.1. Prêts et créances. — Le poste « Prêts et créances » inclut les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que certains titres non cotés sur un marché actif (voir note 4.1.2).

Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts directement liés à l’émission et diminuée de produits directement attribuables à l’émission. Lors des arrêtés ultérieurs, ils sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE).

Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la valeur initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts de transaction directement liés à l’émission des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt. Aucun coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti.

Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires.

En cas de restructuration suite à un événement générateur de pertes selon IAS 39, le prêt est considéré comme un encours déprécié et fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Le prêt restructuré est réinscrit en encours sain sur jugement d’expert lorsqu’il n’y a plus d’incertitude sur la capacité de l’emprunteur à honorer ses engagements.

Les coûts externes consistent essentiellement en commissions versées à des tiers dans le cadre de la mise en place des prêts. Ils sont essentiellement constitués des commissions versées aux apporteurs d’affaires.

Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement.

Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux.

 

4.1.2. Titres. — À l’actif, les titres sont classés selon les quatre catégories définies par la norme IAS 39 :

— actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

— actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ;

— prêts et créances ;

— actifs financiers disponibles à la vente.

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat. — Cette catégorie comprend :

— les actifs financiers détenus à des fins de transaction, c’est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre à brève échéance ;

— les actifs financiers que le Groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IAS 39.

Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.1.4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ».

Ces actifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, dividendes, gains ou pertes de cessions sur ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance. — Ce portefeuille comprend les titres à revenu fixe ou déterminable et à échéance fixe que le Groupe a l’intention et la capacité de détenir jusqu’à leur échéance.

La norme IAS 39 interdit, sauf exceptions limitées, une cession ou un transfert de ces titres avant leur échéance, sous peine d’entraîner le déclassement de l’ensemble du portefeuille au niveau du Groupe et d’interdire l’accès à cette catégorie pendant l’exercice en cours et les deux années suivantes. Parmi les exceptions à la règle, figurent notamment les cas suivants :

— une dégradation importante de la qualité du crédit de l’émetteur ;

— une modification de la réglementation fiscale supprimant ou réduisant de façon significative l’exonération fiscale dont bénéficient les intérêts sur les placements détenus jusqu’à leur échéance ;

— un regroupement d’entreprises majeur ou une sortie majeure (telle que la vente d’un secteur) nécessitant la vente ou le transfert de placements détenus jusqu’à leur échéance pour maintenir la situation existante de l’entité en matière de risque de taux d’intérêt ou sa politique de risque de crédit ;

— un changement des dispositions légales ou réglementaires modifiant de façon significative soit ce qui constitue un placement admissible, soit le montant maximum de certains types de placement, amenant ainsi l’entité à se séparer d’un placement détenu jusqu’à son échéance ;

— un renforcement significatif des obligations en matière de capitaux propres qui amène l’entité à se restructurer en vendant des placements détenus jusqu’à leur échéance ;

— une augmentation significative de la pondération des risques des placements détenus jusqu’à leur échéance utilisée dans le cadre de la réglementation prudentielle fondée sur les capitaux propres.

Dans les cas exceptionnels de cession décrits ci-dessus, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

Les opérations de couverture de ces titres contre le risque de taux d’intérêt ne sont pas autorisées. En revanche, les couvertures du risque de change ou de la composante inflation de certains actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance sont autorisées.

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, augmentée des coûts de transaction directement attribuables à leur acquisition. Ils sont ensuite valorisés au coût amorti, selon la méthode du TIE, intégrant les primes, décotes et frais d’acquisition s’ils sont significatifs.

 

Prêts et créances. — Le portefeuille de « Prêts et créances » enregistre les actifs financiers non dérivés à revenu fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. Ces actifs ne doivent par ailleurs pas être exposés à un risque de pertes substantielles non lié à la détérioration du risque de crédit.

Certains titres peuvent être classés dans cette catégorie lorsqu’ils ne sont pas cotés sur un marché actif. Ils sont initialement comptabilisés à leur juste valeur augmentée des coûts de transaction et diminuée des produits de transaction. Ils suivent dès lors les règles de comptabilisation, d’évaluation et de dépréciation des prêts et créances.

Lorsqu’un actif financier enregistré en prêts et créances est cédé avant son échéance, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Actifs financiers disponibles à la vente. — Cette catégorie comprend les actifs financiers qui ne relèvent pas des portefeuilles précédents.

Les actifs financiers disponibles à la vente sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur augmentée des frais de transaction.

En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (sauf pour les actifs monétaires en devises, pour lesquels les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 4.1.6.

En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat.

Les revenus courus ou acquis sur les titres à revenu fixe sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés ». Les revenus des titres à revenu variable sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Date d’enregistrement des titres. — Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison.

 

Règles appliquées en cas de cession partielle. — En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue.

 

4.1.3. Instruments de dettes et de capitaux propres émis. — Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques.

Par ailleurs, lorsqu’un instrument est qualifié de capitaux propres :

— sa rémunération est traitée comme un dividende, et affecte donc les capitaux propres, tout comme les impôts liés à cette rémunération ;

— l’instrument ne peut être un sous-jacent éligible à la comptabilité de couverture ;

— si l’émission est en devises, elle est figée à sa valeur historique résultant de sa conversion en euros à sa date initiale d’inscription en capitaux propres.

Enfin, lorsque ces instruments sont émis par une filiale, ils sont présentés parmi les « participations ne donnant pas le contrôle ». Lorsque leur rémunération est à caractère cumulatif, elle est imputée sur le « résultat part du groupe », pour venir augmenter le résultat des « participations ne donnant pas le contrôle ». En revanche, lorsque leur rémunération n’a pas de caractère cumulatif, elle est prélevée sur les réserves consolidées « part du groupe ».

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Il s’agit des passifs financiers détenus à des fins de transaction ou classés dans cette catégorie de façon volontaire dès leur comptabilisation initiale en application de l’option ouverte par la norme IAS 39. Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.1.4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ».

Ces passifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, gains ou pertes liés à ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Dettes émises. — Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre.

 

Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres supersubordonnés.

Les dettes subordonnées que l’émetteur est tenu de rembourser sont classées en dettes et initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

 

Parts sociales. — L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles.

Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement.

En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le Groupe sont classées en capitaux propres.

 

4.1.4. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option. — L’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union européenne le 15 novembre 2005 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs et passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable.

Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur.

L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes :

 

Élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable. — L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie.

 

Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance. — L’option s’applique dans le cas d’un groupe d’actifs et/ou de passifs géré et évalué à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le reporting interne s’appuie sur une mesure en juste valeur.

 

Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés. — Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat « hybride », financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte.

L’application de l’option juste valeur est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IAS 39 (exemple d’une option de remboursement incorporée dans un instrument de dette). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé.

 

4.1.5. Instruments dérivés et comptabilité de couverture. — Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes :

— sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ;

— il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ;

— il est réglé à une date future.

Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture).

À l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période.

Les instruments financiers dérivés sont classés en deux catégories :

 

Dérivés de transaction. — Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Dérivés de couverture. — Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement.

Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi.

 

Couverture de juste valeur. — La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe).

La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert.

L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte dans les calculs d’efficacité.

En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non-respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période.

 

Couverture de flux de trésorerie. — Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures (taux fixes futurs, prix futurs, change, etc.)).

La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des « Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres », la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable.

En cas d’interruption de la relation de couverture (non-respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert.

 

Cas particuliers de couverture de portefeuilles (macrocouverture) :

 

Documentation en couverture de juste valeur. — Le Groupe Banque Populaire Val de France documente sa macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out).

La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associée aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macrocouverture utilisés par le Groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources ou des emplois à taux fixe.

Le traitement comptable des dérivés de macrocouverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la microcouverture de juste valeur.

Dans le cas d’une relation de macrocouverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux », à l’actif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille d’actifs financiers, au passif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille de passifs financiers.

L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte.

Deux tests d’efficacité sont réalisés :

— un test d’assiette : pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ;

— un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un instrument hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective.

En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macrocouverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au notionnel des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts.

 

4.1.6. Détermination de la juste valeur :

 

Principes généraux. — La juste valeur correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation.

Le Groupe Banque Populaire Val de France évalue la juste valeur d’un actif ou d’un passif à l’aide des hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour fixer le prix de l’actif ou du passif. Parmi ces hypothèses, figurent notamment pour les dérivés, une évaluation du risque de contrepartie (ou CVA – Credit Valuation Adjustement) et du risque de non-exécution (DVA - Debit Valuation Adjustement). Le Groupe a fait évoluer ses paramètres de valorisation de la CVA et de la DVA au cours de l’exercice 2014. L’évaluation de ces ajustements de valorisation se fonde dorénavant sur des paramètres de marché. Cette évolution a généré un impact de - 802 milliers d’euros sur le résultat du Groupe Banque Populaire Val de France.

Par ailleurs, les valorisations des dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de calcul de CVA ni de DVA dans les comptes du Groupe.

 

Juste valeur en date de comptabilisation initiale. — Pour la majorité des transactions conclues par le Groupe, le prix de négociation des opérations (c’est-à-dire la valeur de la contrepartie versée ou reçue) donne la meilleure évaluation de la juste valeur de l’opération en date de comptabilisation initiale. Si tel n’est pas le cas, le Groupe ajuste le prix de transaction. La comptabilisation de cet ajustement est décrite dans le paragraphe « Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) ».

 

Hiérarchie de la juste valeur :

 

Juste valeur de niveau 1 et notion de marche actif. — Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif (« juste valeur de niveau 1 ») constituent l’indication la plus fiable de la juste valeur. Dans la mesure où de tels prix existent, ils doivent être utilisés sans ajustement pour évaluer la juste valeur.

Un marché actif est un marché sur lequel ont lieu des transactions sur l’actif ou le passif selon une fréquence et un volume suffisants.

La baisse du niveau d’activité du marché peut être révélée par des indicateurs tels que :

— une baisse sensible du marché primaire pour l’actif ou le passif financier concerné (ou pour des instruments similaires) ;

— une baisse significative du volume des transactions ;

— une faible fréquence de mise à jour des cotations ;

— une forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ;

— une perte de la corrélation avec des indices qui présentaient auparavant une corrélation élevée avec la juste valeur de l’actif ou du passif ;

— une hausse significative des cours ou des primes de risque de liquidité implicites, des rendements ou des indicateurs de performance (par exemple des probabilités de défaut et des espérances de pertes implicites) par rapport à l’estimation que fait le Groupe des flux de trésorerie attendus, compte tenu de toutes les données de marché disponibles au sujet du risque de crédit ou du risque de non-exécution relatif à l’actif ou au passif ;

— des écarts très importants entre le prix vendeur (bid) et le prix acheteur (ask) (fourchette très large).

 

Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1). — Il s’agit essentiellement d’actions, d’obligations d’Etat ou de grandes entreprises, de certains dérivés traités sur des marchés organisés (par exemple, des options standards sur indices CAC 40 ou Eurostoxx).

Par ailleurs, pour les OPCVM, la juste valeur sera considérée comme de niveau 1 si la valeur liquidative est quotidienne, et s’il s’agit d’une valeur sur laquelle il est possible de passer un ordre.

 

Juste valeur de niveau 2. — En cas d’absence de cotation sur un marché actif, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés (« juste valeur de niveau 2 »).

Si l’actif ou le passif a une échéance spécifiée (contractuelle), une donnée d’entrée de niveau 2 doit être observable pour la quasi-totalité de la durée de l’actif ou du passif. Les données d’entrée de niveau 2 comprennent notamment :

— les cours sur des marchés, actifs ou non, pour des actifs ou des passifs similaires ;

— les données d’entrée autres que les cours du marché qui sont observables pour l’actif ou le passif, par exemple :

– les taux d’intérêt et les courbes de taux observables aux intervalles usuels,

– les volatilités implicites,

– les « spreads » de crédit ;

— les données d’entrée corroborées par le marché, c’est-à-dire qui sont obtenues principalement à partir de données de marché observables ou corroborées au moyen de telles données, par corrélation ou autrement.

 

Instruments valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2) :

 

Instruments dérivés de niveau 2. — Seront en particulier classés dans cette catégorie :

— les swaps de taux standards ou CMS ;

— les accords de taux futurs (FRA) ;

— les swaptions standards ;

— les caps et floors standards ;

— les achats et ventes à terme de devises liquides ;

— les swaps et options de change sur devises liquides ;

— les dérivés de crédit liquides sur un émetteur particulier (single name) ou sur indices Itraax, Iboxx...

 

Instruments non dérivés de niveau 2. — Certains instruments financiers complexes et / ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle reconnu et utilisent des paramètres de marché calibrés à partir de données observables (telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options), de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré.

Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est fondée sur quatre conditions indissociables :

— le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu) ;

— le paramètre est alimenté périodiquement ;

— le paramètre est représentatif de transactions récentes ;

— les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction.

La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat.

Figurent notamment en niveau 2 :

– les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée à partir de données de marché observables (ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats) ;

– les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement, mais fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes.

 

Juste valeur de niveau 3. — Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes (« juste valeur de niveau 3 ») utilisant des données non observables. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes.

 

Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3). — Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable.

Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement :

— les actions non cotées, ayant généralement la nature de « participations » : BPCE, I-BP ;

— certains OPCVM, lorsque la valeur liquidative est une valeur indicative (en cas d'illiquidité, en cas de liquidation…) et qu'il n'existe pas de prix pour étayer cette valeur ;

— les FCPR : la valeur liquidative est fréquemment une valeur indicative puisqu’il n’est souvent pas possible de sortir ;

— des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, des produits hybrides de taux, des swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ;

— les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple).

 

Transferts entre niveaux de juste valeur. — Les informations sur les transferts entre niveaux de juste valeur sont indiquées en note 5.5.3. Les montants figurant dans cette note sont les valeurs calculées en date de dernière valorisation précédant le changement de niveau.

 

Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit). — La marge dégagée lors de la comptabilisation initiale d’un instrument financier ne peut être reconnue en résultat qu’à la condition que l’instrument financier puisse être évalué de manière fiable dès son initiation. Sont considérés comme respectant cette condition les instruments traités sur un marché actif et les instruments valorisés à partir de modèles reconnus utilisant uniquement des données de marché observables.

Pour les autres instruments, valorisés à l’aide de données non observables ou de modèles propriétaires, la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) est différée et étalée en résultat sur la période anticipée d’inobservabilité des paramètres de valorisation.

Lorsque les paramètres de valorisation utilisés deviennent observables ou que la technique de valorisation utilisée évolue vers un modèle reconnu et répandu, la part de la marge neutralisée à l’initiation de l’opération et non encore reconnue est alors comptabilisée en résultat.

Dans les cas exceptionnels où la marge dégagée lors de la comptabilisation initiale est négative (« Day one loss »), la perte est prise immédiatement en résultat, que les paramètres soient observables ou non.

 

Au 31 décembre 2014, le Groupe n’a aucun « Day one profit » à étaler.

 

Cas particuliers :

— Juste valeur des titres de BPCE : La valeur des titres de l’organe central, classées en titres de participation disponibles à la vente, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance jugés raisonnables. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées ont été prises en considération dans l’exercice de valorisation.

L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’organe central.

Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie.

Au 31 décembre 2014, la juste valeur des titres BPCE s’élève à 750 672 milliers d’euros.

 

— Juste valeur des instruments financiers comptabilisés au coût amorti : Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations.

En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique.

Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est principalement un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels.

Par conséquent, les hypothèses simplificatrices suivantes ont été retenues :

 

Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la juste valeur. — Il s’agit notamment :

— des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ;

— des passifs exigibles à vue ;

— des prêts et emprunts à taux variable ;

— des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementés) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics.

 

Juste valeur du portefeuille de crédits à la clientèle de détail. — La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Sauf cas particulier, seule la composante taux d’intérêt est réévaluée, la marge de crédit étant figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

 

Juste valeur des autres crédits. — La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir.

La composante taux d’intérêt est ainsi réévaluée, ainsi que la composante risque de crédit lorsque cette dernière est une donnée observable utilisée par les gestionnaires de cette clientèle ou les opérateurs de marché. À défaut, comme pour la clientèle de détail, la composante risque de crédit est figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

 

Juste valeur des dettes. — Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux d’intérêt observé à la date de clôture. Le spread de crédit propre n’est pas pris en compte.

 

Instruments reclasses en « prêts et créances » ayant la nature juridique de « titres ». — L’illiquidité de ces instruments, nécessaire au classement en prêts et créances, avait été appréciée en date de reclassement.

Postérieurement au reclassement, il peut arriver que certains instruments redeviennent liquides et soient évalués en juste valeur de niveau 1.

Dans les autres cas, leur juste valeur est évaluée à l’aide de modèles identiques à ceux présentés précédemment pour les instruments évalués à la juste valeur au bilan.

 

4.1.7. Dépréciation des actifs financiers :

 

Dépréciation des titres. — Les titres autres que ceux classés en portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sont dépréciés individuellement dès lors qu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements générateurs de pertes intervenus après la comptabilisation initiale de l’actif et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de l’actif financier qui peut être estimé de façon fiable.

Les règles de dépréciation sont différentes selon que les titres sont des instruments de capitaux propres ou des instruments de dettes.

Pour les instruments de capitaux propres, une baisse durable ou une diminution significative de la valeur constituent des indicateurs objectifs de dépréciation.

Le Groupe considère qu’une baisse de plus de 50 % ou depuis plus de 36 mois de la valeur d’un titre par rapport à son coût historique caractérise un indicateur objectif de dépréciation durable se traduisant par la constatation d’une dépréciation en résultat.

Ces critères de dépréciations sont, par ailleurs, complétés par l’examen ligne à ligne des actifs subissant une baisse de plus de 30 % ou depuis plus de 6 mois de leur valeur par rapport à leur coût historique ou en cas d’événements susceptibles de caractériser un déclin significatif ou prolongé. Une charge de dépréciation est enregistrée au compte de résultat si le Groupe estime que la valeur de l’actif ne pourra être recouvrée en totalité.

Pour les instruments de capitaux propres non cotés, une analyse qualitative de leur situation est effectuée.

La dépréciation des instruments de capitaux propres est irréversible et ne peut être reprise par résultat. Les pertes sont inscrites dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Les gains latents subséquents à une dépréciation sont différés en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » jusqu’à la cession des titres.

Pour les instruments de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), une dépréciation est constatée lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée (TSSDI), une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue.

La dépréciation des instruments de dettes peut être reprise par résultat en cas d’amélioration de la situation de l’émetteur. Ces dépréciations et reprises sont inscrites dans le poste « Coût du risque ».

 

Dépréciation des prêts et créances. — La norme IAS 39 définit les modalités de calcul et de comptabilisation des pertes de valeur constatées sur les prêts.

Une créance est dépréciée si les deux conditions suivantes sont réunies :

— il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui identifient un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Au niveau individuel, les critères d’appréciation du caractère avéré d’un risque de crédit incluent l’existence d’impayés depuis plus de trois mois (six mois en matière immobilière et neuf mois pour les créances sur les collectivités territoriales) ou, indépendamment de l’existence d’un impayé, l’existence d’un risque avéré de crédit ou de procédures contentieuses ;

— ces événements entraînent la constatation de pertes avérées (incurred losses).

Les dépréciations sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital. Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan.

Deux types de dépréciations sont enregistrés en coût du risque :

— les dépréciations sur base individuelle ;

— les dépréciations sur base de portefeuilles.

 

Dépréciation sur base individuelle. — Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Les garanties sont prises en compte pour déterminer le montant des dépréciations et, lorsqu’une garantie couvre intégralement le risque de défaut, l’encours n’est pas déprécié.

 

Dépréciation sur base de portefeuilles. — Les dépréciations sur base de portefeuilles couvrent les encours non dépréciés au niveau individuel. Conformément à la norme IAS 39, ces derniers sont regroupés dans des portefeuilles de risques homogènes qui sont soumis collectivement à un test de dépréciation.

Les encours des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne sont regroupés en ensembles homogènes en termes de sensibilité à l’évolution du risque sur la base du système de notation interne du Groupe BPCE. Les portefeuilles soumis au test de dépréciation sont ceux relatifs aux contreparties dont la notation s’est significativement dégradée depuis l’octroi et qui sont de ce fait considérés comme sensibles. Ces encours font l’objet d’une dépréciation, bien que le risque de crédit ne puisse être individuellement alloué aux différentes contreparties composant ces portefeuilles et dans la mesure où les encours concernés présentent collectivement une indication objective de perte de valeur.

Le montant de la dépréciation est déterminé en fonction de données historiques sur les probabilités de défaut à maturité et les pertes attendues, ajustées si nécessaire pour tenir compte des circonstances prévalant à la date de l’arrêté.

Cette approche est éventuellement complétée d’une analyse sectorielle ou géographique, reposant généralement sur une appréciation « à dire d’expert » considérant une combinaison de facteurs économiques intrinsèques à la population analysée. La dépréciation sur base de portefeuilles est déterminée sur la base des pertes attendues à maturité sur l’assiette ainsi déterminée.

 

4.1.8. Reclassements d’actifs financiers. — Plusieurs reclassements sont autorisés :

 

Reclassements autorisés antérieurement aux amendements des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008. — Figurent notamment parmi ces reclassements, les reclassements d’actifs financiers disponibles à la vente vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ».

Tout titre à revenu fixe répondant à la définition des « Titres détenus jusqu’à l’échéance » ayant une maturité définie, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le Groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre jusqu’à son échéance. Le Groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention jusqu’à maturité.

 

Reclassements autorisés depuis l’amendement des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptées par l’Union européenne le 15 octobre 2008. — Ce texte définit les modalités des reclassements vers d’autres catégories d’actifs financiers non dérivés à la juste valeur (à l’exception de ceux inscrits en juste valeur sur option) :

— reclassement de titres de transaction vers les catégories « Actifs financiers disponibles à la vente » ou « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ».

Tout actif financier non dérivé peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le Groupe est en mesure de démontrer l’existence de « circonstances rares » ayant motivé ce reclassement. L’IASB a, pour mémoire, qualifié la crise financière du second semestre 2008 de « circonstance rare ».

Seuls les titres à revenu fixe ou déterminable peuvent faire l’objet d’un reclassement vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ». L’établissement doit par ailleurs avoir l’intention et la capacité de détenir ces titres jusqu’à maturité. Les titres inscrits dans cette catégorie ne peuvent être couverts contre le risque de taux d’intérêt ;

— reclassement de titres de transaction ou de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Prêts et créances ».

Tout actif financier non dérivé répondant à la définition de « Prêts et créances » et, en particulier, tout titre à revenu fixe non coté sur un marché actif, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le Groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre sur un futur prévisible ou à maturité. Le Groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention à moyen ou long terme.

Les reclassements sont réalisés à la juste valeur à la date du reclassement, cette valeur devenant le nouveau coût amorti pour les instruments transférés vers des catégories évaluées au coût amorti.

Un nouveau « taux d’intérêt effectif » (TIE) est alors calculé à la date du reclassement afin de faire converger ce nouveau coût amorti vers la valeur de remboursement, ce qui revient à considérer que le titre a été reclassé avec une décote.

Pour les titres auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, l’étalement de la nouvelle décote sur la durée de vie résiduelle du titre sera généralement compensé par l’amortissement de la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres à la date du reclassement et reprise sur base actuarielle au compte de résultat.

En cas de dépréciation postérieure à la date de reclassement d’un titre auparavant inscrit parmi les actifs financiers disponibles à la vente, la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres à la date du reclassement est reprise immédiatement en compte de résultat.

 

4.1.9. Décomptabilisation d’actifs ou de passifs financiers. — Un actif financier (ou un groupe d’actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers. Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers.

Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue.

Dans les cas où le Groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du Groupe dans cet actif.

Dans les cas où le Groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers.

Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le Groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif.

Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c’est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration.

 

Opérations de pension livrée. — Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti ou à la juste valeur si ce passif a été classé dans la catégorie « Juste valeur sur option ».

Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée. Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée selon les modalités propres à sa catégorie : coût amorti si elle a été classée en « Prêts et créances », ou juste valeur si elle a été classée en juste valeur sur option.

 

Opérations de prêts de titres secs. — Les prêts de titres secs ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés chez le cédant. Ils restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés.

 

Opérations entraînant une modification substantielle d’actifs financiers. — Lorsque l’actif fait l’objet de modifications substantielles (notamment suite à une renégociation ou à un réaménagement en présence de difficultés financières) il y a décomptabilisation, dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré. Le Groupe considère que sont notamment considérées comme ayant provoqué des modifications substantielles :

— les modifications ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne ;

— des modifications visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation simple, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux mêmes risques.

 

Opérations entraînant une modification substantielle de passifs financiers. — Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme comptable IAS 39 fixe un seuil de 10 % sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels : dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10 %, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette.

Le Groupe considère que d’autres modifications peuvent par ailleurs être considérées comme substantielles, comme par exemple le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même groupe) ou le changement de devises.

 

4.2. Immeubles de placement. — Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi.

Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles (voir note 4.3) pour les entités du Groupe. La juste valeur est le résultat d’une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions.

La juste valeur des immeubles de placement du Groupe est communiquée à partir des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien.

Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable.

Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités ».

 

4.3. Immobilisations. — Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location-financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location-financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles.

Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si :

— il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise ;

— le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable.

Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leur sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet.

La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions.

Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative.

Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu’un ou plusieurs composants d’une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d’utilité.

Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues par le Groupe Banque Populaire Val de France :

— façades/couverture/étanchéité : 20 à 40 ans ;

— fondations/ossatures : 30 à 60 ans ;

— ravalements : 10 à 20 ans ;

— équipements techniques : 10 à 20 ans ;

— aménagements intérieurs : 8 à 15 ans.

Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans.

Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat.

Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur.

Les actifs donnés en location simple sont présentés à l’actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers.

 

4.4. Actifs destines a être cédés et dettes liées. — En cas de décision de vendre des actifs non courants avec une forte probabilité pour que cette vente intervienne dans les 12 mois, les actifs concernés sont isolés au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont également présentés séparément dans un poste dédié « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ».

Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants cessent d’être amortis et sont évalués au plus bas de leur valeur comptable ou de leur juste valeur minorée des coûts de la vente. Les instruments financiers restent évalués selon les principes de la norme IAS 39.

 

4.5. Provisions. — Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux, aux provisions épargne-logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux et restructurations.

Les provisions sont des passifs dont l’échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler.

Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture.

Les provisions sont actualisées dès lors que l’effet d’actualisation est significatif.

Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes.

 

Engagements sur les contrats d’épargne-logement. — Les comptes épargne-logement (CEL) et les plans épargne-logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne-logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne-logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne-logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne-logement, d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédit en risque correspond aux encours de crédit déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne-logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le Groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produits et charges d’intérêts.

 

4.6. Produits et charges d’intérêts. — Les produits et charges d’intérêts sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels que les frais de dossier ou les commissions d’apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt.

 

4.7. Commissions sur prestations de services. — Les commissions sont comptabilisées en résultat, en fonction du type des services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché :

— les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ;

— les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ;

— les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte.

Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les produits d’intérêt et non au poste « Commissions ».

Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers.

 

4.8. Operations en devises. — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le Groupe.

À la date d’arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du Groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions :

— seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers disponibles à la vente est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres »;

— les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ».

Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont convertis en utilisant le cours de change à la date à laquelle la juste valeur a été déterminée. Les écarts de change sur les éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat et en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ».

 

4.9. Avantages au personnel. — Le Groupe accorde à ses salariés différents types d’avantages classés en quatre catégories :

 

4.9.1. Avantages à court terme. — Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation et primes dont le règlement est attendu dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice.

Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice, y compris pour les montants restant dus à la clôture.

 

4.9.2. Avantages à long terme. — Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et réglés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul consiste à répartir la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

 

4.9.3. Indemnités de cessation d’emploi. — Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’une cessation d’emploi en échange d’une indemnité. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles dont le règlement n’est pas attendu dans les douze mois de la clôture donnent lieu à actualisation.

 

4.9.4. Avantages postérieurs à l’emploi. — Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux du Groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charges et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements.

Les écarts de revalorisation des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs de changement dans les hypothèses actuarielles et d’ajustements liés à l’expérience sont enregistrés en capitaux propres (autres éléments de résultat global) sans transfert en résultat ultérieur. Les écarts de revalorisation des avantages à long terme sont enregistrés en résultat immédiatement.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements et le coût des services passés.

Le montant de la provision au passif du bilan correspond au montant de l’engagement net puisqu’il n’existe plus d’éléments non reconnus en IAS 19R.

 

4.10. Impôts différés. — Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d’un actif ou d’un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable.

Le taux d’impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra récupérable ou exigible.

Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L’entité fiscale correspond soit à l’entité elle-même, soit au groupe d’intégration fiscale s’il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée a une perspective de récupération sur un horizon déterminé.

Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant :

— aux écarts de revalorisation sur les avantages postérieurs à l’emploi ;

— aux gains et pertes latents sur les actifs financiers disponibles à la vente ;

— aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie ;

Pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres.

Les dettes et créances d’impôts différés ne font pas l’objet d’une actualisation.

 

Note 5. – Notes relatives au bilan

 

5.1. Caisse, banques centrales :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Caisses

60 846

62 413

Banques centrales

55 715

112 740

Total caisses, banques centrales

116 561

175 153

 

5.2. Actifs et passifs financiers a la juste valeur par résultat. — Ces actifs et passifs sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, et de certains actifs et passifs que le Groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IAS 39.

Le Groupe Banque Populaire Val de France détient à l’actif et au passif des instruments dérivés et à l’actif des titres obligataires souverains et corporate que le Groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur par résultat.

 

5.2.1. Actifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Transaction

Sur option

Total

Transaction

Sur option

Total

Effets publics et valeurs assimilées

0

11 152

11 152

0

20 258

20 258

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

17 811

17 811

0

34 241

34 241

Titres à revenu fixe

0

28 963

28 963

0

54 499

54 499

Actions et autres titres à revenu variable

0

0

0

0

0

0

Prêts aux établissements de crédit

0

0

0

0

0

0

Prêts à la clientèle

0

0

0

0

0

0

Prêts

0

0

0

0

0

0

Opérations de pension

0

0

0

0

0

0

Dérivés de transaction

25 042

0

25 042

18 044

0

18 044

Total des actifs financiers à la juste valeur par résultat

25 042

28 963

54 005

18 044

54 499

72 543

 

Conditions de classification des actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option/

 

(En milliers d'euros)

Non-concordance comptable

Gestion en juste valeur

Dérivés incorporés

Actifs financiers à la juste valeur sur option

Titres à revenu fixe

28 963

0

0

28 963

Actions et autres titres à revenu variable

0

0

0

0

Prêts et opérations de pension

0

0

0

0

Total au 31 décembre 2014

28 963

0

0

28 963

 

Les actifs financiers valorisés à la juste valeur sur option concernent en particulier des obligations souveraines et corporate couvertes par un instrument dérivé non désigné comme instrument de couverture.

 

5.2.2. Passifs financiers à la juste valeur par résultat. — A l’exception du portefeuille de dérivés de transaction dont la juste valeur négative s’élève à 32 110 milliers d’euros au 31 décembre 2014 (23 432 milliers d’euros au 31 décembre 2013), le Groupe Banque Populaire Val de France n’a pas émis de passifs financiers comptabilisés à la juste valeur par résultat.

 

5.2.3. Instruments dérivés de transaction. — Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

585 952

22 716

29 762

597 784

16 494

21 891

Instruments sur actions

0

0

0

0

0

0

Instruments de change

30 703

1 162

1 169

52 739

710

701

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations fermes

616 655

23 878

30 931

650 523

17 204

22 592

Instruments de taux

0

0

0

0

0

0

Instruments sur actions

0

0

0

0

0

0

Instruments de change

98 485

1 164

1 179

88 118

840

840

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations conditionnelles

98 485

1 164

1 179

88 118

840

840

Dérivés de crédit

0

0

0

0

0

0

Total des instruments dérivés de transaction

715 140

25 042

32 110

738 641

18 044

23 432

 

5.3. Instruments dérivés de couverture. — Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective.

Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

1 598 630

94 385

28 310

1 258 630

46 717

12 007

Instruments de change

0

0

0

0

0

0

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations fermes

1 598 630

94 385

28 310

1 258 630

46 717

12 007

Instruments de taux

0

0

0

0

0

0

Instruments de change

0

0

0

0

0

0

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations conditionnelles

0

0

0

0

0

0

Couverture de juste valeur

1 598 630

94 385

28 310

1 258 630

46 717

12 007

Instruments de taux

0

0

0

105 000

1 361

3 564

Instruments de change

0

0

0

0

0

0

Opérations fermes

0

0

0

105 000

1 361

3 564

Instruments de taux

0

0

0

0

0

0

Opérations conditionnelles

0

0

0

0

0

0

Couverture de flux de trésorerie

0

0

0

105 000

1 361

3 564

Dérivés de crédit

0

0

0

0

0

0

Total des instruments dérivés de couverture

1 598 630

94 385

28 310

1 363 630

48 078

15 571

 

5.4. Actifs financiers disponibles a la vente. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés qui n’ont pas été classés dans l’une des autres catégories (« Actifs financiers à la juste valeur », « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance » ou « Prêts et créances »).

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Effets publics et valeurs assimilées

235 147

49 892

Obligations et autres titres à revenu fixe

92 043

153 377

Titres dépréciés

0

0

Titres à revenu fixe

327 190

203 269

Actions et autres titres à revenu variable

915 372

923 282

Prêts aux établissements de crédit

0

0

Prêts à la clientèle

0

0

Prêts

0

0

Montant brut des actifs financiers disponibles à la vente

1 242 562

1 126 551

Dépréciation des titres à revenu fixe et des prêts

0

0

Dépréciation durable sur actions et autres titres à revenu variable

-1 668

-4 664

Total des actifs disponibles à la vente

1 240 894

1 121 887

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers disponibles à la vente (avant impôt)

146 398

144 195

 

Les actifs financiers disponibles à la vente sont dépréciés en présence d’indices de pertes de valeur lorsque le Groupe estime que son investissement pourrait ne pas être recouvré. Pour les titres à revenu variable côtés, une baisse de plus de 50 % par rapport au coût historique ou depuis plus de 36 mois constituent des indices de perte de valeur.

Au 31 décembre 2014, les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres incluent plus particulièrement la plus-value latente sur les titres BPCE pour un montant de 108 163 milliers d’euros.

 

5.5. Juste valeur des actifs et passifs financiers :

 

5.5.1. Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers. — La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous :

 

(En milliers d'euros)

31 décembre 2014

31 décembre 2013

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Total

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Total

Actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

0

0

0

0

0

0

0

0

Titres à revenu fixe

0

0

0

0

0

0

0

0

Titres à revenu variable

0

0

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés

0

12 245

12 797

25 042

0

7 551

10 493

18 044

Dérivés de taux

0

9 919

12 797

22 716

0

7 551

10 493

18 044

Dérivés actions

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de change

0

2 326

0

2 326

0

0

0

0

Dérivés de crédit

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres dérivés

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

0

12 245

12 797

25 042

0

7 551

10 493

18 044

Titres

28 963

0

0

28 963

54 499

0

0

54 499

Titres à revenu fixe

28 963

0

0

28 963

54 499

0

0

54 499

Titres à revenu variable

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

28 963

0

0

28 963

54 499

0

0

54 499

Dérivés de Taux

0

94 385

0

94 385

0

0

0

0

Instruments dérivés de couverture

0

94 385

0

94 385

0

48 078

0

48 078

Titres de participation

0

0

877 856

877 856

0

0

873 338

873 338

Autres titres

315 499

14 270

33 269

363 038

151 857

55 563

41 129

248 549

Titres à revenu fixe

301 941

14 270

10 979

327 190

0

0

10 980

10 980

Titres à revenu variable

13 558

0

22 290

35 848

0

0

30 149

30 149

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers disponibles à la vente

315 499

14 270

911 125

1 240 894

151 857

55 563

914 467

1 121 887

Passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

0

0

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés

0

31 867

243

32 110

0

21 275

2 157

23 432

Autres passifs financiers

0

0

0

0

0

0

0

0

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

0

31 867

243

32 110

0

21 275

2 157

23 432

Titres

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres passifs financiers

0

0

0

0

0

0

0

0

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de taux

0

28 310

0

28 310

0

15 571

0

15 571

Dérivés actions

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de change

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de crédit

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres dérivés

0

0

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés de couverture

0

28 310

0

28 310

0

15 571

0

15 571

 

5.5.2. Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur :

 

En milliers d'euros

31/12/2013

Gains et pertes comptabilisés au cours de la période

Au compte de résultat

Evénements de gestion de la période

Transferts de la période

Autres variations

31/12/2014

Achats / Emissions

Ventes / Remboursements

vers une autre catégorie comptable

de et vers un autre niveau

Sur les opérations en vie à la clôture

Sur les opérations sorties du bilan à la clôture

en capitaux propres

Actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Titres à revenu fixe

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Titres à revenu variable

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés

10 493

2 567

-259

0

0

0

0

0

-4

12 797

Dérivés de taux

10 493

2 567

-259

0

0

0

0

0

-4

12 797

Dérivés actions

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de change

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de crédit

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres dérivés

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

10 493

2 567

-259

0

0

0

0

0

-4

12 797

Titres

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Titres à revenu fixe

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Titres à revenu variable

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de taux

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés actions

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de change

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de crédit

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres dérivés

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés de couverture

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Titres de participation

873 338

0

0

3 041

1 501

-4

0

0

-20

877 856

Autres titres

41 129

0

0

-2 331

0

-5 153

0

0

-376

33 269

Titres à revenu fixe

10 980

0

0

0

0

0

0

0

-1

10 979

Titres à revenu variable

30 149

0

0

-2 331

0

-5 153

0

0

-375

22 290

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers disponibles à la vente

914 467

0

0

710

1 501

-5 157

0

0

-396

911 125

Passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés

2 157

-90

-1 770

0

0

0

0

0

-54

243

Dérivés de taux

2 157

-90

-1 770

0

0

0

0

0

-54

243

Dérivés actions

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de change

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de crédit

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres dérivés

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres passifs financiers

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

2 157

-90

-1 770

0

0

0

0

0

-54

243

Titres

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres passifs financiers

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de taux

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés actions

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de change

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de crédit

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres dérivés

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés de couverture

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

 

Au 31 décembre 2014, les instruments financiers évalués selon une technique utilisant des données non observables comprennent plus particulièrement la participation dans BPCE SA pour 750 672 milliers d’euros.

Au cours de l’exercice, 4 168 milliers d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés dans le produit net bancaire au titre des actifs et passifs financiers classés en niveau 3.

Au cours de l’exercice, 710 milliers d’euros de gains et pertes sur des opérations non dénouées ont été comptabilisés directement en capitaux propres au titre d’actifs financiers classés en niveau 3.

 

5.5.3. Analyse des transferts entre niveaux de la hiérarchie de juste valeur. — Le Groupe Banque Populaire Val de France n’a pas procédé à des transferts entre niveaux de la hiérarchie de juste valeur.

 

 

5.5.4. Sensibilité de la juste valeur de niveau 3 aux variations des principales hypothèses. — Le principal instrument évalué à la juste valeur de niveau 3 au bilan du Groupe Banque Populaire Val de France est sa participation dans l’organe central BPCE.

Cette participation est classée en «Actifs financiers disponibles à la vente».

Les modalités d’évaluation de la juste valeur du titre BPCE SA sont décrites dans la note 4.1.6 relative à la détermination de la juste valeur. La méthode de valorisation utilisée est la méthode de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

Ce modèle de valorisation repose sur des paramètres internes. Le taux de croissance à l’infini et le taux d’actualisation figurent parmi les paramètres les plus significatifs.

Une baisse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 4 749 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les «Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres».

Une hausse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 5 057 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les «Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres».

Une baisse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 19 234 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les «Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres».

Une hausse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 18 086 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les «Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

5.6. Prêts et créances. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. La grande majorité des crédits accordés par le Groupe est classée dans cette catégorie. Les informations relatives au risque de crédit sont en note 7.1.

 

5.6.1. Prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Prêt et créances sur les établissements de crédit

1 434 509

1 390 300

Dépréciations individuelles

0

0

Dépréciations sur base de portefeuilles

0

0

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

1 434 509

1 390 300

 

La juste valeur des prêts et créances sur établissement de crédit est présentée en note 14.

 

Décomposition des prêts et créances bruts sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Comptes ordinaires débiteurs

278 489

54 880

Opérations de pension

0

0

Comptes et prêts

1 105 622

1 143 754

Titres assimilés à des prêts et créances

30 175

170 557

Prêts subordonnés et prêts participatifs

20 004

20 891

Autres prêts et créances sur les établissements de crédit

0

0

Prêts et créances dépréciés

219

218

Total des prêts et créances bruts sur les établissements de crédit

1 434 509

1 390 300

 

Les créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 777 517 milliers d’euros au 31 décembre 2014 (627 048 milliers d’euros au 31 décembre 2013).

Les fonds du Livret A, du LDD et du LEP, centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations et présentés sur la ligne « Comptes et prêts », s’élèvent à 592 497 milliers d’euros au 31 décembre 2014 (546 524 milliers d’euros au 31 décembre 2013).

 

5.6.2. Prêts et créances sur la clientèle :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Prêts et créances sur la clientèle

10 019 490

10 222 777

Dépréciations individuelles

-225 254

-211 876

Dépréciations sur base de portefeuilles

-17 922

-16 826

Total des prêts et créances sur la clientèle

9 776 314

9 994 075

 

La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle est présentée en note 14.

 

Décomposition des prêts et créances bruts sur la clientèle :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Comptes ordinaires débiteurs

156 485

216 459

Prêts à la clientèle financière

0

0

Crédits de trésorerie

442 669

416 748

Créances commerciales

85 767

86 514

Crédits à l'équipement

2 674 834

2 757 756

Crédits au logement

6 083 003

6 195 155

Crédits à l'exportation

2 269

2 227

Opérations de pension

0

0

Opérations de location financement

0

0

Autres crédits

55 907

42 556

Prêts subordonnés

0

0

Autres concours à la clientèle

9 344 449

9 500 956

Titres assimilés à des prêts et créances

0

64

Autres prêts et créances sur la clientèle

0

39 559

Prêts et créances dépréciés

518 556

465 739

Total des prêts et créances bruts sur la clientèle

10 019 490

10 222 777

 

5.7. Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable ayant une date d’échéance déterminée et que le Groupe a l’intention manifeste et les moyens de détenir jusqu’à l’échéance.

Le Groupe Banque Populaire Val de France ne détient pas d’actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance.

 

5.8. Reclassements d’actifs financiers :

 

Portefeuille d’actifs financiers reclassés. — En application des amendements des normes IAS 39 et IFRS 7 « Reclassements d’actifs financiers », le Groupe Banque Populaire Val de France a procédé au reclassement de certains actifs financiers, d’un montant de 550 000 milliers d’euros au cours du second semestre 2011.

La valeur nette comptable des actifs financiers résiduels au 31 décembre 2014 est de 20 000 milliers d’euros.

Le Groupe Banque Populaire Val de France n’a pas procédé à de nouveaux reclassements au cours de l’exercice 2014.

Les reclassements effectués en 2011 n’ont pas eu d’incidence ni sur le résultat, ni les capitaux propres du Groupe Banque Populaire Val de France aussi bien en 2011, 2012, 2013 que 2014.

 

Actifs financiers reclassés en application d’une possibilité offerte antérieure à l’amendement (IFRS 7.12). — Le Groupe Banque Populaire Val de France n’a reclassé aucun titre en 2014 de la catégorie « titres destinés à la vente » vers la catégorie « titres détenus jusqu’à l’échéance ».

 

5.9. Impôts différés. — Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d’impôts différés sont signés en positif, les passifs d’impôts différés figurent en négatif) :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Plus-values latentes sur OPCVM

0

52

GIE fiscaux

-1 797

-1 920

Provisions pour passifs sociaux

15 544

14 839

Provisions pour activité d'épargne-logement

3 881

4 836

Provisions sur base de portefeuilles

6 171

5 720

Autres provisions non déductibles

9 334

6 735

Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves

-9 075

-8 275

Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en résultat

2 942

1 313

Autres sources de différences temporelles

16 745

14 694

Impôts différés liés aux décalages temporels

43 745

37 994

Impôts différés liés à l'activation des pertes fiscales reportables

0

0

Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation

-1 227

-1 227

Impôts différés non constatés

0

0

Impôts différés nets

42 518

36 767

Comptabilisés

 

 

A l'actif du bilan

42 518

36 767

Au passif du bilan

0

0

 

Au 31 décembre 2014, il n’y a pas de différences temporelles déductibles, pertes fiscales et crédits d’impôt non utilisés pour lesquels aucun actif d’impôt différé n’a été comptabilisé au bilan.

 

5.10. Comptes de régularisation et actifs divers :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Comptes d'encaissement

191 233

120 902

Charges constatées d'avance

507

908

Produits à recevoir

8 653

6 438

Autres comptes de régularisation

40 576

32 750

Comptes de régularisation - actif

240 969

160 998

Dépôts de garantie versés

8 217

5 013

Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres

0

0

Créances sociales et fiscales

43 873

48 328

Débiteurs divers

1 792

4 581

Comptes de stocks et emplois divers

1 189

838

Divers douteux

424

1 602

Actifs divers

55 495

60 362

Total des comptes de régularisation et actifs divers

296 464

221 360

 

5.11. Participations dans les entreprises mises en équivalence :

 

5.11.1. Partenariats et autres entreprises associées. — Les principales participations du Groupe mises en équivalence concernent les coentreprises et entreprises associées suivantes :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

SBE

21 677

0

Autres

0

0

Sociétés financières

21 677

0

Autres

0

0

Sociétés non financières

0

0

Total participation dans les entreprises mises en équivalence

21 677

0

 

5.11.2. Données financières des principaux partenariats et entreprises associées. — Les données financières résumées des coentreprises et/ou des entreprises sous influence notable concernent la SBE (Société de Banque et d’Expansion) et sont relatives à l’exercice clos le 31/12/2014.

La valorisation de la SBE se fonde sur la méthode de l’actif net comptable.

 

(En milliers d'euros)

Co-entreprises

SBE 31/12/2014

SBE 31/12/2013

Méthode d'évaluation

MEE

IP

Dividendes reçus

511

511

Principaux agrégats

 

 

Total actif

577 453

560 008

Total dettes

534 100

514 736

Compte de résultat

 

 

Résultat d'exploitation ou PNB

13 324

13 717

Impôt sur le résultat

-921

-11

Résultat net

1 858

2 136

Rapprochement avec la valeur au bilan des entreprises mises en équivalence

21 677

0

Capitaux propres des entreprises mises en équivalence

18 000

0

Pourcentage de détention

50

50

Quote-part du groupe dans les capitaux propres dans les entreprises mises en équivalence

3 677

0

Goodwill

0

0

Autres

 

0

Participation dans les entreprises mises en équivalence

21 677

0

 

5.12. Immeubles de placement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immeuble de placement

 

 

 

 

 

 

Comptabilisés au coût historique

2 891

-448

2 443

2 923

-377

2 546

Total des immeubles de placement

2 891

-448

2 443

2 923

-377

2 546

 

La juste valeur des immeubles de placement s’élève à 3 128 milliers d’euros au 31 décembre 2014 (3 092 milliers d’euros au 31 décembre 2013).

La juste valeur des immeubles de placement, dont les principes d’évaluation sont décrits en note 4.2, est classée en niveau 3 dans la hiérarchie des justes valeurs de la norme IFRS 13.

 

5.13. Immobilisations :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

 

Terrains et constructions

101 979

-22 836

79 143

184 056

-57 437

126 619

Biens mobiliers donnés en location

0

0

0

0

0

0

Agencements, aménagements

51 876

-37 964

13 912

60 643

-38 920

21 723

Equipements, mobilier et matériel

94 388

-44 218

50 170

60 643

-38 920

21 723

Total des immobilisations corporelles

248 243

-105 018

143 225

244 699

-96 357

148 342

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

Droit au bail

6 662

-5 625

1 037

12 728

-6 018

6 710

Logiciels

5

-5

0

31

-25

6

Autres immobilisations incorporelles

490

-406

84

379

-325

54

Total des immobilisations incorporelles

7 157

-6 036

1 121

13 138

-6 368

6 770

 

5.14. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle. — Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ».

 

5.14.1. Dettes envers les établissements de crédit :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Comptes à vue

60 913

90 286

Opérations de pension

0

0

Dettes rattachées

0

0

Dettes à vue envers les établissements de crédit

60 913

90 286

Emprunts et comptes à terme

2 174 061

2 008 935

Opérations de pension

41 660

40 220

Dettes rattachées

27 302

27 281

Dettes à terme envers les établissements de crédit

2 243 023

2 076 436

Total des dettes envers les établissements de crédit

2 303 936

2 166 722

 

La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit est présentée en note 14.

Les dettes sur opérations avec le réseau BPCE s’élèvent à 1 043 418 milliers d’euros au 31 décembre 2014 (887 259 milliers d’euros au 31 décembre 2013).

 

5.14.2. Dettes envers la clientèle :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Comptes ordinaires créditeurs (à vue et à terme)

4 537 795

4 490 659

Livret A

806 366

799 377

Livret jeune

32 410

31 615

Livret B

666 210

732 980

PEL / CEL

974 793

911 534

Livret de développement durable

628 229

632 100

Pep

109 124

112 774

Autres

138 878

144 284

Dettes rattachées

2 868

2 270

Comptes d'épargne à régime spécial

3 358 878

3 366 934

A vue

0

0

A terme

0

0

Dettes rattachées

0

0

Opérations de pension

0

0

Autres comptes de la clientèle

0

0

Total des dettes envers la clientèle

7 896 673

7 857 593

 

La juste valeur des dettes envers la clientèle est présentée en note 14.

 

5.15. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ».

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Emprunts obligataires

0

0

Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables

795 388

1 220 929

Autres dettes représentées par un titre

143

164

Total

795 531

1 221 093

Dettes rattachées

10 224

11 958

Total des dettes représentées par un titre

805 755

1 233 051

 

La juste valeur des dettes représentées par un titre est présentée en note 14.

 

5.16. Comptes de régularisation et passifs divers :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Comptes d'encaissement

196 276

120 663

Produits constatés d'avance

47 620

54 240

Charges à payer

22 233

21 710

Autres comptes de régularisation créditeurs

52 882

5 471

Comptes de régularisation - passif

319 011

202 084

Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres

2 466

5 000

Dépôts de garantie reçus

154

1 348

Appels de marge

65 400

0

Créditeurs divers

54 227

52 286

Passifs divers liés à l'assurance

0

0

Passifs divers

122 247

58 634

Total des comptes de régularisation et passif divers

441 258

260 718

 

Les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne ont signé un avenant à leurs contrats cadre de compensation relatifs aux instruments dérivés conclus avec Natixis.

Suite à cette signature, des appels de marge ont été mis en place. Le Groupe Banque Populaire Val de France a ainsi reçu 65 400 milliers d’euros de Natixis, générant une augmentation du poste« Comptes de régularisation et passifs divers ».

 

5.17. Provisions :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

Augmentation

Utilisation

Reprises non utilisées

Autres mouvements

31/12/2014

Provisions pour engagements sociaux

48 370

1 436

 

-9 798

11 486

51 494

Provisions pour activité d'épargne-logement

13 929

212

 

-2 654

-198

11 289

Provisions pour engagements hors bilan

16 237

7 043

 

-3 493

-7 998

11 789

Provisions pour litiges

4 083

1 207

-66

-601

0

4 623

Provision pour assignations

4 083

1 207

-66

-601

 

4 623

Provision pour redressement fiscal IS

0

 

 

 

 

0

Provision pour redressement impôts et taxes

0

 

 

 

 

0

Provisions pour risques et charges

26 419

7 869

-914

-3 049

0

30 325

Provision pour risque fiscal

21 593

3 803

-606

-1 641

 

23 148

Risque RH (dont URSSAF)

1 843

2 160

-208

-1 108

 

2 687

TVA sur immobilisations

1 373

 

-99

 

 

1 274

Autres provisions pour risques et charges

1 610

1 906

 

-300

0

3 216

Total des provisions

109 038

17 767

-980

-19 595

3 290

109 519

 

5.17.1. Encours collectés au titre de l’épargne-logement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Encours collectés au titre des plans d'épargne logement (PEL)

891 115

822 485

nouveau PEL

377 320

240 700

PEL 3,50%

165 142

170 540

PEL 4,50%

145 328

181 783

PEL 3,60%

4 882

5 943

PEL 4,00%

9 584

11 606

PEL 4,25%

7 987

8 786

PEL 5,25%

57 999

62 868

PEL 6,00%

104 014

107 554

ancien PEL et autres PEL SBE

18 857

32 705

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

83 678

89 049

Total des encours collectés au titre de l'épargne logement

974 793

911 534

 

5.17.2. Encours de crédit octroyés au titre de l’épargne-logement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Encours de crédits octroyés au titre des plans épargne logement

653 731

681 604

Encours de crédits octroyés au titre des comptes épargne logement

339 540

345 846

Total des encours de crédits octroyés au titre de l'épargne-logement

993 271

1 027 450

 

5.17.3. Provisions constituées au titre de l’épargne-logement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

Dotations / reprises

31/12/2014

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

12 748

-2 579

10 169

nouveau PEL

1 068

2 038

3 106

PEL 3,50%

421

721

1 142

PEL 4,50%

0

1 555

1 555

PEL 3,60%

0

69

69

PEL 4,00%

0

165

165

PEL 4,25%

0

135

135

PEL 5,25%

0

1 024

1 024

PEL 6,00%

7 613

-5 161

2 452

PEL anciens

3 645

-3 125

520

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

1 267

8

1 275

Provisions constituées au titre des crédits PEL

-61

17

-44

Provisions constituées au titre des crédits CEL

-25

-86

-111

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

-87

-69

-155

Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement

13 929

-2 640

11 289

 

5.18. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Dettes subordonnées à durée déterminée

0

0

Dettes subordonnées à durée indéterminée

0

0

Dettes super subordonnées à durée indéterminée

 

 

Actions de préférence

 

 

Dépôts de garantie à caractère mutuel

15 676

17 460

Dettes subordonnées et assimilés

15 676

17 460

Dettes rattachées

0

0

Réévaluation de la composante couverte

0

0

Total des dettes subordonnées

15 676

17 460

 

La juste valeur des dettes subordonnées est présentée en note 14.

 

Évolution des dettes subordonnées et assimilés au cours de l’exercice :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

Émission

Remboursement

Autres mouvements (1)

31/12/2014

Dettes subordonnées à durée déterminée

0

0

0

0

0

Dettes subordonnées à durée indéterminée

0

0

0

0

0

Dépôts de garantie à caractère mutuel

17 460

816

-2 537

-63

15 676

Dettes rattachées

0

0

0

0

0

Réévaluation de la composante couverte

0

0

0

0

0

Total

17 460

816

-2 537

-63

15 676

 

Les dépôts de garantie à caractère mutuel sont émis par les sociétés de caution mutuelle auprès de la clientèle de la Banque Populaire Val de France à hauteur 15 676 milliers d’euros.

 

5.19. Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis. — Le capital social du Groupe Banque Populaire Val de France s’élève à 375 686 milliers d’euros et est composé de parts sociales détenues par les Sociétaires de la Banque Populaire Val de France ainsi que des sociétés de caution mutuelle SOCAMA Val de France et SOCAMI Val de France.

 

5.20. Variation des gains et pertes directement comptabilises en capitaux propres :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Résultat net

74 256

68 929

Ecarts de réévaluation sur passif social

-11 800

6 086

Effet d'impôt des écarts de réévaluation sur passif social

4 059

-2 070

OCI sur passifs sociaux

-7 741

4 016

Ecarts de conversion

0

0

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

1 898

8 617

Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres

1 898

8 617

Variations de valeur de la période rapportée au résultat

0

0

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

0

1 273

Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres

0

1 273

Variations de valeur de la période rapportée au résultat

0

0

Impôts

-998

863

Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

-1 378

0

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (nets d'impôts)

-8 219

14 769

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

66 037

83 698

Part du groupe

66 037

83 698

Participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires)

0

0

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Brut

Impôt

Net

Brut

Impôt

Net

Ecarts de réévaluation sur régime à prestations définies

-11 800

4 059

-7 741

6 086

-2 070

4 016

Ecarts de conversion

0

0

0

0

0

0

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

1 898

-998

900

8 617

1 302

9 919

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

0

0

0

1 273

-439

834

Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

-1 378

0

-1 378

0

0

0

Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

-11 280

3 061

-8 219

15 976

-1 207

14 769

Part du groupe

-11 280

3 061

-8 219

15 976

-1 207

14 769

Participations ne donnant pas le contrôle

0

0

0

0

0

0

 

Note 6. – Notes relatives au compte de résultat

 

6.1. Intérêts, produits et charges assimiles. — Ce poste enregistre les intérêts calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif des actifs et passifs financiers évalués au coût amorti, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille d’actifs détenus jusqu’à l’échéance, les dettes représentées par un titre et les dettes subordonnées.

Il enregistre également les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers disponibles à la vente et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Prêts et créances avec la clientèle

357 784

-102 226

255 558

373 796

-122 476

251 320

Opérations avec la clientèle (hors régime spécial)

355 342

-45 422

309 920

375 057

-58 180

316 877

Prêts et comptes à terme à régime spécial

2 442

-56 804

-54 362

-1 261

-64 296

-65 557

Prêts et créances avec les établissements de crédit

25 660

-44 498

-18 838

31 765

-50 210

-18 445

Opérations de location-financement

0

0

0

0

0

0

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

0

-24 806

-24 806

0

-28 505

-28 505

Instruments dérivés de couverture (1)

28 396

-19 139

9 257

26 801

-25 804

997

Actifs financiers disponibles à la vente

6 416

0

6 416

16 142

0

16 142

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers dépréciés

4 435

0

4 435

3 794

0

3 794

Autres produits et charges d'intérêts

0

0

0

0

0

0

Total des produits et charge d'intérêts

422 691

-190 669

232 022

452 298

-226 995

225 303

 

Les produits d’intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 7 403 milliers d’euros (10 173 milliers d’euros en 2013) au titre de la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations.

Les produits d’intérêts sur les comptes d’épargne à régime spécial comprennent 2 442 milliers d’euros au titre de la reprise nette à la provision épargne logement (dotation de 1 261 milliers d’euros au titre de l’exercice 2013).

 

6.2. Produits et charges de commissions. — Les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché.

Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le Groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle.

En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations interbancaires et de trésorerie

709

-582

127

420

-128

292

Opérations avec la clientèle

71 742

-466

71 276

79 685

-214

79 471

Prestation de services financiers

14 451

-1 057

13 394

15 345

-1 022

14 323

Vente de produits d'assurance

31 983

0

31 983

29 695

0

29 695

Moyens de paiement

37 100

-20 902

16 198

37 523

-20 734

16 789

Opérations sur titres

8 950

-2 687

6 263

8 777

-3 193

5 584

Activités de fiducie

0

0

0

0

0

0

Opérations sur instruments financiers et de hors bilan

8 727

-2 075

6 652

9 579

-1 957

7 622

Autres commissions

10 193

0

10 193

9 332

0

9 332

Total des commissions

183 855

-27 769

156 086

190 356

-27 248

163 108

 

6.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers a la juste valeur par résultat. — Ce poste enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments.

La ligne « Résultat sur opérations de couverture » comprend la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro-couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Résultats sur instruments financiers de transaction

-5 432

7 363

Résultats sur instruments financiers à la juste valeur par résultat sur option

1 635

-1 524

Résultats sur opérations de couverture

938

807

Inefficacité de la couverture de juste valeur

938

807

Variation de juste valeur de l'instrument de couverture

28 770

-13 445

Variation de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

-27 832

14 252

Inefficacité de la couverture de flux de trésorerie

0

0

Inefficacité de la couverture d'investissements nets en devises

0

0

Résultats sur opérations de change

556

369

Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

-2 303

7 015

L’impact du passage en paramètres de marché des calculs des CVA et DVA représente une charge de 802 milliers d’euros.

 

6.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles a la vente. — Ce poste enregistre les dividendes des titres à revenu variable, les résultats de cession des actifs financiers disponibles à la vente et des autres actifs financiers non évalués à la juste valeur, ainsi que les pertes de valeur des titres à revenu variable enregistrées en raison d’une dépréciation durable.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Résultats de cession

3 048

4 179

Dividendes reçus

20 585

5 509

Dépréciation durable des titres à revenu variable

-66

-527

Total des gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles a la vente

23 567

9 161

 

6.5. Produits et charges des autres activités. — Figurent notamment dans ce poste :

— les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ;

— les produits et charges liés à l’activité d’assurance (en particulier les primes acquises, les charges de prestation et les variations de provisions techniques des contrats d’assurance) ;

— les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ;

— les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés).

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Produits et charges des activités d'assurance

0

0

0

0

0

0

Produits et charges sur activités immobilières

0

0

0

1 592

0

1 592

Produits et charges sur opérations de location

0

0

0

0

0

0

Produits et charges sur immeubles de placement

0

-87

-87

0

-99

-99

Quote-part réalisée sur opérations faites en commun

1 828

-2 618

-790

1 874

-2 338

-464

Charges refacturées et produits rétrocédés

0

0

0

249

0

249

Autres produits et charges divers d'exploitation

860

-662

198

471

-655

-184

Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation

1 641

-3 060

-1 419

0

-3 551

-3 551

Autres produits et charges d'exploitation bancaire

4 329

-6 340

-2 011

2 594

-6 544

-3 950

Total des produits et charges des autres activités

4 329

-6 427

-2 098

4 185

-6 643

-2 457

 

6.6. Charges générales d’exploitation. — Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages au personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Charges de personnel

-148 185

-146 353

Impôts et taxes

-10 556

-10 052

Services extérieurs

-88 967

-88 248

Autres charges

-16

-5

Autres frais administratifs

-99 539

-98 305

Total des charges générales d'exploitation

-247 724

-244 658

 

La décomposition des charges de personnel est présentée dans la note 8.1.

 

6.7. Cout du risque. — Ce poste enregistre la charge nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit, qu’il s’agisse de dépréciations individuelles ou de dépréciations constituées sur base de portefeuilles de créances homogènes.

Il porte aussi bien sur les prêts et créances que sur les titres à revenu fixe supportant un risque avéré de contrepartie. Les pertes liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance d’établissements de crédit figurent également dans ce poste.

 

Coût du risque de la période :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions

-36 689

-34 534

Récupérations sur créances amorties

987

1 104

Créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations

-4 314

-5 379

Total coût du risque

-40 016

-38 808

 

Coût du risque de la période par nature d’actifs :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Opérations interbancaires

0

0

Opérations avec la clientèle

-40 899

-39 770

Autres actifs financiers

883

962

Total coût du risque

-40 016

-38 808

 

6.8. Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

SBE

929

0

Autres

 

 

Sociétés financières

929

0

Autres

 

 

Sociétés non financières

0

0

Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

929

0

 

6.9. Gains et pertes sur autres actifs. — Ce poste comprend les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

-453

-1 023

Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées

0

0

Total des gains ou pertes sur autres actifs

-453

-1 023

 

6.10. Impôts sur le résultat :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Impôts courants

-34 883

-35 790

Impôts différés

2 896

1 119

Impôts sur le résultat

-31 987

-34 671

 

Rapprochement entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique :

 

 

Exercice 2014

Exercice 2013

en milliers d'euros

taux d'impôt

en milliers d'euros

taux d'impôt

Résultat net part du groupe

74 256

 

68 929

 

Variations de valeur des écarts d'acquisition

0

 

0

 

Part des intérêts minoritaires dans les sociétés consolidées

0

 

0

 

Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

-929

 

0

 

Impôts

31 987

 

34 671

 

Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d'acquisition (A)

105 314

 

103 600

 

Taux d'imposition de droit commun français (B)

 

34,43%

 

34,43%

Charge (produit) d'impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B)

-36 260

 

-35 669

 

Effet de la variation des impôts différés non constatés

0

 

10

 

Effet des différences permanentes

7 685

 

1 989

 

Impôts à taux réduit et activités exonérées

580

 

0

 

Différence de taux d'impôts sur les revenus taxés à l'étranger

0

 

0

 

Majoration temporaire de l'impôt sur les sociétés

-3 091

 

-3 699

 

Impôts sur exercices antérieurs, crédits d'impôts et autres impôts

1 661

 

-6 440

 

Provisions à caractère d'impôt

 

 

12 491

 

Autres éléments

-2 562

 

-3 353

 

Charge (produit) d'impôts comptabilisée

-31 987

 

-34 671

 

Taux effectif d'impôt (charge d'impôt sur le résultat rapporté au résultat taxable)

 

30,37%

 

33,47%

 

Le taux effectif d’impôt a diminué de 33,47% en 2013 à 30,37% en 2014, en raison principalement de l’effet des différences permanentes, notamment des dividendes versés par les filiales de la Banque Populaire Val de France et en particulier de BPCE pour un montant de 14 006 milliers d’euros.

 

Note 7. – Expositions aux risques et ratios réglementaires

 

Certaines informations relatives au capital et à sa gestion ainsi qu’aux ratios réglementaires sont également présentées dans la partie relative à la gestion des risques au sein du rapport de gestion.

 

7.1. Risque de crédit et risque de contrepartie. — Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont également présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles incluent :

— la décomposition du portefeuille de crédit par catégories d’expositions brutes et par approches ;

— la répartition des expositions brutes par zone géographique ;

— la concentration du risque de crédit par emprunteur.

Ces informations font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes.

 

7.1.1. Mesure et gestion du risque de crédit. — Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie.

Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés.

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.1.2. Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie. — Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du Groupe Banque Populaire Val de France au risque de crédit. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers

 

(En milliers d'euros)

Encours sains

Encours douteux

Dépréciations et provisions

Encours net 31/12/2014

Encours sains

Encours douteux

Dépréciations et provisions

Encours net 31/12/2013

Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable)

54 005

0

0

54 005

72 543

 

 

72 543

Instruments dérivés de couverture

94 385

0

0

94 385

48 078

 

 

48 078

Actifs financiers disponibles à la vente (hors titres à revenu variable)

327 190

0

0

327 190

203 269

0

0

203 269

Prêts et créances sur les établissements de crédit

1 434 290

219

0

1 434 509

1 390 082

218

0

1 390 300

Prêts et créances sur la clientèle

9 500 934

518 556

-243 176

9 776 314

9 757 038

465 739

-228 702

9 994 075

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres actifs

1 189

1 146

-722

1 613

838

3 208

-1 606

2 440

Exposition des engagements au bilan

11 410 804

518 775

-243 898

11 688 016

11 471 847

469 165

-230 308

11 710 704

Garanties financières données

435 994

43 355

-10 622

468 727

458 685

43 634

-14 732

487 587

Engagements par signature

769 506

4 761

-1 167

773 100

714 756

4 459

-1 505

717 710

Exposition des engagements au hors bilan

1 205 500

48 116

-11 789

1 241 827

1 173 441

48 093

-16 237

1 205 297

Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie

12 616 304

566 891

-255 687

12 929 843

12 645 288

517 258

-246 545

12 916 001

 

7.1.3. Dépréciations et provisions pour risque de crédit :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

Dotations

Reprises non utilisées

Reprises utilisées

Autres variations (1)

31/12/2014

Actifs financiers disponibles à la vente

0

0

0

0

0

0

Opérations interbancaires

0

0

0

0

0

0

Opérations avec la clientèle

228 702

89 590

-61 964

-19 730

6 579

243 176

Actifs financiers détenus jusqu'à échéance

0

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

1 606

217

-1 100

0

-1

722

Dépréciations déduites de l'actif

230 308

89 807

-63 064

-19 730

6 578

243 898

Provisions sur engagements hors bilan

16 237

7 043

-3 493

0

-7 998

11 789

Total des dépréciations et provisions pour risque de crédit

246 545

96 850

-66 557

-19 730

-1 421

255 687

 

7.1.4. Actifs financiers présentant des impayés. — Les actifs présentant des arriérés de paiement sont des actifs financiers sains présentant des incidents de paiement.

À titre d’exemple :

— un instrument de dette peut présenter un arriéré lorsque l’émetteur obligataire ne paie plus son coupon ;

— un prêt est considéré comme étant en arriéré de paiement si une des échéances ressort comptablement impayée ;

— un compte ordinaire débiteur déclaré sur la ligne « Prêts et avances » est considéré comme étant en arriéré de paiement si l’autorisation de découvert, en durée ou en montant, est dépassée à la date de l’arrêté.

Les montants présentés dans le tableau ci-dessous n’incluent pas les impayés techniques, c’est-à-dire notamment les impayés résultant d’un décalage entre la date de valeur et la date de comptabilisation au compte du client.

Les actifs présentant des arriérés de paiement (capital restant dû et intérêts courus pour les crédits et montant total du découvert pour les comptes ordinaires) se répartissent par ancienneté de l’arriéré de la façon suivante :

 

(En milliers d'euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Total des encours 31/12/2014

< ou = 90 jours

> 90 jours et <=180 jours

> 180 jours et <=1 an

> 1 an

Instruments de dettes

0

0

0

0

0

Prêts et avances

63 059

2 509

3

20

65 591

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

Total au 31 décembre 2014

63 059

2 509

3

20

65 591

 

 

(En milliers d'euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Total des encours31 décembre 2013

< ou = 90 jours

> 90 jours et <=180 jours

> 180 jours et <=1 an

> 1 an

Instruments de dettes

0

0

0

0

0

Prêts et avances

69 175

2 567

0

0

71 741

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

Total au 31 décembre 2013

69 175

2 567

0

0

71 741

 

7.1.5. Réaménagements en présence de difficultés financières. — Le tableau suivant recense les actifs (hors actifs détenus à des fins de transaction) et les engagements de financement qui font l'objet d'une modification des termes du contrat initial ou d'un refinancement constitutifs d'une concession en présence de difficultés financières du débiteur (« forbearance exposures »).

 

(En milliers d'euros)

31 décembre 2014

Réaménagements

Dépréciations et provisions

Garanties reçues

Bilan

94 315

-20 448

54 679

Hors-bilan

5 184

0

45 872

 

7.1.6. Mécanismes de réduction du risque de crédit : actifs obtenus par prise de possession de garantie. — La valeur comptable des actifs (titres, immeubles, etc…) reçus en garantie est de 8 724 515 milliers d’euros au 31 décembre 2014 (dont 105 milliers d’euros d’actifs obtenus par prise de possession de garantie) contre 8 050 608 milliers d’euros au 31 décembre 2013.

 

7.2. Risque de marche. — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment :

— les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ;

— les cours de change ;

— les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ;

— et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles.

Les systèmes de mesure et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques.

L’information relative à la gestion des risques de marché requise par la norme IFRS 7 est présentée dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.3. Risque de taux d’intérêt global et risque de change. — Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêt. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change.

La gestion du risque de taux d’intérêt global et la gestion du risque de change sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.4. Risque de liquidité. — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné.

Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

Les informations relatives à la gestion du risque de liquidité requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques.

Le tableau ci-dessous présente les montants par date d’échéance contractuelle.

Les instruments financiers en valeur de marché par résultat relevant du portefeuille de transaction, les actifs financiers disponibles à la vente à revenu variable, les encours douteux, les instruments dérivés de couverture et les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont positionnés dans la colonne « Non déterminé ». En effet, ces instruments financiers sont :

— soit destinés à être cédés ou remboursés avant la date de leur maturité contractuelle ;

— soit destinés à être cédés ou remboursés à une date non déterminable (notamment lorsqu’ils n’ont pas de maturité contractuelle) ;

— soit évalués au bilan pour un montant affecté par des effets de revalorisation.

Les intérêts courus non échus sont présentés dans la colonne « inférieur à 1 mois ».

Les montants présentés sont les montants contractuels hors intérêts prévisionnels.

 

En milliers d'euros

Non déterminé, dont écart de normes

0 a 1 mois

1 a 3 mois

3 a 12 mois

1 a 5 ans

> 5 ans

Indéterminé

Total

Caisse, banques centrales

 

116 561

 

 

 

 

 

116 561

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - transaction

25 042

 

 

 

 

 

 

25 042

Instruments dérivés détenus à des fins de transaction

25 042

 

 

 

 

 

 

25 042

Titres détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

 

0

Autres actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

 

0

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - sur option

 

4 790

 

13 000

10 000

 

1 173

28 963

Titres à la juste valeur par le biais du compte de résultat

 

4 790

 

13 000

10 000

 

1 173

28 963

Autres actifs financiers désignés à la juste valeur par le biais du compte de résultat

 

 

 

 

 

 

 

0

Instruments dérivés de couverture

94 385

 

 

 

 

 

 

94 385

Instruments financiers disponibles à la vente

 

9 036

5 006

18 177

133 787

161 184

913 704

1 240 894

Instruments financiers disponibles à la vente - Titres de participation AFS

 

 

 

 

 

 

877 856

877 856

Instruments financiers disponibles à la vente - Autres titres AFS

 

9 036

5 006

18 177

133 787

161 184

35 848

363 038

Autres actifs financiers disponibles à la vente

 

 

 

 

 

 

 

0

Prêts et créances sur les établissements de crédit

 

306 129

766 976

222 300

109 435

29 450

219

1 434 509

Prêts et créances sur la clientèle

 

654 281

192 789

841 338

3 419 318

4 668 588

 

9 776 314

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

12 762

 

 

 

 

 

 

12 762

Actifs financiers détenus jusqu'a l'échéance

 

 

 

 

 

 

 

0

Actif financiers par échéance

132 189

1 090 797

964 771

1 094 815

3 672 540

4 859 222

915 096

12 729 430

Banques centrales

 

 

 

 

 

 

 

0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat - transaction

32 110

 

 

 

 

 

 

32 110

Instruments dérivés détenus à des fins de transaction

32 110

 

 

 

 

 

 

32 110

Titres émis à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

 

0

Autres passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

 

0

Titres vendus à découvert

 

 

 

 

 

 

 

0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat - sur option

 

 

 

 

 

 

 

0

Titres émis à la juste valeur par le biais du compte de résultat

 

 

 

 

 

 

 

0

Autres passifs financiers désignés à la juste valeur par le biais du compte de résultat

 

 

 

 

 

 

 

0

Instruments dérivés de couverture

28 310

 

 

 

 

 

 

28 310

Dettes envers les établissements de crédit

 

282 274

359 885

438 065

786 549

437 163

 

2 303 936

Dettes envers la clientèle

 

5 804 296

64 471

226 632

1 593 712

207 562

 

7 896 673

Dettes représentées par un titre

 

48 660

9 054

142 724

219 036

386 281

 

805 755

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

15 676

 

15 676

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

 

 

 

0

Passifs financiers par échéance

60 420

6 135 230

433 410

807 421

2 599 297

1 046 682

0

11 082 460

Engagements de financements donnés en faveur des Ets de crédit

 

 

 

 

 

 

 

0

Engagements de financements donnés en faveur de la clientèle

 

405 094

22 751

174 681

36 041

135 700

 

774 267

Total des engagements de financements donnés

 

405 094

22 751

174 681

36 041

135 700

0

774 267

Engagements de garantie en faveur des Ets de crédit

 

 

 

 

 

 

 

0

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

 

 

 

 

 

 

479 091

479 091

Total des engagements de garantie donnés

 

0

0

0

0

0

479 091

479 091

 

Note 8. – Avantages au personnel

 

8.1. Charges de personnel :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Salaires et traitements

-77 290

-76 971

Charges des régimes à prestations et cotisations définies

-12 063

-11 038

Autres charges sociales et fiscales

-32 410

-32 994

Impôts et taxes liés aux rémunérations

-12 296

-12 256

Intéressement et participation

-14 126

-13 094

Total des charges de personnel

-148 185

-146 353

 

Le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel. Il s’élève à 2 746 milliers d’euros au titre de l’exercice 2014.

Le crédit d’impôt au titre des rémunérations versées en 2013, pour un montant de 1 838 milliers d’euros a été affecté aux projets suivants :

 

Dématérialisation des documents. — Des travaux sont engagés pour financer la suppression progressive des supports papier, et la numérisation, à terme, de l’ensemble des documents reçus et traités au sein de l’établissement. Ces chantiers doivent permettre au Groupe Banque Populaire Val de France d’augmenter sa productivité et de mettre en œuvre des nouveaux usages liés à la dématérialisation. Deux projets relatifs à la numérisation des factures fournisseurs et des Avis à Tiers Détenteur ont débuté. Le projet de numérisation des factures fournisseurs correspond à un budget de 150 milliers d’euros, celui sur les ATD de 25 milliers d’euros.

 

Innovations technologiques et investissements informatiques. — Un vaste programme d’innovations technologiques visant à fournir aux clients du Groupe Banque Populaire Val de France une approche réellement « multi-canal » a été lancé en 2014, avec le soutien de notre centrale informatique, ainsi que d’autres dépenses d’innovation (coffre-fort numérique, signature électronique en agence, nouveau poste de travail, …). Cette démarche a pour conséquence une augmentation significative du budget informatique du Groupe Banque Populaire Val de France par rapport à 2013, supérieure à 1 100 milliers d’euros.

En parallèle de ces projets, pour notamment accompagner les déploiements de la signature électronique en agence et du poste nomade des conseillers, des investissements seront réalisés dans les agences, se traduisant par une augmentation des budgets loyers informatiques et téléphonie d’environ 600 milliers d’euros.

 

Immobilier. — Le Groupe Banque Populaire Val de France a pris la décision d’accélérer les travaux nécessaires à la mise aux normes PMR (personnes à mobilité réduite) afin d’atteindre un taux de conformité de ses bâtiments de 63 % à fin 2014, en dépit du délai supplémentaire accordé par l’Etat.

En conséquence, le Groupe Banque Populaire Val de France a décidé une augmentation de 500 milliers d’euros des budgets alloués aux petits travaux de rénovation et une augmentation de 1 300 milliers d’euros du budget investissements liés aux travaux dans les agences.

Ces investissements permettent au Groupe Banque Populaire Val de France de maintenir une forte présence sur son territoire, la proximité et la présence sur l’ensemble du territoire étant une des clefs de sa réussite commerciale.

 

8.2. Engagements sociaux. — Le Groupe BPCE accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux.

Le régime de retraite des Banques Populaires, géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CARBP), concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993.

Les régimes de retraite gérés par la CARBP sont partiellement couverts par une couverture assurancielle, intervenant d’une part au titre des rentes versées au profit de bénéficiaires ayant dépassé un âge de référence et d’autre part au titre des engagements relatifs à des bénéficiaires d’âge moins élevé. Une cotisation exceptionnelle de 8 591 milliers d’euros a été payée pour augmenter le montant de la couverture.

Les rentes des bénéficiaires ayant dépassé cet âge de référence sont gérées dans le cadre de l’actif général retraite de l’organisme assureur. Cet actif général est dédié aux engagements retraite de cet assureur et a une composition adaptée à des échéances de paiement à la fois longues et tendanciellement prévisibles. Sa composition est très majoritairement obligataire afin de permettre à l’assureur de mettre en œuvre la garantie en capital qu’il est contraint de donner sur un actif de ce type. Le pilotage actif/passif sur ce fonds est de la responsabilité de l’assureur.

Les autres engagements sont gérés dans le cadre d’un fonds diversifié constitutif d’une gestion en unités de compte, c’est-à-dire sans garantie particulière apportée par l’assureur. La gestion en est effectuée selon une allocation stratégique toujours majoritairement tournée vers les produits de taux (60 %, dont plus de 80 % en obligations d’Etat) mais largement ouverte aux actions (40 %). Cette allocation est déterminée de manière à optimiser les performances attendues du portefeuille, sous contrainte d’un niveau de risque piloté et mesuré sur de nombreux critères. Les études actif/passif correspondantes sont reconduites chaque année et présentées au comité de suivi et au comité de gestion des régimes. L’allocation relativement dynamique retenue est permise à la fois par l’horizon d’utilisation des sommes, ainsi que par les mécanismes de régulation propres au pilotage financier du dispositif. Les actifs du fonds n’intègrent pas de produits dérivés.

Le régime CARBP est présenté parmi les « Compléments de retraite et autres régimes ».

Les autres avantages sociaux incluent également :

— retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

— autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme.

 

8.2.1. Analyse des actifs et passifs sociaux inscrits au bilan :

 

(En milliers d'euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

31 décembre 2014

31 décembre 2013

Compléments de retraite CAR

Autres régimes de retraite

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Dette actuarielle

57 135

405

57 540

20 076

6 387

84 003

69 149

Juste valeur des actifs du régime

-24 839

-476

-25 315

-7 266

0

-32 581

-20 906

Juste valeur des droits à remboursement

0

0

0

0

0

0

 

Effet du plafonnement d'actifs

0

0

0

0

 

0

 

Solde net au bilan

32 296

-71

32 225

12 810

6 387

51 422

48 243

Engagements sociaux passifs

32 296

0

32 296

12 810

6 387

51 493

48 370

Engagements sociaux actifs

 

71

71

0

0

71

127

 

8.2.2. Variation des montants comptabilisés au bilan :

 

Variation de la dette actuarielle :

 

(En milliers d'euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Exercice 2014

Compléments de retraite CAR

Autres régimes de retraite

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Dette actuarielle en début de période

48 577

353

48 930

15 204

5 015

69 149

Coût des services rendus

0

0

0

820

313

1 133

Coût des services passés

0

0

0

0

0

0

Coût financier

1 420

6

1 426

468

142

2 036

Prestations versées

-1 970

-19

-1 989

-1 023

-165

-3 177

Autres

-8

3

-5

52

1 145

1 192

Variations comptabilisées en résultat

-558

-10

-568

317

1 435

1 184

Ecarts de réévaluation - Hypothèses démographiques

-189

0

-189

663

0

474

Ecarts de réévaluation - Hypothèses financières

9 885

35

9 920

4 280

0

14 200

Ecarts de réévaluation - Effets d'expérience

-580

27

-553

-190

0

-743

Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables

9 116

62

9 178

4 753

0

13 931

Ecarts de conversion

0

0

0

0

0

0

Variations de périmètre

0

0

0

-198

-63

-261

Autres

0

0

0

0

0

0

Dette actuarielle calculée en fin de période

57 135

405

57 540

20 076

6 387

84 003

 

Variation des actifs de couverture :

 

(En milliers d'euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Exercice 2014

Compléments de retraite CAR

Compléments de retraite et autres régimes AUTRES

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Juste valeur des actifs en début de période

14 641

480

15 121

5 785

0

20 906

Produit financier

495

5

500

166

0

666

Cotisations reçues

8 578

0

8 578

1 300

0

9 878

Prestations versées

-158

0

-158

-816

0

-974

Autres

-7

-18

-25

0

0

-25

Variations comptabilisées en résultat

8 908

-13

8 895

650

0

9 545

Ecarts de réévaluation - Rendement des actifs du régime

1 290

9

1 299

831

 

2 130

Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables

1 290

9

1 299

831

0

2 130

Ecarts de conversion

0

0

0

0

0

0

Variations de périmètre

0

0

0

0

0

0

Autres

0

0

0

0

0

0

Juste valeur des actifs en fin de période

24 839

476

25 315

7 266

0

32 581

 

Écarts de réévaluation sur les régimes postérieurs à l’emploi :

Dette actuarielle :

 

(En milliers d'euros)

Compléments de retraite et autres régimes - CAR-BP

Autres régimes de retraite

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Exercice 2014

Ecarts de réévaluation cumulés en début de période

7 378

-7

7 371

-5 155

2 216

Ecarts de réévaluation générés sur l'exercice

9 116

62

9 178

4 753

13 931

Variations de périmètre

0

0

0

7

7

Ecarts de réévaluation cumulés en fin de période

16 494

55

16 549

-395

16 154

 

Actifs du régime :

 

(En milliers d'euros)

Compléments de retraite et autres régimes - CAR-BP

Autres régimes de retraite

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Exercice 2014

Ecarts de réévaluation cumulés en début de période

1 624

1

1 625

342

1 967

Dont écarts actuariels

0

0

0

0

0

Dont effet du plafonnement d'actif

0

0

0

0

0

Ecarts de réévaluation générés sur l'exercice

1 290

9

1 299

831

2 130

Ajustements de plafonnement des actifs

0

0

0

0

0

Ecarts de réévaluation cumulés en fin de période

2 914

11

4 549

1 515

6 064

Dont écarts actuariels

2 914

10

2 924

1 173

4 097

Dont effet du plafonnement d'actif

0

0

0

0

0

 

Les rendements des actifs des régimes sont calculés en appliquant le même taux d’actualisation que sur le passif brut. L’écart entre le rendement réel à la clôture et ce produit financier ainsi calculé est un écart de réévaluation enregistré pour les avantages postérieurs à l’emploi en capitaux propres.

 

8.2.3. Résultat actuariel des régimes à prestations définies. — Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ».

 

(En milliers d'euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Exercice 2014

Compléments de retraite CAR

Compléments de retraite et autres régimes AUTRES

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Coût des services rendus

0

0

0

-820

-313

0

-1 133

Coût des services passés

0

0

0

0

0

0

0

Coût financier

-1 420

-6

-1 426

-468

-142

0

-2 036

Produit financier

495

5

500

166

0

0

666

Prestations versées

1 812

19

1 831

207

165

0

2 203

Cotisations reçues

8 578

0

8 578

1 300

0

0

9 878

Autres (dont plafonnement d'actifs)

1

-21

-20

-52

-1 145

0

-1 217

Total du résultat de l'exercice

9 466

-3

9 463

333

-1 435

0

8 361

 

8.2.4. Principales hypothèses actuarielles :

 

 

Exercice 2014

Exercice 2013

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Compléments de retraite CAR

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Compléments de retraite CAR

Compléments de retraite et autres régimes AUTRES

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Taux d'actualisation

1,57%

0,90%

1,61%

1,41%

2,98%

1,97%

3,08%

2,76%

Taux d'inflation

1,80%

1,80%

1,80%

1,80%

1,90%

1,90%

1,90%

1,90%

Duration

16

8

17

13

14

7

15

12

 

La table de mortalité utilisée est :

— TGH05-TGF05 pour l’ensemble des régimes

Le taux d’actualisation utilisé est un taux « euro corporate composite AA »

 

Sensibilité de la dette actuarielle aux variations des principales hypothèses. — Au 31 décembre 2014, une baisse de 1 % du taux d’actualisation aurait les impacts suivants sur la dette actuarielle du régime de la Caisse Autonome de Retraite (CAR) :

 

(En % et milliers d'euros)

Carbp

%

montant

Variation de + 1% du taux d'actualisation

– 13,60 %

-7 770

Variation de -1% du taux d'actualisation

+ 17,40 %

9 941

 

Note 9. – Informations sectorielles

 

Le Groupe Banque Populaire Val de France exerçant l’essentiel de ses activités dans le secteur de la Banque commerciale et Assurance, la production des tableaux détaillés n’est pas nécessaire.

L’analyse géographique des indicateurs sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités. Le Groupe Banque Populaire Val de France réalise ses activités en France.

 

Note 10. – Engagements

 

Le montant communiqué correspond à la valeur nominale de l’engagement donné.

 

10.1. Engagements de financement

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Engagements de financement donnés en faveur :

774 267

719 215

Des établissements de crédit

0

0

De la clientèle

774 267

719 215

Ouvertures de crédit confirmées

768 768

711 368

Ouvertures de crédit documentaires

5 279

5 957

Autres engagements

220

1 890

Engagements de financement reçus :

440 000

652 500

D'établissements de crédit

440 000

652 500

De la clientèle

0

0

 

10.2. Engagements de garantie :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Engagements de garantie donnés :

479 349

502 319

d'ordre des établissements de crédit

0

1 859

d'ordre de la clientèle

479 091

500 186

Engagements sur titres

258

274

Engagements de garantie reçus :

1 442 281

1 545 460

d'établissement de crédit

1 335 244

1 449 660

De la clientèle

106 779

95 526

Engagements sur titres

258

274

 

Les engagements de garantie sont des engagements par signature.

Les « valeurs affectées en garanties » figurent dorénavant dans la note 12 « Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs donnés en garantie ».

Les « valeurs reçues en garantie » figurent dorénavant dans la note 12 « Actifs financiers reçus en garantie et dont l'entité peut disposer ».

 

Note 11. – Transactions avec les parties liées

 

Les parties liées au Groupe sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, BPCE, les centres informatiques et les principaux dirigeants du Groupe.

 

11.1. Transactions avec les sociétés consolidées. — Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du Groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminées en consolidation.

Dans ces conditions, sont renseignées ci-après les opérations réciproques avec :

— l’organe central BPCE ;

— les entités sur lesquelles le Groupe exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées) ;

— les entités contrôlées par les Banques Populaires prises dans leur ensemble.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Sociétés-mères avec contrôle conjoint

Co-entreprises

Autres

Sociétés-mères avec contrôle conjoint

Co-entreprises

Autres

Actifs : prêts et avances

631 892

0

362

473 033

0

547

Instruments de capitaux propres

750 674

18 000

10 575

750 674

18 000

9 575

Autres créances

95 620

0

0

172 577

0

0

Total des actifs

1 478 186

18 000

10 937

1 396 284

18 000

10 122

Passifs : dépôts

992 943

0

0

919 908

0

0

Autres passifs financiers

0

0

0

20 180

0

0

Autres passifs

0

0

0

0

0

0

Total des passifs

992 943

0

0

940 088

0

0

Charges d'intérêts

-11 874

0

0

-16 594

0

0

Honoraires et commissions

-1 045

0

-2 898

-80

0

-3 160

Total des charges

-12 919

0

-2 898

-16 674

0

-3 160

Produits d'intérêts

11 320

0

0

18 323

0

0

Honoraires et commissions

16

0

0

32

0

0

Produits de dividendes

14 007

0

0

0

0

0

Total des produits

25 343

0

0

18 355

0

0

Garantie émises

0

0

0

0

0

0

Garantie reçues

440 000

0

0

652 500

0

0

Total des engagements

440 000

0

0

652 500

0

0

 

La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée en note 16 - Périmètre de consolidation.

 

11.2. Transactions avec les dirigeants. — Les principaux dirigeants sont le Directeur général et Directeur général adjoint ainsi que les membres du Conseil d’administration de la Banque Populaire Val de France.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Avantages à court terme

634

563

Avantages postérieurs à l’emploi

0

0

Avantages à long terme

0

0

Indemnités de fin de contrat de travail

0

0

Paiements en actions

0

0

Total

634

563

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Montant global des prêts accordés

54 275

30 018

Montant global des garanties accordées

3 906

1 333

 

Avantages à court terme. — Les avantages à court terme versés aux dirigeants du Groupe s’élèvent à 634 milliers d’euros au titre de 2014 (contre 563 milliers d’euros au titre de 2013).

Ils comprennent les rémunérations, indemnités compensatrices et avantages versés aux membres de la Direction générale et aux membres du Conseil d’administration.

Depuis 2009, les dirigeants n’ont bénéficié d’aucune attribution d’options de souscription, d’achat d’actions ou d’attribution d’actions gratuites.

 

Note 12. – Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs financiers donnes en garantie

 

12.1. Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs financiers donnes en garantie :

 

(En milliers d'euros)

Prêts de titres "secs"

Pensions

Actifs cédés ou affectés en garantie

Titrisations

Total

Valeur Nette Comptable

Valeur Nette Comptable

Valeur Nette Comptable

Valeur Nette Comptable

JV

Valeur Nette Comptable

Actifs financiers donnés en garantie

 

 

 

 

 

 

Titres à revenu fixe

0

0

0

0

0

0

Titres à revenu variable

0

0

0

0

0

0

Titres détenus à des fins de transaction

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés

0

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

0

0

0

0

0

0

Titres à revenu fixe

27 790

0

0

0

0

27 790

Titres à revenu variable

0

0

0

0

0

0

Titres à la juste valeur sur option par résultat

27 790

0

0

0

0

27 790

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

27 790

0

0

0

0

27 790

Instruments dérivés de couverture

0

0

0

0

0

0

Titres à revenu fixe

2 057

35 492

0

0

0

37 549

Titres de participation

0

0

0

0

0

0

Autres titres à revenu variable

0

0

0

0

0

0

Titres disponibles à la vente

2 057

35 492

0

0

0

37 549

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers disponibles à la vente

2 057

35 492

0

0

0

37 549

Prêts et créances sur les établissements de crédit

0

0

0

0

0

0

Prêts et créances sur la clientèle

0

0

2 692 179

1 296 000

0

3 988 179

Titres assimilés à des prêts et créances sur les établissements de crédit

0

10 138

0

0

0

10 138

Titres assimilés à des prêts et créances sur la clientèle

0

0

0

0

0

0

Prêts et créances

0

10 138

2 692 179

1 296 000

0

3 998 317

Effets publics et assimilés

0

0

0

0

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

0

0

0

0

0

Actifs détenus jusqu'à l'échéance

0

0

0

0

0

0

Total des actifs financiers donnés en garantie

29 847

45 630

2 692 179

1 296 000

1 296 000

4 063 656

Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés

29 847

45 630

458 440

1 296 000

1 296 000

1 829 917

Passifs associés

 

 

 

 

 

 

Titres à revenu fixe

0

0

0

0

0

0

Titres à revenu variable

0

0

0

0

0

0

Titres détenus à des fins de transaction

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés

0

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

0

0

0

0

0

0

Titres à revenu fixe

0

0

0

0

0

0

Titres à revenu variable

0

0

0

0

0

0

Titres à la juste valeur sur option par résultat

0

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés de couverture

0

0

0

0

0

0

Titres à revenu fixe

0

0

0

0

0

0

Titres de participation

0

0

0

0

0

0

Autres titres à revenu variable

0

0

0

0

0

0

Titres disponibles à la vente

0

33 184

0

0

0

33 184

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers disponibles à la vente

0

33 184

0

0

0

33 184

Prêts et créances sur les établissements de crédit

0

0

0

0

0

0

Prêts et créances sur la clientèle

0

0

0

0

0

0

Titres assimilés à des prêts et créances sur les établissements de crédit

0

8 627

0

0

0

8 627

Titres assimilés à des prêts et créances sur la clientèle

0

0

0

0

0

0

Prêts et créances

0

8 627

0

0

0

8 627

Effets publics et assimilés

0

0

0

0

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

0

0

0

0

0

Actifs détenus jusqu'à l'échéance

0

0

0

0

0

0

Total des passifs associés aux actifs financiers non intégralement décomptabilisés

0

41 811

0

0

0

41 811

 

12.2. Commentaires sur les actifs financiers transférés :

 

Mises en pension et prêts de titres. — Le Groupe Banque Populaire Val de France réalise des opérations de mise en pension, ainsi que des prêts de titres.

Selon les termes desdites conventions, le titre peut être cédé de nouveau par le cessionnaire durant la durée de l’opération de pension ou de prêt. Le cessionnaire doit néanmoins le restituer au cédant, à maturité de l’opération. Les flux de trésorerie générés par le titre sont également transmis au cédant.

Le Groupe considère avoir conservé la quasi-totalité des risques et avantages des titres mis en pension ou prêtés. Par conséquent, ces derniers n’ont pas été décomptabilisés. Un financement a été enregistré au passif en cas de mises en pension ou de prêts de titres financés.

Ces opérations incluent notamment les titres apportés à BPCE pour mobilisation au nom du Groupe auprès de la Banque centrale européenne (BCE), dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE.

 

Cessions de créance. — Le Groupe Banque Populaire Val de France ne cède pas de créances à titre de garantie – loi Dailly - dans le cadre de refinancements collatéralisés, notamment auprès de la banque centrale.

 

Titrisations consolidées avec investisseurs externes. — Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de l’amendement à IFRS 7.

En effet, le Groupe a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan du Groupe via la consolidation du fonds).

Pour les opérations de titrisation consolidées, par transparence :

— la quote-part des créances cédées revenant aux investisseurs externes est considérée comme étant donnée en garantie à des tiers ;

— la quote-part des créances cédées revenant aux parts et obligations auto souscrites par le Groupe, et éliminées en consolidation, n’est pas considérée comme étant donnée en garantie, sauf si ces titres ont été apportés au pool de trésorerie du Groupe BPCE ou utilisés dans le cadre d’un mécanisme de refinancement.

Au 31 décembre 2014, 1 296 000 milliers d’euros d’obligations du FCT BPCE Master Home Loans, auto-souscrites par le Groupe Banque Populaire Val de France et éliminées en consolidation, ont été prêtées à BPCE dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE.

En regard de ce montant, aucun refinancement n’a été reçu, le Groupe Banque Populaire Val de France n’en ayant pas exprimé le besoin auprès de la trésorerie centrale du Groupe BPCE.

 

12.3. Commentaires sur les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés. — Les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés sont généralement affectés en garantie sous forme de nantissements. Les principaux dispositifs concernés sont :

Banques Populaires Covered Bonds, la CRH (Caisse de refinancement de l’habitat), BPCE SFH, ou encore les titres apportés en nantissement de refinancement obtenu auprès de la Banque centrale européenne (BCE).

Par ailleurs, conformément au cadre légal français, les garanties intrinsèques attachées aux émissions d’obligations sécurisées ne sont pas comptabilisées en engagements de garantie donnés. Les obligations sécurisées émises par BPCE SFH bénéficient d’un privilège légal constitué d’actifs éligibles.

Au 31 décembre 2014, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 321 441 milliers d’euro de créances mobilisables auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 365 052 milliers d’euros au 31 décembre 2013

— 136 998 milliers d’euros de créances mobilisables auprès de l’EBCE, contre 106 162 milliers d’euro au 31 décembre 2013

— 0 millier d’euro de créances nanties auprès de la SFEF contre 100 388 milliers d’euros au 31 décembre 2013

— 583 813 milliers d’euro de crédits immobiliers nantis auprès de BP Covered Bonds contre 1 050 770 milliers d’euro au 31 décembre 2013

— 549 803 milliers d’euros de créances nanties auprès de la Caisse de Refinancement Hypothécaire (CRH) contre 601 716 milliers d’euros au 31 décembre 2013

— 1 100 123 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH, contre 667 059 milliers d’euros au 31 décembre 2013

— 0 millier d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE Home Loans, contre 1 370 902 milliers d’euro au 31 décembre 2013

 

12.4. Actifs financiers reçus en garantie dont l'entité peut disposer :

 

(En milliers d'euros)

Instruments financiers réutilisables

Juste valeur des instruments financiers réutilisables

Juste valeur de ceux qui sont réutilisés

31/12/2014

31/12/2013

31/12/2014

31/12/2013

Titres à revenu fixe

0

0

0

0

Titres à revenu variable

0

0

0

0

Prêts et avances

0

0

0

0

Autres

0

0

0

0

Total des actifs financiers reçus en garantie dont l'entité peut disposer

0

0

0

0

 

Note 13. – Compensation d’actifs et de passifs financiers

 

Le Groupe Banque Populaire Val de France n’opère pas de compensation d’actifs et de passifs financiers au bilan en application des règles de compensation d’IAS 32.

 

13.1. Actifs financiers :

 

(En milliers d'euros)

31 décembre 2014

31 décembre 2013

Montant net des actifs financiers présenté au bilan

Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie

Appels de marge reçus (cash collatéral)

Exposition nette

Montant net des actifs financiers présenté au bilan

Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie

Appels de marge reçus (cash collatéral)

Exposition nette

Dérivés

118 942

40 121

0

78 821

64 410

22 919

0

41 491

Opérations de pension

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres actifs

0

0

0

0

0

0

0

0

Total

118 942

40 121

0

78 821

64 410

22 919

0

41 491

 

13.2. Passifs financiers :

 

(En milliers d'euros)

31 décembre 2014

31 décembre 2013

Montant net des passifs financiers présenté au bilan

Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie

Appels de marge versés (cash collatéral)

Exposition nette

Montant net des passifs financiers présenté au bilan

Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie

Appels de marge versés (cash collatéral)

Exposition nette

Dérivés

41 550

40 121

0

1 429

24 277

22 919

0

1 358

Opérations de pension

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres passifs

0

0

0

0

0

0

0

0

Total

41 550

40 121

0

1 429

24 277

22 919

0

1 358

 

Note 14. – Juste valeur des actifs et passifs financiers au coût amorti

 

Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations.

En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique.

Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie attendus.

Les hypothèses simplificatrices retenues pour évaluer la juste valeur des instruments au coût amorti sont présentées en note 4.1.6.

 

(En milliers d'euros)

31 décembre 2014

31 décembre 2013

Juste valeur

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Juste valeur

Actifs financiers au cout amorti

 

 

 

 

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit

1 443 195

0

278 482

1 164 713

1 399 451

Prêts et créances sur la clientèle

10 442 966

0

222 066

10 220 900

10 264 390

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

0

0

0

0

0

Passifs financiers au cout amorti

 

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

2 406 243

0

49 072

2 357 171

2 244 367

Dettes envers la clientèle

7 964 526

0

2 856 673

5 107 853

7 975 320

Dettes représentées par un titre

879 948

0

0

879 948

1 285 334

Dettes subordonnées

15 676

0

15 676

0

17 460

 

Note 15. – Périmètre de consolidation

 

15.1. Évolution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2014. — Les principales évolutions du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2014 sont les suivantes :

 

Évolutions de périmètre liées à la première application des normes IFRS 10 et IFRS 11. — La première application des normes IFRS 10 et IFRS 11 ne s’est pas traduite par une modification du périmètre de consolidation mais seulement par un changement de méthode de consolidation de la SBE dont l’impact sur les états financiers consolidés est communiqué en note 2.3.

 

Autres évolutions de périmètre. — Les principales entrées de périmètre au cours de l’exercice 2014 sont les suivantes :

— le FCT « BPCE Master Home Loans » et le FCT « BPCE Master Home Loans Demut » - cf. présentation en note 15.2 ;

 

15.2. Operations de titrisation. — Au 31 décembre 2014, deux nouvelles entités structurées (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : le FCT BPCE Master Home Loans et le FCT BPCE Master Home Loans Demut, tous deux nés de l’opération « Titrisation » réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 26 mai 2014.

Cette opération se traduit par une cession de crédits à l'habitat au FCT BPCE Master Home Loans et in fine une souscription des titres qu'ont émis les entités ad hoc par les établissements ayant cédé les crédits. Elle remplace l'opération « BPCE Home Loans » mise en place en 2011 et qui ne remplissait plus les conditions d'éligibilité aux opérations de refinancement de l'Eurosystème.

L'opération « Titrisation » permet donc de maintenir à un niveau élevé le collatéral du Groupe BPCE éligible aux opérations de refinancement de l'Eurosystème.

Le Groupe Banque Populaire Val de France a participé à l’opération « Titrisation ». A ce titre, le Groupe consolidé son « silo », entité structurée dont le Groupe détient le contrôle, puisqu’il est exposé, ou qu’il a droit, à l’intégralité des rendements variables de son « silo » de FCT.

 

15.3. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2014. — Les sociétés dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées selon le principe de la significativité ascendante. Selon ce principe, toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-ci.

La Banque Populaire Val de France a considéré que les sociétés Financière Vecteur, Val de France Immo, Val de France Transaction ne présentaient pas de caractère de significativité suffisant pour être comprises dans le périmètre de consolidation du Groupe Banque Populaire Val de France.

Le périmètre de consolidation est composé de :

Entités consolidantes :

— Banque Populaire Val de France

— SOCAMI Val de France

— SOCAMA Val de France

Entités consolidées par intégration globale

— EURL Vecteur détenue par la Banque Populaire Val de France à 100%

— SASU Sociétariat Val de France détenue par l’EURL Vecteur à 100%

Entité consolidée par mise en équivalence (entreprise associée)

— Société de Banque et de l’Expansion

Le pourcentage de contrôle et d’intérêt de la Banque Populaire Val de France est de 49,99%.

 

Note 16. – Intérêts dans les entités structurées non consolidées

 

16.1. Nature des intérêts dans les entités structurées non consolidées. — Une entité structurée non consolidée est une entité structurée qui n’est pas contrôlée et donc pas comptabilisée selon la méthode de l’intégration globale. En conséquence, les intérêts détenus dans une coentreprise ou une entreprise associée qui ont le caractère d’entité structurée relèvent du périmètre de cette annexe.

Il en est de même des entités structurées contrôlées et non consolidées pour des raisons de seuils.

Sont concernées toutes les entités structurées dans lesquelles le Groupe Banque Populaire Val de France détient un intérêt et intervient avec l’un ou plusieurs des rôles suivants :

— originateur / structureur / arrangeur ;

— agent placeur ;

— gestionnaire ;

— ou, tout autre rôle ayant une incidence prépondérante dans la structuration ou la gestion de l’opération (ex : octroi de financements, de garanties ou de dérivés structurants, investisseur fiscal, investisseur significatif,…).

Au cas particulier de la gestion d'actifs, les investissements dans des structures de capital-investissement / risque ou des fonds immobiliers sont présentés sauf caractère non significatif pour le Groupe Banque Populaire Val de France.

Un intérêt dans une entité correspond à toute forme de lien contractuel ou non contractuel exposant le Groupe Banque Populaire Val de France à un risque de variation des rendements associés à la performance de l’entité. Les intérêts dans une autre entité peuvent être attestés, entre autres, par la détention d’instruments de capitaux propres ou de titres de créance, ainsi que, par d’autres formes de liens, telles qu’un financement, un crédit de trésorerie, un rehaussement de crédit, l’octroi de garanties ou des dérivés structurés.

Le Groupe Banque Populaire Val de France restitue dans la note 16.2 l’ensemble des opérations enregistrées à son bilan au titre des risques associées aux intérêts détenus dans les entités structurées retenues dans le périmètre ci-avant.

Les entités structurées avec lesquelles le Groupe est en relation peuvent être regroupées en deux familles : les entités mises en œuvre dans l’activité de gestion d’actif et les entités créées dans le cadre d’un financement structuré

— Gestion d’actif : La gestion d'actifs financiers (aussi appelée gestion de portefeuille ou Asset Management) consiste à gérer des capitaux ou des fonds confiés par des investisseurs en investissant dans les actions, les obligations, les sicav de trésorerie, les hedge funds etc.

L’activité de gestion d’actif qui fait appel à des entités structurées est représentée par la gestion collective ou gestion de fonds. Elle regroupe plus spécifiquement les organismes de placement collectif au sens du Code monétaire et financier (autres que les structures de titrisation) ainsi que les organismes équivalents de droit étranger. Il s’agit en particulier d’entités de type OPCVM, fonds immobiliers et fonds de capital investissement.

— Financements (d’actifs) structurés : Le financement structuré désigne l'ensemble des activités et produits mis en place pour apporter des financements aux acteurs économiques tout en réduisant le risque grâce à l'utilisation de structures complexes. Il s’agit de financements d’actifs mobiliers (afférents aux transports aéronautiques, maritimes ou terrestres, télécommunication…), d’actifs immobiliers et d’acquisition de sociétés cibles (financements en LBO).

Le Groupe peut être amené à créer une entité structurée dans laquelle est logée une opération de financement spécifique pour le compte d’un client. Il s'agit d'organisation contractuelle et structurelle. Les spécificités de ces financements se rattachent à la gestion des risques, avec le recours à des notions telles que le recours limité ou la renonciation à recours, la subordination conventionnelle et/ou structurelle et l'utilisation de véhicules juridiques dédié appelé en particulier à porter un contrat unique de crédit-bail représentatif du financement accordé.

 

16.2. Nature des risques associes aux intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées. — Les actifs et passifs comptabilisés dans les différents postes du bilan du Groupe au titre des intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées contribuent à la détermination des risques associés à ces entités.

Les valeurs recensées à ce titre à l’actif du bilan, complétées des engagements de financement et de garantie donnés sous déduction des engagements de garantie reçus, sont retenues pour apprécier l’exposition maximale au risque de perte.

Le poste « notionnel des dérivés » correspond au notionnel des ventes d’options vis-à-vis des entités structurées.

Les données en question sont présentées ci-dessous, agrégées sur la base de leur typologie d’activité.

 

(En milliers d'euros)

Titrisation

Gestion d'actifs

Financements structurés

Autres activités

Total au 31/12/2014

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

0

0

0

0

0

Instruments dérivés de transaction

0

0

0

0

0

Instruments financiers classés en trading (hors dérivés)

0

0

0

0

0

Instruments financiers classés en juste valeur sur option

0

0

0

0

0

Actifs financiers disponibles à la vente

0

42 013

20 309

0

62 322

Prêts et créances

5 000

36 153

13 770

0

54 923

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

0

0

0

0

0

Actifs divers

0

0

0

0

0

Total actif

5 000

78 166

34 079

0

117 245

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

0

0

0

0

0

Provisions

0

0

14 411

0

14 411

Total passif

0

0

14 411

0

14 411

Engagements de financement donnés

0

0

0

0

0

Engagements de garantie donnés

0

0

0

0

0

Garantie reçues

0

0

0

0

0

Notionnel des dérivés

0

0

0

0

0

Exposition maximale au risque de perte

0

0

0

0

0

Taille de l'entité structurée

0

1 363 101

136 614

0

1 499 715

 

16.3. Revenus et valeur comptable des actifs transférés dans les entités structurées non consolidées sponsorisées. — Une entité structurée est sponsorisée par une entité du Groupe lorsque les deux indicateurs suivants sont cumulativement satisfaits :

— elle est impliquée dans la création et la structuration de l’entité structurée ;

— elle contribue au succès de l’entité en lui transférant des actifs ou en gérant les activités pertinentes.

Lorsque le rôle de l’entité du Groupe se limite simplement à un rôle de conseil, d’arrangeur, de dépositaire ou d’agent placeur, l’entité structurée est présumée ne pas être sponsorisée.

 

Pour les entités structurées non consolidées que le Groupe a sponsorisées sans détenir d’intérêts, l’incidence sur les comptes est présentée ci-dessous:

 

(En milliers d'euros)

Titrisation

Gestion d'actifs

Financements structurés

Autres activités

Total au31/12/2014

Revenus tirés des entités

0

0

0

0

0

Revenus nets d'intérêts

0

0

0

0

0

Revenus nets de commissions

0

0

0

0

0

Gains ou pertes nets sur instruments à la JV par résultat

0

0

0

0

0

Valeur comptable des actifs transférés à l'entité au cours de l'exercice

0

0

0

0

0

 

Le Groupe Banque Populaire Val de France n’est pas sponsor d’entités structurées.

 

Note 17. – Honoraires des commissaires aux comptes

 

Le montant des honoraires des Commissaires aux comptes, au titre de leur mission de Commissariat aux comptes, de certification et d’examen des comptes individuels et consolidés du Groupe Banque Populaire Val de France, comptabilisés sur l’exercice 2014, s’élève à 230 milliers d’euros hors taxes dont 105 milliers d’euros pour KPMG Audit et 125 milliers d’euros pour Thierry MOREL et Associés.

 

 

VII. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés

 (Exercice clos le 31 décembre 2014)

 

Mesdames, Messieurs,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2014, sur :

— le contrôle des comptes consolidés de la société Banque Populaire Val de France Société Anonyme Coopérative à Capital Variable, tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— la vérification spécifique prévue par la loi.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 2

« Normes comptables applicables et comparabilité » de l’annexe aux comptes consolidés qui expose les changements de méthodes résultant de l’application de nouvelles normes et interprétations appliquées à compter du 1er janvier 2014.

 

Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

Estimations comptables :

 

Provisionnement des risques de crédit. — Comme indiqué dans les notes 4.1.7 et 7.1 de l’annexe aux comptes consolidés, votre Groupe constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations et provisions sur base individuelle et de portefeuille.

 

Dépréciations relatives aux actifs financiers disponibles à la vente. — Votre Groupe comptabilise des dépréciations sur des actifs disponibles à la vente (notes 4.1.7, 5.4, et 6.4 de l’annexe) :

— pour les instruments de capitaux propres lorsqu’il existe une indication objective de baisse prolongée ou de baisse significative de la valeur de ces actifs ;

— pour les instruments de dette lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif à l’identification d’indices de perte de valeur, la valorisation des lignes les plus significatives, ainsi que les estimations ayant conduit, le cas échéant, à la couverture des pertes de valeur par des dépréciations. La note 4.1.6 de l’annexe précise notamment l’approche qui a été retenue pour la valorisation des titres BPCE.

 

Valorisation et dépréciation des instruments financiers. — Votre Groupe détient des positions sur titres et sur instruments financiers. La note 4.1 de l’annexe aux comptes consolidés expose les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par le Groupe et des informations fournies dans la note de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

 

Provisionnement des engagements sociaux. — Votre Groupe constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 4.9 et 8.2 de l’annexe.

 

Provisionnement des produits d’épargne logement. — Votre Groupe constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné les modalités de détermination de ces provisions et avons vérifié que les notes 4.5 et 5.17 de l’annexe aux comptes consolidés donnent une information appropriée.

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable des ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

Vérification spécifique. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au Groupe données dans le rapport de gestion.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Paris La Défense et Chartres, le 21 avril 2015.

Les commissaires aux comptes :

 

 

C. — Rapport de gestion

 

Le rapport de gestion du Conseil d’administration de la Banque Populaire Val de France fait partie intégrante du rapport annuel 2014 de la Banque Populaire Val de France, et est disponible sur demande auprès du service Communication, à l’adresse du siège social de la Banque Populaire Val de France, 9 avenue NEWTON, 78183 SAINT QUENTIN EN YVELINES Cedex.

 

 

1502989

29/04/2015 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque Populaire Val de France
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1490
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29 avril 2015BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°51


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 Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social: 9, avenue Newton – 78183 Saint-Quentin en Yvelines Cedex.

549 800 373 R.C.S. Versailles.

 

Situation au 31 Mars 2015

(En milliers d'Euros)

 

ACTIF

Montant

Caisse, Banques Centrales, C.C.P.

113 747

Effets Publics et Valeurs assimilées

227 804

Créances sur les Établissements de Crédit

1 487 551

Opérations avec la clientèle

8 343 602

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

1 600 366

Actions et Autres Titres à revenu variable

21 657

Participations et autres titres détenus à long terme

740 897

Parts dans les Entreprises liées

27 798

Immobilisations Incorporelles

1 016

Immobilisations corporelles

144 588

Autres Actifs

46 336

Comptes de Régularisation

195 902

TOTAL ACTIF

12 951 264

 

PASSIF

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

2 010 418

Opérations avec la clientèle

7 978 348

Dettes représentées par un titre

987 145

Autres Passifs

150 150

Comptes de Régularisation

261 892

Provisions

114 804

Dettes subordonnées

0

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

234 288

CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-)

1 214 219

Capital souscrit

400 000

Primes d'émission

7 445

Réserves

650 236

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

5 147

Report à nouveau (+/-)

151 392

TOTAL PASSIF

12 951 264

 

 

 

HORS – BILAN

Montant

ENGAGEMENTS DONNÉS

 

Engagements de financement

789 984

Engagements de garantie

455 543

Engagements sur titres

351

ENGAGEMENTS REÇUS

 

Engagements de financement

350 000

Engagements de garantie

1 826 457

Engagements sur titres

5 351

 

 

1501490

02/02/2015 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque Populaire Val de France
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 133
Texte de l'annonce :

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2 février 2015BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°14


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et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 9, avenue Newton – 78183 Saint-Quentin en Yvelines Cedex.

549 800 373 R.C.S. Versailles.

 

Situation au 31 décembre 2014

(En milliers d'Euros)

 

Actif

Montant

Caisse, Banques Centrales, C.C.P.

116 561

Effets Publics et Valeurs assimilées

228 846

Créances sur les Établissements de Crédit

1 404 306

Opérations avec la clientèle

8 342 611

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

1 611 753

Actions et Autres Titres à revenu variable

26 659

Participations et autres titres détenus à long terme

740 897

Parts dans les Entreprises liées

27 798

Immobilisations Incorporelles

1 119

Immobilisations corporelles

145 667

Autres Actifs

54 383

Comptes de Régularisation

281 270

Total Actif

12 981 870

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

2 248 454

Opérations avec la clientèle

7 908 958

Dettes représentées par un titre

779 433

Autres Passifs

145 976

Comptes de Régularisation

407 738

Provisions

117 828

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

228 288

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

1 145 195

Capital souscrit

400 000

Primes d'émission

7 445

Réserves

650 235

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

5 947

Report à nouveau (+/-)

81 568

Total Passif

12 981 870

 

Hors-Bilan

Montant

Engagements donnés :

 

Engagements de financement

774 267

Engagements de garantie

479 144

Engagements sur titres

258

Engagements reçus :

 

Engagements de financement

440 000

Engagements de garantie

1 889 876

Engagements sur titres

258

 

 

1500133

27/10/2014 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Val de France
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Numéro d'affaire : 4904
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27 octobre 2014BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°129


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Situation au 30 septembre 2014.

(En milliers d'Euros)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

112 423

Effets Publics et Valeurs assimilées

192 243

Créances sur les Établissements de Crédit

1 277 820

Opérations avec la clientèle

8 324 829

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

1 633 028

Actions et Autres Titres à revenu variable

28 833

Participations et autres titres détenus à long terme

740 620

Parts dans les Entreprises liées

27 798

Immobilisations incorporelles

820

Immobilisations corporelles

147 771

Autres actifs

59 330

Comptes de Régularisation

177 950

Total actif

12 723 465

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

2 061 187

Opérations avec la clientèle

7 814 050

Dettes représentées par un titre

942 837

Autres passifs

141 493

Comptes de Régularisation

272 004

Provisions

120 817

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

228 288

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

1 142 789

Capital souscrit

400 000

Primes d'émission

7 445

Réserves

650 236

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

3 540

Report à nouveau (+/-)

81 568

Total passif

12 723 465

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

Engagements de financement

612 659

Engagements de garantie

486 558

Engagements sur titres

193

Engagements reçus :

 

Engagements de financement

480 000

Engagements de garantie

1 947 963

Engagements sur titres

193

 

 

1404904

30/07/2014 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Val de France
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Numéro d'affaire : 4076
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30 juillet 2014BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°91


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 Situation au 30 Juin 2014.

(En milliers d'Euros)

 

Actif

Montant

Caisse, Banques Centrales, CCP

114324

Effets Publics et Valeurs assimilées

191538

Créances sur les Établissements de Crédit

1228031

Opérations avec la clientèle

8375628

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

1658455

Actions et Autres Titres à revenu variable

33176

Participations et autres titres détenus à long terme

744198

Parts dans les Entreprises liées

27798

Immobilisations Incorporelles

876

Immobilisations corporelles

148444

Autres Actifs

69261

Comptes de Régularisation

193202

TOTAL ACTIF

12784932

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

2142680

Opérations avec la clientèle

7630473

Dettes représentées par un titre

1115521

Autres Passifs

129104

Comptes de Régularisation

273802

Provisions

121475

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

228288

CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-)

1143590

Capital souscrit

400000

Primes d'émission

7445

Réserves

650236

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

4342

Report à nouveau (+/-)

81568

TOTAL PASSIF

12784932

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

Engagements de financement

711399

Engagements de garantie

506209

Engagements sur titres

259

Engagements reçus

 

Engagements de financement

550000

Engagements de garantie

2007523

Engagements sur titres

259

 

 

1404076

28/05/2014 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque populaire Val de France
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N1)
Numéro d'affaire : 2541
Texte de l'annonce :

1402541

28 mai 2014BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°64


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE

Société Anonyme Coopérative de Banque Populaire à capital variable.

Siège social : 9, avenue Newton 78180 Montigny-le-Bretonneux.

549 800 373 R.C.S. Versailles.

 

A. — Comptes individuels au 31 décembre 2013.

I. — Bilan et hors bilan.

(En milliers d’Euros.)

 

Actif

Notes

31/12/2013

31/12/2012

Caisses, banques centrales

 

172 673

119 188

Effets publics et valeurs assimilées

3.3

67 477

18 926

Créances sur les établissements de crédit

3.1

1 196 977

1 471 354

Opérations avec la clientèle

3.2

9 795 775

9 786 101

Obligations et autres titres à revenu fixe

3.3

325 219

434 101

Actions et autres titres à revenu variable

3.3

33 690

35 121

Participations et autres titres détenus à long terme

3.4

739 365

912 080

Parts dans les entreprises liées

3.4

27 798

27 798

Opérations de crédit-bail et de locations simples

 

0

0

Immobilisations incorporelles

3.5

916

1 279

Immobilisations corporelles

3.5

150 439

151 392

Autres actifs

3.7

58 318

63 738

Comptes de régularisation

3.8

197 816

287 178

Total de l'actif

 

12 766 463

13 308 256

 

Hors bilan

Notes

31/12/2013

31/12/2012

Engagements donnés :

 

 

 

Engagements de financement

4.1

705 673

663 162

Engagements de garantie

4.1

499 986

563 416

Engagements sur titres

 

274

174

 

 

Passif

Notes

31/12/2013

31/12/2012

Banques centrales

 

0

0

Dettes envers les établissements de crédit

3.1

2 031 540

2 449 745

Opérations avec la clientèle

3.2

7 723 974

7 535 045

Dettes représentées par un titre

3.6

1 230 039

1 055 636

Autres passifs

3.7

64 354

80 855

Comptes de régularisation

3.8

213 309

303 977

Provisions

3.9

117 981

128 115

Dettes subordonnées

3.10

0

0

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

3.11

228 288

228 288

Capitaux propres hors FRBG

3.12

1 156 979

1 526 595

Capital souscrit

 

400 000

500 000

Primes d'émission

 

7 445

281 435

Réserves

 

650 236

647 131

Ecart de réévaluation

 

0

0

Provisions réglementées et subventions d'investissement

 

5 947

5 947

Report à nouveau

 

28 740

30 000

Résultat de l'exercice (+/-)

 

64 611

62 083

Total du passif

 

12 766 463

13 308 256

 

Hors bilan

Notes

31/12/2013

31/12/2012

Engagements reçus :

 

 

 

Engagements de financement

4.1

640 000

660 000

Engagements de garantie

4.1

2 974 051

3 258 383

Engagements sur titres

 

274

174

 

II. — Compte de résultat.

 

En milliers d'euros

Notes

Exercice 2013

Exercice 2012

Intérêts et produits assimilés

5.1

446 574

491 052

Intérêts et charges assimilées

5.1

-224 227

-278 644

Produits sur opérations de crédit-bail et de locations simples

 

0

0

Charges sur opérations de crédit-bail et de locations simples

 

0

0

Revenus des titres à revenu variable

5.2

6 019

3 650

Commissions (produits)

5.3

186 027

182 259

Commissions (charges)

5.3

-28 098

-33 941

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

5.4

3 707

2 519

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

5.5

1 966

7 781

Autres produits d'exploitation bancaire

5.6

2 335

5 041

Autres charges d'exploitation bancaire

5.6

-6 537

-1 973

Produit net bancaire

 

387 769

377 742

Charges générales d'exploitation

5.7

-238 381

-236 344

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-14 008

-14 225

Résultat brut d'exploitation

 

135 380

127 174

Coût du risque

5.8

-34 681

-29 330

Résultat d'exploitation

 

100 700

97 843

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

5.9

344

1 980

Résultat courant avant impôt

 

101 044

99 823

Résultat exceptionnel

5.10

0

0

Impôt sur les bénéfices

5.11

-36 433

-37 741

Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées

 

0

0

Résultat net

 

64 611

62 083

 

III. — Notes annexes aux comptes individuels annuels.

Note 1. – Cadre général.

 

1.1 Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

 

 

Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Epargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du Groupe.

 

Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

 

Le réseau Caisse d'Epargne comprend les Caisses d'Epargne, les sociétés locales d'épargne (SLE).

 

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires.

 

Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne.

 

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne.

 

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe.

 

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de Groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du Groupe.

 

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, structure cotée dont le capital est détenu à 71,96 %, qui réunit la Banque de Grande Clientèle, l’Epargne et les Services Financiers Spécialisés ;

— la Banque commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre-mer) ;

— les filiales et participations financières.

 

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du Groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du Groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du Groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du Groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne.

 

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du Groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du Groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

 

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

 

Le Fonds Réseau Banques Populaires est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

 

Le Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

 

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 172 millions d’euros au 31 décembre 2013 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5% de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Epargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du Groupe.

 

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15% et ne pourra excéder 0,3% de la somme des Actifs Pondérés du Groupe.

 

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Epargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

 

Les Sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

 

Le Directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Evénements significatifs.

 

Simplification de la structure du Groupe BPCE. — L’opération de rachat en vue de leur annulation par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne des certificats coopératifs d’investissement (CCI) détenus par Natixis a été réalisée le 6 août 2013, conformément au calendrier prévu lors du lancement de l’opération en février 2013. A la suite de l’annulation des CCI ainsi rachetés par chacune des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne, le capital de ces établissements est maintenant entièrement détenu par leurs sociétaires.

 

Cette opération représente une nouvelle étape dans la construction du Groupe BPCE et comprend, outre le rachat des certificats coopératifs d’investissement, les opérations suivantes :

— le remboursement par Natixis à BPCE du P3CI (6,9 milliards d’euros) mis en place en janvier 2012, ainsi que celui du prêt symétrique mis en place par Natixis au bénéfice de BPCE ;

— la distribution exceptionnelle d’un dividende par Natixis d’environ 2 milliards d’euros à ses actionnaires ;

— le remboursement des titres supersubordonnés émis en mars 2012 par BPCE et souscrits par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne pour 2 milliards d’euros avec une soulte de 89 millions d’euros dont respectivement 86 et 3,8 millions d’euros pour la Banque Populaire Val de France ;

— le remboursement par Natixis à BPCE d’un prêt senior 10 ans (2,3 milliards d’euros) ;

— la réduction du capital de BPCE au bénéfice des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne pour 2 milliards d’euros dont 86 millions d’euros pour la Banque Populaire Val de France.

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — Néant.

 

Note 2. – Principes et méthodes comptables.

 

2.1. Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels de la Banque Populaire Val de France sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect des règlements de l’Autorité des Normes Comptables. Par application du Règlement n° 91-01 du CRBF, la présentation des états financiers est conforme aux dispositions des règlements n°2000-03 et n° 2005-04 du Comité de la Réglementation Comptable relatif aux documents de synthèse individuels.

 

2.2 Changements de méthodes comptables. — Aucun changement de méthodes comptables n’a affecté les comptes de l’exercice 2013.

Les textes adoptés par l’Autorité des Normes Comptables et d’application obligatoire en 2013 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement.

L’établissement n’anticipe pas l’application des textes adoptés par l’Autorité des Normes Comptables lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique.

 

2.3. Principes comptables et méthodes d'évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

— Continuité de l’exploitation,

— Permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre,

— Indépendance des exercices,

et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :

 

2.3.1. Opérations en devises. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 89-01 du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière modifié par les règlements n°90-01 et n°95-04.

Les créances, les dettes et les engagements hors bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

 

Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition.

 

Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

 

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme sec ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats au comptant et de ventes à terme de devises. Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement n° 90-15 modifié du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière.

 

2.3.2. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle. — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentées des intérêts courus non échus et nettes des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

 

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné.

 

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts pour la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

 

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

 

Créances restructurées. — Les créances restructurées sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

 

Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite au résultat en coût du risque et au bilan en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt.

 

Une créance restructurée douteuse peut-être reclassée en encours sains lorsque les termes sont respectés. Ces créances reclassées sont spécifiquement identifiées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse.

 

Créances douteuses. — Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution.

 

L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du Comité de la Réglementation Comptable relatif au traitement comptable du risque de crédit, modifié par le règlement CRC n° 2005-03 du 25 novembre 2005, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois et six mois en matière immobilière et pour les créances sur les collectivités territoriales.

 

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée.

 

Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

 

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

 

Opérations de pension. — Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 89-07 du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission bancaire.

 

Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

 

Dépréciation. — Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

 

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif.

 

Pour les petites créances aux caractéristiques similaires, une estimation statistique peut être retenue.

 

Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ».

 

La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ».

 

Quand le risque de crédit est identifié, non pas sur base individuelle, mais sur la base d’un portefeuille d’encours présentant des caractéristiques de risques similaires et pour lequel les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance, il est constaté sous forme de provision au passif.

 

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

 

2.3.3. Titres. — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

 

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par deux textes principaux :

— le règlement CRC n° 2008-17, modifiant le règlement CRBF n° 90-01 du 23 février 1990 et complété par l’instruction n° 94-07 de la Commission bancaire, qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres,

— le règlement du CRBF n° 89-07, complété de l’instruction n° 94-06 de la Commission bancaire, qui définit les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

 

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction.

 

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque.

 

Titres de transaction. — Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligible dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable.

 

Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus.

 

A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

 

Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes.

 

Titres de placement. — Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

 

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

 

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

 

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

 

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres.

 

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 4 du règlement n° 88-02 du CRB, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

 

Titres d’investissement. — Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt.

 

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

 

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

 

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Les titres d’investissement ne peuvent pas sauf exceptions faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres.

 

Les titres de transaction ou de placement à revenus fixes, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du Règlement CRC n° 2008-17, peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

 

Titres de l’activité de portefeuille. — L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

 

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

 

A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Titres de participation et parts dans les entreprises liées. — Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

 

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs.

 

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Autres titres détenus à long terme. — Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

 

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

 

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Reclassement d’actifs financiers. — Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le Conseil National de la Comptabilité a publié le règlement n° 2008-17 du 10 décembre 2008 modifiant le règlement n° 90-01 du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière relatif à la comptabilisation des opérations sur titres. Ce règlement reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

 

Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants :

a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

b) lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance.

 

Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes :

a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

b) lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif.

 

A noter que le Conseil National de la Comptabilité, dans son communiqué du 23 mars 2009, précise que « Les possibilités de transferts de portefeuille, en particulier du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement telles que prévues par l’article 19 du règlement CRB n° 90-01 avant sa mise à jour par le règlement n° 2008-17 du CRC restent en vigueur et ne sont pas abrogées par ce dernier règlement du CRC.

 

Le règlement n° 2008-17 du CRC prévoyant des possibilités additionnelles de transferts entre portefeuilles, ces nouvelles possibilités de transferts complètent celles précédemment définies, et ce, à compter de la date d’application de ce règlement le 1er juillet 2008 ».

 

Par conséquent, un reclassement du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement demeure possible sur simple changement d’intention, si, au jour, du transfert, tous les critères du portefeuille d’investissement sont remplis.

 

2.3.4 Immobilisations incorporelles et corporelles. — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par :

— le règlement CRC n° 2004-06 relatif la comptabilisation et à l’évaluation des actifs,

— le règlement CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

Immobilisations incorporelles. — Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation.

 

Les logiciels sont amortis sur une durée maximum 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels en application des dispositions fiscales est inscrite en amortissement dérogatoire.

 

Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations.

 

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché.

 

Immobilisations corporelles. — Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours.

 

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu.

 

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture / étanchéité

20-40 ans

Fondations / ossatures

30-60 ans

Ravalement

10-20 ans

Equipements techniques

10-20 ans

Aménagements techniques

10-20 ans

Aménagements intérieurs

8-15 ans

 

Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien.

 

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

 

Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants.

 

2.3.5. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

 

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charge à répartir.

 

Pour les dettes structurées, en application du principe de prudence, seule la partie certaine de la rémunération ou du principal est comptabilisée. Un gain latent n’est pas enregistré. Une perte latente fait l’objet d’une provision.

 

2.3.6. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée, et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers.

 

Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

La Banque Populaire Val de France n’a pas émis de titres ou emprunts subordonnés.

 

2.3.7. Provisions. — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges liés ou non liés à des opérations bancaires au sens de l'article L.311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L.311-2 de ce même Code, nettement précisés quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. A moins d’être couverte par un texte spécifique, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du règlement CRC n° 2000-06.

 

Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux, une provision pour risques de contrepartie et une provision épargne logement.

 

Engagements sociaux. — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil National de la Comptabilité. Ils sont classés en 4 catégories :

— Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

— Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

 

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

 

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

— Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

— Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

 

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

 

Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

 

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

 

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

 

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs.

 

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

 

Provisions épargne logement. — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

 

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

 

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

 

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

 

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

 

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

 

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

 

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

2.3.8. Fonds pour risques bancaires généraux. — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l'instruction n° 86-05 modifiée de la Commission bancaire.

 

Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité et aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2).

 

2.3.9. Instruments financiers à terme. — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements n°88-02 et 90-15 du CRBF modifiés et de l’instruction 94-04 modifiée par l’instruction 2003-03 de la Commission bancaire.

 

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

 

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

 

Opérations fermes. — Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

— micro-couverture (couverture affectée) ;

— macro-couverture (gestion globale de bilan) ;

— positions spéculatives / positions ouvertes isolées ;

— gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

 

Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

 

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

 

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

 

Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument.

 

La comptabilisation des plus ou moins values latentes est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré).

 

Sur les marchés de gré à gré, les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées.

 

Sur les marchés organisés ou assimilés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché.

 

Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

 

Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit :

— Pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ;

— Pour les opérations de micro-couverture et de macro-couverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat.

 

Opérations conditionnelles. — Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

 

Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

 

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

 

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.

 

2.3.10. Intérêts et assimilés – Commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

 

Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû.

 

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

— Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations.

— Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

2.3.11. Revenus des titres. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

 

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice. Il en est de même pour les titres super subordonnés à durée indéterminée répondant à la définition d’un instrument de Fonds propres prudentiels « Tier 1 ». Le Groupe considère en effet que ces revenus ont le caractère d’intérêts.

 

2.3.12 Impôt sur les bénéfices. — Les réseaux Caisses d’Epargne et Banques Populaires bénéficient depuis l’exercice 2009 des dispositions de l’article 91 de la loi de finance rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes. Ce mécanisme s’inspire de l’intégration fiscale ouverte aux mutuelles d’assurance et tient compte de critères d’intégration autres que capitalistiques (le critère usuel étant une détention du capital à partir de 95 %).

 

L’établissement a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui permet de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste corrigée de l’impact des retraitements sur le résultat fiscal groupe.

 

La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice ainsi qu’à la provision pour impôts sur les GIE fiscaux.

 

Note 3. – Informations sur le bilan.

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations.

 

3.1. Opérations interbancaires :

 

Actif (en milliers d’euros)

31/12/2013

31/12/2012

Créances à vue

45 951

220 033

Comptes ordinaires

45 951

220 033

Comptes et prêts au jour le jour

0

0

Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour

 

 

Valeurs non imputées

 

 

Créances à terme

1 141 179

1 241 375

Comptes et prêts à terme

1 121 179

1 221 375

Prêts subordonnés et participatifs

20 000

20 000

Valeurs et titres reçus en pension à terme

 

 

Créances rattachées

9 628

9 727

Créances douteuses

218

218

Dont créances douteuses compromises

218

218

Dépréciations des créances interbancaires

 

 

Dont dépréciation sur créances douteuses compromises

 

 

Total

1 196 977

1 471 354

 

Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 45 505 milliers d'euros à vue et 579 607 milliers d'euros à terme.

 

La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A, du LDD et du LEP représente 533 781 milliers d'euros au 31 décembre 2013.

 

Les créances sur les établissements de crédit éligibles au refinancement auprès du Système européen de Banque Centrale se montent à 446 milliers d’euros.

 

Passif (en milliers d’euros)

31/12/2013

31/12/2012

Dettes à vue

20 782

41 988

Comptes ordinaires créditeurs

20 782

41 988

Comptes et emprunts au jour le jour

 

 

Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour

 

 

Autres sommes dues

 

 

Dettes à terme

1 972 188

2 362 267

Comptes et emprunts à terme

1 931 968

2 360 479

Valeurs et titres donnés en pension à terme

40 220

1 788

Autres sommes dues

11 793

14 312

Dettes rattachées

26 777

31 177

Total

2 031 540

2 449 745

 

Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 12 474 milliers d'euros à vue et 866 730 milliers d'euros à terme.

 

3.2. Opérations avec la clientèle :

3.2.1 Opérations avec la clientèle :

— Créances sur la clientèle :

 

Actif (en milliers d’euros)

31/12/2013

31/12/2012

Comptes ordinaires débiteurs

215 406

201 757

Créances commerciales

86 579

79 588

Autres concours à la clientèle

9 220 053

9 277 265

Crédits à l'exportation

2 227

2 442

Crédits de trésorerie et de consommation

400 862

411 202

Crédits à l'équipement

2 747 693

2 807 446

Crédits à l'habitat

6 019 425

5 995 414

Autres crédits à la clientèle

42 065

50 999

Valeurs et titres reçus en pension

0

0

Prêts subordonnés

0

0

Autres

7 781

9 762

Créances rattachées

28 482

29 800

Créances douteuses

438 383

385 033

Dépréciations des créances sur la clientèle

-193 127

-187 342

Total

9 795 775

9 786 101

 

— Dettes vis-à-vis de la clientèle :

 

Passif (en milliers d’euros)

31/12/2013

31/12/2012

Comptes d'épargne à régime spécial

3 278 040

3 098 213

Livret A

778 932

685 371

PEL / CEL

895 128

836 156

Autres comptes d'épargne à régime spécial

1 603 980

1 576 686

Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1)

4 302 649

4 271 475

Dépôts de garantie

0

0

Autres sommes dues

9 639

9 817

Dettes rattachées

133 647

155 540

Total

7 723 974

7 535 045

 

(1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

2 734 583

0

2 734 583

2 580 044

0

2 580 044

Emprunts auprès de la clientèle financière

0

63 228

63 228

0

63 228

63 228

Valeurs et titres donnés en pension livrée

0

0

0

0

0

0

Autres comptes et emprunts

0

1 504 838

1 504 838

0

1 628 204

1 628 204

Total

2 734 583

1 568 066

4 302 649

2 580 044

1 691 432

4 271 475

 

3.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique :

 

(En milliers d'euros)

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

Brut

Dépréciation individuelle

Brut

Dépréciation individuelle

Société non financières

3 171 158

271 466

-138 212

166 255

-113 229

Entrepreneurs individuels

641 167

68 743

-27 032

41 317

-24 478

Particuliers

5 567 874

97 474

-27 581

45 421

-22 052

Administrations privées

44 662

675

-302

84

-84

Administrations publiques et Sécurité Sociale

89 395

25

0

0

0

Autres, créances rattachées, val non imputées

36 263

0

0

0

0

Total au 31 décembre 2013

9 550 520

438 383

-193 127

253 077

-159 844

Total au 31 décembre 2012

9 588 410

385 033

-187 342

241 135

-159 224

 

3.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable :

3.3.1. Portefeuille titres :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Effets publics et valeurs assimilées

0

67 477

0

67 477

0

18 926

0

18 926

Valeurs brutes

0

67 497

0

67 497

0

19 987

0

19 987

Créances rattachées

0

436

0

436

0

341

0

341

Dépréciations

0

-456

0

-456

0

-1 402

0

-1 402

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

115 802

209 417

325 219

0

149 275

284 825

434 101

Valeurs brutes

0

113 489

210 132

323 621

0

145 867

287 104

432 971

Créances rattachées

0

3 235

936

4 171

0

4 424

472

4 895

Dépréciations

0

-922

-1 651

-2 573

0

-1 015

-2 750

-3 765

Actions et autres titres à revenu variable

0

33 690

0

33 690

0

35 121

0

35 121

Montants bruts

0

34 395

0

34 395

0

36 419

0

36 419

Créances rattachées

0

0

0

0

0

0

0

0

Dépréciations

0

-705

0

-705

0

-1 298

0

-1 298

Total

0

216 969

209 417

426 386

0

203 322

284 825

488 148

 

La valeur de marché des titres d’investissement s’élève à 208 481 milliers d’euros.

 

La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 67 497 milliers d'euros au 31 décembre 2013.

 

Le détail des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics sur les pays européens ayant fait l’objet de dispositifs de soutien de l’Union Européenne, est repris dans le tableau suivant :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Valeur nette comptable

Valeur nominale

Juste valeur

Maturité

Valeur nette comptable

Valeur nominale

Juste valeur

Maturité

Transaction

Placement

Investissement

Transaction

Placement

Investissement

Grèce

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Irlande

0

5 000

0

5 000

5 418

2,3

0

4 803

0

5 000

5 327

3,30

Portugal

0

0

0

0

0

0

0

2 474

0

2 500

2 543

0,73

Chypre

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Espagne

0

4 768

0

5 000

5 315

4,58

0

4 194

0

5 000

4 942

5,58

Hongrie

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Italie

0

7 450

0

7 500

9 218

0,71

0

7 276

0

7 500

9 294

1,71

Total

0

17 218

0

17 500

19 951

 

0

18 747

0

20 000

22 106

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Titres cotés

0

26 447

35 000

26 447

0

29 558

0

29 558

Titres non cotés

0

35 221

170 132

240 353

0

35 267

282 104

317 371

Titres prêtés

0

51 820

0

51 820

0

81 042

0

81 042

Titres empruntés

0

0

0

0

0

0

0

0

Créances douteuses

0

0

5 000

5 000

0

0

5 000

5 000

Créances rattachées

0

3 235

936

4 171

0

4 424

472

4 895

Total

0

116 724

211 068

327 792

0

150 291

287 575

437 866

Dont titres subordonnés

0

32 422

0

32 422

0

31 586

0

31 586

 

Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à 922 milliers d’euros au 31 décembre 2013 contre 1 015 milliers d’euros au 31 décembre 2012. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 6 821 milliers d’euros au 31 décembre 2013 contre 9 657 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

 

Les dépréciations constatées au titre du risque de contrepartie sur les titres d'investissement s'élèvent à 1 651 milliers d'euros au 31 décembre 2013 contre 2 750 milliers d’euros au 31 décembre 2012. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 534 milliers d’euros au 31 décembre 2013. Il n’y en avait pas au 31 décembre 2012.

 

Actions et autres titres à revenu variable

 

En milliers d'euros

31/12/2013

31/12/2012

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Titres cotés

0

10 601

0

10 601

0

10 601

0

10 601

Titres non cotés

0

23 794

0

23 794

0

25 817

0

25 817

Créances rattachées

0

0

0

0

0

0

0

0

Total

0

34 395

0

34 395

0

36 419

0

36 419

 

Le portefeuille de placement comprend des actions et des parts de FCPR. Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à 705 milliers d’euros au 31 décembre 2013 contre 1 298 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

 

Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 10 927 milliers d’euros au 31 décembre 2013 contre 6 099 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

 

3.3.2. Evolution des titres d’investissement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2012

Achats

Cessions

Remboursements

Décotes / surcotes

Transferts

Reclassement

31/12/2013

Effets publics

0

0

0

0

0

0

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

287 576

464

0

-76 972

0

0

0

211 068

Dont Titres de créances négociables

282 104

0

0

-76 972

0

0

0

205 132

Dont obligations

0

0

0

0

0

0

0

0

Dont CDO - titrisation

5 000

0

0

0

0

0

0

5 000

Dont Créances rattachées

472

464

0

0

0

0

0

936

Total

287 575

464

0

-76 972

0

0

0

211 068

 

3.3.3. Reclassements d’actifs. — La Banque Populaire Val de France n’a pas opéré de reclassements d’actif.

 

3.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme :

3.4.1. Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2012

Augmentation

Diminution

Conversion

Autres variations

31/12/2013

Valeurs brutes

940 035

7 432

-179 940

0

0

767 527

Participations et autres titres détenus à long terme

912 237

7 432

-179 940

0

0

739 729

Comptes courants associés

0

0

0

0

0

0

Parts dans les entreprises liées

27 798

0

0

0

0

27 798

Dépréciations

-157

-292

85

0

0

-364

Participations et autres titres à long terme

-157

-292

85

0

0

-364

Parts dans les entreprises liées

0

0

0

0

0

0

Immobilisations financières nettes

939 878

7 140

-179 855

0

0

767 163

 

Les autres titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’association au fonds de garantie des dépôts (2 378 milliers d’euros).

 

La Banque Populaire Val de France détient une participation de 4,31% dans le capital de BPCE pour un montant de 642 509 milliers d’euros contre 728 706 milliers d’euros au 31 décembre 2012. La baisse résulte de la réduction de capital d’un montant de 86 197 milliers d’euros opérée par BPCE.

 

Cette participation a été estimée à 750 672 milliers d’euros au 31 décembre 2013. La plus-value latente est restée inchangée à 108 163 milliers d’euros.

 

La valeur des titres de l’organe central a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Ces principales filiales sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques jugés raisonnables. Les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées, y compris les principaux effets attendus de Bâle 3, ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation.

 

L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’organe central.

 

3.4.2. Tableau des filiales et participations. — Les montants sont exprimés en milliers d’euros.

 

Filiales et participations

Capital

Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG le cas échéant

Quote-part du capital détenue (en %)

Valeur comptable des titres détenus

Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés et TSDI

Montants des cautions et avals donnés par la société

CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos)

Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice

Brut

Nette

A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1 % du capital de la société astreinte à la publication :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1. Filiales (détenues à + de 50%) :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SASU Financière Vecteur (1)

5 560

5 425

100%

10 198

10 198

600

0

935

524

0

SAS Val de France Immobilisations (1)

5 150

7 414

100%

5 046

5 046

33 180

205

4 385

4 110

2 031

SAS Ile d'IE (2)

12 248

-481

94,98%

11 633

11 633

0

0

0

-15

0

2. Participations (détenues entre 10 et 50%)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SBE (1)

31 000

12 605

50,00%

18 000

18 000

0

0

13 717

2 083

512

Société des Nouveaux Hôtels (2)

29 277

16 347

29,63%

8 676

8 676

0

0

13 285

2 769

0

Patrimoine et commerce (1)

165 853

198 538

11,68%

20 341

20 064

16

3 196

1 307

8 629

708

B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas un 1 % du capital de la société astreinte à la publication :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Filiales françaises (ensemble)

 

 

 

921

921

0

0

 

 

0

Filiales étrangères (ensemble)

 

 

 

0

0

0

0

 

 

0

Certificats d'associations

 

 

 

2 379

2 379

0

0

 

 

0

Participations dans les sociétés françaises

 

 

 

690 333

690 281

0

0

 

 

2 008

Participations dans les sociétés étrangères

 

 

 

0

0

0

0

 

 

0

Dont participations dans les sociétés cotées

 

 

 

0

0

 

 

 

 

 

(1) au 31 décembre 2013

(2) au 31 décembre 2012

 

3.4.3. Entreprises dont l’établissement est associé indéfiniment responsable :

 

Dénomination

Siège

Forme juridique

SOCAMA Val de France (*)

2 avenue de Milan 37924 Tours Cedex 9

SCM

SOCAMI Val de France (*)

2 avenue de Milan 37924 Tours Cedex 9

SCM

B BP Invest2

115 Rue Montmartre 75005 Paris 02

SCI

IBP Investissements

23 Place de Wicklow 78180 Montigny le Bretonneux

GIE

(*) En vertu du protocole d'accord liant la BPVF et les 2 SCM

 

3.4.4. Opérations avec les entreprises liées :

 

(En milliers d'euros)

Etablissements de crédit

Autres entreprises

31/12/2013

31/12/2012

Créances

 

32 626

32 626

21 670

Dont subordonnées

 

 

0

0

Dettes

 

16 111

16 111

7 602

Dont subordonnées

 

 

0

0

Engagements donnés

 

 

0

0

Engagements de financement

 

 

0

0

Engagements de garantie

 

 

0

0

Autres engagements donnés

 

 

0

0

Engagements reçus

 

 

0

0

Engagements de financement

 

 

0

0

Engagements de garantie

 

 

0

0

Autres engagements reçus

 

 

0

0

Total

 

 

48 736

29 272

 

3.5. Immobilisations incorporelles et corporelles :

3.5.1. Immobilisations incorporelles :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2012

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2013

Valeurs brutes

6 706

6

-27

0

6 686

Droits au bail et fonds commerciaux

6 328

0

-27

0

6 302

Logiciels

5

0

0

0

5

Autres

373

6

0

0

379

Amortissements et dépréciations

-5 428

-370

27

0

-5 771

Droits au bail et fonds commerciaux

-5 135

-333

27

0

-5 441

Logiciels

-5

0

0

0

-5

Autres

-288

-37

0

0

-325

Total valeurs nettes

1 279

-364

0

0

916

 

3.5.2. Immobilisations corporelles :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2012

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2013

Valeurs brutes

238 566

14 252

-6 534

0

246 284

Immobilisations corporelles d'exploitation

234 690

14 230

-5 526

0

243 394

Terrains

5 705

0

-19

96

5 782

Constructions

171 893

9 128

-3 562

3 669

181 128

Parts de SCI

0

0

0

0

0

Autres

57 093

5 101

-1 945

-3 765

56 483

Immobilisations hors exploitation

3 876

23

-1 008

0

2 891

Amortissements et dépréciations

-87 174

-13 676

5 006

0

-95 845

Immobilisations corporelles d'exploitation

-86 308

-13 581

4 405

0

-95 483

Terrains

0

0

0

0

0

Constructions

-51 236

-9 192

2 640

0

-57 787

Parts de SCI

0

0

0

0

0

Autres

-35 072

-4 389

1 765

0

-37 697

Immobilisations hors exploitation

-866

-96

601

0

-362

Total valeurs nettes

151 392

576

-1 529

0

150 439

 

3.6. Dettes représentées par un titre :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Bons de caisse et bons d'épargne

164

276

Titres du marché interbancaire et de créances négociables

1 217 799

1 046 161

Emprunts obligataires

0

0

Autres dettes représentées par un titre

0

0

Dettes rattachées

12 076

9 199

Total

1 230 038

1 055 636

 

3.7. Autres actifs et autres passifs :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Actif

Passif

Actif

Passif

Comptes de règlement sur opérations sur titres

0

0

0

0

Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus

0

24

90

99

Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres

0

4 807

0

7 375

Créances et dettes sociales et fiscales

47 261

55 153

55 213

51 952

Dépôts de garantie reçus et versés

6 602

20

4 681

21

Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers

4 455

4 350

3 755

21 408

Total

58 318

64 354

63 738

80 855

 

3.8. Comptes de régularisation :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Actif

Passif

Actif

Passif

Engagements sur devises

4

5

2

5

Charges et produits constatés d'avance

21 422

58 215

21 066

60 831

Produits à recevoir/Charges à payer

22 812

28 918

23 124

15 185

Valeurs à l'encaissement

129 180

120 679

224 557

218 477

Autres

24 398

5 493

18 429

9 479

Total

197 816

213 309

287 178

303 977

 

La Banque Populaire Val de France a procédé à un transfert de la comptabilisation des portefeuilles d’avis de prélèvement et de LCR en comptabilité matière pour un montant 100 791 milliers d’euros.

 

3.9. Provisions :

3.9.1. Tableau de variations des provisions :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2012

Dotations

Utilisations

Reprises

31/12/2013

Provisions pour risques de contrepartie

27 065

7 272

-28

-5 373

28 935

Provisions pour engagements sociaux

48 150

0

0

-1 564

46 586

Provisions pour PEL/CEL

12 448

1 796

0

-396

13 848

Autres provisions pour risques

40 452

5 610

-10 342

-7 109

28 611

Portefeuille titres et instruments financiers à terme

1 339

0

0

-1 040

298

Provisions pour risque fiscal

20 105

216

0

-2 886

17 436

Provisions pour contrôle fiscal

10 237

0

-10 237

0

0

Provisions pour impôt différé

1 987

0

0

-66

1 921

Provisions autres risques opérationnels

1 983

4 157

0

-400

5 740

Risque RH dont URSSAF

3 323

1 237

0

-2 717

1 843

TVA sur immobilisations

1 478

0

-105

0

1 373

Provisions exceptionnelles

0

0

0

0

0

Provisions pour restructurations informatiques

0

0

0

0

0

Autres provisions exceptionnelles

0

0

0

0

0

Total

128 115

14 679

-10 370

-14 443

117 981

 

La Banque Populaire Val de France a utilisé la provision pour contrôle fiscal de 10 237 milliers d’euros dotée au 31 décembre 2012 au règlement des sommes dues à l’Administration fiscale.

 

Elle a par ailleurs constitué des provisions pour couvrir des risques opérationnels survenus au cours de l’année 2013.

 

3.9.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2012

Dotations

Utilisations

Reprises

31/12/2013

Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs

192 769

65 779

-21 656

-40 509

196 383

Dépréciations sur créances sur la clientèle

187 342

65 724

-21 656

-38 283

193 127

Dépréciations sur créances sur établissements de crédits

0

0

0

0

0

Dépréciations sur autres créances

5 427

55

0

-2 226

3 256

Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif

27 065

7 272

-28

-5 373

28 935

Provisions sur engagements hors bilan (1)

7 905

4 379

0

-4 047

8 238

Provisions sectorielles

0

0

0

0

0

Provisions pour risques de contrepartie clientèle (2)

19 159

2 893

-28

-1 326

20 698

Total

219 834

73 051

-21 683

-45 882

225 319

(1) dont risque d’exécution d’engagements par signature

(2) Une provision pour risque est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou au hors-bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance.

 

3.9.3. Provisions pour engagements sociaux :

 

Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies. — Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et les régimes sur complémentaires auxquels adhère la Banque Populaire Val de France. L'engagement de la Banque Populaire Val de France est limité au versement des cotisations (9 178 milliers d'euros en 2013).

 

Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme. — Les engagements de la Banque Populaire Val de France concernent les régimes suivants :

— Le régime de retraite des Banques Populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993,

— Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités,

— Autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

 

Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité.

 

Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d'euros)

CARBP

Retraites

IFC

MDT

31/12/2013

CARBP

Retraites

IFC

MDT

31/12/2012

Valeur actualisée des engagements financés (a)

48 579

353

15 006

4 952

68 890

51 231

456

17 421

5 143

74 251

Juste valeur des actifs du régime (b)

14 641

480

5 785

0

20 906

13 360

455

5 246

0

19 061

Juste valeur des droits à remboursement (c)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur actualisée des engagements non financés (d)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Eléments non encore reconnus : écarts actuariels et coûts des services passés (e)

5 293

-10

-3 769

0

1 514

8 802

37

-1 764

0

7 075

Solde net au bilan (a) - (b) - c) + (d) - (e)

28 645

-117

12 990

4 952

46 470

29 069

-36

13 939

5 143

48 114

 

Le 1er janvier 2010, la CARBP est devenue une Institution de Gestion de Retraite Supplémentaire qui assure la gestion administrative des engagements de retraite issus de la retraite bancaire. Les encours sont externalisés auprès d’un assureur. Cette externalisation n’a pas eu d’impact pour la Banque Populaire Val de France.

 

Ajustement lié à l’expérience au titre du régime de retraite des Banques Populaires (CARBP). — Les ajustements liés à l’expérience indiquent les variations d’actifs ou de passifs qui ne sont pas liées à des changements d’hypothèses actuarielles.

 

Sur l’année 2013, sur l’ensemble des 36,7 M€ d’écarts actuariels générés, 21,8 M€ proviennent des écarts liés à la mise à jour du taux d’actualisation et 14,9 M€ proviennent des ajustements liés à l’expérience

 

Au 31 décembre 2013, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 54,0 % en instruments de taux, 40,5 % en actions, 4,7 % en actifs monétaires et 0,8 % en autres actifs. Les rendements attendus des actifs du régime sont calculés en pondérant le rendement anticipé sur chacune des catégories d’actifs par leur poids respectif dans la juste valeur des actifs.

 

Analyse de la charge de l'exercice :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

CARBP

Retraites

IFC

MDT

Total

CARBP

Retraites

IFC

MDT

Total

Coût des services rendus de la période

-1 844

0

996

350

1 346

-1 795

0

818

306

-671

Versement de la période au fonds

0

0

-1 200

0

-1 200

0

59

-1 198

0

-1 139

Coût financier

1 552

8

512

145

2 217

1 731

14

524

152

2 421

Rendement attendu des actifs de couverture

-607

-10

-119

0

-736

-510

-172

-124

0

-806

Rendement attendu des droits à remboursement

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Ecarts actuariels : amortissement de l'exercice

474

0

-837

-432

-794

273

141

-134

405

685

Coût des services passés

0

27

-361

-254

-2 432

0

0

322

-295

28

Autres

0

-105

60

0

-45

0

-231

133

0

-98

Total

-424

-81

-949

-191

-1 645

-301

-189

342

568

420

 

Principales hypothèses actuarielles :

 

En pourcentage

CARBP

Retraites

IFC

MDT

31/12/2013

31/12/2012

31/12/2013

31/12/2012

31/12/2013

31/12/2012

31/12/2013

31/12/2012

Taux d'actualisation

3,00%

3,00%

1,97%

2,01%

2,90%

2,90%

2,70%

2,70%

Rendement attendu des actifs de couverture

4,60%

4,40%

3,12%

3,12%

2,44%

2,44%

NC

NC

 

Les tables de mortalité utilisées sont :

— TF00/02 pour les IFC, médailles et autres avantages,

— TGH TGF 05 pour ex-CGRCE et CARBP.

Le taux d’actualisation utilisé est un taux « Euro Corporate Composite AA+ ».

 

3.9.4. Provisions PEL / CEL :

Encours des dépôts collectés :

 

(répartition sur base 30/11)

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012 (1)

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)

808 430

749 829

Nouveau PEL

240 700

111 717

PEL 3,50%

170 540

171 791

PEL 4,50%

181 783

231 723

PEL 3,60%

5 943

7 518

PEL 4,00%

11 606

14 069

PEL 4,25%

8 786

10 322

PEL 5,25%

62 868

69 996

PEL 6.00%

107 554

113 661

Ancien PEL

18 649

19 032

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

86 698

91 182

Total

895 128

841 011

(1) Encours au 30 novembre 2012

 

Encours des crédits octroyés :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

Exercice 2012

Encours de crédits octroyés

 

 

Au titre des plans épargne logement

653 630

653 543

Au titre des comptes épargne logement

338 586

337 019

Total

992 217

990 562

 

Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne logement (PEL et CEL) :

 

En milliers d'euros

31/12/2012

Dotations / reprises nettes

Ajustements

31/12/2013

Provisions constituées au titre des PEL

10 987

1 796

 

12 784

Nouveau PEL

907

-540

 

367

PEL 3,50%

587

-534

 

53

PEL 6.00%

6 230

2 563

 

8 794

Ancien PEL

3 262

307

 

3 569

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

1 460

-396

 

1 063

Provisions constituées au titre des crédits PEL

-64

0

64

0

Provisions constituées au titre des crédits CEL

23

0

-23

0

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

-41

0

41

0

Total

12 406

1 400

41

13 847

 

3.10. Fonds pour risques bancaires généraux :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2012

Augmentation

Diminution

Autres variations

31/12/2013

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

169 660

0

0

0

169 660

Fonds Régionaux de Solidarité

58 628

0

0

0

58 628

Total

228 288

0

0

0

228 288

 

Au 31 décembre 2013, les Fonds pour risques bancaires généraux incluent notamment 169 660 milliers d'euros affectés au Fonds Réseau Banque Populaire, 862 milliers d'euros affectés au Fonds de Garantie Mutuelle et 57 766 milliers d'euros affectés au Fonds Régional de Solidarité.

 

3.11. Capitaux propres :

 

(En milliers d'euros)

Capital

Primes d'émission

Réserves/ autres

Report à nouveau

Résultat

Total capitaux propres hors FRBG

Total au 31 décembre 2011

437 500

281 435

609 915

25 000

62 888

1 416 738

Mouvements de l'exercice

62 500

0

43 163

5 000

-805

109 858

Total au 31 décembre 2012

500 000

281 435

653 078

30 000

62 083

1 526 595

Variation de capital

-100 000

-273 990

0

-45 957

0

-419 947

Résultat de la période

0

0

0

0

64 611

64 611

Distribution de dividendes

0

0

0

0

-14 280

-14 280

Autres mouvements

0

0

3 105

44 697

-47 802

0

Dont changement de méthode

0

0

0

0

0

0

Dont provisions réglementées

0

0

0

0

0

0

Dont affectation du résultat

0

0

3 105

44 697

-47 802

0

Total au 31 décembre 2013

400 000

7 445

656 183

28 740

64 611

1 156 978

 

Le capital social de la Banque Populaire Val de France s’élève à 400 000 milliers d’euros et est composé de 8 millions de parts sociales de nominal 50 euros détenues par les sociétaires et une SAS – structure de portage des sociétaires.

 

En 2013, la Banque Populaire Val de France a entièrement racheté, pour un montant de 419 947 milliers d’euros, les certificats coopératifs d’investissements (CCI), intégralement détenus par Natixis. Ce rachat a contribué à diminuer les capitaux propres de la Banque Populaire Val de France.

 

3.12. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées.

 

(En milliers d'euros)

Moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminé

31/12/2013

Total des emplois

1 176 187

1 067 219

3 831 172

4 796 259

514 611

11 385 448

Effets publics et valeurs assimilées

436

7 429

39 719

19 892

0

67 477

Créances sur les établissements de crédit

696 837

102 797

296 149

55 025

46 169

1 196 977

Opérations avec la clientèle

400 206

825 188

3 405 055

4 696 884

468 442

9 795 775

Obligations et autres titres à revenu fixe

78 708

131 805

90 249

24 457

0

325 219

Total des ressources

4 322 135

1 107 642

2 392 204

898 264

2 265 308

10 985 552

Dettes envers les établissements de crédit

242 585

451 113

1 049 566

255 701

32 575

2 031 540

Opérations avec la clientèle

3 758 933

367 492

1 129 184

235 633

2 232 733

7 723 974

Dettes représentées par un titre

320 618

289 037

213 454

406 930

0

1 230 039

Dettes subordonnées

0

0

0

0

0

0

 

Note 4. – Informations sur le hors bilan et opérations assimilées.

 

4.1 Engagements reçus et donnés :

4.1.1. Engagements de financement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Engagements de financement donnés

 

 

En faveur des établissements de crédit

0

0

En faveur de la clientèle

705 673

663 162

Ouverture de crédits documentaires

5 957

5 378

Autres ouvertures de crédits confirmés

699 396

657 281

Autres engagements

320

503

Total des engagements de financement donnés

705 673

663 162

Engagements de financement reçus

 

 

D'établissements de crédit

640 000

660 000

De la clientèle

0

0

Total des engagements de financement reçus

640 000

660 000

 

4.1.2. Engagements de garantie :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Engagements de garantie donnés

 

 

D'ordre d'établissements de crédit

0

0

Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

0

0

Autres garanties

0

0

D'ordre de la clientèle

499 986

563 416

Cautions immobilières

76 918

53 962

Cautions administratives et fiscales

16 446

19 401

Autres cautions et avals donnés

271 309

365 812

Autres garanties données

135 314

124 241

Total des engagements de garantie donnés

499 986

563 416

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

2 974 051

3 258 383

Total des engagements de garantie reçus

2 974 051

3 258 383

 

4.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan. — Les engagements reçus de la clientèle ne figurant pas au hors bilan sont de 95 526 milliers d’euros au 31 décembre 2013 contre 85 480 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

 

Au 31 décembre 2013, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 471 214milliers d’euros de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 405 537 milliers d’euros au 31 décembre 2012,

— 100 388milliers d’euros de créances nanties auprès de la SFEF contre 100 143milliers d’euros au 31 décembre 2012,

— 1 050 770milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BP Covered Bonds contre 1 084 916milliers d’euros au 31 décembre 2012,

— 601 716 milliers d’euros de créances données en garantie auprès de la Caisse de refinancement hypothécaire contre 502 433 milliers d’euros au 31 décembre 2012,

— 667 059milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH, contre 602 334 milliers d’euros au 31 décembre 2012,

— 1 370 902 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE Home Loans, contre 1 370 933 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

— 4.2 Opérations sur instruments financiers à terme

— 4.2.1 Instruments financiers et opérations de change à terme

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Opérations fermes

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

0

0

0

0

Contrats de taux d'intérêt

0

0

0

0

0

0

0

0

Contrats de change

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres contrats

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations de gré à gré

1 665 587

20 000

1 685 587

39 282

1 762 350

23 790

1 786 140

45 252

Accords de taux futurs (FRA)

0

0

0

0

0

0

0

0

Swaps de taux d'intérêt

1 561 414

20 000

1 581 414

39 272

1 643 293

20 000

1 663 293

45 230

Swaps financiers de devises

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres contrats à terme

104 174

0

104 174

9

119 057

3 790

122 847

22

Total opérations fermes

1 665 587

20 000

1 685 587

39 282

1 762 350

23 790

1 786 140

45 252

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

0

0

0

0

Options de taux d'intérêt

0

0

0

0

0

0

0

0

Options de change

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres options

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations de gré à gré

0

88 118

88 118

0

691

70 379

71 070

0

Options de taux d'intérêt

0

0

0

0

691

0

691

0

Options de change

0

88 118

88 118

0

0

70 379

70 379

0

Autres options

0

0

0

0

0

0

0

0

Total opérations conditionnelles

0

88 118

88 118

0

691

70 379

71 070

0

Total instruments financiers et change à terme

1 665 587

108 118

1 773 705

39 282

1 763 041

94 169

1 857 210

45 252

 

Les montants nominaux des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Banque Populaire Val de France sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

 

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux.

 

Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de devises.

 

4.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré :

 

En milliers d'euros

31/12/2013

31/12/2012

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Total

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Total

Opérations fermes

1 056 414

505 000

20 000

1 581 414

938 293

705 000

20 000

1 663 293

Accords de taux futurs (FRA)

0

0

0

0

0

0

0

0

Swaps de taux d'intérêt

1 056 414

505 000

20 000

1 581 414

938 293

705 000

20 000

1 663 293

Swaps financiers de devises

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres contrats à terme de taux d'intérêt

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations conditionnelles

0

0

0

0

691

0

0

691

Options de taux d'intérêt

0

0

0

0

691

0

0

691

Total

1 056 414

505 000

20 000

1 581 414

938 984

705 000

20 000

1 663 984

 

Il n’y a pas eu de transferts d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice.

 

4.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

 

(En milliers d'euros)

De 0 à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

31/12/2013

Opérations fermes

204 214

523 932

853 268

1 581 414

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

Opérations de gré à gré

204 214

523 932

853 268

1 581 414

Opérations conditionnelles

0

0

0

0

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

Opérations de gré à gré

0

0

0

0

Total

204 214

523 932

853 268

1 581 414

 

4.3. Ventilation du bilan par devise. — Le bilan par devise autre que l’euro de la Banque Populaire Val de France au 31 décembre 2013 n’est pas significatif.

 

Note 5. – Informations sur le compte de résultat.

 

5.1. Intérêts, produits et charges assimilés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations avec les établissements de crédit

27 538

-49 842

-22 303

29 262

-68 980

-39 717

Opérations avec la clientèle

371 530

-121 384

250 146

386 282

-131 517

254 765

Obligations et autres titres à revenu fixe

12 805

-32 619

-19 814

25 689

-38 768

-13 079

Prêts et emprunts subordonnés

9 608

0

9 608

7 537

-11

7 526

Instruments de macro couverture

25 093

-20 382

4 711

42 281

-39 369

2 912

Total

446 574

-224 227

222 348

491 052

-278 644

212 408

 

La Banque Populaire Val de France a comptabilisé dans ses produits d’opérations avec les établissements de crédit la prime de remboursement reçue de Natixis lors du remboursement du TSSDI souscrit en 2012. Ce choix a été effectué en considérant que cette prime compensait un manque à gagner d’intérêts pour la Banque.

 

Un autre choix comptable aurait pu être de comptabiliser la prime de remboursement dans le poste « Gains et pertes sur actifs immobilisés ».

 

Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des dépôts et consignations ainsi que les LEP.

 

La dotation de la provision épargne logement s’élève à 1 400 milliers d’euros pour l’exercice 2013, contre une dotation de 1 505 milliers d’euros pour l’exercice 2012.

 

5.2. Revenus des titres à revenu variable :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Actions et autres titres à revenu variable

753

806

Participations et autres titres détenus à long terme

0

0

Parts dans les entreprises liées

5 267

2 843

Total

6 019

3 650

 

5.3. Commissions :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

414

-128

286

425

-690

-265

Opérations avec la clientèle

122 066

186

122 252

112 867

-42

112 825

Opérations sur titres

5 968

-461

5 507

6 218

0

6 218

Moyens de paiement

36 890

-20 481

16 409

40 429

-25 240

15 188

Opérations de change

101

0

101

128

0

128

Engagements hors-bilan

7 328

-3 474

3 854

8 170

-3 844

4 327

Prestations de services financiers

13 012

-3 740

9 272

13 871

-4 126

9 745

Activités de conseil

248

0

248

150

0

150

Total

186 027

-28 098

157 929

182 259

-33 941

148 318

 

5.4. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Titres de transaction

47

36

Opérations de change

356

445

Instruments financiers à terme

2 265

1 442

Portefeuille de négociation

1 040

597

Total

3 707

2 519

 

5.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

1 632

0

1 632

6 093

0

6 093

Dotations

-830

0

-830

-888

0

-888

Reprises

2 462

0

2 462

6 981

0

6 981

Résultat de cession

334

0

334

1 277

0

1 277

Autres éléments

0

0

0

410

0

410

Total

1 966

0

1 966

7 781

0

7 781

 

5.6. Autres produits et charges d'exploitation bancaire :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Produits

Charges

Total

Produits

Charges

Total

Quote-part d'opérations faites en commun

1 872

-2 338

-465

2 083

-1 762

321

Activités immobilières

38

0

38

45

0

45

Provisions pour risques moyens de paiement

0

-3 551

-3 551

0

0

0

Autres activités diverses

24

0

24

21

0

21

Autres produits et charges accessoires

401

-648

-247

2 891

-212

2 679

Total

2 335

-6 537

-4 201

5 041

-1 973

3 067

 

La Banque Populaire Val de France a comptabilisé au 31 décembre 2013 une provision pour risque opérationnels d’un montant de 3 551 milliers d’euros portant notamment sur l’épargne réglementée.

 

5.7. Charges générales d'exploitation :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Frais de personnel

 

 

Salaires et traitements

-75 743

-77 346

Charges de retraite et assimilées (1)

-10 458

-11 059

Autres charges sociales

-31 444

-33 931

Intéressement des salariés

-8 772

-8 330

Participation des salariés

-4 133

-3 797

Impôts et taxes liés aux rémunérations

-12 631

-10 588

Total des frais de personnel

-143 181

-145 051

Autres charges d'exploitation

 

 

Impôts et taxes

-9 887

-9 972

Autres charges générales d'exploitation

-85 313

-81 321

Total des autres charges d'exploitation

-95 200

-91 293

Total

-238 381

-236 344

(1) incluant les dotations, utilisations et reprises de provisions pour engagements sociaux (note 3.9.3)

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 680 cadres et 1 430 non cadres, soit un total de 2 110 salariés.

 

Le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel pour un montant de 1 800 milliers d’euros.

 

5.8. Coût du risque :

 

En milliers d'euros

Exercice 2013

Exercice 2012

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dépréciations d'actifs :

-65 727

35 769

-3 327

665

-32 620

-59 214

35 114

-2 983

317

-26 766

Interbancaires

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Clientèle

-65 672

34 488

-3 307

665

-33 826

-57 813

35 069

-2 917

317

-25 344

Titres et débiteurs divers

-55

1 280

-19

0

1 206

-1 401

45

-66

0

-1 422

Provisions :

-7 271

5 373

-162

0

-2 061

-6 255

3 708

-18

0

-2 565

Engagements hors-bilan

-4 379

4 047

0

0

-333

-5 200

3 133

0

0

-2 067

Provisions pour risque clientèle

-617

0

0

0

-617

0

106

0

0

106

Autres

-2 275

1 326

-162

0

-1 111

-1 055

469

-18

0

-603

Total

-72 999

41 142

-3 489

665

-34 681

-65 469

38 822

-3 000

317

-29 330

Dont:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Reprises de dépréciations devenues sans objet

 

34 488

 

 

 

 

35 069

 

 

 

Reprises de dépréciations

 

0

 

 

 

 

0

 

 

 

Reprises de provisions devenues sans objet

 

6 654

 

 

 

 

3 753

 

 

 

Reprises de provisions utilisées

 

0

 

 

 

 

0

 

 

 

Total reprises nettes

 

41 142

 

 

 

 

38 822

 

 

 

 

5.9. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations

-207

0

0

-207

74

0

0

74

Dotations

-292

0

0

-292

-63

0

0

-63

Reprises

85

0

0

85

136

0

0

136

Résultat de cession

2

0

550

551

37

0

1 869

1 906

Total

-205

0

550

344

111

0

1 869

1 980

 

5.10. Résultat exceptionnel. — Aucun résultat exceptionnel n’a été comptabilisé au cours de l’exercice 2013.

 

5.11. Impôt sur les bénéfices. — La Banque Populaire Val de France est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE.

 

L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Résultat net comptable (A)

64 611

62 083

Impôt social (B)

38 686

33 423

Réintégrations (C)

49 134

38 507

Dépréciations sur actifs immobilisés

0

0

Autres dépréciations et provisions

20 006

17 500

Dotation FRBG

0

0

OPCVM

0

0

Moins-values régime long terme et exonérées

470

0

QP bénéfices sociétés de personnes ou GIE

3 685

215

Divers

24 973

20 792

Déductions (D)

50 558

41 366

Plus-values long terme exonérées

1 527

2 263

Reprises dépréciations et provisions

28 674

12 828

Dividendes

3 088

1 921

Reprise FRBG

0

0

Quote-part pertes sociétés de personnes ou GIE

628

3 600

Amortissement frais acquisition

0

0

Frais de constitution

0

0

Divers

16 641

20 754

Base fiscale à taux normal (A)+(B)+(C)-(D)

101 873

92 647

 

 

Bases imposables aux taux de (en milliers d’euros)

33,33%

15,00%

Au titre du résultat courant

101 873

0

Au titre du résultat exceptionnel

0

0

 

101 873

0

Imputations des déficits

0

0

Bases imposables

101 873

0

Impôt correspondant

-33 958

0

+ Contributions 3,3%

-1 095

0

+ Majoration de 10,7%

-3 633

0

- Déductions au titre des crédits d'impôts (*)

0

0

Impôt comptabilisé

-38 686

0

Provisions pour retour aux bénéfices des filiales

0

0

Dégrèvements ou recouvrements d'impôt

-1 807

0

Régularisation d'impôt exercice précédent

2 713

0

Impôt différé sur PTZ

631

0

Provisions pour impôts

716

0

Total

-36 434

0

(*) La créance liée au crédit d’impôt PTZ imputée dans le cadre de la liquidation s’élève à 8 391 milliers d’euros.

 

5.12. Répartition de l'activité. — Le Groupe Banque Populaire Val de France exerçant l’essentiel de ses activités dans le secteur de la Banque commerciale et Assurance, la production de tableaux détaillés n’est pas nécessaire.

 

L’analyse géographique des indicateurs sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités. Le Groupe Banque Populaire Val de France réalise ses activités en France.

 

Note 6. – Autres informations.

 

6.1. Consolidation. — En application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Banque Populaire Val de France établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international.

 

Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe BPCE.

 

6.2. Honoraires des Commissaires aux comptes. — Le montant des honoraires des Commissaires aux comptes, au titre de leur mission de Commissariat aux comptes, de certification et d’examen des comptes individuels et consolidés, comptabilisé sur l’exercice 2013, conformément à la lettre de mission du 02 octobre 2013 s’élève à 204 milliers d’euros HT, dont 102 milliers d’euros pour KPMG Audit et 102 milliers d’euros pour Thierry MOREL et Associés.

 

6.3. Implantations dans les pays non coopératifs. — L’article L.511-45 du Code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe à leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les Etats ou territoires qui n'ont pas conclu avec la France de convention d'assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l'évasion fiscales permettant l'accès aux renseignements bancaires.

 

Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme.

 

Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considéré comme insuffisamment coopératif en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvait avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces Etats et territoires (mise en œuvre du décret n°2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du Groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction.

 

Au 31 décembre 2013, la Banque Populaire Val de France n'exerce pas d'activité et n'a pas recensé d'implantation dans les territoires non fiscalement coopératifs.

 

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

(Exercice clos le 31 décembre 2013.)

 

 

Mesdames, Messieurs,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2013, sur :

— Le contrôle des comptes annuels de la Banque Populaire Val de France, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— La justification de nos appréciations ;

— Les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par votre Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

1. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

 

2. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

Estimations comptables :

— Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans les notes 2.3.2, 3.2 et 3.9.2 de l’annexe aux comptes annuels, votre Banque Populaire constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture à l’actif par des dépréciations déterminées sur base individuelle, et au passif, par des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

— Valorisation des titres de participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme par votre Banque Populaire sont évalués à leur valeur d'utilité selon les modalités décrites dans les notes 2.3.3 et 3.4 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille.

— Valorisation des autres titres et des instruments financiers : Votre Banque Populaire détient des positions sur titres et instruments financiers. Les notes 2.3.3 et 2.3.9 de l'annexe exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre Banque Populaire et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

— Provisionnement des engagements sociaux : Votre Banque Populaire constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 2.3.7 et 3.9.3 de l’annexe.

— Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Banque Populaire constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement.

 

Nous avons examiné les modalités de détermination de ces provisions et avons vérifié que les notes 2.3.7 et 3.9.4 de l’annexe donnent une information appropriée.

 

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

 

Nous n'avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d'administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Paris La Défense et Chartres, le 11 avril 2014.

Les commissaires aux comptes :

 

 

 

V. — Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées.

(Exercice clos le 31 décembre 2013.)

 

 

Mesdames, Messieurs,

 

En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées.

 

Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles des conventions dont nous avons été avisés ou que nous aurions découvertes à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l'existence d’autres conventions. Il vous appartient, selon les termes de l’article R.225-31 du Code de commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation.

 

Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R.225-31 du Code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions déjà approuvées par l’assemblée générale.

 

Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.

 

1. Conventions soumises à l’approbation de l’assemblée générale. — En application de l'article L.225-40 du Code de commerce, nous avons été avisés des conventions suivantes qui ont fait l'objet de l'autorisation préalable de votre Conseil d’administration.

 

Monsieur Gérard BELLEMON, Président du Conseil d’administration de la Banque Populaire Val de France et membre du Conseil de Surveillance de BPCE, est concerné par la conclusion des conventions suivantes.

— Protocole d’accord relatif au rachat des C.C.I. entre BPVF et BPCE : Autorisée par le conseil d’administration du 15 mai 2013, ce protocole signé le 21 juin 2013 entre la Banque Populaire Val de France, d’autres Banques Populaires, les Caisses d’Epargne et de Prévoyance, BPCE et Natixis défini notamment les principes généraux du rachat et de l’annulation des Certificats Coopératifs d’Investissements détenus par Natixis.

 

L’opération de rachat en vue de leur annulation par la Banque Populaire Val de France des Certificats Coopératifs d’Investissement détenus par Natixis a été réalisée le 6 août 2013 pour un montant de 419 947 333 euros. Ce rachat a contribué à diminuer les capitaux propres de la Banque Populaire Val de France.

— Avenant au contrat de souscription d’obligations super-subordonnées conclu avec BPCE : En date du 15 mars 2012, votre Conseil d’administration a autorisé la signature d’un contrat, signé le 26 mars 2012, de souscription d’obligations super-subordonnées à durée indéterminée convertibles en actions BPCE. Le montant des obligations souscrites s’élevait à 86 198 527 euros portant intérêt à taux fixe puis variable et convertibles en actions nouvelles de catégorie B de BPCE.

 

Le conseil d’administration du 15 mai 2013 a autorisé la conclusion d’un avenant au contrat susvisé, aux fins de modifier les termes et conditions des valeurs mobilières donnant accès au capital de BPCE et de permettre le remboursement des TSS par BPCE. Cet avenant a été signé en date du 21 juin 2013.

 

A la suite de la signature de cet Avenant, les obligations super-subordonnées ont été remboursées pour leur valeur nominale, soit 86 198 527 euros, augmentée d’une prime de remboursement de 4,46%, soit 3 844 690 euros. Ce contrat a donné lieu à la perception d’un coupon de 5 637 147 euros sur l’exercice 2013.

— Avenant à la convention cadre de crédit et de garantie financière : Il est rappelé que la Banque Populaire Val de France, ainsi que d’autres Banques Populaires, ont conclu en 2007 avec la société Banques Populaires Covered Bonds (BPCB), la Banque Fédérale des Banques Populaires (BFBP, devenue BP Participations, puis BPCE) et Natixis une convention cadre de crédit et de garantie financière, définissant les conditions auxquelles BPCB prêtera des fonds aux Banques Populaires, contre remise des suretés à cette dernière.

 

Le conseil d’administration du 30 janvier 2013 a autorisé la conclusion d’un avenant à la convention susvisée, qui a été signé en date du 14 mars 2013, entre la Banque Populaire Val de France, d’autres Banques Populaires, la société Banques Populaires Covered Bonds et Natixis.

 

Au 31 décembre 2013, les fonds empruntés par la Banque Populaire Val de France auprès de BPCB représentent un en cours de 599 500 000 euros. En contrepartie, votre banque a nanti un portefeuille de créances résultant de prêts acquéreurs au logement pour un montant total de 1 050 769 584 euros (portefeuille mobilisé). Au titre de cette convention, votre société a comptabilisé en charges sur l’exercice 2013, des intérêts et des frais d’émission pour des montants s’élevant respectivement à 18 949 983 euros et 262 712 euros.

— Avenant à la convention liée au refinancement du Groupe BPCE : Autorisée par le Conseil d’administration du 17 juin 2010, cette convention signée en date du 19 avril 2011, a pour objet la conclusion d’une convention cadre par la Banque Populaire Val de France en qualité d’emprunteur et de garant avec BPCE SFH, outil de refinancement du Groupe, et plus généralement la conclusion des prêts, la constitution des sûretés et la conclusion d’un mandat permettant à BPCE d’agir au nom et pour le compte de la Banque Populaire Val de France dans les conditions définies par la convention cadre.

 

Le conseil d’administration du 30 janvier 2013 a autorisé la conclusion d’un avenant à la convention susvisée, qui a été signé en date du 30 avril 2013.

 

Au 31 décembre 2013, les fonds empruntés par la Banque Populaire Val de France auprès de BPCE SFH représentent un en cours de 420 723 000 euros. En contrepartie, votre banque a nanti un portefeuille de créances résultant de prêts acquéreurs au logement pour un montant total de 667 059 038 euros (portefeuille mobilisé).

 

Au titre de cette convention, votre société a comptabilisé en charges sur l’exercice 2013, des intérêts et des frais d’émission pour des montants s’élevant respectivement à 9 938 423 euros et 98 580 euros, d’une part, et des commissions de courtage ont été versées pour 62 000 euros, d’autre part. En rémunération de l’exécution de cette convention de garantie financière pour l’exercice 2013, votre société a comptabilisé en produits, un montant de 650 825 euros.

 

2. Conventions déjà approuvées par l’Assemblée Générale. — En application de l’article R.225-30 du Code de commerce, nous avons été informés que l’exécution des conventions suivantes, déjà approuvées par l’assemblée générale au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé.

— Protocole d’accord relatif au mécanisme de solvabilité du Groupe BPCE : Autorisée par le conseil d’administration du 13 décembre 2012, cette convention signée le 28 février 2013 a pour objet la conclusion d’un Protocole d’accord relatif au mécanisme de solvabilité du groupe BPCE, les Banques Populaires, les Caisses d’Epargne et de Prévoyance.

 

Ce protocole d’accord a pour objet de déterminer précisément les règles de mise en œuvre et de fonctionnement du mécanisme de contribution et de régir les relations entre BPCE et chacun des établissements affiliés.

 

Cette convention n'a pas eu d'impact sur l'exercice 2013.

— Convention de garantie financière : Votre conseil d’administration a autorisé, en date du 14 mars 2011, la conclusion d’une convention de garantie financière par la Banque Populaire Val de France, avec BPCE Home Loans FCT, en qualité de fournisseur de garantie, la constitution de garantie ainsi que le mandat permettant à BPCE d’agir au nom et pour le compte de la Banque Populaire Val de France dans les conditions définies par ladite convention. Cette convention a été signée en date du 24 mars 2011.

 

En date du 29 septembre 2011, un avenant à cette convention de garantie financière a été autorisé. Cet avenant a été signé en date du 21 octobre 2011.

 

Au titre de ces conventions, les garanties apportées par la Banque Populaire Val de France à BPCE Home Loans FCT représentent un en cours de 1 370 902 396 euros au 31 décembre 2013. En rémunération de l’exécution de cette convention de garantie financière pour l’exercice 2013, votre société a comptabilisé en produits, un montant de 950 504 euros.

— Convention de rémunération des excédents de collecte de parts sociales : Autorisée par votre Conseil d’administration en date du 13 décembre 2012, cette convention signée en date du 21 décembre 2012, définit la rémunération des excédents de collecte de parts sociales entre BPCE, les Banques Populaires, les Caisses d’Epargne et de Prévoyance.

 

Au titre de l’exercice 2013, la rémunération des montants affectés, selon les modalités définies dans ladite convention, représente, pour la Banque Populaire Val de France, un produit de 31 978 euros.

 

Paris La Défense et Chartres, le 11 avril 2014.

Les commissaires aux comptes :

 

 

 

B. — Comptes consolidés IFRS.

I. — Bilan consolidé.

(En milliers d'euros.)

 

Actif

Notes

31/12/2013

31/12/2012

Caisse, banques centrales

5.1

175 153

120 933

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

5.2

72 543

110 083

Instruments dérivés de couverture

5.3

48 078

65 974

Actifs financiers disponibles à la vente

5.4

1 121 887

1 207 044

Prêts et créances sur les établissements de crédit

5.6.1

1 390 300

1 776 575

Prêts et créances sur la clientèle

5.6.2

9 994 075

9 964 249

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

0

0

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

5.7

0

0

Actifs d'impôts courants

 

1 052

0

Actifs d'impôts différés

5.9

36 767

32 291

Comptes de régularisation et actifs divers

5.10

221 360

318 205

Actifs non courants destinés à être cédés

5.11

0

0

Participation aux bénéfices différée

5.12

0

0

Participations dans les entreprises mises en équivalence

5.13

0

0

Immeubles de placement

5.14

2 546

3 029

Immobilisations corporelles

5.15

148 342

148 912

Immobilisations incorporelles

5.15

6 770

7 135

Ecarts d'acquisition

5.16

0

0

Total de l'actif

 

13 218 873

13 754 428

 

Les informations au 31 décembre 2012 n’ont pas été retraitées de l’impact de la norme IAS 19 révisée. Les effets de cette norme sont présentés en note 2.3.

 

Passif

Notes

31/12/2013

31/12/2012

Banques centrales

 

0

0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

5.2

23 432

38 755

Instruments dérivés de couverture

5.3

15 571

23 605

Dettes envers les établissements de crédit

5.17.1

2 166 722

2 585 194

Dettes envers la clientèle

5.17.2

7 857 593

7 668 545

Dettes représentées par un titre

5.18

1 233 051

1 071 046

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

0

0

Passifs d'impôts courants

 

10 474

9 580

Passifs d'impôts différés

5.9

0

0

Comptes de régularisation et passifs divers

5.19

260 718

366 589

Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés

5.11

0

0

Provisions techniques des contrats d'assurance

5.20

0

0

Provisions

5.21

109 038

116 026

Dettes subordonnées

5.22

17 460

18 531

Capitaux propres

 

1 524 814

1 856 557

Capitaux propres part du groupe

 

1 524 814

1 856 557

Capital et primes liées

 

362 010

716 338

Réserves consolidées

 

960 763

956 993

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

133 112

122 508

Résultat de la période

 

68 929

60 719

Participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires)

 

0

0

Total du passif

 

13 218 873

13 754 428

 

Les informations au 31 décembre 2012 n’ont pas été retraitées de l’impact de la norme IAS 19 révisée. Les effets de cette norme sont présentés en note 2.3.

 

II. — Compte de résultat consolidé.

 

(En milliers d'euros)

Notes

Exercice 2013

Exercice 2012

Intérêts et produits assimilés

6.1

452 298

499 817

Intérêts et charges assimilées

6.1

-226 995

-277 252

Commissions (produits)

6.2

190 356

187 024

Commissions (charges)

6.2

-27 248

-32 509

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

6.3

7 015

6 947

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

6.4

9 161

5 788

Produits des autres activités

6.5

4 185

7 523

Charges des autres activités

6.5

-6 643

-2 931

Produit net bancaire

 

402 129

394 407

Charges générales d'exploitation

6.6

-244 658

-242 263

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

 

-14 040

-14 255

Résultat brut d'exploitation

 

143 431

137 889

Coût du risque

6.7

-38 808

-31 361

Résultat d'exploitation

 

104 623

106 528

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

6.8

0

0

Gains ou pertes sur autres actifs

6.9

-1 023

-209

Variations de valeur des écarts d'acquisition

6.10

0

0

Résultat avant impôts

 

103 600

106 319

Impôts sur le résultat

6.11

-34 671

-45 600

Résultat net d'impôts des activités arrêtées ou en cours de cession

 

0

0

Résultat net

 

68 929

60 719

Participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires)

 

0

0

Résultat net part du groupe

 

68 929

60 719

 

Les informations sur l’année 2012 n’ont pas été retraitées de l’impact de la norme IAS 19 révisée. Les effets de cette norme sont présentés en note 2.3.

 

III. — Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Résultat net

68 929

60 719

Ecarts de réévaluation sur passif social

6 086

0

Effet d'impôt des écarts de réévaluation sur passif social

-2 070

0

OCI sur passifs sociaux

4 016

0

Ecarts de conversion

0

0

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

8 617

-32 445

Variation de valeur de la période affectant les capitaux propres

8 617

-32 445

Variation de valeur de la période rapportée au résultat

0

0

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

1 273

-1 166

Variation de valeur de la période affectant les capitaux propres

1 273

-1 166

Variation de valeur de la période rapportée au résultat

0

0

Impôts

863

-1 710

Gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres (nets d'impôts)

14 769

-35 321

Résultat net et gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres

83 698

25 398

Part du groupe

83 698

25 398

Participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires)

0

0

 

Les informations sur l’année 2012 n’ont pas été retraitées de l’impact de la norme IAS 19 révisée. Les effets de cette norme sont présentés en note 2.3.

 

 

IV. — Tableau de variation des capitaux propres.

 

(En milliers d'euros)

Capital et primes liées

Réserves consolidées

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Résultat net part du groupe

Total capitaux propres part du groupe

Capitaux propres part des minoritaires

Total capitaux propres consolidés

Capital

Primes

Réserves de conversion

Ecart de réévaluation sur passifs sociaux

Variation de juste valeur des instruments

Actifs financiers disponibles à la vente

Instruments dérivés de couverture

Capitaux propres au 1er janvier 2012

360 209

281 435

969 656

0

0

159 583

-1 755

0

1 769 128

 

1 769 128

Mouvements liés aux relations avec les actionnaires

74 694

 

-12 597

 

 

 

 

 

62 097

 

62 097

Augmentation capital

74 694

 

 

 

 

 

 

 

74 694

 

74 694

Composante en capitaux propres des plans de paiements sur base d'action

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Distribution

 

 

-12 597

 

 

 

 

 

-12 597

 

-12 597

Effet de fusions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Effet des acquisitions et cessions sur les intérêts minoritaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

 

 

-34 557

-764

 

-35 321

 

-35 321

Résultat

 

 

 

 

 

 

 

60 719

60 719

 

60 719

Autres variations

 

 

-66

 

 

-6

6

 

-66

 

-66

Capitaux propres au 31 décembre 2012

434 903

281 435

956 993

0

0

125 020

-2 513

60 719

1 856 557

 

1 856 557

Affectation du résultat de l'exercice 2012

 

 

60 719

 

 

 

 

-60 719

0

 

0

Changement de méthode IAS 19 révisée

 

 

-475

 

-4 165

 

 

0

-4 640

 

-4 640

Capitaux propres au 1er janvier 2013

434 903

281 435

1 017 237

0

-4 165

125 020

-2 513

0

1 851 918

 

1 851 917

Distribution

 

 

-12 724

 

 

 

 

 

-12 724

 

-12 724

Augmentation de capital

19 662

 

 

 

 

 

 

 

19 662

 

19 662

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

 

4 016

9 919

834

 

14 769

 

14 769

Résultat

 

 

 

 

 

 

 

68 929

68 929

 

68 929

Rachat CCI

-100 000

-273 990

-45 957

 

 

 

 

 

-419 947

 

-419 947

Autres variations

 

 

2 207

 

 

 

 

 

2 207

 

2 207

Capitaux propres au 31 décembre 2013

354 565

7 445

960 763

0

-149

134 939

-1 679

68 929

1 524 814

0

1 524 814

 

 

V. — Tableau des flux de trésorerie.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Résultat avant impôts

103 600

106 319

Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles

14 179

14 377

Dépréciation des écarts d'acquisition

0

0

Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations

10 028

5 626

Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence

0

0

Pertes nettes/gains nets sur activités d'investissement

-6 917

-11 776

Produits/charges des activités de financement

0

11

Autres mouvements

-17 005

98 030

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts

285

106 268

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

-227 570

-140 551

Flux liés aux opérations avec la clientèle

166 958

435 589

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers

226 807

-270 233

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers

-10 146

-241 730

Impôts versés

-46 419

-20 583

Augmentation/(Diminution) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

109 631

-237 507

Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A)

213 515

-24 920

Flux liés aux actifs financiers et aux participations

84 361

10 126

Flux liés aux immeubles de placement

758

576

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-14 119

-13 786

Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B)

71 000

-3 084

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires

-432 583

49 991

Flux de trésorerie provenant des activités de financement

-1 071

-3 948

Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C)

-433 654

46 043

Effet de la variation des taux de change (D)

 

 

Flux nets de trésorerie et des équivalents de tresorerie (A+B+C+D)

-149 139

18 039

Caisse et banques centrales (solde net des comptes actifs et passifs)

120 933

162 238

Caisse et banques centrales (actif)

120 933

162 238

Banques centrales (passif)

0

0

Opérations à vue avec les établissements de crédit

127 731

68 385

Comptes ordinaires débiteurs

228 286

70 559

Comptes et prêts à vue

0

140 000

Comptes créditeurs à vue

-98 767

-142 174

Opérations de pension à vue

-1 788

0

Trésorerie à l'ouverture

248 664

230 623

Caisse et banques centrales (solde net des comptes actifs et passifs)

175 153

120 933

Caisse et banques centrales (actif)

175 153

120 933

Banques centrales (passif)

0

0

Opérations à vue avec les établissements de crédit

-75 628

127 731

Comptes ordinaires débiteurs

54 880

228 286

Comptes et prêts à vue

0

0

Comptes créditeurs à vue

-90 287

-98 767

Opérations de pension à vue

-40 220

-1 788

Trésorerie à la clôture

99 526

248 664

Variation de la trésorerie nette

-149 139

-18 039

 

VI. — Annexe aux états financiers consolidés.

Note 1. – Cadre général.

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

 

Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne. — Le Groupe BPCE est un Groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du Groupe.

 

Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement.

 

Le réseau Caisse d’Epargne comprend les Caisses d’Epargne et de Prévoyance et les sociétés locales d’épargne (SLE).

 

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires.

 

Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d’animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d’Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 17 Caisses d’Epargne et les 19 Banques Populaires.

 

Les missions de BPCE s’inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne.

 

BPCE est notamment chargé d’assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe.

 

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de Groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du Groupe.

 

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, société cotée détenue à 71,96 %, qui réunit la Banque de Grande Clientèle, l’Épargne et les Services Financiers Spécialisés ;

— la Banque commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre-mer) ;

— les filiales et Participations financières.

 

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du Groupe, charge à lui de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans l’intérêt du Groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du Groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l’article L. 512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du Groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne.

 

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du Groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du Groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

 

BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Epargne et de Prévoyance et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

 

Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

 

Le Fonds réseau Caisse d’Epargne et de Prévoyance fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

 

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 172 millions d’euros au 31 décembre 2013 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Epargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du Groupe.

 

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Epargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du Groupe.

 

Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres.

 

Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

 

Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Événements significatifs :

1.3.1. Simplification de la structure du Groupe BPCE. — L’opération de rachat en vue de leur annulation par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne des certificats coopératifs d’investissement (CCI) détenus par Natixis a été réalisée le 6 août 2013, conformément au calendrier prévu lors du lancement de l’opération en février 2013. A la suite de l’annulation des CCI ainsi rachetés par chacune des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne, le capital de ces établissements est maintenant entièrement détenu par leurs sociétaires.

 

Cette opération représente une nouvelle étape dans la construction du Groupe BPCE et comprend, outre le rachat des certificats coopératifs d’investissement, les opérations suivantes :

— le remboursement par Natixis à BPCE du P3CI (6,9 milliards d’euros) mis en place en janvier 2012, ainsi que celui du prêt symétrique mis en place par Natixis au bénéfice de BPCE ;

— la distribution exceptionnelle d’un dividende par Natixis d’environ 2 milliards d’euros à ses actionnaires ;

— le remboursement des titres super subordonnés émis en mars 2012 par BPCE et souscrits par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne pour 2 milliards d’euros avec une soulte de 89 millions d’euros dont respectivement 86 et 3,8 millions d’euros pour le Groupe Banque Populaire Val de France ;

— le remboursement par Natixis à BPCE d’un prêt senior 10 ans (2,3 milliards d’euros) ;

— la réduction du capital de BPCE au bénéfice des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne pour 2 milliards d’euros dont 86 millions d’euros pour le Groupe Banque Populaire Val de France.

 

1.4. Événements postérieurs à la clôture. — Aucun évènement postérieur à la clôture n’est à signaler.

 

Note 2. – Normes comptables applicables et comparabilité.

 

2.1. Cadre réglementaire. — Conformément au règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comptables internationales, le Groupe a établi ses comptes consolidés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2013 en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’adopté par l’Union européenne et applicable à cette date, excluant donc certaines dispositions de la norme IAS 39 concernant la comptabilité de couverture.

 

2.2. Référentiel. — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2013 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2013, et plus particulièrement :

— La norme IFRS 13 intitulée « Évaluation de la juste valeur » adoptée par la Commission européenne le 11 décembre 2012 et applicable de façon obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2013.

 

IFRS 13 indique comment mesurer la juste valeur mais ne modifie pas les conditions d'application de la juste valeur. Cette norme est d'application prospective.

 

Les conséquences de cette norme pour le Groupe Banque Populaire Val de France portent essentiellement sur la prise en compte du risque de non-exécution dans la valorisation des passifs financiers dérivés (Debit Valuation Adjustment - DVA -).

 

Au 31/12/2013, la prise en compte de la DVA n'a pas généré d'impact significatif pour le Groupe.

 

Par ailleurs, les précisions apportées par IFRS 13 ont conduit le Groupe à faire évoluer les modalités d'évaluation de ses réfactions pour risque de contrepartie (Credit Valuation Adjustment - CVA -) sur certains segments de contreparties.

 

Ces évolutions n'ont pas généré d'impact significatif pour le Groupe.

 

IFRS 13 requiert également la présentation d'informations supplémentaires dans les notes aux états financiers. Ces informations sont présentées en notes 4.1.6, 5.5 et 14.

— La norme IAS 19 révisée « Avantages au personnel », applicable à compter du 1er janvier 2013 de façon rétrospective.

 

Celle-ci modifie la méthode de comptabilisation des avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies générant ainsi un changement de méthode comptable avec les nouvelles dispositions suivantes :

– comptabilisation de l'intégralité des écarts actuariels en autres éléments de résultat global non recyclables ;

– comptabilisation des changements de régimes immédiatement en résultat ;

– évaluation du rendement des actifs de couverture avec le même taux que celui utilisé pour l'actualisation du passif.

 

En date de première application, soit au 1er janvier 2013, les effets de la première application de la norme IAS 19 révisée sont enregistrés de la façon suivante :

– les écarts de réévaluation sur passifs sociaux non comptabilisés au 1er janvier 2012 par la contrepartie des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ;

– le coût cumulé des services passés non comptabilisé au 1er janvier 2012 par la contrepartie des réserves consolidées ;

– l’écart de normes impactant le résultat de l’exercice 2012 par la contrepartie des réserves consolidées. Cet écart est composé des 3 éléments suivants :

- étalement de l’écart actuariel comptabilisé en norme IAS 19 ;

- étalement du changement de régime comptabilisé en norme IAS 19 ;

- écart de taux sur le rendement des actifs comptabilisés.

– les variations de provisions correspondant aux écarts de réévaluation générés au cours de l’exercice 2012 selon la norme IAS 19 révisée par la contrepartie des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

 

Les impacts de la première application de la norme IAS 19 révisée sur les états financiers consolidés au 31 décembre 2012 et de l’exercice 2012 sont présentés au paragraphe 2.3.

 

En raison du caractère non significatif de l’impact de la première application de cette norme, l’information financière comparative n’a pas été retraitée.

— L’amendement à la norme IFRS 7 « Informations à fournir : compensation d’actifs financiers et de passifs financiers » : cet amendement introduit de nouvelles dispositions sur la communication d’informations en annexes relatives aux actifs et passifs financiers objets d’une « convention cadre de compensation » ou d’accords similaires. Ces informations sont présentées en note 13 – Compensation d’actifs et passifs financiers.

— L’amendement à la norme IAS 1 « Présentation des états financiers » vise à compléter l’information financière sur l’état du « Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres doivent être présentés de façon à faire apparaître de façon distincte les éléments qui pourraient faire l’objet d’un recyclage en résultat net de ceux qui ne seront jamais recyclés en résultat net.

 

Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne et d’application obligatoire en 2013 n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du Groupe.

 

Le Groupe Banque Populaire Val de France n’a pas appliqué par anticipation les textes adoptés par l’Union européenne au 31 décembre 2012 mais non encore entrés en vigueur à cette date : normes IFRS 10 « États financiers consolidés », IFRS 11 « Partenariats » et IFRS 12 « Informations à fournir sur les intérêts détenus dans les autres entités » relatives à la consolidation, adoptées par la Commission européenne le 11 décembre 2012 et applicables de façon obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2014.

 

La mise en application de ces normes ne devrait pas impacter de façon significative le périmètre de consolidation du Groupe Banque Populaire Val de France.

 

2.3. Première application de la norme IAS 19 révisée. — Cette note récapitule les impacts de la première application de la norme IAS 19 révisée sur le bilan consolidé au 31 décembre 2012 et sur le compte de résultat consolidé de l’exercice 2012.

 

Actif (en milliers d'euros)

31/12/2012

Impact au 01/01/2012

Impact sur l'exercice 2012

31/12/2012 retraité

Caisse, banques centrales

120 933

 

 

120 933

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

110 083

 

 

110 083

Instruments dérivés de couverture

65 974

 

 

65 974

Actifs financiers disponibles à la vente

1 207 044

 

 

1 207 044

Prêts et créances sur les établissements de crédit

1 776 575

 

 

1 776 575

Prêts et créances sur la clientèle

9 964 249

 

 

9 964 249

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

0

 

 

0

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

0

 

 

0

Actifs d'impôts courants

0

 

 

0

Actifs d'impôts différés

32 291

1 807

614

34 712

Comptes de régularisation et actifs divers

318 205

 

 

318 205

Actifs non courants destinés à être cédés

0

 

 

0

Participation aux bénéfices différée

0

 

 

0

Participations dans les entreprises mises en équivalence

0

 

 

0

Immeubles de placement

3 029

 

 

3 029

Immobilisations corporelles

148 912

 

 

148 912

Immobilisations incorporelles

7 135

 

 

7 135

Ecarts d'acquisition

0

 

 

0

Total de l'actif

13 754 428

1 807

614

13 756 849

 

Passif (en milliers d'euros)

31/12/2012

Impact au 01/01/2012

Impact sur l'exercice 2012

31/12/2012 retraité

Banques centrales

0

 

 

0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

38 755

 

 

38 755

Instruments dérivés de couverture

23 605

 

 

23 605

Dettes envers les établissements de crédit

2 585 194

 

 

2 585 194

Dettes envers la clientèle

7 668 545

 

 

7 668 545

Dettes représentées par un titre

1 071 046

 

 

1 071 046

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

0

 

 

65 974

Passifs d'impôts courants

9 580

 

 

9 580

Passifs d'impôts différés

0

 

 

1 776 575

Comptes de régularisation et passifs divers

366 589

 

 

366 589

Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés

0

 

 

0

Provisions techniques des contrats d'assurance

0

 

 

0

Provisions

116 026

5 278

1 783

123 087

Dettes subordonnées

18 531

 

 

18 531

Capitaux propres

1 856 557

-3 471

-1 169

1 851 917

Capitaux propres part du groupe

1 856 557

-3 471

-1 169

1 851 917

Capital et primes liées

716 338

 

 

716 338

Réserves consolidées

956 993

-544

69

956 518

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

122 508

-2 927

-1 238

118 344

Résultat de la période

60 719

 

 

60 719

Participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires)

0

 

 

7 135

Total du passif

13 754 428

1 807

614

13 756 849

 

Résultat (En milliers d'euros)

Exercice 2012

Impacts 2012

Exercice 2012 retraité

Produit net bancaire

394 407

 

394 407

Charges générales d'exploitation

-242 263

106

-242 157

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

-14 255

 

-14 255

Résultat brut d'exploitation

137 889

106

137 995

Coût du risque

-31 361

 

-31 361

Résultat d'exploitation

106 528

106

106 634

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

0

 

0

Gains ou pertes sur autres actifs

-209

 

-209

Variations de valeur des écarts d'acquisition

0

 

0

Résultat avant impôts

106 319

106

106 425

Impôts sur le résultat

-45 600

-37

-45 637

Résultat net

60 719

69

60 788

Participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires)

0

 

0

Résultat net part du groupe

60 719

69

60 788

 

En milliers d'euros

Exercice 2012

Impacts 2012

Exercice 2012 retraité

Résultat net

60 719

69

60 788

Ecarts de réévaluation sur passif social

0

-1 889

-1 889

Effet d'impôt des écarts de réévaluation sur passif social

0

651

651

OCI sur passifs sociaux

0

-1 238

-1 238

Ecarts de conversion

0

 

0

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

-32 445

 

-32 445

Variation de valeur de la période affectant les capitaux propres

-32 445

 

-32 445

Variation de valeur de la période rapportée au résultat

0

 

0

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

-1 166

 

-1 166

Variation de valeur de la période affectant les capitaux propres

-1 166

 

-1 166

Variation de valeur de la période rapportée au résultat

0

 

0

Impôts

-1 710

 

-1 710

Gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres (nets d'impôts)

-35 321

-1 238

-36 559

Résultat net et gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres

25 398

-1 169

24 229

Part du groupe

25 398

-1 169

24 229

Participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires)

0

 

0

 

2.4. Recours à des estimations. — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

 

Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers.

 

Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations.

 

Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2013, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

— la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 4.1.6) ;

— le montant des dépréciations des actifs financiers, et plus particulièrement les dépréciations durables des actifs financiers disponibles à la vente ainsi que les dépréciations des prêts et créances sur base individuelle ou calculées sur la base de portefeuilles (note 4.1.7) ;

— les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne-logement (note 4.5) ;

— les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 4.9) ;

— les impôts différés (note 4.10) ;

— les tests de dépréciations des écarts d’acquisition (note 3.4.3).

 

2.5. Présentation des états financiers consolidés et date de clôture. — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la recommandation n° 2013-04 du 7 novembre 2013 de l’Autorité des Normes Comptables.

 

Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2013. Les états financiers consolidés du Groupe Banque Populaire Val de France au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2013 ont été arrêtés par le Conseil d’Administration du 13 mars 2014. Ils seront soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale du 15 mai 2014.

 

 

Note 3. – Principes et méthodes de consolidation.

 

3.1. Entité consolidante. — L’entité consolidante du Groupe Banque Populaire Val de France est constituée :

— de la Banque Populaire Val de France ;

— de la Société de Caution mutuelle SOCAMA Val de France ;

— de la Société de Caution mutuelle SOCAMI Val de France.

 

3.2. Périmètre de consolidation et méthodes de consolidation :

3.2.1. Contrôle exercé par le Groupe. — Les états financiers consolidés du Groupe incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du Groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable sur la gestion.

 

Pour apprécier la nature du contrôle exercé par le Groupe sur une entité, le périmètre des droits de vote à prendre en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d’actions attachés à d’autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt.

 

Contrôle exclusif. — Le contrôle exclusif s’apprécie par le pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles d’une entreprise et résulte soit de la détention directe ou indirecte de la majorité des droits de vote, soit de la possibilité de désigner ou de révoquer la majorité des membres des organes de direction ou du pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles en vertu d’un contrat de gestion ou de clauses statutaires.

 

Contrôle conjoint. — Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage du contrôle entre un nombre limité d’associés ou d’actionnaires, aucun actionnaire n’étant susceptible d’imposer seul ses décisions aux autres, et l’existence d’un accord contractuel prévoyant les modalités d’exercice du contrôle conjoint, à savoir l’accord unanime des parties participant au contrôle lors des décisions stratégiques.

 

Influence notable. — L’influence notable est le pouvoir de participer aux politiques financières et opérationnelles d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La situation d’influence notable est présumée lorsque le Groupe détient, directement ou indirectement, au moins 20 % des droits de vote.

 

3.2.2. Méthodes de consolidation. – Les méthodes de consolidation résultent de la nature du contrôle exercé par le Groupe sur les entités consolidables.

 

Intégration globale. — Les entreprises sous contrôle exclusif sont consolidées par la méthode de l’intégration globale.

 

Intégration proportionnelle. — Les entreprises que le Groupe contrôle conjointement avec un nombre limité de co-investisseurs sont consolidées par la méthode de l’intégration proportionnelle.

 

Mise en équivalence. — Les entreprises sur lesquelles le Groupe exerce une influence notable sont consolidées par la méthode de la mise en équivalence.

 

3.3. Cas particuliers :

 

Cas particulier des entités ad hoc. — Les structures juridiques distinctes, créées spécifiquement pour gérer une opération ou un ensemble d’opérations similaires (entités ad hoc) sont consolidées dès lors qu’elles sont contrôlées en substance par le Groupe, et ce, même en l’absence de lien en capital.

 

Le contrôle en substance s’apprécie au regard des critères suivants :

— les activités de l’entité sont menées pour le compte exclusif du Groupe, de telle sorte que ce dernier en tire des avantages ;

— le Groupe détient le pouvoir de décision et de gestion sur les activités courantes de l’entité ou sur les actifs qui la composent ; de tels pouvoirs peuvent avoir été délégués par la mise en place d’un mécanisme d’autopilotage ;

— le Groupe à la capacité de bénéficier de la majorité des avantages de l’entité ;

— le Groupe est exposé à la majorité des risques relatifs à l’entité.

 

Sont exclues du périmètre les entités exerçant leur activité dans le cadre d’une relation fiduciaire, avec une gestion pour compte de tiers et dans l’intérêt des différentes parties prenantes. Sont également exclues du périmètre les caisses de retraite et mutuelles des salariés du Groupe.

 

Cas particulier des activités de capital investissement. — Les normes IAS 28 et IAS 31, traitant des participations dans les entreprises associées et les co-entreprises, reconnaissent les spécificités de l’activité de capital investissement. Elles autorisent les sociétés exerçant cette activité à ne pas mettre en équivalence leurs participations dont le taux de détention est compris entre 20 % et 50 %, dès lors que ces participations sont classées dans le poste « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ».

 

3.4. Règles de consolidation. — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des sociétés consolidées sont effectués.

 

3.4.1. Conversion des comptes des entités étrangères. — La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’euro.

Le Groupe Banque Populaire Val de France ne détient pas de filiales dont la comptabilité est tenue en devises autres que l’euro.

 

3.4.2. Élimination des opérations réciproques. — L’effet des opérations internes au Groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés a été éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values de cession d’actifs qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues.

 

3.4.3. Regroupements d’entreprises :

 

Opérations réalisées avant le 1er janvier 2010. — Les regroupements d’entreprises sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun, explicitement exclus du champ d’application de la précédente version de la norme IFRS 3.

 

Le coût du regroupement est égal au total de la juste valeur, à la date d’acquisition, des actifs remis, des passifs encourus ou assumés et des instruments de capitaux propres émis pour obtenir le contrôle de la société acquise. Les coûts afférant directement à l’opération entrent dans le coût d’acquisition.

 

Les actifs, passifs et passifs éventuels identifiables des entités acquises sont comptabilisés à leur juste valeur à la date d’acquisition. Cette évaluation initiale peut être affinée dans un délai de 12 mois à compter de la date d’acquisition.

 

L’écart d’acquisition correspondant à la différence entre le coût du regroupement et la part d’intérêt de l’acquéreur dans les actifs, passifs et passifs éventuels à la juste valeur est inscrit à l’actif du bilan de l’acquéreur lorsqu’il est positif et comptabilisé directement en résultat lorsqu’il est négatif.

 

Dans le cas d’une variation du pourcentage d’intérêt du Groupe dans une entité déjà contrôlée, l’acquisition complémentaire des titres donne lieu à comptabilisation d’un écart d’acquisition complémentaire, déterminé en comparant le prix d’acquisition des titres et la quote-part d’actif net acquise.

 

Les écarts d’acquisition sont enregistrés dans la monnaie fonctionnelle de l’entreprise acquise et sont convertis au cours de change en vigueur à la date de clôture.

 

À la date d’acquisition, chaque écart est affecté à une ou plusieurs unités génératrices de trésorerie (UGT) susceptibles de retirer des avantages de l’acquisition. Les UGT ont été définies au sein des grands métiers du Groupe et constituent le niveau le plus fin utilisé par la direction pour déterminer le retour sur investissement d’une activité.

 

Les écarts d’acquisition positifs font l’objet d’un test de dépréciation au minimum une fois par an et, en tout état de cause, dès l’apparition d’indices objectifs de perte de valeur.

 

Le test de dépréciation consiste à comparer la valeur nette comptable (y compris les écarts d’acquisition) de chaque UGT ou Groupe d’UGT à sa valeur recouvrable qui correspond au montant le plus élevé entre la valeur de marché et la valeur d’utilité.

 

La valeur de marché est déterminée comme la juste valeur de la vente nette des coûts de sortie lors d’une transaction réalisée dans des conditions de concurrence normale entre des parties bien informées et consentantes. Cette estimation est fondée sur des informations de marché disponibles en considérant les situations particulières. La valeur d’utilité est calculée selon la méthode la plus appropriée, généralement par actualisation de flux de trésorerie futurs estimés.

 

Lorsque la valeur recouvrable devient inférieure à la valeur comptable, une dépréciation irréversible de l’écart d’acquisition est enregistrée en résultat.

 

Le Groupe Banque Populaire Val de France n’est pas concerné par des regroupements d’entreprises réalisés postérieurement au 1er janvier 2010.

 

Note 4. – Principes comptables et méthodes d’évaluation.

 

4.1. Actifs et passifs financiers :

4.1.1. Prêts et créances. — Le poste « Prêts et créances » inclut les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que certains titres non cotés sur un marché actif lorsqu’ils ne sont pas détenus à des fins de transaction (voir note 4.1.2).

Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts directement liés à l’émission et diminuée de produits directement attribuables à l’émission. Lors des arrêtés ultérieurs, ils sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE).

 

Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la valeur initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts de transaction directement liés à l’émission des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt. Aucun coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti.

 

Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires.

 

En cas de restructuration suite aux difficultés financières du débiteur, le prêt est considéré comme un encours déprécié au sens d’IAS 39 et fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Le prêt restructuré est réinscrit en encours sain sur jugement d'expert lorsqu'il n'y a plus d'incertitude sur la capacité de l'emprunteur à honorer ses engagements.

 

Les coûts externes consistent essentiellement en commissions versées à des tiers dans le cadre de la mise en place des prêts. Ils sont essentiellement constitués des commissions versées aux apporteurs d’affaires.

 

Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement.

 

Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux.

 

4.1.2. Titres. — À l’actif, les titres sont classés selon les quatre catégories définies par la norme IAS 39 :

— actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

— actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ;

— prêts et créances ;

— actifs financiers disponibles à la vente.

 

Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Cette catégorie comprend :

— les actifs et les passifs financiers détenus à des fins de transaction, c’est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre ou de les racheter à brève échéance ;

— les actifs et les passifs financiers que le Groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IAS 39.

 

Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.1.4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ».

 

Ces actifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d'arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, dividendes, gains ou pertes de cessions sur ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance. — Ce portefeuille comprend les titres à revenu fixe ou déterminable et à échéance fixe que le Groupe a l’intention et la capacité de détenir jusqu’à leur échéance.

 

La norme IAS 39 interdit, sauf exceptions limitées, une cession ou un transfert de ces titres avant leurs échéances, sous peine d’entraîner le déclassement de l’ensemble du portefeuille au niveau du Groupe et d’interdire l’accès à cette catégorie pendant l’exercice en cours et les deux années suivantes. Parmi les exceptions à la règle, figurent notamment les cas suivants :

— une dégradation importante de la qualité du crédit de l’émetteur ;

— une modification de la réglementation fiscale supprimant ou réduisant de façon significative l’exonération fiscale dont bénéficient les intérêts sur les placements détenus jusqu’à leur échéance ;

— un regroupement d’entreprises majeur ou une sortie majeure (telle que la vente d’un secteur) nécessitant la vente ou le transfert de placements détenus jusqu’à leur échéance pour maintenir la situation existante de l’entité en matière de risque de taux d’intérêt ou sa politique de risque de crédit ;

— un changement des dispositions légales ou réglementaires modifiant de façon significative soit ce qui constitue un placement admissible, soit le montant maximum de certains types de placement, amenant ainsi l’entité à se séparer d’un placement détenu jusqu’à son échéance ;

— un renforcement significatif des obligations en matière de capitaux propres qui amène l’entité à se restructurer en vendant des placements détenus jusqu’à leur échéance ;

— une augmentation significative de la pondération des risques des placements détenus jusqu’à leur échéance utilisée dans le cadre de la réglementation prudentielle fondée sur les capitaux propres.

 

Dans les cas exceptionnels de cession décrits ci-dessus, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Les opérations de couverture de ces titres contre le risque de taux d’intérêt ne sont pas autorisées. En revanche, les couvertures du risque de change ou de la composante inflation de certains actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance sont autorisées.

 

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, augmentée des coûts de transaction directement attribuables à leur acquisition. Ils sont ensuite valorisés au coût amorti, selon la méthode du TIE, intégrant les primes, décotes et frais d’acquisition s’ils sont significatifs.

 

Prêts et créances. — Le portefeuille de « Prêts et créances » enregistre les actifs financiers non dérivés à revenu fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. Ces actifs ne doivent par ailleurs pas être exposés à un risque de pertes substantielles non lié à la détérioration du risque de crédit.

 

Certains titres peuvent être classés dans cette catégorie lorsqu’ils ne sont pas cotés sur un marché actif. Ils sont initialement comptabilisés à leur juste valeur augmentée des coûts de transaction et diminuée des produits de transaction. Ils suivent dès lors les règles de comptabilisation, d’évaluation et de dépréciation des prêts et créances.

 

Lorsqu’un actif financier enregistré en prêts et créances est cédé avant son échéance, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Actifs financiers disponibles à la vente. — Cette catégorie comprend les actifs financiers qui ne relèvent pas des portefeuilles précédents.

Les actifs financiers disponibles à la vente sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur augmentée des frais de transaction.

En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (sauf pour les actifs monétaires en devises, pour lesquels les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 4.1.6.

En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat.

Les revenus courus ou acquis sur les titres à revenu fixe sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés ». Les revenus des titres à revenu variable sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Date d’enregistrement des titres. — Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison.

 

Règles appliquées en cas de cession partielle. — En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue.

 

4.1.3. Instruments de dettes et de capitaux propres émis. — Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques.

 

Dettes émises. — Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués en juste valeur par résultat) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

 

Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre.

 

Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres supersubordonnés.

 

Les dettes subordonnées que l’émetteur est tenu de rembourser sont classées en dettes et initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction.

 

Parts sociales. — L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles.

 

Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement.

 

En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le Groupe sont classées en capitaux propres.

 

4.1.4. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option. — L’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union européenne le 15 novembre 2005 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs et passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable.

 

Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur.

L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes :

 

Élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable. — L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie.

 

Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance. — L’option s’applique dans le cas d’un Groupe d’actifs et / ou de passifs géré et évalué à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le reporting interne s’appuie sur une mesure en juste valeur.

 

Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés. — Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat « hybride », financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte.

 

L’application de l’option juste valeur est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IAS 39 (exemple d’une option de remboursement incorporée dans un instrument de dette). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé.

 

4.1.5. Instruments dérivés et comptabilité de couverture. — Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes :

— sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat (parfois appelée le « sous-jacent ») ;

— il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ;

— il est réglé à une date future.

 

Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture).

 

À l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période.

 

Les instruments financiers dérivés sont classés en deux catégories : dérivés de transaction et dérivés de couverture.

 

Dérivés de transaction. — Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Dérivés de couverture. — Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement.

 

Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi.

 

Couverture de juste valeur. — La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe).

 

La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

 

S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert.

 

L’inefficacité relative à la valorisation des dérivés collatéralisés est prise en compte dans les calculs d’efficacité. La valorisation bi-courbe n’est pas utilisée car non significative.

 

En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non-respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période.

 

Couverture de flux de trésorerie. — Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures (taux fixes futurs, prix futurs, change, etc.)).

 

La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des « Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres », la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

 

Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable.

 

En cas d’interruption de la relation de couverture (non-respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert.

 

Cas particuliers de couverture de portefeuilles (macrocouverture) :

 

Documentation en couverture de flux de trésorerie. — Le Groupe Banque Populaire Val de France documente sa macro-couverture du risque de taux d’intérêt en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out).

 

La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associée aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macro-couverture utilisés par le Groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources et des emplois à taux fixe.

 

Le traitement comptable des dérivés de macrocouverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la micro-couverture de juste valeur.

 

Dans le cas d’une relation de macro-couverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux ».

 

L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte.

 

Deux tests d’efficacité sont réalisés :

— un test d’assiette : pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ;

— un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un instrument hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective.

 

En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macro-couverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au notionnel des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts.

 

4.1.6. Détermination de la juste valeur :

 

Principes généraux. — La juste valeur correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation.

 

Le Groupe évalue la juste valeur d’un actif ou d’un passif à l’aide des hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour fixer le prix de l’actif ou du passif. Parmi ces hypothèses, figurent notamment pour les dérivés, une évaluation du risque de contrepartie (ou CVA – Credit Valuation Adjustement) et du risque de non-exécution (DVA - Debit Valuation Adjustement ou risque de notre propre défaut sur nos opérations de dérivés). Leur évaluation se fonde sur des paramètres historiques.

 

Les valorisations des dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de calcul de CVA ni de DVA.

 

Au 31 décembre 2013, les montants de CVA et de DVA ne sont pas significatifs.

 

Juste valeur en date de comptabilisation initiale. — Pour la majorité des transactions conclues par le Groupe, le prix de négociation des opérations (c’est-à-dire la valeur de la contrepartie versée ou reçue) donne la meilleure évaluation de la juste valeur de l’opération en date de comptabilisation initiale. Si tel n’est pas le cas, le Groupe ajuste le prix de transaction. La comptabilisation de cet ajustement est décrite dans le paragraphe « Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) ».

 

Hiérarchie de la juste valeur :

— Juste valeur de Niveau 1 et notion de marche actif : Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif (« juste valeur de niveau 1 ») constituent l’indication la plus fiable de la juste valeur. Dans la mesure où de tels prix existent, ils doivent être utilisés sans ajustement pour évaluer la juste valeur.

 

Un marché actif est un marché sur lequel ont lieu des transactions sur l’actif ou le passif selon une fréquence et un volume suffisants.

 

La baisse du niveau d’activité du marché peut être révélée par des indicateurs tels que :

– une baisse sensible du marché primaire pour l’actif ou le passif financier concerné (ou pour des instruments similaires) ;

– une baisse significative du volume des transactions ;

– une faible fréquence de mise à jour des cotations ;

– une forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ;

– une perte de la corrélation avec des indices qui présentaient auparavant une corrélation élevée avec la juste valeur de l’actif ou du passif ;

– une hausse significative des cours ou des primes de risque de liquidité implicites, des rendements ou des indicateurs de performance (par exemple des probabilités de défaut et des espérances de pertes implicites) par rapport à l’estimation que fait le Groupe des flux de trésorerie attendus, compte tenu de toutes les données de marché disponibles au sujet du risque de crédit ou du risque de non-exécution relatif à l’actif ou au passif ;

– des écarts très importants entre le prix vendeur (bid) et le prix acheteur (ask) (fourchette très large).

 

— Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1) : Il s’agit essentiellement d’actions, d’obligations d’Etat ou de grandes entreprises, de certains dérivés traités sur des marchés organisés (par exemple, des options standards sur indices CAC 40 ou Eurostoxx).

 

Par ailleurs, pour les OPCVM, la juste valeur sera considérée comme de niveau 1 si la valeur liquidative est quotidienne, et s’il s’agit d’une valeur sur laquelle il est possible de passer un ordre.

 

— Juste valeur de Niveau 2 : En cas d’absence de cotation sur un marché actif, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés (« juste valeur de niveau 2 »).

 

Si l’actif ou le passif a une échéance spécifiée (contractuelle), une donnée d’entrée de niveau 2 doit être observable pour la quasi-totalité de la durée de l’actif ou du passif. Les données d’entrée de niveau 2 comprennent notamment :

– les cours sur des marchés, actifs ou non, pour des actifs ou des passifs similaires ;

– les données d’entrée autres que les cours du marché qui sont observables pour l’actif ou le passif, par exemple :

- les taux d’intérêt et les courbes de taux observables aux intervalles usuels,

- les volatilités implicites,

- les « spreads » de crédit ;

– les données d’entrée corroborées par le marché, c’est-à-dire qui sont obtenues principalement à partir de données de marché observables ou corroborées au moyen de telles données, par corrélation ou autrement.

 

Instruments valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2) :

— Instruments dérivés de niveau 2 :

Seront en particulier classés dans cette catégorie :

– les swaps de taux standards ou CMS ;

– les accords de taux futurs (FRA) ;

– les swaptions standards ;

– les caps et floors standards ;

– les achats et ventes à terme de devises liquides ;

– les swaps et options de change sur devises liquides ;

– les dérivés de crédit liquides sur un émetteur particulier (single name) ou sur indices Itraax, Iboxx...

 

Les valorisations de ces instruments s’appuient en effet sur des paramètres observables et sur des modèles reconnus comme des standards de place (méthode d’actualisation des cash flows futurs, technique d’interpolation...).

 

— Instruments non dérivés de niveau 2 : Certains instruments financiers complexes et / ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle reconnu et utilisent des paramètres de marché calibrés à partir de données observables (telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options), de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré.

 

Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est fondée sur quatre conditions indissociables :

– le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu si possible) ;

– le paramètre est alimenté périodiquement ;

– le paramètre est représentatif de transactions récentes ;

– les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction.

La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat.

 

Figurent notamment en niveau 2 :

– les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée à partir de données de marché observables (ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats) ;

– les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement, mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes;

 

— Juste valeur de Niveau 3 : Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes (« juste valeur de niveau 3 ») utilisant des données non observables. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes.

 

Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3) :

 

Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable.

 

Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement :

– les actions non cotées, ayant généralement la nature de « participations » : BPCE, I-BP,

– les FCPR : la valeur liquidative est fréquemment une valeur indicative puisqu’il n’est souvent pas possible de sortir ;

– des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, des produits hybrides de taux, des swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ;

– les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple).

 

Transferts entre niveaux de juste valeur. – Les informations sur les transferts entre niveaux de juste valeur sont indiquées en note 5.5.3. Les montants figurant dans cette note sont les valeurs calculées en date de dernière valorisation précédant le changement de niveau.

 

Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (« Day One Profit »). — La marge dégagée lors de la comptabilisation initiale d’un instrument financier ne peut être reconnue en résultat qu’à la condition que l’instrument financier puisse être évalué de manière fiable dès son initiation. Sont considérés comme respectant cette condition les instruments traités sur un marché actif et les instruments valorisés à partir de modèles reconnus utilisant uniquement des données de marché observables.

 

Dans le cas de certains produits structurés, généralement élaborés pour répondre aux besoins spécifiques de la contrepartie, le modèle de valorisation est alimenté par des paramètres pour partie non observables sur des marchés actifs. Lors de la comptabilisation initiale, le prix de transaction est dans ce cas réputé refléter la valeur de marché et la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) est différée et étalée en résultat sur la période anticipée d’inobservabilité des paramètres de valorisation.

 

Lorsque les paramètres de valorisation utilisés deviennent observables ou que la technique de valorisation utilisée évolue vers un modèle reconnu et répandu, la part de la marge neutralisée à l’initiation de l’opération et non encore reconnue est alors comptabilisée en résultat.

 

Dans les cas exceptionnels où la marge dégagée lors de la comptabilisation initiale est négative (Day one loss), la perte est prise immédiatement en résultat, que les paramètres soient observables ou non.

 

Au 31 décembre 2013, le Groupe Banque Populaire Val de France n’a aucun « Day one profit » à étaler.

 

Cas particuliers :

— Juste valeur des titres de BPCE : La valeur des titres de l’organe central, classées en titres de participation disponibles à la vente, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

 

Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques jugés raisonnables. Les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées, y compris les principaux effets attendus de Bâle III, ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation.

 

L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’organe central.

 

Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie.

Au 31 décembre 2013, la juste valeur des titres s’élève à 750 672 Keuros pour les titres BPCE.

 

— Juste valeur des instruments financiers comptabilisés au cout amorti : Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations.

 

En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique.

 

Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels.

 

Par conséquent, les hypothèses simplificatrices suivantes ont été retenues :

– Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la juste valeur :

Il s’agit notamment :

- des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ;

- des passifs exigibles à vue ;

- des prêts et emprunts à taux variable ;

- des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementés) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics.

– Juste valeur du portefeuille de crédits à la clientèle de détail : La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Sauf cas particulier, seule la composante taux d’intérêt est réévaluée, la marge de crédit étant figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

– Juste valeur du portefeuille de crédits aux grandes entreprises, aux collectivités locales et aux établissements de crédits : La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. La composante taux d’intérêt est ainsi réévaluée, ainsi que la composante risque de crédit lorsque cette dernière est une donnée observable utilisée par les gestionnaires de cette clientèle. A défaut, comme pour la clientèle de détail, la composante risque de crédit est figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

– Juste valeur des dettes : Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux de marché en vigueur à la date de clôture. Le spread de crédit propre n’est pas pris en compte.

 

4.1.7. Dépréciation des actifs financiers :

 

Dépréciation des titres. — Les titres autres que ceux classés en portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sont dépréciés individuellement dès lors qu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements générateurs de pertes intervenus après la comptabilisation initiale de l’actif et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de l’actif financier qui peut être estimé de façon fiable.

 

Les règles de dépréciation sont différentes selon que les titres sont des instruments de capitaux propres ou des instruments de dettes.

 

Pour les instruments de capitaux propres, une baisse durable ou une diminution significative de la valeur constituent des indicateurs objectifs de dépréciation.

 

Compte tenu des précisions apportées par l’IFRIC en juillet 2009 et des recommandations des régulateurs boursiers, le Groupe a été conduit à réviser les critères qui permettent de caractériser les situations de pertes de valeur pour les instruments de capitaux propres cotés.

 

Une baisse de plus de 50 % ou depuis plus de 36 mois de la valeur d’un titre par rapport à son coût historique caractérise un indicateur objectif de dépréciation durable se traduisant par la constatation d’une dépréciation en résultat.

 

Ces critères de dépréciations sont, par ailleurs, complétés par l’examen ligne à ligne des actifs subissant une baisse de plus de 30 % ou depuis plus de 6 mois de leur valeur par rapport à leur coût historique ou en cas d’événements susceptibles de caractériser un déclin significatif ou prolongé. Une charge de dépréciation est enregistrée au compte de résultat si le Groupe estime que la valeur de l’actif ne pourra être recouvrée en totalité.

 

Pour les instruments de capitaux propres non cotés, une analyse qualitative de leur situation est effectuée.

 

La dépréciation des instruments de capitaux propres est irréversible et ne peut être reprise par résultat. Les pertes sont inscrites dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Les gains latents subséquents à une dépréciation sont différés en capitaux propres jusqu’à la cession des titres.

 

Pour les instruments de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), une dépréciation est constatée lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

 

Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée (TSSDI), une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue.

 

La dépréciation des instruments de dettes peut être reprise par résultat en cas d’amélioration de la situation de l’émetteur. Ces dépréciations et reprises sont inscrites dans le poste « Coût du risque ».

 

Dépréciation des prêts et créances. — La norme IAS 39 définit les modalités de calcul et de comptabilisation des pertes de valeur constatées sur les prêts.

 

Une créance est dépréciée si les deux conditions suivantes sont réunies :

— il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui identifient un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Au niveau individuel, les critères d’appréciation du caractère avéré d’un risque de crédit incluent l’existence d’impayés depuis plus de trois mois (six mois en matière immobilière et neuf mois pour les créances sur les collectivités territoriales) ou, indépendamment de l’existence d’un impayé, l’existence d’un risque avéré de crédit ou de procédures contentieuses ;

— ces événements entrainent la constatation de pertes avérées (incurred losses).

 

Les dépréciations sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital. Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan.

 

Deux types de dépréciations sont enregistrés en coût du risque :

— les dépréciations sur base individuelle ;

— les dépréciations sur base de portefeuilles.

 

Dépréciation sur base individuelle. — Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Les garanties sont prises en compte pour déterminer le montant des dépréciations et, lorsqu’une garantie couvre intégralement le risque de défaut, l’encours n’est pas déprécié.

 

Dépréciation sur base de portefeuilles. — Les dépréciations sur base de portefeuilles couvrent les encours non dépréciés au niveau individuel. Conformément à la norme IAS 39, ces derniers sont regroupés dans des portefeuilles de risques homogènes qui sont soumis collectivement à un test de dépréciation.

 

Les encours des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne sont regroupés en ensembles homogènes en termes de sensibilité à l’évolution du risque sur la base du système de notation interne du Groupe. Les portefeuilles soumis au test de dépréciation sont ceux relatifs aux contreparties dont la notation s’est significativement dégradée depuis l’octroi et qui sont de ce fait considérés comme sensibles. Ces encours font l’objet d’une dépréciation, bien que le risque de crédit ne puisse être individuellement alloué aux différentes contreparties composant ces portefeuilles et dans la mesure où les encours concernés présentent collectivement une indication objective de perte de valeur.

 

Le montant de la dépréciation est déterminé en fonction de données historiques sur les probabilités de défaut à maturité et les pertes attendues, ajustées si nécessaire pour tenir compte des circonstances prévalant à la date de l’arrêté.

 

Cette approche est éventuellement complétée d’une analyse sectorielle ou géographique, reposant généralement sur une appréciation « à dire d’expert » considérant une combinaison de facteurs économiques intrinsèques à la population analysée. La dépréciation sur base de portefeuilles est déterminée sur la base des pertes attendues à maturité sur l’assiette ainsi déterminée.

 

4.1.8. Reclassements d’actifs financiers. — Plusieurs reclassements sont autorisés :

 

Reclassements autorisés antérieurement aux amendements des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008. — Figurent notamment parmi ces reclassements, les reclassements d’actifs financiers disponibles à la vente vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ».

 

Tout titre à revenu fixe répondant à la définition des « Titres détenus jusqu’à l’échéance » ayant une maturité définie, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le Groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre jusqu’à son échéance. Le Groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention jusqu’à maturité.

 

Reclassements autorisés depuis l’amendement des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008. — Ce texte définit les modalités des reclassements vers d’autres catégories d’actifs financiers non dérivés à la juste valeur (à l’exception de ceux inscrits en juste valeur sur option) :

— reclassement de titres de transaction vers les catégories « Actifs financiers disponibles à la vente » ou « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ».

 

Tout actif financier non dérivé peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le Groupe est en mesure de démontrer l’existence de « circonstances rares » ayant motivé ce reclassement. L’IASB a, pour mémoire, qualifié la crise financière du second semestre 2008 de « circonstance rare ».

 

Seuls les titres à revenu fixe ou déterminable peuvent faire l’objet d’un reclassement vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ». L’établissement doit par ailleurs avoir l’intention et la capacité de détenir ces titres jusqu’à maturité. Les titres inscrits dans cette catégorie ne peuvent être couverts contre le risque de taux d’intérêt.

— reclassement de titres de transaction ou de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Prêts et créances ».

 

Tout actif financier non dérivé répondant à la définition de « Prêts et créances » et, en particulier, tout titre à revenu fixe non coté sur un marché actif, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le Groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre sur un futur prévisible ou à maturité. Le Groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention à moyen ou long terme.

 

Les reclassements sont réalisés à la juste valeur à la date du reclassement, cette valeur devenant le nouveau coût amorti pour les instruments transférés vers des catégories évaluées au coût amorti.

 

Un nouveau « taux d’intérêt effectif » (TIE) est alors calculé à la date du reclassement afin de faire converger ce nouveau coût amorti vers la valeur de remboursement, ce qui revient à considérer que le titre a été reclassé avec une décote.

 

Pour les titres auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, l’étalement de la nouvelle décote sur la durée de vie résiduelle du titre sera généralement compensé par l’amortissement de la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres à la date du reclassement et reprise sur base actuarielle au compte de résultat.

 

En cas de dépréciation postérieure à la date de reclassement d’un titre auparavant inscrit parmi les actifs financiers disponibles à la vente, la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres à la date du reclassement est reprise immédiatement en compte de résultat.

 

4.1.9. Décomptabilisation d’actifs ou de passifs financiers. — Un actif financier (ou un Groupe d’actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers. Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers.

 

Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue.

 

Dans les cas où le Groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du Groupe dans cet actif.

 

Dans les cas où le Groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers.

 

Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le Groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif.

 

Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c’est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration.

 

Opérations de pension livrée. — Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti ou à la juste valeur si ce passif a été classé dans la catégorie « Juste valeur sur option ».

 

Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée. Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée selon les modalités propres à sa catégorie : coût amorti si elle a été classée en « Prêts et créances », ou juste valeur si elle a été classée en juste valeur sur option.

 

Opérations de prêts de titres secs. — Les prêts de titres secs ne peuvent être assimilés à un transfert d’actif financier au sens de la norme IAS 39. Par conséquent, ces opérations ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés. Les titres prêtés restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés.

 

Opérations de restructuration d’actifs financiers. — Le Groupe considère que des opérations de restructuration ayant entraîné des modifications substantielles de l’actif emportent décomptabilisation, dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré. Sont notamment considérées comme ayant provoqué des modifications substantielles :

— les restructurations ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne ;

— des restructurations visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation simple, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux mêmes risques.

 

Opérations de restructuration de passifs financiers. — Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme comptable IAS 39 fixe un seuil de 10 % sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels : dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10 %, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette.

 

Le Groupe considère que d’autres modifications peuvent par ailleurs être considérées comme substantielles, comme par exemple le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même Groupe) ou le changement de devises.

 

4.2. Immeubles de placement. — Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi.

 

Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles (voir note 4.3) pour les entités du Groupe à l’exception de certaines entités d’assurance qui comptabilisent leurs immeubles représentatifs de placements d’assurance à la juste valeur avec constatation de la variation en résultat. La juste valeur est le résultat d’une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions.

 

La juste valeur des immeubles de placement du Groupe est communiquée à partir des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien.

 

Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable.

 

Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités ».

 

4.3. Immobilisations. — Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location-financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location-financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles.

 

Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si :

— il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise ;

— le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable.

 

Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leurs sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet.

 

La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions.

 

Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative.

 

Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu’un ou plusieurs composants d’une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d’utilité.

 

Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues pour le Groupe Banque Populaire Val de France

— façades/couverture/étanchéité : 20 à 40 ans ;

— fondations/ossatures : 30 à 60 ans ;

— ravalements : 10 à 20 ans ;

— équipements techniques : 10 à 20 ans ;

— aménagements intérieurs : 8 à 15 ans.

Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans.

 

Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat.

 

Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur.

 

Les actifs donnés en location simple sont présentés à l’actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers.

 

4.4. Actifs destinés à être cédés et dettes liées. — En cas de décision de vendre des actifs non courants avec une forte probabilité pour que cette vente intervienne dans les 12 mois, les actifs concernés sont isolés au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont également présentés séparément dans un poste dédié « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ».

 

Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants cessent d’être amortis et sont évalués au plus bas de leur valeur comptable ou de leur juste valeur minorée des coûts de la vente. Les instruments financiers restent évalués selon les principes de la norme IAS 39.

 

4.5. Provisions. — Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux, aux provisions épargne-logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux et restructurations.

 

Les provisions sont des passifs dont l’échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler.

 

Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture.

 

Les provisions sont actualisées dès lors que l’effet d’actualisation est significatif.

 

Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes.

 

Engagements sur les contrats d’épargne-logement. — Les comptes épargne-logement (CEL) et les plans épargne-logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne-logement et les décrets pris en application de cette loi.

 

Le régime d’épargne-logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

 

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne-logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne-logement, d’autre part.

 

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne-logement.

 

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

 

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

 

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le Groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

 

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produits et charges d’intérêt.

 

4.6. Produits et charges d’intérêts. — Les produits et charges d’intérêt sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

 

Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels que les frais de dossier ou les commissions apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt.

 

4.7. Commissions sur prestations de services. — Les commissions sont comptabilisées en résultat, en fonction du type des services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché :

— les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ;

— les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ;

— les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte.

 

Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les produits d’intérêt et non au poste « Commissions ».

 

Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers.

 

4.8. Opérations en devises. — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le Groupe.

 

À la date d’arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du Groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions :

— seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers disponibles à la vente est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en capitaux propres ;

— les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres.

 

Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont évalués au cours de change à la date de clôture. Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat et en capitaux propres si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres.

 

4.9. Avantages au personnel. — Le Groupe accorde à ses salariés différents types d’avantages classés en quatre catégories :

 

4.9.1. Avantages à court terme. — Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation et primes dont le règlement est attendu dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice.

Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice, y compris pour les montants restant dus à la clôture.

 

4.9.2. Avantages à long terme. — Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et réglés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

 

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul consiste à répartir la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

 

4.9.3. Indemnités de cessation d’emploi. — Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’une cessation d’emploi en échange d’une indemnité. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles dont le règlement n’est pas attendu dans les douze mois de la clôture donnent lieu à actualisation.

 

4.9.4. Avantages postérieurs à l’emploi. — Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

 

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

 

Les engagements sociaux du Groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charges et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

 

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

 

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements.

 

Les écarts de revalorisation des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs de changement dans les hypothèses actuarielles et d’ajustements liés à l’expérience sont enregistrés en capitaux propres (autres éléments de résultat global) sans transfert en résultat ultérieur. Les écarts de revalorisation des avantages à long terme sont enregistrés en résultat immédiatement.

 

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements et le coût des services passés.

 

Le montant de la provision au passif du bilan correspond au montant de l’engagement net puisqu’il n’existe plus d’éléments non reconnus en IAS 19R.

 

4.10. Impôts différés. — Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d’un actif ou d’un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable.

 

Le taux d’impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra récupérable ou exigible.

 

Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L’entité fiscale correspond soit à l’entité elle-même, soit au Groupe d’intégration fiscale s’il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée a une perspective de récupération sur un horizon déterminé.

 

Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant :

— aux écarts de revalorisation sur les avantages postérieurs à l’emploi

— aux gains et pertes latents sur les actifs financiers disponibles à la vente ;

— aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie ;

pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres.

Les dettes et créances d’impôts différés ne font pas l’objet d’une actualisation.

 

Note 5. – Notes relatives au bilan.

 

5.1. Caisses, Banques centrales :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Caisses

62 413

58 921

Banques centrales

112 740

62 012

Total caisses, banques centrales

175 153

120 933

 

5.2. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Ces actifs et passifs sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, et de certains actifs et passifs que le Groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IAS 39.

 

Le Groupe Banque Populaire Val de France détient à l’actif et au passif des instruments dérivés et à l’actif des titres obligataires souverains et corporate que le Groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur par résultat.

 

5.2.1. Actifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Transaction

Sur option

Total

Transaction

Sur option

Total

Effets publics et valeurs assimilées

0

20 258

20 258

0

22 451

22 451

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

34 241

34 241

0

64 034

64 034

Titres à revenu fixe

0

54 499

54 499

0

86 485

86 485

Actions et autres titres à revenu variable

0

0

0

0

0

0

Prêts aux établissements de crédit

0

0

0

0

0

0

Prêts à la clientèle

0

0

0

0

0

0

Prêts

0

0

0

0

0

0

Opérations de pension

0

0

0

0

0

0

Dérivés de transaction

18 044

 

18 044

23 598

 

23 598

Total des actifs financiers à la juste valeur par résultat

18 044

54 499

72 543

23 598

86 485

110 083

 

Conditions de classification des actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option :

 

(En milliers d'euros)

Non-concordance comptable

Gestion en juste valeur

Dérivés incorporés

Actifs financiers à la juste valeur sur option

Titres à revenu fixe

54 499

0

0

54 499

Actions et autres titres à revenu variable

0

0

0

0

Prêts et opérations de pension

0

0

0

0

Total

54 499

0

0

54 499

 

Les actifs financiers valorisés à la juste valeur sur option concernent en particulier des obligations souveraines et corporate couvertes par un instrument dérivé non désigné comme instrument de couverture.

 

5.2.2. Passifs financiers à la juste valeur par résultat. — A l’exception du portefeuille de dérivés de transaction dont la juste valeur négative s’élève à 23 432 milliers d’euros au 31 décembre 2013 (38 755 milliers d’euros au 31 décembre 2012), le Groupe Banque Populaire Val de France n’a pas émis de passifs financiers comptabilisés à la juste valeur par résultat.

 

5.2.3. Instruments dérivés de transaction. — Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché.

 

(En milliers d'euros)

31 décembre 2013

31 décembre 2012

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

322 784

16 494

21 891

584 663

22 062

37 197

Instruments sur actions

0

0

0

0

0

0

Instruments de change

52 739

710

701

64 138

837

859

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations fermes

375 523

17 204

22 592

648 801

22 899

38 056

Instruments de taux

0

0

0

691

0

0

Instruments sur actions

0

0

0

0

0

0

Instruments de change

88 118

840

840

70 379

699

699

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations conditionnelles

88 118

840

840

71 070

699

699

Dérivés de crédit

0

0

0

0

0

0

Total des instruments dérivés de transaction

463 641

18 044

23 432

719 871

23 598

38 755

 

5.3. Instruments dérivés de couverture. — Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective.

 

Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

 

La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

 

Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable.

 

(En milliers d'euros)

31 décembre 2013

31 décembre 2012

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

1 258 630

46 717

12 007

1 078 630

63 951

18 108

Instruments de change

 

 

 

 

 

 

Autres instruments

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes

1 258 630

46 717

12 007

1 078 630

63 951

18 108

Instruments de taux

 

 

 

 

 

 

Instruments de change

 

 

 

 

 

 

Autres instruments

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

Couverture de juste valeur

1 258 630

46 717

12 007

1 078 630

63 951

18 108

Instruments de taux

105 000

1 361

3 564

85 000

2 023

5 497

Instruments de change

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes

105 000

1 361

3 564

85 000

2 023

5 497

Instruments de taux

 

 

 

 

 

 

Autres instruments

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

Couverture de flux de trésorerie

105 000

1 361

3 564

85 000

2 023

5 497

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

Total des instruments dérivés de couverture

1 363 630

48 078

15 571

1 163 630

65 974

23 605

 

5.4. Actifs financiers disponibles à la vente. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés qui n’ont pas été classés dans l’une des autres catégories (« Actifs financiers à la juste valeur », « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance » ou « Prêts et créances »).

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Effets publics et valeurs assimilées

49 892

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

153 377

207 913

Titres dépréciés

0

10 000

Titres à revenu fixe

203 269

217 913

Actions et autres titres à revenu variable

923 282

994 144

Prêts aux établissements de crédit

0

0

Prêts à la clientèle

0

0

Prêts

0

0

Montant brut des actifs financiers disponibles à la vente

1 126 551

1 212 057

Dépréciation des créances douteuses

0

-855

Dépréciation durable sur actions et autres titres à revenu variable

-4 664

-4 158

Total des actifs financiers disponibles à la vente

1 121 887

1 207 044

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers disponibles à la vente (avant impôt)

144 195

135 578

 

Les actifs financiers disponibles à la vente sont dépréciés en présence d’indices de pertes de valeur lorsque le Groupe estime que son investissement pourrait ne pas être recouvré. Pour les titres à revenu variable cotés, une baisse de plus de 50 % par rapport au coût historique ou depuis plus de 36 mois constituent des indices de perte de valeur.

 

Au 31 décembre 2013, les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres incluent plus particulièrement la plus-value latente sur les titres BPCE pour un montant de 108 163 milliers d’euros.

 

5.5. Juste valeur des actifs et passifs financiers :

 

5.5.1. Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers. — La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous :

 

En milliers d'euros

31 décembre 2013

31 décembre 2012

Cotation sur un marché actif (Niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables(Niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables(Niveau 3)

Total

Cotation sur un marché actif (Niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables(Niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables(Niveau 3)

Total

Actifs financiers :

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

0

0

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés

0

7 551

10 493

18 044

0

23 598

0

23 598

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

0

7 551

10 493

18 044

0

23 598

0

23 598

Titres

54 499

0

0

54 499

86 485

0

0

86 485

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

54 499

0

0

54 499

86 485

0

0

86 485

Titres

151 857

55 563

914 467

1 121 887

61 364

1 145 680

0

1 207 044

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers disponibles à la vente

151 857

55 563

914 467

1 121 887

61 364

1 145 680

0

1 207 044

Instruments dérivés de couverture

0

48 078

0

48 078

0

65 974

0

65 974

Passifs financiers :

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

0

0

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés

0

21 275

2 157

23 432

0

38 755

0

38 755

Autres passifs financiers

0

0

0

0

0

0

0

0

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

0

21 275

2 157

23 432

0

38 755

0

38 755

Titres

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres passifs financiers

0

0

0

0

0

0

0

0

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

0

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés de couverture

0

15 571

0

15 571

0

23 605

0

23 605

 

5.5.2. Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2013

Reclassements

Gains et pertes comptabilisés au cours de la période

Au compte de résultat

Evénements de gestion de la période

Transferts de la période

Autres variations

31/12/2013

Sur les opérations en vie à la clôture

Sur les opérations échues ou remboursées au cours de la période

en capitaux propres

Achats / Emissions

Ventes / Remboursements

vers une autre catégorie comptable

de et vers un autre niveau

Actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

 

0

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Dont titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Dont titres à revenu variable

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Instruments dérivés

 

12 669

-2 176

 

 

 

 

 

 

 

10 493

Dont dérivés de taux

 

12 669

-2 176

 

 

 

 

 

 

 

10 493

Dont dérivés actions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Dont dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Dont dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Dont autres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

0

12 669

-2 176

0

0

0

0

0

0

0

10 493

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Dont titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Dont titres à revenu variable

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Dérivés actions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Instruments dérivés de couverture

 

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Titres de participation AFS

 

948 103

 

 

4 224

7 432

-86 421

 

 

 

873 338

Autres titres AFS

 

43 394

 

 

319

 

-2 030

 

 

-554

41 129

Dont titres à revenu fixe

 

11 024

 

 

 

 

 

 

 

-44

10 980

Dont titres à revenu variable

 

32 370

 

 

319

 

-2 030

 

 

-510

30 149

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Actifs financiers disponibles à la vente

0

991 497

0

0

4 543

7 432

-88 451

0

0

-554

914 467

Passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Instruments dérivés

 

3 359

-1 287

85

 

 

 

 

 

 

2 157

Dont dérivés de taux

 

3 359

-1 287

85

 

 

 

 

 

 

2 157

Dont dérivés actions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Dont dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Dont dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Dont autres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Autres passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

0

3 359

-1 287

85

0

0

0

0

0

0

2 157

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Autres passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Dérivés actions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

IFRS 13 apporte des précisions sur les niveaux de hiérarchie de la juste valeur. Ces précisions ont conduit le Groupe Banque Populaire Val de France à réexaminer l’affectation des instruments au sein des trois niveaux. Les changements de niveau relatifs à ces réaffectations figurent dans la colonne « Reclassements », et concernent principalement, pour le niveau 2 vers le niveau 3, la participation de la Banque Populaire Val de France dans BPCE SA et les instruments dérivés de taux structurés.

 

Au 31 décembre 2013, les instruments financiers évalués selon une technique utilisant des données non observables comprennent plus particulièrement la participation dans BPCE SA pour 750 672 milliers d’euros.

 

Au cours de l’exercice, 974 milliers d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés dans le produit net bancaire au titre des actifs et passifs financiers classés en niveau 3.

 

Au cours de l’exercice, 4 543 milliers d’euros de gains et pertes sur des opérations non dénouées ont été comptabilisés directement en capitaux propres au titre d’actifs financiers classés en niveau 3.

 

5.5.3. Analyse des transferts entre niveaux de la hiérarchie de juste valeur. — Le Groupe Banque Populaire Val de France n’a pas procédé à des transferts entre niveaux de la hiérarchie de juste valeur.

 

5.5.4. Sensibilité de la juste valeur de niveau 3 aux variations des principales hypothèses. — Le principal instrument évalué à la juste valeur de niveau 3 au bilan du Groupe Banque Populaire Val de France est sa participation dans l’organe central BPCE.

 

Cette participation est classée en «Actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Les modalités d’évaluation de la juste valeur du titre BPCE SA sont décrites dans la note 4.1.6 relative à la détermination de la juste valeur. La méthode de valorisation utilisée est la méthode de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

 

Ce modèle de valorisation repose sur des paramètres internes. Le taux de croissance à l’infini et le taux d’actualisation figurent parmi les paramètres les plus significatifs.

 

Une baisse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 5 418 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ».

 

Une hausse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 5 741 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ».

 

Une baisse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 17 184 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ».

 

Une hausse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 16 257 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ».

 

5.6. Prêts et créances. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. La grande majorité des crédits accordés par le Groupe est classée dans cette catégorie.

 

5.6.1. Prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Prêt et créances sur les établissements de crédit

1 390 300

1 776 575

Dépréciations individuelles

0

0

Dépréciations sur base de portefeuilles

0

0

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

1 390 300

1 776 575

 

Décomposition des prêts et créances bruts sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Comptes ordinaires débiteurs

54 880

228 287

Opérations de pension

0

0

Comptes et prêts

1 141 586

1 242 142

Opérations de location financement

0

0

Prêts subordonnés et prêts participatifs

20 884

20 898

Titres assimilés à des prêts et créances

170 132

282 555

Créances rattachées

2 600

2 475

Prêts et créances dépréciés

218

218

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

1 390 300

1 776 575

 

Les créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 627 048 milliers d’euros au 31 décembre 2013 (865 729 milliers d’euros au 31 décembre 2012).

 

Les fonds du Livret A, du LDD et du LEP, centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations et présentés sur la ligne « Comptes et prêts », s’élèvent à 546 524 milliers d’euros au 31 décembre 2013 (572 176 milliers d’euros au 31 décembre 2012).

 

5.6.2. Prêts et créances sur la clientèle :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Prêts et créances sur la clientèle

10 222 777

10 186 035

Dépréciations individuelles

-211 876

-205 594

Dépréciations sur base de portefeuilles

-16 826

-16 193

Total des prêts et créances sur la clientèle

9 994 075

9 964 249

 

Décomposition des prêts et créances bruts sur la clientèle :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Comptes ordinaires débiteurs

216 459

202 569

Prêts à la clientèle financière

0

0

Crédits de trésorerie

416 748

429 266

Crédits à l'équipement

2 757 756

2 814 692

Crédits au logement

6 195 155

6 151 807

Crédits à l'exportation

2 227

2 442

Autres crédits

129 070

131 397

Opérations de pension

0

0

Prêts subordonnés

0

5

Autres concours à la clientèle

9 500 956

9 529 609

Titres assimilés à des prêts et créances

64

2 443

Autres prêts et créances rattachées sur la clientèle

39 559

40 481

Prêts et créances dépréciés

465 739

410 933

Total des prêts et créances sur la clientèle

10 222 777

10 186 035

 

Les encours des créances restructurées du fait de la situation financière du débiteur s’élèvent à 26 311 milliers d’euros au 31 décembre 2013. Le montant de ces prêts et créances restructurés figurant en encours sains est de 10 522 milliers d’euros et le montant des ces prêts et créances restructurés figurant en prêts et créances dépréciés est de 15 789 milliers d’euros.

 

5.7. Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable ayant une date d’échéance déterminée et que le Groupe a l’intention manifeste et les moyens de détenir jusqu’à l’échéance.

 

Le Groupe Banque Populaire Val de France ne détient pas d’actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance.

 

5.8. Reclassements d’actifs financiers :

— Actifs financiers reclassés en application de l’amendement de 2008 (IFRS 7.12 et 7.12A) :

 

Portefeuille d’actifs financiers reclassés : En application des amendements des normes IAS 39 et IFRS 7 « Reclassements d’actifs financiers », le Groupe Banque Populaire Val de France a procédé au reclassement de certains actifs financiers, d’un montant de 550 000 milliers d’euros au cours du second semestre 2011.

 

La valeur nette comptable des actifs financiers résiduels au 31 décembre 2013 est de 160 000 milliers d’euros.

 

Le Groupe Banque Populaire Val de France n’a pas procédé à de nouveaux reclassements au cours de l’exercice 2013.

 

Les reclassements effectués en 2011 n’ont pas eu d’incidence ni sur le résultat, ni les capitaux propres du Groupe Banque Populaire Val de France aussi bien en 2011 et 2012 que 2013.

 

— Actifs financiers reclassés en application d’une possibilité offerte antérieure à l’amendement (IFRS 7.12) : Le Groupe Banque Populaire Val de France n’a reclassé aucun titre en 2012 de la catégorie « titres destinés à la vente » vers la catégorie « titres détenus jusqu’à l’échéance ».

 

5.9. Impôts différés. — Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d’impôts différés sont signés en positif, les passifs d’impôts différés figurent en négatif) :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Plus-values latentes sur OPCVM

52

52

GIE fiscaux

-1 920

-1 987

Provisions pour passifs sociaux

14 839

14 885

Provisions pour activité d'épargne-logement

4 836

4 362

Autres provisions non déductibles

12 455

11 769

Autres sources de différences temporelles

13 467

12 290

Impôts différés liés aux décalages temporels

43 729

41 371

Impôts différés liés à l'activation des pertes fiscales reportables

 

 

Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves

-8 275

-9 238

Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en résultat

1 313

158

Autres éléments de valorisation du bilan

 

 

Impôts différés liés aux modes de valorisation du référentiel IFRS

-6 962

-9 080

Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation

0

0

Impôts différés non constatés

0

0

Impôts différés nets

36 767

32 291

Comptabilisés

 

 

A l'actif du bilan

36 767

32 291

Au passif du bilan

0

0

 

Au 31 décembre 2013, les différences temporelles déductibles, pertes fiscales et crédits d’impôt non utilisés pour lesquels aucun actif d’impôt différé n’a été comptabilisé au bilan s’élèvent à 10 milliers d’euros.

 

5.10. Comptes de régularisation et actifs divers :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Comptes d'encaissement

120 902

222 503

Charges constatées d'avance

908

1 202

Produits à recevoir

6 438

9 180

Autres comptes de régularisation

32 750

20 611

Comptes de régularisation - actif

160 998

253 496

Dépôts de garantie versés

5 013

3 203

Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres

0

0

Créances sociales et fiscales

48 328

55 213

Débiteurs divers

4 581

3 459

Comptes de stocks et emplois divers

838

640

Divers douteux

1 602

2 194

Actifs divers

60 362

64 709

Total des comptes de régularisation et actifs divers

221 360

318 205

 

Le Groupe Banque Populaire Val de France a procédé en 2013 à un transfert de la comptabilisation des portefeuilles d’avis de prélèvement et de LCR en comptabilité matière pour un montant 100 791 milliers d’euros.

 

5.11. Immeubles de placement :

 

(En milliers d'euros)

31 décembre 2013

31 décembre 2012

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immeuble de placement :

 

 

 

 

 

 

Comptabilisés au coût historique

2 923

-377

2 546

3 908

-879

3 029

Total des immeubles de placement

2 923

-377

2 546

3 908

-879

3 029

 

La juste valeur des immeubles de placement s’élève à 3 092 milliers d’euros au 31 décembre 2013 (3 029 milliers d’euros au 31 décembre 2012).

 

5.12. Immobilisations :

 

(En milliers d'euros)

31 décembre 2013

31 décembre 2012

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

 

Terrains et constructions

184 056

-57 437

126 619

177 634

-51 248

126 386

Biens mobiliers donnés en location

0

0

0

0

0

0

Equipement, mobilier et autres immobilisations corporelles

60 643

-38 920

21 723

58 342

-35 816

22 526

Total des immobilisations corporelles

244 699

-96 357

148 342

235 976

-87 064

148 912

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

Droit au bail

12 728

-6 018

6 710

12 754

-5 711

7 043

Logiciels

31

-25

6

33

-26

7

Autres immobilisations incorporelles

379

-325

54

373

-288

85

Total des immobilisations incorporelles

13 138

-6 368

6 770

13 159

-6 025

7 135

5.13. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle. — Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ».

 

5.13.1. Dettes envers les établissements de crédit :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Comptes à vue

90 286

98 767

Opérations de pension

40 220

1 788

Dettes rattachées

30

7

Dettes à vue envers les établissements de crédit

130 536

100 562

Emprunts et comptes à terme

2 008 935

2 452 206

Opérations de pension

0

0

Dettes rattachées

27 251

32 427

Dettes à termes envers les établissements de crédit

2 036 186

2 484 633

Total des dettes envers les établissements de crédit

2 166 722

2 585 194

 

Les dettes sur opérations avec le réseau BPCE s’élèvent à 887 259 milliers d’euros au 31 décembre 2013 (1 286 776 milliers d’euros au 31 décembre 2012).

 

5.13.2. Dettes envers la clientèle :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Comptes ordinaires créditeurs (à vue et à terme)

4 490 659

4 484 643

Livret A

799 377

703 123

Livret jeune

31 615

30 326

Livret ordinaires

732 980

760 489

PEL/CEL

911 534

853 624

Livret de développement durable

632 100

568 901

PEP

112 774

117 956

Autres comptes d'épargne à régime spécial

144 284

148 374

Dettes rattachées

2 270

1 109

Comptes d'épargne à régime spécial

3 366 934

3 183 902

A vue

0

0

A terme

0

0

Dettes rattachées

0

0

Opérations de pension

0

0

Autres dettes envers la clientèle

0

0

Total des dettes envers la clientèle

7 857 593

7 668 545

 

Les comptes à terme incluent notamment 63 228 milliers d’euros d’emprunts souscrits auprès de la SFEF (Société de Financement de l’Economie Française).

 

5.14. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ».

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Emprunts obligataires

0

0

Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables

1 220 929

1 061 689

Autres dettes représentées par un titre

164

276

Total

1 221 093

1 061 965

Dettes rattachées

11 958

9 081

Total des dettes représentées par un titre

1 233 051

1 071 046

 

5.15. Comptes de régularisation et passifs divers :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Comptes d'encaissement

120 663

218 477

Produits constatés d'avance

54 240

56 533

Charges à payer

21 710

5 354

Autres comptes de régularisation créditeurs

5 471

9 442

Comptes de régularisation - passif

202 084

289 806

Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres

5 000

7 387

Dépôt de garantie reçus

1 348

0

Créditeurs divers

52 286

69 396

Passifs divers liés à l'assurance

0

0

Passifs divers

58 634

76 783

Total des comptes de régularisation et passifs divers

260 718

366 589

 

Le Groupe Banque Populaire Val de France a procédé en 2013 à un transfert de la comptabilisation des portefeuilles d’avis de prélèvement et de LCR en comptabilité matière pour un montant 100 791 milliers millions d’euros.

 

5.16. Provisions :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2012

Dotations

Utilisation

Reprises non utilisées

Autres mouvementset Changement de méthode

31/12/2013

Provisions pour engagements sociaux

48 432

1 584

 

-2 631

985

48 370

Provisions pour activité d'épargne-logement

12 668

1 796

 

-535

 

13 929

Provisions pour engagements hors bilan

14 469

9 110

-28

-7 314

 

16 237

Provisions pour litiges

13 402

2 274

-10 238

-1 355

 

4 083

Provision pour assignations

3 164

2 274

 

-1 355

 

4 083

Provision pour redressement fiscal IS

9 822

 

-9 822

 

 

0

Provision pour redressement impôts et taxes

416

 

-416

 

 

0

Provisions pour risques et charges

27 057

5 609

-105

-6 142

 

26 419

Provision pour risque fiscal

20 105

4 373

 

-2 885

 

21 593

Risque RH (dont URSSAF)

3 323

1 236

 

-2 716

 

1 843

TVA sur immobilisations

1 478

 

-105

 

 

1 373

Autres provisions pour risques et charges

2 151

 

 

-541

 

1 610

Total des provisions

116 026

20 373

-10 371

-17 977

985

109 038

 

La Banque Populaire Val de France a utilisé les provisions de 9 822 et 416 milliers d’euros qu’elle avait dotées en 2012 au titre d’un contrôle fiscal portant sur les exercices 2009 et 2010.

 

5.16.1. Encours collectés au titre de l’épargne-logement :

— Encours de dépôts collectés :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Encours collectés au titre des plans d'épargne logement (PEL)

822 485

764 630

Nouveau PEL

240 700

111 717

PEL 3,50%

170 540

171 791

PEL 4,50%

181 783

231 723

PEL 3,60%

5 943

7 518

PEL 4,00%

11 606

14 069

PEL 4,25%

8 786

10 322

PEL 5,25%

62 868

69 996

PEL 6,00%

107 554

113 661

Ancien PEL et autres PEL SBE

32 705

33 833

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

89 049

93 849

Total des encours collectés au titre de l'épargne logement

911 534

858 479

(1) Chiffres au 30 novembre 2012

 

5.16.2. Encours de crédits octroyés au titre de l’épargne-logement :

— Encours de crédits octroyés :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Encours de crédits octroyés au titre des plans épargne logement

681 604

681 517

Encours de crédits octroyés au titre des comptes épargne logement

345 846

344 276

Total des encours de crédits octroyés au titre de l'épargne-logement

1 027 450

1 025 793

 

5.16.3. Provisions constituées au titre de l’épargne-logement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2012

Dotations / reprises

31/12/2013

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

11 208

1 540

12 748

Nouveau PEL

907

161

1 068

PEL 3,50%

587

-166

421

PEL 6,00%

6 230

1 383

7 613

Ancien PEL

3 483

162

3 645

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

1 460

-193

1 267

Provisions constituées au titre des crédits PEL

-23

-38

-61

Provisions constituées au titre des crédits CEL

23

-48

-25

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

0

-87

-87

Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement

12 668

1 261

13 929

 

5.17. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Dettes subordonnées à durée déterminée

0

0

Dettes subordonnées à durée indéterminée

0

0

Dettes supersubordonnées à durée indéterminée

0

0

Actions de préférence

0

0

Dépôts de garantie à caractère mutuel

17 460

18 531

Total

17 460

18 531

Dettes rattachées

0

0

Réévaluation de la composante couverte

0

0

Total des dettes subordonnees

17 460

18 531

 

Évolution des dettes subordonnées au cours de l’exercice :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2012

Emission

Remboursement

Autres mouvements

31/12/2013

Dettes subordonnées à durée déterminée

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

 

Dettes supersubordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

 

Actions de préférence

 

 

 

 

 

Dépôts de garantie à caractère mutuel

18 531

818

-1 889

 

17 460

Dettes rattachées

 

 

 

 

 

Réévaluation de l composante couverte

 

 

 

 

 

Total

18 531

818

-1 889

 

17 460

 

Les dépôts de garantie à caractère mutuel sont émis par les sociétés de caution mutuelle auprès de la clientèle de la Banque Populaire Val de France à hauteur 17 397 milliers d’euros.

 

5.18. Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis. — Le capital social du Groupe Banque Populaire Val de France s’élève à 354 565 milliers d’euros et est composé de parts sociales détenues par les sociétaires de la Banque Populaire Val de France ainsi que des sociétés de caution mutuelle SOCAMA Val de France et SOCAMI Val de France

 

Les certificats coopératifs d’investissements émis par la Banque Populaire Val de France (100 millions d’euros au 31 décembre 2012) ont été annulés suite à leur rachat dans le cadre des opérations de simplification du Groupe BPCE décrites en note 1.

 

5.19. Variation des gains et pertes directement comptabilisés en capitaux propres :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Résultat net

68 929

60 719

Ecarts de réévaluation sur passif social

6 086

0

Effet d'impôt des écarts de réévaluation sur passif social

-2 070

0

OCI sur passifs sociaux

4 016

0

Ecarts de conversion

0

0

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

8 617

-32 445

Variation de valeur de la période affectant les capitaux propres

8 617

-32 445

Variation de valeur de la période rapportée au résultat

0

0

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

1 273

-1 166

Variation de valeur de la période affectant les capitaux propres

1 273

-1 166

Variation de valeur de la période rapportée au résultat

0

0

Impôts

863

-1 710

Gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres (nets d'impôts)

14 769

-35 321

Résultat net et gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres

83 698

25 398

Part du groupe

83 698

25 398

Participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires)

0

0

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Brut

Impôt

Net

Brut

Impôt

Net

Ecarts de réévaluation sur passif social

6 086

-2 070

4 016

0

0

0

Ecarts de conversion

0

0

0

0

0

0

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

8 617

1 302

9 919

-32 445

2 112

-34 557

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

1 273

-439

834

-1 166

-402

-764

Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

0

0

0

0

0

0

Total des gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres

15 976

-1 207

14 769

-33 611

1 710

-35 321

Part du groupe

15 976

-1 207

14 769

-33 611

1 710

-35 321

Participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires)

0

0

0

0

0

0

 

Note 6. – Notes relatives au compte de résultat.

 

6.1. Intérêts, produits et charges assimilés. — Ce poste enregistre les intérêts calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif des actifs et passifs financiers évalués au coût amorti, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille d’actifs détenus jusqu’à l’échéance, les dettes représentées par un titre et les dettes subordonnées.

 

Il enregistre également les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers disponibles à la vente et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Prêts et créances avec la clientèle

373 796

-122 476

251 320

388 756

-130 906

257 851

Opérations avec la clientèle (hors régime spécial)

375 057

-58 180

316 877

390 263

-61 333

328 931

Prêts et comptes à terme à régime spécial

-1 261

-64 296

-65 557

-1 507

-69 573

-71 080

Prêts et créances avec les établissements de crédit

31 765

-50 210

-18 445

31 314

-70 476

-39 162

Opérations de location-financement

0

0

0

0

0

0

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

 

-28 505

-28 505

 

-34 095

-34 095

Instruments dérivés de couverture

26 801

-25 804

997

43 604

-41 776

1 828

Actifs financiers disponibles à la vente

16 142

0

16 142

22 939

0

22 939

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

0

0

0

9 645

0

9 645

Actifs financiers dépréciés

3 794

0

3 794

3 559

0

3 559

Autres produits et charges d'intérêts

0

0

0

0

0

0

Total des produits et charges d'intérêts

452 298

-226 995

225 303

499 817

-277 252

222 565

 

Les produits d’intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 10 173 milliers d’euros (9 318 milliers d’euros en 2012) au titre de la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations.

 

Les charges d’intérêts sur les comptes d’épargne à régime spécial comprennent 1 261 milliers d’euros au titre de la dotation nette à la provision épargne logement (1 507 milliers d’euros au titre de l’exercice 2012).

 

6.2. Produits et charges de commissions. — Les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché.

 

Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le Groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle.

 

En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations interbancaires et de trésorerie

420

-128

292

431

-690

-259

Opérations avec la clientèle

79 685

-214

79 471

72 586

-542

72 044

Prestation de services financiers

15 345

-1 022

14 323

12 427

-1 264

11 163

Vente de produits d'assurance vie

29 695

 

29 695

39 466

 

39 466

Moyens de paiement

37 523

-20 734

16 789

41 179

-24 870

16 309

Opérations sur titres

8 777

-3 193

5 584

8 915

-2 877

6 038

Activités de fiducie

0

0

0

0

0

0

Opérations sur instruments financiers et de hors-bilan

9 579

-1 957

7 622

10 676

-2 266

8 410

Autres commissions

9 332

0

9 332

1 344

0

1 344

Total des commissions

190 356

-27 248

163 108

187 024

-32 509

154 515

 

6.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat. — Ce poste enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments.

 

La ligne « Résultat sur opérations de couverture » comprend la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro-couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Résultats sur instruments financiers de transaction

7 363

3 305

Résultats sur instruments financiers à la juste valeur par résultat sur option

-1 524

2 037

Résultats sur opérations de couverture

807

1 215

Inefficacité de la couverture de juste valeur

807

1 215

Variation de juste valeur de l'instrument de couverture

-13 445

26 400

Variation de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

14 252

-25 185

Inefficacité de la couverture de flux de trésorerie

0

0

Inefficacité de la couverture d'investissements nets en devises

0

0

Résultats sur opérations de change

369

390

Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

7 015

6 947

 

6.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente. — Ce poste enregistre les dividendes des titres à revenu variable, les résultats de cession des actifs financiers disponibles à la vente et des autres actifs financiers non évalués à la juste valeur, ainsi que les pertes de valeur des titres à revenu variable enregistrées en raison d’une dépréciation durable.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Résultats de cession

4 179

2 710

Dividendes reçus

5 509

3 138

Dépréciation durable des titres à revenu variable

-527

-60

Total des gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

9 161

5 788

 

L’application automatique des indices de pertes de valeur sur titres cotés repris au paragraphe 5.4 n’a pas entraîné de nouvelle dépréciation significative en 2013.

 

6.5. Produits et charges des autres activités. — Figurent notamment dans ce poste :

— les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ;

— les produits et charges liés à l’activité d’assurance (en particulier les primes acquises, les charges de prestation et les variations de provisions techniques des contrats d’assurance) ;

— les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ;

— les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés).

 

En milliers d'euros

Exercice 2013

Exercice 2012

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Produits et charges des activités d'assurance

0

0

0

0

0

0

Produits et charges sur activités immobilières

1 592

0

1 592

2 107

0

2 107

Produits et charges sur opérations de location

0

0

0

0

0

0

Produits et charges sur immeubles de placement

0

-99

-99

0

-119

-119

Quote-part réalisée sur opérations faites en commun

1 874

-2 338

-464

2 089

-1 762

327

Charges refacturées et produits rétrocédés

249

0

249

145

-1

144

Autres produits et charges divers d'exploitation

471

-655

-184

3 001

-1 050

1 951

Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation

0

-3 551

-3 551

181

0

181

Autres produits et charges d'exploitation bancaire

2 594

-6 544

-3 950

5 416

-2 812

2 604

Total des produits et charges des autres activités

4 185

-6 643

-2 457

7 523

-2 931

4 592

 

6.6. Charges générales d’exploitation. — Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages au personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Charges de personnel

-146 353

-147 684

Impôts et taxes

-10 052

-10 169

Services extérieurs

-88 248

-84 410

Autres charges

-5

0

Autres frais administratifs

-98 305

-94 579

Total des charges générales d'exploitation

-244 658

-242 263

 

La décomposition des charges de personnel est présentée dans la note 8.1.

 

Le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel pour un montant de 1  838 milliers d’euros.

 

6.7. Coût du risque. — Ce poste enregistre la charge nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit, qu’il s’agisse de dépréciations individuelles ou de dépréciations constituées sur base de portefeuilles de créances homogènes.

 

Il porte aussi bien sur les prêts et créances que sur les titres à revenu fixe supportant un risque avéré de contrepartie. Les pertes liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance d’établissements de crédit figurent également dans ce poste.

 

— Coût du risque de la période :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions

-34 534

-28 226

Récupérations sur créances amorties

1 104

1 019

Créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations

-5 379

-4 154

Total coût du risque

-38 808

-31 361

 

— Coût du risque de la période par nature d’actifs :

 

En milliers d'euros

Exercice 2013

Exercice 2012

Opérations interbancaires

0

0

Opérations avec la clientèle

-39 770

-30 481

Autres actifs financiers

962

-880

Total coût du risque

-38 808

-31 361

 

6.8. Gains et pertes sur autres actifs. — Ce poste comprend les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

-1 023

-209

Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées

0

0

Autres

0

0

Total des gains ou pertes sur autres actifs

-1 023

-209

 

6.9. Impôts sur le résultat :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Impôts courants

-35 790

-39 145

Impôts différés

1 119

-6 455

Impôts sur le résultat

-34 671

-45 600

 

Rapprochement entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Résultat net (part du groupe)

68 929

60 719

Variations de valeur des écarts d'acquisition

0

0

Part des intérêts minoritaires dans les sociétés consolidées

0

0

Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

0

0

Impôts

-34 671

-45 600

Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d'acquisition (A)

103 600

106 319

Taux d'imposition de droit commun français (B)

38,00%

36,10%

Charge (produit) d'impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B)

39 368

38 381

Effet de la variation des impôts différés non constatés

-10

0

Effet des différences permanentes

-1 989

-3 203

Impôts à taux réduit et activités exonérées

0

0

Différence de taux d'impôts sur les revenus taxés à l'étranger

0

0

Impôts sur exercices antérieurs, crédits d'impôts et autres impôts

6 440

-4 981

Provisions à caractère d'impôt

-12 491

9 298

Autres éléments

2 188

6 105

Impôts sur le résultat

34 671

45 600

Taux effectif d'impôt (charge d'impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable)

33,47%

42,89%

 

Malgré la hausse de 5% à 10,7% du taux du prélèvement exceptionnel pour un montant de 1 867 milliers d’euros, et la mise en place de la taxation à 3% des distributions pour un montant de 1 807 milliers d’euros, la charge d’impôt au titre de l’exercice 2013 bénéficie de la récupération d’impôt sur les reprises de provision comptabilisées en 2012 et 2013 et doublement taxées du fait du redressement fiscal.

 

Note 7. – Expositions aux risques et ratios réglementaires.

 

7.1. Gestion du capital et adéquation des fonds propres. — Le Groupe est soumis au respect de la réglementation prudentielle française qui transpose en droit français les directives européennes « Adéquation des fonds propres des entreprises d’investissement et des établissements de crédit » et « Conglomérats financiers ».

 

Depuis le 1er janvier 2008, les méthodes de calcul dites « Bâle II » du ratio de solvabilité sont définies par l’arrêté du 20 février 2007 du Ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie comme le rapport entre les fonds propres prudentiels globaux et la somme :

— des exigences de fonds propres au titre du risque de crédit calculées en utilisant l’approche standard ou l’approche des notations internes selon l’entité du Groupe concernée ;

— des exigences de fonds propres au titre de la surveillance prudentielle des risques de marché et du risque opérationnel.

 

Les fonds propres prudentiels sont déterminés conformément au Règlement no 90-02 du Comité de la réglementation bancaire et financière du 23 février 1990 relatif aux fonds propres.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Capitaux propres - part du groupe

1 398 662

1 738 164

Intérêts minoritaires

 

 

Emissions de Tier 1 hybrides

 

 

Retraitements prudentiels (yc écarts d'acquisitions et immobilisations incorporelles)

-5 909

-5 940

Fonds propres de base (Tier 1) avant déduction

1 392 753

1 732 224

Fonds propres complémentaires (Tier 2) avant déduction

62 519

57 939

Déductions des fonds propres

-600 559

-699 982

Dont déduction des fonds propres de base

-538 040

-642 043

Dont déduction des fonds propres complémentaires

-62 519

-57 939

Dont déduction du total des fonds propres

 

 

Fonds propres prudentiels

854 713

1 090 181

 

Les fonds propres prudentiels sont répartis en deux catégories auxquelles sont apportées un certain nombre de déductions.

 

Les fonds propres de base (Tier 1) sont déterminés à partir des capitaux propres comptables du Groupe, hors gains ou pertes latents ou différés filtrés, augmentés des intérêts minoritaires, des émissions de Tier 1 hybrides (principalement des dettes subordonnées à durée indéterminée) et déduction faite des écarts d’acquisition et des immobilisations incorporelles.

 

Certains éléments de fonds propres de base sont plafonnés. Notamment, les instruments hybrides et les intérêts minoritaires, pris ensemble, ne peuvent représenter plus de 50 % des fonds propres de base.

 

Les fonds propres complémentaires (Tier 2) sont subdivisés en deux niveaux :

— les fonds propres complémentaires de premier niveau correspondent à des dettes subordonnées à durée indéterminée et à certains instruments financiers ;

— les fonds propres complémentaires de second niveau incluent notamment des dettes subordonnées à long terme et certaines actions de préférence. Une décote de 20 % est appliquée à tous les instruments de dettes subordonnées de maturité inférieure à cinq ans.

 

Les fonds propres complémentaires ne sont pris en compte que dans la limite de 100 % du montant des fonds propres de base. Les fonds propres complémentaires de deuxième niveau ne peuvent être retenus que dans la limite de 50 % des fonds propres de base.

 

Les déductions des fonds propres sont principalement composées des éléments de fonds propres (participations et créances subordonnées) dans les entités du secteur bancaire dont le Groupe détient plus de 10 % du capital ou les participations du secteur bancaire mises en équivalence. Ces déductions sont imputées à parité entre les fonds propres de base et les fonds propres complémentaires.

 

En application de l’arrêté ministériel du 20 février 2007, le Groupe est tenu de respecter en permanence un ratio de solvabilité au moins égal à 8 %.

 

Au cours de l’année 2013, le Groupe Banque Populaire Val de France a respecté les ratios prudentiels de solvabilité.

 

7.2. Risque de crédit et risque de contrepartie. — Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont également présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes.

 

7.2.1. Mesure et gestion du risque de crédit. — Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie.

 

Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés.

 

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.2.2. Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie. — Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du Groupe Banque Populaire Val de France au risque de crédit. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers.

 

(En milliers d'euros)

Encours sains

Encours douteux

Dépréciations et provisions

Encours net31/12/2013

Encours sains

Encours douteux

Dépréciations et provisions

Encours net31/12/2012

Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable)

72 543

0

0

72 543

110 083

0

0

110 083

Instruments dérivés de couverture

48 078

0

0

48 078

65 974

0

0

65 974

Actifs financiers disponibles à la vente (hors titres à revenu variable)

203 269

0

0

203 269

207 913

10 000

-855

217 058

Opérations interbancaires

1 390 082

218

0

1 390 300

1 776 357

218

0

1 776 575

Opérations avec la clientèle

9 757 038

465 739

-228 702

9 994 075

9 775 102

410 933

-221 786

9 964 249

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres actifs

838

3 208

-1 606

2 440

639

4 872

-2 677

2 834

Exposition des engagements au bilan

11 471 847

469 165

-230 308

11 710 704

11 936 068

426 023

-225 318

12 136 773

Garanties financières données

458 685

43 634

-14 732

487 587

525 835

39 669

-13 487

552 017

Engagements par signature

714 756

4 459

-1 505

717 710

670 833

2 887

-982

672 738

Exposition des engagements par signature et des garanties financières données

1 173 441

48 093

-16 237

1 205 297

1 196 668

42 556

-14 469

1 224 754

Exposition globale au risque de crédit

12 645 288

517 258

-246 545

12 916 001

13 132 735

468 579

-239 787

13 361 527

 

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.2.3. Dépréciations et provisions pour risque de crédit :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2012

Dotations

Reprises non utilisées

Reprises utilisées

Autres variations

31/12/2013

Actifs financiers disponibles à la vente

855

0

-855

0

0

0

Opérations interbancaires

0

0

0

0

0

0

Opérations avec la clientèle

221 787

71 968

-41 930

-23 093

-30

228 702

Actifs financiers détenus jusqu'à échéance

0

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

2 677

55

-1 127

0

1

1 606

Dépréciations déduites de l'actif

225 319

72 023

-43 912

-23 093

-30

230 308

Provisions sur engagements hors bilan

14 469

9 110

-7 314

-28

0

16 237

Total des dépréciations et provisions pour risque de crédit

239 788

81 133

-51 226

-23 121

-30

246 545

 

7.2.4. Actifs financiers présentant des impayés. — Les actifs présentant des arriérés de paiement sont des actifs financiers sains présentant des incidents de paiement.

 

À titre d’exemple :

— un instrument de dette peut présenter un arriéré lorsque l’émetteur obligataire ne paie plus son coupon ;

— un prêt est considéré comme étant en arriéré de paiement si une des échéances ressort comptablement impayée ;

— un compte ordinaire débiteur déclaré sur la ligne « Prêts et avances » est considéré comme étant en arriéré de paiement si l’autorisation de découvert, en durée ou en montant, est dépassée à la date de l’arrêté.

 

Les montants présentés dans le tableau ci-dessous n’incluent pas les impayés techniques, c’est-à-dire notamment les impayés résultant d’un décalage entre la date de valeur et la date de comptabilisation au compte du client.

 

Les actifs présentant des arriérés de paiement (capital restant dû et intérêts courus pour les crédits et montant total du découvert pour les comptes ordinaires) se répartissent par ancienneté de l’arriéré de la façon suivante :

 

(En milliers d'euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Total des encours31/12/2013

< ou = 90 jours

> 90 jours et <=180 jours

> 180 jours et <=1 an

> 1 an

Instruments de dettes

0

0

0

0

0

Prêts et avances

69 175

2 567

0

0

71 741

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

Total

69 175

2 567

0

0

71 741

 

 

(En milliers d'euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Total des encours31/12/2012

< ou = 90 jours

> 90 jours et <=180 jours

> 180 jours et <=1 an

> 1 an

Instruments de dettes

3 276

0

0

0

3 276

Prêts et avances

76 962

11 164

8 225

989

97 340

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

Total

80 238

11 164

8 225

989

100 616

 

7.2.5. Mécanismes de réduction du risque de crédit : actifs obtenus par prise de possession de garantie. — La valeur comptable des actifs (titres, immeubles, etc…) obtenus par une prise de garantie ou une mobilisation d’autres formes de rehaussement de crédit s’élève à 8 050 503 milliers d’euros au 31 décembre 2013 contre 7 367 358 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

 

7.3. Risque de marché. — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment :

— les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ;

— les cours de change ;

— les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ;

— et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles.

 

Les systèmes de mesures et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques.

L’information relative à la gestion des risques de marché requise par la norme IFRS 7 est présentée dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.4. Risque de taux d’intérêt global et risque de change. — Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêt. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change.

 

La gestion du risque de taux d’intérêt global et la gestion du risque de change sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.5. Risque de liquidité. — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné.

 

Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

Échéances par durée restant à courir. — Le tableau ci-dessous présente les montants par date d’échéance contractuelle.

 

Les instruments financiers en valeur de marché par résultat relevant du portefeuille de transaction, les actifs financiers disponibles à la vente à revenu variable, les encours douteux, les instruments dérivés de couverture et les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont positionnés dans la colonne « Non déterminé ». En effet, ces instruments financiers sont :

— soit destinés à être cédés ou remboursés avant la date de leur maturité contractuelle ;

— soit destinés à être cédés ou remboursés à une date non déterminable (notamment lorsqu’ils n’ont pas de maturité contractuelle) ;

— soit évalués au bilan pour un montant affecté par des effets de revalorisation.

 

Les intérêts courus non échus sont présentés dans la colonne « inférieur à 1 mois ».

 

Les montants présentés sont les montants contractuels hors intérêts prévisionnels.

 

En milliers d'euros

Non déterminé, dont écart de normes

0 à 1 mois

1 à 3 mois

3 à 12 mois

1 à 2 ans

2 à 5 ans

> 5 ans

Indéterminé

Total

Caisse, banques centrales

 

175 153

 

 

 

 

 

 

175 153

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - transaction

18 044

 

 

 

 

 

 

 

18 044

Instruments dérivés détenus à des fins de transaction

18 044

 

 

 

 

 

 

 

18 044

Titres détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Autres actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - sur option

 

3 414

4 032

18 375

17 945

10 733

 

 

54 499

Titres à la juste valeur par le biais du compte de résultat

 

3 414

4 032

18 375

17 945

10 733

 

 

54 499

Autres actifs financiers désignés à la juste valeur par le biais du compte de résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Instruments dérivés de couverture

48 078

 

 

 

 

 

 

 

48 078

Instruments financiers disponibles à la vente

 

12 253

14 609

28 183

13 364

82 332

43 530

927 618

1 121 889

Instruments financiers disponibles à la vente - Titres de participation AFS

 

 

 

 

 

 

 

892 109

892 109

Instruments financiers disponibles à la vente - Autres titres AFS

 

12 253

14 609

28 183

13 364

82 332

43 530

35 509

229 780

Autres actifs financiers disponibles à la vente

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Prêts et créances sur les établissements de crédit

 

117 236

686 758

193 512

242 305

83 250

67 021

218

1 390 300

Prêts et créances sur la clientèle

 

659 630

205 262

840 137

 

3 472 043

4 817 005

 

9 994 077

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Actifs financiers détenus jusqu'a l'échéance

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Actifs financiers par échéance

66 122

967 686

910 661

1 080 207

273 614

3 648 358

4 927 556

927 836

12 802 040

Banques centrales

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat - transaction

23 432

 

 

 

 

 

 

 

23 432

Instruments dérivés détenus à des fins de transaction

23 432

 

 

 

 

 

 

 

23 432

Titres émis à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Autres passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Titres vendus à découvert

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat - sur option

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Titres émis à la juste valeur par le biais du compte de résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Autres passifs financiers désignés à la juste valeur par le biais du compte de résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Instruments dérivés de couverture

15 571

 

 

 

 

 

 

 

15 571

Dettes envers les établissements de crédit

 

184 604

140 431

459 082

420 463

710 332

251 810

 

2 166 722

Dettes envers la clientèle

 

6 010 278

110 439

368 341

 

1 133 973

234 562

 

7 857 593

Dettes subordonnées

 

63

 

 

 

 

17 397

 

17 460

Dettes représentées par un titre

 

115 126

204 784

291 436

79 102

127 370

415 233

 

1 233 051

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Passifs financiers par échéance

39 003

6 310 071

455 654

1 118 859

499 565

1 971 675

919 002

0

11 313 829

Engagements de financements donnés en faveur des Ets de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Engagements de financements donnés en faveur de la clientèle

 

425 856

13 027

100 888

 

15 331

164 113

 

719 215

Total engagements de financements donnes

 

425 856

13 027

100 888

0

15 331

164 113

0

719 215

Engagements de garantie en faveur des Ets de crédit

 

 

 

 

 

 

1 859

 

1 859

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

 

2 900

2

6 565

6 523

6 750

15 989

461 457

500 186

Engagements de garantie sur titres

 

274

 

 

 

 

 

 

274

Total engagements de garantie donnes

 

3 174

2

6 565

6 523

6 750

17 848

461 457

502 319

 

Note 8. – Avantages au personnel.

 

8.1. Charges de personnel :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Salaires et traitements

-76 971

-77 880

Dont charge représentée par des paiements sur base d'actions

0

0

Charges des régimes à prestations et cotisations définies

-11 038

-11 960

Autres charges sociales et fiscales

-32 994

-34 452

Impôts et taxes liés aux rémunérations

-12 256

-11 131

Intéressement et participation

-13 094

-12 261

Total des charges de personnel

-146 353

-147 684

 

8.2. Engagements sociaux. — Le Groupe Banque Populaire Val de France accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux :

— Le régime de retraite des Banques Populaires, géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR), concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993 ;

 

Les régimes de retraite gérés par la CARBP sont partiellement couverts par une couverture assurancielle, intervenant d’une part au titre des rentes versées au profit de bénéficiaires ayant dépassé un âge de référence et d’autre part au titre des engagements relatifs à des bénéficiaires d’âge moins élevé.

 

Les rentes des bénéficiaires ayant dépassé cet âge de référence sont gérées dans le cadre de l’actif général retraite de l’organisme assureur. Cet actif général est dédié aux engagements retraite de cet assureur et a une composition adaptée à des échéances de paiement à la fois longues et tendanciellement prévisibles. Sa composition est très majoritairement obligataire afin de permettre à l’assureur de mettre en œuvre la garantie en capital qu’il est contraint de donner sur un actif de ce type. Le pilotage actif/passif sur ce fond est de la responsabilité de l’assureur.

 

Les autres engagements sont gérés dans le cadre d’un fonds diversifié constitutif d’une gestion en unités de compte, c’est-à-dire sans garantie particulière apportée par l’assureur. La gestion en est effectuée selon une allocation stratégique toujours majoritairement tournée vers les produits de taux (60%, dont plus de 80% en obligations d’Etat) mais largement ouverte aux actions (40%). Cette allocation est déterminée de manière à optimiser les performances attendues du portefeuille, sous contrainte d’un niveau de risque piloté et mesuré sur de nombreux critères. Les études actif/passif correspondantes sont reconduites chaque année et présentées au comité de suivi et au comité de gestion des régimes. L’allocation relativement dynamique retenue est permise à la fois par l’horizon d’utilisation des sommes, ainsi que par les mécanismes de régulation propres au pilotage financier du dispositif. Les actifs du fonds n’intègrent pas de produits dérivés.

— Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

— Autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme.

 

8.2.1. Analyse des actifs et passifs sociaux inscrits au bilan :

 

(En milliers d'euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

31/12/2013

Compléments de retraite CAR

Autres régimes de retraite

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Dette actuarielle

48 577

353

48 930

15 204

5 015

69 149

Juste valeur des actifs du régime

-14 641

-480

-15 121

-5 785

0

-20 906

Juste valeur des droits à remboursement

0

0

0

0

0

0

Effet du plafonnement d'actifs

0

0

0

0

 

0

Solde net au bilan

33 936

-127

33 809

9 419

5 015

48 243

Engagements sociaux passifs

33 936

0

33 936

9 419

5 015

48 370

Engagements sociaux actifs

 

127

127

0

0

127

 

8.2.2. Variation des montants comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d'euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Exercice 2013

Compléments de retraite CAR

Autres régimes de retraite

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Dette actuarielle en début de période

51 228

419

51 647

17 648

5 198

74 493

Coût des services rendus

0

0

0

1 012

350

1 362

Coût des services passés

0

0

0

0

0

0

Coût financier

1 552

8

1 560

519

145

2 224

Prestations versées

-1 947

-77

-2 024

-1 210

-246

-3 479

Autres

0

10

10

61

-432

-361

Variations comptabilisées en résultat

-395

-59

-454

382

-183

-255

Ecarts de réévaluation - Hypothèses démographiques

0

0

0

-81

 

-81

Ecarts de réévaluation - Hypothèses financières

-1 338

-4

-1 342

-1 817

 

-3 159

Ecarts de réévaluation - Effets d'expérience

-918

-3

-921

-929

 

-1 850

Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables

-2 256

-7

-2 263

-2 826

 

-5 089

Ecarts de conversion

0

0

0

0

0

0

Variations de périmètre

0

0

0

0

0

0

Autres

0

0

0

0

0

0

Dette actuarielle calculée en fin de période

48 577

353

48 930

15 204

5 015

69 149

 

 

(En milliers d'euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Exercice 2013

Compléments de retraite CAR

Autres régimes de retraite

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Juste valeur des actifs en début de période

13 360

455

13 815

5 246

19 061

Produit financier

400

7

407

141

548

Cotisations reçues

0

0

0

1 200

1 200

Versées par l'employeur

0

0

0

1 200

1 200

Versées par les bénéficiaires

0

0

0

0

0

Prestations versées

-103

-99

-202

-815

-1 017

Autres

0

116

116

0

116

Dont écarts actuariels sur avantages à long terme

0

116

116

0

116

Variations comptabilisées en résultat

297

24

321

526

847

Ecarts de réévaluation - Rendement des actifs du régime

984

1

985

13

998

Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables

984

1

985

13

998

Ecarts de conversion

0

0

0

0

0

Variations de périmètre

0

0

0

0

0

Autres

0

0

0

0

0

Juste valeur des actifs en fin de période

14 641

480

15 121

5 785

20 906

 

Ecarts de réévaluation sur les régimes postérieurs à l'emploi :

— Dette actuarielle :

 

(En milliers d'euros)

Compléments de retraite et autres régimes - CAR

Autres régimes de retraite

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Exercice 2013

Ecarts de réévaluation cumulés en début de période

9 634

0

9 634

-2 330

7 305

Ecarts de réévaluation générés sur l'exercice

-2 256

-7

-2 263

-2 826

-5 089

Ecarts de réévaluation cumulés en fin de période

7 378

-7

7 371

-5 156

2 216

 

— Actifs du régime :

 

(En milliers d'euros)

Compléments de retraite et autres régimes - CAR

Autres régimes de retraite

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Exercice 2013

Ecarts de réévaluation cumulés en début de période

640

0

640

392

1 032

Dont écarts actuariels

640

0

640

329

969

Dont effet du plafonnement d'actif

0

0

0

0

0

Ecarts de réévaluation générés sur l'exercice

984

1

985

-50

935

Ajustements de plafonnement des actifs

0

0

0

0

0

Ecarts de réévaluation cumulés en fin de période

1 624

1

1 625

342

1 967

Dont écarts actuariels

0

0

0

0

0

Dont effet du plafonnement d'actif

0

0

0

0

0

 

Les rendements des actifs des régimes sont calculés en appliquant le même taux d’actualisation que sur le passif brut. L’écart entre le rendement réel à la clôture et ce produit financier ainsi calculé est un écart de réévaluation enregistré pour les avantages postérieurs à l’emploi en capitaux propres (autres éléments de résultat global).

 

8.2.3. Charge actuarielle des régimes à prestations définies. — Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ».

 

En milliers d'euros

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Exercice 2013

Compléments de retraite et autres régimes - CAR

Autres régimes de retraite

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Coût des services rendus

0

0

0

1 012

350

1 362

Coût des services passés

0

0

0

0

0

0

Coût financier

1 552

8

1 560

519

145

2 224

Produit financier

 

 

0

 

 

0

Prestations versées

-1 947

-77

-2 024

-1 210

-246

-3 479

Cotisations reçues

 

 

0

 

 

0

Ecarts de réévaluation sur avantages à long terme

 

 

0

 

 

0

Autres

0

10

10

61

-432

-361

Total de la charge de l'exercice

-395

-59

-454

382

-183

-255

 

8.2.4. Principales hypothèses actuarielles :

 

 

Exercice 2013

Exercice 2012

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Compléments de retraite CAR

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Compléments de retraite CAR

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Taux d'actualisation

2,98%

1,97%

3,08%

2,76%

3,00%

2,01%

2,90%

2,70%

Taux d'inflation

1,90%

1,90%

1,90%

1,90%

2,00%

3,12%

2,44%

NC

Duration

14

7

15

12

16

NC

NC

NC

 

Les tables de mortalité utilisées sont :

— TF00/02 pour les IFC, médailles et autres avantages ;

— TGH TGF 05 pour la CAR ;

Le taux d’actualisation utilisé est un taux « Euro corporate composite AA ».

 

8.2.5. Sensibilité de la dette actuarielle aux variations des principales hypothèses et autres informations. — Au 31 décembre 2013, une baisse de 1 % du taux d’actualisation aurait les impacts suivants sur la dette actuarielle :

— Hausse de 16 % au titre du régime de complément de retraite de la Caisse Autonome de Retraite (CAR), soit environ 7 600 milliers d’euros ;

Une hausse de 1 % du taux d’actualisation aurait les impacts suivants sur la dette actuarielle :

— Baisse de 12 % au titre du régime CAR, soit environ 6 100 milliers d’euros ;

 

Note 9. – Information sectorielle.

 

Le Groupe Banque Populaire Val de France exerçant l’essentiel de ses activités dans le secteur de la Banque commerciale et Assurance, la production des tableaux détaillés n’est pas nécessaire.

 

L’analyse géographique des indicateurs sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités. Le Groupe Banque Populaire Val de France réalise ses activités en France.

 

Note 10. – Engagements.

 

10.1. Engagements de financement. — Le montant communiqué correspond à la valeur nominale de l’engagement donné.

 

 

31/12/2013

31/12/2012

Engagements de financement donnés en faveur

719 215

673 720

Des établissements de crédit

0

0

De la clientèle

719 215

673 720

Ouvertures de crédit confirmées

711 368

639 992

Ouvertures de crédit documentaires

5 957

5 378

Autres engagements

1 890

28 350

Engagements de financement reçus

652 500

672 500

D'établissements de crédit

652 500

672 500

De la clientèle

0

0

 

10.2. Engagements de garantie. — Le montant communiqué correspond à la valeur nominale de l’engagement donné.

 

 

31/12/2013

31/12/2012

Engagements de garantie donnés

502 319

565 504

D'ordre des établissements de crédit

1 859

1 859

D'ordre de la clientèle

500 186

563 645

Engagements sur titres

274

0

Engagements de garantie reçus :

1 545 460

1 505 305

D'établissement de crédit

1 449 660

1 419 478

De la clientèle

95 526

85 827

Engagements sur titres

274

0

 

Les engagements de garantie donnés incluent les engagements par signature ainsi que les instruments financiers donnés en garantie.

 

Les instruments financiers donnés en garantie incluent notamment les créances affectées en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement. Des informations détaillées sur ces instruments et sur les dispositifs concernés sont présentés en note 12.

 

Note 11. – Transactions avec les parties liées.

 

Les parties liées au Groupe Banque Populaire Val de France sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, BPCE, les centres informatiques et les principaux dirigeants du Groupe.

 

11.1. Transactions avec les sociétés consolidées. — Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du Groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminés en consolidation.

 

La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée dans le périmètre de consolidation du Groupe (cf. note 13).

 

Dans ces conditions, sont renseignées ci-après les opérations réciproques avec :

— L’organe central BPCE ;

— Les entités sur lesquelles le Groupe exerce un contrôle conjoint (consolidation par intégration proportionnelle) pour la part non éliminée en consolidation (co-entreprises) ;

— Les entités sur lesquelles le Groupe exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées)

— Les entités contrôlées par les Banques Populaires prises dans leur ensemble.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Sociétés-mères avec contrôle conjoint

Co-entreprises

Autres

Sociétés-mères avec contrôle conjoint

Co-entreprises

Autres

Actifs : prêts et avances

473 033

0

547

771 136

0

557

Instruments de capitaux propres

750 674

18 000

9 575

923 071

18 000

0

Autres créances

172 577

0

0

212 032

0

0

Total des actifs

1 396 284

18 000

10 122

1 906 239

18 000

557

Passifs : dépôts

919 908

0

0

1 194 422

0

0

Autres passifs financiers

20 180

0

0

228 422

0

0

Autres passifs

0

0

0

5 605

0

0

Total des passifs

940 088

0

0

1 428 449

0

0

Charges d'intérêts

-16 594

0

0

-80 079

0

0

Honoraires et commissions

-80

0

-3 160

-5 021

 

-3 942

Total des charges

-16 674

0

-3 160

-85 100

0

-3 942

Produits d'intérêts

18 323

0

0

75 174

0

0

Honoraires et commissions

32

0

0

1 120

0

0

Produits de dividendes

0

0

0

0

511

0

Total des produits

18 355

0

0

76 294

511

0

Garantie émises

0

0

0

70 165

0

0

Garantie reçues

652 500

0

0

679 556

0

0

Total des engagements

652 500

0

0

749 721

0

0

(1) Natixis n’est plus une partie liée suite à l’opération de rachat, en vue de leur annulation, par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne des CCI détenus par Natixis (note 1.3.1).

 

11.2. Transactions avec les dirigeants. — Les principaux dirigeants sont les membres du conseil d’administration de la Banque Populaire Val de France.

 

Rémunérations des dirigeants mandataires sociaux. — Les rémunérations versées en 2013 s’élèvent à 563 milliers d’euros (569 milliers d’euros en 2012), réparties comme suit entre les différentes catégories fixées au paragraphe 16 de la norme IAS 24 :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Avantages à court terme

563

569

Avantages postérieurs à l’emploi

 

 

Avantages à long terme

 

 

Indemnités de fin de contrat de travail

 

 

Paiements en actions

 

 

Total

563

569

 

Autres transactions avec les dirigeants mandataires sociaux :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Montant global des prêts accordés

30 018

31 194

Montant global des garanties accordées

1 333

1 330

 

Note 12. – Actifs financiers transférés, autres actifs financiers donnés en

garantie et actifs reçus en garantie dont l’entité peut disposer.

 

Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs financiers donnes en garantie

 

 

Prêts de titres "secs"

Pensions

Actifs cédés ou affectés en garantie

Titrisations

Total

Valeur Nette comptable

Valeur Nette comptable

Valeur Nette comptable

Valeur Nette comptable

Juste Valeur

Valeur Nette comptable

Actifs financiers donnés en garantie

 

 

 

 

 

 

Titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

Titres à revenu variable

 

 

 

 

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés

0

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

0

0

0

0

0

0

Titres à revenu fixe

49 497

0

0

0

0

49 497

Titres à revenu variable

0

0

0

0

0

0

Titres à la juste valeur sur option par résultat

49 497

0

0

0

0

49 497

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

49 497

0

0

0

0

49 497

Instruments dérivés de couverture

0

0

0

0

0

0

Titres à revenu fixe

19 822

35 000

0

0

0

54 822

Titres de participation

0

0

0

0

0

0

Autres titres à revenu variable

0

0

0

0

0

0

Titres disponibles à la vente

19 822

35 000

0

0

0

54 822

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers disponibles à la vente

19 822

35 000

0

0

0

54 822

Prêts et créances sur les établissements de crédit

0

0

0

0

0

0

Prêts et créances sur la clientèle

0

0

4 262 049

0

0

4 262 049

Titres assimilés à des prêts et créances sur les établissements de crédit

0

10 132

0

0

0

10 132

Titres assimilés à des prêts et créances sur la clientèle

0

0

0

0

0

0

Prêts et créances

0

10 132

4 262 049

0

0

4 272 181

Effets publics et assimilés

0

0

0

0

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

0

0

0

0

0

Actifs détenus jusqu'à l'échéance

0

0

0

0

0

0

 

 

 

 

 

 

0

Total des actifs financiers donnés en garantie

69 319

45 132

4 262 049

0

0

4 376 500

Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés

69 319

45 132

471 214

0

0

585 665

Passifs associés :

 

 

 

 

 

 

Titres à revenu fixe

0

0

0

0

0

0

Titres à revenu variable

0

0

0

0

0

0

Titres détenus à des fins de transaction

 

0

0

0

0

0

Instruments dérivés

 

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

 

0

0

0

0

0

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

0

0

0

0

0

Titres à revenu fixe

 

0

0

0

0

0

Titres à revenu variable

 

0

0

0

0

0

Titres à la juste valeur sur option par résultat

 

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

 

0

0

0

0

0

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

0

0

0

0

0

Instruments dérivés de couverture

 

0

0

0

0

0

Titres à revenu fixe

 

0

0

0

0

0

Titres de participation

 

0

0

0

0

0

Autres titres à revenu variable

 

0

0

0

0

0

Titres disponibles à la vente

 

31 608

0

0

0

31 608

Autres actifs financiers

 

0

0

0

0

0

Actifs financiers disponibles à la vente

 

31 608

0

0

0

31 608

Prêts et créances sur les établissements de crédit

 

0

0

0

0

0

Prêts et créances sur la clientèle

 

0

0

0

0

0

Titres assimilés à des prêts et créances sur les établissements de crédit

 

8 612

0

0

0

8 612

Titres assimilés à des prêts et créances sur la clientèle

 

0

0

0

0

0

Prêts et créances

 

8 612

0

0

0

8 612

Effets publics et assimilés

 

0

0

0

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

0

0

0

0

0

Actifs détenus jusqu'à l'échéance

 

0

0

0

0

0

 

 

 

 

 

 

0

Total des passifs associés aux actifs financiers non intégralement décomptabilisés

 

40 220

0

0

0

40 220

 

Mises en pension et prêts de titres. — Le Groupe Banque Populaire Val de France réalise des opérations de mise en pension, ainsi que des prêts de titres.

 

Selon les termes desdites conventions, le titre peut être cédé de nouveau par le cessionnaire durant la durée de l’opération de pension ou de prêt. Le cessionnaire doit néanmoins le restituer au cédant, à maturité de l’opération. Les flux de trésorerie générés par le titre sont également transmis au cédant.

 

Le Groupe considère avoir conservé la quasi-totalité des risques et avantages des titres mis en pension ou prêtés. Par conséquent, ces derniers n’ont pas été décomptabilisés. Un financement a été enregistré au passif en cas de mises en pension ou de prêts de titres financés.

 

Ces opérations incluent notamment les titres apportés à BPCE pour mobilisation au nom du Groupe auprès de la Banque centrale européenne (BCE). La ligne de financement reçue par l’établissement suite à l’apport de ces titres au pool de refinancement du Groupe BPCE est enregistrée au passif du bilan.

 

Cessions de créance. — Le Groupe Banque Populaire Val de France ne cède pas de créances à titre de garantie – loi Dailly - dans le cadre de refinancements collatéralisés, notamment auprès de la banque centrale.

 

Actifs financiers donnés en garantie mais non transférés. — Les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés sont généralement affectés en garantie sous forme de nantissements. Les principaux dispositifs concernés sont la SFEF, BP Covered Bonds, la Caisse de refinancement hypothécaire, BPCE SFH, BPCE Home Loans.

 

Au 31 décembre 2013, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 471 214 milliers d’euros de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 405 537 milliers d’euros au 31 décembre 2012,

— 100 388 milliers d’euros de créances nanties auprès de la SFEF contre 100 143 milliers d’euros au 31 décembre 2012,

— 1 050 770 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BP Covered Bonds contre 1 084 916 milliers d’euros au 31 décembre 2012,

— 601 716 milliers d’euros de créances données en garantie auprès de la Caisse de refinancement hypothécaire contre 502 433 milliers d’euros au 31 décembre 2012,

— 667 059 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH, contre 602 334 milliers d’euros au 31 décembre 2012,

— 1 370 902 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE Home Loans, contre 1 370 933 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

 

Actifs financiers reçus en garantie dont l'entité peut disposer :

 

(En milliers d'euros)

Instruments financiers réutilisables

Juste valeur des instruments financiers réutilisables

Juste valeur de ceux qui sont réutilisés

31/12/2013

31/12/2012

31/12/2013

31/12/2012

Titres à revenu fixe

0

0

0

0

Titres à revenu variable

0

0

0

0

Prêts et avances

0

0

0

0

Autres

0

0

0

0

Total des actifs financiers reçus en garantie dont l'entité peut disposer

0

0

0

0

 

Note 13. – Compensation d’actifs et de passifs financiers.

 

Le Groupe Banque Populaire Val de France n’opère pas de compensation d’actifs et de passifs financiers au bilan en application des règles de compensation d’IAS 32.

 

Les actifs et passifs financiers « sous accords de compensation non compensés au bilan » correspondent aux encours d’opérations sous contrats cadres de compensation ou assimilés, mais qui ne satisfont pas aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32. C’est le cas notamment des opérations pour lesquelles le droit à compenser ne peut être exercé qu’en cas de défaut, d’insolvabilité ou de faillite de l’une ou l’autre des parties au contrat.

 

Pour ces instruments, les colonnes «Actifs associés et instruments financiers reçus en garantie » et « Passifs associés et instruments financiers donnés en garantie » comprennent notamment :

— pour les opérations de pension :

– les emprunts ou prêts résultant d’opérations de pensions inverses avec la même contrepartie, ainsi que les titres reçus ou donnés en garantie (pour la juste valeur desdits titres) ;

– les appels de marge sous forme de titres (pour la juste valeur desdits titres) ;

— pour les opérations de dérivés, les justes valeurs de sens inverse avec la même contrepartie, ainsi que les appels de marge sous forme de titres.

 

Les appels de marge reçus ou versés en trésorerie figurent dans les colonnes « Appels de marge reçus (cash collateral) » et « Appels de marge versés (cash collateral) ».

 

Les instruments financiers sous accords de compensation non compensés au bilan sont principalement constitués d’opérations de pensions ou d’instruments dérivés traités de gré à gré.

 

13.1. Actifs financiers :

 

(En milliers d'euros)

31 décembre 2013

31 décembre 2012

Montant net des actifs financiers présenté au bilan

Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie

Appels de marge reçus (cash collateral)

Exposition nette

Montant net des actifs financiers présenté au bilan

Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie

Appels de marge reçus (cash collateral)

Exposition nette

Dérivés

64 410

22 919

 

41 491

48 763

39 461

 

9 302

Opérations de pension

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres actifs

 

 

 

 

 

 

 

 

Total

64 410

22 919

 

41 491

48 763

39 461

 

9 302

 

13.2. Passifs financiers :

 

(En milliers d'euros)

31 décembre 2013

31 décembre 2012

Montant net des passifs financiers présenté au bilan

Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie

Appels de marge versés (cash collateral)

Exposition nette

Montant net des passifs financiers présenté au bilan

Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie

Appels de marge versés (cash collateral)

Exposition nette

Dérivés

24 277

22 919

0

1 358

82 534

39 461

 

43 073

Opérations de pension

0

0

0

0

 

 

 

 

Autres passifs

0

0

0

0

 

 

 

 

Total

24 277

22 919

0

1 358

82 534

39 461

 

43 073

 

Note 14. – Juste valeur des actifs et passifs financiers au coût amorti.

 

Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations.

 

En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique.

 

Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels.

 

Les hypothèses simplificatrices retenues pour évaluer la juste valeur des instruments au coût amorti sont présentées en note 4.1.6.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Juste valeur

Cotation sur un marché actif (Niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables(Niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables(Niveau 3)

Juste valeur

Actifs financiers au cout amorti

 

 

 

 

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit

1 399 451

0

29 741

1 369 710

1 790 922

Prêts et créances sur la clientèle

10 264 390

0

215 470

10 048 920

9 965 552

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

0

0

0

0

0

Passifs financiers au cout amorti

 

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

2 244 367

0

180 092

2 064 275

2 696 107

Dettes envers la clientèle

7 975 320

0

2 868 531

5 106 789

7 782 591

Dettes représentées par un titre

1 285 334

0

0

1 285 334

1 151 777

Dettes subordonnées

17 460

0

17 460

0

18 531

 

Note 15. – Risque souverain.

 

Plusieurs pays de la zone euro sont confrontés à des difficultés économiques et à une crise de confiance sur leur dette. Dans ce contexte, en collaboration avec le Fonds monétaire international, l’Union européenne a élaboré des dispositifs de soutien envers la Grèce, l’Irlande, le Portugal et Chypre. Par ailleurs, d’autres États européens, comme l’Espagne, la Hongrie et l’Italie, ont connu une augmentation significative de leur prime de risque depuis 2011.

 

— Expositions au titre des activités bancaires : Le Groupe Banque Populaire Val de France ne possède pas d’expositions au titre de ses activités bancaires sur ces pays.

— Expositions au titre des activités de négociation : Les dates de maturité du total des expositions nettes au 31 décembre 2013, sont présentées ci-dessous :

Expositions au titre des activités bancaires :

 

(En milliers d'euros)

Solde au 01/01/2013

Variation de la JV

Recyclage de la réserve AFS au Résultat

Tombée d’échéance

Cession nette de reprise de provision

Acquisition

Solde au 31/12/2013

Espagne

4 942

373

 

 

 

 

5 315

Irlande

5 327

91

 

 

 

 

5 418

Italie

9 294

-76

 

 

 

 

9 218

Portugal

2 543

-43

 

2 500

 

 

0

Actifs financiers à la juste valeur

22 106

345

0

2 500

0

0

19 951

Total

22 106

345

0

2 500

0

0

19 951

 

— Maturité :

 

 

Maturité résiduelle

Total des expositions au 31/12/2013

< 1 an

2 ans

3 ans

5 ans

10 ans

> 10 ans

Espagne

 

 

 

5 315

 

 

5 315

Irlande

 

 

5 418

 

 

 

5 418

Italie

9 218

 

 

 

 

 

9 218

Total

9 218

0

5 418

5 315

0

0

19 951

 

Note 16. – Périmètre de consolidation.

 

16.1. Évolution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2013. — Le périmètre de consolidation n’a pas subi d’évolution au cours de l’exercice 2013.

 

16.2. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2013. — Les sociétés dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées selon le principe de la significativité ascendante. Selon ce principe, toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-ci.

 

La Banque Populaire Val de France a considéré que les sociétés Financière Vecteur et Val de France Immo ne présentaient pas de caractère de significativité suffisant pour être comprises dans le périmètre de consolidation du Groupe Banque Populaire Val de France.

 

Le périmètre de consolidation est composé de :

Entités consolidantes :

— Banque Populaire Val de France

— SOCAMI Val de France

— SOCAMA Val de France

Entités consolidées par intégration globale

— EURL Vecteur détenue par la Banque Populaire Val de France à 100%

— SASU Sociétariat Val de France détenue par l’EURL Vecteur à 100%

Entité consolidée par intégration proportionnelle

— Société de Banque et de l’Expansion

Le pourcentage de contrôle et d’intérêt de la Banque Populaire Val de France est de 49,99%

 

Note 17. – Honoraires de commissaires aux comptes.

 

Le montant des honoraires des Commissaires aux comptes, au titre de leur mission de Commissariat aux comptes, de certification et d’examen des comptes individuels et consolidés du Groupe Banque Populaire Val de France, comptabilisés sur l’exercice 2013, s’élève à 267 milliers d’euros HT dont 127 milliers d’euros pour KPMG Audit et 140 milliers d’euros pour Thierry MOREL et Associés.

 

 

VII. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

(Exercice clos le 31 décembre 2013.)

 

Mesdames, Messieurs,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2013 sur :

— le contrôle des comptes consolidés de la société Banque Populaire Val de France, tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— la vérification spécifique prévue par la loi.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

1. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 2 « Normes comptables applicables et comparabilité » de l’annexe aux comptes consolidés qui expose les changements de méthodes résultant de l’application de nouvelles normes et interprétations appliquées à compter du 1er janvier 2013.

 

2. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

Estimations comptables

— Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans les notes 4.1.7, 5.6 et 6.7 de l’annexe aux comptes consolidés, votre Groupe constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations et provisions sur base individuelle et de portefeuille.

— Dépréciations relatives aux actifs financiers disponibles à la vente : Votre Groupe comptabilise des dépréciations sur des actifs disponibles à la vente (notes 4.1.7, 5.4, et 6.4 de l’annexe) :

– pour les instruments de capitaux propres lorsqu’il existe une indication objective de baisse prolongée ou de baisse significative de la valeur de ces actifs ;

– pour les instruments de dette lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

 

Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif à l’identification d’indices de perte de valeur, la valorisation des lignes les plus significatives, ainsi que les estimations ayant conduit, le cas échéant, à la couverture des pertes de valeur par des dépréciations.

— Valorisation et dépréciation des instruments financiers : Votre Groupe détient des positions sur titres et sur instruments financiers. La note 4.1 de l’annexe aux comptes consolidés expose les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par le Groupe et des informations fournies dans la note de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

— Provisionnement des engagements sociaux : Votre Groupe constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 4.9 et 8 de l’annexe.

— Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Groupe constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné les modalités de détermination de ces provisions et avons vérifié que les notes 4.5 et 5.16 de l’annexe aux comptes consolidés donnent une information appropriée.

 

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au Groupe données dans le rapport de gestion.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Paris La Défense et Chartres, le 11 avril 2014.

Les commissaires aux comptes :

 

 

 

C. — Rapport de gestion.

Le rapport de gestion du Conseil d’administration de la Banque Populaire Val de France fait partie intégrante du rapport annuel 2013 de la Banque Populaire Val de France, et est disponible sur demande auprès du service Communication, à l’adresse du siège social de la Banque Populaire Val de France, 9 avenue NEWTON, 78183 SAINT QUENTIN EN YVELINES Cedex.

 

 

 

1402541

30/04/2014 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Val de France
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1492
Texte de l'annonce :

1401492

30 avril 2014BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°52


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE VAL DE France

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social: 9, avenue Newton 78183 Saint-Quentin en Yvelines Cedex.

549 800 373 R.C.S. Versailles.

Situation au 31 Mars 2014.

(En milliers d'Euros).

 

Actif

Montant

Caisse, Banques Centrales, CCP

110 881

Effets Publics et Valeurs assimilées

130 706

Créances sur les Etablissements de Crédit

1 332 828

Opérations avec la clientèle

9 886 546

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

258 472

Actions et Autres Titres à revenu variable

33 305

Participations et autres titres détenus à long terme

739 639

Parts dans les Entreprises liées

27 798

Immobilisations Incorporelles

 837

Immobilisations corporelles

149 829

Autres Actifs

49 772

Comptes de Régularisation

178 569

TOTAL ACTIF

12 899 182

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

2 300 120

Opérations avec la clientèle

7 638 686

Dettes représentées par un titre

1 106 803

Autres Passifs

96 530

Comptes de Régularisation

253 390

Provisions

120 700

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

228 288

CAPITAUX PROPRES (HORS FRBG) (+/-)

1 154 665

Capital souscrit

400 000

Primes d'émission

7 445

Réserves

650 236

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

5 145

Report à nouveau (+/-)

91 839

TOTAL PASSIF

12 899 182

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

Engagements de financement

657 324

Engagements de garantie

502 896

Engagements sur titres

565

Engagements reçus

 

Engagements de financement

560 000

Engagements de garantie

2 935 645

Engagements sur titres

565

 

 

1401492

29/01/2014 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Val de France
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 133
Texte de l'annonce :

1400133

29 janvier 2014BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°13


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: 9, avenue Newton, 78183 Saint-Quentin en Yvelines Cedex

549 800 373 R.C.S. Versailles.

 

Situation au 31 Décembre 2013

(En milliers d'Euros)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

172 673

Effets Publics et Valeurs assimilées

67 477

Créances sur les Établissements de Crédit

1 196 977

Opérations avec la clientèle

9 795 775

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

325 219

Actions et Autres Titres à revenu variable

33 690

Participations et autres titres détenus à long terme

712 689

Parts dans les Entreprises liées

54 474

Immobilisations incorporelles

916

Immobilisations corporelles

150 439

Autres actifs

58 318

Comptes de Régularisation

197 816

Total actif

12 766 463

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

2 031 540

Opérations avec la clientèle

7 723 974

Dettes représentées par un titre

1 230 039

Autres passifs

64 354

Comptes de Régularisation

277 921

Provisions

117 981

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

228 288

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

1 092 367

Capital souscrit

400 000

Primes d'émission

7 445

Réserves

650 236

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

5 947

Report à nouveau (+/-)

28 740

Total passif

12 766 463

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

Engagements de financement

705 673

Engagements de garantie

499 986

Engagements sur titres

274

Engagements reçus

 

Engagements de financement

640 000

Engagements de garantie

2 974 051

Engagements sur titres

274

 

 

1400133

30/10/2013 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Val de France
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 5314
Texte de l'annonce :

1305314

30 octobre 2013BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°130


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banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: 9, avenue Newton, 78183 Saint-Quentin en Yvelines Cedex.

549 800 373 R.C.S. Versailles.

 

Situation au 30 Septembre 2013.

(En milliers d'Euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

160 591

Effets Publics et Valeurs assimilées

17 213

Créances sur les Etablissements de Crédit

1 211 633

Opérations avec la clientèle

9 734 190

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

349 778

Actions et Autres Titres à revenu variable

33 992

Participations et autres titres détenus à long terme

714 588

Parts dans les Entreprises liées

54 474

Immobilisations incorporelles

1 006

Immobilisations corporelles

151 769

Autres actifs

53 149

Comptes de Régularisation

127 944

Total actif

12 610 325

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

2 141 936

Opérations avec la clientèle

7 676 589

Dettes représentées par un titre

1 088 435

Autres passifs

51 402

Comptes de Régularisation

210 795

Provisions

120 513

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

228 288

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

1 092 367

Capital souscrit

400 000

Primes d'émission

7 445

Réserves

650 236

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

5 947

Report à nouveau (+/-)

28 740

Total passif

12 610 325

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

Engagements de financement

709 520

Engagements de garantie

509 842

Engagements sur titres

327

Engagements reçus :

 

Engagements de financement

690 000

Engagements de garantie

3 030 236

Engagements sur titres

327

 

1305314

05/08/2013 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Val de France
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 4477
Texte de l'annonce :

1304477

5 août 2013BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°93


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Siège social: 9, avenue Newton, 78183 Saint-Quentin en Yvelines Cedex.

549 800 373 R.C.S. Versailles.

 

Situation au 30 juin 2013.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

115 917

Effets publics et valeurs assimilées

19 687

Créances sur les établissements de crédit

1 468 717

Opérations avec la clientèle

9 768 907

Obligations et autres titres à revenu fixe

350 390

Actions et autres titres à revenu variable

35 525

Participations et autres titres détenus à long terme

888 501

Parts dans les entreprises liées

54 474

Immobilisations incorporelles

1 096

Immobilisations corporelles

152 532

Autres actifs

46 607

Comptes de régularisation

188 135

Total actif

13 090 489

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

2 101 235

Opérations avec la clientèle

7 617 205

Dettes représentées par un titre

1 221 760

Autres passifs

48 767

Comptes de régularisation

240 375

Provisions

120 545

Fonds pour risques bancaires généraux

228 288

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

1 512 315

Capital souscrit

500 000

Primes d'émission

281 435

Réserves

650 236

Provisions réglementées et subventions d'investissement

5 947

Report à nouveau (+/-)

74 697

Total passif

13 090 489

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

Engagements de financement

679 647

Engagements de garantie

531 983

Engagements sur titres

161

Engagements reçus :

 

Engagements de financement

690 000

Engagements de garantie

3 098 260

Engagements sur titres

161

 

 

1304477

19/06/2013 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque populaire Val de France
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N1)
Numéro d'affaire : 3444
Texte de l'annonce :

1303444

19 juin 2013BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°73


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE

Société Anonyme Coopérative de Banque Populaire à capital variable.

Siège social : 9, avenue Newton 78180 Montigny-le-Bretonneux.

549 800 373 R.C.S. Versailles.

 

A. — Comptes individuels au 31 décembre 2012.

 

I. — Bilan et hors bilan.

 

Actif

Notes

31/12/2012

31/12/2011

Caisses, banques centrales

 

119 188

159 250

Effets publics et valeurs assimilées

3.3

18 926

0

Créances sur les établissements de crédit

3.1

1 471 354

859 324

Opérations avec la clientèle

3.2

9 786 101

9 625 499

Obligations et autres titres a revenu fixe

3.3

434 101

1 171 309

Actions et autres titres a revenu variable

3.3

35 121

48 920

Participations et autres titres détenus a long terme

3.4

912 080

793 018

Parts dans les entreprises liées

3.4

27 798

54 324

Opérations de crédit-bail et de locations simples

 

0

0

Immobilisations incorporelles

3.5

1 279

1 782

Immobilisations corporelles

3.5

151 392

152 213

Autres actifs

3.7

63 738

65 200

Comptes de régularisation

3.8

287 178

371 418

Total de l'actif

 

13 308 256

13 302 257

 

Hors bilan

Notes

31/12/2012

31/12/2011

Engagements donnés :

 

 

 

Engagements de financement

4.1

663 162

739 559

Engagements de garantie

4.1

563 416

659 938

Engagements sur titres

 

174

308

 

Passif

Notes

31/12/2012

31/12/2011

Banques centrales

 

0

0

Dettes envers les établissements de crédit

3.1

2 449 745

2 651 136

Opérations avec la clientèle

3.2

7 535 045

7 188 452

Dettes représentées par un titre

3.6

1 055 636

1 244 861

Autres passifs

3.7

80 855

77 482

Comptes de régularisation

3.8

303 977

382 167

Provisions

3.9

128 115

110 632

Dettes subordonnées

3.10

0

2 501

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

3.11

228 288

228 288

Capitaux propres hors FRBG

3.12

1 526 595

1 416 738

Capital souscrit

 

500 000

437 500

Primes d'émission

 

281 435

281 435

Réserves

 

647 131

603 968

Ecart de réévaluation

 

0

0

Provisions réglementées et subventions d'investissement

 

5 947

5 947

Report à nouveau

 

30 000

25 000

Résultat de l'exercice (±)

 

62 083

62 888

Total du passif

 

13 308 256

13 302 257

 

Hors bilan

Notes

31/12/2012

31/12/2011

Engagements reçus :

 

 

 

Engagements de financement

4.1

660 000

460 000

Engagements de garantie

4.1

3 258 383

3 463 252

Engagements sur titres

 

174

308

 

II. — Compte de résultat.

 

 

Notes

Exercice 2012

Exercice 2011

Intérêts et produits assimilés

5.1

491 052

481 746

Intérêts et charges assimilées

5.1

-278 644

-259 350

Produits sur opérations de crédit-bail et de locations simples

 

0

0

Charges sur opérations de crédit-bail et de locations simples

 

0

0

Revenus des titres à revenu variable

5.2

3 650

3 569

Commissions (produits)

5.3

182 259

189 186

Commissions (charges)

5.3

-33 941

-32 466

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

5.4

2 519

515

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

5.5

7 781

-6 117

Autres produits d'exploitation bancaire

5.6

5 041

737

Autres charges d'exploitation bancaire

5.6

-1 973

-2 107

Produit net bancaire

 

377 742

375 713

Charges générales d'exploitation

5.7

-236 344

-230 372

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-14 225

-13 911

Résultat brut d'exploitation

 

127 174

131 430

Coût du risque

5.8

-29 330

-30 989

Résultat d'exploitation

 

97 843

100 441

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

5.9

1 980

-735

Résultat courant avant impôt

 

99 823

99 706

Résultat exceptionnel

5.10

0

-5

Impôt sur les bénéfices

5.11

-37 741

-32 346

Dotations/Reprises de FRBG et provisions réglementées

 

0

-4 467

Résultat net

 

62 083

62 888

 

III. — Notes annexes aux comptes individuels.

Note 1. Cadre général.

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

 

Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Épargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau des Caisses d'Épargne comprend les Caisses d'Épargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne et la Fédération Nationale des Caisses d'Épargne.

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 80% par leurs sociétaires et de 20% par Natixis via les certificats coopératifs d’investissement (CCI).

Le capital des Caisses d’Épargne est détenu à hauteur de 80% par les sociétés locales d’épargne (SLE) et de 20% par Natixis via les CCI. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les coopérateurs. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Épargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, structure cotée détenue à 72%, qui réunit la Banque de financement et d’investissement, l’épargne et les services financiers ;

— la Banque Commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre-Mer (anciennement Financière Océor)) ;

— les filiales et participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L 512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banques Populaires est constitué d’un dépôt de 450 M€ effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt (450 M€) effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 168 M€ au 31 décembre 2012 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5% de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Épargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15% et ne pourra excéder 0,3% de la somme des Actifs Pondérés du groupe.

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Épargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

Les Sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R 515-1 du Code monétaire et financier.

Le Directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Evénements significatifs.

Augmentation de capital de la Banque Populaire Val de France. — Pour accompagner la poursuite du développement du sociétariat, le Conseil d’administration du 15 mai 2012 a décidé de procéder à une augmentation, en numéraire, de la partie variable du capital, d’un montant de 50 M€ pour la porter de 350 millions à 400 M€, par création de 1 million de parts sociales de 50 € de valeur nominale chacune, émises au pair. La souscription et le versement des fonds sont intervenus le 15 juin 2012.

Parallèlement, conformément aux dispositions du protocole d’émission des Certificats Coopératifs d’Investissement (CCI), le Conseil a décidé de procéder à une augmentation, en numéraire, de la partie fixe de son capital d’un montant de 12,5 M€ pour la porter de 87,5 millions à 100 M€, par émission de 250 mille CCI de 50 € de valeur nominale, sans prime d’émission, avec maintien du droit préférentiel de souscription au bénéfice de Natixis. La souscription et le versement des fonds sont intervenus le 15 juin 2012. Les CCI nouveaux ont été créés avec jouissance au 1er janvier 2012. Ces nouveaux CCI sont assimilés aux CCI anciens et soumis à toutes les dispositions des statuts et aux décisions des assemblées générales.

 

Conclusion des travaux de valorisation des titres de participation BPCE SA. — La valeur des titres de l’organe central a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques jugés raisonnables. Les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées, y compris les principaux effets attendus de Bâle III, ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation.

L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE SA et les charges de structure de l’organe central.

Les travaux de valorisation réalisés dans le contexte de l’arrêté des comptes de l’exercice 2012 se sont traduits ainsi pour la Banque Populaire Val de France, par une baisse de la valeur des titres BPCE de 42 194 K€ qui s’établit à 836 872 K€ au 31 décembre 2012. Cette baisse n’a cependant pas d’impact sur les comptes sociaux de la Banque Populaire Val de France.

 

Souscription de TSSDI émis par BPCE SA. — Le 26 mars 2012, la Banque Populaire Val de France a souscrit des titres super-subordonnés à durée indéterminée (TSSDI) émis par BPCE SA pour 86 M€.

Ces TSSDI sont éligibles aux fonds propres additionnels de catégorie 1 (Tier 1) dans le cadre de la nouvelle réglementation Bâle 3 (en cours de transposition dans l’Union européenne par le règlement et la 4e directive relatifs à l'adéquation des fonds propres).

Ces instruments remplissent les 16 critères d’un instrument additionnel de catégorie 1 tel que défini à l’article 49 du projet de règlement. Ils sont notamment convertibles automatiquement en actions ordinaires de BPCE SA en cas de dégradation du ratio fonds propres de base de catégorie 1 (Common Equity Tier 1 - CET 1) ou du ratio fonds propres de base (ratio Tier 1) du Groupe BPCE SA.

L’intention de gestion liée à cet instrument hybride correspondant davantage à celle d’un titre à revenu variable, il a été classé dans la catégorie comptable « Autres Titres Détenus à Long Terme - ATDLT ».

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — BPCE SA et Natixis ont respectivement présenté à leur conseil de surveillance et conseil d’administration du 17 février 2013 un projet de simplification significative de la structure du Groupe BPCE.

L’opération envisagée consisterait en un rachat par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne de l’ensemble des certificats coopératifs d’investissement (CCI) qu’elles ont émis et qui sont actuellement intégralement détenus par Natixis. A la suite de l’annulation des CCI ainsi rachetés par chacune des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne, le capital des établissements serait entièrement détenu par leurs sociétaires.

La réduction des encours pondérés de Natixis, liés à la détention des CCI, permettrait à cette dernière de reverser une partie de ses fonds propres devenus excédentaires à ses actionnaires en proposant une distribution exceptionnelle de dividendes. Enfin, afin d’assurer une allocation appropriée des ressources au sein du Groupe, BPCE SA rembourserait ses titres super subordonnés souscrits par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne et réduirait le capital de BPCE SA au bénéfice des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne.

L’opération sera soumise à l’approbation des conseils des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne (actionnaires à parité de BPCE SA), de BPCE SA et de Natixis qui seront appelés à se prononcer, après consultation des instances représentatives du personnel. Cette opération pourrait se réaliser au cours du troisième trimestre 2013.

 

Note 2. Principes et méthodes comptables.

 

2.1. Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels de la Banque Populaire Val de France sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect des règlements de l’Autorité des Normes Comptables. Par application du Règlement n° 91-01 du CRBF, la présentation des états financiers est conforme aux dispositions des règlements n°2000-03 et n° 2005-04 du Comité de la Réglementation comptable relatif aux documents de synthèse individuels.

2.2. Changements de méthodes comptables. — Aucun changement de méthodes comptables n’a affecté les comptes de l’exercice 2012.

Les textes adoptés par l’Autorité des Normes Comptables et d’application obligatoire en 2012 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement.

L’établissement n’anticipe pas l’application des textes adoptés par l’Autorité des Normes Comptables lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique.

2.3. Principes comptables et méthodes d'évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

— Continuité de l’exploitation,

— Permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre,

— Indépendance des exercices,

et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :

Opérations en devises. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 89-01 du Comité de la Réglementation bancaire et Financière modifié par les règlements n°90-01 et n°95-04.

Les créances, les dettes et les engagements hors bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition.

Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme sec ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats au comptant et de ventes à terme de devises. Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement n° 90-15 modifié du Comité de la Réglementation bancaire et Financière.

Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle. — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentées des intérêts courus non échus et nettes des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné.

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts pour la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

 

Créances restructurées. — Les créances restructurées sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite au résultat en coût du risque et au bilan en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt.

Une créance restructurée douteuse peut-être reclassée en encours sains lorsque les termes sont respectés. Ces créances reclassées sont spécifiquement identifiées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse.

 

Créances douteuses. — Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution.

L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du Comité de la Réglementation comptable relatif au traitement comptable du risque de crédit, modifié par le règlement CRC n° 2005-03 du 25 novembre 2005, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois et six mois en matière immobilière et pour les créances sur les collectivités territoriales.

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée.

Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

 

Opérations de pension. — Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 89-07 du Comité de la Réglementation bancaire et Financière complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission bancaire.

Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

 

Dépréciation. — Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif.

Pour les petites créances aux caractéristiques similaires, une estimation statistique peut être retenue.

Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ».

Quand le risque de crédit est identifié, non pas sur base individuelle, mais sur la base d’un portefeuille d’encours présentant des caractéristiques de risques similaires et pour lequel les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance, il est constaté sous forme de provision au passif.

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

Titres. — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par deux textes principaux :

— le règlement CRC n° 2008-17, modifiant le règlement CRBF n° 90-01 du 23 février 1990 et complété par l’instruction n° 94-07 de la Commission bancaire, qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres,

— le règlement du CRBF n° 89-07, complété de l’instruction n° 94-06 de la Commission bancaire, qui définit les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction.

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque.

 

Titres de transaction. — Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligible dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable.

Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus.

A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes.

 

Titres de placement. — Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres.

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 4 du règlement n° 88-02 du CRB, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

 

Titres d’investissement. — Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt.

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres d’investissement ne peuvent pas sauf exceptions faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres.

Les titres de transaction ou de placement à revenus fixes, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du Règlement CRC n° 2008-17, peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

 

Titres de l’activité de portefeuille. — L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Titres de participation et parts dans les entreprises liées. — Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs.

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Autres titres détenus à long terme. — Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Reclassement d’actifs financiers. — Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le Conseil national de la comptabilité a publié le règlement n° 2008-17 du 10 décembre 2008 modifiant le règlement n° 90-01 du Comité de la Réglementation bancaire et Financière relatif à la comptabilisation des opérations sur titres. Ce règlement reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants :

a. dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

b. lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance.

 

Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes :

a. dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

b. lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif.

A noter que le Conseil national de la comptabilité, dans son communiqué du 23 mars 2009, précise que « Les possibilités de transferts de portefeuille, en particulier du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement telles que prévues par l’article 19 du règlement CRB n° 90-01 avant sa mise à jour par le règlement n° 2008-17 du CRC restent en vigueur et ne sont pas abrogées par ce dernier règlement du CRC.

Le règlement n° 2008-17 du CRC prévoyant des possibilités additionnelles de transferts entre portefeuilles, ces nouvelles possibilités de transferts complètent celles précédemment définies, et ce, à compter de la date d’application de ce règlement le 1er juillet 2008 ».

Par conséquent, un reclassement du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement demeure possible sur simple changement d’intention, si, au jour, du transfert, tous les critères du portefeuille d’investissement sont remplis.

Immobilisations incorporelles et corporelles. — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par :

— le règlement CRC n° 2004-06 relatif la comptabilisation et à l’évaluation des actifs,

— le règlement CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

Immobilisations incorporelles. — Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation.

Les logiciels sont amortis sur une durée maximum 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels en application des dispositions fiscales est inscrite en amortissement dérogatoire.

Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations.

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché.

 

Immobilisations corporelles. — Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours.

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu. Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture/étanchéité

20-40 ans

Fondations/ossatures

30-60 ans

Ravalement

10-20 ans

Equipements techniques

10-20 ans

Aménagements techniques

10-20 ans

Aménagements intérieurs

8-15 ans

 

Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien.

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants.

Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charge à répartir.

Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée, et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers.

Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

L’emprunt subordonné émis par la Banque Populaire Val de France est arrivé à échéance au cours de l’exercice.

Provisions. — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges liés ou non liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisés quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. A moins d’être couverte par un texte spécifique, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du règlement CRC n° 2000-06.

Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux, une provision pour risques de contrepartie et une provision épargne logement.

 

Engagements sociaux. — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité. Ils sont classés en 4 catégories :

— Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

— Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice ; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

— Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

— Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10% des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

 

Provisions épargne logement. — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

Fonds pour risques bancaires généraux. — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l'instruction n° 86-05 modifiée de la Commission bancaire.

Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité et aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2).

Instruments financiers à terme. — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements n°88-02 et 90-15 du CRBF modifiés et de l’instruction 94-04 modifiée par l’instruction 2003-03 de la Commission bancaire.

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

 

Opérations fermes. — Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

— micro-couverture (couverture affectée) ;

— macro-couverture (gestion globale de bilan) ;

— positions spéculatives / positions ouvertes isolées ;

— gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument.

La comptabilisation des plus ou moins values latentes est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré).

Sur les marchés de gré à gré, les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées.

Sur les marchés organisés ou assimilés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché.

Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit :

— Pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ;

— Pour les opérations de micro-couverture et de macro-couverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat.

 

Opérations conditionnelles. — Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.

Intérêts et assimilés – Commissions : Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû.

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

— Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations.

— Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

Revenus des titres. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice. Il en est de même pour les titres super subordonnés à durée indéterminée répondant à la définition d’un instrument de Fonds propres prudentiels « Tier 1 ». Le groupe considère en effet que ces revenus ont le caractère d’intérêts.

Impôt sur les bénéfices. — La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice ainsi qu’à la provision pour impôts sur les GIE fiscaux.

Les réseaux Caisses d’Épargne et Banques Populaires bénéficient depuis l’exercice 2010 des dispositions de l’article 91 de la loi de finance rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes.

L’établissement a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

 

Note 3. Informations sur le bilan.

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations.

3.1. Opérations interbancaires :

 

Actif

31/12/2012

31/12/2011

Créances à vue

220 033

205 214

Comptes ordinaires

220 033

65 214

Comptes et prêts au jour le jour

 

140 000

Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour

 

 

Valeurs non imputées

 

 

Créances à terme

1 241 375

647 658

Comptes et prêts à terme

1 221 375

627 658

Prêts subordonnés et participatifs

20 000

20 000

Valeurs et titres reçus en pension à terme

 

 

Créances rattachées

9 727

6 234

Créances douteuses

218

218

Dont créances douteuses compromises

218

218

Dépréciations des créances interbancaires

 

 

Dont dépréciation sur créances douteuses compromises

 

 

Total

1 471 354

859 324

 

Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 212 393 K€ à vue et 645 193 K€ à terme.

La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A, du LDD et du LEP représente 559 105 K€ au 31 décembre 2012.

Les créances sur les établissements de crédit éligibles au refinancement auprès du Système européen de Banque Centrale se montent à 7 640 K€.

 

Passif

31/12/2012

31/12/2011

Dettes à vue

41 988

42 809

Comptes ordinaires créditeurs

41 988

42 809

Comptes et emprunts au jour le jour

 

 

Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour

 

 

Autres sommes dues

 

 

Dettes à terme

2 362 267

2 563 051

Comptes et emprunts à terme

2 360 479

2 563 051

Valeurs et titres donnés en pension à terme

1 788

 

Autres sommes dues

14 312

15 981

Dettes rattachées

31 177

29 295

Total

2 449 745

2 651 136

 

Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 21 493 K€ à vue et 1 182 956 K€ à terme.

 

3.2. Opérations avec la clientèle.

3.2.1. Opérations avec la clientèle. — Créances sur la clientèle :

 

Actif

31/12/2012

31/12/2011

Comptes ordinaires débiteurs

201 757

191 809

Créances commerciales

79 588

86 249

Autres concours à la clientèle

9 277 265

9 115 512

Crédits à l'exportation

2 442

2 420

Crédits de trésorerie et de consommation

411 202

400 776

Crédits à l'équipement

2 807 446

2 789 292

Crédits à l'habitat

5 995 414

5 860 417

Autres crédits à la clientèle

50 999

56 844

Valeurs et titres reçus en pension

0

0

Prêts subordonnés

0

0

Autres

9 762

5 763

Créances rattachées

29 800

30 145

Créances douteuses

385 033

388 668

Dépréciations des créances sur la clientèle

-187 342

-186 884

Total

9 786 101

9 625 499

 

Dettes vis-à-vis de la clientèle :

 

Passif

31/12/2012

31/12/2011

Comptes d'épargne à régime spécial

3 098 213

2 823 994

Livret A

685 371

525 077

PEL/CEL

836 156

820 816

Autres comptes d'épargne à régime spécial

1 576 686

1 478 101

Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1)

4 271 475

4 205 506

Dépôts de garantie

0

0

Autres sommes dues

9 817

8 088

Dettes rattachées

155 540

150 864

Total

7 535 045

7 188 452

 

(1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle :

 

(En milliers d’euros)

12/31/2012

12/31/2011

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

2 580 044

0

2 580 044

2 610 692

0

2 610 692

Emprunts auprès de la clientèle financière

0

63 228

63 228

0

137 198

137 198

Valeurs et titres donnés en pension livrée

0

0

0

0

0

0

Autres comptes et emprunts

0

1 628 204

1 628 204

0

1 457 616

1 457 616

Total

2 580 044

1 691 432

4 271 475

2 610 692

1 594 814

4 205 506

 

3.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique :

 

(En milliers d’euros)

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

Brut

Dépréciation individuelle

Brut

Dépréciation individuelle

Société non financières

3 206 365

237 505

-127 560

148 743

-108 416

Entrepreneurs individuels

673 880

63 663

-26 417

39 870

-22 452

Particuliers

5 524 139

83 188

-33 138

52 098

-28 164

Administrations privées

50 585

650

-227

407

-192

Administrations publiques et Sécurité Sociale

93 879

27

0

17

0

Autres, créances rattachées, val non imputées

39 562

0

0

0

0

Total au 31 décembre 2012

9 588 410

385 033

-187 342

241 135

-159 224

Total au 31 décembre 2011

9 423 715

388 668

-186 884

236 470

-159 329

 

3.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable.

3.3.1. Portefeuille titres :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Effets publics et valeurs assimilées

0

18 926

0

18 926

0

0

0

0

Valeurs brutes

0

19 987

0

19 987

0

0

0

0

Créances rattachées

0

341

0

341

0

0

0

0

Dépréciations

0

-1 402

0

-1 402

0

0

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

149 275

284 825

434 101

0

617 110

554 199

1 171 309

Valeurs brutes

0

145 867

287 104

432 971

0

617 658

555 000

1 172 658

Créances rattachées

0

4 424

472

4 895

0

6 572

1 834

8 406

Dépréciations

0

-1 015

-2 750

-3 765

0

-7 120

-2 635

-9 755

Actions et autres titres à revenu variable

0

35 121

0

35 121

0

48 920

0

48 920

Montants bruts

0

36 419

0

36 419

0

51 609

0

51 609

Créances rattachées

0

0

0

0

0

0

0

0

Dépréciations

0

-1 298

0

-1 298

0

-2 689

0

-2 689

Total

0

203 322

284 825

488 148

0

666 030

554 199

1 220 229

 

La valeur de marché des titres d’investissement s’élève à 284 354 K€.

La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 19 987 K€ au 31 décembre 2012, contre 18 861 K€ au 31 décembre 2011 mais elles étaient classées sur la ligne Obligations et autres titres à revenu fixe.

Celles-ci sont constituées par des :

— obligations d’état Portugais pour une valeur nominale de 2 500 K€, maturité septembre 2013 et faisant l’objet d’une dépréciation de 327 K€,

— obligations d’état espagnol pour une valeur nominale de 5 000 K€, maturité juillet 2018 et faisant l’objet d’une dépréciation de 103 K€,

— obligations d’état irlandais pour une valeur nominale de 5 000 K€, maturité avril 2016 et faisant l’objet d’une dépréciation de 511 K€,

— obligations d’état italien pour une valeur nominale de 7 500 K€, maturité septembre 2014 et faisant l’objet d’une dépréciation de 461 K€.

 

Obligations et autres titres à revenu fixe :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Titres cotés

0

29 558

0

29 558

0

28 293

0

28 293

Titres non cotés

0

35 267

282 104

317 371

0

36 267

550 000

586 267

Titres prêtés

0

81 042

0

81 042

0

553 098

0

553 098

Titres empruntés

0

0

0

0

0

0

0

0

Créances douteuses

0

0

5 000

5 000

0

0

5 000

5 000

Créances rattachées

0

4 424

472

4 895

0

6 572

1 834

8 406

Total

0

150 291

287 575

437 866

0

624 230

556 834

1 181 064

Dont titres subordonnés

0

31 586

0

31 586

0

30 747

0

30 747

 

Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à 1 015 K€ au 31 décembre 2012 contre 7 120 K€ au 31 décembre 2011. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 9 657 K€ au 31 décembre 2012 contre 6 294 K€ au 31 décembre 2011.

Les dépréciations constatées au titre du risque de contrepartie sur les titres d'investissement s'élèvent à 2 750 K€ au 31 décembre 2012 contre 2 635 K€ au 31 décembre 2011. Il n’y a pas de plus-values latentes sur les titres d’investissement.

 

Actions et autres titres à revenu variable :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Transaction

Placement

TAP

Total

Transaction

Placement

TAP

Total

Titres cotés

0

10 601

0

10 601

0

15 213

0

15 213

Titres non cotés

0

25 817

0

25 817

0

36 396

0

36 396

Créances rattachées

0

0

0

0

0

0

0

0

Total

0

36 419

0

36 419

0

51 609

0

51 609

 

Parmi les actions et autres titres à revenu variable, le portefeuille d’OPCVM de capitalisation a été entièrement cédé sur l’exercice 2012, il s’élevait à 13 571 K€ au 31 décembre 2011 et a généré une plus-value de 764 K€ et une reprise de provision de 1 210 K€.

Pour les autres titres de placement, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à 1 298 K€ au 31 décembre 2012 contre 2 689 K€ au 31 décembre 2011. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 6 099 K€ au 31 décembre 2012 contre 5 229 K€ au 31 décembre 2011.

 

3.3.2. Evolution des titres d’investissement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

Achats

Cessions

Remboursements

Décotes/surcotes

Transferts

31/12/2012

Effets publics

0

0

0

0

0

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

556 834

472

-1 834

-267 896

0

0

287 576

Dont Titres de créances négociables

550 000

0

0

-267 896

0

0

282 104

Dont Obligations

0

0

0

0

0

0

0

Dont CDO

5 000

0

0

0

0

0

5 000

Dont Créances rattachées

1 834

472

-1 834

0

0

0

472

Total

556 834

472

-1 834

-267 896

0

0

287 575

 

3.3.3. Reclassements d’actifs. — La Banque Populaire Val de France n’a pas opéré de reclassements d’actif.

 

3.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme.

3.4.1. Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

Augmentation

Diminution

Conversion

Autres variations

31/12/2012

Valeurs brutes

847 572

94 868

-2 405

0

0

940 035

Participations et autres titres détenus à long terme

793 248

94 718

-2 405

0

26 676

912 237

Comptes courants associés

0

0

0

0

0

0

Parts dans les entreprises liées

54 324

150

0

0

-26 676

27 798

Dépréciations

-230

-63

136

0

0

-157

Participations et autres titres à long terme

-230

-63

136

0

0

-157

Parts dans les entreprises liées

0

0

0

0

0

0

Immobilisations financières nettes

847 342

94 931

-2 541

0

0

939 878

 

Les autres titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’association au fonds de garantie des dépôts (2 378 K€) et les TSSDI émis par BPCE en mars 2012 pour 86 199 K€.

La Banque Populaire Val de France détient une participation de 4,31% dans le capital de BPCE pour un montant de 728 706 K€. Cette participation a été estimée à 836 872 K€ au 31 décembre 2012 contre 879 066 K€ au 31 décembre 2011.

La valeur des titres de l’organe central a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Ces principales filiales sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques jugés raisonnables. Les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées, y compris les principaux effets attendus de Bâle 3, ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation.

L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’organe central.

 

3.4.2. Tableau des filiales et participations. — Les montants sont exprimés en milliers d’euros.

 

Filiales et participations

Capital

Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG le cas échéant

Quote-part du capital détenue (En %)

Valeur comptable des titres détenus

Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés et TSDI

Montants des cautions et avals donnés par la société

CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos)

Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice

Brute

Nette

A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1% du capital de la société astreinte à la publication

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1. Filiales (détenues à +de 50%)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SASU FINANCIÈRE VECTEUR (1)

5 560

4 901

100%

10 198

10 198

0

0

65

181

195

SAS VAL DE FRANCE IMMO (1)

5 150

5 336

100%

5 046

5 046

0

0

10

2 708

2 681

SAS ILE D'IE (2)

12 248

-466

94,98%

11 633

11 633

0

0

0

-466

0

2. Participations (détenues entre 10 et 50%)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SBE (1)

31 000

11 518

50,00%

18 000

18 000

0

0

13 340

1 923

0

SOCIÉTÉ DES NOUVEAUX HOTELS (2)

29 277

-15 699

29,63%

8 676

8 676

0

0

10 440

-4 287

0

PATRIMOINE ET COMMERCE (3)

23 726

93 223

19,81%

20 341

20 341

0

0

8 929

4 082

341

B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas un 1% du capital de la société astreinte à la publication

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Filiales françaises (ensemble)

 

 

 

921

921

0

0

 

 

350

Filiales étrangères (ensemble)

 

 

 

0

0

0

0

 

 

0

Certificats d'associations

 

 

 

2 379

2 379

0

0

 

 

0

Participations dans les sociétés françaises

 

 

 

769 342

769 185

596 332

0

 

 

 

Participations dans les sociétés étrangères

 

 

 

0

0

0

0

 

 

0

dont participations dans les sociétés cotées

 

 

 

0

0

 

 

 

 

 

(1) au 31 décembre 2012

(2) au 31 décembre 2011

(3) au 30 juin 2012 situation intermédiaire semestrielle

 

3.4.3. Entreprises dont l’établissement est associé indéfiniment responsable :

 

Dénomination

Siège

Forme juridique

Socama Val de France (*)

2 avenue de Milan 37924 Tours Cedex 9

SCM

Socami Val de France (*)

2 avenue de Milan 37924 Tours Cedex 9

SCM

BBP INVEST2

115 rue Montmartre 75005 Paris 02

SCI

I-BP Investissements

23 place de Wicklow 78180 Montigny le Bretonneux

GIE

(*) En vertu du protocole d'accord liant la BPVF et les 2 SCM

 

3.4.4. Opérations avec les entreprises liées :

 

(En milliers d’euros)

Établissements de crédit

Autres entreprises

31/12/2012

31/12/2011

Créances

 

21 670

21 670

 

dont subordonnées

 

 

0

 

Dettes

 

7 602

7 602

5 775

Dont subordonnées

 

 

0

 

Engagements donnés

 

 

0

 

Engagements de financement

 

 

0

 

Engagements de garantie

 

 

0

 

Autres engagements donnés

 

 

0

 

Total

0

29 272

29 272

5 775

 

3.5. Immobilisations incorporelles et corporelles.

3.5.1. Immobilisations incorporelles :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2012

Valeurs brutes

6 798

15

-107

0

6 706

Droits au bail et fonds commerciaux

6 435

0

-107

0

6 328

Logiciels

5

0

0

0

5

Autres

358

15

0

0

373

Amortissements et dépréciations

-5 016

-519

107

0

-5 428

Droits au bail et fonds commerciaux

-4 771

-471

107

0

-5 135

Logiciels

-5

0

0

0

-5

Autres

-240

-48

0

0

-288

Total valeurs nettes

1 782

-503

0

0

1 279

 

3.5.2. Immobilisations corporelles :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2012

Valeurs brutes

230 545

16 014

-7 994

0

238 566

Immobilisations corporelles d'exploitation

225 742

15 998

-7 050

0

234 690

Terrains

5 657

0

-85

133

5 705

Constructions

160 408

9 136

-3 272

5 621

171 893

Parts de SCI

0

0

0

0

0

Autres

59 677

6 863

-3 693

-5 754

57 093

Immobilisations hors exploitation

4 803

16

-943

0

3 876

Amortissements et dépréciations

-78 332

-13 707

4 865

0

-87 174

Immobilisations corporelles d'exploitation

-77 232

-13 591

4 515

0

-86 308

Terrains

0

0

0

0

0

Constructions

-44 576

-8 944

2 284

0

-51 236

Parts de SCI

0

0

0

0

0

Autres

-32 656

-4 647

2 231

0

-35 072

Immobilisations hors exploitation

-1 100

-116

350

0

-866

Total valeurs nettes

152 213

2 308

-3 129

0

151 392

 

3.6. Dettes représentées par un titre :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Bons de caisse et bons d'épargne

276

294

Titres du marché interbancaire et de créances négociables

1 046 161

1 233 849

Emprunts obligataires

0

0

Autres dettes représentées par un titre

0

0

Dettes rattachées

9 199

10 718

Total

1 055 636

1 244 861

 

3.7. Autres actifs et autres passifs :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Actif

Passif

Actif

Passif

Comptes de règlement sur opérations sur titres

0

0

0

0

Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus

90

99

0

8

Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres

0

7 375

0

10 234

Créances et dettes sociales et fiscales

55 213

51 952

56 505

43 216

Dépôts de garantie reçus et versés

4 681

21

3 589

16

Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers

3 755

21 408

5 106

24 008

Total

63 738

80 855

65 200

77 482

 

3.8. Comptes de régularisation :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Actif

Passif

Actif

Passif

Engagements sur devises

2

5

0

214

Charges et produits constatés d'avance

21 066

60 831

20 786

70 876

Produits à recevoir/Charges à payer

23 124

15 185

24 221

17 197

Valeurs à l'encaissement

224 557

218 477

309 083

288 099

Autres

18 429

9 479

17 328

5 781

Total

287 178

303 977

371 418

382 167

 

3.9. Provisions.

3.9.1. Tableau de variations des provisions :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

Dotations

Utilisations

Reprises

31/12/2012

Provisions pour risques de contrepartie

24 586

6 255

-68

-3 708

27 065

Provisions pour engagements sociaux

47 694

910

0

-455

48 150

Provisions pour PEL/CEL

10 943

1 917

0

-412

12 448

Autres provisions pour risques

27 409

14 974

-118

-1 813

40 452

Portefeuille titres et instruments financiers à terme

1 936

0

0

-597

1 339

Provisions pour risque fiscal

15 851

4 254

0

0

20 105

Provisions pour contrôle fiscal

0

10 237

0

0

10 237

Provisions pour impôt différé

2 042

0

0

-55

1 987

Autres

2 997

0

0

-1 014

1 983

Risque RH dont URSSAF

2 987

483

0

-147

3 323

TVA sur immobilisations

1 596

0

-118

0

1 478

Provisions exceptionnelles

0

0

0

0

0

Provisions pour restructurations informatiques

0

0

0

0

0

Autres provisions exceptionnelles

0

0

0

0

0

Total

110 632

24 057

-186

-6 388

128 115

 

La Banque Populaire Val de France a fait l’objet d’un contrôle fiscal durant l’exercice 2012 qui a conduit à la comptabilisation d’une provision pour risque IS de 9 822 K€ et pour risque impôts et taxes de 415 K€.

 

3.9.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie :

 

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

Dotations

Utilisations

Reprises

31/12/2012

Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs

190 955

59 214

-18 727

-38 673

192 769

Dépréciations sur créances sur la clientèle

186 884

57 813

-18 727

-38 628

187 342

Dépréciations sur créances sur établissements de crédits

0

0

0

0

0

Dépréciations sur autres créances

4 071

1 401

0

-45

5 427

Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif

24 586

6 255

-68

-3 708

27 065

Provisions sur engagements hors bilan (1)

5 838

5 200

0

-3 133

7 905

Provisions sectorielles

0

0

0

0

0

Provisions pour risques de contrepartie clientèle (2)

18 748

1 055

-68

-575

19 159

Total

215 541

65 469

-18 795

-42 381

219 834

(1) Dont risque d’exécution d’engagements par signature

(2) Une provision pour risque est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou au hors-bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance.

 

3.9.3. Provisions pour engagements sociaux. — Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies. — Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et les régimes sur complémentaires auxquels adhère la Banque Populaire Val de France. L'engagement de la Banque Populaire Val de France est limité au versement des cotisations (8 873 K€ en 2012).

 

Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme. — Les engagements de la Banque Populaire Val de France concernent les régimes suivants :

— Le régime de retraite des Banques Populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993,

— Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités,

— Autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

 

Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité.

 

Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d’euros)

CARBP

Retraites

IFC

MDT

31/12/2012

CARBP

Retraites

IFC

MDT

31/12/2011

Valeur actualisée des engagements financés (a)

51 231

456

17 421

5 143

74 251

48 478

758

14 999

4 575

68 810

Juste valeur des actifs du régime (b)

13 360

455

5 246

0

19 061

12 004

388

5 013

0

17 405

Juste valeur des droits à remboursement (c)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur actualisée des engagements non financés (d)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Eléments non encore reconnus : écarts actuariels et coûts des services passés (e)

8 802

37

-1 764

0

7 075

7 104

217

-3 610

0

3 711

Solde net au bilan (a) -(b) -c) + (d) -(e)

29 069

-36

13 939

5 143

48 114

29 370

153

13 596

4 575

47 694

Passif

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Actif

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le 1er janvier 2010, la CARBP est devenue une Institution de Gestion de Retraite Supplémentaire qui assure la gestion administrative des engagements de retraite issus de la retraite bancaire. Les encours sont externalisés auprès d’un assureur. Cette externalisation n’a pas eu d’impact pour la Banque Populaire Val de France.

 

Ajustement lié à l’expérience au titre du régime de retraite des Banques Populaires (CARBP). — Les ajustements liés à l’expérience indiquent les variations d’actifs ou de passifs qui ne sont pas liées à des changements d’hypothèses actuarielles.

Sur l’année 2012, sur l’ensemble des 47,4 M€ d’écarts actuariels générés, 68,8 M€ proviennent des écarts liés à la mise à jour du taux d’actualisation et 21,4 M€ proviennent des ajustements liés à l’expérience.

Au 31 décembre 2012, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 61,4% en instruments de taux, 35,8% en actions et 2,8% en actifs monétaires. Les rendements attendus des actifs du régime sont calculés en pondérant le rendement anticipé sur chacune des catégories d’actifs par leur poids respectif dans la juste valeur des actifs.

 

Analyse de la charge de l'exercice :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

CARBP

Retraites

IFC

MDT

Total

CARBP

Retraites

IFC

MDT

Total

Coût des services rendus de la période

-1 795

0

818

306

-671

-1 774

-2

-870

-281

-2 927

Versement de la période au fonds

0

59

-1 198

0

-1 139

0

-63

-1 500

0

-1 563

Coût financier

1 731

14

524

152

2 421

1 598

12

546

154

2 310

Rendement attendu des actifs de couverture

-510

-172

-124

0

-806

-562

-10

-83

0

-655

Rendement attendu des droits à remboursement

0

0

0

0

0

0

0

839

298

1 137

Ecarts actuariels : amortissement de l'exercice

273

141

-134

405

685

0

79

-96

-77

-94

Coût des services passés

0

0

322

-295

28

0

0

0

0

0

Autres

0

-231

133

0

-98

0

-10

98

0

88

Total

-301

-189

342

568

420

-738

6

-1 066

94

-1 704

 

Principales hypothèses actuarielles :

 

En pourcentage

CARBP

Retraites

IFC

MDT

31/12/2012

31/12/2011

31/12/2012

31/12/2011

31/12/2012

31/12/2011

31/12/2012

31/12/2011

Taux d'actualisation

3,00%

3,63%

2,01%

2,41%

2,90%

3,40%

2,70%

3,20%

Rendement attendu des actifs de couverture

4,40%

4,50%

3,12%

3,27%

2,44%

2,44%

NC

NC

 

Les tables de mortalité utilisées sont :

— TF00/02 pour les IFC, médailles et autres avantages,

— TGH TGF 05 pour ex-CGRCE et CARBP.

Le taux d’actualisation utilisé est un taux « Euro corporate Composite AA+ ».

 

3.9.4. Provisions PEL / CEL. — Encours des dépôts collectés :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)

749 829

710 888

Nouveau PEL

111 717

36 632

PEL 3,50%

171 791

166 569

PEL 4,50%

231 723

262 701

PEL 3,60%

7 518

9 791

PEL 4,00%

14 069

16 979

PEL 4,25%

10 322

12 368

PEL 5,25%

69 996

74 310

PEL 6,00%

113 661

113 392

Ancien PEL

19 032

18 146

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

91 182

94 627

Total

841 011

805 515

 

Encours des crédits octroyés :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Encours de crédits octroyés - au titre des plans épargne logement

653 543

653 097

au titre des comptes épargne logement

337 019

333 382

Total

990 562

986 479

 

Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne logement (PEL et CEL) :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

Dotations/reprises nettes

31/12/2012

Provisions constituées au titre des PEL

9 071

1 916

10 987

Nouveau PEL

78

829

907

PEL 3,50%

258

329

587

PEL 6,00%

5 739

491

6 230

Ancien PEL

2 995

266

3 262

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

1 650

-190

1 460

Provisions constituées au titre des crédits PEL

-38

-26

-64

Provisions constituées au titre des crédits CEL

260

-237

23

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

222

-263

-41

Total

10 943

1 463

12 406

 

3.10. Dettes subordonnées :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Dettes subordonnées à durée déterminée

0

2 500

Dettes subordonnées à durée indéterminée

0

0

Dépôts de garantie à caractère mutuel

0

0

Dettes rattachées

0

1

Total

0

2 501

 

La Banque Populaire Val de France a émis un prêt subordonné remboursable souscrit par BPCE, arrivé à échéance le 27 mars 2012.

3.11. Fonds pour risques bancaires généraux :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

Augmentation

Diminution

Autres variations

31/12/2012

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

169 660

 

 

 

169 660

Fonds Régionaux de Solidarité

58 628

 

 

 

58 628

Total

228 288

0

0

0

228 288

 

Au 31 décembre 2012, les Fonds pour risques bancaires généraux incluent notamment 169 660 K€ affectés au Fonds Réseau Banque Populaire, 862 K€ affectés au Fonds de Garantie Mutuelle et 57 766 K€ affectés au Fonds Régional de Solidarité.

3.12. Capitaux propres :

 

(En milliers d’euros)

Capital

Primes d'émission

Réserves/Autres

Résultat

Total capitaux propres hors FRBG

Total au 31 décembre 2010

368 750

281 435

588 389

59 232

1 297 806

Mouvements de l'exercice

68 750

0

46 526

3 656

118 932

Total au 31 décembre 2011

437 500

281 435

634 915

62 888

1 416 738

Variation de capital

62 500

0

0

0

62 500

Résultat de la période

0

0

0

62 083

62 083

Distribution de dividendes

0

0

0

-14 725

-14 725

Autres mouvements

0

0

48 163

-48 163

0

Dont changement de méthode

0

0

0

0

0

Dont provisions réglementées

0

0

0

0

0

Dont affectation du résultat

0

0

48 163

-48 163

0

Total au 31 décembre 2012

500 000

281 435

683 078

62 083

1 526 595

 

Le capital social de la Banque Populaire Val de France s’élève à 500 000 K€ et est composé pour 400 000 K€ de 8 millions de parts sociales de nominal 50 € détenues par les sociétaires et une SAS – structure de portage en miroir des sociétaires - et pour 100 000 K€ de certificats coopératifs d'investissement détenus par Natixis (CCI).

Une augmentation de capital, par souscription en numéraire, d’un montant de 62 500 K€ a été réalisée aux termes d’une délibération du Conseil d’administration du 15 mai 2012, par l’émission au pair :

— de 1 million de parts sociales nouvelles de 50 € de valeur nominale chacune,

— de 250 000 CCI nouveaux de 50 € de valeur nominale chacun.

3.13. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées.

 

(En milliers d’euros)

moins de 3 mois

de 3 mois à 1 an

de 1 an à 5 ans

plus de 5 ans

Indéterminé

31/12/2012

Total des emplois

1 081 330

1 029 491

4 049 918

4 834 773

714 969

11 710 482

Effets publics et valeurs assimilées

0

2 173

11 515

4 897

341

18 926

Créances sur les établissements de crédit

690 235

98 375

376 993

75 772

229 979

1 471 354

Opérations avec la clientèle

361 094

809 592

3 424 507

4 751 898

439 010

9 786 101

Obligations et autres titres à revenu fixe

30 000

119 351

236 904

2 207

45 639

434 101

Total des ressources

3 700 070

1 192 195

2 687 763

962 591

2 497 807

11 040 426

Dettes envers les établissements de crédit

394 231

504 153

1 020 413

443 470

87 478

2 449 745

Opérations avec la clientèle

3 158 819

432 771

1 290 209

252 391

2 400 854

7 535 045

Dettes représentées par un titre

147 020

255 271

377 140

266 730

9 475

1 055 636

Dettes subordonnées

0

0

0

0

0

0

 

Note 4. Informations sur le hors bilan et opérations assimilées.

 

4.1. Engagements reçus et donnés.

4.1.1. Engagements de financement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Engagements de financement donnés

 

 

En faveur des établissements de crédit

0

0

En faveur de la clientèle

663 162

739 559

Ouverture de crédits documentaires

5 378

5 233

Autres ouvertures de crédits confirmés

657 281

733 458

Autres engagements

503

868

Total des engagements de financement donnés

663 162

739 559

Engagements de financement reçus

 

 

D'établissements de crédit

660 000

460 000

De la clientèle

0

0

Total des engagements de financement reçus

660 000

460 000

 

4.1.2. Engagements de garantie :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Engagements de garantie donnés

 

 

D'ordre d'établissements de crédit

0

0

Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

0

0

Autres garanties

0

0

D'ordre de la clientèle

563 416

659 938

Cautions immobilières

53 962

51 275

Cautions administratives et fiscales

19 401

20 040

Autres cautions et avals donnés

365 812

457 999

Autres garanties données

124 241

130 624

Total des engagements de garantie donnés

563 416

659 938

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

3 258 383

3 463 252

Total des engagements de garantie reçus

3 258 383

3 463 252

 

4.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan. — Les engagements reçus de la clientèle ne figurant pas au hors bilan sont de 85 480 K€ au 31 décembre 2012 contre 79 156 K€ au 31 décembre 2011.

Au 31 décembre 2012, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 405 537 K€ de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 674 611 K€ au 31 décembre 2011,

— 100 143 K€ de créances nanties auprès de la SFEF contre 236 168 K€ au 31 décembre 2011,

— 1 084 916 K€ de crédits immobiliers nantis auprès de BP Covered Bonds contre 1 733 806 K€ au 31 décembre 2011,

— 502 433 K€ de créances données en garantie auprès de la Caisse de refinancement hypothécaire contre 503 373 K€ au 31 décembre 2011,

— 602 334 K€ de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH, contre 164 161 K€ au 31 décembre 2011,

— 1 370 933 K€ de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE Home Loans, contre 1 249 614 K€ au 31 décembre 2011.

4.2. Opérations sur instruments financiers à terme.

4.2.1. Instruments financiers et opérations de change à terme :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Opérations fermes

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

0

0

0

0

Contrats de taux d'intérêt

0

0

0

0

0

0

0

0

Contrats de change

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres contrats

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations de gré à gré

1 762 350

23 790

1 786 140

45 252

1 911 466

34 145

1 945 611

5 771

Accords de taux futurs (FRA)

0

0

0

0

0

0

0

0

Swaps de taux d'intérêt

1 643 293

20 000

1 663 293

45 230

1 807 043

20 000

1 827 043

5 764

Swaps financiers de devises

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres contrats à terme

119 057

3 790

122 847

22

104 423

14 145

118 568

7

Total opérations fermes

1 762 350

23 790

1 786 140

45 252

1 911 466

34 145

1 945 611

5 771

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

0

0

0

0

Options de taux d'intérêt

0

0

0

0

0

0

0

0

Options de change

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres options

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations de gré à gré

691

70 379

71 070

0

794

48 237

49 031

0

Options de taux d'intérêt

691

0

691

0

794

0

794

0

Options de change

0

70 379

70 379

0

0

48 237

48 237

0

Autres options

0

0

0

0

0

0

0

0

Total opérations conditionnelles

691

70 379

71 070

0

794

48 237

49 031

0

Total instruments financiers et change à terme

1 763 041

94 169

1 857 210

45 252

1 912 260

82 382

1 994 642

5 771

 

Les montants nominaux des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Banque Populaire Val de France sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux.

Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de devises.

4.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Total

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Total

Opérations fermes

938 293

705 000

20 000

1 663 293

802 043

1 005 000

20 000

1 827 043

Accords de taux futurs (FRA)

0

0

0

0

0

0

0

0

Swaps de taux d'intérêt

938 293

705 000

20 000

1 663 293

802 043

1 005 000

20 000

1 827 043

Swaps financiers de devises

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres contrats à terme de taux d'intérêt

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations conditionnelles

691

0

0

691

794

0

0

794

Options de taux d'intérêt

691

0

0

691

794

0

0

794

Total

938 984

705 000

20 000

1 663 984

802 837

1 005 000

20 000

1 827 837

 

Il n’y a pas eu de transferts d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice.

Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

de 0 à 1 an

de 1 à 5 ans

plus de 5 ans

Opérations fermes

439 500

594 126

629 666

1 663 293

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

Opérations de gré à gré

439 500

594 126

629 666

1 663 293

Opérations conditionnelles

691

0

0

691

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

Opérations de gré à gré

691

0

0

691

Total

440 191

594 126

629 666

1 663 984

 

4.3. Ventilation du bilan par devise. — Le bilan par devise autre que l’euro de la Banque Populaire Val de France au 31 décembre 2012 n’est pas significatif.

 

Note 5. Informations sur le compte de résultat.

5.1. Intérêts, produits et charges assimilés :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations avec les établissements de crédit

29 262

-68 980

-39 717

24 066

-71 342

-47 276

Opérations avec la clientèle

386 282

-131 517

254 765

387 783

-119 107

268 676

Obligations et autres titres à revenu fixe

25 689

-38 768

-13 079

36 082

-39 252

-3 170

Prêts et emprunts subordonnées

7 537

-11

7 526

351

-46

305

Instruments de couverture

42 281

-39 369

2 912

33 299

-29 603

3 696

Autres

0

0

0

165

0

165

Total

491 052

-278 644

212 408

481 746

-259 350

222 396

 

Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des dépôts et consignations ainsi que les LEP.

La dotation de la provision épargne logement s’élève à 1 505 K€ pour l’exercice 2012, contre une reprise de provision de 4 216 K€ pour l’exercice 2011.

5.2. Revenus des titres à revenu variable :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Actions et autres titres à revenu variable

806

938

Participations et autres titres détenus à long terme

0

0

Parts dans les entreprises liées

2 843

2 631

Total

3 650

3 569

 

5.3. Commissions :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

425

-690

-265

406

-404

2

Opérations avec la clientèle

112 867

-42

112 825

114 911

100

115 011

Opérations sur titres

6 218

0

6 218

5 529

-770

4 759

Moyens de paiement

40 429

-25 240

15 188

43 828

-26 572

17 256

Opérations de change

128

0

128

138

0

138

Engagements hors-bilan

8 170

-3 844

4 327

7 414

-3 626

3 788

Prestations de services financiers

13 871

-4 126

9 745

16 777

-1 194

15 583

Activités de conseil

150

0

150

183

0

183

Autres commissions

0

0

0

0

0

0

Total

182 259

-33 941

148 318

189 186

-32 466

156 720

 

5.4. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Titres de transaction

36

70

Opérations de change

445

457

Instruments financiers à terme

1 442

700

Portefeuille de négociation

597

-712

Total

2 519

515

 

5.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

6 093

0

6 093

-205

0

-205

Dotations

-888

0

-888

-7 501

0

-7 501

Reprises

6 981

0

6 981

7 296

0

7 296

Résultat de cession

1 277

0

1 277

-7 349

0

-7 349

Autres éléments

410

0

410

1 437

0

1 437

Total

7 781

0

7 781

-6 117

0

-6 117

 

5.6. Autres produits et charges d'exploitation bancaire :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Produits

Charges

Total

Produits

Charges

Total

Quote-part d'opérations faites en commun

2 083

-1 762

321

0

-1 277

-1 277

Activités immobilères

45

0

45

85

0

85

Autres activités diverses

21

0

21

13

0

13

Autres produits et charges accessoires

2 891

-212

2 679

639

-830

-191

Total

5 041

-1 973

3 067

737

-2 107

-1 370

 

Les quotes-parts d’opérations faites en commun étaient comptabilisées en 2011 en produits d’intérêts et on fait l’objet d’une reclassement sur l’exercice 2012, pour un montant de 2 083 K€ contre un montant de 2 101 K€ en 2011.

5.7. Charges générales d'exploitation :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Frais de personnel

 

 

Salaires et traitements

-77 346

-76 964

Charges de retraite et assimilées (1)

-11 059

-10 037

Autres charges sociales

-33 931

-31 873

Intéressement des salariés

-8 330

-8 768

Participation des salariés

-3 797

-3 471

Impôts et taxes liés aux rémunérations

-10 588

-8 857

Total des frais de personnel

-145 051

-139 970

Autres charges d'exploitation

 

 

Impôts et taxes

-9 972

-8 710

Autres charges générales d'exploitation

-81 321

-81 692

Total des autres charges d'exploitation

-91 293

-90 402

Total

-236 344

-230 372

(1) incluant les dotations, utilisations et reprises de provisions pour engagements sociaux (note 3.9.3)

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 685 cadres et 1 483 non cadres, soit un total de 2 168 salariés.

5.8. Coût du risque :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dépréciations d'actifs

-59 214

35 114

-2 983

317

-26 766

-69 530

40 154

-6 088

331

-35 133

Interbancaires

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Clientèle

-57 813

35 069

-2 917

317

-25 344

-68 297

39 143

-6 088

331

-34 911

Titres et débiteurs divers

-1 401

45

-66

0

-1 422

-1 233

1 011

0

0

-222

Provisions

-6 255

3 708

-18

0

-2 565

-5 005

9 171

-24

2

4 144

Engagements hors-bilan

-5 200

3 133

0

0

-2 067

-3 389

6 033

0

0

2 644

Provisions pour risque clientèle

0

106

0

0

106

-1 616

3 138

-24

2

1 500

Autres

-1 055

469

-18

0

-603

0

0

0

0

0

Total

-65 469

38 822

-3 000

317

-29 330

-74 535

49 325

-6 112

333

-30 989

Dont :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Reprises de dépréciations devenues sans objet

 

35 069

 

 

 

 

39 143

 

 

 

Reprises de dépréciations utilisées

 

0

 

 

 

 

1 011

 

 

 

Reprises de provisions devenues sans objet

 

3 753

 

 

 

 

9 172

 

 

 

Reprises de provisions utilisées

 

0

 

 

 

 

0

 

 

 

Total reprises nettes

 

38 822

 

 

 

 

49 325

 

 

 

 

5.9. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations

74

0

0

74

174

0

0

174

Dotations

-63

0

0

-63

-35

0

0

-35

Reprises

136

0

0

136

209

0

0

209

Résultat de cession

37

0

1 869

1 906

4

0

-913

-909

Total

111

0

1 869

1 980

178

0

-913

-735

 

5.10. Résultat exceptionnel. — Aucun résultat exceptionnel n’a été comptabilisé au cours de l’exercice 2012.

5.11. Impôt sur les bénéfices. — La Banque Populaire Val de France est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE.

L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi :

 

Bases imposables aux taux de

33,33%

15,00%

Au titre du résultat courant

92 647

16

Au titre du résultat exceptionnel

0

0

Bases imposables avant imputation des déficits

92 647

16

Imputations des déficits

0

0

Bases imposables

92 647

16

Impôt correspondant

-30 883

-3

Contributions 3,3%

-994

 

Majoration de 5% (loi de Finances rectificative 2011)

-1 544

 

Déductions au titre des crédits d'impôts*

0

0

Impôt comptabilisé

-33 421

-3

Provisions pour retour aux bénéfices des filiales

0

0

Dégrèvements ou recouvrements d'impôt

162

0

Régularisation d'impôt exercice précédent

3 347

0

Impôt différé sur PTZ

1 472

0

Provisions pour impôts

-9 298

0

Total

-37 738

-3

(*) La créance liée au crédit d’impôt PTZ imputée dans le cadre de la liquidation s’élève à 9 700 K€.

 

La provision pour impôt comprend notamment une provision pour redressement fiscal de 9 822 K€ suite au contrôle fiscal dont a fait l’objet la Banque Populaire Val de France en 2012.

5.12. Répartition de l'activité. — Le Groupe Banque Populaire Val de France exerçant l’essentiel de ses activités dans le secteur de la Banque commercial et Assurance, la production de tableaux détaillés n’est pas nécessaire.

L’analyse géographique des indicateurs sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités. Le Groupe Banque Populaire Val de France réalise ses activités en France.

 

Note 6. Autres informations.

6.1. Consolidation. — En application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Banque Populaire Val de France établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international.

Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe BPCE.

6.2. Honoraires des Commissaires aux comptes. — Le montant des honoraires des Commissaires aux comptes, au titre de leur mission de Commissariat aux comptes, de certification et d’examen des comptes individuels et consolidés, comptabilisé sur l’exercice 2012, conformément à la lettre de mission du 8 janvier 2013 s’élève à 200 K€ HT, dont 100 K€ pour KPMG Audit et 100 K€ pour Thierry MOREL et Associés.

6.3. Implantations dans les pays non coopératifs. — L’article L. 511-45 du code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe à leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les Etats ou territoires qui n'ont pas conclu avec la France de convention d'assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l'évasion fiscales permettant l'accès aux renseignements bancaires.

Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme.

Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considéré comme insuffisamment coopératif en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvait avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces Etats et territoires (mise en œuvre du décret n°2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction.

Au 31 décembre 2012, la Banque Populaire Val de France n'exerce pas d'activité et n'a pas recensé d'implantation dans les territoires non fiscalement coopératifs.

 

V. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

(Exercice clos le 31 décembre 2012).

Mesdames, Messieurs,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2012, sur :

— le contrôle des comptes annuels de la Banque Populaire Val de France, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par votre Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

1. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

 

2. Justification des appréciations. — Les estimations comptables concourant à la préparation des états financiers au 31 décembre 2011 ont été réalisées dans un environnement incertain, lié à la crise des finances publiques de certains pays de la zone euro. Cette crise s’accompagne de difficultés économiques et d’une crise de liquidité, qui rend difficile l’appréhension des perspectives économiques.

C’est dans ce contexte que, en application des dispositions de l’article L 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants.

— Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans les notes 2.3.2 et 3.9.2 de l’annexe aux comptes annuels, votre Banque Populaire constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture à l’actif par des dépréciations déterminées sur base individuelle, et au passif, par des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

— Valorisation des titres de participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme par votre Banque Populaire sont évalués à leur valeur d'utilité selon les modalités décrites dans la note 2.3.3 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille.

— Valorisation des titres et des instruments financiers : Votre Banque Populaire détient des positions sur titres et instruments financiers. Les notes 2.3.3 et 2.3.9 de l'annexe exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre Banque Populaire et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

— Provisionnement des engagements sociaux : Votre Banque Populaire constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 2.3.7 et 3.9.3 de l’annexe.

— Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Banque Populaire constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement.

Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de cette provision et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 2.3.7 et 3.9.4 de l’annexe.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d'administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Paris-La Défense et Chartres, le 15 avril 2013.

 

Les Commissaires aux comptes :

 

 

VI. — Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions règlementées.

Assemblée générale d'approbation des comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2012.

Mesdames, messieurs,

En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées.

Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles des conventions dont nous avons été avisés ou que nous aurions découvertes à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l'existence d’autres conventions. Il vous appartient, selon les termes de l’article R 225-31 du Code de commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation.

Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R 225-31 du Code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions déjà approuvées par l’assemblée générale.

Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.

Conventions soumises à l’approbation de l’assemblée Générale. — En application de l'article L 225-40 du Code de commerce, nous avons été avisés des conventions suivantes qui ont fait l'objet de l'autorisation préalable de votre Conseil d’administration.

Monsieur Gérard BELLEMON, Président du Conseil d’administration de la Banque Populaire Val de France et membre du Conseil de Surveillance de BPCE est concerné par la conclusion des conventions suivantes.

— Convention liée au refinancement du Groupe BPCE : Autorisée par le Conseil d’administration du 17 juin 2010, cette convention signée en date du 19 avril 2012, a pour objet la conclusion d’une convention cadre par la Banque Populaire Val de France en qualité d’emprunteur et de garant avec BPCE SFH, outil de refinancement du Groupe, et plus généralement la conclusion de prêts, la constitution des sûretés et la conclusion d’un mandat permettant à BPCE d’agir au nom et pour le compte de la Banque Populaire Val de France dans les conditions définies par la convention cadre.

Au titre de cette convention, les garanties apportées par la Banque Populaire Val de France à BPCE SFH représentent un encours de 164 161 349 € au 31 décembre 2012.

— Convention de garantie financière : Votre Conseil d’administration a autorisé, en date du 14 mars 2012, la conclusion d’une convention de garantie financière par la Banque Populaire Val de France, avec BPCE Home Loans FCT, en qualité de fournisseur de garantie, la constitution de garantie, ainsi que le mandat permettant à BPCE d’agir au nom et pour le compte de la Banque Populaire Val de France dans les conditions définies par ladite convention. Cette convention a été signée en date du 24 mars 2012.

En date du 29 septembre 2012, un avenant à cette convention de garantie financière a été autorisé. Cet avenant a été signé en date du 21 octobre 2012.

Au titre de ces conventions, les garanties apportées par la Banque Populaire Val de France à BPCE Home Loans FCT représentent un encours de 1 249 614 452 € au 31 décembre 2012. En rémunération de l’exécution de cette convention de garantie financière pour l’exercice 2011, votre société a comptabilisé en produits, un montant de 704 624 €.

Conventions déjà approuvées par l’Assemblée Générale. — En application de l’article R 225-30 du Code de commerce, nous avons été informés que l’exécution des conventions suivantes, déjà approuvées par l’assemblée générale au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé.

— Convention cadre de crédit et de garantie financière : Il est rappelé que la Banque Populaire Val de France, ainsi que d’autres Banques Populaires, ont conclu en 2007 avec la société Banques Populaires Covered Bonds (BPCB), la Banque Fédérale des Banques Populaires (BFBP, devenue BP Participations, puis BPCE) et Natixis une convention cadre de crédit et de garantie financière, définissant les conditions auxquelles BPCB prêtera des fonds aux Banques Populaires, contre remise des suretés à cette dernière. Au 31 décembre 2012, les fonds empruntés par la Banque Populaire Val de France auprès de BPCB représentent un encours de 1 229 000 000 €. En contrepartie, votre banque a nanti un portefeuille de créances résultant de prêts acquéreurs au logement pour un montant total de 1 733 805 607 € (portefeuille mobilisé).

Au titre de cette convention, votre société a comptabilisé en charges sur l’exercice 2012, des intérêts et des frais d’émission pour des montants s’élevant respectivement à 37 473 696 € et 347 597 €.

 

Paris-La Défense et Chartres, le 15 avril 2013.

 

Les Commissaires aux comptes :

 

 

 

B. — Comptes consolidés.

 

A. — Comptes consolidés au 31 décembre 2012.

I. — Bilan consolidé.

(En milliers d’euros).

 

Actif

Notes

31/12/2012

31/12/2011

Caisse, banques centrales

 

120 933

162 238

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

5.1.1

110 083

103 608

Instruments dérivés de couverture

5.2

65 974

28 935

Actifs financiers disponibles à la vente

5.3

1 207 044

1 165 153

Prêts et créances sur les établissements de crédit

5.5.1

1 776 575

1 871 748

Prêts et créances sur la clientèle

5.5.2

9 964 249

9 810 929

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

0

0

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

5.7

0

0

Actifs d'impôts courants

 

0

83

Actifs d'impôts différés

5.8

32 291

23 078

Comptes de régularisation et actifs divers

5.9

318 205

422 022

Actifs non courants destinés à être cédés

 

0

0

Participation aux bénéfices différée

 

0

0

Participations dans les entreprises mises en équivalence

 

0

0

Immeubles de placement

5.10

3 029

3 723

Immobilisations corporelles

5.11

148 912

149 091

Immobilisations incorporelles

5.11

7 135

7 633

Ecarts d'acquisition

 

0

0

Total de l'actif

 

13 754 428

13 748 241

 

Passif

Notes

31/12/2012

31/12/2011

Banques centrales

 

0

0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

5.1.2

38 755

32 938

Instruments dérivés de couverture

5.2

23 605

20 662

Dettes envers les établissements de crédit

5.12.1

2 585 194

2 799 647

Dettes envers la clientèle

5.12.2

7 668 545

7 309 642

Dettes représentées par un titre

5.13

1 071 046

1 243 580

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

0

0

Passifs d'impôts courants

 

9 580

3 704

Passifs d'impôts différés

5.8

0

0

Comptes de régularisation et passifs divers

5.14

366 589

462 949

Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés

 

0

0

Provisions techniques des contrats d'assurance

 

0

0

Provisions

5.15

116 026

83 523

Dettes subordonnées

5.16

18 531

22 468

Capitaux propres

 

1 856 557

1 769 128

Capitaux propres part du groupe

 

1 856 557

1 769 128

Capital et primes liées

5.17

716 338

641 644

Réserves consolidées

 

956 993

909 273

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

122 508

157 828

Résultat de la période

 

60 719

60 383

Intérêts minoritaires

 

0

0

Total du passif

 

13 754 428

13 748 241

 

II. — Compte de résultat consolidé.

 

 

Notes

Exercice 2012

Exercice 2011

Intérêts et produits assimilés

6.1

499 817

493 131

Intérêts et charges assimilées

6.1

-277 252

-265 513

Commissions (produits)

6.2

187 024

193 392

Commissions (charges)

6.2

-32 509

-31 635

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

6.3

6 947

-3 274

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

6.4

5 788

-573

Produits des autres activités

6.5

7 523

1 083

Charges des autres activités

6.5

-2 931

-2 320

Produit net bancaire

 

394 407

384 291

Charges générales d'exploitation

6.6

-242 263

-236 033

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

 

-14 255

-13 844

Résultat brut d'exploitation

 

137 889

134 414

Coût du risque

6.7

-31 361

-36 114

Résultat d'exploitation

 

106 528

98 300

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

 

0

0

Gains ou pertes sur autres actifs

6.8

-209

-1 098

Variations de valeur des écarts d'acquisition

 

0

0

Résultat avant impôts

 

106 319

97 202

Impôts sur le résultat

6.9

-45 600

-36 819

Résultat net d'impôts des activités arrêtées ou en cours de cession

 

0

0

Résultat net

 

60 719

60 383

Intérêts minoritaires

 

0

0

Résultat net part du groupe

 

60 719

60 383

 

III. — Tableau du résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Résultat net

60 719

60 383

Ecarts de conversion

0

0

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

-32 445

-90 876

Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres

-32 445

-90 876

Variations de valeur de la période rapportée au résultat

0

0

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

-1 166

4

Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres

-1 166

-83

Variation de valeur de la période rapportée au résultat

0

87

Ecarts actuariels sur régimes à prestations définies

0

0

Quote part de gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

0

0

Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres

0

0

Variations de valeur de la période rapportée au résultat

0

0

Impôts

-1 710

-1 692

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (nets d'impôt)

-35 321

-92 564

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement capitaux propres

25 398

-32 181

Part du groupe

25 398

-32 181

Intérêts minoritaires

0

0

 

IV. — Tableau de variation des capitaux propres :

 

(En milliers d’euros)

Capital et primes liées

Réserves consolidées

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Résultat net part du groupe

Total capitaux propres part du groupe

Capitaux propres part des minoritaires

Total capitaux propres consolidés

Capital

Primes

Réserves de conversion

Variation de juste valeur des instruments

Actifs financiers disponibles à la vente

Instruments dérivés de couverture

Capitaux propres au 1er janvier 2011

324 796

281 435

921 740

 

252 148

-1 756

 

1 778 363

 

1 778 363

Mouvements liés aux relations avec les actionnaires

35 413

0

-12 191

0

0

0

0

23 222

0

23 222

Augmentation de capital

35 413

 

 

 

 

 

 

35 413

 

35 413

Composante en capitaux propres des plans de paiements sur base d'action

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Distribution

 

 

-12 191

 

 

 

 

-12 191

 

-12 191

Effet des fusions

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Effet des acquisitions et cessions sur les intérêts minoritaires

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

 

-92 565

1

 

-92 564

 

-92 564

Autres variations

0

0

-276

0

0

0

60 383

60 107

0

60 107

Résultat

 

 

 

 

 

 

60 383

60 383

 

60 383

Autres variations

 

 

-276

 

 

 

 

-276

 

-276

Capitaux propres au 31 décembre 2011

360 209

281 435

909 273

0

159 583

-1 755

60 383

1 769 128

0

1 769 128

Affectation du résultat de l'exercice

 

 

60 383

 

 

 

-60 383

0

 

0

Capitaux propres au 1er janvier 2012

360 209

281 435

969 656

0

159 583

-1 755

0

1 769 128

0

1 769 128

Mouvements liés aux relations avec les actionnaires

74 694

0

-12 597

0

0

0

0

62 097

0

62 097

Augmentation de capital

74 694

 

 

 

 

 

 

74 694

 

74 694

Composante en capitaux propres des plans de paiements sur base d'action

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Distribution

 

 

-12 597

 

 

 

 

-12 597

 

-12 597

Effet des fusions

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Effet des acquisitions et cessions sur les intérêts minoritaires

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

 

-34 557

-764

 

-35 321

 

-35 321

Autres variations

0

0

-66

0

-6

6

60 719

60 653

0

60 653

Résultat

 

 

 

 

 

 

60 719

60 719

 

60 719

Autres variations

 

 

-66

 

-6

6

 

-66

 

-66

Capitaux propres au 31 décembre 2012

434 903

281 435

956 993

0

125 020

-2 513

60 719

1 856 557

0

1 856 557

 

V. — Tableau des flux de trésorerie :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Résultat avant impôts

106 319

97 201

Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles & incorporelles

14 377

14 255

Dépréciation des écarts d'acquisition

0

0

Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations

5 626

8 132

Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence

0

0

Pertes nettes/gains nets sur activités d'investissement

-11 776

-955

Produits/charges des activités de financement

11

46

Autres mouvements

98 030

-47 193

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts

106 268

-25 715

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

-140 551

-11 764

Flux liés aux opérations avec la clientèle

435 589

100 307

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers

-270 233

14 779

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers

-241 730

-231 542

Impôts versés

-20 583

-30 523

Augmentation/(Diminution) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

-237 507

-158 743

Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A)

-24 920

-87 257

Flux liés aux actifs financiers et aux participations

10 126

-14 288

Flux liés aux immeubles de placement

576

1 957

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-13 786

-15 695

Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B)

-3 084

-28 026

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires

49 991

56 262

Flux de trésorerie provenant des activités de financement

-3 948

-458

Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C)

46 043

55 804

Effet de la variation des taux de change (D)

 

 

Flux nets de trésorerie et des équivalents de trésorerie (A+B+C+D)

18 039

-59 479

Caisse et banques centrales (solde net des comptes actifs et passifs)

162 238

159 501

Caisse et banques centrales (actif)

162 238

159 501

Banques centrales (passif)

0

0

Opérations à vue avec les établissements de crédit (solde net des comptes actifs et passifs)

68 385

130 601

Comptes ordinaires débiteurs

70 559

173 640

Comptes et prêts à vue

140 000

0

Comptes créditeurs à vue

-142 174

-43 039

Opérations de pension à vue

0

0

Trésorerie à l'ouverture

230 623

290 102

Caisse et banques centrales (solde net des comptes actifs et passifs)

120 933

162 238

Caisse et banques centrales (actif)

120 933

162 238

Banques centrales (passif)

0

0

Opérations à vue avec les établissements de crédit (solde net des comptes actifs et passifs)

127 731

68 385

Comptes ordinaires débiteurs

228 286

70 559

Comptes et prêts à vue

0

140 000

Comptes créditeurs à vue

-98 767

-142 174

Opérations de pension à vue

-1 788

0

Trésorerie à la clôture

248 664

230 623

Variation de la trésorerie nette

-18 039

59 479

 

VI. — Annexe aux comptes consolidés.

 

Note 1. – Cadre général.

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

 

Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Épargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau des Caisses d'Épargne comprend les Caisses d'Épargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne et la Fédération Nationale des Caisses d'Épargne.

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 80% par leurs sociétaires et de 20% par Natixis via les certificats coopératifs d’investissement (CCI).

Le capital des Caisses d’Épargne est détenu à hauteur de 80% par les sociétés locales d’épargne (SLE) et de 20% par Natixis via les CCI. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les coopérateurs. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Épargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 17 Caisses d’Épargne et les 19 Banques Populaires.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, structure cotée détenue à 72%, qui réunit la Banque de financement et d’investissement, l’épargne et les services financiers ;

— la Banque Commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre Mer (anciennement Financière Océor)) ;

— les filiales et participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L 512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banques Populaires est constitué d’un dépôt de 450 M€ effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt de 450 M€ effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts est de 168 M€ au 31 décembre 2012 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5% de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Épargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15% et ne pourra excéder 0,3% de la somme des Actifs Pondérés du groupe.

Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d'un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres.

Les Sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R 515-1 du Code monétaire et financier.

Le Directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

1.3. Evénements significatifs.

Augmentation de capital de la Banque Populaire Val de France. — Pour accompagner la poursuite du développement du sociétariat, le Conseil d’administration du 15 mai 2012 a décidé de procéder à une augmentation, en numéraire, de la partie variable du capital, d’un montant de 50 M€ pour la porter de 350 millions à 400 M€, par création de 1 million de parts sociales de 50 € de valeur nominale chacune, émises au pair. La souscription et le versement des fonds sont intervenus le 15 juin 2012.

Parallèlement, conformément aux dispositions du protocole d’émission des Certificats Coopératifs d’Investissement (CCI), le Conseil a décidé de procéder à une augmentation, en numéraire, de la partie fixe de son capital d’un montant de 12,5 M€ pour la porter de 87,5 millions à 100 M€, par émission de 250 mille CCI de 50 € de valeur nominale, sans prime d’émission, avec maintien du droit préférentiel de souscription au bénéfice de Natixis. La souscription et le versement des fonds sont intervenus le 15 juin 2012. Les CCI nouveaux ont été créés avec jouissance au 1er janvier 2012. Ces nouveaux CCI sont assimilés aux CCI anciens et soumis à toutes les dispositions des statuts et aux décisions des assemblées générales.

 

Conclusion des travaux de valorisation des titres de participation BPCE SA. — La valeur des titres de l’organe central a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques jugés raisonnables. Les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées, y compris les principaux effets attendus de Bâle III, ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation.

L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE SA et les charges de structure de l’organe central.

Les travaux de valorisation réalisés dans le contexte de l’arrêté des comptes de l’exercice 2012 se sont traduits ainsi pour la Banque Populaire Val de France, par une baisse de la valeur des titres BPCE de 42 194 K€ qui s’établit à 836 872 K€ au 31 décembre 2012.

 

Souscription de TSSDI émis par BPCE SA. — Le 26 mars 2012, la Banque Populaire Val de France a souscrit des titres supersubordonnés à durée indéterminée (TSSDI) émis par BPCE SA pour un montant de 86 M€.

Ces TSSDI sont éligibles aux fonds propres additionnels de catégorie 1 (Tier 1) dans le cadre de la nouvelle réglementation Bâle 3 (en cours de transposition dans l’Union européenne par le règlement et la 4e directive relatifs à l'adéquation des fonds propres).

Ces instruments remplissent les 16 critères d’un instrument additionnel de catégorie 1 tel que défini à l’article 49 du projet de règlement. Ils sont notamment convertibles automatiquement en actions ordinaires de BPCE SA en cas de dégradation du ratio fonds propres de base de catégorie 1 (Common Equity Tier 1 - CET 1) ou du ratio fonds propres de base (ratio Tier 1) du Groupe BPCE SA. Cette clause de conversion constitue un dérivé incorporé séparable, qui a été séparé du contrat hôte, lui-même classé en AFS. La juste valeur de ce dérivé incorporé au 31 décembre 2012 n’est pas significative.

1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — BPCE SA et Natixis ont respectivement présenté à leur conseil de surveillance et conseil d’administration du 17 février 2013 un projet de simplification significative de la structure du Groupe BPCE.

L’opération envisagée consisterait en un rachat par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne de l’ensemble des certificats coopératifs d’investissement (CCI) qu’elles ont émis et qui sont actuellement intégralement détenus par Natixis. A la suite de l’annulation des CCI ainsi rachetés par chacune des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne, le capital des établissements serait entièrement détenu par leurs sociétaires.

La réduction des encours pondérés de Natixis, liés à la détention des CCI, permettrait à cette dernière de reverser une partie de ses fonds propres devenus excédentaires à ses actionnaires en proposant une distribution exceptionnelle de dividendes. Enfin, afin d’assurer une allocation appropriée des ressources au sein du Groupe, BPCE SA rembourserait ses titres super subordonnés souscrits par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne et réduirait le capital de BPCE SA au bénéfice des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne.

L’opération sera soumise à l’approbation des conseils des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne (actionnaires à parité de BPCE SA), de BPCE SA et de Natixis qui seront appelés à se prononcer, après consultation des instances représentatives du personnel. Cette opération pourrait se réaliser au cours du troisième trimestre 2013.

 

Note 2. – Normes comptables applicables et comparabilité.

 

2.1. Cadre réglementaire. — Conformément au règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comptables internationales, le Groupe a établi ses comptes consolidés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2012 en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’adopté par l’Union européenne et applicable à cette date, excluant donc certaines dispositions de la norme IAS 39 concernant la comptabilité de couverture.

2.2. Référentiel. — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2011 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2012, et plus particulièrement l’amendement à la norme IFRS 7, « Instruments financiers : informations à fournir » relatif aux informations à fournir sur les transferts d’actifs financiers.

Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne et d’application obligatoire en 2012 n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe.

BPCE n’a pas appliqué par anticipation les textes adoptés par l’Union européenne au 31 décembre 2012 mais non encore entrés en vigueur à cette date :

— amendement à la norme IAS 1 « Présentation des états financiers » adopté par la Commission européenne le 5 juin 2012 et applicable de façon obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er juillet 2012. Cet amendement vise à enrichir l’information financière sur l’état du « Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres devront être présentés de façon à faire apparaître de façon distincte les éléments qui pourraient faire l’objet d’un recyclage en résultat net de ceux qui ne seront jamais recyclés en résultat net.

— amendement à la norme IAS 19 « Avantages du personnel » adopté par la Commission européenne le 5 juin 2012 et applicable de façon obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2013 de façon rétrospective. Cet amendement apporte des modifications sur la comptabilisation et la présentation des engagements de retraite et assimilés notamment concernant les écarts actuariels qui seront reconnus immédiatement et en totalité en capitaux propres, les coûts des services passés qui seront comptabilisés immédiatement en résultat et le rendement attendu de l’actif de couverture qui sera remplacé par un produit financier déterminé en appliquant le taux d’actualisation utilisé pour le passif brut. L’impact de ce changement de méthode, hors effet d’impôt, est mentionné dans la note 8.2.2 des annexes aux comptes consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 2012 et s’élève à 8 797 K€.

La norme IFRS 13 intitulée « Évaluation de la juste valeur » est en cours d’adoption par la commission européenne. Elle est applicable de façon prospective pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2013. IFRS 13 indique comment mesurer la juste valeur mais ne modifie pas les conditions d’application de la juste valeur.

Les impacts liés à l’application de ces normes sur les comptes consolidés du groupe sont en cours de détermination.

Le Groupe a par ailleurs mis en place des groupes de travail afin d’évaluer les enjeux et impacts financiers et organisationnels des normes IFRS 9 et IFRS 10, 11 et 12.

2.3. Recours à des estimations. — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers.

Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations.

Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2012, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

— la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 4.1.6) ;

— le montant des dépréciations des actifs financiers, et plus particulièrement les dépréciations durables des actifs financiers disponibles à la vente ainsi que les dépréciations sur base individuelle ou calculées sur la base de portefeuilles (note 4.1.7) ;

— les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne logement (note 4.5).

— les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 4.9).

— les impôts différés (note 4.10) ;

2.4. Présentation des états financiers consolidés et date de clôture. — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la Recommandation no 2009 R 04 du 2 juillet 2009 du Conseil national de la comptabilité.

Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2012. Les états financiers consolidés du groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2012 ont été arrêtés par le conseil d’administration du 14 mars 2013. Ils seront soumis à l’approbation de l’assemblée générale du 23 mai 2013.

 

Note 3. – Principes et méthodes de consolidation.

 

3.1. Périmètre de consolidation et méthodes de consolidation.

3.1.1. Contrôle exercé par le groupe. — Les états financiers consolidés du Groupe incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable sur la gestion.

Pour apprécier la nature du contrôle exercé par le groupe sur une entité, le périmètre des droits de vote à prendre en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d'actions attachés à d'autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt.

 

Contrôle exclusif. — Le contrôle exclusif s’apprécie par le pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles d’une entreprise et résulte soit de la détention directe ou indirecte de la majorité des droits de vote, soit de la possibilité de désigner ou de révoquer la majorité des membres des organes de direction ou du pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles en vertu d’un contrat de gestion ou de clauses statutaires.

 

Contrôle conjoint. — Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage du contrôle entre un nombre limité d’associés ou d’actionnaires, aucun actionnaire n’étant susceptible d’imposer seul ses décisions aux autres, et l’existence d’un accord contractuel prévoyant les modalités d’exercice du contrôle conjoint, à savoir l’accord unanime des parties participant au contrôle lors des décisions stratégiques.

 

Influence notable. — L’influence notable est le pouvoir de participer aux politiques financières et opérationnelles d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La situation d'influence notable est présumée lorsque le groupe détient, directement ou indirectement, au moins 20% des droits de vote.

 

3.1.2. Méthodes de consolidation. — Les méthodes de consolidation résultent de la nature du contrôle exercé par le groupe sur les entités consolidables.

Intégration globale. — Les entreprises sous contrôle exclusif sont consolidées par la méthode de l’intégration globale.

Intégration proportionnelle. — Les entreprises que le groupe contrôle conjointement avec un nombre limité de co-investisseurs sont consolidées par la méthode de l’intégration proportionnelle.

Mise en équivalence. — Les entreprises sur lesquelles le groupe exerce une influence notable sont consolidées par la méthode de la mise en équivalence.

 

3.2. Cas particuliers.

Cas particulier des entités ad hoc. — Les structures juridiques distinctes, créées spécifiquement pour gérer une opération ou un ensemble d'opérations similaires (entités ad hoc) sont consolidées dès lors qu’elles sont contrôlées en substance par le groupe, et ce, même en l’absence de lien en capital.

Le contrôle en substance s’apprécie au regard des critères suivants :

— les activités de l’entité sont menées pour le compte exclusif du groupe, de telle sorte que ce dernier en tire des avantages ;

— le groupe détient le pouvoir de décision et de gestion sur les activités courantes de l’entité ou sur les actifs qui la composent ; de tels pouvoirs peuvent avoir été délégués par la mise en place d’un mécanisme d’autopilotage ;

— le groupe a la capacité de bénéficier de la majorité des avantages de l’entité ;

— le groupe est exposé à la majorité des risques relatifs à l’entité.

Sont exclues du périmètre les entités exerçant leur activité dans le cadre d’une relation fiduciaire, avec une gestion pour compte de tiers et dans l’intérêt des différentes parties prenantes. Sont également exclues du périmètre les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe.

Cas particulier des activités de capital-investissement. — Les normes IAS 28 et IAS 31, traitant des participations dans les entreprises associées et les co-entreprises, reconnaissent les spécificités de l’activité de capital-investissement. Elles autorisent les sociétés exerçant cette activité à ne pas mettre en équivalence leurs participations dont le taux de détention est compris entre 20% et 50%, dès lors que ces participations sont classées dans le poste « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ».

 

3.3. Règles de consolidation. — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des sociétés consolidées sont effectués.

3.3.1. Entité consolidante. — L’entité consolidante est constituée de :

— La Banque Populaire Val de France ;

— La Société de Caution Mutuelle SOCAMI Val de France ;

— La Société de Caution Mutuelle SOCAMA Val de France.

3.3.2. Elimination des opérations réciproques. — L’effet des opérations internes au Groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés a été éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues.

3.3.3. Regroupements d’entreprises.

Opérations réalisées avant le 1er janvier 2010. — Les regroupements d’entreprises sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun, explicitement exclus du champ d’application de la précédente version de la norme IFRS 3.

Le coût du regroupement est égal au total de la juste valeur, à la date d’acquisition, des actifs remis, des passifs encourus ou assumés et des instruments de capitaux propres émis pour obtenir le contrôle de la société acquise. Les coûts afférant directement à l’opération entrent dans le coût d’acquisition.

Les actifs, passifs et passifs éventuels identifiables des entités acquises sont comptabilisés à leur juste valeur à la date d’acquisition. Cette évaluation initiale peut être affinée dans un délai de 12 mois à compter de la date d’acquisition.

L’écart d’acquisition correspondant à la différence entre le coût du regroupement et la part d’intérêt de l’acquéreur dans les actifs, passifs et passifs éventuels à la juste valeur est inscrit à l’actif du bilan de l’acquéreur lorsqu’il est positif et comptabilisé directement en résultat lorsqu’il est négatif.

Dans le cas d’une augmentation du pourcentage d’intérêt du Groupe dans une entité déjà contrôlée, l’acquisition complémentaire des titres donne lieu à comptabilisation d’un écart d’acquisition complémentaire, déterminé en comparant le prix d’acquisition des titres et la quote-part d’actif net acquise.

Les écarts d’acquisition sont enregistrés dans la monnaie fonctionnelle de l’entreprise acquise et sont convertis au cours de change en vigueur à la date de clôture.

A la date d’acquisition, chaque écart est affecté à une ou plusieurs unités génératrices de trésorerie (UGT) susceptibles de retirer des avantages de l’acquisition. Les UGT ont été définies au sein des grands métiers du Groupe et constituent le niveau le plus fin utilisé par la direction pour déterminer le retour sur investissement d’une activité.

Les écarts d’acquisition positifs font l’objet d’un test de dépréciation au minimum une fois par an et, en tout état de cause, dès l’apparition d’indices objectifs de perte de valeur.

Le test de dépréciation consiste à comparer la valeur nette comptable (y compris les écarts d’acquisition) de chaque UGT ou groupe d’UGT à sa valeur recouvrable qui correspond au montant le plus élevé entre la valeur de marché et la valeur d’utilité.

La valeur de marché est déterminée comme la juste valeur de la vente nette des coûts de sortie lors d’une transaction réalisée dans des conditions de concurrence normale entre des parties bien informées et consentantes. Cette estimation est déterminée sur la base des informations de marché disponibles en considérant les situations particulières. La valeur d’utilité est calculée selon la méthode la plus appropriée, généralement par actualisation des flux futurs estimés.

Lorsque la valeur recouvrable devient inférieure à la valeur comptable, une dépréciation irréversible de l’écart d’acquisition est enregistrée en résultat.

Le Groupe Banque Populaire Val de France n’est pas concerné par des regroupements d’entreprises réalisés postérieurement au 1er janvier 2010.

 

Note 4. – Principes comptables et méthodes d’évaluation.

 

4.1. Actifs et passifs financiers.

4.1.1. Prêts et créances. — Le poste « Prêts et créances » inclut les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que certains titres non cotés sur un marché actif lorsqu’ils ne sont pas détenus à des fins de transaction (voir note 4.1.2).

Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts directement liés à l’émission et diminués de produits directement attribuables à l’émission. Lors des arrêtés ultérieurs, ils sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d'intérêt effectif (TIE).

Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la juste valeur initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts de transaction directement liés à l’émission des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt.

Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires.

 

Les actifs présentant des arriérés de paiement sont des actifs financiers sains présentant des incidents de paiement. A titre d’exemple :

— un instrument de dette peut présenter un arriéré lorsque l’émetteur obligataire ne paie plus son coupon ;

— un prêt est considéré comme étant en arriéré de paiement si une des échéances ressort comptablement impayée ;

— un compte ordinaire débiteur déclaré sur la ligne « Prêts et créances » est considéré comme étant en arriéré de paiement si l’autorisation de découvert, en durée ou en montant, est dépassée à la date de l’arrêté.

En cas de restructuration suite aux difficultés financières du débiteur, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt.

Les coûts internes retenus dans le calcul du TIE sont les frais variables directement liés à la mise en place des prêts. Le groupe a retenu une position restrictive suivant laquelle seule la partie variable des salaires des chargés d’affaires directement indexée sur la mise en place de crédit peut est intégrée au TIE.

Les coûts externes consistent essentiellement en commissions versées à des tiers dans le cadre de la mise en place des prêts. Ils sont essentiellement constitués des commissions versées aux apporteurs d’affaires.

Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement.

Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés au prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux.

 

4.1.2. Titres. — A l’actif, les titres sont classés selon les quatre catégories définies par la norme IAS 39 :

— actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

— actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ;

— prêts et créances ;

— actifs financiers disponibles à la vente.

Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat.

Cette catégorie comprend :

— les actifs et les passifs financiers détenus à des fins de transaction, c'est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre ou de les racheter à brève échéance ;

— et les actifs et les passifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IAS 39.

Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.1.4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ».

La juste valeur initiale des titres classés dans cette catégorie est déterminée par application du cours offert à l’achat (cours bid). En date d’arrêté comptable, ces actifs sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur de la période sont enregistrées dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance. — Ce portefeuille comprend les titres à revenu fixe ou déterminable et à échéance fixe que le Groupe a l’intention et la capacité de détenir jusqu’à leur échéance.

La norme IAS 39 interdit, sauf exceptions limitées, une cession ou un transfert de ces titres avant échéance, sous peine d’entraîner le déclassement de l’ensemble du portefeuille au niveau du Groupe et d’interdire l’accès à cette catégorie pendant deux ans. Parmi les exceptions à cette règle, figurent notamment les cas suivants :

— une dégradation importante de la qualité du crédit de l’émetteur ;

— une modification de la réglementation fiscale supprimant ou réduisant de façon significative l’exonération fiscale dont bénéficient les intérêts sur les placements détenus jusqu’à leur échéance ;

— le regroupement d’entreprises majeur ou une sortie majeure (telle que la vente d’un secteur) nécessitant la vente ou le transfert de placements détenus jusqu’à leur échéance pour maintenir la situation existante de l’entité en matière de risque de taux d’intérêt ou sa politique de risque de crédit ;

— un changement des dispositions légales ou réglementaires modifiant de façon significative soit ce qui constitue un placement admissible ; soit le montant maximum de certains types de placement, amenant ainsi l’entité à se séparer d’un placement détenu jusqu’à son échéance ;

— un renforcement significatif des obligations en matière de capitaux propres qui amène l’entité à se restructurer en vendant des placements détenus jusqu’à leur échéance ;

— une augmentation significative de la pondération des risques des placements détenus jusqu’à leur échéance utilisée dans le cadre de la réglementation prudentielle fondée sur les capitaux propres.

Dans les cas exceptionnels de cession décrits ci-dessus, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

Les opérations de couverture de ces titres contre le risque de taux d’intérêt ne sont pas autorisées.

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, frais de transaction inclus. Ils sont ensuite valorisés au coût amorti, selon la méthode du TIE, intégrant les primes, décotes et frais d’acquisition s’ils sont significatifs.

Le Groupe Banque Populaire Val de France ne détient pas de titres classés dans cette catégorie.

 

Prêts et créances. — Le portefeuille de « Prêts et créances » enregistre les actifs financiers non dérivés à revenu fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. Ces actifs ne doivent par ailleurs pas être exposés à un risque de pertes substantielles non lié à la détérioration du risque de crédit.

Certains titres peuvent être classés dans cette catégorie lorsqu’ils ne sont pas cotés sur un marché actif. Ils sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, qui correspond au nominal augmenté des coûts de transaction et diminué de la décote et des produits de transaction. Ils suivent dès lors les règles de comptabilisation, d’évaluation et de dépréciation des prêts et créances.

Lorsque un actif financier enregistré en prêts et créances est cédé avant son échéance, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Actifs financiers disponibles à la vente. — Cette catégorie comprend les actifs financiers qui ne relèvent pas des portefeuilles précédents.

Les actifs financiers disponibles à la vente sont initialement comptabilisés pour leur prix d’acquisition, frais de transaction inclus.

En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (sauf pour les actifs monétaires en devises, pour lesquels les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 4.1.6.

En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat.

Les revenus courus ou acquis sur les titres à revenu fixe sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés ». Les revenus des titres à revenu variable sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Date d’enregistrement des titres. — Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison.

Règles appliquées en cas de cession partielle. — En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue.

4.1.3. Instruments de dettes et de capitaux propres émis. — Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques.

 

Dettes émises. — Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués en juste valeur par résultat) sont initialement comptabilisées à leur valeur d’émission, comprenant les frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre.

 

Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres super-subordonnés.

Elles sont valorisées selon la méthode du coût amorti.

 

Parts sociales. — L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles.

Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement.En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont considérées comme des capitaux propres.

 

4.1.4. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option. — L’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union européenne le 15 novembre 2005 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs et passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable.

Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur.

L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes :

Elimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable. — L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Ce traitement s’applique notamment à certains prêts structurés consentis aux collectivités locales.

Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance. — L’option s’applique dans le cas d’un groupe d’actifs et/ou de passifs géré et évalué à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le reporting interne s’appuie sur une mesure en juste valeur.

Ce cas trouve notamment à s’appliquer dans le cadre des activités de marché exercées par Natixis.

Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés. — Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat « hybride », financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte.

L’application de l’option juste valeur est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IAS 39 (exemple d’une option de remboursement incorporée dans un instrument de dette). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé.

Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs.

 

4.1.5. Instruments dérivés et comptabilité de couverture. — Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes :

— sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d'une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat (parfois appelée le « sous-jacent ») ;

— il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ;

— il est réglé à une date future.

Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. A chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture).

A l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période.

Les instruments financiers dérivés sont classés en deux catégories :

 

Dérivés de transaction. — Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Dérivés de couverture. — Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement.

Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi.

 

Couverture de juste valeur. — La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe).

La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert.

En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la période restant à courir par rapport à la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période.

 

Couverture de flux de trésorerie. — Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures (taux fixes futurs, prix futurs, change, etc...).

La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres, la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable.

En cas d’interruption de la relation de couverture (non respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert.

 

Cas particuliers de couverture de portefeuilles (macro-couverture). — Le Groupe Banque Populaire Val de France documente sa macro-couverture du risque de taux d’intérêt en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out).

La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associé aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macro-couverture utilisés par le Groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources et des emplois à taux fixe.

Le traitement comptable des dérivés de macro-couverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la micro-couverture de juste valeur.

Dans le cas d’une relation de macro-couverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux ».

L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts.

 

Deux tests d’efficacité sont réalisés :

— un test d’assiette : pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ;

— un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un instrument hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective.

 

En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macro-couverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au nominal des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts.

4.1.6. Détermination de la juste valeur.

Principes généraux. — Les actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat et les actifs financiers disponibles à la vente sont comptabilisés à la juste valeur en date de clôture. La juste valeur correspond au montant pour lequel un actif peut être échangé ou un passif éteint, entre parties bien informées, consentantes et agissant dans des conditions de concurrence normales. Lors de sa comptabilisation initiale, la juste valeur d’un instrument financier est normalement égale au prix de négociation, soit la valeur de la contrepartie versée ou reçue.

Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif constituent la meilleure indication de la juste valeur. Les entités doivent privilégier les cotations sur des marchés actifs lorsque celles-ci existent.

En cas d’absence de cotation, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés aux données spécifiques à l’entité.

Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes.

 

Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1). — Il s’agit notamment des titres cotés et des dérivés sur marchés organisés, comme les futures et les options, qui se situent dans des zones de liquidité pouvant être démontrées comme telles (marché actif). L’ensemble des transactions négociées par Natixis sur des marchés listés entre dans cette catégorie.

Un marché est considéré comme actif si les cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une Bourse, d’un courtier, d’un négociateur, d’un service d’évaluation des prix ou d’une agence réglementaire, et que ces prix représentent des transactions réelles et intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normales.

L’absence de marché actif et de données observables peut être documentée à partir des critères suivants :

— baisse significative du volume des transactions et du niveau d’activité sur le marché ;

— grandes difficultés pour obtenir des cotations ;

— nombre réduit de contributeurs ou pas de contribution des principaux acteurs du marché ;

— forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ;

— prix éloignés de la valeur intrinsèque de l’actif et/ou écarts importants entre le bid et le ask (large fourchette de cotation).

 

Ces critères doivent être adaptés aux caractéristiques des actifs visés et ils peuvent être complétés de tout élément de preuve complémentaire visant à démontrer que l’actif n’est plus coté sur un marché actif. En l’absence de transactions récentes, cette démonstration nécessite en tout état de cause un recours au jugement.

Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2).

Instruments simples. — Un certain nombre de produits, en particulier les dérivés de gré à gré, swaps de taux standard, accords de taux futurs, caps, floors et options simples sont valorisés à partir de modèle de valorisation. Les valorisations obtenues peuvent s’appuyer sur des paramètres observables et sur des modèles reconnus comme des standards de place (méthode d’actualisation des cash flows futurs, technique d’interpolation) pour l’instrument financier concerné.

Pour ces instruments, le caractère répandu des modèles et le caractère observable des paramètres ont été documentés.

Instruments complexes. — Certains instruments financiers complexes, et/ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle interne reconnu et utilisant des paramètres de marché calibrés à partir de données observables telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options, de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré.

Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est basée sur quatre conditions indissociables :

— le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu si possible) ;

— le paramètre est alimenté périodiquement ;

— le paramètre est représentatif de transactions récentes ;

— les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction.

La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat.

La juste valeur des instruments issue de modèles de valorisation est ajustée afin de tenir compte des risques de contrepartie, de modèle, et de paramètre.

Figurent notamment en niveau 2 :

— essentiellement les dérivés simples de gré à gré ;

— les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée sur la base de données de marché observables : ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats ;

— les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement mais fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes ;

Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3).

Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable.

Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement :

— des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, des produits hybrides de taux, des swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ;

— la plupart des instruments issus de titrisations : les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple).

 

Cas particuliers.

Juste valeur des instruments financiers comptabilisés au coût amorti. — Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs effectués représentent la meilleure estimation à la date d’arrêté et sont basés sur des modèles tenant compte d’un certain nombre d’hypothèses.

Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la valeur de marché. Il s’agit notamment :

— des actifs et passifs à taux variable pour lesquels les changements d’intérêt n’ont pas d’incidence notable sur la juste valeur, dans la mesure toutefois où la sensibilité au risque de crédit est non significative sur la période ;

— des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ;

— des passifs exigibles à vue ;

— des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementée) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics.

Juste valeur du portefeuille de crédits. — La juste valeur des crédits est déterminée sur la base de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir au taux de la production du mois pour les prêts de même catégorie et ayant les mêmes maturités. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

Juste valeur des dettes. — Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux de marché en vigueur à la date de clôture.

 

4.1.7. Dépréciation des actifs financiers.

Dépréciation des titres. — Les titres autres que ceux classés en portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sont dépréciés individuellement dès lors qu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements générateurs de pertes intervenus après la comptabilisation initiale de l’actif et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de l’actif financier qui puisse être estimé de façon fiable.

Les règles de dépréciation sont différentes selon que les titres sont des instruments de capitaux propres ou des instruments de dettes.

Pour les instruments de capitaux propres, une baisse durable ou une diminution significative de la valeur constituent des indicateurs objectifs de dépréciation.

Compte tenu des précisions apportées par l'IFRIC en juillet 2009 et des recommandations des régulateurs boursiers, le Groupe a été conduit à réviser les critères qui permettent de caractériser les situations de pertes de valeur pour les instruments de capitaux propres cotés.

Une baisse de plus de 50% ou depuis plus de 36 mois de la valeur d'un titre par rapport à son coût historique caractérise désormais une situation de dépréciation durable se traduisant par la constatation d'une charge.

Ces critères de dépréciations sont, par ailleurs, complétés par l'examen ligne à ligne des actifs subissant une baisse de plus de 30% ou depuis plus de 6 mois de leur valeur par rapport à leur coût historique ou en cas d'événements susceptibles de caractériser un déclin significatif ou prolongé. Si le Groupe estime que la valeur de l’actif ne pourra être recouvrée en totalité une charge de dépréciation est enregistrée dans ce cas au compte de résultat.

Pour les instruments de capitaux propres non cotés, une analyse qualitative de leur situation est effectuée sur la base des méthodes de valorisation décrites dans la note 4.1.6.

La dépréciation des instruments de capitaux propres est irréversible et ne peut être reprise par résultat. Les pertes sont inscrites dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Les gains latents subséquents à une dépréciation sont différés en capitaux propres jusqu’à la cession des titres.

Pour les instruments de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), une dépréciation est constatée lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les TSSDI, une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue.

La dépréciation des instruments de dettes peut être reprise par résultat en cas d’amélioration de la situation de l’émetteur. Ces dépréciations et reprises sont inscrites dans le poste « Coût du risque ».

 

Dépréciation des prêts et créances. — La norme IAS 39 définit les modalités de calcul et de comptabilisation des pertes de valeur constatées sur les prêts.

Une créance est dépréciée si les deux conditions suivantes sont réunies :

— il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui identifient un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Au niveau individuel, les critères d’appréciation du caractère avéré d’un risque de crédit incluent l’existence d’impayés depuis plus de trois mois (six mois en matière immobilière et neuf mois pour les créances sur les collectivités territoriales) ou, indépendamment de l’existence d’un impayé, l’existence d’un risque avéré de crédit ou de procédures contentieuses ;

— ces événements génèrent des pertes avérées (incurred losses) sur le montant des flux de trésorerie futurs estimés des prêts et la mesure de ces pertes doit être fiable.

Les dépréciations sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital.

Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan.

Deux types de dépréciations sont enregistrés en coût du risque :

— les dépréciations sur base individuelle ;

— les dépréciations sur base de portefeuilles.

 

Dépréciation sur base individuelle. — Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Les garanties sont prises en compte pour déterminer le montant des dépréciations et, lorsqu'une garantie couvre intégralement le risque de défaut, l’encours n’est pas déprécié.

Dépréciation sur base de portefeuilles. — Les dépréciations sur base de portefeuilles couvrent les encours non dépréciés au niveau individuel. Conformément à la norme IAS 39, ces derniers sont regroupés dans des portefeuilles de risques homogènes qui sont soumis collectivement à un test de dépréciation.

Les encours des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne sont regroupés en ensembles homogènes en termes de sensibilité à l’évolution du risque sur la base du système de notation interne du groupe. Les portefeuilles soumis au test de dépréciation sont ceux relatifs aux contreparties dont la notation s’est significativement dégradée depuis l’octroi et qui sont de ce fait considérés comme sensibles. Ces encours font l’objet d’une dépréciation, bien que le risque de crédit ne puisse être individuellement alloué aux différentes contreparties composant ces portefeuilles et dans la mesure où les encours concernés présentent collectivement une indication objective de perte de valeur.

Le montant de la dépréciation est déterminé en fonction de données historiques sur les probabilités de défaut à maturité et les pertes attendues, ajustées si nécessaire pour tenir compte des circonstances prévalant à la date de l’arrêté.

Cette approche est éventuellement complétée d’une analyse sectorielle ou géographique, reposant généralement sur une appréciation « à dire d’expert » considérant une combinaison de facteurs économiques intrinsèques à la population analysée. La dépréciation sur base de portefeuilles est déterminée sur la base des pertes attendues à maturité sur l’assiette ainsi déterminée.

 

4.1.8. Reclassements d’actifs financiers.

Plusieurs reclassements sont autorisés :

— Reclassements autorisés antérieurement aux amendements des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008 :

Figurent notamment parmi ces reclassements, les reclassements de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Titres détenus jusqu’à l’échéance » : Tout titre à revenu fixe répondant à la définition des « Titres détenus jusqu’à l’échéance » ayant une maturité définie, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le Groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre jusqu’à son échéance. Le Groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention jusqu’à maturité.

— Reclassements autorisés depuis l’amendement des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008 : Ce texte définit les modalités des reclassements vers d’autres catégories d’actifs financiers non dérivés à la juste valeur (à l’exception de ceux inscrits en juste valeur sur option) :

— reclassement de titres de transaction vers les catégories « Actifs financiers disponibles à la vente » ou « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance » : Tout actif financier non dérivé peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le Groupe est en mesure de démontrer l’existence de « circonstances rares » ayant motivé ce reclassement. L’IASB a, pour mémoire, qualifié la crise financière du second semestre 2008 de « circonstance rare ».

Seuls les titres à revenu fixe ou déterminable peuvent faire l’objet d’un reclassement vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ». L’établissement doit par ailleurs avoir l’intention et la capacité de détenir ces titres jusqu’à maturité. Les titres inscrits dans cette catégorie ne peuvent être couverts contre le risque de taux d’intérêt ;

— reclassement de titres de transaction ou de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Prêts et créances » : Tout actif financier non dérivé répondant à la définition de « Prêts et créances » et, en particulier, tout titre à revenu fixe non coté sur un marché actif, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le Groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre sur un futur prévisible ou à maturité. Le Groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention à moyen ou long terme.

 

Les reclassements sont réalisés à la juste valeur à la date du reclassement, cette valeur devenant le nouveau coût amorti pour les instruments transférés vers des catégories évaluées au coût amorti.

Un nouveau TIE est alors calculé à la date du reclassement afin de faire converger ce nouveau coût amorti vers la valeur de remboursement, ce qui revient à considérer que le titre a été reclassé avec une décote.

Pour les titres auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, l’étalement de la nouvelle décote sur la durée de vie résiduelle du titre sera généralement compensé par l’amortissement de la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres à la date du reclassement et reprise sur base actuarielle au compte de résultat.

En cas de dépréciation postérieure à la date de reclassement d'un titre auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres à la date du reclassement est reprise immédiatement en compte de résultat.

 

4.1.9. Décomptabilisation d’actifs ou de passifs financiers. — Un actif financier (ou un groupe d'actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers. Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers.

Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue.

Dans les cas où le Groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif.

Dans les cas où le Groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisé séparément en actifs et passifs financiers.

Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif.

Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c'est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration.

 

Opérations de pension livrée. — Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti et non à la juste valeur.

Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée.

Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée à son nominal dans la catégorie « Prêts et créances ».

 

Opérations de prêts de titres secs. — Les prêts de titres ne peuvent être assimilés à un transfert d’actif financier au sens de la norme IAS 39. Par conséquent, ces opérations ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés. Les titres prêtés restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés.

 

Opérations de restructuration d’actifs financiers. — Le Groupe considère que des opérations de restructuration ayant entraîné des modifications substantielles de l’actif emportent décomptabilisation, dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré. Tel serait notamment le cas :

— de restructurations ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne ;

— de restructurations visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation simple, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux mêmes risques.

 

Opérations de restructuration de passifs financiers. — Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme comptable IAS 39 fixe un seuil de 10% sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels : dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10%, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette.

Le Groupe considère que d’autres modifications peuvent par ailleurs être considérées comme substantielles, comme par exemple le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même groupe) ou le changement de devises.

 

4.2. Immeubles de placement. — Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi.

Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles (voir note 4.3). La juste valeur est le résultat d'une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions.

La juste valeur des immeubles de placement du groupe est communiquée sur la base des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien.

Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable.

Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités ».

 

4.3. Immobilisations. — Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles.

Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si :

— il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise,

— le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable.

Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leurs sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet.

La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions.

Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative.

Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu'un ou plusieurs composants d'une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d'utilité.

Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues pour le groupe Banque Populaire Val de France :

— façades/couverture/étanchéité : 20 à 40 ans ;

— fondations/ossatures : 30 à 60 ans ;

— ravalements : 10 à 20 ans ;

— équipements techniques : 10 à 20 ans ;

— aménagements intérieurs : 8 à 15 ans.

Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans.

Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat.

Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur.

4.4. Actifs destinés à être cédés et dettes liées. — En cas de décision de vendre des actifs non courants avec une forte probabilité pour que cette vente intervienne dans les 12 mois, les actifs concernés sont isolés au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont également présentés séparément dans un poste dédié « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ».

Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants cessent d’être amortis et sont évalués au plus bas de leur valeur comptable ou de leur juste valeur minorée des coûts de la vente. Les instruments financiers restent évalués selon les principes de la norme IAS 39.

4.5. Provisions. — Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux, aux provisions épargne logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux et restructurations.

Les provisions sont des passifs dont l'échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler.

Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture.

Les provisions sont actualisées dès lors que l'effet d’actualisation est significatif.

Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes.

 

Engagements sur les contrats d’épargne logement. — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement, d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le Groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées dans la marge d’intérêt.

4.6. Produits et charges d’intérêts. — Les produits et charges d’intérêt sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels les frais de dossier ou les commissions d’apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt.

 

4.7. Commissions sur prestations de services. — Les commissions sont comptabilisées en résultat, en fonction du type des services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché :

— les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ;

— les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ;

— les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte.

Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les produits d’intérêt et non au poste « Commissions ».

Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers.

 

4.8. Opérations en devises. — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le Groupe.

A la date d'arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions :

— seule la composante de l'écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers disponibles à la vente est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en capitaux propres ;

— les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d'un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres.

Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont évalués au cours de change à la date de clôture. Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l'élément non monétaire est enregistré en résultat et en capitaux propres si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres.

 

4.9. Avantages au personnel. — Le Groupe accorde à ses salariés différents types d’avantages classés en quatre catégories :

4.9.1. Avantages à court terme. — Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation et primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice.

Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice, y compris pour les montants restant dus à la clôture.

4.9.2. Avantages à long terme. — Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

4.9.3. Indemnités de fin de contrat de travail. — Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

4.9.4. Avantages postérieurs à l’emploi. — Les avantages au personnel posterieurs a l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraites.

Ces avantages peuvent être classes en deux catégories : les régimes a cotisations définies (non représentatifs d’un engagement a provisionner pour l’entreprise) et les régimes a prestations définies (représentatifs d’un engagement a la charge de l’entreprise et donnant lieu a évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux du groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charges et versées a des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnes au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique a celle décrite pour les avantages a long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitues en couverture des engagements et des éléments actuariels non reconnus.

Les écarts actuariels des avantages posterieurs a l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipes, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du « corridor », c’est-a-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10% des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

4.10. Impôts différés. — Des impôts différés sont comptabilises lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d'un actif ou d'un passif et quelle que soit la date a laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable.

Le taux d'impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra récupérable ou exigible.

Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L’entité fiscale correspond soit a l'entité elle-même, soit au groupe d'intégration fiscale s'il existe. les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée a une perspective de récupération sur un horizon déterminé.

Les impôts différés sont comptabilises comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, a l’exception de ceux affairant :

— aux gains et pertes latents sur les actifs financiers disponibles a la vente,

— et aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie,

Pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistres en gains et pertes latents comptabilises directement en capitaux propres.

Le calcul des impôts différés ne fait pas l’objet d’une actualisation.

 

Note 5. – Notes relatives au bilan.

 

5.1. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Ces actifs et passifs sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, et de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IAS 39.

Le Groupe Banque Populaire Val de France détient à l’actif et au passif des instruments dérivés et à l’actif des titres obligataires souverains et corporate que le Groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur par résultat.

5.1.1. Actifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Transaction

Sur option

Total

Transaction

Sur option

Total

Effets publics et valeurs assimilées

0

22 451

22 451

0

21 288

21 288

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

64 034

64 034

0

65 766

65 766

Titres à revenu fixe

0

86 485

86 485

0

87 054

87 054

Actions et autres titres à revenu variable

0

0

0

0

0

0

Prêts aux établissements de crédit

0

0

0

0

0

0

Prêts à la clientèle

0

0

0

0

0

0

Prêts

0

0

0

0

0

0

Opérations de pension

0

0

0

0

0

0

Dérivés de transaction

23 598

0

23 598

16 554

0

16 554

Total des actifs financiers à la juste valeur par résultat

23 598

86 485

110 083

16 554

87 054

103 608

 

Conditions de classification des actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option :

 

(En milliers d’euros)

Non-concordance comptable

Gestion en juste valeur

Dérivés incorporés

Actifs financiers à la juste valeur sur option

Titres à revenu fixe

86 485

0

0

86 485

Actions et autres titres à revenu variable

0

0

0

0

Prêts et opérations de pension

0

0

0

0

Total

86 485

0

0

86 485

 

Les actifs financiers valorisés à la juste valeur sur option concernent en particulier des obligations souveraines et corporate couvertes par un instrument dérivé non désigné comme instrument de couverture.

5.1.2. Passifs financiers à la juste valeur par résultat. — A l’exception du portefeuille de dérivés de transaction dont la juste valeur négative s’élève à 38 755 K€ au 31 décembre 2012 (32 938 K€ au 31 décembre 2011), le Groupe Banque Populaire Val de France n’a pas émis de passifs financiers comptabilisés à la juste valeur par résultat.

 

5.1.3. Instruments dérivés de transaction. — Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

584 663

22 062

37 197

736 813

14 318

30 711

Instruments sur actions

0

0

0

0

0

0

Instruments de change

64 138

837

859

104 423

1 686

1 678

Autres instruments

0

0

0

14 145

53

53

Opérations fermes

648 801

22 899

38 056

855 381

16 057

32 442

Instruments de taux

691

0

0

794

1

0

Instruments sur actions

0

0

0

0

0

0

Instruments de change

70 379

699

699

48 237

496

496

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations conditionnelles

71 070

699

699

49 031

497

496

Dérivés de crédit

0

0

0

0

0

0

Total des instruments dérivés de transaction

719 871

23 598

38 755

904 412

16 554

32 938

 

Les montants figurant sur la ligne Autres Instruments en 2011 correspondent à des options de change reclassées sur la ligne Instruments de change en 2012.

5.2. Instruments dérivés de couverture. — Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective.

Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

1 078 630

63 951

18 108

1 090 230

27 877

16 449

Instruments de change

 

 

 

 

 

 

Autres instruments

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes

1 078 630

63 951

18 108

1 090 230

27 877

16 449

Instruments de taux

 

 

 

 

 

 

Instruments de change

 

 

 

 

 

 

Autres instruments

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

Couverture de juste valeur

1 078 630

63 951

18 108

1 090 230

27 877

16 449

Instruments de taux

85 000

2 023

5 497

85 000

1 058

4 213

Instruments de change

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes

85 000

2 023

5 497

85 000

1 058

4 213

Instruments de taux

 

 

 

 

 

 

Autres instruments

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

Couverture de flux de trésorerie

85 000

2 023

5 497

85 000

1 058

4 213

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

Total des instruments dérivés de couverture

1 163 630

65 974

23 605

1 175 230

28 935

20 662

 

5.3. Actifs financiers disponibles à la vente. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés qui n’ont pas été classés dans l’une des autres catégories (actifs financiers à la juste valeur, actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ou prêts et créances).

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

207 913

112 776

Titres dépréciés

10 000

10 000

Titres à revenu fixe

217 913

122 776

Actions et autres titres à revenu variable

994 144

1 049 183

Prêts aux établissements de crédit

0

0

Prêts à la clientèle

0

0

Prêts

0

0

Montant brut des actifs financiers disponibles à la vente

1 212 057

1 171 959

Dépréciation des créances douteuses

-855

-1 282

Dépréciation durable sur actions et autres titres à revenu variable

-4 158

-5 524

Total des actifs financiers disponibles à la vente

1 207 044

1 165 153

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers disponibles à la vente (avant impôt)

135 578

168 023

 

Les actifs financiers disponibles à la vente sont dépréciés en présence d’indices de pertes de valeur lorsque le groupe estime que son investissement pourrait ne pas être recouvré.

Pour les titres à revenu variable cotés, une baisse de plus de 50% par rapport au coût historique ou une baisse depuis plus de 36 mois constituent des indices de perte de valeur.

 

5.4. Juste valeur des actifs et passifs financiers. — La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Total

Actifs financiers

 

 

 

 

Titres

0

0

0

0

Instruments dérivés

0

23 598

0

23 598

Autres actifs financiers

0

0

0

0

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

0

23 598

0

23 598

Titres

86 485

0

0

86 485

Autres actifs financiers

0

0

0

0

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

86 485

0

0

86 485

Titres

61 364

1 145 680

0

1 207 044

Autres actifs financiers

0

0

0

0

Actifs financiers disponibles à la vente

61 364

1 145 680

0

1 207 044

Instruments dérivés de couverture

0

65 974

0

65 974

Passifs financiers

 

 

 

 

Titres

0

0

0

0

Instruments dérivés

0

38 755

0

38 755

Autres passifs financiers

0

0

0

0

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

0

38 755

0

38 755

Titres

0

0

0

0

Autres passifs financiers

0

0

0

0

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

0

0

0

Instruments dérivés de couverture

0

23 605

0

23 605

 

Au 31 décembre 2011, la répartition était la suivante :

 

 

31/12/2011

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Total

Actifs financiers

 

 

 

 

Titres

0

0

0

0

Instruments dérivés

0

16 554

0

16 554

Autres actifs financiers

0

0

0

0

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

0

16 554

0

16 554

Titres

87 054

0

0

87 054

Autres actifs financiers

0

0

0

0

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

87 054

0

0

87 054

Titres

42 619

1 122 534

0

1 165 153

Autres actifs financiers

0

0

0

0

Actifs financiers disponibles à la vente

42 619

1 122 534

0

1 165 153

Instruments dérivés de couverture

0

28 935

0

28 935

Passifs financiers

 

 

 

 

Titres

0

0

0

0

Instruments dérivés

0

32 938

0

32 938

Autres passifs financiers

0

0

0

0

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

0

32 938

0

32 938

Titres

0

0

0

0

Autres passifs financiers

0

0

0

0

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

0

0

0

Instruments dérivés de couverture

0

20 662

0

20 662

 

5.5. Prêts et créances. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. La grande majorité des crédits accordés par le Groupe est classée dans cette catégorie.

5.5.1. Prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Prêt et créances sur les établissements de crédit

1 776 575

1 871 748

Dépréciations individuelles

0

0

Dépréciations sur base de portefeuilles

0

0

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

1 776 575

1 871 748

 

La juste valeur des prêts et créances sur les établissements de crédit s’élève à 1 790 672 K€ au 31 décembre 2012 (1 968 774 K€ au 31 décembre 2011).

 

Décomposition des prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Comptes ordinaires débiteurs

228 287

70 559

Opérations de pension

0

0

Comptes et prêts

1 242 142

775 519

Opérations de location financement

0

0

Prêts subordonnés et prêts participatifs

20 898

21 016

Titres assimilés à des prêts et créances

282 555

998 300

Créances rattachées

2 475

6 354

Prêts et créances dépréciés

218

0

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

1 776 575

1 871 748

 

Les créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 865 729 K€ au 31 décembre 2012 (414 074 K€ au 31 décembre 2011).

Les fonds du Livret A, du LDD et du LEP, centralisés à la Caisse des Dépôts et présentés sur la ligne « Comptes et prêts » s’élèvent à 572 176 K€ au 31 décembre 2012 (320 338 K€ au 31 décembre 2011).

5.5.2. Prêts et créances sur la clientèle :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Prêts et créances sur la clientèle

10 186 035

10 030 655

Dépréciations individuelles

-205 594

-203 281

Dépréciations sur base de portefeuilles

-16 193

-16 445

Total des prêts et créances sur la clientèle

9 964 249

9 810 929

 

La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle s’élève à 9 966 623 K€ au 31 décembre 2012 (9 992 788 K€ au 31 décembre 2011).

 

Décomposition des prêts et créances sur la clientèle :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Comptes ordinaires débiteurs

202 569

192 998

Prêts à la clientèle financière

0

0

Crédits de trésorerie

429 266

418 645

Crédits à l'équipement

2 814 692

2 795 655

Crédits au logement

6 151 807

6 024 962

Crédits à l'exportation

2 442

2 420

Autres crédits

131 397

143 950

Opérations de pension

0

0

Prêts subordonnés

5

0

Autres concours à la clientèle

9 529 609

9 385 632

Titres assimilés à des prêts et créances

2 443

2 443

Autres prêts et créances sur la clientèle

40 481

36 926

Prêts et créances dépréciés

410 933

412 656

Total des prêts et créances sur la clientèle

10 186 035

10 030 655

 

5.6. Reclassements d’actifs financiers. — Actifs reclassés concernés par l’amendement de 2008 (IFRS 7.12 et 7.12A).

Portefeuille d’actifs financiers reclassés. — En application des amendements des normes IAS 39 et IFRS 7 « Reclassements d’actifs financiers », le Groupe Banque Populaire Val de France a procédé au reclassement de certains actifs financiers au cours du second semestre 2011.

 

(En milliers d’euros)

Valeur nette comptable à la date du reclassement

Valeur nette comptable au 31/12/2011

Valeur nette comptable au 31/12/2012

Juste valeur au 31/12/2011

Juste valeur au 31/12/2012

Actifs reclassés en 2008, 2009, 2010 et 2011

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction reclassés en actifs financiers disponibles à la vente

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction reclassés en prêts et créances

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente reclassés en prêts et créances

550 000

550 000

282 104

550 000

282 104

Total des titres reclassés en 2008, 2009, 2010 et 2011

550 000

550 000

282 104

550 000

282 104

Actifs reclassés en 2012

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction reclassés en actifs financiers disponibles à la vente

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction reclassés en prêts et créances

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente reclassés en prêts et créances

0

0

0

0

0

Total des titres reclassés en 2012

0

0

0

0

0

Total des titres reclassés

550 000

550 000

282 104

550 000

282 104

 

Le Groupe Banque Populaire Val de France n’a pas procédé à de nouveaux reclassements en 2012.

 

Les reclassements effectués en 2011 n’ont pas eu d’incidence ni sur le résultat, ni sur les capitaux propres du Groupe Banque Populaire Val de France aussi bien en 2011 qu’en 2012.

 

Actifs reclassés en application d’une possibilité offerte antérieure à l’amendement (IFRS7.12). — Le Groupe Banque Populaire Val de France n’a reclassé aucun titre en 2012 de la catégorie « titres disponibles à la vente » vers la catégorie « titres détenus jusqu’à l’échéance ».

5.7. Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable ayant une date d’échéance déterminée et que le Groupe a l’intention manifeste et les moyens de détenir jusqu’à l’échéance.

Le Groupe Banque Populaire Val de France ne détient pas d’actifs financiers classés dans la catégorie actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance.

5.8. Impôts courants et impôts différés. — Analyse des actifs et passifs d’impôts différés par nature : Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d'impôts différés sont signes en positif, les passifs d'impôts différés figurent en négatif) :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Plus-values latentes sur OPCVM

52

395

GIE fiscaux

-1 987

-17 893

Provisions pour passifs sociaux

14 885

14 911

Provisions pour activité d'épargne-logement

4 362

3 843

Autres provisions non déductibles

11 769

12 220

Autres sources de différences temporelles

12 290

11 356

Impôts différés liés aux décalages temporels

41 371

24 832

Impôts différés liés à l'activation des pertes fiscales reportables

 

0

Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves

-9 238

-7 528

Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite au résultat

158

5 774

Autres éléments de valorisation du bilan

 

 

Impôts différés liés aux modes de valorisation du référentiel IFRS

-9 080

-1 754

Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation

0

0

Impôts différés non constatés

0

0

Impôts différés nets

32 291

23 078

Comptabilisés

 

 

A l'actif du bilan

32 291

23 078

Au passif du bilan

0

0

 

 

 

Analyse des impôts différés comptabilisés directement en capitaux propres au cours de l’exercice :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Brut

Impôt

Net d'impôt

Brut

Impôt

Net d'impôt

Ecarts de conversion

 

 

0

 

 

0

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

-32 445

-2 112

-34 557

-90 876

-1 689

-92 565

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

-1 166

402

-764

4

-3

1

Ecarts actuariels sur régimes à prestations définies

 

 

0

 

 

0

Quote part de gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

 

 

0

 

 

0

Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

-33 611

-1 710

-35 321

-90 872

-1 692

-92 564

Part du groupe

-33 611

-1 710

-35 321

-90 872

-1 692

-92 564

Intérêts minoritaires

 

 

0

 

 

0

 

5.9. Comptes de régularisation et actifs divers :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Comptes d'encaissement

222 503

309 085

Charges constatées d'avance

1 202

5 749

Produits à recevoir

9 180

24 274

Autres comptes de régularisation

20 611

17 492

Comptes de régularisation- actif

253 496

356 600

Dépôts de garantie versés

3 203

3 589

Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres

0

0

Créances sociales et fiscales

55 213

56 861

Débiteurs divers

3 459

669

Comptes de stocks et emplois divers

640

1 829

Divers douteux

2 194

2 474

Actifs divers

64 709

65 422

Total des comptes de régularisation et actifs divers

318 205

422 022

 

5.10. Immeubles de placement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immeuble de placement

 

 

 

 

 

 

comptabilisés au coût historique

3 908

-879

3 029

4 833

-1 110

3 723

Total des immeubles de placement

3 908

-879

3 029

4 833

-1 110

3 723

 

La juste valeur des immeubles de placement s’élève à 3 029 K€ au 31 décembre 2012 (3 723 K€ au 31 décembre 2011).

5.11. Immobilisations :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

 

Terrains et constructions

177 634

-51 248

126 386

166 060

-44 587

121 473

Biens mobiliers donnés en location

0

0

0

42

0

42

Equipement, mobilier et autres immobilisations corporelles

58 342

-35 816

22 526

60 842

-33 266

27 576

Total des immobilisations corporelles

235 976

-87 064

148 912

226 944

-77 853

149 091

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

Droit au bail

12 754

-5 711

7 043

6 408

-4 744

1 664

Logiciels

33

-26

7

17

-15

2

Autres immobilisations incorporelles

373

-288

85

6 811

-844

5 967

Total des immobilisations incorporelles

13 159

-6 024

7 135

13 236

-5 603

7 633

 

5.12. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle. — Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ».

5.12.1. Dettes envers les établissements de crédit :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Comptes à vue

98 767

100 946

Opérations de pension

1 788

0

Dettes rattachées

7

19

Dettes à vue envers les établissements de crédit

100 562

100 965

Emprunts et comptes à terme

2 452 206

2 667 921

Opérations de pension

0

0

Dettes rattachées

32 427

30 761

Dettes à termes envers les établissements de crédit

2 484 633

2 698 682

Total des dettes envers les établissements de crédit

2 585 194

2 799 647

 

Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 1 286 776 K€ au 31 décembre 2012 (1 295 942 K€ au 31 décembre 2011).

La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit s’élève à 2 654 110 K€ au 31 décembre 2012 (2 669 143 K€ au 31 décembre 2011).

 

5.12.2. Dettes envers la clientèle :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Comptes ordinaires créditeurs à vue et à terme

4 257 044

4 112 540

Livret A

703 123

538 278

Livret Jeune

30 326

28 263

Livret ordinaires

760 489

783 566

PEL/CEL

853 624

838 796

Livret de développement durable

568 901

444 277

PEP

117 956

118 689

Autres comptes d'épargne à régime spécial

148 374

148 557

Dettes rattachées

1 109

29 209

Comptes d'épargne à régime spécial

3 183 902

2 929 635

Comptes et emprunts à vue

10 062

0

Comptes et emprunts à terme

63 184

137 198

Dettes rattachées

154 353

121 672

Autres comptes de la clientèle

227 599

258 870

A vue

0

0

A terme

0

0

Dettes rattachées

0

0

Opérations de pension

0

0

Autres dettes envers la clientèle

0

8 597

Total des dettes envers la clientèle

7 668 545

7 309 642

 

Les comptes à terme incluent notamment 63 228 K€ d’emprunts souscrits auprès de la SFEF (Société de Financement de l’Economie Française).

 

La juste valeur des dettes envers la clientèle s’élève à 7 789 256 K€ au 31 décembre 2012 (7 303 621 K€ au 31 décembre 2011).

5.13. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ».

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Emprunts obligataires

0

0

Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables

1 061 689

1 232 622

Autres dettes représentées par un titre

276

294

Total

1 061 965

1 232 916

Dettes rattachées

9 081

10 664

Total des dettes représentées par un titre

1 071 046

1 243 580

 

La juste valeur des dettes représentées par un titre s’élève à 1 160 895 K€ au 31 décembre 2012 (1 309 030 K€ au 31 décembre 2011).

5.14. Comptes de régularisation et passifs divers :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Comptes d'encaissement

218 477

288 100

Produits constatés d'avance

56 533

73 834

Charges à payer

5 354

16 218

Autres comptes de régularisation créditeurs

9 442

6 282

Comptes de régularisation- passif

289 806

384 434

Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres

7 387

10 234

Créditeurs divers

69 396

68 281

Passifs divers

76 783

78 515

Total des comptes de régularisation et passifs divers

366 589

462 949

 

5.15. Provisions. — Les provisions concernent principalement les engagements sociaux et les risques sur les produits d’épargne logement.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

Dotations

Utilisation

Reprises non utilisées

Autres mouvements (1)

31/12/2012

Provisions pour engagements sociaux

47 937

987

0

-492

0

48 432

Provisions pour activité d'épargne-logement

11 161

1 919

0

-412

0

12 668

Provisions pour engagements hors bilan

14 122

8 717

0

-8 370

0

14 469

Provisions pour litiges

2 646

11 293

-68

-469

0

13 402

Provision pour assignation

2 646

1 055

-68

-469

0

3 164

Provision pour redressement fiscal IS

0

9 822

0

0

0

9 822

Provision pour redressement impôts et taxes

0

416

0

0

0

416

Provisions pour risques et charges

7 659

4 877

-118

-1 212

15 851

27 057

Provision pour risque fiscal

0

4 254

0

0

15 851

20 105

Risque RH (dont URSSAF)

3 321

483

0

-481

0

3 323

TVA sur immobilisations

1 596

0

-118

0

0

1 478

Autres provisions pour risques et charges

2 742

140

0

-731

0

2 151

Autres provisions

35 588

26 806

-186

-10 463

15 851

67 596

Total des provisions

83 525

27 793

-186

-10 955

15 851

116 026

(1) Reclassement d’impôts différés passif en provisions pour risques et charges à caractère fiscal sur des opérations de défiscalisation.

 

La Banque Populaire Val de France et la SCM SOCAMA Val de France ont fait l’objet d’un contrôle fiscal durant l’exercice 2012 qui a conduit à la comptabilisation d’une provision de 9 822 K€.

 

5.15.1. Encours collectés au titre de l’épargne logement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Encours collectés au titre des plans d'épargne logement (PEL)

764 630

726 084

nouveau PEL

111 717

36 632

PEL 3,50%

171 791

166 569

PEL 4,50%

231 723

262 701

PEL 3,60%

7 518

9 791

PEL 4,00%

14 069

16 979

PEL 4,25%

10 322

12 368

PEL 5,25%

69 996

74 310

PEL 6,00%

113 661

113 392

Ancien PEL et autres PEL SBE

33 833

33 342

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

93 849

97 590

Total des encours collectés au titre de l'épargne logement

858 479

823 674

 

5.15.2. Encours de crédits octroyés au titre de l’épargne logement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Encours de crédits octroyés au titre des plans épargne logement

681 517

681 070

Encours de crédits octroyés au titre des comptes épargne logement

344 276

340 626

Total encours de crédits octroyés au titre de l'épargne logement

1 025 793

1 021 696

 

5.15.3. Provisions constituées au titre de l’épargne logement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

Dotations/Reprises

31/12/2012

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

9 289

1 919

11 208

Nouveau PEL

78

829

907

PEL 3,50%

258

329

587

PEL 6,00%

5 739

491

6 230

Ancien PEL

3 213

269

3 483

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

 

 

 

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

1 650

-190

1 460

Provisions constituées au titre des crédits PEL

-38

15

-23

Provisions constituées au titre des crédits CEL

260

-237

23

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

222

-222

0

Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement

11 161

1 507

12 668

 

5.16. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Dettes subordonnées à durée déterminée

0

2 500

Dettes subordonnées à durée indéterminée

0

0

Dettes supersubordonnées à durée indéterminée

0

0

Actions de préférence

0

0

Dépôts de garantie à caractère mutuel

18 531

19 968

Total

18 531

22 468

Dettes rattachées

0

0

Réévaluation de la composante couverte

0

0

Total des dettes subordonnées

18 531

22 468

 

Evolution des dettes subordonnées au cours de l’exercice :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

Émissions

Remboursements

Autres mouvements

31/12/2012

Dettes subordonnées à durée déterminée

2 500

 

-2 500

 

 

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

 

Dettes supersubordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

 

Actions de préférence

 

 

 

 

 

Dépôts de garantie à caractère mutuel

19 968

788

-2 225

 

18 531

Total

22 468

788

-4 725

 

18 531

 

Les dépôts de garantie à caractère mutuel sont émis par les sociétés de caution mutuelles auprès de la clientèle de la Banque Populaire Val de France à hauteur de 18 468 K€.

5.17. Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis.

5.17.1. Parts sociales et certificats coopératifs d’investissements. — Le capital social du Groupe Banque Populaire Val de France s’élève à 434 903 K€ et est composé pour 334 903 K€ de parts sociales détenues par les sociétaires de la Banque Populaire Val de France ainsi que des sociétés de caution mutuelle SOCAMA Val de France et SOCAMI Val de France, et pour 100 000 K€ de certificats coopératifs d'investissement détenus par Natixis (CCI).

Une augmentation de capital de la Banque Populaire Val de France, par souscription en numéraire, d’un montant de 62 500 K€ a été réalisée aux termes d’une délibération du Conseil d’administration du 15 mai 2012, par l’émission au pair :

— de 1 million de parts sociales nouvelles de 50 € de valeur nominale chacune,

— de 250 mille Cci nouveaux de 50 € de valeur nominale chacun.

5.17.2. Titres super subordonnés à durée indéterminée classés en capitaux propres. — Le Groupe Banque Populaire Val de France n’a pas émis de titres super subordonnés à durée indéterminée.

 

Note 6. – Notes relatives au compte de résultat.

 

6.1. Intérêts, produits et charges assimilés. — Ce poste enregistre les intérêts calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif des actifs et passifs financiers évalués au coût amorti, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille d’actifs détenus jusqu’à l’échéance, les dettes représentées par un titre et les dettes subordonnées.

Il enregistre également les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers disponibles à la vente et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Prêts et créances avec la clientèle

388 757

-130 906

257 851

392 323

-120 298

272 025

Opérations avec la clientèle (hors régime spécial)

390 263

-61 333

328 931

392 232

-57 338

334 985

Prêts et comptes à terme à régime spécial

-1 507

-69 573

-71 080

0

-62 960

-62 960

Prêts et créances avec les établissements de crédit

31 314

-70 476

-39 162

24 657

-75 326

-50 669

Opérations de location-financement

0

0

0

0

0

0

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

0

-34 095

-34 095

1 536

-39 792

-38 256

Instruments dérivés de couverture

43 604

-41 776

1 828

34 820

-30 097

4 723

Actifs financiers disponibles à la vente

22 939

0

22 939

35 324

0

35 324

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

9 645

0

9 645

0

0

0

Actifs financiers dépréciés

3 559

0

3 559

3 447

0

3 447

Autres produits et charges d'intérêts

0

0

0

1 024

0

1 024

Total des produits et charges d'intérêts

499 818

-277 253

222 565

493 131

-265 513

227 618

 

Les charges d’intérêts sur les comptes d’épargne à régime spécial comprennent 1 507 K€ au titre de la dotation nette à la provision épargne logement (reprise nette de provision pour 4 317 K€ au titre de l’exercice 2011).

Les produits d'intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 9 318 K€ (5 697 K€ au titre de l’exercice 2011) au titre de la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des dépôts et consignations ainsi que les LEP.

6.2. Produits et charges de commissions. — Les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché.

Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le Groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle.

En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations interbancaires et de trésorerie

431

-690

-259

411

-404

7

Opérations avec la clientèle

72 586

-542

72 044

95 061

-501

94 560

Prestation de services financiers

12 427

-1 264

11 163

16 984

-1 210

15 774

Vente de produits d'assurance vie

39 466

0

39 466

21 227

0

21 227

Moyens de paiement

41 179

-24 870

16 309

44 637

-26 851

17 786

Opérations sur titres

8 915

-2 877

6 038

5 615

-770

4 845

Activités de fiducie

0

0

0

0

0

0

Opérations sur instruments financiers et de hors-bilan

10 676

-2 266

8 410

9 136

-1 899

7 237

Autres commissions

1 344

0

1 344

321

0

321

Total des commissions

187 024

-32 509

154 515

193 392

-31 635

161 757

 

6.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat. — Ce poste enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilises sur option a la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments.

La ligne « résultat sur opérations de couverture » comprend la réévaluation des dérives en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétriques de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro-couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Résultats sur instruments financiers de transaction

3 305

-288

Résultats sur instruments financiers à la juste valeur par résultat sur option

2 037

-2 408

Résultats sur opérations de couverture

1 215

-796

Inefficacité de la couverture de juste valeur

1 215

-796

Variation de juste valeur de l'instrument de couverture

26 400

8 468

Variation de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

-25 185

-9 264

Inefficacité de la couverture de flux de trésorerie

0

0

Inefficacité de la couverture d'investissements nets en devises

0

0

Résultats sur opérations de change

390

218

Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

6 947

-3 274

 

6.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente. — Ce poste enregistre les dividendes des titres à revenu variable, les résultats de cession des actifs financiers disponibles à la vente et des autres actifs financiers non évalués à la juste valeur, ainsi que les pertes de valeur des titres à revenu variable enregistrées en raison d’une dépréciation durable.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Résultats de cession

2 710

-2 635

Dividendes reçus

3 138

2 561

Dépréciation durable des titres à revenu variable

-60

-499

Total des gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

5 788

-573

 

6.5. Produits et charges des autres activités.

Figurent notamment dans ce poste :

— les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ;

— les produits et charges lies à l’activité d’assurance (en particulier les primes acquises, les charges de prestation et les variations de provisions techniques des contrats d’assurance) ;

— les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ;

— les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommes).

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Produits et charges des activités d'assurance

0

0

0

0

0

0

Produits et charges sur activités immobilières

2 107

0

2 107

0

0

0

Produits et charges sur opérations de location

0

0

0

0

0

0

Produits et charges sur immeubles de placement

0

-119

-119

0

-211

-211

Quote-part réalisée sur opérations faites en commun

2 089

-1 762

327

10

-1 264

-1 254

Charges refacturées et produits rétrocédés

145

-1

144

161

-1

160

Autres produits et charges divers d'exploitation

3 001

-1 050

1 951

912

-844

68

Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation

181

0

181

0

0

0

Autres produits et charges d'exploitation bancaire

5 416

-2 812

2 604

1 083

-2 109

-1 026

Total des produits et charges des autres activités

7 523

-2 931

4 592

1 083

-2 320

-1 237

 

6.6. Charges générales d’exploitation. — Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages au personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Charges de personnel

-147 684

-142 566

Impôts et taxes

-10 169

-8 857

Services extérieurs

-84 410

-84 766

Autres charges

0

156

Autres frais administratifs

-94 579

-93 467

Total des charges générales d'exploitation

-242 263

-236 033

 

La décomposition des charges de personnel est présentée en note 8.1.

6.7. Coût du risque. — Ce poste enregistre la charge nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit, qu’il s’agisse de dépréciations individuelles ou de dépréciations constituées sur base de portefeuilles de créances homogènes.

Il porte aussi bien sur les prêts et créances que sur les titres a revenu fixe supportant un risque avéré de contrepartie. Les pertes liées a d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilises a la juste valeur sur option) constatées suite a la défaillance de la contrepartie figurent également dans ce poste.

 

(En milliers d’euros)

Dotations

Reprises nettes

Pertes sur créances non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Exercice 2012

Opérations interbancaires

 

 

 

 

 

Opérations avec la clientèle

-63 182

36 891

-4 070

1 019

-29 342

Actifs financiers disponibles à la vente

 

427

 

 

427

Autres actifs financiers

-1 286

45

-66

 

-1 307

Litiges clientèle

-1 055

469

-18

 

-604

Provisions sectorielles

-240

50

 

 

-190

Engagement par signature

-8 717

8 372

 

 

-345

Total coût du risque 2012

-74 480

46 254

-4 154

1 019

-31 361

 

(En milliers d’euros)

Dotations

Reprises nettes

Pertes sur créances non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Exercice 2011

Opérations interbancaires

 

90

 

 

90

Opérations avec la clientèle

-74 083

41 507

-7 048

1 450

-38 174

Actifs financiers disponibles à la vente

-218

2 639

 

 

2 421

Autres actifs financiers

-1 134

 

-3 007

 

-4 141

Litiges clientèle

-1 616

265

 

 

-1 351

Provisions sectorielles

-50

2 972

 

 

2 922

Engagement par signature

-7 826

9 945

 

 

2 119

Total coût du risque 2011

-84 927

57 418

-10 055

1 450

-36 114

 

6.8. Gains et pertes sur autres actifs. — Ce poste comprend les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

-209

-913

Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées

0

-185

Autres

0

0

Total des gains ou pertes sur autres actifs

-209

-1 098

 

6.9. Impôts sur le résultat :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Impôts courants

-39 145

-28 922

Impôts différés

-6 455

-7 897

Impôts sur le résultat

-45 600

-36 819

 

Rapprochement entre la charge d’impôt comptabilisée et la charge d’impôt théorique :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Résultat net (part du groupe)

60 719

60 383

Variations de valeur des écarts d'acquisition

0

0

Part des intérêts minoritaires dans les sociétés consolidées

0

0

Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

0

0

Impôts

-45 600

-36 819

Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d'acquisition (A)

106 319

97 202

Taux d'imposition de droit commun français (B)

36,10%

36,10%

Charge (produit) d'impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B)

38 381

35 090

Effet de la variation des impôts différés non constatés

0

 

Incidence de la restructuration des titres super-subordonnés

0

0

Effet des différences permanentes

-3 203

-848

Impôts à taux réduit et activités exonérées

0

0

Différence de taux d'impôts sur les revenus taxés à l'étranger

0

0

Impôts sur exercices antérieurs, crédits d'impôts et autres impôts

-4 981

1 131

Provisions à caractère d'impôt

9 298

 

Autres éléments

6 105

1 456

Impôts sur le résultat

45 600

36 829

Taux effectif d'impôt (charge d'impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable)

42,89%

37,89%

 

Le montant de l’impôt au titre de l’exercice 2011 réellement versé a été significativement plus faible que celui comptabilisé dans les comptes au 31 décembre 2011 du fait de la réception tardive de l’agrément pour une opération de défiscalisation en outre mer, cela a entraîné la comptabilisation d’un produit d’impôt sur exercice antérieur de 3 420 K€.

En 2012 les provisions à caractère d’impôt comportent notamment une dotation aux provisions pour risques et charges liée à des opérations de défiscalisation en outre-mer d’un montant de 4 254 K€, une dotation aux provisions pour un redressement fiscal d’un montant de 9 821 K€ sur la non déductibilité d’une partie des provisions pour dépréciation des crédits à la clientèle, ainsi qu’un produit à recevoir de 4 723 K€ sur la récupération d’impôt attendue au titre des reprises de provision comptabilisées en 2011 et doublement taxées du fait du redressement fiscal.

 

Note 7. – Expositions aux risques et ratios réglementaires.

 

Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles font partie intégrantes des comptes certifies par les commissaires aux comptes.

7.1. Gestion du capital et adéquation des fonds propres. — Le groupe est soumis au respect de la réglementation prudentielle française qui transpose en droit français les directives européennes « adéquation des fonds propres des entreprises d’investissement et des établissements de crédit » et « conglomérats financiers ».

Depuis le 1er janvier 2008, les méthodes de calcul dites « bale ii » du ratio de solvabilité sont définies par l’arrête du 20 février 2007 du ministère de l’économie, des finances et de l’industrie comme le rapport entre les fonds propres prudentiels globaux et la somme :

— des exigences de fonds propres au titre du risque de crédit calculées en utilisant l’approche standard ou l’approche des notations internes selon l’entité du groupe concernée ;

— des exigences de fonds propres au titre de la surveillance prudentielle des risques de marche et du risque opérationnel.

Les fonds propres prudentiels sont déterminés conformément au règlement n° 90-02 du comité de la réglementation bancaire et financière du 23 février 1990 relatif aux fonds propres.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Capitaux propres- part du groupe

1 738 164

1 613 763

Intérêts minoritaires

 

 

Émissions de Tier 1 hybrides

 

 

Retraitements prudentiels (y. c. écarts d'acquisitions et immobilisations incorporelles)

-5 940

-5 969

Fonds propres de base (Tier 1) avant déduction

1 732 224

1 607 794

Fonds propres complémentaires (Tier 2) avant déduction

57 939

77 340

Déductions des fonds propres

-699 982

-659 739

Dont déduction des fonds propres de base

-642 043

-582 399

Dont déduction des fonds propres complémentaires

-57 939

-77 340

Dont déduction du total des fonds propres

 

 

Fonds propres prudentiels

1 090 181

1 025 395

 

Les fonds propres prudentiels sont repartis en deux catégories auxquelles sont apportées un certain nombre de déductions.

Les fonds propres de base (Tier 1) sont déterminés a partir des capitaux propres comptables du groupe, hors gains ou pertes comptabilises directement en capitaux propres filtres, augmentes des intérêts minoritaires, des émissions de Tier one hybrides (principalement des dettes subordonnées a durée indéterminée) et déduction faite des écarts d’acquisition et des immobilisations incorporelles.

Certains éléments de fonds propres de base sont plafonnes. Notamment, les instruments hybrides, les intérêts minoritaires et les actions de préférence, pris ensemble, ne peuvent représenter plus de 50% des fonds propres de base.

Les fonds propres complémentaires (Tier 2) sont subdivises en deux niveaux :

— les fonds propres complémentaires de premier niveau correspondent a des dettes subordonnées a durée indéterminée et a certains instruments financiers ;

— les fonds propres complémentaires de second niveau incluent notamment des dettes subordonnées à long terme et certaines actions de préférence. Le montant des dettes subordonnées inclus dans le Tier 2 est progressivement réduit au cours des 5 dernières années restant à courir jusqu’a leur échéance, au rythme de 20% par année.

Les fonds propres complémentaires ne sont pris en compte que dans la limite de 100% du montant des fonds propres de base. Les fonds propres complémentaires de deuxième niveau ne peuvent être retenus que dans la limite de 50% des fonds propres de base.

Les déductions des fonds propres sont principalement composées des éléments de fonds propres (participations et créances subordonnées) dans les entités du secteur bancaire dont le groupe détient plus de 10% du capital ou les participations du secteur bancaire mises en équivalence. Ces déductions sont imputées à parité entre les fonds propres de base et les fonds propres complémentaires.

En application de l’arrête ministériel du 20 février 2007, le groupe est tenu de respecter en permanence un ratio de solvabilité au moins égal a 8%.

Au cours de l’année 2012, le groupe banque populaire val de France a respecte les ratios prudentiels de solvabilité.

7.2. Risque de crédit et risque de contrepartie. — Les informations relatives à la gestion du risque de crédit requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques.

7.2.1. Mesure et gestion du risque de crédit. — Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et il peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie.

Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés.

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

7.2.2. Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie. — Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du Groupe Banque Populaire Val de France au risque de crédit. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers.

 

(En milliers d’euros)

Encours sains

Encours douteux

Dépréciations et provisions

Encours net 31/12/2012

Encours sains

Encours douteux

Dépréciations et provisions

Encours net 31/12/2011

Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable)

110 083

0

0

110 083

103 608

0

0

103 608

Instruments dérivés de couverture

65 974

0

0

65 974

28 935

0

0

28 935

Actifs financiers disponibles à la vente (hors titres à revenu variable)

207 913

10 000

-855

217 058

112 776

10 000

-1 282

121 494

Opérations interbancaires

1 776 357

218

0

1 776 575

1 871 747

0

0

1 871 747

Opérations avec la clientèle

9 775 102

410 933

-221 786

9 964 249

9 617 963

412 659

-219 726

9 810 895

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres actifs

639

4 872

-2 677

2 834

1 828

3 911

-1 436

4 303

Exposition des engagements au bilan

11 936 068

426 023

-225 318

12 136 773

11 736 856

426 570

-222 444

11 940 981

Garanties financières données

525 835

39 669

-13 487

552 017

610 134

30 147

-12 724

627 557

Engagements par signature

670 833

2 887

-982

672 738

754 123

3 309

-1 398

756 034

Exposition des engagements par signature et des garanties financières données

1 196 668

42 556

-14 469

1 224 754

1 364 257

33 456

-14 122

1 383 591

Exposition globale au risque de crédit

13 132 735

468 579

-239 787

13 361 527

13 101 113

460 026

-236 566

13 324 572

 

Dépréciations et provisions pour risque de crédit :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

Dotations

Reprises non utilisées

Reprises utilisées

Autres variations

31/12/2012

Actifs financiers disponibles à la vente

1 282

0

-427

0

0

855

Opérations interbancaires

0

0

0

0

0

0

Opérations avec la clientèle

219 726

63 182

-36 891

-20 648

-3 582

221 787

Actifs financiers détenus jusqu'à échéance

0

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

1 436

1 286

-45

0

0

2 677

Dépréciations déduites de l'actif

222 444

64 468

-37 363

-20 648

-3 582

225 319

Exposition des engagements par signature et des garanties financières données

14 122

8 718

-8 372

0

1

14 469

Total des dépréciations et provisions pour risque de crédit

236 566

73 186

-45 735

-20 648

-3 581

239 788

 

7.2.3. Actifs financiers présentant des impayés. — Les actifs présentant des arriérés de paiement sont des actifs financiers sains présentant des incidents de paiement.

Les montants présentés dans le tableau ci-dessous n’incluent pas les impayés techniques, c’est-à-dire notamment les impayés résultant d’un décalage entre la date de valeur et la date de comptabilisation au compte du client.

Les actifs présentant des arriérés de paiement (capital restant dû et intérêts courus pour les crédits et montant total du découvert pour les comptes ordinaires) se répartissent par ancienneté de l’arriéré de la façon suivante :

 

(En milliers d’euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Total des encours 31/12/2012

<ou=90 jours

>90 jours et<=180 jours

>180 jours et<=1 an

>1 an

Instruments de dettes

3 276

0

0

0

3 276

Prêts et avances

76 962

11 164

8 225

989

97 340

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

Total au 31 décembre 2012

80 238

11 164

8 225

989

100 616

 

(En milliers d’euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Total des encours 31/12/2011

<ou=90 jours

>90 jours et<=180 jours

>180 jours et<=1 an

>1 an

Instruments de dettes

5 812

0

0

0

5 812

Prêts et avances

68 754

13 632

6 849

4 405

93 640

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

Total au 31 décembre 2011

74 566

13 632

6 849

4 405

99 452

 

Les garanties reçues en couverture des encours non dépréciés présentant des impayés comprennent en particulier les cautions, nantissements, gages, warrants ainsi que les privilèges et les hypothèques.

 

Prêts et créances restructurés. — L’encours total des prêts et créances restructurés sur la clientèle du Groupe Banque Populaire Val de France est de 9 409 K€ au 31 décembre 2012 contre un encours estimé de 10 749 K€ au 31 décembre 2011.

 

7.2.4. Mécanismes de réduction du risque de crédit : Actifs obtenus par prise de possession de garanties. — La valeur comptable des actifs (titres, immeubles, etc.) obtenus par une prise de garantie ou une mobilisation d’autres formes de rehaussement de crédit s’élève à 7 367 358 K€ au 31 décembre 2012 contre 6 770 647 K€ au 31 décembre 2011.

 

7.3. Risque de marché. — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment :

— les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ;

— les cours de change ;

— les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ;

— et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles.

Les systèmes de mesures et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques.

L’information relative à la gestion des risques de marche requise par la norme IFRS 7 est présentée dans le rapport sur la gestion des risques.

7.4. Risque de taux d’intérêt global et risque de change. — Le risque de taux représenté pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêts. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change.

L’information relative à la gestion du risque de taux d’intérêt requise par la norme IFRS 7 est présentée dans le rapport sur la gestion des risques de même que l’information sur la gestion du risque de change.

7.5. Risque de liquidité. — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné.

Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

Les informations relatives à la gestion du risque de liquidité requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

Echéances des ressources par durée restant à courir :

 

(En milliers d’euros)

Moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminée

Total

Caisse, banques centrales

120 933

0

0

0

0

120 933

Instruments dérivés de transaction

23 598

0

0

0

0

23 598

Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat

10 208

17 938

45 687

10 269

2 383

86 485

Instruments dérivés de couverture

0

373

17 835

47 766

0

65 974

Actifs financiers disponibles à la vente

1 566

4 202

168 212

43 080

989 985

1 207 044

Prêts et créances sur les établissements de crédit

948 627

197 687

266 081

362 663

1 517

1 776 575

Prêts et créances sur la clientèle

797 375

828 362

3 486 471

4 852 042

0

9 964 249

Ecarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers par échéance

1 902 307

1 048 562

3 984 285

5 315 819

993 885

13 244 857

Banques centrales

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés de transaction

38 755

0

0

0

0

38 755

Autres passifs financiers à la juste valeur par résultat

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés de couverture

1 120

2 319

11 440

8 726

0

23 605

Dettes envers les établissements de crédit

537 079

522 928

1 087 354

437 834

0

2 585 194

Dettes envers la clientèle

5 686 821

433 989

1 295 027

252 708

0

7 668 545

Dettes représentées par un titre

181 023

255 271

368 022

266 730

0

1 071 046

Ecarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

0

0

0

0

0

0

Dettes subordonnées

63

0

0

18 468

0

18 531

Passifs financiers par échéance

6 444 861

1 214 507

2 761 843

984 466

0

11 405 676

Engagements de financements donnés en faveur des établissements de crédit

0

0

0

0

0

0

Engagements de financements donnés en faveur de la clientèle

395 332

109 508

0

168 880

0

673 720

Engagements de financement donnés

395 332

109 508

0

168 880

0

673 720

Engagements de garantie en faveur des éts de crédit

0

0

0

1 859

0

1 859

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

3 015

26 935

65 031

1 982 813

437 796

2 515 589

Engagements de garanties donnés

3 015

26 935

65 031

1 984 671

437 796

2 517 448

 

Note 8. – Avantages au personnel.

 

8.1. Charges de personnel :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Salaires et traitements

-77 880

-78 435

dont charge représentée par des paiements sur base d'actions

0

0

Charges des régimes à prestations et cotisations définies

-11 960

-10 314

Autres charges sociales et fiscales

-34 452

-32 356

Impôts et taxes liés aux rémunérations

-11 131

-9 070

Intéressement et participation

-12 261

-12 391

Total des charges de personnel

-147 684

-142 566

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice est de 2 210 personnes.

8.2. Engagements sociaux. — Le Groupe Banque Populaire Val de France accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux :

— Le régime de retraite des Banques Populaires, géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR), concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993.

— Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

— Autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme.

8.2.1. Analyse des actifs et passifs inscrits au bilan :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Régimes CARBP

Retraites

IFC

MDT

Total

Régimes CARBP

Retraites

IFC

MDT

Total

Valeur actualisée des engagements financés

51 231

456

17 648

5 198

74 532

48 478

758

15 185

4 595

69 016

Juste valeur des actifs du régime

13 360

455

5 246

 

19 061

12 004

388

5 013

 

17 405

Juste valeur des droits à remboursement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur actualisée des engagements non financés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ecarts actuariels non reconnus

8 802

37

-2 580

 

6 259

 

 

 

 

 

Coûts des services passés non reconnus

 

 

816

 

816

7 104

217

-3 610

 

3 711

Solde net au bilan

29 069

-36

14 166

5 198

48 396

29 370

153

13 782

4 595

47 900

Engagements sociaux passifs

29 069

 

14 166

5 198

48 432

29 370

153

13 782

4 595

47 900

Engagements sociaux actifs

 

36

 

 

36

 

 

 

 

 

 

Le 1er janvier 2010, la CARBP est devenue une Institution de Gestion de Retraite Supplémentaire qui assure la gestion administrative des engagements de retraite issus de la retraite bancaire. Les encours sont externalisés auprès d’un assureur. Cette externalisation n’a pas eu d’impact pour le Groupe Banque Populaire Val de France.

 

8.2.2. Variation des montants comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Régimes CARBP

Retraites

IFC

Autres engagements

Total

Régimes CARBP

Retraites

IFC

MDT

Total

Dette actuarielle en début de période

29 370

153

13 782

4 595

47 900

30 109

148

14 838

4 490

49 585

Coût des services rendus

-1 795

 

830

306

-659

-1 774

-2

-870

-281

-2 927

Versement de la période au fonds

 

59

-1 198

 

-1 139

 

-63

-1 500

 

-1 563

Coût financier

1 730

14

531

153

2 428

1 598

12

546

154

2 310

Prestations versées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ecarts actuariels

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Coûts des services passés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres (écarts de conversion, variations de période)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dette actuarielle en fin de période

29 305

226

13 945

5 054

48 530

29 933

95

13 014

4 363

47 405

Juste valeur des actifs en début de période

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Rendement attendu des actifs

-510

-172

-124

 

-806

-562

-10

-83

 

-655

Cotisations reçues

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Prestations versées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ecarts actuariels de l'exercice

273

141

-108

439

745

 

79

-96

-77

-94

Autres (écarts de conversion, variations de période)

 

-231

453

-295

-73

 

-10

109

11

110

Juste valeur des actifs en fin de période

-237

-262

221

144

-134

-562

59

-70

-66

-639

Juste valeur des droits à remboursement en début de période

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Rendement attendu des droits à remboursement

 

 

 

 

 

 

 

839

298

1 137

Cotisations versées ou reçues

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Prestations versées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ecarts actuariels de l'exercice

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres (écarts de conversion, variations de période)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Juste valeur des droits à remboursement en fin de période

 

 

 

 

 

 

 

839

298

1 137

Solde net des engagements

29 069

-36

14 166

5 198

48 396

29 370

153

13 782

4 595

47 900

Ecarts actuariels non reconnus

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Coûts des services passés non reconnus

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Solde net au bilan

29 069

-36

14 166

5 198

48 396

29 370

153

13 782

4 595

47 900

 

Au 31 décembre 2012, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 61,4% en instruments de taux, 35,8% en actions, et 3,4% en actifs monétaires. Les rendements attendus des actifs du régime sont calculés en pondérant le rendement anticipé sur chacune des catégories d’actifs par leur poids respectif dans la juste valeur des actifs.

 

La Norme IAS 19 amendée est applicable au 1er janvier 2013 avec effet rétroactif au 1er janvier 2012.

La provision pour le régime de la CAR-BP au 31 décembre 2012 est de 29 069 K€. En IAS 19 révisé le montant de la provision pour ce régime en date du 31 décembre 2012 serait de 37 866 K€. L’impact de cette norme sur le montant comptabilisé de la provision au 31 décembre 2012 est de 8 797 K€ ventilés entre 3 composantes :

+ 7 105 K€ au titre du solde des écarts actuariels à l’ouverture au 1er janvier 2012,

- 197 K€ au titre de la modification de la charge nette de provision par résultat,

+ 1 889 K€ au titre de l’imputation des écarts actuariels de l’exercice 2012 en capitaux propres (autres éléments de résultat global).

 

Ajustements liés à l’expérience au titre des régimes à prestations définies. — Les ajustements liés à l’expérience correspondent aux variations d’actifs ou de passifs qui ne sont pas liées à des changements d’hypothèses actuarielles.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Valeur actualisée des engagements financés

51 231

48 478

Juste valeur des actifs du régime

13 360

12 004

Solde net au bilan

64 591

60 482

 

8.2.3. Charge actuarielle des régimes à prestations définies. — Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ».

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Régimes CARBP

Retraites

IFC

MDT

Total

Régimes CARBP

Retraites

IFC

MDT

Total

Coût des services rendus

-1 795

 

830

306

-659

-1 774

-2

-870

-281

-2 927

Versement de la période au fonds

 

59

-1 198

 

-1 139

 

-63

-1 500

 

-1 563

Coût financier

1 730

14

531

153

2 428

1 598

12

546

154

2 310

Rendement attendu des actifs de couverture

-510

-172

-124

 

-806

-562

-10

-83

 

-655

Rendement attendu des droits à remboursement

 

 

 

 

 

 

 

839

298

1 137

Ecarts actuariels

273

141

-108

439

745

 

79

-96

-77

-94

Coûts des services passés

 

 

322

-295

27

 

 

 

 

 

Autres

 

-231

131

 

-100

 

-10

109

11

110

Total des charges des régimes à prestations définies

-302

-189

384

603

496

-738

6

-1 055

105

-1 682

 

Principales hypothèses actuarielles :

 

En pourcentage

31/12/2012

31/12/2011

CAR

Retraites

IFC

MDT

CAR

Retraites

IFC

MDT

Taux d'actualisation

3,00%

2,01%

2,90%

2,70%

3,63%

2,41%

3,40%

3,20%

Rendement attendu des actifs des régimes

4,40%

3,12%

2,44%

NC

4,50%

3,27%

2,44%

NC

 

Les tables de mortalité utilisées sont :

— TF00/02 pour les IFC, médailles et autres avantages,

— TGH TGF 05 pour la CGPCE et CARBP.

 

Note 9. – Information sectorielle.

 

Le Groupe Banque Populaire Val de France exerçant l’essentiel de ses activités dans le secteur de la Banque commerciale et Assurance, la production de tableaux détaillés n’est pas nécessaire.

L’analyse géographique des indicateurs sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités. Le Groupe Banque Populaire Val de France réalise ses activités en France.

 

Note 10. – Engagements.

 

10.1. Engagements de financement et de garantie. — Le montant communiqué est la valeur nominale de l’engagement donné.

 

Engagements de financement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Engagements de financement donnés en faveur

673 720

754 439

Des établissements de crédit

0

0

De la clientèle

673 720

754 439

Ouvertures de crédit confirmées

639 992

748 325

Ouvertures de crédit documentaires

5 378

5 233

Autres engagements

28 350

881

Engagements de financement reçus

672 500

472 500

D'établissements de crédit

672 500

472 500

De la clientèle

0

0

 

Engagements de garantie :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Engagements de garantie donnés

565 504

660 321

D'ordre des établissements de crédit

1 859

0

D'ordre de la clientèle

563 645

660 321

Engagements de garantie reçus

1 505 305

1 467 446

D'établissements de crédit

1 419 478

1 388 290

De la clientèle

85 827

79 156

 

Les engagements de garantie donnés incluent les engagements par signature ainsi que les instruments financiers donnés en garantie.

Les instruments financiers donnés en garantie incluent notamment les créances affectées en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement.

10.2. Actifs financiers donnés en garantie. — Au 31 décembre 2012, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 405 537 K€ de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 674 611 K€ au 31 décembre 2011,

— 100 143 K€ de créances nanties auprès de la SFEF contre 236 168 K€ au 31 décembre 2011,

— 1 084 916 K€ de crédits immobiliers nantis auprès de BP Covered Bonds contre 1 733 806 K€ au 31 décembre 2011,

— 502 433 K€ de créances données en garantie auprès de la Caisse de refinancement hypothécaire contre 503 373 K€ au 31 décembre 2011,

— 602 334 K€ de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH, contre 164 161 K€ au 31 décembre 2011,

— 1 370 933 K€ de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE Home Loans, contre 1 249 614 K€ au 31 décembre 2011.

10.3. Actifs financiers reçus en garantie et dont l’entité peut disposer. — Le Groupe Banque Populaire Val de France n’a pas comptabilisé de montants significatifs d’actifs reçus en garantie et enregistrés à l’actif du bilan dans le cadre de contrats de garantie financière assortis d’un droit de réutilisation.

 

Note 11. – Transactions avec les parties liées.

 

Les parties liées au Groupe Banque Populaire Val de France sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, BPCE, Natixis, les centres informatiques et les principaux dirigeants du Groupe.

11.1. Transactions avec les sociétés consolidées. — Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du Groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminés en consolidation.

La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée dans le périmètre de consolidation du Groupe (cf. note 13).

 

Dans ces conditions, sont renseignées ci-après les opérations réciproques avec :

— les entités qui exercent une influence notable sur le Groupe, à savoir Natixis qui détient 20% du capital de la Banque Populaire Val de France au travers des certificats coopératifs d’investissement (entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable) ;

— l’organe central BPCE ;

— les entités sur lesquelles le Groupe exerce un contrôle conjoint (consolidation par intégration proportionnelle) pour la part non éliminée en consolidation (co-entreprises) ;

— les entités sur lesquelles le Groupe exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées) ;

— les entités contrôlées par les Banques Populaires prises dans leur ensemble.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

société-mère avec contrôle conjoint

Entités exerçant un contrôle conjoint ou influence notable

Co-entreprises

Autres

société-mère avec contrôle conjoint

Entités exerçant un contrôle conjoint ou influence notable

Co-entreprises

Autres

Crédits

637 880

133 256

0

557

194 838

50 823

0

0

Autres actifs financiers

923 071

0

18 000

0

879 066

0

18 000

0

Autres actifs

212 032

0

0

0

0

0

0

0

Total des actifs avec les entités liées

1 772 983

133 256

18 000

557

1 073 904

50 823

18 000

0

Dettes

1 103 940

90 482

0

0

932 439

270 885

0

0

Autres passifs financiers

40 213

188 209

0

0

63 620

241 931

0

0

Autres passifs

32

5 573

0

0

13

18 151

0

0

Total des passifs envers les entités liées

1 144 185

284 264

0

0

996 072

530 967

0

0

Intérêts, produits et charges assimilés

1 655

-6 560

0

0

-13 312

-734

0

0

Commissions

225

-4 126

0

-3 942

233

1 419

0

0

Résultat net sur opérations financières

0

0

0

0

0

0

0

0

Produits nets des autres activités

0

0

0

0

0

0

0

0

Produits de dividendes

0

0

511

0

0

0

0

0

Total du PNB réalisé avec les entités liées

1 880

-10 686

511

-3 942

-13 079

685

0

0

Engagements donnés

0

70 165

0

0

0

129 275

0

0

Engagements reçus

660 000

19 556

0

0

472 500

20 698

0

0

Engagements sur instruments financiers à terme

0

0

0

0

0

0

0

0

Total des engagements avec les entités liées

660 000

89 721

0

0

472 500

149 973

0

0

 

11.2. Transactions avec les dirigeants. — Les principaux dirigeants sont les membres du Conseil d’administration et de la Direction générale de la Banque Populaire Val de France.

 

Rémunération des dirigeants mandataires sociaux. — Les rémunérations versées en 2012 s’élèvent à 569 K€ (563 K€ en 2011), réparties comme suit entre les différentes catégories fixées au paragraphe 16 de la norme IAS 24 :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Avantages à court terme

569

563

Avantages postérieurs à l’emploi

 

 

Avantages à long terme

 

 

Indemnités de fin de contrat de travail

 

 

Paiements en actions

 

 

Total

569

563

 

Les avantages à court terme comprennent les rémunérations et avantages versés aux dirigeants mandataires sociaux (rémunération de base, rémunération versée au titre du mandat social, avantages en nature, part variable et jetons de présence).

Il existe également un régime groupe de retraite complémentaire pour les présidents et directeurs généraux.

 

Autres transactions avec les dirigeants mandataires sociaux :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Montant global des prêts accordés

31 194

29 133

Montant global des garanties accordées

1 330

1 253

 

Note 12. – Transfert d’actifs.

 

Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et passifs associés

Cas ou les recours sur les passifs associés sont limités aux actifs transférés

Valeur Comptable

Valeur comptables des passifs associés

Juste valeur des actifs

Juste valeur des passifs associés

Net

Titres

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

0

0

0

0

0

Titres

84 101

0

0

0

0

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

Actifs financiers désignés à la juste valeur sur option

84 101

0

0

0

0

Instruments dérivés de couverture

0

0

0

0

0

Titres de participation

0

0

0

0

0

Autres titres-

23 075

0

0

0

0

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

Actifs financiers disponibles à la vente

23 075

0

0

0

0

Prêts et créances sur établissement de crédit (EDC)

0

0

0

0

0

Prêts et créances sur la clientèle

907 970

0

0

0

0

Titres assimilés à des prêts et créances sur les EDC

2 104

1 788

2 104

2 104

0

Titres assimilés à des prêts et créances sur la clientèle,

0

0

0

0

0

Prêts et créances

910 074

1 788

2 104

2 104

0

Effets publics et assimilés

0

0

0

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

0

0

0

0

Actifs détenus jusqu'à échéance

0

0

0

0

0

Total

1 017 250

1 788

2 104

2 104

0

 

Opérations de pension et de prêts de titres. — Le Groupe Banque Populaire Val de France réalise des opérations de mise en pension, ainsi que des opérations de prêts de titres.

Selon les termes desdites conventions, le titre peut être cédé de nouveau par le cessionnaire durant la durée de l’opération de pension ou de prêt. Le cessionnaire doit néanmoins le restituer au cédant, à maturité de l’opération. Les flux de trésorerie générés par le titre sont également transmis au cédant.

Le Groupe considère avoir conservé la quasi-totalité des risques et avantage des titres mis en pension ou prêtés Par conséquent, ces deniers n’ont pas été décomptabilisés. Un financement a été enregistré au passif en cas de mise en pension ou de prêt de titre financé.

 

Opérations de cession de créances à titre de garantie. — Le Groupe Banque Populaire Val de France ne cède pas de créances à titre de garantie – Loi Dailly dans le cadre de refinancements collatéralisés, notamment auprès de la banque centrale.

 

Note 13. – Périmètre de consolidation.

 

13.1. Evolution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2012. — Le périmètre de consolidation n’a pas subi d’évolution au cours de l’exercice 2012.

13.2. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2012. — Les sociétés dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées selon le principe de la significativité ascendante. Selon ce principe, toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-ci.

La Banque Populaire Val de France a considéré que les sociétés Financière Vecteur et Val de France Immo ne présentaient pas de caractère de significativité suffisant pour être comprises dans le périmètre de consolidation du Groupe Banque Populaire Val de France.

 

Le périmètre de consolidation est composé de :

Entités consolidantes :

— Banque Populaire Val de France ;

— SOCAMI Val de France ;

— SOCAMA Val de France.

Entités consolidées par intégration globale :

— EURL Vecteur détenue par la Banque Populaire Val de France à 100% ;

— SASU Sociétariat Val de France détenue par l’EURL Vecteur à 100%.

Entité consolidée par intégration proportionnelle :

— Société de Banque et de l’Expansion.

Le pourcentage de contrôle et d’intérêts de la Banque Populaire Val de France est de 49,99%.

 

Note 14. – Autres informations.

 

Honoraires des commissaires aux comptes. — Le montant des honoraires des Commissaires aux comptes, au titre de leur mission de Commissariat aux comptes, de certification et d’examen des comptes individuels et consolidés du Groupe Banque Populaire Val de France, comptabilisés sur l’exercice 2012, s’élève à 218 K€ HT dont 100 K€ pour KPMG Audit et 118 K€ pour Thierry MOREL et Associés.

 

VI. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

(Exercice clos le 31 décembre 2012).

 

Mesdames, Messieurs,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2012 sur :

— le contrôle des comptes consolidés de la société Banque Populaire Val de France, tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— la vérification spécifique prévue par la loi.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

1. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

2. Justification des appréciations. — Les estimations comptables concourant à la préparation des états financiers au 31 décembre 2012 ont été réalisées dans un environnement incertain, lié à la crise des finances publiques de certains pays de la zone euro. Cette crise s’accompagne de difficultés économiques et d’une crise de liquidité, qui rend difficile l’appréhension des perspectives économiques.

C’est dans ce contexte que, en application des dispositions de l’article L 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants.

— Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans les notes 4.1.7 et 7.7 de l’annexe aux comptes consolidés, votre Groupe constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations et provisions sur base individuelle et de portefeuille.

— Valorisation et dépréciation des instruments financiers : Votre Groupe détient des positions sur titres et sur instruments financiers. La note 4.1 de l’annexe aux comptes consolidés expose les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par le Groupe et des informations fournies dans la note de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

— Dépréciations relatives aux actifs financiers disponibles à la vente : Votre Groupe comptabilise des dépréciations sur des actifs disponibles à la vente (notes 4.1.7 et 6.3 de l’annexe) :

– pour les instruments de capitaux propres lorsqu’il existe une indication objective de baisse prolongée ou de baisse significative de la valeur de ces actifs ;

– pour les instruments de dette lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif à l’identification d’indices de perte de valeur, la valorisation des lignes les plus significatives, ainsi que les estimations ayant conduit, le cas échéant, à la couverture des pertes de valeur par des dépréciations.

— Provisionnement des engagements sociaux : Votre Groupe constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 4.9 et 9.2 de l’annexe.

— Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Groupe constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de cette provision et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 4.5 et 6.16 de l’annexe.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Paris-La Défense et Chartres, le 15 avril 2013.

 

Les Commissaires aux comptes :

 

 

C. — Rapport de gestion.

 

Le rapport de gestion du Conseil d’administration de la Banque Populaire Val de France fait partie intégrante du rapport annuel 2012 de la Banque Populaire Val de France, et est disponible sur demande auprès du service Communication, à l’adresse du siège social de la Banque Populaire Val de France, 9, avenue NEWTON, 78183 SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES Cedex.

 

1303444

01/05/2013 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Val de France
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1766
Texte de l'annonce :

1301766

1er et 2 mai 2013BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°52


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social: 9, avenue Newton, 78183 Saint-Quentin en Yvelines Cedex.

549 800 373 R.C.S. Versailles.

Situation au 31 Mars 2013.

(En milliers d'Euros.)

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

109 136

Effets Publics et Valeurs assimilées

19 491

Créances sur les Etablissements de Crédit

1 462 708

Opérations avec la clientèle

9 788 233

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

444 214

Actions et Autres Titres à revenu variable

36 583

Participations et autres titres détenus à long terme

878 217

Parts dans les Entreprises liées

54 474

Immobilisations incorporelles

1 185

Immobilisations corporelles

151 589

Autres actifs

56 728

Comptes de Régularisation

397 815

Total actif

13 400 372

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

2 293 181

Opérations avec la clientèle

7 477 398

Dettes représentées par un titre

1 277 278

Autres passifs

55 384

Comptes de Régularisation

414 940

Provisions

127 309

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

228 288

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

1 526 595

Capital souscrit

500 000

Primes d'émission

281 435

Réserves

647 131

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

5 947

Report à nouveau (+/-)

92 083

Total passif

13 400 372

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

Engagements de financement

678 585

Engagements de garantie

564 869

Engagements sur titres

142

Engagements reçus :

 

Engagements de financement

530 000

Engagements de garantie

3 176 896

Engagements sur titres

142

 

1301766

30/01/2013 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Val de France
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 166
Texte de l'annonce :

1300166

30 janvier 2013BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°13


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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: 9, avenue Newton, 78183 Saint-Quentin-en-Yvelines Cedex.

549 800 373 R.C.S. Versailles. 

Situation au 31 Décembre 2012

(En milliers d'Euros) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

119 188

Créances sur les Etablissements de Crédit

1 471 354

Opérations avec la clientèle

9 786 101

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

453 027

Actions et Autres Titres à revenu variable

35 121

Participations et autres titres détenus à long terme

885 404

Parts dans les Entreprises liées

54 474

Immobilisations incorporelles

1 279

Immobilisations corporelles

151 392

Autres actifs

63 738

Comptes de Régularisation

287 178

    Total actif

13 308 256

  

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

2 449 745

Opérations avec la clientèle

7 535 045

Dettes représentées par un titre

1 055 636

Autres passifs

80 855

Comptes de Régularisation

366 060

Provisions

128 115

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

228 288

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

1 464 512

    Capital souscrit

500 000

    Primes d'émission

281 435

    Réserves

647 131

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

5 947

    Report à nouveau (+/-)

30 000

        Total passif

13 308 256

  

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

663 162

    Engagements de garantie

563 416

    Engagements sur titres

174

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

660 000

    Engagements de garantie

3 258 383

    Engagements sur titres

174

 

 

1300166

31/10/2012 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque Populaire Val de France
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 6173
Texte de l'annonce :

1206173

31 octobre 2012BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°131


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BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE  

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires

 et aux établissements de crédit.

Siège social: 9, avenue Newton 78183 Saint-Quentin en Yvelines Cedex.

549 800 373 R.C.S. Versailles.

 

Situation au 30 septembre 2012 .

(En milliers d'euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

110 173

Créances sur les établissements de crédit

1 254 454

Opérations avec la clientèle

9 813 392

Obligations et autres titres à revenu fixe

721 031

Actions et autres titres à revenu variable

36 803

Participations et autres titres détenus à long terme

883 021

Parts dans les entreprises liées

54 474

Immobilisations incorporelles

1 407

Immobilisations corporelles

150 877

Autres actifs

56 972

Comptes de régularisation

322 004

    Total actif

13 404 607

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

2 648 793

Opérations avec la clientèle

7 347 743

Dettes représentées par un titre

1 160 585

Autres passifs

57 721

Comptes de régularisation

378 825

Provisions

118 141

Fonds pour risques bancaires généraux

228 288

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

1 464 512

    Capital souscrit

500 000

    Primes d'émission

281 435

    Réserves

647 131

    Provisions réglementées et subventions d'investissement

5 947

    Report à nouveau (+/-)

30 000

        Total passif

13 404 607

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

    Engagements de financement

622 816

    Engagements de garantie

568 946

    Engagements sur titres

521

Engagements reçus

 

    Engagements de financement

600 000

    Engagements de garantie

3 293 933

    Engagements sur titres

521

 

1206173

30/07/2012 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Val de France
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 5173
Texte de l'annonce :

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30 juillet 2012BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°91


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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE  

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social: 9, avenue Newton, 78183 Saint-Quentin en Yvelines Cedex, 549 800 373 R.C.S. Versailles. 

Situation au 30 juin 2012 .

(En milliers d'euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

104 937

Créances sur les établissements de crédit

833 835

Opérations avec la clientèle

9 771 510

Obligations et autres titres à revenu fixe

1 165 044

Actions et autres titres à revenu variable

47 655

Participations et autres titres détenus à long terme

880 070

Parts dans les entreprises liées

54 324

Immobilisations incorporelles

1 535

Immobilisations corporelles

150 535

Autres actifs

50 895

Comptes de régularisation

369 136

    Total actif

13 429 476

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

2 862 282

Opérations avec la clientèle

7 182 309

Dettes représentées par un titre

1 109 515

Autres passifs

52 373

Comptes de régularisation

415 605

Provisions

113 789

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

228 288

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

1 465 315

    Capital souscrit

500 000

    Primes d'émission

281 435

    Réserves

647 131

    Provisions réglementées et subventions d'investissement

6 749

    Report à nouveau (+/-)

30 000

        Total passif

13 429 476

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

676 175

    Engagements de garantie

582 838

    Engagements sur titres

139

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

654 000

    Engagements de garantie

3 361 603

    Engagements sur titres

139

 

 

1205173

08/06/2012 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque populaire Val de France
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 3518
Texte de l'annonce :

1203518

8 juin 2012BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°69


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE

Société Anonyme Coopérative de Banque Populaire à capital variable.

Siège social : 9, avenue Newton 78180 Montigny-le-Bretonneux.

549 800 373 R.C.S. Versailles.

 

A. — Comptes individuels au 31 décembre 2011.

I. — Bilan et hors bilan.

Actif

Notes

31/12/2011

31/12/2010

Caisses, banques centrales

 

159 250

156 526

Effets publics et valeurs assimilées

3.3

0

0

Créances sur les établissements de crédit

3.1

859 324

695 466

Operations avec la clientèle

3.2

9 625 499

9 148 245

Obligations et autres titres a revenu fixe

3.3

1 171 309

1 800 312

Actions et autres titres a revenu variable

3.3

48 920

59 639

Participations et autres titres détenus a long terme

3.4

793 018

807 326

Parts dans les entreprises liées

3.4

54 324

33 997

Operations de crédit-bail et de locations simples

 

0

0

Immobilisations incorporelles

3.5

1 782

2 271

Immobilisations corporelles

3.5

152 213

148 580

Autres actifs

3.7

65 200

65 707

Comptes de régularisation

3.8

371 418

279 447

    Total de l'actif

 

13 302 257

13 197 516

 

 

Hors-bilan

Notes

31/12/2011

31/12/2010

Engagements donnés :

 

 

 

    Engagements de financement

4.1

739 559

684 631

    Engagements de garantie

4.1

659 938

796 319

    Engagements sur titres

 

308

1 248

 

 

Passif

Notes

31/12/2012

31/12/2010

Banques centrales

 

0

0

Dettes envers les établissements de crédit

3.1

2 651 136

3 038 406

Operations avec la clientèle

3.2

7 188 452

6 849 532

Dettes représentées par un titre

3.6

1 244 861

1 261 522

Autres passifs

3.7

77 482

83 636

Comptes de régularisation

3.8

382 167

322 690

Provisions

3.9

110 632

116 336

Dettes subordonnées

3.10

2 501

2 500

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

3.11

228 288

225 088

Capitaux propres hors FRBG

3.12

1 416 738

1 297 806

    Capital souscrit

 

437 500

368 750

    Primes d'émission

 

281 435

281 435

    Réserves

 

603 968

580 006

    Ecart de réévaluation

 

0

0

    Provisions réglementées et subventions d'investissement

 

5 947

4 680

    Report à nouveau

 

25 000

3 703

    Résultat de l'exercice (+/-)

 

62 888

59 232

        Total du passif

 

13 302 257

13 197 516

 

Hors-bilan

Notes

31/12/2011

31/12/2010

Engagements reçus :

 

 

 

    Engagements de financement

4.1

460 000

550 000

    Engagements de garantie

4.1

3 463 252

3 401 097

    Engagements sur titres

 

308

1 248

 

 

II. — Compte de résultat.

(En milliers d'euros)

Notes

Exercice 2011

Exercice 2010

Intérêts et produits assimilés

5.1

481 746

459 250

Intérêts et charges assimilées

5.1

-259 350

-246 186

Produits sur opérations de crédit-bail et de locations simples

 

0

0

Charges sur opérations de crédit-bail et de locations simples

 

0

0

Revenus des titres à revenu variable

5.2

3 569

2 357

Commissions (produits)

5.3

189 186

193 082

Commissions (charges)

5.3

-32 466

-37 763

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

5.4

515

1 289

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

5.5

-6 117

3 208

Autres produits d'exploitation bancaire

5.6

737

848

Autres charges d'exploitation bancaire

5.6

-2 107

-6 069

    Produit net bancaire

 

375 713

370 016

Charges générales d'exploitation

5.7

-230 372

-227 558

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-13 911

-13 902

    Résultat brut d'exploitation

 

131 430

128 556

Coût du risque

5.8

-30 989

-33 253

    Résultat d'exploitation

 

100 441

95 303

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

5.9

-735

76

    Résultat courant avant impôt

 

99 706

95 379

Résultat exceptionnel

5.10

-5

-1 508

Impôt sur les bénéfices

5.11

-32 346

-29 969

Dotations / reprises de FRBG et provisions réglementées

 

-4 467

-4 670

    Résultat net

 

62 888

59 232

 

III. — Notes annexes aux comptes individuels

1. – Note 1 - Cadre général.

Note 1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

 

Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Epargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau des Caisses d'Epargne comprend les Caisses d'Epargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne et la Fédération Nationale des Caisses d'Epargne.

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 80 % par leurs sociétaires et de 20 % par Natixis via les certificats coopératifs d’investissement (CCI).

Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 80 % par les sociétés locales d’épargne (SLE) et de 20 % par Natixis via les CCI. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les coopérateurs. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

– Natixis, structure cotée détenue à 72 %, qui réunit la Banque de financement et d’investissement, l’épargne et les services financiers ;

– la Banque Commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre Mer (anciennement Financière Océor)) ;

– les filiales et participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

Note 1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en oeuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banques Populaires est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt (450 millions d’euros) effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts est de 217 millions d’euros au 31 décembre 2011 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Epargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des Actifs Pondérés du groupe.

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Epargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

Les Sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

Le Directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

Note 1.3. Evénements significatifs :

 

Remboursement intégral de l’Etat. — Au cours du mois de mars 2011, BPCE a racheté 1,2 milliard d’euros d’actions de préférence et a procédé au rachat de 1 milliard d’euros de titres super subordonnés (TSS) détenus par la Société de Prise de Participation de l’État (SPPE), filiale à 100 % de l’État.

A l’issue de ces deux opérations, BPCE a intégralement remboursé l’État.

 

Mise en oeuvre du plan stratégique : poursuite du recentrage du Groupe sur ses métiers cœurs. — Le Groupe BPCE a cédé le 15 juin ses participations dans Eurosic via Nexity (32,1%) et la Banque Palatine (20,1%) à Batipart, Covea et ACM Vie.

Le 26 juillet, le Groupe a finalisé la cession de sa participation dans Foncia au consortium regroupant Bridgepoint et Eurazeo. BPCE a réinvesti aux côtés du consortium à hauteur de 18% dans le véhicule de reprise de Foncia et a souscrit à des obligations remboursables en actions émises par ce dernier pour un montant de 100 millions d’euros.

Ces opérations s’inscrivent dans le cadre de la poursuite de la mise en oeuvre du plan stratégique Ensemble 2010-2013, qui vise notamment à recentrer l’immobilier sur les seules activités de financement.

Ces deux opérations ont un impact global légèrement positif sur le compte de résultat du groupe et conduisent à une libération de fonds propres Core Tier 1 de l’ordre de 1,1 milliard d’euros, soit l’équivalent d’environ 30 points de base.

 

Renforcement de la gestion de la liquidité et du refinancement :

— Création d’un pool commun de refinancement entre BPCE et Natixis : Dans un contexte marqué par l’instabilité des marchés, une raréfaction de la liquidité en Europe et une concurrence accrue entre les acteurs, la gestion de la liquidité constitue un enjeu majeur pour l’ensemble des établissements bancaires.

Dès l’été 2010, les équipes de BPCE, de Natixis et du Crédit Foncier de France ont donc lancé un projet d’envergure, «Stratégie liquidité», visant à sécuriser et optimiser l’accès à la liquidité pour l’ensemble du groupe et de ses métiers. En mai 2011, un pool commun de refinancement entre BPCE et Natixis a été créé ; les équipes de trésorerie et de gestion du collatéral banques centrales de BPCE et de Natixis ont été regroupées en juin 2011 et sont désormais placées sous un management unique en charge de la gestion des deux signatures BPCE et Natixis.

— Succès de l’émission inaugurale de BPCE SFH : BPCE SFH (la nouvelle société de financement de l’habitat du Groupe BPCE) a réalisé le 3 mai 2011 son émission inaugurale pour un montant de 2 milliards d’euros. Il s’agissait de la première émission «benchmark» d'obligations de financement de l'habitat(OH) sur le marché euro.

Le Groupe BPCE est désormais présent sur le marché des obligations sécurisées à travers BPCE SFH, son émetteur d’obligations de financement de l’habitat (OH) et la Compagnie de Financement Foncier, son émetteur d’obligations foncières (OF).

 

Développement de la banque de détail à l’international. — En juillet 2011, BPCE International et Outre-mer (BPCE IOM) a finalisé l’opération de prise de participation majoritaire de 75% dans la Banque Malgache de l'Océan Indien (BMOI) et, avec le Crédit Coopératif, l’opération de reprise de la participation détenue par la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) dans la Banque Nationale de Développement Agricole du Mali (BNDA).

Ces opérations s’inscrivent dans la stratégie de développement de la banque de détail à l’international du Groupe BPCE qui s’appuie sur un réseau de banques régionales de proximité.

 

Gouvernance. — Le Conseil de surveillance de BPCE du 15 décembre a nommé comme président, à partir du 2 janvier 2012, Yves Toublanc, en remplacement de Philippe Dupont qui reste membre du conseil de surveillance. Stève Gentili est nommé vice-président du Conseil de surveillance.

Ces nominations s’inscrivent dans les règles de gouvernance définies lors de la création de BPCE le 31 juillet 2009. La durée des mandats d’Yves Toublanc et de Stève Gentili est de deux ans.

 

Augmentation de capital de la Banque Populaire Val de France. — Pour accompagner la poursuite du développement du sociétariat, le Conseil d’administration du 5 mai 2011 a décidé de procéder à une augmentation, en numéraire, de la partie variable du capital, d’un montant de 55 millions d’euros pour la porter de 295 millions à 350 millions d’euros, par création de 1,1 million de parts sociales de 50 euros de valeur nominale chacune, émises au pair. La souscription et le versement des fonds sont intervenus le 30 mai 2011.

Parallèlement, conformément aux dispositions du protocole d’émission des Certificats Coopératifs d’Investissement (CCI), le Conseil a décidé de procéder à une augmentation, en numéraire, de la partie fixe de son capital d’un montant de 13,75 millions d’euros pour la porter de 73,75 millions à 87,5 millions d’euros, par émission de 275 mille CCI de 50 euros de valeur nominale, sans prime d’émission, avec maintien du droit préférentiel de souscription au bénéfice de Natixis. La souscription et le versement des fonds sont intervenus le 30 mai 2011. Les CCI nouveaux ont été créés avec jouissance au 1er janvier 2011. Ces nouveaux CCI sont assimilés aux CCI anciens et soumis à toutes les dispositions des statuts et aux décisions des assemblées générales.

 

Conclusion des travaux de valorisation des titres de participation BPCE SA. — Les conclusions des travaux de valorisation, dans le contexte de l’arrêté des comptes annuels, ont conduit à constater une baisse de la valorisation des titres de participation BPCE SA, détenus par les Caisses d’Epargne et les Banques Populaires. Cette baisse n’a cependant pas d’impact sur les comptes de la Banque Populaire Val de France.

 

Note 1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — Le 13 février 2012, l'agence Moody's a placé sous surveillance négative la note souveraine de neuf pays de la zone euro dont celle de la France. Deux jours après, la même agence a également placé sous surveillance négative la notation de 114 institutions financières de 16 pays européens. La grande majorité des banques françaises a été concernée par cette mise sous surveillance dont l'ensemble du Groupe BPCE. La notation de la Banque Populaire Val de France est donc depuis le 15 février 2012 : AA3 sous surveillance négative.

 

Note 2. – Principes et méthodes comptables.

Note 2.1. Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels de la Banque Populaire Val de France sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect des règlements de l’Autorité des Normes Comptables. Par application du Règlement n°91-01 du CRBF, la présentation des états financiers est conforme aux dispositions des règlements n°2000-03 et n°2005-04 du Comité de la Réglementation Comptable relatif aux documents de synthèse individuels.

 

Note 2.2. Changements de méthode comptable. — Aucun changement de méthode comptable n’a affecté les comptes de l’exercice 2011.

Les textes adoptés par l’Autorité des Normes Comptables et d’application obligatoire en 2011 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement.

L’établissement n’anticipe pas l’application des textes adoptés par l’Autorité des Normes Comptables lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique.

 

Note 2.3. Principes comptables et méthodes d'évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

— Continuité de l’exploitation,

— Permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre,

— Indépendance des exercices,

et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

 

Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :

2.3.1. Opérations en devises. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 89-01 du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière modifié par les règlements n° 90-01 et n° 95-04.

Les créances, les dettes et les engagements hors-bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition.

Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme sec ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats et de ventes à terme de devises. Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement n° 90-15 modifié du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière.

2.3.2. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle. — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné.

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts pour la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

 

Créances restructurées. — Les créances restructurées sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite au résultat en coût du risque et au bilan en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt.

Une créance restructurée douteuse peut-être reclassée en encours sains lorsque les termes sont respectés. Ces créances reclassées sont spécifiquement identifiées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse.

 

Créances douteuses. — Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution.

L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n°2002-03 du Comité de la Réglementation Comptable relatif au traitement comptable du risque de crédit, modifié par le règlement CRC n°2005-03 du 25 novembre 2005, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois et six mois en matière immobilière et pour les créances sur les collectivités territoriales.

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en pertes à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée.

Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

 

Opérations de pension. — Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n°89-07 du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière complété par l'instruction n°94-06 de la Commission bancaire.

Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

 

Dépréciation. — Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif.

Pour les petites créances aux caractéristiques similaires, une estimation statistique peut être retenue.

Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ».

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

 

2.3.3. Titres. — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par deux textes principaux :

– le règlement CRC n°2008-17, modifiant le règlement CRBF n°90-01 du 23 février 1990 et complété par l’instruction n°94-07 de la Commission bancaire, qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres,

– le règlement du CRBF n°89-07, complété de l’instruction n°94-06 de la Commission bancaire, qui définit les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction.

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque.

 

Titres de transaction. — Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligibles dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable.

Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus.

A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes.

 

Titres de placement. — Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus values constatées sur les autres catégories de titres.

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 4 du règlement n°88-02 du CRB, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

 

Titres d’investissement. — Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt.

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres d’investissement ne peuvent pas sauf exceptions faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres.

Les titres de transaction ou de placement à revenus fixes, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du Règlement CRC n° 2008-17, peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

 

Titres de l’activité de portefeuille. — L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Titres de participation et parts dans les entreprises liées. — Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs.

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus values latentes constatées. Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Autres titres détenus à long terme. — Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Reclassement d’actifs financiers. — Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le Conseil National de la Comptabilité a publié le règlement n°2008-17 du 10 décembre 2008 modifiant le règlement n°90-01 du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière relatif à la comptabilisation des opérations sur titres. Ce règlement reprend les dispositions de l’avis n°2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants :

a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

b) lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance.

Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes :

a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

b) lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif.

La Banque Populaire Val de France a décidé lors du Comité des Risques Elargi daté du 16/12/2011 de procéder au reclassement de plusieurs lignes de BMTN souscrites auprès de BPCE, Natixis et la Banque Populaires des Alpes de la catégorie «Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement ».

Ce reclassement a été motivé par un changement d’intention de gestion, la Banque Populaire Val de France ayant décidé de garder ces titres jusqu’à leur échéance et ayant démontré sa capacité à les conserver comme le prévoit l’article 19 du CRBF 90-01.

 

2.3.4. Immobilisations incorporelles et corporelles. — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par :

— le règlement CRC n°2004-06 relatif la comptabilisation et à l’évaluation des actifs,

— le règlement CRC n°2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

Immobilisations incorporelles. — Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation.

Les logiciels sont amortis sur une durée maximum 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels en application des dispositions fiscales est inscrite en amortissement dérogatoire.

Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations.

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché.

 

Immobilisations corporelles. — Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours.

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu.

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Composants

Durée d'utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture / étanchéité

20-40 ans

Fondations / ossatures

30-60 ans

Ravalement

10-20 ans

Equipements techniques

10-20 ans

Aménagements techniques

10-20 ans

Aménagements intérieurs

8-15 ans

 

Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien.

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants.

 

2.3.5. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charge à répartir.

 

2.3.6. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée, et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers.

Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

2.3.7. Provisions. — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges non directement liés à des opérations bancaires au sens de l'article L.311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L.311-2 de ce même Code, nettement précisées quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. Conformément aux dispositions du règlement CRC n°2000-06, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers.

Il recouvre en outre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges liés à des opérations bancaires au sens de l'article L.311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L.311-2 de ce même Code que des évènements survenus ou en cours rendant probables, nettement précisés quant à leur objet mais dont la réalisation est incertaine.

Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux, une provision pour risques de contrepartie et une provision épargne logement.

 

Engagements sociaux. — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil National de la Comptabilité. Ils sont classés en 4 catégories :

— Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charges de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

— Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice ; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

— Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

— Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

 

Provisions épargne logement. — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

– l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

– l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

– l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

– l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

2.3.8. Fonds pour risques bancaires généraux. — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l'instruction n° 86-05 modifiée de la Commission bancaire.

Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité et aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. paragraphe 1.2).

 

2.3.9. Instruments financiers à terme. — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements n° 88-02 et 90-15 du CRBF modifiés et de l’instruction 94-04 modifiée par l’instruction 2003-03 de la Commission bancaire.

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

 

Opérations fermes. — Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

— micro-couverture (couverture affectée) ;

— macro-couverture (gestion globale de bilan) ;

— positions spéculatives / positions ouvertes isolées ;

— gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. Les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. La détermination de cette valeur est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés organisés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les plus values latentes ne sont pas enregistrées.

Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit :

— Pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ;

— Pour les opérations de micro-couverture et de macro-couverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert, soit rapportées immédiatement en compte de résultat.

 

Opérations conditionnelles. — Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.

 

2.3.10. Intérêts et assimilés – Commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû.

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

— Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations.

— Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

2.3.11. Revenus des titres à revenu variable. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice.

 

2.3.12. Impôt sur les bénéfices. — La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice ainsi qu’à la provision pour impôts sur les GIE fiscaux.

Les réseaux Caisses d’Epargne et Banques Populaires bénéficient depuis l’exercice 2010 des dispositions de l’article 91 de la loi de finance rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes.

L’établissement a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

 

Note 3. – Informations sur le bilan.

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations.

 

Note 3.1. Opérations interbancaires (en milliers d'euros) :

 

Actif

31/12/2011

31/12/2010

Créances à vue

205 214

165 533

    Comptes ordinaires

65 214

165 533

    Comptes et prêts au jour le jour

140 000

 

    Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour

 

 

    Valeurs non imputées

 

 

Créances à terme

647 658

525 828

    Comptes et prêts à terme

627 658

505 828

    Prêts subordonnés et participatifs

20 000

20 000

    Valeurs et titres reçus en pension à terme

 

 

Créances rattachées

6 234

3 886

Créances douteuses

218

467

    Dont créances douteuses compromises

218

467

Dépréciations des créances interbancaires

 

-248

    Dont dépréciation sur créances douteuses compromises

 

-248

        Total

859 324

695 466

 

Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 204 540 milliers d'euros à vue et 208 378 milliers d'euros à terme.

La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 392 067 milliers d'euros au 31 décembre 2011 (en milliers d'euros) :

 

Passif

31/12/2011

31/12/2010

Dettes à vue

42 809

47 561

    Comptes ordinaires créditeurs

42 809

47 561

    Comptes et emprunts au jour le jour

 

 

    Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour

 

 

    Autres sommes dues

 

 

Dettes à terme

2 563 051

2 940 443

    Comptes et emprunts à terme

2 563 051

2 940 443

    Valeurs et titres donnés en pension à terme

 

 

Autres sommes dues

15 981

27 590

Dettes rattachées

29 295

22 812

        Total

2 651 136

3 038 406

 

 

Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 41 128 milliers d'euros à vue et 1 194 571 milliers d'euros à terme.

 

Note 3.2. Opérations avec la clientèle :

3.2.1. Opérations avec la clientèle :

— Créances sur la clientèle :

 

Actif

31/12/2011

31/12/2010

Comptes ordinaires débiteurs

191 809

213 054

Créances commerciales

86 249

99 246

Autres concours à la clientèle

9 115 512

8 585 853

    Crédits à l'exportation

2 420

2 708

    Crédits de trésorerie et de consommation

400 776

408 828

    Crédits à l'équipement

2 789 292

2 596 968

    Crédits à l'habitat

5 860 417

5 533 591

    Autres crédits à la clientèle

56 844

31 396

    Valeurs et titres reçus en pension

0

0

    Prêts subordonnés

0

0

    Autres

5 763

12 362

Créances rattachées

30 145

31 904

Créances douteuses

388 668

391 049

Dépréciations des créances sur la clientèle

-186 884

-172 861

        Total

9 625 499

9 148 245

 

— Dettes vis-à-vis de la clientèle (1) (en milliers d’euros) :

 

Passif

31/12/2011

31/12/2010

Comptes d'épargne à régime spécial

2 823 994

2 720 941

    Livret A

525 077

390 325

    PEL / CEL

820 816

844 811

    Autres comptes d'épargne à régime spécial

1 478 101

1 485 805

Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle

4 205 506

4 000 025

Dépôts de garantie

0

0

Autres sommes dues

8 088

9 061

Dettes rattachées

150 864

119 505

        Total

7 188 452

6 849 532

 

(1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

2 610 692

0

2 610 692

2 512 905

0

2 512 905

Emprunts auprès de la clientèle financière

0

137 198

137 198

0

217 775

217 775

Valeurs et titres donnés en pension livrée

0

0

0

0

0

0

Autres comptes et emprunts

0

1 457 616

1 457 616

0

1 269 345

1 269 345

    Total

2 610 692

1 594 814

4 205 506

2 512 905

1 487 120

4 000 025

 

3.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique :

 

En milliers d'euros

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

 

 

Brut

Dépréciation

individuelle

Brut

Dépréciation individuelle

Société non financières

3 101 562

199 410

-92 641

118 235

-79 663

Entrepreneurs individuels

698 443

74 941

-36 829

47 294

-31 866

Particuliers

5 423 795

113 832

-56 976

70 940

-47 799

Administrations privées

52 213

55

-38

0

0

Administrations publiques et sécurité sociale

86 510

99

-69

0

0

Autres, créances rattachées, val non imputées

61 192

331

-331

1

-1

    Total au 31 décembre 2011

9 423 715

388 668

-186 884

236 470

-159 329

    Total au 31 décembre 2010

8 930 057

391 049

-172 861

216 266

-143 626

 

Note 3.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable :

3.3.1. Portefeuille titres :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Trans

Plac

Invest

TAP

Total

Trans

Plac

Invest

TAP

Total

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

    Valeurs brutes

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

    Créances rattachées

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

    Dépréciations

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

617 110

554 199

0

1 171 309

0

1 798 929

1 383

0

1 800 312

    Valeurs brutes

0

617 658

555 000

0

1 172 658

0

1 794 270

5 000

0

1 799 270

    Créances rattachées

0

6 572

1 834

0

8 406

0

9 593

28

0

9 621

    Dépréciations

0

-7 120

-2 635

0

-9 755

0

-4 934

-3 645

0

-8 579

Actions et autres titres à revenu variable

0

48 920

0

0

48 920

0

59 639

0

0

59 639

    Montants bruts

0

51 609

0

0

51 609

0

64 309

0

0

64 309

    Créances rattachées

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

    Dépréciations

0

-2 689

0

0

-2 689

0

-4 670

0

0

-4 670

    Total

0

666 030

554 199

0

1 220 229

0

1 858 568

1 383

0

1 859 951

 

La valeur de marché des titres d’investissement s’élève à 552 365 milliers d’euros.

 

— Titres souverains italiens, portugais, espagnols, irlandais : 

La Banque Populaire Val de France détient respectivement 2 500, 5 000 et 5 000 milliers d’euros (valeur nominale) de titres portugais, espagnols, irlandais dans le portefeuille de placement. Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur ces titres sont respectivement de 327, 103 et 511 milliers d’euros.

La Banque Populaire Val de France détient également 7 500 milliers d’euros (valeur nominale) de titres italiens qui font l’objet d’une moins-value latente de 461 milliers d’euros.

 

— Obligations et autres titres à revenu fixe :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Trans

Plac

Invest

Total

Trans

Plac

Invest

Total

Titres cotés

0

28 293

0

28 293

0

49 877

0

49 877

Titres non cotés

0

36 267

550 000

586 267

0

609 831

0

609 831

Titres prêtés

0

553 098

0

553 098

0

1 134 562

0

1 134 562

Titres empruntés

0

0

0

0

0

0

0

0

Créances douteuses

0

0

5 000

5 000

0

0

5 000

5 000

Créances rattachées

0

6 572

1 834

8 406

0

9 593

28

9 621

    Total

0

624 230

556 834

1 181 064

0

1 803 863

5 028

1 808 891

Dont titres subordonnés

0

30 747

0

30 747

0

40 709

0

40 709

 

Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à 7 120 milliers d’euros au 31 décembre 2011 contre 4 934 milliers d’euros au 31 décembre 2010. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 6 294 milliers d’euros au 31 décembre 2011 contre 10 000 milliers d’euros au 31 décembre 2010.

Les dépréciations constatées au titre du risque de contrepartie sur les titres d'investissement s'élèvent à 2 635 milliers d'euros au 31 décembre 2011 contre 3 645 milliers d’euros au 31 décembre 2010. Il n’y a pas de plus-values latentes sur les titres d’investissement.

La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 19 977 milliers d'euros au 31 décembre 2011 (contre 22 466 milliers d’euros au 31 décembre 2010).

 

— Actions et autres titres à revenu variable :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Trans

Plac

TAP

Total

Trans

Plac

TAP

Total

Titres cotés

0

15 213

0

15 213

0

26 264

0

26 264

Titres non cotés

0

36 396

0

36 396

0

38 045

0

38 045

Créances rattachées

0

0

0

0

0

0

0

0

    Total

0

51 609

0

51 609

0

64 309

0

64 309

 

Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 13 571 milliers d’euros d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2011, contre 13 026 milliers d’euros d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2010.

Pour les titres de placement, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à 2 689 milliers d’euros au 31 décembre 2011 contre 4 671 milliers d’euros au 31 décembre 2010. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 5 229 milliers d’euros au 31 décembre 2011 contre 11 083 milliers d’euros au 31 décembre 2010.

 

3.3.2. Evolution des titres d’investissement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

Achats

Cessions

Remboursements

Décotes /

surcotes

Transferts

Reclassement

31/12/2011

Effets publics

0

0

0

0

0

0

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

5 028

0

0

0

0

0

551 806

556 834

    Dont titres de créances négociables

0

0

0

0

0

0

550 000

550 000

    Dont obligations

0

0

0

0

0

0

0

0

    Dont CDO

5 000

0

0

0

0

0

0

5 000

    Dont créances rattachées

28

0

0

0

0

0

1 806

1 834

        Total

5 028

0

0

0

0

0

551 806

556 834

 

3.3.3. Reclassements d’actifs. — Reclassement en raison d’un changement d’intention (Dispositions du CRB 90-01 antérieures au CRC 2008-17)

La Banque Populaire Val de France a décidé lors du CRE daté du 16 décembre 2011 de procéder au reclassement de plusieurs lignes de BMTN souscrites auprès de BPCE, Natixis et la Banque Populaire des Alpes, pour un montant de 550 millions d’euros, en raison d’un changement d’intention de gestion.

Ce reclassement a été motivé par un changement d’intention de gestion, la Banque Populaire Val de France ayant décidé de garder ces titres jusqu’à leur échéance et ayant démontré sa capacité à les conserver.

Ce reclassement a été effectué au pair, en raison, pour les BMTN souscrits auprès de BPCE ou la Banque Populaire des Alpes, de l’obtention d’accords croisés de conservation dans les bilans des contreparties jusqu’à l’échéance des titres, ou, pour les BMTN souscrits auprès de Natixis, d’un strict adossement sur des ressources de même nominal, de même durée et de même échéance.

 

Note 3.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme.

3.4.1. Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme :

 

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

Augmentation

Diminution

Conversion

Autres

variations

31/12/2011

Valeurs brutes

841 726

14 635

-1 070

0

-7 719

847 572

    Participations et autres titres détenus à long terme

799 992

5 959

-1 070

0

-11 633

793 248

    Comptes courants associés

7 719

0

0

0

-7 719

0

    Parts dans les entreprises liées

34 015

8 676

0

0

11 633

54 324

Dépréciations

-403

-35

208

0

0

-230

    Participations et autres titres à long terme

-385

-35

190

0

0

-230

    Parts dans les entreprises liées

-18

0

18

0

0

0

Immobilisations financières nettes

841 323

14 600

-862

0

-7 719

847 342

 

Les autres titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’association au fonds de garantie des dépôts (2 378 milliers d’euros).

La Banque Populaire Val de France détient une participation de 4,14% du capital de BPCE SA pour un montant de 728 706 milliers d’euros. Cette participation a été estimée à 879 066 milliers d’euros au 31 décembre 2011 contre 973 319 milliers d’euros au 31 décembre 2010.

 

3.4.2. Tableau des filiales et participations. — Les montants sont exprimés en milliers d’euros.

 

Filiales et participations

Capital

Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG le cas échéant

Quote-part du capital détenue (en %)

Valeur comptable des titres détenus

Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés et TSDI

Montants des cautions et avals donnés par la société

CA Ht ou pnb du dernier exercice écoulé

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos)

Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice

 

 

 

 

Brut

Nette

 

 

 

 

 

A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1 % du capital de la société astreinte à la publication :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1. Filiales (détenues à + de 50 %) :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Eurl vecteur

654

95

100 %

654

654

3 221

0

0

-227

0

Sasu Sociétariat

3 100

0

100 % indirect

3 100

3 100

0

0

0

765

1 781

Sasu Financière Vecteur

10 198

 

100 %

10 198

10 198

0

0

 

-521

0

SAS Val de France Immo

5 150

386

100 %

5 046

5 046

9 690

0

20

1 714

1 611

SAS Ile d'IE

11 633

11 633

94,98 %

11 633

11 633

 

 

 

 

 

2. Participations (détenues entre 10 et 50 %)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SBE

36 000

9 819

50,00 %

18 000

18 000

0

0

13 089

1 633

0

SCI BBP INVEST 2

 

 

50,00 %

7

7

 

 

 

 

 

Société des Nouveaux Hôtels

29 277

 

29,63 %

8 676

8 676

 

 

 

 

 

Patrimoine et commerce

23 726

82 110

19,70 %

20 000

20 000

 

 

945

700

 

BP Création

 

 

17,39 %

568

562

 

 

 

 

 

GIE IBP investissements

34 549

358

16,02 %

5 539

5 539

0

0

25 568

3

0

SNC Koniambo Power

 

 

15,08 %

0

0

 

 

 

 

 

Scientipole IDF

 

 

12,81 %

300

249

 

 

 

 

 

Normandie capital investissement

8 272

460

11,41 %

1 199

1 199

0

0

0

234

0

B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas un 1 % du capital de la société astreinte à la publication :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Filiales françaises (ensemble)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Filiales étrangères (ensemble)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Certificats d'associations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Participations dans les sociétés françaises

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Participations dans les sociétés étrangères

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont participations dans les sociétés cotées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

3.4.3. Entreprises dont l’établissement est associé indéfiniment responsable :

 

Dénomination

Siège

Forme juridique

Socama Val de France (*)

2, avenue de Milan 37924 Tours Cedex 9

SCIM

Socami Val de France (*)

2, avenue de Milan 37924 Tours Cedex 9

SCM

B BP Invest2

115 Rue Montmartre 75005 Paris 02

SCI

IB P Investissements

23 Places de Wicklow 78180 Montigny le Bretonneux

GIE

(*) En vertu de protocole d'accord liant la BPVF et les 2 SCM.

 

3.4.4. Opérations avec les entreprises liées :

 

(En milliers d'euros)

Etablissements de crédit

Autres entreprises

31/12/2011

31/12/2010

Créances

 

 

0

7 719

    Dont subordonnées

 

 

0

 

Dettes

5 775

 

5 775

26 651

    Dont subordonnées

 

 

0

 

Engagements donnés

 

 

0

 

    Engagements de financement

 

 

0

 

    Engagements de garantie

 

 

0

 

    Autres engagements donnés

 

 

0

 

        Total

 

 

5 775

34 370

 

Note 3.5. Immobilisations incorporelles et corporelles :

3.5.1. Immobilisations incorporelles :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

Augmentation

Diminution

Autres

mouvements

31/12/2011

Valeurs brutes

6 757

41

0

0

6 798

    Droits au bail et fonds commerciaux

6 415

20

0

0

6 435

    Logiciels

5

0

0

0

5

    Autres

337

21

0

0

358

Amortissements et dépréciations

-4 486

-530

0

0

-5 016

    Droits au bail et fonds commerciaux

-4 274

-497

0

0

-4 771

    Logiciels

-5

0

0

0

-5

    Autres

-207

-33

0

0

-240

        Total valeurs nettes

2 271

-489

0

0

1 782

 

3.5.2. Immobilisations corporelles :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

Augmentation

Diminution

Autres

mouvements

31/12/2011

Valeurs brutes

217 378

20 310

-6 985

-158

230 545

Immobilisations corporelles d'exploitation

210 614

20 310

-5 024

-158

225 742

    Terrains

5 644

0

-46

59

5 657

    Constructions

142 218

10 251

-2 355

10 294

160 408

    Parts de SCI

0

0

0

0

0

    Autres

62 752

10 059

-2 623

-10 511

59 677

Immobilisations hors exploitation

6 764

0

-1 961

0

4 803

Amortissements et dépréciations

-68 798

-13 576

4 250

-208

-78 332

Immobilisations corporelles d'exploitation

-67 265

-13 376

3 892

-483

-77 232

    Terrains

0

0

0

0

0

    Constructions

-36 038

-8 528

1 640

-1 650

-44 576

    Parts de SCI

0

0

0

0

0

    Autres

-31 227

-4 848

2 252

1 167

-32 656

Immobilisations hors exploitation

-1 533

-200

358

275

-1 100

        Total valeurs nettes

148 580

6 734

-2 735

-366

152 213

 

Note 3.6. Dettes représentées par un titre :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Bons de caisse et bons d'épargne

294

294

Titres du marché interbancaire et de créances négociables

1 233 849

1 251 693

Emprunts obligataires

0

0

Autres dettes représentées par un titre

0

0

Dettes rattachées

10 718

9 535

    Total

1 244 861

1 261 522

 

Note 3.7.  Autres actifs et autres passifs :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Actif

Passif

Actif

Passif

Comptes de règlement sur opérations sur titres

0

0

0

0

Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus

0

8

46

13

Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres

0

10 234

0

12 668

Créances et dettes sociales et fiscales

56 505

43 216

56 386

41 054

Dépôts de garantie reçus et versés

3 589

16

3 376

26

Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers

5 106

24 008

5 899

29 875

    Total

65 200

77 482

65 707

83 636

 

Note 3.8. Comptes de régularisation :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Actif

Passif

Actif

Passif

Engagements sur devises

0

214

8

0

Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture

0

0

0

0

Charges et produits constatés d'avance

20 786

70 876

11 329

56 753

Produits à recevoir/charges à payer

24 221

17 197

20 745

15 956

Valeurs à l'encaissement

309 083

288 099

223 289

237 586

Autres

17 328

5 781

24 076

12 395

    Total

371 418

382 167

279 447

322 690

 

Note 3.9. Provisions :

3.9.1. Tableau de variations des provisions :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

Dotations

Utilisations

Reprises

31/12/2011

Provisions pour risques de contrepartie

28 777

5 005

-24

-9 172

24 586

Provisions pour engagements sociaux

49 400

99

0

-1 805

47 694

Provisions pour PEL/CEL

15 158

0

0

-4 215

10 943

Autres provisions pour risques

22 821

7 794

-1 968

-1 236

27 409

    Portefeuille titres et instruments financiers à terme

1 224

767

0

-55

1 936

    Immobilisations financières

0

0

0

0

0

    Promotion immobilière

0

0

0

0

0

    Provisions pour impôt différé

13 553

6 147

-1 551

-256

17 893

    Autres

3 469

129

0

-600

2 997

    Risque RH dont URSSAF

2 827

751

-265

-325

2 987

    TVA sur immobilisations

1 748

0

-152

0

1 596

Provisions exceptionnelles

180

0

-180

0

0

    Provisions pour restructurations informatiques

0

0

0

0

0

    Autres provisions exceptionnelles

180

0

-180

0

0

        Total

116 336

12 898

-2 172

-16 428

110 632

 

3.9.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

Dotations

Utilisations

Reprises

31/12/2011

Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs

176 957

75 811

-11 682

-50 131

190 955

    Dépréciations sur créances sur la clientèle

172 861

68 275

-11 682

-42 570

186 884

    Dépréciations sur créances sur établissements de crédits

248

0

0

-248

0

    Dépréciations sur autres créances

3 848

7 536

0

-7 313

4 071

Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif

28 777

4 689

0

-8 880

24 586

    Provisions sur engagements hors bilan (1)

8 483

3 073

0

-5 718

5 838

    Provisions sectorielles

0

0

0

0

0

    Provisions pour risques de contrepartie clientèle (2)

20 294

1 616

0

-3 162

18 748

        Total

205 734

80 500

-11 682

-59 011

215 541

(1) dont risque d’exécution d’engagements par signature.

(2) Une provision pour risque est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou au hors-bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance.

 

3.9.3. Provisions pour engagements sociaux :

Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies. — Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent la Banque Populaire Val de France. L'engagement de la Banque Populaire est limité au versement des cotisations (9 289 milliers d'euros en 2011).

 

Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme. — Les engagements de la Banque Populaire Val de France concernent les régimes suivants :

– Le régime de retraite des Banques Populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993,

– Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités,

– Autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la Recommandation n°2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité.

 

Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan :

 

 

31/12/2011 

 31/12/2010 

(En milliers d'euros)

CARBP

Retraites

IFC

MDT

TOTAL

CARBP

Retraites

IFC

MDT

TOTAL

Valeur actualisée des engagements financés (a)

48 478

758

14 999

4 575

68 810

46 262

663

15 310

4 481

66 716

Juste valeur des actifs du régime (b)

12 004

388

5 013

0

17 405

12 493

368

3 398

0

16 259

Juste valeur des droits à remboursement (c)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur actualisée des engagements non financés (d)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Eléments non encore reconnus : écarts actuariels et coûts des services passés (e)

7 104

217

-3 610

0

3 711

3 660

147

-2 751

0

1 056

Solde net au bilan (a) - (b) - c) + (d) - (e)

29 370

153

13 596

4 575

47 694

30 109

148

14 663

4 481

49 401

 

Le 1er janvier 2010, la CARBP est devenue une Institution de Gestion de Retraite Supplémentaire qui assure la gestion administrative des engagements de retraite issus de la retraite bancaire. Les encours sont externalisés auprès d’un assureur. Cette externalisation n’a pas eu d’impact pour la Banque Populaire Val de France.

 

Ajustement lié à l’expérience au titre du régime de retraite des Banques Populaires (CARBP). — Les ajustements liés à l’expérience indiquent les variations d’actifs ou de passifs qui ne sont pas liées à des changements d’hypothèses actuarielles.

Sur l’année 2011, sur l’ensemble des 40,5 M€ d’écarts actuariels générés, 2,1 M€ proviennent des écarts liés à la mise à jour du taux d’actualisation et 42,6 M€ (Z=X-Y) proviennent des ajustements liés à l’expérience

Au 31 décembre 2011, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 61,3% en instruments de taux, 32,0 % en actions et 6,7 % en actifs monétaires. Les rendements attendus des actifs du régime sont calculés en pondérant le rendement anticipé sur chacune des catégories d’actifs par leur poids respectif dans la juste valeur des actifs.

 

Analyse de la charge de l'exercice

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

CARBP

Retraites

IFC

MDT

Total

CARBP

Retraites

IFC

MDT

Total

Coût des services rendus de la période

-1 774

-2

-870

-281

-2 927

-1 723

-103

-377

-253

-2 456

Versement de la période au fonds

0

-63

-1 500

0

-1 563

0

0

-1 500

0

-1 500

Coût financier

1 598

12

546

154

2 310

1 772

13

561

132

2 478

Rendement attendu des actifs de couverture

-562

-10

-83

0

-655

-681

-11

-44

0

-736

Rendement attendu des droits à remboursement

0

0

839

298

1 137

0

0

788

226

1 014

Ecarts actuariels : amortissement de l'exercice

0

79

-96

-77

-94

0

49

-80

618

587

Coût des services passés

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres

0

-10

98

0

88

1

59

-45

0

15

    Total

-738

6

-1 066

94

-1 704

-631

7

-697

723

-598

 

Principales hypothèses actuarielles :

 

(En pourcentage)

CARBP

Retraites

IFC

MDT

 

31/12/2011

31/12/2010

31/12/2011

31/12/2010

31/12/2011

31/12/2010

31/12/2011

31/12/2010

Taux d'actualisation

3,63 %

3,61 %

2,41 %

0,86 %

3,40 %

3,46 %

3,20 %

3,32 %

Rendement attendu des actifs de couverture

4,50 %

5,50 %

3,27 %

3,27 %

2,44

2,44 %

NC

NC

Rendement attendu des droits à rbt

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les tables de mortalité utilisées sont :

— TF00/02 pour les IFC, médailles et autres avantages,

— TGH TGF 05 pour ex-CGRCE et CARBP.

 

3.9.4 Provisions PEL / CEL :

Encours des dépôts collectés :

 

(En milliers d'euros) (répartition sur base 30/11)

31/12/2011

31/12/2010

Encours collectés au titre des plans d'épargne logement (PEL)

 

 

    Ancienneté de moins de 4 ans

36 632

109 946

    Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

166 569

355 192

    Ancienneté de plus de 10 ans

507 687

263 186

Encours collectés au titre des plans épargne logement

710 888

728 324

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

94 627

98 039

        Total

805 515

826 363

 

Encours des crédits octroyés :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Encours de crédits octroyés

 

 

    Au titre des plans épargne logement

653 097

653 034

    Au titre des comptes épargne logement

333 382

332 088

        Total

986 479

985 122

 

Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne logement (PEL et CEL) :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

Dotations / reprises

nettes

31/12/2011

Provisions constituées au titre des PEL

 

 

 

    Ancienneté de moins de 4 ans

71

7

78

    Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

2 678

-2 420

258

    Ancienneté de plus de 10 ans

10 139

-1 404

8 735

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

12 888

-3 817

9 071

Provisions constituées au titre des comptes Epargne Logement

1 884

-234

1 650

Provisions constituées au titre des Crédits PEL

-27

-11

-38

Provisions constituées au titre des Crédits CEL

413

-153

260

Provisions constituées au titre des Crédits Epargne Logement

386

-164

222

        Total

15 158

-4 215

10 943

 

L’harmonisation au 1er janvier 2011 du modèle de détermination des provisions PEL / CEL au sein du Groupe BPCE a entraîné une reprise de provision d’un montant de 3 310 milliers d’euros.

L’évolution des encours d’épargne logement et des taux sur l’année 2011 a généré une reprise de provision d’un montant de 905 milliers d’euros.

 

Note 3.10. Dettes subordonnées :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Dettes subordonnées à durée déterminée

2 500

2 500

Dettes subordonnées à durée indéterminée

0

0

Dépôts de garantie à caractère mutuel

0

0

Dettes rattachées

1

0

    Total

2 501

2 500

 

La Banque Populaire Val de France a émis des prêts subordonnés remboursables souscrits par BPCE. Ces emprunts subordonnés, pris en compte dans le calcul des fonds propres prudentiels de la Banque Populaire Val de France au titre de l'article 4.d du règlement n°90-02 du CRBF, ont les caractéristiques suivantes :

 

Montant (en milliers d'euros)

Devise

Date

d'émission

Prix

d'émission

Taux

Majoration

d'intérêts en

points de

base (1)

Date d'option de

remboursement

ou de majoration

d'intérêts

Cas de

paiement

obligatoire

Date

d'échéance

si non

déterminée

2 500

EUR

04/03/2002

2 500

EUR03MJ-2

0

NA

NA

27/03/2012

(1) au-dessus de l'Euribor 3 mois

 

Note 3.11. Fonds pour risques bancaires généraux :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

Augmentation

Diminution

Autres variations

31/12/2011

Fonds pour risques bancaires généraux

166 460

3 200

0

0

169 660

Fonds régionaux de solidarité

58 628

0

0

0

58 628

    Total

225 088

3 200

0

0

228 288

 

Au 31 décembre 2011, les Fonds pour risques bancaires généraux incluent notamment 169 660 milliers d'euros affectés au Fonds Réseau Banque Populaire, 862 milliers d'euros affectés au Fonds de Garantie Mutuelle et 57 766 milliers d'euros affectés au Fonds Régional de Solidarité.

 

Note 3.12. Capitaux propres :

 

(En milliers d'euros)

Capital

Primes

d'émission

Réserves/

autres

Résultat

Total capitaux

propres

hors FRBG

Total au 31 décembre 2009

368 750

281 435

580 557

49 419

1 280 161

Mouvements de l'exercice

0

0

7 832

9 813

17 645

Total au 31 décembre 2010

368 750

281 435

588 389

59 232

1 297 806

Variation de capital

68 750

0

0

0

68 750

Résultat de la période

0

0

0

62 888

62 888

Distribution de dividendes

0

0

0

-13 973

-13 973

Autres mouvements

0

0

46 526

-45 259

1 267

    Dont changement de méthode

0

0

0

0

0

    Dont provisions réglementées

0

0

1 267

0

1 267

    Dont affectation du résultat

0

0

45 259

-45 259

0

        Total au 31 décembre 2011

437 500

281 435

634 915

62 888

1 416 738

 

Le capital social de la Banque Populaire Val de France s’élève à 437,5 millions d’euros et est composé pour 350 millions d’euros de parts sociales détenues par les sociétaires et une SAS - structure de portage en miroir des sociétaires - et pour 87,5 millions d’euros de certificats coopératifs d'investissement détenus par Natixis (CCI).

Une augmentation de capital, par souscription en numéraire, d’un montant de 68,75 millions d’euros a été réalisée aux termes d’une délibération du Conseil d’administration du 5 mai 2011, par l’émission au pair :

— de 1,1 million de parts sociales nouvelles de 50 euros de valeur nominale chacune,

— de 275 000 CCI nouveaux de 50 euros de valeur nominale chacun.

 

Note 3.13. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées.

 

(En milliers d'euros)

Moins de

3 mois

De 3 mois

à 1 an

De 1 an

à 5 ans

Plus de

5 ans

Indé-

terminé

31/12/2011

Total des emplois

923 858

992 845

3 964 725

5 045 326

729 378

11 656 132

    Effets publics et valeurs assimilées

0

0

0

0

0

0

    Créances sur les établissements de crédit

569 107

10 106

15 638

32 808

231 665

859 324

    Opérations avec la clientèle

354 751

787 739

3 337 489

4 716 018

429 502

9 625 499

    Obligations et autres titres à revenu fixe

0

195 000

611 598

296 500

68 211

1 171 309

    Opérations de crédit-bail et de locations simples

0

0

0

0

0

0

Total des ressources

3 777 208

1 033 958

2 834 916

1 202 566

2 238 302

11 086 950

    Dettes envers les établissements de crédit

244 600

649 094

1 041 479

627 878

88 085

2 651 136

    Opérations avec la clientèle

3 172 828

233 754

1 414 207

228 458

2 139 205

7 188 452

    Dettes représentées par un titre

357 279

151 110

379 230

346 230

11 012

1 244 861

    Dettes subordonnées

2 501

0

0

0

0

2 501

 

Note 4. – Informations sur le hors bilan et opérations assimilées.

Note 4.1. Engagements reçus et donnés :

4.1.1. Engagements de financement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Engagements de financement donnés :

 

 

    En faveur des établissements de crédit

0

0

    En faveur de la clientèle

739 559

684 631

        Ouverture de crédits documentaires

5 233

8 771

        Autres ouvertures de crédits confirmés

733 458

674 083

        Autres engagements

868

1 777

            Total des engagements de financement donnés

739 559

684 631

Engagements de financement reçus

 

 

    D'établissements de crédit

460 000

550 000

    De la clientèle

0

0

            Total des engagements de financement reçus

460 000

550 000

 

4.1.2. Engagements de garantie :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Engagements de garantie donnés

 

 

    D'ordre d'établissements de crédit

0

0

        Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

0

0

        Autres garanties

0

0

    D'ordre de la clientèle

659 938

796 319

        Cautions immobilières

51 275

64 918

        Cautions administratives et fiscales

20 040

22 027

        Autres cautions et avals donnés

457 999

574 800

         Autres garanties données

130 624

134 574

            Total des engagements de garantie donnés

659 938

796 319

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

3 463 252

3 401 097

            Total des engagements de garantie reçus

3 463 252

3 401 097

 

4.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Engagements donnés

Engagements reçus

Engagements donnés

Engagements reçus

Autres valeurs affectées en garantie données aux établissements de crédit

0

0

0

0

Autres valeurs affectées en garantie reçues de la clientèle

0

79 156

0

62 099

    Total

0

79 156

0

62 099

 

Au 31 décembre 2011, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 674 611 milliers d’euros de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 362 630 milliers d’euros au 31 décembre 2010,

— 236 168 milliers d’euros de créances nanties auprès de la SFEF contre 343 952 milliers d’euros au 31 décembre 2010,

— 1 733 806 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BP Covered Bonds contre 2 562 469 milliers d’euros au 31 décembre 2010,

— 503 373 milliers d’euros de créances données en garantie auprès de la Caisse de refinancement hypothécaire contre 338 797 milliers d’euros au 31 décembre 2010,

— 164 161 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH,

— 1 249 614 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE Home Loans.

Par ailleurs, la Banque Populaire Val de France n’a pas reçu de montant significatif d’actifs en garantie.

 

Note 4.2. Opérations sur instruments financiers à terme :

4.2.1. Instruments financiers et opérations de change à terme :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Couverture

Autres

opérations

Total

Juste

valeur

Couverture

Autres

opérations

Total

Juste

valeur

Opérations fermes

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

0

0

0

0

    Contrats de taux d'intérêt

0

0

0

0

0

0

0

0

    Contrats de change

0

0

0

0

0

0

0

0

    Autres contrats

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations de gré à gré

1 911 466

34 145

1 945 611

5 771

1 553 594

67 945

1 621 539

-2 557

    Accords de taux futurs (fra)

0

0

0

0

0

0

0

0

    Swaps de taux d'intérêt

1 807 043

20 000

1 827 043

5 764

1 406 547

67 945

1 474 492

-2 569

    Swaps financiers de devises

0

0

0

0

0

0

0

0

    Autres contrats à terme

104 423

14 145

118 568

7

147 047

0

147 047

12

    Total opérations fermes

1 911 466

34 145

1 945 611

5 771

1 553 594

67 945

1 621 539

-2 557

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

0

0

0

0

    Options de taux d'intérêt

0

0

0

0

0

0

0

0

    Options de change

0

0

0

0

0

0

0

0

    Autres options

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations de gré à gré

794

48 237

49 031

0

60 893

84 499

145 392

318

    Options de taux d'intérêt

794

0

794

0

60 893

0

60 893

318

    Options de change

0

48 237

48 237

0

0

84 499

84 499

0

    Autres options

0

0

0

0

0

0

0

0

    Total opérations conditionnelles

794

48 237

49 031

0

60 893

84 499

145 392

318

    Total instruments financiers et change à terme

1 912 260

82 382

1 994 642

5 771

1 614 487

152 444

1 766 931

-2 239

 

Les montants nominaux des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Banque Populaire Val de France sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux.

Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de devises.

 

4.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré :

 

En milliers d'euros

31/12/2011

31/12/2010

 

Micro

couverture

Macro

couverture

Position

ouverte isolée

Total

Micro

couverture

Macro

couverture

Position

ouverte isolée

Total

Opérations fermes

802 043

1 005 000

20 000

1 827 043

551 547

855 000

67 945

1 474 492

    Accords de taux futurs (fra)

0

0

0

0

0

0

0

0

    Swaps de taux d'intérêt

802 043

1 005 000

20 000

1 827 043

551 547

855 000

67 945

1 474 492

    Swaps financiers de devises

0

0

0

0

0

0

0

0

    Autres contrats à terme de taux d'intérêt

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations conditionnelles

794

0

0

794

0

60 893

0

60 893

    Options de taux d'intérêt

794

0

0

794

0

60 893

0

60 893

    Total

802 837

1 005 000

20 000

1 827 837

551 547

915 893

67 945

1 535 385

 

Il n’y a pas eu de transferts d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice.

 

4.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

 

(En milliers d'euros)

De 0 à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

31/12/2011

Opérations fermes

253 314

1 065 861

507 868

1 827 043

    Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

    Opérations de gré à gré

253 314

1 065 861

507 868

1 827 043

Opérations conditionnelles

0

794

0

794

    Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

    Opérations de gré à gré

0

794

0

794

        Total

253 314

1 066 655

507 868

1 827 837

 

Note 4.3. Ventilation du bilan par devise. — Le bilan par devise autre que l’euro de la Banque Populaire Val de France au 31 décembre 2011 n’est pas significatif.

 

Note 5. – Informations sur le compte de résultat.

Note 5.1. Intérêts, produits et charges assimilés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

 

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations avec les établissements de crédit

24 066

-71 342

-47 276

16 482

-74 303

-57 821

Opérations avec la clientèle

387 783

-119 107

268 676

374 109

-106 548

267 561

Obligations et autres titres à revenu fixe

36 082

-39 252

-3 170

41 190

-39 537

1 653

Dettes subordonnées

351

-46

305

236

-89

147

Instruments de macro couverture

33 299

-29 603

3 696

26 757

-25 709

1 048

Autres

165

0

165

476

0

476

    Total

481 746

-259 350

222 396

459 250

-246 186

213 064

 

Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des dépôts et consignations ainsi que les LEP.

La reprise de la provision épargne logement s’élève à 4 216 milliers d’euros pour l’exercice 2011, contre 1 290 milliers d’euros pour l’exercice 2010.

 

Note 5.2. Revenus des titres à revenu variable :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Actions et autres titres à revenu variable

938

2 130

Participations et autres titres détenus à long terme

0

0

Parts dans les entreprises liées

2 631

227

    Total

3 569

2 357

 

Note 5.3. Commissions :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

 

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

406

-404

2

495

-400

95

Opérations avec la clientèle

114 911

100

115 011

116 377

-3 557

112 820

Opérations sur titres

5 529

-770

4 759

6 258

-176

6 082

Moyens de paiement

43 828

-26 572

17 256

45 079

-28 139

16 940

Opérations de change

138

0

138

109

0

109

Engagements hors-bilan

7 414

-3 626

3 788

7 791

-4 454

3 337

Prestations de services financiers

16 777

-1 194

15 583

16 807

-1 037

15 770

Activités de conseil

183

0

183

166

0

166

Autres commissions

0

0

0

0

0

0

    Total

189 186

-32 466

156 720

193 082

-37 763

155 319

 

Note 5.4. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Titres de transaction

70

23

Opérations de change

457

285

Instruments financiers à terme

700

663

Portefeuille de négociation

-712

318

    Total

515

1 289

 

Note 5.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

 

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

-205

0

-205

-2 230

0

-2 230

Dotations

-7 501

0

-7 501

-4 064

0

-4 064

Reprises

7 296

0

7 296

1 834

0

1 834

Résultat de cession

-7 349

0

-7 349

4 672

0

4 672

Autres éléments

1 437

0

1 437

766

0

766

    Total

-6 117

0

-6 117

3 208

0

3 208

 

Note 5.6. Autres produits et charges d'exploitation bancaire

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

 

Produits

Charges

Total

Produits

Charges

Total

Quote-part d'opérations faites en commun

0

-1 277

-1 277

29

-1 260

-1 231

Refacturations de charges et produits bancaires

0

0

0

0

0

0

Activités immobilières

85

0

85

0

0

0

Prestations de services informatiques

0

0

0

0

0

0

Autres activités diverses

13

0

13

121

0

121

Autres produits et charges accessoires

639

-830

-191

698

-4 809

-4 111

    Total

737

-2 107

-1 370

848

-6 069

-5 221

 

Note 5.7. Charges générales d'exploitation :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Frais de personnel :

 

 

    Salaires et traitements

-76 964

-75 654

    Charges de retraite et assimilées (1)

-10 037

-10 197

    Autres charges sociales

-31 873

-34 192

    Intéressement des salariés

-8 768

-8 541

    Participation des salariés

-3 471

-3 393

    Impôts et taxes liés aux rémunérations

-8 857

-8 566

        Total des frais de personnel

-139 970

-140 543

Autres charges d'exploitation

 

 

    Impôts et taxes

-8 710

-2 503

    Autres charges générales d'exploitation

-81 692

-84 512

        Total des autres charges d'exploitation

-90 402

-87 015

        Total

-230 372

-227 558

(1) incluant les dotations, utilisations et reprises de provisions pour engagements sociaux (note 3.9.3).

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles, est de 2 188 salariés.

Le montant des rémunérations allouées au titre de l’exercice aux membres des organes d’administration et de direction à raison de leurs fonctions ne peut être fourni car cette information permettrait d’identifier un membre déterminé de ces organes (Article R123-198, 1er alinéa, du code de commerce).

 

Note 5.8. Coût du risque :

 

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

 

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dépréciations d'actifs :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Interbancaires

0

0

0

0

0

0

117

0

0

117

    Clientèle

-68 297

39 143

-6 088

331

-34 911

-67 227

35 375

-5 752

630

-36 974

    Titres et débiteurs divers

-1 233

1 011

0

0

-222

-2 298

6 395

0

0

4 097

    Provisions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Engagements hors-bilan

-3 389

6 033

0

0

2 644

-4 171

3 084

0

0

-1 087

    Provisions pour risque clientèle

-1 616

3 138

-24

2

1 500

-728

1 322

0

0

594

    Autres

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

    Total

-74 535

49 325

-6 112

333

-30 989

-74 424

46 293

-5 752

630

-33 253

 

Note 5.9. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

 

Partici-

pations

et autres titres à

long terme

Titres

d'investis-

sement

Immo-

bilisations

corporelles et

incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres

d'investis-

sement

Immo-

bilisations

corporelles et

incorporelles

Total

Dépréciations

174

0

0

174

15 985

2 429

0

18 414

Dotations

-35

0

0

-35

-601

0

0

-601

Reprises

209

0

0

209

16 586

2 429

0

19 015

Résultat de cession

4

0

-913

-909

-7 401

-9 102

-1 835

-18 338

    Total

178

0

-913

-735

8 584

-6 673

-1 835

76

 

Note 5.10. Résultat exceptionnel. — Les charges et produits exceptionnels se caractérisent par leur nature inhabituelle et le fait qu'ils ne s'inscrivent pas dans le cadre des activités ordinaires de l’établissement. Ils concernent principalement en 2011 :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Produits exceptionnels

180

0

    Utilisation provisions redressement fiscal BP participations

180

0

Charges exceptionnelles

-185

-1 508

    Dotation provisions redressement fiscal BP participation

0

-180

    Redressement fiscal BP participations

-185

-1 328

 

Note 5.11. Impôt sur les bénéfices. — La Banque Populaire Val de France est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE.

L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi :

 

(En milliers d'euros)

 

 

Bases imposables aux taux de

33,33 %

15,00 %

Au titre du résultat courant

86 203

 

Au titre du résultat exceptionnel

 

 

 

86 203

0

Imputations des déficits

 

 

Bases imposables

86 203

 

Impôt correspondant

-28 734

-4

+ Contributions 3,3 %

2 361

 

+ Majoration de 5 % (loi de finances rectificative 2011)

 

 

- Déductions au titre des crédits d'impôts

 

 

Impôt comptabilisé

-26 373

-4

Provisions pour retour aux bénéfices des filiales

 

 

Provisions pour impôts

 

 

        Total

-26 373

-4

 

Note 5.12. Répartition de l'activité. — Le Groupe Banque Populaire Val de France exerçant l’essentiel de ses activités dans le secteur de la Banque commercial et Assurance, la production de tableaux détaillés n’est pas nécessaire.

L’analyse géographique des indicateurs sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités. Le Groupe Banque Populaire Val de France réalise ses activités en France.

 

Note 6. – Autres informations.

Note 6.1. Consolidation. — En application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Banque Populaire Val de France établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international.

 

Note 6.2. Honoraires des Commissaires aux comptes. — Le montant des honoraires des Commissaires aux comptes, au titre de leur mission de Commissariat aux comptes, de certification et d’examen des comptes individuels et consolidés, comptabilisés sur l’exercice 2011, s’élève à 200 milliers d’euros HT, dont 100 milliers d’euros pour KPMG Audit et 100 milliers d’euros pour Thierry MOREL et Associés.

 

Note 6.3. Implantations dans les pays non coopératifs. — L’article L.511-45 du Code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe à leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les Etats ou territoires qui n'ont pas conclu avec la France de convention d'assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l'évasion fiscales permettant l'accès aux renseignements bancaires.

Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme.

Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considéré comme insuffisamment coopératif en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvait avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces Etats et territoires (mise en oeuvre du décret n° 2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction.

Au 31 décembre 2011, l'établissement n'exerce pas d'activité et n'a pas recensé d'implantation dans les territoires non fiscalement coopératifs.

 

 

V. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

(Exercice clos le 31 décembre 2011).

Mesdames, Messieurs,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2011, sur :

— le contrôle des comptes annuels de la Banque Populaire Val de France, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par votre Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

1. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

 

2. Justification des appréciations. — Les estimations comptables concourant à la préparation des états financiers au 31 décembre 2011 ont été réalisées dans un environnement incertain, lié à la crise des finances publiques de certains pays de la zone euro. Cette crise s’accompagne de difficultés économiques et d’une crise de liquidité, qui rend difficile l’appréhension des perspectives économiques.

C’est dans ce contexte que, en application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants.

— Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans les notes 2.3.2 et 3.9.2 de l’annexe aux comptes annuels, votre Banque Populaire constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture à l’actif par des dépréciations déterminées sur base individuelle, et au passif, par des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

— Valorisation des titres de participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme par votre Banque Populaire sont évalués à leur valeur d'utilité selon les modalités décrites dans la note 2.3.3 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille.

— Valorisation des titres et des instruments financiers : Votre Banque Populaire détient des positions sur titres et instruments financiers. Les notes 2.3.3 et 2.3.9 de l'annexe exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre Banque Populaire et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

— Provisionnement des engagements sociaux : Votre Banque Populaire constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 2.3.7 et 3.9.3 de l’annexe.

— Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Banque Populaire constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement.

Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de cette provision et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 2.3.7 et 3.9.4 de l’annexe.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d'administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Paris-La Défense et Chartres, le 20 avril 2012.

 

Les Commissaires aux Comptes :

KPMG Audit FS1 :

Thierry MOREL & Associés :

Marie-Christine Jolys ;

Thierry Morel ;

Associé,

Associée.

 

 

VI. — Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions règlementées.

Assemblée générale d'approbation des comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2011.

Mesdames, messieurs,

 

En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées.

Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles des conventions dont nous avons été avisés ou que nous aurions découvertes à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l'existence d’autres conventions. Il vous appartient, selon les termes de l’article R.225-31 du Code de commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation.

Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R.225-31 du Code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions déjà approuvées par l’assemblée générale.

Nous avons mis en oeuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.

 

Conventions soumises à l’approbation de l’assemblée Générale. — En application de l'article L.225-40 du Code de commerce, nous avons été avisés des conventions suivantes qui ont fait l'objet de l'autorisation préalable de votre Conseil d’administration.

Monsieur Gérard BELLEMON, Président du Conseil d’administration de la Banque Populaire Val de France et membre du Conseil de Surveillance de BPCE est concerné par la conclusion des conventions suivantes.

— Convention liée au refinancement du Groupe BPCE : Autorisée par le Conseil d’administration du 17 juin 2010, cette convention signée en date du 19 avril 2011, a pour objet la conclusion d’une convention cadre par la Banque Populaire Val de France en qualité d’emprunteur et de garant avec BPCE SFH, outil de refinancement du Groupe, et plus généralement la conclusion de prêts, la constitution des sûretés et la conclusion d’un mandat permettant à BPCE d’agir au nom et pour le compte de la Banque Populaire Val de France dans les conditions définies par la convention cadre.

Au titre de cette convention, les garanties apportées par la Banque Populaire Val de France à BPCE SFH représentent un encours de 164 161 349 euros au 31 décembre 2011.

— Convention de garantie financière : Votre Conseil d’administration a autorisé, en date du 14 mars 2011, la conclusion d’une convention de garantie financière par la Banque Populaire Val de France, avec BPCE Home Loans FCT, en qualité de fournisseur de garantie, la constitution de garantie, ainsi que le mandat permettant à BPCE d’agir au nom et pour le compte de la Banque Populaire Val de France dans les conditions définies par ladite convention. Cette convention a été signée en date du 24 mars 2011.

En date du 29 septembre 2011, un avenant à cette convention de garantie financière a été autorisé. Cet avenant a été signé en date du 21 octobre 2011.

Au titre de ces conventions, les garanties apportées par la Banque Populaire Val de France à BPCE Home Loans FCT représentent un encours de 1 249 614 452 euros au 31 décembre 2011. En rémunération de l’exécution de cette convention de garantie financière pour l’exercice 2011, votre société a comptabilisé en produits, un montant de 704 624 euros.

 

Conventions déjà approuvées par l’Assemblée Générale. — En application de l’article R.225-30 du Code de commerce, nous avons été informés que l’exécution des conventions suivantes, déjà approuvées par l’assemblée générale au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé.

— Convention cadre de crédit et de garantie financière : Il est rappelé que la Banque Populaire Val de France, ainsi que d’autres Banques Populaires, ont conclu en 2007 avec la société Banques Populaires Covered Bonds (BPCB), la Banque Fédérale des Banques Populaires (BFBP, devenue BP Participations, puis BPCE) et Natixis une convention cadre de crédit et de garantie financière, définissant les conditions auxquelles BPCB prêtera des fonds aux Banques Populaires, contre remise des suretés à cette dernière.

Au 31 décembre 2011, les fonds empruntés par la Banque Populaire Val de France auprès de BPCB représentent un encours de 1 229 000 000 euros. En contrepartie, votre banque a nanti un portefeuille de créances résultant de prêts acquéreurs au logement pour un montant total de 1 733 805 607 euros (portefeuille mobilisé).

Au titre de cette convention, votre société a comptabilisé en charges sur l’exercice 2011, des intérêts et des frais d’émission pour des montants s’élevant respectivement à 37 473 696 euros et 347 597 euros.

 

Paris-La Défense et Chartres, le 20 avril 2012.

 

Les Commissaires aux Comptes :

KPMG Audit FS1 :

Thierry MOREL & Associés :

Marie-Christine Jolys ;

Thierry Morel ;

Associé,

Associée.

 

 

B. — Comptes consolidés.

A. — Comptes consolidés au 31 décembre 2011.

I. — Bilan consolidé.

(En milliers d’euros).

Actif

Notes

31/12/2011

31/12/2010

Caisse, banques centrales

 

162 238

159 501

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

611

103 608

102 318

Instruments dérivés de couverture

6.2

28 935

10 461

Actifs financiers disponibles à la vente

6.3

1 165 153

1 833 642

Prêts et créances sur les établissements de crédit

651

1 871 748

1 756 002

Prêts et créances sur la clientèle

652

9 810 929

9 319 912

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

0

0

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

6.7

0

0

Actifs d'impôts courants

 

83

1 165

Actifs d'impôts différés

6.8

23 078

30 561

Comptes de régularisation et actifs divers

6.9

422 022

338 913

Actifs non courants destinés à être cédés

 

0

0

Participation aux bénéfices différée

 

0

0

Participations dans les entreprises mises en équivalence

6.10

0

0

Immeubles de placement

6.11

3 723

5 250

Immobilisations corporelles

6.12

149 091

143 827

Immobilisations incorporelles

6.12

7 633

8 123

Ecarts d'acquisition

 

0

0

    Total de l'actif

 

13 748 241

13 709 675

 

Passif

Notes

31/12/2011

31/12/2010

Banques centrales

 

0

0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

612

32 938

25 306

Instruments dérivés de couverture

6.2

20 662

10 644

Dettes envers les établissements de crédit

6 131

2 799 647

3 162 423

Dettes envers la clientèle

6 132

7 309 642

6 947 429

Dettes représentées par un titre

6.14

1 243 580

1 259 424

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

0

0

Passifs d'impôts courants

 

3 704

6 387

Passifs d'impôts différés

6.8

0

0

Comptes de régularisation et passifs divers

6.15

462 949

405 906

Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés

 

0

0

Provisions techniques des contrats d'assurance

 

0

0

Provisions

6.16

83 523

90 914

Dettes subordonnées

6.17

22 468

22 879

Capitaux propres

 

1 769 128

1 778 363

Capitaux propres part du groupe

 

1 769 128

1 778 363

    Capital et primes liées

 

641 644

606 231

    Réserves consolidées

 

909 273

854 470

    Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

157 828

250 392

    Résultat de l'exercice

 

60 383

67 270

    Intérêts minoritaires

 

 

 

        Total du passif

 

13 748 241

13 709 675

 

II. — Compte de résultat consolidé.

(En milliers d'euros)

Notes

Exercice 2011

Exercice 2010

Intérêts et produits assimilés

7.1

493 131

470 772

Intérêts et charges assimilées

7.1

-265 513

-250 595

Commissions (produits)

7.2

193 392

197 135

Commissions (charges)

7.2

-31 635

-35 420

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

7.3

-3 274

5 198

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

7.4

-573

13 572

Produits des autres activités

7.5

1 083

1 288

Charges des autres activités

7.5

-2 320

-6 571

    Produit net bancaire

 

384 291

395 379

Charges générales d'exploitation

7.6

-236 033

-233 643

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

 

-13 844

-13 545

    Résultat brut d'exploitation

 

134 414

148 191

Coût du risque

7.7

-36 114

-47 722

    Résultat d'exploitation

 

98 300

100 469

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

 

0

0

Gains ou pertes sur autres actifs

7.8

-1 098

-3 160

Variations de valeur des écarts d'acquisition

 

0

0

    Résultat avant impôts

 

97 202

97 309

Impôts sur le résultat

7.9

-36 819

-30 039

Résultat net d'impôts des activités arrêtées ou en cours de cession

 

 

 

    Résultat net

 

60 383

67 270

Résultat net part du groupe

 

60 383

67 270

Intérêts minoritaires

 

 

 

 

III. — Tableau du résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

(En milliers d'euros)

Notes

Exercice 2011

Exercice 2010

Résultat net

 

60 383

67 270

Ecarts de conversion

 

0

0

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

 

-90 876

-8 524

    Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres

 

-90 876

-8 524

    Variations de valeur de la période rapportée au résultat

 

0

0

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

 

4

585

    Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres

 

-83

538

    Variations de valeur de la période rapportée au résultat

 

87

47

Ecarts actuariels sur régimes à prestations définies

 

0

0

Quote-part de gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

 

0

0

Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres

 

0

0

Variations de valeur de la période rapportée au résultat

 

0

0

Impôts

 

-1 692

-513

    Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (nets d'impôt)

 

-92 564

-8 452

    Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

-32 181

58 818

Part du groupe

 

 

 

Intérêts minoritaires

 

 

 

 

IV. — Tableau de variation des capitaux propres.

(En milliers d'euros)

Capital et primes liées

Réserves consolidées

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Résultat net part du groupe

Total capitaux propres part du groupe

Capitaux propres part des minoritaires

Total capitaux propres consolidés

 

Capital

Primes

 

Variation de juste valeur des instruments

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

Capitaux propres au 1er janvier 2010 avant affectation

306 966

281 435

807 748

260 984

-2 140

56 616

1 711 609

 

1 711 609

Affectation résultat 2009

 

 

56 616

 

 

-56 616

0

 

0

Capitaux propres au 1er janvier 2010 après affectation

306 966

281 435

864 364

260 984

-2 140

0

1 711 609

0

1 711 609

Mouvements liés aux relations avec les actionnaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Augmentation de capital

17 830

 

 

 

 

 

17 830

 

17 830

Reclassement

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Composante en capitaux propres des plans de paiements sur base d'action

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Distribution

 

 

-9 784

 

 

 

-9 784

 

-9 784

Effet des fusions

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Effet des acquisitions et cessions sur les intérêts minoritaires

 

 

 

 

 

 

0

 

0

    Sous-total

17 830

0

-9 784

0

0

0

8 046

0

8 046

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

-8 836

384

 

-8 452

 

-8 452

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat

 

 

 

 

 

67 270

67 270

 

67 270

Autres variations

 

 

-110

 

 

 

-110

 

-110

Changements de méthode

 

 

 

 

 

 

0

 

0

    Sous-total

0

0

-110

0

0

67 270

67 160

0

67 160

Capitaux propres au 31 décembre 2010

324 796

281 435

854 470

252 148

-1 756

67 270

1 778 363

0

1 778 363

Affectation du résultat de l'exercice 2010

 

 

67 270

 

 

-67 270

0

 

0

Capitaux propres au 1er janvier 2011

324 796

281 435

921 740

252 148

-1 756

0

1 778 363

0

1 778 363

Mouvements liés aux relations avec les actionnaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Augmentation de capital

35 413

 

 

 

 

 

35 413

 

35 413

Reclassement

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Distribution

 

 

-12 191

 

 

 

-12 191

 

-12 191

Effet des fusions

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Effet des acquisitions et cessions sur les intérêts minoritaires

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Sous-total

35 413

0

-12 191

0

0

0

23 222

0

23 222

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

-92 565

1

 

-92 564

 

-92 564

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat

 

 

 

 

 

60 383

60 383

 

60 383

Autres variations

 

 

-276

 

 

 

-276

 

-276

Changement de méthode

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Sous-total

0

 

-276

0

0

60 383

60 107

0

60 107

Capitaux propres au 31 décembre 2011

360 209

281 435

909 273

159 583

-1 755

60 383

1 769 128

0

1 769 128

 

V. — Tableau des flux de trésorerie

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Résultat avant impôts

97 201

97 309

Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles

14 255

13 758

Dépréciation des écarts d'acquisition

0

0

Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations

8 132

25 181

Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence

0

0

Pertes nettes/gains nets sur activités d'investissement

-955

-6 104

Produits/charges des activités de financement

46

89

Autres mouvements

-47 193

40 104

    Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts

-25 715

73 028

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

-11 764

173 260

Flux liés aux opérations avec la clientèle

100 307

140 491

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers

14 779

-75 098

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers

-231 542

-240 770

Impôts versés

-30 523

-33 394

Augmentation/(diminution) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

-158 743

-35 511

    Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A)

-87 257

134 826

Flux liés aux actifs financiers et aux participations

-14 288

-166 102

Flux liés aux immeubles de placement

1 957

33

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-15 695

-10 017

    Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B)

-28 026

-176 086

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires

56 262

-8 800

Flux de trésorerie provenant des activités de financement

-458

-15 259

    Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C)

55 804

-24 059

Effet de la variation des taux de change (D)

 

 

Flux nets de trésorerie et des équivalents de trésorerie (A+B+C+D)

-59 479

-65 319

Caisse et banques centrales

159 501

157 963

    Caisse et banques centrales (actif)

159 501

157 963

    Banques centrales (passif)

 

 

Opérations à vue avec les établissements de crédit

130 601

197 458

    Comptes ordinaires débiteurs (1)

173 640

230 399

    Comptes et prêts à vue

 

 

    Comptes créditeurs à vue

-43 039

-32 941

    Opérations de pension à vue

 

 

Trésorerie à l'ouverture

290 102

355 421

Caisse et banques centrales

162 238

159 501

    Caisse et banques centrales (actif)

162 238

159 501

    Banques centrales (passif)

 

 

Opérations à vue avec les établissements de crédit

68 385

130 601

    Comptes ordinaires débiteurs (1)

70 559

173 640

    Comptes et prêts à vue

140 000

-43 039

    Comptes créditeurs à vue

-142 174

0

    Opérations de pension à vue

 

 

Trésorerie à la clôture

230 623

290 102

Variation de la trésorerie nette

59 479

65 319

(1) Les comptes ordinaires débiteurs ne comprennent pas les fonds du livret a et du LDD centralisés à la caisse des dépôts.

 

VI. — Annexe aux comptes consolidés.

Note 1. – Cadre général.

Note 1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

 

Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Epargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau des Caisses d'Epargne comprend les Caisses d'Epargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne et la Fédération Nationale des Caisses d'Epargne.

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 80 % par leurs sociétaires et de 20 % par Natixis via les certificats coopératifs d’investissement (CCI).

Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 80 % par les sociétés locales d’épargne (SLE) et de 20 % par Natixis via les CCI. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les coopérateurs. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 17 Caisses d’Epargne et les 19 Banques Populaires.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, structure cotée détenue à 72 %, qui réunit la Banque de financement et d’investissement, l’épargne et les services financiers ;

— la Banque Commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre Mer (anciennement Financière Océor)) ;

— les filiales et participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

Note 1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en oeuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banques Populaires est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts est de 217 millions d’euros au 31 décembre 2011 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Epargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des Actifs Pondérés du groupe.

Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d'un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée au passif du bilan.

Les Sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des Caisses de crédit maritime mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement.

Le Directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

Note 1.3. Evènements significatifs :

Remboursement intégral de l’Etat. — Au cours du mois de mars 2011, BPCE a racheté 1,2 milliard d’euros d’actions de préférence et a procédé au rachat de 1 milliard d’euros de titres super subordonnés (TSS) détenus par la Société de Prise de Participation de l’État (SPPE), filiale à 100 % de l’État.

A l’issue de ces deux opérations, BPCE a intégralement remboursé l’État.

 

Mise en oeuvre du plan stratégique : poursuite du recentrage du Groupe sur ses métiers cœurs. — Le Groupe BPCE a cédé le 15 juin ses participations dans Eurosic via Nexity (32,1 %) et la Banque Palatine (20,1 %) à Batipart, Covea et ACM Vie.

Le 26 juillet, le groupe a finalisé la cession de sa participation dans Foncia au consortium regroupant Bridgepoint et Eurazeo. BPCE a réinvesti aux côtés du consortium à hauteur de 18 % dans le véhicule de reprise de Foncia et a souscrit à des obligations remboursables en actions émises par ce dernier pour un montant de 100 millions d’euros.

Ces opérations s’inscrivent dans le cadre de la poursuite de la mise en oeuvre du plan stratégique Ensemble 2010-2013, qui vise notamment à recentrer l’immobilier sur les seules activités de financement.

Ces deux opérations ont un impact global légèrement positif sur le compte de résultat du groupe et conduisent à une libération de fonds propres Core Tier 1 de l’ordre de 1,1 milliard d’euros, soit l’équivalent d’environ 30 points de base.

 

Renforcement de la gestion de la liquidité et du refinancement :

— Création d’un pool commun de refinancement entre BPCE et Natixis : Dans un contexte marqué par l’instabilité des marchés, une raréfaction de la liquidité en Europe et une concurrence accrue entre les acteurs, la gestion de la liquidité constitue un enjeu majeur pour l’ensemble des établissements bancaires.

Dès l’été 2010, les équipes de BPCE, de Natixis et du Crédit Foncier de France ont donc lancé un projet d’envergure, «Stratégie liquidité», visant à sécuriser et optimiser l’accès à la liquidité pour l’ensemble du groupe et de ses métiers. En mai 2011, un pool commun de refinancement entre BPCE et Natixis a été créé ; les équipes de trésorerie et de gestion du collatéral banques centrales de BPCE et de Natixis ont été regroupées en juin 2011 et sont désormais placées sous un management unique en charge de la gestion des deux signatures BPCE et Natixis.

— Succès de l’émission inaugurale de BPCE SFH : BPCE SFH (la nouvelle société de financement de l’habitat du Groupe BPCE) a réalisé le 3 mai 2011 son émission inaugurale pour un montant de 2 milliards d’euros. Il s’agissait de la première émission «benchmark» d'obligations de financement de l'habitat(OH) sur le marché euro.

Le Groupe BPCE est désormais présent sur le marché des obligations sécurisées à travers BPCE SFH, son émetteur d’obligations de financement de l’habitat (OH) et la Compagnie de Financement Foncier, son émetteur d’obligations foncières (OF).

 

Développement de la banque de détail à l’international. — En juillet 2011, BPCE International et Outre-mer (BPCE IOM) a finalisé l’opération de prise de participation majoritaire de 75% dans la Banque Malgache de l'Océan Indien (BMOI) et, avec le Crédit Coopératif, l’opération de reprise de la participation détenue par la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) dans la Banque Nationale de Développement Agricole du Mali (BNDA).

Ces opérations s’inscrivent dans la stratégie de développement de la banque de détail à l’international du Groupe BPCE qui s’appuie sur un réseau de banques régionales de proximité.

 

Gouvernance. — Le Conseil de surveillance de BPCE du 15 décembre a nommé comme président, à partir du 2 janvier 2012, Yves Toublanc, en remplacement de Philippe Dupont qui reste membre du conseil de surveillance. Stève Gentili est nommé vice-président du Conseil de surveillance.

Ces nominations s’inscrivent dans les règles de gouvernance définies lors de la création de BPCE le 31 juillet 2009. La durée des mandats d’Yves Toublanc et de Stève Gentili est de deux ans.

 

Augmentation de capital de la Banque Populaire Val de France. — Pour accompagner la poursuite du développement du sociétariat, le Conseil d’administration du 5 mai 2011 a décidé de procéder à une augmentation, en numéraire, de la partie variable du capital, d’un montant de 55 millions d’euros pour la porter de 295 millions à 350 millions d’euros, par création de 1,1 million de parts sociales de 50 euros de valeur nominale chacune, émises au pair. La souscription et le versement des fonds sont intervenus le 30 mai 2011.

Parallèlement, conformément aux dispositions du protocole d’émission des Certificats Coopératifs d’Investissement (CCI), le Conseil a décidé de procéder à une augmentation, en numéraire, de la partie fixe de son capital d’un montant de 13,75 millions d’euros pour la porter de 73,75 millions à 87,5 millions d’euros, par émission de 275 mille CCI de 50 euros de valeur nominale, sans prime d’émission, avec maintien du droit préférentiel de souscription au bénéfice de Natixis. La souscription et le versement des fonds sont intervenus le 30 mai 2011. Les CCI nouveaux ont été créés avec jouissance au 1er janvier 2011. Ces nouveaux CCI sont assimilés aux CCI anciens et soumis à toutes les dispositions des statuts et aux décisions des assemblées générales.

 

Conclusion des travaux de valorisation des titres de participation BPCE SA. — Les conclusions des travaux de valorisation, dans le contexte de l’arrêté des comptes annuels, ont conduit à constater une baisse de la valorisation des titres de participation BPCE SA, détenus par les Caisses d’Epargne et les Banques Populaires. Cette baisse a un impact sur les capitaux propres du Groupe Banque Populaire Val de France.

 

Note 1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — Le 13 février 2012, l'agence Moody's a placé sous surveillance négative la note souveraine de neuf pays de la zone euro dont celle de la France. Deux jours après, la même agence a également placé sous surveillance négative la notation de 114 institutions financières de 16 pays européens. La grande majorité des banques françaises a été concernée par cette mise sous surveillance dont l'ensemble du Groupe BPCE. La notation de la Banque Populaire Val de France est donc depuis le 15 février 2012 : AA3 sous surveillance négative.

 

Note 2. – Normes applicables et comparabilité.

Note 2.1. Cadre réglementaire. — Conformément au règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comptables internationales, le Groupe Banque Populaire Val de France a établi ses comptes consolidés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2011 en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’adopté par l’Union Européenne et applicable à cette date, excluant donc certaines dispositions de la norme IAS 39 concernant la comptabilité de couverture.

 

Note 2.2. Référentiel. — Les normes, amendements et interprétations d’application nouvelle obligatoire pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2011 sont plus particulièrement pour le Groupe Banque Populaire Val de France les amendements à IAS 24 "Informations relatives aux parties liées" et les amendements à IFRIC 14 "IAS 19 - Le plafonnement de l'actif au titre des régimes à prestations définies, les exigences de financement minimal et leur interaction".

Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union Européenne et d’application obligatoire en 2011 n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe.

Enfin, le groupe n’anticipe pas l’application de normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union Européenne lorsque ce choix relève d’une option, sauf mention spécifique.

Il n’est toutefois pas attendu d’impact significatif de l’application de ces normes sur les comptes consolidés du groupe.

Le groupe a par ailleurs mis en place des groupes de travail afin d’évaluer les enjeux et impacts financiers et organisationnels des normes IFRS 9 et IFRS 10, 11 et 12.

 

Note 2.3. Recours à des estimations. — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers.

Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations.

Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2011, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

— la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 4.1.6),

— le montant des dépréciations des actifs financiers, et plus particulièrement les dépréciations durables des actifs financiers disponibles à la vente ainsi que les dépréciations sur base individuelle ou calculées sur la base de portefeuilles (note 4.1.7),

— les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne logement (note 4.5),

— les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 4.9),

— les impôts différés (note 4.10).

 

Note 2.4. Présentation des états financiers consolidés et date de clôture. — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la Recommandation no 2009 R 04 du 2 juillet 2009 du Conseil national de la comptabilité.

Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2011. Les états financiers consolidés du groupe Banque Populaire Val de France au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2011 ont été arrêtés par le Conseil d’administration du 15 mars 2012. Ils seront soumis à l’approbation de l’assemblée générale du 15 mai 2012.

 

Note 3. – Principes et méthodes de consolidation.

Note 3.1. Périmètre de consolidation et méthodes de consolidation :

3.1.1. Contrôle exercé par le groupe. — Les états financiers consolidés du Groupe incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable sur la gestion.

Pour apprécier la nature du contrôle exercé par le groupe sur une entité, le périmètre des droits de vote à prendre en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d'actions attachés à d'autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt.

 

— Contrôle exclusif : Le contrôle exclusif s’apprécie par le pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles d’une entreprise et résulte soit de la détention directe ou indirecte de la majorité des droits de vote, soit de la possibilité de désigner ou de révoquer la majorité des membres des organes de direction ou du pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles en vertu d’un contrat de gestion ou de clauses statutaires.

 

— Contrôle conjoint : Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage du contrôle entre un nombre limité d’associés ou d’actionnaires, aucun actionnaire n’étant susceptible d’imposer seul ses décisions aux autres, et l’existence d’un accord contractuel prévoyant les modalités d’exercice du contrôle conjoint, à savoir l’accord unanime des parties participant au contrôle lors des décisions stratégiques.

 

— Influence notable : L’influence notable est le pouvoir de participer aux politiques financières et opérationnelles d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La situation d'influence notable est présumée lorsque le groupe détient, directement ou indirectement, au moins 20 % des droits de vote.

 

3.1.2. Méthodes de consolidation. — Les méthodes de consolidation résultent de la nature du contrôle exercé par le groupe sur les entités consolidables.

 

— Intégration globale : Les entreprises sous contrôle exclusif sont consolidées par la méthode de l’intégration globale.

 

— Intégration proportionnelle : Les entreprises que le groupe contrôle conjointement avec un nombre limité de co-investisseurs sont consolidées par la méthode de l’intégration proportionnelle.

 

— Mise en équivalence : Les entreprises sur lesquelles le groupe exerce une influence notable sont consolidées par la méthode de la mise en équivalence.

 

Note 3.2. Cas particulier des entités ad hoc. — Les structures juridiques distinctes, créées spécifiquement pour gérer une opération ou un ensemble d'opérations similaires (entités ad hoc) sont consolidées dès lors qu’elles sont contrôlées en substance par le groupe, et ce, même en l’absence de lien en capital.

Le contrôle en substance s’apprécie au regard des critères suivants :

– les activités de l’entité sont menées pour le compte exclusif du groupe, de telle sorte que ce dernier en tire des avantages ;

– le groupe détient le pouvoir de décision et de gestion sur les activités courantes de l’entité ou sur les actifs qui la composent ; de tels pouvoirs peuvent avoir été délégués par la mise en place d’un mécanisme d’autopilotage ;

– le groupe a la capacité de bénéficier de la majorité des avantages de l’entité ;

– le groupe est exposé à la majorité des risques relatifs à l’entité.

Sont exclues du périmètre les entités exerçant leur activité dans le cadre d’une relation fiduciaire, avec une gestion pour compte de tiers et dans l’intérêt des différentes parties prenantes. Sont également exclues du périmètre les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe.

 

— Cas particulier des activités de capital-investissement : Les normes IAS 28 et IAS 31, traitant des participations dans les entreprises associées et les co-entreprises, reconnaissent les spécificités de l’activité de capital-investissement. Elles autorisent les sociétés exerçant cette activité à ne pas mettre en équivalence leurs participations dont le taux de détention est compris entre 20 % et 50 %, dès lors que ces participations sont classées dans le poste « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Note 3.3. Règles de consolidation. — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des sociétés consolidées sont effectués.

 

3.3.1. Entité consolidante. — L’entité consolidante est constituée de

— La Banque Populaire Val de France

— La SCM SOCAMI Val de France

— La SCM SOCAMA Val de France

 

3.3.2. Elimination des opérations réciproques. — L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés a été éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues.

 

3.3.3 Regroupements d’entreprises :

— Opérations réalisées avant le 1er janvier 2010 : Les regroupements d’entreprises sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun, explicitement exclus du champ d’application de la précédente version de la norme IFRS 3.

Le coût du regroupement est égal au total de la juste valeur, à la date d’acquisition, des actifs remis, des passifs encourus ou assumés et des instruments de capitaux propres émis pour obtenir le contrôle de la société acquise. Les coûts afférant directement à l’opération entrent dans le coût d’acquisition.

Les actifs, passifs et passifs éventuels identifiables des entités acquises sont comptabilisés à leur juste valeur à la date d’acquisition. Cette évaluation initiale peut être affinée dans un délai de 12 mois à compter de la date d’acquisition.

L’écart d’acquisition correspondant à la différence entre le coût du regroupement et la part d’intérêt de l’acquéreur dans les actifs, passifs et passifs éventuels à la juste valeur est inscrit à l’actif du bilan de l’acquéreur lorsqu’il est positif et comptabilisé directement en résultat lorsqu’il est négatif.

Dans le cas d’une augmentation du pourcentage d’intérêt du groupe dans une entité déjà contrôlée, l’acquisition complémentaire des titres donne lieu à comptabilisation d’un écart d’acquisition complémentaire, déterminé en comparant le prix d’acquisition des titres et la quote-part d’actif net acquise.

Les écarts d’acquisition sont enregistrés dans la monnaie fonctionnelle de l’entreprise acquise et sont convertis au cours de change en vigueur à la date de clôture.

A la date d’acquisition, chaque écart est affecté à une ou plusieurs unités génératrices de trésorerie (UGT) susceptibles de retirer des avantages de l’acquisition. Les UGT ont été définies au sein des grands métiers du groupe et constituent le niveau le plus fin utilisé par la direction pour déterminer le retour sur investissement d’une activité.

Les écarts d’acquisition positifs font l’objet d’un test de dépréciation au minimum une fois par an et, en tout état de cause, dès l’apparition d’indices objectifs de perte de valeur.

Le test de dépréciation consiste à comparer la valeur nette comptable (y compris les écarts d’acquisition) de chaque UGT ou groupe d’UGT à sa valeur recouvrable qui correspond au montant le plus élevé entre la valeur de marché et la valeur d’utilité.

La valeur de marché est déterminée comme la juste valeur de la vente nette des coûts de sortie lors d’une transaction réalisée dans des conditions de concurrence normale entre des parties bien informées et consentantes. Cette estimation est déterminée sur la base des informations de marché disponibles en considérant les situations particulières. La valeur d’utilité est calculée selon la méthode la plus appropriée, généralement par actualisation des flux futurs estimés.

Lorsque la valeur recouvrable devient inférieure à la valeur comptable, une dépréciation irréversible de l’écart d’acquisition est enregistrée en résultat.

 

— Opérations réalisées à compter du 1er janvier 2010 : Le Groupe Banque Populaire Val de France n’est pas concerné pas des regroupements d’entreprises depuis le 1er janvier 2010.

 

Note 4. – Principes comptables et méthodes d’évaluation.

Note 4.1. Actifs et passifs financiers :

4.1.1. Prêts et créances. — Le poste « Prêts et créances » inclut les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que certains titres non cotés sur un marché actif lorsqu’ils ne sont pas détenus à des fins de transaction (voir note 4.1.2).

Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts directement liés à l’émission et diminués de produits directement attribuables à l’émission. Lors des arrêtés ultérieurs, ils sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d'intérêt effectif (TIE).

Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la juste valeur initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts de transaction directement liés à l’émission des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt.

Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires.

En cas de restructuration suite aux difficultés financières du débiteur, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt.

Les coûts externes consistent essentiellement en commissions versées à des tiers dans le cadre de la mise en place des prêts. Ils sont essentiellement constitués des commissions versées aux apporteurs d’affaires.

Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement.

Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés au prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux.

 

4.1.2. Titres.

A l’actif, les titres sont classés selon les quatre catégories définies par la norme IAS 39 :

– actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

– actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ;

– prêts et créances ;

– actifs financiers disponibles à la vente.

 

— Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat :

Cette catégorie comprend :

– les actifs et les passifs financiers détenus à des fins de transaction, c'est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre ou de les racheter à brève échéance ;

– les actifs et les passifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IAS 39.

Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.1.4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ».

La juste valeur initiale des titres classés dans cette catégorie est déterminée par application du cours offert à l’achat (cours BID). En date d’arrêté comptable, ces actifs sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur de la période sont enregistrées dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

— Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance : Ce portefeuille comprend les titres à revenu fixe ou déterminable et à échéance fixe que le groupe a l’intention et la capacité de détenir jusqu’à leur échéance.

La norme IAS 39 interdit, sauf exceptions limitées, une cession ou un transfert de ces titres avant échéance, sous peine d’entraîner le déclassement de l’ensemble du portefeuille au niveau du groupe et d’interdire l’accès à cette catégorie pendant deux ans. Parmi les exceptions à cette règle, figurent notamment les cas suivants :

– une dégradation importante de la qualité du crédit de l’émetteur ;

– une modification de la réglementation fiscale supprimant ou réduisant de façon significative l’exonération fiscale dont bénéficient les intérêts sur les placements détenus jusqu’à leur échéance ;

– le regroupement d’entreprises majeur ou une sortie majeure (telle que la vente d’un secteur) nécessitant la vente ou le transfert de placements détenus jusqu’à leur échéance pour maintenir la situation existante de l’entité en matière de risque de taux d’intérêt ou sa politique de risque de crédit ;

– un changement des dispositions légales ou réglementaires modifiant de façon significative soit ce qui constitue un placement admissible, soit le montant maximum de certains types de placement, amenant ainsi l’entité à se séparer d’un placement détenu jusqu’à son échéance ;

– un renforcement significatif des obligations en matière de capitaux propres qui amène l’entité à se restructurer en vendant des placements détenus jusqu’à leur échéance ;

– une augmentation significative de la pondération des risques des placements détenus jusqu’à leur échéance utilisée dans le cadre de la réglementation prudentielle fondée sur les capitaux propres.

Dans les cas exceptionnels de cession décrits ci-dessus, le résultat de cession est enregistré dans le poste "Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente".

Les opérations de couverture de ces titres contre le risque de taux d’intérêt ne sont pas autorisées.

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, frais de transaction inclus. Ils sont ensuite valorisés au coût amorti, selon la méthode du TIE, intégrant les primes, décotes et frais d’acquisition s’ils sont significatifs.

Le Groupe Banque Populaire Val de France ne détient pas de titres classés dans cette catégorie.

 

— Prêts et créances : Le portefeuille de « Prêts et créances » enregistre les actifs financiers non dérivés à revenu fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. Ces actifs ne doivent par ailleurs pas être exposés à un risque de pertes substantielles non lié à la détérioration du risque de crédit.

Certains titres peuvent être classés dans cette catégorie lorsqu’ils ne sont pas cotés sur un marché actif. Ils sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, qui correspond au nominal augmenté des coûts de transaction et diminué de la décote et des produits de transaction. Ils suivent dès lors les règles de comptabilisation, d’évaluation et de dépréciation des prêts et créances.

Lorsque un actif financier enregistré en prêts et créances est cédé avant son échéance, le résultat de cession est enregistré dans le poste "Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente".

 

— Actifs financiers disponibles à la vente : Cette catégorie comprend les titres qui ne relèvent pas des portefeuilles précédents.

Les titres disponibles à la vente sont initialement comptabilisés pour leur prix d’acquisition, frais de transaction inclus.

En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (sauf pour les titres monétaires en devises, pour lesquels les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 4.1.6.

En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat.

Les revenus courus ou acquis sur les titres à revenu fixe sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés ». Les revenus des titres à revenu variable sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

— Date d’enregistrement des titres : Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison.

 

— Règles appliquées en cas de cession partielle : En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue.

 

4.1.3. Instruments de dettes et de capitaux propres émis. — Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques.

 

— Dettes émises : Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués en juste valeur par résultat) sont initialement comptabilisées à leur valeur d’émission, comprenant les frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre.

 

— Dettes subordonnées : Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres super-subordonnés.

Elles sont valorisées selon la méthode du coût amorti.

 

— Parts sociales : L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles.

Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement.

En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont considérées comme des capitaux propres.

 

4.14. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option. — L’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union européenne le 15 novembre 2005 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs et passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable.

Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur.

L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes :

 

— Elimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable : L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Ce traitement s’applique notamment au portefeuille d’obligations souveraines et corporate asset-swappées détenues par la Banque Populaire Val de France.

 

— Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance : L’option s’applique dans le cas d’un groupe d’actifs et/ou de passifs géré et évalué à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le reporting interne s’appuie sur une mesure en juste valeur.

 

— Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés : Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat « hybride », financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte.

L’application de l’option juste valeur est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IAS 39 (exemple d’une option de remboursement incorporée dans un instrument de dette). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé.

Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs.

 

4.1.5. Instruments dérivés et comptabilité de couverture. — Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes :

– sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d'une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat (parfois appelée le « sous-jacent ») ;

– il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ;

– il est réglé à une date future.

Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. A chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture).

A l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période.

Les instruments financiers dérivés sont classés en deux catégories :

 

Dérivés de transaction. — Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Dérivés de couverture. — Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement.

Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi.

— Couverture de juste valeur : La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe).

La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert.

En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la période restant à courir par rapport à la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période.

— Couverture de flux de trésorerie : Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures (taux fixes futurs, prix futurs, change, etc...).

La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres, la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable.

En cas d’interruption de la relation de couverture (non respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert.

— Efficacité des couvertures : L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts.

Deux tests d’efficacité sont réalisés :

– un test d’assiette: pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ;

– un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un swap hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective.

En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macro-couverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au nominal des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts.

 

4.1.6. Détermination de la juste valeur :

 

— Principes généraux : Les actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat et les actifs financiers disponibles à la vente sont comptabilisés à la juste valeur en date de clôture. La juste valeur correspond au montant pour lequel un actif peut être échangé ou un passif éteint, entre parties bien informées, consentantes et agissant dans des conditions de concurrence normales. Lors de sa comptabilisation initiale, la juste valeur d’un instrument financier est normalement égale au prix de négociation, soit la valeur de la contrepartie versée ou reçue.

Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif constituent la meilleure indication de la juste valeur. Le Groupe Banque Populaire Val de France privilégie les cotations sur des marchés actifs lorsque celles-ci existent.

En cas d’absence de cotation, la juste valeur est déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés aux données spécifiques à l’entité.

Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur est déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes.

 

— Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1) : Il s’agit notamment des titres cotés et des dérivés sur marchés organisés, comme les futures et les options, qui se situent dans des zones de liquidité pouvant être démontrées comme telles (marché actif). Un marché est considéré comme actif si les cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une Bourse, d’un courtier, d’un négociateur, d’un service d’évaluation des prix ou d’une agence réglementaire, et que ces prix représentent des transactions réelles et intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normales.

L’absence de marché actif et de données observables peut être documentée à partir des critères suivants :

– baisse significative du volume des transactions et du niveau d’activité sur le marché ;

– grandes difficultés pour obtenir des cotations ;

– nombre réduit de contributeurs ou pas de contribution des principaux acteurs du marché ;

– forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ;

– prix éloignés de la valeur intrinsèque de l’actif et/ou écarts importants entre le BID et le ask (large fourchette de cotation).

Ces critères doivent être adaptés aux caractéristiques des actifs visés et ils peuvent être complétés de tout élément de preuve complémentaire visant à démontrer que l’actif n’est plus coté sur un marché actif. En l’absence de transactions récentes, cette démonstration nécessite en tout état de cause un recours au jugement.

 

— Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2) :

– Instruments simples : Un certain nombre de produits, en particulier les dérivés de gré à gré, swaps de taux standard, accords de taux futurs, caps, floors et options simples sont valorisés à partir de modèle de valorisation. Les valorisations obtenues peuvent s’appuyer sur des paramètres observables et sur des modèles reconnus comme des standards de place (méthode d’actualisation du cash flow futur, technique d’interpolation) pour l’instrument financier concerné.

Pour ces instruments, le caractère répandu des modèles et le caractère observable des paramètres ont été documentés.

– Instruments complexes : Certains instruments financiers complexes, et/ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle interne reconnu et utilisant des paramètres de marché calibrés à partir de données observables telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options, de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré.

Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est basée sur quatre conditions indissociables :

– le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu si possible) ;

– le paramètre est alimenté périodiquement ;

– le paramètre est représentatif de transactions récentes ;

– les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction.

La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat.

La juste valeur des instruments issue de modèles de valorisation est ajustée afin de tenir compte des risques de contrepartie, de modèle, et de paramètre.

Figurent notamment en niveau 2 :

– essentiellement les dérivés simples de gré à gré ;

– les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée sur la base de données de marché observables : ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats ;

– les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes;

 

Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3). — Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable.

Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement :

– des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, de produits hybrides de taux, de swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ;

– la plupart des instruments issus de titrisations : les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple).

 

Cas particuliers :

— Juste valeur des instruments financiers comptabilisés au coût amorti : Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs effectués représentent la meilleure estimation à la date d’arrêté et sont basés sur des modèles tenant compte d’un certain nombre d’hypothèses.

Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la valeur de marché. Il s’agit notamment :

– des actifs et passifs à taux variable pour lesquels les changements d’intérêt n’ont pas d’incidence notable sur la juste valeur, dans la mesure toutefois où la sensibilité au risque de crédit est non significative sur la période ;

– des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ;

– des passifs exigibles à vue ;

– des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementée) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics.

— Juste valeur du portefeuille de crédits : La juste valeur des crédits est déterminée sur la base de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir au taux de la production du mois pour les prêts de même catégorie et ayant les mêmes maturités. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

— Juste valeur des dettes : Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux de marché en vigueur à la date de clôture.

 

4.1.7. Dépréciation des actifs financiers :

 

Dépréciation des titres. — Les titres autres que ceux classés en portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sont dépréciés individuellement dès lors qu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements générateurs de pertes intervenus après la comptabilisation initiale de l’actif et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de l’actif financier qui puisse être estimé de façon fiable.

Les règles de dépréciation sont différentes selon que les titres sont des instruments de capitaux propres ou des instruments de dettes.

Pour les instruments de capitaux propres, une baisse durable ou une diminution significative de la valeur constituent des indicateurs objectifs de dépréciation.

Compte tenu des précisions apportées par l'IFRIC en juillet 2009 et des recommandations des régulateurs boursiers, le Groupe BPCE a été conduit à réviser les critères qui permettent de caractériser les situations de pertes de valeur pour les instruments de capitaux propres cotés.

Une baisse de plus de 50 % ou depuis plus de 36 mois de la valeur d'un titre par rapport à son coût historique caractérise désormais une situation de dépréciation durable se traduisant par la constatation d'une charge.

Ces critères de dépréciations sont, par ailleurs, complétés par l'examen ligne à ligne des actifs subissant une baisse de plus de 30 % ou depuis plus de 6 mois de leur valeur par rapport à leur coût historique ou en cas d'événements susceptibles de caractériser un déclin significatif ou prolongé. Si le groupe estime que la valeur de l’actif ne pourra être recouvrée en totalité une charge de dépréciation est enregistrée dans ce cas au compte de résultat.

Pour les instruments de capitaux propres non cotés, une analyse qualitative de leur situation est effectuée sur la base des méthodes de valorisation décrites dans la note 4.1.6.

La dépréciation des instruments de capitaux propres est irréversible et ne peut être reprise par résultat. Les pertes sont inscrites dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Les gains latents subséquents à une dépréciation sont différés en capitaux propres jusqu’à la cession des titres.

Pour les instruments de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), une dépréciation est constatée lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les TSDI, une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue.

La dépréciation des instruments de dettes peut être reprise par résultat en cas d’amélioration de la situation de l’émetteur. Ces dépréciations et reprises sont inscrites dans le poste « Coût du risque ».

 

Dépréciation des prêts et créances. — La norme IAS 39 définit les modalités de calcul et de comptabilisation des pertes de valeur constatées sur les prêts.

Une créance est dépréciée si les deux conditions suivantes sont réunies :

– il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui identifient un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Au niveau individuel, les critères d’appréciation du caractère avéré d’un risque de crédit incluent l’existence d’impayés depuis plus de trois mois (trois mois en matière immobilière et six mois pour les créances sur les collectivités territoriales) ou, indépendamment de l’existence d’un impayé, l’existence d’un risque avéré de crédit ou de procédures contentieuses

– ces événements génèrent des pertes avérées (incurred losses) sur le montant des flux de trésorerie futurs estimés des prêts et la mesure de ces pertes doit être fiable.

Les dépréciations sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital.

Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan.

Deux types de dépréciations sont enregistrés en coût du risque :

– les dépréciations sur base individuelle ;

– les dépréciations sur base de portefeuilles.

— Dépréciation sur base individuelle : Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Les garanties sont prises en compte pour déterminer le montant des dépréciations et, lorsqu'une garantie couvre intégralement le risque de défaut, l’encours n’est pas déprécié.

— Dépréciation sur base de portefeuilles : Les dépréciations sur base de portefeuilles couvrent les encours non dépréciés au niveau individuel. Conformément à la norme IAS 39, ces derniers sont regroupés dans des portefeuilles de risques homogènes qui sont soumis collectivement à un test de dépréciation.

Les encours de la Banque Populaire Val de France sont regroupés en ensembles homogènes en termes de sensibilité à l’évolution du risque sur la base du système de notation interne du Groupe BPCE. Les portefeuilles soumis au test de dépréciation sont ceux relatifs aux contreparties dont la notation s’est significativement dégradée depuis l’octroi et qui sont de ce fait considérés comme sensibles. Ces encours font l’objet d’une dépréciation, bien que le risque de crédit ne puisse être individuellement alloué aux différentes contreparties composant ces portefeuilles et dans la mesure où les encours concernés présentent collectivement une indication objective de perte de valeur.

Le montant de la dépréciation est déterminé en fonction de données historiques sur les probabilités de défaut à maturité et les pertes attendues, ajustées si nécessaire pour tenir compte des circonstances prévalant à la date de l’arrêté.

Cette approche est éventuellement complétée d’une analyse sectorielle ou géographique, reposant généralement sur une appréciation « à dire d’expert » considérant une combinaison de facteurs économiques intrinsèques à la population analysée. La dépréciation sur base de portefeuilles est déterminée sur la base des pertes attendues à maturité sur l’assiette ainsi déterminée.

 

4.1.8. Reclassements d’actifs financiers. — Plusieurs reclassements sont autorisés :

— Reclassement antérieurs aux amendements des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008 :

Figurent notamment parmi ces reclassements, les reclassements de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Titres détenus jusqu’à l’échéance » : Tout titre à revenu fixe répondant à la définition des « Titres détenus jusqu’à l’échéance » ayant une maturité définie, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre jusqu’à son échéance. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention jusqu’à maturité.

 

— Reclassement autorisés depuis l’amendement des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008 : Ce texte définit les modalités des reclassements vers d’autres catégories d’actifs financiers non dérivés à la juste valeur (à l’exception de ceux inscrits en juste valeur sur option) :

– reclassement de titres de transaction vers les catégories « Actifs financiers disponibles à la vente » ou « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ».

Tout actif financier non dérivé peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe est en mesure de démontrer l’existence de « circonstances rares » ayant motivé ce reclassement. L’IASB a, pour mémoire, qualifié la crise financière du second semestre 2008 de « circonstance rare ».

Seuls les titres à revenu fixe ou déterminable peuvent faire l’objet d’un reclassement vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ». L’établissement doit par ailleurs avoir l’intention et la capacité de détenir ces titres jusqu’à maturité. Les titres inscrits dans cette catégorie ne peuvent être couverts contre le risque de taux d’intérêt ;

– reclassement de titres de transaction ou de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Prêts et créances ».

Tout actif financier non dérivé répondant à la définition de « Prêts et créances » et, en particulier, tout titre à revenu fixe non coté sur un marché actif, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre sur un futur prévisible ou à maturité. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention à moyen ou long terme.

Les reclassements sont réalisés à la juste valeur à la date du reclassement, cette valeur devenant le nouveau coût amorti pour les instruments transférés vers des catégories évaluées au coût amorti.

Un nouveau TIE est alors calculé à la date du reclassement afin de faire converger ce nouveau coût amorti vers la valeur de remboursement, ce qui revient à considérer que le titre a été reclassé avec une décote.

Pour les titres auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, l’étalement de la nouvelle décote sur la durée de vie résiduelle du titre sera généralement compensé par l’amortissement de la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres à la date du reclassement et reprise sur base actuarielle au compte de résultat.

En cas de dépréciation postérieure à la date de reclassement d'un titre auparavant inscrit parmi les actifs financiers disponibles à la vente, la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres à la date du reclassement est reprise immédiatement en compte de résultat.

 

4.1.9. Décomptabilisation d’actifs ou de passifs financiers. — Un actif financier (ou un groupe d'actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers.

Dès lors, un actif ou un passif représentant les droits et obligations créés ou conservés à l’occasion du transfert de l’actif ou du groupe d'actifs est enregistré distinctement.

Lors de la décomptabilisation d’un actif financier dans son intégralité, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue.

Si le contrôle de l’actif financier est maintenu, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif.

Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif.

Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c'est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration.

 

— Opérations de pension livrée : Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti et non à la juste valeur.

Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée.

Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée à son nominal dans la catégorie « Prêts et créances ».

 

— Opérations de prêts de titres : Les prêts de titres ne peuvent être assimilés à un transfert d’actif financier au sens du référentiel IFRS. Par conséquent, ces opérations ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés. Les titres prêtés restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés.

 

Note 4.2. Immeubles de placement. — Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi.

Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles (voir note 4.3).

La juste valeur est le résultat d'une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions.

La juste valeur des immeubles de placement du groupe est communiquée sur la base des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien.

Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable.

Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités ».

 

Note 4.3. Immobilisations. — Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles.

Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si :

– il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise,

– le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable.

Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leurs sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet.

La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions.

Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative.

Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu'un ou plusieurs composants d'une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d'utilité.

Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues pour les Banques Populaires :

— façades/couverture/étanchéité : 20 à 40 ans ;

— fondations/ossatures : 30 à 60 ans ;

— ravalements : 10 à 20 ans ;

— équipements techniques : 10 à 20 ans ;

— aménagements intérieurs : 8 à 15 ans.

Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans.

Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat.

Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur.

 

Note 4.4. Actifs destinés à être cédés et dettes liées. — En cas de décision de vendre des actifs non courants avec une forte probabilité pour que cette vente intervienne dans les 12 mois, les actifs concernés sont isolés au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont également présentés séparément dans un poste dédié « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ».

Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants cessent d’être amortis et sont évalués au plus bas de leur valeur comptable ou de leur juste valeur minorée des coûts de la vente. Les instruments financiers restent évalués selon les principes de la norme IAS 39.

 

Note 4.5. Provisions. — Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux, aux provisions épargne logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux et restructurations.

Les provisions sont des passifs dont l'échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler.

Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture.

Les provisions sont actualisées dès lors que l'effet d’actualisation est significatif.

Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes.

 

— Engagements sur les contrats d’épargne logement : Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent :

– l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

– l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement, d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

– l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

– l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le Groupe Banque Populaire Val de France, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées dans la marge d’intérêt.

 

Note 4.6. Produits et charges d’intérêts. — Les produits et charges d’intérêt sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels les frais de dossier ou les commissions apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt.

 

Note 4.7. Commissions sur prestations de services. — Les commissions sont comptabilisées en résultat, en fonction du type des services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché :

— les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ;

— les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ;

— les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte.

Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les produits d’intérêt et non au poste « Commissions ».

Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers.

 

Note 4.8. Opérations en devises. — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe.

A la date d'arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions :

— seule la composante de l'écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers disponibles à la vente est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en capitaux propres ;

— les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d'un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres.

Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont évalués au cours de change à la date de clôture. Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l'élément non monétaire est enregistré en résultat et en capitaux propres si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres.

 

Note 4.9. Avantages au personnel. — Le groupe accorde à ses salariés différents types d’avantages classés en quatre catégories :

4.9.1. Avantages à court terme. — Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation et primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice.

Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice, y compris pour les montants restant dus à la clôture.

 

4.9.2. Avantages à long terme. — Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

 

4.9.3. Indemnités de fin de contrat de travail. — Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

 

4.9.4. Avantages postérieurs à l’emploi. — Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux du groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charges et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du « corridor », c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

 

Note 4.10. Impôts différés. — Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d'un actif ou d'un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable.

Le taux d'impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra récupérable ou exigible.

Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L'entité fiscale correspond soit à l'entité elle-même, soit au groupe d'intégration fiscale s'il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée a une perspective de récupération sur un horizon déterminé.

Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant :

— aux gains et pertes latents sur les actifs financiers disponibles à la vente,

— et aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie,

pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres.

Le calcul des impôts différés ne fait pas l’objet d’une actualisation.

 

Note 5. – Effets de la première application des normes IFRS.

Note 5.1. Règles spécifiques de première application des normes IFRS. — Les états financiers consolidés du Groupe Banque Populaire Val de France au 31 décembre 2011 sont les premiers états financiers présentés conformément aux normes IFRS telles qu’adoptées dans l’Union Européenne et applicables à cette date. La date de transition du Groupe Banque Populaire Val de France aux normes IFRS est donc le 1er janvier 2010. Les comptes annuels comprennent le bilan, le compte de résultat, l’état du résultat net des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres, le tableau de variation des capitaux propres, le tableau de flux de trésorerie et les annexes.

Les comptes sont présentés avec un comparatif au 31 décembre 2010 pour les éléments des capitaux propres, de résultat et du bilan et un comparatif au 1er janvier 2010 pour les éléments du bilan et des capitaux propres.

La norme IFRS1 s’applique aux entités qui présentent pour la première fois leurs comptes consolidés selon le référentiel IFRS. Les principaux reclassements et retraitements résultant du jeu de normes IFRS applicable en 2010 sont rappelés dans cette présente note, tant sur les capitaux propres, le bilan, que le compte de résultat.

Cette norme prévoit une application rétrospective des normes IFRS et une inscription dans les capitaux propres du bilan d’ouverture au 1er janvier 2010, date de transition pour le Groupe Banque Populaire Val de France, de l’incidence des changements de principes comptables par rapport aux normes françaises appliquées jusqu’au 31 décembre 2009.

La norme IFRS1 offre cependant sur certains sujets des exemptions facultatives ou obligatoires au principe d’application rétrospective. Le Groupe Banque Populaire Val de France a retenu les exemptions suivantes :

 

— Actifs et passifs de filiales, d’entreprises associées et de co-entreprises : Le Groupe Banque Populaire Val de France est intégré depuis 2009 au périmètre de consolidation du Groupe BPCE, qui publie déjà ses états financiers consolidés selon le référentiel IFRS. Le Groupe Banque Populaire Val de France a choisi d’évaluer les actifs et les passifs à la valeur comptable retenue dans les états financiers du Groupe BPCE.

 

— Regroupements d’entreprises : Le Groupe Banque Populaire Val de France a choisi de ne pas retraiter les regroupements d’entreprises antérieurs au 1er janvier 2010 selon les dispositions prévues par la norme IFRS 3 révisé et IAS 27 révisé.

Les écarts d’acquisition résiduels à cette date ne sont plus amortis et font l’objet d’un test de dépréciation. Les actifs et passifs acquis dans le cadre de regroupements d’entreprise antérieurs au 1er janvier 2010 doivent néanmoins répondre aux critères généraux de reconnaissance fixés par les normes IFRS pour figurer en bilan d’ouverture.

 

— Comptabilité de couverture : Conformément aux dispositions prévues par IFRS 1, le Groupe Banque Populaire Val de France a appliqué de façon prospective au 1er janvier 2010 les dispositions relatives à la comptabilité de couverture.

Ainsi, les relations de couverture reconnues en référentiel français, mais non admises en référentiel IFRS n’ont pas été reflétées dans le bilan d’ouverture ; ces opérations ont été comptabilisées comme des opérations effectuées à des fins de transaction.

Les opérations de couverture préexistantes admises en référentiel IFRS ont été comptabilisées dans le bilan d’ouverture comme des opérations de couverture.

 

Note 5.2. Impact sur les comptes consolidés :

5.2.1. Impacts sur les capitaux propres :

— au 1er janvier 2010 : La ligne Intégration SCM correspond à l’évolution du périmètre de consolidation en IFRS.

 

(En milliers d'euros)

Capital et primes liées

Réserves consolidées

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Résultat net part du groupe

Total capitaux propres part du groupe

Capitaux propres part des minoritaires

Total capitaux propres consolidés

 

Capital

Primes

 

Variation de juste valeur des instruments

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

Capitaux propres consolidés au 31/12/2009 avant affectation - en normes françaises

303 236

281 435

602 127

 

 

56 511

1 243 309

 

1 243 309

Intégration SCM

3 730

 

3 200

 

 

105

7 035

 

7 035

Changement de méthode comptable (net d'impôt différé)

 

 

 

 

 

 

0

 

0

    Coût amorti (1)

 

 

-8 494

 

 

 

-8 494

 

-8 494

    Provisions collectives (2)

 

 

-12 994

 

 

0

-12 994

 

-12 994

Annulation du fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) (3)

 

 

229 046

 

 

 

229 046

 

229 046

Retraitement des écarts d'acquisition

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Valorisation en juste valeur de certains instruments financiers (6)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Juste valeur par résultat

 

 

-8 154

 

 

 

-8 154

 

-8 154

    Juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente

 

 

1 526

260 737

 

 

262 496

 

262 496

    Couverture de flux de trésorerie

 

 

 

 

-2 140

 

-2 140

 

-2 140

    Couverture de juste valeur

 

 

-55

 

 

 

-55

 

-55

Autres impacts

 

 

1 546

247

 

 

1 793

 

1 793

Capitaux propres consolidés au 1er janvier 2010 avant affectation - en normes IFRS applicables en 2010

306 966

281 435

807 748

260 984

-2 140

56 616

1 711 609

0

1 711 609

Affectation résultat 2009

 

 

56 616

 

 

-56 616

 

 

 

Capitaux propres consolidés au 1er janvier 2010 après affectation - en normes IFRS applicables en 2010

306 966

281 435

864 364

260 984

-2 140

0

1 711 609

0

1 711 609

 

Commentaires relatifs aux changements de méthodes : Plusieurs changements de méthode comptable significatifs sont intervenus sur l’exercice 2009 afin d’aligner le référentiel français sur le référentiel IFRS.

(1) Application du règlement CRC 2009-03 sur l’étalement des frais et des commissions : En application du règlement CRC 2009-03 du 3 décembre 2009 relatif au traitement des commissions et frais liés à l’octroi ou à l’acquisition d’un concours, le Groupe Banque Populaire Val de France a constaté un changement de méthode comptable au 1er janvier 2010 au niveau des comptes individuels. Suite à cette modification, les frais et commissions doivent désormais faire l’objet d’un étalement sur une durée à déterminer selon la méthode alternative (étalement selon le capital restant dû).

(2) Changement de modalités de calcul des provisions collectives : Le calcul des provisions collectives constituait l’une des principales divergences dans les modalités d’application des normes comptables identifiées à l’occasion de la création du Groupe BPCE. Ainsi, les travaux d’harmonisation entrepris ont conduit à la mise en oeuvre de nouveaux principes de calcul qui sont à analyser comme des changements de méthodes et à comptabiliser en capitaux propres au 1er janvier 2010.

 

— au 31 décembre 2010 : La ligne Intégration SCM correspond à l’évolution du périmètre de consolidation en IFRS.

 

 

Capital et primes liées

Réserves consolidées

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Résultat net part du groupe

Total capitaux propres part du groupe

Capitaux propres part des minoritaires

Total capitaux propres consolidés

 

Capital

Primes

 

Variation de juste valeur des instruments

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

Capitaux propres consolidés avant affectation au 31/12/2010 - en normes françaises

320 929

281 435

627 378

 

 

61 102

1 290 844

 

1 290 844

Intégration SCM

3 867

 

3 305

 

 

-463

6 709

 

6 709

Annulation du fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) (3)

 

 

229 046

 

 

2 414

231 460

 

231 460

Retraitement des écarts d'acquisition (4)

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Coût amorti (5)

 

 

0

 

 

0

0

 

0

Valorisation en juste valeur de certains instruments financiers (6)

 

 

 

 

 

 

0

 

0

    Juste valeur par résultat

 

 

-10 583

 

 

4 040

-6 543

 

-6 543

    Juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente

 

 

4 730

252 148

 

1 400

258 278

 

258 278

    Couverture de flux de trésorerie

 

 

 

 

-1 756

 

-1 756

 

-1 756

    Couverture de juste valeur

 

 

-55

 

 

62

7

 

7

Autres impacts (corrections d'id)

 

 

649

 

 

-1 285

-636

 

-636

Capitaux propres consolidés au 31 décembre 2010 - en normes IFRS applicables en 2010

324 796

281 435

854 470

252 148

-1 756

67 270

1 778 363

0

1 778 363

 

Commentaires relatifs à l’incidence de l’adoption des normes IFRS :

(3) Fonds pour Risques Bancaires Généraux : La norme relative aux provisions et passifs éventuels (IAS 37) ne reconnaît pas les Fonds pour Risques Bancaires Généraux comme éligibles aux passifs enregistrés par l’entreprise. Les montants correspondants viennent donc augmenter les capitaux propres au 1er janvier 2010. Les dotations et reprises sont éliminées du compte de résultat.

(4) Regroupement d’entreprises – retraitement des écarts d’acquisition : Le Groupe Banque Populaire Val de France n’a pas d’écarts d’acquisition à retraiter.

(5) Valorisation au coût amorti de certains passifs financiers : En référentiel IFRS, les passifs financiers sont évalués à la juste valeur à l’initiation, c’est-à-dire à leur prix d’émission corrigé des coûts et des produits liés à la transaction. Lorsqu’elles ne sont pas classées en passifs financiers évalués à la juste valeur sur option, les dettes émises sont évaluées au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif. Cette méthode consiste à effectuer un étalement actuariel sur la durée de vie du passif des coûts de transaction directement liées à l’opération. En normes françaises, ces dettes sont comptabilisées au coût historique.

(6) Valorisation en juste valeur de certains instruments financiers : En normes françaises, seuls les titres et les dérivés gérés dans le cadre d’une stratégie de transaction sont valorisés en juste valeur avec variations de juste valeur en résultat. En référentiel IFRS, conformément à la norme IAS39, les instruments suivants sont valorisés en juste valeur :

– avec variation de juste valeur en résultat : les dérivés, les instruments couverts, selon une relation de couverture de juste valeur ("FVH - Fair Value Hedge"), à hauteur de leurs composantes couvertes, les actifs porteurs de dérivés incorporés (dès lors que le dérivé n’a pas pu être détaché), les instruments gérés dans le cadre d’une stratégie de trading, etc,

– avec variation de juste valeur en capitaux propres : les titres en portefeuille classés en catégorie «disponible à la vente » ("AFS - Available for sale") et les dérivés de macro-couverture traités en couverture de flux de trésorerie ("CFH - Cash-Flow-Hedge").

 

5.2.2. Impacts sur le bilan :

— Détail des reclassements :

 

Actif

Présentation french au 1er janvier 2010 sans SCM

Référentiel French sans SCM

Intégration SCM

Reclassement sur portefeuille titres

Reclassement sur immobilisations

Reclassement d'actif d'impôts

Divers

Total French présentation IFRS

Présentation IFRS au 1er janvier 2010 avec SCM

Opérations interbancaires et assimilées

783 594

9

 

 

 

-625 641

157 962

Caisse, banques centrales

 

 

 

955 099

 

 

625 641

1 580 740

Prêts et créances EC

Opérations avec la clientèle

8 786 078

1 472

17 070

 

 

 

8 804 620

Prêts et créances sur la clientèle

Obligations, actions et autres titres

1 971 411

536

-1 971 947

 

 

 

0

 

Participations et autres immobilisations finan

666 962

-117

-666 845

 

 

 

0

 

 

 

 

1 627 995

 

 

 

1 627 995

Actifs financiers disponibles à la vente

 

 

 

38 628

 

 

 

38 628

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

Immobilisations corporelles et incorp

151 510

0

 

-13 376

 

 

138 134

Immobilisations corporelles

 

 

 

 

5 068

 

 

5 068

Immeubles de placement

 

 

 

 

8 308

 

 

8 308

Immobilisations incorporelles

Comptes de régularisation et divers

419 860

3 222

 

 

-35 812

-282

386 988

Comptes de régularisation et actifs divers

 

 

 

 

 

 

282

282

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

19 065

 

19 065

Actifs d'impôts courants

 

 

 

 

 

16 747

 

16 747

Actifs d'impôts différés

Ecarts d'acquisition

0

0

 

 

 

 

0

Ecarts d'acquisition

Opérations de crédit-bail et assimilées

0

0

 

 

 

 

0

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

 

 

0

Actifs non courants destinés à être cédés

 

 

 

 

 

 

 

0

Part aux bénéfices différée

 

 

 

 

 

 

 

0

Part dans les entreprises mises en équivalence

 

 

 

 

 

 

 

0

Ecart de réévaluation des PTF couverts en taux

    Total actif

12 779 415

5 122

0

0

0

0

12 784 537

 

 

 

Passif

Présentation french au 1er janvier 2010 sans SCM

Référentiel French sans SCM

Intégration SCM

Reclassement sur portefeuille titres

Reclassement sur immobilisations

Reclassement d'actif d'impôts

Divers

Total FRENCH présentation IFRS

Présentation IFRS au 1er janvier 2010 avec SCM

Opérations interbancaires et assimilées

2 701 224

-18 608

 

 

 

 

2 682 616

Dettes envers les Ets de crédit

Opérations avec la clientèle

6 517 836

-250

 

 

 

 

6 517 586

Dettes envers la clientèle

Dettes représentées par un titre

1 519 983

-19 356

 

 

 

 

1 500 627

Dettes représentées par un titre

Comptes de régularisation et divers

476 180

4 355

 

 

-26 510

-14

454 011

Compte de régul et passifs divers

 

 

 

 

 

26 510

 

26 510

Passifs d'impôt courant

 

 

 

 

 

 

14

14

Instruments dérivés de couverture

Provisions pour risques et charges

80 415

5 320

 

 

 

229 046

314 781

Provisions pour Risques & Charges

Fonds pour risques bancaires généraux

221 888

7 158

 

 

 

-229 046

0

 

Dettes subordonnées

18 581

19 468

 

 

 

 

38 049

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

 

 

0

Passifs d'impôts différés

Intérêts minoritaires

0

0

 

 

 

 

0

Intérêts minoritaires

Capitaux propres part du groupe

1 243 309

7 035

 

 

 

 

1 250 344

Capitaux propres part du groupe

Ecarts d'acquisition

0

0

 

 

 

 

0

Ecarts d'acquisition

 

 

 

 

 

 

 

0

Banques centrales, CCP

 

 

 

 

 

 

 

0

Passifs financiers à la JV par résultat

 

 

 

 

 

 

 

0

Ecart de Rééval. des PTF couv en tx

 

 

 

 

 

 

 

0

Dettes / actifs destinés à être cédés

    Total passif

12 779 415

5 122

0

0

0

0

12 784 537

 

 

— Détail des retraitements :

 

Au 1er janvier 2010

Solde Conso présentation IFRS

Changement de méthode comptable

Retraitements IFRS actif

Total des retraitements

Solde conso IFRS

 

 

Coût amorti

Provisions Collectives

FRBG

JV par résultat

Juste valeur - Actifs disponibles à la vente

Couverture de flux de trésorerie

Couverture de juste valeur

Autres

 

 

Caisse, banques centrales

157 962

 

 

 

 

 

 

 

 

0

157 962

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

38 628

 

 

 

7 374

 

 

 

 

7 374

46 002

Instruments dérivés de couverture

282

 

 

 

-282

 

28

13 648

 

13 394

13 676

Actifs financiers disponibles à la vente

1 627 995

 

 

 

-354

269 735

62

 

 

269 443

1 897 438

Prêts et créances sur les établissements de crédit

1 580 740

 

 

 

 

 

 

 

 

0

1 580 740

Prêts et créances sur la clientèle

8 804 620

-13 150

-19 818

 

2 429

 

-374

3 350

 

5 405

8 777 057

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

0

 

 

 

 

 

 

 

 

0

0

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

0

 

 

 

 

 

 

 

 

0

0

Actifs d'impôts courants

19 065

 

 

 

 

 

 

 

 

0

19 065

Actifs d'impôts différés

16 747

4 656

6 824

 

4 283

-7 239

1 245

29

1 793

111

28 338

Comptes de régularisation et actifs divers

386 988

 

 

 

-2 422

 

 

 

 

-2 422

384 566

Actifs non courants destinés à être cédés

0

 

 

 

 

 

 

 

 

0

0

Participation aux bénéfices différée

0

 

 

 

 

 

 

 

 

0

0

Participation dans les entreprises mises en équivalence

0

 

 

 

 

 

 

 

 

0

0

Immeubles de placement

5 068

 

 

 

 

 

 

 

 

0

5 068

Immobilisations corporelles

138 134

 

 

 

 

 

 

 

 

0

138 134

Immobilisations incorporelles

8 308

 

 

 

 

 

 

 

 

0

8 308

Ecarts d'acquisition

0

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Total actif

12 784 537

-8 494

-12 994

0

11 028

262 496

961

17 027

1 793

293 305

13 056 354

 

 

Au 1er janvier 2010

Solde Conso présentation IFRS

Changement de méthode comptable

Retraitements IFRS passif

Total des retraitements

Solde conso IFRS

 

 

Coût amorti

Provisions Collectives

FRBG

JV par résultat

Juste valeurs - Actifs disponibles à la vente

Couverture de flux de trésorerie

Couverture de juste valeur

Autres

 

 

Banques centrales

0

 

 

 

 

 

 

 

 

0

0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

0

 

 

 

20 886

 

 

 

 

20 886

20 886

Instruments dérivés de couverture

14

 

 

 

-14

 

3 334

3 408

 

6 728

6 742

Dettes envers les établissements de crédit

2 682 616

 

 

 

 

 

 

5 098

 

5 098

2 687 714

Dettes envers la clientèle

6 517 586

 

 

 

 

 

 

913

 

913

6 518 499

Dettes représentées par un titre

1 500 627

 

 

 

 

 

 

7 663

 

7 663

1 508 290

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

0

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Passifs d'impôts courants

26 510

 

 

 

 

 

 

 

 

0

26 510

Passifs d'impôts différés

0

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Comptes de régularisation et passifs divers

454 011

 

 

 

-148

 

 

 

 

-148

453 863

Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés

0

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Provisions techniques des contrats d'assurance

0

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Provisions pour risques et charges

314 781

 

 

-229 046

-1 542

 

 

 

 

-230 588

84 193

Dettes subordonnées

38 049

 

 

 

 

 

 

 

0

0

38 049

Capitaux propres part du groupe

1 250 344

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1 711 609

Capital et primes liées

588 335

 

 

 

 

 

 

 

 

0

588 335

Réserves consolidées

605 393

-8 494

-12 994

229 046

-8 154

1 526

 

-55

1 546

223 909

807 814

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

0

 

 

 

 

260 970

-2 373

 

247

258 844

258 844

Résultat de l'exercice

56 616

 

 

 

 

 

 

 

 

0

56 616

Intérêts minoritaires

0

 

 

 

 

 

 

 

 

0

0

    Total passif

12 784 537

-8 494

-12 994

0

11 028

262 496

961

17 027

1 793

293 305

13 056 354

 

Commentaires sur les reclassements :

— Ventilation du portefeuille Titres : La classification du portefeuille Titres est modifiée par la norme IAS39. Les reclassements ont suivi majoritairement les principes suivants :

– Le portefeuille des « actifs financiers à la juste valeur par résultat » enregistre les actifs financiers détenus à des fins de transaction, auxquels s’ajoutent les actifs financiers non dérivés que le Groupe Banque Populaire Val de France choisi d’évaluer en juste valeur, par application de l’option proposée par la norme IAS 39.

– La catégorie des « actifs détenus jusqu’à l’échéance » comprend les titres à revenu fixe ou déterminable et à échéance fixe que le Groupe Banque Populaire Val de France l’intention et la capacité de détenir jusqu’à leur échéance. Ces titres sont comptabilisés initialement à leur juste valeur, puis valorisés au coût amorti. Ils ne peuvent faire l’objet d’une couverture pour risque de taux d’intérêt.

– Le portefeuille de « Prêts et créances » enregistre les actifs financiers non dérivés à revenu fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. Ces actifs ne doivent par ailleurs pas être exposés à un risque de pertes substantielles non lié à la détérioration du risque de crédit.

– Le portefeuille des « actifs disponibles à la vente » est la catégorie par défaut qui n’intègre pas les éléments de portefeuille précédemment décrits. Ils comprennent les titres de placements, certains titres d’investissement, mais également les titres de l’activité de portefeuille, les autres titres détenus à long terme et les titres de participation non consolidés.

 

— Instruments dérivés de couverture : La norme IAS 39 requiert la comptabilisation au bilan de tous les instruments financiers dérivés à leur juste valeur. Pour pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture ; l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement.

Le Groupe Banque Populaire Val de France privilégie le maintien de la qualification des relations de « micro couverture » existantes dans le référentiel français afin de respecter l’intention de gestion initiale et refléter les pratiques métiers dans le référentiel IFRS. Cependant, les règles définies par la norme IFRS 1 sur le traitement des opérations de couverture en date de première application conduisent à transférer en instruments évalués en juste valeur par résultat certains dérivés de micro couverture, en particulier ceux qui couvrent des titres d’investissement, la norme IAS 39 n’autorisant pas la couverture des actifs détenus jusqu’à échéance.

Les éléments faisant l’objet d’une couverture de juste valeur sont réévalués, pour la part relative au risque couvert, à la juste valeur par résultat symétriquement à la réévaluation du dérivé de couverture. Au 1er janvier 2010, ces réévaluations seront enregistrées en capitaux propres. L’inefficacité éventuelle de la couverture sera constatée en résultat.

 

Commentaires sur les retraitements : Les changements de méthodes comptables et les retraitements IFRS sont expliqués en partie 5.2.1 impacts sur les capitaux propres

 

5.2.3. Impacts sur le compte de résultat :

— Détail des reclassements :

 

Présentation french au 31 décembre 2010 sans SCM

Référentiel french sans SCM

Intégration SCM

Reclassement du résultat exceptionnel

Reclassement des gains et pertes sur immobilisations financières

Reclassement des produits d'intérêts sur portefeuille titre

Reclassement des amts hors exploitation

Autres reclassements

Total french présentation IFRS

Présentation IFRS au 31 décembre 2010 avec SCM

Intérêts et produits assimilés

469 119

443

 

 

780

 

 

470 342

Intérêts et produits assimilés

Intérêts et charges assimilés

-251 873

252

 

 

 

 

 

-251 621

Intérêts et charges assimilés

Revenus des titres à revenu variable

2 357

 

 

 

-2 357

 

 

0

 

Commissions (produits)

195 307

1 828

 

 

 

 

 

197 135

Commissions (produits)

Commissions (charges)

-38 027

2 607

 

 

 

 

 

-35 420

Commissions (charges)

Résultat du portefeuille de négociation

1 299

 

 

 

 

 

 

1 299

Gains / pertes nets / IF en JV par résultat

Résultat du portefeuille de placement

3 210

 

 

11 012

1 577

 

 

15 799

Gains ou pertes sur actifs AFS

Autres produits d'exploitation

1 034

133

 

 

 

 

121

1 288

Produits des autres activités

Autres charges d'exploitation

-6 070

-6

 

 

 

-495

 

-6 571

Charges des autres activités

Produits nets des autres activités

121

 

 

 

 

 

-121

0

 

Produit net bancaire

376 477

5 257

0

11 012

0

-495

0

392 251

Produit Net Bancaire

Charges générales d'exploitation

-232 381

-1 081

-180

 

 

 

 

-233 642

Charges générales d'exploitation

Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations

-14 041

 

 

 

 

495

 

-13 546

Dotations aux amort. et aux prov. sur immob. incorp. et corp.

Résultat brut d'exploitation

130 055

4 176

-180

11 012

0

0

0

145 063

Résultat Brut d'Exploitation

Coût du risque

-33 450

-5 425

 

-9 102

 

 

 

-47 977

Coût du risque

Résultat net d'exploitation

96 605

-1 249

-180

1 910

0

0

0

97 086

Résultat Net d'Exploitation

Résultat des sociétés en équivalence

0

 

 

 

 

 

 

0

QP dans le résultat des entreprises MEE

Résultat sur actifs immobilisés

79

 

-1 325

-1 910

 

 

 

-3 156

Gains ou pertes sur autres actifs

 

0

 

 

 

 

 

 

0

Variat. des Ecarts d'acquisition

Résultat avant impôts

96 684

-1 249

-1 505

0

0

0

0

93 930

Résultat avant impôts

Résultat exceptionnel

-1 508

 

1 508

 

 

 

 

0

 

Impôts sur le résultat

-30 873

 

-3

 

 

 

 

-30 876

Impôts sur le résultat

Amortissement des écarts d'acquisition

0

 

 

 

 

 

 

0

 

Dotations / reprises au FRBG

-3 201

786

 

 

 

 

 

-2 415

Dotations / Reprises au FRBG

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Résultat sur activité abandonnée

Intérêts minoritaires

0

 

 

 

 

 

 

0

Intérêts minoritaires

Résultat net de l'exercice - part groupe

61 102

-463

0

0

0

0

0

60 639

Résultat Net de l'exercice - part groupe

 

— Détail des retraitements :

 

Au 31 décembre 2010

Solde conso présentation IFRS

Retraitement du FRBG

Juste valeur des actifs et passifs en juste valeur par résultat

Juste valeur des actifs disponibles à la vente

Inefficacité des couvertures de juste valeur

Impôts différés sur retraitements

Solde conso IFRS

Au 31 décembre 2010

Intérêts et produits assimilés

470 342

 

431

 

 

 

470 773

Intérêts et produits assimilés

Intérêts et charges assimilés

-251 621

 

1 026

 

 

 

-250 595

Intérêts et charges assimilés

Commissions (produits)

197 135

 

 

 

 

 

197 135

Commissions (produits)

Commissions (charges)

-35 420

 

 

 

 

 

-35 420

Commissions (charges)

Gains / pertes nets / IF en JV par résultat

1 299

 

3 805

 

94

 

5 198

Gains / pertes nets / IF en JV par résultat

Gains ou pertes sur actifs AFS

15 799

 

 

-2 231

 

 

13 568

Gains ou pertes sur actifs AFS

Produits des autres activités

1 288

 

 

 

 

 

1 288

Produits des autres activités

Charges des autres activités

-6 571

 

 

 

 

 

-6 571

Charges des autres activités

Produit net bancaire

392 251

0

5 262

-2 231

94

0

395 376

Produit Net Bancaire

Charges générales d'exploitation

-233 642

 

 

 

 

 

-233 642

Charges générales d'exploitation

Dotations aux amortissements et aux provisions sur immob. Incorp. Et corp.

-13 546

 

 

 

 

 

-13 546

Dotations aux amort. et aux prov. sur immob. incorp. et corp.

Résultat brut d'exploitation

145 063

0

5 262

-2 231

94

0

148 188

Résultat Brut d'Exploitation

Coût du risque

-47 977

 

 

255

 

 

-47 722

Coût du risque

Résultat net d'exploitation

97 086

0

5 262

-1 976

94

0

100 466

Résultat Net d'Exploitation

Qp dans le résultat des entreprises MEE

0

 

 

 

 

 

0

QP dans le résultat des entreprises MEE

Gains ou pertes sur autres actifs

-3 156

 

 

 

 

 

-3 156

Gains ou pertes sur autres actifs

Variat. Des ecarts d'acquisition

0

 

 

 

 

 

0

Variat. des Ecarts d'acquisition

Résultat avant impôts

93 930

0

5 262

-1 976

94

0

97 310

Résultat avant impôts

Impôts sur le résultat

-30 876

 

 

 

 

837

-30 039

Impôts sur le résultat

Dotations / reprises au FRBG

-2 415

2 415

 

 

 

 

0

Dotations / Reprises au FRBG

Résultat sur activité abandonnée

0

 

 

 

 

 

0

Résultat sur activité abandonnée

Intérêts minoritaires

0

 

 

 

 

 

0

Intérêts minoritaires

Résultat net de l'exercice - part groupe

60 639

2 415

5 262

-1 976

94

837

67 271

Résultat Net de l'exercice - part groupe

 

Commentaires sur les reclassements :

(1) Reclassement du résultat sur cession des immobilisations financières Les résultats de cession sur immobilisations financières présentées en normes françaises sous la rubrique « Gains ou pertes sur actifs immobilisés » sont classés selon les normes IFRS en « Produit net Bancaire » et en « Coût du Risque ».

Les gains ou pertes nets réalisés sur cessions d'actifs corporels et incorporels affectés à l’exploitation du Groupe sont maintenus sous la rubrique « Gains ou pertes sur autres actifs ».

(2) Reclassement du résultat exceptionnel : Le Groupe Banque Populaire Val de France a procédé au reclassement des éléments composant le résultat exceptionnel de l’exercice 2010 en « charges générales d’exploitation ». En normes IFRS, la notion de résultat exceptionnel n’existe pas.

(3) Reclassement des autres produits et charges d’exploitation bancaire : Les autres produits et charges d’exploitation bancaire ont fait l’objet d’une ventilation sous les différentes rubriques du « Produit net Bancaire » en fonction de leur nature.

(4) Immeuble de placement : En normes IFRS, la comptabilisation des produits liés aux immeubles de placement, des charges d’amortissement et de dépréciation ainsi que des plus ou moins values de cession s’opèrent au niveau du « Produit net Bancaire » dans le cadre des « produits et charges des autres activités ». En normes françaises, les charges d’amortissement et de dépréciation sont présentées en « Dotations aux amortissements et provisions sur immobilisations ».

 

Commentaires sur les retraitements : Les changements de méthodes comptables et les retraitements IFRS sont expliqués en partie 5.2.1 impacts sur les capitaux propres.

 

Note 6. – Notes relatives au bilan.

Note 6.1. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Ces actifs et passifs sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, et de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IAS 39.

6.1.1. Actifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

En milliers d'euros

31/12/2011

31/12/2010

 

Transaction

Sur option

Total

Transaction

Sur option

Total

Effets publics et valeurs assimilées

0

21 288

21 288

0

22 821

22 821

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

65 766

65 766

0

69 158

69 158

Titres à revenu fixe

0

87 054

87 054

0

91 979

91 979

Actions et autres titres à revenu variable

0

0

0

0

0

0

Prêts aux établissements de crédit

0

0

0

0

0

0

Prêts à la clientèle

0

0

0

0

0

0

Prêts

0

0

0

0

0

0

Opérations de pension

0

0

0

0

0

0

Dérivés de transaction

16 554

0

16 554

10 339

0

10 339

    Total des actifs financiers à la juste valeur par résultat

16 554

87 054

103 608

10 339

91 979

102 318

 

Conditions de classification des actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option :

 

(En milliers d'euros)

Non-concordance comptable

Gestion en juste valeur

Dérivés incorporés

Actifs financiers à la juste valeur sur option

Titres à revenu fixe

87 054

0

0

87 054

Actions et autres titres à revenu variable

0

0

0

0

Prêts et opérations de pension

0

0

0

0

    Total au 31 décembre 2011

87 054

0

0

87 054

 

Les actifs financiers valorisés à la juste valeur sur option concernent en particulier des obligations souveraines ou corporate couvertes par des asset-swaps classés en portefeuille de transaction.

 

— Prêts et créances à la juste valeur par résultat sur option et risque de crédit : Le Groupe Banque Populaire Val de France n’a pas de prêts et créances à la juste valeur par résultat sur option.

 

6.1.2. Passifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Opérations de pension

 

 

Autres passifs financiers

 

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

0

0

Dérivés de transaction

32 938

25 306

Comptes à terme et emprunts interbancaires

 

 

Comptes à terme et emprunts à la clientèle

 

 

Dettes représentées par un titre

 

 

Dettes subordonnées

 

 

Opérations de pension

 

 

Passifs financiers à la juste valeur sur option

0

0

    Total des passifs financiers à la juste valeur par résultat

32 938

25 306

 

6.1.3. Instruments dérivés de transaction. — Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

736 813

14 318

30 711

818 492

8 407

23 546

Instruments sur actions

0

0

0

0

0

0

Instruments de change

104 423

1 686

1 678

147 047

1 194

1 182

Autres instruments

14 145

53

53

0

0

0

Opérations fermes

855 381

16 057

32 442

965 539

9 601

24 728

Instruments de taux

794

1

0

60 893

318

0

Instruments sur actions

0

0

0

0

0

0

Instruments de change

48 237

496

496

84 499

420

578

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations conditionnelles

49 031

497

496

145 392

738

578

Dérivés de crédit

0

0

0

0

0

0

    Total des instruments dérivés de transaction

904 412

16 554

32 938

1 110 931

10 339

25 306

 

Note 6.2. Instruments dérivés de couverture. — Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective.

Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

1 090 230

27 877

16 449

656 000

9 949

6 989

Instruments de change

0

0

0

0

0

0

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations fermes

1 090 230

27 877

16 449

656 000

9 949

6 989

    Instruments de taux

0

0

0

0

0

0

    Instruments de change

0

0

0

0

0

0

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations conditionnelles

0

0

0

0

0

0

Couverture de juste valeur

1 090 230

27 877

16 449

656 000

9 949

6 989

    Instruments de taux

85 000

1 058

4 213

62 500

512

3 655

    Instruments de change

0

0

0

0

0

0

Opérations fermes

85 000

1 058

4 213

62 500

512

3 655

    Instruments de taux

0

0

0

0

0

0

Opérations conditionnelles

0

0

0

0

0

0

Couverture de flux de trésorerie

85 000

1 058

4 213

62 500

512

3 655

Dérivés de crédit

0

0

0

0

0

0

    Total des instruments dérivés de couverture

1 175 230

28 935

20 662

718 500

10 461

10 644

 

Note 6.3. Actifs financiers disponibles à la vente. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés qui n’ont pas été classés dans l’une des autres catégories (actifs financiers à la juste valeur, actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ou prêts et créances).

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

122 677

707 429

Titres à revenu fixe

122 677

707 429

    Actions et autres titres à revenu variable

1 049 183

1 136 625

Prêts aux établissements de crédit

0

0

Prêts à la clientèle

0

0

Prêts

0

0

Actifs dépréciés

0

0

Montant brut des actifs financiers disponibles à la vente

1 171 860

1 844 054

Dépréciation durable sur titres de dettes

-1 183

-3 703

Dépréciation durable sur actions et autres titres à revenu variable

-5 524

-6 709

    Total des actifs financiers disponibles à la vente

1 165 153

1 833 642

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers disponibles à la vente (avant impôt)

168 029

258 905

 

Au cours de l’exercice 2011, 550 millions d’euros d’actifs financiers disponibles à la vente ont été reclassés en « Prêts et créances ».

Les actifs financiers disponibles à la vente sont dépréciés en présence d’indices de pertes de valeur lorsque le groupe estime que son investissement pourrait ne pas être recouvré.

Comme au 31 décembre 2010, pour les titres à revenu variable cotés, une baisse de plus de 50 % par rapport au coût historique ou une baisse depuis plus de 36 mois constituent des indices de perte de valeur.

Les conclusions des travaux de valorisation, dans le contexte de l’arrêté des comptes annuels, ont conduit à constater une baisse de la valorisation des titres de participation BPCE SA de 94 254 milliers d’euros. Cette baisse a un impact sur les capitaux propres du Groupe Banque Populaire Val de France.

 

Note 6.4. Juste valeur des actifs et passifs financiers. — La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

 

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Total

Actifs financiers :

 

 

 

 

    Titres

 

 

 

 

    Instruments dérivés

 

16 554

 

16 554

    Autres actifs financiers

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

0

16 554

0

16 554

    Titres

87 054

 

 

87 054

    Autres actifs financiers

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

87 054

0

0

87 054

Instruments dérivés de couverture

 

28 935

 

28 935

    Titres

42 619

1 122 534

 

1 165 153

    Autres actifs financiers

 

 

 

 

    Actifs financiers disponibles à la vente

42 619

1 122 534

0

1 165 153

Passifs financiers :

 

 

 

 

    Titres

 

 

 

 

    Instruments dérivés

 

32 938

 

32 938

    Autres passifs financiers

 

 

 

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

0

32 938

0

32 938

Instruments dérivés de couverture

 

20 662

 

20 662

    Titres

 

 

 

 

    Autres passifs financiers

 

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

0

0

0

 

Au 31 décembre 2010, la répartition était la suivante :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

 

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Total

Actifs financiers

 

 

 

 

    Titres

 

 

 

 

    Instruments dérivés

 

10 339

 

10 339

    Autres actifs financiers

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

0

10 339

0

10 339

    Titres

91 979

 

 

91 979

    Autres actifs financiers

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

91 979

0

0

91 979

Instruments dérivés de couverture

 

10 461

 

10 461

    Titres

60 746

1 772 896

 

1 833 642

    Autres actifs financiers

 

 

 

 

    Actifs financiers disponibles à la vente

60 746

1 772 896

0

1 833 642

Passifs financiers :

 

 

 

 

    Titres

 

 

 

 

    Instruments dérivés

 

25 306

 

25 306

    Autres passifs financiers

 

 

 

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

0

25 306

0

25 306

Instruments dérivés de couverture

 

10 644

 

10 644

    Titres

 

 

 

 

    Autres passifs financiers

 

 

 

 

    Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

0

0

0

 

Note 6.5. Prêts et créances. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie.

 

6.5.1. Prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Prêts et créances sur les établissements de crédit

1 871 748

1 756 195

Dépréciations individuelles

0

-193

Dépréciations sur base de portefeuilles

0

0

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

1 871 748

1 756 002

 

La juste valeur des prêts et créances sur les établissements de crédit s’élève à 1 418 774 milliers d’euros au 31 décembre 2011 (1 868 231 milliers d’euros au 31 décembre 2010).

Le poste Prêts et créances sur les établissements de crédits comprend un montant de 550 millions d’euros de BMTN que la Banque Populaire Val de France a reclassé en raison d’un changement d’intention de gestion, la Banque ayant décidé de garder ces titres jusqu’à leurs échéances et ayant démontré sa capacité à les conserver.

 

Décomposition des prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Comptes ordinaires débiteurs

70 559

173 640

Opérations de pension

0

0

Comptes et prêts

775 519

511 125

Opérations de location financement

0

0

Prêts subordonnés et prêts participatifs

21 016

20 977

Titres assimilés à des prêts et créances

998 300

1 046 500

Créances rattachées

6 354

3 953

    Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

1 871 748

1 756 195

 

Les créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 414 074 milliers d’euros au 31 décembre 2011 (410 368 milliers d’euros au 31 décembre 2010).

Les fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des Dépôts et présentés sur la ligne « Comptes et prêts » s’élèvent à 320 338 milliers d’euros au 31 décembre 2011 (145 084 milliers d’euros au 31 décembre 2010).

 

6.5.2. Prêts et créances sur la clientèle :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Prêts et créances sur la clientèle

10 030 655

9 526 099

Dépréciations individuelles

-203 281

-187 211

Dépréciations sur base de portefeuilles

-16 445

-18 976

    Total des prêts et créances sur la clientèle

9 810 929

9 319 912

 

La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle s’élève à 9 992 788 milliers d’euros au 31 décembre 2011 (8 917 005 milliers d’euros au 31 décembre 2010).

 

Décomposition des prêts et créances sur la clientèle :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Comptes ordinaires débiteurs

192 998

214 658

Prêts à la clientèle financière

0

0

Crédits de trésorerie

418 645

430 884

Crédits à l'équipement

2 795 655

2 600 346

Crédits au logement

6 024 962

5 687 859

Crédits à l'exportation

2 420

2 708

Autres crédits

143 950

130 785

Opérations de pension

0

0

Prêts subordonnés

0

0

    Autres concours à la clientèle

9 385 632

8 852 582

Titres assimilés à des prêts et créances

2 443

2 443

Créances rattachées et valeurs non imputées

36 926

45 085

Prêts et créances dépréciés

412 656

411 331

        Total des prêts et créances sur la clientèle

10 030 655

9 526 099

 

Note 6.6. Reclassements d’actifs financiers :

— Actifs reclassés concernés par l’amendement de 2008 (IFRS 7.12 et 7.12A) :

Portefeuille d’actifs financiers reclassés : En application des amendements des normes IAS 39 et IFRS 7 « Reclassements d’actifs financiers », le Groupe Banque Populaire Val de France a procédé au reclassement de certains actifs financiers au cours du second semestre 2011.

 

(En milliers d'euros)

Valeur nette comptable à la date du reclassement

Valeur nette comptable au 31 décembre 2011

Valeur nette comptable au 31 décembre 2010

Juste valeur au 31 décembre 2011

Juste valeur au 31 décembre 2010

Actifs reclassés en 2008, 2009 et 2010

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction reclassés en actifs financiers disponibles à la vente

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction reclassés en prêts et créances

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente reclassés en prêts et créances

 

 

 

 

 

    Total des titres reclassés en 2008, 2009 et 2010

0

0

0

0

0

Actifs reclassés en 2011

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction reclassés en actifs financiers disponibles à la vente

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction reclassés en prêts et créances

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente reclassés en prêts et créances

550 000

550 000

550 000

550 000

550 000

    Total des titres reclassés en 2011

550 000

550 000

550 000

550 000

550 000

    Total des titres reclassés

550 000

550 000

550 000

550 000

550 000

 

Pour les reclassements effectués en 2011, à la date du reclassement, le Groupe estimait pouvoir recouvrer 550 millions d’euros de flux de trésorerie sur les actifs financiers reclassés.

 

Résultats afférents aux actifs financiers reclassés et résultats qui auraient été comptabilisés : Le reclassement des titres à revenu fixe de la catégorie « disponible à la vente » à la catégorie « prêts et créances » n’a pas eu d’incidence sur le résultat du Groupe Banque Populaire Val de France.

 

Actifs reclassés en application d’une possibilité offerte antérieure à l’amendement (IFRS7.12) : Le Groupe Banque Populaire Val de France n’a reclassé en 2011 aucun titre de « titres disponibles à la vente » vers « titres détenus jusqu’à l’échéance ».

 

Note 6.7. Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable ayant une date d’échéance déterminée et que le groupe a l’intention manifeste et les moyens de détenir jusqu’à l’échéance.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

Montant brut des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

0

0

Dépréciation

 

 

    Total des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

0

0

 

Note 6.8. Impôts courants et impôts différés :

— Analyse des actifs et passifs d’impôts différés par nature : Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d'impôts différés sont signés en positif, les passifs d'impôts différés figurent en négatif) :

 

En milliers d'euros

31/12/2011

31/12/2010

Plus-values latentes sur OPCVM

395

944

GIE fiscaux

-17 893

-13 553

Provisions pour passifs sociaux

14 911

15 526

Provisions pour activité d'épargne-logement

3 843

5 329

Autres provisions non déductibles

12 220

12 379

Autres sources de différences temporelles

11 356

10 580

Impôts différés liés aux décalages temporels générés par l'application des règles fiscales

24 832

31 205

    Impôts différés liés à l'activation des pertes fiscales reportables

0

0

Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves

-7 528

-5 834

Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite au résultat

5 774

5 190

Autres éléments de valorisation du bilan

 

 

    Impôts différés liés aux modes de valorisation du référentiel IFRS

-1 754

-644

Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation

0

 

Impôts différés non constatés

0

 

Impôts différés nets

23 078

30 561

Comptabilisés :

 

 

    A l'actif du bilan

23 078

30 561

    Au passif du bilan

 

 

 

— Analyse des impôts différés comptabilisés directement en capitaux propres au cours de l’exercice :

 

(En millions d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

 

Brut

Impôt

Net d'impôt

Brut

Impôt

Net d'impôt

Ecarts de conversion

 

 

0

 

 

0

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

-90 876

-1 689

-92 565

-8 524

-312

-8 836

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

4

-3

1

585

-201

384

Ecarts actuariels sur régimes à prestations définies

 

 

0

 

 

0

Quote-part de gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

 

 

0

 

 

0

    Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

-90 872

-1 692

-92 564

-7 939

-513

-8 452

Part du groupe

 

 

0

 

 

0

Intérêts minoritaires

 

 

0

 

 

0

 

Note 6.9. Comptes de régularisation et actifs divers :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Comptes d'encaissement

309 085

223 292

Charges constatées d'avance

5 749

4 863

Produits à recevoir

24 274

21 748

Autres comptes de régularisation

17 492

23 838

Comptes de régularisation - actif

356 600

273 741

Dépôts de garantie versés

3 589

3 376

Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres

0

0

Créances sociales et fiscales

56 861

56 600

Débiteurs divers

669

1 582

Comptes de stocks et emplois divers

1 829

3 614

Divers douteux

2 474

0

Actifs divers

65 422

65 172

    Total des comptes de régularisation et actifs divers

422 022

338 913

 

Note 6.10. Participations dans les entreprises mises en équivalence. — Le Groupe Banque Populaire Val de France ne possède pas de participations dans des entreprises mises en équivalence.

 

Note 6.11. Immeubles de placement. — La juste valeur des immeubles de placement s’élève à 3 723 milliers d’euros au 31 décembre 2011 (5 250 milliers d’euros au 31 décembre 2010).

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immeuble de placement :

 

 

 

 

 

 

    Comptabilisés à la juste valeur

0

 

0

 

 

 

    Comptabilisés au coût historique

4 833

-1 110

3 723

6 790

-1 540

5 250

        Total des immeubles de placement

4 833

-1 110

3 723

6 790

-1 540

5 250

 

Note 6.12. Immobilisations :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

 

    Terrains et constructions

166 060

-44 587

121 473

147 899

-36 048

111 851

    Biens mobiliers donnés en location

42

0

42

0

0

0

    Equipement, mobilier et autres immobilisations corporelles

60 842

-33 266

27 576

64 310

-32 334

31 976

        Total des immobilisations corporelles

226 944

-77 853

149 091

212 209

-68 382

143 827

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

    Droit au bail

6 408

-4 744

1 664

6 388

-4 247

2 141

    Logiciels

17

-15

2

12

-9

3

    Autres immobilisations incorporelles

6 811

-844

5 967

6 790

-811

5 979

        Total des immobilisations incorporelles

13 236

-5 603

7 633

13 190

-5 067

8 123

 

Note 6.13. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle. — Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ».

 

6.13.1 Dettes envers les établissements de crédit

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Comptes ordinaires créditeurs

100 946

15 301

Opérations de pension

 

 

Dettes rattachées

19

13

Dettes à vue envers les établissements de crédit

100 965

15 314

Emprunts et comptes à terme

2 667 921

3 120 895

Opérations de pension

 

 

Dettes rattachées

30 761

26 214

Dettes à termes envers les établissements de crédit

2 698 682

3 147 109

Total des dettes envers les établissements de crédit

2 799 647

3 162 423

 

Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 1 295 942 milliers d’euros au 31 décembre 2011 (1 076 225 milliers d’euros au 31 décembre 2010).

La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit s’élève à 2 669 143 milliers d’euros au 31 décembre 2011 (3 094 991 milliers d’euros au 31 décembre 2010).

 

6.13.2. Dettes envers la clientèle :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Comptes ordinaires créditeurs

4 112 540

3 804 971

    Livret A

538 278

400 558

    Livret Jeune

28 263

27 224

    PEL / CEL

838 796

863 800

    Livrets ordinaires

783 566

769 590

    Livret de développement durable

444 277

445 917

    Pep

118 689

136 467

    Autres comptes d'épargne à régime spécial

148 557

152 004

    Dettes rattachées

29 209

23 413

Comptes d'épargne à régime spécial

2 929 635

2 818 973

    Comptes et emprunts à vue

0

0

    Comptes et emprunts à terme

137 198

217 775

    Dettes rattachées

121 672

97 312

Autres comptes de la clientèle

258 870

315 087

    A vue

 

 

    A terme

 

 

    Dettes rattachées

 

 

Opérations de pension

0

0

Autres dettes envers la clientèle

8 597

8 398

        Total des dettes envers la clientèle

7 309 642

6 947 429

 

Les comptes à terme incluent notamment 137 198 milliers d’euros d’emprunts souscrits auprès de la SFEF (Société de Financement de l’Economie Française).

La juste valeur des dettes envers la clientèle s’élève à 7 303 621 milliers d’euros au 31 décembre 2011 (6 588 592 milliers d’euros au 31 décembre 2010).

 

Note 6.14. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ».

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Emprunts obligataires

0

0

Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables

1 232 622

1 249 595

Autres dettes représentées par un titre

294

294

    Total

1 232 916

1 249 889

Dettes rattachées

10 664

9 535

    Total des dettes représentées par un titre

1 243 580

1 259 424

 

La juste valeur des dettes représentées par un titre s’élève à 1 309 030 milliers d’euros au 31 décembre 2011 (1 297 890 milliers d’euros au 31 décembre 2010).

 

Note 6.15. Comptes de régularisation et passifs divers :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Comptes d'encaissement

288 100

237 591

Produits constatés d'avance

73 834

57 271

Charges à payer

16 218

16 695

Autres comptes de régularisation créditeurs

6 282

9 503

Comptes de régularisation - Passif

384 434

321 060

Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres

10 234

12 668

Créditeurs divers

68 281

72 178

Passifs divers

78 515

84 846

    Total des comptes de régularisation et passifs divers

462 949

405 906

 

Note 6.16. Provisions. — Les provisions concernent principalement les engagements sociaux et les risques sur les produits d’épargne logement.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

Augmentation

Utilisation

Reprises non

utilisées

31/12/2011

Provisions pour engagements sociaux

49 583

121

0

-1 805

47 899

    Provisions pour activité d'épargne-logement

15 478

0

0

-4 317

11 161

    Provisions pour engagements hors bilan

16 242

7 825

0

-9 947

14 120

    Provisions pour restructurations

0

0

0

0

0

    Provisions pour litiges

1 318

1 666

-24

-265

2 695

    Autres provisions pour risques et charges

8 293

880

-598

-927

7 648

        Risque Rh (dont URSSAF)

2 865

751

-266

-325

3 025

        Tva sur immobilisations

1 748

0

-152

0

1 596

        Autres

3 649

129

-180

-602

2 996

Autres provisions

41 331

10 371

-622

-15 456

35 624

            Total des provisions

90 914

10 492

-622

-17 261

83 523

 

6.16.1. Encours collectés au titre de l’épargne logement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Encours collectés au titre des plans d'épargne logement (PEL)

 

 

    Ancienneté de moins de 4 ans

48 696

112 670

    Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

169 701

362 725

    Ancienneté de plus de 10 ans

507 687

268 956

Encours collectés au titre des plans épargne logement

726 084

744 351

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

97 590

101 002

        Total des encours collectés au titre de l'épargne logement

823 674

845 353

 

6.16.2. Encours de crédits octroyés au titre de l’épargne logement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Encours de crédits octroyés au titre des plans épargne logement

681 070

671 408

Encours de crédits octroyés au titre des comptes épargne logement

340 626

331 740

    Total des encours de crédits octroyés au titre de l'épargne logement

1 021 696

1 003 148

 

6.16.3. Provisions constituées au titre de l’épargne logement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

Dotations

Reprises

31/12/2011

Provisions constituées au titre des plans d'épargne logement

 

 

 

 

    Ancienneté de moins de 4 ans

71

7

 

78

    Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

2 998

 

-2 420

578

    Ancienneté de plus de 10 ans

10 139

 

-1 506

8 633

Provisions constituées au titre des plans Epargne Logement

13 208

7

-3 926

9 289

Provisions constituées au titre des comptes Epargne Logement

1 884

 

-234

1 650

Provisions constituées au titre des crédits PEL

-27

 

-11

-38

Provisions constituées au titre des crédits CEL

413

 

-153

260

Provisions constituées au titre des crédits Epargne Logement

386

0

-164

222

        Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement

15 478

7

-4 324

11 161

 

L’harmonisation au 1er janvier 2011 du modèle de détermination des provisions PEL / CEL au sein du Groupe BPCE a entraîné une reprise de provision d’un montant de 3 310 milliers d’euros.

L’évolution des encours d’épargne logement et des taux sur l’année 2011 a généré une reprise de provision d’un montant de 1 007 milliers d’euros.

 

Note 6.17. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Dettes subordonnées à durée déterminée

2 500

2 500

Dettes subordonnées à durée indéterminée

0

0

Dettes supersubordonnées à durée indéterminée

0

0

Actions de préférence

0

0

Dépôts de garantie à caractère mutuel

19 968

20 379

    Total

22 468

22 879

Dettes rattachées

0

0

Réévaluation de la composante couverte

0

0

    Total des dettes subordonnées

22 468

22 879

 

La juste valeur des dettes subordonnées s’élève 2 500 milliers d’euros au 31 décembre 2011 comme au 31 décembre 2010.

 

Evolution des dettes subordonnées au cours de l’exercice :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

Emission

Rembour-

sement

31/12/2011

Dettes subordonnées à durée déterminée

2 500

0

0

2 500

Dettes subordonnées à durée indéterminée

0

0

0

0

Dettes supersubordonnées à durée indéterminée

0

0

0

0

Actions de préférence

0

0

0

0

Dépôts de garantie à caractère mutuel

20 379

160

-571

19 968

    Total

22 879

160

-571

22 468

 

Les dettes subordonnées à durée déterminée comprennent des emprunts subordonnés émis par la Banque Populaire Val de France et souscrits par BPCE.

Les dépôts de garantie à caractère mutuel, souscrits par la clientèle, sont émis à hauteur de 19 903 milliers d’euros par les SCM, SOCAMI Val de France et SOCAMA Val de France, et de 65 milliers d’euros par la SBE.

 

Note 6.18. Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis :

6.18.1. Parts sociales et certificats coopératifs d’investissements. — Le capital social du Groupe Banque Populaire Val de France s’élève à 360 209 milliers d’euros et est composé pour 272 709 milliers d’euros de parts sociales détenues par les sociétaires de la Banque Populaire Val de France ainsi que des sociétés de caution mutuelle SOCAMA Val de France et SOCAMI Val de France, et pour 87 500 milliers d’euros de certificats coopératifs d'investissement détenus par Natixis (CCI).

Une augmentation de capital de la Banque Populaire Val de France, par souscription en numéraire, d’un montant de 68 750 milliers d’euros a été réalisée aux termes d’une délibération du Conseil d’administration du 5 mai 2011, par l’émission au pair :

— de 1,1 million de parts sociales nouvelles de 50 euros de valeur nominale chacune,

— de 275 mille CCI nouveaux de 50 euros de valeur nominale chacun.

 

Note 7. – Notes relatives au compte de résultat.

Note 7.1. Intérêts, produits et charges assimilés. — Ce poste enregistre les intérêts calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif des actifs et passifs financiers évalués au coût amorti, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille d’actifs détenus jusqu’à l’échéance, les dettes représentées par un titre et les dettes subordonnées.

Il enregistre également les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers disponibles à la vente et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

 

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations avec la clientèle

392 323

-120 298

272 025

379 567

-107 544

272 023

    Opérations avec la clientèle (hors régime spécial)

392 323

-57 338

334 985

379 567

-53 821

325 746

    Comptes d'épargne à régime spécial

0

-62 960

-62 960

0

-53 723

-53 723

Opérations avec les établissements de crédit

24 657

-75 326

-50 669

16 809

-78 125

-61 316

Opérations de location-financement

0

0

0

0

0

0

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

1 536

-39 792

-38 256

606

-38 758

-38 152

Instruments dérivés de couverture

34 820

-30 097

4 723

27 645

-26 168

1 477

Actifs financiers disponibles à la vente

35 324

0

35 324

42 068

0

42 068

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers dépréciés

3 447

0

3 447

3 171

0

3 171

Autres produits et charges d'intérêts

1 024

0

1 024

906

0

906

    Total des produits et charges d'intérêts

493 131

-265 513

227 618

470 772

-250 595

220 177

 

Les charges d’intérêts sur les comptes d’épargne à régime spécial comprennent 4 318 milliers d’euros au titre de la reprise nette à la provision épargne logement (1 250 milliers d’euros au titre de l’exercice 2010).

Les produits d'intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 5 697 milliers d’euros (2 623 milliers d’euros au titre de l’exercice 2010) au titre de la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des dépôts et consignations ainsi que les LEP.

 

Note 7.2. Produits et charges de commissions. — Les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché.

Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle.

En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

 

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations interbancaires et de trésorerie

411

-404

7

500

-400

100

Opérations avec la clientèle

95 061

-501

94 560

92 563

-3 557

89 006

Prestation de services financiers

16 984

-1 210

15 774

16 983

-1 050

15 933

Vente de produits d'assurance vie

21 227

0

21 227

21 081

0

21 081

Moyens de paiement

44 637

-26 851

17 786

45 917

-28 390

17 527

Opérations sur titres

5 615

-770

4 845

6 356

-176

6 180

Activités de fiducie

0

0

0

0

0

0

Opérations sur instruments financiers et de hors-bilan

9 136

-1 899

7 237

13 460

-1 847

11 613

Autres commissions

321

0

321

275

0

275

    Total des commissions

193 392

-31 635

161 757

197 135

-35 420

161 715

 

Note 7.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat. — Ce poste enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments.

La ligne « Résultat sur opérations de couverture » comprend la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro-couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Résultats sur instruments financiers de transaction (y compris dérivé)

-288

-570

Résultats sur instruments financiers à la juste valeur par résultat sur option

-2 408

5 644

Résultats sur opérations de couverture

-796

94

    Inefficacité de la couverture de juste valeur

-796

94

Variation de juste valeur de l'instrument de couverture

8 468

-7 280

Variation de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

-9 264

7 374

    Inefficacité de la couverture de flux de trésorerie

 

 

    Inefficacité de la couverture d'investissements nets en devises

 

 

Résultats sur opérations de change (change à terme et options de change)

218

30

        Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

-3 274

5 198

 

Note 7.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente. — Ce poste enregistre les dividendes des titres à revenu variable, les résultats de cession des actifs financiers disponibles à la vente et des autres actifs financiers non évalués à la juste valeur, ainsi que les pertes de valeur des titres à revenu variable enregistrées en raison d’une dépréciation durable.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Résultats de cession

-2 635

-1 739

Dividendes reçus

2 561

2 357

Frais acquisition

0

-14

Dépréciation durable des titres à revenu variable

-499

12 968

    Total des gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

-573

13 572

 

La reprise de dépréciation durable pour l’exercice 2010 comprend notamment une reprise de 15,8 millions d’euros sur les titres BP Participations qui ont été cédés à BPCE et ont fait l’objet d’une moins-value de 16,4 millions d’euros comprise dans la ligne Résultat de cession.

La ligne Résultat de cession a en outre enregistré en 2010 des plus-values sur les titres BIAT pour un montant de 6 millions d’euros et sur des parts de FCPR pour un montant de 3 millions d’euros.

 

Note 7.5. Produits et charges des autres activités :

Figurent notamment dans ce poste :

– les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ;

– les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés).

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

 

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Résultat de cession d'immeubles de placement

0

0

0

0

0

0

Revenus et charges sur immeubles de placement

0

-211

-211

0

-495

-495

Produits et charges sur immeubles de placement

0

-211

-211

0

-495

-495

Quote-part réalisée sur opérations faites en commun

10

-1 264

-1 254

52

-1 260

-1 208

Charges refacturées et produits rétrocédés

161

-1

160

278

-1

277

Autres produits et charges divers d'exploitation

912

-844

68

958

-4 815

-3 857

Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation

0

0

0

0

0

0

Autres produits et charges d'exploitation bancaire

1 083

-2 109

-1 026

1 288

-6 076

-4 788

    Total des produits et charges des autres activités

1 083

-2 320

-1 237

1 288

-6 571

-5 283

 

Note 7.6. Charges générales d’exploitation. — Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages au personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Charges de personnel

-142 566

-142 944

Impôts et taxes

-8 857

-2 585

Services extérieurs

-84 766

-87 916

Autres charges

156

-198

Autres frais administratifs

-93 467

-90 699

    Total des charges générales d'exploitation

-236 033

-233 643

 

La décomposition des charges de personnel est présentée en note 9.1.

 

Note 7.7. Coût du risque. — Ce poste enregistre la charge nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit, qu’il s’agisse de dépréciations individuelles ou de dépréciations constituées sur base de portefeuilles de créances homogènes.

Il porte aussi bien sur les prêts et créances que sur les titres à revenu fixe supportant un risque avéré de contrepartie. Les pertes liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance de la contrepartie figurent également dans ce poste.

 

(En milliers d'euros)

Dotations

Reprises nettes

Pertes sur

créances non

couvertes

Récupé-

rations sur

créances

amorties

Exercice 2011

Prêts et créances interbancaires

0

90

0

0

90

Prêts et créances avec la clientèle

-74 083

41 507

-7 048

1 450

-38 174

Autres actifs financiers

-1 352

2 639

-3 007

0

-1 720

Provisions

-1 666

3 237

0

0

1 571

Engagements par signature

-7 826

9 945

0

0

2 119

    Total coût du risque 2011

-84 927

57 418

-10 055

1 450

-36 114

 

(En milliers d'euros)

Dotations

Reprises nettes

Pertes sur créances non couvertes

Récupé-

rations sur

créances

amorties

Exercice 2010

Prêts et créances interbancaires

0

117

0

0

117

Prêts et créances avec la clientèle

-73 694

34 198

-6 386

955

-44 927

Autres actifs financiers

-461

515

0

0

54

Provisions

-728

1 322

0

0

594

Engagements par signature

-9 452

5 892

0

0

-3 560

    Total coût du risque 2010

-84 335

42 044

-6 386

955

-47 722

 

Note 7.8. Gains et pertes sur autres actifs. — Ce poste comprend les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

-913

-1 835

Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées

-185

-1 325

Autres

 

 

    Total des gains ou pertes sur autres actifs

-1 098

-3 160

 

Note 7.9. Impôts sur le résultat :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Impôts courants

-28 922

-31 171

Impôts différés

-7 897

1 132

Impôts sur le résultat

-36 819

-30 039

 

Rapprochement entre la charge d’impôt comptabilisée et la charge d’impôt théorique :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Résultat net (part du groupe)

60 383

67 272

Variations de valeur des écarts d'acquisition

0

0

Part des intérêts minoritaires dans les sociétés consolidées

0

0

Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

0

0

Impôts

-36 819

-30 038

Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d'acquisition (A)

97 202

97 310

Taux d'imposition de droit commun français (B)

36,09 %

34,43 %

Charge (produit) d'impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B)

35 080

33 504

Effet de la variation des impôts différés non constatés

0

0

Incidence de la restructuration des titres super-subordonnés

0

0

Effet des différences permanentes

-848

-930

Impôts à taux réduit et activités exonérées

0

0

Différence de taux d'impôts sur les revenus taxés à l'étranger

0

0

Impôts sur exercices antérieurs, crédits d'impôts et autres impôts

1 131

600

Autres éléments

1 456

-3 137

Impôts sur le résultat

36 819

30 037

Taux effectif d'impôt (charge d'impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable)

37,88 %

30,87 %

 

Note 8. – Exposition aux risques et ratios réglementaires.

Note 8.1. Gestion du capital et adéquation des fonds propres. — Le Groupe Banque Populaire Val de France est soumis au respect de la réglementation prudentielle française qui transpose en droit français les directives européennes « Adéquation des fonds propres des entreprises d’investissement et des établissements de crédit » et « Conglomérats financiers ».

Depuis le 1er janvier 2008, les méthodes de calcul dites « Bâle II » du ratio de solvabilité sont définies par l’arrêté du 20 février 2007 du Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie comme le rapport entre les fonds propres prudentiels globaux et la somme :

— des exigences de fonds propres au titre du risque de crédit calculées en utilisant l’approche standard ou l’approche des notations internes selon l’entité du Groupe concernée ;

— des exigences de fonds propres au titre de la surveillance prudentielle des risques de marché et du risque opérationnel.

Les fonds propres prudentiels sont déterminés conformément au Règlement n° 90-02 du Comité de la réglementation bancaire et financière du 23 février 1990 relatif aux fonds propres.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Capitaux propres part du groupe

1 613 763

1 535 979

Intérêts minoritaires

 

 

Emissions de tier one hybrides

 

 

Déductions (y compris écarts d'acquisitions et immobilisations incorporelles)

-5 969

-5 982

Fonds propres de base (tier one) avant déduction

1 607 794

1 529 997

Fonds propres complémentaires (tier 2) avant déduction

77 340

1 064

Déductions des fonds propres

-659 739

-688 677

    Dont déduction des fonds propres de base

-582 399

-687 613

    Dont déduction des fonds propres complémentaires

-77 340

-1 064

    Dont déduction du total des fonds propres

 

 

Fonds propres prudentiels

1 025 395

842 384

 

Les fonds propres prudentiels sont répartis en deux catégories auxquelles sont apportées un certain nombre de déductions.

Les fonds propres de base (Tier 1) sont déterminés à partir des capitaux propres comptables du groupe, hors gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres filtrés, augmentés des intérêts minoritaires, des émissions de Tier One hybrides (principalement des dettes subordonnées à durée indéterminée) et déduction faite des écarts d’acquisition et des immobilisations incorporelles.

Certains éléments de fonds propres de base sont plafonnés. Notamment, les instruments hybrides, les intérêts minoritaires et les actions de préférence, pris ensemble, ne peuvent représenter plus de 50 % des fonds propres de base.

Les fonds propres complémentaires (Tier 2) sont subdivisés en deux niveaux :

– les fonds propres complémentaires de premier niveau correspondent à des dettes subordonnées à durée indéterminée et à certains instruments financiers ;

– les fonds propres complémentaires de second niveau incluent notamment des dettes subordonnées à long terme et certaines actions de préférence. Le montant des dettes subordonnées inclus dans le Tier 2 est progressivement réduit au cours des 5 dernières années restant à courir jusqu’à leur échéance, au rythme de 20% par année. Ils comprennent également les plus-values latentes sur titres AFS, en particulier les titres BPCE, à hauteur de 45 %.

Les fonds propres complémentaires ne sont pris en compte que dans la limite de 100 % du montant des fonds propres de base. Les fonds propres complémentaires de deuxième niveau ne peuvent être retenus que dans la limite de 50 % des fonds propres de base.

Les déductions des fonds propres sont principalement composées des éléments de fonds propres (participations et créances subordonnées) dans les entités du secteur bancaire dont le Groupe Banque Populaire Val de France détient plus de 10 % du capital ou les participations du secteur bancaire mises en équivalence. Ces déductions sont imputées à parité entre les fonds propres de base et les fonds propres complémentaires.

En application de l’arrêté ministériel du 20 février 2007, le Groupe Banque Populaire Val de France est tenu de respecter en permanence un ratio de solvabilité au moins égal à 8 %.

Au cours de l’année 2011, le Groupe Banque Populaire Val de France a respecté les ratios prudentiels de solvabilité.

 

Note 8.2. Risque de crédit et risque de contrepartie. — Au sein du Groupe Banque Populaire Val de France comme du Groupe BPCE, la fonction spécialisée « risques de crédit » recouvre le risque de « défaut » dans l’exécution d’obligations contractuelles : outre le risque de crédit lui-même, le périmètre de cette fonction englobe le risque pays et le risque d’intermédiation.

Le risque de crédit est le risque encouru en cas de défaillance d’un débiteur ou d’une contrepartie, ou d’un groupe de débiteurs ou de contreparties ; ce risque peut également se traduire par la perte de valeur de titres émis par la contrepartie défaillante.

La filière Risques de la Banque Populaire Val de France gère les risques de la Banque Populaire Val de France ainsi que ceux des SCM SOCAMA Val de France et SOCAMI Val de France. Les risques de crédit de la SBE sont gérés par la SBE et les risques de crédit des autres entités du Groupe Banque Populaire Val de France sont non significatifs.

La filière Risques s’assure que toute opération est conforme aux référentiels et procédures en vigueur en matière de contreparties autorisées. Elle propose au Comité compétent les inscriptions en Watchlist des dossiers de qualité dégradée.

Cette mission est du ressort de la filière Risques de la Banque Populaire Val de France sur son propre périmètre et du ressort de la direction des Risques Groupe BPCE au niveau consolidé.

 

8.2.1. Organisation du suivi des risques de crédit / contrepartie. — Le suivi des risques de crédit de la Banque Populaire Val de France repose sur plusieurs principes :

– une politique de distribution formalisée,

– une séparation des fonctions d’exploitation, d’engagement et risques,

– un processus d’octroi de crédit reposant sur un schéma délégataire et des pouvoirs formalisés intuitu personae reposant sur l’expérience des collaborateurs, la nature des concours et sur la qualité de crédit des clients,

– un contrôle des délégations réalisé soit de manière systématique lorsque les outils informatiques le permettent, soit a posteriori et par sondage dans les autres cas,

– un processus de notations des contreparties en fonction de la nature de la clientèle répondant à la réglementation bâloise, ce système de notation ayant été homologué par l’Autorité de Contrôle Prudentiel (ACP),

Les principes sont formalisés dans une charte des crédits Banque Populaire Val de France revue annuellement par le Comité des risques élargis et validée par le Conseil d’administration.

Le suivi des engagements octroyés par la Banque Populaire Val de France est réalisé en premier par le réseau d’agences locales pour la clientèle de particuliers et de professionnels. Ce réseau d’agences est complété par des structures spécialisées organisées par type de clientèle ou par nature de concours tels que les agences entreprises, la direction Financement Professionnel de l’Immobilier et la direction Ingénierie Financière.

Au sein de la direction des Crédits, plusieurs structures sont chargées d’accompagner les agences dans la gestion du risque de contrepartie :

– le Service de Recouvrement Commercial (SRC) qui prend en charge la clientèle de particuliers rencontrant des difficultés de paiement,

– le service Appui Crédit Pro qui accompagne le réseau dans la recherche de solutions pour la clientèle de professionnels. Il prend notamment en charge le suivi des clients faisant l’objet d’une médiation,

– les Affaires Spéciales qui interviennent sur la clientèle des grandes entreprises faisant l’objet de procédures collectives ou ayant des difficultés financières.

La direction des Risques et des Contrôles Permanents s’assure du bon fonctionnement de l’organisation relatif au suivi du risque de crédit, de la qualité des plans d’actions mis en oeuvre par les différents acteurs de la filière et met à disposition de tous les outils de reporting, de détection et de suivi des alertes risques de crédit. Elle réalise pour cela des audits crédits au moins annuels sur chacune des agences de la Banque Populaire Val de France.

La Banque Populaire Val de France étant une banque de réseau, l’actif de son bilan est principalement composé d’opérations avec la clientèle.

8.2.2 Mesure et gestion du risque de crédit

La maîtrise des risques de crédit requiert une notation des risques et des procédures d’engagement ou de suivi des opérations conformes au titre II du règlement n° 97-02 modifié et à l’arrêté ministériel du 20 février 2007.

Dans ce cadre, la fonction Risque de crédit de la Banque Populaire Val de France a en charge les missions suivantes :

– définit les règles d’inscription en « Watchlist » et les règles de provisionnement,

– définit le processus d’analyse des risques,

– analyse les risques sectoriels et géographiques,

– analyse les risques de concentration,

– propose des limites globales internes de contrepartie et sectorielles selon le niveau de risque au Comité des risques élargis, et les fait valider au Conseil d’administration,

– réalise l’analyse contradictoire des dossiers de crédit avec exercice du droit de veto,

– propose aux Comités compétents l’inscription en Watchlist des dossiers de qualité dégradée, le provisionnement des dossiers vifs risqués, le retour en sain des dossiers qui ne justifient plus un provisionnement et/ou un déclassement,

– participe à la fixation des normes de tarification selon les niveaux de risque,

– contrôle et valide les notes des clients « Corporate »,

– contrôle le respect des limites,

– alerte l’organe exécutif et délibérant ainsi que la direction des Crédits lors du dépassement de limites,

– réalise des audits crédits à distance sur une sélection de clients définis comme risqués.

– contrôle la mise en oeuvre des plans de réduction des risques au travers du pilotage des risques et également lors des audits crédits.

La fonction Risques étant indépendante des filières opérationnelles, elle ne peut remplir aucune tâche qui relève de celles-ci. En particulier, elle ne dispose pas de délégation d’octroi de crédit et ne peut assurer l’analyse métier des demandes d’engagement.

La Banque Populaire Val de France est en lien avec la direction des Risques Groupe qui est en charge de :

– la définition des normes de segmentation risque de la clientèle,

– l’évaluation des risques (définition des concepts),

– l’élaboration des méthodologies, modèles et systèmes de notation du risque (scoring ou systèmes experts),

– la conception et le déploiement des dispositifs de monitoring, des normes et de la qualité des données,

– la réalisation des tests de performance des systèmes de notation (back-testing),

– la validation des normes d’évaluation, de contrôle et de reporting.

Par ailleurs, l’organe central réalise des contrôles. La direction des Risques Groupe s’est récemment dotée d’un responsable de contrôle permanent en charge du pilotage des contrôles permanents et de la coordination de la filière Risques.

 

— Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie : Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du Groupe Banque Populaire Val de France au risque de crédit. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable)

103 608

102 318

Instruments dérivés de couverture

28 935

10 461

Actifs financiers disponibles à la vente (hors titres à revenu variable)

121 495

703 726

Prêts et créances sur les établissements de crédit

1 871 748

1 756 002

Prêts et créances sur la clientèle

9 810 896

9 319 912

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

0

0

Exposition nette des engagements au bilan

11 936 682

11 892 419

Garanties financières données

0

0

Engagements par signature

660 321

796 764

Provisions pour engagements par signature

-14 122

-16 242

Exposition nette des engagements de hors bilan

646 199

780 522

Exposition globale nette au risque de crédit

12 582 881

12 672 941

 

— Dépréciations et provisions pour risque de crédit :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

Augmentation

Utilisation

Reprises

non utilisées

Autres

variations

31/12/2011

Actifs financiers disponibles à la vente

3 703

218

0

-2 639

0

1 282

Opérations interbancaires

193

0

-248

0

55

0

Opérations avec la clientèle

206 187

74 107

-12 990

-44 549

-3 030

219 725

Actifs financiers détenus jusqu'à échéance

0

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

210

1 233

0

-7

0

1 436

Dépréciations déduites de l'actif

210 293

75 558

-13 238

-47 195

-2 975

222 443

Provisions sur engagements par signature et sur garanties financières données

16 242

7 826

0

-9 946

0

14 122

    Total des dépréciations et provisions pour risque de crédit

226 535

83 384

-13 238

-57 141

-2 975

236 565

 

— Actifs financiers présentant des impayés et instruments de garantie reçus en couverture : Les actifs présentant des arriérés de paiement sont des actifs financiers sains présentant des incidents de paiement.

A titre d’exemple :

– un instrument de dette peut présenter un arriéré lorsque l’émetteur obligataire ne paie plus son coupon ;

– un prêt est considéré comme étant en arriéré de paiement si une des échéances ressort comptablement impayée ;

– un compte ordinaire débiteur déclaré sur la ligne « Prêts et créances » est considéré comme étant en arriéré de paiement si l’autorisation de découvert, en durée ou en montant, est dépassée à la date de l’arrêté.

Les montants présentés dans le tableau ci-dessous n’incluent pas les impayés techniques, c’est-à-dire notamment les impayés résultant d’un décalage entre la date de valeur et la date de comptabilisation au compte du client.

Les actifs présentant des arriérés de paiement (capital restant dû et intérêts courus pour les crédits et montant total du découvert pour les comptes ordinaires) se répartissent par ancienneté de l’arriéré de la façon suivante :

 

(En milliers d'euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours

 

< ou =

90 jours

> 90 jours et

<=180 jours

> 180 jours

et <=1 an

> 1 an

 

 

Instruments de dettes

5 812

 

 

 

 

5 812

Prêts et avances

68 754

13 632

6 489

4 405

 

93 280

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

0

    Total au 31/12/2011

74 566

13 632

6 489

4 405

0

93 280

    Total au 31/12/2010

83 248

16 306

14 404

2 059

0

116 017

 

Les garanties reçues en couverture des encours non dépréciés présentant des impayés comprennent en particulier les cautions, nantissements, gages, warrants ainsi que les privilèges et les hypothèques.

 

— Prêts et créances restructurés : Le Groupe Banque Populaire Val de France n’a pas de prêts et créances restructurés significatifs.

 

8.2.3. Mécanismes de réduction du risque de crédit :

— Division des risques (plafonds, limites) : Selon les règles définies par le Groupe BPCE, la Banque Populaire Val de France s’est dotée, en fonction de ses caractéristiques propres, de plafonds internes. Des mesures limitatives ponctuelles peuvent être décidées en fonction des évolutions constatées.

La division des risques fait partie des règles fondamentales de gestion des risques. La Banque Populaire Val de France s’est donc dotée de plafonds internes sensiblement inférieurs aux seuils autorisés par la réglementation. Cette politique prudente devrait lui permettre de faire face, sans difficulté, aux sinistres, sans mettre en péril sa sécurité financière.

Les dossiers qui dépassent ces plafonds font généralement l’objet de partage avec Natixis ou d’autres établissements.

Pour l’année 2011, les plafonds validés par le Conseil d’administration sont en deçà des plafonds réglementaires fixés par le CRBF 93-05 relatif au contrôle des grands risques, et des règles internes au Groupe BPCE, soit respectivement 25 % des fonds propres nets et 10 % des fonds propres nets par contreparties, à savoir :

– 40 millions d’euros sur une même contrepartie après partage, soit près de 4% de fonds propres nets consolidés de la Banque Populaire Val de France,

– de 3 à 10 millions d’euros en fonction de la note du client sur les types d’encours les plus risqués,

– 7 millions d’euros sur les prêts de type LBO.

Par ailleurs, certains secteurs d’activité font l’objet de limites spécifiques.

Tout dépassement de plus de 10 % de ces limites internes fait l’objet d’une décision préalable du Conseil d’administration.

 

— Valorisation et gestion des instruments constitutifs de sûretés réelles : La Banque Populaire Val de France dispose d’un outil de revalorisation à l’aide d’indices de ses garanties réelles pour sa clientèle Retail Particuliers et Retail Professionnels.

La valeur comptable des actifs (titres, immeubles, etc.) obtenus par la Banque Populaire Val de France par une prise de garantie ou une mobilisation d’autres formes de rehaussement de crédit s’élève à 6 770 647 milliers d’euros au 31 décembre 2011.

 

— Effet des techniques de réduction du risque de crédit : Au 31 décembre 2011, la prise en compte des collatéraux reçus au titre des garanties et sûretés obtenues par la Banque Populaire Val de France dans le cadre de son activité de crédit, ou la prise en compte des achats de protection permettent de réduire l’exposition de la Banque Populaire Val de France au risque de crédit.

 

8.2.4. Simulations de crise relative aux risques de crédit. — Les stress tests ont pour objectif de mesurer la sensibilité des différents portefeuilles en termes de pertes attendues, d’actifs pondérés et d’exigences en fonds propres à une situation de choc.

Des simulations de crises relatives au risque de crédit sont prises en charge pour les établissements au niveau du groupe BPCE par la direction des Risques Groupe.

 

8.2.5. Travaux réalisés en 2011. — Pour améliorer en permanence son suivi du risque de crédit, la Banque Populaire Val de France a renforcé ou mis en place plusieurs suivis ou projets dont les principaux sont :

— un suivi des prêts dits à effet de levier (LBO) comprenant une revue exhaustive semestrielle ou annuelle en fonction de la qualification du dossier,

— une revue des procédures et des processus organisationnels, complétés d’une une mise à jour des formations dans la cadre de l’homologation en méthode avancée (IRBA) de la notation des clientèles hors retail du Groupe BPCE,

— la production d’un tableau de bord de suivi du ratio de solvabilité afin de procéder à des travaux d’optimisation des fonds propres,

— des travaux de recettes sur des évolutions de moteurs de notations et des outils d’élaboration du ratio de solvabilité pour le compte de la communauté informatique des Banques Populaires,

— la mise en place d’un nouvel outil de suivi et de gestion des clients risqués (Alertes crédit), permettant une meilleure traçabilité des plans d’action engagés,

— la mise en place d’un dispositif commun au Groupe BPCE de suivi consolidé des limites et engagements des contreparties les plus importantes,

— le renforcement de l’intégration des paramètres bâlois, dans le processus d’analyse et d’octroi des dossiers de crédit.

 

Note 8.3. Risque de marché. — Les risques de marché se définissent comme les risques de perte liés aux variations des paramètres de marché.

Les risques de marché se décomposent en trois composantes principales :

— le risque de taux d’intérêt : risque que fait courir au porteur d’une créance ou d’un titre de dette, une variation des taux d’intérêt ;

— le risque de change : risque qui affecte les créances et les titres libellés en devises détenus dans le cadre des activités de marché, du fait des variations du prix de ces devises exprimé en monnaie nationale (la Banque Populaire Val de France n’est pas exposée au risque de change) ;

— le risque de variation de cours : risque de prix sur la position détenue sur un actif financier déterminé, en particulier une action.

 

8.3.1 Organisation du suivi des risques de marché

Le périmètre concerné par le suivi des risques de marché porte sur l’ensemble des activités de marché, c’est-à-dire les opérations de trésorerie, les activités financières pour compte propre ainsi que les opérations de placement des fonds propres disponibles dans le cadre d’une politique de moyen long terme sur des produits générant des risques de marchés, quel que soit leur classement comptable. Les activités de ce périmètre ne sont pas intégrées à la fonction de gestion de bilan.

Sur ce périmètre, la fonction Risques de marché de la Banque Populaire Val de France assure les missions suivantes :

— l’identification des différents facteurs de risques et l’établissement d’une cartographie des produits et instruments financiers tenue à jour, recensant les risques de marché,

— la mise en oeuvre du système de mesure des risques de marché,

— l’instruction des demandes de limites globales et opérationnelles soumises au Comité des risques élargi,

— l’instruction de la liste des produits autorisés pour les activités générant des risques de marché soumise au Comité des risques élargi,

— l'instruction des demandes d’investissement et des nouveaux produits de marché avec décision par les Comités compétents,

— le contrôle des positions et de la bonne affectation au portefeuille des risques et des résultats,

— l’analyse transversale des risques et de leur évolution au regard de l’orientation de l’activité arrêtée par les instances dirigeantes et des politiques de gestion des activités opérationnelles,

— la notification aux responsables opérationnels et l’alerte de l'audit interne et de l’organe exécutif en cas de dépassement de limites ou de dégradation notable des résultats,

— le contrôle de la mise en oeuvre des plans d’action de réduction de risques,

— la définition des procédures de contrôle de second niveau des opérations de marché, des prix de valorisation, des résultats de gestion,

— la définition du reporting des positions (expositions) et des risques de marché aux différents niveaux du Groupe,

— le contrôle de la conformité des opérations, notamment par rapport aux schémas délégataires et aux décisions prises par les Comités ad hoc.

Ces missions sont menées en lien avec la direction des Risques Groupe qui prend en charge notamment la définition du système de mesure des risques de marché (value at risk, stress tests…), l’examen des modèles de valorisation et des indicateurs de gestion en découlant, l’évaluation des performances de ce système (back-testing), la définition du reporting des positions (expositions) et des risques de marché aux différents niveaux du Groupe.

 

8.3.2. Système de mesure et de limite des risques de marché. — La Banque Populaire Val de France a mis en place des systèmes et procédures permettant d’appréhender globalement les risques de marché. La filière Risques veille à intégrer à ces systèmes et procédures l’ensemble des risques de marché associés aux activités bancaires et non bancaires de la Banque Populaire Val de France.

Le dispositif de suivi des risques de marché est basé sur des indicateurs de risques qualitatifs et quantitatifs. La fréquence de suivi de ces indicateurs varie en fonction du produit financier contrôlé.

Ce dispositif s’appuie sur le référentiel des risques de marché du Groupe BPCE.

Le bilan de la Banque Populaire Val de France est segmenté en quatre compartiments :

— Clientèle : comprend toutes les opérations clientèle à proprement parler et celles négociées pour gérer les risques liés à cette activité.

— Placements MLT (ex fonds propres) : comprend les opérations mises en place dans le cadre du placement durable des excédents de fonds propres.

— Portefeuille de Négociation (ex compte propre) : aucune opération en portefeuille.

— Holding : comprend les fonds propres et activités de holding.

Les limites globales de risque de marché sont fixées et revues, autant que nécessaire et au moins une fois par an, par l’organe exécutif et, le cas échéant, par l’organe délibérant en tenant compte des fonds propres de la Banque Populaire Val de France et, le cas échéant, des fonds propres consolidés et de leur répartition au sein du groupe adaptée aux risques encourus.

Une limite de volumétrie du compartiment Placements MLT – sous compartiment investissements financiers – est positionnée à hauteur du fonds de roulement net disponible.

Des limites d’allocation en valeur de marché :

— actions : 10% de la limite de volumétrie,

— gestion alternative : 20% de la limite de volumétrie.

La limite de volumétrie est faiblement consommée.

En plus de ces limites, la Banque Populaire Val de France a mis en place des limites par classes d’actifs beaucoup plus restrictives. Les poches gestion alternative, titrisation, swaps de PNB sont en gestion extinctive ; la poche actions a été totalement vendue.

Une poche obligataire a été constituée en 2010 dans le but de constituer du collatéral dans le cadre de la gestion de la liquidité.

Aucun dépassement n’a été constaté en 2011.

Afin de s’assurer que les bonnes pratiques du rapport Lagarde sont mises en application au sein des établissements, des contrôles spécifiques sont suivis par la filière Risques. La direction des Risques Groupe de BPCE diligente chaque trimestre un suivi des recommandations Lagarde sur la base d’une grille de contrôle élaborée en central.

 

8.3.3. Simulation de crise relative aux risques de marché. — Le risque de marché n’étant pas significatif à la Banque Populaire Val de France, aucun scénario de stress test n’a été déployé.

 

8.3.4. Travaux réalisés en 2011. — Afin de s’assurer que les bonnes pratiques du rapport Lagarde sont mises en application au sein de la Banque Populaire Val de France, des contrôles spécifiques ont été mis en place par la filière Risques.

Ces contrôles trimestriels portent sur :

— le suivi des flux de trésorerie (appels et versements de marges, dépôts de garantie, résultats réalisés),

— le suivi des annulations et modifications de transactions provenant d’un seul opérateur,

— la confirmation des opérations avec l’ensemble des contreparties,

— le respect de la séparation des fonctions de front et back offices,

— la sécurité des systèmes informatiques et la protection des codes d’accès,

— la surveillance des comportements atypiques (absence de congés).

Le responsable des risques financiers a participé aux travaux de fiabilisation de l’outil de suivi des risques de marchés (SRM).

Depuis août 2011, le Directoire de BPCE a demandé de réduire la consommation en liquidité des portefeuilles financiers.

 

Note 8.4. Risque de taux d’intérêt global. — Le risque de taux d’intérêt global se définit comme le risque encouru en cas de variation des taux d'intérêt du fait de l'ensemble des opérations de bilan et de hors bilan, à l'exception, le cas échéant, des opérations soumises aux risques de marché.

 

8.4.1. Organisation du suivi des risques de taux d’intérêt global. — La fonction Risques financiers assure le contrôle de second niveau des risques structurels de bilan.

Au sein de la Banque Populaire Val de France, la filière Risques de bilan assure les missions suivantes :

— contrôle permanent des risques de taux,

— respect du Référentiel Risques « Gestion Actif Passif » (GAP) Groupe.

Ces missions sont menées en lien avec la direction des Risques Groupe, qui est en charge, en lien avec la direction Finance Groupe, de la définition des éléments suivants :

— les conventions de GAP soumises au Comité de gestion de bilan (lois d’écoulement, séparation trading / banking books, définition des instruments admis en couverture des risques de bilan),

— les indicateurs de suivi, les règles et périodicité de reporting au Comité de gestion de bilan,

— les conventions et processus de remontée d’informations,

— les normes de contrôle portant sur la fiabilité des systèmes d'évaluation, sur les procédures de fixation des limites et de gestion des dépassements, sur le suivi des plans d'action,

— le modèle retenu pour l’évaluation des besoins de fonds propres économiques du Groupe concernant les risques structurels de bilan.

 

8.4.2. Système de mesure et de limite des risques de taux d’intérêt global. — La Banque Populaire Val de France est autonome dans sa gestion de bilan dans le cadre normalisé du Référentiel GAP Groupe défini par le Comité GAP Groupe et validé par le Comité des Risques Groupe.

Ainsi les Établissements partagent les mêmes indicateurs de gestion, les mêmes modélisations de risques intégrant la spécificité de leurs activités et les mêmes règles de limites permettant une consolidation de leurs risques.

Les limites suivies par la Banque Populaire Val de France sont conformes à celles qui figurent dans le Référentiel GAP Groupe.

L’élaboration de scénarios est nécessaire à la bonne évaluation des risques de taux et de liquidité encourus par l’établissement considéré individuellement, et par le Groupe dans son ensemble.

Afin de permettre la consolidation des informations sur des bases homogènes, il a été convenu de développer des scenarii Groupe appliqués par tous les établissements.

Le risque de taux est mesuré de deux manières différentes :

— Par le risque de marge d’intérêts :

– Il s’agit de mesurer la variation du rendement des actifs et des passifs entraînée par une variation des taux.

– La variation du rendement est étalée dans le temps.

– La mesure s’effectue en vision dynamique (stocks et prévisions).

— Par le risque de valeur :

– Il s’agit de calculer la variation de la VAN (valeur actuelle nette) de l’ensemble des actifs et passifs entraînée par une variation des taux.

– La variation est instantanée et globale.

– La mesure n’est faite que pour les stocks.

 

8.4.3 Travaux réalisés en 2011

Le responsable des Risques financiers a :

— participé aux différents ateliers risques de gestion de bilan dont l’objectif était de mettre en place un reporting des contrôles réalisés dans le cadre du référentiel Groupe,

— déployé un module de sensibilisation aux risques financiers contribuant à l’appropriation des indicateurs par les Administrateurs.

 

Note 8.5. Risque de liquidité. — Le risque de liquidité se définit comme le risque pour la Banque Populaire Val de France de ne pas pouvoir faire face à ses engagements ou de ne pas pouvoir dénouer ou compenser une position en raison de la situation du marché. Le risque de liquidité est associé à l’incapacité pour une société de transformer des avoirs illiquides en avoirs liquides.

 

8.5.1. Organisation du suivi des risques de liquidité. — La fonction Risques financiers assure le contrôle de second niveau des risques structurels de bilan.

Au sein de la Banque Populaire Val de France, la filière risque de bilan assure les missions suivantes :

— contrôle permanent du risque de liquidité,

— respect du Référentiel Risques de GAP Groupe.

Ces missions sont menées en lien avec la direction des Risques Groupe.

 

8.5.2. Système de mesure et de limite des risques de liquidité. — La Banque Populaire Val de France est autonome dans cette gestion dans le cadre normalisé défini par le Groupe BPCE.

Afin de permettre la consolidation des informations sur des bases homogènes, il a été convenu de développer des scenarii « Groupe » appliqués par tous les établissements.

Le risque de liquidité est suivi à travers trois axes : statique, dynamique et en stress :

— Indicateurs de gap statique de liquidité :

– ils permettent d’établir des ratios d’observation,

– ils induisent des limites de transformation.

—Gaps dynamiques de liquidité :

– ils sont cohérents avec les prévisions de refinancement et de budget.

— Indicateurs de stress de liquidité, systémique, de signature et mixte sur un horizon de trois mois.

La Banque Populaire Val de France s’est également fixé des limites internes relatives aux tombées nettes mensuelles : celles-ci sont plafonnées à 250 millions d’euros par mois sur les 12 mois à venir.

Aucun dépassement n’a été observé au cours de l’exercice 2011.

 

8.5.3. Travaux réalisés en 2011. — Le responsable des Risques financiers a :

— participé aux différents ateliers risques de gestion de bilan dont l’objectif était de mettre en place un reporting des contrôles réalisés dans le cadre du référentiel Groupe,

— déployé un module de sensibilisation aux risques financiers contribuant à l’appropriation des indicateurs par les Administrateurs.

 

Echéances des emplois et des ressources par durée restant à courir :

 

(En milliers d'euros)

Moins de

3 mois

De 3 mois

à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de

5 ans

Indé-

terminée

Total

Caisse, banques centrales

162 238

0

0

0

0

162 238

Instruments dérivés de transaction

16 554

 

 

 

 

16 554

Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat

0

4 981

77 176

4 897

0

87 054

Instruments dérivés de couverture

0

0

4 232

24 675

28

28 935

Actifs financiers disponibles à la vente

13 045

990

34 591

50 106

1 066 421

1 165 153

Prêts et créances sur les établissements de crédit

569 995

10 106

22 657

32 808

1 236 182

1 871 748

Prêts et créances sur la clientèle

362 639

802 583

3 400 400

4 818 491

426 817

9 810 929

Ecarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

0

 

 

 

 

0

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

0

0

0

0

0

0

    Actifs financiers par échéance

1 124 470

818 660

3 539 056

4 930 977

2 729 448

13 142 610

Banques centrales

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés de transaction

32 938

 

 

 

 

32 938

Autres passifs financiers à la juste valeur par résultat

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés de couverture

0

512

15 755

1 061

3 334

20 662

Dettes envers les établissements de crédit

252 100

667 008

1 098 979

634 478

147 082

2 799 647

Dettes envers la clientèle

3 184 110

236 601

1 416 985

228 900

2 243 046

7 309 642

Dettes représentées par un titre

357 279

151 110

379 230

346 230

731

1 234 580

Ecarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

0

 

 

 

 

0

Dettes subordonnées

22 468

0

0

0

0

22 468

    Passifs financiers par échéance

3 848 895

1 055 231

2 910 949

1 210 669

2 394 193

11 419 937

Engagements de financements donnés en faveur des établissements de crédit

 

 

 

 

 

0

Engagements de financements donnés en faveur de la clientèle

446 473

130 540

12 626

164 484

316

754 439

    Engagements de financement donnés

446 473

130 540

12 626

164 484

316

754 439

Engagements de garantie en faveur des établissements de crédit

 

 

 

 

 

0

Engagements de garantie en faveur clientèle

 

 

 

 

660 321

660 321

    Engagements de garantie donnés

0

0

0

0

660 321

660 321

 

Note 9. – Avantages au personnel.

Note 9.1. Charges de personnel :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Salaires et traitements

-78 435

-77 022

Dont charge représentée par des paiements sur base d'actions

0

0

Charges de retraite et assimilées

-10 314

-10 488

Autres charges sociales et fiscales

-32 356

-34 640

Impôts et taxes liés aux rémunérations

-9 070

-8 761

Intéressement et participation

-12 391

-12 033

    Total des charges de personnel

-142 566

-142 944

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice est de 2 230 personnes.

 

Note 9.2. Engagements sociaux. — Le Groupe Banque Populaire Val de France accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux :

— Le régime de retraite des Banques Populaires, géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR), concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993 ;

— Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

— Autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme.

 

9.2.1. Analyse des actifs et passifs inscrits au bilan :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

CARBP

Retraites

IFC

MDT

Total

CARBP

Retraites

IFC

MDT

Total

Valeur actualisée des engagements financés

48 478

758

15 185

4 595

69 016

46 262

663

15 485

4 490

66 900

Juste valeur des actifs du régime

12 004

388

5 013

0

17 405

12 493

368

3 398

0

16 259

Juste valeur des droits à remboursement

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Valeur actualisée des engagements non financés

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Ecarts actuariels non reconnus

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Coûts des services passés non reconnus

7 104

217

-3 610

0

3 711

3 660

147

-2 751

0

1 056

Solde net au bilan

29 370

153

13 782

4 595

47 900

30 109

148

14 838

4 490

49 585

 

Le 1er janvier 2010, la CARBP est devenue une Institution de Gestion de Retraite Supplémentaire qui assure la gestion administrative des engagements de retraite issus de la retraite bancaire. Les encours sont externalisés auprès d’un assureur. Cette externalisation n’a pas eu d’impact pour le Groupe Banque Populaire Val de France.

 

9.2.2. Variation des montants comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

CARBP

Retraites

IFC

MDT

Total

CARBP

Retraites

IFC

MDT

Total

Dette actuarielle en début de période

30 109

148

14 838

4 490

49 585

30 740

141

15 469

3 772

50 122

Coût des services rendus

-1 774

-2

-870

-281

-2 927

-1 723

-103

-377

-253

-2 456

Versement de la période au fonds

 

-63

-1 500

 

-1 563

 

 

-1 500

 

 

Coût financier

1 598

12

546

154

2 310

1 772

13

561

133

2 479

Prestations versées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ecarts actuariels

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Coûts des services passés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres (écarts de conversion, variations de période)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dette actuarielle en fin de période

29 933

95

13 014

4 363

47 405

30 789

51

14 153

3 652

48 645

Juste valeur des actifs en début de période

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Rendement attendu des actifs

-562

-10

-83

 

-655

-681

-11

-44

 

-736

Cotisations reçues

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Prestations versées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ecarts actuariels de l'exercice

 

79

-96

-77

-94

 

49

-80

618

587

Autres (écarts de conversion, variations de période)

 

-10

109

11

110

1

59

21

-7

74

Juste valeur des actifs en fin de période

-562

59

-70

-66

-639

-680

97

-103

611

-75

Juste valeur des droits à remboursement en début de période

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Rendement attendu des droits à remboursement

 

 

839

298

1 137

 

 

788

226

1 014

Cotisations versées ou reçues

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Prestations versées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ecarts actuariels de l'exercice

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres (écarts de conversion, variations de période)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Juste valeur des droits à remboursement en fin de période

 

 

839

298

1 137

 

 

788

226

1 014

Solde net des engagements

29 370

153

13 782

4 595

47 900

30 109

148

14 838

4 490

49 584

Ecarts actuariels non reconnus

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Coûts des services passés non reconnus

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Solde net au bilan

29 370

153

13 782

4 595

47 900

30 109

148

14 838

4 490

49 584

 

Au 31 décembre 2011, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 61,2% en instruments de taux, 32,0 % en actions et 6,7 % en actifs monétaires. Les rendements attendus des actifs du régime sont calculés en pondérant le rendement anticipé sur chacune des catégories d’actifs par leur poids respectif dans la juste valeur des actifs.

 

9.2.3. Charge actuarielle des régimes à prestations définies. — Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ».

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

 

CARBP

Retraites

IFC

MDT

Total

CARBP

Retraites

IFC

MDT

Total

Coût des services rendus

-1 774

-2

-870

-281

-2 927

-1 723

-103

-377

-253

-2 456

Versement de la période au fonds

0

-63

-1 500

0

-1 563

0

0

-1 500

0

-1 500

Coût financier

1 598

12

546

154

2 310

1 772

13

561

132

2 478

Rendement attendu des actifs de couverture

-562

-10

-83

0

-655

-681

-11

-44

0

-736

Rendement attendu des droits à remboursement

0

0

839

298

1 137

0

0

788

226

1 014

Ecarts actuariels: amortissement de l'exercice

0

79

-96

-77

-94

0

49

-80

618

587

Coût des services passés

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres

0

-10

109

11

110

1

59

21

-7

74

    Total des charges des régimes à prestations définies

-738

6

-1 055

105

-1 682

-631

7

-631

716

-539

 

9.2.4. Principales hypothèses actuarielles :

 

En pourcentage

31/12/2011

31/12/2010

 

Régime CARBP

Retraites

IFC

MDT

Régime CARBP

Retraites

IFC

MDT

Taux d'actualisation

3,63 %

2,41 %

3,40 %

3,20 %

3,61 %

0,86 %

3,46 %

3,32 %

Rendement attendu des actifs de couverture

4,50 %

3,27 %

2,44 %

NC

5,50 %

3,27 %

2,44 %

NC

Rendement attendu des droits à remboursement

 

 

 

 

 

 

 

 

Tables de mortalité

TGH TGF 05

TF00/02

TF00/02

TF00/02

TGH TGF 05

TF00/02

TF00/02

TF00/02

 

Note 10. – Information sectorielle.

Le Groupe Banque Populaire Val de France exerçant l’essentiel de ses activités dans le secteur de la Banque commercial et Assurance, la production de tableaux détaillés n’est pas nécessaire.

L’analyse géographique des indicateurs sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités. Le Groupe Banque Populaire Val de France réalise ses activités en France.

 

Note 11. – Engagements.

Note 11.1. Engagements de financement et de garantie. — Le montant communiqué est la valeur nominale de l’engagement donné.

 

Engagements de financement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Engagements de financement donnés en faveur

754 439

696 138

    Des établissements de crédit

 

 

    De la clientèle

754 439

696 138

        Ouvertures de crédit confirmées

748 325

685 572

        Ouvertures de crédit documentaires

5 233

8 771

        Autres engagements

881

1 795

Engagements de financement reçus

472 500

550 000

    D'établissements de crédit

472 500

550 000

    De la clientèle

 

 

 

Engagements de garantie :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Engagements de garantie donnés

660 321

796 764

    D'ordre des établissements de crédit

0

0

    D'ordre de la clientèle

660 321

796 764

Engagements de garantie reçus

1 467 446

1 372 530

    D'établissements de crédit

1 388 290

1 310 431

    De la clientèle

79 156

62 099

 

Les engagements de garantie donnés incluent les engagements par signature ainsi que les instruments financiers donnés en garantie.

Les instruments financiers donnés en garantie incluent notamment les créances affectées en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement.

 

Note 11.2. Actifs financiers donnés en garantie. — Au 31 décembre 2011, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 674 611 milliers d’euros de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 362 630 milliers d’euros au 31 décembre 2010,

— 236 168 milliers d’euros de créances nanties auprès de la SFEF contre 343 952 milliers d’euros au 31 décembre 2010,

— 1 733 806 milliers d’euros de crédits immobiliers auprès de BP Covered Bonds contre 2 562 469 milliers d’euros au 31 décembre 2010,

— 503 373 milliers d’euros de créances données en garantie auprès de la Caisse de refinancement hypothécaire contre 338 797 milliers d’euros au 31 décembre 2010.

— 164 161 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH,

— 1 249 614 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE Home Loans.

 

Note 11.3. Actifs financiers reçus en garantie et dont l’entité peut disposer. — Le Groupe Banque Populaire Val de France n’a pas comptabilisé de montants significatifs d’actifs reçus en garantie et enregistrés à l’actif du bilan dans le cadre de contrats de garantie financière assortis d’un droit de réutilisation.

 

Note 12. – Transactions avec les parties liées.

Les parties liées au Groupe Banque Populaire Val de France sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, BPCE, Natixis, les centres informatiques.

 

Note 12.1. Transactions avec les sociétés consolidées. — Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminés en consolidation.

La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée dans le périmètre de consolidation du groupe (cf. note 13).

Dans ces conditions, sont renseignées ci-après les opérations réciproques avec :

— les sociétés mères avec contrôle conjoint : il s’agit de l’organe central BPCE ;

— les entités qui exercent une influence notable sur le groupe, à savoir Natixis qui détient 20% du capital de la Banque Populaire Val de France au travers des certificats coopératifs d’investissement (entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable) ;

— les entités contrôlées par les Banques Populaires prises dans leur ensemble, notamment I-BP ;

— les entités sur lesquelles le Groupe Banque Populaire Val de France exerce un contrôle conjoint (consolidation par intégration proportionnelle) pour la part non éliminée en consolidation (co-entreprises) : il s’agit de la SBE.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Société mère avec contrôle conjoint

Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable

Co-entreprises

Société mère avec contrôle conjoint

Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable

Co-entreprises

Crédits

194 838

50 823

 

193 806

74 424

 

Autres actifs financiers

879 066

 

18 000

973 320

 

18 000

Autres actifs

 

 

 

 

 

 

Total des actifs avec les entités liées

1 073 904

50 823

18 000

1 167 126

74 424

18 000

Dettes

932 439

270 885

 

770 365

292 448

 

Autres passifs financiers

63 620

241 931

 

127 565

307 355

 

Autres passifs

13

18 151

 

1

9 643

 

    Total des passifs envers les entités liées

996 072

530 967

0

897 931

609 446

0

Intérêts, produits et charges assimilés

-13 312

-734

 

-7 327

-24 112

 

Commissions

233

1 419

 

-210

397

 

Résultat net sur opérations financières

 

 

 

 

 

 

Produits nets des autres activités

 

 

 

 

 

 

    Total du pnb réalisé avec les entités liées

-13 079

685

0

-7 537

-23 715

0

Engagements donnés

 

129 275

 

 

289 552

 

Engagements reçus

472 500

20 698

 

550 000

25 917

 

Engagements sur instruments financiers à terme

 

 

 

 

 

 

    Total des engagements avec les entités liées

472 500

149 973

0

550 000

315 469

0

 

Note 12.2. Transactions avec les dirigeants. — Les principaux dirigeants sont les membres du Conseil d’administration et la Direction générale de la Banque Populaire Val de France. Rémunération des dirigeants mandataires sociaux Les rémunérations versées en 2011 s’élèvent à 563 milliers d’euros (524 milliers d’euros en 2010), réparties comme suit entre les différentes catégories fixées au paragraphe 16 de la norme IAS 24 :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Avantages à court terme

563

524

Avantages postérieurs à l'emploi

 

 

Avantages à long terme

 

 

Indemnités de fin de contrat de travail

 

 

Paiements en actions

 

 

    Total

563

524

 

Les avantages à court terme comprennent les rémunérations et avantages versés aux dirigeants mandataires sociaux (rémunération de base, rémunération versée au titre du mandat social, avantages en nature, part variable et jetons de présence).

Il existe également un régime groupe de retraite complémentaire pour les présidents et directeurs généraux.

 

Note 13. – Périmètre de consolidation.

Note 13.1. Evolution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2011. — Le périmètre de consolidation n’a pas subi d’évolution au cours de l’exercice 2011.

 

Note 13.2. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2011. — Les sociétés dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées selon le principe de la significativité ascendante. Selon ce principe, toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-ci.

Le périmètre de consolidation est composé de

— Entités consolidantes :

– Banque Populaire Val de France

– SOCAMI Val de France

– SOCAMA Val de France

— Entités consolidées par intégration globale :

– EURL Vecteur détenue par la Banque Populaire Val de France à 100 %

– SASU Sociétariat Val de France détenue par l’EURL Vecteur à 100 %

— Entité consolidée par intégration proportionnelle :

– Société de Banque et de l’Expansion

Le pourcentage de contrôle et d’intérêts de la Banque Populaire Val de France est de 49,99 %

 

Note 14. – Honoraires des commissaires aux comptes.

Le montant des honoraires des Commissaires aux comptes, au titre de leur mission de Commissariat aux comptes, de certification et d’examen des comptes individuels et consolidés du Groupe Banque Populaire Val de France, comptabilisés sur l’exercice 2011, s’élève à 214 milliers d’euros HT dont 100 milliers d’euros pour KPMG Audit et 114 milliers d’euros pour Thierry MOREL et Associés.

 

VI. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

(Exercice clos le 31 décembre 2011).

Mesdames, Messieurs,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2011 sur :

— le contrôle des comptes consolidés de la société Banque Populaire Val de France, tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— la vérification spécifique prévue par la loi.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes. Ces comptes ont été préparés pour la première fois conformément au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne. Ils comprennent à titre comparatif les données relatives à l’exercice 2010 retraitées selon les mêmes règles.

 

1. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

2. Justification des appréciations. — Les estimations comptables concourant à la préparation des états financiers au 31 décembre 2011 ont été réalisées dans un environnement incertain, lié à la crise des finances publiques de certains pays de la zone euro. Cette crise s’accompagne de difficultés économiques et d’une crise de liquidité, qui rend difficile l’appréhension des perspectives économiques.

C’est dans ce contexte que, en application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants.

— Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans les notes 4.1.7 et 7.7 de l’annexe aux comptes consolidés, votre Groupe constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations et provisions sur base individuelle et de portefeuille.

— Valorisation et dépréciation des instruments financiers : Votre Groupe détient des positions sur titres et sur instruments financiers. La note 4.1 de l’annexe aux comptes consolidés expose les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par le Groupe et des informations fournies dans la note de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

— Dépréciations relatives aux actifs financiers disponibles à la vente : Votre Groupe comptabilise des dépréciations sur des actifs disponibles à la vente (notes 4.1.7 et 6.3 de l’annexe) :

– pour les instruments de capitaux propres lorsqu’il existe une indication objective de baisse prolongée ou de baisse significative de la valeur de ces actifs ;

– pour les instruments de dette lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif à l’identification d’indices de perte de valeur, la valorisation des lignes les plus significatives, ainsi que les estimations ayant conduit, le cas échéant, à la couverture des pertes de valeur par des dépréciations.

— Provisionnement des engagements sociaux : Votre Groupe constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 4.9 et 9.2 de l’annexe.

— Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Groupe constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de cette provision et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 4.5 et 6.16 de l’annexe.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Paris-La Défense et Chartres, le 20 avril 2012.

 

Les Commissaires aux Comptes :

KPMG Audit FS1 :

Thierry MOREL & Associés :

Marie-Christine Jolys ;

Thierry Morel ;

Associé,

Associée.

 

 

C. — Rapport de gestion.

Le rapport de gestion du Conseil d’administration de la Banque Populaire Val de France fait partie intégrante du rapport annuel 2011 de la Banque Populaire Val de France, et est disponible sur demande auprès du service Communication, à l’adresse du siège social de la Banque Populaire Val de France, 9, avenue NEWTON, 78183 SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES Cedex.

 

 

1203518

02/05/2012 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Val de France
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 2048
Texte de l'annonce :

1202048

2 mai 2012BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°53


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE 

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: 9, avenue Newton, 78183 Saint-Quentin en Yvelines Cedex.

549 800 373 R.C.S. Versailles. 

Situation au 31 Mars 2012.

(En milliers d'Euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

100 110

Créances sur les Etablissements de Crédit

884 508

Opérations avec la clientèle

9 731 686

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

1 174 435

Actions et Autres Titres à revenu variable

48 948

Participations et autres titres détenus à long terme

877 793

Parts dans les Entreprises liées

54 324

Immobilisations incorporelles

1 654

Immobilisations corporelles

151 868

Autres actifs

60 820

Comptes de Régularisation

383 689

    Total actif

13 469 835

  

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

2 871 387

Opérations avec la clientèle

7 212 942

Dettes représentées par un titre

1 144 604

Autres passifs

74 222

Comptes de Régularisation

412 862

Provisions

108 391

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

228 288

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

1 417 138

    Capital souscrit

437 500

    Primes d'émission

281 435

    Réserves

603 967

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

6 349

    Report à nouveau (+/-)

87 888

        Total passif

13 469 835

  

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

681 925

    Engagements de garantie

628 543

    Engagements sur titres

236

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

610 000

    Engagements de garantie

3 409 244

    Engagements sur titres

236

 

 

1202048

01/02/2012 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Val-de-France
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 194
Texte de l'annonce :

1200194

1 février 2012BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°14


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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 9, avenue Newton, 78183 Saint-Quentin-en-Yvelines Cedex.

549 800 373 R.C.S. Versailles.

 

Situation au 31 décembre 2011.

(En milliers d’euros).

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

159 250

Créances sur les Établissements de Crédit

859 324

Opérations avec la clientèle

9 625 498

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

1 171 309

Actions et Autres Titres à revenu variable

48 920

Participations et autres titres détenus à long terme

793 019

Parts dans les Entreprises liées

54 324

Immobilisations incorporelles

1 783

Immobilisations corporelles

152 213

Autres actifs

65 200

Comptes de Régularisation

371 417

        Total actif

13 302 257

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

2 651 135

Opérations avec la clientèle

7 188 453

Dettes représentées par un titre

1 244 861

Autres passifs

77 482

Comptes de Régularisation

445 056

Provisions

110 632

Dettes subordonnées

2 501

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

228 288

Capitaux propres hors FRBG (±)

1 353 849

    Capital souscrit

437 500

    Primes d'émission

281 435

    Réserves

603 967

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

5 947

    Report à nouveau (±)

25 000

        Total passif

13 302 257

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

742 552

    Engagements de garantie

659 939

    Engagements sur titres

308

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

460 000

    Engagements de garantie

3 463 252

    Engagements sur titres

308

 

 

1200194

04/11/2011 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Val de France
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 6187
Texte de l'annonce :

1106187

4 novembre 2011BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°132


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549 800 373 R.C.S. Versailles.

 

 

Situation au 30 Septembre 2011.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

159 080

Créances sur les Établissements de Crédit

766 516

Opérations avec la clientèle

9 652 132

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

1 179 658

Actions et Autres Titres à revenu variable

45 183

Participations et autres titres détenus à long terme

805 711

Parts dans les Entreprises liées

45 648

Immobilisations incorporelles

1 914

Immobilisations corporelles

153 463

Autres actifs

82 392

Comptes de Régularisation

242 508

        Total actif

13 134 207

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

2 783 322

Opérations avec la clientèle

6 998 713

Dettes représentées par un titre

1 215 887

Autres passifs

85 232

Comptes de Régularisation

354 123

Provisions

115 809

Dettes subordonnées

2 501

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

225 088

Capitaux propres hors FRBG (±)

1 353 533

    Capital souscrit

437 500

    Primes d'émission

281 435

    Réserves

603 967

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

5 631

    Report à nouveau (±)

25 000

        Total passif

13 134 207

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

679 392

    Engagements de garantie

739 337

    Engagements sur titres

500

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

539 600

    Engagements de garantie

3 522 369

    Engagements sur titres

500

 

 

 

1106187

05/08/2011 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Val de France
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 5099
Texte de l'annonce :

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5 août 2011BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°93


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Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 9, avenue Newton, 78183 Saint-Quentin en Yvelines Cedex.

549 800 373 R.C.S. Versailles.

 

Situation au 30 juin 2011.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

158 025

Créances sur les Établissements de Crédit

725 273

Opérations avec la clientèle

9 596 732

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

1 181 473

Actions et Autres Titres à revenu variable

46 535

Participations et autres titres détenus à long terme

802 486

Parts dans les Entreprises liées

45 648

Immobilisations incorporelles

2 025

Immobilisations corporelles

152 878

Autres actifs

48 113

Comptes de Régularisation

280 506

        Total actif

13 039 694

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

2 824 066

Opérations avec la clientèle

6 892 373

Dettes représentées par un titre

1 212 294

Autres passifs

82 619

Comptes de Régularisation

333 417

Provisions

114 120

Dettes subordonnées

2 501

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

225 088

Capitaux propres hors FRBG (±)

1 353 216

    Capital souscrit

437 500

    Primes d'émission

281 435

    Réserves

603 967

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

5 314

    Report à nouveau (±)

25 000

        Total passif

13 039 694

 

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

829 070

    Engagements de garantie

728 755

    Engagements sur titres

1 284

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

550 000

    Engagements de garantie

3 557 220

    Engagements sur titres

1 284

 

 

 

1105099

10/06/2011 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque populaire Val de France
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 3375
Texte de l'annonce :

1103375

10 juin 2011BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°69


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

 

BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE  

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social: 9, avenue Newton, 78183 Saint-Quentin-en-Yvelines Cedex.

549 800 373 R.C.S. Versailles.

Exercice 2010.

 

A. — Comptes individuels annuels.  

I. — Bilan et hors-bilan.

(En milliers d'euros.)

 

Actif

Notes

31/12/2010

31/12/2009

Caisses, banques centrales

 

156 526

155 099

Effets publics et valeurs assimilées

3.3

0

0

Créances sur les établissements de crédit

3.1

695 466

607 372

Operations avec la clientèle

3.2

9 148 245

8 606 122

Obligations et autres titres a revenu fixe

3.3

1 800 312

1 902 325

Actions et autres titres a revenu variable

3.3

59 639

40 454

Participations et autres titres détenus a long terme

3.4

807 326

654 553

Parts dans les entreprises liées

3.4

33 997

34 000

Operations de crédit-bail et de locations simples

 

0

0

Immobilisations incorporelles

3.5

2 271

2 459

Immobilisations corporelles

3.5

148 580

142 696

Autres actifs

3.7

65 707

83 171

Comptes de régularisation

3.8

279 447

322 068

    Total de l'actif

 

13 197 516

12 550 319

 

 

Hors bilan

Notes

31/12/2010

31/12/2009

Engagements donnés :

 

 

 

    Engagements de financement

4.1

684 631

563 818

    Engagements de garantie

4.1

796 319

976 570

    Engagements sur titres

 

1 248

302

 

 

Passif

Notes

31/12/2010

31/12/2009

Banques centrales

 

0

0

Dettes envers les établissements de crédit

3.1

3 038 406

2 540 479

Operations avec la clientèle

3.2

6 849 532

6 401 288

Dettes représentées par un titre

3.6

1 261 522

1 519 984

Autres passifs

3.7

83 636

124 731

Comptes de régularisation

3.8

322 690

349 088

Provisions

3.9

116 336

94 183

Dettes subordonnées

3.10

2 500

18 517

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

3.11

225 088

221 888

Capitaux propres hors FRBG

3.12

1 297 806

1 280 161

    Capital souscrit

 

368 750

368 750

    Primes d'émission

 

281 435

281 435

    Réserves

 

580 006

550 116

    Ecart de réévaluation

 

0

100

    Provisions réglementées et subventions d'investissement

 

4 680

3 211

    Report à nouveau

 

3 703

27 130

    Résultat de l'exercice (+/-)

 

59 232

49 419

        Total du passif

 

13 197 516

12 550 319

 

 

Hors bilan

Notes

31/12/2010

31/12/2009

Engagements reçus :

 

 

 

    Engagements de financement

4.1

550 000

0

    Engagements de garantie

4.1

3 401 097

3 055 818

    Engagements sur titres

 

1 248

302

 

 

II. — Compte de résultat.

(En milliers d'euros.)

 

 

Notes

Exercice 2010

Exercice 2009

Intérêts et produits assimilés

5.1

459 250

474 249

Intérêts et charges assimilées

5.1

-246 186

-287 190

Produits sur opérations de crédit-bail et de locations simples

 

0

0

Charges sur opérations de crédit-bail et de locations simples

 

0

0

Revenus des titres à revenu variable

5.2

2 357

16 783

Commissions (produits)

5.3

193 082

184 270

Commissions (charges)

5.3

-37 763

-35 417

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

5.4

1 289

2 062

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

5.5

3 208

8 246

Autres produits d'exploitation bancaire

5.6

848

1 366

Autres charges d'exploitation bancaire

5.6

-6 069

-1 768

    Produit net bancaire

 

370 016

362 601

Charges générales d'exploitation

5.7

-227 558

-226 371

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-13 902

-13 354

    Résultat brut d'exploitation

 

128 556

122 876

Coût du risque

5.8

-33 253

-42 277

Résultat d'exploitation

 

95 303

80 599

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

5.9

76

-14 427

    Résultat courant avant impôt

 

95 379

66 172

Résultat exceptionnel

5.10

-1 508

0

Impôt sur les bénéfices

5.11

-29 969

-28 207

Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées

 

-4 670

11 454

    Résultat net

 

59 232

49 419

 

III. — Notes annexes aux comptes individuels annuels.

 

Note 1. – Cadre général.

 

1.1 Le Groupe BPCE : Le Groupe BPCE comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

 

 

 

— Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Epargne : Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 20 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau des Caisses d'Epargne comprend les Caisses d'Epargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne et la Fédération Nationale des Caisses d'Epargne.

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 80 % par leurs sociétaires et de 20 % par Natixis via les certificats coopératifs d’investissement (CCI).

Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 80 % par les sociétés locales d’épargne (SLE) et de 20 % par Natixis via les CCI. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les coopérateurs. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

— BPCE : Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 17 Caisses d’Epargne et les 20 Banques Populaires. L'Etat est détenteur d'actions de préférence sans droit de vote.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de Groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Elle détermine aussi la stratégie et la politique de développement du Groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

– Natixis, structure cotée détenue à 72 %, qui réunit la Banque de financement et d’investissement, l’épargne et les services financiers ;

– la Banque Commerciale et Assurance (le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre Mer (anciennement Financière Océor)) ;

– les filiales et participations financières (dont Foncia).

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du Groupe, charge à elle de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du Groupe. Elle offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du Groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du Groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne.

BPCE est chargée de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du Groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en oeuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du Groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banques Populaires est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt (450 millions d’euros) effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts est de 103 millions d’euros au 31 décembre 2010 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Epargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du Groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des Actifs Pondérés du Groupe.

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Epargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

Les Sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des Caisses de crédit maritime mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement.

Le Directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Evénements significatifs :

 

Rationalisation de l’organisation du Groupe BPCE. — Prévu dès la constitution du Groupe BPCE le 31 juillet 2009, le projet de fusion-absorption de BP Participations et de CE Participations avec BPCE a été approuvé le 3 juin 2010 par le conseil de surveillance de BPCE et les conseils d’administration des holdings de participation et réalisé le 5 août 2010, à l’issue des assemblées générales des trois sociétés.

Un certain nombre d’opérations se sont par ailleurs déroulées parallèlement à la fusion-absorption des holdings par BPCE :

 

— Mise en oeuvre d’un mécanisme de protection des activités de Compte Propre de CE Participations : Un mécanisme de protection spécifique a été mis en place afin de conserver certaines expositions économiques au niveau des Caisses d’Epargne. Cette garantie accordée par les Caisses d’Epargne porte sur les activités de compte propre en gestion extinctive de l’ancienne CNCE. Elle prend la forme de contrats d’échange de flux (Total Return Swaps - TRS) conclus par la SAS TRITON, détenue à 100 % par les Caisses d’Epargne, avec BPCE depuis la fusion-absorption de CE Participations et échangeant la performance du portefeuille contre une rémunération fixe.

 

— Augmentation de capital de BP Participations : L’Assemblée Générale Extraordinaire de BP Participations réunie le 30 juin 2010 a approuvé une augmentation de capital en numéraire (avec droit préférentiel de souscription) d’un montant de 7 102 milliers d’euros souscrite en juillet 2010 par la Banque Populaire Val de France à hauteur de 608 milliers d’euros.

 

— Détourage de Nexity ainsi que de GCE SEM, GCE Habitat et Erixel : Le 5 août 2010, préalablement à son absorption par BPCE, CE Participations a apporté ses participations dans Nexity (40,82 %), GCE SEM (100 %), GCE Habitat (100%) et Erixel (99,25 %) à une holding dédiée, CE Holding Promotion. Cette opération d’apport a été suivie d’une attribution gratuite des actions de CE Holding Promotion aux Caisses d’Epargne.

 

— Augmentation de capital de BPCE : Le 5 août 2010, BPCE a procédé à une augmentation de capital en numéraire de 965 312 milliers d’euros réservée aux Banques Populaires, dont 83 208 milliers d’euros pour la Banque Populaire Val de France.

 

— Fusion-absorption de BP Participations et CE Participations par BPCE : Le 5 août 2010, les deux holdings de participations (CE Participations et BP Participations) ont fait l’objet d’une fusion-absorption par BPCE, opération rétroactive au 1er janvier 2010.

Cette opération a été rémunérée par des actions ordinaires A (pour les Caisses d’Epargne) et B (pour les Banques Populaires) et a constitué pour l’établissement en un échange de titres dont les impacts au compte de résultat (plus ou moins-value d’échange) sont présentés en Gains et Pertes sur Actifs Immobilisés.

 

Augmentation de capital de BPCE. — En août 2010, à l’issue des opérations de fusion, BPCE a procédé à une augmentation de capital en numéraire de 1 807 M€ souscrite à parité par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne, dont 77 867 milliers d’euros pour la Banque Populaire Val de France.

 

Remboursement de l’Etat. — Au cours du second semestre 2010, le Groupe BPCE a remboursé une partie des fonds propres qui avaient été apportés par l’Etat à l’occasion de la création du nouveau groupe :

— 60 % des actions de préférence détenues par l’Etat ont été rachetées, soit 1 200 millions d’euros début août et 600 millions d’euros à l’issue de la cession de la SMC en septembre 2010 ;

— Un complément de 600 millions d’euros de titres super subordonnés a fait l’objet d’un remboursement, portant à 58 % la part des titres super subordonnés souscrits par l’Etat et remboursés.

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — Aucun évènement postérieur à la clôture n’est à signaler.

 

Note 2. – Principes et méthodes comptables.

 

2.1. Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels de la Banque Populaire Val de France sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect des règlements du Comité de la réglementation comptable (CRC) et du Comité de la réglementation bancaire et financière (CRBF). Par application du Règlement n° 91-01 du CRBF, la présentation des états financiers est conforme aux dispositions des règlements n° 2000-03 et n° 2005-04 du Comité de la Réglementation Comptable relatif aux documents de synthèse individuels.

Les états financiers sont présentés en milliers d’euros avec un comparatif sur deux exercices, 31 décembre 2010 et 31 décembre 2009.

 

2.2. Changements de méthodes comptables. — Le Règlement CRC n° 2009-03 relatif au traitement comptable des commissions et frais liés à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours s’applique depuis le 1er janvier 2010. Les commissions et coûts relevant du périmètre d'application du règlement doivent désormais faire l'objet d'un étalement sur la durée de vie effective du crédit. Ce changement de méthode a eu un impact négatif de 12 774 milliers d’euros sur les capitaux propres de la Banque Populaire Val de France au 1er janvier 2010.

Les autres textes adoptés par le Comité de la Réglementation Comptable et d’application obligatoire en 2010 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement.

L’établissement n’anticipe pas l’application des textes adoptés par le Comité de la Réglementation Comptable lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique.

En 2009, dans le cadre de la création du Groupe BPCE, des travaux d’harmonisation des principes comptables des groupes Banque Populaire et Caisse d’Epargne ont été menés. Ces travaux se sont poursuivis au cours de l’exercice 2010 et se sont notamment traduits par l’harmonisation des méthodes de dépréciation du risque de crédit : depuis le 1er janvier 2010, et à l’instar de l’ensemble des Banques Populaires, la Banque Populaire Val de France enregistre une provision pour risque de crédit, constituée sur le périmètre des engagements non douteux pour lesquels il est possible d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance (provisions sur base de portefeuilles). Ces provisions sont déterminées grâce à un modèle de calcul commun aux Banques Populaires et aux Caisses d’Epargne et défini autour de paramètres et de classes de risques bâlois.

Ce changement de méthode s’est traduit par un impact de 19 818 milliers d’euros sur les capitaux propres de l’établissement au 1er janvier 2010.

 

2.3. Principes comptables et méthodes d'évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

— Continuité de l’exploitation,

— Permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre,

— Indépendance des exercices,

et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

Les travaux d’harmonisation des principes comptables des groupes Banque Populaire et Caisse d’Epargne ont également conduit à l’harmonisation des modèles de calcul des engagements sur les contrats d’épargne logement : un modèle de taux commun à l’ensemble du Groupe a été mis en oeuvre au cours de la période et s’est traduit par un impact positif de 630 milliers d’euros comptabilisé en marge nette d’intérêt. Les travaux d'harmonisation du modèle comportemental se poursuivront jusqu'en 2011 ;

Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :

 

2.3.1. Opérations en devises. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 89-01 du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière modifié par les règlements n° 90-01 et n° 95-04.

Les créances, les dettes et les engagements hors-bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition.

Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture ne sont pas étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme sec ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats et de ventes à terme de devises. Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement 90-15 modifié du CRBF.

 

2.3.2. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle. — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires sur des établissements de crédit à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné.

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts pour la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

 

— Créances restructurées : Les créances restructurées sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite au résultat en coût du risque et au bilan en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt.

Une créance restructurée douteuse peut-être reclassée en encours sains lorsque les termes sont respectés. Ces créances reclassées sont spécifiquement identifiées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créances douteuses.

 

— Créances douteuses : Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution.

L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du Comité de la Réglementation Comptable relatif au traitement comptable du risque de crédit, modifié par le règlement CRC n° 2005-03 du 25 novembre 2005, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois et six mois en matière immobilière et pour les créances sur les collectivités territoriales.

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée.

Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

 

— Opérations de pension : Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 89-07 du CRBF complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission bancaire.

Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

 

— Dépréciation : Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif.

Pour les petites créances aux caractéristiques similaires, une estimation statistique peut être retenue.

Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ».

Quand le risque de crédit est identifié, non pas sur base individuelle, mais sur la base d’un portefeuille d’encours présentant des caractéristiques de risques similaires et pour lequel les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance, il est constaté sous forme de provision au passif.

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

 

2.3.3. Titres. — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par deux textes principaux :

– le règlement CRC n° 2005-01, modifiant le règlement CRBF n° 90-01 du 23 février 1990 et complété par l’instruction n° 94-07 de la Commission bancaire, qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres,

– le règlement du CRBF n° 89-07, complété de l’instruction n° 94-06 de la Commission bancaire, qui définit les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction.

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations dont les mouvements sont inscrits en coût du risque.

 

— Titres de transaction : Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligibles dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable.

Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus.

A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes.

 

— Titres de placement : Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste "Intérêts et produits assimilés".

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus values constatées sur les autres catégories de titres.

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 4 du règlement n° 88-02 du CRB, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains/Pertes sur opérations de placement et assimilés ».

 

— Titres d’investissement : Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt.

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres d’investissement ne peuvent sauf exceptions pas faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres.

Les titres de transaction ou de placement à revenus fixes, reclassés vers la catégorie titres d’investissement par application des dispositions du Règlement CRC n° 2008-17 peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

 

— Titres de l’activité de portefeuille : L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

— Titres de participation et parts dans les entreprises liées : Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs.

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus values latentes constatées. Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

— Autres titres détenus à long terme : Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

— Reclassement d’actifs financiers : Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le Conseil National de la Comptabilité a publié le règlement n° 2008-17 du 10 décembre 2008 modifiant le règlement n° 90-01 du Comité de la Réglementation Bancaire relatif à la comptabilisation des opérations sur titres. Ce règlement reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « titres de transaction » et hors de la catégorie « titres de placement ».

Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants :

a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

b) lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance.

Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes :

a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie

b) lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif.

 

2.3.4. Immobilisations incorporelles et corporelles. — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par :

– le règlement CRC n° 2004-06 relatif la comptabilisation et à l’évaluation des actifs et,

– le règlement CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

— Immobilisations incorporelles : Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation.

Les logiciels sont amortis sur une durée maximum 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels en application des dispositions fiscales est inscrite en amortissement dérogatoire.

Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations.

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché.

 

— Immobilisations corporelles : Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours.

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu.

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture / étanchéité

20-40 ans

Fondations / ossatures

30-60 ans

Ravalement

10-20 ans

Equipements techniques

10-20 ans

Aménagements techniques

10-20 ans

Aménagements intérieurs

8-15 ans

 

Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien.

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants.

 

2.3.5. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charge à répartir. Les intérêts courus à verser relatifs à ces dettes sont portés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

2.3.6. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée, et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers.

Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

2.3.7. Provisions. — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges non directement liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisés quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. Conformément aux dispositions du règlement CRC n° 2000-06, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers.

Il recouvre en outre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code que des évènements survenus ou en cours rendant probables, nettement précisés quant à leur objet mais dont la réalisation est incertaine.

Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux, une provision pour risques de contrepartie et une provision épargne logement.

 

— Engagements sociaux : Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil National de la Comptabilité. Ils sont classés en 4 catégories :

– Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

– Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

– Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

– Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux du Groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

 

— Provisions épargne logement : Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

– l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

– l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables pour le Groupe sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

– l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

– l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le Groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

Les travaux d’harmonisation des principes comptables des groupes Banque Populaire et Caisse d’Epargne ont conduit à l’harmonisation des modèles de calcul des engagements sur les contrats d’épargne logement : un modèle de taux commun à l’ensemble du Groupe a été mis en oeuvre au cours de la période et s’est traduit par un impact positif de 630 milliers d’euros comptabilisé en marge nette d’intérêt. Les travaux d'harmonisation du modèle comportemental se poursuivront jusqu'en 2011.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

2.3.8. Fonds pour risques bancaires généraux. — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l'instruction n° 86-05 modifiée de la Commission bancaire.

Cela comprend également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité ainsi que les provisions pour investissements.

 

2.3.9. Instruments financiers à terme. — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements n°88-02 et 90-15 du CRBF modifiés et de l’instruction 94-04 modifiée par l’instruction 2003-03 de la Commission bancaire.

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

 

— Opérations fermes : Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

– micro-couverture (couverture affectée)

– macro-couverture (gestion globale de bilan)

– positions spéculatives/positions ouvertes isolées

– gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction

Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « intérêts et produits ou charges assimilés ». Le poste « gains ou pertes sur opérations de portefeuille de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « intérêts et produits ou charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. Les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision pour risques et charges. La détermination de cette valeur est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés organisés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les plus values latentes ne sont pas enregistrées.

Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit :

– Pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat.

– Pour les opérations de micro-couverture et de macro-couverture, les soultes peuvent être amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert.

 

— Opérations conditionnelles : Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Dans le cas des contrats d'échange de taux d'intérêt ou de devises, la valeur de marché est déterminée en fonction du prix calculé en actualisant aux taux d'intérêt du marché les flux futurs et en tenant compte des risques de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.

 

2.3.10. Intérêts et assimilés – Commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit.

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

– Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations.

– Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

2.3.11. Revenus des portefeuilles titres. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice.

 

2.3.12. Impôt sur les bénéfices. — La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice ainsi qu’à la provision pour impôts sur les GIE fiscaux.

Les réseaux Caisses d’Epargne et Banques Populaires bénéficient depuis l’exercice 2010 des dispositions de l’article 91 de la loi de finance rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes.

L’établissement a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

 

Note 3. – Informations sur le bilan.

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations.

 

3.1. Opérations interbancaires (en milliers d'euros) :

 

Actif

31/12/2010

31/12/2009

Créances à vue

165 533

217 641

    Comptes ordinaires

165 533

217 641

    Comptes et prêts au jour le jour

0

0

    Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour

0

0

Valeurs non imputées

0

0

Créances à terme

525 828

386 386

    Comptes et prêts à terme

505 828

366 386

    Prêts subordonnés et participatifs

20 000

20 000

    Valeurs et titres reçus en pension à terme

0

0

Créances rattachées

3 886

3 126

Créances douteuses

467

640

    Dont créances douteuses compromises

467

640

Dépréciations des créances interbancaires

-248

-421

    Dont dépréciation sur créances douteuses compromises

-248

-421

        Total

695 466

607 372

 

Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 164 232 milliers d'euros à vue et 244 443 milliers d'euros à terme.

La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 227 694 milliers d'euros au 31 décembre 2010.

 

Passif

31/12/2010

31/12/2009

Dettes à vue

47 561

33 937

    Comptes ordinaires créditeurs

47 561

33 937

    Comptes et emprunts au jour le jour

0

0

    Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour

0

0

    Autres sommes dues

0

0

Dettes à terme

2 940 443

2 471 200

    Comptes et emprunts à terme

2 940 443

2 471 200

    Valeurs et titres donnés en pension à terme

0

0

Dettes rattachées

50 402

35 342

        Total

3 038 406

2 540 479

 

Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 46 555 milliers d'euros à vue et 1 062 813 milliers d'euros à terme.

 

 

 

 

 

3.2. Opérations avec la clientèle

3.2.1. Opérations avec la clientèle :

— Créances sur la clientèle :

 

Actif

31/12/2010

31/12/2009

Comptes ordinaires débiteurs

213 054

360 050

Créances commerciales

99 246

101 948

Autres concours à la clientèle

8 573 491

7 897 704

    Crédits à l'exportation

2 708

2 480

    Crédits de trésorerie et de consommation

408 828

398 262

    Crédits à l'équipement

2 596 968

2 430 447

    Crédits à l'habitat

5 427 775

5 041 016

    Autres crédits à la clientèle

137 212

25 499

    Valeurs et titres reçus en pension

0

0

    Prêts subordonnés

0

0

    Autres

 

 

Créances rattachées

44 266

54 458

Créances douteuses

391 049

348 621

Dépréciations des créances sur la clientèle

-172 861

-156 659

        Total

9 148 245

8 606 122

 

— Dettes vis-à-vis de la clientèle :

 

Passif

31/12/2010

31/12/2009

Comptes d'épargne à régime spécial

2 720 941

2 638 327

    Livret A

390 325

296 017

    PEL / CEL

844 811

869 651

    Autres comptes d'épargne à régime spécial

1 485 805

1 472 659

Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle

4 000 025

3 657 797

Dépôts de garantie

0

0

Autres sommes dues

11 388

12 296

Dettes rattachées

117 178

92 868

        Total

6 849 532

6 401 288

 

(1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

2 512 905

////

2 512 905

2 329 239

////

2 329 239

Emprunts auprès de la clientèle financière

0

217 775

217 775

0

217 775

217 775

Valeurs et titres donnés en pension livrée

0

0

0

0

0

0

Autres comptes et emprunts

0

1 269 345

1 269 345

0

1 110 783

1 110 783

    Total

2 512 905

1 487 120

4 000 025

2 329 239

1 328 558

3 657 797

 

3.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique :

 

(En milliers d'euros)

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

 

 

Brut

Dépréciation individuelle

Brut

Dépréciation individuelle

Société non financières

2 954 921

222 408

-108 910

136 247

-90 484

Entrepreneurs individuels

688 622

66 103

-28 602

36 765

-24 416

Particuliers

5 139 427

100 006

-35 090

43 253

-28 725

Administrations privées

38 126

310

-249

1

-1

Administrations publiques et Sécurité Sociale

61 242

2 210

0

0

0

Autres, créances rattachées, val non imputées

47 719

11

-11

0

0

    Total au 31 décembre 2010

8 930 057

391 049

-172 861

216 266

-143 626

    Total au 31 décembre 2009

8 414 160

348 621

-156 659

195 749

-128 693

 

 

 

 

3.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable :

3.3.1. Portefeuille titres :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

0

///

0

0

0

0

///

0

    Valeurs brutes

///

0

0

///

0

///

0

0

///

0

    Créances rattachées

///

0

0

///

0

///

0

0

///

0

    Dépréciations

///

0

0

///

0

///

0

0

///

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

1 798 929

1 383

///

1 800 312

0

1 849 070

53 255

///

1 902 325

    Valeurs brutes

///

1 794 270

5 000

///

1 799 270

///

1 846 868

63 463

///

1 910 331

    Créances rattachées

///

9 593

28

///

9 621

///

6 678

165

///

6 843

    Dépréciations

///

-4 934

-3 645

///

-8 579

///

-4 476

-10 373

///

-14 849

Actions et autres titres à revenu variable

0

59 639

///

0

59 639

0

40 454

///

0

40 454

    Montants bruts

///

64 309

///

0

64 309

///

43 352

///

0

43 352

    Créances rattachées

///

 

///

 

0

///

 

///

 

0

    Dépréciations

///

-4 670

///

0

-4 670

///

-2 898

///

0

-2 898

    Total

0

1 858 568

1 383

0

1 859 951

0

1 889 524

53 255

0

1 942 779

 

— Obligations et autres titres à revenu fixe (valeurs brutes) :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Titres cotés

0

49 877

0

49 877

0

155 696

8 463

164 159

Titres non cotés

0

609 831

0

609 831

0

736 072

47 056

783 128

Titres prêtés

0

1 134 562

0

1 134 562

0

955 100

0

955 100

Titres empruntés

0

0

0

0

0

0

0

0

Créances douteuses

0

0

5 000

5 000

0

0

7 944

7 944

Créances rattachées

0

9 593

28

9 621

0

6 678

165

6 843

    Total

0

1 803 863

5 028

1 808 891

0

1 853 546

63 628

1 917 174

    Dont titres subordonnés

0

40 709

0

40 709

0

39 512

0

39 512

 

Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à 4 934 milliers d’euros au 31 décembre 2010 contre 4 476 milliers d’euros au 31 décembre 2009. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 10 000 milliers d’euros au 31 décembre 2010 contre 3 355 milliers d’euros au 31 décembre 2009.

Les dépréciations constatées au titre du risque de contrepartie sur les titres d'investissement s'élèvent à 3 645 milliers d'euros au 31 décembre 2010 contre 10 373 milliers d’euros au 31 décembre 2009. Il y avait au 31 décembre 2009 des plus-values latentes pour un montant de 2 258 milliers d’euros.

La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 22 473 milliers d'euros au 31 décembre 2010. Il n’y en avait pas au 31 décembre 2009.

 

— Actions et autres titres à revenu variable (valeurs brutes) :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Transaction

Placement

TAP

Total

Transaction

Placement

TAP

Total

Titres cotés

 

26 264

 

26 264

 

27 343

 

27 343

Titres non cotés

 

38 045

 

38 045

 

16 009

 

16 009

Créances rattachées

 

 

 

0

 

 

 

0

    Total

0

64 309

0

64 309

0

43 352

0

43 352

 

La Banque Populaire Val de France a procédé au reclassement de ses parts détenues dans des FCPR hors de la catégorie Titres de Participation vers la catégorie Titres de placement pour un montant net de 29 868 milliers d’euros.

Ce reclassement est lié à une correspondance plus étroite entre la catégorie comptable et l’intention de gestion qui est davantage orientée vers une recherche de la plus-value et cela sans immixtion dans la gestion des FCPR. Ce reclassement a également été fait dans le cadre d’un chantier d’harmonisation des pratiques comptables au sein du Groupe BPCE.

Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 13 026 milliers d’euros d’OPCVM principalement de capitalisation au 31 décembre 2010, contre 17 650 milliers d’euros d’OPCVM au 31 décembre 2009.

Pour les titres de placement, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à 4 670 milliers d’euros au 31 décembre 2010 contre 2 898 milliers d’euros au 31 décembre 2009. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 11 082 milliers d’euros au 31 décembre 2010 contre 1 490 milliers d’euros au 31 décembre 2009.

 

3.3.2. Evolution des titres d’investissement (valeurs brutes) :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

Achats

Cessions

Remboursements

Conversion

Décotes / surcotes

Transferts

Autres variations

31/12/2010

Effets publics

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

63 628

0

-10 000

-48 463

0

0

0

-137

5 028

    Dont Titres de créances négociables

30 000

 

 

-30 000

 

 

 

 

0

    Dont Obligations

8 463

 

 

-8 463

 

 

 

 

0

    Dont CDO

25 000

0

-10 000

-10 000

 

 

 

 

5 000

    Dont Créances rattachées

165

 

 

 

 

 

 

-137

28

    Total

63 628

0

-10 000

-48 463

0

0

0

-137

5 028

 

La Banque Populaire Val de France a cédé, au cours de l’exercice 2010, 2 lignes de CDO (MIDGARD pour 5 M€ et SONATA pour 5 M€) avant l’échéance normalement prévue à la fin de l’année 2010 pour la ligne MIDGARD et mars 2011 pour la ligne SONATA. Ces cessions ont donné lieu à la comptabilisation de moins-values pour un montant de 1 051 milliers d’euros comptabilisées en Gains et pertes sur actifs immobilisés et à une reprise de provision d’un montant de 3 696 milliers d’euros comptabilisée en diminution du Coût du risque.

La ligne de CDO VOLTAIRE a été remboursée à son terme en juillet 2010 et a donné lieu à une moins-value d’un montant de 8 051 milliers d’euros, comptabilisée en Gains et pertes sur actifs immobilisés et à une reprise de provision d’un montant de 2 699 milliers d’euros comptabilisée en diminution du Coût du risque.

 

3.3.3. Reclassements d’actifs. — L’établissement n’a pas opéré de reclassements d’actif en application des dispositions du règlement CRC n° 2008-17 du 10 décembre 2008 afférent aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

 

3.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme :

3.4.1. Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

Augmentation

Diminution

Conversion

Autres variations

31/12/2010

Valeurs brutes

708 144

195 252

-28 598

0

-33 072

841 726

    Participations et autres titres détenus à long terme

662 993

195 252

-25 181

0

-33 072

799 992

    Comptes courants associés

11 136

0

-3 417

0

0

7 719

    Parts dans les entreprises liées

34 015

0

0

0

0

34 015

Dépréciations

-19 592

-601

16 586

0

3 204

-403

    Participations et autres titres à long terme

-19 576

-598

16 586

0

3 204

-385

    Parts dans les entreprises liées

-15

-3

0

0

0

-18

Immobilisations financières nettes

688 553

194 651

-12 012

0

-29 868

841 323

 

La Banque Populaire Val de France a procédé au reclassement hors de la catégorie Titres de participation vers la catégorie Titres de placement de ses parts détenues dans des FCPR pour un montant net de 29 868 milliers d’euros. Ce reclassement est lié à une correspondance plus étroite entre la catégorie comptable et l’intention de gestion qui est davantage orientée vers une recherche de la plus-value et cela sans immixtion dans la gestion des FCPR. Ce reclassement a également été fait dans le cadre d’un chantier d’harmonisation des pratiques comptables au sein du Groupe BPCE.

 

 

3.4.2. Tableau des filiales et participations (montants en milliers d’euros) :

 

Filiales et participations

Capital

Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG le cas échéant

Quote-part du capital détenue (en %)

Valeur comptable des titres détenus

Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés et TSDI

Montants des cautions et avals donnés par la société

CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos)

Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice

 

 

 

 

Brute

Nette

 

 

 

 

 

A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1 % du capital de la société astreinte à la publication :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1. Filiales (détenues à + de 50%)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Eurl Vecteur

654

95

100%

654

635

3 000

0

0

-4

0

Sasu Societariat Banque Populaire Val de France

3 100

0

100% indirect

3 100

3 100

0

0

0

368

680

SAS Val de France Immobilisations

5 150

159

100%

5 046

5 046

4 719

0

176

1 806

400

Sasu Financière Vecteur

10 198

1 058

100%

10 198

10 198

0

0

0

-716

0

SAS Ile d'IE

11 633

11 633

95%

11 633

11 633

0

0

0

0

0

2. Participations (détenues entre 10 et 50%)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sbe

36 000

6 834

50%

18 000

18 000

0

0

13 540

2 153

0

SCI BBP invest2

15

19

50%

7

7

NC

NC

NC

56

0

Patrimoine et commerce (*)

7 629

58 793

27%

20 000

20 000

0

0

417

1 532

0

Gie IBP Investissements

24 699

1 329

16%

5 539

5 539

0

0

19 248

-34

0

Socama Val de France

1 003

4 859

10%

83

83

0

0

3 813

-16

0

B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas un 1 % du capital de la société astreinte à la publication :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Filiales françaises (ensemble)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Filiales étrangères (ensemble)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Certificats d'associations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Participations dans les sociétés françaises

 

 

 

98

94

 

 

 

 

 

Participations dans les sociétés étrangères

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont participations dans les sociétés cotées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(*) Chiffres au 30/06/2010.

 

L’organe de tutelle BPCE, duquel la Banque Populaire Val de France détient une participation de 4,14% pour un montant de 728 706 milliers d’euros, a au 31 décembre 2010 une valeur estimative de 973 319 milliers d’euros.

 

3.4.3. Entreprises dont l’établissement est associé indéfiniment responsable :

 

Dénomination

Siège

Forme juridique

Socama Val de France (*)

2 avenue de Milan 37924 Tours Cedex 9

SCM

Socami Val de France (*)

2 avenue de Milan 37924 Tours Cedex 9

SCM

BBP invest2

115 Rue Montmartre 75005 Paris 02

SCI

IP investissements

23 Place de Wicklow 78180 Montigny-le-Bretonneux

GIE

(*) En vertu du protocole d'accord liant la BPVF et les 2 SCM

 

3.4.4. Opérations avec les entreprises liées :

 

(En milliers d'euros)

Etablissements de crédit

Autres entreprises

31/12/2010

31/12/2009

Créances

7 719

0

7 719

11 178

    Dont subordonnées

 

 

 

 

Dettes

26 651

0

26 651

8 280

    Dont subordonnées

 

 

 

 

Engagements donnés

 

 

 

 

    Engagements de financement

 

 

 

 

    Engagements de garantie

 

 

 

 

    Autres engagements donnés

 

 

 

 

        Total

34 370

0

34 370

19 458

 

3.5. Immobilisations incorporelles et corporelles :

3.5.1. Immobilisations incorporelles :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2010

Valeurs brutes

6 567

327

-147

10

6 757

    Droits au bail et fonds commerciaux

6 335

181

-111

10

6 415

    Logiciels

5

0

0

0

5

    Autres

227

146

-36

0

337

Amortissements et dépréciations

-4 108

-511

133

0

-4 486

    Droits au bail et fonds commerciaux

-3 890

-495

111

0

-4 274

    Logiciels

-5

0

0

0

-5

    Autres

-213

-16

22

0

-207

        Total valeurs nettes

2 459

-184

-14

10

2 271

 

3.5.2. Immobilisations corporelles :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2010

Valeurs brutes

204 291

22 048

-8 816

-145

217 378

Immobilisations corporelles d'exploitation

197 869

21 708

-8 443

-520

210 614

    Terrains

5 665

0

-99

78

5 644

    Constructions

133 525

10 039

-5 734

4 388

142 218

    Parts de SCI

0

0

0

0

0

    Autres

58 679

11 669

-2 610

-4 986

62 752

Immobilisations hors exploitation

6 422

340

-373

375

6 764

Amortissements et dépréciations

-61 594

-13 391

6 187

0

-68 798

Immobilisations corporelles d'exploitation

-60 218

-12 897

5 850

0

-67 265

    Terrains

0

0

0

0

0

    Constructions

-31 816

-7 694

3 495

-23

-36 038

    Parts de SCI

0

0

0

0

0

    Autres

-28 402

-5 203

2 355

23

-31 227

Immobilisations hors exploitation

-1 376

-494

337

0

-1 533

        Total valeurs nettes

142 697

8 657

-2 629

-145

148 580

 

3.6. Dettes représentées par un titre :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Bons de caisse et bons d'épargne

294

366

Titres du marché interbancaire et de créances négociables

1 251 693

1 509 666

Emprunts obligataires

0

0

Autres dettes représentées par un titre

0

0

Dettes rattachées

9 535

9 952

    Total

1 261 522

1 519 984

 

3.7. Autres actifs et autres passifs :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Actif

Passif

Actif

Passif

Comptes de règlement sur opérations sur titres

0

 

0

 

Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus

46

13

282

38

Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres

////

12 668

////

23 411

Créances et dettes sociales et fiscales

 

0

 

0

Dépôts de garantie reçus et versés

 

0

 

0

Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers

65 661

70 955

82 889

101 282

    Total

65 707

83 636

83 171

124 731

 

3.8. Comptes de régularisation :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Actif

Passif

Actif

Passif

Engagements sur devises

8

0

164

149

Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture

0

0

0

0

Charges et produits constatés d'avance

11 329

56 753

11 149

47 076

Produits à recevoir/Charges à payer

20 745

15 956

18 682

8 403

Valeurs à l'encaissement

24 431

547

22 060

1 770

Autres et comptes d'encaissements

222 934

249 434

270 013

291 690

    Total

279 447

322 690

322 068

349 088

 

3.9. Provisions :

3.9.1. Tableau de variations des provisions :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

Dotations

Utilisations

Reprises

Divers (*)

31/12/2010

Provisions pour risques de contrepartie

8 467

4 899

0

-4 406

19 817

28 777

Provisions pour engagements sociaux

49 999

730

0

-1 329

0

49 400

Provisions pour PEL/CEL

16 448

108

0

-1 398

0

15 158

Autres provisions pour risques

19 269

6 583

-2 213

-818

0

22 821

    Portefeuille titres et instruments financiers à terme

1 543

130

0

-448

-1

1 224

    Immobilisations financières

0

0

0

0

0

0

    Promotion immobilière

0

0

0

0

0

0

    Provisions pour impôt différé

14 209

409

-1 066

0

1

13 553

    Risques RH dont URSSAF

1 595

2 575

-973

-370

0

2 827

    TVA sur immobilisations

1 922

0

-174

0

0

1 748

    Autres risques

0

3 469

0

0

0

3 469

Provisions exceptionnelles

0

180

0

0

0

180

    Provisions pour restructurations informatiques

0

0

0

0

0

0

    Autres provisions exceptionnelles

0

180

0

0

0

180

        Total

94 183

12 500

-2 213

-7 951

19 817

116 336

(*) Comptabilisation du changement de méthode au 1er janvier 2010 d’une provision collective sur encours sains

 

3.9.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture de risques de contrepartie :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

Dotations

Utilisations

Reprises

Divers

31/12/2010

Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs

165 024

69 588

-12 507

-45 148

0

176 957

Dépréciations sur créances sur établissements de crédits

421

0

-56

-117

0

248

Dépréciations sur créances sur la clientèle

156 659

67 289

-12 451

-38 636

0

172 861

Dépréciations sur autres créances

7 944

2 299

0

-6 395

0

3 848

Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif

8 467

4 899

-4 406

0

19 817

28 777

Provisions sur engagements hors bilan (1)

7 397

4 171

-3 084

0

-1

8 483

Provisions pour risques pays

0

0

0

0

0

0

Provisions sectorielles

0

0

0

0

0

0

Provisions pour risque de contrepartie clientèle (2)

1 070

728

-1 322

0

19 818

20 294

    Total

173 491

74 487

-16 913

-45 148

19 817

205 734

(1) dont risque d’exécution d’engagements par signature

(2) Une provision pour risque est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou au hors bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance.

 

3.9.3. Provisions pour engagements sociaux :

— Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies : Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Banques Populaires. L'engagement de la Banque Populaire est limité au versement des cotisations (9 060 milliers d'euros en 2010).

 

— Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme : Les engagements de la Banque Populaire concernent les régimes suivants :

– Le régime de retraite des Banques Populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993,

– Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités,

– Autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité.

 

— Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d'euros)

Régime CARBP

Retraites

IFC

MDT

31/12/2010

Régime CARBP

Retraites

IFC

MDT

31/12/2009

Valeur actualisée des engagements financés (a)

46 262

663

15 310

4 481

66 716

47 179

604

15 753

3 758

67 294

Juste valeur des actifs du régime (b)

12 493

368

3 398

0

16 259

12 372

353

2 663

 

15 388

Juste valeur des droits à remboursement (c)

 

 

 

 

0

 

 

 

 

 

Valeur actualisée des engagements non financés (d)

 

 

 

 

0

 

 

 

 

 

Eléments non encore reconnus : écarts actuariels et coûts des services passés (e)

3 660

147

-2 751

 

1 056

4 067

110

-2 270

 

1 907

Solde net au bilan (a) - (b) - c) + (d) - (e)

30 109

148

14 663

4 481

49 401

30 740

141

15 360

3 758

49 999

Passif

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Actif

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La CARBP était au 31 décembre 2009 une Institution de Retraite Supplémentaire. Son statut a changé au 1er janvier 2010 pour devenir une Institution de Gestion de Retraite Supplémentaire qui assure la gestion administrative des engagements de retraite issus de la retraite bancaire. Les encours sont externalisés auprès d’un assureur. Cette externalisation n’a pas d’impact pour la Banque Populaire Val de France.

 

— Ajustement lié à l’expérience au titre du régime de retraite des Banques Populaires (CARBP) : Les ajustements liés à l’expérience indiquent les variations d’actifs ou de passifs qui ne sont pas liées à des changements d’hypothèses actuarielles.

Sur l’année 2010, sur l’ensemble des -14 171 milliers d’euros d’écarts actuariels générés, 29 338 milliers d’euros proviennent des écarts liés à la mise à jour du taux d’actualisation et -43 509 milliers d’euros proviennent des ajustements liés à l’expérience.

Au 31 décembre 2010, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 58 % en obligations, 35 % en actions et 7 % en actifs monétaires. Les rendements attendus des actifs du régime sont calculés en pondérant le rendement anticipé sur chacune des catégories d’actifs par leur poids respectif dans la juste valeur des actifs.

 

— Analyse de la charge de l'exercice :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010 

 31/12/2009 

 

Régime CARBP

Retraites

IFC

MDT

Total

Régime CARBP

Retraites

IFC

MDT

Total

Coût des services rendus de la période

-1 723

-103

-377

-253

-2 456

-1 768

-106

1 094

137

-643

Versement de la période au fonds

0

0

-1 500

0

-1 500

0

0

0

0

0

Coût financier

1 772

13

561

132

2 478

1 764

6

617

258

2 645

Rendement attendu des actifs de couverture

-681

-11

-44

0

-736

-375

0

-73

-311

-759

Rendement attendu des droits à remboursement

0

0

788

226

1 014

0

0

808

0

808

Ecarts actuariels : amortissement de l'exercice

0

49

-80

618

587

156

41

0

-42

155

Coût des services passés

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres

1

59

-45

0

15

0

57

75

0

132

    Total

-631

7

-697

723

-598

-223

-2

2 521

42

2 338

 

— Principales hypothèses actuarielles :

 

En pourcentage

Régime CARBP

Retraites

IFC

MDT

 

31/12/2010

31/12/2009

31/12/2010

31/12/2009

31/12/2010

31/12/2009

31/12/2010

31/12/2009

Taux d'actualisation

3,61%

3,92%

0,86%

1,01%

3,46%

3,51%

3,32%

3,41%

Rendement attendu des actifs de couverture

5,50%

3,40%

3,27%

NC

2,44%

2,93%

NC

NC

 

Les tables de mortalité utilisées sont :

– TF00/02 pour les IFC, médailles et autres avantages,

– TGH TGF 05 pour CARBP.

 

3.9.4. Provisions PEL / CEL :

— Encours des dépôts collectés :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)

 

 

    Ancienneté de moins de 4 ans

109 946

108 928

    Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

355 192

353 272

    Ancienneté de plus de 10 ans

263 186

284 660

Encours collectés au titre des plans épargne logement

728 324

746 860

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

98 039

102 091

        Total

826 363

848 951

 

 

— Encours des crédits octroyés :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Encours de crédits octroyés* au titre des plans épargne logement

653 034

652 723

    Au titre des comptes épargne logement

332 088

327 318

        Total

985 122

980 041

 

— Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne logement (PEL et CEL)

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

Dotations / reprises nettes

31/12/2010

Provisions constituées au titre des PEL

 

 

 

    Ancienneté de moins de 4 ans

51

20

71

    Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

4 040

-1 362

2 678

    Ancienneté de plus de 10 ans

9 719

420

10 139

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

13 810

-922

12 888

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

1 776

108

1 884

Provisions constituées au titre des crédits PEL

68

-95

-27

Provisions constituées au titre des crédits CEL

794

-381

413

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

862

-476

386

        Total

16 448

-1 290

15 158

 

3.10. Dettes subordonnées :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Dettes subordonnées à durée déterminée

2 500

18 508

Dettes subordonnées à durée indéterminée

0

0

Dépôts de garantie à caractère mutuel

0

0

Dettes rattachées

0

9

    Total

2 500

18 517

 

La Banque Populaire Val de France a émis des prêts subordonnés remboursables souscrits par BPCE. Ces emprunts subordonnés, pris en compte dans le calcul des fonds propres prudentiels de la Banque Populaire Val de France au titre de l'article 4.d du règlement n° 90-02 du CRBF, ont les caractéristiques suivantes :

 

Montant (en milliers d'euros)

Devise

Date d'émission

Prix d'émission

Taux

Majoration d'intérêts en points de base (1)

Date d'option de remboursement ou de majoration d'intérêts

Cas de paiement obligatoire

Date d'échéance si non indéterminée

2 500

EUR

04/03/2002

2 500

Eur03Mj-2

0,49

NA

NA

27/03/2012

(1) Au-dessus de l'Euribor 3 mois

 

3.11. Fonds pour risques bancaires généraux :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

Augmentation

Diminution

Autres variations

31/12/2010

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

163 260

3 200

0

0

166 460

Fonds régionaux de solidarité

58 628

0

0

0

58 628

    Total

221 888

3 200

0

0

225 088

 

3.12. Capitaux propres :

 

(En milliers d'euros)

Capital

Primes d'émission

Réserves/ autres

Résultat

Total capitaux propres hors FRBG

Total au 31 décembre 2008

293 750

281 435

527 377

64 418

1 166 980

Mouvements de l'exercice

75 000

0

53 180

-14 999

113 181

Total au 31 décembre 2009

368 750

281 435

580 557

49 419

1 280 161

Variation de capital

0

0

0

0

0

Résultat de la période

0

0

0

59 232

59 232

Distribution de dividendes

0

0

0

-10 464

-10 464

Autres mouvements

0

0

7 832

-38 955

-31 123

    Dont changement de méthode

0

0

-32 592

0

0

    Dont provisions réglementées

0

0

1 469

0

0

    Dont affectation du résultat

0

0

38 955

0

0

        Total au 31 décembre 2010

368 750

281 435

588 389

59 232

1 297 806

(1) A détailler le cas échéant

 

Le capital social de la Banque Populaire Val de France s’élève à 368 750 milliers d’euros et est composé pour 295 000 milliers d’euros de 5 900 000 parts sociales de nominal 50 euros détenues par les sociétaires et une SAS – structure de portage en miroir des sociétaires - et pour 73 750 milliers d’euros de certificats coopératifs d'investissement détenus par Natixis (CCI).

Les changements de méthodes de la période se sont traduits par un impact de 32 592 milliers d’euros sur les capitaux propres de l’établissement dont

— 19 818 milliers d’euros au titre de la comptabilisation au 1er janvier 2010 de provisions collectives au titre du risque de crédit

— 12 774 milliers d’euros au titre de la mise en oeuvre au 1er janvier 2010 du CRC 2009-03 relatif au traitement comptable des commissions et frais liés à l’octroi ou à l’acquisition d’un concours.

 

3.13. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées.

 

(En milliers d'euros)

Moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminé

31/12/2010

Total des emplois

728 902

1 084 878

3 876 020

5 203 845

750 378

11 644 023

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

 

0

Créances sur les établissements de crédit

370 695

34 616

69 699

30 818

189 638

695 466

Opérations avec la clientèle

358 207

736 050

3 075 023

4 503 458

475 507

9 148 245

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

314 212

731 298

669 569

85 233

1 800 312

Opérations de crédit-bail et de locations simples

0

0

0

0

0

0

    Total des ressources

3 574 881

1 128 205

2 905 937

1 231 989

2 310 948

11 151 960

Dettes envers les établissements de crédit

210 000

548 631

1 250 385

931 428

97 962

3 038 406

Opérations avec la clientèle

3 069 628

300 804

1 270 382

240 561

1 968 157

6 849 532

Dettes représentées par un titre

295 253

278 770

382 670

60 000

244 829

1 261 522

Dettes subordonnées

0

0

2 500

0

0

2 500

 

Note 4. – Informations sur le hors bilan et opérations assimilées.

 

4.1. Engagements reçus et donnés :

4.1.1. Engagements de financement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Engagements de financement donnés

 

 

    En faveur des établissements de crédit

0

0

    En faveur de la clientèle

684 631

563 818

        Ouverture de crédits documentaires

8 771

11 187

        Autres ouvertures de crédits confirmés

674 083

550 400

        Autres engagements

1 777

2 231

            Total des engagements de financement donnés

684 631

563 818

Engagements de financement reçus

 

 

    D'établissements de crédit

550 000

0

    De la clientèle

0

0

            Total des engagements de financement reçus

550 000

0

 

4.1.2. Engagements de garantie :

 

En milliers d'euros

31/12/2010

31/12/2009

Engagements de garantie donnés

 

 

    D'ordre d'établissements de crédit

0

0

        Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

0

0

        Autres garanties

0

0

    D'ordre de la clientèle

796 319

976 570

        Cautions immobilières

64 918

95 017

        Cautions administratives et fiscales

22 027

24 268

        Autres cautions et avals donnés

574 800

740 795

        Autres garanties données

134 574

116 490

            Total des engagements de garantie donnés

796 319

976 570

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

3 401 097

3 055 818

            Total des engagements de garantie reçus

3 401 097

3 055 818

 

4.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Engagements donnés

Engagements reçus

Engagements donnés

Engagements reçus

Autres valeurs affectées en garantie en faveur d'établissements de crédit

0

0

0

0

Autres valeurs affectées en garantie reçues de la clientèle

0

62 099

0

54 806

    Total

0

62 099

0

54 806

 

Au 31 décembre 2010, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 362 630 milliers d’euros de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 341 143 milliers d’euros au 31 décembre 2009,

— 343 952 milliers d’euros de créances nanties auprès de la SFEF contre 217 775 milliers d’euros au 31 décembre 2009,

— 2 562 469 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BP Covered Bonds contre 1 968 964 milliers d’euros au 31 décembre 2009,

— 338 797 milliers d’euros de créances données en garantie auprès de la Caisse de refinancement hypothécaire contre 266 000 milliers d’euros au 31 décembre 2009.

 

4.2. Opérations sur instruments financiers à terme :

4.2.1. Engagements sur instruments financiers et change à terme :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Opérations fermes

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

0

0

0

0

    Contrats de taux d'intérêt

0

0

0

0

0

0

0

0

    Contrats de change

0

0

0

0

0

0

0

0

    Autres contrats

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations de gré à gré

1 553 594

67 945

1 621 539

-2 557

1 425 543

45 931

1 471 474

6 435

    Accords de taux futurs (FRA)

0

0

0

0

0

0

0

0

    Swaps de taux d'intérêt

1 406 547

67 945

1 474 492

-2 569

1 305 614

45 931

1 351 545

6 180

    Swaps financiers de devises

0

0

0

0

0

0

0

0

    Autres contrats à terme

147 047

0

147 047

12

119 929

0

119 929

255

        Total opérations fermes

1 553 594

67 945

1 621 539

-2 557

1 425 543

45 931

1 471 474

6 435

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

0

0

0

0

    Options de taux d'intérêt

0

0

0

0

0

0

0

0

    Options de change

0

0

0

0

0

0

0

0

    Autres options

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations de gré à gré

60 893

84 499

145 392

318

150 988

0

150 988

820

    Options de taux d'intérêt

60 893

0

60 893

318

150 988

0

150 988

820

    Options de change

0

84 499

84 499

0

0

0

0

0

    Autres options

0

0

0

0

0

0

0

0

        Total opérations conditionnelles

60 893

84 499

145 392

0

150 988

0

150 988

820

        Total instruments financiers et change à terme

1 614 487

152 444

1 766 931

-2 239

1 576 531

45 931

1 622 462

7 255

 

 

Les montants nominaux des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Banque Populaire Val de France sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux et FRA pour les opérations à terme ferme, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles.

Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des options en devises.

 

4.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Opérations fermes

551 547

855 000

67 945

0

1 474 492

355 614

950 000

45 931

0

1 351 545

Accords de taux futurs (FRA)

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Swaps de taux d'intérêt

551 547

855 000

67 945

0

1 474 492

355 614

950 000

45 931

0

1 351 545

Swaps financiers de devises

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres contrats à terme de taux d'intérêt

0

0

0

/////////

0

0

0

0

/////////

0

Opérations conditionnelles

0

60 893

0

0

60 893

0

150 988

0

0

150 988

Options de taux d'intérêt

0

60 893

0

0

60 893

0

150 988

0

0

150 988

    Total

551 547

915 893

67 945

0

1 535 385

355 614

1 100 988

45 931

0

1 502 533

 

Il n’y a pas eu de transferts d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice.

 

4.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

 

(En milliers d'euros)

De 0 à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

31/12/2010

Opérations fermes

407 500

909 963

157 029

1 474 492

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

Opérations de gré à gré

407 500

909 963

157 029

1 474 492

Opérations conditionnelles

60 000

893

0

60 893

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

Opérations de gré à gré

60 000

893

0

60 893

    Total

467 500

910 856

157 029

1 535 385

 

4.3. Ventilation du bilan par devise. — Le bilan par devise autre que l’euro de la Banque Populaire Val de France au 31 décembre 2010 n’est pas significatif.

 

Note 5. – Informations sur le compte de résultat.

 

5.1. Intérêts, produits et charges assimilés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

 

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations avec les établissements de crédit

16 246

-74 303

-57 821

14 111

-82 622

-66 821

Opérations avec la clientèle

374 109

-106 548

267 561

370 063

-121 595

248 468

Obligations et autres titres à revenu fixe

41 426

-39 537

1 653

45 475

-41 925

1 860

Dettes subordonnées

236

-89

147

1 690

-578

1 112

Autres (*)

27 233

-25 709

1 524

42 910

-40 470

2 440

    Total

459 250

-246 186

213 064

474 249

-287 190

187 059

 

Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des dépôts et consignations ainsi que les LEP.

Les produits d'intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 2 578 milliers d’euros (1 108 milliers d’euros au titre de l’exercice 2009) au titre de la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des dépôts et consignations.

La reprise nette de la provision épargne logement s’élève à 1 290 milliers d’euros pour l’exercice 2010, contre une dotation nette de 6 516 milliers d’euros pour l’exercice 2009.

 

 

 

5.2. Revenus des titres à revenu variable :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

Actions et autres titres à revenu variable

2 130

623

Participations et autres titres détenus à long terme

0

0

Parts dans les entreprises liées

227

16 160

    Total

2 357

16 783

 

5.3. Commissions :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2010 

Exercice 2009 

 

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

495

-400

95

533

-36

497

Opérations avec la clientèle

116 377

-3 557

112 820

110 602

-1 264

109 338

Opérations sur titres

6 258

-176

6 082

5 794

-37

5 757

Moyens de paiement

45 079

-28 139

16 940

41 935

-28 333

13 602

Opérations de change

109

0

109

107

0

107

Engagements hors-bilan

7 791

-4 454

3 337

7 602

-4 646

2 956

Prestations de services financiers

16 807

-1 037

15 770

17 623

-1 101

16 522

Activités de conseil

166

0

166

74

0

74

Autres commissions

0

0

0

0

0

0

    Total

193 082

-37 763

155 319

184 270

-35 417

148 853

 

5.4. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

Titres de transaction

23

30

Opérations de change

285

344

Instruments financiers à terme

663

79

Portefeuille de négociation

318

1 609

    Total

1 289

2 062

 

5.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

 

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

-2 230

0

-2 230

11 325

0

11 325

    Dotations

-4 064

0

-4 064

-315

0

-315

    Reprises

1 834

0

1 834

11 640

0

11 640

Résultat de cession

4 672

0

4 672

-3 939

0

-3 939

Autres éléments

766

0

766

860

0

860

        Total

3 208

0

3 208

8 246

0

8 246

 

5.6. Autres produits et charges d'exploitation bancaire :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

 

Produits

Charges

Total

Produits

Charges

Total

Quote-part d'opérations faites en commun

29

-1 260

-1 231

432

-1 227

-795

Refacturations de charges et produits bancaires

0

0

0

0

0

0

Activités immobilières

0

0

0

0

0

0

Prestations de services informatiques

0

0

0

0

0

0

Autres activités diverses

121

0

121

78

0

78

Autres produits et charges accessoires

698

-4 809

-4 111

856

-541

315

    Total

848

-6 069

-5 221

1 366

-1 768

-402

 

 

 

 

 

 

5.7. Charges générales d'exploitation :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

Frais de personnel

 

 

    Salaires et traitements

-75 654

-73 974

    Charges de retraite et assimilées (1)

-10 197

-14 230

    Autres charges sociales

-34 192

-28 334

    Intéressement des salariés

-8 541

-8 032

    Participation des salariés

-3 393

-2 942

    Impôts et taxes liés aux rémunérations

-8 566

-9 415

        Total des frais de personnel

-140 543

-136 927

Autres charges d'exploitation

 

 

    Impôts et taxes

-2 503

-6 069

    Autres charges générales d'exploitation

-84 512

-83 375

        Total des autres charges d'exploitation

-87 015

-89 444

        Total

-227 558

-226 371

(1) Incluant les dotations, utilisations et reprises de provisions pour engagements sociaux (note 3.9.3)

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 685 cadres et 1 471 non cadres, soit un total de 2 176 salariés.

Le montant des rémunérations allouées au titre de l'exercice aux membres des organes d'administration et de direction à raison de leurs fonctions ne peut être fourni car cette information permettrait d’identifier un membre déterminé de ces organes (Article R123-198, 1er alinéa, du Code de Commerce).

 

5.8. Coût du risque :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

 

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dépréciations d'actifs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Interbancaires

0

117

0

0

117

0

168

0

0

168

    Clientèle

-67 227

35 375

-5 752

630

-36 974

-68 446

32 947

-3 457

669

-38 287

    Titres et débiteurs divers

-2 298

6 395

0

0

4 097

-3 062

2 444

0

0

-618

Provisions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Engagements hors-bilan

-4 171

3 084

/////////

/////////

-1 087

-5 358

1 860

/////////

/////////

-3 498

    Provisions pour risque clientèle

-728

1 322

/////////

/////////

594

-365

324

/////////

/////////

-41

    Autres

0

0

/////////

/////////

0

0

0

/////////

/////////

0

    Total

-74 424

46 293

-5 752

630

-33 253

-77 231

37 743

-3 457

669

-42 276

Dont :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Reprises de dépréciations devenues sans objet

 

35 492

 

 

 

 

35 559

 

 

 

    Reprises de dépréciations utilisées

 

6 395

 

 

 

 

0

 

 

 

    Reprises de provisions devenues sans objet

 

4 406

 

 

 

 

2 184

 

 

 

    Reprises de provisions utilisées

 

0

 

 

 

 

0

 

 

 

    Total reprises nettes

 

46 293

 

 

 

 

37 743

 

 

 

 

5.9. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

 

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations

15 985

2 429

/////////

18 414

-17 473

3 042

/////////

-14 431

    Dotations

-601

0

/////////

-601

-17 626

0

/////////

-17 626

    Reprises

16 586

2 429

/////////

19 015

153

3 042

/////////

3 195

Résultat de cession

-7 401

-9 102

-1 835

-18 338

594

0

-591

4

    Total

8 584

-6 673

-1 835

76

-16 879

3 042

-591

-14 427

 

5.10. Résultat exceptionnel. — Les charges et produits exceptionnels se caractérisent par leur nature inhabituelle et le fait qu'ils ne s'inscrivent pas dans le cadre des activités ordinaires de l’établissement. Ils concernent uniquement en 2010 la mise en jeu par BPCE de la garantie de passif accordée par la Banque Populaire Val de France à BP Participations.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

Produits exceptionnels

0

0

Charges exceptionnelles

-1 508

0

    Redressement fiscal BP Participations

-1 508

 

 

5.11. Impôt sur les bénéfices. — La Banque Populaire Val de France est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE.

L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi (en milliers d'euros) :

 

Bases imposables aux taux de

33,33%

15,00%

Au titre du résultat courant

92 304

-135

Au titre du résultat exceptionnel

0

0

 

92 304

-135

Imputations des déficits

0

0

Bases imposables

92 304

-135

Impôt correspondant

30 768

0

+ Contributions 3,3%

990

0

- Déductions au titre des crédits d'impôts

0

0

Impôt comptabilisé

31 758

0

Provisions pour retour aux bénéfices des filiales

0

0

Provisions pour impôts

0

0

    Total

31 758

0

 

5.12. Répartition de l'activité. — La Banque Populaire Val de France exerce l’essentiel de ses activités dans le secteur de la Banque commerciale et Assurance.

 

Note 6. – Autres informations.

 

6.1. Consolidation. — En application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Banque Populaire Val de France établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable français.

 

6.2. Honoraires des Commissaires aux comptes :

 

(En milliers d'euros)

KPMG

Thierry Morel Associés

 

Exercice 2010

Exercice 2009

Exercice 2010

Exercice 2009

 

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Audit :

 

 

 

 

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés

138

100%

99

100%

132

100%

116

100%

Autres diligences et prestations directement liées à la mission des commissaires aux comptes

0

0%

0

0%

0

0%

0

100%

    Total

138

100%

99

100%

132

100%

116

100%

 

6.3. Implantations dans les pays non coopératifs. — L’article L. 511-45 du code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe à leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les Etats ou territoires qui n'ont pas conclu avec la France de convention d'assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l'évasion fiscales permettant l'accès aux renseignements bancaires.

Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme.

Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considéré comme insuffisamment coopératif en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvait avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces Etats et territoires (mise en oeuvre du décret n°2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du Groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction.

Au 31 décembre 2010, la Banque Populaire Val de France n'exerce pas d'activité et n'a pas recensé d'implantation dans les territoires non fiscalement coopératifs.

 

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

Exercice clos le 31 décembre 2010

 

Mesdames, Messieurs,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2010, sur :

— le contrôle des comptes annuels de la Banque Populaire Val de France, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par votre Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

1. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 2.2 de l’annexe relative aux changements de méthode comptable portant sur :

— l’application du Règlement CRC n° 2009-03 relatif au traitement comptable des commissions et frais liés à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours ;

— la comptabilisation de provisions pour risque de crédit, constituées sur le périmètre des engagements non douteux (provisions sur base de portefeuilles).

 

2. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Changements de méthodes comptables : Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre société, nous nous sommes assurés du bien-fondé des changements de méthodes comptables mentionnés ci-dessus et de la présentation qui en a été faite.

— Estimations comptables :

– Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans les notes 2.3.2 et 3.9.2 de l’annexe aux comptes annuels, votre Banque Populaire constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture à l’actif par des dépréciations déterminées sur base individuelle, et au passif, par des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

– Valorisation des titres de participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme par votre Banque Populaire sont évalués à leur valeur d'utilité selon les modalités décrites dans les notes 2.3.3 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille.

– Valorisation des titres et des instruments financiers : Votre Banque Populaire détient des positions sur titres et instruments financiers. Les notes 2.3.3 et 2.3.9 de l'annexe exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre Banque Populaire et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

– Provisionnement des engagements sociaux : Votre Banque Populaire constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 2.3.7 et 3.9.3 de l’annexe.

– Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Banque Populaire constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de cette provision et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 2.3.7 et 3.9.4 de l’annexe.

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d'administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de participation et de contrôle vous ont été communiquées dans le rapport de gestion.

 

 

Paris La Défense et Chartres, le 1er avril 2011.

Les commissaires aux comptes :

 

Salustro Reydel

Membre de KPMG International:

Thierry Morel & Associés:

Marie-Christine Jolys ;

Thierry Morel;

Associée,

Associé.

 

 

 

B. — Comptes consolides annuels.

 

I. — Bilan et hors bilan consolides.

(En milliers d'euros.)

 

Actif

Notes

31/12/2010

31/12/2009

Operations interbancaires et assimilées

4.1

869 212

783 594

Operations avec la clientèle

4.2

9 326 586

8 786 078

Operations de crédit-bail et assimilées

 

0

0

Obligations et autres titres a revenu fixe

4.3

1 828 442

1 930 429

Actions et autres titres a revenu variable

4.3

60 159

40 982

Placement des entreprises d'assurance

 

0

0

Participations, parts dans les entreprises liées

4.4

819 751

666 962

Immobilisations corporelles et incorporelles

4.5

157 200

151 510

Ecarts d'acquisition

 

0

0

Comptes de régularisation et autres actifs

4.6

371 663

419 860

    Total de l'actif

 

13 433 013

12 779 415

 

 

Passif

Notes

31/12/2010

31/12/2009

Operations interbancaires et assimilées

4.1

3 166 603

2 701 224

Operations avec la clientèle

4.2

6 974 080

6 517 836

Dettes représentées par un titre

4.7

1 261 522

1 519 983

Provisions techniques d'assurance

 

0

0

Comptes de régularisation et passifs divers

4.8

408 982

476 179

Ecarts d'acquisition

 

0

0

Provisions

4.9

103 325

80 415

Dettes subordonnées

4.10

2 565

18 581

Fonds pour risques bancaires généraux

4.11

225 088

221 888

Intérêts minoritaires

 

0

0

Capitaux propres part du groupe

4.12

1 290 848

1 243 309

    Capital souscrit

 

320 929

303 236

    Primes d'émission

 

281 435

281 435

    Réserves consolidées et autres

 

627 382

602 128

    Résultat de l'exercice

 

61 102

56 510

        Total du passif

 

13 433 013

12 779 415

 

 

Hors bilan

Notes

31/12/2010

31/12/2009

Engagements donnés :

 

 

 

    Engagements de financement

5.1

696 138

575 823

    Engagements de garantie

5.1

796 764

977 110

    Engagements sur titres

 

1 248

302

    Engagements d'assurance donnés

 

0

0

Engagements reçus :

 

 

 

    Engagements de financement

5.1

550 000

37 500

    Engagements de garantie

5.1

3 471 090

3 117 644

    Engagements sur titres

 

1 248

302

    Engagements d'assurances reçus

 

0

0

 

 

 

 

II. — Compte de résultat consolidé.

 

(En milliers d'euros)

Notes

Exercice 2010

Exercice 2009

Intérêts et produits assimilés

6.1

469 119

484 252

Intérêts et charges assimilées

6.1

-251 873

-293 416

Revenus des titres à revenu variable

6.2

2 357

16 782

Commissions nettes

6.3

157 280

150 955

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

6.4

1 299

2 004

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

6.5

3 210

8 249

Autres produits d'exploitation bancaire nets

6.6

-5 036

-363

Marges brutes des sociétés d'assurance

 

0

0

Produits nets des autres activités

 

121

78

    Produit net bancaire

 

376 477

368 541

Charges générales d'exploitation

6.7

-232 381

-230 903

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-14 041

-13 506

    Résultat brut d'exploitation

 

130 055

124 132

Coût du risque

6.8

-33 450

-42 467

Résultat d'exploitation

 

96 605

81 665

Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

 

0

0

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

6.9

79

-14 428

Résultat courant avant impôt

 

96 684

67 237

    Résultat exceptionnel

6.10

-1 508

0

Impôts sur le résultat

6.11

-30 873

-23 594

Dotations aux amortissements des écarts d'acquisition

 

0

0

Dotations et reprises de FRBG

 

-3 201

12 867

Intérêts minoritaires

 

0

0

    Résultat net part du groupe

 

61 102

56 510

 

 

III. — Notes annexes aux comptes consolides.

 

Note 1. – Cadre général.

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

 

 

Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Epargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 20 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau des Caisses d'Epargne comprend les Caisses d'Epargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne et la Fédération Nationale des Caisses d'Epargne.

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 80 % par leurs sociétaires et de 20 % par Natixis via les certificats coopératifs d’investissement (CCI).

Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 80 % par les sociétés locales d’épargne (SLE) et de 20 % par Natixis via les CCI. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les coopérateurs. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 17 Caisses d’Epargne et les 20 Banques Populaires. L'Etat est détenteur d'actions de préférence sans droit de vote.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de Groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du Groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, structure cotée détenue à 72 %, qui réunit la Banque de financement et d’investissement, l’épargne et les services financiers ;

— la Banque Commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre Mer (anciennement Financière Océor)) ;

— les filiales et participations financières (dont Foncia).

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du Groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du Groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du Groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du Groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du Groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en oeuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du Groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banques Populaires est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt (450 millions d’euros) effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts est de 103 millions d’euros au 31 décembre 2010 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Epargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du Groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des Actifs Pondérés du Groupe.

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Epargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

Les Sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des Caisses de crédit maritime mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement.

Le Directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Evénements significatifs :

Rationalisation de l’organisation du Groupe BPCE. — Prévu dès la constitution du Groupe BPCE le 31 juillet 2009, le projet de fusion-absorption de BP Participations et de CE Participations avec BPCE a été approuvé le 3 juin 2010 par le conseil de surveillance de BPCE et les conseils d’administration des holdings de participation et réalisé le 5 août 2010, à l’issue des assemblées générales des trois sociétés.

Un certain nombre d’opérations se sont par ailleurs déroulées parallèlement à la fusion-absorption des holdings par BPCE :

 

— Mise en oeuvre d’un mécanisme de protection des activités de Compte Propre de CE Participations : Un mécanisme de protection spécifique a été mis en place afin de conserver certaines expositions économiques au niveau des Caisses d’Epargne. Cette garantie accordée par les Caisses d’Epargne porte sur les activités de compte propre en gestion extinctive de l’ancienne CNCE. Elle prend la forme de contrats d’échange de flux (Total Return Swaps - TRS) conclus par la SAS TRITON, détenue à 100 % par les Caisses d’Epargne, avec BPCE depuis la fusion-absorption de CE Participations et échangeant la performance du portefeuille contre une rémunération fixe.

 

— Augmentation de capital de BP Participations : L’Assemblée Générale Extraordinaire de BP Participations réunie le 30 juin 2010 a approuvé une augmentation de capital en numéraire (avec droit préférentiel de souscription) d’un montant de 7 102 milliers d’euros souscrite en juillet 2010 par la Banque Populaire Val de France à hauteur de 608 milliers d’euros.

 

— Détourage de Nexity ainsi que de GCE SEM, GCE Habitat et Erixel : Le 5 août 2010, préalablement à son absorption par BPCE, CE Participations a apporté ses participations dans Nexity (40,82 %), GCE SEM (100 %), GCE Habitat (100%) et Erixel (99,25 %) à une holding dédiée, CE Holding Promotion. Cette opération d’apport a été suivie d’une attribution gratuite des actions de CE Holding Promotion aux Caisses d’Epargne.

 

— Augmentation de capital de BPCE : Le 5 août 2010, BPCE a procédé à une augmentation de capital en numéraire de 965 312 milliers d’euros réservée aux Banques Populaires, dont 83 208 milliers d’euros pour la Banque Populaire Val de France.

 

— Fusion-absorption de BP Participations et CE Participations par BPCE : Le 5 août 2010, les deux holdings de participations (CE Participations et BP Participations) ont fait l’objet d’une fusion-absorption par BPCE, opération rétroactive au 1er janvier 2010.

Cette opération a été rémunérée par des actions ordinaires A (pour les Caisses d’Epargne) et B (pour les Banques Populaires) et a constitué pour l’établissement en un échange de titres dont les impacts au compte de résultat (plus ou moins-value d’échange) sont présentés en Gains et Pertes sur Actifs Immobilisés.

 

Augmentation de capital de BPCE. — En août 2010, à l’issue des opérations de fusion, BPCE a procédé à une augmentation de capital en numéraire de 1 807 M€ souscrite à parité par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne, dont 77 867 milliers d’euros pour la Banque Populaire Val de France.

 

Remboursement de l’Etat. — Au cours du second semestre 2010, le Groupe BPCE a remboursé une partie des fonds propres qui avaient été apportés par l’Etat à l’occasion de la création du nouveau groupe :

— 60 % des actions de préférence détenues par l’Etat ont été rachetées, soit 1 200 millions d’euros début août et 600 millions d’euros à l’issue de la cession de la SMC en septembre 2010 ;

— Un complément de 1 300 millions d’euros de titres super subordonnés a fait l’objet d’un remboursement, portant à 75 % la part des titres super subordonnés souscrits par l’Etat et remboursés.

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — Aucun évènement postérieur à la clôture n’est à signaler.

 

Note 2. – Principes et méthodes de consolidation.

 

2.1. Principes généraux. — Les comptes consolidés du Groupe sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect des règlements du Comité de la réglementation comptable (CRC) et du Comité de la réglementation bancaire et financière (CRBF), notamment le règlement du CRC n° 99-07 modifié relatif aux règles de consolidation.

Les principes comptables et les règles d’évaluation spécifiques aux activités non bancaires sont maintenus dans les comptes consolidés du Groupe.

Sauf information contraire, les postes du bilan et les notes annexes qui s’y rapportent sont présentés nets d'amortissements et de dépréciations.

 

2.2. Périmètre de consolidation et méthodes de consolidation. — Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Banque Populaire Val de France et de toutes les filiales et participations contrôlées ou sous influence notable significatives. La note 7.1 détaille le périmètre de consolidation du Groupe.

 

— Intégration globale : Les entreprises sous le contrôle exclusif de la Banque Populaire Val de France et dont l’activité se situe dans le prolongement des activités bancaires ou financières ou relève d’activités connexes comme l’assurance, les sociétés foncières et de promotion immobilière, les services informatiques sont consolidées par intégration globale.

Le contrôle exclusif est le pouvoir de diriger les politiques financière et opérationnelle d’une entreprise et résulte soit de la détention directe ou indirecte de la majorité des droits de vote, soit de la désignation de la majorité des membres des organes de direction ou du droit d’exercer une influence dominante en vertu d’un contrat de gestion ou de clauses statutaires.

 

— Intégration proportionnelle : Les entreprises contrôlées de manière conjointe sont consolidées par intégration proportionnelle. Le contrôle conjoint est le partage du contrôle d’une entreprise exploitée en commun par un nombre limité d’associés ou d’actionnaires de sorte que la politique financière et opérationnelle résulte de leur accord.

 

— Mise en équivalence : Les entreprises dans lesquelles le groupe détient une influence notable sont mises en équivalence. L’influence notable est présumée dès lors que l’entité consolidante détient au moins 20 % des droits de vote.

Pour ces entreprises, la différence entre la quote-part des capitaux propres y compris le résultat de l’exercice et la valeur comptable des titres détenus est enregistrée à l’actif du bilan dans le poste "Participations, parts dans les entreprises liées" et au passif du bilan dans les réserves consolidées.

 

2.3. Présentation des états financiers et date de clôture. — L'ensemble des sociétés consolidées clôturent leurs comptes au 31 décembre.

Les états financiers sont présentés en milliers d’euros avec un comparatif sur deux exercices, 31 décembre 2010 et 31 décembre 2009.

 

2.4. Règles de consolidation :

2.4.1. Harmonisation des méthodes comptables. — Les états financiers des entreprises consolidées sont retraités selon les normes d’enregistrement, d’évaluation et de présentation du Groupe détaillées en note 3 afin de présenter des comptes consolidés homogènes.

 

2.4.2. Retraitements de consolidation. — Certaines méthodes d’évaluation s’appliquent à l’élaboration des comptes consolidés par dérogation aux méthodes applicables aux comptes individuels. Elles concernent notamment les retraitements suivants :

 

— Bien loués en crédit-bail ou assimilés : Les immobilisations acquises par un contrat de crédit-bail ou assimilé ne sont pas retraitées afin de les faire apparaître à l'actif du bilan car elles ne sont pas significatives.

 

— Ecritures passées en application de la législation fiscale : Les provisions réglementées passées pour la seule application de législations fiscales sont reprises dans les comptes consolidés par les comptes de réserves et de résultat.

Dans le cas d’un amortissement dérogatoire enregistré en comptabilité individuelle, un retraitement est effectué en consolidation pour les éliminer par les réserves pour le stock à l’ouverture de l’exercice et par le résultat pour le flux de l’année.

 

— Impôts : L'impôt sur les bénéfices comprend en sus de l'impôt exigible :

– les impôts différés provenant des écritures de consolidation, des décalages temporaires entre la prise en compte d’un résultat comptable et d’un résultat fiscal et des déficits fiscaux reportables des entreprises comprises dans le périmètre de consolidation,

– les impôts latents provenant des écarts entre les valeurs comptables et fiscales d’éléments de bilan.

Le Groupe Banque Populaire Val de France a appliqué la méthode du report variable pour déterminer le montant des impôts différés. Le taux d'impôt pris en compte pour le calcul des impôts différés est de 34,43%.

Tous les décalages ont été retenus quelque soit la date de récupération ou d'exigibilité.

La compensation des actifs et passifs d’impôt différé s’effectue dans le cadre d’une même entité fiscale.

Le Groupe Banque Populaire Val de France comptabilise ses impôts différés actif sans limitation au montant des impôts différés passif. Le solde net d’impôt différé figure à l’actif du bilan en compte de régularisation.

 

2.4.3. Elimination des opérations réciproques. — Les créances, les dettes et les engagements réciproques ainsi que les charges et produits réciproques d’importance significative sont éliminés dans leur totalité pour les entreprises intégrées de manière globale. Pour les entreprises intégrées de manière proportionnelle, l’élimination se fait dans la limite du pourcentage d’intégration de l’entreprise contrôlée conjointement.

Les dividendes intra-groupes et les plus-values d’opérations de cession interne sont neutralisés en totalité.

 

2.4.4. Ecarts d’acquisition. — L'écart d’acquisition est la différence entre le coût d’acquisition des titres et l’évaluation des actifs, passifs et éléments de hors-bilan de l’entreprise acquise.

Les écarts d’évaluation sont la différence entre la valeur d’utilité réestimée dans le bilan consolidé des actifs, passifs et éléments de hors-bilan de l’entreprise acquise et la valeur comptable de ces éléments.

Le Groupe Banque Populaire Val de France n’a constaté aucun écart d’acquisition ou d’évaluation dans ses comptes consolidés.

 

Note 3. – Principes et méthodes comptables.

 

3.1. Changements de méthodes comptables. — Le Règlement CRC n° 2009-03 relatif au traitement comptable des commissions et frais liés à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours s’applique depuis le 1er janvier 2010. Les commissions et coûts relevant du périmètre d'application du règlement doivent désormais faire l'objet d'un étalement sur la durée de vie effective du crédit. Ce changement de méthode a eu un impact négatif de 8 494 milliers d’euros (net d’impôts différés) sur les capitaux propres du groupe au 1er janvier 2010.

Les autres textes adoptés par le Comité de la Réglementation Comptable et d’application obligatoire en 2010 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes consolidés du groupe.

Le groupe n’anticipe pas l’application des textes adoptés par le Comité de la Réglementation Comptable lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique.

En 2009, dans le cadre de la création du Groupe BPCE, des travaux d’harmonisation des principes comptables des groupes Banque Populaire et Caisse d’Epargne ont été menés. Ces travaux se sont poursuivis au cours de l’exercice 2010 et se sont notamment traduits par l’harmonisation des méthodes de dépréciation du risque de crédit : depuis le 1er janvier 2010, et à l’instar de l’ensemble des Banques Populaires, le Groupe Banque Populaire Val de France enregistre une provision pour risque de crédit, constituée sur le périmètre des engagements non douteux pour lesquels il est possible d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance (provisions sur base de portefeuilles). Ces provisions sont déterminées grâce à un modèle de calcul commun aux Banques Populaires et aux Caisses d’Epargne et défini autour de paramètres et de classes de risques bâlois. Ce changement de méthode s’est traduit par un impact négatif de 12 994 milliers d’euros (net d’impôts différés) sur les capitaux propres du groupe au 1er janvier 2010.

 

3.2. Comparabilité des comptes. — Les comptes présentés n’ont pas fait l’objet de reclassements significatifs et sont donc comparables entre eux.

 

3.3. Principes comptables et méthodes d'évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

— Continuité de l’exploitation,

— Permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre,

— Indépendance des exercices,

et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

Les travaux d’harmonisation des principes comptables des groupes Banque Populaire et Caisse d’Epargne ont également conduit à l’harmonisation des modèles de calcul des engagements sur les contrats d’épargne logement : un modèle de taux commun à l’ensemble du Groupe a été mis en oeuvre au cours de la période et s’est traduit par un impact de 630 milliers d’euros comptabilisé en marge nette d’intérêt. Les travaux d'harmonisation du modèle comportemental se poursuivront jusqu'en 2011 ;

Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :

 

3.3.1. Opérations en devises. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 89-01 du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière modifié par les règlements n° 90-01 et n° 95-04.

Les créances, les dettes et les engagements hors-bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat.

Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition.

Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture ne sont pas étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme sec ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats et de ventes à terme de devises. Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement n° 90-15 modifié du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière.

 

3.3.2. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle. — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné.

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts pour la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

 

— Créances restructurées : Les créances restructurées sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite au résultat en coût du risque et au bilan en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt.

Une créance restructurée douteuse peut-être reclassée en encours sains lorsque les termes sont respectés. Ces créances reclassées sont spécifiquement identifiées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créances douteuses.

 

— Créances douteuses : Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garanties ou de cautions.

L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du Comité de la Réglementation Comptable relatif au traitement comptable du risque de crédit, modifié par le règlement CRC n° 2005-03 du 25 novembre 2005, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois et six mois en matière immobilière et pour les créances sur les collectivités territoriales.

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée.

Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

 

— Opérations de pension : Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 89-07 du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission bancaire.

Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

 

— Dépréciation : Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif.

Pour les petites créances aux caractéristiques similaires, une estimation statistique peut être retenue.

Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ».

Quand le risque de crédit est identifié, non pas sur base individuelle, mais sur la base d’un portefeuille d’encours présentant des caractéristiques de risques similaires et pour lequel les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance, il est constaté sous forme de provision au passif.

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

 

3.3.3. Titres. — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par deux textes principaux :

– le règlement CRC n° 2005-01, modifiant le règlement CRBF n° 90-01 du 23 février 1990 et complété par l’instruction n° 94-07 de la Commission bancaire, qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres,

– le règlement du CRBF n° 89-07, complété de l’instruction n° 94-06 de la Commission bancaire, qui définit les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction.

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciation sont inscrits en coût du risque.

 

— Titres de transaction : Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligibles dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable.

Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus.

A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes.

 

— Titres de placement : Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus values constatées sur les autres catégories de titres.

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 4 du règlement n° 88-02 du CRB, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

 

— Titres d’investissement : Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Ces titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt.

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres d’investissement ne peuvent sauf exceptions pas faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres.

Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement par application des dispositions du règlement CRC n° 2008-17 peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

 

— Titres de l’activité de portefeuille : L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

— Titres de participation et parts dans les entreprises liées : Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs.

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

— Autres titres détenus à long terme : Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

— Reclassement d’actifs financiers : Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le Conseil National de la Comptabilité a publié le règlement n° 2008-17 du 10 décembre 2008 modifiant le règlement n° 90-01 du Comité de la Réglementation Bancaire relatif à la comptabilisation des opérations sur titres. Ce règlement reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants :

a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

b) lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si le Groupe a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance.

Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes :

a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

b) lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif.

 

3.3.4. Immobilisations incorporelles et corporelles. — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par :

– le règlement CRC n° 2004-06 relatif la comptabilisation et à l’évaluation des actifs et,

– le règlement CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

— Immobilisations incorporelles : Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation.

Les logiciels sont amortis sur une durée maximum 5 ans.

Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations.

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché.

 

— Immobilisations corporelles : Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours.

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu.

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture / étanchéité

20-40 ans

Fondations / ossatures

30-60 ans

Ravalement

10-20 ans

Equipements techniques

10-20 ans

Aménagements techniques

10-20 ans

Aménagements intérieurs

8-15 ans

 

Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien.

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants.

 

3.3.5. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charge à répartir. Les intérêts courus à verser relatifs à ces dettes sont portés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

3.3.6. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers.

Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

3.3.7. Provisions. — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges non directement liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisés quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. Conformément aux dispositions du règlement CRC n° 2000-06, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers.

Il recouvre en outre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code que des évènements survenus ou en cours rendant probables, nettement précisés quant à leur objet mais dont la réalisation est incertaine.

Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux, une provision pour risques de contrepartie et une provision épargne logement.

 

— Engagements sociaux : Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil National de la Comptabilité. Ils sont classés en 4 catégories :

– Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

– Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

– Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

– Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

 

— Provisions épargne logement : Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

– l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

– l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

– l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

– l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

Les travaux d’harmonisation des principes comptables des groupes Banque Populaire et Caisse d’Epargne ont conduit à l’harmonisation des modèles de calcul des engagements sur les contrats d’épargne logement : un modèle de taux commun à l’ensemble du Groupe a été mis en oeuvre au cours de la période et s’est traduit par un impact de 630 milliers d’euros comptabilisé en marge nette d’intérêt. Les travaux d'harmonisation du modèle comportemental se poursuivront jusqu'en 2011.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

3.3.8. Fonds pour risques bancaires généraux. — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l'instruction n° 86-05 modifiée de la Commission bancaire.

Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité.

 

3.3.9. Instruments financiers à terme. — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements n° 88-02 et 90-15 du CRBF modifiés et de l’instruction n° 94-04 modifiée par l’instruction n° 2003-03 de la Commission bancaire.

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

 

— Opérations fermes : Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

– micro-couverture (couverture affectée) ;

– macro-couverture (gestion globale de bilan) ;

– positions spéculatives / positions ouvertes isolées ;

– gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat aux postes « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

Les charges et produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. Les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. La détermination de cette valeur est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés organisés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées.

Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit :

Pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ;

Pour les opérations de micro-couverture et de macro-couverture, les soultes peuvent être amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert.

 

— Opérations conditionnelles : Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Dans le cas des contrats d'échange de taux d'intérêt ou de devises, la valeur de marché est déterminée en fonction du prix calculé en actualisant aux taux d'intérêt du marché les flux futurs et en tenant compte des risques de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.

 

3.3.10. Intérêts et assimilés – Commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû.

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ;

Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

3.3.11. Revenus des portefeuilles titres. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice.

 

3.3.12. Impôt sur les bénéfices. — La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice et ainsi qu’à la provision pour impôts sur les GIE fiscaux.

Les réseaux Caisses d’Epargne et Banques Populaires bénéficient depuis l’exercice 2010 des dispositions de l’article 91 de la loi de finance rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes.

La Banque Populaire Val de France a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

 

Note 4. – Informations sur le bilan.

 

4.1. Opérations interbancaires :

— Créances sur les établissements de crédit (en milliers d'euros) :

 

Actif

31/12/2010

31/12/2009

Caisses, banques centrales

159 501

157 963

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

Créances sur les établissements de crédit

709 711

625 631

    Créances à vue

173 640

230 398

        Comptes ordinaires

173 640

230 398

        Comptes et prêts au jour le jour

0

0

        Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour

0

0

    Valeurs non imputées

0

0

    Créances à terme

531 899

391 870

        Comptes et prêts à terme

510 922

370 918

        Prêts subordonnés et participatifs

20 977

20 952

        Valeurs et titres reçus en pension à terme

0

0

    Créances rattachées

3 953

3 144

    Créances douteuses

467

640

    Dont créances douteuses compromises

467

640

    Dépréciations des créances interbancaires

-248

-421

        Total

869 212

783 594

 

Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 164 232 milliers d'euros à vue et 244 443 milliers d'euros à terme.

La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 231 907 milliers d'euros au 31 décembre 2010.

 

— Dettes vis-à-vis des établissements de crédit :

 

Passif

31/12/2010

31/12/2009

Banques centrales

 

 

Comptes et emprunts

3 112 651

2 662 834

    Dettes à vue

21 770

34 442

        Comptes ordinaires créditeurs

48 432

34 442

        Comptes et emprunts au jour le jour

-26 662

 

        Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour

 

 

    Dettes à terme

3 090 881

2 628 392

        Comptes et emprunts à terme

3 090 881

2 628 392

        Valeurs et titres donnés en pension à terme

 

 

Autres sommes dues

27 725

17 039

Dettes rattachées

26 227

21 351

            Total

3 166 603

2 701 224

 

Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 46 555 milliers d'euros à vue et 1 062 813 milliers d'euros à terme.

 

4.2. Opérations avec la clientèle :

4.2.1. Opérations avec la clientèle :

— Créances sur la clientèle (en milliers d'euros) :

 

Actif

31/12/2010

31/12/2009

Comptes ordinaires débiteurs

214 658

361 814

Créances commerciales

99 246

101 948

Autres concours à la clientèle

8 746 536

8 072 564

    Crédits à l'exportation

2 708

2 480

    Crédits de trésorerie et de consommation

430 884

422 653

    Crédits à l'équipement

2 600 346

2 432 839

    Crédits à l'habitat

5 575 244

5 188 462

    Autres crédits à la clientèle

137 354

26 130

    Valeurs et titres reçus en pension

 

 

    Prêts subordonnés

 

 

Créances rattachées

45 084

55 330

Créances douteuses

394 727

351 910

Dépréciation des créances sur la clientèle

-173 665

-157 487

Autres

 

-1

        Total

9 326 586

8 786 078

 

— Dettes vis-à-vis de la clientèle (en milliers d'euros) :

 

Passif

31/12/2010

31/12/2009

Comptes d'épargne à régime spécial

2 795 558

2 710 220

    Livret A

400 558

303 849

    PEL / CEL

863 801

889 118

    Autres comptes d'épargne à régime spécial

1 531 199

1 517 253

Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle

4 049 397

3 702 122

    Comptes ordinaires créditeurs

2 561 173

2 372 844

    Emprunts auprès de la clientèle financière

217 775

217 775

    Valeurs et titres donnés en pension livrée

 

 

    Autres comptes et emprunts

1 270 449

1 111 503

Dépôts de garantie

41

309

Autres sommes dues

11 903

12 311

Dettes rattachées

117 181

92 874

        Total

6 974 080

6 517 836

 

4.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique :

 

(En milliers d'euros)

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

 

 

Dépréciation individuelle

Brut

Dépréciation individuelle

Sociétés non financières

2 968 329

-109 047

138 129

-91 206

Entrepreneurs individuels

690 076

-28 610

36 765

-24 416

Particuliers

5 295 496

-35 748

43 253

-28 725

Administrations privées

38 126

-249

1

-1

Administrations publiques et Sécurité Sociale

63 356

0

0

0

Autres, créances rattachées, val non imputées

50 141

-11

0

0

    Total au 31 décembre 2010

9 105 524

-173 665

218 148

-144 348

    Total au 31 décembre 2009

8 591 656

-157 487

197 591

-129 157

 

4.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable :

4.3.1. Portefeuille titres :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

///////

 

 

 

 

///////

 

    Valeurs brutes

///////

 

 

///////

 

///////

 

 

///////

 

    Créances rattachées

///////

 

 

///////

 

///////

 

 

///////

 

    Dépréciations

///////

 

 

///////

 

///////

 

 

///////

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

1 824 002

4 440

///////

1 828 442

 

1 874 134

56 295

///////

1 930 429

    Valeurs brutes

///////

1 819 296

7 994

///////

1 827 290

///////

1 871 867

66 443

///////

1 938 310

    Créances rattachées

///////

9 640

91

///////

9 731

///////

6 743

225

///////

6 968

    Dépréciations

///////

-4 934

-3 645

///////

-8 579

///////

-4 476

-10 373

///////

-14 849

Actions et autres titres à revenu variable

 

60 159

///////

 

60 159

 

40 982

///////

 

40 982

    Valeurs brutes

///////

64 829

///////

 

64 829

///////

43 880

///////

 

43 880

    Créances rattachées

///////

 

///////

 

 

///////

 

///////

 

 

    Dépréciations

///////

-4 670

///////

 

-4 670

///////

-2 898

///////

 

-2 898

    Total

 

1 884 161

4 440

 

1 888 601

 

1 915 116

56 295

 

1 971 411

 

— Obligations et autres titres à revenu fixe (valeurs brutes) :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Titres cotés

 

49 877

 

49 877

 

155 696

8 463

164 159

    Emis par des organismes publics

 

 

 

 

 

 

 

 

    Autres émetteurs

 

49 877

 

49 877

 

155 696

8 463

164 159

Titres non cotés

 

634 856

2 994

637 850

 

761 072

50 036

811 108

    Emis par des organismes publics

 

 

 

 

 

 

 

 

    Autres émetteurs

 

634 857

2 994

637 851

 

761 071

50 036

811 107

Titres prêtés

 

1 134 562

 

1 134 562

 

955 100

 

955 100

Titres empruntés

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances douteuses

 

 

5 000

5 000

 

 

7 944

7 944

Créances rattachées

 

9 640

91

9 731

 

6 743

225

6 968

    Total

 

1 828 936

8 085

1 837 021

 

1 878 610

66 668

1 945 278

    Dont titres subordonnés

 

40 709

 

40 709

 

39 512

 

39 512

 

Les moins-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 4 934 milliers d’euros au 31 décembre 2010 contre 4 476 milliers d’euros au 31 décembre 2009. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 13 726 milliers d’euros au 31 décembre 2010 contre 5 595 milliers d’euros au 31 décembre 2009.

Les dépréciations constatées au titre du risque de contrepartie sur les titres d'investissement s'élèvent à 3 645 milliers d'euros au 31 décembre 2010 contre 10 373 milliers d’euros au 31 décembre 2009. Les moins-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à - 285 milliers d’euros au 31 décembre 2010 contre des plus-values latentes de 2 258 milliers d’euros au 31 décembre 2009.

La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 22 473 milliers d'euros Il n’y en avait pas au 31 décembre 2009.

 

— Actions et autres titres à revenu variable (valeurs brutes) :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Transaction

Placement

TAP

Total

Transaction

Placement

TAP

Total

Titres cotés

 

26 264

 

26 264

 

27 871

 

27 871

Titres non cotés

 

38 565

 

38 565

 

16 009

 

16 009

Créances rattachées

 

 

 

 

 

 

 

 

    Total

 

64 829

 

64 829

 

43 880

 

43 880

 

La Banque Populaire Val de France a procédé au reclassement de ses parts détenues dans des Fonds Communs de Placement à risque (FCPR) hors de la catégorie Titres de participation vers la catégorie Titres de placement pour un montant net de 29 868 milliers d’euros.

Ce reclassement est lié à une correspondance plus étroite entre la catégorie comptable et l’intention de gestion qui est davantage orientée vers une recherche de la plus-value et cela sans immixtion dans la gestion des FCPR. Ce reclassement a également été fait dans le cadre d’un chantier d’harmonisation des pratiques comptables au sein du Groupe BPCE.

Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 13 026 milliers d’euros d’OPCVM principalement de capitalisation au 31 décembre 2010, contre 17 650 milliers d’euros d’OPCVM au 31 décembre 2009.

Pour les titres de placement, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à 4 670 milliers d’euros au 31 décembre 2010 contre 2 898 milliers d’euros au 31 décembre 2009. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 11 217 milliers d’euros au 31 décembre 2010 contre 1 625 milliers d’euros au 31 décembre 2009.

 

4.3.2. Evolution des titres d’investissement (valeurs brutes) :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

Achats

Cessions

Remboursements

Conversion

Décote / surcote

Transferts

Autres

31/12/2010

Effets publics

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat des cessions réalisées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

66 668

 

-10 000

-48 463

 

 

 

-120

8 085

    Dont Titres de créances négociables

30 000

 

 

-30 000

 

 

 

 

 

    Dont obligations

11 443

 

 

-8 463

 

 

 

14

2 994

    Dont CDO

25 000

 

-10 000

-10 000

 

 

 

 

5 000

    Dont créances rattachées

225

 

 

 

 

 

 

-134

91

    Total

66 668

 

-10 000

-48 463

 

 

 

-120

8 085

 

Le Groupe Banque Populaire Val de France a cédé, au cours de l’exercice 2010, 2 lignes de CDO (MIDGARD pour 5 M€ et SONATA pour 5 M€) avant l’échéance normalement prévue à la fin de l’année 2010 pour la ligne MIDGARD et mars 2011 pour la ligne SONATA. Ces cessions ont donné lieu à la comptabilisation de moins-values pour un montant de 1 051 milliers d’euros comptabilisées en Gains et pertes sur actifs immobilisés et à une reprise de provision d’un montant de 3 696 milliers d’euros comptabilisée en diminution du Coût du risque.

La ligne de CDO VOLTAIRE a été remboursée à son terme en juillet 2010 et a donné lieu à une moins-value d’un montant de 8 051 milliers d’euros, comptabilisée en Gains et pertes sur actifs immobilisés et à une reprise de provision d’un montant de 2 699 milliers d’euros comptabilisée en diminution du Coût du risque.

 

4.3.3. Reclassements d’actifs. — Le groupe n’a pas opéré de reclassements d’actif en application des dispositions du règlement CRC n° 2008-17 du 10 décembre 2008 afférent aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

 

4.4. Participations, parts dans les entreprises liées :

4.4.1. Participations, parts dans les entreprises liées :

 

(En milliers d'euros)

Notes

31/12/2010

31/12/2009

Immobilisations financières brutes

4.5.2

820 136

686 554

Dépréciations

4.5.2

-385

-19 592

Immobilisations financières nettes

 

819 751

666 962

Participations mises en équivalence

6.9

 

 

Ecarts de conversion

 

 

 

Créances rattachées et autres

 

 

 

    Total

 

819 751

666 962

 

4.4.2. Evolution des immobilisations financières :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

Augmentations

Diminutions

Conversion

Autres variations

31/12/2010

Valeurs brutes :

 

 

 

 

 

 

    Participations et autres titres détenus à long terme

663 057

195 252

-25 181

 

-33 072

800 056

    Comptes courants d'associés

8 136

 

 

 

-3 417

4 719

    Parts dans les entreprises liées

15 361

 

 

 

 

15 361

        Sous-total

686 554

195 252

-25 181

 

-36 489

820 136

Dépréciations :

 

 

 

 

 

 

    Participations et autres titres à long terme

-19 577

-598

16 586

 

3 204

-385

    Comptes courants d'associés

 

 

 

 

 

 

    Parts dans les entreprises liées

-15

 

 

 

15

 

        Sous-total

-19 592

-598

16 586

 

3 219

-385

        Total

666 962

194 654

-8 595

 

-33 270

819 751

 

 

Le Groupe Banque Populaire Val de France a procédé au reclassement hors de la catégorie Titres de participation vers la catégorie Titres de placement de ses parts détenues dans des FCPR pour un montant net de 29 868 milliers d’euros.

Ce reclassement est lié à une correspondance plus étroite entre la catégorie comptable et l’intention de gestion qui est davantage orientée vers une recherche de la plus-value et cela sans immixtion dans la gestion des FCPR. Ce reclassement a également été fait dans le cadre d’un chantier d’harmonisation des pratiques comptables au sein du Groupe BPCE.

 

4.4.3. Evaluation des participations et autres titres détenus à long terme :

 

31/12/2010

Sociétés cotées 

Sociétés non cotées 

 

Valeur estimative des titres

 

 

Valeur brute

Dépréciations

Valeur brute

Dépréciations

Total Valeur nette

Selon le cours de bourse

Autres méthodes

Participations et autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

 

 

 

    Sur établissements de crédit

 

 

728 708

 

728 708

 

973 319

    Sur autres sociétés à caractère financier

 

 

5 676

 

5 676

 

5 692

    Sur autres sociétés

 

 

63 239

-403

62 836

 

67 926

    Autres titres détenus à long terme

 

 

2 443

 

2 443

 

2 443

    Comptes courants d'associés

 

 

4 727

 

4 727

 

4 727

    Total des participations

 

 

804 793

-403

804 390

 

1 054 107

Valeurs nettes

 

 

 

 

///////

///////

///////

Rappel 31/12/09

 

 

 

 

 

 

 

Participations et autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

 

 

 

    Sur établissements de crédit

 

 

588 462

-15 822

572 640

 

659 368

    Sur autres sociétés à caractère financier

 

 

5 676

 

5 676

 

7 322

    Sur autres sociétés

 

 

66 477

-3 755

62 722

 

76 931

    Autres titres détenus à long terme

 

 

2 443

-15

2 428

 

2 378

    Comptes courants d'associés

 

 

8 136

 

8 136

 

8 136

    Total des participations

 

 

671 194

-19 592

651 602

 

754 135

Valeurs nettes

 

 

 

 

///////

///////

///////

 

4.4.4. Opérations avec les entreprises liées :

 

(En milliers d'euros)

Etablissements de crédit

Autres entreprises

31/12/2010

31/12/2009

Créances

7 719

 

7 719

11 178

    Dont subordonnées

 

 

 

 

Dettes

26 651

 

26 651

8 280

    Dont subordonnées

 

 

 

 

Engagements donnés

 

 

 

 

    Engagements de financement

 

 

 

 

    Engagements de garantie

 

 

 

 

    Autres engagements donnés

 

 

 

 

 

 4.5. Immobilisations incorporelles et corporelles :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Valeurs brutes

Amortissements et dépréciations

Valeurs nettes

Valeurs brutes

Amortissements et dépréciations

Valeurs nettes

Immobilisations d'exploitation

 

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles

13 189

-5 067

8 123

12 993

-4 685

8 308

    Droits au bail et fonds commerciaux

12 841

-4 851

7 990

12 761

-4 467

8 294

    Logiciels

12

-9

3

5

-5

 

    Autres

337

-207

130

227

-213

14

Immobilisations corporelles

212 209

-69 631

142 577

199 601

-62 842

136 758

    Terrains

5 644

 

5 644

5 665

 

5 665

    Constructions

142 255

-36 048

106 207

133 562

-31 824

101 738

    Parts de SCI

 

 

 

 

 

 

    Autres

64 310

-33 583

30 726

60 374

-31 018

29 356

        Total

225 398

-74 698

150 700

212 593

-67 527

145 066

Immobilisations hors exploitation

6 790

-290

6 500

6 448

-5

6 444

Immobilisations données en location simple non financière

 

 

 

 

 

 

        Total

232 188

-74 988

157 200

219 042

-67 532

151 510

 

4.6. Comptes de régularisation et autres actifs :

 

(En milliers d'euros)

 

31/12/2010

31/12/2009

Autres actifs et emplois divers

 

96 637

100 334

    Comptes de règlement sur opérations sur titres

 

 

 

    Primes sur instruments conditionnels achetés

 

46

282

    Impôts différés actifs

6.12

30 252

16 746

    Débiteurs divers

 

66 339

83 306

    Débiteurs divers

 

63 357

80 701

    Autres stocks et emplois divers

 

2 980

2 309

    Promotion immobilière

 

 

 

    Créances douteuses nettes

 

 

295

    Créances rattachées

 

 

 

Comptes de régularisation

 

275 026

319 526

    Comptes d'encaissement

 

24 434

22 063

    Comptes d'ajustement

 

 

148

    Comptes d'écart

 

8

16

    Pertes différées sur instruments financiers à terme de couverture

 

 

 

    Charges constatées d'avance

 

4 863

5 068

    Produits à recevoir

 

21 748

19 814

    Primes d'émission restant à étaler

 

1 039

2 406

    Autres charges à répartir

 

 

 

    Autres comptes de régularisation assurance

 

 

 

    Autres comptes de régularisation et comptes d'encaissements

 

222 934

270 013

        Total

 

371 663

419 860

 

4.7. Dettes représentées par un titre :

 

En milliers d'euros

31/12/2010

31/12/2009

Bons de caisse et bons d'épargne

294

366

Titres du marché interbancaire

235 000

200 000

Titres de créances négociables

1 016 693

1 309 665

Dont :

 

 

    souscrits par des établissements de crédit

900 550

1 221 850

    souscrits par la clientèle financière

 

 

    souscrits par la clientèle

116 143

87 815

Obligations émises

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

Dettes rattachées

9 535

9 952

        Total

1 261 522

1 519 983

 

4.8. Comptes de régularisation et autres passifs :

 

(En milliers d'euros)

Note

31/12/2010

31/12/2009

Autres passifs

 

84 465

125 423

    Comptes de règlement sur opérations sur titres

 

3

24

    Primes sur instruments conditionnels vendus

 

10

14

    Impôts différés passifs

6.11.2

 

 

    Dettes de titres

 

 

 

    Versement restant à effectuer sur titres non libérés

 

12 668

23 411

    Créditeurs divers

 

71 784

101 974

    Subvention d'investissement

 

 

 

    Fonds publics affectés

 

 

 

    Dettes rattachées

 

 

 

Comptes de régularisation

 

324 517

350 756

    Comptes d'encaissement

 

553

1 770

    Comptes d'ajustement

 

 

 

    Comptes d'écart

 

 

149

    Gains différés sur instruments financiers à terme de couverture

 

 

 

    Produits constatés d'avance

 

57 271

47 581

    Charges à payer

 

16 695

9 125

    Autres et comptes d'encaissement

 

249 998

292 131

        Total

 

408 982

476 179

 

4.9. Provisions :

4.9.1. Tableau de variations des provisions :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

Dotations

Utilisations et reprises

Conversion

Variation de périmètre

Autres *

31/12/2010

Provisions pour risques de contrepartie

8 467

4 899

-4 406

 

 

19 817

28 777

    Provisions sur engagements hors bilan

7 397

4 171

-3 084

 

 

-1

8 483

    Provisions pour risques pays

 

 

 

 

 

 

 

    Provisions collectives - risque de crédit

 

 

-842

 

 

19 818

18 976

    Provisions pour litiges clientèle

1 070

728

-480

 

 

 

1 318

    Autres provisions clientèle

 

 

 

 

 

 

 

Provisions pour engagements sociaux

50 122

797

-1 335

 

 

 

49 584

    CAR

30 740

 

-631

 

 

 

30 109

    Indemnités de fin de carrière

15 469

66

-698

 

 

 

14 837

    Médailles du travail

3 772

724

-6

 

 

 

4 490

    FCR

141

7

 

 

 

 

148

    Mutuelles

 

 

 

 

 

 

 

    Autres

 

 

 

 

 

 

 

Provisions pour PEL/CEL

16 728

148

-1 398

 

 

 

15 478

Autres provisions pour risques

5 099

6 174

-1 965

 

 

-1

9 307

    Portefeuille titres et instruments financiers à terme

1 543

130

-448

 

 

-1

1 224

    Immobilisations financières

 

 

 

 

 

 

 

    Promotion immobilière

 

 

 

 

 

 

 

    Provisions pour impôts

 

 

 

 

 

 

 

    Autres

3 556

6 044

-1 517

 

 

 

8 083

        Autres actifs

3 556

6 044

-1 517

 

 

 

8 083

        Autres provisions d'exploitation

1 543

130

-448

 

 

-1

1 224

Provisions exceptionnelles

 

180

 

 

 

 

180

    Provisions pour restructurations informatiques

 

 

 

 

 

 

 

    Provisions pour restructurations exceptionnelles

 

 

 

 

 

 

 

    Autres provisions exceptionnelles

 

180

 

 

 

 

180

        Total

80 415

12 198

-9 104

 

 

19 816

103 325

(*) Comptabilisation du changement de méthode au 1er janvier 2010 d’une provision collective sur encours sains

 

4.9.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

Dotations

Utilisations / reprises

Reprises

Autres

31/12/2010

Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actif :

 

 

 

 

 

 

    Dépréciations des créances sur la clientèle

157 487

67 289

-12 451

-38 636

-24

173 665

    Dépréciations des autres créances

421

-56

-117

 

 

248

    Dépréciations pour risques pays

 

 

 

 

 

 

        Total des dépréciations

157 908

67 233

-12 568

-38 636

-24

173 913

Provisions :

 

 

 

 

 

 

    Provisions sur engagements hors bilan (1)

7 397

4 171

-3 085

 

 

8 483

    Provisions pour risques pays

 

 

 

 

 

0

    Provisions sectorielles

 

 

 

 

 

0

    Provisions pour risques de contrepartie clientèle (2)

1 070

728

-1 322

 

19 818

20 294

    Autres provisions

 

 

 

 

 

 

        Total des provisions

8 467

4 899

-4 407

 

19 818

28 777

        Total

166 375

72 132

-16 975

 

19 794

202 690

(1) dont risque d’exécution d’engagements par signature

(2) Une provision pour risque est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou au hors bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance.

 

4.9.3. Provisions pour engagements sociaux :

— Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies : Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Banques Populaires. L'engagement du Groupe Banque Populaire Val de France est limité au versement des cotisations.

 

— Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme : Les engagements du Groupe Banque Populaire Val de France concernent les régimes suivants :

– Le régime de retraite des Banques Populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993 ;

– Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

– Autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité.

 

— Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan :

 

En milliers d'euros

Régime CARBP

Retraites

IFC

MDT

31/12/2010

Régime CARBP

Retraites

IFC

MDT

31/12/2009

Valeur actualisée des engagements financés (a)

46 262

663

15 485

4 490

66 900

47 179

604

15 862

3 772

67 417

Juste valeur des actifs du régime (b)

12 493

368

3 398

0

16 259

12 372

353

2 663

 

15 388

Juste valeur des droits à remboursement (c)

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

Valeur actualisée des engagements non financés (d)

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

Eléments non encore reconnus : écarts actuariels et coûts des services passés (e)

3 660

147

-2 751

0

1 056

4 067

110

-2 270

 

1 907

Solde net au bilan (a) - (b) - c) + (d) - (e)

30 109

148

14 838

4 490

49 585

30 740

141

15 469

3 772

50 122

Passif

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Actif

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le 1er janvier 2010, la CARBP devenue une Institution de Gestion de Retraite Supplémentaire qui assure la gestion administrative des engagements de retraite issus de la retraite bancaire. Les encours sont externalisés auprès d’un assureur. Cette externalisation n’a pas eu d’impact pour le groupe Banque Populaire Val de France.

 

— Ajustements lié à l’expérience au titre du régime de retraite des Banques Populaire (CARBP) : Les ajustements liés à l’expérience indiquent les variations d’actifs ou de passifs qui ne sont pas liées à des changements d’hypothèses actuarielles.

Au 31 décembre 2010, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 58 % en obligations, 35 % en actions et 7 % en actifs monétaires. Les rendements attendus des actifs du régime sont calculés en pondérant le rendement anticipé sur chacune des catégories d’actifs par leur poids respectif dans la juste valeur des actifs.

 

— Analyse de la charge de l'exercice :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Régime CARBP

Retraites

IFC

MDT

Total

Régime CARBP

Retraites

IFC

MDT

Total

Coût des services rendus de la période

-1 723

-103

-377

-253

-2 456

-1 768

-106

1 094

137

-643

Versement de la période au fonds

0

0

-1 500

0

-1 500

0

0

0

0

0

Coût financier

1 772

13

561

132

2 478

1 764

6

617

258

2 645

Rendement attendu des actifs de couverture

-681

-11

-44

0

-736

-375

0

-73

-311

-759

Rendement attendu des droits à remboursement

0

0

788

226

1 014

0

0

808

0

808

Ecarts actuariels : amortissement de l'exercice

0

49

-80

618

587

156

41

0

-42

155

Coût des services passés

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres

1

59

21

-7

74

0

57

75

0

132

    Total

-631

7

-631

716

-539

-223

-2

2 521

42

2 338

 

— Principales hypothèses actuarielles :

 

En pourcentage

Régime CARBP

Retraites

IFC

MDT

 

31/12/2010

31/12/2008

31/12/2010

31/12/2009

31/12/2010

31/12/2009

31/12/10

31/12/09

Taux d'actualisation

3,61%

3,92%

0,86%

1,01%

3,46%

3,51%

3,32%

3,41%

Rendement attendu des actifs de couverture

5,50%

3,40%

3,27%

NC

2,44%

2,93%

NC

NC

 

Les tables de mortalité utilisées sont :

— TF00/02 pour les IFC, médailles et autres avantages,

— TGH TGF 05 pour CARBP.

 

4.9.4 Provisions PEL / CEL :

— Encours des dépôts collectés :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)- ancienneté de moins de 4 ans

112 671

111 711

    Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

362 725

360 966

    Ancienneté de plus de 10 ans

268 956

290 553

Encours collectés au titre des plans épargne logement

744 351

763 230

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

101 002

105 070

        Total

845 352

868 299

 

— Encours des crédits octroyés :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Encours de crédits octroyés- au titre des plans épargne logement

671 796

671 408

    Au titre des comptes épargne logement

336 596

331 740

        Total

1 008 392

1 003 147

 

— Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne logement (PEL et CEL) :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

Dotations/ reprises nettes

31/12/2010

Provisions constituées au titre des PEL

 

 

 

    Ancienneté de moins de 4 ans

51

20

71

    Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

4 320

-1 322

2 998

    Ancienneté de plus de 10 ans

9 719

420

10 139

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

14 090

-882

13 208

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

1 776

108

1 884

Provisions constituées au titre des crédits PEL

68

-95

-27

Provisions constituées au titre des crédits CEL

794

-381

413

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

862

-476

386

        Total

16 728

-1 250

15 478

 

4.10. Dettes subordonnées

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Dettes subordonnées à durée déterminée

2 564

18 572

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

Dépôts de garantie à caractère mutuel

 

 

Dettes rattachées

1

9

    Total

2 565

18 581

 

Le Groupe Banque Populaire Val de France a émis des prêts subordonnés remboursables souscrits par BPCE. Ces emprunts subordonnés, pris en compte dans le calcul des fonds propres prudentiels du Groupe Banque Populaire Val de France au titre de l'article 4.d du règlement n° 90-02 du CRBF, ont les caractéristiques suivantes :

 

(En milliers d'euros)

Montant

Devise

Date d'émission

Prix d'émission

Taux

Majoration d'intérêts en points de base (1)

Cas de paiement obligatoire

Date d'échéance si non indéterminée

 

2 500

EUR

04/03/2002

2 500

Eur03Mj-2

0,49

NA

27/03/2012

Total

 

 

 

 

 

 

 

 

 

4.11. Fonds pour risques bancaires généraux :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2010

Augmentation

Diminution

Autres variations

31/12/2010

Fonds Régionaux de Solidarité

163 260

3 200

 

 

166 460

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

58 628

 

 

 

58 628

    Total

221 888

3 200

 

 

225 088

 

4.12. Capitaux propres :

 

(En milliers d'euros)

Capital

Primes d'émission

Réserves consolidées et autres

Report à nouveau

Capitaux propres (hors FRBG)

Intérêts minoritaires

Capitaux propres au 01/01/2009 (après affectation)

269 482

281 435

498 344

53 960

1 103 221

 

Augmentation de capital

33 754

 

 

 

33 754

 

Distribution

 

 

52 124

-3 616

48 508

 

Ecart de conversion

 

 

100

 

100

 

Changements de méthode

 

 

 

 

 

 

Dotation nette au FRBG

 

 

 

 

 

 

Autres variations

 

 

1 225

-9

1 216

 

Capitaux propres au 31/12/20009 avant résultat de la période

303 236

281 435

551 793

50 335

1 186 799

 

Résultat de la période

 

 

 

 

56 510

 

Capitaux propres au 31/12/2009 (après affectation)

303 236

281 435

551 793

50 335

1 243 309

 

Augmentation de capital

17 693

 

 

 

17 693

 

Affectation du résultat

 

 

31 308

14 738

46 046

 

Ecart de conversion

 

 

 

 

 

 

Changements de méthode

 

 

-376

-21 112

-21 488

 

Dotation nette au FRBG

 

 

 

 

 

 

Autres variations

 

 

-161

857

696

 

    Dont élimination de dividendes

 

 

-177

857

 

 

    Dont élimination provision intra-groupe

 

 

15

 

 

 

Capitaux propres au 31/12/2010 avant résultats

320 929

281 435

582 564

44 818

1 229 746

 

Résultat de la période

 

 

 

 

61 102

 

Capitaux propres au 31/12/2010

320 929

281 435

582 564

44 818

1 290 848

 

 

Le capital social du Groupe Banque Populaire Val de France s’élève à 320 929 milliers d’euros et est composé pour 245 179 milliers d’euros de 4 903 580 parts sociales de nominal 50 euros détenues par les sociétaires et pour 73 750 euros de certificats coopératifs d'investissement détenus par Natixis (CCI).

Les changements de méthodes de la période se sont traduits par un impact de 21 488 milliers d’euros sur les capitaux propres du Groupe Banque Populaire Val de France dont

— 12 994 milliers d’euros au titre de la comptabilisation au 1er janvier 2010 de provisions collectives au titre du risque de crédit (net d’impôts différés)

— 8 494 milliers d’euros au titre de la mise en oeuvre au 1er janvier 2010 du CRC 2009-03 relatif au traitement comptable des commissions et frais liés à l’octroi ou à l’acquisition d’un concours (net d’impôts différés).

 

4.13. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées.

 

(En milliers d'euros)

Moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminé

31/12/10

Créances sur établissements de crédit

49 588

34 616

73 912

30 818

189 638

378 572

Opérations avec la clientèle

152 898

750 623

3 136 535

4 592 538

475 726

9 108 319

Opérations de crédit-bail et de locations assimilées

0

0

0

0

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

314 212

743 798

682 094

85 753

1 825 857

    Total des emplois

202 486

1 099 451

3 954 245

5 305 450

751 117

11 312 748

Dettes envers établissements de crédit

231 405

558 878

1 307 885

945 153

98 097

3 141 418

Opérations avec la clientèle

567 626

304 627

1 273 386

240 897

2 026 368

4 412 903

Dettes représentées par un titre

295 253

278 770

382 670

60 000

244 829

1 261 522

Dettes subordonnés

0

0

2 500

0

0

2 500

    Total des ressources

1 094 284

1 142 275

2 966 441

1 246 050

2 369 294

8 818 343

 

Note 5. – Informations sur le hors bilan et opérations assimilées.

 

5.1. Engagements reçus et donnés :

5.1.1. Engagements de financement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Engagements de financement donnés

 

 

    En faveur des établissements de crédit

 

 

    En faveur de la clientèle

696 138

575 823

        Ouverture de crédits documentaires

8 771

11 187

        Autres ouvertures de crédits confirmés

685 572

562 385

         Autres engagements

1 795

2 251

            Total des engagements de financement donnés

696 138

575 823

Engagements de financement reçus

 

 

    D'établissements de crédit

550 000

37 500

    De la clientèle

 

 

            Total des engagements de financement reçus

550 000

37 500

 

5.1.2. Engagements de garantie :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Engagements de garantie donnés

 

 

    D'ordre d'établissements de crédit

 

 

        Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

 

 

        Autres garanties

 

 

    D'ordre de la clientèle

796 764

977 110

        Cautions immobilières

64 918

95 017

        Cautions administratives et fiscales

22 027

24 268

        Autres cautions et avals donnés

574 800

740 795

        Autres garanties données

135 019

117 030

            Total des engagements de garantie donnés

796 764

977 110

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

3 471 090

3 117 644

            Total des engagements de garantie reçus

3 471 090

3 117 644

 

5.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Engagements donnés

Engagements reçus

Engagements donnés

Engagements reçus

Autres valeurs affectées en garantie en faveur d'établissements de crédit

 

 

 

 

Autres valeurs affectées en garantie reçues de la clientèle

 

62 099

 

55 251

    Total

0

62 099

0

55 251

 

Au 31 décembre 2010, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 362 630 milliers d’euros de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 341 143 milliers d’euros au 31 décembre 2009,

— 343 952 milliers d’euros de créances nanties auprès de la SFEF contre 217 775 milliers d’euros au 31 décembre 2009,

— 2 562 469 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BP Covered Bonds contre 1 968 964 milliers d’euros au 31 décembre 2009,

— 338 797 milliers d’euros de créances données en garantie auprès de la Caisse de refinancement hypothécaire contre 266 000 milliers d’euros au 31 décembre 2009.

 

5.2. Opérations sur instruments financiers à terme :

5.2.1. Instruments financiers et opérations de change à terme :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Opérations fermes :

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Contrats de taux d'intérêt

 

 

 

 

 

 

 

 

    Contrats de change

 

 

 

 

 

 

 

 

    Autres contrats

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

1 616 094

67 945

1 684 039

 

1 480 543

45 931

1 526 474

 

    Accords de taux futurs (FRA)

 

 

 

 

 

 

 

 

    Swaps de taux d'intérêt

1 469 047

67 945

1 536 992

-5 712

1 360 614

45 931

1 406 545

2 874

    Swaps cambistes

 

 

 

 

 

 

 

 

        A recevoir

 

 

 

 

 

 

 

 

        A livrer

 

 

 

 

 

 

 

 

    Swaps financiers de devises

 

 

 

 

 

 

 

 

        A recevoir

 

 

 

 

 

 

 

 

    A livrer

 

 

 

 

 

 

 

 

    Autres contrats de change

147 047

 

147 047

12

119 929

 

119 929

255

        A recevoir

78 835

 

78 835

 

70 302

 

70 302

 

        A livrer

68 212

 

68 212

 

49 627

 

49 627

 

    Autres contrats à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

        Total opérations fermes

1 616 094

67 945

1 684 039

-5 700

1 480 543

45 931

1 526 474

3 129

Opérations conditionnelles :

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

    Options de taux d'intérêt

 

 

 

 

 

 

 

 

        Achetées

 

 

 

 

 

 

 

 

        Vendues

 

 

 

 

 

 

 

 

    Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

        Achetées

 

 

 

 

 

 

 

 

        Vendues

 

 

 

 

 

 

 

 

    Autres options

 

 

 

 

 

 

 

 

        Achetées

 

 

 

 

 

 

 

 

        Vendues

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

 

 

 

 

 

 

 

 

    Options de taux d'intérêt

60 893

 

60 893

318

150 988

 

150 988

820

        Achetées

60 000

 

60 000

 

150 000

 

150 000

 

        Vendues

893

 

893

 

988

 

988

 

    Options de change

 

84 499

84 499

 

 

 

 

 

        Achetées

 

44 060

44 060

 

 

 

 

 

        Vendues

 

40 439

40 439

 

 

 

 

 

    Autres options

 

 

 

 

 

 

 

 

        Achetées

 

 

 

 

 

 

 

 

        Vendues

 

 

 

 

 

 

 

 

        Total opérations conditionnelles

60 893

84 499

145 392

 

150 988

 

150 988

 

        Total instruments financiers et change à terme

1 603 594

152 444

1 756 038

 

1 631 531

45 931

1 677 462

 

 

Les montants nominaux des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité du Groupe Banque Populaire Val de France sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux et FRA pour les opérations à terme ferme et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles.

Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des options en devises.

 

5.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Opérations fermes

614 047

855 000

67 945

 

1 536 992

410 614

950 000

45 931

 

1 406 545

Accords de taux futurs (FRA)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d'intérêt

614 047

855 000

67 945

 

1 536 992

410 614

950 000

45 931

 

1 406 545

Swaps financiers de devises

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres contrats à terme de taux d'intérêt

 

 

 

/////////

 

 

 

 

/////////

 

Opérations conditionnelles

 

60 893

 

 

60 893

 

150 988

 

 

150 988

Options de taux

 

60 893

 

 

60 893

 

150 988

 

 

150 988

    Options de taux achetées

 

60 000

 

 

60 000

 

150 000

 

 

150 000

    Options de taux vendues

 

893

 

 

893

 

988

 

 

988

    Total

614 047

915 893

67 945

 

1 597 885

410 614

1 100 988

45 931

 

1 557 533

 

Il n’y a pas eu de transferts d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice.

 

5.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

 

(En milliers d'euros)

De 0 à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

31/12/2010

Operations sur marches organises

 

 

 

 

    Opérations fermes

 

 

 

 

    Opérations conditionnelles

 

 

 

 

Operations sur marches de gré a gré

 

 

 

 

    Opérations fermes

407 500

937 463

192 029

1 536 992

    Opérations conditionnelles

60 000

893

 

60 893

        Total

467 500

837 154 459

192 029

1 597 885

 

5.3. Ventilation du bilan par devise. — Le bilan par devise autre que l’euro du Groupe Banque Populaire Val de France au 31 décembre 2010 n’est pas significatif.

 

Note 6. – Informations sur le compte de résultat.

 

6.1. Intérêts, produits et charges assimilés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

 

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations avec les établissements de crédit

16 809

-78 291

-61 482

16 185

-86 758

-70 573

Opérations avec la clientèle

381 939

-107 901

274 038

378 210

-123 249

254 961

Obligations et autres titres à revenu fixe

43 139

-39 973

3 166

46 948

-42 938

4 010

Autres

27 232

-25 708

1 524

42 909

-40 471

2 438

    Opérations de macro-couverture

26 757

-25 708

1 049

42 907

-40 471

2 436

    Opérations de crédit-bail

 

 

 

 

 

 

    Autres

475

 

475

2

 

2

        Total

469 119

-251 873

217 246

484 252

-293 416

190 836

 

Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des dépôts et consignations ainsi que les LEP.

La reprise nette de la provision épargne logement s’élève à 1 270 milliers d’euros au titre de l’exercice 2010, contre une dotation nette de 6 516 milliers d’euros au titre de l’exercice 2009.

 

6.2. Revenus des titres à revenu variable :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

Actions et autres titres à revenu variable

2 130

623

Participations et autres titres détenus à long terme

 

 

Parts dans les entreprises liées

227

16 159

    Total

2 357

16 782

 

6.3. Commissions :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

 

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

500

-400

100

538

-36

502

Opérations avec la clientèle

117 562

-3 557

114 005

111 984

-1 264

110 720

Opérations sur titres

6 356

-176

6 180

5 902

-37

5 865

Opérations sur moyens de paiement

45 916

-28 389

17 527

42 733

-28 588

14 145

Opérations de change

111

 

111

109

 

109

Engagements hors-bilan

7 801

-4 455

3 346

7 609

-4 647

2 962

Prestations de services financiers

16 895

-1 050

15 845

17 698

-1 120

16 578

Activités de conseil

166

 

166

74

 

74

    Total

195 307

-38 027

157 280

186 647

-35 692

150 955

 

6.4. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

Titres de transaction

23

-35

Opérations de change

295

351

Instruments financiers à terme

981

1 688

    Total

1 299

2 004

 

6.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

 

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

-2 230

 

-2 230

11 325

 

11 325

    Dotations

-4 064

 

-4 064

-315

 

-315

    Reprises

1 834

 

1 834

11 640

 

11 640

Résultat de cession

4 674

 

4 674

-3 936

 

-3 936

    Moins-values de cession

-1 223

 

-1 223

-4 068

 

-4 068

    Plus-values de cession

5 897

 

5 897

132

 

132

Autres éléments

766

 

766

860

 

860

        Total

3 210

 

3 210

8 249

 

8 249

 

6.6. Autres produits et charges d'exploitation bancaire :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

 

Produits

Charges

Total

Produits

Charges

Total

Quote-part d'opérations faites en commun

52

-1 260

-1 208

441

-1 227

-786

Refacturations de charges et produits bancaires

278

-1

277

101

-1

100

Opérations de crédit-bail et location financière

 

 

 

 

 

 

    Résultats de cession

 

 

 

 

 

 

    Dépréciations

 

 

 

 

 

 

    Autres produits et charges

 

 

 

 

 

 

        Sous-total

330

-1 261

-931

542

-1 228

-686

Opérations de location simple

 

 

 

 

 

 

    Résultats de cession

 

 

 

 

 

 

    Dépréciations

 

 

 

 

 

 

    Autres produits et charges

 

 

 

 

 

 

    Sous-total

 

 

 

 

 

 

Autres produits et charges accessoires

704

-4 809

-4 105

915

-592

323

        Sous-total

704

-4 809

-4 105

915

-592

323

        Total

1 034

-6 070

-5 036

1 457

-1 820

-363

 

6.7. Charges générales d'exploitation :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

Frais de personnel :

 

 

    Salaires et traitements

-77 022

-74 900

    Charges de retraite et assimilées (1)

-10 488

-14 448

    Autres charges sociales

-34 639

-29 216

    Intéressement des salariés

-8 640

-8 097

    Participation des salariés

-3 393

-2 942

    Impôts et taxes liés aux rémunérations

-8 761

-9 584

        Total des frais de personnel

-142 944

-139 187

Autres charges d'exploitation :

 

 

    Impôts et taxes

-2 569

-6 204

    Autres charges générales d'exploitation

-86 869

-85 512

        Total des autres charges d'exploitation

-89 438

-91 716

        Total

-232 381

-230 903

(1) incluant les dotations, utilisations et reprises de provisions pour engagements sociaux (note 4.11.3)

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice est de 2 357 personnes.

Le montant des rémunérations allouées au titre de l’exercice aux membres des organes d’administration et de direction à raison de leurs fonctions ne peut être fourni car cette information permettrait d’identifier un membre déterminé de ces organes (Article R123-198, 1er alinéa, du Code de Commerce).

 

6.8. Coût du risque :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

 

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Interbancaires

 

117

 

 

117

 

168

 

 

168

Clientèle

-67 698

35 667

-5 774

630

-37 175

-68 706

33 031

-3 470

672

-38 474

    Titres et débiteurs divers

-2 298

6 398

 

 

4 101

-3 067

2 444

 

 

-623

 

-69 996

42 182

-5 774

630

-32 957

-71 773

35 643

-3 470

672

-38 928

Provisions :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements hors-bilan

-4 171

3 084

/////////

/////////

-1 087

-5 358

1 860

/////////

/////////

-3 498

Provisions pour risques clientèle

-728

1 322

/////////

/////////

594

-365

324

/////////

/////////

-41

Autres*

 

 

/////////

/////////

 

 

 

/////////

/////////

 

 

-4 899

4 406

/////////

/////////

-493

-5 723

2 184

/////////

/////////

-3 539

    Total

-74 895

46 588

-5 774

630

-33 450

-77 496

37 827

-3 470

672

-42 467

Dont :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Reprises de dépréciations devenues sans objet

 

35 787

 

 

 

 

35 643

 

 

 

    Reprises de dépréciations utilisées

 

6 395

 

 

 

 

0

 

 

 

    Reprises de provisions devenues sans objet

 

4 406

 

 

 

 

2 184

 

 

 

    Reprises de provisions utilisées

 

0

 

 

 

 

0

 

 

 

    Total reprises nettes

 

46 588

 

 

 

 

37 827

 

 

 

 

6.9. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

 

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

    Dotations

-598

 

/////////

-598

-17 626

 

/////////

-17 626

    Reprises

16 586

2 429

/////////

19 015

153

3 042

/////////

3 195

Résultat de cession

-7 401

-9 102

-1 835

-18 338

594

 

-591

3

    Moins-values de cession

-16 421

-9 102

-2 242

-27 765

 

 

-936

-936

    Plus-values de cession

9 020

 

407

9 427

594

 

345

939

    Total

8 587

-6 673

-1 835

79

-16 879

3 042

-591

-14 428

 

6.10. Résultat exceptionnel. — Les charges et produits exceptionnels se caractérisent par leur nature inhabituelle et le fait qu'ils ne s'inscrivent pas dans le cadre des activités ordinaires du Groupe. Ils concernent uniquement en 2010 la mise en jeu par BPCE de la garantie de passif accordée par la Banque Populaire Val de France à BP Participations.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

Produits exceptionnels

 

 

Charges exceptionnels

 

 

Redressement fiscal BP Participations

-1 508

 

    Total

-1 508

 

 

6.11. Impôt sur les bénéfices. — Le Groupe Banque Populaire Val de France est membre du groupe fiscal constitué par BPCE.

6.11.1. Réconciliation entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique :

La réconciliation entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique du Groupe est la suivante :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

Résultat net (part du groupe)

61 102

56 510

Variations de valeur des écarts d'acquisition

0

0

Part des intérêts minoritaires dans les sociétés consolidées

0

0

Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

0

0

Impôts

-30 873

-23 594

Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d'acquisition (A)

91 975

80 104

Taux d'imposition de droit commun français (B)

34,43%

34,43%

Charge (produit) d'impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B)

31 667

27 580

Effet de la variation des impôts différés non constatés

0

0

Effet des différences permanentes

-823

-1 867

Impôts à taux réduit et activités exonérées

0

0

Différence de taux d'impôts sur les revenus taxés à l'étranger

0

0

Impôts sur exercices antérieurs, crédits d'impôts et autres impôts

580

60

Autres éléments

-551

-2 179

Impôts sur le résultat

30 873

23 594

Taux effectif d'impôt (charge d'impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable)

33,57%

29,45%

 

6.11.2. Analyse des actifs et passifs d’impôts différés par nature :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Différences temporaires

30 252

16 747

Provisions pour retraite

15 526

15 960

Provision épargne logement

5 329

5 760

Participation des salariés

1 167

1 012

Plus-values latentes sur OPCVM

944

363

Provisions non déduites

1 057

29

Prêts à taux 0

6 098

4 365

CRC 2002-03 (effet tps s/ provisions)

3 272

3 126

Coût amorti

3 530

 

Provisions collectives

6 533

 

Organic

349

342

QP de sociétés de personnes GIE Fiscaux

-13 553

-14 210

        Total des sources brutes d'impôts différés

30 252

16 747

Sources d'impôts différés actifs non retenues par prudence

 

 

        Total des sources nettes d'Impôts différés

30 252

16 747

Impôts différés total comptabilisés

30 252

16 747

    Dont :

 

 

        Impôt différé actif

43 805

30 957

        Impôt différé passif

-13 553

-14 210

 

6.12. Répartition de l'activité. — Le Groupe Banque Populaire Val de France exerce l’essentiel de ses activités dans le secteur de la Banque commerciale et Assurance.

 

Note 7. – Périmètre de consolidation.

 

7.1. Périmètre de consolidation. — Le périmètre de consolidation du Groupe Banque Populaire Val de France est constitué par :

— Société mère :

Banque Populaire Val de France

— Sociétés consolidées par intégration globale

EURL Vecteur, détenue par la Banque Populaire Val de France à 100%

SASU Sociétariat Val de France détenue par l’EURL Vecteur à 100%

— Société consolidée par intégration proportionnelle

SBE – Société de Banque et de l’Expansion

Le pourcentage de contrôle et d’intérêts de la Banque Populaire Val de France est de 49,99%

 

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés

Exercice clos le 31 décembre 2010     

 

Mesdames, Messieurs,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2010 sur :

— Le contrôle des comptes consolidés de la société Banque Populaire Val de France, tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

— La justification de nos appréciations ;

— La vérification spécifique prévue par la loi.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

1. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 3.1 de l’annexe relative aux changements de méthode comptable portant sur :

— L’application du Règlement CRC n° 2009-03 relatif au traitement comptable des commissions et frais liés à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours ;

— La comptabilisation de provisions pour risque de crédit, constituées sur le périmètre des engagements non douteux (provisions sur base de portefeuilles).

 

2. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Changements de méthodes comptables : Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre Groupe, nous nous sommes assurés du bien-fondé des changements de méthode comptable mentionnés ci-dessus et de la présentation qui en a été faite.

— Estimations comptables :

– Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans les notes 3.3.2 et 4.9.2 de l’annexe aux comptes consolidés, votre Groupe constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations et provisions sur base individuelle et de portefeuille.

– Valorisation des titres et des instruments financiers : Votre Groupe détient des positions sur titres et sur instruments financiers. Les notes 3.3.3 et 3.3.9 de l’annexe aux comptes consolidés exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par le Groupe et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

– Provisionnement des engagements sociaux : Votre Groupe constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 3.3.7 et 4.9.3 de l’annexe.

– Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Groupe constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de cette provision et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 3.3.7 et 4.9.4 de l’annexe.

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Paris La Défense et Chartres, le 1er avril 2011.

Les commissaires aux comptes :

 

Salustro Reydel

Membre de KPMG International:

Thierry Morel & Associés:

Marie-Christine Jolys ;

Thierry Morel;

Associée,

Associé.

 

 

 

 

 

 

V. — Rapport spécial des commissaires aux comptes

sur les conventions règlementées.

Exercice clos le 31 décembre 2010

 

Mesdames, messieurs,

En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées.

Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles des conventions dont nous avons été avisés ou que nous aurions découvertes à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l'existence d’autres conventions. Il vous appartient, selon les termes de l’article R. 225-31 du code de commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation.

Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R. 225-31 du code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions déjà approuvées par l’assemblée générale.

 

Nous avons mis en oeuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.

 

1. Conventions soumises à l’approbation de l’assemblée générale. — En application de l'article L. 225-40 du code de commerce, nous avons été avisés des conventions suivantes qui ont fait l'objet de l'autorisation préalable de votre Conseil d’administration.

Monsieur Gérard BELLEMON, Président du Conseil d’administration de la Banque Populaire Val de France et membre du Conseil de Surveillance de BPCE est concerné par la conclusion des conventions suivantes.

 

— Convention d’intégration fiscale : Autorisée par votre Conseil d’administration en date du 11 décembre 2009, la Banque Populaire Val de France a conclu avec BPCE une convention d’intégration fiscale, signée entre les parties en date du 4 janvier 2010.

Selon les termes de la convention, la Banque Populaire Val de France reste imposée selon les conditions qui se seraient appliquées si le groupe d’intégration fiscale qu’elle formait avec ses filiales avait été maintenu.

Cette convention a été conclue pour une durée de quatre années à compter du 1er janvier 2010 et sera renouvelée par tacite reconduction pour des périodes successives de cinq ans.

 

— Convention liée à la mise en oeuvre de l’opération U2 : Dans le cadre d’un protocole d’accord, signé par votre banque, en date du 3 juin 2010, pour la restructuration du Groupe BPCE, sont définis les termes et conditions du schéma sur lequel, BPCE, Caisse d’Epargne Participations (devenue BPCE), Banques Populaires Participations (devenue BPCE), les Caisses d’Epargne et les Banques Populaires souhaitent s’accorder de manière définitive en vue de parvenir à la réalisation de la fusion absorption de Banques Populaires Participations et de Caisse d’Epargne Participations par BPCE et des opérations de restructuration préalables.

Le Conseil d’administration du 2 juin 2010 a autorisé la signature de ce protocole d’accord destiné à définir les conditions de mise en oeuvre de l’opération dite U2 dont les principales modalités et étapes sont :

– L’augmentation de capital de BPCE réservée aux Banques Populaires afin de maintenir la parité des actions A et B dans le capital de BPCE. La quote-part de l’augmentation de capital BPCE réservée pour la Banque Populaire Val de France est de l’ordre de 83 millions d’euros, correspondant à des actions nouvelles BPCE de catégorie B,

– La mise en place d’un dépôt de garantie chez BP Participations de manière symétrique à celui qui existe au niveau de CE Participations. La quote-part du dépôt de garantie pour la Banque Populaire Val de France est de l’ordre de 30 millions d’euros,

– La fusion absorption de BP Participations et la fusion absorption de CE Participations, précédées d’une augmentation de capital en numéraire de BP Participations, souscrite à hauteur de 608 mille euros par la Banque Populaire Val de France,

– Une augmentation de capital de BPCE permettant d’atteindre l’objectif prudentiel de BPCE. La quote-part de l’augmentation de capital pour la Banque Populaire Val de France est de l’ordre de 78 millions d’euros.

 

— Convention de garantie fiscale : Votre Conseil d’administration a autorisé, en date du 2 juin 2010, la conclusion d’une convention de garantie fiscale par la Banque Populaire Val de France, avec d’autres Banques Populaires, et Banques Populaires Participations (devenue BPCE).

Cette convention signée en date du 3 juin 2010 a pour objet, dans le cadre de la restructuration du Groupe BPCE, de consentir, par les Banques Populaires, une garantie fiscale sur les éventuels passifs fiscaux de Banques Populaires Participations.

Au titre de l’exécution de cette convention de garantie fiscale, la Banque Populaire Val de France a constaté, pour l’exercice 2010, une charge d’un montant de 1 504 925 euros.

 

— Convention liée au refinancement du Groupe BPCE : Autorisée par le Conseil d’administration du 17 juin 2010, cette convention a pour objet la conclusion d’une convention cadre avec BPCE SFH, nouvel outil de refinancement du Groupe, par la Banque Populaire Val de France en qualité d’emprunteur et de garant, et plus généralement la conclusion de prêts, la constitution des suretés et la conclusion d’un mandat permettant à BPCE d’agir au nom et pour le compte de la Banque Populaire Val de France dans les conditions définies par la convention cadre.

 

2. Conventions déjà approuvées par l’assemblée générale. — En application de l’article R. 225-30 du code de commerce, nous avons été informés que l’exécution des conventions suivantes, déjà approuvées par l’assemblée générale au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé.

 

— Convention cadre de Crédit et de Garantie Financière : Il est rappelé que la Banque Populaire Val de France, ainsi que d’autres Banques Populaires, ont conclu en 2007 avec la société Banques Populaires Covered Bonds (BPCB), la Banque Fédérale des Banques Populaires (BFBP, devenue BP Participations, puis BPCE) et Natixis une convention cadre de crédit et de garantie financière, définissant les conditions auxquelles BPCB prêtera des fonds aux Banques Populaires, contre remise des suretés à cette dernière.

Au 31 décembre 2010, les fonds empruntés par la Banque Populaire Val de France auprès de BPCB représentent un en-cours de 1,809 milliard d’euros. En contrepartie, votre banque a nanti un portefeuille de créances résultant de prêts acquéreurs au logement pour un montant total de 2,562 milliards d’euros (portefeuille mobilisé).

Au titre de cette convention, votre société a comptabilisé en charges sur l’exercice 2010, des intérêts et des frais d’émission pour des montants s’élevant respectivement à 33,5 millions d’euros et 0,3 million d’euros.

 

Paris La Défense et Chartres, le 1er avril 2011.

Les commissaires aux comptes :

 

Salustro Reydel

Membre de KPMG International:

Thierry Morel & Associés:

Marie-Christine Jolys ;

Thierry Morel;

Associée,

Associé.

 

Le rapport de gestion du Conseil d’administration de la Banque Populaire Val de France fait partie intégrante du rapport annuel 2010 de la Banque Populaire Val de France, et est disponible sur demande auprès du service Communication, à l’adresse du siège social de la Banque Populaire Val de France, 9 avenue NEWTON, 78183 Saint Quentin-En-Yvelines Cedex.

 

 

 

1103375

04/05/2011 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Val de France
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 1849
Texte de l'annonce :

1101849

4 mai 2011BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°53


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

 

BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE  

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social: 9, avenue Newton, 78183 Saint-Quentin en Yvelines Cedex.

549 800 373 R.C.S. Versailles.

 

 

Situation au 31 Mars 2011.

(En milliers d'euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

154 784

Créances sur les Etablissements de Crédit

648 326

Opérations avec la clientèle

9 395 023

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

1 197 064

Actions et Autres Titres à revenu variable

53 619

Participations et autres titres détenus à long terme

797 320

Parts dans les Entreprises liées

45 649

Immobilisations incorporelles

2 134

Immobilisations corporelles

152 099

Autres actifs

70 641

Comptes de Régularisation

256 152

    Total actif

12 772 811

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

2 543 451

Opérations avec la clientèle

6 794 101

Dettes représentées par un titre

1 386 458

Autres passifs

88 344

Comptes de Régularisation

327 944

Provisions

106 694

Dettes subordonnées

2 501

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

225 088

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

1 298 230

    Capital souscrit

368 750

    Primes d'émission

281 435

    Réserves

580 006

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

5 104

    Report à nouveau (+/-)

62 935

        Total passif

12 772 811

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

726 194

    Engagements de garantie

749 140

    Engagements sur titres

971

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

500 000

    Engagements de garantie

3 509 729

    Engagements sur titres

971

 

 

 

 

 

1101849

02/02/2011 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Val-de-France
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 213
Texte de l'annonce :

1100213

2 février 2011BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°14


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 9, avenue Newton, 78183 Saint-Quentin-en-Yvelines Cedex.

549 800 373 R.C.S. Versailles.

 

Situation au 31 décembre 2010.

(En milliers d'Euros).

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

156 526

Créances sur les Etablissements de Crédit

695 466

Opérations avec la clientèle

9 148 245

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

1 800 313

Actions et Autres Titres à revenu variable

59 638

Participations et autres titres détenus à long terme

807 327

Parts dans les Entreprises liées

33 997

Immobilisations incorporelles

2 271

Immobilisations corporelles

148 579

Autres actifs

65 707

Comptes de Régularisation

279 447

        Total actif

13 197 516

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

3 038 406

Opérations avec la clientèle

6 849 532

Dettes représentées par un titre

1 261 522

Autres passifs

83 636

Comptes de Régularisation

381 922

Provisions

116 336

Dettes subordonnées

2 500

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

225 088

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

1 238 574

    Capital souscrit

368 750

    Primes d'émission

281 435

    Réserves

580 006

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

4 680

    Report à nouveau (+/-)

3 703

        Total passif

13 197 516

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

    Engagements de financement

684 631

    Engagements de garantie

796 319

    Engagements sur titres

1 248

Engagements reçus

 

    Engagements de financement

550 000

    Engagements de garantie

3 401 097

    Engagements sur titres

1 248

 

 

1100213

08/11/2010 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Val de France
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 5865
Texte de l'annonce :

1005865

8 novembre 2010BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°134


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE 

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 9, avenue Newton, 78183 Saint-Quentin en Yvelines Cedex.

549 800 373 R.C.S. Versailles. 

Situation au 30 septembre 2010.

(En milliers d’euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

164 589

Créances sur les établissements de crédit

626 587

Opérations avec la clientèle

8 991 280

Obligations et autres titres à revenu fixe

1 919 219

Actions et autres titres à revenu variable

63 220

Participations et autres titres détenus à long terme

777 855

Parts dans les entreprises liées

33 996

Immobilisations incorporelles

2 129

Immobilisations corporelles

145 978

Autres actifs

72 284

Comptes de régularisation

275 103

        Total actif

13 072 240

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

2 701 242

Opérations avec la clientèle

6 618 382

Dettes représentées par un titre

1 701 794

Autres passifs

96 210

Comptes de régularisation

373 948

Provisions

96 051

Dettes subordonnées

2 500

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

224 088

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

1 258 025

    Capital souscrit

368 750

    Primes d'émission

281 435

    Réserves

579 907

    Ecart de réévaluation

99

    Provisions réglementées et subventions d'investissement

4 313

    Report à nouveau (+/-)

23 521

        Total passif

13 072 240

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

625 796

    Engagements de garantie

856 766

    Engagements sur titres

879

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

605 000

    Engagements de garantie

3 309 115

    Engagements sur titres

879

 

 

1005865

30/07/2010 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Val de France
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 4669
Texte de l'annonce :

1004669

30 juillet 2010BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°91


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE  

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 9, avenue Newton, 78183 Saint-Quentin en Yvelines Cedex.

549 800 373 R.C.S. Versailles.

 

 

Situation au 30 juin 2010.

(En milliers d’euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

153 994

Créances sur les Établissements de Crédit

849 032

Opérations avec la clientèle

8 876 716

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

2 075 425

Actions et Autres Titres à revenu variable

36 223

Participations et autres titres détenus à long terme

648 352

Parts dans les Entreprises liées

33 997

Immobilisations incorporelles

2 226

Immobilisations corporelles

144 885

Autres actifs

52 981

Comptes de Régularisation

293 834

        Total actif

13 167 665

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

2 768 708

Opérations avec la clientèle

6 529 356

Dettes représentées par un titre

1 844 490

Autres passifs

75 966

Comptes de Régularisation

355 097

Provisions

97 029

Dettes subordonnées

2 500

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

224 087

Capitaux propres hors FRBG (±)

1 270 432

    Capital souscrit

368 750

    Primes d'émission

281 435

    Réserves

579 907

    Ecart de Réévaluation

99

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

3 946

    Report à nouveau (±)

36 295

        Total passif

13 167 665

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

891 610

    Engagements de garantie

921 698

    Engagements sur titres

585

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

302 000

    Engagements de garantie

3 217 565

    Engagements sur titres

585

 

 

 

 

 

1004669

14/06/2010 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque populaire Val de France
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 3322
Texte de l'annonce :

1003322

14 juin 2010BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°71


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

 

 

BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Société à capital variable.

Siège social : 9, avenue Newton, 78180 Montigny le Bretonneux.

549 800 373 R.C.S. Versailles.

Exercice 2009.

 

 

A. — Etats financiers individuels .

 

I. — Bilan social.

 

Actif

Exercice 2008

Exercice 2009

Caisse, banques centrales, CCP

153 379

155 099

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

Créances sur les établissements de crédit

509 439

607 372

Opérations avec la Clientèle

8 345 046

8 606 122

Obligations et autres titres à revenu fixe

1 721 047

1 902 325

Actions et autres titres à revenu variable

38 569

40 454

Participations et activité de portefeuille

652 304

654 553

Parts dans les entreprises liées

29 068

34 000

Crédit-bail et location avec option d'achat

 

 

Location simple

 

 

Immobilisations incorporelles

4 668

2 459

Immobilisations corporelles

124 701

142 696

Capital souscrit non versé

 

 

Actions propres

 

 

Autres actifs

80 889

83 171

Comptes de régularisation

352 919

322 068

        Total actif

12 012 029

12 550 319

 

 

Passif

Exercice 2008

Exercice 2009

Banques centrales, CCP

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

2 731 493

2 540 479

Comptes créditeurs de la clientèle

5 925 896

6 401 288

Dettes représentées par un titre

1 380 363

1 519 984

Autres passifs

77 828

124 731

Comptes de régularisation

370 829

349 088

Provisions pour risques et charges

83 009

94 183

Dettes subordonnées

40 876

18 517

Fonds pour risques bancaires généraux

234 755

221 888

Capitaux Propres part du groupe (hors FRBG)

1 166 980

1 280 161

    Capital souscrit versé

293 750

368 750

    Primes d'émission

281 435

281 435

    Réserves

498 349

550 116

    Ecart de réévaluation

100

100

    Provisions réglementées et subvention d'équipement

1 798

3 211

    Report à nouveau

27 130

27 130

    Résultat de l'exercice

64 418

49 419

        Total passif

12 012 029

12 550 319

 

 

Hors bilan

Exercice 2008

Exercice 2009

Engagements donnés

 

 

    Engagements de financement

626 039

563 818

    Engagements de garantie

1 024 235

976 570

    Engagements sur titres

366

302

Engagements reçus

 

 

    Engagements de financement

233 523

0

    Engagements de garantie

2 867 669

3 055 818

    Engagements sur titres

366

302

 

 

II. — Compte de résultat.

 

 

Exercice 2008

Exercice 2009

Intérêts et produits assimilés

494 586

474 249

Intérêts et charges assimilées

-321 266

-287 190

Produits sur opérations de crédit-bail et assimilés

 

 

Charges sur opérations de crédit-bail et assimilés

 

 

Produits sur opérations de location simple

 

 

Charges sur opérations de location simple

 

 

Revenus des titres à revenu variable

28 458

16 783

Commission (produits)

187 449

184 270

Commission (charges)

-34 640

-35 417

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

513

2 062

Gains ou pertes sur opérations de portefeuilles de placement et assimilés

-17 252

8 246

Autres produits d'exploitation bancaire

1 177

1 366

Autres charges d'exploitation bancaire

-1 786

-1 768

Produit net bancaire

337 239

362 601

Charges générales d'exploitation

-217 077

-226 371

Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations Incorporelles et corporelles

-11 050

-13 354

Résultat brut d'exploitation

109 112

122 876

Coût du risque

-20 144

-42 277

Résultat d'exploitation

88 968

80 599

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

-3 242

-14 427

Résultat courant avant impôt

85 726

66 172

Résultat exceptionnel

-343

0

Impôt sur les bénéfices

-13 941

-28 207

Dotations et reprises des FRBG et provisions réglementées

-7 024

11 454

Résultat net

64 418

49 419

 

 

III. — Annexe.

 

1. – Regles et méthodes.

 

1. Cadre général :

 

— Le Groupe BPCE : Le Groupe BPCE a officiellement vu le jour le 31 juillet 2009. Il comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales, BP Participations (anciennement BFBP) et ses filiales, CE Participations (anciennement CNCE) et ses filiales.

 

— Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Épargne : Le Groupe présente un fort caractère coopératif avec des sociétaires propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 20 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de l’organe central du groupe appelé BPCE.

 

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires, les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement et la société de participations du réseau des Banques Populaires.

 

Le réseau des Caisses d'Épargne comprend les Caisses d'Épargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne, la Fédération Nationale des Caisses d'Épargne et la société de participations du réseau des Caisses d'épargne.

 

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 80% par leurs sociétaires et de 20% par Natixis via les certificats coopératifs d’investissement (CCI).

 

Les Caisses d’Épargne sont détenues à hauteur de 80% par les sociétés locales d’épargne (SLE) et de 20% par Natixis via les CCI. Au niveau local, les sociétés locales d'épargne à statut coopératif, dont le capital variable est détenu par les coopérateurs, ont pour objet, dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Épargne à laquelle elles sont affiliées, d'animer le sociétariat. Elles ne peuvent pas effectuer des opérations de banque.

 

— BPCE : Le nouvel organe central, dénommé BPCE, a été créé par la loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. Il se substitue aux deux organes centraux existants, la Banque Fédérale des Banques Populaires (BFBP) et la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne (CNCE). Sa constitution a été réalisée par voie d’apports partiels d’actifs soumis au régime des scissions, effectués par la BFBP d’une part et la CNCE d’autre part. L'État est détenteur d'actions de préférence sans droit de vote.

 

Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE est constituée sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 17 Caisses d’Épargne et les 20 Banques Populaires depuis le 31 juillet 2009. Il détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production.

 

Les principales filiales de BPCE sont :

 

– Natixis, détenu à 72%, regroupant les activités de marché et de services financiers ;

 

– GCE Covered Bonds, programme de Covered bonds des Caisses d’Épargne ;

 

– BP Covered Bonds, programme de Covered bonds des Banques Populaires ;

 

– Financière Océor, banque du développement régional, de l’outre-mer et de l’international ;

 

– Banque BCP (France) et Banque BCP (Luxembourg), banques commerciales issues de la fusion d’établissements financiers portugais ;

 

– Société Marseillaise de Crédit (SMC), banque commerciale régionale ;

 

– BCI, BICEC et BIAT, banques commerciales basées respectivement au Congo, au Cameroun et en Tunisie ;

 

– CNP Assurances (services à la personne) et GCE Assurances (assurance IARD) ;

 

– GCE Technologies, centre informatique des Caisses d’Épargne ;

 

– i-BP, plate-forme informatique unique des Banques Populaires.

 

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

 

BPCE est notamment chargée d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe.

 

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de Groupe. Elle détient et gère les participations dans les filiales. Elle détermine aussi la stratégie et la politique de développement du Groupe.

 

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du Groupe, charge à elle de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du Groupe. Elle offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du Groupe.

 

— BP Participations et CE Participations : Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Épargne détiennent également respectivement 100% de leur ancien organe central :

 

– la BFBP pour les Banques Populaires renommée Banques Populaires Participations (BP Participations)

 

– et la CNCE pour les Caisses d’Épargne renommée Caisses d’Épargne Participations (CE Participations).

 

BP Participations et CE Participations détiennent les actifs n’ayant pas été apportés à BPCE. Ces holdings sont des sociétés financières agréées en tant qu’établissement de crédit et affiliées à BPCE.

 

Le fonctionnement des holdings de participations repose sur une gouvernance claire et homogène et sur un contrôle étroit de BPCE. Les deux holdings de participations ont pour objet limité, spécifique et exclusif de gérer et contrôler leurs participations respectives, leur activité de compte propre et d’assurer la continuité des opérations de crédit au sens de l’article L. 311-1 du Code monétaire et financier contracté par BFBP et CNCE qui n’ont pas été transmises à BPCE dans le cadre de l’apport des actifs.

 

Les filiales du pôle immobilier des deux anciens groupes (notamment le Crédit Foncier de France, Nexity, Foncia, MeilleurTaux) ainsi que les autres participations des deux anciens organes centraux (notamment Banca Carige, Banque Palatine et MABanque) sont conservées par BP Participations et CE Participations.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6° du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du Groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques populaires et des Caisses d'épargne et de prévoyance.

 

BPCE est chargée de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du Groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du Groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

 

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et met en place le nouveau Fonds de Garantie Mutuel.

 

Le Fonds Réseau Banques Populaires correspond au montant du fonds de garantie constitué par l’ancien groupe Banque Populaire en contrepartie d’un FRBG (450 M€). Il fait l'objet d'un dépôt effectué par BP Participations dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

 

Le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt (450 M€) effectué par CE Participations dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Ce dépôt est lui-même déposé par les Caisses d’Épargne auprès de CE Participations.

 

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant initial des dépôts est au total de 20 M€ (10 M€ par les Banques Populaires et 10 M€ par les Caisses d’Épargne). Par la suite, le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5% de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Épargne et de leurs filiales – à l’exception des holdings de participations et de leurs filiales respectives – aux résultats consolidés du Groupe dans la limite de 0,3% des risques pondérés du Groupe (RWA). Cette contribution sera répartie au prorata du capital de BPCE, selon la même clef de répartition décrite ci-dessus.

 

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15% de la somme du montant des Actifs Pondérés du Groupe.

 

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Épargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

 

Les modalités de mise en jeu du système de garantie reposent sur le niveau de priorité suivant :

 

— Chaque bénéficiaire doit d'abord s'appuyer sur ses fonds propres. BPCE peut requérir l'intervention des Banques Populaires et les Caisses d’Épargne au titre du système de garantie et de solvabilité, en appliquant les clefs de répartition des contributions et ce avant d’impacter les trois fonds.

 

— Si l’établissement défaillant appartient à un des deux réseaux (Caisses d’Épargne et leurs filiales ayant le statut d’établissement de crédit et affiliées à BPCE d’une part, Banques Populaires et leurs filiales ayant le statut d’établissement de crédit et affiliées à BPCE d’autre part), le montant prélevé :

 

– est imputé en priorité sur le fonds de garantie de ce réseau, c’est-à-dire sur le dépôt à terme au nom de la holding correspondante, jusqu’à épuisement de ce dépôt ;

 

– lorsque ce dépôt est épuisé, les maisons-mères du réseau correspondant (Banques Populaires ou Caisses d’Épargne) sont appelées dans la limite de leurs capacités contributives ;

 

– lorsque leurs capacités contributives sont épuisées, le montant prélevé est imputé sur le fonds commun, c’est à dire sur les dépôts à terme dans les livres de BPCE au nom de toutes les maisons-mères ;

 

– si le fonds commun est épuisé, le montant résiduel éventuel est imputé sur le fonds de garantie de l’autre réseau, c’est-à-dire sur le dépôt à terme de l’autre holding ;

 

– si le fonds de garantie de l’autre réseau est à son tour épuisé, les maisons-mères de cet autre réseau sont appelées dans la limite de leurs capacités contributives.

 

— Si l’établissement défaillant est BPCE ou une de ses filiales, le montant prélevé :

 

– est imputé en priorité sur le fonds commun, c’est-à-dire sur les dépôts à terme inscrits dans les livres de BPCE au nom des maisons-mères jusqu’à épuisement ;

 

– puis il est fait appel symétriquement aux deux fonds de garantie des réseaux, c’est-à-dire aux dépôts à terme des deux holdings ;

 

– si ces deux fonds sont épuisés, les maisons-mères sont appelées dans les limites de leurs capacités contributives.

 

L'intervention du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et/ou du Fonds de Garantie Mutuel ou, plus généralement, toute mise à disposition de fonds au titre du système de garantie et de solidarité en faveur d'un bénéficiaire prendra la forme d'une subvention ou de tout autre mode d'intervention pouvant se révéler plus approprié.

 

Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

 

La liquidité et la solvabilité des Caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire.

 

Le directoire de BPCE a tous pouvoirs pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Evénements significatifs. — Les conclusions des travaux de valorisation, dans le contexte de l’arrêté des comptes annuels, ont conduit à constater une dépréciation sur les titres de participation :

 

— CE Participations, détenus par les Caisses d’Épargne

 

— BP Participations, détenus par les Banques Populaires

 

— BPCE SA, détenus par les Caisses d’Épargne et les Banques Populaires.

 

Pour BPVF, cette dépréciation s’élève à 15,8 M€ soit la totalité de la valeur des titres BP Participations, tandis que la plus-value latente sur la participation dans BPCE est supérieure à 40%.

 

La Banque Populaire Val de France a procédé à une augmentation de son capital entièrement libérée le 28 octobre 2009, d’un montant de 75 000 milliers d’euro, sous forme d’émission de parts sociales pour un montant de 60 000 milliers d’euro souscrites par SOCIETARIAT Val de France et sous forme de CCI pour un montant de 15 000 milliers d’euro souscrits par Natixis.

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — Aucun événement postérieur à la clôture n’est à signaler.

 

2. Principes et méthodes comptables :

 

2.1. Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels de la Banque Populaire Val de France sont établis et présentés dans le respect des règlements du Comité de la réglementation comptable (CRC) et du Comité de la réglementation bancaire et financière (CRBF).

 

La présentation des états financiers est conforme aux dispositions du règlement n° 2000-03 du Comité de la réglementation comptable relatif aux documents de synthèse individuels.

 

Les états financiers sont présentés (en milliers d'euros) avec un comparatif sur deux exercices, 31 décembre 2009 et 31 décembre 2008.

 

2.2. Changements de méthodes comptables. — Aucun changement de méthodes comptables n’a affecté les comptes de l’exercice 2009.

 

Les textes adoptés par le Comité de la réglementation comptable et d’application obligatoire en 2009 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de la Banque Populaire Val de France.

 

La Banque Populaire Val de France n’anticipe pas l’application des textes adoptés par le Comité de la réglementation comptable lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique.

 

2.3. Principes comptables et méthodes d'évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

 

— Continuité de l’exploitation ;

 

— Permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ;

 

— Indépendance des exercices ;

 

— et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

 

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

 

2.3.1. Opérations en devises : Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 89-01 du Comité de la réglementation bancaire et Financière modifié par les règlements n° 90-01 et n° 95-04.

 

Les créances, les dettes et les engagements hors-bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

 

Les titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition.

 

Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

 

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché.

 

Les contrats de change à terme sec ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats et de ventes à terme de devises. Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement n° 90-15 modifié du Comité de la réglementation bancaire et Financière.

 

2.3.2. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle : Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues sur des établissements de crédit au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

 

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

 

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts pour la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

 

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

 

— Créances restructurées : Les créances restructurées sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux) afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

 

Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite au résultat en coût du risque et au bilan en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt.

 

Une créance restructurée douteuse peut-être reclassée en encours sains lorsque les termes sont respectés. Ces créances reclassées sont spécifiquement identifiées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créances douteuses.

 

— Créances douteuses : Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garanties ou de cautions.

 

L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du Comité de la réglementation comptable relatif au traitement comptable du risque de crédit, modifié par le règlement CRC n° 2005-03 du 25 novembre 2005, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois et six mois en matière immobilière et pour les créances sur les collectivités territoriales.

 

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par "contagion" dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée.

 

Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

 

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

 

— Opérations de pension : Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 89-07 du Comité de la réglementation bancaire et Financière complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission bancaire.

 

Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

 

— Dépréciation : Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

 

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif.

 

Pour les petites créances aux caractéristiques similaires, une estimation statistique peut être retenue.

 

Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en "Coût du risque" à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en "Intérêts et produits assimilés". La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en "Intérêts et assimilés".

 

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

 

2.3.3. Opérations sur Titres : Le terme "titres" recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

 

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par deux textes principaux :

 

— le règlement CRC n° 2005-01, modifiant le règlement CRBF n° 90-01 du 23 février 1990 et complété par l’instruction n° 94-07 de la Commission bancaire, qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres ;

 

— le règlement du CRBF n° 89-07, complété de l’instruction n° 94-06 de la Commission bancaire, qui définit les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

 

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction.

 

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations dont les mouvements sont inscrits en coût du risque.

 

Titres de transaction. — Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligibles à cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable.

 

Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus.

 

A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

 

Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situation exceptionnelle de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes.

 

Titres de placement. — Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

 

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

 

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste "Intérêts et produits assimilés".

 

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

 

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

 

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus values constatées sur les autres catégories de titres.

 

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 4 du règlement n° 88-02 du CRB, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées ;

 

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique "Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés".

 

Titres d’investissement. — Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie "Titres de transaction" ou de la catégorie "Titres de placement" avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Ces titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux.

 

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

 

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

 

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles. Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Les titres d’investissement ne peuvent sauf exceptions pas faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres.

 

Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement par application des dispositions du règlement CRC n° 2008-17 peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

 

Titres de l’activité de portefeuille. — L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

 

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

 

A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Titres de participation et parts dans les entreprises liées. — Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

 

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

 

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Autres titres détenus à long terme. — Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

 

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

 

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Reclassement d’actifs financiers. — Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le Conseil national de la comptabilité a publié le règlement n° 2008-17 du 10 décembre 2008 modifiant le règlement n° 90-01 du Comité de la réglementation bancaire relatif à la comptabilisation des opérations sur titres. Ce règlement reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie "Titres de transaction" et hors de la catégorie "Titres de placement".

 

Le reclassement hors de la catégorie "Titres de transaction", vers les catégories "Titres d’investissement" et "Titres de placement" est désormais possible dans les deux cas suivants :

 

a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

 

b) lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance.

 

Le transfert de la catégorie "Titres de placement" vers la catégorie "Titres d’investissement" est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes :

 

a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

 

b) lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif.

 

La Banque Populaire Val de France n’a pas procédé courant l’exercice 2009 à des reclassements d’actifs financiers.

 

2.3.4. Immobilisations incorporelles et corporelles : Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par :

 

— le règlement CRC n° 2004-06 relatif la comptabilisation et à l’évaluation des actifs et ;

 

— le règlement CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

Immobilisations incorporelles. — Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation.

 

Les logiciels sont amortis sur une durée maximum 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels en application des dispositions fiscales est inscrite en amortissement dérogatoire.

 

Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, d’une dépréciation.

 

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet, le cas échéant, d’une dépréciation par rapport à la valeur de marché.

 

Immobilisations corporelles. — Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours.

 

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu.

 

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture/étanchéité

25 ans

Fondations/ossatures

30 ans

Ravalement

10 ans

Equipements techniques

20 ans

Aménagements intérieurs

8-15 ans

 

 

Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien.

 

Biens

Durée d’utilité

Matériel informatique

4 ans

Mobilier

10 ans

Matériel de bureau

5 ans

 

 

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

 

Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants.

 

2.3.5. Dettes représentées par un titre : Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

 

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charge à répartir. Les intérêts courus à verser relatifs à ces dettes sont portés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

2.3.6. Dettes subordonnées : Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers.

 

Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

2.3.7. Provisions pour risques et charges et provisions réglementées : Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges non directement liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisés quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. Conformément aux dispositions du règlement CRC n° 2000-06, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers.

 

Il recouvre en outre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code que des évènements survenus ou en cours rendant probables, nettement précisés quant à leur objet mais dont la réalisation est incertaine.

 

Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux, une provision épargne logement et une provision pour risques de contrepartie.

 

Engagements sociaux. — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité. Ils sont classés en 4 catégories :

 

— Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

 

— Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

 

Les engagements sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

 

— Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

 

— Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

 

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

 

Les engagements sociaux du Groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

 

La provision comptabilisée au bilan correspond :

 

– À la valeur actuarielle des engagements de retraite et prestations assimilées relatifs au personnel en activité ;

 

– Minorée de la valeur de marché des actifs venant en couverture des engagements ;

 

– Minorée ou majorée des écarts actuariels résultant :

 

- Des écarts d’expérience liés aux variables démographiques

 

- Des évolutions des hypothèses actuarielles (taux d’actualisation, taux de sortie, taux de progression des salaires)

 

- Des différences constatées entre le rendement réel et le rendement attendu des plans d’actifs en couverture.

 

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

 

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

 

Au 31 décembre 2009, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 53% en obligations, 35% en actions, et 12% en actifs monétaires. Les rendements attendus des actifs du régime sont calculés en pondérant le rendement anticipé sur chacune des catégories d’actifs par leur poids respectif dans la juste valeur des actifs.

 

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10% des engagements ou des actifs.

 

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

 

Les principales hypothèses actuarielles retenues au 31 décembre 2009 sont les suivantes :

 

– Pour le complément de pension bancaire CAR, le taux d’actualisation retenu est de 3,92% et le rendement attendu des actifs de 5,50% ; le taux d’inflation retenu est de 1,80%.

 

– Pour les indemnités de fin de carrière, le taux d’actualisation retenu est de 3,51% et le taux de rendement attendu de 2,93% ;

 

– Pour les médailles du travail, le taux d’actualisation est de 3,41%.

 

Provisions épargne logement. — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

 

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

 

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

 

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

 

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables pour le Groupe sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

 

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

 

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

 

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

 

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

 

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

 

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le Groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

 

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

Provisions réglementées. — Les provisions réglementées sont dotées pour la seule application de dispositions fiscales et recensent essentiellement une provision pour investissement constituée en raison de l’application d’un accord dérogatoire pour le calcul de la participation des salariés.

 

2.3.8. Fonds pour risques bancaires généraux : Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l'instruction n° 86-05 modifiée de la Commission bancaire.

 

Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité ainsi que les provisions pour investissement.

 

2.3.9. Capitaux propres : Les CCI émis par la Banque Populaire Val de France en application des articles 19 sexdecies à 19 duovicies de la loi n° 47.1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération sont exclusivement souscrits et libérés par Natixis, détenue majoritairement par BPCE.

 

Les titulaires de CCI disposent d’un droit sur l’actif net dans la proportion du capital qu’ils représentent. Selon les termes du protocole signé le 6 juin 2006 entre les deux Groupes des Banques populaires et des Caisses d’épargne, les CCI détenus par Natixis représentent 20% du capital social de la banque. Lors de la l’augmentation de capital du 28 octobre 2009, par émission de 1 200 000 nouvelles parts sociales, cette proportion a été maintenue par l’émission au nominal dans le même temps de 300 000 nouveaux CCI souscrits par Natixis.

 

Les CCI sont des valeurs mobilières représentatives d’une part du capital de la banque, émises pour la durée de la banque et dépourvues de droit de vote. Les CCI ne peuvent représenter plus de la moitié du capital social atteint à la clôture de l’exercice précédent. Ils sont librement négociables, toutefois la cession des CCI devra être agréée préalablement par le conseil d'administration de la Banque Populaire.

 

La rémunération des CCI doit être au moins égale à celle versée aux parts sociales. Elle est décidée par l’assemblée générale en fonction des résultats de l’exercice. Son paiement, pour tout ou partie, peut être fait en numéraire ou en CCI.

 

2.3.10. Instruments financiers à terme : Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements n° 88-02 et 90-15 du CRBF modifiés et de l’instruction n° 94-04 modifiée par l’instruction n° 2003-03 de la Commission bancaire.

 

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

 

Les risques encourus sur ces opérations font l'objet d'un système permanent de mesure de résultats et de positions, de surveillance et de contrôle permanent avec des limites déterminées par la direction Générale.

 

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

 

Opérations fermes. — Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

 

— micro-couverture (couverture affectée) ;

 

— macro-couverture (gestion globale de bilan) ;

 

— positions spéculatives/positions ouvertes isolées ;

 

— gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

 

Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

 

Les charges et produits sur instruments utilisés en couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en "Intérêts et produits assimilés" et "Intérêts et charges assimilées". Le poste "Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation" est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

 

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat aux postes "Intérêts et produits assimilés" et "Intérêts et charges assimilées". Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

 

Les charges et produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. Les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision pour risques et charges. La détermination de cette valeur est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés organisés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées.

 

Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste "Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation".

 

Les soultes constatées lors de la résiliation ou de l'assignation de contrats d’échange de taux sont comptabilisées comme suit :

 

— Pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ;

 

— Pour les opérations de micro-couverture et de macro-couverture, les soultes sont, en règle générale, amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert.

 

Opérations conditionnelles. — Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

 

Pour les opérations sur options de taux, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

 

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

 

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Dans le cas des contrats d'échange de taux d'intérêt ou de devises, la valeur de marché est déterminée en fonction du prix calculé en actualisant aux taux d'intérêt du marché les flux futurs et en tenant compte des risques de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.

 

2.3.11/ Hors bilan : garanties financières assorties d’un droit de réutilisation en l’absence de défaillance du propriétaire : Au 31 décembre 2009, la Banque Populaire Val de France n’a conclu aucun contrat de garantie financière assortie d’un droit de réutilisation en application de l’ordonnance 2005-171 du 24 février 2005 et de l’avis du CNC 2006-10.

 

2.3.12. Fiducie : Au 31 décembre 2009, la Banque Populaire Val de France n’a conclu aucun contrat de fiducie en application de la loi 2007-211 du 19 février 2007 et de l’avis du CNC 2008-03.

 

2.3.13. Engagements de la Banque Populaire Val de France donnant lieu à mise en garantie d’actifs : Dans le cadre des dispositions prises par l’État pour faciliter le financement de l’économie, la Banque Populaire Val de France a bénéficié d’un emprunt de la SFEF pour un montant de 217 775 milliers d’euro, emprunt garanti par un nantissement de portefeuille de créances résultant de prêts dont l’objet est le financement de l’habitat. Au 31 décembre 2009, le montant du portefeuille de créances nanties au profit de la SFEF s’élève à 335 038 milliers d’euros.

 

Au titre des mobilisations auprès de la Caisse de Refinancement de l’Habitat (CRH), la Banque Populaire Val de France a nanti un portefeuille de créances résultant de prêts acquéreurs au logement garantis, soit par une hypothèque de premier rang, soit par une sûreté immobilière conférant une garantie équivalente. Au 31 décembre 2009, le montant du portefeuille de créances nanties au profit de la CRH s’élève à 266 000 milliers d’euro.

 

Au titre de l’émission de covered bonds par BP Covered Bonds, structure dédiée créée en 2007 destinée à réaliser des opérations de refinancement de crédits immobiliers pour le compte des banques du Groupe Banque Populaire, la Banque Populaire Val de France a nanti un portefeuille de créances résultant de prêts acquéreurs au logement de grande qualité et assortis de solides sûretés parmi lesquelles l’hypothèque, le privilège de prêteurs de deniers et la garantie des sociétés de caution mutuelle. Au 31 décembre 2009, le montant du portefeuille de créances nanties au profit de BP Covered Bonds s’élève à 1 968 964 milliers d’euro.

 

Au titre des dispositifs de refinancement mis en place par la BCE, la Banque Populaire Val de France a mobilisé 341 143 milliers d’euro dans le cadre du processus TRICP.

 

2.3.14. Intérêts et assimilés – Commissions : Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

 

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

 

— Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement à l’achèvement des prestations ;

 

— Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

2.3.15. Revenus des portefeuilles titres : Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en "Revenus des titres à revenu variable".

 

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice.

 

2.3.16. Gains et pertes sur portefeuilles de placement : Le poste "Gains et pertes sur portefeuilles de placement" comprend les dotations et reprises de provision sur portefeuille de placement pour un montant net de 11 326 milliers d’euro consécutivement à une amélioration des valorisations des marchés financiers et à une réalisation de moins-values latentes provisionnées pour un montant de 4 068 milliers d’euro.

 

Parmi les reprises de provision figure notamment une reprise de provision sur les titres Bank of Queensland pour un montant de 1 053 millier d’euro.

 

2.3.17. Gains et pertes sur actifs immobilisés : Le poste "Gains et pertes sur actifs immobilisés" comprend les plus et moins-values de cession de titres de participation ou d’immobilisation corporelles ou incorporelles ainsi que les dotations et reprises de provision sur portefeuilles d’investissement et de participations.

 

Au titre du portefeuille d’investissement, la Banque Populaire Val de France a comptabilisé une reprise de provision d’un montant de 3 042 milliers d’euro sur son portefeuille de CDO correspondant à l’amortissement linéaire de la dépréciation pour risque d’illiquidité.

 

Au titre du portefeuille de participations, la Banque Populaire Val de France a notamment enregistré une dépréciation de 100% de sa participation au capital de BP Participation pour un montant de 15 822 milliers d’euro.

 

2.3.18. Impôt sur les bénéfices : La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond à l'impôt sur les sociétés exigible dû au titre de l'exercice au taux de 33 1/3% majoré de la contribution pour solidarité.

 

En application de l’avis 2006-05 du CNC, les impositions forfaitaires annuelles (IFA) dues à compter de 2006 ne sont plus imputables sur l’impôt sur les sociétés mais sont désormais comptabilisées comme une charge (déductible) en "Charges générales d’exploitation - Impôts et taxes".

 

La charge d’impôt comprend également la comptabilisation des provisions pour impôt différé sur les déficits fiscaux des GIE de défiscalisation, et d’une provision pour impôt différé sur une opération de défiscalisation "Loi GIRARDIN" en Nouvelle-Calédonie.

 

Elle comprend également une charge constatée d’avance au titre d’un impôt différé actif sur les prêts à taux zéro.

 

Les réseaux des Caisses d’Épargne et des Banques Populaires ont par ailleurs décidé pour l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la loi de finance rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires.

 

La Banque Populaire Val de France a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

 

2.3.19. Autres informations :

 

— Consolidation : En application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Banque Populaire Val de France établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international ou au référentiel comptable français.

 

— Honoraires Commissaires aux Comptes : Le montant des honoraires versés aux Commissaires aux Comptes au cours de l’exercice 2009 s’élève à 198 milliers d’euro HT.

 

— Effectif : L’effectif au 31 décembre 2009 de la Banque Populaire Val de France est de 2 265 personnes dont 2 239 en CDI et 26 en CDD.

 

L’effectif moyen en Equivalent Temps Plein s’élève à 2 137 ETP pour l’année 2009.

 

— Implantations dans les pays non coopératifs : L’article L. 511-45 du code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe à leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les Etats ou territoires qui n'ont pas conclu avec la France de convention d'assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l'évasion fiscales permettant l'accès aux renseignements bancaires.

 

Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme.

 

Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considéré comme insuffisamment coopératif en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvait avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces Etats et territoires (mise en oeuvre du décret n°2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du Groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction.

 

Au 31 décembre 2009, la Banque Populaire Val de France n'exerce pas d'activité et n'a pas recensé d'implantation dans les territoires non fiscalement coopératifs.

 

 

2. – Tableaux de l’annexe aux comptes sociaux.

 

Annexe 1. Ventilation des créances sur établissements de crédit :

 

Ventilation des

créances sur

établissements de

crédit

Durée restant à courir

Encours

brut

Provisions

Encours

net

A - de 3

mois

De 3

mois à 1

an

De 1 an

à 5 ans

A + de 5

ans

Non

ventilés

Sur établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

    Créances a vue

 

 

 

 

 

 

 

 

        Comptes ordinaires débiteurs

 

 

 

 

195 724

195 724

0

195 724

        Opérations internes au réseau

 

 

 

 

123 780

123 780

0

123 780

        Créances douteuses

 

 

 

 

640

640

-421

219

        Créances rattachées

 

 

 

 

0

0

0

0

            Sous-total

 

 

 

 

320 144

320 144

-421

319 723

    Créances a terme

 

 

 

 

 

 

 

 

        Comptes et prêts à terme

3 068

6 157

25 345

373

0

34 943

0

34 943

        Opérations internes au réseau

158 718

0

70 000

862

0

229 580

0

229 580

        Prêts subordonnés

0

0

0

20 000

0

20 000

0

20 000

        Créances rattachées

0

0

0

0

3 126

3 126

0

3 126

            Sous-total

161 786

6 157

95 345

21 235

3 126

287 649

0

287 649

            Total créances sur établissements de crédit

161 786

6 157

95 345

21 235

323 270

607 793

-421

607 372

 

 

Annexe 2. Ventilation des créances sur la clientèle :

 

Ventilation des

créances sur la

clientèle

Agent économique

Encours

brut

Provisions

Encours

net

Sociétés

Entrepreneurs

individuels

Particuliers

Administrations

privées

Non

ventilés

Comptes ordinaires débiteurs :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Comptes ordinaires débiteurs

283 972

19 200

35 002

3 416

18 460

360 050

 

360 050

    Créances rattachées

 

 

 

 

8 034

8 034

 

8 034

    Créances douteuses non compromises

72 090

33 841

46 620

44

277

152 872

-27 966

124 906

    Créances douteuses compromises

116 758

35 937

42 450

206

398

195 749

-128 693

67 056

    Valeurs non imputées

 

 

 

 

0

0

 

0

        Total des comptes ordinaires débiteurs

472 820

88 978

124 072

3 666

27 169

716 705

-156 659

560 046

Crédits a la clientèle :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Créances commerciales

98 975

2 891

83

0

 

101 949

 

101 949

    Crédits à l'export

2 468

11

 

 

 

2 479

 

2 479

    Crédits de trésorerie

24 303

31 042

341 699

 

1 217

398 261

 

398 261

    Crédits à l'habitat

350 180

349 955

4 323 041

2 581

15 260

5 041 017

 

5 041 017

    Crédits à l'équipement

2 077 829

266 511

 

29 773

56 334

2 430 447

 

2 430 447

    Autres crédits

0

0

25 489

0

10

25 499

 

25 499

    Créances rattachées

 

 

 

 

25 531

25 531

 

25 531

    Valeurs non imputées

 

 

 

 

20 893

20 893

 

20 893

        Total crédits a la clientèle

2 553 755

650 410

4 690 312

32 354

119 245

8 046 076

0

8 046 076

        Total des créances sur la clientèle

3 026 575

739 388

4 814 384

36 020

146 414

8 762 781

-156 659

8 606 122

 

 

Annexe 3. Ventilation des dettes sur établissements de crédit et sur la clientèle :

 

Ventilation des dettes selon la durée

restant a courir

Durée restant à courir

Total

à - de 3

mois

de 3 mois

à 1 an

de 1 an à 5

ans

à + de 5

a ns

Non ventilés

Sur établissements de crédit :

 

 

 

 

 

 

    Dettes a vue

 

 

 

 

 

 

        Comptes ordinaires créditeurs

 

 

 

 

1 892

1 892

        Opérations internes au réseau

 

 

 

 

32 045

32 045

        Dettes rattachées

 

 

 

 

6

6

            Sous-total

 

 

 

 

33 943

33 943

    Dettes a terme

 

 

 

 

 

 

        Comptes et prêts à terme

0

202 000

509 101

786 500

 

1 497 601

        Opérations internes au réseau

120 000

170 000

504 599

179 000

 

973 599

        Valeurs données en pension

 

 

 

 

 

0

        Autres sommes dues

 

 

 

 

16 930

16 930

        Dettes rattachées

 

 

 

 

18 406

18 406

            Sous-total

120 000

372 000

1 013 700

965 500

35 336

2 506 536

            Total dettes sur établissements de crédit

120 000

372 000

1 013 700

965 500

69 279

2 540 479

Sur la clientèle :

 

 

 

 

 

 

    Comptes d'épargne a régime spécial

 

 

 

 

 

 

        Épargne à régime spécial à vue

 

 

 

 

1 721 450

1 721 450

        Épargne à régime spécial à terme - PEL

397 447

99 004

250 468

20 759

 

767 678

        Épargne à régime spécial à terme - PEP

43 776

13 493

77 754

14 176

 

149 199

        Dettes rattachées

 

 

 

 

30 924

30 924

            Sous-total

441 223

112 497

328 222

34 935

1 752 374

2 669 251

    Emprunts aupres de la clientèle financière :

 

 

 

 

 

 

        Emprunts auprès de la clientèle financière

0

0

217 775

0

0

217 775

        Dettes rattachées

 

 

 

 

3 546

3 546

            Sous-total

0

0

217 775

0

3 546

221 321

    Comptes créditeurs de la clientèle

 

 

 

 

 

 

        Comptes ordinaires créditeurs

 

 

 

 

2 329 239

2 329 239

        Comptes créditeurs à terme

46 689

57 149

814 603

192 341

0

1 110 782

        Dettes rattachées

 

 

 

 

61 945

61 945

            Sous-total

46 689

57 149

814 603

192 341

2 391 184

3 501 966

Autres sommes dues

 

 

 

 

8 750

8 750

            Total comptes créditeurs de la clientèle

487 912

169 646

1 360 600

227 276

4 155 854

6 401 288

Dettes representées par un titre :

 

 

 

 

 

 

    Bons de caisse et bons d'épargne

230

0

136

 

 

366

    Titres du marché interbancaire

 

5 000

137 000

58 000

 

200 000

    Titres de créances négociables

559 139

259 037

421 290

70 200

 

1 309 666

    Dettes rattachées

 

 

 

 

9 952

9 952

            Total dettes representées par un titre

559 369

264 037

558 426

128 200

9 952

1 519 984

Dettes subordonnées :

 

 

 

 

 

 

    Dettes subordonnées

0

16 007

2 500

 

 

18 507

    Dettes rattachées

 

 

 

 

10

10

            Total dettes subordonnées

0

16 007

2 500

0

10

18 517

 

 

Annexe 4. Immobilisations corporelles, incorporelles et amortissements :

 

Immobilisations

31/12/2008

Régularisation

Transfert d'un

autre poste

Immobilisations

Amortissements et

provisions

31/12/2009

Valeur

nette

comptable

Acquisitions

Cessions

Dotation

Reprises

Immobilisations corporelles :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Immobilisations corporelles exploitation

 

 

 

 

 

 

 

 

        Immobilisations construction exploitation

 

 

 

 

 

 

 

 

            Brut

103 750

13 282

18 550

-2 057

 

 

133 525

 

            Amortissements/provisions

-25 557

0

 

 

-7 247

988

-31 816

 

            Net

78 193

13 282

 

 

 

 

101 709

101 709

I        Immobilisations autres exploitation

 

 

 

 

 

 

 

 

            Brut

47 983

519

6 011

-2 664

 

 

51 849

 

            Amortissements/provisions

-25 274

0

 

 

-5 387

2 259

-28 402

 

            Net

22 709

519

 

 

 

 

23 447

23 447

        Immobilisations terrains exploitation

 

 

 

 

 

 

 

 

            Brut

4 766

962

5

-68

 

 

5 665

 

            Amortissements/provisions

0

0

 

 

0

0

0

 

            Net

4 766

962

 

 

 

 

5 665

5 665

        Sous-total

 

 

 

 

 

 

 

 

            Brut

156 499

14 763

24 566

-4 789

 

 

191 039

 

            Amortissements/provisions

-50 831

0

 

 

-12 634

3 247

-60 218

 

            Net

105 668

14 763

 

 

 

 

130 821

130 821

        Immobilisations en cours

 

 

 

 

 

 

 

 

            Brut

15 993

-15 003

5 865

-25

 

 

6 830

 

            Amortissements/provisions

0

0

 

 

 

 

0

 

            Net

15 993

-15 003

 

 

 

 

6 830

6 830

        Total immobilisations d'exploitation

 

 

 

 

 

 

 

 

            Brut

172 492

-240

30 431

-4 814

 

 

197 869

 

            Amortissements/provisions

-50 831

0

 

 

-12 634

3 247

-60 218

 

            Net

121 661

-240

 

 

 

 

137 651

137 651

    Immobilisations corporelles hors exploitation

 

 

 

 

 

 

 

 

        Immobilisations constructions hors exploitation

 

 

 

 

 

 

 

 

            Brut

3 901

420

1 388

0

 

 

5 709

 

            Amortissements/provisions

-1 227

0

 

 

-149

0

-1 376

 

            Net

2 674

420

 

 

 

 

4 333

4 333

        Immobilisations terrains hors exploitation

 

 

 

 

 

 

 

 

            Brut

366

129

218

0

 

 

713

 

            Amortissements/provisions

0

0

 

 

0

0

0

 

            Net

366

129

 

 

 

 

713

713

        Total immobilisations hors exploitation

 

 

 

 

 

 

 

 

            Brut

4 267

549

1 606

0

 

 

6 422

 

            Amortissements/provisions

-1 227

0

 

 

-149

0

-1 376

 

            Net

3 040

549

 

 

 

 

5 046

5 046

        Total immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

 

 

 

            Brut

176 759

309

32 037

-4 814

 

 

204 291

 

            Amortissements/provisions

-52 058

0

 

 

-12 783

3 247

-61 594

 

            Net

124 701

309

 

 

 

 

142 696

142 696

Immobilisations incorporelles :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Droit au bail/fonds de commerce

 

 

 

 

 

 

 

 

        Brut

8 052

-2 132

415

0

 

 

6 335

 

        Amortissements/provisions

-3 399

0

 

 

-492

0

-3 891

 

        Net

4 653

-2 132

 

 

 

 

2 444

2 444

    Immobilisations incorporelles autres

 

 

 

 

 

 

 

 

        Brut

204

0

77

-49

 

 

232

 

        Amortissements/provisions

-189

0

 

 

-78

49

-218

 

        Net

15

0

 

 

 

 

14

14

    Total immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

 

 

        Brut

8 256

-2 132

492

-49

 

 

6 567

 

        Amortissements/provisions

-3 588

0

 

 

-570

49

-4 109

 

        Net

4 668

-2 132

 

 

 

 

2 459

2 459

    Total immobilisations

 

 

 

 

 

 

 

 

        Brut

185 015

-1 823

32 529

-4 863

 

 

210 858

 

        Amortissements/provisions

-55 646

0

 

 

-13 353

3 296

-65 703

 

        Net

129 369

-1 823

 

 

 

 

145 155

145 155

 

 

Annexe 5. Détail des comptes de régularisation actif et passif :

 

Détail des comptes de régularisation

31/12/2008

31/12/2009

Actif :

 

 

    Comptes d'encaissement

27 001

22 060

    Comptes d'ajustement

1

164

    Prime d'émission des titres à revenu fixe

3 076

2 406

    Autres charges à répartir

0

0

    Charges constatées d'avance

3 942

8 743

    Produits à recevoir

29 969

18 682

    Autres comptes de régularisation

288 930

270 013

        Total comptes de régularisation actif

352 919

322 068

Passif :

 

 

    Comptes d'encaissement

2 052

1 770

    Comptes d'ajustement

8

149

    Produits constatés d'avance

39 815

47 075

    Charges à payer

13 905

8 403

    Autres comptes de régularisation

315 049

291 691

        Total comptes de régularisation passif

370 829

349 088

 

 

Annexe 6. Ventilation des titres en portefeuille :

 

Releve des

titres en

portefeuille

Encours

Provisions

Valeur nette comptable

Revenus

encaisses

Valeur

estimative

31/12/2008

Acquisition

Variation

Cession ou

Remboursement

31/12/2009

31/12/2008

Dotation

Variation

Reprise

31/12/2009

31/12/2008

31/12/2009

Obligations et titres a revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres de placement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

TSDI

25 032

14 421

59

0

39 512

434

190

215

-604

235

24 598

39 277

761

39 973

Créances rattachées

8

 

-2

 

6

 

 

 

 

 

8

6

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

1 067 581

251 489

0

-221 167

1 097 903

3 315

18

-215

-657

2 461

1 064 266

1 095 442

25 978

1 097 959

Créances rattachées

9 506

 

-4 801

 

4 705

 

 

 

 

 

9 506

4 705

 

 

TCN

570 246

570 207

0

-431 000

709 453

1 673

107

 

 

1 780

568 573

707 673

16 813

707 606

Créances rattachées

2 880

 

-914

 

1 966

 

 

 

 

 

2 880

1 966

 

 

        Sous-total

1 675 253

836 117

-5 658

-652 167

1 853 545

5 422

315

0

-1 261

4 476

1 669 831

1 849 069

43 552

1 845 538

Titres d' investissement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0bligations et autres titres à revenu fixe

26 135

0

-616

0

25 519

5 471

0

0

-3 043

2 428

20 664

23 091

791

25 539

Créances rattachées

334

 

-231

 

103

 

 

 

 

 

334

103

 

 

Bmtn

30 000

0

0

0

30 000

0

0

0

0

0

30 000

30 000

593

30 000

Créances rattachées

218

 

-156

 

62

 

 

 

 

 

218

62

 

 

        Sous-total

56 687

0

-1 003

0

55 684

5 471

0

0

-3 043

2 428

51 216

53 256

1 384

55 539

Créances douteuses sur opérations sur titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

7 324

0

620

0

7 944

7 324

3 063

 

-2 443

7 944

0

0

231

0

        Sous-total

7 324

0

620

0

7 944

7 324

3 063

0

-2 443

7 944

0

0

231

0

        Total obligations et titres a revenu fixe

1 739 264

836 117

-6 041

-652 167

1 917 173

18 217

3 378

0

-6 747

14 848

1 721 047

1 902 325

45 167

1 901 077

Actions et titres a revenu variable

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres de placement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres à revenus variables

51 847

4 354

0

-12 849

43 352

13 278

0

0

-10 380

2 898

38 569

40 454

623

41 944

Créances rattachées

0

 

 

 

0

 

 

 

 

 

 

 

 

 

        Total actions et titres a revenu variable

51 847

4 354

0

-12 849

43 352

13 278

0

0

-10 380

2 898

38 569

40 454

623

41 944

        Total obligations, actions et autres titres a revenu fixe et variable

1 791 111

840 471

-6 041

-665 016

1 960 525

31 495

3 378

0

-17 127

17 746

1 759 616

1 942 779

45 790

1 943 021

Titres de participation

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres de participation établissements de crédit

571 740

29 835

0

-13 112

588 463

0

15 822

0

0

15 822

571 740

572 641

14 746

659 368

Dont :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Banque Fédérale des Banques Populaires

566 722

0

-553 610

-13 112

0

0

0

0

0

0

566 722

0

0

0

Bpce

0

14 013

553 610

0

567 623

0

0

0

0

0

0

567 623

14 593

648 302

Bp participations

0

15 822

0

0

15 822

0

15 822

0

0

15 822

0

0

0

0

Biat

5 018

0

0

0

5 018

0

0

0

0

0

5 018

5 018

153

11 066

Autres participations

82 683

3 536

0

-2 930

83 289

2 119

1 789

 

-153

3 755

80 564

79 534

336

92 389

Dont :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

I-bp

5 676

0

0

0

5 676

0

0

 

0

0

5 676

5 676

0

7 322

Comptes courants d'associés

11 068

2 536

0

-2 468

11 136

0

0

 

0

0

11 068

11 136

0

11 136

        Total titres de participation

654 423

33 371

0

-16 042

671 752

2 119

17 611

0

-153

19 577

652 304

652 175

15 082

751 757

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

        Total parts dans les entreprises liées

29 068

5 000

0

-53

34 015

0

15

0

0

15

29 068

34 000

1 059

38 388

Autres titres detenus a long terme

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

        Total autres titres detenus a long terme

0

0

2 378

0

2 378

0

0

0

0

0

0

2 378

18

2 378

        Total titres de participation et parts dans les entreprises liées

683 491

38 371

2 378

-16 095

708 145

2 119

17 626

0

-153

19 592

681 372

688 553

16 159

792 523

(1) La Banque Populaire Val de France a décidé, après avoir provisionné le risque de défaut sur les CDO inscrits en portefeuille d'investissement pour un montant de 7 944 K€, de déclasser comptablement les CDO en titres douteux.

 

 

Annexe 7. Tableau des entreprises liées et participations significatives :

 

Parts

dans les

entreprises

liées et titres

de

participation

Capital

% contrôle

Réserves

et RAN

Prêts

Avances

BPVF

Chiffre

d'affaires

Résultat

net

Valeur

inventaire

Dividendes

encaissés

Dividendes

Versés

Entreprises consolidées :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    SA Société de Banque et d'Expansion

31 000

49,99%

8 619

0

12 351

1 813

39 619

0

0

    EURL Vecteur

654

100,00%

-16

3 000

0

-3

654

0

0

    SASU Sociétariat Banque Populaire Val de France

3 100

100,00% indirectement

-1 081

0

0

615

3 100

0

857

Entreprises non consolidées :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    SASU Financière Vecteur

5 560

100,00%

6 148

0

12

427

11 702

1 059

0

    SARL Geforop

8

100,00% indirectement

624

0

-5

-11

8

0

0

    SAS Val de France Immobilisations

5 150

100,00%

16

8 178

203

-33

5 046

0

0

    SARL Newton gestion

38

80,00% indirectement

49

0

0

-3

31

0

0

    GIE Live Achat

1 829

66,66%

NC

NC

NC

NC

1 223

0

0

    SCI B B P Invest 2

15

50,00%

NC

NC

NC

NC

0

0

0

 

 

Annexe 8. Evolution des provisions pour dépréciation de la clientèle :

 

Evolution des provisions pour

dépréciation des créances douteuses

31/12/2008

Dotations

Reprises

31/12/2009

Disponibles

Utilisées

Établissements de crédit :

 

 

 

 

 

    Créances douteuses sur Établissements de crédit

808

 

 

 

640

    Provisions créances douteuses Etablissements de Crédits

-589

0

168

0

-421

    Encours nets créances douteuses sur Etablissements de Crédits

219

 

 

 

219

Clientèle :

 

 

 

 

 

    Créances douteuses

134 275

 

 

 

152 413

    Créances compromises

167 133

 

 

 

195 750

    Intérêts courus créances douteuses

381

 

 

 

458

    Encours bruts créances douteuses sur la clientèle

301 789

 

 

 

348 621

    Provisions créances douteuses

-25 785

-20 036

20 461

0

-25 360

    Provisions effet temps sur créances douteuses

-1 547

-1 771

1 170

0

-2 148

    Provisions créances compromises

-109 417

-41 413

11 023

18 044

-121 763

    Provisions effet temps sur créances compromises

-4 917

-5 226

3 193

20

-6 930

    Provisions intérêts créances douteuses

-381

-77

0

0

-458

    Provisions créances douteuses clientèle

-142 047

-68 523

35 847

18 064

-156 659

    Encours nets créances douteuses

106 943

 

 

 

124 905

    Encours nets créances compromises

52 799

 

 

 

67 057

    Taux de provisionnement

47,14%

 

 

 

44,97%

 

 

Annexe 9. Evolution des provisions de passif :

 

Passif - Evolution des provisions

31/12/2008

Dotations

Reprises

Autres mouvements

31/12/2009

Provisions pour risques et charges :

 

 

 

 

 

    Provisions pour risque de contrepartie

 

 

 

 

 

        Provisions sur engagements hors-bilan

3 900

5 357

-1 860

 

7 397

        Provisions pour litiges clientèle

1 028

366

-323

 

1 071

            Sous-total

4 928

5 723

-2 183

 

8 468

    Provisions pour risques de dépréciation

 

 

 

 

 

        Portefeuille titre et instruments financiers à terme

3 151

0

-1 609

 

1 542

            Sous-total

3 151

0

-1 609

 

1 542

Provisions pour charges d'exploitation :

 

 

 

 

 

    Engagements de retraite

31 106

0

-225

 

30 881

    Autres engagements sociaux

14 462

4 656

0

 

19 118

    Charges de personnel

2 071

0

-2 071

 

0

    Impôt différé

12 111

4 001

-1 903

 

14 209

    Charges d'impôts et taxes

1 152

0

-1 152

 

0

    Litige URSSAF

1 595

0

0

 

1 595

    Épargne réglementée (CEL-PEL)

9 934

7 487

-971

-2

16 448

    Autres provisions pour risques et charges

2 500

0

-578

 

1 922

            Sous-total

74 931

16 144

-6 900

 

84 173

            Total provisions pour risques et charges

83 009

21 867

-10 692

 

94 183

Provisions reglementées

1 798

1 413

0

 

3 211

Fonds pour risques bancaires généraux :

 

 

 

 

 

    Provisions pour risques commerciaux

176 127

0

-12 867

0

163 260

    Fonds régional de solidarité

58 628

0

0

-862

57 766

    Fonds de garantie et de solvabilité

0

0

0

862

862

            Total fonds pour risques bancaires généraux

234 755

0

-12 867

0

221 888

 

 

Annexe 10. Variation des capitaux propres :

 

Passif - Variation des

capitaux propres

31/12/2008

Affection

résultat N-

1

Augmentation de

capital

Reduction

de capital

Variation

31/12/2009

Capital

293 750

 

75 000

 

 

368 750

Primes d'émission

281 435

 

0

 

0

281 435

Réserves et report à nouveau

 

 

 

 

 

 

    Réserves

 

 

 

 

 

 

        Réserve légale

29 375

0

 

 

 

29 375

        Réserve statutaire

468 969

51 767

 

 

 

520 736

        Autres réserves réglementées

5

0

 

 

 

5

            Sous-total

498 349

51 767

 

 

0

550 116

    Ecart de réévaluation

100

 

 

 

 

100

    Report à nouveau

27 130

0

 

 

0

27 130

            Total réserves

525 579

51 767

 

 

0

577 346

Provisions reglementées

1 798

 

 

 

1 413

3 211

Capitaux propres hors frbg

1 102 562

51 767

75 000

0

1 413

1 230 742

Fonds pour risques bancaires généraux

234 755

 

 

 

-12 867

221 888

Capitaux propres avec frbg

1 337 317

51 767

75 000

0

-11 454

1 452 630

Résultat

64 418

-64 418

 

 

49 419

49 419

Distribution

 

-12 651

 

 

 

 

 

 

Annexe 11. Evolution des ratios prudentiels :

 

Ratios prudentiels

31/12/2008

Minimum

reglementaire

31/12/2009

Ratio de solvabilite européen :

 

 

 

    Sur base consolidée (y compris sociétés de caution mutuelle)

 

 

 

        Ratio Bâle II n'intégrant pas les mesures transitoires

15,60%

8,00%

16,43%

        Ratio Bâle II intégrant les mesures transitoires

13,18%

8,00%

15,88%

Coefficient de liquidité

148,00%

100,00%

121,00%

 

 

Annexe 12. Détail des produits et charges de commissions et d’exploitation bancaire :

 

Ventilation des commissions et produits d'exploitations bancaires

Exercice 2008

Exercice 2009

Produits de commissions

 

 

    Opérations de trésorerie et interbancaire

571

533

    Opérations sur moyens de paiement

41 538

41 935

    Opérations avec la clientèle

113 110

110 602

    Produits sur prestations de services financiers

16 996

17 623

    Opérations sur instruments financiers à terme

0

0

    Opérations sur titres

6 434

5 794

    Opérations de change

129

107

    Opérations de hors bilan

8 523

7 602

    Activité de conseil

148

74

        Total produits de commissions

187 449

184 270

Autres produits d'exploitation bancaire :

 

 

    Autres produits d'exploitation bancaire

566

748

    Charges refacturées

0

0

    Quote-part sur opérations d'exploitation non bancaire

7

432

    Revenus des activités non bancaires

524

78

    Autres produits divers d'exploitation

80

108

        Total autres produits d'exploitation bancaire

1 177

1 366

 

 

Ventilation des commissions et charges d'exploitations bancaires

Exercice 2008

Exercice 2009

Charges de commissions :

 

 

    Opérations de trésorerie et interbancaire

-519

-36

    Charges sur moyens de paiement

-27 684

-28 333

    Opérations avec la clientèle

-895

-1 264

    Prestations de services financiers

-1 219

-1 101

    Opérations sur instruments financiers à terme

0

0

    Opérations sur titres

-69

-37

    Opérations de change

0

0

    Opérations de hors bilan

-4 254

-4 646

        Total charges de commission

-34 640

-35 417

Autres charges d'exploitation bancaire :

 

 

    Autres charges d'exploitation bancaire

-737

-538

    Quote-part de charges sur opérations faites en commun

-1 049

-1 227

    Cotisation fonds de garantie

0

-3

        Total autres charges d'exploitation bancaire

-1 786

-1 768

 

 

Annexe 13. Ventilation des charges générales d’exploitation :

 

Ventilationdes charges générales d'exploitation et des amortissements

Exercice 2008

Exercice 2009

Frais de personnel :

 

 

    Salaires et traitement

-72 562

-73 974

    Charges de retraite

-9 530

-14 230

    Autres charges sociales

-28 368

-28 334

    Impôts et taxes sur rémunérations

-7 953

-9 415

    Intéressement

-6 792

-8 032

    Participation

-2 827

-2 942

        Total des frais de personnel

-128 032

-136 927

Impôts et taxes

-6 377

-6 069

Autres charges générales d'exploitation

-82 668

-83 375

        Total des charges générales d'exploitation

-217 077

-226 371

Dotations aux amortissements et aux provisions :

 

 

    Sur immobilisations corporelles d'exploitation

-10 488

-12 634

    Sur immobilisations corporelles hors exploitation

-138

-150

    Sur immobilisations incorporelles

-423

-570

        Total des dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations

-11 049

-13 354

 

 

Annexe 14. Ventilation du coût du risque :

 

Ventilation du coût du risque

Exercice 2008

Exercice 2009

Pertes couvertes par des provisions hors intérêts ctx

-14 011

-18 064

Pertes couvertes par des provisions intérêts ctx

0

0

Pertes non couvertes par des provisions

-5 002

-3 457

Dotation aux provisions sur créances hors intérêts courus

-48 358

-68 446

Dotation aux provisions sur titres douteux

-5 252

-3 062

Dotation aux provisions pour risques et charges

-2 194

-5 724

Reprise de provisions sur créances disponibles

36 029

33 115

Reprise de provisions sur titres douteux

147

2 444

Reprise de provisions pour risques et charges

4 129

2 184

Reprise de provisions utilisées hors intérêts ctx

14 011

18 064

Reprise de provisions utilisées intérêts ctx

0

0

Récupération sur créances amorties

357

669

Coût du risque

-20 144

-42 277

 

 

Annexe 15. Détail de la charge d’impôt :

 

Détail de la charge d'impôt

Exercice 2008

Exercice 2009

Impôt calcule sur résultat avant impôt :

 

 

    Résultat avant impôt

76 327

75 872

    Taux de l'IS

33,33%

33,33%

    Impôt calculé sur résultat courant

-25 442

-25 291

Impact de la legislation fiscale :

 

 

    Impôt calculé sur différences permanentes

10 686

3 110

    Impôt calculé sur différences temporaires

3 202

-3 412

    Impôt calculé au taux réduit

0

-40

    Contributions exceptionnelles

-356

-821

Autres charges d'impôt :

 

 

    Impôt sur exercice antérieur payé sur l'exercice

2 745

39

    Redressements d'impôts payés sur l'exercice

0

-673

    Dotation aux provisions pour contrôle fiscal

-693

693

    Charge d'impôt payée d'avance

1 208

1 671

    Variation des provision pour impôts différés

-5 291

-2 098

    Abandon de créance fiscale

0

-1 386

        Total charge d'impôt sur les bénéfices

-13 941

-28 207

 

 

Annexe 16. Détail du hors bilan :

 

Hors bilan

31/12/2008

31/12/2009

Engagements donnés :

 

 

    Engagements de financement

 

 

        Aux établissement de crédit

0

0

        A la clientèle

 

 

            Ouvertures de crédits documentaires

11 228

11 188

            Ouvertures de crédits confirmés

305 020

193 954

            Accords de prêts

294 199

344 497

            Réserve revolving

13 942

11 948

            Autres engagements

207

776

            Engagements douteux

1 443

1 455

                Sous-total

626 039

563 818

    Engagements de garantie

 

 

        Aux établissement de crédit

 

 

        A la clientèle

 

 

            Caution immobilières

123 034

95 017

            Caution administratives et fiscales

23 414

24 268

            Autres cautions et avals donnés

767 438

740 795

            Autres garanties

93 924

86 971

        Engagements douteux

16 425

29 519

                Sous-total

1 024 235

976 570

    Engagements sur titres

 

 

        De la clientèle

366

302

                Sous-total

366

302

                Total engagements donnes

1 650 640

1 540 690

Engagements reçus :

 

 

    Engagements de financement

 

 

        Des établissements de crédit

233 523

0

        De la clientèle

0

0

                Sous-total

233 523

0

    Engagements de garantie

 

 

        Des établissements de crédit

2 865 604

3 055 818

        De la clientèle (non repris dans bilan publiable)

2 065

0

                Sous-total

2 867 669

3 055 818

    Engagements sur titres

 

 

        De la clientèle

366

302

                Sous-total

366

302

                Total engagements reçus

3 101 558

3 056 120

 

 

Annexe 17. Détail des instruments financiers à terme :

 

Instruments financiers à terme

31/12/2008

31/12/2008

31/12/2009

31/12/2009

Nominal

Valorisation

Nominal

Valorisation

Opérations sur instruments de taux d'intérêt :

 

 

 

 

    Swaps

 

 

 

 

        SWAP de micro-couverture

536 567

16 402

351 614

15 663

        SWAP de macro-couverture

1 025 000

-5 038

954 000

-8 191

        SWAP de position ouverte

51 142

-3 112

45 931

-1 292

            Sous-total

1 612 709

8 252

1 351 545

6 180

    CAP et FLOOR

 

 

 

 

        Achat de CAP

1 385 000

186

50 000

0

        Achat de FLOOR

145 000

1 276

100 000

814

        Achat de FORWARD

0

0

0

0

        Vente de CAP

1 081

-7

988

7

        Vente de FLOOR

0

0

0

0

        Vente de FORWARD

0

0

0

0

            Sous-total

1 531 081

1 455

150 988

821

            Total opérations sur instruments de taux d'intérêt

3 143 790

9 707

1 502 533

7 001

Opérations sur instruments de cours de change :

 

 

 

 

    Achat de PUT en devises

0

0

0

0

    Achat de CALL en devises

0

0

0

0

    Vente de PUT en devises

0

0

0

0

    Vente de CALL en devises

0

0

0

0

            Total opérations sur instruments de cours de change

0

0

0

0

Opérations sur autres instruments :

 

 

 

 

    Achat options

0

0

0

0

    Vente options

0

0

0

0

            Total opérations sur autres instruments

0

0

0

0

 

 

Annexe 18. Ventilation des instruments financiers à terme :

 

Ventilation des instruments financiers a terme

Durée restant à courir

31/12/2009

A - de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

A + de 5 ans

Non ventilés

Nominal

Opérations sur instruments de taux d'intérêt :

 

 

 

 

 

 

    Swaps

 

 

 

 

 

 

        SWAP de micro-couverture

3 000

5 800

230 814

112 000

0

351 614

        SWAP de macro-couverture

120 000

230 000

599 000

5 000

0

954 000

        SWAP de position ouverte

0

10 000

5 931

30 000

0

45 931

            Sous-total

123 000

245 800

835 745

147 000

0

1 351 545

    CAP et FLOOR

 

 

 

 

 

 

        Achat de CAP

50 000

0

0

0

0

50 000

        Achat de FLOOR

0

40 000

60 000

0

0

100 000

        Achat de FORWARD

0

0

0

0

0

0

        Vente de CAP

0

0

988

0

0

988

        Vente de FLOOR

0

0

0

0

0

0

        Vente de FORWARD

0

0

0

0

0

0

            Sous-total

50 000

40 000

60 988

0

0

150 988

            Total opérations sur instruments de taux d'intérêt

173 000

285 800

896 733

147 000

0

1 502 533

 

 

Annexe 19. Résultats financiers au cours des cinq derniers exercices :

 

Résultats financiers au cours des cinq dernieres années

2005

2006

2007

2008

2009

Situation financière en fin d'exercice :

 

 

 

 

 

    Capital social

220 019

235 000

235 000

235 000

295 000

    Nombre de parts émises

4 400 385

4 700 000

4 700 000

4 700 000

5 900 000

    Valeur de la part

50,00

50,00

50,00

50,00

50,00

    Certificats coopératifs d'investissement

 

58 750

58 750

58 750

73 750

    Nombre de CCI émis

 

1 175 000

1 175 000

1 175 000

1 475 000

    Valeur du CCI

 

50,00

50,00

50,00

50,00

Résultat global des opérations :

 

 

 

 

 

    Produit net bancaire

335 134

357 630

373 025

337 239

362 601

    Bénéfice avant impôts, amortissements et provisions

114 545

107 359

123 855

125 933

138 395

    Impôts sur les bénéfices

32 074

30 248

29 257

13 941

28 207

    Bénéfice net

60 764

66 791

73 082

64 418

49 419

    Bénéfices distribués

7 311

7 888

13 845

12 650

10 464

Résultat des opérations reduit a une part

 

 

 

 

 

    Bénéfice après impôts mais avant amortissements et provisions

18,74

13,13

16,10

19,06

14,94

    Bénéfice net

13,81

11,37

12,44

10,96

6,70

    Taux de rémunération des parts sociales

3,50%

3,50%

3,75%

3,75%

3,25%

    Taux de rémunération des CCI

 

 

1,53%

1,19%

0,76%

    Intérêts versé à chaque part détenue pendant tout l'exercice (avoir fiscal non compris)

1,75

1,75

1,88

1,88

1,63

    Dividende versé à chaque CCI détenu pendant tout l'exercice (avoir fiscal non compris)

 

 

4,34

3,36

1,78

Personnel :

 

 

 

 

 

    Nombre moyen de salariés en CDI et CDD dans l'année

2 256

2 310

2 302

2 220

2 137

    Montant de la masse salariale

66 627

68 540

70 285

71 344

72 884

    Montant des sommes versées au titre des avantages sociaux

33 592

39 343

38 087

39 292

38 592

 

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

Exercice clos le 31 décembre 2009.

 

 

Mesdames, Messieurs ;

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2009, sur :

 

— le contrôle des comptes annuels de la Banque Populaire Val de France, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

 

— la justification de nos appréciations ;

 

— les vérifications spécifiques et les informations prévues par la loi.

 

Les comptes annuels ont été arrêtés par votre conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

 

1. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

 

 

2. Justification des appréciations. — Les estimations comptables concourant à la préparation des états financiers au 31 décembre 2009 ont été réalisées dans un contexte de perspectives économiques difficiles à appréhender. C’est dans ce contexte incertain que, conformément aux dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce, nous avons procédé à nos propres appréciations que nous portons à votre connaissance.

 

— La Banque Populaire Val de France constitue des dépréciations pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités comme indiqué à la note 2.3.2 et au tableau 8 de l’annexe. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons revu les processus mis en place par la direction pour identifier et évaluer ces risques et nous avons examiné, sur la base des éléments disponibles, les dépréciations et provisions y afférentes.

 

— Votre société détient des portefeuilles de titres de participation, de placement et d’investissement, qui font l’objet de dépréciations en cas de moins-values latentes, pour les deux premiers portefeuilles, et de pertes de valeur liées à la dégradation du risque de contrepartie, pour le troisième, ainsi que décrit en note 2.3.3 et au tableau 6 de l’annexe. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives, nous avons vérifié que la valorisation de ces portefeuilles de titres reposait bien sur les cotations disponibles, pour les supports cotés, et sur des estimations documentées et fondées sur des éléments observables, pour les titres non cotés.

 

— Comme détaillé dans la note 2.3.7 et au tableau 9 de l’annexe, votre société procède à des estimations comptables significatives portant sur l’évaluation des provisions comptabilisées au titre des engagements de retraite et des autres engagements sociaux à long terme. Sur la base des éléments disponibles, nous avons vérifié que ces estimations s’appuyaient sur des méthodes documentées et mises en œuvre par des actuaires.

 

— Votre société constitue, comme indiqué dans la note 2.3.7 et au tableau 9 de l’annexe, une provision pour couvrir les risques de taux liés aux comptes et plans épargne-logement. Nous avons vérifié que les modalités de calcul de cette provision sont conformes aux dispositions règlementaires et qu’elles ont été correctement mises en oeuvre.

 

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

 

3. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

 

Nous n'avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d'administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

 

Paris La Défense et Chartres, le 22 mars 2010.

 

Les commissaires aux comptes :

Salustro Reydel,

Thierry Morel & Associés :

Membre de KPMG International :

Thierry Morel,

Marie-Christine Jolys,

Associé.

Associée ;

 

 

 

B. — Etats financiers consolidés.

 

I. — Bilan consolidé.

 

Actif

Exercice 2008

Exercice 2009

Opérations interbancaires et assimilées

688 818

783 594

Opérations avec la Clientèle

8 529 776

8 786 078

Opérations de crédit-bail et assimilées

 

 

Obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable

1 775 709

1 971 411

Placement des entreprises d'assurance

 

 

Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à LT

659 719

666 962

Immobilisations corporelles et incorporelles

135 852

151 510

Ecart d'acquisition

 

 

Comptes de négociation et de règlement

 

 

Autres comptes de régularisation et actifs divers

444 284

419 860

        Total actif

12 234 158

12 779 415

 

 

Passif

Exercice 2008

Exercice 2009

Opérations interbancaires et assimilées

2 848 249

2 701 224

Opérations avec la Clientèle

6 043 318

6 517 836

Dettes représentées par un titre

1 380 363

1 519 983

Provisions techniques des entreprises d'assurance

 

 

Comptes de négociation et de règlement

 

 

Autres comptes de régularisation et passifs divers

450 336

476 179

Ecart d'acquisition

 

 

Provisions pour risques et charges

71 346

80 415

Dettes subordonnées

40 949

18 581

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

234 755

221 888

Intérêts minoritaires

 

 

Capitaux propres part du groupe (hors FRBG)

1 164 842

1 243 309

    Capital souscrit

269 482

303 236

    Primes d'émission

281 435

281 435

    Réserves consolidées et autres (=/-)

553 623

602 128

    Résultat de l'exercice

60 302

56 510

        Total passif

12 234 158

12 779 415

 

 

Hors bilan

Exercice 2008

Exercice 2009

Engagements donnés — Engagements donnés de l'activité bancaire

1 664 182

1 553 235

    Engagements de financement

639 333

575 823

    Engagements de garantie

1 024 483

977 110

    Engagements sur titres

366

302

    Engagements donnés de l'activité d'assurance

 

 

Engagements reçus — Engagements reçus de l'activité bancaire

3 163 271

3 155 446

    Engagements de financement

233 523

37 500

    Engagements de garantie

2 929 382

3 117 644

    Engagements sur titres

366

302

    Engagements reçus de l'activité d'assurance

 

 

 

 

II. — Compte de résultat consolidé.

 

 

Exercice 2008

Exercice 2009

Intérêts et produits assimilés

505 330

484 252

Intérêts et charges assimilées

-329 696

-293 416

Revenus des titres à revenu variable

28 458

16 782

Commission (produits)

189 949

186 647

Commission (charges)

-34 876

-35 692

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

604

2 004

Gains ou pertes sur opérations de portefeuilles de placement et assimilés

-17 250

8 249

Autres produits d'exploitation bancaire

930

1 457

Autres charges d'exploitation bancaire

-1 795

-1 820

Marge brute des activités d'assurance

 

 

Produits nets des autres activités

524

78

Produit net bancaire

342 178

368 541

Charges générales d'exploitation

-221 755

-230 903

Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations Incorporelles et corporelles

-11 217

-13 506

Résultat brut d'exploitation

109 206

124 132

Coût du risque

-20 346

-42 467

Résultat d'exploitation

88 860

81 665

Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

 

 

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

-3 240

-14 428

Résultat courant avant impôt

85 620

67 237

Résultat exceptionnel

-383

0

Impôt sur les bénéfices

-19 435

-23 594

Dotations aux amortissements des écarts d'acquisition

 

 

Dotations et reprises des fonds pour risques bancaires généraux

-5 500

12 867

Intérêts minoritaires

 

 

Résultat net - part du groupe

60 302

56 510

Résultat par action

 

 

Résultat dilué par action

 

 

 

 

III. — Annexe aux comptes consolidés.

 

1. – Regles et méthodes

 

1. Cadre général :

 

— Le Groupe BPCE : Le Groupe BPCE a officiellement vu le jour le 31 juillet 2009. Il comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales, BP Participations (anciennement BFBP) et ses filiales, CE Participations (anciennement CNCE) et ses filiales.

 

— Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Épargne : Le Groupe BPCE est un groupe coopératif avec des sociétaires propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 20 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de l’organe central du groupe appelé BPCE.

 

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires, les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement et la société de participations du réseau des Banques Populaires.

 

Le réseau des Caisses d'Épargne comprend les Caisses d'Épargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne, la Fédération Nationale des Caisses d'Épargne et la société de participations du réseau des Caisses d'épargne.

 

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 80% par leurs sociétaires et de 20% par Natixis via les certificats coopératifs d’investissement (CCI).

 

Le capital des Caisses d’Épargne est détenu à hauteur de 80% par les sociétés locales d’épargne (SLE) et de 20% par Natixis via les CCI. Au niveau local, les sociétés locales d'épargne à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les coopérateurs ont pour objet, dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Épargne à laquelle elles sont affiliées, d'animer le sociétariat. Elles ne peuvent pas effectuer des opérations de banque.

 

— BPCE : Le nouvel organe central, dénommé BPCE, a été créé par la loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. Il se substitue aux deux organes centraux existants, la Banque Fédérale des Banques Populaires (BFBP) et la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne (CNCE). Sa constitution a été réalisée par voie d’apports partiels d’actifs soumis au régime des scissions, effectués par la BFBP d’une part et la CNCE d’autre part. L'État est détenteur d'actions de préférence sans droit de vote.

 

Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE est constituée sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 17 Caisses d’Épargne et les 20 Banques Populaires depuis le 31 juillet 2009. Il détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production.

 

Les principales filiales de BPCE sont :

 

– Natixis, détenu à 72%, regroupant les activités de marché et de services financiers ;

 

– GCE Covered Bonds, programme de Covered bonds des Caisses d’Épargne ;

 

– BP Covered Bonds, programme de Covered bonds des Banques Populaires ;

 

– Financière Océor, banque du développement régional et l’outre-mer et international ;

 

– Banque BCP (France) et Banque BCP (Luxembourg), banques commerciales issues de la fusion d’établissements financiers portugais ;

 

– Société Marseillaise de Crédit (SMC), banque commerciale régionale ;

 

– BCI et BICEC et BIAT, banques commerciales basées respectivement au Congo, au Cameroun et en Tunisie ;

 

– CNP Assurances (services à la personne) et GCE Assurances (assurance IARD) ;

 

– GCE Technologies, centre informatique des Caisses d’Épargne ;

 

– i-BP, plate-forme informatique unique des Banques Populaires.

 

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

 

BPCE est notamment chargée d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe.

 

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de Groupe. Elle détient et gère les participations dans les filiales. Elle détermine aussi la stratégie et la politique de développement du Groupe.

 

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du Groupe, charge à elle de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du Groupe. Elle offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du Groupe.

 

— BP Participations et CE Participations : Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Épargne détiennent respectivement également 100% de leur ancien organe central :

 

– la BFBP pour les Banques Populaires, renommée Banques Populaires Participations (BP Participations)

 

– et la CNCE pour les Caisses d’Épargne, renommée Caisses d’Épargne Participations (CE Participations).

 

BP Participations et CE Participations détiennent les actifs n’ayant pas été apportés à BPCE. Ces holdings sont des sociétés financières agréées en tant qu’établissement de crédit et affiliées à BPCE.

 

Les deux holdings de participations ont pour objet limité, spécifique et exclusif de gérer et contrôler leurs participations respectives, leur activité de compte propre et d’assurer la continuité des opérations de crédit au sens de l’article L. 311-1 du Code monétaire et financier contractées par BFBP et CNCE qui n’ont pas été transmises à BPCE dans le cadre de l’apport des actifs.

 

Les filiales du pôle immobilier des deux anciens groupes (notamment le Crédit Foncier de France, Nexity, Foncia, MeilleurTaux) ainsi que les autres participations des deux anciens organes centraux (notamment Banca Carige, Banque Palatine et MABanque) sont conservées par BP Participations et CE Participations.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du Groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

 

BPCE est chargée de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du Groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en oeuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du Groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des deux fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

 

BPCE gère le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et met en place le nouveau Fonds de Garantie Mutuel.

 

Le Fonds Réseau Banques Populaires correspond au montant du fonds de garantie constitué par l’ancien groupe Banque Populaire en contrepartie d’un FRBG (450 M€). Il fait l'objet d'un dépôt effectué par BP Participations dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

 

Le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt (450 M€) effectué par CE Participations dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Ce dépôt est lui-même déposé par les Caisses d’Épargne auprès de CE Participations.

 

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant initial des dépôts est au total de 20 M€ (10 M€ par les Banques Populaires et 10 M€ par les Caisses d’Épargne). Par la suite, le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5% de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Épargne et de leurs filiales – à l’exception des holdings de participations et de leurs filiales respectives – aux résultats consolidés du Groupe dans la limite de 0,3% des risques pondérés du Groupe (RWA). Cette contribution sera répartie au prorata du capital de BPCE, selon la même clef de répartition décrite ci-dessus.

 

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15% de la somme du montant des Actifs Pondérés du Groupe.

 

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Épargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

 

Les modalités de mise en jeu du système de garantie reposent sur le niveau de priorité suivant :

 

— Chaque bénéficiaire doit d'abord s'appuyer sur ses fonds propres.

 

BPCE peut requérir l'intervention des Banques Populaires et les Caisses d’Épargne au titre du système de garantie et de solvabilité, en appliquant les clefs de répartition des contributions et ce avant d’impacter les trois fonds.

 

— Si l’établissement défaillant appartient à un des deux réseaux (Caisses d’Épargne et leurs filiales ayant le statut d’établissement de crédit et affiliées à BPCE d’une part, Banques Populaires et leurs filiales ayant le statut d’établissement de crédit et affiliées à BPCE d’autre part), le montant prélevé :

 

– est imputé en priorité sur le fonds de garantie de ce réseau, c’est-à-dire sur le dépôt à terme au nom de la holding correspondante, jusqu’à épuisement de ce dépôt ;

 

– lorsque ce dépôt est épuisé, les maisons-mères du réseau correspondant (Banques Populaires ou Caisses d’Épargne) sont appelées dans la limite de leurs capacités contributives ;

 

– lorsque leurs capacités contributives sont épuisées, le montant prélevé est imputé sur le fonds commun, c’est à dire sur les dépôts à terme dans les livres de BPCE au nom de toutes les maisons-mères ;

 

– si le fonds commun est épuisé, le montant résiduel éventuel est imputé sur le fonds de garantie de l’autre réseau, c’est-à-dire sur le dépôt à terme de l’autre holding ;

 

– si le fonds de garantie de l’autre réseau est à son tour épuisé, les maisons-mères de cet autre réseau sont appelées dans la limite de leurs capacités contributives.

 

— Si l’établissement défaillant est BPCE ou une de ses filiales, le montant prélevé :

 

– est imputé en priorité sur le fonds commun, c’est-à-dire sur les dépôts à terme inscrits dans les livres de BPCE au nom des maisons-mères jusqu’à épuisement ;

 

– puis il est fait appel symétriquement aux deux fonds de garantie des réseaux, c’est-à-dire aux dépôts à terme des deux holdings ;

 

– si ces deux fonds sont épuisés, les maisons-mères sont appelées dans les limites de leurs capacités contributives.

 

L'intervention du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et/ou du Fonds de Garantie Mutuel ou, plus généralement, toute mise à disposition de fonds au titre du système de garantie et de solidarité en faveur d'un bénéficiaire prendra la forme d'une subvention ou de tout autre mode d'intervention pouvant se révéler plus approprié.

 

La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d'épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d'épargne considérée par la Caisse d'Épargne dont la société locale d'épargne concernée est l'actionnaire.

 

Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Evénements significatifs. — Les conclusions des travaux de valorisation, dans le contexte de l’arrêté des comptes annuels, ont conduit à constater une dépréciation sur les titres de participation :

 

— CE Participations, détenus par les Caisses d’Épargne ;

 

— BP Participations, détenus par les Banques Populaires ;

 

— BPCE SA, détenus par les Caisses d’Épargne et les Banques Populaires.

 

Pour BPVF, cette dépréciation s’élève à 15,8 M€ soit la totalité de la valeur des titres BP Participations, tandis que la plus-value latente sur la participation dans BPCE est supérieure à 40%.

 

La Banque Populaire Val de France a procédé à une augmentation de son capital entièrement libérée le 28 octobre 2009, d’un montant de 75 000 milliers d’euro, sous forme d’émission de parts sociales pour un montant de 60 000 milliers d’euro souscrites par Societariat Val de France et sous forme de CCI pour un montant de 15 000 milliers d’euro souscrits par Natixis.

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — Aucun événement postérieur à la clôture n’est à signaler.

 

2. Principes et méthodes de consolidation :

 

2.1. Principes généraux. — Les comptes consolidés du Groupe sont établis et présentés dans le respect des règlements du Comité de la réglementation comptable (CRC) et du Comité de la réglementation bancaire et financière (CRBF), notamment le règlement du CRC n° 99-07 modifié relatif aux règles de consolidation.

 

Le Groupe n’anticipe pas l’application du règlement n° 2009-09 afférent à l'actualisation du règlement n° 99-07 relatif aux comptes consolidés.

 

Les principes comptables et les règles d’évaluation spécifiques aux activités non bancaires sont maintenus dans les comptes consolidés du Groupe.

 

Sauf information contraire, les postes du bilan et les notes annexes qui s’y rapportent sont présentés nets d'amortissements et de dépréciations.

 

2.2. Périmètre de consolidation et méthodes de consolidation. — Les états financiers consolidés incluent les comptes des sociétés suivantes :

 

— Société-mère :

 

– Banque Populaire Val de France ;

 

— Sociétés consolidées par intégration globale :

 

– EURL Vecteur, détenue par la Banque Populaire Val de France à 100% ;

 

– SASU Sociétariat Val de France détenue par l’EURL Vecteur à 100%.

 

Les entreprises sous le contrôle exclusif de la Banque Populaire Val de France et dont l’activité se situe dans le prolongement des activités bancaires ou financières ou relève d’activités connexes comme l’assurance, les sociétés foncières et de promotion immobilière, les services informatiques sont consolidées par intégration globale.

 

Le contrôle exclusif est le pouvoir de diriger les politiques financière et opérationnelle d’une entreprise et résulte soit de la détention directe ou indirecte de la majorité des droits de vote, soit de la désignation de la majorité des membres des organes de direction ou du droit d’exercer une influence dominante en vertu d’un contrat de gestion ou de clauses statutaires.

 

— Société consolidée par intégration proportionnelle

 

– SBE – Société de Banque et de l’Expansion : Le pourcentage de contrôle et d’intérêts de la Banque Populaire Val de France est de 49,99%.

 

Les entreprises contrôlées de manière conjointe sont consolidées par intégration proportionnelle. Le contrôle conjoint est le partage du contrôle d’une entreprise exploitée en commun par un nombre limité d’associés ou d’actionnaires de sorte que la politique financière et opérationnelle résulte de leur accord.

 

Les autres filiales de la Banque Populaire Val de France, spécialisées dans le capital-risque (SASU Financière Vecteur) et dans l’activité immobilière (SARL Val de France Immo, SARL Geforop, SAS Newton Immobilier, SARL Newton Gestion et SAS Diversimmo) n’ont pas été intégrées dans le périmètre de consolidation en raison de leur non significativité lors de l’arrêté du 31 décembre 2009.

 

2.3. Présentation des états financiers et date de clôture. — L'ensemble des sociétés consolidées clôturent leurs comptes au 31 décembre.

 

2.4. Règles de consolidation :

 

2.4.1. Harmonisation des méthodes comptables : Les états financiers des entreprises consolidées n’ont pas nécessité de retraitements selon les normes d’enregistrement, d’évaluation et de présentation du Groupe, afin de présenter des comptes consolidés homogènes.

 

2.4.2. Retraitements de consolidation : Certaines méthodes d’évaluation s’appliquent à l’élaboration des comptes consolidés par dérogation aux méthodes applicables aux comptes individuels. Elles concernent notamment les retraitements suivants :

 

— Bien loués en crédit-bail ou assimilés : Les immobilisations acquises par un contrat de crédit-bail ou assimilé ne sont pas retraitées afin de les faire apparaître à l'actif du bilan comme si elles avaient été acquises à crédit. En contrepartie, une dette aurait figuré au passif du bilan.

 

— Ecritures passées en application de la législation fiscale : Les provisions réglementées passées pour la seule application de législations fiscales sont reprises dans les comptes consolidés par les comptes de réserves et de résultat.

 

— Impôts : L'impôt sur les bénéfices comprend, en sus de l'impôt exigible, les impôts différés provenant des écritures de consolidation, des décalages temporaires entre la prise en compte d’un résultat comptable et d’un résultat fiscal et des déficits fiscaux reportables des entreprises comprises dans le périmètre de consolidation ;

 

Le Groupe Banque Populaire Val de France a appliqué la méthode du report variable pour déterminer le montant des impôts différés. Le taux d'impôt pris en compte pour le calcul des impôts différés est de 34,43%.

 

Tous les décalages ont été retenus quelque soit la date de récupération ou d'exigibilité.

 

La compensation des actifs et passifs d’impôt différé s’effectue dans le cadre d’une même entité fiscale.

 

Les montants totaux des impositions différées dégagées au bilan et au compte de résultat sont portés en informations complémentaires.

 

Le solde net d’impôt différé figure à l’actif du bilan en compte de régularisation.

 

— Elimination des opérations réciproques : Les créances, les dettes et les engagements réciproques ainsi que les charges et produits réciproques d’importance significative sont éliminés dans leur totalité pour les entreprises intégrées de manière globale. Pour les entreprises intégrées de manière proportionnelle, l’élimination se fait dans la limite du pourcentage d’intégration de l’entreprise contrôlée conjointement.

 

Les dividendes intra-groupe et les plus-values d’opérations de cession interne sont neutralisés en totalité.

 

— Ecarts d’acquisition : Le Groupe Banque Populaire Val de France n’a pas constaté d’écart d’acquisition.

 

3. Principes et méthodes comptables :

 

3.1. Changements de méthodes comptables. — Aucun changement de méthodes comptables n’a affecté les comptes de l’exercice 2009.

 

Les textes adoptés par le Comité de la réglementation comptable et d’application obligatoire en 2009 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes consolidés du Groupe.

 

Le Groupe n’anticipe pas l’application des textes adoptés par le Comité de la réglementation comptable lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique.

 

3.2. Principes comptables et méthodes d'évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

 

— Continuité de l’exploitation ;

 

— Permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ;

 

— Indépendance des exercices.

 

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

 

3.2.1. Opérations en devises : Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 89-01 du Comité de la réglementation bancaire et Financière modifié par les règlements n° 90-01 et n° 95-04.

 

Les créances, les dettes et les engagements hors-bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

 

Les titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition.

 

Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

 

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché.

 

Les contrats de change à terme sec ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats et de ventes à terme de devises. Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement n° 90-15 modifié du Comité de la réglementation bancaire et Financière.

 

3.2.2. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle : Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues sur des établissements de crédit au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

 

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

 

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts pour la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

 

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

 

— Créances restructurées : Les créances restructurées sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux) afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

 

Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite au résultat en coût du risque et au bilan en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt.

 

Une créance restructurée douteuse peut-être reclassée en encours sains lorsque les termes sont respectés. Ces créances reclassées sont spécifiquement identifiées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créances douteuses.

 

— Créances douteuses : Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garanties ou de cautions.

 

L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du Comité de la réglementation comptable relatif au traitement comptable du risque de crédit, modifié par le règlement CRC n° 2005-03 du 25 novembre 2005, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois et six mois en matière immobilière et pour les créances sur les collectivités territoriales.

 

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par "contagion" dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée.

 

Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

 

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

 

— Opérations de pension : Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 89-07 du Comité de la réglementation bancaire et Financière complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission bancaire.

 

Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

 

— Dépréciation : Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

 

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif.

 

Pour les petites créances aux caractéristiques similaires, une estimation statistique peut être retenue.

 

Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en "Coût du risque" à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en "Intérêts et produits assimilés". La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en "Intérêts et assimilés".

 

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

 

3.2.3. Opérations sur Titres : Le terme "titres" recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

 

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par deux textes principaux :

 

— le règlement CRC n° 2005-01, modifiant le règlement CRBF n° 90-01 du 23 février 1990 et complété par l’instruction n° 94-07 de la Commission bancaire, qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres ;

 

— le règlement du CRBF n° 89-07, complété de l’instruction n° 94-06 de la Commission bancaire, qui définit les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

 

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction.

 

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations dont les mouvements sont inscrits en coût du risque.

 

Titres de transaction. — Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligibles à cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable.

 

Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus.

 

A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

 

Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situation exceptionnelle de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes.

 

Titres de placement. — Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

 

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

 

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste "Intérêts et produits assimilés".

 

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

 

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

 

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus values constatées sur les autres catégories de titres.

 

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 4 du règlement n° 88-02 du CRB, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées ;

 

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique "Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés".

 

Titres d’investissement. — Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie "Titres de transaction" ou de la catégorie "Titres de placement" avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Ces titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux.

 

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

 

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

 

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles. Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Les titres d’investissement ne peuvent sauf exceptions pas faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres.

 

Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement par application des dispositions du règlement CRC n° 2008-17 peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

 

Titres de l’activité de portefeuille. — L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

 

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

 

A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Titres de participation et parts dans les entreprises liées. — Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

 

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

 

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Autres titres détenus à long terme. — Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

 

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

 

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Reclassement d’actifs financiers. — Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le Conseil national de la comptabilité a publié le règlement n° 2008-17 du 10 décembre 2008 modifiant le règlement n° 90-01 du Comité de la réglementation bancaire relatif à la comptabilisation des opérations sur titres. Ce règlement reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie "Titres de transaction" et hors de la catégorie "Titres de placement".

 

Le reclassement hors de la catégorie "Titres de transaction", vers les catégories "Titres d’investissement" et "Titres de placement" est désormais possible dans les deux cas suivants :

 

— dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

 

— lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance.

 

Le transfert de la catégorie "Titres de placement" vers la catégorie "Titres d’investissement" est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes :

 

— dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

 

— lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif.

 

La Banque Populaire Val de France n’a pas procédé courant l’exercice 2009 à des reclassements d’acifs financiers.

 

3.2.4. Immobilisations incorporelles et corporelles : Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par :

 

— le règlement CRC n° 2004-06 relatif la comptabilisation et à l’évaluation des actifs et ;

 

— le règlement CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

Immobilisations incorporelles. — Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation.

 

Les logiciels sont amortis sur une durée maximum 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels en application des dispositions fiscales est inscrite en amortissement dérogatoire.

 

Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, d’une dépréciation.

 

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet, le cas échéant, d’une dépréciation par rapport à la valeur de marché.

 

Immobilisations corporelles. — Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours.

 

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu.

 

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture/étanchéité

25 ans

Fondations/ossatures

30 ans

Ravalement

10 ans

Equipements techniques

20 ans

Aménagements intérieurs

8-15 ans

 

 

Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien.

 

Biens

Durée d’utilité

Matériel informatique

4 ans

Mobilier

10 ans

Matériel de bureau

5 ans

 

 

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

 

Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants.

 

3.2.5. Dettes représentées par un titre : Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

 

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charge à répartir. Les intérêts courus à verser relatifs à ces dettes sont portés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

3.2.6. Dettes subordonnées : Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers.

 

Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

3.2.7. Provisions pour risques et charges : Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges non directement liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisés quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. Conformément aux dispositions du règlement CRC n° 2000-06, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers.

 

Il recouvre en outre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code que des évènements survenus ou en cours rendant probables, nettement précisés quant à leur objet mais dont la réalisation est incertaine.

 

Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux, une provision épargne logement et une provision pour risques de contrepartie.

 

Engagements sociaux. — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité. Ils sont classés en 4 catégories :

 

— Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

 

— Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

 

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

 

Les engagements sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

 

— Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

 

— Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

 

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

 

Les engagements sociaux du Groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

 

La provision comptabilisée au bilan correspond :

 

– À la valeur actuarielle des engagements de retraite et prestations assimilées relatifs au personnel en activité ;

 

– Minorée de la valeur de marché des actifs venant en couverture des engagements ;

 

– Minorée ou majorée des écarts actuariels résultant :

 

- Des écarts d’expérience liés aux variables démographiques ;

 

- Des évolutions des hypothèses actuarielles (taux d’actualisation, taux de sortie, taux de progression des salaires)

 

- Des différences constatées entre le rendement réel et le rendement attendu des plans d’actifs en couverture.

 

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

 

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

 

Au 31 décembre 2009, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 53% en obligations, 35% en actions, et 12% en actifs monétaires. Les rendements attendus des actifs du régime sont calculés en pondérant le rendement anticipé sur chacune des catégories d’actifs par leur poids respectif dans la juste valeur des actifs.

 

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10% des engagements ou des actifs.

 

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

 

Les principales hypothèses actuarielles retenues au 31 décembre 2009 sont les suivantes :

 

– Pour le complément de pension bancaire CAR, le taux d’actualisation retenu est de 3,92% et le rendement attendu des actifs de 5,50% ; le taux d’inflation retenu est de 1,80%.

 

– Pour les indemnités de fin de carrière, le taux d’actualisation retenu est de 3,51% et le taux de rendement attendu de 2,93% ;

 

– Pour les médailles du travail, le taux d’actualisation est de 3,41% ;

 

Provisions épargne logement. — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

 

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

 

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

 

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

 

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables pour le Groupe sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

 

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

 

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

 

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

 

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

 

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

 

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le Groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

 

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

3.2.8. Fonds pour risques bancaires généraux. — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l'instruction n° 86-05 modifiée de la Commission bancaire.

 

Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité ainsi que les provisions pour investissement.

 

3.2.9. Capitaux propres : Les CCI émis par la Banque Populaire Val de France en application des articles 19 sexdecies à 19 duovicies de la loi n° 47.1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération sont exclusivement souscrits et libérés par Natixis, détenue majoritairement par BPCE.

 

Les titulaires de CCI disposent d’un droit sur l’actif net dans la proportion du capital qu’ils représentent. Selon les termes du protocole signé le 6 juin 2006 entre les deux Groupes des Banques populaires et des Caisses d’épargne, les CCI détenus par Natixis représentent 20% du capital social de la banque. Lors de la l’augmentation de capital du 28 octobre 2009, par émission de 1 200 000 nouvelles parts sociales, cette proportion a été maintenue par l’émission au nominal dans le même temps de 300 000 nouveaux CCI souscrits par Natixis.

 

Les CCI sont des valeurs mobilières représentatives d’une part du capital de la banque, émises pour la durée de la banque et dépourvues de droit de vote. Les CCI ne peuvent représenter plus de la moitié du capital social atteint à la clôture de l’exercice précédent. Ils sont librement négociables, toutefois la cession des CCI devra être agréée préalablement par le conseil d'administration de la Banque Populaire.

 

La rémunération des CCI doit être au moins égale à celle versée aux parts sociales. Elle est décidée par l’assemblée générale en fonction des résultats de l’exercice. Son paiement, pour tout ou partie, peut être fait en numéraire ou en CCI.

 

3.2.10. Instruments financiers à terme : Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements n° 88-02 et 90-15 du CRBF modifiés et de l’instruction n° 94-04 modifiée par l’instruction n° 2003-03 de la Commission bancaire.

 

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

 

Les risques encourus sur ces opérations font l'objet d'un système permanent de mesure de résultats et de positions, de surveillance et de contrôle permanent avec des limites déterminées par la direction Générale.

 

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

 

Opérations fermes. — Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

 

— micro-couverture (couverture affectée) ;

 

— macro-couverture (gestion globale de bilan) ;

 

— positions spéculatives/positions ouvertes isolées ;

 

— gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

 

Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

 

Les charges et produits sur instruments utilisés en couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en "Intérêts et produits assimilés" et "Intérêts et charges assimilées". Le poste "Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation" est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

 

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat aux postes "Intérêts et produits assimilés" et "Intérêts et charges assimilées". Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

 

Les charges et produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. Les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision pour risques et charges. La détermination de cette valeur est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés organisés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées.

 

Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste "Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation".

 

Les soultes constatées lors de la résiliation ou de l'assignation de contrats d’échange de taux sont comptabilisées comme suit :

 

— Pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ;

 

— Pour les opérations de micro-couverture et de macro-couverture, les soultes sont, en règle générale, amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert.

 

Opérations conditionnelles. — Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

 

Pour les opérations sur options de taux, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

 

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

 

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Dans le cas des contrats d'échange de taux d'intérêt ou de devises, la valeur de marché est déterminée en fonction du prix calculé en actualisant aux taux d'intérêt du marché les flux futurs et en tenant compte des risques de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.

 

3.2.11. Hors bilan : garanties financières assorties d’un droit de réutilisation en l’absence de défaillance du propriétaire : Au 31 décembre 2009, les entités du Groupe Banque Populaire Val de France n’ont conclu aucun contrat de garantie financière assortie d’un droit de réutilisation en application de l’ordonnance 2005-171 du 24 février 2005 et de l’avis du CNC 2006-10.

 

3.2.12. Fiducie : Au 31 décembre 2009, les entités du Groupe Banque Populaire Val de France n’ont conclu aucun contrat de fiducie en application de la loi 2007-211 du 19 février 2007 et de l’avis du CNC 2008-03.

 

3.2.13. Engagements du Groupe Banque Populaire Val de France donnant lieu à mise en garantie d’actifs : Dans le cadre des dispositions prises par l’État pour faciliter le financement de l’économie, le Groupe Banque Populaire Val de France a bénéficié d’un emprunt de la SFEF pour un montant de 217 775 milliers d’euro, emprunt garanti par un nantissement de portefeuille de créances résultant de prêts dont l’objet est le financement de l’habitat. Au 31 décembre 2009, le montant du portefeuille de créances nanties au profit de la SFEF s’élève à 335 038 milliers d’euro.

 

Au titre des mobilisations auprès de la Caisse de Refinancement de l’Habitat (CRH), le Groupe Banque Populaire Val de France a nanti un portefeuille de créances résultant de prêts acquéreurs au logement garantis, soit par une hypothèque de premier rang, soit par une sûreté immobilière conférant une garantie équivalente. Au 31 décembre 2009, le montant du portefeuille de créances nanties au profit de la CRH s’élève à 266 000 milliers d’euro.

 

Au titre de l’émission de covered bonds par BP Covered Bonds, structure dédiée créée en 2007 destinée à réaliser des opérations de refinancement de crédits immobiliers pour le compte des banques du Groupe Banque Populaire, le Groupe Banque Populaire Val de France a nanti un portefeuille de créances résultant de prêts acquéreurs au logement de grande qualité et assortis de solides sûretés parmi lesquelles l’hypothèque, le privilège de prêteurs de deniers et la garantie des sociétés de caution mutuelle. Au 31 décembre 2009, le montant du portefeuille de créances nanties au profit de BP Covered Bonds s’élève à 1 968 964 milliers d’euros.

 

Au titre des dispositifs de refinancement mis en place par la BCE, le Groupe Banque Populaire Val de France a mobilisé 341 143 milliers d’euro dans le cadre du processus TRICP.

 

3.2.14. Intérêts et assimilés – Commissions : Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

 

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

 

— Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement à l’achèvement des prestations ;

 

— Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

3.2.15. Revenus des portefeuilles titres : Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en "Revenus des titres à revenu variable".

 

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice.

 

3.2.16. Gains et pertes sur portefeuilles de placement : Le poste "Gains et pertes sur portefeuilles de placement" comprend les dotations et reprises de provision sur portefeuille de placement pour un montant net de 11 326 milliers d’euro consécutivement à une amélioration des valorisations des marchés financiers et à une réalisation de moins-values latentes provisionnées pour un montant de 4 068 milliers d’euro.

 

Parmi les reprises de provision figure notamment une reprise de provision sur les titres Bank of Queensland pour un montant de 1 053 millier d’euro.

 

3.2.17. Gains et pertes sur actifs immobilisés : Le poste "Gains et pertes sur actifs immobilisés" comprend les plus et moins-values de cession de titres de participation ou d’immobilisation corporelles ou incorporelles ainsi que les dotations et reprises de provision sur portefeuilles d’investissement et de participations.

 

Au titre du portefeuille d’investissement, le Groupe Banque Populaire Val de France a comptabilisé une reprise de provision d’un montant de 3 042 milliers d’euro sur son portefeuille de CDO correspondant à l’amortissement linéaire de la dépréciation pour risque d’illiquidité.

 

Au titre du portefeuille de participations, le Groupe Banque Populaire Val de France a notamment enregistré une dépréciation de 100% de sa participation au capital de BP Participation pour un montant de 15 822 milliers d’euro.

 

3.2.18. Impôt sur les bénéfices : La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond à l'impôt sur les sociétés exigible dû au titre de l'exercice au taux de 33 1/3% majoré de la contribution pour solidarité.

 

En application de l’avis 2006-05 du CNC, les impositions forfaitaires annuelles (IFA) dues à compter de 2006 ne sont plus imputables sur l’impôt sur les sociétés mais sont désormais comptabilisées comme une charge (déductible) en "Charges générales d’exploitation - Impôts et taxes".

 

La charge d’impôt comprend également la comptabilisation des provisions pour impôt différé sur les déficits fiscaux des GIE de défiscalisation, et d’une provision pour impôt différé sur une opération de défiscalisation "Loi GIRARDIN" en Nouvelle-Calédonie et les impôts différés provenant des écritures de consolidation, des décalages temporaires entre la prise en compte d’un résultat comptable et d’un résultat fiscal et des déficits fiscaux reportables des entreprises comprises dans le périmètre de consolidation.

 

Le Groupe Banque Populaire Val de France a appliqué la méthode du report variable pour déterminer le montant des impôts différés. Le taux d'impôt pris en compte pour le calcul des impôts différés est de 34,43%.

 

Tous les décalages ont été retenus quelque soit la date de récupération ou d'exigibilité.

 

Les réseaux des Caisses d’Épargne et des Banques Populaires ont par ailleurs décidé pour l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la loi de finance rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires.

 

La Banque Populaire Val de France a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

 

 

2. – Tableaux de l’annexe aux comptes consolidés.

 

Annexe 1. Ventilation des créances sur établissements de crédit.

 

Ventilation des créances

sur établissements de

crédit

Durée restant à courir

Encours

brut

Provisions

Encours

net

A - de

3 mois

de 3

mois à

1 an

de 1

an à

5 ans

à +

de 5

ans

Non

ventilés

Sur établissements de crédit :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Créances a vue

 

 

 

 

 

 

 

 

    Caisse, Banques centrales, CCP

 

 

 

 

157 963

157 963

0

157 963

    Comptes ordinaires débiteurs

 

 

 

 

211 911

211 911

0

211 911

    Opérations internes au réseau

 

 

 

 

123 780

123 780

0

123 780

    Créances douteuses

 

 

 

 

640

640

-421

219

    Créances rattachées

 

 

 

 

816

816

0

816

        Sous-total

 

 

 

 

495 110

495 110

-421

494 689

Créances à terme :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Comptes et prêts à terme

4 039

6 157

25 477

373

0

36 046

0

36 046

    Opérations internes au réseau

158 718

0

70 000

862

0

229 580

0

229 580

    Prêts subordonnés

0

0

952

20 000

 

20 952

0

20 952

    Créances rattachées

0

0

0

0

2 328

2 328

0

2 328

        Sous-total

162 757

6 157

96 429

21 235

2 328

288 906

0

288 906

        Total créances sur établissements de crédit

162 757

6 157

96 429

21 235

497 438

784 015

-421

783 594

 

 

Annexe 2. Ventilation des créances sur la clientèle :

 

Ventilation

des

créances

sur la

clientèle

Agent économique

Encours

brut

Provisions

Encours

net

Sociétés

Entrepreneurs

individuels

Particuliers

Administrations

privées

Non

ventilés

Comptes ordinaires débiteurs :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Comptes ordinaires débiteurs

283 995

19 222

36 708

3 428

18 462

361 814

0

361 814

    Créances rattachées

 

 

 

 

8 100

8 100

0

8 100

    Créances douteuses

72 273

33 880

47 845

44

277

154 318

-28 330

125 988

    Créances douteuses compromises

116 991

35 987

44 009

206

398

197 591

-129 157

68 434

    Valeurs non imputées

 

 

 

 

0

0

0

0

        Total des comptes ordinaires débiteurs

473 258

89 089

128 561

3 678

27 237

721 822

-157 487

564 336

Crédits à la clientèle :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Créances commerciales

98 975

2 891

83

0

0

101 949

0

101 949

    Crédits à l'export

2 468

11

0

0

0

2 479

0

2 479

    Crédits de trésorerie

24 319

31 376

365 594

13

1 350

422 652

0

422 652

    Crédits à l'habitat

359 575

351 092

4 458 681

2 728

16 388

5 188 463

0

5 188 463

    Crédits à l'équipement

2 079 929

266 511

0

30 065

56 334

2 432 839

0

2 432 839

    Autres crédits

0

0

26 121

0

10

26 131

0

26 131

    Créances rattachées

 

 

 

 

26 313

26 313

0

26 313

    Valeurs non imputées

 

 

 

 

20 918

20 918

0

20 918

        Total crédits a la clientèle

2 565 266

651 881

4 850 479

32 805

121 312

8 221 742

0

8 221 742

        Total des créances sur la clientèle

3 038 524

740 970

4 979 040

36 483

148 548

8 943 564

-157 487

8 786 078

 

 

Annexe 3. Ventilation des dettes sur établissements de crédit et la clientèle :

 

Ventilation des dettes selon la

durée restant a courir

Durée restant à courir

Total

à - de 3

mois

de 3 mois

à 1 an

de 1 an à 5 ans

à + de 5 ans

Non ventilés

Sur établissements de crédit :

 

 

 

 

 

 

    Total des dettes a vue

 

 

 

 

34 448

34 448

        Total des dettes a terme

125 000

412 726

1 013 700

1 008 000

107 350

2 666 776

        Total dettes sur établissements de crédit

125 000

412 726

1 013 700

1 008 000

141 798

2 701 224

Sur la clientèle :

 

 

 

 

 

 

    Comptes d'épargne a régime spécial

 

 

 

 

 

 

        Épargne à régime spécial à vue

 

 

 

 

1 776 272

1 776 272

        Épargne à régime spécial à terme - PEL

406 647

102 016

254 311

21 075

0

784 048

        Épargne à régime spécial à terme - PEP

44 666

13 582

77 809

14 176

0

150 233

        Dettes rattachées

 

 

 

 

30 923

30 923

            Sous-total

451 313

115 598

332 120

35 251

1 807 195

2 741 475

    Emprunts aupres de la clientèle financière

 

 

 

 

 

 

        Emprunts auprès de la clientèle financière

0

0

217 775

0

0

217 775

        Dettes rattachées

 

 

 

 

3 546

3 546

            Sous-total

0

0

217 775

0

0

221 321

    Comptes créditeurs de la clientèle

 

 

 

 

 

 

        Comptes ordinaires créditeurs

 

 

 

 

2 372 844

2 372 844

        Comptes créditeurs à terme

47 318

57 239

814 606

192 341

0

1 111 504

        Dettes rattachées

 

 

 

 

61 928

61 928

            Sous-total

47 318

57 239

814 606

192 341

2 434 772

3 546 275

Autres sommes dues

 

 

 

 

8 765

8 765

            Sous-total

0

0

0

0

8 765

8 765

            Total dettes sur la clientèle

498 631

172 837

1 364 501

227 592

4 250 731

6 517 836

Dettes representées par un titre :

 

 

 

 

 

 

    Bons de caisse et bons d'épargne

230

0

136

0

0

366

    Titres du marché interbancaire

0

5 000

137 000

58 000

0

200 000

    Titres de créances négociables

559 139

259 037

421 290

70 200

0

1 309 666

    Dettes rattachées

0

0

0

0

9 952

9 952

            Total dettes representées par un titre

559 369

264 037

558 426

128 200

9 952

1 519 983

Dettes subordonnées :

 

 

 

 

 

 

    Dettes subordonnées

0

16 072

2 500

0

0

18 572

    Dettes rattachées

 

 

 

 

9

9

            Total dettes subordonnées

0

16 072

2 500

0

9

18 581

 

 

Annexe 4. Evolution des immobilisations d’exploitation et hors exploitation :

 

Immobilisations

31/12/2008

Régularisation

Transfert d'un

autre poste

Immobilisations

Amortissements et

provisions

31/12/2009

Valeur

nette

comptable

Acquisitions

Cessions

Dotation

Reprises

Immobilisations corporelles :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Immobilisations corporelles exploitation

 

 

 

 

 

 

 

 

        Immobilisations construction exploitation

 

 

 

 

 

 

 

 

            Brut

103 751

13 319

18 549

-2 057

 

 

133 562

 

            Amortissements/provisions

-25 558

0

 

 

-7 250

984

-31 824

 

            Net

78 193

13 319

 

 

 

 

101 738

101 738

        Immobilisations autres exploitation

 

 

 

 

 

 

 

 

            Brut

49 698

483

6 027

-2 664

 

 

53 544

 

            Amortissements/provisions

-26 373

0

 

 

-5 534

2 265

-29 642

 

            Net

23 325

483

 

 

 

 

23 902

23 902

        Immobilisations terrains exploitation

 

 

 

 

 

 

 

 

            Brut

4 766

962

5

-68

 

 

5 665

 

            Amortissements/provisions

0

0

 

 

0

0

0

 

            Net

4 766

962

 

 

 

 

5 665

5 665

        Sous-total

 

 

 

 

 

 

 

 

            Brut

158 215

14 764

24 581

-4 789

 

 

192 771

 

            Amortissements/provisions

-51 931

0

 

 

-12 784

3 249

-61 466

 

            Net

106 284

14 764

 

 

 

 

131 305

131 305

        Immobilisations encours

 

 

 

 

 

 

 

 

            Brut

15 993

-15 003

5 865

-25

 

 

6 830

 

            Amortissements/provisions

0

0

 

 

 

 

0

 

            Net

15 993

-15 003

 

 

 

 

6 830

6 830

        Total immobilisations d'exploitation

 

 

 

 

 

 

 

 

            Brut

174 208

-239

30 446

-4 814

 

 

199 601

 

            Amortissements/provisions

-51 931

0

 

 

-12 784

3 249

-61 466

 

            Net

122 277

-239

 

 

 

 

138 135

138 135

    Immobilisations corporelles hors exploitation

 

 

 

 

 

 

 

 

        Immobilisations constructions hors exploitation

 

 

 

 

 

 

 

 

            Brut

3 921

420

1 394

 

 

 

5 735

 

            Amortissements/provisions

-1 229

0

 

 

-152

0

-1 381

 

            Net

2 692

420

 

 

 

 

4 354

4 354

        Immobilisations terrains hors exploitation

 

 

 

 

 

 

 

 

            Brut

366

129

218

0

 

 

713

 

            Amortissements/provisions

0

0

 

 

0

0

0

 

            Net

366

129

 

 

 

 

713

713

        Total immobilisations hors exploitation

 

 

 

 

 

 

 

 

            Brut

4 287

549

1 612

0

 

 

6 448

 

            Amortissements/provisions

-1 229

0

 

 

-152

0

-1 381

 

            Net

3 058

549

 

 

 

 

5 067

5 067

        Total immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

 

 

 

            Brut

178 495

310

32 058

-4 814

 

 

206 049

 

            Amortissements/provisions

-53 160

0

 

 

-12 936

3 249

-62 847

 

            Net

125 335

310

 

 

 

 

143 202

143 202

Immobilisations incorporelles :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Droit au bail/fonds de commerce

 

 

 

 

 

 

 

 

        Brut

14 478

-2 132

415

0

 

 

12 761

 

        Amortissements/provisions

-3 975

0

 

 

-492

0

-4 467

 

        Net

10 503

-2 132

 

 

 

 

8 294

8 294

    Immobilisations incorporelles autres

 

 

 

 

 

 

 

 

        Brut

203

0

78

-49

 

 

232

 

        Amortissements/provisions

-189

0

 

 

-78

49

-218

 

        Net

14

0

 

 

 

 

14

14

    Total immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

 

 

        Brut

14 681

-2 132

493

-49

 

 

12 993

 

        Amortissements/provisions

-4 164

0

 

 

-570

49

-4 685

 

        Net

10 517

-2 132

 

 

 

 

8 308

8 308

    Total immobilisations

 

 

 

 

 

 

 

 

        Brut

193 176

-1 822

32 551

-4 863

 

 

219 042

 

        Amortissements/provisions

-57 324

0

 

 

-13 506

3 298

-67 532

 

        Net

135 852

-1 822

 

 

 

 

151 510

151 510

 

 

Annexe 5. Détail des comptes de régularisation :

 

Détail des comptes de régularisation

31/12/2008

31/12/2009

Actif :

 

 

    Comptes d'encaissement

27 006

22 063

    Comptes d'ajustement

1

164

    Prime d'émission sur titres à revenu fixe

3 076

2 406

    Charges constatées d'avance

1 987

5 068

    Produits à recevoir

30 349

19 814

    Autres comptes de régularisation

288 929

270 013

    Instruments conditionnels achetés

3 971

282

    Règlement opérations sur titres

0

0

    Impôts différés actif (net des impôts différés passif)

12 157

16 746

    Autres stocks et emplois divers

36

2 309

    Débiteurs divers

76 772

80 701

    Créances douteuses nettes

0

295

        Total comptes de régularisation actif

444 284

419 860

Passif :

 

 

    Comptes d'encaissement

2 052

1 770

    Comptes d'ajustement

8

149

    Produits constatées d'avance

40 290

47 581

    Charges à payer

14 435

9 125

    Autres comptes de régularisation

315 049

292 132

    Instruments conditionnels vendus

17

14

    Règlement opérations sur titres

34

24

    Versement à effectuer sur titres non libérés

24 295

23 411

    Créditeurs divers

54 156

101 974

        Total comptes de régularisation passif

450 336

476 179

 

 

Annexe 6. Relevé des titres en portefeuille :

 

Releve des

titres en

portefeuille

Encours

Provisions

Valeur nette comptable

Revenus

encaissés

Valeur

estimative

31/12/2008

Acquisition

Variation

Cession ou

remboursement

31/12/2009

31/12/2008

Dotation

Variation

Reprise

31/12/2009

31/12/2008

31/12/2009

Obligations et titres a revenus fixes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres de transaction

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

TCN

3 084

0

0

-3 084

0

0

0

0

0

0

3 084

0

0

0

Créances rattachées

0

 

 

 

0

 

 

 

 

 

0

0

 

 

        Sous-total

3 084

0

0

-3 084

0

0

0

0

0

0

3 084

0

0

0

Titres de placement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Oblig TSDI

25 032

14 421

59

0

39 512

434

190

215

-604

235

24 598

39 277

761

39 973

Créances rattachées

8

 

-1

 

7

 

 

 

 

 

8

7

 

 

0bligations et autres titres à revenus fixes (1)

1 067 581

251 489

0

-221 167

1 097 903

3 315

18

-215

-657

2 461

1 064 266

1 095 442

25 978

1 097 959

Créances rattachées

9 506

 

-4 801

 

4 705

0

 

 

 

0

9 506

4 705

 

 

TCN

582 429

595 207

0

-443 183

734 453

1 673

107

0

0

1 780

580 756

732 673

17 468

720 423

Créances rattachées

3 166

 

-1 135

 

2 031

 

 

 

 

 

3 166

2 031

 

 

        Sous-total

1 687 722

861 117

-5 878

-664 350

1 878 611

5 422

315

0

-1 261

4 476

1 682 300

1 874 135

44 207

1 858 355

Titres d' investissement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0bligations et autres titres à revenus fixes (1)

26 135

0

10 614

0

36 749

5 471

0

0

-3 043

2 429

20 664

34 320

929

28 519

Créances rattachées

334

 

-171

 

163

0

 

 

 

0

334

163

 

 

BMTN

30 000

0

0

0

30 000

0

0

 

0

0

30 000

30 000

593

30 000

Créances rattachées

218

 

-156

 

62

 

 

 

 

 

218

62

 

 

        Sous-total

56 687

0

10 287

0

66 974

5 471

0

0

-3 043

2 429

51 216

64 545

1 522

58 519

Créances douteuses sur opérations sur titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres douteux (1)

7 331

 

620

0

7 951

7 332

3 063

 

-2 443

7 952

0

0

231

0

        Sous-total

7 331

0

620

0

7 951

7 332

3 063

0

-2 443

7 952

0

0

231

0

        Total obligations et titres a revenus fixes

1 754 824

861 117

5 029

-667 434

1 953 536

18 225

3 378

0

-6 747

14 857

1 736 600

1 938 680

45 960

1 916 874

Actions et titres a revenus variables

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres de placement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres à revenus variables

52 387

4 354

-8 250

-12 861

35 630

13 277

0

0

-10 380

2 898

39 110

32 732

623

34 222

Créances rattachées

0

 

 

 

0

0

 

 

 

0

0

0

 

 

        Total actions et titres a revenus variables

52 387

4 354

-8 250

-12 861

35 630

13 277

0

0

-10 380

2 898

39 110

32 732

623

34 222

        Total obligations, actions et autres titres a revenu fixe et variable

1 807 211

865 471

-3 221

-680 295

1 989 166

31 502

3 378

0

-17 127

17 755

1 775 710

1 971 411

46 583

1 951 096

Titres de participation et parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres de participation

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres de participation établissements de crédit

571 740

29 835

0

-13 112

588 462

0

15 822

0

0

15 822

571 740

572 640

14 746

659 368

Dont :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

 

 

 

Banque Fédérale des Banques Populaires

566 722

0

-553 610

-13 112

0

0

0

0

0

0

566 722

0

0

0

BPCE

0

14 013

553 610

0

567 623

0

0

0

0

0

0

567 623

14 593

648 302

BP Participtions

0

15 822

0

0

15 822

0

15 822

0

0

15 822

0

0

0

0

BIAT

5 018

0

0

0

5 018

0

0

0

0

0

5 018

5 018

153

11 066

Autres participations

79 684

3 536

0

-2 930

80 289

2 119

1 789

 

-153

3 755

77 565

76 534

336

92 389

Dont :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

I-BP

5 676

0

0

0

5 676

0

0

 

0

0

5 676

5 676

0

7 322

Comptes courants d'associés

8 068

2 536

0

-2 468

8 136

0

0

 

0

0

8 068

8 136

0

8 136

        Total titres de participation

651 424

33 371

0

-16 042

668 751

2 119

17 611

0

-153

19 577

649 305

649 174

15 082

751 757

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

        Total parts dans les entreprises liées

10 415

5 000

0

-53

15 361

0

0

0

0

0

10 415

15 361

1 059

17 941

Autres titres detenus a long terme

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

        Total autres titres detenus a long terme

0

0

2 443

0

2 443

0

15

0

0

15

0

2 428

18

2 378

        Total titres de participation et parts dans les entreprises liées

661 839

38 371

2 443

-16 095

686 555

2 119

17 626

0

-153

19 592

659 719

666 962

16 159

772 076

(1) La Banque Populaire Val de France a décidé, après avoir provisionné le risque de défaut sur les CDO inscrits en portefeuille d'investissement pour un montant de 7 325 K€, de déclasser comptablement les CDO en titres douteux.

 

 

Annexe 7. Périmètre de consolidation :

 

Perimetre de consolidation

Activité

% Contrôle

Méthode

d'intégration

Contribution au

résultat consolidé

Entreprises à caractère financier :

 

 

 

 

    Établissement de crédit

 

 

 

 

        Banque Populaire Val de France

Banque

Mère

Mère

55 858

        Société de Banque et d' Expansion

Banque

49,99%

IP

895

    Établissement financier autre qu'établissement de crédit

 

 

 

 

    Autre entreprise à caractère financier

 

 

 

 

        SASU Sociétariat Banque Populaire Val de France

Société financière

100,00%

IG

-242

Entreprises à caractère non financier

 

 

 

 

    EURL vecteur

Holding

100,00%

IG

-2

 

 

Annexe 8. Evolution des provisions pour dépréciation des créances douteuses :

 

Evolution des provisions pour

dépréciation des créances douteuses

31/12/2008

Dotations

Reprises

31/12/2009

Disponibles

Utilisées

Établissements de crédit :

 

 

 

 

 

    Créances douteuses sur Établissements de crédit

808

 

 

 

640

    Provisions créances douteuses Ets Crédits

-589

0

168

0

-421

    Encours nets créances douteuses s/Ets Crédits

219

 

 

 

219

Clientèle :

 

 

 

 

 

    Créances douteuses

135 434

 

 

 

153 861

    Créances compromises

168 296

 

 

 

197 579

    Intérêts courus créances douteuses

382

 

 

 

470

    Encours bruts créances douteuses s/clientèle

304 112

 

 

 

351 909

    Provisions créances douteuses

-25 894

-20 257

20 545

0

-25 606

    Provisions effet temps sur créances douteuses

-1 547

-1 771

1 170

0

-2 148

    Provisions créances compromises

-109 955

-41 453

11 023

18 058

-122 327

    Provisions effet temps sur créances compromises

-4 923

-5 226

3 193

20

-6 936

    Provisions intérêts créances douteuses

-382

-89

0

1

-470

    Provisions créances douteuses clientèle

-142 701

-68 795

35 931

18 079

-157 486

    Encours nets créances douteuses

107 993

 

 

 

126 108

    Encours nets créances compromises

53 418

 

 

 

68 316

    Taux de provisionnement

46,99%

 

 

 

44,79%

 

 

Annexe 9. Détail des provisions passif :

 

Passif - Evolution des provisions

31/12/2008

Dotations

Reprises

Autres

mouvements

31/12/2009

Provisions pour risques et charges :

 

 

 

 

 

    Provisions pour risque de contrepartie

 

 

 

 

 

        Provisions sur engagements hors-bilan

3 899

5 358

-1 860

0

7 397

        Provisions pour litiges clientèle

1 029

365

-324

0

1 070

            Sous-total

4 928

5 723

-2 184

0

8 467

    Provisions pour risques de dépréciation

 

 

 

 

 

        Portefeuille titre et instruments financiers à terme

3 151

0

-1 609

0

1 542

            Sous-total

3 151

0

-1 609

0

1 542

    Provisions pour charges d'exploitation

 

 

 

 

 

        Engagements de retraite

31 106

0

-225

0

30 881

        Autres engagements sociaux

14 590

4 656

-7

0

19 239

        Charges d'impôts et taxes

694

0

-694

0

0

        Litige URSSAF

1 595

0

0

0

1 595

        Autres provisions pour risques et charges

5 068

0

-3 107

0

1 961

        Épargne réglementée (CEL-PEL)

10 214

7 487

-971

0

16 730

            Sous-total

63 267

12 143

-5 004

0

70 406

            Total provisions pour risques et charges

71 346

17 866

-8 797

0

80 415

Fonds pour risques bancaires généraux :

 

 

 

 

 

    Provisions pour risques commerciaux

176 127

0

-12 867

0

163 260

    Fonds régional de solidarité

58 628

0

0

-862

57 766

    Fonds de solidarité et de garantie

0

0

0

862

862

            Total fonds pour risques bancaires généraux

234 755

0

-12 867

0

221 888

 

 

Annexe 10. Variation des capitaux propres :

 

Passif - Variation des

capitaux propres

31/12/2008

Affection

résultat

n-1

Augmentation

de capital

Reduction

de capital

Variation

Variation

du

perimetre

31/12/2009

Capital

269 482

 

33 754

0

 

0

303 236

Primes d'émission

281 435

 

0

 

0

0

281 435

Réserves et report à nouveau :

 

 

 

 

 

 

 

    Réserves consolidées

 

 

 

 

 

 

 

        Réserve légale

29 375

0

 

 

 

 

29 375

        Réserve statutaire

468 969

51 767

 

 

 

 

520 736

        Réserve de réévaluation

100

 

 

 

 

 

100

        Autres réserves réglementées

5

 

 

 

 

 

5

        Autres réserves consolidées

1 214

357

 

 

6

0

1 577

            Sous-total

499 663

52 124

 

 

6

0

551 793

Report à nouveau

53 960

-3 616

 

 

-9

0

50 335

            Total réserves

553 623

48 508

 

 

-3

0

602 128

Capitaux propres hors FRBG :

1 104 540

48 508

33 754

0

-3

0

1 186 799

Fonds pour risques bancaires généraux

234 755

 

 

 

-12 867

 

221 888

Capitaux propres avec frbg

1 339 295

48 508

33 754

0

-12 870

0

1 408 687

Résultat consolidé

60 302

-60 302

 

 

56 510

 

56 510

Distribution

 

11 794

 

 

 

 

 

 

 

Annexe 11. Evolution des ratios prudentiels :

 

Ratios prudentiels

31/12/2008

Minimum

réglementaire

31/12/2009

Ratio de solvabilite européen :

 

 

 

    Sur base consolidée (y compris sociétés de caution mutuelle)

 

 

 

        Ratio Bâle II n'intégrant pas les mesures transitoires

15,60%

8,00%

16,43%

        Ratio Bâle II intégrant les mesures transitoires

13,18%

8,00%

15,88%

Coefficient de liquidite

148,00%

100,00%

121,00%

 

 

Annexe 12. Détail des commissions et autres produits et charges d’exploitation bancaire :

 

Ventilationdes commissions et produits d'expl bancaires

Exercice 2008

Exercice 2009

Produits de commissions :

 

 

    Opérations de trésorerie et interbancaire

577

538

    Produits sur moyens de paiement

42 378

42 733

    Opérations avec la clientèle

114 540

111 984

    Prestations de services financiers

17 117

17 698

    Opérations sur instruments financiers à terme

0

0

    Opérations sur titres gérés en dépôt

6 530

5 902

    Opérations de change

132

109

    Opérations de hors bilan

8 527

7 609

    Activité de conseil

148

74

        Total produits de commissions

189 949

186 647

Autres produits d'exploitation bancaire :

 

 

    Autres produits d'exploitation bancaire

930

1 457

    Produits nets des autres activités

524

78

        Total autres produits d'exploitation bancaire

1 454

1 535

 

 

Ventilation des commissions et charges d'exploitations bancaires

Exercice 2008

Exercice 2009

Charges de commissions 

 

 

    Opérations de trésorerie et interbancaire

-519

-36

    Charges sur moyens de paiement

-27 905

-28 588

    Opérations avec la clientèle

-895

-1 264

    Opérations sur titres

-69

-37

    Opérations de change

0

0

    Opérations de hors bilan

-4 255

-4 647

    Opérations sur instruments financiers à terme

0

0

    Prestations de services financiers

-1 233

-1 120

        Total charges de commission

-34 876

-35 692

Autres charges d'exploitation bancaire :

 

 

    Autres charges d'exploitation bancaire

-1 795

-1 820

        Total autres charges d'exploitation bancaire

-1 795

-1 820

 

 

Annexe 13. Détail des charges générales d’exploitation et des amortissements :

 

Ventilation des charges générales d'exploitation et des amortissements

Exercice 2008

Exercice 2009

Frais de personnel :

 

 

    Salaires et traitement

-73 961

-74 900

    Charges de retraite

-9 795

-14 448

    Autres charges sociales

-28 812

-29 216

    Impôts et taxes sur rémunérations

-8 180

-9 584

    Intéressement

-6 792

-8 097

    Participation

-2 827

-2 942

        Total des frais de personnel

-130 367

-139 187

Impôts et taxes

-6 478

-6 204

Autres charges générales d'exploitation

-84 910

-85 512

        Total des charges générales d'exploitation

-221 755

-230 903

Dotations aux amortissements et aux provisions :

 

 

    Sur immobilisations corporelles d'exploitation

-10 654

-12 784

    Sur immobilisations corporelles hors exploitation

-140

-152

    Sur immobilisations incorporelles

-423

-570

        Total des dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations

-11 217

-13 506

 

 

Annexe 14. Détail du coût du risque :

 

Ventilation du coût du risque

Exercice 2008

Exercice 2009

Pertes couvertes par des provisions hors intérêts ctx

-14 052

-18 078

Pertes couvertes par des provisions intérêts ctx

0

0

Pertes non couvertes par des provisions

-5 064

-3 470

Dotation aux provisions sur créances hors intérêts courus

-48 616

-68 706

Dotation aux provisions sur titres douteux

-5 252

-3 062

Dotation aux provisions sur débiteurs divers

0

0

Dotation aux provisions pour risques et charges

-2 195

-5 723

Reprise de provisions sur créances disponibles

36 147

33 194

Reprise de provisions sur titres douteux

0

0

Reprise de provisions sur débiteurs divers

148

2 444

Reprise de provisions pour risques et charges

4 129

2 184

Reprise de provisions utilisées hors intérêts ctx

14 052

18 078

Reprise de provisions utilisées intérêts ctx

0

0

Récupération sur créances amorties

357

672

Coût du risque

-20 346

-42 467

 

 

Annexe 15. Détail de la charge d’impôt :

 

Détail de la charge d'impôt

Exercice 2008

Exercice 2009

Impôt calcule sur résultat avant impôt :

 

 

    Résultat avant impôt

77 218

77 188

    Taux de l'IS

33,33%

33,33%

    Impôt calculé sur résultat courant

-25 739

-25 729

Impact de la legislation fiscale :

 

 

    Impôt calculé sur différences permanentes

10 678

3 103

    Impôt calculé sur différences temporaires

3 147

-3 377

    Impôt calculé au taux réduit

0

-40

    Contributions exceptionnelles

-356

-822

Autres charges d'impôt :

 

 

    Impôt sur exercice antérieur payé sur l'exercice

2 751

48

    Redressements d'impôts payés sur l'exercice

0

-673

    Dotation aux provisions pour contrôle fiscal

-693

693

    Reprise de provision sur impôt

0

0

    Abandon de créance fiscale

0

-1 386

    Variation des impôts différés actif

-3 932

6 688

    Variation des impôts différés passif

-5 291

-2 098

        Total charge d'impôt sur les bénéfices

-19 435

-23 594

 

 

Annexe 16. Détail des impôts différés :

 

Detail des impots différés

Exercice

2008

Exercice

2009

Non

ventilable

A - de 1 an

Echeancier de

1 a 5 ans

A + de 5 ans

Impôt différé actif :

 

 

 

 

 

 

    Provisions sur engagement de retraite CAR

10 700

10 621

10 621

 

 

 

    Provisions sur engagement de retraite FCR

49

49

49

 

 

 

    Provisions sur indemnités de fin de carrière

3 700

5 288

5 288

 

 

 

    Provisions sur effet temps

2 236

3 127

3 127

 

 

 

    Provisions Épargne logement

3 516

5 760

5 760

 

 

 

    Provisions diverses

38

29

 

29

 

 

    Capitaux organic

314

342

 

342

 

 

    Capitaux participation

973

1 012

 

1 012

 

 

    PCA intérêts prêts à taux 0

2 697

4 365

 

 

 

4 365

    Plus-values latentes sur OPCVM

45

363

363

 

 

 

    Résultats bénéficiaires de sociétés de personnes

0

0

 

0

 

 

        Total impôt differe actif

24 268

30 956

25 208

1 383

0

4 365

Impôt différé passif :

 

 

 

 

 

 

    Résultats déficitaires de sociétés de personnes (y compris GIE)

11 890

14 210

14 210

 

 

 

    Amortissements sur immobilisations

221

0

 

0

 

 

        Total impôt differe passif

12 111

14 210

14 210

0

0

0

Impôt differe : position nette active

12 157

16 746

10 998

1 383

0

4 365

 

 

Annexe 17. Détail du hors bilan :

 

Hors bilan

31/12/2008

31/12/2009

Engagements donnés

 

 

    Engagements de financement

 

 

        Aux établissement de crédit

0

0

        A la clientèle

 

 

            Ouvertures de crédits documentaires

11 228

11 188

            Ouvertures de crédits confirmés/Accords de prêts et revolving

626 397

562 384

            Autres engagements

207

776

        Engagements douteux

1 501

1 475

                Sous-total

639 333

575 823

    Engagements de garantie

 

 

        Aux établissement de crédit

0

0

        A la clientèle

 

 

            Caution immobilières

123 034

95 017

            Caution administratives et fiscales

23 414

24 268

            Autres cautions et avals donnés

767 438

740 795

            Autres garanties

94 172

87 511

        Engagements douteux

16 425

29 519

                Sous-total

1 024 483

977 110

    Engagements sur titres

 

 

        De la clientèle

366

302

                Sous-total

366

302

                Total engagements donnes

1 664 182

1 553 235

Engagements reçus

 

 

    Engagements de financement

 

 

        Des établissements de crédit

233 523

37 500

        De la clientèle

0

0

                Sous-total

233 523

37 500

    Engagements de garantie

 

 

        Des établissements de crédit

2 927 317

3 117 644

        De la clientèle

2 065

0

                Sous-total

2 929 382

3 117 644

    Engagements sur titres

 

 

        De la clientèle

366

302

                Sous-total

366

302

                Total engagements reçus

3 163 271

3 155 446

 

 

Annexe 18. Détail des instruments financiers à terme :

 

Instruments financiers a terme

31/12/2008

31/12/2008

31/12/2009

31/12/2009

Nominal

Valorisation

Nominal

Valorisation

Opérations sur instruments de taux d'intérêt :

 

 

 

 

    Swaps :

 

 

 

 

        SWAP de micro-couverture

581 567

13 239

406 614

12 329

        SWAP de macro-couverture

1 025 000

-5 038

954 000

-8 191

        SWAP de position ouverte

51 142

-3 112

45 931

-1 292

            Sous-total

1 657 709

5 089

1 406 545

2 846

    CAP et FLOOR :

 

 

 

 

        Achat de CAP

1 385 000

186

50 000

0

        Achat de FLOOR

145 000

1 276

100 000

814

        Achat de FORWARD

0

0

0

0

        Vente de CAP

1 081

-7

988

7

        Vente de FLOOR

0

0

0

0

        Vente de FORWARD

0

0

0

0

            Sous-total

1 531 081

1 455

150 988

821

            Total opérations sur instruments de taux d'intérêt

3 188 790

6 544

1 557 533

3 667

Opérations sur instruments de cours de change :

 

 

 

 

    Achat de PUT en devises

0

0

0

0

    Achat de CALL en devises

0

0

0

0

    Vente de PUT en devises

0

0

0

0

    Vente de CALL en devises

0

0

0

0

            Total opérations sur instruments de cours de change

0

0

0

0

Opérations sur autres instruments :

 

 

 

 

    Achat options

0

0

0

0

    Vente options

0

0

0

0

            Total opérations sur autres instruments

0

0

0

0

 

 

Annexe 19. Ventilation des instruments financiers à terme :

 

Ventilation des instruments

financiers a terme

Durée restant à courir

31/12/2009

à - de 3

mois

de 3 mois

à 1 an

de 1 an à

5 ans

à + de 5

ans

Non ventilés

Nominal

Opérations sur instruments de taux d'intérêt :

 

 

 

 

 

 

    SWAPS :

 

 

 

 

 

 

        SWAP de micro-couverture

3 000

5 800

250 814

147 000

0

406 614

        SWAP de macro-couverture

120 000

230 000

599 000

5 000

0

954 000

        SWAP de position ouverte

0

10 000

5 931

30 000

0

45 931

            Sous-total

123 000

245 800

855 745

182 000

0

1 406 545

    CAP et FLOOR :

 

 

 

 

 

 

        Achat de CAP

50 000

0

0

0

0

50 000

        Achat de FLOOR

0

40 000

60 000

0

0

100 000

        Achat de FORWARD

0

0

0

0

0

0

        Vente de CAP

0

0

988

0

0

988

        Vente de FLOOR

0

0

0

0

0

0

        Vente de FORWARD

0

0

0

0

0

0

            Sous-total

50 000

40 000

60 988

0

0

150 988

            Total operations sur instruments de taux d'interet

173 000

285 800

916 733

182 000

0

1 557 533

 

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

Exercice clos le 31 décembre 2009.

 

 

Mesdames, Messieurs ;

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2009 sur :

 

— le contrôle des comptes consolidés de la société Banque Populaire Val de France, tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

 

— la justification de nos appréciations ;

 

— la vérification spécifique prévue par la loi.

 

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

 

1. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

 

2. Justification des appréciations. — Les estimations comptables concourant à la préparation des états financiers au 31 décembre 2009 ont été réalisées dans un contexte de perspectives économiques difficiles à appréhender. C’est dans ce contexte incertain que, conformément aux dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce, nous avons procédé à nos propres appréciations que nous portons à votre connaissance.

 

— Votre groupe constitue des dépréciations pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités comme indiqué à la note 3.2.2 et au tableau 8 de l’annexe. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons revu les processus mis en place par la direction pour identifier et évaluer ces risques et nous avons examiné, sur la base des éléments disponibles, les dépréciations et provisions y afférentes.

 

— Votre groupe détient des portefeuilles de titres de participation, de placement et d’investissement, qui font l’objet de dépréciations en cas de moins-values latentes, pour les deux premiers portefeuilles, et de pertes de valeur liées à la dégradation du risque de contrepartie, pour le troisième, ainsi que décrit en note 3.2.3 et au tableau 6 de l’annexe. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives, nous avons vérifié que la valorisation de ces portefeuilles de titres reposait bien sur les cotations disponibles, pour les supports cotés, et sur des estimations documentées et fondées sur des éléments observables, pour les titres non cotés.

 

— Comme détaillé dans la note 3.2.7 et au tableau 9 de l’annexe, votre groupe procède à des estimations comptables significatives portant sur l’évaluation des provisions comptabilisées au titre des engagements de retraite et des autres engagements sociaux à long terme. Sur la base des éléments disponibles, nous avons vérifié que ces estimations s’appuyaient sur des méthodes documentées et mises en oeuvre par des actuaires.

 

— Votre groupe constitue, comme indiqué dans la note 3.2.7 et au tableau 9 de l’annexe, une provision pour couvrir les risques de taux liés aux comptes et plans épargne-logement. Nous avons vérifié que les modalités de calcul de cette provision sont conformes aux dispositions règlementaires et qu’elles ont été correctement mises en oeuvre.

 

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

 

3. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion.

 

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

 

Paris La Défense et Chartres, le 22 mars 2010.

 

Les commissaires aux comptes :

Salustro Reydel,

Thierry Morel & Associés :

Membre de KPMG International :

Thierry Morel,

Marie-Christine Jolys,

Associé.

Associée ;

 

 

 

 

V. — Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions règlementées .

Exercice clos le 31 décembre 2009.

 

 

Mesdames, Messieurs ;

 

En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées.

 

 

1. Conventions autorisées au cours de l’exercice. — En application de l'article L. 225-40 du Code de commerce, nous avons été avisés des conventions qui ont fait l'objet de l'autorisation préalable de votre conseil d'administration.

 

Il ne nous appartient pas de rechercher l'existence éventuelle d'autres conventions mais de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles de celles dont nous avons été avisés, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé. Il vous appartient, selon les termes de l'article R.225-31 du Code de commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation.

 

Nous avons mis en oeuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.

 

— Conventions d’intégration fiscale : Dans les groupes bancaires mutualistes, l’intégration fiscale est, du fait de l’option de l’organe central, obligatoire pour les sociétés visées aux articles L 511-1 dont fait partie la Banque Populaire Val de France en tant qu’établissement de crédit.

 

— Conventions d’intégration fiscale au titre de 2009 : Autorisées par le conseil d'administration du 11 décembre 2009, ces conventions d’intégration fiscale ont été signées le 31 décembre 2009 entre :

 

– la Banque Populaire Val de France et Banques Populaires Participations (ex BFBP);

 

– SAS Val de France Immo. et Banques Populaires Participations (ex BFBP) ;

 

– Sociétariat Banque Populaire Val de France et Banques Populaires Participations (ex BFBP) ;

 

– EURL Vecteur et Banques Populaires Participations (ex BFBP) ;

 

– Socama Val de France et Banques Populaires Participations (ex BFBP) ;

 

– Socami Val de France et Banques Populaires Participations (ex BFBP).

 

– Banques Populaires Participations, en tant qu’organe central en 2009, est la société-mère du groupe d’intégration fiscale dans lequel la Banque Populaire Val de France est intégrée, comme le prévoient les articles L 511-1 et L 512-86 du Code monétaire et financier.

 

Ces conventions sont conclues pour une durée d’une année à compter du 1er janvier jusqu’au 31 décembre 2009 et prévoient déjà l’élargissement du périmètre au Groupe intégré BPCE.

 

Selon les termes des conventions, la Banque Populaire Val de France et ses filiales restent imposées selon les conditions qui se seraient appliquées si le groupe d’intégration fiscale que formait la Banque Populaire Val de France avec ses filiales avait été maintenu.

 

La personne concernée par cette convention est Monsieur Gérard BELLEMON, Président du conseil d'administration de la Banque Populaire Val de France et administrateur de Banques Populaires Participations.

 

 

2. Conventions approuvées au cours d’exercices antérieurs dont l’exécution s’est poursuivie durant l’exercice. — Par ailleurs, en application du Code de commerce, nous avons été informés que l'exécution des conventions suivantes, approuvées au cours d'exercices antérieurs, s'est poursuivie au cours du dernier exercice.

 

— Convention cadre de Crédit et de Garantie Financière : Il est rappelé que la Banque Populaire Val de France, ainsi que d’autres Banques Populaires, ont conclu en 2007 avec la société Banques Populaires Covered Bonds (BPCB), la Banque Fédérale des Banques Populaires (BFBP, devenue BP Participations) et Natixis une convention-cadre de crédit et de garantie financière, définissant les conditions auxquelles BPCB prêtera des fonds aux Banques Populaires, contre remise de sûretés à cette dernière.

 

Au 31 décembre 2009, les fonds empruntés par la Banque Populaire Val de France auprès de BPCB représentent un encours de 1,431 milliard d’euros. En contrepartie, votre banque a nanti un portefeuille de créances résultant de prêts acquéreurs au logement pour un montant total de 1,968 milliard d’euros (portefeuille mobilisé).

 

Au titre de cette convention, votre société a comptabilisé en charges sur l’exercice des intérêts et des frais d’émission pour des montants s’élevant respectivement à 37,8 M€ et 0,2 million d’euros.

 

Il convient de préciser que le conseil d'administration du 18 juin 2009 a autorisé la conclusion d’un "avenant cautions intra-groupe", signé le 13 novembre 2009, qui ajoute deux nouveaux intervenants comme "Caution Intra-Groupe", la Banque Monétaire et Financière (BMF) et la Compagnie Européennes de Garanties et Cautions (CEGC).

 

 

Paris La Défense et Chartres, le 22 mars 2010.

 

Les commissaires aux comptes :

Salustro Reydel,

Thierry Morel & Associés :

Membre de KPMG International :

Thierry Morel,

Marie-Christine Jolys,

Associé.

Associée ;

 

 

 

Le rapport de gestion du conseil d'administration de la Banque Populaire Val de France fait partie intégrante du rapport annuel 2009 de la Banque Populaire Val de France, et est disponible sur demande auprès du service Communication, à l’adresse du siège social de la Banque Populaire Val de France, 9 avenue Newton, 78183 Saint Quentin en Yvelines Cedex.

 

 

 

 

1003322

05/05/2010 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Val de France
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 1840
Texte de l'annonce :

1001840

5 mai 2010BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°54


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE

 

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 9, avenue Newton, 78183 Saint-Quentin en Yvelines Cedex.

549 800 373 R.C.S. Versailles.

 

Situation au 31 mars 2010.

(En milliers d’euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

142 215

Créances sur les Établissements de Crédit

629 465

Opérations avec la clientèle

8 716 179

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

1 992 600

Actions et Autres Titres à revenu variable

41 337

Participations et autres titres détenus à long terme

653 876

Parts dans les Entreprises liées

34 000

Immobilisations incorporelles

2 342

Immobilisations corporelles

144 111

Autres actifs

62 304

Comptes de Régularisation

307 676

        Total actif

12 726 105

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

2 416 053

Opérations avec la clientèle

6 369 256

Dettes représentées par un titre

1 873 714

Autres passifs

87 324

Comptes de Régularisation

363 989

Provisions

94 838

Dettes subordonnées

18 516

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

221 888

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

1 280 527

    Capital souscrit

368 750

    Primes d'émission

281 434

    Réserves

550 117

    Ecart de Réévaluation

99

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

3 578

    Report à nouveau (+/-)

76 549

        Total passif

12 726 105

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

591 615

    Engagements de garantie

948 565

    Engagements sur titres

488

Engagements reçus :

 

    Engagements de garantie

3 277 179

    Engagements sur titres

488

 

1001840

03/02/2010 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Val de France
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 195
Texte de l'annonce :

1000195

3 février 2010BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°15


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants

du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 9, avenue Newton, 78183 Saint-Quentin en Yvelines Cedex.

549 800 373 R.C.S. Versailles.

 

Situation au 31 décembre 2009.

(En milliers d'euros).

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

155 099

Créances sur les Etablissements de Crédit

607 372

Opérations avec la clientèle

8 606 122

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

1 902 325

Actions et Autres Titres à revenu variable

40 454

Participations et autres titres détenus à long terme

669 420

Parts dans les Entreprises liées

34 000

Immobilisations incorporelles

2 459

Immobilisations corporelles

142 696

Autres actifs

83 171

Comptes de Régularisation

322 068

        Total actif

12 565 186

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

2 540 479

Opérations avec la clientèle

6 401 288

Dettes représentées par un titre

1 519 984

Autres passifs

124 731

Comptes de Régularisation

398 507

Provisions

94 183

Dettes subordonnées

18 517

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

236 755

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

1 230 742

    Capital souscrit

368 750

    Primes d'émission

281 435

    Réserves

550 116

    Ecart de Réévaluation

100

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

3 211

    Report à nouveau (+/-)

27 130

        Total passif

12 565 186

 

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

563 818

    Engagements de garantie

976 570

    Engagements sur titres

302

Engagements reçus :

 

    Engagements de garantie

3 055 818

    Engagements sur titres

302

 

 

1000195

06/11/2009 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Val de France
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 7788
Texte de l'annonce :

0907788

6 novembre 2009BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°133


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et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: 9, avenue Newton, 78183 Saint-Quentin en Yvelines Cedex

549 800 373 R.C.S. Versailles. 

Situation au 30 Septembre 2009

(En milliers d'Euros) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

126 386

Créances sur les Etablissements de Crédit

546 669

Opérations avec la clientèle

8 490 348

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

1 956 953

Actions et Autres Titres à revenu variable

41 845

Participations et autres titres détenus à long terme

663 293

Parts dans les Entreprises liées

29 038

Immobilisations incorporelles

2 213

Immobilisations corporelles

142 362

Autres actifs

70 007

Comptes de Régularisation

284 953

    Total actif

12 354 067

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

2 752 097

Opérations avec la clientèle

6 294 753

Dettes représentées par un titre

1 333 884

Autres passifs

114 243

Comptes de Régularisation

345 847

Provisions

89 803

Dettes subordonnées

27 597

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

240 454

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

1 155 389

Capital souscrit

293 750

Primes d'émission

281 435

Réserves

550 116

Ecart de Réévaluation

100

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

2 858

Report à nouveau (+/-)

27 130

    Total passif

12 354 067

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

    Engagements de financement

581 708

    Engagements de garantie

992 114

    Engagements sur titres

422

Engagements reçus

 

    Engagements de financement

163 076

    Engagements de garantie

2 922 046

    Engagements sur titres

422

 

 

0907788

10/08/2009 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Val de France
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 6494
Texte de l'annonce :

0906494

10 août 2009BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°95


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banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 9, avenue Newton, 78183 Saint-Quentin en Yvelines Cedex.

549 800 373 R.C.S. Versailles.

 

Situation au 30 Juin 2009.

(En milliers d'Euros).

Actif

Montant

Caisse, Banques centrales, CCP

152 516

Créances sur les établissements de crédit

581 922

Opérations avec la clientèle

8 452 756

Obligations et autres titres à revenu fixe

1 943 607

Actions et autres titres à revenu variable

34 060

Participations et autres titres détenus à long terme

663 338

Parts dans les entreprises liées

29 103

Immobilisations incorporelles

4 491

Immobilisations corporelles

136 120

Autres actifs

63 027

Comptes de régularisation

296 167

        Total actif

12 357 107

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

2 853 027

Opérations avec la clientèle

6 156 947

Dettes représentées par un titre

1 402 604

Autres passifs

100 919

Comptes de Régularisation

336 143

Provisions

86 473

Dettes subordonnées

27 604

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

238 355

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

1 155 035

    Capital souscrit

293 750

    Primes d'émission

281 435

    Réserves

550 116

    Ecart de Réévaluation

100

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

2 504

    Report à nouveau (+/-)

27 130

        Total passif

12 357 107

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

534 738

    Engagements de garantie

960 189

    Engagements sur titres

656

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

41 936

    Engagements de garantie

2 862 241

    Engagements sur titres

656

 

 

0906494

10/06/2009 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque Populaire Val de France
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 4443
Texte de l'annonce :

0904443

10 juin 2009BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°69


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

 

BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE  

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et

 financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 9, avenue Newton, 78183 Saint-Quentin-en-Yvelines Cedex.

549 800 373 R.C.S. Versailles.

 

 

Le rapport de gestion du Conseil d’administration de la Banque Populaire Val de France fait partie intégrante du rapport annuel 2008 de la Banque Populaire Val de France, et est disponible sur demande auprès du service Communication, à l’adresse du siège social de la Banque Populaire Val de France, 9, avenue Newton, 78183 Saint Quentin en Yvelines Cedex.

 

A. — Comptes individuels.  

I. — Bilan publiable au 31 décembre 2008

Actif

Exercice 2007

Exercice 2008

Caisse, banques centrales, CCP

150 436

153 379

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

Créances sur les établissements de crédit

393 682

509 439

Opérations avec la clientèle

7 910 485

8 345 046

Obligations et autres titres à revenu fixe

140 521

1 721 047

Actions et autres titres à revenu variable

31 805

38 569

Participations et activité de portefeuille

489 494

652 304

Parts dans les entreprises liées

25 004

29 068

Crédit-bail et location avec option d'achat

 

 

Location simple

 

 

Immobilisations incorporelles

4 283

4 668

Immobilisations corporelles

104 235

124 701

Capital souscrit non versé

 

 

Actions propres

 

 

Autres actifs

98 694

80 889

Comptes de régularisation

360 668

352 919

        Total actif

9 709 307

12 012 029

 

Passif

Exercice 2007

Exercice 2008

Banques centrales, CCP

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

1 039 365

2 731 493

Comptes créditeurs de la clientèle

5 429 033

5 925 896

Dettes représentées par un titre

1 325 440

1 380 363

Autres passifs

87 560

77 828

Comptes de régularisation

322 220

370 829

Provisions pour risques et charges

83 414

83 009

Dettes subordonnées

78 139

40 876

Fonds pour risques bancaires généraux

229 255

234 755

Capitaux Propres part du groupe (hors FRBG)

1 114 881

1 166 980

    Capital souscrit versé

293 750

293 750

    Primes d'émission

281 433

281 435

    Réserves

439 112

498 349

    Ecart de réévaluation

100

100

    Provisions réglementées et subvention d'équipement

274

1 798

    Report à nouveau

27 130

27 130

    Résultat de l'exercice

73 082

64 418

        Total passif

9 709 307

12 012 029

 

Hors bilan

Exercice 2007

Exercice 2008

Engagements donnés :

 

 

    Engagements de financement

668 580

626 039

    Engagements de garantie

705 702

1 024 235

    Engagements sur titres

3 544

366

Engagements reçus :

 

 

    Engagements de financement

 

233 523

    Engagements de garantie

2 536 329

2 867 669

    Engagements sur titres

3 544

366

 

St Quentin en Yvelines le :

 

Le Directeur général

M. Yvan de la Porte du Theil

 

Visas des commissaires aux comptes,

Certifié conforme le :

 

Thierry Morel et Associés :

Salustro Reydel,

M. Thierry Morel ;

Membre de KPMG International :

 

M. Michel Savioz.

 

II. — Résultat publiable au 31 décembre 2008.

 

 

Exercice 2007

Exercice 2008

Intérêts et produits assimilés

426 180

494 586

Intérêts et charges assimilées

-239 995

-321 266

Produits sur opérations de crédit-bail et assimilés

 

 

Charges sur opérations de crédit-bail et assimilés

 

 

Produits sur opérations de location simple

 

 

Charges sur opérations de location simple

 

 

Revenus des titres à revenu variable

30 448

28 458

Commission (produits)

184 504

187 449

Commission (charges)

-32 028

-34 640

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

1 921

513

Gains ou pertes sur opérations de portefeuilles de placement et assimilés

1 140

-17 252

Autres produits d'exploitation bancaire

2 396

1 177

Autres charges d'exploitation bancaire

-1 541

-1 786

Produit net bancaire

373 025

337 239

Charges générales d'exploitation

-224 975

-217 077

Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles

-10 344

-11 050

Résultat brut d'exploitation

137 706

109 112

Coût du risque

-21 193

-20 144

Résultat d'exploitation

116 513

88 968

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

2 064

-3 242

Résultat courant avant impôt

118 577

85 726

Résultat exceptionnel

-1 888

-343

Impôt sur les bénéfices

-29 258

-13 941

Dotations et reprises des FRBG et provisions réglementées

-14 349

-7 024

Résultat net

73 082

64 418

 

St Quentin en Yvelines le :

 

Le Directeur général

M. Yvan de la Porte du Theil

 

Visas des commissaires aux comptes,

Certifié conforme le :

 

Thierry Morel et Associés :

Salustro Reydel,

M. Thierry Morel ;

Membre de KPMG International :

 

M. Michel Savioz.

 

III. — Annexe aux comptes individuels.

Exercice 2008.

 

A.1. – Règles et méthodes.

 

1. – Règles et principes généraux.

 

1.1. Référentiel comptable. — Les états financiers de la Banque Populaire Val de France sont établis conformément aux principes comptables généralement admis en France et aux règlements du Comité de la Réglementation comptable, notamment le règlement CRC 2000-03, modifié par le règlement CRC 2005-04, relatif à la présentation des états financiers.

 

1.2. Présentation des comptes. — Les états financiers sont présentés (en milliers d’euros) avec un comparatif sur deux exercices, 31 décembre 2008 et 31 décembre 2007.

La préparation des états financiers nécessite, de la part de la Banque Populaire Val de France, d’effectuer des estimations et des faire des hypothèses susceptibles d’avoir un impact tant sur les montants des actifs et des passifs que sur ceux des produits et des charges. Ces estimations et hypothèses concernent essentiellement les risques spécifiques liés au métier de banquier, qui sont les risques opérationnels, de crédit et de marché.

Du fait d’un contexte international fortement affecté depuis plusieurs mois par la crise financière qui s’est accélérée au cours du quatrième trimestre 2008 et par la crise économique qui en découle, la Banque Populaire Val de France a renforcé son suivi de ces risques.

C’est dans ce contexte de difficulté certaine à appréhender les perspectives économiques que la Banque Populaire Val de France a arrêté ses estimations et hypothèses au mieux de ses connaissances.

 

1.3. Liquidité et solvabilité. — Le système de garantie de liquidité et de solvabilité du réseau des Banques Populaires est organisé par une décision de caractère général de la Banque Fédérale des Banques Populaires prise en sa qualité d’organe central, en application des articles L. 511-30, L. 511-31 et L. 512-12 du Code monétaire et financier et à laquelle font expressément référence les statuts des Banques Populaires (art. 1er).

Le réseau des Banques populaires comprend les Banques Populaires, les sociétés de caution mutuelle leur accordant l’exclusivité de leur cautionnement et la Banque Fédérale des Banques Populaires.

Ce système de garantie repose sur l’intégralité des fonds propres des établissements du réseau par un mécanisme de solidarité interne.

La Banque Fédérale des Banques Populaires met en oeuvre la solidarité du réseau en appelant auprès des Banques Populaires les concours financiers nécessaires, dans la limite de leurs fonds propres. Les fonds propres de la Banque Fédérale des Banques Populaires répondent, en dernier ressort, de la liquidité et de la solvabilité des Banques Populaires.

En tant que la Banque Fédérale des Banques Populaires bénéficie du système de garantie, les Banques Populaires sont tenues de lui apporter leur soutien financier, notamment pour lui permettre, en tant que de besoin, d’assumer ses obligations d’organe central à l’égard d’établissements de crédit affiliés à la Banque Fédérale des Banques Populaires, mais ne faisant pas partie du réseau des Banques Populaires. Ainsi, le 2 avril 2007, la Banque Fédérale des Banques Populaires a signé, conjointement avec la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne, une convention de double affiliation avec Natixis, à la suite de l’agrément donné le 30 mars 2007 par le Comité des Établissements de Crédit et des Entreprises d’Investissement.

Dans le cadre de ce mécanisme de solidarité interne, est instituée une première ligne de solidarité. Celle-ci est constituée, d’une part, par le fonds de solidarité fédéral, partie intégrante du fonds pour risques bancaires généraux de la Banque Fédérale des Banques Populaires, d’autre part, par les fonds régionaux de solidarité, parties intégrantes des fonds pour risques bancaires généraux des Banques Populaires. Ces fonds régionaux sont alimentés chaque année, à hauteur de 10% du bénéfice net réalisé par les Banques Populaires avant toute dotation au fonds pour risques bancaires généraux et impôt, ledit montant étant minoré du taux de l’impôt sur les sociétés. Les Banques Populaires ne peuvent disposer de ces fonds sans l’autorisation de la Banque Fédérale des Banques Populaires.

Dans le cadre d’une convention d’agrément collectif, chaque Banque Populaire garantit la liquidité et la solvabilité des sociétés de caution mutuelle qui lui accordent l’exclusivité de leur cautionnement.

Dans le cadre de l’affiliation du Crédit Maritime mutuel, dont la Banque Fédérale des Banques Populaires est l’organe central aux termes de l’article L. 512-69 du Code monétaire et financier, la liquidité et la solvabilité des Caisses de Crédit Maritime mutuel sont garanties au premier niveau par leurs Banques Populaires d’adossement.

Il est rappelé, en outre, que les établissements du réseau des Banques Populaires sont adhérents du Fonds de Garantie des Dépôts institué par la loi et auquel adhèrent tous les établissements de crédit agréés en France.

S’agissant du risque de liquidité engendré par la crise financière, la Banque Populaire Val de France souligne qu’elle a pu, tout au long de l’exercice 2008, assurer son financement grâce aux dispositifs mis en place par les autorités : mobilisation de créances auprès de la Banque Centrale Européenne et bénéfice, via le Groupe Banque Populaire, des prêts accordés par la Société de Financement de l’Economie Française. A travers le cadre en place, la Banque Populaire Val de France est aujourd’hui en mesure de refinancer ses activités et de respecter les normes et ratios en vigueur.

 

2. – Principes comptables et méthodes d'évaluation.

 

2.1. Changements de méthode comptable. — Aucun changement de méthode comptable n’est intervenu au cours de l’exercice 2008.

 

2.2. Conversion des opérations en devises. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement 89-01 du Comité de la Réglementation bancaire et Financière (modifié par les règlements 90-01 et 95-04).

Les créances, les dettes et les engagements hors bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat.

Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché (art 10).

La Banque Populaire Val de France ne supporte pas de risque de change significatif.

Les titres de participation en devises acquis en euros restent valorisés au coût d’acquisition.

Les contrats de change à terme sec ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir.

 

2.3. Bilan - Actif :

2.3.1. Opérations avec les établissements de crédits et la clientèle :

— Crédit aux établissements de crédit et à la clientèle : Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances, y compris les créances subordonnées, détenues au titre d’opérations bancaires sur les établissements de crédit à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent également les valeurs reçues en pension, quel que soit le support de l’opération, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres.

Les opérations avec la clientèle sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle.

L’ensemble des prêts est enregistré au bilan à leur valeur nominale y compris les concours à taux bas et les prêts restructurés, à l’exception des rachats de créances clientèle enregistrés à leur coût d’acquisition.

— Créances douteuses : L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 (modifié par le règlement 2005-03 du CRC) du Comité de la Réglementation comptable, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois, six mois en matière immobilière. Pour les collectivités locales, le délai réglementaire de neuf mois a été ramené à six mois. Depuis le 1er janvier 2007, cette identification s’applique aux découverts en application du nouvel article 3 bis du règlement 2005-03 du CRC modifié par le règlement 2007-06 du CRC.

Le déclassement d’une créance en encours douteux entraîne le transfert de l’encours total des créances et engagements sur une même contrepartie, même si l'analyse du risque conduit à ne provisionner que les intérêts enregistrés et non encaissés. Pour ces créances douteuses, les intérêts courus ou échus non perçus sont comptabilisés en appliquant le taux contractuel à la valeur brute mais dépréciés à due concurrence et inscrits en produit net bancaire. Les commissions dues non perçues sur clients douteux sont en coût du risque.

Au sein des créances douteuses, une catégorie spécifique est identifiée, dénommée « créances douteuses compromises », il s’agit des créances pour lesquelles les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte est envisagé. Le classement en douteux compromis intervient nécessairement lors de la déchéance du terme ou lors de la résiliation du contrat de crédit-bail. Il est possible de transférer un encours douteux en compromis au bout d’un délai d’un an mais il ne s’agit pas d’un délai impératif. La règle de la « contagion » ne s’applique pas pour le passage de douteux en douteux compromis. Pour les créances douteuses compromises, les intérêts courus ou échus non encaissés ne sont pas enregistrés.

Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées après analyse individuelle des dossiers, en tenant compte des garanties et déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations sont calculées de manière actuarielle sur la base des flux futurs attendus sur chacun des contrats actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine, ce dernier correspondant au taux contractuel. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et produits assimilés ».

La Banque Populaire Val de France a développé un modèle de provision sur les dossiers, dont l’engagement brut est inférieur à 50 K€, qui permet de couvrir l’ensemble du fonds de commerce selon une méthode statistique.

Les créances passées en perte sur l'exercice ainsi que les récupérations sur créances amorties sont inscrites en ligne « Coût du risque » au compte de résultat pour la partie du capital et en « Intérêts et produits assimilés » pour la partie des intérêts. Les passages en perte ne font l’objet d’aucune procédure systématique.

Pour les crédits aux professionnels de l’immobilier, le déclassement en créances douteuses est opéré opération par opération sur la base de critères prenant en compte les perspectives de sortie, la capacité des associés à apporter des fonds propres ainsi que leur solvabilité. Les intérêts sur créances douteuses sont intégralement dépréciés et le prêt est déprécié en fonction des garanties reçues, du revenu locatif futur, du prix de sortie du projet comparé au marché et de la solvabilité des parties prenantes.

— Créances restructurées : Les créances restructurées donnent lieu à calcul d’une décote représentant l’écart entre le capital restant dû initial et les flux attendus (capital et intérêts) à la suite de la restructuration, les flux étant actualisés sur la base du taux contractuel d’origine de la créance. La décote peut également être calculée par référence à un prix de marché dans la mesure où il est observable pour des créances de même nature et de mêmes caractéristiques mais cette possibilité n’est pas utilisée.

Lorsque les créances ayant fait l’objet d’une restructuration donnent lieu à l’enregistrement d’une décote, celle-ci est comptabilisée en déduction de l’actif et en « Coût du risque » en résultat. Dans le cas où la créance restructurée reste inscrite en douteux, la décote peut ne pas être individualisée lorsqu’un calcul de dépréciation global est effectué englobant la décote. La surcote éventuelle n’est pas enregistrée.

Pour les créances restructurées classées en encours sains, l’étalement de la décote est porté en « Intérêts et produits assimilés ». Pour les créances restructurées classées en encours douteux, l’étalement de la décote et/ou la reprise de la dépréciation au titre de l’effet temps sont également enregistrés en « Intérêts et produits assimilés ». Les variations de dépréciation constatée au titre du risque de non recouvrement sont quant à elles, enregistrées en « Coût du risque ».

Une créance restructurée douteuse peut être reclassée en encours sains lorsque les termes sont respectés. Dans le cas où la décote était incluse dans la dépréciation globale, elle doit être extraite pour continuer à être étalée en « Intérêts et produits assimilés » tandis que la dépréciation est intégralement reprise en « Coût du risque ». Les restructurations reclassées parmi les créances saines sont spécifiquement identifiées.

Les crédits restructurés sont identifiés et ne présentent pas un impact significatif sur l’exercice.

2.3.2. Opérations sur titres : Les portefeuilles de titres de transaction, de placement, d'investissement et d’activité de portefeuille suivent les règles d'évaluation du règlement 90-01 du Comité de la Réglementation bancaire et Financière, modifié par le règlement 2005-01 du CRC et l’avis 2008-05 du CNC relatif à la comptabilisation des frais d’acquisition.

La Banque Populaire Val de France n’a pas effectué de reclassements dans le cadre du règlement CRC 2008-17, modifiant le règlement 90-01 du CRBF, relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « titres de transaction » et hors de la catégorie « titres de placement ».

Ces portefeuilles apparaissent dans les postes « effets publics et valeurs assimilés » lorsque l'émetteur est l'État, « obligations et autres titres à revenu fixe » et « actions et autres titres à revenu variable » dans les autres cas.

— Portefeuille de transaction : Sont considérés comme des titres de transaction les titres qui, à l’origine, sont acquis ou vendus avec l’intention des les revendre ou de les racheter à court terme et sont négociables sur un marché actif.

Les titres sont comptabilisés au prix de transaction (frais exclus et, le cas échéant, en incluant les intérêts courus).

A chaque date d'arrêté comptable, ils sont évalués en valeur de marché et le solde des gains et pertes latents et réalisés sur cessions est porté au poste du compte de résultat « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les titres de transaction ne peuvent pas être transférés dans les catégories titres de placement ou titres d’investissement dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie et lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif, et si l’établissement à l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance.

— Portefeuille de placement : Sont considérés comme des titres de placement les titres qui ne sont inscrits ni parmi les titres de transaction, ni parmi les titres d’investissement.

Les titres sont comptabilisés au prix de transaction, frais exclus.

A chaque date d'arrêté comptable, les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation estimée à partir du cours de bourse le plus récent pour les titres cotés ou de la valeur probable de négociation pour les titres non cotés. Ces dépréciations sont évaluées de manière individuelle ou par ensembles homogènes de titres. La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement d'un titre à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée de vie résiduelle du titre selon la méthode actuarielle.

Lorsque les titres font l’objet d’une couverture, les résultats sont pris en compte pour la détermination des dépréciations.

Les dotations et reprises pour dépréciation et les plus ou moins-values de cession de titres de placement sont portées au poste du compte de résultat « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

Les titres de placement peuvent être transférés dans la catégorie titres d’investissement dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie et lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif.

La Banque Populaire Val de France a procédé, dans les conditions énoncées à l’article 19 paragraphe 2 du règlement 90-01, en date du 1er octobre 2008, au reclassement de son portefeuille de CDO pour un montant de 23 000 milliers d’euro vers la catégorie titres d’investissement, considérant que la probabilité d’une éventuelle cession avant l’échéance, du fait de l’absence de marché dans les conditions exceptionnellement défavorables sur les marchés financiers en 2008, était devenue sans objet.

Les provisions constituées à cette date ont été, soit transférées directement, pour un montant de 4 442 milliers d’euro, en provisions pour dépréciation des titres d’investissement, pour la part comptabilisée en résultat sur l’exercice 2007, soit reprises, pour un montant de 6 872 milliers d’euro, en « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés » pour la part comptabilisée en résultat sur l’exercice 2008 et ont été immédiatement redotées, à partir d’un modèle interne de valorisation du risque de contrepartie, en « Coût du risque » pour un montant de 2 855 milliers d’euro et en « Gains et pertes sur actifs immobilisés » pour le solde représentant un montant de 4 017 milliers d’euro.

— Portefeuille d’investissement : Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixée que la société a acquis avec l'intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance.

Sauf raisons prévues par l’article 7 bis du règlement 2005-01 du CRC, les cession ou transferts de titres d’investissement dans une autre catégorie de titres, pour un montant significatif par rapport au montant total des titres d’investissement détenus, sont interdits sous peine d’interdiction, pendant l’exercice en cours et les deux suivants, de classer en titres d’investissement des titres antérieurement acquis et les titres à acquérir.

Les titres sont comptabilisés au prix d’acquisition, frais exclus. Ils font l'objet d'un étalement de la surcote /décote par rapport à la valeur de remboursement sur la durée résiduelle selon la méthode actuarielle.

A chaque date d'arrêté comptable, les moins-values latentes ressortant de la différence entre la valeur comptable, corrigées des amortissements et reprises des différences décrites ci-dessus, et le prix de marché ne font pas l'objet d'une dépréciation, sauf s’il existe une forte probabilité que l’établissement ne conserve ces titres jusqu’à l’échéance en raison de circonstances nouvelles et sans préjudice des dépréciations à constituer en application des dispositions du règlement 2002-03 du CRC s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres.

La Banque Populaire Val de France a réajusté son provisionnement du portefeuille de CDO, classé depuis le 1er octobre 2008 en titres d’investissement, à partir de son modèle interne de valorisation, et a enregistré une dotation complémentaire d’un montant de 1 724 milliers d’euro en « Coût du risque ».

Par ailleurs, elle a procédé à l’étalement linéaire de la reprise de la provision pour risque de marché pour un montant de 767 milliers d’euro en « Gains et pertes sur actifs immobilisés ».

— Titres de participation et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation et autres titres détenus à long terme sont comptabilisés à leur coût d'acquisition hors frais.

Les titres sont estimés à leur valeur d'utilité déterminée de manière individuelle à la clôture des comptes. La valeur d’utilité fait référence à différents critères comme le cours moyen de bourse pour les titres cotés, les capitaux propres corrigés pour les titres non cotés.

Le portefeuille de titres de participation est essentiellement constitué des titres de l’organe central du Groupe Banque Populaire, la BFBP (Banque Fédérale des Banques Populaires).

La valeur d’utilité du titre BFBP est déterminée à partir de son actif net réévalué qui intègre le fonds fédéral de solidarité et la valorisation (sur la base de la valeur d’utilité) du portefeuille titres. La BFBP détient des participations, notamment dans le groupe Natixis détenu à 35,8%, le groupe Foncia, détenu à 97% et spécialisé dans l’activité de gestion immobilière (transaction, administration de biens), dans des groupes bancaires en Europe de l’est (VBI et DZ Bank) et en Afrique sub-saharienne (BICEC et BCI). Depuis le 1er juillet 2008, suite au rachat par le Groupe Banque Populaire de banques régionales à HSBC, la BFBP détient à 100% la Société Marseillaise de Crédit et à 49% Banque Chaix, Banque Dupuy, de Parseval, Banque Marze, Banque Pelletier, Banque de Savoie et Crédit Commercial du Sud-Ouest, le reste du capital étant détenu par les Banques Populaires régionales de rattachement.

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation. Les plus values latentes ne sont pas enregistrées. Les frais accessoires à l'achat et à la vente sont enregistrés en charges d'exploitation.

Les plus ou moins-values de cession et les dotations et reprises de provisions sont inscrites en poste « gains ou pertes sur actifs immobilisés ».

2.3.3. Immobilisations corporelles et incorporelles : Application depuis le 1er janvier 2005 :

– Du règlement 2002-10 du CRC relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs

– Du règlement 2004-06 du CRC relatif à la définition, la comptabilisation et l’évaluation des actifs

— Immobilisations corporelles d’exploitation : Les encours bruts sont ventilés en composants, la décomposition en composants est fondée sur l’existence de durées d’utilisation différentes entre chacun des éléments distincts constituant un même bien.

Les coûts d’emprunt ne rentrent pas dans la détermination de la valeur brute des immobilisations.

Les durées d’utilité retenues par la Banque Populaire Val de France sont les suivantes :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture/étanchéité

25 ans

Fondations/ossatures

30 ans

Ravalement

10 ans

Equipements techniques

20 ans

Aménagements intérieurs

10 ans

 

Les composants sont amortis sur la base de leur valeur brute et sur leur durée d’utilisation. La valeur résiduelle est définie comme la valeur actuelle de l’actif à la fin de sa durée probable d’utilisation. La valeur résiduelle des composants autres que le terrain et les façades non destructibles sont réputées nulles.

Les droits de mutation, honoraires, commissions et frais d’actes sont intégrés au coût d’acquisition de l’immobilisation.

Les immobilisations d’exploitation présentant un indice objectif de dépréciation sont dépréciés, les dotations sont alors enregistrées en « Dotations aux amortissements et provisions pour dépréciations sur immobilisations corporelles et incorporelles ».

Les biens mobiliers ne font pas l’objet de l’approche par composant, ils sont amortis selon les durées d’utilisation présentées ci-dessous :

 

Biens

Durée d’utilité

Matériel informatique

4 ans

Mobilier

10 ans

Matériel de bureau

5 ans

 

— Immobilisations hors exploitation : La méthode des composants est également appliquée aux immeubles de placement.

— Immobilisations incorporelles : Les immobilisations incorporelles sont évaluées au coût d’acquisition.

S’agissant des immobilisations incorporelles développées en interne, les frais de développement sont comptabilisés en charges, conformément à l’option offerte par le règlement 2004-06 du CRC.

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciation si nécessaire par rapport à la valeur de marché.

 

2.4. Bilan - Passif :

2.4.1. Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées : Ces postes regroupent notamment les emprunts obligataires et les titres de créances négociables émis ainsi que les prêts sur titres subordonnés émis par la Banque Fédérale des Banques Populaires.

Les frais d'émission sont étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants.

Les primes d'émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l'emprunt par le biais d'un compte de charges à répartir.

Les intérêts courus à verser relatifs à ces dettes sont portés en compte de dettes rattachées en contrepartie de compte de résultat.

2.4.2. Provisions pour risques et charges : Les provisions pour risques et charges comprennent les provisions sur engagements par signature, les provisions sur litiges, les provisions pour impôt ainsi que les engagements pour passifs sociaux.

— Provisions pour impôt : seuls les décalages temporaires suivants donnent lieu à la comptabilisation d’une provision pour impôt :

– Quote-part de résultat des GIE fiscaux : les déficits actuels des GIE fiscaux doivent s’équilibrer avec les bénéfices futurs, l’économie d’impôt réalisée lors de la phase déficitaire n’étant que temporaire ;

– Majoration du bénéfice imposable, depuis le 1er janvier 2005 liée à la mesure fiscale de répartition sur cinq ans de l’approche par composant (art 237, septies I du CGI).

— Provisions pour passifs sociaux : Les passifs sociaux sont provisionnés de manière intégrale conformément à la recommandation 2003 R 01 du Conseil national de la comptabilité.

La provision comptabilisée au bilan correspond :

– À la valeur actuarielle des engagements de retraite et prestations assimilées relatifs au personnel en activité ;

– Minorée de la valeur de marché des actifs venant en couverture des engagements ;

– Minorée ou majorée des écarts actuariels résultant :

  • Des écarts d’expérience liés aux variables démographiques
  • Des évolutions des hypothèses actuarielles (taux d’actualisation, taux de sortie, taux de progression des salaires)
  • Des différences constatées entre le rendement réel et le rendement attendu des plans d’actifs en couverture.

Les principales hypothèses actuarielles retenues au 31 décembre 2008 sont les suivantes :

– Pour le complément de pension bancaire CAR, le taux d’actualisation retenu est de 3,82% et le rendement attendu des actifs de 4,30% ; le taux d’inflation retenu est de 1,80%.

– Pour les indemnités de fin de carrière, le taux d’actualisation retenu est de 3,62% et le taux de rendement attendu de 3,51% ;

– Pour les médailles du travail, le taux d’actualisation est de 3,62% ;

La méthode du corridor est appliquée pour les engagements de retraite et assimilés.

La valorisation des indemnités de fin de carrière a été impactée par l’arrêté ministériel du 18 juillet 2005 et par les lois de financement de la Sécurité Sociale de 2007 et de 2008.

Dans le cadre de l’arrêté ministériel du 18 juillet 2005, un accord de branche a été signé en 2005 permettant les départs avant 65 ans à l’initiative de l’employeur en exonération de charges sociales pour les départs intervenant avant le 31 décembre 2009.

La loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2007 prévoit qu’après le 1er janvier 2014 les départs volontaires avant 65 ans seront chargés, la mise à la retraite avant 65 ans étant interdite. L’effet financier induit par la loi a eu pour conséquence une augmentation de l’engagement au 31 décembre 2006 non intégrée dans les comptes 2006, la loi ayant été adoptée en fin d’année. Cette revalorisation est qualifiée de changement de régime et son étalement calculé sur le montant de l’engagement au 31 décembre 2006 n’intervient qu’à partir de 2007.

La loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2008 supprime le dispositif transitoire qui était prévu par la loi de 2007 pour la période entre le 1er janvier 2010 et 1er janvier 2014. La mise à la retraite avant 65 ans avec accord du salarié n’est plus possible à compter du 1er janvier 2010, s’agissant de départs volontaires avant 65 ans ils seront chargés. Par ailleurs, une nouvelle contribution est mise en place sur les indemnités versées pour les départs avant ou après 65 ans (25% du montant pour celles versées du 11 octobre 2007 au 31 décembre 2008 puis 50% au-delà). Cette revalorisation est qualifiée de changement de régime et son étalement calculé sur le montant de l’engagement au 31 décembre 2007 n’intervient qu’à partir de 2008.

Ces changements de régime font l’objet d’un étalement dans la mesure où ils sont relatifs à des droits non acquis. L’étalement est réalisé de manière linéaire sur la durée résiduelle de vie active moyenne (durée d’acquisition des droits).

— Provision au titre de l’attribution d’actions gratuites de Natixis aux salariés (SAGA) : Les assemblées générales de Natixis du 17 novembre 2006 et du 24 mai 2007 ont fixé le cadre de l’attribution d’actions gratuites Natixis à ses salariés ainsi qu'aux salariés du Groupe Banque Populaire et du Groupe Caisse d’Épargne. Le schéma d’attribution gratuite d’actions (SAGA) s’appuie sur deux textes de loi récents qui permettent aux salariés de devenir actionnaire de leur entreprise sans effort financier et d’être ainsi associés plus étroitement à son développement.

Le 12 novembre 2007, le Directoire de Natixis a adopté les modalités de l’attribution dans le respect des conditions fixées par la loi et relatives aux périodes d’acquisition et de détention. Dans ce cadre, les salariés de la Banque Populaire ont reçu un droit à recevoir 60 actions au bout d’un délai de deux ans (période d’acquisition). Au terme de ce délai, les titres attribués au salarié devront être conservés par ces derniers deux ans avant de devenir disponibles (période de conservation).

L’acquisition des titres destinés à être attribués aux salariés de la Banque Populaire sera facturée par Natixis en novembre 2009 lors de l’attribution des titres. Le coût a fait l’objet en 2007 d’un provisionnement intégral en charges de personnel pour un montant de 2,1 M€ sur la base du prix d’acquisition des titres par Natixis et tenant compte d’un taux de turn over.

— Provision épargne logement : En application des termes du communiqué du CNC du 20 décembre 2005 et de l’avis 2006-02 du CNC, les risques relatifs aux comptes et plans épargne logement ont fait l’objet à compter du 1er janvier 2007 d’une évaluation ainsi que d’un provisionnement.

Les risques couverts sont de deux natures :

– le risque de consentir des crédits futurs à un taux réglementé inférieur aux conditions de marché ;

– le risque de rémunérer l’épargne collectée à des conditions désavantageuses par rapport aux conditions de marché futures.

Ces deux risques sont évalués de manière prospective, jusqu’à l’extinction des encours d’épargne portés au bilan, d’où la nécessité de modéliser l’évolution des encours actuels (collecte et conversion de crédit) sur la base d’hypothèses de taux futurs et de comportement de la clientèle.

Le modèle retenu est celui qui s’applique au niveau du Groupe Banque Populaire pour l’établissement des comptes consolidés. Il procède d’une démarche en trois étapes :

1ère étape : Génération de 10 000 chemins de taux par simulation de Monte Carlo. Le processus utilisé est un processus d’Ornstein-Uhlenbeck avec retour à la moyenne. Cette méthode intègre une matrice de corrélation entre les différents index fondée sur un historique de 10 ans glissants ; le niveau cible du retour à la moyenne pour chacun des index étant déterminé à partir des prévisions à long terme des économistes du Groupe, également appliquées dans la gestion de bilan.

2ème étape : Modélisation des écoulements des encours sur chaque chemin de taux simulés à partir d’un profil attendu représentant la tendance moyenne historique des encours de chaque génération en intégrant une sensibilité du comportement de la clientèle, tant en décollecte qu’en conversion en crédit, en fonction de l’écart entre les taux réglementés et les taux du marché (chemins de taux simulés),

3ème étape : Le calcul de la provision finale résulte de la moyenne des différences constatées sur chacun des chemins entre les flux établis sur la base des taux réglementés (épargne hors prime d’état ou crédit) et ceux calculés à partir des taux de marché futurs déterminés par le modèle sur chaque année d’écoulement pour des produits équivalents ; ces différences sont actualisées avec la courbe zero-coupon moyenne des douze derniers mois déduite des taux swaps. Les taux de référence (taux de marché) sont déterminés pour la phase épargne, en utilisant comme produit équivalent les comptes à terme progressifs Fidélis, diffusés dans le réseau Banque Populaire et pour la phase crédit future, en appliquant le principe de tarification du Groupe pour des prêts habitats ayant la même duration que les prêts PEL (TxSwap + spread de liquidité).

Seules les moins values nettes par génération de taux sont provisionnées, les plus-values nettes n’étant pas retenues. Enfin, chacune des 10 000 provisions est calculée déduction faite des flux relatifs à l’encours considéré comme insensible à l’évolution des taux. Par prudence, ce profil sans risque est plafonné au niveau constaté lors de la dixième année de vie de chaque génération, puis est écoulé linéairement sur les vingt années suivantes.

Les risques sur Comptes Épargne Logement (CEL) sont obtenus selon une méthode analogue, à l’aide d’hypothèses de transformation distinctes. Toutefois, seul le risque de transformation en crédit est provisionné, la rémunération de la phase épargne étant révisable et indexée sur les taux de marché. La valeur future des taux de crédits CEL est déterminée par le modèle à partir de la formule réglementaire.

Enfin, la provision totale intègre la différence constatée, sur les stocks de prêts PEL et CEL en vie à la date de calcul, entre les flux futurs actualisés d’une part au taux de marché de l’année de mise en place de ces crédits et d’autre part au taux réglementé consenti au client. Cette différence est reprise ensuite actuariellement sur la durée de vie des prêts concernés.

Dans la mesure où l’évolution au cours du dernier mois de l’exercice de la moyenne du taux de référence (taux CMS 5) qui sert de base au calcul de la provision demeure inférieure à + ou - 0,05% (5 point de base), le montant de la provision est celui déterminé sur la base des données du mois précédent la clôture de l’exercice.

2.4.3. Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG) et provisions réglementées : Le FRBG enregistre les montants que la Banque Populaire Val de France décide d’affecter à la couverture de risques à caractère général. Il comprend également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité (conformément aux principes énoncés au chapitre 1 Règles et principes généraux, paragraphe 1.3).

Les provisions réglementées sont dotées pour la seule application de dispositions fiscales et recensent essentiellement une provision pour investissement constituée en raison de l’application d’un accord dérogatoire pour le calcul de la participation des salariés. La provision forfaitaire CODEVI a été reprise en raison des changements de la réglementation liée à ce produit.

2.4.4. Capitaux propres : Les CCI émis par la Banque Populaire en application des articles 19 sexdecies à 19 duovicies de la loi n° 47 1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération sont exclusivement souscrits et libérés par Natixis détenue à parité par le Groupe Banque Populaire et du Groupe Caisse d’Épargne.

Les titulaires de CCI disposent d’un droit sur l’actif net dans la proportion du capital qu’ils représentent. Selon les termes du protocole signé le 6 juin 2006 entre les deux Groupes, les CCI détenus par Natixis représentent 20% du capital social de la banque. Lors des nouvelles augmentations de capital par émission de parts sociales, cette proportion sera maintenue par l’émission au nominal dans le même temps de nouveaux CCI souscrits par Natixis.

Les CCI sont des valeurs mobilières représentatives d’une part du capital de la banque, émises pour la durée de la banque et dépourvues de droit de vote. Les CCI ne peuvent représenter plus de la moitié du capital social atteint à la clôture de l’exercice précédent. Ils sont librement négociables, toutefois la cession des CCI devra être agréée préalablement par le Conseil d’administration de la Banque Populaire.

La rémunération des CCI doit être au moins égale à celle versée aux parts sociales. Elle est décidée par l’assemblée générale en fonction des résultats de l’exercice. Son paiement, pour tout ou partie, peut être fait en numéraire ou en CCI.

 

2.5. Hors Bilan – Instruments financiers à terme fermes et conditionnels. — Les risques encourus sur ces opérations font l'objet d'un système permanent de mesure de résultats et de positions, de surveillance et de contrôle permanent avec des limites déterminées par la Direction Générale.

— Instruments fermes de taux : Les contrats sont enregistrés en hors bilan pour leur valeur nominale.

En application des règlements 90-15 et 92-04 du CRBF, les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

– micro-couverture (couverture affectée) ;

– macro-couverture (gestion globale de bilan) ;

– positions spéculatives ;

– gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

Les deux premières catégories sont assimilées, au niveau du compte de résultat, à des opérations de prêts ou d'emprunts et les montants perçus ou payés sont incorporés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges sur les éléments couverts en « intérêts et produits ou charges assimilés ». Le poste « gains ou pertes sur opérations de portefeuille de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « intérêts et produits ou charges assimilées ».

Les contrats en position ouverte isolée font l’objet d’une provision en cas de moins-values latentes. Les plus values latentes ne sont pas enregistrées.

Les contrats portés en gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les soultes constatées lors de la résiliation ou l’assignation de contrats d'échange de taux sont rapportées immédiatement en compte de résultat. Si les montants sont significatifs, elles sont étalées prorata temporis sur la durée résiduelle du nouveau contrat en cas de remplacement ou sur la durée résiduelle de l’ancien contrat en cas de non remplacement.

— Instruments conditionnels : Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les décotes font l’objet d’une provision et les plus- values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert.

— Instruments de change : Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché.

Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats et de ventes à terme de devises.

Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement 90-15 modifié du CRBF.

 

2.6. Hors bilan : garanties financières assorties d’un droit de réutilisation en l’absence de défaillance du propriétaire. — Au 31 décembre 2008, la Banque Populaire Val de France n’a conclu aucun contrat de garantie financière assortie d’un droit de réutilisation en application de l’ordonnance 2005-171 du 24 février 2005 et de l’avis du CNC 2006-10.

 

2.7. Fiducie. — Au 31 décembre 2008, la Banque Populaire Val de France n’a conclu aucun contrat de fiducie en application de la loi 2007-211 du 19 février 2007 et de l’avis du CNC 2008-03

 

2.8. Engagements de la Banque Populaire Val de France donnant lieu à mise en garantie d’actifs. — Dans le cadre des dispositions prises par l’État pour faciliter le financement de l’économie, la Banque Populaire Val de France a bénéficié d’un emprunt de la SFEF pour un montant de 36 926 milliers d’euro, emprunt garanti par un nantissement de portefeuille de créances résultant de prêts dont l’objet est le financement de l’habitat. Au 31 décembre 2008, le montant du portefeuille de créances nanties au profit de la SFEF s’élève à 56 810 milliers d’euro.

Au titre des mobilisations auprès de la Caisse de Refinancement de l’Habitat (CRH), la Banque Populaire Val de France a nanti un portefeuille de créances résultant de prêts acquéreurs au logement garantis, soit par une hypothèque de premier rang, soit par une sûreté immobilière conférant une garantie équivalente. Au 31 décembre 2008, le montant du portefeuille de créances nanties au profit de la CRH s’élève à 279 300 milliers d’euro.

Au titre de l’émission de covered bonds par BP Covered Bonds, structure dédiée créée en 2007 destinée à réaliser des opérations de refinancement de crédits immobiliers pour le compte des banques du Groupe Banque Populaire, la Banque Populaire Val de France a nanti un portefeuille de créances résultant de prêts acquéreurs au logement de grande qualité et assortis de solides sûretés parmi lesquelles l’hypothèque, le privilège de prêteurs de deniers et la garantie des sociétés de caution mutuelle. Au 31 décembre 2008, le montant du portefeuille de créances nanties au profit de BP Covered Bonds s’élève à 1 465 020 milliers d’euro.

 

2.9. Compte de résultat :

2.9.1. Intérêts et assimilés, commissions : Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis. Les autres commissions non assimilées à des intérêts sont enregistrées selon la nature de la prestation.

— commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations.

— commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

2.9.2. Revenus des titres : Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a fait l’objet d’une résolution d’Assemblée générale. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice.

2.9.3. Charges générales d’exploitation - frais de personnel : Les frais de personnel comprennent non seulement les salaires et traitements mais aussi les avantages au personnel tels que les charges de retraite (partie relative aux régimes à cotisations définies).

La charge annuelle relative aux régimes à cotisations définies comprend :

— Les droits supplémentaires acquis par l’ensemble des salariés ;

— Le coût financier (effet d’actualisation) ;

— Le rendement brut des actifs de couverture ;

— L’amortissement des écarts actuariels (application de la méthode dite du corridor) et des coûts des services passés.

Le volume d’heures acquises et non utilisées par les salariés de la Banque Populaire pour le droit individuel de formation est de 152 470 heures.

2.9.4. Résultat exceptionnel : Les produits et charges exceptionnels sont déterminés en fonction du caractère significatif de leur montant, de leur degré d'anormalité par rapport à l'activité courante et de la faible probabilité de récurrence des événements concernés. Une provision pour risque d’un montant de 383 milliers d’euro a été enregistrée pour faire face à une amende pour non respect de la réglementation sur les produits de l’épargne réglementée.

2.9.5. Impôts sur les bénéfices : La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond à l'impôt sur les sociétés exigible dû au titre de l'exercice au taux de 33 1/3% majoré de la contribution pour solidarité.

En application de l’avis 2006-05 du CNC, les impositions forfaitaires annuelles (IFA) dues à compter de 2006 ne sont plus imputables sur l’impôt sur les sociétés mais sont désormais comptabilisées comme une charge (déductible) en « Charges générales d’exploitation - Impôts et taxes ».

La Banque Populaire Val de France a constitué avec les filiales suivantes : VECTEUR EURL, Val de France IMMO, GEFOROP, NEWTON GESTION et SOCIETARIAT Banque Populaire Val de France un groupe d’intégration fiscale.

La charge d’impôt sur les sociétés correspond à l’impôt dû par la Banque Populaire Val de France seule.

La charge d’impôt comprend également la comptabilisation des provisions pour impôt différé sur les déficits fiscaux des GIE de défiscalisation, et pour un montant de 5 334 milliers d’euro, une provision pour impôt différé sur une opération de défiscalisation « Loi GIRARDIN » en Nouvelle-Calédonie.

Elle comprend également une charge constatée d’avance au titre d’un impôt différé actif sur les prêts à taux zéro.

 

A.2. – Tableaux de l’annexe aux comptes sociaux.

 

Annexe 1 :

 

Ventilation des créances sur établissements de crédit

Durée restant à courir

Encours brut

Provisions

Encours net

 

A - de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

A + de 5 ans

Non ventilés

 

 

 

Sur établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

    Créances à vue

 

 

 

 

 

 

 

 

        Comptes ordinaires débiteurs

 

 

 

 

2 537

2 537

 

2 537

        Opérations internes au réseau

 

 

 

 

112 147

112 147

 

112 147

        Créances douteuses

 

 

 

 

808

808

-589

219

        Créances rattachées

 

 

 

 

0

0

 

0

            Sous-total

 

 

 

 

115 492

115 492

-589

114 903

    Créances à terme :

 

 

 

 

 

 

 

 

        Comptes et prêts à terme

100 486

3 613

24 508

1 041

0

129 648

 

129 648

        Opérations internes au réseau

171 757

0

70 000

0

0

241 757

 

241 757

        Prêts subordonnés

0

0

0

20 000

 

20 000

 

20 000

        Créances rattachées

 

 

 

 

3 131

3 131

 

3 131

            Sous-total

272 243

3 613

94 508

21 041

3 131

394 536

0

394 536

            Total créances sur établissements de crédit

272 243

3 613

94 508

21 041

118 623

510 028

-589

509 439

 

Annexe 2 :

 

Ventilation des créances sur la clientèle

Agent économique

Encours brut

Provisions

Encours net

 

Sociétés

Entrepreneurs individuels

Particuliers

Administrations privées

Non ventilés

 

 

 

Comptes ordinaires débiteurs :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Comptes ordinaires débiteurs

301 112

16 848

38 797

4 214

14 150

375 121

 

375 121

    Créances rattachées

 

 

 

 

12 163

12 163

 

12 163

    Créances douteuses

151 180

64 139

83 168

307

2 995

301 789

-142 047

159 742

    Valeurs non imputées

 

 

 

 

0

0

 

0

        Total des comptes ordinaires débiteurs

452 292

80 987

121 965

4 521

29 308

689 073

-142 047

547 026

Crédits à la clientèle :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Créances commerciales

132 812

3 047

 

35

 

135 894

 

135 894

    Crédits à l'export

3 728

19

 

 

 

3 747

 

3 747

    Crédits de trésorerie

28 591

34 255

345 207

 

1 292

409 345

 

409 345

    Crédits à l'habitat

359 035

352 469

4 093 774

2 785

13 495

4 821 558

 

4 821 558

    Crédits à l'équipement

2 009 869

271 931

 

26 497

48 940

2 357 237

 

2 357 237

    Autres crédits

13 353

1 880

6 213

34

 

21 480

 

21 480

    Créances rattachées

 

 

 

 

27 783

27 783

 

27 783

    Valeurs non imputées

 

 

 

 

20 976

20 976

 

20 976

        Total crédits a la clientèle

2 547 388

663 601

4 445 194

29 351

112 486

7 798 020

0

7 798 020

        Total des créances sur la clientèle

2 999 680

744 588

4 567 159

33 872

141 794

8 487 093

-142 047

8 345 046

 

Annexe 3 :

 

Ventilation des dettes selon la durée restant à courir

Durée restant à courir

Total

 

A - de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

A + de 5 ans

Non ventilés

 

Sur établissements de crédit :

 

 

 

 

 

 

    Dettes à vue :

 

 

 

 

 

 

        Comptes ordinaires créditeurs

 

 

 

 

8 304

8 304

        Opérations internes au réseau

 

 

 

 

29 235

29 235

        Dettes rattachées

 

 

 

 

45

45

            Sous-total

 

 

 

 

37 584

37 584

    Dettes à terme :

 

 

 

 

 

 

        Comptes et prêts à terme

246 021

226 000

611 168

836 500

 

1 919 689

        Opérations internes au réseau

60 000

140 000

353 140

182 000

 

735 140

        Valeurs données en pension

 

 

 

 

 

0

        Autres sommes dues

 

 

 

 

11 838

11 838

        Dettes rattachées

 

 

 

 

27 242

27 242

            Sous-total

306 021

366 000

964 308

1 018 500

39 080

2 693 909

            Total dettes sur établissements de crédit

306 021

366 000

964 308

1 018 500

76 664

2 731 493

Sur la clientèle :

 

 

 

 

 

 

    Comptes d'épargne à régime spécial

 

 

 

 

 

 

        Épargne à régime spécial à vue

 

 

 

 

1 436 322

1 436 322

        Épargne à régime spécial à terme - PEL

431 021

94 649

266 998

20 554

 

813 222

        Épargne à régime spécial à terme - PEP

51 311

15 055

89 200

8 623

 

164 189

        Dettes rattachées

 

 

 

 

55 142

55 142

            Sous-total

482 332

109 704

356 198

29 177

1 491 464

2 468 875

    Emprunts auprès de la clientèle financière

 

 

 

 

 

 

        Emprunts auprès de la clientèle financière

0

0

36 926

0

0

36 926

        Dettes rattachées

 

 

 

 

135

135

            Sous-total

0

0

36 926

0

0

37 061

    Comptes créditeurs de la clientèle :

 

 

 

 

 

 

        Comptes ordinaires créditeurs

 

 

 

 

2 199 670

2 199 670

        Comptes créditeurs à terme

412 631

208 120

394 034

155 811

0

1 170 596

        Dettes rattachées

 

 

 

 

38 671

38 671

            Sous-total

412 631

208 120

394 034

155 811

2 238 341

3 408 937

        Autres sommes dues

 

 

 

 

11 023

11 023

            Total comptes créditeurs de la clientèle

894 963

317 824

750 232

184 988

3 740 828

5 925 896

Dettes représentées par un titre :

 

 

 

 

 

 

    Bons de caisse et bons d'épargne

245

130

32

 

 

407

    Titres du marché interbancaire

 

30 000

92 000

88 000

 

210 000

    Titres de créances négociables

375 407

361 112

310 452

102 850

 

1 149 821

    Dettes rattachées

 

 

 

 

20 135

20 135

            Total dettes représentées par un titre

375 652

391 242

402 484

190 850

20 135

1 380 363

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

 

    Dettes subordonnées

13 147

9 074

18 506

 

 

40 727

    Dettes rattachées

 

 

 

 

149

149

            Total dettes subordonnées

13 147

9 074

18 506

0

149

40 876

 

Annexe 4 :

 

Immobilisations

31/12/2007

Régularisation transfert d'un autre poste

Immobilisations

Amortissements et provisions

31/12/2008

Valeur nette comptable

 

 

 

Acquisitions

Cessions

Dotation

Reprises

 

 

Immobilisations corporelles :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Immobilisations corporelles exploitation

 

 

 

 

 

 

 

 

        Immobilisations construction exploitation

 

 

 

 

 

 

 

 

            Brut

80 068

4 654

20 767

-1 739

 

 

103 750

 

            Amortissements/provisions

-21 611

850

 

 

-5 608

812

-25 557

 

            Net

58 457

5 504

 

 

 

 

78 193

78 193

        Immobilisations autres exploitation

 

 

 

 

 

 

 

 

            Brut

43 679

2 128

4 905

-2 729

 

 

47 983

 

            Amortissements/provisions

-21 605

-850

 

 

-4 879

2 060

-25 274

 

            Net

22 074

1 278

 

 

 

 

22 709

22 709

        Immobilisations terrains exploitation

 

 

 

 

 

 

 

 

            Brut

4 232

447

112

-25

 

 

4 766

 

            Amortissements/provisions

0

0

 

 

0

0

0

 

            Net

4 232

447

 

 

 

 

4 766

4 766

    Sous-total

 

 

 

 

 

 

 

 

        Brut

127 979

7 229

25 784

-4 493

 

 

156 499

 

        Amortissements/provisions

-43 216

0

 

 

-10 487

2 872

-50 831

 

        Net

84 763

7 229

 

 

 

 

105 668

105 668

Immobilisations encours :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Brut

15 520

-7 593

8 072

-6

 

 

15 993

 

    Amortissements/provisions

0

0

 

 

 

 

0

 

    Net

15 520

-7 593

 

 

 

 

15 993

15 993

Total immobilisations d'exploitation :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Brut

143 499

-364

33 856

-4 499

 

 

172 492

 

    Amortissements/provisions

-43 216

0

 

 

-10 487

2 872

-50 831

 

    Net

100 283

-364

 

 

 

 

121 661

121 661

Immobilisations corporelles hors exploitation :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Immobilisations constructions hors exploitation

 

 

 

 

 

 

 

 

        Brut

4 658

23

41

-821

 

 

3 901

 

        Amortissements/provisions

-1 232

0

 

 

-138

143

-1 227

 

        Net

3 426

23

 

 

 

 

2 674

2 674

    Immobilisations terrains hors exploitation

 

 

 

 

 

 

 

 

        Brut

526

0

0

-160

 

 

366

 

        Amortissements/provisions

0

0

 

 

0

0

0

 

        Net

526

0

 

 

 

 

366

366

Total immobilisations hors exploitation :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Brut

5 184

23

41

-981

 

 

4 267

 

    Amortissements/provisions

-1 232

0

 

 

-138

143

-1 227

 

    Net

3 952

23

 

 

 

 

3 040

3 040

Total immobilisations corporelles :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Brut

148 683

-341

33 897

-5 480

 

 

176 759

 

    Amortissements/provisions

-44 448

0

 

 

-10 625

3 015

-52 058

 

    Net

104 235

-341

 

 

 

 

124 701

124 701

Immobilisations incorporelles :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Droit au bail/fonds de commerce

 

 

 

 

 

 

 

 

        Brut

7 311

334

565

-158

 

 

8 052

 

        Amortissements/provisions

-3 041

0

 

 

-421

63

-3 399

 

        Net

4 270

334

 

 

 

 

4 653

4 653

    Immobilisations incorporelles autres

 

 

 

 

 

 

 

 

        Brut

588

0

5

-389

 

 

204

 

        Amortissements/provisions

-575

0

 

 

-3

389

-189

 

        Net

13

0

 

 

 

 

15

15

Total immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

 

 

    Brut

7 899

334

570

-547

 

 

8 256

 

    Amortissements/provisions

-3 616

0

 

 

-424

452

-3 588

 

    Net

4 283

334

 

 

 

 

4 668

4 668

Total immobilisations :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Brut

156 582

-7

34 467

-6 027

 

 

185 015

 

    Amortissements/provisions

-48 064

0

 

 

-11 050

3 467

-55 646

 

    Net

108 518

-7

 

 

 

 

129 369

129 369

 

Annexe 5 :

 

Détail des comptes de régularisation

31/12/2007

31/12/2008

Actif :

 

 

    Comptes d'encaissement

35 390

27 001

    Comptes d'ajustement

80

1

    Prime d'émission des titres à revenu fixe

2 546

3 076

    Autres charges à répartir

0

0

    Charges constatées d'avance

2 138

3 942

    Produits à recevoir

31 990

29 969

    Autres comptes de régularisation

288 524

288 930

        Total comptes de régularisation actif

360 668

352 919

Passif :

 

 

    Comptes d'encaissement

2 994

2 052

    Comptes d'ajustement

57

8

    Produits constatés d'avance

33 286

39 815

    Charges à payer

9 095

13 905

    Autres comptes de régularisation

276 788

315 049

        Total comptes de régularisation passif

322 220

370 829

 

Annexe 6 :

 

Relève des titres en portefeuille

Encours

Provisions

Valeur nette comptable

Revenus encaisses

Valeur estimative

 

31/12/2007

Acquisition

Variation

Cession ou remboursement

31/12/2008

31/12/2007

Dotation

Variation

Reprise

31/12/2008

31/12/2007

31/12/2008

 

 

Obligations et titres a revenu fixe :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Titres de placement :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

        TSDI

24 801

4 499

0

-4 268

25 032

0

434

 

0

434

24 801

24 598

1 401

24 637

        Créances rattachées

18

 

 

 

8

 

 

 

 

 

18

8

 

 

        Obligations et autres titres à revenu fixe

26 779

1 062 581

-21 779

0

1 067 581

2 294

3 315

-2 221

-73

3 315

24 485

1 064 266

10 578

1 065 274

        Créances rattachées

320

 

 

 

9 506

 

 

 

 

 

320

9 506

 

 

        TCN

44 000

545 246

0

-19 000

570 246

415

1 673

 

-415

1 673

43 585

568 573

4 570

571 421

        Créances rattachées

376

 

 

 

2 880

 

 

 

 

 

376

2 880

 

 

            Sous-total

96 294

1 612 326

-21 779

-23 268

1 675 253

2 709

5 422

-2 221

-488

5 422

93 585

1 669 831

16 549

1 661 332

    Titres d’investissement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

        0bligations et autres titres à revenu fixe

16 709

0

17 676

-8 250

26 135

0

4 017

2 221

-767

5 471

16 709

20 664

1 394

20 111

        Créances rattachées

0

 

 

 

334

 

 

 

 

 

0

334

 

 

        BMTN

30 000

0

0

0

30 000

0

0

 

0

0

30 000

30 000

1 508

30 151

        Créances rattachées

227

 

 

 

218

 

 

 

 

 

227

218

 

 

            Sous-total

46 936

0

17 676

-8 250

56 687

0

4 017

2 221

-767

5 471

46 936

51 216

2 902

50 262

    Créances douteuses sur opérations sur titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

        Obligations et autres titres à revenu fixe

2 221

0

5 103

0

7 324

2 221

5 251

 

-148

7 324

0

0

0

0

            Sous-total

2 221

0

5 103

0

7 324

2 221

5 251

0

-148

7 324

0

0

0

0

            Total obligations et titres a revenu fixe

145 451

1 612 326

1 000

-31 518

1 739 264

4 930

14 690

0

-1 403

18 217

140 521

1 721 047

19 451

1 711 594

Actions et titres a revenu variable :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Titres de placement :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

        Titres à revenus variables

33 023

29 165

0

-10 341

51 847

1 218

13 038

 

-978

13 278

31 805

38 569

889

38 776

        Créances rattachées

0

 

 

 

0

 

 

 

 

 

 

 

 

 

            Total actions et titres a revenu variable

33 023

 

0

 

51 847

1 218

13 038

0

-978

13 278

31 805

38 569

889

38 776

            Total obligations, actions et autres titres à revenu fixe et variable

178 474

1 612 326

1 000

-31 518

1 791 111

6 148

27 728

0

-2 381

31 495

172 326

1 759 616

20 340

1 750 370

Titres de participation :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Titres de participation établissements de crédit dont :

434 835

136 905

0

0

571 740

0

0

 

0

0

434 835

571 740

26 530

1 141 648

        Banque Fédérale des Banques Populaires

429 817

136 905

0

0

566 722

0

0

 

0

0

429 817

566 722

26 392

1 134 778

        BIAT

5 018

0

0

0

5 018

0

0

 

0

0

5 018

5 018

138

6 569

        Autres participations dont :

56 705

31 063

-1 000

-4 085

82 683

2 046

575

 

-502

2 119

54 659

80 564

1 039

90 618

        I-BP

5 676

0

0

0

5 676

0

0

 

0

0

5 676

5 676

0

7 322

        Comptes courants d'associés

7 303

3 765

0

0

11 068

0

0

 

0

0

7 303

11 068

0

11 068

            Total titres de participation parts dans les entreprises liées

491 540

167 968

-1 000

-4 085

654 423

2 046

575

0

-502

2 119

489 494

652 304

27 569

1 232 266

        Total parts dans les entreprises liées

25 004

4 083

0

-19

29 068

0

0

0

0

0

25 004

29 068

0

32 100

        Total titres de participation et parts dans les entreprises liées

516 544

172 051

-1 000

-4 104

683 491

2 046

575

0

-502

2 119

514 498

681 372

27 569

1 264 366

(1) La Banque Populaire Val de France a décidé, après avoir provisionné le risque de défaut sur les CDO inscrits en portefeuille d'investissement pour un montant de 7 325 K€, de déclasser comptablement les CDO en titres douteux.

 

Annexe 7 :

 

Parts dans les entreprises liées et titres de participation

Capital

% contrôle

Réserves et RAN

Prêts avances BPVF

Chiffre d'affaires

Résultat net

Valeur inventaire

Dividendes encaissés

Entreprises consolidées :

 

 

 

 

 

 

 

 

    SAS Société de Banque et d'Expansion

31 000

49,99%

7 517

0

11 875

1 102

19 251

0

    EURL vecteur

654

100,00%

-3

3 000

0

-9

654

0

    SASU Sociétariat Banque Populaire (Val de France)

3 100

100,00% indirectement

-698

0

0

-383

3 100

0

Entreprises non consolidées :

 

 

 

 

 

 

 

 

    SASU Financière Vecteur

5 560

100,00%

6 148

0

12

427

11 702

0

    SARL Geforop

8

100,00%

519

 

174

105

224

0

    SARL Val de France Immobilisations

150

100,00%

810

5 600

0

NC

46

0

    SARL Newton Gestion

38

80,00%

NC

NC

NC

NC

77

0

    GIE Live Achat

1 829

66,66%

NC

NC

NC

NC

1 223

0

    SCI Richelieu

2

66,66%

0

1 969

0

0

1

0

    SCI BBP Invest 2

15

50,00%

NC

NC

NC

NC

0

0

 

Annexe 8 :

 

Evolution des provisions pour dépréciation des créances douteuses

31/12/2007

Dotations

Reprises

31/12/2008

 

 

 

Disponibles

Utilisées

 

Établissements de crédit :

 

 

 

 

 

    Créances douteuses sur établissements de crédit

808

 

 

 

808

    Provisions créances douteuses établissements Crédits

-589

0

0

0

-589

    Encours nets créances douteuses sur établissements crédits

219

 

 

 

219

Clientèle :

 

 

 

 

 

    Créances douteuses

123 396

 

 

 

134 275

    Créances compromises

162 077

 

 

 

167 133

    Intérêts courus créances douteuses

364

 

 

 

381

    Encours bruts créances douteuses sur clientèle

285 837

 

 

 

301 789

    Provisions créances douteuses

-27 796

-18 635

20 646

0

-25 785

    Provisions effet temps sur créances douteuses

-1 307

-1 144

904

0

-1 547

    Provisions créances compromises

-111 736

-25 799

14 136

13 982

-109 417

    Provisions effet temps sur créances compromises

-4 892

-2 780

2 726

29

-4 917

    Provisions intérêts créances douteuses

-364

-17

0

0

-381

    Provisions créances douteuses clientèle

-146 095

-48 375

38 412

14 011

-142 047

    Encours nets créances douteuses

94 294

 

 

 

106 943

    Encours nets créances compromises

45 449

 

 

 

52 799

    Taux de provisionnement

51,17%

 

 

 

47,14%

 

Annexe 9 :

 

Passif évolution des provisions

31/12/2007

Dotations

Reprises

Autres mouvements

31/12/2008

Provisions pour risques et charges :

 

 

 

 

 

    Provisions pour risque de contrepartie

 

 

 

 

 

        Provisions sur engagements hors-bilan

3 430

1 911

-1 441

 

3 900

        Provisions pour litiges clientèle

3 432

283

-2 687

 

1 028

            Sous-total

6 862

2 194

-4 128

 

4 928

    Provisions pour risques de dépréciation

 

 

 

 

 

        Portefeuille titre et instruments financiers à terme

1 372

2 352

-573

 

3 151

            Sous-total

1 372

2 352

-573

 

3 151

    Provisions pour charges d'exploitation

 

 

 

 

 

        Engagements de retraite

32 727

0

-1 621

 

31 106

        Autres engagements sociaux

14 235

1 274

-1 047

 

14 462

        Charges de personnel

2 278

0

-207

 

2 071

        Impôt différé

6 820

5 845

-554

 

12 111

        Charges d'impôts et taxes

22

1 152

-22

 

1 152

        Litige URSSAF

1 667

0

-72

 

1 595

        Épargne réglementée (CEL-PEL)

14 236

245

-4 547

 

9 934

        Autres provisions pour risques et charges

3 195

384

-1 079

 

2 500

            Sous-total

75 180

8 900

-9 149

 

74 931

            Total provisions pour risques et charges

83 414

13 446

-13 850

 

83 009

Provisions réglementées

274

1 797

-273

 

1 798

Fonds pour risques bancaires généraux :

 

 

 

 

 

    Provisions pour risques commerciaux

175 733

394

0

 

176 127

    Fonds régional de solidarité

53 522

5 106

0

 

58 628

            Total fonds pour risques bancaires généraux

229 255

5 500

0

 

234 755

 

Annexe 10 :

 

Passif variation des capitaux propres

31/12/2007

Affection résultat n-1

Augmentation de capital

Réduction de capital

Variation

31/12/2008

Capital

293 750

 

0

0

 

293 750

Primes d'émission

281 433

 

0

 

2

281 435

Réserves et report à nouveau

 

 

 

 

 

 

    Réserves

 

 

 

 

 

 

        Réserve légale

29 375

0

 

 

 

29 375

        Réserve statutaire

409 732

59 237

 

 

 

468 969

        Autres réserves réglementées

5

 

 

 

 

5

            Sous-total

439 112

59 237

 

 

0

498 349

    Ecart de réévaluation

100

 

 

 

 

100

    Report à nouveau

27 130

0

 

 

0

27 130

            Total réserves

466 342

59 237

 

 

0

525 579

Provisions réglementées

274

 

 

 

1 524

1 798

Capitaux propres hors FRBG

1 041 799

59 237

0

0

1 526

1 102 562

Fonds pour risques bancaires généraux

229 255

 

 

 

5 500

234 755

Capitaux propres avec FRBG

1 271 054

59 237

0

0

7 026

1 337 317

Résultat

73 082

-73 082

 

 

64 418

64 418

Distribution

 

13 845

 

 

 

 

 

Annexe 11 :

 

Ratios prudentiels

31/12/2007

Minimum réglementaire

31/12/2008

Ratio de solvabilité européen

 

 

 

    Sur base sociale

16,19%

8,00%

13,58%

Coefficient de liquidité

127,00%

100,00%

148,00%

 

Annexe 12 :

 

Ventilation des commissions et produits d'exploitations bancaires

Exercice 2007

Exercice 2008

Produits de commissions :

 

 

    Opérations de trésorerie et interbancaire

582

571

    Opérations sur moyens de paiement

40 175

41 538

    Opérations avec la clientèle

108 514

113 110

    Produits sur prestations de services financiers

18 390

16 996

    Opérations sur instruments financiers à terme

0

0

    Opérations sur titres

9 714

6 434

    Opérations de change

115

129

    Opérations de hors bilan

6 849

8 523

    Activité de conseil

166

148

        Total produits de commissions

184 505

187 449

Autres produits d'exploitation bancaire :

 

 

    Autres produits d'exploitation bancaire

1 802

566

    Charges refacturées

0

0

    Quote-part sur opérations d'exploitation non bancaire

14

7

    Revenus des activités non bancaires

299

524

    Autres produits divers d'exploitation

281

80

        Total autres produits d'exploitation bancaire

2 396

1 177

 

Ventilation des commissions et charges d'exploitations bancaires

Exercice 2007

Exercice 2008

Charges de commissions :

 

 

    Opérations de trésorerie et interbancaire

-572

-519

    Charges sur moyens de paiement

-26 183

-27 684

    Opérations avec la clientèle

-671

-895

    Prestations de services financiers

-1 293

-1 219

    Opérations sur instruments financiers à terme

0

0

    Opérations sur titres

0

-69

    Opérations de change

0

0

    Opérations de hors bilan

-3 309

-4 254

        Total charges de commission

-32 029

-34 640

Autres charges d'exploitation bancaire :

 

 

    Autres charges d'exploitation bancaire

-1 051

-737

    Quote-part de charges sur opérations faites en commun

-488

-1 049

    Cotisation fonds de garantie

-2

0

        Total autres charges d'exploitation bancaire

-1 541

-1 786

 

Annexe 13 :

 

Ventilation des charges générales d'exploitation et des amortissements

Exercice 2007

Exercice 2008

Frais de personnel :

 

 

    Salaires et traitement

-74 178

-72 562

    Charges de retraite

-10 038

-9 530

    Autres charges sociales

-26 652

-28 368

    Impôts et taxes sur rémunérations

-7 955

-7 953

    Intéressement

-8 150

-6 792

    Participation

-3 595

-2 827

        Total des frais de personnel

-130 568

-128 032

Impôts et taxes

-5 858

-6 377

Autres charges générales d'exploitation

-88 549

-82 668

        Total des charges générales d'exploitation

-224 975

-217 077

Dotations aux amortissements et aux provisions :

 

 

    Sur immobilisations corporelles d'exploitation

-9 807

-10 488

    Sur immobilisations corporelles hors exploitation

-166

-138

    Sur immobilisations incorporelles

-371

-423

        Total des dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations

-10 344

-11 050

 

Annexe 14 :

 

Ventilation du coût du risque

Exercice 2007

Exercice 2008

Pertes couvertes par des provisions hors intérêts ctx

-15 503

-14 011

Pertes couvertes par des provisions intérêts ctx

0

0

Pertes non couvertes par des provisions

-4 040

-5 002

Dotation aux provisions sur créances hors intérêts courus

-56 306

-48 358

Dotation aux provisions sur titres douteux

-2 221

-5 252

Dotation aux provisions pour risques et charges

-4 268

-2 194

Reprise de provisions sur créances disponibles

39 730

36 029

Reprise de provisions sur titres douteux

0

147

Reprise de provisions pour risques et charges

5 144

4 129

Reprise de provisions utilisées hors intérêts ctx

15 503

14 011

Reprise de provisions utilisées intérêts ctx

0

0

Récupération sur créances amorties

768

357

Coût du risque

-21 193

-20 144

 

Annexe 15 :

 

Détail de la charge d'impôt

Exercice 2007

Exercice 2008

Impôt calcule sur résultat avant impôt :

 

 

    Résultat avant impôt

102 609

76 327

    Taux de l'IS

33,33%

33,33%

    Impôt calculé sur résultat courant

-34 203

-25 442

Impact de la législation fiscale :

 

 

    Impôt calculé sur différences permanentes

4 636

10 686

    Impôt calculé sur différences temporaires

813

3 202

    Impôt calculé au taux réduit

-87

0

    Contributions exceptionnelles

-927

-356

Autres charges d'impôt :

 

 

    Impôt sur exercice antérieur payé sur l'exercice

-634

2 745

    Redressements d'impôts payés sur l'exercice

0

0

    Dotation aux provisions pour contrôle fiscal

0

-693

    Charge d'impôt payée d'avance

875

1 208

    Variation des provisions pour impôts différés

270

-5 291

        Total charge d'impôt sur les bénéfices

-29 258

-13 941

 

Annexe 16 :

 

Hors bilan

31/12/2007

31/12/2008

Engagements donnés

 

 

    Engagements de financement

 

 

        Aux établissements de crédit

0

0

        A la clientèle

 

 

            Ouvertures de crédits documentaires

13 197

11 228

            Ouvertures de crédits confirmés

219 067

305 020

            Accords de prêts

417 445

294 199

            Réserve revolving

16 360

13 942

            Autres engagements

89

207

        Engagements douteux

2 422

1 443

                Sous-total

668 580

626 039

    Engagements de garantie

 

 

        Aux établissements de crédit

 

 

        A la clientèle

 

 

            Caution immobilières

167 773

123 034

            Caution administratives et fiscales

24 588

23 414

            Autres cautions et avals donnés

407 133

767 438

            Autres garanties

94 440

93 924

        Engagements douteux

11 768

16 425

                Sous-total

705 702

1 024 235

    Engagements sur titres

 

 

        De la clientèle

3 544

366

                Sous-total

3 544

366

                Total engagements donnes

1 377 826

1 650 640

Engagements reçus :

 

 

    Engagements de financement

 

 

        Des établissements de crédit

0

233 523

        De la clientèle

0

0

                Sous-total

0

233 523

    Engagements de garantie

 

 

        Des établissements de crédit

2 535 899

2 865 604

        De la clientèle

430

2 065

                Sous-total

2 536 329

2 867 669

    Engagements sur titres

 

 

        De la clientèle

3 544

366

                Sous-total

3 544

366

                Total engagements reçus

2 539 873

3 101 558

 

Annexe 17 :

 

Instruments financiers à terme

31/12/2007

31/12/2007

31/12/2008

31/12/2008

 

Nominal

Valorisation

Nominal

Valorisation

Opérations sur instruments de taux d'intérêt :

 

 

 

 

    SWAPS

 

 

 

 

        SWAP de micro-couverture

581 697

-6 247

536 567

16 402

        SWAP de macro-couverture

831 000

1 303

1 025 000

-5 038

        SWAP de position ouverte

52 345

-1 372

51 142

-3 112

            Sous-total

1 465 042

-6 316

1 612 709

8 252

    CAP et FLOOR

 

 

 

 

        Achat de CAP

1 492 764

6 152

1 385 000

186

        Achat de FLOOR

170 000

211

145 000

1 276

        Achat de FORWARD

1 011

0

0

0

        Vente de CAP

2 934

-103

1 081

-7

        Vente de FLOOR

0

0

0

0

        Vente de FORWARD

1 011

0

0

0

            Sous-total

1 667 720

6 260

1 531 081

1 455

            Total opérations sur instruments de taux d'intérêt

3 132 762

-56

3 143 790

9 707

Opérations sur instruments de cours de change :

 

 

 

 

    Achat de PUT en devises

0

0

0

0

    Achat de CALL en devises

0

0

0

0

    Vente de PUT en devises

0

0

0

0

    Vente de CALL en devises

0

0

0

0

            Total opérations sur instruments de cours de change

0

0

0

0

Opérations sur autres instruments :

 

 

 

 

    Achat options

20 935

-8

0

0

    Vente options

20 000

8

0

0

            Total opérations sur autres instruments

40 935

0

0

0

 

Annexe 18 :

 

Résultats financiers au cours des cinq dernières années

2004

2005

2006

2007

2008

Situation financière en fin d'exercice :

 

 

 

 

 

    Capital social

200 398

220 019

235 000

235 000

235 000

    Nombre de parts émises

4 007 960

4 400 385

4 700 000

4 700 000

4 700 000

    Valeur de la part

50,00

50,00

50,00

50,00

50,00

    Certificats coopératifs d'investissement

 

 

58 750

58 750

58 750

    Nombre de CCI émis

 

 

1 175 000

1 175 000

1 175 000

    Valeur du CCI

 

 

50,00

50,00

50,00

Résultat global des opérations :

 

 

 

 

 

    Produit net bancaire

332 597

335 134

357 630

373 025

337 239

    Bénéfice avant impôts, amortissements et provisions

109 708

114 545

107 359

123 855

125 933

    Impôts sur les bénéfices

33 041

32 074

30 248

29 257

13 941

    Bénéfice net

51 398

60 764

66 791

73 082

64 418

    Bénéfices distribués

6 574

7 311

7 888

13 845

12 650

Résultat des opérations réduit à une part :

 

 

 

 

 

    Bénéfice après impôts mais avant amortissements et provisions

19,13

18,74

13,13

16,10

19,06

    Bénéfice net

12,82

13,81

11,37

12,44

10,96

    Taux de rémunération des parts sociales

3,50%

3,50%

3,50%

3,75%

3,75%

    Taux de rémunération des CCI

 

 

 

1,53%

1,19%

    Intérêts versé à chaque part détenue pendant tout l'exercice (avoir fiscal non compris)

1,75

1,75

1,75

1,88

1,88

    Dividende versé à chaque CCI détenu pendant tout l'exercice (avoir fiscal non compris)

 

 

 

4,34

3,36

Personnel :

 

 

 

 

 

    Nombre moyen de salariés en CDI et CDD dans l'année

2 215

2 256

2 310

2 302

2 220

    Montant de la masse salariale

65 166

66 627

68 540

70 285

71 344

    Montant des sommes versées au titre des avantages sociaux

33 698

33 592

39 343

38 087

39 292

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes individuels .  

Exercice clos le 31 décembre 2008.

 

Mesdames, Messieurs,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2008, sur :

 

— le contrôle des comptes annuels de la Banque Populaire Val de France, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications spécifiques et les informations prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par votre conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

1. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et approprié pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

 

2. Justification des appréciations. — Les estimations comptables concourant à la préparation des états financiers au 31 décembre 2008 ont été réalisées dans un contexte de forte volatilité des marchés et d’une difficulté certaine à appréhender les perspectives économiques. Ces conditions sont décrites dans la note 1.2 de l’annexe des comptes. C’est dans ce contexte incertain que, conformément aux dispositions de l’article L 823-9 du Code de commerce, nous portons à votre connaissance nos propres appréciations.

— Estimations comptables

– La Banque Populaire Val de France constitue des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités comme indiqué à la note 2.3.1 et au tableau 8 de l’annexe. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations spécifiques.

– Votre société détient des portefeuilles de titres de placement et d’investissement, qui font l’objet de dépréciations en cas de moins-values latentes, pour les premiers, et de pertes de valeur liées à la dégradation du risque de contrepartie, pour les seconds, ainsi que décrit en note 2.3.2 et au tableau 6 de l’annexe. Nous avons vérifié que la valorisation de ces portefeuilles de titres reposait bien sur les cotations disponibles, pour les supports cotés, et sur des estimations documentées et fondées sur des éléments observables, pour les titres non cotés.

– Comme détaillé dans la note 2.4.2 et au tableau 9 de l’annexe, votre société procède à des estimations comptables significatives portant, d’une part, sur l’évaluation des provisions comptabilisées au titre des engagements de retraites et des autres engagements sociaux à long terme et, d’autre part, sur l’évaluation des provisions comptabilisées au titre des conséquences défavorables des encours des comptes et prêts épargne-logement. Sur la base des éléments disponibles à ce jour, nous avons vérifié que ces estimations s’appuient sur des méthodes documentées et mises en oeuvre par des actuaires.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Paris La Défense et Chartres, le 18 mars 2009.

 

Salustro Reydel,

Thierry Morel & Associés :

Membre de KPMG International :

Thierry Morel,

Michel Savioz,

Associé.

Associé ;

 

 

V. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes conventiosn réglementées.    

Exercice clos le 31 décembre 2008.

 

Mesdames, Messieurs,

 

En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions règlementées.

Il ne nous appartient pas de rechercher l'existence de conventions, mais de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles de celle dont nous avons été avisés, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé. Il vous appartient, selon les termes de l'article R 225-31 du Code de commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation.

 

Absence d’avis de convention. — Nous vous informons qu’il ne nous a été donné avis d’aucune convention conclue au cours de l’exercice et soumise aux dispositions de l’article L. 225-38 du Code de commerce.

 

Conventions approuvées au cours d’exercices antérieurs dont l’exécution s’est poursuivie durant l’exercice. — Par ailleurs, en application du Code de Commerce, nous avons été informés que l’exécution de la convention suivante, approuvée au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie au cours du dernier exercice.

— Convention-cadre de Crédit et de Garantie Financière : Il est rappelé que la Banque Populaire Val de France, ainsi que d’autres Banques Populaires, ont conclu en 2007 avec la société Banques Populaires Covered Bonds (BPCB), la Banque Fédérale des Banques Populaires (BFBP) et Natixis une convention-cadre de crédit et de garantie financière, définissant les conditions auxquelles BPCB prêtera des fonds aux Banques Populaires, contre remise de sûretés à cette dernière.

Au 31 décembre 2008, les fonds empruntés par la Banque Populaire Val de France auprès de BPCB représentent un encours de 1,356 milliard d’euros. En contrepartie, votre banque a nanti un portefeuille de créances résultant de prêts acquéreurs au logement pour un montant total de 1,465 milliard d’euros.

Au titre de cette convention, votre société a comptabilisé en charges sur l’exercice des intérêts et des frais d’émission pour des montants s’élevant respectivement à 18,4 M€ et 0,8 million d’euros.

Nous avons mis en oeuvre les diligences que nous avons estimées nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.

 

Paris La Défense et Chartres, le 18 mars 2009.

 

Salustro Reydel,

Thierry Morel & Associés :

Membre de KPMG International :

Thierry Morel,

Michel Savioz,

Associé.

Associé ;

 

 

B. — Comptes consolidés.  

I. — Bilan consolidé publiable au 31 décembre 2008.

 

Actif

Exercice 2007

Exercice 2008

Opérations interbancaires et assimilées

559 888

688 818

Opérations avec la clientèle

8 099 498

8 529 776

Opérations de crédit-bail et assimilées

 

 

Obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable

192 801

1 775 709

Placement des entreprises d'assurance

 

 

Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à LT

492 845

659 719

Immobilisations corporelles et incorporelles

115 107

135 852

Ecart d'acquisition

 

 

Comptes de négociation et de règlement

 

 

Autres comptes de régularisation et actifs divers

481 537

444 284

        Total actif

9 941 676

12 234 158

 

Passif

Exercice 2007

Exercice 2008

Opérations interbancaires et assimilées

1 150 190

2 848 249

Opérations avec la clientèle

5 548 947

6 043 318

Dettes représentées par un titre

1 325 440

1 380 363

Provisions techniques des entreprises d'assurance

 

 

Comptes de négociation et de règlement

 

 

Autres comptes de régularisation et passifs divers

411 531

450 336

Ecart d'acquisition

 

 

Provisions pour risques et charges

77 015

71 346

Dettes subordonnées

78 233

40 949

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

229 255

234 755

Intérêts minoritaires

 

 

Capitaux Propres part du groupe (hors FRBG)

1 121 065

1 164 842

    Capital souscrit

272 821

269 482

    Primes d'émission

281 433

281 435

    Réserves consolidées et autres (=/-)

496 036

553 623

    Résultat de l'exercice

70 775

60 302

        Total passif

9 941 676

12 234 158

 

Hors bilan

Exercice 2007

Exercice 2008

Engagements donnés

 

 

    Engagements donnés de l'activité bancaire

1 391 859

1 664 182

        Engagements de financement

682 433

639 333

        Engagements de garantie

705 882

1 024 483

        Engagements sur titres

3 544

366

    Engagements donnés de l'activité d'assurance

 

 

Engagements reçus

 

 

    Engagements reçus de l'activité bancaire

2 615 225

3 163 271

        Engagements de financement

15 000

233 523

        Engagements de garantie

2 596 681

2 929 382

        Engagements sur titres

3 544

366

    Engagements reçus de l'activité d'assurance

 

 

 

St Quentin en Yvelines le :

 

Le Directeur général

M. Yvan de la Porte du Theil

 

Visas des commissaires aux comptes,

Certifié conforme le :

 

Thierry Morel et Associés :

Salustro Reydel,

M. Thierry Morel ;

Membre de KPMG International :

 

M. Michel Savioz.

 

II. — Résultat consolidé publiable au 31 décembre 2008.

 

 

Exercice 2007

Exercice 2008

Intérêts et produits assimilés

436 556

505 330

Intérêts et charges assimilées

-247 189

-329 696

Revenus des titres à revenu variable

30 448

28 458

Commission (produits)

187 092

189 949

Commission (charges)

-32 258

-34 876

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

1 929

604

Gains ou pertes sur opérations de portefeuilles de placement et assimilés

1 150

-17 250

Autres produits d'exploitation bancaire

2 293

930

Autres charges d'exploitation bancaire

-1 555

-1 795

Marge brute des activités d'assurance

 

 

Produits nets des autres activités

299

524

Produit net bancaire

378 765

342 178

Charges générales d'exploitation

-229 759

-221 755

Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations Incorporelles et corporelles

-10 554

-11 217

Résultat brut d'exploitation

138 452

109 206

Coût du risque

-21 450

-20 346

Résultat d'exploitation

117 002

88 860

Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

 

 

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

2 063

-3 240

Résultat courant avant impôt

119 065

85 620

Résultat exceptionnel

-1 887

-383

Impôt sur les bénéfices

-32 103

-19 435

Dotations aux amortissements des écarts d'acquisition

 

 

Dotations et reprises des fonds pour risques bancaires généraux

-14 300

-5 500

Intérêts minoritaires

 

 

Résultat net - part du groupe

70 775

60 302

Résultat par action

 

 

Résultat dilué par action

 

 

 

St Quentin en Yvelines le :

 

Le Directeur général

M. Yvan de la Porte du Theil

 

Visas des commissaires aux comptes,

Certifié conforme le :

 

Thierry Morel et Associés :

Salustro Reydel,

M. Thierry Morel ;

Membre de KPMG International :

 

M. Michel Savioz.

 

III. — Annexe aux comptes consolidés.

 

A.1. – Règles et méthodes.

 

1. – Règles et principes généraux.

 

1.1. Référentiel comptable. — Les états financiers du Groupe Banque Populaire Val de France sont établis conformément aux principes comptables et aux règles de consolidation généralement admis en France et aux règlements du Comité de la Réglementation Comptable, notamment les règlements CRC 2000-03 et CRC 2000-04 relatifs à la présentation des états financiers.

 

1.2. Présentation des comptes. — Les états financiers sont présentés en milliers d’euro avec un comparatif sur deux exercices, 31 décembre 2008 et 31 décembre 2007.

La préparation des états financiers nécessite, de la part de la Banque Populaire Val de France, d’effectuer des estimations et des faire des hypothèses susceptibles d’avoir un impact tant sur les montants des actifs et des passifs que sur ceux des produits et des charges. Ces estimations et hypothèses concernent essentiellement les risques spécifiques liés au métier de banquier, qui sont les risques opérationnels, de crédit et de marché.

Du fait d’un contexte international fortement affecté depuis plusieurs mois par la crise financière qui s’est accélérée au cours du quatrième trimestre 2008 et par la crise économique qui en découle, la Banque Populaire Val de France a renforcé son suivi de ces risques.

C’est dans ce contexte de difficulté certaine à appréhender les perspectives économiques que la Banque Populaire Val de France a arrêté ses estimations et hypothèses au mieux de ses connaissances.

 

1.3. Liquidité et solvabilité. — Le système de garantie de liquidité et de solvabilité du réseau des Banques Populaires est organisé par une décision de caractère général de la Banque Fédérale des Banques Populaires prise en sa qualité d’organe central, en application des articles L. 511-30, L. 511-31 et L. 512-12 du Code monétaire et financier et à laquelle font expressément référence les statuts des Banques Populaires (art. 1er).

Le réseau des Banques populaires comprend les Banques Populaires, les sociétés de caution mutuelle leur accordant l’exclusivité de leur cautionnement et la Banque Fédérale des Banques Populaires.

Ce système de garantie repose sur l’intégralité des fonds propres des établissements du réseau par un mécanisme de solidarité interne.

La Banque Fédérale des Banques Populaires met en oeuvre la solidarité du réseau en appelant auprès des Banques Populaires les concours financiers nécessaires, dans la limite de leurs fonds propres. Les fonds propres de la Banque Fédérale des Banques Populaires répondent, en dernier ressort, de la liquidité et de la solvabilité des Banques Populaires.

En tant que la Banque Fédérale des Banques Populaires bénéficie du système de garantie, les Banques Populaires sont tenues de lui apporter leur soutien financier, notamment pour lui permettre, en tant que de besoin, d’assumer ses obligations d’organe central à l’égard d’établissements de crédit affiliés à la Banque Fédérale des Banques Populaires, mais ne faisant pas partie du réseau des Banques Populaires. Ainsi, le 2 avril 2007, la Banque Fédérale des Banques Populaires a signé, conjointement avec la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne, une convention de double affiliation avec Natixis, à la suite de l’agrément donné le 30 mars 2007 par le Comité des Etablissements de Crédit et des Entreprises d’Investissement.

Dans le cadre de ce mécanisme de solidarité interne, est instituée une première ligne de solidarité. Celle-ci est constituée, d’une part, par le fonds de solidarité fédéral, partie intégrante du fonds pour risques bancaires généraux de la Banque Fédérale des Banques Populaires, d’autre part, par les fonds régionaux de solidarité, parties intégrantes des fonds pour risques bancaires généraux des Banques Populaires. Ces fonds régionaux sont alimentés chaque année, à hauteur de 10 % du bénéfice net réalisé par les Banques Populaires avant toute dotation au fonds pour risques bancaires généraux et impôt, ledit montant étant minoré du taux de l’impôt sur les sociétés. Les Banques Populaires ne peuvent disposer de ces fonds sans l’autorisation de la Banque Fédérale des Banques Populaires.

Dans le cadre d’une convention d’agrément collectif, chaque Banque Populaire garantit la liquidité et la solvabilité des sociétés de caution mutuelle qui lui accordent l’exclusivité de leur cautionnement.

Dans le cadre de l’affiliation du Crédit Maritime mutuel, dont la Banque Fédérale des Banques Populaires est l’organe central aux termes de l’article L. 512-69 du Code monétaire et financier, la liquidité et la solvabilité des Caisses de Crédit Maritime mutuel sont garanties au premier niveau par leurs Banques Populaires d’adossement.

Il est rappelé, en outre, que les établissements du réseau des Banques Populaires sont adhérents du Fonds de Garantie des Dépôts institué par la loi et auquel adhèrent tous les établissements de crédit agréés en France.

S’agissant du risque de liquidité engendré par la crise financière, la Banque Populaire Val de France souligne qu’elle a pu, tout au long de l’exercice 2008, assurer son financement grâce aux dispositifs mis en place par les autorités : mobilisation de créances auprès de la Banque Centrale Européenne et bénéfice, via le Groupe Banque Populaire, des prêts accordés par la Société de Financement de l’Economie Française. A travers le cadre en place, la Banque Populaire Val de France est aujourd’hui en mesure de refinancer ses activités et de respecter les normes et ratios en vigueur.

 

2. – Principes comptables et méthodes d'évaluation.

 

2.1. Changements de méthode comptable. — Aucun changement de méthode comptable n’est intervenu au cours de l’exercice 2008.

 

2.2. Périmètre et méthodes de consolidation :

— Société mère :

– Banque Populaire Val de France ;

— Sociétés consolidées par intégration globale :

– EURL Vecteur, détenue par la Banque Populaire Val de France à 100% ;

– SASU Sociétariat Val de France détenue par l’EURL Vecteur à 100% ;

— Société consolidée par intégration proportionnelle :

– SBE – Société de Banque et de l’Expansion.

Le pourcentage de contrôle et d’intérêts de la Banque Populaire Val de France est de 49,99%.

Les autres filiales de la Banque Populaire Val de France, spécialisées dans le capital-risque (SASU Financière Vecteur) et dans l’activité immobilière (SARL Val de France Immo, SARL GEFOROP, SAS Newton Immobilier, SARL Newton Gestion et SAS Diversimmo) n’ont pas été intégrées dans le périmètre de consolidation en raison de leur non significativité lors de l’arrêté du 31 décembre 2008.

 

2.3. Principes comptables et méthodes d’évaluation. — Les principes comptables et les méthodes d’évaluation pour l’établissement des comptes consolidés du Groupe Banque Populaire Val de France sont les mêmes que ceux utilisés pour l’établissement des comptes individuels de la Banque Populaire Val de France.

Seules seront décrites ci-après les règles spécifiques de consolidation.

2.3.1. Opérations réciproques : Les créances, les dettes ainsi que les charges et produits réciproques d’importance significative sont éliminés dans leur totalité.

Les dividendes intra groupe sont neutralisés en totalité.

2.3.2. Retraitements de consolidation : Les principaux retraitements de consolidation sont les suivants :

— Elimination des titres de participation détenus :

– par la Banque Populaire Val de France dans le capital de la SBE et de l’EURL Vecteur,

– par l’EURL Vecteur dans le capital de la SASU Sociétariat Val de France,

– par la SAS Sociétariat Val de France dans le capital de la Banque Populaire Val de France ;

— Partage de la situation nette des sociétés SBE, EURL Vecteur et SASU Sociétariat Val de France,

 

— Elimination des provisions réglementées du bilan de la Banque Populaire Val de France,

— Comptabilisation des impôts différés,

— Déclassement des impôts différés passifs provisionnés dans les comptes sociaux de la Banque Populaire Val de France en ligne « provision pour risques et charges » en diminution des impôts différés actifs.

 

A.2. – Tableaux de l’annexe aux comptes consolides.

 

Annexe 1 :

 

Ventilation des créances sur établissements de crédit

Durée restant à courir

Encours brut

Provisions

Encours net

 

A - de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

A + de 5 ans

Non ventilés

 

 

 

Créances à vue

 

 

 

 

 

 

 

 

    Caisse, Banques centrales, CCP

 

 

 

 

156 129

156 129

0

156 129

    Comptes ordinaires débiteurs

 

 

 

 

13 939

13 939

0

13 939

    Opérations internes au réseau

 

 

 

 

111 899

111 899

0

111 899

    Créances douteuses

 

 

 

 

808

808

-589

219

    Créances rattachées

 

 

 

 

13

13

0

13

        Sous-total

 

 

 

 

282 788

282 788

-589

282 199

Créances à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

    Comptes et prêts à terme

100 486

3 613

24 508

1 041

10 994

140 642

0

140 642

    Opérations internes au réseau

171 757

0

70 000

0

0

241 757

0

241 757

    Prêts subordonnés

0

0

0

20 000

1 079

21 079

0

21 079

    Créances rattachées

 

 

 

 

3 142

3 142

0

3 142

        Sous-total

272 243

3 613

94 508

21 041

15 214

406 619

0

406 619

        Total créances sur établissements de crédit

272 243

3 613

94 508

21 041

298 002

689 407

-589

688 818

 

Annexe 2 :

 

Ventilation des créances sur la clientèle

Agent économique

Encours brut

Provisions

Encours net

 

Sociétés

Entrepreneurs individuels

Particuliers

Administrations privées

Non ventilés

 

 

 

Comptes ordinaires débiteurs :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Comptes ordinaires débiteurs

301 112

16 848

40 646

4 214

14 150

376 970

0

376 970

    Créances rattachées

 

 

 

 

12 242

12 242

0

12 242

    Créances douteuses

151 180

64 139

85 492

307

2 994

304 112

-142 701

161 411

    Valeurs non imputées

 

 

 

 

0

0

0

0

        Total des comptes ordinaires débiteurs

452 292

80 987

126 138

4 521

29 386

693 324

-142 701

550 623

Crédits à la clientèle :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Créances commerciales

132 812

3 047

0

35

0

135 894

0

135 894

    Crédits à l'export

3 728

19

0

0

0

3 747

0

3 747

    Crédits de trésorerie

28 591

34 255

368 657

0

1 292

432 795

0

432 795

    Crédits à l'habitat

359 035

352 469

4 247 806

2 785

13 495

4 975 590

0

4 975 590

    Crédits à l'équipement

2 009 869

273 924

0

26 497

48 940

2 359 230

0

2 359 230

    Autres crédits

13 353

1 880

6 538

34

0

21 805

0

21 805

    Créances rattachées

 

 

 

 

28 563

28 563

0

28 563

    Valeurs non imputées

 

 

 

 

21 531

21 531

0

21 531

        Total crédits a la clientèle

2 547 388

665 594

4 623 000

29 351

113 821

7 979 153

0

7 979 153

        Total des créances sur la clientèle

2 999 680

746 581

4 749 137

33 872

143 207

8 672 476

-142 701

8 529 776

 

Annexe 3 :

 

Ventilation des dettes selon la durée restant à courir

Durée restant à courir

Total

 

A - de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

A + de 5 ans

Non ventilés

 

Sur établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

    Total des dettes à vue

 

 

 

 

38 009

38 009

    Total des dettes a terme

306 021

366 000

964 308

1 018 500

155 411

2 810 240

            Total dettes sur établissements de crédit

306 021

366 000

964 308

1 018 500

193 420

2 848 249

Sur la clientèle :

 

 

 

 

 

 

    Comptes d'épargne à régime spécial

 

 

 

 

 

 

        Épargne à régime spécial à vue

 

 

 

 

1 478 170

1 478 170

        Épargne à régime spécial à terme - PEL

431 021

94 649

266 998

20 554

16 898

830 120

        Épargne à régime spécial à terme - PEP

51 311

15 055

89 200

8 623

1 028

165 217

        Dettes rattachées

 

 

 

 

55 142

55 142

            Sous-total

482 332

109 704

356 198

29 177

1 551 237

2 528 648

    Emprunts auprès de la clientèle financière

 

 

 

 

 

 

        Emprunts auprès de la clientèle financière

0

0

36 926

0

0

36 926

        Dettes rattachées

 

 

 

 

135

135

            Sous-total

0

0

36 926

0

0

37 061

    Comptes créditeurs de la clientèle

 

 

 

 

 

 

        Comptes ordinaires créditeurs

 

 

 

 

2 243 397

2 243 397

        Comptes créditeurs à terme

412 631

208 120

394 034

155 811

13 786

1 184 382

        Dettes rattachées

 

 

 

 

38 795

38 795

            Sous-total

412 631

208 120

394 034

155 811

2 295 977

3 466 573

        Autres sommes dues

 

 

 

 

11 036

11 036

            Sous-total

0

0

0

0

11 036

11 036

            Total dettes sur la clientèle

894 963

317 824

750 232

184 988

3 858 250

6 043 318

Dettes représentées par un titre :

 

 

 

 

 

 

    Bons de caisse et bons d'épargne

245

130

32

0

 

407

    Titres du marché interbancaire

 

30 000

92 000

88 000

 

210 000

    Titres de créances négociables

375 407

361 112

310 452

102 850

 

1 149 821

    Dettes rattachées

 

 

 

 

20 135

20 135

            Total dettes représentées par un titre

375 652

391 242

402 484

190 850

20 135

1 380 363

Dettes subordonnées :

 

 

 

 

 

 

    Dettes subordonnées

13 147

9 074

18 507

0

72

40 800

    Dettes rattachées

 

 

 

 

149

149

        Total dettes subordonnées

13 147

9 074

18 507

0

221

40 949

 

Annexe 4 :

 

Immobilisations

31/12/2007

Régularisation transfert d'un autre poste

Immobilisations

Amortissements et provisions

31/12/2008

Valeur nette comptable

 

 

 

Acquisitions

Cessions

Dotation

Reprises

 

 

Immobilisations corporelles :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Immobilisations corporelles exploitation

 

 

 

 

 

 

 

 

        Immobilisations construction exploitation

 

 

 

 

 

 

 

 

            Brut

80 069

4 654

20 767

-1 739

 

 

103 751

 

            Amortissements/provisions

-21 611

850

 

 

-5 609

812

-25 558

 

            Net

58 458

5 504

 

 

 

 

78 193

78 193

        Immobilisations autres exploitation

 

 

 

 

 

 

 

 

            Brut

45 396

2 128

4 966

-2 792

 

 

49 698

 

            Amortissements/provisions

-22 602

-850

 

 

-5 044

2 123

-26 373

 

            Net

22 794

1 278

 

 

 

 

23 325

23 325

        Immobilisations terrains exploitation

 

 

 

 

 

 

 

 

            Brut

4 232

447

112

-25

 

 

4 766

 

            Amortissements/provisions

0

0

 

 

0

0

0

 

            Net

4 232

447

 

 

 

 

4 766

4 766

    Sous-total

 

 

 

 

 

 

 

 

        Brut

129 697

7 229

25 845

-4 556

 

 

158 215

 

        Amortissements/provisions

-44 213

0

 

 

-10 653

2 935

-51 931

 

        Net

85 484

7 229

 

 

 

 

106 284

106 284

    Immobilisations encours

 

 

 

 

 

 

 

 

        Brut

15 520

-7 593

8 072

-6

 

 

15 993

 

        Amortissements/provisions

0

0

 

 

 

 

0

 

        Net

15 520

-7 593

 

 

 

 

15 993

15 993

    Total immobilisations d'exploitation

 

 

 

 

 

 

 

 

        Brut

145 217

-364

33 917

-4 562

 

 

174 208

 

        Amortissements/provisions

-44 213

0

 

 

-10 653

2 935

-51 931

 

        Net

101 004

-364

 

 

 

 

122 277

122 277

    Immobilisations corporelles hors exploitation

 

 

 

 

 

 

 

 

    Immobilisations constructions hors exploitation

 

 

 

 

 

 

 

 

        Brut

4 678

23

41

-821

 

 

3 921

 

        Amortissements/provisions

-1 232

0

 

 

-140

143

-1 229

 

        Net

3 446

23

 

 

 

 

2 692

2 692

    Immobilisations terrains hors exploitation

 

 

 

 

 

 

 

 

        Brut

526

0

0

-160

 

 

366

 

        Amortissements/provisions

0

0

 

 

0

0

0

 

        Net

526

0

 

 

 

 

366

366

    Total immobilisations hors exploitation

 

 

 

 

 

 

 

 

        Brut

5 204

23

41

-981

 

 

4 287

 

        Amortissements/provisions

-1 232

0

 

 

-140

143

-1 229

 

        Net

3 972

23

 

 

 

 

3 058

3 058

    Total immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

 

 

 

        Brut

150 421

-341

33 958

-5 543

 

 

178 495

 

        Amortissements/provisions

-45 445

0

 

 

-10 793

3 078

-53 160

 

        Net

104 976

-341

 

 

 

 

125 335

125 335

Immobilisations incorporelles :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Droit au bail/fonds de commerce

 

 

 

 

 

 

 

 

        Brut

13 737

334

565

-158

 

 

14 478

 

        Amortissements/provisions

-3 622

4

 

 

-421

64

-3 975

 

        Net

10 115

338

 

 

 

 

10 503

10 503

    Immobilisations incorporelles autres

 

 

 

 

 

 

 

 

        Brut

593

0

5

-395

 

 

203

 

        Amortissements/provisions

-577

-4

 

 

-3

395

-189

 

        Net

16

-4

 

 

 

 

14

14

    Total immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

 

 

        Brut

14 330

334

570

-553

 

 

14 681

 

        Amortissements/provisions

-4 199

0

 

 

-424

459

-4 164

 

        Net

10 131

334

 

 

 

 

10 517

10 517

    Total immobilisations

 

 

 

 

 

 

 

 

        Brut

164 751

-7

34 528

-6 096

 

 

193 176

 

        Amortissements/provisions

-49 644

0

 

 

-11 217

3 537

-57 324

 

        Net

115 107

-7

 

 

 

 

135 852

135 852

 

Annexe 5 :

 

Détail des comptes de régularisation

31/12/2007

31/12/2008

Actif :

 

 

    Comptes d'encaissement

35 398

27 006

    Comptes d'ajustement

80

1

    Prime d'émission sur titres à revenu fixe

2 546

3 076

    Charges constatées d'avance

1 379

1 987

    Produits à recevoir

32 482

30 349

    Autres comptes de régularisation

288 524

288 929

    Instruments conditionnels achetés

8 346

3 971

    Règlement opérations sur titres

1 518

0

    Impôts différés actif (net des impôts différents passifs)

21 381

12 157

    Débiteurs divers

89 883

76 808

        Total comptes de régularisation actif

481 537

444 284

Passif

 

 

    Comptes d'encaissement

2 994

2 052

    Comptes d'ajustement

57

8

    Produits constatées d'avance

33 910

40 290

    Charges à payer

9 530

14 435

    Autres comptes de régularisation

276 831

315 049

    Instruments conditionnels vendus

22

17

    Règlement opérations sur titres

39

34

    Versement à effectuer sur titres non libérés

12 750

24 295

    Créditeurs divers

75 398

54 156

        Total comptes de régularisation passif

411 531

450 336

 

Annexe 6 :

 

Relève des titres en portefeuille

Encours

Provisions

Valeur nette comptable

Revenus encaissés

Valeur estimative

 

31/12/2007

Acquisition

Variation

Cession ou remboursement

31/12/2008

31/12/2007

Dotation

Variation

Reprise

31/12/2008

31/12/2007

31/12/2008

 

 

Obligations et titres a revenus fixes :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Titres de transaction

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

        TCN

0

3 084

0

0

3 084

0

0

 

0

0

0

3 084

125

3 084

        Créances rattachées

0

 

 

 

0

 

 

 

 

 

0

0

 

 

            Sous-total

0

3 084

0

0

3 084

0

0

0

0

0

0

3 084

125

3 084

    Titres de placement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

        Obligations TSDI

24 801

4 499

0

-4 268

25 032

0

434

 

0

434

24 801

24 598

1 401

24 637

        Créances rattachées

18

 

 

 

8

 

 

 

 

 

18

8

 

 

        Obligations et autres titres à revenus fixes (1)

46 652

1 062 581

-21 779

-19 873

1 067 581

2 294

3 315

-2 221

-73

3 315

44 358

1 064 266

11 006

1 065 274

        Créances rattachées

373

 

 

 

9 506

0

 

 

 

0

373

9 506

 

 

        TCN

44 000

557 429

0

-19 000

582 429

415

1 673

 

-415

1 673

43 585

580 756

4 855

571 421

        Créances rattachées

376

 

 

 

3 166

 

 

 

 

 

376

3 166

 

 

            Sous-total

116 220

1 624 509

-21 779

-43 141

1 687 722

2 709

5 422

-2 221

-488

5 422

113 511

1 682 300

17 262

1 661 332

    Titres d’investissement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

        Obligations et autres titres à revenus fixes (1)

16 709

0

17 676

-8 250

26 135

0

4 017

2 221

-767

5 471

16 709

20 664

1 394

20 111

        Créances rattachées

0

 

 

 

334

0

 

 

 

0

0

334

 

 

        BMTN

30 000

0

0

0

30 000

0

0

 

0

0

30 000

30 000

1 508

30 151

        Créances rattachées

227

 

 

 

218

 

 

 

 

 

227

218

 

 

        Sous-total

46 936

0

17 676

-8 250

56 687

0

4 017

2 221

-767

5 471

46 936

51 216

2 902

50 262

    Créances douteuses sur opérations sur titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

        Titres douteux (1)

2 228

0

5 103

0

7 331

2 228

5 252

 

-148

7 332

-1

-2

 

0

            Sous-total

2 228

0

5 103

0

7 331

2 228

5 252

0

-148

7 332

-1

-2

0

0

            Total obligations et titres a revenus fixes

165 384

1 627 593

1 000

-51 391

1 754 824

4 937

14 691

0

-1 403

18 225

160 447

1 736 599

20 289

1 714 678

Actions et titres a revenus variables :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Titres de placement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

        Titres à revenus variables

33 572

29 165

0

-10 350

52 387

1 218

13 037

 

-978

13 277

32 354

39 110

889

39 316

        Créances rattachées

0

 

 

 

0

0

 

 

 

0

0

0

 

 

            Total actions et titres a revenus variables

33 572

29 165

0

-10 350

52 387

1 218

13 037

0

-978

13 277

32 354

39 110

889

39 316

            Total obligations, actions et autres titres à revenu fixe et variable

198 956

1 656 758

1 000

-61 741

1 807 211

6 155

27 728

0

-2 381

31 502

192 801

1 775 709

21 178

1 753 994

Titres de participation et parts dans les entreprises liées :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Titres de participation

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

        Titres de participation établissements de crédit dont :

434 835

136 905

0

0

571 740

0

0

 

0

0

434 835

571 740

26 530

1 141 648

        Banque Fédérale des Banques Populaires

429 817

136 905

0

0

566 722

0

0

 

0

0

429 817

566 722

26 392

1 134 778

        BIAT

5 018

0

0

0

5 018

0

0

 

0

0

5 018

5 018

138

6 569

        Autres participations dont :

53 706

31 063

-1 000

-4 085

79 684

2 046

575

 

-502

2 119

51 660

77 565

1 039

90 618

        I-BP

5 676

0

0

0

5 676

0

0

 

0

0

5 676

5 676

0

7 322

        Comptes courants d'associés

4 303

3 765

0

0

8 068

0

0

 

0

0

4 303

8 068

0

11 068

            Total titres de participation parts dans les entreprises liées

488 541

167 968

-1 000

-4 085

651 424

2 046

575

0

-502

2 119

486 495

649 305

27 569

1 232 266

        Total parts dans les entreprises liées

6 351

4 083

0

-19

10 415

0

0

0

0

0

6 351

10 415

0

32 100

        Total titres de participation et parts dans les entreprises liées

494 892

172 051

-1 000

-4 104

661 839

2 046

575

0

-502

2 119

492 845

659 719

27 569

1 264 366

(1) La Banque Populaire Val de France a décidé, après avoir provisionné le risque de défaut sur les CDO inscrits en portefeuille d'investissement pour un montant de 7 325 K€, de déclasser comptablement les CDO en titres douteux.

 

Annexe 7 :

 

Périmètre de consolidation

Activité

% contrôle

Méthode d'intégration

Contribution au résultat consolidé

Entreprises à caractère financier :

 

 

 

 

    Établissement de crédit

 

 

 

 

        Banque Populaire Val de France

Banque

Mère

Mère

60 769

        Société de Banque et d’Expansion

Banque

49,99%

IP

575

    Établissement financier autre qu'établissement de crédit

 

 

 

 

    Autre entreprise à caractère financier

 

 

 

 

        SASU Sociétariat Banque Populaire Val de France

Société financière

100,00%

IG

-1 042

Entreprises à caractère non financier :

 

 

 

 

    EURL vecteur

Holding

100,00%

IG

0

 

Annexe 8 :

 

Evolution des provisions pour dépréciation des créances douteuses

31/12/2007

Dotations

Reprises

31/12/2008

 

 

 

Disponibles

Utilisées

 

Établissements de crédit :

 

 

 

 

 

    Créances douteuses sur établissements de crédit

808

 

 

 

808

    Provisions créances douteuses établissements crédits

-589

0

0

0

-589

    Encours nets créances douteuses sur établissements crédits

219

 

 

 

219

Clientèle :

 

 

 

 

 

    Créances douteuses

124 812

 

 

 

135 434

    Créances compromises

162 745

 

 

 

168 296

    Intérêts courus créances douteuses

366

 

 

 

382

    Encours bruts créances douteuses sur clientèle

287 923

 

 

 

304 112

    Provisions créances douteuses

-28 057

-18 641

20 764

40

-25 894

    Provisions effet temps sur créances douteuses

-1 307

-1 144

904

0

-1 547

    Provisions créances compromises

-112 022

-26 051

14 136

13 982

-109 955

    Provisions effet temps sur créances compromises

-4 898

-2 780

2 726

29

-4 923

    Provisions intérêts créances douteuses

-366

-17

0

1

-382

    Provisions créances douteuses clientèle

-146 650

-48 633

38 530

14 052

-142 701

    Encours nets créances douteuses

95 448

 

 

 

107 993

    Encours nets créances compromises

45 825

 

 

 

53 418

    Taux de provisionnement

51,00%

 

 

 

46,99%

 

Annexe 9 :

 

Passif évolution des provisions

31/12/2007

Dotations

Reprises

Autres mouvements

31/12/2008

Provisions pour risques et charges :

 

 

 

 

 

    Provisions pour risque de contrepartie :

 

 

 

 

 

        Provisions sur engagements hors-bilan

3 430

1 911

-1 442

0

3 899

        Provisions pour litiges clientèle

3 432

283

-2 686

0

1 029

            Sous-total

6 862

2 194

-4 128

0

4 928

    Provisions pour risques de dépréciation :

 

 

 

 

 

        Portefeuille titre et instruments financiers à terme

1 372

2 352

-573

0

3 151

            Sous-total

1 372

2 352

-573

0

3 151

    Provisions pour charges d'exploitation :

 

 

 

 

 

        Engagements de retraite

32 727

0

-1 621

0

31 106

        Autres engagements sociaux

14 336

1 307

-1 053

0

14 590

        Charges d'impôts et taxes

22

694

-22

0

694

        Litige URSSAF

1 667

0

-72

0

1 595

        Autres provisions pour risques et charges

5 513

841

-1 286

0

5 068

        Épargne réglementée (CEL-PEL)

14 516

245

-4 547

0

10 214

            Sous-total

68 781

3 087

-8 601

0

63 267

            Total provisions pour risques et charges

77 015

7 633

-13 302

0

71 346

Fonds pour risques bancaires généraux :

 

 

 

 

 

    Provisions pour risques commerciaux

175 733

394

0

0

176 127

    Fonds régional de solidarité

53 522

5 106

0

0

58 628

            Total fonds pour risques bancaires généraux

229 255

5 500

0

0

234 755

 

Annexe 10 :

 

Passif variation des capitaux propres

31/12/2007

Affection de résultat n-1

Augmentation de capital

Réduction de capital

Variation

Variation du périmètre

31/12/2008

Capital

272 821

 

0

-3 339

 

0

269 482

Primes d'émission

281 433

 

0

 

0

2

281 435

Réserves et report à nouveau :

 

 

 

 

 

 

 

    Réserves consolidées

 

 

 

 

 

 

 

    Réserve légale

29 375

0

 

 

 

 

29 375

    Réserve statutaire

409 732

59 237

 

 

 

 

468 969

    Réserve de réévaluation

100

 

 

 

 

 

100

    Autres réserves réglementées

5

 

 

 

 

 

5

    Autres réserves consolidées

412

360

 

 

444

-2

1 214

        Sous-total

439 624

59 597

 

 

444

-2

499 663

Report à nouveau

56 412

-2 667

 

 

215

0

53 960

        Total réserves

496 036

56 930

 

 

659

-2

553 623

Capitaux propres hors FRBG

1 050 290

56 930

0

-3 339

659

0

1 104 540

Fonds pour risques bancaires généraux

229 255

 

 

 

5 500

 

234 755

Capitaux propres avec FRBG

1 279 545

56 930

0

-3 339

6 159

0

1 339 295

Résultat consolidé

70 775

-70 775

 

 

60 302

 

60 302

Distribution

 

13 845

 

 

 

 

 

 

Annexe 11 :

 

Ratios prudentiels

31/12/2007

Minimum réglementaire

31/12/2008

Ratio de solvabilité européen :

 

 

 

    Sur base consolidée (y compris sociétés de caution mutuelle)

 

 

 

        Ratio Bâle I

13,64%

8,00%

11,47%

        Ratio Bâle II intégrant les mesures transitoires

14,02%

8,00%

11,9%

Coefficient de liquidité

127,00%

100,00%

148,00%

 

Annexe 12 :

 

Ventilation des commissions et produits d'exploitations bancaires

Exercice 2007

Exercice 2008

Produits de commissions :

 

 

    Opérations de trésorerie et interbancaire

587

577

    Produits sur moyens de paiement

40 937

42 378

    Opérations avec la clientèle

110 016

114 540

    Prestations de services financiers

18 558

17 117

    Opérations sur instruments financiers à terme

0

0

    Opérations sur titres gérés en dépôt

9 858

6 530

    Opérations de change

118

132

    Opérations de hors bilan

6 852

8 527

    Activité de conseil

166

148

        Total produits de commissions

187 092

189 949

Autres produits d'exploitation bancaire :

 

 

    Autres produits d'exploitation bancaire

2 293

930

    Produits nets des autres activités

299

524

        Total autres produits d'exploitation bancaire

2 592

1 454

 

Ventilation des commissions et charges d'exploitations bancaires

Exercice 2007

Exercice 2008

Charges de commissions :

 

 

    Opérations de trésorerie et interbancaire

-572

-519

    Charges sur moyens de paiement

-26 394

-27 905

    Opérations avec la clientèle

-671

-895

    Opérations sur titres

0

-69

    Opérations de change

0

0

    Opérations de hors bilan

-3 310

-4 255

    Opérations sur instruments financiers à terme

0

0

    Prestations de services financiers

-1 311

-1 233

        Total charges de commission

-32 259

-34 876

Autres charges d'exploitation bancaire :

 

 

    Autres charges d'exploitation bancaire

-1 555

-1 795

        Total autres charges d'exploitation bancaire

-1 555

-1 795

 

Annexe 13 :

 

Ventilation des charges générales d'exploitation et des amortissements

Exercice 2007

Exercice 2008

Frais de personnel :

 

 

    Salaires et traitement

-73 360

-73 961

    Charges de retraite

-10 272

-9 795

    Autres charges sociales

-29 315

-28 812

    Impôts et taxes sur rémunérations

-8 172

-8 180

    Intéressement

-8 278

-6 792

    Participation

-3 595

-2 827

        Total des frais de personnel

-132 993

-130 367

Impôts et taxes

-5 982

-6 478

Autres charges générales d'exploitation

-90 786

-84 910

        Total des charges générales d'exploitation

-229 761

-221 755

Dotations aux amortissements et aux provisions

 

 

    Sur immobilisations corporelles d'exploitation

-10 017

-10 654

    Sur immobilisations corporelles hors exploitation

-166

-140

    Sur immobilisations incorporelles

-371

-423

        Total des dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations

-10 554

-11 217

 

Annexe 14 :

 

Ventilation du coût du risque

Exercice 2007

Exercice 2008

Pertes couvertes par des provisions hors intérêts ctx

-15 625

-14 052

Pertes couvertes par des provisions intérêts ctx

0

0

Pertes non couvertes par des provisions

-4 046

-5 064

Dotation aux provisions sur créances hors intérêts courus

-56 633

-48 616

Dotation aux provisions sur titres douteux

-2 221

-5 252

Dotation aux provisions sur débiteurs divers

0

0

Dotation aux provisions pour risques et charges

-4 268

-2 195

Reprise de provisions sur créances disponibles

39 769

36 147

Reprise de provisions sur titres douteux

0

0

Reprise de provisions sur débiteurs divers

37

148

Reprise de provisions pour risques et charges

5 144

4 129

Reprise de provisions utilisées hors intérêts ctx

15 625

14 052

Reprise de provisions utilisées intérêts ctx

0

0

Récupération sur créances amorties

768

357

Coût du risque

-21 450

-20 346

 

Annexe 15 :

 

Détail de la charge d'impôt

Exercice 2007

Exercice 2008

Impôt calcule sur résultat avant impôt :

 

 

    Résultat avant impôt

103 803

77 218

    Taux de l'IS

33,33%

33,33%

    Impôt calculé sur résultat courant

-34 601

-25 739

Impact de la législation fiscale :

 

 

    Impôt calculé sur différences permanentes

4 631

10 678

    Impôt calculé sur différences temporaires

865

3 147

    Impôt calculé au taux réduit

-87

0

    Contributions exceptionnelles

-927

-356

Autres charges d'impôt :

 

 

    Impôt sur exercice antérieur payé sur l'exercice

-627

2 751

    Redressements d'impôts payés sur l'exercice

0

0

    Dotation aux provisions pour contrôle fiscal

0

-693

    Reprise de provision sur impôt

0

0

    Variation des impôts différés actif

-1 628

-3 932

    Variation des impôts différés passif

270

-5 291

        Total charge d'impôt sur les bénéfices

-32 103

-19 435

 

Annexe 16 :

 

Détail des impôts différés

Exercice 2007

Exercice 2008

Non ventilable

Echéancier

 

 

 

 

A - de 1 an

De 1 à 5 ans

A + de 5 ans

Impôt différé actif :

 

 

 

 

 

 

    Provisions sur engagement de retraite CAR

10 836

10 700

10 700

 

 

 

    Provisions sur engagement de retraite FCR

459

49

49

 

 

 

    Provisions sur indemnités de fin de carrière

4 060

3 700

3 700

 

 

 

    Provisions sur effet temps

2 137

2 236

2 236

 

 

 

    Provisions sur titres de participation

258

0

 

 

 

 

    Provisions Épargne logement (1)

4 997

3 516

3 516

 

 

 

    Provisions diverses

26

38

 

38

 

 

    Capitaux Organic

285

314

 

314

 

 

    Capitaux Participation

1 238

973

 

973

 

 

    PCA intérêts prêts à taux 0

1 645

2 697

 

 

 

2 697

    Plus-values latentes sur OPCVM

2 255

45

45

 

 

 

    Résultats bénéficiaires de sociétés de personnes

4

0

 

 

 

 

        Total impôt différé actif

28 200

24 268

20 246

1 325

0

2 697

Impôt différé passif :

 

 

 

 

 

 

    Résultats déficitaires de sociétés de personnes (y compris GIE)

6 377

11 890

11 890

 

 

 

    Amortissements sur immobilisations

442

221

 

221

 

 

        Total impôt différé passif

6 819

12 111

11 890

221

0

0

Impôt différé : position nette active

21 381

12 157

8 356

1 104

0

2 697

(1) L'impôt différé sur les provisions Épargne logement a été comptabilisé au 1er janvier 2007 par ajout au report à nouveau pour un montant de 7 803 K€.

 

Annexe 17 :

 

Hors bilan

31/12/2007

31/12/2008

Engagements donnés :

 

 

    Engagements de financement :

 

 

        Aux établissements de crédit

0

0

        A la clientèle

 

 

            Ouvertures de crédits documentaires

13 197

11 228

            Ouvertures de crédits confirmés/Accords de prêts et revolving

666 692

626 397

            Autres engagements

89

207

        Engagements douteux

2 456

1 501

                Sous-total

682 434

639 333

    Engagements de garantie :

 

 

        Aux établissements de crédit

0

0

        A la clientèle

 

 

            Caution immobilières

167 773

123 034

            Caution administratives et fiscales

22 190

23 414

            Autres cautions et avals donnés

409 531

767 438

            Autres garanties

94 620

94 172

        Engagements douteux

11 768

16 425

                Sous-total

705 882

1 024 483

    Engagements sur titres :

 

 

        De la clientèle

3 544

366

                Sous-total

3 544

366

                Total engagements donnes

1 391 860

1 664 182

Engagements reçus :

 

 

    Engagements de financement

 

 

        Des établissements de crédit

15 000

233 523

        De la clientèle

0

0

                Sous-total

15 000

233 523

    Engagements de garantie

 

 

        Des établissements de crédit

2 596 681

2 927 317

        De la clientèle

0

2 065

                Sous-total

2 596 681

2 929 382

    Engagements sur titres

 

 

        De la clientèle

3 544

366

                Sous-total

3 544

366

                Total engagements reçus

2 615 225

3 163 271

 

Annexe 18 :

 

Instruments financiers à terme

31/12/2007

31/12/2007

31/12/2008

31/12/2008

 

Nominal

Valorisation

Nominal

Valorisation

Opérations sur instruments de taux d'intérêt :

 

 

 

 

    SWAPS

 

 

 

 

        SWAP de micro-couverture

604 197

-6 415

581 567

13 239

        SWAP de macro-couverture

831 000

1 303

1 025 000

-5 038

        SWAP de position ouverte

52 345

-1 372

51 142

-3 112

            Sous-total

1 487 542

-6 484

1 657 709

5 089

    CAP et FLOOR

 

 

 

 

        Achat de CAP

1 492 764

6 152

1 385 000

186

        Achat de FLOOR

170 000

211

145 000

1 276

        Achat de FORWARD

1 011

0

0

0

        Vente de CAP

2 934

-103

1 081

-7

        Vente de FLOOR

0

0

0

0

        Vente de FORWARD

1 011

0

0

0

            Sous-total

1 667 720

6 260

1 531 081

1 455

            Total opérations sur instruments de taux d'intérêt

3 155 262

-224

3 188 790

6 544

Opérations sur instruments de cours de change :

 

 

 

 

    Achat de PUT en devises

0

0

0

0

    Achat de CALL en devises

0

0

0

0

    Vente de PUT en devises

0

0

0

0

    Vente de CALL en devises

0

0

0

0

            Total opérations sur instruments de cours de change

0

0

0

0

Opérations sur autres instruments :

 

 

 

 

    Achat options

20 935

-8

0

0

    Vente options

20 000

8

0

0

            Total opérations sur autres instruments

40 935

0

0

0

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés .  

Exercice clos le 31 décembre 2008.

 

Mesdames, Messieurs,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2008 sur :

 

— le contrôle des comptes consolidés de la société Banque Populaire Val de France, tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— la vérification spécifique prévue par la loi.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

1. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

2. Justification des appréciations. — Les estimations comptables concourant à la préparation des états financiers au 31 décembre 2008 ont été réalisées dans un contexte de forte volatilité des marchés et d’une difficulté certaine à appréhender les perspectives économiques. Ces conditions sont décrites dans la note 1.2 de l’annexe des comptes. C’est dans ce contexte incertain que, conformément aux dispositions de l’article L 823-9 du Code de commerce, nous portons à votre connaissance nos propres appréciations.

— Estimations comptables :

– Votre groupe constitue des dépréciations pour appréhender les risques de non recouvrement liés aux crédits accordés à sa clientèle, dont les encours sont précisés au tableau 8 de l’annexe. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations spécifiques.

– Votre groupe détient des portefeuilles de titres de placement et d’investissement qui font l’objet de dépréciations en cas de moins-values latentes, pour les premiers, et de pertes de valeur liées à la dégradation du risque de contrepartie, pour les seconds, dont les encours sont précisés au tableau 6 de l’annexe. Nous avons vérifié que la valorisation de ces portefeuilles de titres reposait bien sur les cotations disponibles, pour les supports cotés, et sur des estimations documentées et fondées sur des éléments observables, pour les titres non cotés.

– Votre groupe procède à des estimations comptables significatives portant, d’une part, sur l’évaluation des provisions comptabilisées au titre des engagements de retraites et des autres engagements sociaux à long terme et, d’autre part, sur l’évaluation des provisions comptabilisées au titre des conséquences défavorables des encours des comptes et prêts épargne-logement. Les encours de provisions sont précisés au tableau 9 de l’annexe. Sur la base des éléments disponibles à ce jour, nous avons vérifié que ces estimations s’appuient sur des méthodes documentées et mises en oeuvre par des actuaires.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé à la vérification des informations relatives au Groupe, données dans le rapport de gestion. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Paris La Défense et Chartres, le 18 mars 2009.

 

Salustro Reydel,

Thierry Morel & Associés :

Membre de KPMG International :

Thierry Morel,

Michel Savioz,

Associé.

Associé ;

 

 

 

0904443

13/05/2009 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Val de France
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 2935
Texte de l'annonce :

0902935

13 mai 2009BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°57


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE  

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: 9, avenue Newton

78183 Saint-Quentin en Yvelines Cedex

549 800 373 R.C.S. Versailles. 

 

Situation au 31 mars 2009.

(En milliers d'euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

99 866

Créances sur les Etablissements de Crédit

624 473

Opérations avec la clientèle

8 348 374

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

1 473 926

Actions et Autres Titres à revenu variable

33 477

Participations et autres titres détenus à long terme

651 147

Parts dans les Entreprises liées

29 068

Immobilisations incorporelles

4 612

Immobilisations corporelles

132 672

Autres actifs

76 571

Comptes de Régularisation

316 272

    Total actif

11 790 458

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

2 651 933

Opérations avec la clientèle

5 992 902

Dettes représentées par un titre

1 215 445

Autres passifs

83 845

Comptes de Régularisation

329 444

Provisions

86 470

Dettes subordonnées

27 613

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

235 474

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

1 167 332

    Capital souscrit

293 750

    Primes d’émission

281 435

    Réserves

498 349

    Ecart de Réévaluation

99

    Provisions réglementées et Subventions d’investissement

2 151

    Report à nouveau (+/-)

91 548

        Total passif

11 790 458

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

518 888

    Engagements de garantie

1 028 797

    Engagements sur titres

689

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

353 151

    Engagements de garantie

2 823 723

    Engagements sur titres

2 723

 

0902935

11/02/2009 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Val de France
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 515
Texte de l'annonce :

0900515

11 février 2009BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°18


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Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social: 9, avenue Newton, 78183 Saint-Quentin en Yvelines Cedex.

549 800 373 R.C.S. Versailles. 

 

Situation au 31 décembre 2008

(En milliers d'euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

153 379

Créances sur les Etablissements de Crédit

509 439

Opérations avec la clientèle

8 345 046

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

1 721 047

Actions et Autres Titres à revenu variable

38 569

Participations et autres titres détenus à long terme

652 304

Parts dans les Entreprises liées

29 068

Immobilisations incorporelles

4 668

Immobilisations corporelles

124 701

Autres actifs

80 889

Comptes de Régularisation

352 919

    Total actif

12 012 029

  

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

2 731 493

Opérations avec la clientèle

5 925 896

Dettes représentées par un titre

1 380 363

Autres passifs

77 829

Comptes de Régularisation

435 247

Provisions

83 009

Dettes subordonnées

40 876

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

234 755

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

1 102 561

    Capital souscrit

293 750

    Primes d'émission

281 435

    Réserves

498 349

    Ecart de Réévaluation

99

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

1 798

    Report à nouveau (+/-)

27 130

        Total passif

12 012 029

  

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

626 038

    Engagements de garantie

1 024 235

    Engagements sur titres

366

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

233 523

    Engagements de garantie

2 867 669

    Engagements sur titres

366

 

 

0900515

07/11/2008 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Val de France
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 13924
Texte de l'annonce :

0813924

7 novembre 2008BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°135


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et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social: 9, avenue Newton, 78183 Saint-Quentin en Yvelines Cedex.

549 800 373 R.C.S. Versailles.  

Situation au 30 Septembre 2008.

(En milliers d'euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

148 819

Créances sur les Etablissements de Crédit

425 103

Opérations avec la clientèle

8 319 493

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

314 681

Actions et Autres Titres à revenu variable

45 547

Participations et autres titres détenus à long terme

648 277

Parts dans les Entreprises liées

29 068

Immobilisations incorporelles

4 802

Immobilisations corporelles

120 933

Autres actifs

125 978

Comptes de Régularisation

348 295

    Total actif

10 530 996

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

1 327 262

Opérations avec la clientèle

5 668 352

Dettes représentées par un titre

1 597 857

Autres passifs

106 941

Comptes de Régularisation

363 219

Provisions

83 352

Dettes subordonnées

46 761

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

234 730

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

1 102 522

    Capital souscrit

293 750

    Primes d'émission

281 435

    Réserves

498 349

    Ecart de Réévaluation

99

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

1 759

    Report à nouveau (+/-)

27 130

        Total passif

10 530 996

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

    Engagements de financement

655 354

    Engagements de garantie

878 262

    Engagements sur titres

836

Engagements reçus

 

    Engagements de garantie

2 741 731

    Engagements sur titres

836

 

 

0813924

13/08/2008 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Val de France
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 11779
Texte de l'annonce :

0811779

13 août 2008BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°98


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE

 

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: 9, avenue Newton, 78183 Saint-Quentin en Yvelines Cedex.

549 800 373 R.C.S. Versailles. 

 

Situation au 30 juin 2008.

(En milliers d'euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

142 497

Créances sur les Etablissements de Crédit

411 718

Opérations avec la clientèle

8 225 777

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

140 053

Actions et Autres Titres à revenu variable

37 678

Participations et autres titres détenus à long terme

529 163

Parts dans les Entreprises liées

29 068

Immobilisations incorporelles

4 626

Immobilisations corporelles

115 054

Autres actifs

107 941

Comptes de Régularisation

294 590

    Total actif

10 038 165

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

1 476 919

Opérations avec la clientèle

5 531 040

Dettes représentées par un titre

1 126 626

Autres passifs

86 406

Comptes de Régularisation

341 902

Provisions

88 876

Dettes subordonnées

51 567

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

232 755

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

1 102 074

    Capital souscrit

293 750

    Primes d'émission

281 433

    Réserves

498 349

    Ecart de Réévaluation

100

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

1 312

    Report à nouveau (+/-)

27 130

        Total passif

10 038 165

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

623 680

    Engagements de garantie

934 136

    Engagements sur titres

3 316

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

50 000

    Engagements de garantie

2 671 875

    Engagements sur titres

3 316

 

0811779

16/06/2008 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque populaire Val de France
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 8409
Texte de l'annonce :

0808409

16 juin 2008BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°73


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
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BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE 

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et

financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques Populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 9, avenue Newton, 78183 Saint-Quentin-en-Yvelines Cedex.

549 800 373 R.C.S. Versailles.

 

Documents comptables annuels.

 

A. — Comptes sociaux.

I. — Bilan au 31 décembre 2007.

(En milliers d’euros).

 

Actif

Exercice 2006

Exercice 2007

Caisse, banques centrales, CCP

146 135

150 436

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

Créances sur les établissements de crédit

435 505

393 682

Opérations avec la Clientèle

7 063 303

7 910 485

Obligations et autres titres à revenu fixe

159 350

140 521

Actions et autres titres à revenu variable

31 570

31 805

Participations et activité de portefeuille

403 273

489 494

Parts dans les entreprises liées

25 004

25 004

Crédit-bail et location avec option d'achat

 

 

Location simple

 

 

Immobilisations incorporelles

4 492

4 283

Immobilisations corporelles

88 559

104 235

Capital souscrit non versé

 

 

Actions propres

 

 

Autres actifs

80 454

98 694

Comptes de régularisation

462 336

360 668

        Total actif

8 899 981

9 709 307

 

Passif

Exercice 2006

Exercice 2007

Banques centrales, CCP

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

549 364

1 039 365

Comptes créditeurs de la clientèle

5 259 222

5 429 033

Dettes représentées par un titre

1 146 558

1 325 440

Autres passifs

81 612

87 560

Comptes de régularisation

417 423

322 220

Provisions pour risques et charges

70 413

83 414

Dettes subordonnées

88 770

78 139

Fonds pour risques bancaires généraux

214 955

229 255

Capitaux Propres part du groupe (Hors FRBG)

1 071 664

1 114 881

    Capital souscrit versé

293 750

293 750

    Primes d'émission

281 568

281 433

    Réserves

421 739

439 112

    Ecart de réévaluation

100

100

    Provisions réglementées et subvention d'équipement

224

274

    Report à nouveau

7 492

27 130

    Résultat de l'exercice

66 791

73 082

        Total passif

8 899 981

9 709 307

 

Hors bilan

Exercice 2006

Exercice 2007

Engagements donnés :

 

 

    Engagements de financement

790 316

668 580

    Engagements de garantie

687 033

705 702

    Engagements sur titres

 

3 544

Engagements reçus :

 

 

    Engagements de financement

 

 

    Engagements de garantie

2 075 347

2 536 329

    Engagements sur titres

 

3 544

 

II. — Compte de résultat.

(En milliers d’euros).

 

 

Exercice 2006

Exercice 2007

Intérêts et produits assimilés

368 880

426 180

Intérêts et charges assimilées

-183 435

-239 995

Produits sur opérations de crédit-bail et assimilés

 

 

Charges sur opérations de crédit-bail et assimilés

 

 

Produits sur opérations de location simple

 

 

Charges sur opérations de location simple

 

 

Revenus des titres à revenu variable

11 984

30 448

Commission (produits)

173 219

184 504

Commission (charges)

-26 854

-32 028

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

-2 230

1 921

Gains ou pertes sur opérations de portefeuilles de placement et assimilés

17 349

1 140

Autres produits d'exploitation bancaire

2 014

2 396

Autres charges d'exploitation bancaire

-3 297

-1 541

Produit net bancaire

357 630

373 025

Charges générales d'exploitation

-216 501

-224 975

Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles & corporelles

-9 334

-10 344

Résultat brut d'exploitation

131 795

137 706

Coût du risque

-21 800

-21 193

Résultat d'exploitation

109 995

116 513

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

322

2 064

Résultat courant avant impôt

110 317

118 577

Résultat exceptionnel

736

-1 888

Impôt sur les bénéfices

-15 645

-29 258

Dotations et reprises des FRBG et provisions réglementées

-28 617

-14 349

Résultat net

66 791

73 082

 

III. — Annexe aux comptes sociaux.

 

A.1. Règles et méthodes.

 

1. Règles et principes généraux.

1.1. Référentiel comptable. — Les états financiers de la Banque Populaire Val de France sont établis conformément aux principes comptables généralement admis en France et aux règlements du Comité de la Réglementation comptable, notamment le règlement CRC 2000-03, modifié par le règlement CRC 2005-04, relatif à la présentation des états financiers.

 

1.2. Présentation des comptes. — Les états financiers sont présentés En milliers d’euros avec un comparatif sur deux exercices, 31 décembre 2007 et 31 décembre 2006.

 

1.3. Liquidité et solvabilité. — Le système de garantie de liquidité et de solvabilité du réseau des Banques Populaires est organisé par une décision de caractère général de la Banque Fédérale des Banques Populaires prise en sa qualité d’organe central, en application des articles L. 511-30, L. 511-31 et L. 512-12 du Code monétaire et financier et à laquelle font expressément référence les statuts des Banques Populaires (art. 1er).

Le réseau des Banques populaires comprend les Banques Populaires, les sociétés de caution mutuelle leur accordant l’exclusivité de leur cautionnement et la Banque Fédérale des Banques Populaires.

Ce système de garantie repose sur l’intégralité des fonds propres des établissements du réseau par un mécanisme de solidarité interne.

La Banque Fédérale des Banques Populaires met en oeuvre la solidarité du réseau en appelant auprès des Banques Populaires les concours financiers nécessaires, dans la limite de leurs fonds propres. Les fonds propres de la Banque Fédérale des Banques Populaires répondent, en dernier ressort, de la liquidité et de la solvabilité des Banques Populaires.

En tant que la Banque Fédérale des Banques Populaires bénéficie du système de garantie, les Banques Populaires sont tenues de lui apporter leur soutien financier, notamment pour lui permettre, en tant que de besoin, d’assumer ses obligations d’organe central à l’égard d’établissements de crédit affiliés à la Banque Fédérale des Banques Populaires, mais ne faisant pas partie du réseau des Banques Populaires. Ainsi, le 2 avril 2007, la Banque Fédérale des Banques Populaires a signé, conjointement avec la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne, une convention de double affiliation avec Natixis, à la suite de l’agrément donné le 30 mars 2007 par le Comité des Établissements de Crédit et des Entreprises d’Investissement.

Dans le cadre de ce mécanisme de solidarité interne, est instituée une première ligne de solidarité. Celle-ci est constituée, d’une part, par le fonds de solidarité fédéral, partie intégrante du fonds pour risques bancaires généraux de la Banque Fédérale des Banques Populaires, d’autre part, par les fonds régionaux de solidarité, parties intégrantes des fonds pour risques bancaires généraux des Banques Populaires. Ces fonds régionaux sont alimentés chaque année, à hauteur de 10% du bénéfice net réalisé par les Banques Populaires avant toute dotation au fonds pour risques bancaires généraux et impôt, ledit montant étant minoré du taux de l’impôt sur les sociétés. Les Banques Populaires ne peuvent disposer de ces fonds sans l’autorisation de la Banque Fédérale des Banques Populaires.

Dans le cadre d’une convention d’agrément collectif, chaque Banque Populaire garantit la liquidité et la solvabilité des sociétés de caution mutuelle qui lui accordent l’exclusivité de leur cautionnement.

Dans le cadre de l’affiliation du Crédit Maritime mutuel, dont la Banque Fédérale des Banques Populaires est l’organe central aux termes de l’article L. 512-69 du Code monétaire et financier, la liquidité et la solvabilité des Caisses de Crédit Maritime mutuel sont garanties au premier niveau par leurs Banques Populaires d’adossement.

Il est rappelé, en outre, que les établissements du réseau des Banques Populaires sont adhérents du Fonds de Garantie des Dépôts institué par la loi et auquel adhèrent tous les établissements de crédit agréés en France.

 

2. Principes comptables et méthodes d'évaluation.

2.1. Changements de méthodes comptables intervenus sur l’exercice 2007. — En application des termes du communiqué du CNC du 20 décembre 2005 et de l’avis 2006-02 du CNC, les risques relatifs aux comptes et plans épargne logement ont fait l’objet à compter du 1er janvier 2007 d’une évaluation ainsi que d’un provisionnement. Au 1er janvier 2007, l’impact de ce changement de méthode, comptabilisé par prélèvement sur les capitaux propres, s’élève à 22 662 milliers d’euro.

En application de l’avis 2006-16 du CNC relatif au caractère douteux des découverts (modifiant l’article 3 bis du règlement n° 2002-03 du Comité de la Réglementation comptable relatif au traitement comptable du risque de crédit modifié par le règlement 2005-03 du CRC), les découverts à plus de 90 jours ont été transférés d’encours sains à douteux pour 104 millions d’euro au 1er janvier 2007.

Cette évolution réglementaire ne s’est pas traduite par la constatation de nouvelles dépréciations sur les encours par prélèvement sur capitaux propres, tant sur les découverts que sur les créances déclassées par contagion. En effet, l’obligation réglementaire de déclassement en douteux de ces créances n’a pas eu d’impact sur l’appréciation du risque par la Banque Populaire sur les encours concernés au 31/12/2006 et donc dans le bilan d’ouverture 2007.

En application de l’avis 2007-B du Comité d’urgence du CNC relatif à la comptabilisation du crédit d’impôt dans le cadre du dispositif du prêt à taux zéro suite au nouveau régime de financement par l’État, un changement de méthode par capitaux propres a été constaté pour un montant de 770 milliers d’euro.

 

2.2. Conversion des opérations en devise. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement 89-01 du Comité de la Réglementation bancaire et Financière (modifié par les règlements 90-01 et 95-04).

Les créances, les dettes et les engagements hors bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat.

Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché (art 10).

La Banque Populaire Val de France ne supporte pas de risque de change significatif.

Les titres de participation en devises acquis en euros restent valorisés au coût d’acquisition.

 

Les contrats de change à terme sec ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir.

 

2.3. Bilan – Actif.

2.3.1. Opérations avec les établissements de crédits et la clientèle.

Crédit aux établissements de crédit et à la clientèle. — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances, y compris les créances subordonnées, détenues au titre d’opérations bancaires sur les établissements de crédit à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent également les valeurs reçues en pension, quel que soit le support de l’opération, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres.

Les opérations avec la clientèle sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle.

L’ensemble des prêts est enregistré au bilan à leur valeur nominale y compris les concours à taux bas et les prêts restructurés, à l’exception des rachats de créances clientèle enregistrés à leur coût d’acquisition.

 

Créances douteuses. — L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 (modifié par le règlement 2005-03 du CRC) du Comité de la Réglementation comptable, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois, six mois en matière immobilière. Pour les collectivités locales, le délai réglementaire de neuf mois a été ramené à six mois. Depuis le 1er janvier 2007, cette identification s’applique aux découverts en application du nouvel article 3 bis du règlement 2005-03 du CRC.

Le déclassement d’une créance en encours douteux entraîne le transfert de l’encours total des créances et engagements sur une même contrepartie, même si l'analyse du risque conduit à ne provisionner que les intérêts enregistrés et non encaissés. Pour ces créances douteuses, les intérêts courus ou échus non perçus sont comptabilisés en appliquant le taux contractuel à la valeur brute mais dépréciés à due concurrence et inscrits en produit net bancaire. Les commissions dues non perçues sur clients douteux sont en coût du risque.

Au sein des créances douteuses, une catégorie spécifique est identifiée, dénommée « créances douteuses compromises », il s’agit des créances pour lesquelles les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte est envisagé. Le classement en douteux compromis intervient nécessairement lors de la déchéance du terme ou lors de la résiliation du contrat de crédit-bail. Il est possible de transférer un encours douteux en compromis au bout d’un délai d’un an mais il ne s’agit pas d’un délai impératif. La règle de la « contagion » ne s’applique pas pour le passage de douteux en douteux compromis. Pour les créances douteuses compromises, les intérêts courus ou échus non encaissés ne sont pas enregistrés.

Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées après analyse individuelle des dossiers, en tenant compte des garanties et déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations sont calculées de manière actuarielle sur la base des flux futurs attendus sur chacun des contrats actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine, ce dernier correspondant au taux contractuel. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et produits assimilés ».

La Banque Populaire Val de France a développé un modèle de provision sur les dossiers, dont l’engagement brut est inférieur à 50 K€, qui permet de couvrir l’ensemble du fonds de commerce selon une méthode statistique.

Les créances passées en perte sur l'exercice ainsi que les récupérations sur créances amorties sont inscrites en ligne « Coût du risque » au compte de résultat pour la partie du capital et en « Intérêts et produits assimilés » pour la partie des intérêts. Les passages en perte ne font l’objet d’aucune procédure systématique.

Pour les crédits aux professionnels de l’immobilier, le déclassement en créances douteuses est opéré opération par opération sur la base de critères prenant en compte les perspectives de sortie, la capacité des associés à apporter des fonds propres ainsi que leur solvabilité. Les intérêts sur créances douteuses sont intégralement dépréciés et le prêt est déprécié en fonction des garanties reçues, du revenu locatif futur, du prix de sortie du projet comparé au marché et de la solvabilité des parties prenantes.

 

Créances restructurées. — Les créances restructurées donnent lieu à calcul d’une décote représentant l’écart entre le capital restant dû initial et les flux attendus (capital et intérêts) à la suite de la restructuration, les flux étant actualisés sur la base du taux contractuel d’origine de la créance. La décote peut également être calculée par référence à un prix de marché dans la mesure où il est observable pour des créances de même nature et de mêmes caractéristiques mais cette possibilité n’est pas utilisée.

Lorsque les créances ayant fait l’objet d’une restructuration donnent lieu à l’enregistrement d’une décote, celle-ci est comptabilisée en déduction de l’actif et en « Coût du risque » en résultat. Dans le cas où la créance restructurée reste inscrite en douteux, la décote peut ne pas être individualisée lorsqu’un calcul de dépréciation global est effectué englobant la décote. La surcote éventuelle n’est pas enregistrée.

Pour les créances restructurées classées en encours sains, l’étalement de la décote est porté en « Intérêts et produits assimilés ». Pour les créances restructurées classées en encours douteux, l’étalement de la décote et/ou la reprise de la dépréciation au titre de l’effet temps sont également enregistrés en « Intérêts et produits assimilés ». Les variations de dépréciation constatée au titre du risque de non recouvrement sont quant à elles, enregistrées en « Coût du risque ».

Une créance restructurée douteuse peut être reclassée en encours sains lorsque les termes sont respectés. Dans le cas où la décote était incluse dans la dépréciation globale, elle doit être extraite pour continuer à être étalée en « Intérêts et produits assimilés » tandis que la dépréciation est intégralement reprise en « Coût du risque ». Les restructurations reclassées parmi les créances saines sont spécifiquement identifiées.

Les crédits restructurés sont identifiés et ne présentent pas un impact significatif sur l’exercice.

 

2.3.2. Opérations sur titres. — Les portefeuilles de titres de transaction, de placement, d'investissement et d’activité de portefeuille suivent les règles d'évaluation du règlement 90-01 du Comité de la Réglementation bancaire et Financière, modifié par le règlement 2005-01 du CRC.

Ces portefeuilles apparaissent dans les postes « effets publics et valeurs assimilés » lorsque l'émetteur est l'État, « obligations et autres titres à revenu fixe » et « actions et autres titres à revenu variable » dans les autres cas.

 

Portefeuille de transaction. — Sont considérés comme des titres de transaction les titres qui, à l’origine, sont acquis ou vendus avec l’intention des les revendre ou de les racheter à court terme et sont négociables sur un marché actif.

Les titres sont comptabilisés au prix de transaction (frais exclus et, le cas échéant, en incluant les intérêts courus).

A chaque date d'arrêté comptable, ils sont évalués en valeur de marché et le solde des gains et pertes latents et réalisés sur cessions est porté au poste du compte de résultat « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les titres de transaction ne peuvent pas être reclassés dans une autre catégorie de titres.

 

Portefeuille de placement. — Sont considérés comme des titres de placement les titres qui ne sont inscrits ni parmi les titres de transaction, ni parmi les titres d’investissement.

Les titres sont comptabilisés au prix de transaction, frais exclus.

A chaque date d'arrêté comptable, les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation estimée à partir du cours de bourse le plus récent pour les titres cotés ou de la valeur probable de négociation pour les titres non cotés. Ces dépréciations sont évaluées de manière individuelle ou par ensembles homogènes de titres. La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement d'un titre à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée de vie résiduelle du titre selon la méthode actuarielle.

Lorsque les titres font l’objet d’une couverture, les résultats sont pris en compte pour la détermination des dépréciations.

Les dotations et reprises pour dépréciation et les plus ou moins-values de cession de titres de placement sont portées au poste du compte de résultat « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

 

Portefeuille d’investissement. — Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixée que la société a acquis avec l'intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance.

Sauf raisons prévues par l’article 7 bis du règlement 2005-01 du CRC, les cession ou transferts de titres d’investissement dans une autre catégorie de titres, pour un montant significatif par rapport au montant total des titres d’investissement détenus, sont interdits sous peine d’interdiction, pendant l’exercice en cours et les deux suivants, de classer en titres d’investissement des titres antérieurement acquis et les titres à acquérir.

Les titres sont comptabilisés au prix d’acquisition, frais exclus. Ils font l'objet d'un étalement de la surcote /décote par rapport à la valeur de remboursement sur la durée résiduelle selon la méthode actuarielle.

A chaque date d'arrêté comptable, les moins-values latentes ressortant de la différence entre la valeur comptable, corrigées des amortissements et reprises des différences décrites ci-dessus, et le prix de marché ne font pas l'objet d'une dépréciation, sauf s’il existe une forte probabilité que l’établissement ne conserve ces titres jusqu’à l’échéance en raison de circonstances nouvelles et sans préjudice des dépréciations à constituer en application des dispositions du règlement 2002-03 du CRC s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres.

 

Titres de participation et autres titres détenus à long terme. — Les titres de participation et autres titres détenus à long terme sont comptabilisés à leur coût d'acquisition hors frais.

Les titres sont estimés à leur valeur d'utilité déterminée de manière individuelle à la clôture des comptes. La valeur d’utilité fait référence à différents critères comme le cours moyen de bourse pour les titres cotés, les capitaux propres corrigés pour les titres non cotés.

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation. Les plus values latentes ne sont pas enregistrées. Les frais accessoires à l'achat et à la vente sont enregistrés en charges d'exploitation.

Les plus ou moins-values de cession et les dotations et reprises de provisions sont inscrites en poste « gains ou pertes sur actifs immobilisés ».

 

2.3.3. Immobilisations corporelles et incorporelles.

Application depuis le 1er janvier 2005 :

— Du règlement 2002-10 du CRC relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs ;

— Du règlement 2004-06 du CRC relatif à la définition, la comptabilisation et l’évaluation des actifs.

 

Immobilisations corporelles d’exploitation. — Les encours bruts sont ventilés en composants, la décomposition en composants est fondée sur l’existence de durées d’utilisation différentes entre chacun des éléments distincts constituant un même bien.

Les coûts d’emprunt ne rentrent pas dans la détermination de la valeur brute des immobilisations.

Les durées d’utilité retenues par la Banque Populaire Val de France sont les suivantes :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture / étanchéité

25 ans

Fondations / ossatures

30 ans

Ravalement

10 ans

Equipements techniques

20 ans

Aménagements intérieurs

10 ans

 

Les composants sont amortis sur la base de leur valeur brute et sur leur durée d’utilisation. La valeur résiduelle est définie comme la valeur actuelle de l’actif à la fin de sa durée probable d’utilisation. La valeur résiduelle des composants autres que le terrain et les façades non destructibles sont réputées nulles.

Les droits de mutation, honoraires, commissions et frais d’actes sont intégrés au coût d’acquisition de l’immobilisation.

Les immobilisations d’exploitation présentant un indice objectif de dépréciation sont dépréciés, les dotations sont alors enregistrées en « dotations aux amortissements et provisions pour dépréciations sur immobilisations corporelles et incorporelles ».

 

Les biens mobiliers ne font pas l’objet de l’approche par composant, ils sont amortis selon les durées d’utilisation présentées ci-dessous :

 

Biens

Durée d’utilité

Matériel informatique

4 ans

Mobilier

10 ans

Matériel de bureau

5 ans

 

Immobilisations hors exploitation. — La méthode des composants est également appliquée aux immeubles de placement.

 

Immobilisations incorporelles. — Les immobilisations incorporelles sont évaluées au coût d’acquisition.

S’agissant des immobilisations incorporelles développées en interne, les frais de développement sont comptabilisés en charges, conformément à l’option offerte par le règlement 2004-06 du CRC.

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciation si nécessaire par rapport à la valeur de marché.

 

2.4. Bilan – Passif.

2.4.1. Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées. — Ces postes regroupent notamment les emprunts obligataires et les titres de créances négociables émis ainsi que les prêts sur titres subordonnés émis par la Banque Fédérale des Banques Populaires.

Les frais d'émission sont étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants.

Les primes d'émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l'emprunt par le biais d'un compte de charges à répartir.

Les intérêts courus à verser relatifs à ces dettes sont portés en compte de dettes rattachées en contrepartie de compte de résultat.

 

2.4.2. Provisions pour risques et charges. — Les provisions pour risques et charges comprennent les provisions sur engagements par signature, les provisions sur litiges, les provisions pour impôt ainsi que les engagements pour passifs sociaux.

Provisions pour impôt : seuls les décalages temporaires suivants donnent lieu à la comptabilisation d’une provision pour impôt :

— Quote-part de résultat des GIE fiscaux : les déficits actuels des GIE fiscaux doivent s’équilibrer avec les bénéfices futurs, l’économie d’impôt réalisée lors de la phase déficitaire n’étant que temporaire ;

— Majoration du bénéfice imposable, depuis le 1er janvier 2005 liée à la mesure fiscale de répartition sur cinq ans de l’approche par composant (art 237, septies I du CGI).

— Provisions pour passifs sociaux :

 

Les passifs sociaux sont provisionnés de manière intégrale conformément à la recommandation 2003 R 01 du Conseil national de la comptabilité.

 

La provision comptabilisée au bilan correspond :

— À la valeur actuarielle des engagements de retraite et prestations assimilées relatifs au personnel en activité ;

— Minorée de la valeur de marché des actifs venant en couverture des engagements ;

— Minorée ou majorée des écarts actuariels résultant :

– Des écarts d’expérience liés aux variables démographiques ;

– Des évolutions des hypothèses actuarielles (taux d’actualisation, taux de sortie, taux de progression des salaires) ;

– Des différences constatées entre le rendement réel et le rendement attendu des plans d’actifs en couverture.

 

Les principales hypothèses actuarielles retenues au 31 décembre 2007 sont les suivantes :

— Pour le complément de pension bancaire CAR, le taux d’actualisation retenu est de 4,46% et le rendement attendu des actifs de 6,10% ; le taux d’inflation retenu est de 2%.

— Pour les indemnités de fin de carrière, le taux d’actualisation retenu est de 4,32% et le taux de rendement attendu de 3,51% ;

— Pour les médailles du travail, le taux d’actualisation est de 4,17% ;

 

La méthode du corridor est appliquée pour les engagements de retraite et assimilés.

La valorisation des indemnités de fin de carrière a été impactée par l’arrêté ministériel du 18 juillet 2005 et par les lois de financement de la Sécurité Sociale de 2007 et de 2008.

Dans le cadre de l’arrêté ministériel du 18 juillet 2005, un accord de branche a été signé en 2005 permettant les départs avant 65 ans à l’initiative de l’employeur en exonération de charges sociales pour les départs intervenant avant le 31 décembre 2009.

La loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2007 prévoit qu’après le 1er janvier 2014 les départs volontaires avant 65 ans seront chargés, la mise à la retraite avant 65 ans étant interdite. L’effet financier induit par la loi a eu pour conséquence une augmentation de l’engagement au 31 décembre 2006 non intégrée dans les comptes 2006, la loi ayant été adoptée en fin d’année. Cette revalorisation est qualifiée de changement de régime et son étalement calculé sur le montant de l’engagement au 31 décembre 2006 n’intervient qu’à partir de 2007.

La loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2008 supprime le dispositif transitoire qui était prévu par la loi de 2007 pour la période entre le 1er janvier 2010 et 1er janvier 2014. La mise à la retraite avant 65 ans avec accord du salarié n’est plus possible à compter du 1er janvier 2010, s’agissant de départs volontaires avant 65 ans ils seront chargés. Par ailleurs, une nouvelle contribution est mise en place sur les indemnités versées pour les départs avant ou après 65 ans (25% du montant pour celles versées du 11 octobre 2007 au 31 décembre 2008 puis 50% au-delà). Cette revalorisation est qualifiée de changement de régime et son étalement calculé sur le montant de l’engagement au 31 décembre 2007 n’intervient qu’à partir de 2008.

 

Ces changements de régime font l’objet d’un étalement dans la mesure où ils sont relatifs à des droits non acquis. L’étalement est réalisé de manière linéaire sur la durée résiduelle de vie active moyenne (durée d’acquisition des droits).

 

Provision au titre de l’attribution d’actions gratuites de Natixis aux salariés (SAGA). — Les assemblées générales de Natixis du 17 novembre 2006 et du 24 mai 2007 ont fixé le cadre de l’attribution d’actions gratuites Natixis à ses salariés ainsi qu'aux salariés du Groupe Banque Populaire et du Groupe Caisse d’Épargne. Le schéma d’attribution gratuite d’actions (SAGA) s’appuie sur deux textes de loi récents qui permettent aux salariés de devenir actionnaire de leur entreprise sans effort financier et d’être ainsi associés plus étroitement à son développement.

Le 12 novembre 2007, le Directoire de Natixis a adopté les modalités de l’attribution dans le respect des conditions fixées par la loi et relatives aux périodes d’acquisition et de détention. Dans ce cadre, les salariés de la Banque Populaire ont reçu un droit à recevoir 60 actions au bout d’un délai de deux ans (période d’acquisition). Au terme de ce délai, les titres attribués au salarié devront être conservés par ce dernier deux ans avant de devenir disponibles (période de conservation).

L’acquisition des titres destinés à être attribués aux salariés de la Banque Populaire sera facturée par Natixis en novembre 2009 lors de l’attribution des titres. Au 31 décembre 2007, elle a fait l’objet d’un provisionnement intégral en charges de personnel pour un montant de 2,3 M€ sur la base du prix d’acquisition des titres par Natixis et tenant compte d’un taux de turn over.

 

Provision épargne logement — En application des termes du communiqué du CNC du 20 décembre 2005 et de l’avis 2006-02 du CNC, les risques relatifs aux comptes et plans épargne logement ont fait l’objet à compter du 1er janvier 2007 d’une évaluation ainsi que d’un provisionnement.

Les risques couverts sont de deux natures :

— le risque de consentir des crédits futurs à un taux réglementé inférieur aux conditions de marché ;

— le risque de rémunérer l’épargne collectée à des conditions désavantageuses par rapport aux conditions de marché futures.

Ces deux risques sont évalués de manière prospective, jusqu’à l’extinction des encours d’épargne portés au bilan, d’où la nécessité de modéliser l’évolution des encours actuels (collecte et conversion de crédit) sur la base d’hypothèses de taux futurs et de comportement de la clientèle.

Le modèle retenu est celui qui s’applique au niveau du Groupe Banque Populaire pour l’établissement des comptes consolidés. Il procède d’une démarche en trois étapes :

1e étape : Génération de 10 000 chemins de taux par simulation de Monte Carlo. Le processus utilisé est un processus d’Ornstein-Uhlenbeck avec retour à la moyenne. Cette méthode intègre une matrice de corrélation entre les différents index fondée sur un historique de 10 ans glissants ; le niveau cible du retour à la moyenne pour chacun des index étant déterminé à partir des prévisions à long terme des économistes du Groupe, également appliquées dans la gestion de bilan.

 

2e étape : Modélisation des écoulements des encours sur chaque chemin de taux simulés à partir d’un profil attendu représentant la tendance moyenne historique des encours de chaque génération en intégrant une sensibilité du comportement de la clientèle, tant en décollecte qu’en conversion en crédit, en fonction de l’écart entre les taux réglementés et les taux du marché (chemins de taux simulés) ;

 

3e étape : Le calcul de la provision finale résulte de la moyenne des différences constatées sur chacun des chemins entre les flux établis sur la base des taux réglementés (épargne hors prime d’état ou crédit) et ceux calculés à partir des taux de marché futurs déterminés par le modèle sur chaque année d’écoulement pour des produits équivalents ; ces différences sont actualisées avec la courbe zero-coupon moyenne des douze derniers mois déduite des taux swaps. Les taux de référence (taux de marché) sont déterminés pour la phase épargne, en utilisant comme produit équivalent les comptes à terme progressifs Fidélis, diffusés dans le réseau Banque Populaire et pour la phase crédit future, en appliquant le principe de tarification du Groupe pour des prêts habitats ayant la même duration que les prêts PEL (TxSwap + spread de liquidité).

Seules les moins values nettes par génération de taux sont provisionnées, les plus-values nettes n’étant pas retenues. Enfin, chacune des 10 000 provisions est calculée déduction faite des flux relatifs à l’encours considéré comme insensible à l’évolution des taux. Par prudence, ce profil sans risque est plafonné au niveau constaté lors de la dixième année de vie de chaque génération, puis est écoulé linéairement sur les vingt années suivantes.

Les risques sur Comptes Épargne Logement (CEL) sont obtenus selon une méthode analogue, à l’aide d’hypothèses de transformation distinctes. Toutefois, seul le risque de transformation en crédit est provisionné, la rémunération de la phase épargne étant révisable et indexée sur les taux de marché. La valeur future des taux de crédits CEL est déterminée par le modèle à partir de la formule réglementaire.

Enfin, la provision totale intègre la différence constatée, sur les stocks de prêts PEL et CEL en vie à la date de calcul, entre les flux futurs actualisés d’une part au taux de marché de l’année de mise en place de ces crédits et d’autre part au taux réglementé consenti au client. Cette différence est reprise ensuite actuariellement sur la durée de vie des prêts concernés.

 

2.4.3. Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG) et provisions réglementées. — Le FRBG enregistre les montants que la Banque Populaire Val de France décide d’affecter à la couverture de risques à caractère général. Il comprend également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité (conformément aux principes énoncés au chapitre 1. Règles et principes généraux, paragraphe 1.3).

Les provisions réglementées sont dotées pour la seule application de dispositions fiscales et recensent essentiellement les provisions spéciale de réévaluation et forfaitaire CODEVI.

 

2.4.4. Capitaux propres. — Les CCI émis par la Banque Populaire en application des articles 19 sexdecies à 19 duovicies de la loi n° 47 1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération sont exclusivement souscrits et libérés par Natixis détenue à parité par le Groupe Banque Populaire et du Groupe Caisse d’Épargne.

Les titulaires de CCI disposent d’un droit sur l’actif net dans la proportion du capital qu’ils représentent. Selon les termes du protocole signé le 6 juin 2006 entre les deux Groupes, les CCI détenus par Natixis représentent 20% du capital social de la banque. Lors des nouvelles augmentations de capital par émission de parts sociales, cette proportion sera maintenue par l’émission au nominal dans le même temps de nouveaux CCI souscrits par Natixis.

Les CCI sont des valeurs mobilières représentatives d’une part du capital de la banque, émises pour la durée de la banque et dépourvues de droit de vote. Les CCI ne peuvent représenter plus de la moitié du capital social atteint à la clôture de l’exercice précédent. Ils sont librement négociables, toutefois la cession des CCI devra être agréée préalablement par le Conseil d’administration de la Banque Populaire.

La rémunération des CCI doit être au moins égale à celle versée aux parts sociales. Elle est décidée par l’assemblée générale en fonction des résultats de l’exercice. Son paiement, pour tout ou partie, peut être fait en numéraire ou en CCI.

 

2.5. Hors bilan – Instruments financiers à terme fermes et conditionnels. — Les risques encourus sur ces opérations font l'objet d'un système permanent de mesure de résultats et de positions, de surveillance et de contrôle permanent avec des limites déterminées par la Direction Générale.

Instruments fermes de taux. — Les contrats sont enregistrés en hors bilan pour leur valeur nominale.

En application des règlements 90-15 et 92-04 du CRBF, les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

— micro-couverture (couverture affectée) ;

— macro-couverture (gestion globale de bilan) ;

— positions spéculatives ;

— gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

Les deux premières catégories sont assimilées, au niveau du compte de résultat, à des opérations de prêts ou d'emprunts et les montants perçus ou payés sont incorporés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges sur les éléments couverts en « intérêts et produits ou charges assimilés ». Le poste « gains ou pertes sur opérations de portefeuille de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « intérêts et produits ou charges assimilées ».

Les contrats en position ouverte isolée font l’objet d’une provision en cas de moins-values latentes. Les plus values latentes ne sont pas enregistrées.

Les contrats portés en gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

 

Les soultes constatées lors de la résiliation ou l’assignation de contrats d'échange de taux sont rapportées immédiatement en compte de résultat. Si les montants sont significatifs, elles sont étalées prorata temporis sur la durée résiduelle du nouveau contrat en cas de remplacement ou sur la durée résiduelle de l’ancien contrat en cas de non remplacement.

 

Instruments conditionnels. — Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les décotes font l’objet d’une provision et les plus- values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert.

 

Instruments de change. — Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché.

Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats et de ventes à terme de devises.

Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement 90-15 modifié du CRBF.

 

2.6. Hors bilan : garanties financières assorties d’un droit de réutilisation en l’absence de défaillance du propriétaire. — Au 31 décembre 2007, la Banque Populaire Val de France n’a conclu aucun contrat de garantie financière assortie d’un droit de réutilisation en application de l’ordonnance 2005-171 du 24 février 2005 et de l’avis du CNC 2006-10.

 

2.7. Engagements de la Banque Populaire Val de France ne faisant pas l’objet d’une inscription en hors bilan. — Au titre des mobilisations auprès de la Caisse de Refinancement de l’Habitat (CRH), la Banque Populaire Val de France a nanti un portefeuille de créances résultant de prêts acquéreurs au logement garantis, soit par une hypothèque de premier rang, soit par une sûreté immobilière conférant une garantie équivalente. Au 31 décembre 2007, le montant du portefeuille de créances nanties au profit de la CRH s’élève à 214 millions d’euro.

 

2.8. Compte de résultat.

2.8.1. Intérêts et assimilés, commissions.

Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis. Les autres commissions non assimilées à des intérêts sont enregistrées selon la nature de la prestation.

— commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations.

— commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

2.8.2. Revenus des titres. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a fait l’objet d’une résolution d’Assemblée Générale. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice.

 

2.8.3. Charges générales d’exploitation - frais de personnel. — Les frais de personnel comprennent non seulement les salaires et traitements mais aussi les avantages au personnel tels que les charges de retraite (partie relative aux régimes à cotisations définies).

La charge annuelle relative aux régimes à cotisations définies comprend :

— Les droits supplémentaires acquis par l’ensemble des salariés ;

— Le coût financier (effet d’actualisation) ;

— Le rendement brut des actifs de couverture ;

— L’amortissement des écarts actuariels (application de la méthode dite du corridor) et des coûts des services passés.

 

Le volume d’heures acquises et non utilisées par les salariés de la Banque Populaire pour le droit individuel de formation est de 96 996 heures.

 

2.8.4. Résultat exceptionnel. — Les produits et charges exceptionnels sont déterminés en fonction du caractère significatif de leur montant, de leur degré d'anormalité par rapport à l'activité courante et de la faible probabilité de récurrence des événements concernés. On peut notamment citer une provision pour TVA d’un montant de 2,1 millions d’euro suite au choix de désoption à la TVA de la Banque Populaire Val de France.

 

2.8.5. Impôts sur les bénéfices. — La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond à l'impôt sur les sociétés exigible dû au titre de l'exercice au taux de 33 1/3% majoré de la contribution pour solidarité.

En application de l’avis 2006-05 du CNC, les impositions forfaitaires annuelles (IFA) dues à compter de 2006 ne sont plus imputables sur l’impôt sur les sociétés mais sont désormais comptabilisées comme une charge (déductible) en « Charges générales d’exploitation - Impôts et taxes ».

 

La Banque Populaire Val de France a constitué avec les filiales suivantes : VECTEUR EURL, Val de France IMMO, GEFOROP, NEWTON GESTION et SOCIETARIAT Banque Populaire Val de France un groupe d’intégration fiscale.

La charge d’impôt sur les sociétés correspond à l’impôt dû par la Banque Populaire Val de France seule.

 

A.2. Tableaux de l’annexe aux comptes individuels.

Annexe 1. Sur ventilation des créances établissements de crédit.

 

 

Durée restant à courir

Encours brut

 

 Provisions

Encours net

 

 

à -de 3 mois

de 3 mois à 1 an

de 1 an à 5 ans

à de 5 ans

Non ventilés

Créances a vue

 

 

 

 

 

 

 

 

    Comptes ordinaires débiteurs

 

 

 

 

1 821

1 821

 

1 821

    Opérations internes au réseau

 

 

 

 

15 148

15 148

 

15 148

    Créances douteuses

 

 

 

 

808

808

 -589

219

    Créances rattachées

 

 

 

 

0

0

 

0

    Sous-total

 

 

 

 

17 777

17 777

-589 

17 188

Créances a terme

 

 

 

 

 

 

 

 

    Comptes et prêts à terme

110 558

4 796

22 779

1 379

0

139 512

 

139 512

    Opérations internes au réseau

154 243

0

60 000

0

0

214 243

 

214 243

    Prêts subordonnés

0

0

0

20 000

 

20 000

 

20 000

    Créances rattachées

 

 

 

 

2 739

2 739

 

2 739

    Sous-total

264 801

4 796

82 779

21 379

2 739

376 494

 

376 494

        Total créances sur établissements de crédit

264 801

4 796

82 779

21 379

20 516

394 271

 -589

393 682

 

Annexe 2. Ventilation des créances sur la clientèle.

 

 

 

Agent économique

Encours brut

 

Provisions

 

Encours net

 

Sociétés

Entrepreneurs individuels

Particuliers

Administrations privées

Non ventilés

Comptes ordinaires débiteurs

 

 

 

 

 

 

 

 

    Comptes ordinaires débiteurs

289 446

25 023

44 630

5 147

10 613

374 859

 

374 859

    Créances rattachées

 

 

 

 

12 605

12 605

 

12 605

    Créances douteuses

144 342

63 117

74 862

425

3 091

285 837

-146 095

139 742

    Valeurs non imputées

 

 

 

 

 

0

 

0

        Total des comptes ordinaires débiteurs

433 788

88 140

119 492

5 572

26 309

673 301

-146 095

527 206

Crédits a la clientèle

 

 

 

 

 

 

 

 

    Créances commerciales

124 649

4 032

 

54

 

128 735

 

128 735

    Crédits à l'export

4 433

0

 

 

 

4 433

 

4 433

    Crédits de trésorerie

28 861

36 299

359 284

 

1 045

425 489

 

425 489

    Crédits à l'habitat

349 735

344 451

3 858 875

2 962

12 246

4 568 269

 

4 568 269

    Crédits à l'équipement

1 857 144

281 788

 

25 538

44 958

2 209 428

 

2 209 428

    Autres crédits

8 614

2 876

5 173

43

 

16 706

 

16 706

    Créances rattachées

 

 

 

 

23 435

23 435

 

23 435

    Valeurs non imputées

 

 

 

 

6 784

6 784

 

6 784

        Total crédits a la clientèle

2 373 436

669 446

4 223 332

28 597

88 468

7 383 279

0

7 383 279

        Total des créances sur la clientèle

2 807 224

757 586

4 342 824

34 169

114 777

8 056 580

-146 095

7 910 485

 

Annexe 3. Ventilation des dettes selon la durée restant à courir.

 

 

 

Durée restant à courir

Total

 

à -de 3 mois

de 3 mois à 1 an

de 1 an à 5 ans

à de 5 ans

Non ventilés

Sur établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

Dettes     a vue

 

 

 

 

 

 

    Comptes ordinaires créditeurs

 

 

 

 

3 169

3 169

    Opérations internes au réseau

 

 

 

 

17 774

17 774

    Dettes rattachées

 

 

 

 

50

50

    Sous-total

 

 

 

 

20 993

20 993

Dettes a terme

 

 

 

 

 

 

    Comptes et prêts à terme

501

1 000

67 261

30 000

 

98 762

    Opérations internes au réseau

 

235 179

270 431

182 000

 

687 610

    Valeurs données en pension

20 000

20 000

70 000

70 000

 

180 000

    Autres sommes dues

 

 

 

 

40 360

40 360

    Dettes rattachées

 

 

 

 

11 640

11 640

    Sous-total

20 501

256 179

407 692

282 000

52 000

1 018 372

        Total dettes sur établissements de crédit

20 501

256 179

407 692

282 000

72 993

1 039 365

Sur la clientèle

 

 

 

 

 

 

Comptes d’épargne à régime spécial

 

 

 

 

 

 

    Epargne à régime spécial à vue

 

 

 

 

1 456 553

1 456 553

    Epargne à régime spécial à terme- PEL

504 101

120 016

259 668

31 585

 

915 370

    Epargne à régime spécial à terme- PEP

26 353

16 756

99 002

40 815

 

182 926

    Dettes rattachées

 

 

 

 

74 300

74 300

    Sous-total

530 454

136 772

358 670

72 400

1 530 853

2 629 149

Comptes ordinaires créditeurs

 

 

 

 

2 232 449

2 232 449

    Comptes créditeurs à terme

176 939

42 317

103 515

210 479

0

533 250

    Dettes rattachées

 

 

 

 

27 112

27 112

    Sous-total

176 939

42 317

103 515

210 479

2 259 561

2 792 811

Autres sommes dues

 

 

 

 

7 073

7 073

        Total comptes créditeurs de la clientèle

707 393

179 089

462 185

282 879

3 797 487

5 429 033

Dettes représentes par le titre

 

 

 

 

 

 

    Bons de caisse et bons d'épargne

371

75

171

 

 

617

    Titres de créances négociables

506 075

117 901

557 659

127 850

 

1 309 485

    Dettes rattachées

 

 

 

 

15 338

15 338

        Total dettes représentées par un titre

506 446

117 976

557 830

127 850

15 338

1 325 440

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

 

    Dettes subordonnées

 

37 197

40 728

 

 

77 925

    Dettes rattachées

 

 

 

 

214

214

        Total dettes subordonnées

0

37 197

40 728

0

214

78 139

 

Annexe 4.Immobilisations.

 

 

 

31/12/06

 

Régularisation transfert d'un autre poste

 

Immobilisations

Amortissements et provisions

31/12/07

 

Valeur nette comptable

 

Acquisitions

Cessions

Dotation

Reprises

Immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

 

 

 

    Immobilisations corporelles exploitation

 

 

 

 

 

 

 

 

        Immobilisations construction exploitation

 

 

 

 

 

 

 

 

            Brut

70 482

10 510

682

-1 606

 

 

80 068

 

            Amort/prov

-17 110

0

 

 

-5 289

788

-21 611

 

            Net

53 372

10 510

 

 

 

 

58 457

58 457

        Immobilisations autres exploitation

 

 

 

 

 

 

 

 

            Brut

41 055

2 949

1 593

-1 918

 

 

43 679

 

            Amort/prov

-18 748

2

 

 

-4 518

1 659

-21 605

 

            Net

22 307

2 951

 

 

 

 

22 074

22 074

        Immobilisations terrains exploitation

 

 

 

 

 

 

 

 

            Brut

4 251

44

0

-63

 

 

4 232

 

            Amort/prov

0

0

 

 

0

0

0

 

            Net

4 251

44

 

 

 

 

4 232

4 232

    Sous-total

 

 

 

 

 

 

 

 

            Brut

115 788

13 503

2 275

-3 587

 

 

127 979

 

            Amort/prov

-35 858

2

 

 

-9 807

2 447

-43 216

 

            Net

79 930

13 505

 

 

 

 

84 763

84 763

Immobilisations encours

 

 

 

 

 

 

 

 

            Brut

6 345

-15 523

24 699

-1

 

 

15 520

 

            Amort/prov

0

0

 

 

 

 

0

 

            Net

6 345

-15 523

 

 

 

 

15 520

15 520

        Total immobilisations d'exploitation

 

 

 

 

 

 

 

 

            Brut

122 133

-2 020

26 974

-3 588

 

 

143 499

 

            Amort/prov

-35 858

2

 

 

-9 807

2 447

-43 216

 

            Net

86 275

-2 018

 

 

 

 

100 283

100 283

Immobilisations corporelles hors exploitation

 

 

 

 

 

 

 

 

    Immobilisations constructions hors exploitation

 

 

 

 

 

 

 

 

            Brut

3 041

1 619

0

-2

 

 

4 658

 

            Amort/prov

-1 066

0

 

 

-166

0

-1 232

 

            Net

1 975

1 619

 

 

 

 

3 426

3 426

    Immobilisations terrains hors exploitation

 

 

 

 

 

 

 

 

            Brut

311

215

0

0

 

 

526

 

            Amort/prov

0

0

 

 

0

0

0

 

            Net

311

215

 

 

 

 

526

526

            Total immobilisations hors exploitation

 

 

 

 

 

 

 

 

            Brut

3 352

1 834

0

-2

 

 

5 184

 

            Amort/prov

-1 066

0

 

 

-166

0

-1 232

 

            Net

2 286

1 834

 

 

 

 

3 952

3 952

            Total immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

 

 

 

            Brut

125 485

-186

26 974

-3 590

 

 

148 683

 

            Amort/prov

-36 926

2

 

 

-9 973

2 447

-44 448

 

            Net

88 559

-184

 

 

 

 

104 235

104 235

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

 

 

    Droit au bail/fonds de commerce

 

 

 

 

 

 

 

 

            Brut

7 149

185

0

-23

 

 

7 311

 

            Amort/prov

-2 670

-1

 

 

-370

0

-3 041

 

            Net

4 479

184

 

 

 

 

4 270

4 270

    Immobilisations incorporelles autres

 

 

 

 

 

 

 

 

            Brut

587

1

0

0

 

 

588

 

            Amort/prov

-574

0

 

 

-1

0

-575

 

            Net

13

1

 

 

 

 

13

13

            Total immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

 

 

            Brut

7 736

186

0

-23

 

 

7 899

 

            Amort/prov

-3 244

-1

 

 

-371

0

-3 616

 

            Net

4 492

185

 

 

 

 

4 283

4 283

            Total immobilisations

 

 

 

 

 

 

 

 

            Brut

133 221

0

26 974

-3 613

 

 

156 582

 

            Amort/prov

-40 170

1

 

 

-10 344

2 447

-48 064

 

            Net

93 051

1

 

 

 

 

108 518

108 518

 

Annexe 5. Détail des comptes de régularisation.

 

 

31/12/06

31/12/07

Actif

 

 

    Comptes d'encaissement

20 461

35 390

    Comptes d'ajustement

217

80

    Prime d'émission des titres à revenu fixe

0

2 546

    Autres charges à répartir

3 129

0

    Charges constatées d'avance

3 023

2 138

    Produits à recevoir

23 169

31 990

    Autres comptes de régularisation

412 337

288 524

        Total comptes de régularisation actif

462 336

360 668

Passif

 

 

    Comptes d'encaissement

1 854

2 994

    Comptes d'ajustement

191

57

    Produits constatés d'avance

27 967

33 286

    Charges à payer

6 220

9 095

    Autres comptes de régularisation

381 191

276 788

        Total comptes de régularisation passif

417 423

322 220

 

Annexe 6. Relève des titres en portefeuille.

 

 

Encours

Provisions

Valeur nette comptable

Revenus encaisses

 

Valeur estimative

 

 

31/12/2006

Acquisition

Variation

cession Ou remboursement

31/12/2007

31/12/2006

Dotation

Reprise

31/12/2007

31/12/2006

31/12/2007

Obligations et titres a revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres de placement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    TSDI

36 997

0

0

-12 196

24 801

0

0

0

0

36 997

24 801

1 588

24 816

    Créances rattachées

32

0

-14

0

18

 

 

 

 

32

18

 

 

    Obligations et autres titres à revenu fixe

5 000

5 000

21 779

-5 000

26 779

0

2 294

0

2 294

5 000

24 485

456

22 736

    Créances rattachées

0

0

320

0

320

 

 

 

 

0

320

 

 

    BMTN

33 049

14 000

0

-3 049

44 000

0

415

0

415

33 049

43 585

823

44 324

    Créances rattachées

372

0

4

0

376

 

 

 

 

372

376

 

 

    Sous-total

75 450

19 000

22 089

-20 245

96 294

0

2 709

0

2 709

75 450

93 585

2 867

91 876

Titres d'investissement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    0bligations et autres titres à revenu fixe

53 231

0

-24 022

-12 500

16 709

0

0

0

0

53 231

16 709

2 009

16 777

    Créances rattachées

490

0

-490

0

0

 

 

 

 

490

0

0

0

    BMTN

30 000

0

0

0

30 000

0

0

0

0

30 000

30 000

1 348

30 160

    Créances rattachées

179

0

48

0

227

 

 

 

 

179

227

 

 

    Sous-total

83 900

0

-24 464

-12 500

46 936

0

0

0

0

83 900

46 936

3 357

46 937

Créances douteuses sur opérations sur titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Obligations et autres titres à revenu fixe

0

0

2 221

0

2 221

0

2 221

0

2 221

0

0

0

0

    Sous-total

0

0

2 221

0

2 221

0

2 221

0

2 221

0

0

0

0

        Total obligations et titres a revenu fixe

159 350

19 000

-154

-32 745

145 451

0

4 930

0

4 930

159 350

140 521

6 224

138 813

Actions et titres a revenu variable

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres de placement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Titres à revenus variables

32 294

14 106

0

-13 377

33 023

724

494

0

1 218

31 570

31 805

377

41 326

    Créances rattachées

0

 

0

 

0

 

 

 

 

 

 

 

 

        Total actions et titres a revenu variable

32 294

 

0

 

33 023

724

494

0

1 218

31 570

31 805

377

41 326

        Total obligations, actions et autres titres a

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Revenu fixe et variable

191 644

19 000

-154

-32 745

178 474

724

5 424

0

6 148

190 919

172 326

6 601

180 139

Titres de participation

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Titres de participation établissements de crédit

349 355

85 480

0

0

434 835

0

0

0

0

349 355

434 835

28 488

953 479

Dont :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Banque fédérale des banques populaires

344 735

85 082

0

0

429 817

0

0

0

0

344 735

429 817

28 331

946 621

    BIAT

4 620

398

0

0

5 018

0

0

0

0

4 620

5 018

157

6 858

    Autres participations

55 599

4 054

0

-2 948

56 705

1 682

748

-384

2 046

53 917

54 659

1 246

64 444

Dont :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    I-BP

5 676

0

0

0

5 676

0

0

0

0

5 676

5 676

0

7 322

    Comptes courants d'associés

5 691

1 612

 

 

7 303

0

0

0

0

5 691

7 303

0

7 303

        Total titres de participation

404 954

89 534

0

-2 948

491 540

1 682

748

-384

2 046

403 272

489 494

29 734

1 017 923

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

        Total parts dans les entreprises liées

25 004

0

0

0

25 004

0

0

0

0

25 004

25 004

337

25 861

        Total titres de participation et parts dans les entreprises liées

429 958

89 534

0

-2 948

516 544

1 682

748

-384

2 046

428 276

514 498

30 071

1 043 784

(1) La banque populaire val de France a décidé, après avoir provisionné le risque de défaut sur les CDO inscrits en portefeuille d'investissement pour un montant de 2 221 k€, de déclasser comptablement la valeur résiduelle des CDO du portefeuille d'investissement vers le portefeuille de placement, pour un montant de 21 779 k€, afin de pouvoir provisionner à hauteur de 2 294 k€ le risque d'illiquidité des marchés.

 

Annexe 7. Parts dans les entreprises liées et titres de participation.

 

 

Capital

% Contrôle

Réserves et RAN

Prêts Avances BPVF

Chiffre d'affaires

Résultat net

Valeur inventaire

Dividendes encaissés

Entreprises consolidées :

 

 

 

 

 

 

 

 

    SAS Société de Banque et d'Expansion

31 000

49,99%

5 812

0

6 433

1 705

18 000

0

    EURL Vecteur

654

100,00%

-1

0

0

-3

654

0

    SASU Sociétariat Banque Populaire

3 100

100,00%

-208

0

0

-490

NA

NA

Entreprises non consolidées :

 

 

 

 

 

 

 

 

    SASU Financière Vecteur

2 165

100,00%

NC

 

 

NC

6 115

0

    SARL Geforop

8

100,00%

255

 

410

263

8

0

    SARL Val de France Immo

8

100,00%

276

2 017

450

945

46

0

    SARL Newton Gestion

38

80,00%

56

0

0

-4

31

0

    GIE Live Achat

1 829

66,66%

 

NC

NC

NC

1 220

0

    SCI Richelieu

2

66,66%

0

2 043

0

-430

1

0

    SAS Immorop

40

50,00%

4

0

0

-2

19

337

    SCI BB Pinvest 2

15

50,00%

NC

NC

NC

NC

8

0

 

Annexe 8.Evolution des provisions pour dépréciation des créances douteuses.

 

 

31/12/06

Dotations

Reprises

31/12/07

 

 

 

Disponibles

Utilisées

 

Etablissements de crédit

 

 

 

 

 

    Créances douteuses sur établissements de crédit

808

 

 

 

808

    Provisions créances douteuses ets crédits

-589

0

0

0

-589

    Encours nets créances douteuses s/ets crédits

219

 

 

 

219

Clientèle

 

 

 

 

 

    Créances douteuses

72 556

 

 

 

123 396

    Créances compromises

153 377

 

 

 

162 077

    Intérêts courus créances douteuses

0

 

 

 

364

    Encours bruts créances douteuses s/clientèle

225 933

 

 

 

285 837

    Provisions créances douteuses

-32 391

-19 789

24 384

 

-27 796

    Provisions effet temps sur créances douteuses

-1 575

-965

1 233

 

-1 307

    Provisions créances compromises

-108 049

-32 688

13 505

15 503

-111 729

    Provisions effet temps sur créances compromises

-4 858

-2 864

2 823

0

-4 899

    Provisions intérêts créances douteuses

0

-364

0

0

-364

    Provisions créances douteuses clientèle

-146 873

-56 670

41 945

15 503

-146 095

    Encours nets créances douteuses

38 591

 

 

 

94 293

    Encours nets créances compromises

40 470

 

 

 

45 449

    Taux de provisionnement

65,04%

 

 

 

51,17%

 

Annexe 9. Passif évolution des provisions.

 

 

31/12/06

Dotations

Reprises

Autres mouvements

31/12/07

Provisions pour risques et charges :

 

 

 

 

 

Provisions pour risque de contrepartie :

 

 

 

 

 

    Provisions sur engagements hors-bilan

5 344

2 033

-3 947

 

3 430

    Provisions pour litiges clientèle

2 393

2 235

-1 197

1

3 432

    Sous-total

7 737

4 268

-5 144

 

6 862

Provisions pour risques de dépréciation

 

 

 

 

 

    Portefeuille titre et instruments financiers à terme

3 635

653

-2 916

 

1 372

    Sous-total

3 635

653

-2 916

 

1 372

Provisions pour charges d'exploitation

 

 

 

 

 

    Engagements de retraite

33 170

35

-477

-1

32 727

    Autres engagements sociaux

12 957

1 368

-90

 

14 235

    Charges de personnel

0

2 278

0

 

2 278

    Impôt différé

4 665

635

-1 480

3 000

6 820

    Charges d'impôts et taxes

22

0

0

 

22

    Litige URSSAF

3 900

0

-2 233

 

1 667

    Epargne réglementée (CEL-PEL)

0

317

-8 743

22 662

14 236

    Autres provisions pour risques et charges

4 328

2 369

-501

-3 001

3 195

    Sous-total

59 042

7 002

-13 524

 

75 180

        Total provisions pour risques et charges

70 414

11 923

-21 584

 

83 413

Provisions réglementées

224

50

0

 

274

Fonds pour risques bancaires généraux

 

 

 

 

 

    Provisions pour risques commerciaux

169 099

6 634

0

 

175 733

    Fonds régional de solidarité

45 856

7 666

0

 

53 522

        Total fonds pour risques bancaires généraux

214 955

14 300

0

 

229 255

 

Annexe 10. Passif variation des capitaux propres.

 

 

31/12/06

Affection résultat N-1

Augmentation de capital

Réduction de capital

Variation

31/12/07

Capital

293 750

 

0

0

 

293 750

Primes d'émission

281 568

 

0

 

-135

281 433

    Réserves et report a nouveau

 

 

 

 

 

 

    Réserves :

 

 

 

 

 

 

        Réserve légale

22 002

7 373

 

 

 

29 375

        Réserve statutaire

399 732

10 000

 

 

 

409 732

        Autres réserves réglementées

5

 

 

 

 

5

        Sous-total

421 739

17 373

 

 

0

439 112

    Ecart de réévaluation

100

 

 

 

 

100

    Report à nouveau

7 492

41 530

 

 

-21 892

27 130

            Total réserves

429 331

58 903

 

 

-21 892

466 342

Capitaux propres hors FRBG

1 004 649

58 903

0

0

-22 027

1 041 525

Fonds pour risques bancaires généraux

214 955

 

 

 

14 300

229 255

Capitaux propres avec FRBG

1 219 604

58 903

0

0

-7 727

1 270 780

Résultat

66 791

-66 791

 

 

73 082

73 082

Distribution

 

7 888

 

 

 

 

 

Annexe 11. Ratios prudentiels.

 

 

31/12/06

Minimum réglementaire

31/12/07

Ratio de solvabilité européen sur base sociale

17,66%

8,00%

16,19%

Coefficient de liquidité

131,00%

100,00%

127,00%

 

Annexe 12. Ventilation des commissions et produits d'expl bancaires.

 

 

Exercice 2006

Exercice 2007

Produits de commissions

 

 

    Opérations de trésorerie et interbancaire

546

582

    Opérations sur moyens de paiement

32 400

40 175

    Opérations avec la clientèle

103 955

108 514

    Produits sur prestations de services financiers

17 998

18 390

    Opérations sur instruments financiers à terme

0

0

    Opérations sur titres

11 959

9 714

    Opérations de change

104

115

    Opérations de hors bilan

6 172

6 849

    Activité de conseil

86

166

        Total produits de commissions

173 219

184 505

Autres produits d'exploitation bancaire

 

 

    Autres produits d'exploitation bancaire

1 855

1 802

    Charges refacturées

0

0

    Quote-part sur opérations d'exploitation non bancaire

0

14

    Revenus des activités non bancaires

68

299

    Autres produits divers d'exploitation

91

281

        Total autres produits d'exploitation bancaire

2 014

2 396

Ventilation des commissions et charges d'expl bancaires

 

 

    Charges de commissions

 

 

    Opérations de trésorerie et interbancaire

-783

-572

    Charges sur moyens de paiement

-21 440

-26 183

    Opérations avec la clientèle

-329

-671

    Prestations de services financiers

-1 492

-1 293

    Opérations sur instruments financiers à terme

0

0

    Opérations sur titres

0

0

    Opérations de change

0

0

    Opérations de hors bilan

-2 811

-3 309

        Total charges de commission

-26 856

-32 028

Autres charges d'exploitation bancaire

 

 

    Autres charges d'exploitation bancaire

-2 222

-1 051

    Quote-part de charges sur opérations faites en commun

-1 075

-488

    Cotisation fonds de garantie

0

-2

        Total autres charges d'exploitation bancaire

-3 297

-1 541

 

Annexe 13. Ventilation des charges générales d'exploitation et des amortissements.

 

 

Exercice 2006

Exercice 2007

Frais de personnel

 

 

    Salaires et traitement

-70 170

-74 178

    Charges de retraite

-11 829

-10 038

    Autres charges sociales

-27 514

-26 652

    Impôts et taxes sur rémunérations

-7 506

-7 955

    Intéressement

-8 315

-8 150

    Participation

-2 694

-3 595

        Total des frais de personnel

-128 028

-130 568

Impôts et taxes

-5 718

-5 858

Autres charges générales d'exploitation

-82 755

-88 549

        Total des charges générales d'exploitation

-216 501

-224 975

Dotations aux amortissements et aux provisions

 

 

    Sur immobilisations corporelles d'exploitation

-8 893

-9 807

    Sur immobilisations corporelles hors exploitation

-114

-166

    Sur immobilisations incorporelles

-328

-371

        Total des dotations aux amortissements et aux

 

 

Provisions sur immobilisations

-9 336

-10 344

 

Annexe 14. Ventilation du coût du risque.

 

 

Exercice 2006

Exercice 2007

Pertes couvertes par des provisions hors intérêts CTX

-16 952

-15 503

Pertes couvertes par des provisions intérêts CTX

-19 907

0

Pertes non couvertes par des provisions

-3 986

-4 040

Dotation aux provisions sur créances hors intérêts courus

-54 321

-56 306

Dotation aux provisions sur titres douteux

0

-2 221

Dotation aux provisions pour risques et charges

-4 008

-4 268

Reprise de provisions sur créances disponibles

36 865

39 730

Reprise de provisions sur titres douteux

0

0

Reprise de provisions pour risques et charges

3 174

5 144

Reprise de provisions utilisées hors intérêts CTX

16 952

15 503

Reprise de provisions utilisées intérêts CTX

19 907

0

Récupération sur créances amorties

476

768

Coût du risque

-21 800

-21 193

 

Annexe 15. Détail de la charge d'impôt.

 

 

Exercice 2006

Exercice 2007

Impôt calcule sur résultat avant impôt

 

 

    Résultat avant impôt

64 207

102 609

    Taux de l'IS

33,33%

33,33%

    Impôt calculé sur résultat courant

-21 402

-34 203

Impact de la législation fiscale

 

 

    Impôt calculé sur différences permanentes

-7 591

4 636

    Impôt calculé sur différences temporaires

1

813

    Impôt calculé au taux réduit

-222

-87

    Contributions exceptionnelles

-939

-927

Autres charges d'impôt

 

 

    Impôt sur exercice antérieur payé sur l'exercice

-5

-634

    Redressements d'impôts payés sur l'exercice

-89

0

    Reprise de provision sur impôt

13 844

0

    Charge d'impôt payée d'avance

0

875

    Variation des provision pour impôts différés

759

270

        Total charge d'impôt sur les bénéfices

-15 643

-29 258

 

Annexe 16. Hors bilan.

 

 

31/12/06

31/12/07

Engagements donnés :

 

 

Engagements de financement :

 

 

    Aux établissement de crédit

0

0

    A la clientèle

 

 

    Ouvertures de crédits documentaires

13 535

13 197

    Ouvertures de crédits confirmés

226 658

219 067

    Accords de prêts

527 978

417 445

    Réserve revolving

19 104

16 360

    Autres engagements

687

89

    Engagements douteux

2 354

2 422

    Sous-total

790 316

668 580

Engagements de garantie :

 

 

    Aux établissement de crédit

205 571

 

    A la clientèle

 

 

    Caution immobilières

139 860

167 773

    Caution administratives et fiscales

23 081

24 588

    Autres cautions et avals donnés

103 010

407 133

    Autres garanties

206 326

94 440

    Engagements douteux

9 184

11 768

    Sous-total

687 032

705 702

Engagements sur titres de la clientèle

0

3 544

    Sous-total

0

3 544

        Total engagements donnés

1 477 348

1 377 826

Engagements reçus :

 

 

Engagements de financement

 

 

    Des établissements de crédit

0

0

    De la clientèle

0

0

    Sous-total

0

0

Engagements de garantie :

 

 

    Des établissements de crédit

2 075 347

2 535 899

    De la clientèle

0

430

    Sous-total

2 075 347

2 536 329

Engagements sur titres

 

 

De la clientèle

0

3 544

    Sous-total

0

3 544

        Total engagements reçus

2 075 347

2 539 873

 

Annexe 17. Instruments financiers a terme.

 

 

31/12/2006

31/12/2007

 

Nominal

Valorisation

Nominal

Valorisation

Opérations sur instruments de taux d'intérêt

 

 

 

 

Swaps :

 

 

 

 

    Swap de micro-couverture

466 676

-174

581 697

-6 247

    Swap de macro-couverture

995 000

3 570

831 000

1 303

    Swap de position ouverte

111 539

-3 410

52 345

-1 372

    Sous-total

1 573 215

-14

1 465 042

-6 316

Cap et floor :

 

 

 

 

    Achat de cap

724 087

3 669

1 492 764

6 152

    Achat de floor

170 000

896

170 000

211

    Achat de forward

1 011

0

1 011

0

    Vente de cap

3 344

-68

2 934

-103

    Vente de floor

5 000

0

0

0

    Vente de forward

1 011

0

1 011

0

    Sous-total

904 452

4 497

1 667 720

6 260

        Total opérations sur instruments de taux d'intérêt

2 477 667

4 483

3 132 762

-56

Opérations sur instruments de cours de change :

 

 

 

 

    Achat de put en devises

0

0

0

0

    Achat de call en devises

0

0

0

0

    Vente de put en devises

0

0

0

0

    Vente de call en devises

0

0

0

0

        Total opérations sur instruments de cours de change

0

0

0

0

Opérations sur autres instruments :

 

 

 

 

    Achat options

0

0

20 935

-8

    Vente options

0

0

20 000

8

        Total opérations sur autres instruments

0

0

40 935

0

 

Annexe 18. Résultats financiers au cours des cinq dernières années.

 

 

2003

2004

2005

2006

2007

Situation financière en fin d'exercice :

 

 

 

 

 

Capital social

179 613

200 398

220 019

235 000

235 000

Nombre de parts émises

3 592 254

4 007 960

4 400 385

4 700 000

4 700 000

Valeur de la part

50,00

50,00

50,00

50,00

50,00

Certificats coopératifs d'investissement

 

 

 

58 750

58 750

Nombre de CCI émis

 

 

 

1 175 000

1 175 000

Valeur du CCI

 

 

 

50,00

50,00

Résultat global des opérations

 

 

 

 

 

Produit net bancaire

321 760

332 597

335 134

357 630

373 025

Bénéfice avant impôts, amortissements et provisions

95 564

109 708

114 545

107 359

123 855

Impôts sur les bénéfices

28 472

33 041

32 074

30 248

29 257

Bénéfice net

46 173

51 398

60 764

66 791

73 082

Bénéfices distribués

5 854

6 574

7 311

7 888

13 845

Résultat des opérations réduit a une part

 

 

 

 

 

Bénéfice après impôts mais avant amortissements et provisions

18,68

19,13

18,74

13,13

16,10

Bénéfice net

12,85

12,82

13,81

11,37

12,44

Taux de rémunération des parts sociales

3,50%

3,50%

3,50%

3,50%

3,75%

Taux de rémunération des CCI

 

 

 

 

1,53%

Intérêts versé à chaque part détenue pendant tout l'exercice (Avoir fiscal non compris)

1,75

1,75

1,75

1,75

1,87

Dividende versé à chaque CCI détenu pendant tout l'exercice (Avoir fiscal non compris)

 

 

 

 

4,34

Personnel :

 

 

 

 

 

    Nombre moyen de salariés en CDI et CDD dans l'année

2 175

2 215

2 256

2 310

2 302

    Montant de la masse salariale

66 063

65 166

66 627

68 540

70 285

    Montant des sommes versées au titre des avantages sociaux

32 746

33 698

33 592

39 343

38 087

 

IV. — Rapport général des commissaires aux comptes.

(Exercice clos le 31 décembre 2007.)

Mesdames, Messieurs ;

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2007, sur :

— le contrôle des comptes annuels de la Banque Populaire Val de France, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications spécifiques et les informations prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par votre conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d'ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l'opinion exprimée ci-après.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur les changements de méthodes visés à la note 2-1 de l’annexe « Changements de méthodes comptables intervenus sur l’exercice 2007 ».

 

Justification des appréciations. — En application des dispositions de l'article L 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

Changements de méthodes comptables. — Le paragraphe 2-1 « Changements de méthodes comptables intervenus sur l’exercice 2007 » de l’annexe expose les changements de méthodes comptables, qui se sont traduits globalement par un prélèvement net de 21,9 M€ sur les capitaux propres au 1er janvier 2007, et qui ont été mis en oeuvre en application notamment :

— des termes du communiqué du 20 décembre 2005 et de l’avis 2006-02 du CNC relatifs au provisionnement des conséquences défavorables pour la banque des encours des comptes et prêts épargne-logement ;

— de l’avis 2007-B du Comité d’urgence du CNC portant sur la comptabilisation du crédit d’impôt attaché aux prêts à taux zéro.

Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre société, nous nous sommes assurés du bien-fondé des changements de méthodes mentionnés ci-dessus et de la présentation qui en a été faite.

 

Estimations comptables. — La Banque Populaire Val de France constitue des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités comme indiqué à la note 2.3.1 et au tableau 8 de l’annexe.

Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations spécifiques.

 

Comme détaillé dans la note 2.4.2 et au tableau 9 de l’annexe, votre société procède à des estimations comptables significatives portant, d’une part, sur l’évaluation des provisions comptabilisées au titre des engagements de retraites et des autres engagements sociaux à long terme et, d’autre part, sur l’évaluation des provisions comptabilisées au titre des conséquences défavorables des encours des comptes et prêts épargne-logement. Sur la base des éléments disponibles à ce jour, nous avons vérifié que ces estimations s’appuient sur des méthodes documentées et mises en oeuvre par des actuaires.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d'administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de participation et de contrôle vous ont été communiquées dans le rapport de gestion.

 

Paris La Défense et Chartres, le 14 mars 2008.

 

Les commissaires aux comptes :

 

Salustro Reydel,

Thierry Morel & Associés :

Membre de KPMG International :

 

Michel Savioz ;

Thierry Morel.

 

V. — Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées.

(Exercice clos le 31 décembre 2007.)

Mesdames, Messieurs ;

En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous devons vous présenter un rapport sur les conventions règlementées.

 

Convention autorisée au cours de l'exercice. — En application de l’article L. 225-40 du Code de commerce, nous avons été avisés de la convention qui a fait l'objet de l'autorisation préalable de votre conseil d’administration.

Il ne nous appartient pas de rechercher l'existence éventuelle d'autres conventions mais de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles de celle dont nous avons été avisés, sans avoir à nous prononcer sur son utilité et son bien-fondé. Il vous appartient, selon les termes de l'article R 225-31 du Code de commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de cette convention en vue de son approbation.

Nous avons effectué nos travaux selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences destinées à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.

Convention-cadre de Crédit et de Garantie Financière. — Une convention-cadre a été conclue le 14 décembre 2007 entre :

— la Banque Populaire Val de France - ainsi que d’autres Banques Populaires dont le nom figure en Partie I de l’annexe 1 de la convention, en tant qu’emprunteurs initiaux et garants initiaux ;

— la société Banques Populaires Covered Bonds (BPCB) - l’émetteur et le prêteur ;

— la Banque Fédérale des Banques Populaires (BFBP) - l’agent administratif et l’agent de calcul, la contrepartie de swap miroir, le constituant de la remise espèces et l’agent des BP ;

— Natixis - le gestionnaire de trésorerie, le teneur de compte, le gestionnaire d’activités de marché et l’agent de calcul des swaps, l’agent de sûretés et le premier représentant.

 

Le dirigeant concerné est Monsieur Yvan de La Porte du Theil, Directeur Général de la banque.

Il s’agit d’une convention-cadre de crédit et de garantie financière qui recouvre trois objets :

— définir les conditions auxquelles BPCB prêtera des fonds aux Banques Populaires, dont la Banque Populaire Val de France ;

— définir les conditions auxquelles les Banques Populaires, dont votre société, fourniront des sûretés à BPCB pour garantie du remboursement des montants prêtés ;

— définir les conditions auxquelles BFBP agira en tant que mandataire des Banques Populaires, dont votre société, pour les besoins de la convention.

La conclusion de cette convention-cadre a été préalablement autorisée par le conseil d’administration du 12 septembre 2007, qui s’est déclaré favorable à ce que la Banque Populaire Val de France participe au Programme d’émission de BPCB.

Aucune émission n’a été mise en oeuvre au cours de l’exercice 2007.

 

Paris La Défense et Chartres, le 14 mars 2008.

 

Les commissaires aux comptes :

 

Salustro Reydel,

Thierry Morel & Associés :

Membre de KPMG International :

 

Michel Savioz ;

Thierry Morel.

 

B. — Comptes consolidés au 31 décembre 2007.

 

I. — Bilan consolidé au 31 décembre 2007.

(En milliers d’euros).

 

Actif

Exercice 2006

Exercice 2007

Opérations interbancaires et assimilées

613 260

559 888

Opérations avec la clientèle

7 248 646

8 099 498

Opérations de crédit-bail et assimilées

 

 

Obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable

191 529

192 801

Placement des entreprises d'assurance

 

 

Participations, parts dans les entreprises liées, autre titres détenus à LT

406 624

492 845

Immobilisations corporelles et incorporelles

99 553

115 107

Ecart d'acquisition

 

 

Comptes de négociation et de règlement

 

 

Autres comptes de régularisation et actifs divers

559 193

481 537

        Total actif

9 118 805

9 941 676

 

Passif

Exercice 2006

Exercice 2007

Opérations interbancaires et assimilées

648 448

1 150 190

Opérations avec la clientèle

5 378 360

5 548 947

Dettes représentées par un titre

1 146 558

1 325 440

Provisions techniques des entreprises d'assurance

 

 

Comptes de négociation et de règlement

 

 

Autres comptes de régularisation et passifs divers

501 063

411 531

Ecart d'acquisition

 

 

Provisions pour risques et charges

62 847

77 015

Dettes subordonnées

88 856

78 233

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

214 955

229 255

    Intérêts minoritaires

 

 

    Capitaux propres part du groupe (hors FRBG)

1 077 718

1 121 065

    Capital souscrit

277 047

272 821

    Primes d'émission

281 568

281 433

    Réserves consolidées et autres (=/-)

447 363

496 036

    Résultat de l'exercice

71 740

70 775

        Total passif

9 118 805

9 941 676

 

Hors bilan

Exercice 2006

Exercice 2007

Engagements donnés :

 

 

    Engagements donnés de l'activité bancaire

1 493 483

1 391 859

    Engagements de financement

806 236

682 433

    Engagements de garantie

687 247

705 882

    Engagements sur titres

 

3 544

    Engagements donnés de l'activité d'assurance

 

 

Engagements reçus :

 

 

    Engagements reçus de l'activité bancaire

2 132 405

2 615 225

    Engagements de financement

 

15 000

    Engagements de garantie

2 132 405

2 596 681

    Engagements sur titres

 

3 544

    Engagements reçus de l'activité d'assurance

 

 

 

II. — Compte de résultat.

(En milliers d’euros).

 

 

Exercice 2006

Exercice 2007

Intérêts et produits assimilés

378 284

436 556

Intérêts et charges assimilées

-189 002

-247 189

Revenus des titres à revenu variable

11 986

30 448

Commission (produits)

175 909

187 092

Commission (charges)

-27 086

-32 258

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

-2 224

1 929

Gains ou pertes sur opérations de portefeuilles de placement et assimilés

17 349

1 150

Autres produits d'exploitation bancaire

2 117

2 293

Autres charges d'exploitation bancaire

-3 330

-1 555

Marge brute des activités d'assurance

 

 

Produits nets des autres activités

68

299

Produit net bancaire

364 071

378 765

Charges générales d'exploitation

-221 381

-229 759

Dotations aux amortissements et aux provisions sur

 

 

(Immobilisations incorporelles & corporelles

-9 530

-10 554

Résultat brut d'exploitation

133 160

138 452

Coût du risque

-21 971

-21 450

Résultat d'exploitation

111 189

117 002

Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

 

 

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

359

2 063

Résultat courant avant impôt

111 548

119 065

Résultat exceptionnel

736

-1 887

Impôt sur les bénéfices

-11 944

-32 103

Dotations aux amortissements des écarts d'acquisition

 

 

Dotations et reprises des fonds pour risques bancaires généraux

-28 600

-14 300

Intérêts minoritaires

 

 

Résultat net- part du groupe

71 740

70 775

Résultat par action

 

 

Résultat dilué par action

 

 

 

III. — Annexe aux comptes consolidés en normes françaises.

 

A.1. Règles et méthodes.

 

1. Règles et principes généraux.

1.2. Référentiel comptable. — Les états financiers du Groupe Banque Populaire Val de France sont établis conformément aux principes comptables et aux règles de consolidation généralement admis en France et aux règlements du Comité de la Réglementation comptable, notamment les règlements CRC 2000-03 et CRC 2000-04 relatifs à la présentation des états financiers.

 

1.3. Présentation des comptes. — Les états financiers sont présentés En milliers d’euros avec un comparatif sur deux exercices, 31 décembre 2007 et 31 décembre 2006.

 

1.4. Liquidité et solvabilité. — Le système de garantie de liquidité et de solvabilité du réseau des Banques Populaires est organisé par une décision de caractère général de la Banque Fédérale des Banques Populaires prise en sa qualité d’organe central, en application des articles L. 511-30, L. 511-31 et L. 512-12 du Code monétaire et financier et à laquelle font expressément référence les statuts des Banques Populaires (art. 1er).

Le réseau des Banques populaires comprend les Banques Populaires, les sociétés de caution mutuelle leur accordant l’exclusivité de leur cautionnement et la Banque Fédérale des Banques Populaires.

Ce système de garantie repose sur l’intégralité des fonds propres des établissements du réseau par un mécanisme de solidarité interne.

La Banque Fédérale des Banques Populaires met en oeuvre la solidarité du réseau en appelant auprès des Banques Populaires les concours financiers nécessaires, dans la limite de leurs fonds propres. Les fonds propres de la Banque Fédérale des Banques Populaires répondent, en dernier ressort, de la liquidité et de la solvabilité des Banques Populaires.

En tant que la Banque Fédérale des Banques Populaires bénéficie du système de garantie, les Banques Populaires sont tenues de lui apporter leur soutien financier, notamment pour lui permettre, en tant que de besoin, d’assumer ses obligations d’organe central à l’égard d’établissements de crédit affiliés à la Banque Fédérale des Banques Populaires, mais ne faisant pas partie du réseau des Banques Populaires. Ainsi, le 2 avril 2007, la Banque Fédérale des Banques Populaires a signé, conjointement avec la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne, une convention de double affiliation avec Natixis, à la suite de l’agrément donné le 30 mars 2007 par le Comité des Établissements de Crédit et des Entreprises d’Investissement.

Dans le cadre de ce mécanisme de solidarité interne, est instituée une première ligne de solidarité. Celle-ci est constituée, d’une part, par le fonds de solidarité fédéral, partie intégrante du fonds pour risques bancaires généraux de la Banque Fédérale des Banques Populaires, d’autre part, par les fonds régionaux de solidarité, parties intégrantes des fonds pour risques bancaires généraux des Banques Populaires. Ces fonds régionaux sont alimentés chaque année, à hauteur de 10% du bénéfice net réalisé par les Banques Populaires avant toute dotation au fonds pour risques bancaires généraux et impôt, ledit montant étant minoré du taux de l’impôt sur les sociétés. Les Banques Populaires ne peuvent disposer de ces fonds sans l’autorisation de la Banque Fédérale des Banques Populaires.

Dans le cadre d’une convention d’agrément collectif, chaque Banque Populaire garantit la liquidité et la solvabilité des sociétés de caution mutuelle qui lui accordent l’exclusivité de leur cautionnement.

Dans le cadre de l’affiliation du Crédit Maritime mutuel, dont la Banque Fédérale des Banques Populaires est l’organe central aux termes de l’article L. 512-69 du Code monétaire et financier, la liquidité et la solvabilité des Caisses de Crédit Maritime mutuel sont garanties au premier niveau par leurs Banques Populaires d’adossement.

Il est rappelé, en outre, que les établissements du réseau des Banques Populaires sont adhérents du Fonds de Garantie des Dépôts institué par la loi et auquel adhèrent tous les établissements de crédit agréés en France.

 

2. Principes comptables et méthodes d'évaluation.

2.1. Changements de méthodes comptables intervenus sur l’exercice 2007. — En application de l’avis 2006-02 du CNC, les risques relatifs aux comptes et plans épargne logement du Groupe Banque Populaire Val de France (BPVF et SBE exclusivement) ont fait l’objet à compter du 1er janvier 2007 d’une évaluation ainsi que d’un provisionnement. Au 1er janvier 2007, l’impact de ce changement de méthode, après prise en compte de l’impôt différé actif, s’élève à 14 859 milliers d’euro a été comptabilisé par prélèvement sur les capitaux propres.

En application de l’avis 2006-16 du CNC relatif au caractère douteux des découverts (modifiant l’article 3 bis du règlement n° 2002-03 du Comité de la Réglementation comptable relatif au traitement comptable du risque de crédit modifié par le règlement 2005-03 du CRC), les découverts à plus de 90 jours ont été transférés d’encours sains à douteux.

Cette évolution réglementaire ne s’est pas traduite par la constatation de nouvelles dépréciations sur les encours par prélèvement sur capitaux propres, tant sur les découverts que sur les créances déclassées par contagion. En effet, l’obligation réglementaire de déclassement en douteux de ces créances n’a pas eu d’impact sur l’appréciation du risque par la Banque Populaire sur les encours concernés au 31/12/2006 et donc dans le bilan d’ouverture 2007.

 

2.2. Périmètre et méthodes de consolidation.

Société-mère :

— Banque Populaire Val de France ;

 

Sociétés consolidées par intégration globale :

— EURL Vecteur, détenue par la Banque Populaire Val de France à 100% ;

— SASU Sociétariat Val de France détenue par l’EURL Vecteur à 100%.

 

Société consolidée par intégration proportionnelle :

— SBE – Société de Banque et de l’Expansion.

Le pourcentage de contrôle et d’intérêts de la Banque Populaire Val de France est de 49,99%.

 

Les autres filiales de la Banque Populaire Val de France, spécialisées dans le capital-risque (SASU Financière Vecteur) et dans l’activité immobilière (SARL Val de France Immo, SARL GEFOROP, SARL Newton Gestion et SAS Immorop) n’ont pas été intégrées dans le périmètre de consolidation en raison de leur non significativité lors de l’arrêté du 31 décembre 2007.

 

2.3. Principes comptables et méthodes d’évaluation. — Les principes comptables et les méthodes d’évaluation pour l’établissement des comptes consolidés du Groupe Banque Populaire Val de France sont les mêmes que ceux utilisés pour l’établissement des comptes individuels de la Banque Populaire Val de France.

Seules seront décrites ci-après les règles spécifiques de consolidation.

 

2.3.1. Opérations réciproques. — Les créances, les dettes ainsi que les charges et produits réciproques d’importance significative sont éliminés dans leur totalité.

Les dividendes intra groupe sont neutralisés en totalité.

 

2.3.2. Retraitements de consolidation. — Les principaux retraitements de consolidation sont les suivants :

 

— Elimination des titres de participation détenus :

– par la Banque Populaire Val de France dans le capital de la SBE et de l’EURL Vecteur,

– par l’EURL Vecteur dans le capital de la SASU Sociétariat Val de France ;

– par la SAS Sociétariat Val de France dans le capital de la Banque Populaire Val de France.

— Partage de la situation nette des sociétés SBE, EURL Vecteur et SASU Sociétariat Val de France ;

— Elimination des provisions réglementées du bilan de la Banque Populaire Val de France ;

— Comptabilisation des impôts différés ;

— Déclassement des impôts différés passifs provisionnés dans les comptes sociaux de la Banque Populaire Val de France en ligne « provision pour risques et charges » en diminution des impôts différés actifs.

 

A.2. Tableaux de l’annexe aux comptes consolidés.

Annexe 1. Ventilation des créances sur établissements de crédit.

 

 

 

Durée restant à courir

Encours brut

 

Provisions

 

Encours net

 

à -de 3 mois

de 3 mois à 1 an

de 1 an à 5 ans

à de 5 ans

Non ventilés

Créances a vue

 

 

 

 

 

 

 

 

    Caisse, banques centrales, CCP

 

 

 

 

153 082

153 082

 

153 082

    Comptes ordinaires débiteurs

 

 

 

 

12 716

12 716

 

12 716

    Opérations internes au réseau

 

 

 

 

15 148

15 148

 

15 148

    Créances douteuses

 

 

 

 

807

807

-588

219

    Créances rattachées

 

 

 

 

0

0

 

0

    Sous-total

 

 

 

 

181 753

181 753

-588

181 165

Créances a terme

 

 

 

 

 

 

 

 

    Comptes et prêts à terme

110 558

4 796

22 779

1 379

1 092

140 604

 

140 604

    Opérations internes au réseau

154 243

 

60 000

 

 

214 243

 

214 243

    Prêts subordonnés

 

 

 

20 000

1 088

21 088

 

21 088

    Créances rattachées

 

 

 

 

2 789

2 789

 

2 789

    Sous-total

264 801

4 796

82 779

21 379

4 968

378 723

0

378 723

        Total créances sur établissements de crédit

264 801

4 796

82 779

21 379

186 721

560 476

-588

559 888

 

Annexe 2. Ventilation des créances sur la clientèle.

 

 

 

Agent économique

Encours brut

 

Provisions

 

Encours net

 

Sociétés

Entrepreneurs individuels

Particuliers

Administrations privées

Non ventilés

Comptes ordinaires débiteurs

 

 

 

 

 

 

 

 

    Comptes ordinaires débiteurs

289 446

25 023

46 787

5 147

10 613

377 016

 

377 016

    Créances rattachées

 

 

 

 

12 719

12 719

 

12 719

    Créances douteuses

144 342

63 117

76 949

425

3 091

287 924

-146 651

141 273

    Valeurs non imputées

 

 

 

 

171

171

 

171

        Total des comptes ordinaires débiteurs

433 788

88 140

123 736

5 572

26 594

677 830

-146 651

531 179

Crédits a la clientèle

 

 

 

 

 

 

 

 

    Créances commerciales

124 649

4 032

 

54

0

128 735

 

128 735

    Crédits à l'export

4 433

0

 

 

 

4 433

 

4 433

    Crédits de trésorerie

28 861

36 299

543 676

0

1 045

609 881

 

609 881

    Crédits à l'habitat

349 735

344 451

3 858 875

2 962

12 246

4 568 269

 

4 568 269

    Crédits à l'équipement

1 857 144

281 788

 

25 538

44 958

2 209 428

 

2 209 428

    Autres crédits

8 614

2 876

5 173

43

0

16 706

 

16 706

    Créances rattachées

 

 

 

 

24 083

24 083

 

24 083

    Valeurs non imputées

 

 

 

 

6 784

6 784

 

6 784

        Total crédits a la clientèle

2 373 436

669 446

4 407 724

28 597

89 116

7 568 319

0

7 568 319

        Total des créances sur la clientèle

2 807 224

757 586

4 531 460

34 169

115 710

8 246 149

-146 651

8 099 498

 

Annexe 3. Ventilation des dettes selon la durée restant à courir.

 

 

 

Durée restant à courir

Total

 

à -de 3 mois

de 3 mois à 1 an

de 1 an à 5 ans

à de 5 ans

Non ventilés

Sur établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

    Total des dettes a vue

 

 

 

 

22 942

22 942

    Total des dettes à terme

20 501

256 179

407 692

282 000

160 876

1 127 248

        Total dettes sur établissements de crédit

20 501

256 179

407 692

282 000

183 818

1 150 190

Sur la clientèle

 

 

 

 

 

 

    Comptes d'épargne a régime spécial

 

 

 

 

 

 

    Epargne à régime spécial à vue

 

 

 

 

1 495 213

1 495 213

    Epargne à régime spécial à terme- PEL

504 101

120 016

259 668

31 585

18 889

934 259

    Epargne à régime spécial à terme- pep

26 353

16 756

99 002

40 815

1 130

184 056

    Dettes rattachées

 

 

 

 

74 300

74 300

    Sous-total

530 454

136 772

358 670

72 400

1 589 531

2 687 827

Comptes créditeurs de la clientèle

 

 

 

 

 

 

    Comptes ordinaires créditeurs

 

 

 

 

2 283 052

2 283 052

    Comptes créditeurs à terme

176 939

42 317

103 515

210 479

10 532

543 782

    Dettes rattachées

 

 

 

 

27 177

27 177

    Sous-total

176 939

42 317

103 515

210 479

2 320 760

2 854 010

Autres sommes dues

 

 

 

 

7 110

7 110

    Sous-total

0

0

0

0

7 110

7 110

        Total dettes sur la clientèle

707 393

179 089

462 185

282 879

3 917 401

5 548 947

Dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

 

    Bons de caisse et bons d'épargne

371

75

171

 

 

617

    Titres de créances négociables

506 075

117 901

557 659

127 850

 

1 309 485

    Dettes rattachées

 

 

 

 

15 338

15 338

        Total dettes représentées par un titre

506 446

117 976

557 830

127 850

15 338

1 325 440

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

 

    Dettes subordonnées

 

37 197

40 728

 

94

78 019

    Dettes rattachées

 

 

 

 

214

214

        Total dettes subordonnées

0

37 197

40 728

0

308

78 233

 

Annexe 4. Immobilisations.

 

 

 

31/12/2006

 

Régularisation

31/12/2007

 

valeur nette comptable

 

Transfert d'un autre poste

Immobilisations acquisitions

Cessions

Amortissements et provisions dotation

Reprises

Immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

 

 

 

    Immobilisations corporelles exploitation

 

 

 

 

 

 

 

 

    Immobilisations construction exploitation

 

 

 

 

 

 

 

 

        Brut

70 482

10 510

682

-1 606

 

 

80 068

 

        Amort/prov

-17 110

0

 

 

-5 289

788

-21 611

 

        Net

53 372

10 510

 

 

 

 

58 457

58 457

    Immobilisations autres exploitation

 

 

 

 

 

 

 

 

        Brut

42 494

2 950

1 870

-1 918

 

 

45 396

 

        Amort/prov

-19 535

2

 

 

-4 728

1 659

-22 602

 

        Net

22 959

2 952

 

 

 

 

22 794

22 794

    Immobilisations terrains exploitation

 

 

 

 

 

 

 

 

        Brut

4 250

45

0

-63

 

 

4 232

 

        Amort/prov

0

0

 

 

0

0

0

 

        Net

4 250

45

 

 

 

 

4 232

4 232

    Sous-total

 

 

 

 

 

 

 

 

        Brut

117 226

13 505

2 552

-3 587

 

 

129 696

 

        Amort/prov

-36 645

2

 

 

-10 017

2 447

-44 213

 

    Net

80 581

13 507

 

 

 

 

85 483

85 483

    Immobilisations encours

 

 

 

 

 

 

 

 

        Brut

6 345

-15 523

24 699

-1

 

 

15 520

 

        Amort/prov

0

0

 

 

 

 

0

 

        Net

6 345

-15 523

 

 

 

 

15 520

15 520

            Total immobilisations d'exploitation

 

 

 

 

 

 

 

 

        Brut

123 571

-2 018

27 251

-3 588

 

 

145 216

 

        Amort/prov

-36 645

2

 

 

-10 017

2 447

-44 213

 

        Net

86 926

-2 016

 

 

 

 

101 003

101 003

Immobilisations corporelles hors exploitation

 

 

 

 

 

 

 

 

    Immobilisations constructions hors exploitation

 

 

 

 

 

 

 

 

        Brut

3 041

1 619

20

-2

 

 

4 678

 

    Amort/prov

-1 066

0

 

 

-166

0

-1 232

 

        Net

1 975

1 619

 

 

 

 

3 446

3 446

    Immobilisations terrains hors exploitation

 

 

 

 

 

 

 

 

        Brut

311

215

0

0

 

 

526

 

        Amort/prov

0

0

 

 

0

0

0

 

        Net

311

215

 

 

 

 

526

526

        Total immobilisations hors exploitation

 

 

 

 

 

 

 

 

        Brut

3 352

1 834

20

-2

 

 

5 204

 

        Amort/prov

-1 066

0

 

 

-166

0

-1 232

 

        Net

2 286

1 834

 

 

 

 

3 972

3 972

            Total immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

 

 

 

        Brut

126 923

-184

27 271

-3 590

 

 

150 420

 

        Amort/prov

-37 711

2

 

 

-10 183

2 447

-45 445

 

        Net

89 212

-182

 

 

 

 

104 975

104 975

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

 

 

    Droit au bail/fonds de commerce

 

 

 

 

 

 

 

 

        Brut

13 575

185

0

-23

 

 

13 737

 

        Amort/prov

-3 248

-3

 

 

-371

0

-3 622

 

        Net

10 327

182

 

 

 

 

10 115

10 115

    Immobilisations incorporelles autres

 

 

 

 

 

 

 

 

        Brut

593

0

0

0

 

 

593

 

        Amort/prov

-580

3

 

 

0

0

-577

 

        Net

13

3

 

 

 

 

16

16

        Total immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

 

 

        Brut

14 168

185

0

-23

 

 

14 330

 

        Amort/prov

-3 828

0

 

 

-371

0

-4 199

 

        Net

10 340

185

 

 

 

 

10 131

10 131

            Total immobilisations

 

 

 

 

 

 

 

 

        Brut

141 091

1

27 271

-3 613

 

 

164 750

 

        Amort/prov

-41 539

2

 

 

-10 554

2 447

-49 644

 

        Net

99 553

3

 

 

 

 

115 107

115 107

 

Annexe 5. Détail des comptes de régularisation.

 

 

31/12/06

31/12/07

Actif

 

 

    Comptes d'encaissement

20 412

35 398

    Comptes d'ajustement

281

80

    Prime d'émission sur titres à revenu fixe

3 129

2 546

    Charges constatées d'avance

3 029

1 379

    Produits à recevoir

23 750

32 482

    Autres comptes de régularisation

412 381

288 524

    Instruments conditionnels achetés

812

8 346

    Règlement opérations sur titres

0

1 518

    Impôts différés actif (net des impôts différents passifs)

14 361

21 381

    Débiteurs divers

81 038

89 883

        Total comptes de régularisation actif

559 193

481 537

Passif

 

 

    Comptes d'encaissement

1 854

2 994

    Comptes d'ajustement

191

57

    Produits constatées d'avance

28 591

33 910

    Charges à payer

6 634

9 530

    Autres comptes de régularisation

381 612

276 832

    Instruments conditionnels vendus

31

22

    Règlement opérations sur titres

129

39

    Versement à effectuer sur titres non libérés

18 798

12 750

    Créditeurs divers

63 223

75 398

        Total comptes de régularisation passif

501 063

411 532

 

Annexe 6. Relève des titres en portefeuille.

 

 

 

Encours

Provisions

Valeur nette comptable

Revenus encaisses

 

Valeur estimative

 

31/12/2006

Acquisition

Variation

Cession ou remboursement

31/12/2007

31/12/2006

Dotation

Reprise

31/12/2007

31/12/2006

31/12/2007

Obligations et titres a revenus fixes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Titres de placement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

        Oblig TSDI

36 997

0

 

-12 196

24 801

0

0

0

0

36 997

24 801

1 588

24 816

        Créances rattachées

32

0

-14

 

18

 

 

 

 

32

18

 

 

        0bligations et autres titres à revenus fixes (1)

5 000

24 873

21 779

-5 000

46 652

0

2 294

0

2 294

5 000

44 358

613

42 609

Créances rattachées

0

0

373

0

373

0

0

0

0

0

373

 

 

        BMTN

33 049

14 000

0

-3 049

44 000

0

415

0

415

33 049

43 585

823

44 324

        Créances rattachées

372

0

4

0

376

 

 

 

 

372

376

 

 

            Sous-total

75 450

38 873

22 142

-20 245

116 220

0

2 709

0

2 709

75 450

113 511

3 024

111 749

    Titres d'investissement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

        0bligations et autres titres à revenus fixes (1)

53 231

0

-24 022

-12 500

16 709

0

0

0

0

53 231

16 709

2 009

16 777

        Créances rattachées

490

0

-490

0

0

0

0

0

0

490

0

 

 

        BMTN

30 000

0

0

0

30 000

0

0

0

0

30 000

30 000

1 348

30 160

        Créances rattachées

179

0

48

0

227

 

 

 

 

179

227

 

 

            Sous-total

83 900

0

-24 464

-12 500

46 936

0

0

0

0

83 900

46 936

3 357

46 937

    Créances douteuses sur opérations sur titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

        Titres douteux (1)

162

0

2 221

-155

2 228

162

2 221

-155

2 228

0

0

 

0

            Sous-total

162

0

2 221

-155

2 228

162

2 221

-155

2 228

0

0

0

0

            Total obligations et titres a revenus fixes

159 512

38 873

-101

-32 900

165 384

162

4 930

-155

4 937

159 350

160 447

6 381

158 686

Actions et titres a revenus variables

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Titres de placement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

        Titres à revenus variables

32 903

14 106

0

-13 437

33 572

724

494

0

1 218

32 179

32 354

377

41 875

        Créances rattachées

0

 

0

 

0

0

0

0

0

0

0

 

 

            Total actions et titres a revenus variables

32 903

 

0

 

33 572

724

494

0

1 218

32 179

32 354

377

41 875

            Total obligations, actions et autres titres a Revenu fixe et variable

192 415

38 873

-101

-32 900

198 956

886

5 424

-155

6 155

191 529

192 801

6 758

200 561

Titres de participation et parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres de participation

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Titres de participation établissements de crédit

349 355

85 480

0

0

434 835

0

0

0

0

349 355

434 835

28 488

953 479

Dont :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Banque fédérale des banques populaires

344 735

85 082

0

0

429 817

0

0

0

0

344 735

429 817

28 331

946 621

    BIAT

4 620

398

0

0

5 018

0

0

0

0

4 620

5 018

157

6 858

    Autres participations

51 947

4 054

653

-2 948

53 706

1 682

748

-384

2 046

50 265

51 660

1 246

61 444

Dont :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    I-BP

5 676

0

0

0

5 676

0

0

0

0

5 676

5 676

0

7 322

    Comptes courants d'associés

2 691

1 612

0

0

4 303

0

0

0

0

2 691

4 303

0

4 303

        Total titres de participation

401 302

89 534

653

-2 948

488 541

1 682

748

-384

2 046

399 620

486 495

29 734

1 014 923

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

        Total parts dans les entreprises liées

7 004

0

-653

0

6 351

0

0

0

0

7 004

6 351

337

7 104

        Total titres de participation et parts dans les entreprises liées

408 306

89 534

0

-2 948

494 892

1 682

748

-384

2 046

406 624

492 846

30 071

1 022 027

 

(1) La banque populaire val de France a décidé, après avoir provisionné le risque de dégaut  sur les CDO inscrits en portefeuille d'investissement pour un montant de 2 221 KE de déclasser comptablement la valeur résiduelle des CDO du portefeuille d'investissement  vers le portefeuille de placement, pour un montant de 21 779 KE le risque d'illiquidité des marchés.

 

Annexe 7. Périmètre de consolidation.

 

 

Activité

% Contrôle

Méthode d'intégration

Contribution au résultat consolidé

Entreprises à caractère financier

 

 

 

 

    Etablissement de crédit

 

 

 

 

        Banque Populaire Val de France

Banque

Mère

Mère

70 569

        Société de Banque et d'Expansion

Banque

49,99%

IP

909

    Etablissement financier autre qu'établissement de crédit

 

 

 

 

    Autre entreprise à caractère financier

 

 

 

 

        SASU Sociétariat Banque Populaire Val de France

Société financière

100,00%

IG

-705

Entreprises à caractère non financier

 

 

 

 

    EURL Vecteur

Holding

100,00%

IG

2

 

Annexe 8. Evolution des provisions pour dépréciation des créances douteuses.

 

 

 

31/12/06

 

Dotations

 

Reprises

31/12/07

 

Disponibles

Utilisées

Etablissements de crédit

 

 

 

 

 

    Créances douteuses sur établissements de crédit

808

 

 

 

808

    Provisions créances douteuses ets crédits

-589

0

0

0

-589

    Encours nets créances douteuses s/ets crédits

219

 

 

 

219

Clientèle

 

 

 

 

 

Créances douteuses

72 989

 

 

 

124 812

    Créances compromises

153 946

 

 

 

162 745

    Intérêts courus créances douteuses

1

 

 

 

366

    Encours bruts créances douteuses s/clientèle

226 936

 

 

 

287 923

    Provisions créances douteuses

-32 524

-19 926

24 390

3

-28 057

    Provisions effet temps sur créances douteuses

-1 575

-965

1 233

 

-1 307

    Provisions créances compromises

-108 192

-32 872

13 539

15 503

-112 022

    Provisions effet temps sur créances compromises

-4 858

-2 868

2 828

0

-4 898

    Provisions intérêts créances douteuses

-1

-366

1

0

-366

    Provisions créances douteuses clientèle

-147 150

-56 997

41 991

15 506

-146 650

    Encours nets créances douteuses

38 890

 

 

 

95 448

    Encours nets créances compromises

40 896

 

 

 

45 825

    Taux de provisionnement

64,87%

 

 

 

51,00%

 

Annexe 9. Passif évolution des provisions.

 

 

31/12/06

Dotations

Reprises

Autres mouvements

31/12/07

Provisions pour risques et charges :

 

 

 

 

 

Provisions pour risque de contrepartie

 

 

 

 

 

    Provisions sur engagements hors-bilan

5 344

2 033

-3 947

 

3 430

    Provisions pour litiges clientèle

2 394

2 235

-1 197

 

3 432

    Sous-total

7 738

4 268

-5 144

 

6 862

Provisions pour risques de dépréciation

 

 

 

 

 

    Portefeuille titre et instruments financiers à terme

3 635

653

-2 916

 

1 372

    Sous-total

3 635

653

-2 916

 

1 372

    Provisions pour charges d'exploitation

 

 

 

 

 

    Engagements de retraite

33 169

35

-477

 

32 727

    Autres engagements sociaux

13 054

1 373

-90

-1

14 336

    Charges d'impôts et taxes

22

 

0

 

22

    Litige URSSAF

3 900

0

-2 233

 

1 667

    Autres provisions pour risques et charges

1 329

4 685

-501

0

5 513

    Epargne réglementée (CEL-PEL)

0

317

-8 996

23 195

14 516

    Sous-total

51 474

6 410

-12 297

23 194

68 781

        Total provisions pour risques et charges

62 847

11 331

-20 357

23 194

77 015

Fonds pour risques bancaires généraux

 

 

 

 

 

    Provisions pour risques commerciaux

169 099

6 634

0

 

175 733

    Fonds régional de solidarité

45 856

7 666

0

 

53 522

        Total fonds pour risques bancaires généraux

214 955

14 300

0

 

229 255

 

Annexe 10.Passif variation des capitaux propres.

 

 

31/12/06

Affection résultat N-1

Augmentation de capital

Réduction de capital

Variation

Variation du Périmètre

31/12/07

Capital

277 047

 

0

-4 226

 

0

272 821

Primes d'émission

281 568

 

0

 

-135

 

281 433

Réserves et report a nouveau

 

 

 

 

 

 

 

Réserves consolidées :

 

 

 

 

 

 

 

    Réserve légale

22 002

7 373

 

 

 

 

29 375

    Réserve statutaire

399 732

10 000

 

 

 

 

409 732

    Réserve de réévaluation

100

 

 

 

 

 

100

    Autres réserves réglementées

5

 

 

 

 

 

5

    Autres réserves consolidées

-57

1 003

 

 

-534

0

412

    Sous-total

421 782

18 376

 

 

-534

0

439 624

Report à nouveau

25 581

45 691

 

 

-14 859

0

56 413

        Total réserve

447 363

64 067

 

 

-15 393

0

496 037

Capitaux propres hors FRBG

1 005 978

64 067

0

-4 226

-15 528

0

1 050 291

Fonds pour risques bancaires généraux

214 955

 

 

 

14 300

 

229 255

Capitaux propres avec FRBG

1 220 933

64 067

0

-4 226

-1 228

0

1 279 546

Résultat consolidé

71 740

-71 740

 

 

70 775

 

70 775

Distribution

 

7 673

 

 

 

 

 

 

Annexe 11.Ratios prudentiels.

 

 

31/12/06

Minimum réglementaire

31/12/07

Ratio de solvabilité européen

 

 

 

    Sur base sociale

17,66%

8,00%

16,19%

    Sur base consolidée (y compris sociétés de caution mutuelle)

15,26%

8,00%

13,64%

Coefficient de liquidité

131,00%

100,00%

127,00%

 

Annexe 12.

 

Ventilation des commissions et produits d'expl bancaires

Exercice 2006

Exercice 2007

Produits de commissions

 

 

    Opérations de trésorerie et interbancaire

551

587

    Produits sur moyens de paiement

33 158

40 937

    Opérations avec la clientèle

105 526

110 016

    Prestations de services financiers

18 201

18 558

    Opérations sur instruments financiers à terme

0

0

    Opérations sur titres gérés en dépôt

12 106

9 858

    Opérations de change

107

118

    Opérations de hors bilan

6 174

6 852

    Activité de conseil

86

166

        Total produits de commissions

175 909

187 092

Autres produits d'exploitation bancaire

 

 

    Autres produits d'exploitation bancaire

2 117

2 293

    Produits nets des autres activités

68

299

        Total autres produits d'exploitation bancaire

2 185

2 592

 

Ventilation des commissions et charges d'expl. bancaires

Exercice 2006

Exercice 2007

Charges de commissions

 

 

    Opérations de trésorerie et interbancaire

-783

-572

    Charges sur moyens de paiement

-21 643

-26 394

    Opérations avec la clientèle

-329

-671

    Opérations de change

-1

0

    Opérations de hors bilan

-2 817

-3 310

    Opérations sur instruments financiers à terme

0

0

    Prestations de services financiers

-1 514

-1 311

        Total charges de commission

-27 088

-32 258

Autres charges d'exploitation bancaire

 

 

    Autres charges d'exploitation bancaire

-3 330

-1 555

        Total autres charges d'exploitation bancaire

-3 330

-1 555

 

Annexe 13.Ventilation des charges générales d'exploitation et des amortissements.

 

 

Exercice 2006

Exercice 2007

Frais de personnel

 

 

    Salaires et traitement

-74 231

-73 360

    Charges de retraite

-8 595

-10 272

    Autres charges sociales

-28 036

-29 315

    Impôts et taxes sur rémunérations

-7 693

-8 172

    Intéressement

-8 315

-8 278

    Participation

-2 694

-3 595

Total des frais de personnel

-129 565

-132 992

Impôts et taxes

-5 873

-5 982

Autres charges générales d'exploitation

-85 946

-90 786

        Total des charges générales d'exploitation

-221 384

-229 760

Dotations aux amortissements et aux provisions

 

 

    Sur immobilisations corporelles d'exploitation

-9 082

-10 017

    Sur immobilisations corporelles hors exploitation

-113

-166

    Sur immobilisations incorporelles

-335

-371

        Total des dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations

-9 530

-10 554

 

Annexe 14.Ventilation du coût du risque.

 

 

Exercice 2006

Exercice 2007

Pertes couvertes par des provisions hors intérêts CTX

-16 650

-15 625

Pertes couvertes par des provisions intérêts CTX

-19 907

0

Pertes non couvertes par des provisions

-4 307

-4 046

Dotation aux provisions sur créances hors intérêts courus

-54 477

-56 633

Dotation aux provisions sur titres douteux

0

-2 221

Dotation aux provisions sur débiteurs divers

-12

0

Dotation aux provisions pour risques et charges

-4 007

-4 268

Reprise de provisions sur créances disponibles

37 181

39 769

Reprise de provisions sur titres douteux

0

0

Reprise de provisions sur débiteurs divers

0

37

Reprise de provisions pour risques et charges

3 175

5 144

Reprise de provisions utilisées hors intérêts CTX

16 650

15 625

Reprise de provisions utilisées intérêts CTX

19 907

0

Récupération sur créances amorties

476

768

Coût du risque

-21 971

-21 450

 

Annexe 15. Détail de la charge d'impôt.

 

 

Exercice 2006

Exercice 2007

Impôt calculé sur résultat avant impôt

 

 

    Résultat avant impôt

65 203

103 803

    Taux de l'IS

33,33%

33,33%

    Impôt calcule sur résultat courant

-21 734

-34 601

Impact de la législation fiscale

 

 

    Impôt calculé sur différences permanentes

-7 684

4 631

    Impôt calculé sur différences temporaires

-15

865

    Impôt calculé au taux réduit

-222

-87

    Contributions exceptionnelles

-941

-927

Autres charges d'impôt

 

 

    Impôt sur exercice antérieur payé sur l'exercice

-5

-627

    Redressements d'impôts payés sur l'exercice

-89

0

    Reprise de provision sur impôt

13 844

0

    Variation des impôts différés actif

4 143

-1 628

    Variation des impôts différés passif

759

270

        Total charge d'impôt sur les bénéfices

-11 944

-32 103

 

Annexe 16.Détail des impôts différés.

 

 

 

Exercice 2006

 

Exercice 2007

 

Non ventilable

 

Echéancier

à -de 1 an

de 1 à 5 ans

à de 5 ans

Impôt différé actif

 

 

 

 

 

 

    Provisions sur engagement de retraite car

11 025

10 836

10 836

 

 

 

    Provisions sur engagement de retraite FCR

447

459

459

 

 

 

    Provisions sur indemnités de fin de carrière

3 589

4 060

4 060

 

 

 

    Provisions sur effet temps

2 216

2 137

2 137

 

 

 

    Provisions sur titres de participation

100

258

 

258

 

 

    Provisions épargne logement (1)

0

4 997

4 997

 

 

 

    Provisions diverses

0

26

 

26

 

 

    Cap organic

301

285

 

285

 

 

    Cap participation

928

1 238

 

1 238

 

 

    PCA intérêts prêts à taux 0

809

1 645

 

82

329

1 234

    Plus-values latentes sur OPCVM

2 607

2 255

2 255

 

 

 

    Résultats bénéficiaires de sociétés de personnes

4

4

 

4

 

 

        Total impôt différé actif

22 026

28 200

24 744

1 893

329

1 234

Impôt différé passif

 

 

 

 

 

 

    Résultats déficitaires de sociétés de personnes (y compris Gie)

7 001

6 377

6 377

 

 

 

    Amortissements sur immobilisations

664

442

 

221

221

 

        Total impôt différé passif

7 665

6 819

6 377

221

221

0

Impôt différé : position nette active

14 361

21 381

18 367

1 672

108

1 234

(1) L'impôt différé sur les provisions épargne logement a été comptabilisé au 1er janvier 2007 par ajout au report à nouveau pour un montant de 7 803 k€. La reprise d'impôt différé au titre de l'exercice, d'un montant de 2 806 k€, a été comptabilisée dans le poste impôt sur les bénéfices.

 

Annexe 17. Hors bilan.

 

 

31/12/06

31/12/07

Engagements donnés

 

 

Engagements de financement :

 

 

    Aux établissement de crédit

0

0

    A la clientèle

 

 

        Ouvertures de crédits documentaires

13 535

13 197

        Ouvertures de crédits confirmés

789 651

666 692

        Autres engagements

687

89

    Engagements douteux

2 363

2 456

    Sous-total

806 236

682 434

Engagements de garantie

 

 

    Aux établissement de crédit

0

0

    A la clientèle

 

 

        Caution immobilières

139 861

167 773

        Caution administratives et fiscales

23 081

22 190

        Autres cautions et avals donnés

414 514

409 531

        Autres garanties

100 607

94 620

    Engagements douteux

9 184

11 768

    Sous-total

687 247

705 882

Engagements sur titres

 

 

    De la clientèle

0

3 544

    Sous-total

0

3 544

        Total engagements donnés

1 493 483

1 391 860

Engagements reçus

 

 

Engagements de financement

 

 

    Des établissements de crédit

0

15 000

    De la clientèle

0

0

    Sous-total

0

15 000

Engagements de garantie

 

 

    Des établissements de crédit

2 132 405

2 596 681

    De la clientèle

0

0

    Sous-total

2 132 405

2 596 681

Engagements sur titres

 

 

    De la clientèle

0

3 544

    Sous-total

0

3 544

        Total engagements reçus

2 132 405

2 615 225

 

Annexe 18. Instruments financiers a terme.

 

 

31/12/2006

31/12/2007

 

Nominal

Valorisation

Nominal

Valorisation

Opérations sur instruments de taux d'intérêt

 

 

 

 

Swaps

 

 

 

 

    Swap de micro-couverture

466 676

-174

604 197

-6 415

    Swap de macro-couverture

1 017 500

4 078

831 000

1 303

    Swap de position ouverte

111 539

-3 410

52 345

-1 372

    Sous-total

1 595 715

493

1 487 542

-6 484

Cap et floor

 

 

 

 

    Achat de cap

724 087

3 669

1 492 764

6 152

    Achat de floor

170 000

896

170 000

211

    Achat de forward

1 011

0

1 011

0

    Vente de cap

3 344

-68

2 934

-103

    Vente de floor

5 000

0

0

0

    Vente de forward

1 011

0

1 011

0

    Sous-total

904 452

4 498

1 667 720

6 260

        Total opérations sur instruments de taux d'intérêt

2 500 167

4 991

3 155 262

-224

Opérations sur instruments de cours de change

 

 

 

 

    Achat de PUT en devises

0

0

0

0

    Achat de CALL en devises

0

0

0

0

    Vente de PUT en devises

0

0

0

0

    Vente de CALL en devises

0

0

0

0

        Total opérations sur instruments de cours de change

0

0

0

0

Opérations sur autres instruments

 

 

 

 

    Achat options

0

0

20 935

-8

    Vente options

0

0

20 000

8

        Total opérations sur autres instruments

0

0

40 935

0

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

(Exercice clos le 31 décembre 2007).

Mesdames, Messieurs ;

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons procédé au contrôle des comptes consolidés de la Banque Populaire Val de France relatifs à l'exercice clos le 31 décembre 2007, tels qu'ils sont joints au présent rapport.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par votre conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d'ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l'opinion exprimée ci après.

Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur les changements de méthodes visés à la note 2.1 « Changements de méthodes comptables intervenus sur l’exercice 2007 » de l’annexe.

 

Justification des appréciations. — En application des dispositions de l'article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification des appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

Changements de méthodes comptables. — La note 2.1 « Changements de méthodes comptables intervenus sur l’exercice 2007 » de l’annexe expose les changements de méthodes comptables intervenus sur l’exercice 2007, qui se sont traduits globalement par un prélèvement, net d’impôt différé, de 14,8 M€ sur les capitaux propres consolidés au 1er janvier 2007, et qui ont notamment été mis en oeuvre en application des termes du communiqué du 20 décembre 2005 et de l’avis 2006-02 du CNC relatifs au provisionnement des conséquences défavorables pour la banque des encours des comptes et prêts épargne-logement.

Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre Groupe, nous nous sommes assurés du bien-fondé des changements de méthodes mentionnés ci-dessus et de la présentation qui en a été faite.

 

Estimations comptables :

— Votre groupe constitue des dépréciations pour appréhender les risques de non recouvrement liés aux crédits accordés à sa clientèle, dont les en cours sont précisés au tableau 8 de l’annexe.

Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations spécifiques.

— Votre groupe procède à des estimations comptables significatives portant, d’une part, sur l’évaluation des provisions comptabilisées au titre des engagements de retraites et des autres engagements sociaux à long terme et, d’autre part, sur l’évaluation des provisions comptabilisées au titre des conséquences défavorables des encours des comptes et prêts épargne-logement. Les en cours de provisions sont précisés au tableau 9 de l’annexe. Sur la base des éléments disponibles à ce jour, nous avons vérifié que ces estimations s’appuient sur des méthodes documentées et mises en oeuvre par des actuaires.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

Vérification spécifique. — Nous avons également procédé à la vérification des informations relatives au Groupe, données dans le rapport de gestion. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Paris La Défense et Chartres, le 14 mars 2008.

 

Les commissaires aux comptes :

 

Salustro Reydel,

Thierry Morel & Associés :

Membre de KPMG International :

 

Michel Savioz ;

Thierry Morel.

 

0808409

14/05/2008 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque Populaire Val de France
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 6119
Texte de l'annonce :

0806119

14 mai 2008BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°59


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE

 

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: 9, avenue Newton, 78183 Saint-Quentin en Yvelines Cedex.

549 800 373 R.C.S. Versailles.

 

 

Situation au 31 mars 2008.

(En milliers d'euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

150 918

Créances sur les Etablissements de Crédit

495 012

Opérations avec la clientèle

8 077 291

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

128 491

Actions et Autres Titres à revenu variable

32 372

Participations et autres titres détenus à long terme

496 745

Parts dans les Entreprises liées

24 985

Immobilisations incorporelles

4 183

Immobilisations corporelles

111 650

Autres actifs

104 163

Comptes de Régularisation

324 952

    Total actif

9 950 762

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

1 341 474

Opérations avec la clientèle

5 395 003

Dettes représentées par un titre

1 296 672

Autres passifs

73 936

Comptes de Régularisation

409 475

Provisions

83 528

Dettes subordonnées

78 194

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

230 555

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

1 041 925

    Capital souscrit

293 750

    Primes d'émission

281 433

    Réserves

439 112

    Ecart de Réévaluation

100

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

400

    Report à nouveau (+/-)

27 130

        Total passif

9 950 762

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

651 069

    Engagements de garantie

800 795

    Engagements sur titres

3 519

Engagements reçus :

 

    Engagements de garantie

2 590 123

    Engagements sur titres

3 519

 

 

 

0806119

08/02/2008 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Val de France
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 886
Texte de l'annonce :

0800886

8 février 2008BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°17


Publications périodiques
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et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: 9, avenue Newton, 78183 Saint-Quentin en Yvelines Cedex.

549 800 373 R.C.S. Versailles. 

 

Situation au 31 décembre 2007.

(En milliers d'euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

150 436

Créances sur les Etablissements de Crédit

393 682

Opérations avec la clientèle

7 910 485

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

140 521

Actions et Autres Titres à revenu variable

31 805

Participations et autres titres détenus à long terme

489 494

Parts dans les Entreprises liées

25 004

Immobilisations incorporelles

4 283

Immobilisations corporelles

104 235

Autres actifs

98 694

Comptes de Régularisation

360 668

    Total actif

9 709 307

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

1 039 365

Opérations avec la clientèle

5 429 033

Dettes représentées par un titre

1 325 440

Autres passifs

87 560

Comptes de Régularisation

395 302

Provisions

83 414

Dettes subordonnées

78 139

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

229 255

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

1 041 799

    Capital souscrit

293 750

    Primes d'émission

281 433

    Réserves

439 112

    Ecart de Réévaluation

100

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

274

    Report à nouveau (+/-)

27 130

        Total passif

9 709 307

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

668 580

    Engagements de garantie

705 702

    Engagements sur titres

3 544

Engagements reçus :

 

    Engagements de garantie

2 536 329

    Engagements sur titres

3 544

 

 

0800886

12/11/2007 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Val de France
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 16974
Texte de l'annonce :

0716974

12 novembre 2007BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°136


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Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 9, avenue Newton, 78183 Saint-Quentin en Yvelines Cedex.

549 800 373 R.C.S. Versailles.

 

Situation au 30 septembre 2007.

(En milliers d’euros.)

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

138 317

Créances sur les établissements de crédit

434 066

Opérations avec la clientèle

7 722 953

Obligations et autres titres à revenu fixe

147 136

Actions et autres titres à revenu variable

29 575

Participations et autres titres détenus à long terme

487 490

Parts dans les entreprises liées

25 004

Immobilisations incorporelles

4 357

Immobilisations corporelles

100 248

Autres actifs

105 408

Comptes de régularisation

453 811

        Total actif

9 648 365

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

1 046 058

Opérations avec la clientèle

5 410 804

Dettes représentées par un titre

1 226 203

Autres passifs

110 845

Comptes de régularisation

429 952

Provisions pour risques et charges

81 914

Dettes subordonnées

78 339

Fonds pour risques bancaires généraux

222 455

Capitaux propres hors FRBG (±)

1 041 795

    Capital souscrit

293 750

    Primes d'émission

281 434

    Réserves

439 112

    Ecart de réévaluation

100

    Provisions réglementées et subventions d'investissement

269

    Report à nouveau (±)

27 130

        Total passif

9 648 365

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

885 348

    Engagements de garantie

694 978

    Engagements sur titres

3 363

Engagements reçus :

 

    Engagements de garantie

2 452 967

    Engagements sur titres

3 363

 

 

0716974

08/08/2007 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Val de France
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 12579
Texte de l'annonce :

0712579

8 août 2007BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°95


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE  

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l’ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social : 9, avenue Newton, 78183 Saint-Quentin-en-Yvelines Cedex.

549 800 373 R.C.S. Versailles.

Situation au 30 juin 2007.

(En milliers d'Euros) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

126 272

Créances sur les Etablissements de Crédit

481 971

Opérations avec la clientèle

7 394 941

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

164 960

Actions et Autres Titres à revenu variable

31 510

Participations et autres titres détenus à long terme

404 039

Parts dans les Entreprises liées

25 004

Immobilisations incorporelles

4 421

Immobilisations corporelles

94 834

Autres actifs

91 740

Comptes de Régularisation

524 759

    Total actif

9 344 451

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

936 268

Opérations avec la clientèle

5 330 529

Dettes représentées par un titre

1 118 294

Autres passifs

69 485

Comptes de Régularisation

465 947

Provisions pour Risques et Charges

83 939

Dettes subordonnées

78 246

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

219 955

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

1 041 788

    Capital souscrit

293 750

    Primes d’émission

281 433

    Réserves

439 112

    Ecart de Réévaluation

100

    Provisions réglementées et Subventions d’investissement

263

    Report à nouveau (+/-)

27 130

        Total passif

9 344 451

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

808 295

    Engagements de garantie

653 782

Engagements reçus :

 

    Engagements de garantie

2 287 100

 

 

0712579

22/06/2007 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque populaire Val de France
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 9388
Texte de l'annonce :

0709388

22 juin 2007BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°75


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
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BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier

et l'ensemble des textes relatifs aux banques Populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 9, avenue Newton, 78183 Saint-Quentin-en-Yvelines Cedex.

549 800 373 R.C.S. Versailles.

 

Documents comptables annuels.

A. — Comptes sociaux.

I. — Bilan au 31 décembre 2006.

(En milliers d’euros).

Actif

2005

2006

Caisse, banques centrales, CCP

115 914

146 135

Créances sur les établissements de crédit

453 767

435 505

Opérations avec la clientèle

6 274 981

7 063 303

Obligations et autres titres à revenu fixe

141 695

159 350

Actions et autres titres à revenu variable

33 682

31 570

Participations et activité de portefeuille

243 530

403 273

Parts dans les entreprises liées

2 992

25 004

Immobilisations incorporelles

4 164

4 492

Immobilisations corporelles

71 199

88 559

Autres actifs

64 779

80 454

Comptes de régularisation

394 230

462 336

Total actif

7 800 933

8 899 981

 

Passif

2005

2006

Dettes envers les établissements de crédit

412 115

549 364

Comptes créditeurs de la clientèle

5 026 897

5 259 222

Dettes représentées par un titre

917 024

1 146 558

Autres passifs

78 705

81 612

Comptes de régularisation

339 724

417 423

Provisions pour risques et charges

83 900

70 413

Dettes subordonnées

91 766

88 770

Fonds pour risques bancaires généraux

186 355

214 955

Capitaux propres part du groupe (hors FRBG)

664 447

1 071 664

Capital souscrit versé

220 019

293 750

Primes d’émission

7 579

281 568

Réserves

380 518

421 739

Écart de réévaluation

100

100

Provisions réglementées et subvention d’équipement

207

224

Report à nouveau

-4 740

7 492

Résultat de l’exercice

60 764

66 791

Total passif

7 800 933

8 899 981

 

Hors-bilan

2005

2006

Engagements donnés :

 

 

Engagements de financement

747 543

790 316

Engagements de garantie

515 965

687 033

Engagements reçus :

 

 

Engagements de garantie

1 794 552

2 075 347

 

II. — Compte de résultat.

(En milliers d’euros).

2005

2006

Intérêts et produits assimilés

332 841

368 880

Intérêts et charges assimilées

-140 510

-183 435

Revenus des titres à revenu variable

10 106

11 984

Commissions (produits)

156 238

173 219

Commissions (charges)

-23 974

-26 854

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

-749

-2 230

Gains ou pertes sur opérations de portefeuilles de placement et assimilés

3 432

17 349

Autres produits d’exploitation bancaire

1 603

2 014

Autres charges d’exploitation bancaire

-3 853

-3 297

Produit net bancaire

335 134

357 630

Charges générales d’exploitation

-205 317

-216 501

Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles

-7 261

-9 334

Résultat brut d’exploitation

122 556

131 795

Coût du risque

-22 031

-21 800

Résultat d’exploitation

100 525

109 995

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

1 615

322

Résultat courant avant impôt

102 140

110 317

Résultat exceptionnel

549

736

Impôt sur les bénéfices

-28 914

-15 645

Dotations et reprises des FRBG et provisions réglementées

-13 011

-28 617

Résultat net

60 764

66 791

 

Le projet de répartition des résultats est le suivant :

 

 

2005

2006

Résultat net

60 764

66 791

Report à nouveau

-4 740

7 492

Résultat à repartir

56 024

74 283

Réserve Légale

221

7 373

Autres réserves

41 000

10 000

Intérêts aux parts

7 311

7 888

Report à nouveau

7 492

49 022

Total répartition

56 024

74 283

 

III. — Annexe aux comptes Individuels au 31 décembre 2006.

1. – Règles et principes généraux.

1.1. Référentiel comptable. — Les états financiers de la Banque Populaire Val de France sont établis conformément aux principes comptables généralement admis en France et aux règlements du Comité de la réglementation comptable, notamment le règlement CRC 2000-03 relatif à la présentation des états financiers.

 

1.2. Présentation des comptes. — Les états financiers sont présentés (en milliers d’euros) avec un comparatif sur deux exercices, 31 décembre 2006 et 31 décembre 2005.

 

1.3. Liquidité et solvabilité. — Le système de garantie de liquidité et de solvabilité du réseau des Banques populaires est organisé par une décision de caractère général de la Banque Fédérale des Banques Populaires prise en sa qualité d’organe central, en application des articles L.511-30, L.511-31 et L.512-12 du Code monétaire et financier et à laquelle font expressément référence les statuts des Banques populaires (art. 1er).

Le réseau des Banques populaires comprend les Banques populaires, les sociétés de caution mutuelle leur accordant l’exclusivité de leur cautionnement et la Banque Fédérale des Banques Populaires.

Ce système de garantie repose sur l’intégralité des fonds propres des établissements du réseau par un mécanisme de solidarité interne.

La Banque Fédérale des Banques Populaires met en oeuvre la solidarité du réseau en appelant auprès des Banques Populaires les concours financiers nécessaires, dans la limite de leurs fonds propres. Les fonds propres de la Banque Fédérale des Banques Populaires répondent, en dernier ressort, de la liquidité et de la solvabilité des Banques Populaires.

En tant que la Banque Fédérale des Banques Populaires bénéficie du système de garantie, les Banques Populaires sont tenues de lui apporter leur soutien financier, notamment pour lui permettre, en tant que de besoin, d’assumer ses obligations d’organe central à l’égard d’établissements de crédit affiliés à la Banque Fédérale des Banques populaires, mais ne faisant pas partie du réseau des Banques populaires.

Dans le cadre de ce mécanisme de solidarité interne, est instituée une première ligne de solidarité. Celle-ci est constituée, d’une part, par le fonds de solidarité fédéral, partie intégrante du fonds pour risques bancaires généraux de la Banque Fédérale des Banques populaires. D’autre part, par les fonds régionaux de solidarité, parties intégrantes des fonds pour risques bancaires généraux des Banques populaires. Ces fonds régionaux sont alimentés chaque année, à hauteur de 10 % du bénéfice net réalisé par les Banques populaires avant toute dotation au fonds pour risques bancaires généraux et impôt, ledit montant étant minoré du taux de l’impôt sur les sociétés. Les Banques Populaires ne peuvent disposer de ces fonds sans l’autorisation de la Banque Fédérale des Banques populaires.

Dans le cadre d’une convention d’agrément collectif, chaque Banque Populaire garantit la liquidité et la solvabilité des sociétés de caution mutuelle qui lui accordent l’exclusivité de leur cautionnement.

Dans le cadre de l’affiliation du Crédit Maritime mutuel, dont la Banque Fédérale des Banques Populaires est l’organe central aux termes de l’article L.512-69 du Code monétaire et financier, la liquidité et la solvabilité des Caisses de crédit maritime mutuel sont garanties au premier niveau par leurs Banques Populaires d’adossement.

Il est rappelé, en outre, que les établissements du réseau des Banques Populaires sont adhérents du Fonds de garantie des Dépôts institué par la loi et auquel adhèrent tous les établissements de crédit agréés en France.

 

2. – Principes comptables et méthodes d'évaluation.

2.1. Changements de méthodes comptables intervenus sur l’exercice 2006. — Aucun changement de méthodes comptables n’est survenu sur l’exercice 2006.

 

2.2. Conversion des opérations en devise. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement 89-01 du Comité de la réglementation bancaire et Financière (modifié par les règlements 90-01 et 95-04).

Les créances, les dettes et les engagements hors bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat.

Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché (art 10).

La Banque Populaire Val de France ne supporte pas de risque de change significatif.

Les titres de participation en devises acquis en euros restent valorisés au coût d’acquisition.

Les contrats de change à terme sec ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir.

 

2.3. Bilan – Actif.

2.3.1. Opérations avec les établissements de crédits et la clientèle-Crédit aux établissements de crédit et à la clientèle. — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances, y compris les créances subordonnées, détenues au titre d’opérations bancaires sur les établissements de crédit à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent également les valeurs reçues en pension, quel que soit le support de l’opération, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres.

Les opérations avec la clientèle sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle.

L’ensemble des prêts est enregistré au bilan à leur valeur nominale y compris les concours à taux bas et les prêts restructurés, à l’exception des rachats de créances clientèle enregistrés à leur coût d’acquisition.

Créances douteuses. — L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du Comité de la réglementation comptable, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois, six mois en matière immobilière ou de plus de neuf mois pour les collectivités locales.

La classification d’une créance en encours douteux entraîne le transfert de l’encours total des créances sur une même contrepartie, même si l'analyse du risque ne conduit pas à provisionner le risque en capital.

Au sein des créances douteuses, une catégorie spécifique est identifiée, dénommée « créances douteuses compromises », pour lesquelles l’un des faits générateurs suivants s’est produit : déchéance du terme, restructurations pour lesquelles le débiteur transféré en encours sain connaît un nouvel impayé, résiliation du contrat de crédit-bail ou créances classées en douteux depuis plus d’un an dès lors qu’un passage à perte est envisagé, conformément à l’avis du comité d’Urgence du CNC du 18 décembre 2003. Pour ces créances douteuses compromises, les intérêts courus ou échus non encaissés ne sont plus enregistrés.

Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de provisions, en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les provisions pour dépréciation sont calculées après analyse individuelle des dossiers, en tenant compte des garanties et déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les provisions couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Depuis, le 1er janvier 2005, ces provisions sont calculées de manière actuarielle sur la base des flux futurs attendus sur chacun des contrats actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine, ce dernier correspondant au taux contractuel.

La Banque Populaire Val de France a développé un modèle de provision sur les dossiers, dont l’engagement brut est inférieur à 50 K€, qui permet de couvrir l’ensemble du fonds de commerce selon une méthode statistique.

Les dotations nettes de reprises des provisions, les créances passées en perte sur l'exercice, les récupérations sur créances amorties et les décotes calculées sur créances restructurées constituent la charge du risque sur opérations de crédit en ligne "coût du risque" au compte de résultat.

L’effet lié au passage du temps de la dépréciation des créances douteuses et compromises est enregistré en ligne ‘intérêts et produits assimilés’ du produit net bancaire

Créances restructurées. — Lorsque la restructuration d’une créance reclassée parmi les créances saines a été conclue à des conditions hors marché, celle-ci est spécifiquement identifiée et donne lieu à calcul d’une décote représentant l’écart entre les nouvelles conditions de rémunération et le taux le plus faible entre le taux d’origine de la créance et le taux de marché prévalant au moment de la restructuration, sur les flux futurs attendus. Lorsque les créances ayant fait l’objet d’une restructuration donnent lieu à l’enregistrement d’une décote, celle-ci est comptabilisée en déduction de l’actif et étalée de façon actuarielle sur la durée résiduelle de la créance.

Lorsque le paiement des échéances initiales d’un crédit devenu douteux a repris de manière régulière, celui-ci peut à nouveau être classé dans la catégorie des créances saines. De même, les créances douteuses ayant fait l’objet d’une restructuration dont les termes sont respectés sont également reclassées en créances saines.

Les crédits restructurés sont identifiés et ne présentent pas un impact significatif sur l’exercice.

 

2.3.2. Opérations sur titres. — Les portefeuilles de titres de transaction, de placement, d'investissement et d’activité de portefeuille suivent les règles d'évaluation du règlement 90-01 modifié du Comité de la réglementation bancaire et financière.

Ces portefeuilles apparaissent dans les postes « effets publics et valeurs assimilés » lorsque l'émetteur est l'État, « obligations et autres titres à revenu fixe » et « actions et autres titres à revenu variable » dans les autres cas.

 

Portefeuille de transaction. — Les titres sont comptabilisés au prix de transaction (frais et, le cas échéant, intérêts courus compris). A chaque date d'arrêté comptable, ils sont évalués en valeur de marché et le solde des gains et pertes latents et réalisés sur cessions est porté au poste du compte de résultat « gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». S'ils viennent à être détenus plus de six mois, ils sont transférés en titres de placement au prix de marché du jour de reclassement.

 

Portefeuille de placement. — Les moins-values latentes font l'objet d'une provision pour dépréciation estimée à partir du cours de bourse le plus récent pour les titres cotés ou de la valeur probable de négociation pour les titres non cotés. Ces provisions sont évaluées de manière individuelle. La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement d'un titre à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée de vie résiduelle du titre selon la méthode actuarielle ou linéaire en fonction de la nature des titres.

Lorsque les titres font l’objet d’une couverture, les résultats sont pris en compte pour la détermination des provisions.

Les dotations et reprises de provisions pour dépréciation et les plus ou moins-values de cession de titres de placement sont portées au poste du compte de résultat « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

 

Portefeuille d’investissement. — Ce sont des titres à revenu fixe que la société a acquis avec l'intention de les détenir de façon durable qui font l'objet, soit d'un financement spécifique (notamment les accords de refinancement, les emprunts subordonnés et les comptes à terme), soit d'une couverture adéquate en matière de risque de taux (essentiellement des contrats d’échange de taux dont le marché est liquide). En cas de rupture de l’adossement, les titres d’investissement sont reclassés en titres de placement à la valeur comptable à la date du déclassement déterminée selon les règles de la catégorie d’origine.

Ces titres à revenu fixe font l'objet d'un étalement de la surcote /décote par rapport à la valeur de remboursement sur la durée résiduelle.

Les titres d’investissement sont acquis avec l’intention d’une détention jusqu’à échéance, toutefois, en cas de cession anticipée, les plus et moins-values de cession sont comptabilisés au poste du compte de résultat « Gains ou pertes sur actifs immobilisés ».

Conformément aux informations demandées à l’article 1er du règlement CRC 2004.16 du 23 novembre 2004, il n’y a pas de moins values latentes relatives au portefeuille d’investissement au 31 décembre 2006.

 

Titres de participation et autres titres détenus à long terme. — Les titres de participation et autres titres détenus à long terme sont comptabilisés à leur coût d'acquisition hors frais puis sont estimés à leur valeur d'utilité déterminée de manière individuelle à la clôture des comptes.

La valeur d'utilité fait référence à différents critères comme le cours moyen de bourse pour les titres cotés, les capitaux propres corrigés pour les titres non cotés.

Les moins-values latentes font l'objet d'une provision pour dépréciation. Les plus values latentes ne sont pas enregistrées. Les frais accessoires à l'achat et à la vente sont enregistrés en charges d'exploitation.

Les plus ou moins-values de cession et les dotations et reprises de provisions sont inscrites en poste « gains ou pertes sur actifs immobilisés ».

 

2.3.3. Immobilisations corporelles et incorporelles. — La Banque Populaire Val de France applique depuis le 1er janvier 2005 les règlements CRC 2002-10 applicable aux immobilisations corporelles et incorporelles, et 2004-06 sur la définition et l’évaluation des actifs.

 

Immobilisations corporelles d’exploitation. — Les encours bruts sont ventilés en composants, la décomposition en composants est fondée sur l’existence de durées d’utilisation différentes entre chacun des éléments distincts constituant un même bien.

Les coûts d’emprunt ne rentrent pas dans la détermination de la valeur brute des immobilisations.

Les durées d’utilité retenues par la Banque populaire Val de France sont les suivantes :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture / étanchéité

25 ans

Fondations / ossatures

30 ans

Ravalement

10 ans

Equipements techniques

20 ans

Aménagements intérieurs

10 ans

 

Les composants sont amortis sur la base de leur valeur brute et sur leur durée d’utilisation.

Les droits de mutation, honoraires, commissions et frais d’actes sont intégrés au coût d’acquisition de l’immobilisation.

Les immobilisations d’exploitation présentant un indice objectif de dépréciation sont dépréciés, les dotations sont alors enregistrées en « dotations aux amortissements et provisions pour dépréciations sur immobilisations corporelles et incorporelles ».

Les biens mobiliers ne font pas l’objet de l’approche par composant, ils sont amortis selon les durées d’utilisation présentées ci-dessous :

 

Biens

Durée d’utilité

Matériel informatique

4 ans

Mobilier

10 ans

Matériel de bureau

5 ans

 

Immobilisations hors exploitation. — La méthode des composants est également appliquée aux immeubles de placement

 

Immobilisations incorporelles. — Les immobilisations incorporelles sont évaluées au coût d’acquisition.

S’agissant des immobilisations incorporelles développées en interne, les frais de développement sont comptabilisés en charges, conformément à l’option offerte par le règlement 2004-06 du CRC.

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciation si nécessaire par rapport à la valeur de marché.

Les logiciels acquis et développés en interne sont respectivement amortis sur une durée de 1 an.

 

2.4. Bilan – Passif.

2.4.1. Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées. — Ces postes regroupent notamment les emprunts obligataires et les titres de créances négociables émis ainsi que les prêts sur titres subordonnés émis par la Banque Fédérale des Banques Populaires.

Les frais d'émission sont étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants

Les primes d'émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l'emprunt par le biais d'un compte de charges à répartir.

Les intérêts courus à verser relatifs à ces dettes sont portés en compte de dettes rattachées en contrepartie de compte de résultats.

 

2.4.2. Provisions pour risques et charges. — Les provisions pour risques et charges comprennent les provisions sur engagements par signature, les provisions sur litiges, les provisions pour impôt ainsi que les engagements pour passifs sociaux.

 

Provisions pour impôt. — Seuls les décalages temporaires suivants donnent lieu à la comptabilisation d’une provision pour impôt :

— Quote-part de résultat des GIE fiscaux : les déficits actuels des GIE fiscaux doivent s’équilibrer avec les bénéfices futurs, l’économie d’impôt réalisée lors de la phase déficitaire n’étant que temporaire ;

— Majoration du bénéfice imposable, à compter du 1er janvier 2005 liée à la mesure fiscale de répartition sur cinq ans de l’approche par composant (art 237, septies I du CGI)

 

Provisions pour passifs sociaux. — Les passifs sociaux sont provisionnés de manière intégrale conformément à la recommandation 2003 R 1er du Conseil national de la comptabilité.

La provision comptabilisée au bilan correspond :

— À la valeur actuarielle des engagements de retraite et prestations assimilées relatifs au personnel en activité ;

— Minorée de la valeur de marché des actifs venant en couverture des engagements ;

— Minorée ou majorée des écarts actuariels résultant :

– Des écarts d’expérience liés aux variables démographiques ;

– Des évolutions des hypothèses actuarielles (taux d’actualisation, taux de sortie, taux de progression des salaires) ;

– Des différences constatées entre le rendement réel et le rendement attendu des plans d’actifs en couverture.

Les principales hypothèses actuarielles retenues au 31 décembre 2006 sont les suivantes :

— Pour le complément de pension bancaire CAR, le taux d’actualisation retenu est de 4,04 % et le rendement attendus des actifs de 6,10 % ;

— Pour les indemnités de fin de carrière, le taux d’actualisation retenu est de 3,72 % et le taux de rendement attendu de 3,61 % ;

— Pour les médailles du travail, le taux d’actualisation est de 3,65 %.

La méthode du corridor est appliquée pour les engagements de retraite et assimilés.

La valorisation des indemnités de fin de carrière a été impactée par l’arrêté ministériel du 18 juillet 2005 qui permet à un employeur de mettre à la retraite le salarié sans chargement. Cet impact est analysé comme un changement de régime à amortir sur la durée résiduelle d’acquisition des droits à compter de juillet 2005.

 

2.4.3. Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) et provisions réglementées. — Le FRBG enregistre les montants que la Banque populaire Val de France décide d’affecter à la couverture de risques à caractère général. Il comprend également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité (conformément aux principes énoncés au chapitre 1. « Règles et principes généraux », paragraphe 1.3).

Les provisions réglementées sont dotées pour la seule application de dispositions fiscales et recensent essentiellement les provisions spéciale de réévaluation et forfaitaire CODEVI.

 

2.4.4. Capitaux propres. — En 2006, la Banque Populaire Val de France a augmenté son capital social de 58 750 000 € par l’émission de Certificats Coopératifs d’Investissement (CCI) nominatifs en application des articles 19 sexdecies à 19 duovicies de la loi n° 47.1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération.

Les CCI ont été exclusivement souscrits et libérés par Natixis détenue à parité par le Groupe Banque Populaire et du Groupe Caisse d’Épargne.

Les titulaires de CCI disposent d’un droit sur l’actif net dans la proportion du capital qu’ils représentent. Selon les termes du protocole signé le 6 juin 2006 entre les deux Groupes, les CCI détenus par Natixis représentent 20 % du capital social de la banque. Lors des nouvelles augmentations de capital par émission de parts sociales, cette proportion sera maintenue par l’émission au nominal dans le même temps de nouveaux CCI souscrits par Natixis.

Les CCI sont des valeurs mobilières représentatives d’une part du capital de la banque, émises pour la durée de la banque et dépourvues de droit de vote. Les CCI ne peuvent représenter plus de la moitié du capital social atteint à la clôture de l’exercice précédent. Ils sont librement négociables, toutefois la cession des CCI devra être agréée préalablement par le conseil d’administration de la Banque Populaire Val de France.

La rémunération des CCI doit être au moins égale à celle versée aux parts sociales. Elle est décidée par l’assemblée générale en fonction des résultats de l’exercice. Son paiement, pour tout ou partie, peut être fait en numéraire ou en CCI.

 

2.5. Hors bilan – Instruments financiers à terme fermes et conditionnels. — Les risques encourus sur ces opérations font l'objet d'un système permanent de mesure de résultats et de positions, de surveillance et de contrôle permanent avec des limites déterminées par la direction Générale.

 

Instruments fermes de taux. — Les contrats sont enregistrés en hors bilan pour leur valeur nominale.

En application des règlements 90-15 et 92-04 du CRBF, les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

— micro-couverture (couverture affectée) ;

— macro-couverture (gestion globale de bilan) ;

— positions spéculatives ;

— gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

Les deux premières catégories sont assimilées, au niveau du compte de résultat, à des opérations de prêts ou d'emprunts et les montants perçus ou payés sont incorporés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges sur les éléments couverts en « intérêts et produits ou charges assimilés ». Le poste « gains ou pertes sur opérations de portefeuille de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « intérêts et produits ou charges assimilées ».

Les contrats en position ouverte isolée font l’objet d’une provision en cas de moins-values latentes. Les plus values latentes ne sont pas enregistrées.

Les contrats portés en gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les soultes constatées lors de la résiliation ou l’assignation de contrats d'échange de taux sont rapportées immédiatement en compte de résultat. Si les montants sont significatifs, elles sont étalées prorata temporis sur la durée résiduelle du nouveau contrat en cas de remplacement ou sur la durée résiduelle de l’ancien contrat en cas de non remplacement.

 

Instruments conditionnels. — Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les décotes font l’objet d’une provision et les plus- values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert.

 

Instruments de change. — Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché.

Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats et de ventes à terme de devises.

Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement 90-15 modifié du CRBF.

 

2.5. Hors bilan : garanties financières assorties d’un droit de réutilisation en l’absence de défaillance du propriétaire. — Au 31 décembre 2006, la Banque Populaire Val de France n’a conclu aucun contrat de garantie financière assortie d’un droit de réutilisation en application de l’ordonnance 2005-171 du 24 février 2005 et de l’avis du CNC 2006-10.

 

2.7. Compte de résultat.

2.7.1. Intérêts et assimilés, commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis. Les autres commissions non assimilées à des intérêts sont enregistrées selon la nature de la prestation.

— commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ;

— commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

2.7.2. Revenus des titres. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a fait l’objet d’une résolution d’assemblée générale. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice.

 

2.7.3. Charges générales d’exploitation - frais de personnel. — Les frais de personnel comprennent non seulement les salaires et traitements mais aussi les avantages au personnel tels que les charges de retraite (partie relative aux régimes à cotisations définies).

La charge annuelle relative aux régimes à cotisations définies comprend :

— Les droits supplémentaires acquis par l’ensemble des salariés ;

— Le coût financier (effet d’actualisation) ;

— Le rendement brut des actifs de couverture ;

— L’amortissement des écarts actuariels (application de la méthode dite du corridor) et des coûts des services passés.

Le volume d’heures acquises et non utilisées par les salariés de la Banque populaire pour le droit individuel de formation est de 120 156 heures.

 

2.7.4. Résultat exceptionnel. — Les produits et charges exceptionnels sont déterminés en fonction du caractère significatif de leur montant, de leur degré d'anormalité par rapport à l'activité courante et de la faible probabilité de récurrence des événements concernés.

 

2.7.5. Impôts sur les bénéfices. — La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond à l'impôt sur les sociétés exigible dû au titre de l'exercice au taux de 33 1/3 % majoré de la contribution pour solidarité.

En application de l’avis 2006-05 du CNC, les impositions forfaitaires annuelles (IFA) dues à compter de 2006 ne sont plus imputables sur l’impôt sur les sociétés mais sont désormais comptabilisées comme une charge (déductible) en « Charges générales d’exploitation - Impôts et taxes ». Seul le reliquat d’IFA 2005 reste encore imputable sur l’impôt sur les sociétés.

La Banque populaire Val de France a constitué avec les filiales suivantes : Vecteur EURL, Val de France Immobilisations, Geforop, Newton Gestion et Societariat Banque Populaire Val de France un groupe d’intégration fiscale.

La charge d’impôt sur les sociétés correspond à l’impôt dû par la Banque Populaire Val de France seule.

Devenues sans objet, les provisions pour impôt constituées sur les plus-values d’apport de titres en sursis d’imposition ont été reprises dans leur totalité sur l’exercice 2006 pour un montant de 13 844 K€ et ont été enregistrées en ligne « Impôt sur les bénéfices » du compte de résultat.

IV. — Tableaux de l’annexe aux comptes individuels au 31 décembre 2006.

 

 

  Ventilation des créances sur établissements de crédit  

Durée restant à courir

Encours brut

Provisions

Encours net

A - de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

A + de 5 ans

Non ventilés

Créances à vue :

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires débiteurs

 

 

 

 

8 154

8 154

 

8 154

Opérations internes au réseau

 

 

 

 

109 373

109 373

 

109 373

Créances douteuses

 

 

 

 

807

807

-589

218

Créances rattachées

 

 

 

 

 

0

 

0

Sous total

 

 

 

 

118 334

118 334

-589

117 745

Créances à terme :

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes et prêts à terme

111 148

8 238

47 796

927

 

168 109

 

168 109

Opérations internes au réseau

127 136

 

 

 

 

127 136

 

127 136

Prêts subordonnés

 

 

 

20 000

 

20 000

 

20 000

Créances rattachées

 

 

 

 

2 514

2 514

 

2 514

Sous total

238 284

8 238

47 796

20 927

2 514

317 759

0

317 759

Total créances sur établissements de crédit

238 284

8 238

47 796

20 927

120 848

436 093

-589

435 505

 

 

 

  Ventilation des créances sur la clientèle 

Agent économique

Encours brut

Provisions

Encours net

Sociétés

Entrepreneurs individuels

Particuliers

Administrations privées

Non ventilés

Comptes ordinaires débiteurs :

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires débiteurs

231 129

27 762

47 332

1 111

7 747

315 081

 

315 081

Créances rattachées

 

 

 

 

13 325

13 325

 

13 325

Créances douteuses

101 166

47 599

69 238

 

7 930

225 933

-146 873

79 060

Valeurs non imputées

 

 

 

 

 

0

 

0

Total des comptes ordinaires débiteurs

332 295

75 361

116 570

1 111

29 002

554 339

-146 873

407 466

Crédits à la clientèle :

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances commerciales

147 213

5 325

 

67

 

152 605

 

152 605

Crédits à l'export

4 734

5

 

 

 

4 739

 

4 739

Crédits de trésorerie

31 762

40 123

367 458

 

 

439 343

 

439 343

Crédits à l'habitat

288 934

328 985

3 409 950

3 372

 

4 031 241

 

4 031 241

Crédits à l'équipement

1 633 315

290 587

 

21 665

25 791

1 971 358

 

1 971 358

Autres crédits

14 535

4 259

7 151

373

 

26 318

 

26 318

Créances rattachées

 

 

 

 

20 206

20 206

 

20 206

Valeurs non imputées

 

 

 

 

10 027

10 027

 

10 027

Total crédits a la clientèle

2 120 493

669 284

3 784 559

25 477

56 024

6 655 837

0

6 655 837

Total des créances sur la clientèle

2 452 788

744 645

3 901 129

26 588

85 026

7 210 176

-146 873

7 063 303

 

 

 

Ventilation des dettes selon la durée restant à courir

Durée restant à courir

Total

A moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

A plus de 5 ans

Non ventilés

Sur établissements de crédit :

 

 

 

 

 

 

Total des dettes a vue

 

 

 

 

48 508

48 508

Total des dettes a terme

18 266

98 217

184 264

194 000

6 109

500 856

Total dettes sur établissements de crédit

18 266

98 217

184 264

194 000

54 617

549 364

Sur la clientèle :

 

 

 

 

 

 

Comptes d'épargne a régime spécial :

 

 

 

 

 

 

Épargne à régime spécial à vue et dettes rattachées

 

 

 

 

1 438 193

1 438 193

Épargne à régime spécial à terme - PEL

582 570

152 353

211 472

47 445

 

993 840

Épargne à régime spécial à terme - PEP

23 911

8 950

115 600

47 091

 

195 552

Sous total

606 481

161 303

327 072

94 536

1 438 193

2 627 585

Comptes créditeurs de la clientèle :

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires créditeurs

 

 

 

 

2 165 279

2 165 279

Comptes créditeurs à terme

105 915

29 720

108 339

203 240

19 145

466 359

Sous total

105 915

29 720

108 339

203 240

2 184 424

2 631 638

Total comptes créditeurs de la clientèle

712 396

191 023

435 411

297 776

3 622 617

5 259 222

Dettes représentées par un titre

293 531

392 893

239 350

205 450

15 334

1 146 558

Dettes subordonnées

4 573

6 098

75 425

2 500

173

88 770

 

 

 

Immobilisations 

31/12/05

Régularisation transfert d'un autre poste

Immobilisations

Amortissements et provisions

31/12/06

Valeur nette comptable

 

Acquisitions

Cessions

Dotation

Reprises

Immobilisations corporelles :

 

 

 

 

 

 

 

 

Immobilisations corporelles exploitation :

 

 

 

 

 

 

 

 

Immobilisations construction exploitation :

 

 

 

 

 

 

 

 

Brut

54 755

7 799

12 374

-4 446

 

 

70 482

 

Amortissements/provisions

-14 489

-1 397

 

 

-4 737

3 513

-17 110

 

Net

40 266

6 402

 

 

 

 

53 372

53 372

Immobilisations autres exploitation :

 

 

 

 

 

 

 

 

Brut

33 192

2 165

9 182

-3 484

 

 

41 055

 

Amortissements/provisions

-16 711

-889

 

 

-4 156

3 008

-18 748

 

Net

16 481

1 276

 

 

 

 

22 307

22 307

Immobilisations terrains exploitation :

 

 

 

 

 

 

 

 

Brut

3 996

244

11

0

 

 

4 251

 

Amortissements/provisions

0

0

 

 

0

0

0

 

Net

3 996

244

 

 

 

 

4 251

4 251

Sous total :

 

 

 

 

 

 

 

 

Brut

91 943

10 208

21 567

-7 930

 

 

115 788

 

Amortissements/provisions

-31 200

-2 286

 

 

-8 893

6 521

-35 858

 

Net

60 743

7 922

 

 

 

 

79 930

79 930

Immobilisations encours :

 

 

 

 

 

 

 

 

Brut

8 057

-7 922

6 211

-1

 

 

6 345

 

Amortissements/provisions

0

0

 

 

 

 

0

 

Net

8 057

-7 922

 

 

 

 

6 345

6 345

Total immobilisations d'exploitation :

 

 

 

 

 

 

 

 

Brut

100 000

2 286

27 778

-7 931

 

 

122 133

 

Amortissements/provisions

-31 200

-2 286

 

 

-8 893

6 521

-35 858

 

Net

68 800

0

 

 

 

 

86 275

86 275

Immobilisations corporelles hors exploitation :

 

 

 

 

 

 

 

 

Immobilisations constructions hors exploitation :

 

 

 

 

 

 

 

 

Brut

3 041

0

0

0

 

 

3 041

 

Amortissements/provisions

-952

0

 

 

-114

0

-1 066

 

Net

2 089

0

 

 

 

 

1 975

1 975

Immobilisations terrains hors exploitation :

 

 

 

 

 

 

 

 

Brut

311

0

0

0

 

 

311

 

Amortissements/provisions

0

0

 

 

0

0

0

 

Net

311

0

 

 

 

 

311

311

Total immobilisations hors exploitation :

 

 

 

 

 

 

 

 

Brut

3 352

0

0

0

 

 

3 352

 

Amortissements/provisions

-952

0

 

 

-114

0

-1 066

 

Net

2 400

0

 

 

 

 

2 286

2 286

Total immobilisations corporelles :

 

 

 

 

 

 

 

 

Brut

103 352

2 286

27 778

-7 931

 

 

125 485

 

Amortissements/provisions

-32 152

-2 286

 

 

-9 007

6 521

-36 926

 

Net

71 200

0

 

 

 

 

88 559

88 559

Immobilisations incorporelles :

 

 

 

 

 

 

 

 

Droit au bail / fonds de commerce :

 

 

 

 

 

 

 

 

Brut

6 493

0

656

0

 

 

7 149

 

Amortissements/provisions

-2 346

0

 

 

-324

0

-2 670

 

Net

4 147

0

 

 

 

 

4 479

4 479

Immobilisations incorporelles autres :

 

 

 

 

 

 

 

 

Brut

587

0

0

0

 

 

587

 

Amortissements/provisions

-570

0

 

 

-4

0

-574

 

Net

17

0

 

 

 

 

13

13

Total immobilisations incorporelles :

 

 

 

 

 

 

 

 

Brut

7 080

0

656

0

 

 

7 736

 

Amortissements/provisions

-2 916

0

 

 

-328

0

-3 244

 

Net

4 164

0

 

 

 

 

4 492

4 492

Total immobilisations :

 

 

 

 

 

 

 

 

Brut

110 432

2 286

28 434

-7 931

 

 

133 221

 

Amortissements/provisions

-35 068

-2 286

 

 

-9 335

6 521

-40 170

 

Net

75 363

0

 

 

 

 

93 051

93 051

 

 

Détail des comptes de régularisation  

31/12/05

31/12/06

Actif :

 

 

Comptes d'encaissement

159 760

197 485

Comptes d'ajustement

0

217

Autres charges à répartir

2 387

3 129

Charges constatées d'avance

3 604

3 023

Produits à recevoir

20 620

23 169

Autres comptes de régularisation

207 859

235 313

Total comptes de régularisation actif

394 230

462 336

Passif :

 

 

Comptes d'encaissement

62 939

87 333

Comptes d'ajustement

150

191

Produits constatés d'avance

21 446

27 967

Charges à payer

3 164

6 220

Autres comptes de régularisation

252 025

295 712

Total comptes de régularisation passif

339 724

417 423

 

 

 

Relevé des titres en portefeuille 

Encours

Provisions

Valeur nette comptable

Revenus encaissés

Valeur estimative

31/12/05

Acquisition

Variation

Cession ou rembour-

sement

31/12/06

31/12/05

Dotation

Reprise

31/12/06

31/12/05

31/12/06

Obligations et titres a revenus fixes :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres de placement :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0bligations et autres titres à revenus fixes 

41 997

0

0

0

41 997

0

0

0

0

41 997

41 997

1 502

42 540

Créances rattachées

57

0

-25

0

32

0

0

0

0

57

32

 

 

BMTN

18 049

25 000

0

-10 000

33 049

0

0

0

0

18 049

33 049

728

33 049

Créances rattachées

437

0

-65

0

372

 

 

 

 

437

372

 

 

Sous total

60 540

25 000

-90

-10 000

75 450

0

0

0

0

60 540

75 450

2 230

75 589

Titres d'investissement :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0bligations et autres titres à revenus fixes

49 231

4 000

0

0

53 231

0

0

0

0

49 231

53 231

2 038

53 488

Créances rattachées

129

0

361

0

490

0

0

0

0

129

490

0

0

BMTN

31 524

0

0

-1 524

30 000

0

0

0

0

31 524

30 000

1 047

30 000

Créances rattachées

272

0

-93

0

179

 

 

 

 

272

179

 

 

Sous total

81 156

4 000

268

-1 524

83 900

0

0

0

0

81 156

83 900

3 085

83 488

Total obligations et titres a revenus fixes

141 696

29 000

178

-11 524

159 350

0

0

0

0

141 696

159 350

5 315

159 077

Actions et titres a revenus variables :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres de placement :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres à revenus variables

34 461

 

-2 167

 

32 294

779

2

-57

724

33 682

31 570

1 011

44 589

Créances rattachées

0

 

0

 

0

0

0

0

0

0

0

 

 

Total actions et titres a revenus variables

34 461

 

-2 167

 

32 294

779

2

-57

724

33 682

31 570

1 011

44 589

Total obligations, actions et autres titres à revenu fixe et variable

176 157

29 000

-1 989

-11 524

191 644

779

2

-57

724

175 377

190 920

6 326

203 666

Titres de participation :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres de participation établissements de crédit

177 680

172 665

-117

-873

349 355

184

0

-184

0

177 496

349 355

9 560

848 597

Dont :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Banque Fédérale des Banques populaires

173 042

171 693

0

0

344 735

0

0

0

0

173 042

344 735

9 368

841 971

BIAT

3 646

974

0

0

4 620

184

0

-184

0

3 462

4 620

149

6 626

Autres participations

68 222

18 207

-18 064

-12 766

55 599

2 188

238

-744

1 682

66 034

53 917

213

70 075

Dont :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

I-BP

5 676

0

0

0

5 676

0

0

0

0

5 676

5 676

0

7 322

Total titres de participation

245 902

190 872

-18 181

-13 639

404 954

2 372

238

-928

1 682

243 530

403 272

9 773

918 672

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Total parts dans les entreprises liées

2 991

4 015

18 175

-177

25 004

0

0

0

0

2 991

25 004

1 200

25 881

Total titres de participation et parts dans les entreprises liées

248 893

194 887

-6

-13 816

429 958

2 372

238

-928

1 682

246 521

428 276

10 973

944 553

 

 

 

Parts dans les entreprises liées et titres de participation 

Capital

% contrôle

Réserves et RAN

Prêts avances BPVF

Chiffre d'affaires

Résultat net

Valeur inventaire

Dividendes encaissés

Entreprises consolidées :

 

 

 

 

 

 

 

 

SAS Société de Banque et d'Expansion

31 000

49,99 %

2 963

 

24 189

2 014

18 000

0

EURL Vecteur

654

100,00 %

11

 

 

-11

654

0

SASU Sociétariat Banque Populaire Val de France

3 100

100,00 % indirectement

0

 

 

-208

0

0

Entreprises non consolidées :

 

 

 

 

 

 

 

 

SASU Financière Vecteur

2 165

100,00 %

1 549

 

 

125

6 115

1 000

SARL Geforop

8

100,00 %

16

 

373

240

8

200

SARL Val de France Immo

8

100,00 %

17

722

389

270

46

0

SARL Newton Gestion

38

80,00 %

58

 

0

 

31

0

GIE Live Achat

1 829

66,66 %

0

2 170

5 523

17

1 220

0

SCI Richelieu

2

66,66 %

0

1 969

530

111

1

0

SAS Immorop

40

50,00 %

969

 

0

-274

19

0

SCI B B P Invest 2

15

50,00 %

12

 

116

-21

8

0

 

 

 

Evolution des provisions pour dépréciation des créances douteuses  

31/12/05

Dotations

Reprises

31/12/06

Disponibles

Utilisées

Établissements de crédit :

 

 

 

 

 

Créances douteuses sur établissements de crédit

809

 

 

 

808

Provisions créances douteuses établissements de crédit

-590

0

1

0

-589

Encours nets créances douteuses s/ établissements de crédit

219

 

 

 

219

Clientèle :

 

 

 

 

 

Créances douteuses

62 642

 

 

 

72 556

Créances compromises

153 780

 

 

 

153 377

Intérêts courus créances douteuses

19 908

 

 

 

0

Encours bruts créances douteuses s/clientèle

236 330

 

 

 

225 933

Provisions créances douteuses

-31 178

-22 396

21 183

 

-32 391

Provisions effet temps sur créances douteuses

-2 501

-1 388

2 315

 

-1 575

Provisions créances compromises

-109 469

-27 983

12 771

16 632

-108 049

Provisions effet temps sur créances compromises

-5 171

-2 554

2 850

17

-4 858

Provisions intérêts créances douteuses

-19 908

0

0

19 908

0

Provisions créances douteuses clientèle

-168 227

-54 322

39 119

36 557

-146 873

Encours nets créances douteuses

28 963

 

 

 

38 591

Encours nets créances compromises

39 140

 

 

 

40 470

Taux de provisionnement

71,19 %

 

 

 

65,04 %

 

Passif

Evolution des provisions

31/12/05

Dotations

Reprises

Autres mouvements

31/12/06

Provisions pour risques et charges :

 

 

 

 

 

Provisions pour risque de contrepartie :

 

 

 

 

 

Provisions sur engagements hors bilan

4 673

2 417

-1 746

 

5 344

Provisions pour litiges clientèle

2 232

1 590

-1 429

 

2 393

Sous total

6 905

4 007

-3 175

 

7 737

Provisions pour risques de dépréciation :

 

 

 

 

 

Portefeuille titre et instruments financiers à terme

1 083

2 848

-296

 

3 635

Sous total

1 083

2 848

-296

 

3 635

Provisions pour charges d'exploitation :

 

 

 

 

 

Engagements de retraite

34 088

 

-918

 

33 170

Autres engagements sociaux

15 489

354

-2 886

 

12 957

Impôt différé

20 115

102

-15 552

 

4 665

Charges d'impôts et taxes

558

 

-536

 

22

Litige URSSAF

1 235

2 808

-143

 

3 900

Autres provisions pour risques et charges

4 427

2 127

-2 226

 

4 328

Sous total

75 912

5 391

-22 261

 

59 042

Total provisions pour risques et charges

83 900

12 246

-25 732

 

70 413

Provisions réglementées :

207

17

 

 

224

Fonds pour risques bancaires généraux :

 

 

 

 

 

Provisions pour risques commerciaux

148 737

20 362

0

 

169 099

Fonds régional de solidarité

37 618

8 238

0

 

45 856

Total fonds pour risques bancaires généraux

186 355

28 600

0

 

214 955

 

Passif

Variation des capitaux propres

31/12/05

Affection résultat N-1

Augmentation de capital

Réduction de capital

Variation

31/12/06

Capital

220 019

 

75 453

-1 722

 

293 750

Primes d'émission

7 579

 

273 989

 

 

281 568

Réserves et report a nouveau

 

 

 

 

 

 

Réserves

 

 

 

 

 

 

Réserve légale

21 781

221

 

 

 

22 002

Réserve statutaire

358 732

41 000

 

 

 

399 732

Autres réserves réglementées

5

 

 

 

 

5

Sous total

380 518

41 221

 

 

0

421 739

Ecart de réévaluation

100

 

 

 

 

100

Report à nouveau

-4 740

12 232

 

 

 

7 492

Total réserves

375 778

53 453

 

 

0

429 331

Capitaux propres hors FRBG

603 376

53 453

349 442

-1 722

0

1 004 649

Fonds pour risques bancaires généraux

186 355

 

 

 

28 600

214 955

Capitaux propres avec FRBG

789 731

53 453

349 442

-1 722

28 600

1 219 604

Résultat

60 764

-60 764

 

 

66 791

66 791

Distribution

 

7 311

 

 

 

 

 

 

 

Ratios prudentiels 

31/12/05

Minimum réglementaire

31/12/06

Ratio de solvabilité européen

 

 

 

Sur base sociale

14,43 %

8,00 %

17,66 %

Coefficient de fonds propres et ressources permanentes

 

 

 

Sur base sociale

68,58 %

60,00 %

65,92 %

Coefficient de liquidité

122,00 %

100,00 %

131,00 %

 

 

 

Ventilation des commissions et produits d'expl. bancaires 

Exercice 2005

Exercice 2006

Produits de commissions :

 

 

Opérations de trésorerie et interbancaire

538

546

Produits sur moyens de paiement

30 717

32 402

Opérations avec la clientèle

67 533

70 596

Autres prestations de services avec la clientèle

27 984

33 359

Opérations sur instruments financiers à terme

0

0

Opérations sur titres gérés en dépôt

9 136

11 215

Opérations sur titres pour le compte de la clientèle

5 323

8 340

Opérations de change

110

104

Opérations de hors bilan

4 273

6 172

Produits sur autres prestations de services financiers

7 302

7 353

Opérations diverses d'exploitation bancaire

2 437

2 212

Produits accessoires ayant la nature de commissions

676

835

Activité de conseil

208

86

Total produits de commissions

156 238

173 219

Autres produits d'exploitation bancaire :

 

 

Autres produits d'exploitation bancaire

398

1 855

Charges refacturées

203

0

Quote-part sur opérations d'exploitation non bancaire

830

0

Produits accessoires

84

68

Autres produits divers d'exploitation

89

91

Total autres produits d'exploitation bancaire

1 604

2 014

 

 

 

Ventilation des commissions et charges d'expl. bancaires 

Exercice 2005

Exercice 2006

Charges de commissions :

 

 

Opérations de trésorerie et interbancaire

641

783

Charges sur moyens de paiement

20 071

21 440

Opérations avec la clientèle

363

329

Opérations de change

0

0

Opérations de hors bilan

957

2 523

Opérations sur instruments financiers à terme

0

0

Engagements reçus

253

288

Prestations de services financiers

1 690

1 492

Total charges de commission

23 974

26 854

Autres charges d'exploitation bancaire :

 

 

Autres charges d'exploitation bancaire

3 853

3 297

Total autres charges d'exploitation bancaire

3 853

3 297

 

 

 

Ventilation des charges générales d'exploitation et des amortissements  

Exercice 2005

Exercice 2006

Frais de personnel :

 

 

Salaires et traitement

68 145

70 170

Charges de retraite

8 346

11 829

Autres charges sociales

25 247

27 514

Impôts et taxes sur rémunérations

7 421

7 506

Intéressement

7 377

8 315

Participation

2 361

2 694

Total des frais de personnel

118 897

128 028

Impôts et taxes

5 454

5 718

Autres charges générales d'exploitation

80 966

82 755

Total des charges générales d'exploitation

205 317

216 501

Dotations aux amortissements et aux provisions :

 

 

Sur immobilisations corporelles d'exploitation

6 887

8 893

Sur immobilisations corporelles hors exploitation

111

114

Sur immobilisations incorporelles

262

328

Total des dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations

7 261

9 334

 

Ventilation du coût du risque

Exercice 2005

Exercice 2006

Pertes couvertes par des provisions hors intérêts ctx

-12 714

-16 952

Pertes couvertes par des provisions intérêts ctx

-3 123

-19 907

Pertes non couvertes par des provisions

-6 630

-3 986

Dotation aux provisions hors intérêts courus

-55 494

-58 329

Reprise de provisions disponibles

38 319

40 039

Reprise de provisions utilisées hors intérêts ctx

12 735

16 952

Reprise de provisions utilisées intérêts ctx

3 123

19 907

Récupération sur créances amorties

1 753

476

Coût du risque

-22 031

-21 800

 

 

 

Détail de la charge d'impôt 

Exercice 2005

Exercice 2006

Impôt calcule sur résultat avant impôt :

 

 

Résultat avant impôt

56 858

64 207

Taux de l'IS

33,33 %

33,33 %

Impôt calculé sur résultat courant

18 953

21 402

Impact de la législation fiscale :

 

 

Impôt calculé sur différences permanentes

10 432

7 591

Impôt calculé sur différences temporaires

3 137

-1

Impôt calculé au taux réduit

586

222

Contributions exceptionnelles

1 564

939

Autres charges d'impôt :

 

 

Impôt sur exercice antérieur payé sur l'exercice

-2 596

5

Redressements d'impôts payés sur l'exercice

0

89

Reprise de provision sur impôt

0

-13 844

Variation des provisions pour impôts différés

-3 161

-759

Total charge d'impôt sur les bénéfices

28 914

15 645

 

 

 

Hors bilan  

31/12/05

31/12/06

Engagements donnés :

 

 

Engagements de financement à la clientèle:

 

 

Ouvertures de crédits documentaires

13 912

13 535

Ouvertures de crédits confirmés

732 246

773 740

Autres engagements

1 386

687

Engagements douteux

0

2 354

Sous total

747 543

790 316

Engagements de garantie :

 

 

Aux établissement de crédit

100 448

205 571

A la clientèle

 

 

Caution immobilières

96 209

139 860

Caution administratives et fiscales

25 688

23 081

Autres cautions et avals donnés

84 968

103 010

Autres garanties

199 066

206 326

Engagements douteux

9 586

9 184

Sous total

515 965

687 032

Total engagements donnes

1 263 508

1 477 348

Engagements reçus :

 

 

Engagements de garantie :

 

 

Des établissements de crédit

1 794 552

2 075 347

De la clientèle

0

0

Sous total

1 794 552

2 075 347

Total engagements reçus

1 794 552

2 075 347

 

 

 

Instruments financiers à terme  

31/12/05

31/12/06

Valorisation 31/12/06

Opérations sur instruments de taux d'intérêt :

 

 

 

Swaps :

 

 

 

SWAP de micro-couverture

329 496

466 676

-174

SWAP de macro-couverture

437 000

995 000

3 570

SWAP de position ouverte

306 726

111 539

-3 410

Sous total

1 073 222

1 573 215

-14

CAP et Floor :

 

 

 

Achat de CAP

606 400

724 087

3 669

Achat de Floor

110 000

170 000

896

Achat de Forward

1 011

1 011

0

Vente de CAP

13 740

3 344

-68

Vente de Floor

5 000

5 000

0

Vente de Forward

1 011

1 011

0

Sous total

737 162

904 452

4 498

Total opérations sur instruments de taux d'intérêt

1 810 384

2 477 667

4 483

Opérations sur instruments de cours de change :

 

 

 

 Néant

 

 

 

 

V. — Rapports des commissaires aux comptes sur les comptes individuels au 31 décembre 2006.

I. – Rapport général sur l’exercice clos le 31 décembre 2006.

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport

relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2006, sur :

— le contrôle des comptes annuels de la Banque Populaire Val de France, tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications spécifiques et les informations prévues par la loi.

 

1. Opinion sur les comptes annuels. — Les comptes annuels ont été arrêtés par votre conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit d’exprimer une opinion sur ces comptes.

Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d’ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l’opinion exprimée ci après.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fi n de cet exercice.

 

2. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

Appréciation des risques sur les crédits à la clientèle. — La Banque Populaire Val de France constitue des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités comme indiqué à la note 2.3.1 des règles et méthodes de l’annexe et au tableau 8 de l’annexe aux comptes sociaux.

Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations spécifiques.

 

Émission de Certificats Coopératifs d’Investissement (CCI). — Ainsi qu’il est indiqué à la note 2.4.4 des règles et méthodes de l’annexe, votre société a procédé au cours de l’exercice à une augmentation de capital de 58 750 milliers euros par l’émission de CCI pour un montant global de 332 740 milliers d’euros, prime d’émission incluse. Nous avons pu vérifier que l’évaluation des CCI ainsi émis repose sur une méthodologie déployée par des banques conseils, commune à l’ensemble des Banques Populaires, et que les valeurs retenues ont été attestées par un expert indépendant.

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de participation et de contrôle vous ont été communiquées dans le rapport de gestion.

 

Paris La Défense et Chartres, le 23 mars 2007.

 

Les Commissaires aux comptes :

Salustro Reydel, Membre de KPMG International :

Thierry Morel & Associés :

Michel Savioz,

Thierry Morel,

Associé ;

Associé.

 

II. – Rapport spécial sur les conventions réglementées conclues au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2006.

En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous devons vous présenter un rapport sur les conventions réglementées dont nous avons été avisés.

 

Conventions autorisées au cours de l’exercice. — Nous vous informons qu’il ne nous a été donné avis d’aucune convention visée à l’article L.225-38 du Code de commerce.

 

Conventions non autorisées au cours de l’exercice. — Nous vous présentons également notre rapport sur les conventions visées à l’article L.225-42 du Code de commerce.

En application de l’article L.823-12 de ce Code, nous vous signalons que ces conventions n’ont pas fait l’objet d’une autorisation préalable de votre conseil d’administration.

Il nous appartient, sur la base des informations qui nous ont été données, de vous communiquer les caractéristiques et les modalités essentielles de ces conventions, ainsi que les circonstances en raison desquelles la procédure d’autorisation n’a pas été suivie, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé. Il vous appartient, selon les termes de l’article 92 du décret du 23 mars 1967, d’apprécier l’intérêt qui s’attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation.

Dans le cadre de l’opération Natixis, outre l’émission de certificats coopératifs d’investissement qui a fait l’objet de notre part d’un rapport présenté à votre assemblée générale extraordinaire du 24 octobre 2006, les conventions suivantes ont été conclues avec la Banque Fédérale des Banques Populaires, pour les deux premières, et avec Natexis Banques Populaires, pour la troisième. Le dirigeant concerné est M. Yvan de La Porte du Theil.

 

Contrat d’apport à la Banque Fédérale des Banques Populaires des titres Natexis Banques Populaires (NBP) détenus par les Banques Populaires. — Ce contrat a été signé le 26 septembre 2006 entre les Banques Populaires, « les apporteurs », représentées par M. Michel Goudard agissant en qualité de mandataire, et la Banque Fédérale des Banques Populaires, « la société bénéficiaire de l’apport ».

Selon ses termes, les Banques Populaires ont apporté à la Banque Fédérale des Banques Populaires les titres NBP qu’elles détenaient. Pour la Banque Populaire Val de France, 129 115 titres NBP ont été apportés pour une valeur de 25 243 273,65 €. En représentation et en rémunération de l’apport de ses titres NBP, la Banque Populaire Val de France a reçu 201 189 titres Banque Fédérale des Banques Populaires pour une valeur de 25 243 183,83 €. La Banque Populaire Val de France a renoncé expressément à recevoir la soulte de 89,82 €.

 

Contrat d’apport à la Banque Fédérale des Banques Populaires des titres Champion détenus par les Banques Populaires. — Ce contrat a été signé le 26 septembre 2006 entre les Banques Populaires, « les apporteurs », représentées par M. Bruno Mettling agissant en qualité de mandataire, et la Banque Fédérale des Banques Populaires, « la société bénéficiaire de l’apport ».

Selon ses termes, les Banques Populaires ont apporté à la Banque Fédérale des Banques Populaires les titres SNC Champion qu’elles détenaient. Pour la Banque Populaire Val de France, 146 450 000 parts de la SNC Champion ont été apportées pour une valeur de 146 450 000 €. En représentation et en rémunération de l’apport de ses parts SNC Champion, la Banque Populaire Val de France a reçu 1 167 211 titres Banque Fédérale des Banques Populaires pour une valeur de 146 449 964,17 €. La Banque Populaire Val de France a renoncé expressément à recevoir la soulte de 35,83 €.

 

Contrat de cession à Natexis Banques Populaires des actions Novacrédit détenues par les Banques Populaires. — Ce contrat a été signé le 2 octobre 2006 entre les Banques Populaires, « les cédants », représentées par M. Bruno Mettling agissant en qualité de mandataire, et Natexis Banques Populaires, « l’acquéreur ». Selon ses termes, les Banques Populaires ont cédé à Natexis Banques Populaires les actions Novacrédit qu’elles détenaient. Pour la Banque Populaire Val de France, 30 171 actions Novacrédit ont été cédés pour un prix de 1 810 260 €.

Ces conventions ont été évoquées lors des conseils d’administration du 29 mai 2006 et du 30  août 2006 sans faire l’objet d’une procédure d’autorisation préalable. En effet, votre Société a estimé que les conventions ci-dessus relevaient de l’article L.225-39 du Code de commerce et, en conséquence, que la procédure d’autorisation préalable prévue à l’article L.225-38 de ce Code ne leur était pas applicable.

Nous avons effectué nos travaux selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences destinées à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.

 

Paris La Défense et Chartres, le 23 mars 2007.

 

Les Commissaires aux comptes :

Salustro Reydel, Membre de KPMG International :

Thierry Morel & Associés :

Michel Savioz,

Thierry Morel,

Associé ;

Associé.

 

B. — Comptes consolidés au 31 décembre 2006.

I. — Bilan consolidé au 31 décembre 2006.

(En milliers d’euros).

Actif

2005

2006

Opérations interbancaires et assimilées

615 665

613 260

Opérations avec la clientèle

6 452 194

7 248 646

Obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable

175 377

191 529

Particip., parts dans les ent. liées, aut. tit. détenus à LT

228 564

406 624

Immobilisations corporelles et incorporelles

81 928

99 553

Autres comptes de régularisation et actifs divers

479 230

559 193

Total actif

8 032 958

9 118 805

 

Passif

2005

2006

Opérations interbancaires et assimilées

513 815

648 448

Opérations avec la clientèle

5 137 882

5 378 360

Dettes représentées par un titre

917 024

1 146 558

Autres comptes de régularisation et passifs divers

443 105

501 063

Provisions pour risques et charges

60 671

62 847

Dettes subordonnées

91 841

88 856

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

186 355

214 955

Capitaux propres part du groupe (hors FRBG)

682 265

1 077 718

Capital souscrit

220 019

277 047

Primes d’émission

7 579

281 568

Réserves consolidées et autres (=/-)

393 761

447 363

Résultat de l’exercice

60 906

71 740

Total passif

8 032 958

9 118 805

 

Hors-bilan

2005

2006

Engagements donnés de l’activité bancaire :

1 278 203

1 493 483

Engagements de financement

762 127

806 236

Engagements de garantie

516 076

687 247

Engagements reçus de l’activité bancaire :

1 848 939

2 132 405

Engagements de garantie

1 848 939

2 132 405

 

II. — Compte de résultat.

(En milliers d’euros).

 

2005

2006

Intérêts et produits assimilés

337 019

378 284

Intérêts et charges assimilées

-142 786

-189 002

Revenus des titres à revenu variable

10 106

11 986

Commissions (produits)

157 607

175 909

Commissions (charges)

-24 084

-27 086

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

-746

-2 224

Gains ou pertes sur opérations de portefeuilles de placement et assimilés

3 432

17 349

Autres produits d’exploitation bancaire

1 613

2 117

Autres charges d’exploitation bancaire

-3 853

-3 330

Produits nets des autres activités

0

68

Produit net bancaire

338 308

364 071

Charges générales d’exploitation

-207 998

-221 381

Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles

-7 404

-9 530

Résultat brut d’exploitation

122 906

133 160

Coût du risque

-22 118

-21 971

Résultat d’exploitation

100 788

111 189

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

1 615

359

Résultat courant avant impôt

102 403

111 548

Résultat exceptionnel

502

736

Impôt sur les bénéfices

-28 988

-11 944

Dotations et reprises des fonds pour risques bancaires généraux

-13 011

-28 600

Résultat net - part du groupe

60 906

71 740

 

III. — Annexe aux comptes consolidés au 31 décembre 2006.

1. – Règles et principes généraux.

1.1. Référentiel comptable. — Les états financiers du Groupe Banque Populaire Val de France sont établis conformément aux principes comptables et aux règles de consolidation généralement admis en France et aux règlements du Comité de la réglementation comptable, notamment les règlements CRC 2000-03 et 2000-04 relatifs à la présentation des états financiers.

 

1.2. Présentation des comptes. — Les états financiers sont présentés (en milliers d’euros) avec un comparatif sur deux exercices, 31 décembre 2006 et 31 décembre 2005.

 

1.3. Liquidité et solvabilité. — Le système de garantie de liquidité et de solvabilité du réseau des Banques Populaires est organisé par une décision de caractère général de la Banque Fédérale des Banques Populaires prise en sa qualité d’organe central, en application des articles L.511-30, L.511-31 et L.512-12 du Code monétaire et financier et à laquelle font expressément référence les statuts des Banques Populaires (art. 1er).

Le réseau des Banques populaires comprend les Banques Populaires, les sociétés de caution mutuelle leur accordant l’exclusivité de leur cautionnement et la Banque Fédérale des Banques Populaires.

Ce système de garantie repose sur l’intégralité des fonds propres des établissements du réseau par un mécanisme de solidarité interne.

La Banque Fédérale des Banques Populaires met en oeuvre la solidarité du réseau en appelant auprès des Banques Populaires les concours financiers nécessaires, dans la limite de leurs fonds propres. Les fonds propres de la Banque Fédérale des Banques Populaires répondent, en dernier ressort, de la liquidité et de la solvabilité des Banques Populaires.

En tant que la Banque Fédérale des Banques Populaires bénéficie du système de garantie, les Banques Populaires sont tenues de lui apporter leur soutien financier, notamment pour lui permettre, en tant que de besoin, d’assumer ses obligations d’organe central à l’égard d’établissements de crédit affiliés à la Banque Fédérale des Banques populaires, mais ne faisant pas partie du réseau des Banques populaires.

Dans le cadre de ce mécanisme de solidarité interne, est instituée une première ligne de solidarité. Celle-ci est constituée, d’une part, par le fonds de solidarité fédéral, partie intégrante du fonds pour risques bancaires généraux de la Banque Fédérale des Banques populaires. D’autre part, par les fonds régionaux de solidarité, parties intégrantes des fonds pour risques bancaires généraux des Banques populaires. Ces fonds régionaux sont alimentés chaque année, à hauteur de 10% du bénéfice net réalisé par les Banques populaires avant toute dotation au fonds pour risques bancaires généraux et impôt, ledit montant étant minoré du taux de l’impôt sur les sociétés. Les Banques populaires ne peuvent disposer de ces fonds sans l’autorisation de la Banque Fédérale des Banques populaires.

Dans le cadre d’une convention d’agrément collectif, chaque Banque populaire garantit la liquidité et la solvabilité des sociétés de caution mutuelle qui lui accordent l’exclusivité de leur cautionnement.

Dans le cadre de l’affiliation du Crédit Maritime mutuel, dont la Banque Fédérale des Banques populaires est l’organe central aux termes de l’article L.512-69 du Code monétaire et financier, la liquidité et la solvabilité des Caisses de Crédit Maritime mutuel sont garanties au premier niveau par leurs Banques populaires d’adossement.

Il est rappelé, en outre, que les établissements du réseau des Banques Populaires sont adhérents du Fonds de Garantie des Dépôts institué par la loi et auquel adhèrent tous les établissements de crédit agréés en France.

 

2. – Principes comptables et méthodes d'évaluation.

2.1. Changements de méthodes comptables intervenus sur l’exercice 2006. — Aucun changement de méthodes comptables n’est survenu sur l’exercice 2006.

 

2.2. Périmètre et méthodes de consolidation :

Société-mère :

— Banque Populaire Val de France.

Sociétés consolidées par intégration globale :

— EURL Vecteur, détenue par la Banque Populaire Val de France à 100 % ;

— SASU Sociétariat Val de France détenue par l’EURL Vecteur à 100 %.

Société consolidée par intégration proportionnelle :

— SBE – Société de Banque et de l’Expansion.

Le pourcentage de contrôle et d’intérêts de la Banque Populaire Val de France est de 49,99 %.

L’effectif moyen de la SBE est de 80,4 personnes.

 

2.3. Principes comptables et méthodes d’évaluation. — Les principes comptables et les méthodes d’évaluation pour l’établissement des comptes consolidés du Groupe Banque populaire Val de France sont les mêmes que ceux utilisés pour l’établissement des comptes individuels de la Banque populaire Val de France.

Seules seront décrites ci-après les règles spécifiques de consolidation.

 

2.3.1. Opérations réciproques. — Les créances, les dettes ainsi que les charges et produits réciproques d’importance significative sont éliminés dans leur totalité.

Les dividendes intra groupe sont neutralisés en totalité.

 

2.3.2. Retraitements de consolidation. — Les principaux retraitements de consolidation sont les suivants :

— Elimination des titres de participation détenus :

– par la Banque Populaire Val de France dans le capital de la SBE et de l’EURL Vecteur,

– par l’EURL Vecteur dans le capital de la SASU Sociétariat Val de France ;

– par la SAS Sociétariat Val de France dans le capital de la Banque Populaire Val de France ;

— Partage de la situation nette des sociétés SBE, EURL Vecteur et SASU Sociétariat Val de France ;

— Elimination des provisions réglementées du bilan de la Banque Populaire Val de France ;

— Comptabilisation des impôts différés ;

— Déclassement des impôts différés passifs provisionnés dans les comptes sociaux de la Banque Populaire Val de France en ligne « provision pour risques et charges » en diminution des impôts différés actifs.

IV. — Tableaux de l’annexe aux comptes consolidés au 31 décembre 2006.

 

 Ventilation des créances sur établissements de crédit  

Durée restant à courir

Encours brut

Provisions

Encours net

A moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

A plus de 5 ans

Non ventilés

Créances à vue :

 

 

 

 

 

 

 

 

Caisse, banques centrales, CCP

 

 

 

 

148 588

148 588

 

148 588

Comptes ordinaires débiteurs

 

 

 

 

34 741

34 741

 

34 741

Opérations internes au réseau

 

 

 

 

109 373

109 373

 

109 373

Créances douteuses

 

 

 

 

807

807

-589

218

Créances rattachées

 

 

 

 

60

60

 

60

Sous total

 

 

 

 

293 569

293 569

-589

292 980

Créances à terme :

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes et prêts à terme

111 148

8 238

47 796

927

1 024

169 133

 

169 133

Opérations internes au réseau

127 136

 

 

 

 

127 136

 

127 136

Prêts subordonnés

 

 

 

21 489

 

21 489

 

21 489

Créances rattachées

 

 

 

 

2 522

2 522

 

2 522

Sous total

238 284

8 238

47 796

22 416

3 546

320 280

0

320 280

Total créances sur établissements de crédit

238 284

8 238

47 796

22 416

297 115

613 849

-589

613 260

 

 

 

  Ventilation des créances sur la clientèle 

Agent économique

Encours brut

Provisions

Encours net

Sociétés

Entrepreneurs individuels

Particuliers

Administrations privées

Non ventilés

Comptes ordinaires débiteurs :

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires débiteurs

244 085

27 779

49 637

1 163

8 089

330 753

 

330 753

Créances douteuses

165 108

28 802

32 491

 

535

226 936

-147 149

79 787

Valeurs non imputées

 

 

 

 

 

0

 

0

Total des comptes ordinaires débiteurs

409 193

56 581

82 128

1 163

8 624

557 689

-147 149

410 540

Crédits à la clientèle :

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances commerciales

147 400

5 325

 

 

77

152 802

 

152 802

Crédits à l'export

4 734

5

 

 

 

4 739

 

4 739

Crédits de trésorerie

31 763

40 258

388 991

157

814

461 983

 

461 983

Crédits à l'habitat

292 281

330 257

3 551 893

 

13 284

4 187 715

 

4 187 715

Crédits à l'équipement

1 633 181

291 337

 

2 130

46 843

1 973 491

 

1 973 491

Autres crédits

34 590

4 259

7 684

212

372

47 117

 

47 117

Valeurs non imputées

 

 

 

 

10 259

10 259

 

10 259

Total crédits a la clientèle

2 143 949

671 441

3 948 568

2 499

71 649

6 838 106

0

6 838 106

Total des créances sur la clientèle

2 553 142

728 022

4 030 696

3 662

80 273

7 395 795

-147 149

7 248 646

 

 

 

   Ventilation des dettes selon la durée restant à courir 

Durée restant à courir

Total 

A moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

A plus de 5 ans

Non ventilés

Sur établissements de crédit :

 

 

 

 

 

 

Total des dettes à vue

 

 

 

 

47 909

47 909

Total des dettes à terme

18 266

109 352

216 764

248 240

7 918

600 539

Total dettes sur établissements de crédit

18 266

109 352

216 764

248 240

55 827

648 448

Sur la clientèle :

 

 

 

 

 

 

Comptes d'épargne a régime spécial :

 

 

 

 

 

 

Épargne à régime spécial à vue et dettes rattachées

 

 

 

 

1 475 586

1 475 586

Épargne à régime spécial à terme - PEL

582 570

152 353

211 472

47 445

20 886

1 014 726

Épargne à régime spécial à terme - PEP

23 911

8 950

115 600

47 091

1 458

197 010

Sous total

606 481

161 303

327 072

94 536

1 497 930

2 687 322

Comptes créditeurs de la clientèle :

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires créditeurs

 

 

 

 

2 216 380

2 216 380

Comptes créditeurs à terme

105 915

29 720

108 339

203 240

27 444

474 658

Sous total

105 915

29 720

108 339

203 240

2 243 824

2 691 038

Total dettes sur la clientèle

712 396

191 023

435 411

297 776

3 741 754

5 378 360

Dettes représentées par un titre

293 531

392 893

239 350

205 450

15 334

1 146 558

Dettes subordonnées

4 573

6 098

75 425

2 500

260

88 856

 

 

 

Immobilisations   

31/12/05

Régularisation transfert d'un autre poste

Immobilisations

Amortissements et provisions

31/12/06

Valeur nette comptable

Acquisitions

Cessions

Dotation

Reprises

Immobilisations corporelles :

 

 

 

 

 

 

 

 

Immobilisations corporelles exploitation :

 

 

 

 

 

 

 

 

Immobilisations construction exploitation :

 

 

 

 

 

 

 

 

Brut

54 755

5 350

11 698

-1 321

 

 

70 482

 

Amortissements/provisions

-14 489

1 725

 

 

-4 735

389

-17 110

 

Net

40 266

7 075

 

 

 

 

53 372

53 372

Immobilisations autres exploitation :

 

 

 

 

 

 

 

 

Brut

34 610

1 276

9 311

-2 703

 

 

42 494

 

Amortissements/provisions

-17 413

0

 

 

-4 347

2 225

-19 535

 

Net

17 197

1 276

 

 

 

 

22 959

22 959

Immobilisations terrains exploitation :

 

 

 

 

 

 

 

 

Brut

3 996

243

11

0

 

 

4 250

 

Amortissements/provisions

0

0

 

 

0

0

0

 

Net

3 996

243

 

 

 

 

4 250

4 250

Sous total :

 

 

 

 

 

 

 

 

Brut

93 361

6 869

21 020

-4 024

 

 

117 226

 

Amortissements/provisions

-31 902

1 725

 

 

-9 082

2 614

-36 645

 

Net

61 459

8 594

 

 

 

 

80 581

80 581

Immobilisations encours :

 

 

 

 

 

 

 

 

Brut

8 057

-7 922

6 211

-1

 

 

6 345

 

Amortissements/provisions

0

0

 

 

 

 

0

 

Net

8 057

-7 922

 

 

 

 

6 345

6 345

Total immobilisations d'exploitation :

 

 

 

 

 

 

 

 

Brut

101 418

-1 053

27 231

-4 025

 

 

123 571

 

Amortissements/provisions

-31 902

1 725

 

 

-9 082

2 614

-36 645

 

Net

69 516

672

 

 

 

 

86 926

86 926

Immobilisations corporelles hors exploitation :

 

 

 

 

 

 

 

 

Immobilisations constructions hors exploitation :

 

 

 

 

 

 

 

 

Brut

3 041

0

0

0

 

 

3 041

 

Amortissements/provisions

-951

-2

 

 

-113

0

-1 066

 

Net

2 090

-2

 

 

 

 

1 975

1 975

Immobilisations terrains hors exploitation :

 

 

 

 

 

 

 

 

Brut

311

0

0

0

 

 

311

 

Amortissements/provisions

0

0

 

 

0

0

0

 

Net

311

0

 

 

 

 

311

311

Total immobilisations hors exploitation :

 

 

 

 

 

 

 

 

Brut

3 352

0

0

0

 

 

3 352

 

Amortissements/provisions

-951

-2

 

 

-113

0

-1 066

 

Net

2 401

-2

 

 

 

 

2 286

2 286

Total immobilisations corporelles :

 

 

 

 

 

 

 

 

Brut

104 770

-1 053

27 231

-4 025

 

 

126 923

 

Amortissements/provisions

-32 853

1 723

 

 

-9 195

2 614

-37 711

 

Net

71 917

670

 

 

 

 

89 212

89 212

Immobilisations incorporelles :

 

 

 

 

 

 

 

 

Droit au bail / fonds de commerce :

 

 

 

 

 

 

 

 

Brut

12 919

0

656

0

 

 

13 575

 

Amortissements/provisions

-2 924

1

 

 

-325

0

-3 248

 

Net

9 995

1

 

 

 

 

10 327

10 327

Immobilisations incorporelles autres :

 

 

 

 

 

 

 

 

Brut

587

0

6

0

 

 

593

 

Amortissements/provisions

-570

0

 

 

-10

0

-580

 

Net

17

0

 

 

 

 

13

13

Total immobilisations incorporelles :

 

 

 

 

 

 

 

 

Brut

13 506

0

662

0

 

 

14 168

 

Amortissements/provisions

-3 494

1

 

 

-335

0

-3 828

 

Net

10 012

1

 

 

 

 

10 340

10 340

Total immobilisations :

 

 

 

 

 

 

 

 

Brut

118 276

-1 053

27 893

-4 025

 

 

141 091

 

Amortissements/provisions

-36 347

1 724

 

 

-9 530

2 614

-41 539

 

Net

81 928

671

 

 

 

 

99 553

99 553

 

 

 

Détail des comptes de régularisation  

31/12/05

31/12/06

Actif :

 

 

Comptes d'encaissement

159 776

20 412

Comptes d'ajustement

21

281

Autres charges à répartir

2 387

3 129

Charges constatées d'avance

3 610

3 029

Produits à recevoir

21 680

23 750

Autres comptes de régularisation

207 882

412 381

Instruments conditionnels achetés

0

812

Impôts différés actif

17 883

14 361

Débiteurs divers

65 991

81 038

Total comptes de régularisation actif

479 230

559 193

Passif :

 

 

Comptes d'encaissement

62 939

1 854

Comptes d'ajustement

150

191

Produits constatées d'avance

21 900

28 591

Charges à payer

3 435

6 634

Autres comptes de régularisation

252 029

381 612

Instruments conditionnels vendus

0

31

Règlement opérations sur titres

19

129

Versement à effectuer sur titres non libérés

13 702

18 798

Créditeurs divers

88 931

63 223

Total comptes de régularisation passif

443 105

501 063

 

 

 

Relevé des titres en portefeuille 

Encours

Provisions

Valeur nette comptable

Revenus encaissés 

Valeur estimative 

31/12/05

Acquisition

Variation

Cession ou rembour-

sement

31/12/06

31/12/05

Dotation

Reprise

31/12/06

31/12/05

31/12/06

Obligations et titres a revenus fixes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres de placement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0bligations et autres titres à revenus fixes

41 997

0

0

0

41 997

0

0

0

0

41 997

41 997

1 502

42 540

Créances rattachées

57

0

-25

0

32

0

0

0

0

57

32

 

 

BMTN

18 049

25 000

0

-10 000

33 049

0

0

0

0

18 049

33 049

728

33 049

Créances rattachées

437

0

-65

0

372

 

 

 

 

437

372

 

 

Sous total

60 540

25 000

-90

-10 000

75 450

0

0

0

0

60 540

75 450

2 230

75 589

Titres d'investissement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0bligations et autres titres à revenus fixes

49 231

4 000

0

0

53 231

0

0

0

0

49 231

53 231

2 038

53 488

Créances rattachées

129

0

361

0

490

0

0

0

0

129

490

0

0

BMTN

31 524

0

0

-1 524

30 000

0

0

0

0

31 524

30 000

1 047

30 000

Créances rattachées

272

0

-93

0

179

 

 

 

 

272

179

 

 

Sous total

81 156

4 000

268

-1 524

83 900

0

0

0

0

81 156

83 900

3 085

83 488

Total obligations et titres a revenus fixes

141 696

29 000

178

-11 524

159 350

0

0

0

0

141 696

159 350

5 315

159 077

Actions et titres a revenus variables

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres de placement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres à revenus variables

34 461

 

-1 558

 

32 903

779

2

-57

724

33 682

32 179

1 011

45 288

Créances rattachées

0

 

0

 

0

0

0

0

0

0

0

 

 

Total actions et titres à revenus variables

34 461

 

-1 558

 

32 903

779

2

-57

724

33 682

32 179

1 011

45 288

 

Total obligations, actions et autres titres a revenu fixe et variable

176 157

29 000

-1 380

-11 524

192 253

779

2

-57

724

175 377

191 529

6 326

204 365

Titres de participation et parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres de participation

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres de participation établissements de crédit

177 680

172 665

-117

-873

349 355

184

0

-184

0

177 496

349 355

9 560

848 597

Dont :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Banque Fédérale des Banques populaires

173 042

171 693

0

0

344 735

0

0

0

0

173 042

344 735

9 368

841 971

BIAT

3 646

974

0

0

4 620

184

0

-184

0

3 462

4 620

149

6 626

Autres participations

50 265

18 207

-3 716

-12 809

51 947

2 188

238

-744

1 682

48 077

50 265

213

66 421

Dont :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

I-BP

5 676

0

0

0

5 676

0

0

0

0

5 676

5 676

0

7 322

Total titres de participation

227 945

190 872

-3 833

-13 682

401 302

2 372

238

-928

1 682

225 573

399 620

9 773

915 018

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Total parts dans les entreprises liées

2 991

4 015

175

-177

7 004

0

0

0

0

2 991

7 004

1 200

7 881

Total titres de participation et parts dans les entreprises liées

230 936

194 887

-3 658

-13 859

408 306

2 372

238

-928

1 682

228 564

406 624

10 973

922 899

 

 

 

Périmètre de consolidation  

Activité

% contrôle

Méthode d'intégration

Contribution au résultat consolidé

Entreprises à caractère financier :

 

 

 

 

Établissement de crédit :

 

 

 

 

Banque Populaire Val de France

Banque

Mère

Mère

70 821

Société de Banque et d'Expansion

Banque

49,99 %

IP

1 107

Établissement financier autre qu'établissement de crédit

 

 

 

 

Autre entreprise à caractère financier :

 

 

 

 

SASU Sociétariat Banque Populaire Val de France

Société financière

100,00 %

IG

-208

Entreprises à caractère non financier :

 

 

 

 

EURL Vecteur

Holding

100,00 %

IG

20

 

 

 

  Evolution des provisions pour dépréciation des créances douteuses  

31/12/05

Dotations

Reprises

31/12/06

Disponibles

Utilisées

Établissements de crédit :

 

 

 

 

 

Créances douteuses sur établissements de crédit

809

 

 

 

808

Provisions créances douteuses éts crédits

-590

0

1

0

-589

Encours nets créances douteuses s/éts crédits

219

 

 

 

219

Clientèle :

 

 

 

 

 

Créances douteuses

62 927

 

 

 

72 990

Créances compromises

154 331

 

 

 

153 946

Intérêts courus créances douteuses

19 907

 

 

 

0

Encours bruts créances douteuses s/clientèle

237 165

 

 

 

226 935

Provisions créances douteuses

-31 178

-22 530

21 183

 

-32 525

Provisions effet temps sur créances douteuses

-2 501

-1 389

2 315

 

-1 575

Provisions créances compromises

-109 603

-28 005

12 784

16 632

-108 192

Provisions effet temps sur créances compromises

-5 171

-2 554

2 850

17

-4 858

Provisions intérêts créances douteuses

-19 908

0

0

19 908

0

Provisions créances douteuses clientèle

-168 361

-54 478

39 132

36 557

-147 150

Encours nets créances douteuses

29 248

 

 

 

38 890

Encours nets créances compromises

39 556

 

 

 

40 896

Taux de provisionnement

71,00 %

 

 

 

64,87 %

 

 

 

  Passif : Evolution des provisions 

31/12/05

Dotations

Reprises

Autres mouvements

31/12/06

Provisions pour risques et charges :

 

 

 

 

 

Provisions pour risque de contrepartie :

 

 

 

 

 

Provisions sur engagements hors bilan

4 673

2 417

-1 746

 

5 344

Provisions pour litiges clientèle

2 232

1 590

-1 428

 

2 394

Sous total

6 905

4 007

-3 174

 

7 738

Provisions pour risques de dépréciation :

 

 

 

 

 

Portefeuille titre et instruments financiers à terme

1 083

2 848

-296

 

3 635

Sous total

1 083

2 848

-296

 

3 635

Provisions pour charges d'exploitation :

 

 

 

 

 

Engagements de retraite

34 087

 

-918

 

33 169

Autres engagements sociaux

15 489

354

-2 886

98

13 055

Charges d'impôts et taxes

558

 

-536

 

22

Litige URSSAF

1 235

2 808

-143

 

3 900

Autres provisions pour risques et charges

1 314

1 122

-1 009

-98

1 329

Sous total

52 683

4 284

-5 492

 

51 475

Total provisions pour risques et charges

60 671

11 139

-8 962

 

62 847

Fonds pour risques bancaires généraux :

 

 

 

 

 

Provisions pour risques commerciaux

148 737

20 362

0

 

169 099

Fonds régional de solidarité

37 618

8 238

0

 

45 856

Total fonds pour risques bancaires généraux

186 355

28 600

0

 

214 955

 

 

 

Passif : Variation des capitaux propres  

31/12/05

Affection résultat n-1

Augmentation de capital

Réduction de capital

Variation

Variation du périmètre

31/12/06

Capital

220 019

 

75 453

-1 722

 

-16 703

277 047

Primes d'émission

7 579

 

273 989

 

 

 

281 568

Réserves et report a nouveau

 

 

 

 

 

 

 

Réserves consolidées :

 

 

 

 

 

 

 

Réserve légale

21 781

221

 

 

 

 

22 002

Réserve statutaire

358 732

41 000

 

 

 

 

399 732

Réserve de réévaluation

100

 

 

 

 

 

100

Autres réserves réglementées

5

 

 

 

 

 

5

Autres réserves consolidées

0

102

 

 

-170

11

-57

Sous total

380 618

41 323

 

 

-170

11

421 782

Report à nouveau

13 143

12 232

 

 

-1

207

25 581

Total réserves

393 761

53 555

 

 

-171

218

447 363

Capitaux propres hors FRBG

621 359

53 555

349 442

-1 722

-171

-16 485

1 005 978

Fonds pour risques bancaires généraux

186 355

 

 

 

28 600

 

214 955

Capitaux propres avec FRBG

807 714

53 555

349 442

-1 722

28 429

-16 485

1 220 933

Résultat consolidé

60 906

-60 906

 

 

71 740

 

71 740

Distribution

 

7 311

 

 

 

 

 

 

 

 

Ratios prudentiels  

31/12/05

Minimum réglementaire

31/12/06

Ratio de solvabilité européen :

 

 

 

Sur base sociale

14,43 %

8,00 %

17,66 %

Sur base consolidée

14,67 %

8,00 %

17,90 %

Sur base consolidée (y compris sociétés de caution mutuelle)

12,65 %

8,00 %

15,26 %

Coefficient de fonds propres et ressources permanentes :

 

 

 

Sur base sociale

68,58 %

60,00 %

65,92 %

Sur base consolidée

68,91 %

60,00 %

66,26 %

Coefficient de liquidité

122,00 %

100,00 %

131,00 %

 

 

 

Ventilation des commissions et produits d'expl. bancaires  

Exercice 2005

Exercice 2006

Produits de commissions :

 

 

Opérations de trésorerie et interbancaire

538

551

Produits sur moyens de paiement

31 067

33 158

Opérations avec la clientèle

97 373

105 526

Prestations de services financiers

15 775

18 201

Opérations sur instruments financiers à terme

0

0

Opérations sur titres gérés en dépôt

8 259

12 106

Opérations de change

112

107

Opérations de hors bilan

4 275

6 174

Activité de conseil

208

86

Total produits de commissions

157 607

175 909

Autres produits d'exploitation bancaire

 

 

Produits des activités non bancaire

913

1 281

Autres produits accessoires

700

904

Total autres produits d'exploitation bancaire

1 613

2 185

 

 

 

Ventilation des commissions et charges d'expl. bancaires  

Exercice 2005

Exercice 2006

Charges de commissions :

 

 

Opérations de trésorerie et interbancaire

641

783

Charges sur moyens de paiement

20 172

21 643

Opérations avec la clientèle

363

329

Opérations de change

0

1

Opérations de hors bilan

959

2 529

Opérations sur instruments financiers à terme

0

0

Engagements reçus

253

288

Prestations de services financiers

1 696

1 514

Total charges de commission

24 084

27 086

Autres charges d'exploitation bancaire :

 

 

Autres charges d'exploitation bancaire

3 853

3 330

Total autres charges d'exploitation bancaire

3 853

3 330

 

 

 

  Ventilation des charges générales d'exploitation et des amortissements 

Exercice 2005

Exercice 2006

Frais de personnel :

 

 

Salaires et traitement

68 776

74 231

Charges de retraite

8 482

8 595

Autres charges sociales

25 442

28 036

Impôts et taxes sur rémunérations

7 510

7 693

Intéressement

7 377

8 315

Participation

2 361

2 694

Total des frais de personnel

119 948

129 563

Impôts et taxes

5 498

5 873

Autres charges générales d'exploitation

82 552

85 946

Total des charges générales d'exploitation

207 998

221 381

Dotations aux amortissements et aux provisions :

 

 

Sur immobilisations corporelles d'exploitation

7 030

9 082

Sur immobilisations corporelles hors exploitation

111

113

Sur immobilisations incorporelles

262

335

Total des dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations

7 404

9 530

 

 

 

Ventilation du coût du risque  

Exercice 2005

Exercice 2006

Pertes couvertes par des provisions hors intérêts ctx

-12 714

-16 650

Pertes couvertes par des provisions intérêts ctx

-3 123

-19 907

Pertes non couvertes par des provisions

-6 630

-4 307

Dotation aux provisions hors intérêts courus

-55 581

-58 496

Reprise de provisions disponibles

38 319

40 356

Reprise de provisions utilisées hors intérêts ctx

12 735

16 650

Reprise de provisions utilisées intérêts ctx

3 123

19 907

Récupération sur créances amorties

1 753

476

Coût du risque

-22 118

-21 971

 

 

 

Détail de la charge d'impôt  

Exercice 2005

Exercice 2006

Impôt calcule sur résultat avant impôt :

 

 

Résultat avant impôt

57 001

65 203

Taux de l'IS

33,33 %

33,33 %

Impôt calculé sur résultat courant

19 000

21 734

Impact de la législation fiscale :

 

 

Impôt calculé sur différences permanentes

10 456

7 684

Impôt calculé sur différences temporaires

3 137

15

Impôt calculé au taux réduit

586

222

Contributions exceptionnelles

1 565

941

Autres charges d'impôt :

 

 

Impôt sur exercice antérieur payé sur l'exercice

-2 596

5

Redressements d'impôts payés sur l'exercice

0

89

Reprise de provision sur impôt

0

-13 844

Variation des impôts différés actif

0

-4 143

Variation des impôts différés passif

-3 161

-759

Total charge d'impôt sur les bénéfices

28 988

11 944

 

 

 

Détail des impôts différés  

Exercice 2005

Exercice 2006

Non ventilable

  - de 1 an

De 1 à 5 ans

  + 5 ans

Impôt différé actif :

 

 

 

 

 

 

Provisions sur engagement de retraite CAR

11 252

11 025

11 025

 

 

 

Provisions sur engagement de retraite FCR

485

447

447

 

 

 

Provisions sur indemnités de fin de carrière

3 486

3 589

3 589

 

 

 

Provisions sur effet temps

2 642

2 216

2 216

 

 

 

Provisions sur titres de participation

18

100

 

100

 

 

Capitaux Organic

 

301

 

301

 

 

Capitaux participation

 

928

 

928

 

 

PCA intérêts prêts à taux 0

 

809

 

40

162

607

Plus-values latentes sur OPCVM

 

2 607

 

2 607

 

 

Résultats bénéficiaires de sociétés de personnes

 

4

 

4

 

 

Total impôt différé actif

17 883

22 026

17 277

3 980

162

607

Impôt différé passif :

 

 

 

 

 

 

Résultats déficitaires de sociétés de personnes

7 539

7 001

7 001

 

 

 

Amortissements sur immobilisations

885

664

 

221

443

 

Total impôt différé passif

8 424

7 665

7 001

221

443

0

Impôt différé : position nette active

9 459

14 361

10 276

3 759

-281

607

 

 

 

Hors bilan  

31/12/05

31/12/06

Engagements donnés :

 

 

Engagements de financement :

 

 

Aux établissement de crédit

0

0

A la clientèle

 

 

Ouvertures de crédits documentaires

13 912

13 535

Ouvertures de crédits confirmés

746 830

789 651

Autres engagements

1 386

687

Engagements douteux

9

2 363

Sous total

762 127

806 236

Engagements de garantie :

 

 

Aux établissement de crédit

100 448

205 571

A la clientèle

 

 

Caution immobilières

96 209

139 861

Caution administratives et fiscales

25 688

23 081

Autres cautions et avals donnés

84 968

208 943

Autres garanties

199 145

100 607

Engagements douteux

9 618

9 184

Sous total

516 076

687 247

Total engagements donnes

1 278 203

1 493 483

Engagements reçus :

 

 

Engagements de financement :

 

 

Engagements de garantie :

 

 

Des établissements de crédit

1 848 939

2 132 405

De la clientèle

0

0

Sous total

1 848 939

2 132 405

Total engagements reçus

1 848 939

2 132 405

 

 

 

Instruments financiers à terme  

31/12/05

31/12/06

31/12/06

Opérations sur instruments de taux d'intérêt :

 

 

 

Swaps :

 

 

 

SWAP de micro-couverture

329 496

466 676

-174

SWAP de macro-couverture

437 000

1 017 500

4 078

SWAP de position ouverte

306 726

111 539

-3 410

Sous total

1 073 222

1 595 715

493

CAP et Floor :

 

 

 

Achat de CAP

606 400

724 087

3 669

Achat de Floor

110 000

170 000

896

Achat de Forward

1 011

1 011

0

Vente de CAP

13 740

3 344

-68

Vente de Floor

5 000

5 000

0

Vente de Forward

1 011

1 011

0

Sous total

737 162

904 452

4 498

Total opérations sur instruments de taux d'intérêt

1 810 384

2 500 167

4 991

Opérations sur instruments de cours de change :

Néant 

 

 

 

V. — Rapports des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés au 31 décembre 2006.

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons procédé au contrôle des comptes consolidés de la Banque populaire Val de France relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2006, tels qu’ils sont joints au présent rapport.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par votre conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

 

1. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d’ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l’opinion exprimée ci après.

Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

2. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification des appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

Appréciation des risques sur les crédits à la clientèle. — Votre groupe constitue des dépréciations pour appréhender les risques de non recouvrement liés aux crédits accordés à sa clientèle, dont les en cours sont précisés au tableau 8 de l’annexe aux comptes consolidés.

Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations spécifiques.

 

Émission de Certificats coopératifs d’investissement (CCI). — Comme indiqué au tableau 10 de l’annexe aux comptes consolidés, votre société a procédé au cours de l’exercice à une augmentation de capital par émission de CCI pour un montant global de 332 740 K€, prime d’émission incluse pour 273 989 K€. Nous avons pu vérifier que l’évaluation des CCI ainsi émis repose sur une méthodologie déployée par des banques conseils ; commune à l’ensemble des Banques Populaires, et que les valeurs retenues ont été attestées par un expert indépendant.

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé à la vérification des informations données dans le rapport sur la gestion du groupe. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Paris La Défense et Chartres, le 23 mars 2007.

 

Les Commissaires aux comptes :

Salustro Reydel, Membre de KPMG International :

Thierry Morel & Associés :

Michel Savioz,

Thierry Morel,

Associé ;

Associé.

 

C. — Rapport de gestion 2006.

1. – Environnement économique et financier.

Loin de se stabiliser comme on s’y attendait, la croissance mondiale a connu une nouvelle accélération en 2006 atteignant 3,8 % contre 3,3 % un an plus tôt. Si l’économie américaine a progressivement ralenti sous l’effet d’un repli marqué du marché immobilier, la croissance est demeurée soutenue grâce à la consommation des ménages et au marché de l’emploi toujours dynamique. Les pays émergents restent le principal moteur du dynamisme mondial avec comme locomotive la Chine (+ 10,6 % de croissance du PIB). L’économie japonaise, tirée par les exportations, a, quant à elle, retrouvé le chemin de la croissance. Avec + 2,7 %, la croissance de la zone euro a été plus forte que prévue. Elle masque toujours des situations disparates entre les pays : hausse de l’investissement en Allemagne et en Espagne, consommation vigoureuse en France qui affiche une croissance limitée à + 2 %.

Sous l’effet de cette forte croissance mondiale, les prix des matières premières se sont envolés. Pour autant, les tensions inflationnistes sont restées limitées. Les craintes d’un possible retour de l’inflation ont néanmoins conduit les banques centrales à durcir leurs politiques monétaires. La Banque Centrale Européenne a relevé son taux directeur par cinq fois pour le porter de 2,25 % à 3,50 % en fin d’année. Ceci a, à la fois surpris les marchés qui ne s’attendaient pas à une aussi vive réaction de la part de la B.C.E., et fortement renchéri les conditions de refinancements des établissements de crédit qui, du moins en France, n’ont que très partiellement répercuté cette hausse dans leurs conditions de crédit à leur clientèle.

Malgré les craintes exprimées par beaucoup, ces remontées successives des taux ne semblent pas avoir jusqu’à présent pénalisé la croissance européenne. De même, l’affaiblissement du dollar par rapport à l’euro n’a pas pénalisé les exportations européennes qui ont enregistré une forte augmentation en 2006.

L’année 2006 restera un millésime très positif pour les marchés actions en Europe. Après + 23 % en 2005, le CAC 40 s’est de nouveau adjugé + 17,5 % cette année et retrouve désormais des niveaux qu’il n’avait plus atteint depuis mai 2001. Cette hausse des cours repose avant tout sur la forte amélioration de la rentabilité des grandes entreprises françaises qui, de plus en plus internationalisées, ont su tirer parti de la croissance mondiale.

 

2. – Faits marquants de l’exercice.

Prises de participation significatives ou prises de contrôle. — Au cours de l’année 2006, le Groupe Banque Populaire et le Groupe Caisse d’Épargne ont créé Natixis pour mettre en commun leurs moyens dans la banque de financement et d’investissement (marchés de capitaux, financement des grandes entreprises, gestion d’actifs, conservation titres…). La Banque Populaire Val de France est intervenue dans le montage financier de cette opération en réalisant une augmentation de capital, réservée intégralement à Natixis, sous forme de Certificats Coopératifs d’Investissement (CCI) pour un montant de 333 M€, et en participant à l’augmentation de capital de la Banque Fédérale des Banques Populaires (BFBP) à hauteur de 146,5 M€ en numéraire et de 25,2 M€ par apport de titres Natexis Banque Populaire. Natixis doit détenir en permanence 20 % du capital de la Banque Populaire Val de France par l’intermédiaire des CCI. Afin d’assurer la stabilité de cette participation et afin d’éviter l’émission en continu de CCI du fait du caractère variable de son capital social, la Banque a créé une structure, Sociétariat Banque Populaire Val de France, dédiée à cet objet. Détenue à 100 % par la société Vecteur, elle-même filiale à 100 % de la Banque, elle réalise des opérations d’achat et de vente de parts sociales afin de stabiliser le capital.

Dans le cadre du développement de son pôle immobilier, la Banque Populaire Val de France a acquis en 2006 une participation de 33 % dans la société Newton Immobilier, au capital de 45 000 €, dont la vocation est de réaliser des opérations de capital-investissement immobilier. La Banque Populaire Val de France détient une participation de 80 % dans la société Newton Gestion qui assure la gestion de Newton Immobilier. Elle a acquis, via sa filiale Val de France Immobilisations, la totalité des titres de la société Diversimmo, au capital de 50 000 €, dont l’activité consiste à développer une plate-forme internet de biens immobiliers à commercialiser par des réseaux de conseillers en gestion privée de Banques Populaires.

 

3. – Résultats financiers consolidés.

Périmètre de consolidation. — Le périmètre de consolidation au 31 décembre 2006 intègre deux sociétés supplémentaires par rapport à 2005.

Il s’agit de Vecteur et de Sociétariat Banque populaire Val de France. Leur activité et leur contribution restent peu significatives sur l’exercice écoulé.

La SBE, partie intégrante du périmètre de consolidation depuis 2005, fait l’objet d’une consolidation proportionnelle sur 12 mois en 2006 contre 6 mois au titre de l’exercice 2005.

 

Modification dans la présentation des comptes. — Il n’y a pas de changements de méthodes comptables ayant une incidence dans les comptes 2006.

 

Analyse du bilan consolidé. — Au 31 décembre 2006, le bilan total consolidé s’élève à 9 119 M€ en progression de 13,5 % par rapport au 31 décembre 2005. Ce taux de croissance est lié à la poursuite du développement des activités commerciales de la Banque et aux incidences de l’opération Natixis. Les principales variations sont les suivantes :

— Les crédits à la clientèle s’élèvent à 7 249 M€ au 31 décembre 2006, soit près de 80 % du total de l’actif. Ils marquent une augmentation de 12,3 % par rapport au 31 décembre 2005. Cette évolution résulte de la forte production de crédits, notamment en matière de prêts à l’habitat, en 2006, qui enregistre un niveau record à 2,34 milliards d’€ pour la Banque Populaire Val de France.

— L’encours des dépôts de la clientèle (hors bons de caisse, bons d’épargne et TCN Clients) atteint 5 378 M€ au 31 décembre 2006, en progression de 4,7 % par rapport au 31 décembre 2005. Cette croissance limitée s’explique notamment par la décollecte sur les produits d’épargne comme le PEL, consécutive aux nouvelles dispositions fiscales entrées en vigueur fin 2005.

Ces performances ont permis à la Banque d’accroître en 2006 sa part de marché sur les ressources monétaires (+0,1 point à fi n décembre) et sur les crédits (+ 0,2 point à fi n décembre). Celle-ci atteint respectivement 6,16 % pour les dépôts et 8,31 % pour les emplois à fin décembre 2006.

La croissance plus rapide des crédits à la clientèle par rapport à celle des ressources clientèle a induit un recours accru aux refinancements sur les marchés financiers (opérations interbancaires et dettes représentées par un titre) dont l’encours brut total s’élève à 1 795 M€ au 31 décembre 2006, en augmentation de plus de 25 % par rapport à l’année dernière. Ces opérations représentent désormais presque 20 % du passif total de la Banque Populaire Val de France.

 

La naissance de Natixis, s’est traduite par des impacts importants au niveau du bilan consolidé. L’émission des CCI par la Banque populaire Val de France a permis de renforcer les fonds propres à hauteur 333 M€. En parallèle, le poste d’actif « participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme » enregistre une progression de 77,9 % par rapport à 2005 du fait de la participation de la Banque à l’augmentation de capital de la Banque Fédérale des Banques populaires.

Avec le Fonds pour risques bancaires généraux et les Titres subordonnés, les capitaux propres consolidés, avant distribution des intérêts aux parts sociales, s’élèvent à 1 382 M€ au 31 décembre 2006, en hausse de 43,8 % en un an du fait de l’émission des CCI. Ces fonds propres permettent de respecter les normes réglementaires en matière de couverture des risques et d’envisager sereinement la poursuite du plan d’investissement commercial. Le ratio de solvabilité consolidé s’établit à 15,3 % au 31 décembre 2006 pour un minimum exigé de 8 %. Le coefficient de fonds propres et de ressources permanentes consolidé ressort à 66,3% pour un seuil réglementaire minimum de 60 %.

 

Analyse du résultat consolidé. — Les évolutions des principaux soldes du compte de résultat consolidé sont les suivantes (en millions d’euros) :

 

2006

2005

Variation

Evolution

(en %)

Marge d’intérêts

216,4

207,0

+ 9,4

+ 4,5 %

Produit net bancaire

364,1

338,3

+ 25,8

+ 7,6 %

Frais généraux et amort.

230,9

215,4

+ 15,5

+ 7,2 %

Résultat brut d’exploitation

133,2

122,9

+ 10,3

+ 8,3 %

Résultat net

71,7

60,9

+ 10,8

+ 17,8 %

 

Produit net bancaire. — Dans un contexte défavorable d’aplatissement de la courbe des taux et d’érosion du rendement du stock de crédits, la marge d’intérêts enregistre une bonne progression à 4,5 % entre 2005 et 2006. Cette évolution bénéficie du dynamisme de l’activité commerciale en matière de prêts mais aussi d’éléments non récurrents (plus-value sur l’apport de titres Natexis de 16,8 M€ par exemple). Hors ces éléments non récurrents, l’évolution de la marge d’intérêts aurait été négative.

Les commissions nettes atteignent 148,8 M€ en 2006 contre 133,5 M€ en 2005, soit une augmentation de 11,5 %. Cette évolution résulte notamment de la croissance vigoureuse des produits sur activités financières (assurance-vie, ordres de bourse et OPCVM), en lien avec la conjoncture boursière favorable et avec la progression soutenue des encours (+ 14 % sur l’assurance-vie et + 12 % sur les OPCVM). Les commissions issues de l’activité crédit (frais de dossier, assurance emprunteurs…) et de l’activité assurance / prévoyance enregistrent également une progression sensible grâce à un bon dynamisme commercial et grâce à des résultats techniques en hausse.

La hausse du Produit Net Bancaire (PNB) ressort finalement à 7,6 %. La filiale SBE, en phase de relance commerciale apporte une contribution importante (environ 13,5 %) à cette évolution, comparée à son poids naturel (1,8 %) dans le PNB consolidé. Ceci provient pour une très large part de la consolidation de cette entité sur 12 mois en 2006 au lieu de 6 mois en 2005.

 

Coûts de fonctionnement. — Les charges d’exploitation progressent de 7,2 % à 230,9 M€ contre 215,4 M€ en 2005. Les éléments non récurrents en charges de personnel et la consolidation sur 12 mois de la SBE expliquent plus de la moitié de cette augmentation. Les dotations aux amortissements augmentent nettement (+ 28,7 %) sous l’effet de la rénovation partielle du siège de la Banque populaire Val de France et des investissements (création, transfert, réaménagement) dans le parc d’agences. Le coefficient d’exploitation (Frais généraux rapportés au produit net bancaire) consolidé ressort à 63,4 % en 2006 contre 63,7 % en 2005. Après une baisse de 0,3 point en 2005, il marque une nouvelle amélioration de 0,25 point grâce à la progression du PNB légèrement supérieure à celle des charges d’exploitation. Il se situe à un niveau inférieur à la moyenne des Banques Populaires.

 

Résultat d’exploitation. — Le résultat brut d’exploitation s’élève à 133,2 M€ au 31 décembre 2006, en progression de 8,3 %. Le coût du risque atteint 22 M€, en légère baisse de 0,7 % par rapport à 2005. Avec un taux de couverture de 64,8 % des créances douteuses, la politique de provisionnement reste prudente dans un contexte de faible sinistralité. Le coût du risque représente 6 % du produit net bancaire contre 6,5 % en 2005. Le résultat d’exploitation atteint 111,2 M€, soit une croissance de 10,3 % par rapport à 2005.

 

Résultat net. — Après prise en compte :

— d’un résultat positif sur actifs immobilisés de 0,4 M€ ;

— d’un résultat exceptionnel positif de 0,7 M€ ;

— de l’impôt sur les sociétés de 11,9 M€, en forte baisse par rapport à 2005 en raison de la reprise des provisions pour report d’imposition (provisions constituées lors d’opérations antérieures d’apport de titres) à hauteur de 13,8 M€ et d’une augmentation de l’impôt différé actif pour 4,1 M€ ;

— d’une dotation au Fonds pour risques bancaires généraux de 28,6 M€,

le résultat net comptable de l’exercice atteint 71,7 M€, en hausse de 17,8 % par rapport à l’exercice 2005.

 

Des comptes consolidés aux comptes sociaux. — L’évolution des soldes intermédiaires de gestion des comptes sociaux est globalement proche de celle observée au niveau des comptes consolidés. Le produit net bancaire s’établit à 357,6 M€ au 31 décembre 2006, en hausse de 6,7 % par rapport à 2005. Le résultat brut d’exploitation, le résultat net d’exploitation et le résultat net ressortent respectivement à 131,8 M€, à 110 M€ et à 66,8 M€, en croissance de 7,5 %, de 9,4 % et de 9,9 % par rapport à 2005.

 

Distribution du résultat social. — Compte tenu du report à nouveau de 7,5 M€, le bénéfice à répartir s’élève à 74,3 M€, en progression de 32,6% par rapport à l’exercice précédent. Ce résultat permet au conseil d’administration de proposer à l’assemblée générale ordinaire un intérêt aux parts de 3,5%, soit 1,75 euro par part sociale, éligible à l’abattement de 40 %. Le montant total des distributions aux sociétaires serait de 7,9 M€. Il est rappelé que les intérêts versés au cours des trois derniers exercices, pour une part sociale de 50 €, ont été les suivants :

 

 Années

2005

2004

2003

Intérêts

1,75 €

1,75 €

1,75 €

Avoirs fiscaux

Eligible à l’abattement de 40 %

Eligible à l’abattement de 50 %

0,875 €

 

Perspectives. — Pour 2007, le compte de résultat consolidé devrait se traduire par une baisse (-2,8 %) de la marge d’intérêts, en raison de la non récurrence des gains nets sur portefeuille (plus-value nette sur titres Natexis en 2006) et en raison du contexte défavorable des taux de marché. La croissance des commissions resterait solide avec un gain attendu de 8,4 %. De sorte que le Produit Net Bancaire progresserait de 1,7 %.

Les frais généraux devraient enregistrer une progression plus limitée en 2007 à 1,9 % qu’en 2006 (7,2 %). Le résultat brut d’exploitation et le résultat net d’exploitation afficheraient respectivement une croissance de + 1,2 % et de 5,8 %.

Enfin, le résultat net comptable consolidé serait en hausse de 9 %.

 

Événements importants survenus entre la date de clôture de l’exercice et aujourd’hui. — Aucun événement important n’est à souligner.

 

 

0709388

11/05/2007 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Val de France
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 6056
Texte de l'annonce :

0706056

11 mai 2007BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°57


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE  

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 9, avenue Newton, 78183 Saint-Quentin en Yvelines Cedex.

549 800 373 R.C.S. Versailles.    

Situation au 31 mars 2007.

(En milliers d'euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

125 298

Créances sur les établissements de crédit

440 278

Opérations avec la clientèle

7 244 600

Obligations et autres titres à revenu fixe

154 524

Actions et autres titres à revenu variable

31 168

Participations et autres titres détenus à long terme

405 153

Parts dans les entreprises liées

25 004

Immobilisations incorporelles

4 405

Immobilisations corporelles

92 551

Autres actifs

81 362

Comptes de régularisation

455 175

    Total actif

9 059 518

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

772 079

Opérations avec la clientèle

5 195 933

Dettes représentées par un titre

1 165 335

Autres passifs

110 213

Comptes de régularisation

439 214

Provisions pour risques et charges

93 943

Dettes subordonnées

84 269

Fonds pour risques bancaires généraux

216 455

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

982 078

    Capital souscrit

293 751

    Primes d'émission

281 433

    Réserves

421 739

    Ecart de réévaluation

100

    Provisions réglementées et subventions d'investissement

224

    Report à nouveau (+/-)

-15 170

        Total passif

9 059 518

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

Engagements de financement

814 406

Engagements de garantie

688 381

Engagements reçus :

 

Engagements de garantie

2 127 359

 

0706056

07/02/2007 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Val de France
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 914
Texte de l'annonce :

0700914

7 février 2007BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°17


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: 9, avenue Newton, 78183 Saint-Quentin en Yvelines Cedex.

549 800 373 R.C.S. Versailles. 

Situation au 31 Décembre 2006.

(En milliers d'euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

146 135

Créances sur les Etablissements de Crédit

435 505

Opérations avec la clientèle

7 063 303

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

159 350

Actions et Autres Titres à revenu variable

31 570

Participations et autres titres détenus à long terme

403 273

Parts dans les Entreprises liées

25 004

Immobilisations incorporelles

4 492

Immobilisations corporelles

88 559

Autres actifs

80 454

Comptes de Régularisation

462 336

  Total actif

8 899 981

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

549 364

Opérations avec la clientèle

5 259 222

Dettes représentées par un titre

1 146 558

Autres passifs

81 612

Comptes de Régularisation

484 214

Provisions pour Risques et Charges

70 413

Dettes subordonnées

88 770

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

214 955

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

1 004 873

  Capital souscrit

293 750

  Primes d’émission

281 568

  Réserves

421 739

  Ecart de Réévaluation

100

  Provisions réglementées et Subventions d’investissement

224

  Report à nouveau (+/-)

7 492

    Total passif

8 899 981

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

  Engagements de financement

790 317

  Engagements de garantie

687 033

Engagements reçus :

 

  Engagements de garantie

2 075 347

 

 

0700914

19/01/2007 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque populaire Val de France
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 306
Texte de l'annonce :

0700306

19 janvier 2007BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°9


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
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Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants

du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques Populaires el aux établissements de crédit.

Siège social : 9, avenue Newton, 78183 Saint-Quentin-en-Yvelines Cedex.

549 800 373 R.C.S. Versailles.

 

Rectificatif à l’avis paru au Bulletin des Annonces légales obligatoires du 5 juillet 2006.

 

A. — Comptes sociaux.

Hors-bilan au 31 décembre 2005.

(En euros)

Sur la ligne « Engagements donnés de garantie », il faut lire : "515 964 918,15" au lieu de : "506 379 051,98".

 

B. — Comptes consolidés.

Bilan consolidé au 31 décembre 2005.

(En milliers d'euros).

Sur la ligne « Engagements donnés de garantie » poste 820, il faut lire : "516 076" au lieu de : "506 458".

 

 

0700306

10/11/2006 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Val de France
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 16617
Texte de l'annonce :

0616617

10 novembre 2006BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°135


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et financier et l’ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social : 9, avenue Newton, 78183 Saint-Quentin en Yvelines Cedex.

549 800 373 R.C.S. Versailles. 

Situation au 30 septembre 2006.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

128 211

Créances sur les Etablissements de Crédit

443 989

Opérations avec la clientèle

6 878 723

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

158 938

Actions et Autres Titres à revenu variable

39 138

Participations et autres titres détenus à long terme

248 217

Parts dans les Entreprises liées

3 049

Immobilisations incorporelles

3 948

Immobilisations corporelles

86 133

Autres actifs

99 223

Comptes de Régularisation

396 647

    Total actif

8 486 216

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

539 382

Opérations avec la clientèle

5 135 148

Dettes représentées par un titre

1 287 504

Autres passifs

82 096

Comptes de Régularisation

406 223

Provisions pour Risques et Charges

79 711

Dettes subordonnées

92 012

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

192 005

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

672 135

    Capital souscrit

235 004

    Primes d'émission

7 579

    Réserves

421 739

    Ecart de Réévaluation

100

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

221

    Report à nouveau (+/-)

7 492

        Total passif

8 486 216

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

850 024

    Engagements de garantie

610 071

Engagements reçus :

 

    Engagements de garantie

2 041 652

 

 

 

0616617

09/08/2006 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Val de France
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 12823
Texte de l'annonce :

0612823

9 août 2006BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°95


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et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

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Siège social: 9, avenue Newton, 78183 Saint-Quentin-en-Yvelines Cedex.

549 800 373 R.C.S. Versailles.

 

Situation au 30 juin 2006.

(En milliers d'euros).

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

134 782

Créances sur les établissements de crédit

362 989

Operations avec la clientèle

6 712 495

Obligations et autres titres à revenu fixe

145 978

Actions et autres titres à revenu variable

39 719

Participations et autres titres détenus à long terme

241 759

Parts dans les entreprises liées

3 049

Immobilisations incorporelles

4 019

Immobilisations corporelles

81 077

Autres actifs

87 753

Comptes de régularisation

293 553

  Total actif

8 107 173

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

445 866

Operations avec la clientèle

4 973 385

Dettes représentées par un titre

1 280 794

Autres passifs

61 616

Comptes de régularisation

323 977

Provisions pour risques et charges

79 894

Dettes subordonnées

91 925

Fonds pour risques bancaires généraux

190 855

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

658 861

  Capital souscrit

221 731

  Primes d'émission

7 579

  Réserves

421 739

  Ecart de réévaluation

100

  Provisions réglementées et subventions d'investissement

220

  Report à nouveau (+/-)

7 492

    Total passif

8 107 173

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

  Engagements de financement

857 311

  Engagements de garantie

587 075

Engagements reçus :

 

  Engagements de garantie

1 972 025

 

 

 

0612823

05/07/2006 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque populaire Val de France
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 9700
Texte de l'annonce :

0609700

5 juillet 2006BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°80


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

 

BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier

et l'ensemble des textes relatifs aux banques Populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 9, avenue Newton, 78183 Saint-Quentin-en-Yvelines Cedex.

549 800 373 R.C.S. Versailles.

Documents comptables annuels.

A. — Comptes sociaux.

I. — Bilan au 31 décembre 2005.

(En euros).

Actif

Exercice 2005

Exercice 2004

Caisse, banques centrales, C.C.P.

115 914 024,93

103 486 722,87

Effets publics et valeurs assimilées

0,00

0,00

Créances sur les établissements de crédit

453 767 545,44

473 480 436,16

Opération avec la clientèle

6 274 981 076,79

5 763 873 206,73

Obligations et autres titres à revenu fixe

141 695 270,19

108 799 087,41

Actions et autres titres à revenu variable

33 681 681,51

23 968 671,18

Participations et activité de portefeuille

243 529 804,89

202 505 901,80

Parts dans les entreprises liées

2 991 560,61

5 034 226,46

Crédit-bail et location avec option d'achat

0,00

0,00

Location simple

0,00

0,00

Immobilisations incorporelles

4 164 174,10

4 663 583,06

Immobilisations corporelles

71 198 529,76

42 433 393,69

Capital souscrit non versé

0,00

0,00

Actions propres

0,00

0,00

Autres actifs

64 779 070,93

88 631 265,02

Comptes de régularisation

394 230 408,27

247 694 032,41

    Total actif

7 800 933 147,42

7 064 570 526,79

 

Passif

Exercice 2005

Exercice 2004

Banques centrales, C.C.P.

0,00

0,00

Dettes envers les établissements de crédit

412 115 368,80

407 115 694,69

Comptes créditeurs de la clientèle

5 026 896 997,85

4 692 397 028,32

Dettes représentées par un titre

917 024 382,39

693 769 383,11

Autres passifs

78 704 485,22

82 206 284,79

Comptes de régularisation

339 724 014,74

244 218 296,34

Provisions pour risques et charges

83 899 908,62

47 650 004,77

Dettes subordonnées

91 766 374,37

93 293 825,22

Fonds pour risques bancaires généraux

186 354 598,55

173 354 598,55

Capitaux propres hors fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

664 447 016,88

630 565 411,00

Capital souscrit versé

220 019 250,00

200 398 000,00

Primes d'émission

7 578 547,77

1 084 949,62

Réserves

380 518 405,95

371 213 788,58

Ecart de réévaluation

99 608,85

99 717,68

Provisions réglementées et subventions d'équipement

207 207,95

196 034,97

Report à nouveau (+/-)

-4 739 965,53

6 174 899,20

Résultat de l'exercice

60 763 961,89

51 398 020,95

    Total passif

7 800 933 147,42

7 064 570 526,79

 

Hors bilan

Exercice 2005

Exercice 2004

Engagements donnés

 

 

Engagements de financement

747 543 187,91

684 812 042,99

Engagements de garantie

506 379 051,98

401 215 272,48

Engagements sur titres

0,00

0,00

Engagements reçus

 

 

Engagements de financement

0,00

0,00

Engagements de garantie

1 794 552 432,17

1 588 532 470,41

Engagements sur titres

0,00

0,00

II. — Compte de résultat.

(En euros).

 

Exercice 2005

Exercice 2004

Variation

Intérêts et produits assimilés

332 841 462,05

332 059 483,10

0,24%

Intérêts et charges assimilées

-140 510 219,55

-137 460 330,33

2,22%

Produits sur opérations de crédit bail et assimilés

0,00

0,00

0,00%

Charges sur opérations de crédit bail et assimilés

0,00

0,00

0,00%

Produits sur opérations de location simple

0,00

0,00

0,00%

Charges sur opérations de location simple

0,00

0,00

0,00%

Revenus des titres à revenu variable

10 105 830,15

8 507 721,71

18,78%

Commissions (produits)

156 237 674,12

151 910 312,43

2,85%

Commissions (charges)

-23 973 902,27

-23 462 046,34

2,18%

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

-748 740,58

280 600,16

-366,84%

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

3 432 167,59

2 304 472,92

48,94%

Autres produits d'exploitation bancaire

1 603 619,16

1 694 925,12

-5,39%

Autres charges d'exploitation bancaire

-3 853 419,03

-3 238 633,05

18,98%

    Produit net bancaire

335 134 471,64

332 596 505,72

0,76%

Charges générales d'exploitation

-205 317 699,24

-207 603 571,05

-1,10%

Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles

-7 261 254,17

-5 402 738,27

34,40%

    Résultat brut d'exploitation

122 555 518,23

119 590 196,40

2,48%

Coût du risque

-22 030 576,05

-24 049 297,32

-8,39%

    Résultat d'exploitation

100 524 942,18

95 540 899,08

5,22%

Résultat sur actifs immobilisés

1 614 685,43

-225 324,44

-816,60%

    Résultat courant avant impôt

102 139 627,61

95 315 574,64

7,16%

Résultat exceptionnel

549 819,15

-2 238 056,92

-124,57%

Impôts sur les bénéfices

-28 914 311,89

-32 664 166,79

-11,48%

Dotations / reprises FRBG et provisions réglementées

-13 011 172,98

-9 015 329,98

44,32%

    Résultat net

60 763 961,89

51 398 020,95

18,22%

Report à nouveau

-4 739 965,53

6 174 899,20

 

    Bénéfice à repartir

56 023 996,36

57 572 920,15

-2,69%

III. — Projet de répartition du résultat.

(En euros).

 

Exercice 2005

Exercice 2004

Réserve légale

220 907,76

0,00

Autres réserves

41 000 000,00

10 000 000,00

Intérêts aux parts sociales

7 310 833,94

6 573 869,84

Report à nouveau

7 492 254,66

40 999 050,31

    Total

56 023 996,36

57 572 920,15

IV. — Annexe aux comptes individuels.

1. – Règles et principes généraux.

1.1. Référentiel comptable. — Les états financiers de la Banque Populaire Val de France sont établis conformément aux principes comptables généralement admis en France et aux règlements du Comité de la réglementation comptable, notamment le règlement CRC 2000-03 relatif à la présentation des états financiers.

 

1.2. Présentation des comptes. — Les états financiers sont présentés en euros avec un comparatif sur deux exercices, 31 décembre 2005 et 31 décembre 2004.

 

1.3. Liquidité et solvabilité. — Le système de garantie de liquidité et de solvabilité du réseau des banques Populaires est organisé par une décision de caractère général de la Banque Fédérale des Banques Populaires, organe central, en application des articles L. 511-30, L. 511-31, L. 511-32 et L. 512-12 du Code monétaire et financier.

Ce système de garantie repose sur l’intégralité des fonds propres des établissements du réseau par un mécanisme de solidarité interne.

La Banque Fédérale des Banques Populaires met en oeuvre la solidarité du réseau en appelant auprès des banques Populaires les concours financiers nécessaires, dans la limite de leurs fonds propres. Les fonds propres de la Banque Fédérale des Banques Populaires répondent, en dernier ressort, de la liquidité et de la solvabilité des banques Populaires.

Dans le cadre de ce mécanisme de solidarité interne, est instituée une première ligne de solidarité. Celle-ci est constituée, d’une part, par le fonds de solidarité fédéral, partie intégrante du fonds pour risques bancaires généraux de la Banque Fédérale des Banques Populaires. D’autre part, par les fonds régionaux de solidarité, parties intégrantes des fonds pour risques bancaires généraux des Banques Populaires. Ces fonds régionaux sont alimentés chaque année, à hauteur de 10 % du bénéfice net réalisé par les Banques Populaires avant toute dotation au fonds pour risques bancaires généraux et impôt, ledit montant étant minoré du taux de l’impôt sur les sociétés. Les Banques Populaires ne peuvent disposer de ces fonds sans l’autorisation de la Banque Fédérale des Banques Populaires.

Par ailleurs, dans le cadre d’une convention d’agrément collectif, chaque Banque Populaire garantit la liquidité et la solvabilité des sociétés de caution mutuelle qui lui accordent l’exclusivité de leur cautionnement.

Le système de garantie du réseau des Banques Populaires assure également la garantie de liquidité et de solvabilité du Crédit Maritime Mutuel, dont la Banque Fédérale des Banques Populaires est l’organe central aux termes de l’article L.512.69 du code monétaire et financier. Cette garantie est subsidiaire du dispositif de solidarité financière interne au Crédit Maritime Mutuel.

Il est rappelé, en outre, que les établissements du réseau des Banques Populaires sont adhérents du Fonds de Garantie des Dépôts institué par la loi et auquel adhèrent tous les établissements de crédit agréés en France.

 

2. – Principes comptables et méthodes d’évaluation. 

2.1. Changements de méthodes comptables intervenus sur l’exercice 2005. — Le règlement 2002-03 du Comité de la réglementation comptable relatif au risque de crédit impose à compter du 1er janvier 2005 de constituer des provisions en valeur actualisée, calculées sur la base des flux futurs attendus sur les encours douteux et douteux compromis. Au 1er janvier, l’impact de ce changement de méthode s’élève à - 8711 milliers d’euros sur les capitaux propres.

Le règlement 2002-10 du Comité de la réglementation comptable relatif à l’amortissement et la dépréciation des actifs, modifié par le CRC 2003-07 s’applique depuis le 1er janvier 2005. Ce texte impose une comptabilisation par composant des actifs immobiliers et un amortissement selon leur durée d’utilisation. L’impact de ce changement de méthode sur les capitaux au 1er janvier 2005 est de –2127 milliers d’euros pour les immobilisations incorporelles et de +2107 milliers d’euros pour les immobilisations corporelles. Lorsqu’il y a lieu, une provision pour impôt futur est enregistrée conformément à l’avis 2005-D du comité d’urgence du fait de l’étalement sur 5 ans de l’impact fiscal. Cette provision s’élève à 1107 milliers d’euros.    

La Banque Populaire Val de France applique depuis le 1er janvier la recommandation 2003-R01 du conseil de la comptabilité relative aux engagements sociaux. Ce texte préconise la comptabilisation au bilan des engagements de retraites et similaires. A ce titre, l’effet de l’application a conduit à prélever 34141 milliers d’euros sur les capitaux propres d’ouverture et avec un impact de 886 milliers d’euros sur le résultat de la période, impact calculé selon la méthode dite « du corridor ».

La Banque Populaire Val de France a modifié le traitement comptable des commissions perçues sur les cotisations cartes bancaires ainsi que les modalités de constatation des produits relatifs aux commissions de location de coffres. Conformément aux normes définies par le groupe Banque Populaire, la méthode retenue est celle de l’étalement sur la durée de la prestation fournie par la banque. L’effet de changement de méthode est de - 2868 milliers d’euros sur les capitaux propres d’ouverture.

La Banque Populaire Val de France, par décision de l’assemblée générale du 26 mai 2005, a absorbé sa filiale immobilière SA Sociep, à effet rétroactif au 1er janvier 2005. L’évaluation des apports a été faite à la valeur comptable. Le boni de fusion, affecté en capitaux propres, après imputation des frais, s’élève 6494 milliers d’euros.

 

2.2. Conversion des opérations en devises. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement 89-01 du Comité de la réglementation bancaire et financière (modifié par les règlements 90-01 et 95-04).

Les créances, les dettes et les engagements hors-bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché (art 10). La Banque Populaire Val de France ne supporte pas de risque de change significatif.

Les titres de participation en devises acquis en euros restent valorisés au coût d’acquisition. Les contrats de change à terme sec ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir.

 

2.3. Bilan – Actif :

 

2.3.1. Opérations avec les établissements de crédits et la clientèle :

— Crédit aux établissements de crédit et à la clientèle : Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances, y compris les créances subordonnées, détenues au titre d’opérations bancaires sur les établissements de crédit à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent également les valeurs reçues en pension, quel que soit le support de l’opération, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres.

Les opérations avec la clientèle sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle.

L’ensemble des prêts est enregistré au bilan à leur valeur nominale y compris les concours à taux bas et les prêts restructurés, à l’exception des rachats de créances clientèle enregistrés à leur coût d’acquisition.

— Créances douteuses : Leur identification est réalisée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du Comité de la réglementation comptable, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois, six mois en matière immobilière ou de plus de neuf mois pour les collectivités locales.

La classification d’une créance en encours douteux entraîne le transfert de l’encours total des créances sur une même contrepartie, même si l'analyse du risque ne conduit pas à provisionner le risque en capital.

Au sein des créances douteuses, une catégorie spécifique est identifiée, dénommée « créances douteuses compromises », pour lesquelles l’un des faits générateurs suivants s’est produit : déchéance du terme, restructurations pour lesquelles le débiteur transféré en encours sain connaît un nouvel impayé, résiliation du contrat de crédit-bail ou créances classées en douteux depuis plus d’un an dès lors qu’un passage à perte est envisagé, conformément à l’avis du comité d’urgence du CNC du 18 décembre 2003. Pour ces créances douteuses compromises, les intérêts courus ou échus non encaissés ne sont plus enregistrés.

Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de provisions, en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les provisions pour dépréciation sont calculées après analyse individuelle des dossiers, en tenant compte des garanties et déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les provisions couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Depuis, le 1er janvier 2005, ces provisions sont calculées de manière actuarielle sur la base des flux futurs attendus sur chacun des contrats. La Banque Populaire Val de France a développé un module de provision sur les dossiers, dont l’engagement net est inférieur à 50 milliers d’euros, qui permet de couvrir l’ensemble du fonds de commerce selon une méthode statistique.

Les dotations nettes de reprises des provisions, les créances passées en perte sur l'exercice, les récupérations sur créances amorties et les décotes calculées sur créances restructurées ainsi que l’effet lié au passage du temps de la dépréciation des créances douteuses et compromises constituent la charge du risque sur opérations de crédit en ligne ‘coût du risque’ au compte de résultat.

— Créances restructurées : Lorsque la restructuration d’une créance reclassée parmi les créances saines a été conclue à des conditions hors marché, celle-ci est spécifiquement identifiée et donne lieu à calcul d’une décote représentant l’écart entre les nouvelles conditions de rémunération et le taux le plus faible entre le taux d’origine de la créance et le taux de marché prévalant au moment de la restructuration, sur les flux futurs attendus. Lorsque les créances ayant fait l’objet d’une restructuration donnent lieu à l’enregistrement d’une décote, celle-ci est comptabilisée en déduction de l’actif et étalée de façon actuarielle sur la durée résiduelle de la créance.

Lorsque le paiement des échéances initiales d’un crédit devenu douteux a repris de manière régulière, celui-ci peut à nouveau être classé dans la catégorie des créances saines. De même, les créances douteuses ayant fait l’objet d’une restructuration dont les termes sont respectés sont également reclassées en créances saines.

Les crédits restructurés sont identifiés et ne présentent pas un impact significatif sur l’exercice.

 

2.3.2. Opérations sur titres : Les portefeuilles de titres de transaction, de placement, d'investissement et d’activité de portefeuille suivent les règles d'évaluation du règlement 90-01 modifié du Comité de la réglementation bancaire et financière.

Ces portefeuilles apparaissent dans les postes « effets publics et valeurs assimilés » lorsque l'émetteur est l'État, « obligations et autres titres à revenu fixe » et « actions et autres titres à revenu variable » dans les autres cas.

— Portefeuille de transaction : Les titres sont comptabilisés au prix de transaction (frais et, le cas échéant, intérêts courus compris). A chaque date d'arrêté comptable, ils sont évalués en valeur de marché et le solde des gains et pertes latents et réalisés sur cessions est porté au poste du compte de résultats « gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». S'ils viennent à être détenus plus de six mois, ils sont transférés en titres de placement au prix de marché du jour de reclassement.

— Portefeuille de placement : Les moins-values latentes font l'objet d'une provision pour dépréciation estimée à partir du cours de bourse le plus récent pour les titres cotés ou de la valeur probable de négociation pour les titres non cotés. Ces provisions sont évaluées de manière individuelle. La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement d'un titre à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée de vie résiduelle du titre selon la méthode actuarielle ou linéaire en fonction de la nature des titres.

Lorsque les titres font l’objet d’une couverture, les résultats sont pris en compte pour la détermination des provisions.

Les dotations et reprises de provisions pour dépréciation et les plus ou moins-values de cession de titres de placement sont portées au poste du compte de résultat « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

— Portefeuille d’investissement : Ce sont des titres à revenu fixe que la société a acquis avec l'intention de les détenir de façon durable qui font l'objet, soit d'un financement spécifique (notamment les accords de refinancement, les emprunts subordonnés et les comptes à terme), soit d'une couverture adéquate en matière de risque de taux (essentiellement des contrats d’échange de taux dont le marché est liquide). En cas de rupture de l’adossement, les titres d’investissement sont reclassés en titres de placement à la valeur comptable à la date du déclassement déterminée selon les règles de la catégorie d’origine.

Ces titres à revenu fixe font l'objet d'un étalement de la surcote /décote par rapport à la valeur de remboursement sur la durée résiduelle.

Les titres d’investissement sont acquis avec l’intention d’une détention jusqu’à échéance, toutefois, en cas de cession anticipée, les plus et moins-values de cession sont comptabilisés au poste du compte de résultat « Gains ou pertes sur actifs immobilisés ».

Conformément aux informations demandées à l’article 1er du règlement CRC 2004.16 du 23 novembre 2004, il n’y a pas de moins values latentes relatives au portefeuille d’investissement au 31 décembre 2005.

— Titres de participation et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation et autres titres détenus à long terme sont comptabilisés à leur coût d'acquisition hors frais puis sont estimés à leur valeur d'utilité déterminée de manière individuelle à la clôture des comptes.

La valeur d'utilité fait référence à différents critères comme le cours moyen de bourse pour les titres cotés, les capitaux propres corrigés pour les titres non cotés.

Les moins-values latentes font l'objet d'une provision pour dépréciation. Les plus values latentes ne sont pas enregistrées. Les frais accessoires à l'achat et à la vente sont enregistrés en charges d'exploitation.

Les plus ou moins-values de cession et les dotations et reprises de provisions sont inscrites en poste « gains ou pertes sur actifs immobilisés ».

 

2.3.3. Immobilisations corporelles et incorporelles : Le CRC a émis un règlement (CRC 2002-10) applicable aux comptes individuels à partir du 1er janvier 2005 autant pour les immobilisations corporelles qu’incorporelles et le règlement 2004-06 sur la définition et l’évaluation des actifs s’applique également à compter du 01 janvier 2005.

— Immobilisations corporelles d’exploitation : Les encours bruts sont ventilés en composants, la décomposition en composants est fondée sur l’existence de durées d’utilisation différentes entre chacun des éléments distincts constituant un même bien.

Les coûts d’emprunt ne rentrent pas dans la détermination de la valeur brute des immobilisations.

Les durées d’utilité retenues par la Banque Populaire Val de France sont les suivantes :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades / couverture / étanchéité

25 ans

Fondations / ossatures

30 ans

Ravalement

10 ans

Equipements techniques

20 ans

Aménagements intérieurs

10 ans

 

Les composants sont amortis sur la base de leur valeur brute et sur leur durée d’utilisation.

Les immobilisations d’exploitation présentant un indice objectif de dépréciation sont dépréciés, les dotations sont alors enregistrées en « dotations aux amortissements et provisions pour dépréciations sur immobilisations corporelles et incorporelles ».

Les biens mobiliers ne font pas l’objet de l’approche par composants, ils sont amortis selon les durées d’utilisation présentées ci-dessous :

 

Biens

Durée d’utilité

Matériel informatique

4 ans

Mobilier

10 ans

Matériel de bureau

5 ans

 

— Immobilisations hors exploitation : La méthode des composants est également appliquée aux immeubles de placement

— Immobilisations incorporelles : Les immobilisations incorporelles sont évaluées au coût historique.

S’agissant des immobilisations incorporelles développées en interne, les frais de développement sont comptabilisés en charges, conformément à l’option offerte par le règlement 2004-06 du CRC.

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciation si nécessaire par rapport à la valeur de marché. Les logiciels acquis et développés en interne sont respectivement amortis sur une durée de 1 an.

 

2.4. Bilan – Passif :

 

2.4.1. Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées : Ces postes regroupent notamment les emprunts obligataires et les titres de créances négociables émis ainsi que les prêts sur titres subordonnés émis par la Banque Fédérale des Banques Populaires.

Les frais d'émission sont étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants.

Les primes d'émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l'emprunt par le biais d'un compte de régularisation.

Les intérêts courus à verser relatifs à ces dettes sont portés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

2.4.2. Provisions pour risques et charges : Les provisions pour risques et charges comprennent les provisions sur engagements par signature, les provisions sur litiges, ainsi que les engagements pour passifs sociaux.

— Provisions pour impôts :

Seuls les décalages suivants donnent lieu à la comptabilisation d’une provision pour impôts :

– Quote-part de résultat des GIE fiscaux : les déficits actuels des GIE fiscaux doivent s’équilibrer avec les bénéfices futurs, l’économie d’impôt réalisée lors de la phase déficitaire n’étant que temporaire ;

– Majoration du bénéfice imposable, à compter du 1er janvier 2005 liée à la mesure fiscale de répartition sur cinq ans de l’approche par composant (art 237, septies I du CGI) ;

– Plus-values en sursis d’imposition.

— Passifs sociaux provisionnés conformément à la recommandation 2003 R 01 du Conseil national de la comptabilité. La provision comptabilisée au bilan correspond :

– À la valeur actuarielle des engagements de retraite et prestations assimilées relatifs au personnel en activité ;

– Minorée de la valeur de marché des actifs venant en couverture des engagements ;

– Minorée ou majorée des écarts actuariels résultant :

- Des écarts d’expérience liés aux variables démographiques ;

- Des évolutions des hypothèses actuarielles (taux d’actualisation, taux de sortie, taux de progression des salaires) ;

- Des différences constatées entre le rendement réel et le rendement attendu des plans d’actifs en couverture.

Les principales hypothèses actuarielles retenues au 31 décembre 2005 sont les suivantes :

– Pour le complément de pension bancaire CAR (Caisse Autonome de Retraite), le taux d’actualisation retenu est de 3,76% et le rendement attendu des actifs de 6% ;

– Pour les indemnités de fin de carrière, le taux d’actualisation retenu est de 3,60% et le taux de rendement attendu de 3,80% ;

– Pour les médailles du travail, le taux d’actualisation est de 3,42%.

La méthode du corridor est appliquée pour les engagements de retraite et assimilés.

Le complément de pension bancaire CAR a fait l’objet d’une réévaluation résultant de l’accord de branche de février 2005. Analysée comme une variation du coût des services passés, cette hausse s’enregistre en charge de manière immédiate sur 2005.

La valorisation des indemnités de fin de carrière a été impactée par l’arrêté ministériel du 18 juillet 2005 qui permet à un employeur de mettre à la retraite le salarié sans chargement. Cet impact est analysé comme un changement de régime à amortir sur la durée résiduelle d’acquisition des droits à compter de juillet 2005.

 

2.4.3. Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG) et provisions réglementées : Le FRBG, hors fonds régional de solidarité, est doté et repris à la discrétion de la Banque.

Les provisions réglementées sont dotées pour la seule application de dispositions fiscales et recensent essentiellement les provisions spéciales de réévaluation et forfaitaire Codevi.

 

2.5. Hors bilan - Instruments financiers à terme fermes et conditionnels :

 

— Instruments fermes de taux : Les contrats sont enregistrés en hors-bilan pour leur valeur nominale.

En application des règlements 90-15 et 92-04 du CRBF, les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

– micro-couverture (couverture affectée) ;

– macro-couverture (gestion globale de bilan) ;

– positions spéculatives ;

– gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

Les deux premières catégories sont assimilées, au niveau du compte de résultat, à des opérations de prêts ou d'emprunts et les montants perçus ou payés sont incorporés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges sur les éléments couverts en « intérêts et produits ou charges assimilés ». Le poste « gains ou pertes sur opérations de portefeuille de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « intérêts et produits ou charges assimilées ».

Les contrats en position ouverte isolée font l’objet d’une provision en cas de moins-values latentes. Les plus values latentes ne sont pas enregistrées.

Les contrats portés en gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les soultes constatées lors de la résiliation ou l’assignation de contrats d'échange de taux sont rapportées immédiatement en compte de résultat. Si les montants sont significatifs, elles sont étalées prorata temporis sur la durée résiduelle du nouveau contrat en cas de remplacement ou sur la durée résiduelle de l’ancien contrat en cas de non remplacement.

— Instruments conditionnels : Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.    

Pour les opérations sur options de taux, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les décotes font l’objet d’une provision et les plus- values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert.

— Instruments de change : Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché.

 

2.6. Compte de résultat

 

2.6.1. Intérêts et assimilés, commissions : Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis. Les autres commissions non assimilées à des intérêts sont enregistrées selon la nature de la prestation :

— commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ;

— commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

2.6.2. Revenus des titres : Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a fait l’objet d’une résolution d’assemblée générale. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice.

 

2.6.3. Charges générales d’exploitation - frais de personnel : Les frais de personnel comprennent non seulement les salaires et traitements mais aussi les avantages au personnel tels que les charges de retraite (partie relative aux régimes à cotisations définies).

La charge annuelle relative aux régimes à cotisations définies comprend :

– Les droits supplémentaires acquis par l’ensemble des salariés ;

– Le coût financier (effet d’actualisation) ;

– Le rendement brut des actifs de couverture ;

– L’amortissement des écarts actuariels (application de la méthode dite du corridor) et des coûts des services passés.

 

2.6.4. Résultat exceptionnel : Les produits et charges exceptionnels sont déterminés en fonction du caractère significatif de leur montant, de leur degré d'anormalité par rapport à l'activité courante et de la faible probabilité de récurrence des événements concernés.

 

2.6.5. Impôts sur les bénéfices : La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond à l'impôt sur les sociétés exigible dû au titre de l'exercice au taux de 33 1/3 % majoré des contributions additionnelles.

La Banque Populaire Val de France a constitué avec les filiales suivantes : Vecteur, Val de France Immo, Geforop et Vecteur Gestion un groupe d’intégration fiscale. La charge d’impôt sur les sociétés correspond à l’impôt dû par la Banque Populaire Val de France seule.

 

Créances sur les établissements de crédit et clientèle :

Créances

Ventilation selon la durée restant à courir 

Durée restant à courir

Total brut Montant

Total provisions Montant

Net total

≤ 3 mois

3 mois < D ≤ 1 an

1 an < D ≤ 5 ans

> 5 ans

Non ventilés

Etablissements de crédit :

 

 

 

 

 

 

 

 

Total des créances à vue

 

 

 

 

260 517

260 517

590

259 927

Total des créances à terme

240 986

4 093

40 544

21 919

2 213

309 755

0

309 755

    Total

240 986

4 093

40 544

21 919

262 730

570 272

590

569 682

Clientèle :

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires débiteurs

 

 

 

 

297 354

297 354

 

297 354

Créances douteuses

 

 

 

 

236 330

236 330

168 227

68 103

Créances douteuses (clientèle)

 

 

 

 

62 642

62 642

33 679

28 963

Entreprises

 

 

 

 

25 042

25 042

15 801

9 241

Professionnels

 

 

 

 

16 399

16 399

8 825

7 574

Particuliers

 

 

 

 

21 201

21 201

9 053

12 148

Autres

 

 

 

 

0

0

0

0

Créances douteuses compromises (clientèle)

 

 

 

 

153 780

153 780

114 640

39 140

Entreprises

 

 

 

 

100 076

100 076

69 946

30 130

Professionnels

 

 

 

 

24 710

24 710

19 348

5 362

Particuliers

 

 

 

 

27 929

27 929

24 616

3 313

Autres

 

 

 

 

1 065

1 065

730

335

Intérêts sur créances douteuses

 

 

 

 

19 908

19 908

19 908

0

Valeurs non imputées et créances rattachées

 

 

 

 

9 742

9 742

 

9 742

    Total des comptes ordinaires

 

 

 

 

543 426

543 426

168 227

375 199

Crédits: Durée initiale ≤ 1an

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances mobilisables ou refinançables

20 513

1 377

 

 

 

21 890

 

21 890

Créances non mobilisables ou non refinançables

146 106

24 382

 

 

 

170 488

 

170 488

Crédits: Durée initiale > 1an

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances mobilisables ou refinançables

4 105

11 187

38 476

78 942

 

132 710

 

132 710

Créances non mobilisables ou non refinançables

176 854

533 895

2 286 780

2 516 849

 

5 514 378

 

5 514 378

Prêts à terme à la clientèle financière

1 480

4 170

5 510

0

 

11 160

 

11 160

Valeurs non imputées et créances rattachées

 

 

 

 

49 158

49 158

 

49 158

    Total des créances à terme

349 058

575 011

2 330 766

2 595 791

49 158

5 899 784

 

5 899 784

    Total

349 058

575 011

2 330 766

2 595 791

592 584

6 443 210

168 227

6 274 983

 

Dettes sur établissements de crédit et clientèle :

Dettes

Ventilation selon la durée restant à courir

Durée restant à courir

Total brut Montant

≤ 3 mois

3 mois < D ≤ 1 an

1 an < D ≤ 5 ans

> 5 ans

Non ventilés

Etablissements de crédit :

 

 

 

 

 

 

Dettes à vue

 

 

 

 

49 702

49 702

Dettes à terme

26 030

50 114

83 537

198 000

4 732

362 413

    Total

26 030

50 114

83 537

198 000

54 434

412 115

Clientèle :

 

 

 

 

 

 

Epargne à régime spécial à vue et dettes rattachées

 

 

 

 

1 347 125

1 347 125

Epargne à régime spécial à terme - PEL

558 914

212 931

241 505

46 137

 

1 059 487

Epargne à régime spécial à terme - PEP

24 942

8 403

108 422

62 268

 

204 035

    Total des comptes à régime spécial

583 856

221 334

349 927

108 405

1 347 125

2 610 647

Comptes ordinaires créditeurs, autres sommes dues, dettes rattachées

 

 

 

 

2 031 594

2 031 594

Comptes créditeurs à terme

60 876

20 157

95 992

193 483

14 147

384 655

    Total des autres dettes

60 876

20 157

95 992

193 483

2 045 741

2 416 249

    Total

644 732

241 491

445 919

301 888

3 392 866

5 026 896

Dettes représentées par un titre

176 356

290 501

217 787

223 900

8 480

917 024

Dettes subordonnées

0

3 049

86 097

2 500

121

91 767

 

Immobilisations corporelles, incorporelles et amortissements :

Immobilisations

Solde N-1

Régularisation transfert d'un autre poste

Immobilisations

Amortissements

Solde N

 

Valeur nette comptable  

Acquisitions

Cessions

Dotations

Reprises

Immobilisations corporelles :

 

 

 

 

 

 

 

 

Net

60 270

-612

 

 

 

 

71 201

71 201

Brut

87 129

2 948

19 917

6 642

 

 

103 352

 

Amortissements/provisions

26 859

3 560

 

 

6 998

5 266

32 151

 

Immobilisations corporelles exploitation :

 

 

 

 

 

 

 

 

Net

55 049

1 337

 

 

 

 

60 743

60 743

Brut

81 068

4 897

12 620

6 642

 

 

91 943

 

Amortissements/provisions

26 019

3 560

 

 

6 887

5 266

31 200

 

Immobilisations construction exploitation :

 

 

 

 

 

 

 

 

Net

37 263

865

 

 

 

 

40 266

40 266

Brut

48 311

3 057

7 019

3 632

 

 

54 755

 

Façades / couvertures / étanchéité

438

1

0

3

 

 

436

 

Fondations/ossature

18 499

496

1 226

767

 

 

19 454

 

Equipement technique

11 569

814

2 383

1 027

 

 

13 739

 

Agencement installation

17 805

1 746

3 410

1 835

 

 

21 126

 

Amortissements/provisions

11 048

2 192

 

 

3 820

2 571

14 489

 

Façades / couvertures / étanchéité

142

1

 

 

23

2

164

 

Fondations/ossature

1 321

280

 

 

1 111

289

2 423

 

Equipement technique

1 743

642

 

 

865

623

2 627

 

Agencement installation

7 842

1 269

 

 

1 821

1 657

9 275

 

Immobilisations autres :

 

 

 

 

 

 

 

 

Net

13 904

393

 

 

 

 

16 481

16 481

Brut

28 875

1 761

5 565

3 009

 

 

33 192

 

Amortissements/provisions

14 971

1 368

 

 

3 067

2 695

16 711

 

Immobilisations terrains exploitation :

 

 

 

 

 

 

 

 

Net

3 882

79

 

 

 

 

3 996

3 996

Brut

3 882

79

36

1

 

 

3 996

 

Amortissements/provisions

0

0

 

 

0

0

0

 

Immobilisations corporelles hors exploitation :

 

 

 

 

 

 

 

 

Net

2 463

0

 

 

 

 

2 401

2 401

Brut

3 303

0

49

0

 

 

3 352

 

Amortissements/provisions

840

0

 

 

111

0

951

 

Immobilisations construction hors exploitation :

 

 

 

 

 

 

 

 

Net

2 152

0

 

 

 

 

2 090

2 090

Brut

2 992

0

49

0

 

 

3 041

 

Fondations/ossature

2 076

0

4

0

 

 

2 080

 

Equipement technique

558

0

39

0

 

 

597

 

Agencement installation

358

0

6

0

 

 

364

 

Amortissements/provisions

840

0

 

 

111

0

951

 

Fondations/ossature

371

0

 

 

49

0

420

 

Equipement technique

233

0

 

 

28

0

261

 

Agencement installation

236

0

 

 

34

0

270

 

Immobilisations autres :

 

 

 

 

 

 

 

 

Net

0

0

 

 

 

 

0

0

Brut

0

0

0

0

 

 

0

 

Amortissements/provisions

0

0

 

 

 

 

0

 

Immobilisations terrains hors exploitation :

 

 

 

 

 

 

 

 

Net

311

0

 

 

 

 

311

311

Brut

311

0

0

0

 

 

311

 

Amortissements/provisions

0

0

 

 

0

0

0

 

Immobilisations encours :

 

 

 

 

 

 

 

 

Net

2 758

-1 949

 

 

0

0

8 057

8 057

Brut

2 758

-1 949

7 248

0

 

 

8 057

 

Amortissements/provisions

0

0

 

 

 

 

0

 

Immobilisations incorporelles :

 

 

 

 

 

 

 

 

Net

2 690

612

 

 

 

 

4 163

4 163

Brut

5 345

613

1 123

1

 

 

7 080

 

Amortissements/provisions

2 655

1

 

 

262

1

2 917

 

Droit au bail / fonds de commerce :

 

 

 

 

 

 

 

 

Net

2 655

612

 

 

 

 

4 146

4 146

Brut

4 782

612

1 099

0

 

 

6 493

 

Amortissements/provisions

2 127

0

 

 

220

0

2 347

 

Immobilisations incorporelles autres :

 

 

 

 

 

 

 

 

Net

35

0

 

 

 

 

17

17

Brut

563

1

24

1

 

 

587

 

Amortissements/provisions

528

1

 

 

42

1

570

 

Totaux :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Net

62 960

0

 

 

 

 

75 364

75 364

    Brut

92 474

3 561

21 040

6 643

 

 

110 432

 

    Amortissements/provisions

29 514

3 561

 

 

7 260

5 267

35 068

 

 

Détail des comptes de régularisation :

 

Solde N-1

Solde N

Actif :

 

 

Comptes d'encaissement

77 462

159 760

Comptes d'ajustement

636

0

Autres charges à répartir

2 860

2 387

Charges constatées d'avance

3 810

3 604

Produits à recevoir

18 511

20 620

Autres comptes de régularisation

144 416

207 859

    Total

247 695

394 230

Passif :

 

 

Comptes d'encaissement

69 957

62 939

Comptes d'ajustement

322

150

Produits constatées d'avance

16 066

21 446

Charges à payer

12 486

3 164

Autres comptes de régularisation

145 388

252 024

    Total

244 219

339 723

 

Relevé des titres en portefeuille :    

 

 

 

 

Encours

Provisions

Valeur nette

Comptable

Revenus

Encaisses

Valeur Estima-

tive

Exercice n-1

Acquisi-

tion

Variation

Cession

Exercice n

Exercice n-1

Dotation

Reprise

Exercice n

Exercice n-1

Exercice n

Titres de placement : OAT

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Créances rattachées à OAT

0

0

0

0

0

 

 

 

 

0

0

 

 

Total des titres de placement OAT

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Titres de transaction

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Obligations et autres titres à revenus fixes

38 028

5 000

0

1 031

41 997

21

0

21

0

38 007

41 997

1 107

41 997

Créances rattachées

100

0

-44

0

56

0

0

0

0

100

56

0

0

Sous-Total

38 128

5 000

-44

1 031

42 053

21

0

21

0

38 107

42 053

1 107

41 997

BMTN

34 249

0

0

16 200

18 049

0

0

0

0

34 249

18 049

1 120

18 049

Créances rattachées

619

0

-182

0

437

 

 

 

 

619

437

 

 

Sous-Total

34 868

0

-182

16 200

18 486

0

0

0

0

34 868

18 486

1 120

18 049

Total des autres titres de placement

72 996

5 000

-226

17 231

60 539

21

0

21

0

72 975

60 539

2 227

60 046

Obligations et autres titres à revenus fixes

35 513

50 005

0

4 763

80 755

0

0

0

0

35 513

80 755

2 134

81 113

Créances rattachées

311

0

90

0

401

 

 

 

 

311

401

 

 

Total des titres d' investissement

35 824

50 005

90

4 763

81 156

0

0

0

0

35 824

81 156

2 134

81 113

Obligations et titres a revenus fixes

108 820

55 005

-136

21 994

141 695

21

0

21

0

108 799

141 695

4 361

141 159

Titres de transaction

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Titres à revenus variables

25 218

18 119

0

8 876

34 461

1 249

37

507

779

23 969

33 682

663

49 484

Actions et titres a revenus variables

25 218

18 119

0

8 876

34 461

1 249

37

507

779

23 969

33 682

663

49 484

Titres de participation ets credit

165 063

17 189

0

4 572

177 680

951

0

767

184

164 112

177 496

7 466

295 611

Autres participations

45 594

36 575

-2 024

8 932

71 213

2 166

344

322

2 188

43 428

69 025

1 977

86 364

Titres de participation et activite de portef

210 657

53 764

-2 024

13 504

248 893

3 117

344

1 089

2 372

207 540

246 521

9 443

381 975

  

 

Parts dans les entreprises liées et titres de participation :

 

Société liée

BPVF

Capital

Quote-part détenue % par BPVF

Réserves et report à nouveau

Prêts avances BPVF

Chiffre affaires

Résultat net

Valeur inventaire

Dividendes encaisses

Entreprises consolidées

 

 

 

 

 

 

 

 

Sogefip

31 000

50,00

5 000

0

6 347

285

17 999

0

Entreprises non consolidées

 

 

 

 

 

 

 

 

Sasu Financière Vecteur

1 680

100,00

1 759

0

0

790

2 114

1 000

Sarl Vecteur Gestion

38

100,00

59

0

0

-1

38

0

Eurl Vecteur

654

100,00

20

0

0

-10

823

0

Sarl Geforop

8

99,80

27

0

291

189

8

299

Sarl Val de France Immo

8

99,80

17

0

0

0

46

0

Sasu Immorop

40

50,00

969

750

0

-17

19

0

SCI B B P Invest 2

15

50,00

-32

0

153

20

8

0

GIE Live Achat

1 829

66,66

0

2 172

4 713

-24

1 220

0

SCI Richelieu

2

66,66

0

1 654

908

472

1

0

 

Evolution des provisions sur la clientèle, coût du risque :

 

 

 

Solde N-1

Dotations

Reprises

Solde N

Impact FP

 

Disponibles

Utilisées

Actif :

 

 

 

 

 

 

Provisions :

 

 

 

 

 

 

Provisions créances douteuses établissements crédits

590

 

0

0

0

590

Provisions créances douteuses clientèle

137 804

 

51 191

36 621

12 714

148 319

Dont effet temps

0

8 658

0

986

0

7 672

Provisions intérêts créances douteuses

23 030

 

0

0

3 123

19 908

Provisions créances douteuses clientèle

160 834

 

51 191

36 621

15 837

168 227

Encours :

 

 

 

 

 

 

Encours bruts créances douteuses sur les établissements crédits

809

 

 

 

 

809

Encours bruts créances douteuses sur la clientèle

236 091

 

 

 

 

216 421

Intérêts courus créances douteuses

23 030

 

 

 

 

19 908

Encours bruts créances douteuses sur la clientèle

259 121

 

 

 

 

236 329

Encours nets créances douteuses sur les établissements crédits

219

 

 

 

 

219

Encours nets créances douteuses sur la clientèle

98 287

 

 

 

 

68 102

Taux de provisionnement

62,10%

 

 

 

 

71,19%

Passif :

 

 

 

 

 

 

Provisions créances douteuses hors bilan

2 493

 

3 385

1 205

0

4 673

Provisions pour litiges sur la clientèle

1 829

 

917

493

21

2 232

Gestion des intérêts courus sur créances douteuses :

 

 

 

 

 

 

Pertes couvertes par des provisions intérêts ctx

6 625

 

 

 

 

3 123

Reprise de provisions utilisées intérêts ctx

-6 625

 

 

 

 

-3 123

Coût du risque :

 

 

 

 

 

 

Pertes couvertes par des provisions hors intérêts ctx

18 507

 

 

 

 

12 714

Pertes non couvertes par des provisions

8 069

 

 

 

 

6 630

Dotation aux provisions hors intérêts courus

62 947

 

 

 

 

55 494

Reprise de provisions disponibles

-43 389

 

 

 

 

-38 319

Reprise de provisions utilisées hors intérêts ctx

-18 612

 

 

 

 

-12 735

Récupération sur créances amorties

-3 473

 

 

 

 

-1 753

    Total

24 049

 

 

 

 

22 031

 

Passif : Evolution des provisions :

  

Solde N-1

Dotations

Reprises

Solde N

Impact FP

 

Provisions pour créances douteuses

4 322

 

4 302

1 719

6 905

Provisions pour impôts différés

22 168

1 107

483

3 643

20 115

Provisions pour litiges fiscaux et sociaux

1 793

 

0

0

1 793

Provision pour engagement de retraite

11 317

22 785

129

143

34 088

Provision pour charges à payer

3 231

11 357

2 446

1 545

15 489

Provision pour litige DRH

56

 

50

14

92

 Provisions sociales

 14 604

 34 142

 2 625

 1 702

 49 669

Autres provisions pour risques et charges

4 762

 

2 643

1 987

5 418

 Provisions pour risques et charges :

 47 649

 35 249

 10 053

 9 051

 83 900

Provisions réglementées

196

 

12

0

208

Fonds pour risques bancaires généraux

173 355

 

13 000

0

186 355

 

Passif : Evolution des fonds propres :

 

Solde N-1

Affectation résultat N-1

Variation

Solde N

Dividendes

Réserves / Report

Capital

200 398

 

0

19 621

220 019

 Primes d'émission

 1 085

 

 0

 6 494

 7 579

Réserves

371 214

 

10 000

-695

380 518

Ecart de réévaluation

100

 

0

0

100

Primes d'émission et réserves

 372 399

 

 10 000

 5 799

 388 197

Report à nouveau

6 175

 

34 824

-45 739

-4 740

Capitaux propres hors FRBG

578 972

 

44 824

-20 319

603 476

Capitaux propres avec FRBG

752 327

 

 

 

789 831

Résultat

51 398

-6 574

-44 824

 

60 764

 

Ratios prudentiels :

 

Solde N-1

Minimum réglementaire

Solde N

Ratio de solvabilité

16,42 %

8,00 %

14,43 %

Coefficient de fonds propres et ressources permanentes

68,23 %

60,00 %

68,58 %

Coefficient de liquidité

138,00 %

100,00 %

122,00 %

 

Ventilation des commissions et produits d'exploitation bancaires :

 

Exercice 2004

Exercice 2005

Opérations de trésorerie et interbancaire

520

538

Opérations avec la clientèle

68 593

67 533

Opérations sur titres

0

0

Opérations de change

104

110

Opérations de hors bilan

3 952

4 273

Engagements sur titres

0

0

Opérations sur instruments financiers à terme

0

0

 Commissions de titres gérés en dépôt

7 707

9 136

Commissions opérations sur titres pour compte de la clientèle

4 706

5 323

Commissions sur activités d'assistance et de conseil

40

208

Produits sur moyens de paiement

29 636

30 717

Produits sur autres prestations de services financiers

33 822

35 286

 Prestations de services financiers

 75 911

 80 670

Opérations diverses d'exploitation bancaire

2 330

2 437

Produits accessoires ayant la nature de commissions

500

676

 Total commissions

 

 

151 910

156 237

 Autres produits d'exploitation bancaire

886

399

Charges refacturées

0

203

Quote-part / opérations d'exploitation non bancaire

240

830

Produits accessoires

474

84

Autres produits divers d'exploitation

94

89

 Total autres produits d'exploitation bancaire

 1 694

 1 605

 

Ventilation des commissions et charges d'exploitation bancaires :

 

Exercice 2004

Exercice 2005

Opérations de trésorerie et interbancaire

642

641

Opérations avec la clientèle

268

363

Opérations sur titres

0

0

Opérations de change

0

0

Opérations de hors bilan

1 184

957

Engagements sur titres

0

0

Opérations sur instruments financiers à terme

0

0

Engagements reçus

232

253

Prestations de services financiers

21 136

21 761

Charges sur moyens de paiement

19 589

20 071

Charges sur autres prestations de services financiers

1 547

1 690

 Total commissions

 23 462

 23 975

 Autres charges d'exploitation bancaire

3 239

3 853

Autres charges diverses d'exploitation

0

0

  Total autres charges d'exploitation bancaire

 3 239

 3 853

 

Ventilation des charges générales d'exploitation :

 

Exercice 2004

Exercice 2005

Salaires et traitement

68 936

68 145

Charges de retraite

8 131

8 346

Autres charges sociales

25 568

25 247

Impôts, taxes, versement assimilés sur rémunérations

7 024

7 421

Intéressement

4 460

7 377

Participation

2 764

2 361

 Frais de personnel

 116 883

 118 897

Impôts et taxes

5 367

5 454

Autres charges générales d'exploitation

85 355

80 967

 

207 605

205 318

 

Hors bilan :

  

Ventilation selon durée restant à courir

Totaux

Valorisation

DRAC ≤ 1 an

1 an < DRAC ≤ 5 ans

DRAC > 5 ans

Non ventilé

Engagements donnés

 

 

 

1 253 923

1 253 923

 

Engagements de financement

 

 

 

747 544

747 544

 

Aux établissements de crédit

 

 

 

0

0

 

A la clientèle

 

 

 

747 544

747 544

 

Ouverture de crédits documentaires

 

 

 

13 912

13 912

 

Ouverture de crédits confirmés

 

 

 

732 246

732 246

 

Autres engagement

 

 

 

1 386

1 386

 

Engagements de garantie

 

 

 

506 379

506 379

 

Aux établissements de crédit

 

 

 

100 448

100 448

 

A la clientèle

 

 

 

405 931

405 931

 

Caution immobilières

 

 

 

96 209

96 209

 

Caution administratives et fiscales

 

 

 

25 688

25 688

 

Autres cautions et avals donnés

 

 

 

84 968

84 968

 

Autres garanties

 

 

 

199 066

199 066

 

Engagements reçus

 

 

 

1 794 552

1 794 552

 

Engagements de financement

 

 

 

0

0

 

Des établissements de crédit

 

 

 

0

0

 

De la clientèle

 

 

 

0

0

 

Engagements de garantie

 

 

 

1 794 552

1 794 552

 

Des établissements de crédit

 

 

 

1 794 552

1 794 552

 

De la clientèle

 

 

 

0

0

 

Engagements sur instruments financiers à terme

 

 

 

 

 

 

Swap prêteur taux fixe / taux variable

47 200

183 632

147 040

 

377 872

12 903

Swap emprunteur taux fixe / taux variable

0

110 000

30 000

 

140 000

-842

Swap taux variable / taux variable

54 200

388 150

113 000

 

555 350

4 699

Swap variable

51 200

183 150

113 000

 

347 350

1 823

Swap pente

3 000

95 000

0

 

98 000

737

Swap Livret A

0

110 000

0

 

110 000

2 139

Total des Swap

 101 400

 681 782

 290 040

 

 1 073 222

 16 760

Achat de cap et floor

72 000

644 400

0

 

716 400

2 505

Vente de cap et floor

10 000

7 400

1 340

 

18 740

51

Total des Cap et floor

 82 000

 651 800

 1 340

 

 735 140

 2 556

  Opérations sur instruments de taux d'intérêts

  183 400

  1 333 582

  291 380

 

 1 808 362

  19 316

Opérations sur instruments de cours de change

0

0

0

 

0

 

Achat de put en devises

0

0

0

 

0

 

Achat de call en devises

0

0

0

 

0

 

Vente de put en devises

0

0

0

 

0

 

Vente de call en devises

0

0

0

 

0

 

 

Résultats financiers au cours des cinq dernières années :

 

 

2001

2002

2003

2004

2005

BPROP

BPVF (TRS)

Total

Situation financière en fin d'exercice :

 

 

 

 

 

 

 

Capital social

49 125

56 879

106 004

155 554

179 613

200 398

220 019

Nombre de parts émises

963 230

1 137 576

 

3 111 089

3 592 254

4 007 960

4 400 385

Valeur de la part

51,00

50,00

 

50,00

50,00

50,00

50,00

Résultat global des opérations :

 

 

 

 

 

 

 

Chiffre d'affaire hors taxe

260 864

196 619

457 483

484 738

477 327

498 097

503 700

Bénéfice avant impôts, amortissements et provisions

52 520

27 543

80 063

105 195

95 564

109 708

114 545

Impôts sur les bénéfices

19 898

9 319

29 217

26 337

28 472

33 041

32 074

Bénéfice net

27 824

15 635

43 459

44 707

46 173

51 398

60 764

Bénéfices distribués

2 231

1 887

4 118

5 149

5 854

6 574

7 311

Résultat des opérations réduit à une part :

 

 

 

 

 

 

 

Bénéfice après impôts mais avant amortissements et provisions

33,87

16,02

 

25,35

18,68

19,13

18,74

Bénéfice net

28,89

13,74

 

14,37

12,85

12,82

13,81

Taux de rémunération des parts sociales

5,00%

4,00%

 

4,00%

3,50%

3,50%

3,50%

Intérêts versé à chaque part détenue pendant tout l'exercice (avoir fiscal non compris)

2,55

2,00

 

2,00

1,75

1,75

1,75

Personnel :

 

 

 

 

 

 

 

Nombre moyen de salariés en CDI et CDD dans l'année

1 176

862

2 038

2 044

2 175

2 215

2 256

Montant de la masse salariale

34 379

24 236

58 615

62 945

66 063

65 166

66 627

Montant des sommes versées au titre des avantages sociaux

15 193

10 818

26 011

28 323

32 746

33 698

33 592

V. — Rapport général des commissaires aux comptes. 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2005, sur :

— le contrôle des comptes annuels de la Banque Populaire Val de France, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications spécifiques et les informations prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par votre conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d'ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l'opinion exprimée ci-après.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur les changements de méthodes visés à la note 2-1 de l’annexe « Changements de méthodes comptables intervenus sur l’exercice 2005 ».

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l'article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Changements de méthodes comptables : Le paragraphe 2-1 « Changements de méthodes comptables intervenus sur l’exercice 2005 » de l’annexe expose les changements de méthodes comptables, qui se sont traduits globalement par un prélèvement de 45,7 millions d’euros sur les capitaux propres au 1er janvier 2005, et qui ont été mis en oeuvre en application :

– du règlement 2002-03 du Comité de la réglementation comptable, relatif au risque de crédit et rendant obligatoire l’actualisation des rentrées de trésorerie futures pour le calcul des dépréciations des créances douteuses ;

– du règlement 2002-10, modifié par le règlement 2003-07 du Comité de la réglementation comptable, relatif à la décomposition des immobilisations par composants et à la dépréciation des actifs ;

– de la recommandation 2003-R01 du Conseil national de la comptabilité, relative à l’évaluation des engagements sociaux ;

– de la méthode préférentielle consistant à étaler les commissions perçues sur les cartes bancaires et les locations de coffres.

Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre société, nous nous sommes assurés du bien-fondé des changements de méthodes mentionnés ci-dessus et de la présentation qui en a été faite.

— Appréciation des risques sur les crédits à la clientèle : Votre banque constitue des dépréciations pour appréhender les risques de non recouvrement liés aux crédits accordés à sa clientèle, selon les principes exposés à la note 2-31 de l’annexe.

Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons procédé à l’examen du dispositif de contrôle relatif au suivi du risque de crédit, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations spécifiques.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d'administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de participation et de contrôle vous ont été communiquées dans le rapport de gestion.

 

Paris La Défense et Chartres, le 17 mars 2006.

Les commissaires aux comptes :  

Salustro Reydel,

Thierry Morel & Associés :

Membre de KPMG International :

Thierry MOREL,

Michel SAVIOZ,

Associé.

Associé ;

 

VI. — Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées. 

En notre qualité de commissaire aux comptes de votre société, nous devons vous présenter un rapport sur les conventions réglementées dont nous avons été avisés. Il n'entre pas dans notre mission de rechercher l'existence éventuelle de telles conventions.

Nous vous informons qu'il ne nous a été donné avis d'aucune convention visée à l’article L. 225‑38 du Code de commerce.

 

Paris La Défense et Chartres, le 17 mars 2006.

Les commissaires aux comptes :  

Salustro Reydel,

Thierry Morel & Associés :

Membre de KPMG International :

Thierry MOREL,

Michel SAVIOZ,

Associé.

Associé ;

 

VII. — Rapport de gestion du groupe Banque Populaire Val de France (exercice 2005).  

Environnement économique et financier. — Au plan mondial, le bilan économique de l’année 2005 est globalement favorable. La bonne résistance de l’économie américaine et la santé stupéfiante de la Chine et de certains pays émergents ont permis une progression du PIB mondial de 4,3 %, chiffre qui se situe au-dessus de la moyenne constatée depuis 1980. Pour autant, le contexte géopolitique de l’année a été difficile (attentats de Londres, guerre en Irak,..), des phénomènes climatiques ont été dévastateurs (ouragans aux USA) et les cours du pétrole ont atteint des nouveaux records.

Pour la troisième année consécutive, la zone euro a été la lanterne rouge de la croissance mondiale (1,4% en moyenne). Elle ne parvient pas à connaître une expansion durablement forte, malgré la baisse de l’euro, passé de 1,35 dollar en début d’année à 1,18 dollar fin décembre, favorable aux exportations européennes. La France réalise une performance légèrement supérieure à celle de ses principaux partenaires, avec une progression du PIB de 1,6 %. Elle peine à réduire son chômage et le déficit de ses finances publiques. Une certaine amélioration s’est dessinée à partir du second semestre et un redressement de l’activité pourrait intervenir en 2006.

La croissance française aurait été encore plus faible si nous n’avions connu des taux d’intérêts très bas (l’OAT 10 ans est descendue jusqu’à 3,02 % le 21 septembre) qui ont puissamment soutenu le marché immobilier et qui ont favorisé le maintien de la consommation des ménages. La récente décision prise par la B.C.E. de relever son taux directeur risque d’entraîner une hausse générale des taux même si l’ampleur de ce mouvement pourrait être limitée par l’afflux de capitaux internationaux en quête de placements longs.

La bonne surprise de l’année a été l’excellent comportement des indices boursiers européens. Ainsi le Cac 40, après avoir déjà augmenté de 7,4 % en 2004, enregistre une progression de 23,4 % en 2005 et se retrouve à son niveau d’août 2001 ! Les solides résultats financiers dégagés par les grands groupes français et, parallèlement la baisse des rendements obligataires, ont incité les investisseurs à privilégier les placements en actions. Aussi, après le douloureux dégonflement de la bulle internet, la bourse parisienne semble avoir retrouvé le chemin de la hausse.

 

Résultats financiers consolidés :

— Prises de participation significatives ou prises de contrôle : La Banque Populaire Val de France a pris une participation de 50,00% dans la société Sogefip en juin 2005. Cette participation représente un montant de 18 millions d’euros au 31 décembre 2005. La Sogefip, constituée par apport de branche d’activité de la Société de Banque et d’Expansion, filiale du groupe Banque Populaire, constitue un établissement de crédit et exerce une activité de banque de détail auprès de particuliers sous forme d’agences implantées dans les sites d’entreprises industrielles ou de services.

— Périmètre de consolidation : Le périmètre de consolidation au 31 décembre 2005 a évolué de manière importante.

La SA Sociep est sortie du périmètre de consolidation, suite à sa fusion-absorption par la Banque avec effet rétroactif au 1er janvier 2005. L’évaluation des apports a été faite à la valeur comptable. Le boni de fusion s’élève à 6 494 milliers d’euros et il a été affecté aux fonds propres de la Banque Populaire Val de France.

Les sociétés Sasu Financière Vecteur et Sarl Vecteur Gestion ne font plus partie du périmètre de consolidation au regard de leur taille non significative et de leur faible activité.

La Sogefip a intégré le périmètre de consolidation et elle fait l’objet d’une consolidation proportionnelle sur 6 mois au titre de l’exercice 2005.

— Modification dans la présentation des comptes : Les comptes 2005 intègrent les changements de méthode comptables suivants :

– la comptabilisation des dépréciations de créances douteuses clientèle en valeur actualisée, en application du règlement 2002-03 du Comité de la réglementation comptable. Ce changement de méthode a eu pour effet de réduire les fonds propres de 8 711 milliers d’euros au 1er janvier 2005 ;

– l’amortissement linéaire des droits au bail sur la durée résiduelle du premier bail, en application du règlement 2002-10 du Comité de la réglementation comptable, modifié par le CRC 2003-07. Ce changement de méthode a eu pour effet de réduire les fonds propres de 2 127 milliers d’euros au 1er janvier 2005 ;

– la comptabilisation des immobilisations corporelles par composant et leur amortissement selon la durée d’utilisation, en application du règlement 2002-10 du Comité de la réglementation comptable, modifié par le CRC 2003-07. Ce changement de méthode a accru les fonds propres de 2 107 milliers d’euros au 1er janvier 2005, après impôt différé conformément à l’avis 2005-D du Comité d’urgence ;

– la couverture intégrale des engagements de retraite et assimilés, en application de la recommandation 2003-R01 du Conseil national de la comptabilité et des normes comptables du groupe Banque Populaire. Ce changement de méthode a eu pour conséquence de réduire les fonds propres de 34 141 milliers d’euros au 1er janvier 2005 ;

– l’étalement sur la durée de la prestation des cotisations sur cartes bancaires et des produits de location de coffres, en application des normes comptables du groupe Banque Populaire. Ce changement de méthode a eu pour effet de réduire les fonds propres de 2 868 milliers d’euros au 1er janvier 2005.

Les changements de méthodes comptables ont eu pour effet de réduire globalement les fonds propres consolidés d’un montant net de 27 856 milliers d’euros après prise en compte des impôts différés actifs à hauteur de 17 883 milliers d ‘euros.

— Analyse du bilan consolidé : Au 31 décembre 2005, le total du bilan consolidé s’élève à 8 033 millions d’euros en progression de 13,6% par rapport au 31 décembre 2004. Ce taux de croissance est révélateur du fort développement des activités commerciales de la Banque au cours de l’exercice et de l’entrée de Sogefip dans le périmètre de consolidation. Les principales variations sont les suivantes :

Les crédits à la clientèle s'élèvent à 6 452 millions d'euros au 31 décembre 2005, soit une augmentation de 12,1% par rapport au 31 décembre 2004. Ils représentent plus de 80% du total de l’actif. Cette évolution reflète la forte croissance des encours de crédits moyen et long terme, tirée principalement par les crédits à l’habitat favorisés par un contexte de taux bas et par un marché immobilier dynamique.

L'encours des dépôts de la clientèle (hors bons de caisse, bons d’épargne et TCN clients) atteint 5 138 millions d'euros au 31 décembre 2005, en progression de 9,6% par rapport au 31 décembre 2004. Par nature de dépôt, on soulignera la croissance toujours vive des comptes d’épargne liquide qui continuent d’avoir la faveur des clients et la faible évolution des encours d’épargne (PEL+PEP).

Ces performances ont permis à la Banque d’accroître sa part de marché en ressources monétaires et de maintenir son audience sur les crédits en 2005.

La croissance plus rapide des crédits à la clientèle que des dépôts a entraîné la mise en place de nouveaux refinancements interbancaires (opérations interbancaires et dettes représentées par un titre) dont l’encours brut total s’élève à 1 431 millions d’euros au 31 décembre 2005.

La stratégie active de développement du sociétariat de la Banque Populaire Val de France (33 réunions de sociétaires dans les agences, 4 prix initiative région par exemple en 2005) a permis de dépasser le cap de 220 millions d’euros de capital social et d’atteindre le chiffre de 128 799 sociétaires au 31 décembre 2005.

Avec le Fonds pour Risques Bancaires Généraux, les capitaux propres consolidés, avant distribution des intérêts aux parts sociales, s’élèvent à 868,6 millions d'euros au 31 décembre 2005, en hausse de 6,9% en un an. Ces fonds propres permettent de respecter les normes réglementaires en matière de couverture des risques et de faire face sereinement aux besoins nés du développement commercial. Le ratio de solvabilité consolidé s’établit à 12,65% au 31 décembre 2005 pour un minimum exigé de 8%. Le coefficient de fonds propres et de ressources permanentes consolidé ressort à 68,91% pour un seuil réglementaire minimal de 60%.

— Analyse du résultat consolidé : Les évolutions des principaux soldes du compte de résultat consolidé sont les suivantes :

 

(En millions d'euros)

2004

2005

Variation (en M€)

Evolution (en %)

Marge d’intérêts

205,6

207,0

1,4

+ 0,7 %

Produit net bancaire

332,4

338,3

5,9

+ 1,8 %

Frais généraux et amortissements

212,9

215,4

2,5

+ 1,2 %

Résultat brut d'exploitation

119,5

122,9

3,4

+ 2,8 %

Résultat net

53,8

60,9

7,1

+ 13,3 %

 

— Produit net bancaire : Dans un contexte de taux historiquement bas et d’érosion continue du rendement du stock de crédits, la marge d’intérêts enregistre une progression limitée à 0,7 % entre 2005 et 2004. Cette évolution bénéficie de l’augmentation des encours et de la contribution de la Sogefip pour 1,9 M€ en 2005. Hors Sogefip, la marge d’intérêts connaît une légère diminution.

Les commissions nettes atteignent 133,5 millions d’euros en 2005 contre 128,3 millions d’euros en 2004, en augmentation de 4%. Cette évolution résulte notamment de la croissance vigoureuse des produits issus des activités financières (assurance-vie, ordres de bourse et OPCVM), en lien avec la conjoncture boursière favorable. Les commissions sur moyens de paiement poursuivent également leur progression régulière avec la montée en gamme du stock de cartes bancaires. Enfin, la Sogefip apporte une contribution de 1,3 million d’euros à l’augmentation globale des commissions (soit 24 % de la progression).

La croissance du produit net bancaire ressort finalement à 1,8%.

 

— Coûts de fonctionnement : Les charges d’exploitation progressent de 1,2 % à 215,4 millions d’euros contre 212,9 millions d'euros en 2004, évolution liée à l’intégration de la Sogefip (+ 2,8 millions d’euros) pour la première fois en 2005. Hors Sogefip, les frais généraux enregistrent une légère diminution (-0,2 %) par rapport à 2004. Cette évolution résulte d’une bonne maîtrise des dépenses de personnel et d’un recul des autres charges, lié en partie à des actions volontaristes d’optimisation des dépenses (économat, téléphone, frais professionnels par exemple).

Pour autant, les investissements commerciaux ont été poursuivis avec l’augmentation de la force de vente, avec la création de 8 agences (Ecquevilly, Amilly, Ingré, Triel sur Seine, Orléans Coligny, Limay, Chasseneuil du Poitou et Sèvres Cristallerie) et avec la rénovation de 15 points de vente au cours de l’exercice 2005.

Ces dépenses confortent la présence de la Banque Populaire Val de France sur son territoire et son développement commercial notamment auprès des particuliers.

Le coefficient d’exploitation (Frais généraux rapportés au produit net bancaire) marque une amélioration de 0,3 point grâce à la progression limitée des charges d’exploitation. Il ressort à 63,7 % en 2005 contre 64 % en 2004. Il se situe à un niveau satisfaisant par rapport au groupe Banque Populaire et à la profession bancaire.

 

— Résultat d’exploitation : Le résultat brut d’exploitation s’élève à 122,9 millions d’euros au 31 décembre 2005, en progression de 2,8 %.

Le coût du risque atteint 22,1 millions d’euros, en baisse de 8 % par rapport à 2004. Il représente 6,5 % du produit net bancaire contre 7,2 % en 2004. Cette évolution tient notamment à un effort accru de maîtrise des risques et à une conjoncture favorable en matière de sinistralité des professionnels et des entreprises.

Le résultat d’exploitation atteint 100,8 millions d’euros, soit une croissance de 5,6 % par rapport à 2004.

 

— Résultat net : Après prise en compte :

– d’un résultat positif sur actifs immobilisés de 1,6 millions d’euros, lié notamment à la cession des titres de la Société de Banque et d’Expansion et des titres de la Société d’investissements des Banques Populaires et d’une reprise nette de provisions pour dépréciation sur titres de participation ;

– d’un résultat exceptionnel positif de 0,5 million d’euros ;

– de l'impôt sur les sociétés de 29 millions d'euros ;

– d'une dotation au Fonds pour Risques Bancaires Généraux de 13 millions d'euros.

Le résultat net comptable de l'exercice atteint 60,9 millions d'euros, en hausse de 13,3 % par rapport à l’exercice 2004.

 

— Des comptes consolidés aux comptes sociaux : Les comptes sociaux sont très proches des comptes consolidés. Le produit net bancaire s’établit à 335,1 millions d’euros au 31 décembre 2005, en hausse de 0,8 % par rapport à 2004. Le résultat brut d’exploitation et le résultat net ressortent respectivement à 122,6 millions d’euros et 60,8 millions d’euros, en croissance de 2,5 % et de 18,2 % par rapport à 2004.

 

— Distribution du résultat social : Compte tenu du report à nouveau déficitaire de 4,7 millions d’euros, inhérent aux changements de méthodes comptables, le bénéfice à répartir s’élève à 56 millions d’euros en baisse de 2,7 % par rapport à l’exercice précédent. Ce résultat permet au conseil d’administration de proposer à l’assemblée générale ordinaire un intérêt aux parts de 3,5 %, soit 1,75 euro par part sociale, éligible à l’abattement de 40 %. Le montant total des distributions aux sociétaires serait de 7,3 millions d’euros.

Il est rappelé que les intérêts versés au cours des trois derniers exercices, pour une part sociale de 50 euros, ont été les suivants :

 

Années

2004

2003

2002

Intérêts

1,75 €

1,75 €

2 €

Avoirs fiscaux

Eligible à l’abattement de 50%

0,875 €

1€

 

— Evénements importants survenus entre la date de clôture de l'exercice et aujourd'hui : Aucun événement important n’est à souligner.

B. — Comptes consolidés. 

I. — Bilan consolidé au 31 décembre 2005.

(En milliers d’euros).

Actif

Code poste

Exercice 2005

Exercice 2004

Opérations interbancaires et assimilées

200

615 665

576 967

Opérations avec la clientèle

205

6 452 194

5 757 521

Opérations de crédit-bail et assimilées

210

0

0

Obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable

215

175 377

134 706

Placement des entreprises d'assurance

220

0

0

Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme

225

228 564

203 363

Immobilisations corporelles et incorporelles

230

81 928

61 842

Ecart d'acquisition

235

0

0

Comptes de négociation et de règlement

237

0

0

Autres comptes de régularisation et actifs divers

240

479 230

336 521

    Total actif

L98

8 032 958

7 070 920

 

Passif

Code poste

Exercice 2005

Exercice 2004

Opérations interbancaires et assimilées

500

513 815

407 116

Opérations avec la clientèle

505

5 137 882

4 688 816

Dettes représentées par un titre

510

917 024

693 769

Provisions techniques des entreprises d'assurance

515

0

0

Comptes de négociation et de règlement

517

0

0

Autres comptes de régularisation et passifs divers

520

443 105

349 530

Ecart d'acquisition

525

0

0

Provisions pour risques et charges

530

60 671

25 699

Dettes subordonnées

535

91 841

93 294

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

540

186 355

173 355

Intérêts minoritaires

545

0

1

Capitaux propres part du groupe (hors FRBG)

550

682 265

639 340

Capital souscrit

555

220 019

200 398

Primes d'émission

560

7 579

1 085

Réserves consolidées et autres (=/-)

565

393 761

384 099

Résultat de l'exercice

570

60 906

53 758

    Total passif

L99

8 032 958

7 070 920

 

Hors bilan

Code poste

Exercice 2005

Exercice 2004

Engagements donnés

 

 

 

Engagements donnés de l'activité bancaire

800

1 268 585

1 086 027

Engagements de financement

810

762 127

684 812

Engagements de garantie

820

506 458

401 215

Engagements sur titres

830

0

0

Engagements donnés de l'activité d'assurance

840

0

0

Engagements reçus

 

 

 

Engagements reçus de l'activité bancaire

850

1 848 939

1 588 532

Engagements de financement

860

0

0

Engagements de garantie

870

1 848 939

1 588 532

Engagements sur titres

880

0

0

Engagements reçus de l'activité d'assurance

890

0

0

II. — Compte de résultat consolidé.

(En milliers d’euros).

 

Code poste

Exercice 2005

Exercice 2004

Intérêts et produits assimilés

500

337 019

331 836

Intérêts et charges assimilées

505

142 787

137 461

Revenus des titres à revenu variable

530

10 106

8 568

Commission (produits)

540

157 607

151 800

Commission (charges)

545

24 084

23 462

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

550

-746

280

Gains ou pertes sur opérations de portefeuilles de placement et assimilés

555

3 432

2 365

Autres produits d'exploitation bancaire

560

1 613

1 743

Autres charges d'exploitation bancaire

565

3 853

3 239

Marge brute des activités d'assurance

570

0

0

Produits nets des autres activités

580

0

0

    Produit net bancaire

600

338 307

332 430

Charges générales d'exploitation

605

207 998

205 861

Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles

610

7 404

7 049

    Résultat brut d'exploitation

620

122 905

119 520

Coût du risque

625

-22 118

-24 048

    Résultat d'exploitation

630

100 787

95 472

Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

635

0

0

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

640

1 615

2 330

    Résultat courant avant impôt

650

102 402

97 802

Résultat exceptionnel

655

502

-2 238

Impôt sur les bénéfices

660

28 987

32 791

Dotations aux amortissements des écarts d'acquisition

670

0

0

Dotations / reprises des fonds pour risques bancaires généraux

675

-13 011

-9 015

Intérêts minoritaires

680

0

0

Résultat net - part du groupe

690

60 906

53 758

III. — Annexes aux comptes consolidés.

1. – Principes comptables.

Les états financiers consolidés du groupe Banque Populaire Val de France sont établis selon la réglementation applicable aux établissements de crédits et dans le respect des principes comptables généralement admis en France.

La présentation des comptes est conforme aux règlements CRC 99-07 sur les règles de consolidation. Le bilan, le compte de résultat et l’annexe sont publiés conformément aux dispositions du règlement n° 99-04 du 23 juin 1999 modifié par les règlements n° 2000-03, 2000-04 du C.R.B. relatifs à l’établissement et à la publication des comptes annuels des établissements de crédits.

 

Changements de méthodes comptables intervenus sur l’exercice 2005. 

Le règlement 2002-03 du Comité de la réglementation comptable relatif au risque de crédit impose à compter du 1er janvier 2005 de constituer des provisions en valeur actualisée, calculées sur la base des flux futurs attendus sur les encours douteux et douteux compromis. Au 1er janvier, l’impact de ce changement de méthode s’élève à – 8711 milliers d’euros sur les capitaux propres.

Le règlement 2002-10 du Comité de la réglementation comptable relatif à l’amortissement et la dépréciation des actifs, modifié par le CRC 2003-07 s’applique depuis le 1er janvier 2005. Ce texte impose une comptabilisation par composant des actifs immobiliers et un amortissement selon leur durée d’utilisation. L’impact de ce changement de méthode sur les capitaux au 1er janvier 2005 est de –2127 milliers d’euros pour les immobilisations incorporelles et de +2107 milliers d’euros pour les immobilisations corporelles. Lorsqu’il y a lieu, une provision pour impôt futur est enregistrée conformément à l’avis 2005-D du comité d’urgence du fait de l’étalement sur 5 ans de l’impact fiscal. Cette provision s’élève à 1107 milliers d’euros.    

La Banque Populaire Val de France applique depuis le 1er janvier la recommandation 2003-R01 du conseil de la comptabilité relative aux engagements sociaux. Ce texte préconise la comptabilisation au bilan des engagements de retraites et similaires. A ce titre, l’effet de l’application a conduit à prélever 34141 milliers d’euros sur les capitaux propres d’ouverture et avec un impact de 886 milliers d’euros sur le résultat de la période, impact calculé selon la méthode dite « du corridor ».

La Banque Populaire Val de France a modifié le traitement comptable des commissions perçues sur les cotisations cartes bancaires ainsi que les modalités de constatation des produits relatifs aux commissions de location de coffres. Conformément aux normes définies par le groupe Banque Populaires, la méthode retenue est celle de l’étalement sur la durée de la prestation fournie par la banque L’effet de changement de méthode est de 2868 milliers d’euros Impact sur les capitaux propres d’ouverture.

Les changements de méthodes comptables ont eu pour effet de réduire globalement les fonds propres d’un montant net de 27856 milliers d’euros après prise en compte des impôts différés actifs à hauteur de 17883 milliers d’euros.

 

2. – Périmètre de consolidation. 

— Société consolidante : Banque Populaire Val de France.

— Société consolidée par intégration proportionnelle : Sogefip, Société de gestion financière et de participations. — Cette société a été créée le 7 juin 2005 (capital 4 000 actions de 10 euros), elle a pour objet l’acquisition de tous fonds de commerce, la prise de toutes participations dans tous groupements ainsi que la conclusion de tous actes ou conventions qui y sont relatifs.

La SBE, filiale du groupe Banque Populaire, a ensuite apporté à cette société les éléments suivants (effet 1er juillet 2005) :

 

 

 

Actif :

 

Opération interbancaires et assimilées

45 809

Opérations avec la clientèle

333 746

Immobilisations financières

60

Immobilisations corporelles et incorporelles

12 940

Comptes de régularisations

7 188

    Total

399 743

Passif :

 

Opération interbancaires et assimilées

156 372

Opérations avec la clientèle

224 865

Comptes de régularisations

5 311

Provisions risques et charges

195

    Total

386 743

    Actif net

13 000

 

La Sogefip a rémunéré cet apport par l’émission de 800 000 titres, puis a procédé à une augmentation de capital de 2 296 000 titres.

Le pourcentage de contrôle et d’intérêts de la Banque Populaire Val de France est de 50,00 % (capital 3 100 000 actions de 10 euros détenu à hauteur de 1 549 997 actions par BPVF pour une valeur d’achat de 18 000 milliers d’euros).

L’objet de la Sogefip a été modifié le 31 décembre 2005 pour tenir compte de son nouveau statut de société agréée en qualité d’établissement de crédit.

— Sociétés consolidées à la clôture de l’exercice 2004 sorties du périmètre :

– Financière Vecteur : caractère non significatif ;

– Vecteur Gestion : caractère non significatif ;

– Sociep : absorption par BPVF avec effet rétroactif au 1er janvier 2005.

 

3. – Méthodes de consolidation. 

Les états financiers de la Sogefip, société contrôlée à 50,00 % par la Banque Populaire Val de France, sont consolidés par intégration proportionnelle.

Les comptes de cette société sont établis selon les principes du plan comptable bancaire et l’exercice coïncide avec l’année civile.

 

4. – Présentation des comptes. 

Les états financiers sont présentés en milliers d’euros (sauf indication contraire) avec un comparatif sur deux exercices. Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes individuels au 31 décembre des sociétés du groupe.

 

5. – Créances sur la clientèle. 

Les créances sur la clientèle sont inscrites au bilan à leur valeur nominale.

Elles comprennent essentiellement les créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle.

L’identification et la comptabilisation des créances douteuses sont effectuées conformément aux Dispositions Réglementaires aux Etats Périodiques.

Le principe de contagion est appliqué conformément à ces dispositions et l’encours total des créances sur un client est transformé en créances douteuses.

L’affectation en encours douteux compromis (article 9 du CRC 2002-03) est effectuée :

— Lorsque les conditions de solvabilité de la contrepartie sont telles, qu’après une durée raisonnable de classement en encours douteux, aucun reclassement en encours sain n’est prévisible ;

— Après la déchéance du terme ;

— Ou au plus tard un an après la classification en encours douteux.

L’annexe 1 ventile les encours douteux et douteux compromis.

Les créances sur la clientèle, dont le recouvrement est devenu incertain font l’objet d’une provision, en déduction d’actif, destinée à couvrir le risque de perte et tenant compte des garanties dont la dont la banque est amenée à bénéficier.

Ces provisions pour dépréciation sont calculées après analyse individuelle des dossiers compromis ou de manière statistique et déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l’analyse du risque et des garanties disponibles.

La BPVF a développé un module de provision sur les petits dossiers, dont l’engagement net est inférieur à 50 milliers d’euros, qui permet de couvrir l’ensemble du fonds de commerce selon une méthode statistique.

Les crédits restructurés sont identifiés et ne présentent pas un impact significatif sur l’exercice.

Des provisions pour risques et charges sont constatées au passif du bilan pour les risques clientèle non affectés ainsi que pour les engagements hors-bilan.

Les intérêts courus sur les créances sont portés en compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les intérêts courus sur créances douteuses compromises non perçus sont calculés jusqu’au 31/12/2003 et enregistrés, ils font l’objet d’un provisionnement intégral en diminution des produits constatés. Les intérêts sur créances douteuses sont portés en produits lors de leur encaissement.

Les dotations nettes de reprises de provisions, les créances passées en perte sur l’exercice et les récupérations sur créances amorties constituent la charge du risque sur opérations de crédit en ligne « coût du risque» au compte de résultat.

 

6. – Opérations réciproques.

Les créances, les dettes ainsi que les charges et produits réciproques d’importance significative sont éliminés dans leur totalité. Les dividendes intra groupe sont neutralisés en totalité.

Il n’y a pas eu d’élimination d’opérations réciproques pour l’exercice 2005.

 

7. – Autres informations. 

Impacts des sorties de périmètre. — L’exercice 2004 de référence est celui publié et n’a pas fait l’objet de retraitement. Les principaux impacts, liés aux entités Financière Vecteur et Vecteur Gestion sorties du périmètre de consolidation en 2005, étaient :

 

Bilan Actif :

 

Obligations, actions, autres titres à revenus variables (titres détenus par Financière Vecteur)

1 938

 

Bilan Passif :

 

Autres comptes de régularisation et passifs divers

404

Réserves consolidées

261

Résultat de l’exercice

2 121

 

La sortie du périmètre de consolidation de Sociep n’a pas d’impact car l’absorption a été faite à la valeur comptable. Le boni de fusion, affecté en capitaux propres, après imputation des frais, s’élève 6 494 milliers d’euros.

 

Impôts différés. — Les impôts différés comprennent les effets d’impôts relatifs aux actifs ou aux passifs dont le traitement fiscal est différé dans le temps.

Les provisions pour impôts différés constituées au niveau du groupe Banque Populaire Val de France dans le poste créditeurs divers - impôts différés passif, s’élèvent à 23 326 K€ au 31 décembre 2005. Elles comprennent :

 

— la quote-part de résultat de la Banque Populaire Val de France dans les déficits des GIE fiscaux :

8 595

— le solde de l’impôt différé sur la plus-value latente sur OPCVM détenues avant le 1er juillet 1992 :

272

— l’impôt différé sur la plus-value d’apport Factorem (1994) :

192

— l’impôt différé sur la plus-value en report d’imposition sur les échanges de titres, Bail Banque Populaire, Assurances Banques Populaires, SAS Fructivie, SAS Factorem et Factorem contre des actions Natexis Banque Populaire (2000) :

5 496

— l’impôt différé sur la plus-value en report d’imposition sur les échanges de titres Natexis Banque Populaire contre des titres Banque Fédérale des Banques Populaires (2001) :

6 222

— l’impôt différé sur la plus-value en report d’imposition sur l’échange de titres GIE Live contre des titres I.B.P. (2001) :

1 664

— l’impôt différé sur l’étalement sur 5 ans de l’impact fiscal du retraitement des amortissements selon leur durée d’utilisation :

885

 

Les provisions pour impôts différés constituées au niveau du groupe Banque Populaire Val de France dans le poste Débiteurs divers - impôts différés actif , s’élèvent à 17 883 K€ au 31 décembre 2005. Elles correspondent à l’impôt différé actif relatif au provisionnement total des engagements sociaux et à l’effet temps sur les provisions de créances douteuses.

 

Effectif. — L’effectif moyen en CDI et CDD de l’exercice 2005 pour l’ensemble consolidé s’élève à 2328 personnes (Banque Populaire Val de France 2256 personnes et Sogefip 72 personnes)

 

Créances, ventilation selon la durée restant à courir :

  

Durée restant à courir

Total brut Montant

Total provisions Montant 

Net total

≤ 3 mois

3 mois < D ≤ 1 an

1 an < D ≤ 5 ans

> 5 ans

Non ventilés

Etablissements de crédit :

 

 

 

 

 

 

 

 

Total des créances a vue

 

 

 

 

303 744

303 744

590

303 154

Total des créances a terme

241 991

4 093

42 285

21 919

2 222

312 510

0

312 510

    Total

241 991

4 093

42 285

21 919

305 966

616 254

590

615 664

Clientèle :

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires débiteurs

 

 

 

 

300 025

300 025

 

300 025

Créances douteuses

 

 

 

 

237 167

237 167

168 363

68 804

Créances douteuses (clientèle)

 

 

 

 

63 193

63 193

33 679

29 514

Entreprises

 

 

 

 

25 042

25 042

15 801

9 241

Professionnels

 

 

 

 

16 399

16 399

8 825

7 574

Particuliers

 

 

 

 

21 752

21 752

9 053

12 699

Autres

 

 

 

 

0

0

0

0

Créances douteuses compromises (clientèle)

 

 

 

 

154 066

154 066

114 776

39 290

Entreprises

 

 

 

 

100 076

100 076

69 946

30 130

Professionnels

 

 

 

 

24 710

24 710

19 348

5 362

Particuliers

 

 

 

 

28 215

28 215

24 752

3 463

Autres

 

 

 

 

1 065

1 065

730

335

Intérêts sur créances douteuses

 

 

 

 

19 908

19 908

19 908

0

Valeurs non imputées et créances rattachées

 

 

 

 

12 939

12 939

 

12 939

    Total des comptes ordinaires

 

 

 

 

550 131

550 131

168 363

381 768

Crédits: Durée initiale ≤ 1an

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances mobilisables ou refinançables

20 513

1 377

 

 

 

21 890

 

21 890

Créances non mobilisables ou non refinançables

149 418

28 154

 

 

 

177 571

 

177 571

Crédits: Durée initiale > 1an

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances mobilisables ou refinançables

4 452

12 244

44 083

101 253

 

162 031

 

162 031

Créances non mobilisables ou non refinançables

181 376

547 961

2 348 890

2 569 788

 

5 648 015

 

5 648 015

Valeurs non imputées et créances rattachées

1 480

4 170

5 510

0

 

11 160

 

11 160

Valeurs non imputées et créances rattachées

 

 

 

 

49 759

49 759

 

49 759

    Total des créances a terme

357 239

593 906

2 398 483

2 671 041

49 759

6 070 426

 

6 070 426

    Total

357 239

593 906

2 398 483

2 671 041

599 890

6 620 557

168 363

6 452 194

 

Dettes : Ventilation selon la durée restant à courir :

 

 

Durée restant à courir

Total brut Montant

≤ 3 mois

3 mois < D ≤ 1 an

1 an < D ≤ 5 ans

> 5 ans

Non ventilés

Etablissements de crédit

 

 

 

 

 

 

Dettes à vue

 

 

 

 

57 514

57 514

Dettes à terme

26 030

74 002

123 537

228 000

4 732

456 301

    Total

26 030

74 002

123 537

228 000

62 246

513 815

Clientèle

 

 

 

 

 

 

Epargne à régime spécial à vue et dettes rattachées

 

 

 

 

1 382 579

1 382 579

Epargne à régime spécial à terme - PEL

569 647

219 371

246 033

46 753

 

1 081 804

Epargne à régime spécial à terme - PEP

26 301

8 440

108 560

62 308

 

205 609

    Total des comptes à régime spécial

595 948

227 811

354 593

109 061

1 382 579

2 669 992

Comptes ordinaires créditeurs, autres sommes dues, dettes rattachées

 

 

 

 

2 080 018

2 080 018

Comptes créditeurs à terme

62 768

21 475

95 998

193 483

14 147

387 871

    Total des autres dettes

62 768

21 475

95 998

193 483

2 094 165

2 467 889

    Total

658 716

249 286

450 591

302 544

3 476 744

5 137 881

Dettes représentées par un titre

176 356

290 501

217 787

223 900

8 480

917 024

Dettes subordonnées

0

3 049

86 097

2 500

196

91 842

 

Immobilisations :

 

Solde N-1

Régularisation transfert d'un autre poste

Immobilisations

Amortissements

Solde N

Valeur nette comptable

Acquisitions

Cessions

Dotations

Reprises

Immobilisations corporelles :

  Brut

 

87 129

4 366

19 917

6 642

104 770

  Amortissements/provisions

26 859

4 119

7 141

5 266

32 853

  Net

60 270

247

71 917

71 917

Immobilisations corporelles exploitation :

 

 

 

  Brut

81 068

6 315

12 620

6 642

 

93 361

  Amortissements/provisions

26 019

4 119

 

7 030

5 266

31 902

  Net

55 049

2 196

61 459

61 459

Immobilisations construction exploitation :

 

  Brut

48 311

 3 057

7 019

3 632

54 755

    Façades / couvertures / étanchéité

438

1

0

 3

 

 436

    Fondations/ossature

18 499

496

1 226

767

 

 

19 454

 

    Equipement technique

11 569

814

2 383

1 027

13 739

    Agencement installation

17 805

1 746

3 410

1 835

21 126

    Amortissements/provisions

11 048

2 192 

3 820

2 571

14 489

    Façades / couvertures / étanchéité

142

1

23

2

164

 

    Fondations/ossature

1 321

280

1 111

289

2 423

     Equipement technique

1 743

642

865

623

2 627

   Agencement installation

7 842

1 269

1 821

1 657

9 275

  Net

37 263

865

40 266

40 266 

Immobilisations autres :

  Brut

28 875

3 179

5 565

3 009

34 610

  Amortissements/provisions

14 971

1 927

3 210

 2 695

17 413

  Net

13 904

1 252

17 197

17 197

Immobilisations terrains exploitation :

 

 

  Net

3 882

79

 

3 996

3 996

    Brut

3 882

79

36 

1

3 996

    Amortissements/provisions

0

0

0

0

0

Immobilisations corporelles hors exploitation :

 

   Net

2 463

0

2 401

2 401

   Brut

3 303

0

49

0

3 352

    Amortissements/provisions

840

0

111

0

951

Immobilisations construction hors exploitation :

  Net

2 152

0

2 090

2 090

    Brut

2 992

0

49

0

3 041

      Façades / couvertures / étanchéité

0

0

0

0

0

      Fondations/ossature

2 076

0

4

0

2 080

      Equipement technique

558 

0

39

0

597

      Agencement installation

358

0

6

0

364

  Amortissements/provisions

840

0

111

0

951

      Façades / couvertures / étanchéité

0

0

0

0

0

      Fondations/ossature

371

0

49

0

420

      Equipement technique

233

0

28

0

261

      Agencement installation

236

0

34

0

270

Immobilisations terrains hors exploitation :

 

  Net

311

0

311

311

    Brut

311

0

0

0

 

 

311

    Amortissements/provisions

0

0

 

 

0

0

0

Immobilisations encours :

  Net

2 758

-1 949

 

 

0

0

8 057

8 057

    Brut

2 758

-1 949

7 248 

0

 

 

8 057

    Amortissements/provisions

0

0

 

 

 

 

0

Immobilisations incorporelles :

  Net

2 690

6 461

 

 

 

 

10 012

10 012

    Brut

5 345

7 039

1 123

1

 

 

13 506

    Amortissements/provisions

2 655

578

 

 

262

 1

3 494

Droit au bail / fonds de commerce :

  Net

2 655

6 461

 

 

 

 

9 995

9 995

    Brut

4 782

7 038

1 099

0

 

 

12 919

    Amortissements/provisions

2 127

577

 

 

220

0

2 924

Immobilisations incorporelles autres :

  Net

35

0

 

 

 

 

17

17

    Brut

563

1

24

1

 

 

587

    Amortissements/provisions

528

1

 

 

42

1

570

 

Totaux :

  Net

62 960

6 708

81 929

81 929

    Brut

92 474

11 405

21 040

6 643

 

 

118 276

    Amortissements/provisions

29 514

4 697

 

 

 7 403

5 267

36 347

 

Détail des comptes de régularisation :

 

Solde N-1

Solde N

Actif :

 

 

Comptes d'encaissement

77 462

159 776

Comptes d'ajustement

636

0

Autres charges à répartir

2 860

2 387

Charges constatées d'avance

3 810

3 610

Produits à recevoir

18 563

21 680

Autres comptes de régularisation

144 416

207 903

Débiteurs divers

88 775

83 873

    Total

336 522

479 229

Passif :

 

 

Comptes d'encaissement

69 957

62 939

Comptes d'ajustement

322

150

Produits constatées d'avance

16 066

21 900

Charges à payer

12 614

3 435

Autres comptes de régularisation

145 388

252 028

Créditeurs divers

105 183

102 652

    Total

349 530

443 104

 

Relevé des titres en portefeuille :

 

Encours

Provisions

Valeur nette comptable

Revenus encaisses

Valeur estimative

Exercice N-1

Acquisition

Variation

Cession

Exercice N

Exercice N-1

Dotation

Reprise

Exercice n

Exercice N-1

Exercice N

Titres de placement :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres de placement OAT

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Créances rattachées

0

0

0

0

0

 

 

 

 

0

0

 

 

    Total

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Obligations et titres à revenus fixes

109 060

55 005

-136

21 994

141 695

61

0

21

0

108 999

141 695

4 361

141 159

Titres de placement

72 996

5 000

-226

17 231

60 539

21

0

21

0

72 975

60 539

2 227

60 046

Titres de transaction

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Obligations et autres titres à revenus fixes

38 028

5 000

0

1 031

41 997

21

0

21

0

38 007

41 997

1 107

41 997

Créances rattachées

100

0

-44

0

56

0

0

0

0

100

56

0

0

    Total

38 128

5 000

-44

1 031

42 053

21

0

21

0

38 107

42 053

1 107

41 997

BMTN

34 249

0

0

16 200

18 049

0

0

0

0

34 249

18 049

1 120

18 049

Créances rattachées

619

0

-182

0

437

 

 

 

 

619

437

 

 

    Total

34 868

0

-182

16 200

18 486

0

0

0

0

34 868

18 486

1 120

18 049

Titres d’investissement

36 064

50 005

90

4 763

81 156

40

0

0

0

36 024

81 156

2 134

81 113

Obligations et autres titres à revenus fixes

35 513

50 005

0

4 763

80 755

0

0

0

0

35 513

80 755

2 134

81 113

Sortie du périmètre de consolidation de Financière Vecteur

240

 

 

 

 

40

 

 

 

200

 

 

 

Créances rattachées

311

0

90

0

401

0

0

0

0

311

401

0

0

Actions et titres à revenus variables

27 905

18 119

0

8 876

34 461

2 198

37

507

779

25 707

33 682

663

49 484

Titres de transaction

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Titres à revenus variables

25 218

18 119

0

8 876

34 461

1 249

37

507

779

23 969

33 682

663

49 484

Sortie du périmètre de consolidation de Financière Vecteur

2 687

 

 

 

 

949

 

 

 

1 738

 

 

 

    Total

136 965

73 124

-136

30 870

176 156

2 259

37

528

779

134 706

175 377

5 024

190 643

Titres de participation et activités de portefeuille

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres de participation établissements crédit

165 063

17 189

0

4 572

177 680

951

0

767

184

164 112

177 496

7 466

295 611

Dont :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

BPFP

155 894

17 148

0

0

173 042

0

0

0

0

155 894

173 042

7 289

291 048

SBE

4 572

0

0

4 572

0

0

0

0

0

4 572

0

0

0

BIAT

3 646

0

0

0

3 646

951

0

767

185

2 694

3 461

142

3 461

Autres participations

41 417

18 575

2 196

8 932

53 256

2 166

344

322

2 188

39 251

51 068

1 977

68 401

Dont :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

IBP

5 676

0

0

0

5 676

0

0

0

0

5 676

5 676

0

5 676

    Total

206 480

35 764

2 196

13 504

230 936

3 117

344

1 089

2 372

203 363

228 564

9 443

364 012

 

Périmètre de consolidation :

 

Activité

% contrôle

Contribution au résultat consolidé

Méthode d'intégration

Entreprises à caractère financier

 

 

 

 

Etablissement de crédit

 

 

 

 

BPVF

Banque

 

60 765

IG

Sogefip

Banque

50,00%

142

IP

Etablissement financier autre qu'établissement de crédit

 

 

 

 

Autre entreprise à caractère financier

 

 

 

 

 

Evolution des provisions sur la clientèle, coût du risque :

 

Solde N-1

Dotations

Reprises

Solde N

Disponibles

Utilisées

Impact FP

Entrée Sogefip

 

Sortie Sociep

Financière Vecteur

 

 

Actif :

 

 

 

 

 

 

 

Provisions

 

 

 

 

 

 

 

Provisions créances douteuses établissements crédits

590

 

0

 

0

0

590

Provisions créances douteuses clientèle

138 155

48

51 279

351

35 635

12 714

140 782

Dont effet temps

0

8 658

0

 

986

0

7 672

Provisions intérêts créances douteuses

23 030

 

0

 

0

3 123

19 907

    Provisions créances douteuses clientèle

161 185

8 706

51 279

351

36 621

15 837

168 361

Encours

 

 

 

 

 

 

 

Encours bruts créances douteuses sur les établissements de crédit

809

 

 

 

 

 

809

Encours bruts créances douteuses sur la clientèle

236 442

 

 

 

 

 

217 257

Intérêts courus créances douteuses

23 030

 

 

 

 

 

19 908

    Encours bruts créances douteuses sur la clientèle

259 472

 

 

 

 

 

237 165

    Encours nets créances douteuses sur les établissements de crédit

219

 

 

 

 

 

219

    Encours nets créances douteuses sur la clientèle

98 287

 

 

 

 

 

68 804

Taux de provisionnement

62,15%

 

 

 

 

 

71,00%

Passif :

 

 

 

 

 

 

 

Provisions créances douteuses hors bilan

2 493

 

3 385

 

1 205

0

4 673

Provisions pour litiges sur la clientèle

1 829

 

917

 

493

21

2 232

Gestion des intérêts courus sur créances douteuses

 

 

 

 

 

 

 

Pertes couvertes par des provisions intérêts ctx

6 625

 

 

 

 

 

3 123

Reprise de provisions utilisées intérêts ctx

6 625

 

 

 

 

 

3 123

Coût du risque

 

 

 

 

 

 

 

Pertes couvertes par des provisions hors intérêts ctx

18 507

 

 

 

 

 

12 714

Pertes non couvertes par des provisions

8 069

 

 

 

 

 

6 630

Dotation aux provisions hors intérêts courus

62 947

 

 

 

 

 

55 581

Reprise de provisions disponibles

-43 391

 

 

 

 

 

-38 319

Reprise de provisions utilisées hors intérêts ctx

-18 612

 

 

 

 

 

-12 735

Récupération sur créances amorties

-3 473

 

 

 

 

 

-1 753

    Total

24 047

 

 

 

 

 

22 118

 

Passif : Evolution des provisions :

  

 

Solde N-1

 

Dotations

Reprises

Solde N

Impact FP

 

Transfert

 

Provisions pour risques et charges :

25 699

34 239

9 050

 

5 408

60 671

Provisions pour créances douteuses

4 322

 

4 302

 

1 719

6 905

Provisions pour litiges fiscaux et sociaux

1 793

0

0

 

0

1 793

Provisions sociales

14 822

34 141

2 625

218

1 702

49 668

Provision pour engagement de retraite

11 316

22 785

129

0

143

34 087

Provision pour charges à payer

3 450

11 356

2 446

218

1 545

15 489

Provision pour litige DRH

56

 

50

 

14

92

Autres provisions pour risques et charges

4 762

98

2 123

2 691

1 987

2 305

Fonds pour risques bancaires généraux

173 355

 

13 000

 

0

186 355

Provisions pour risques commerciaux

142 624

 

6 113

 

0

148 737

Fonds régional de solidarité

30 731

 

6 887

 

0

37 618

Intérêts minoritaires

0

 

0

 

0

0

 

Passif : Evolution des fonds propres :

 

 

 

Solde N-1

 

Affectation résultat N-1

Variation

Solde

Dividendes

Réserves / Report

Capital

200 398

 

0

19 621

220 019

Primes d'émission

1 085

 

0

6 494

7 579

Réserves et report à nouveau

384 100

 

44 824

-35 162

393 761

Réserves

371 314

 

10 000

-695

380 618

Réserve légale

21 781

 

0

0

21 781

Réserve statutaire

321 112

 

10 000

27 620

358 732

Réserve de réévaluation

100

 

0

0

100

Autres réserves réglementées

28 321

 

0

-28 315

5

Report à nouveau

6 175

 

34 824

-27 856

13 143

Réserves consolidées

6 611

 

0

-6 611

0

Capitaux propres hors FRBG

585 582

 

44 824

-26 931

603 476

Capitaux propres avec FRBG

758 937

 

0

0

789 830

Résultat

53 758

-6 574

-47 184

0

60 906

 

Ratios prudentiels :

 

Solde N-1

Minimum réglementaire

Solde N

Ratio de solvabilité (y compris Sogefip et sociétés de caution mutuelle)

14,06 %

8,00 %

12,65 %

Coefficient de fonds propres et ressources permanentes (BPVF+Sogefip)

68,23 %

60,00 %

68,91 %

Coefficient de liquidité non consolidé

138,00 %

100,00 %

122,00 %

 

Ventilations des commissions et produits d'exploitations bancaires :

 

Exercice 2004

Exercice 2005

Opérations de trésorerie et interbancaire

520

538

Opérations avec la clientèle

68 593

68 341

Opérations sur titres

0

0

Opérations de change

104

111

Opérations de hors bilan

3 952

4 274

Engagements sur titres

0

0

Opérations sur instruments financiers à terme

0

0

Prestations de services financiers

75 911

81 229

Commissions de titres gérés en dépôt

7 707

9 176

Commissions opérations sur titres pour compte de la clientèle

4 706

5 323

Commissions sur activités d'assistance et de conseil

40

208

Produits sur moyens de paiement

29 636

31 065

Produits sur autres prestations de services financiers

33 822

35 457

Opérations diverses d'exploitation bancaire

2 330

2 437

Produits accessoires ayant la nature de commissions

390

676

  Total commissions

151 800

157 606

 

 

 

Autres produits d'exploitation bancaire

886

408

Charges refacturées

0

203

Quote-part / opérations d'exploitation non bancaire

240

830

Produits accessoires

515

84

Autres produits divers d'exploitation

102

89

  Total autres produits d’exploitation bancaire

1 743

1 614

 

Ventilation des commissions et charges d'exploitation bancaires :

 

Exercice 2004

Exercice 2005

Opérations de trésorerie et interbancaire

642

641

Opérations avec la clientèle

268

363

Opérations sur titres

0

0

Opérations de change

0

0

Opérations de hors bilan

1 184

957

Engagements sur titres

0

0

Opérations sur instruments financiers à terme

0

0

Engagements reçus

232

253

Prestations de services financiers

21 136

21 869

  Total commissions

23 462

24 083

 

 

Autres charges d'exploitation bancaire

3 239

3 853

Autres charges diverses d'exploitation

0

0

  Total autres charges d’exploitation bancaire

3 239

3 853

 

Ventilation des charges générales d'exploitation :

 

Exercice 2004

Exercice 2005

Frais de personnel

116 883

119 948

Salaires et traitement

68 936

68 776

Charges de retraite

8 131

8 482

Autres charges sociales

25 568

25 442

Impôts, taxes, versements assimilés sur rémunérations

7 024

7 510

Intéressement

4 460

7 377

Participation

2 764

2 361

Impôts et taxes

5 874

5 498

Autres charges générales d'exploitation

83 106

82 552

 

205 863

207 998

 

Hors bilan :

 

Ventilation selon durée restant à courir

Totaux

Valorisation

DRAC ≤ 1 an

1 an < DRAC ≤ 5 ans

DRAC > 5 ans

Non ventilé

Engagements donnés

 

 

 

1 268 586

1 268 586

 

Engagements de financement

 

 

 

762 128

762 128

 

Aux établissements de crédit

 

 

 

0

0

 

A la clientèle

 

 

 

762 128

762 128

 

Ouverture de crédits documentaires

 

 

 

13 912

13 912

 

Ouverture de crédits confirmés

 

 

 

746 830

746 830

 

Autres engagements

 

 

 

1 386

1 386

 

Engagements de garantie

 

 

 

506 458

506 458

 

Aux établissements de crédit

 

 

 

100 448

100 448

 

A la clientèle

 

 

 

406 010

406 010

 

Caution immobilières

 

 

 

96 209

96 209

 

Caution administratives et fiscales

 

 

 

25 688

25 688

 

Autres cautions et avals donnés

 

 

 

84 968

84 968

 

Autres garanties

 

 

 

199 145

199 145

 

Engagements reçus

 

 

 

1 848 939

1 848 939

 

Engagements de financement

 

 

 

0

0

 

Des établissements de crédit

 

 

 

0

0

 

De la clientèle

 

 

 

0

0

 

Engagements de garantie

 

 

 

1 848 939

1 848 939

 

Des établissements de crédit

 

 

 

1 848 939

1 848 939

 

De la clientèle

 

 

 

0

0

 

Engagements sur instruments financiers à terme

 

 

 

 

 

 

Opérations sur instruments de taux d'intérêts

183 400

1 333 582

291 380

 

1 808 362

19 316

Total des Swap

101 400

681 782

290 040

 

1 073 222

16 760

Swap prêteur taux fixe / taux variable

47 200

183 632

147 040

 

377 872

12 903

Swap emprunteur taux fixe / taux variable

0

110 000

30 000

 

140 000

-842

Swap taux variable / taux variable

54 200

388 150

113 000

 

555 350

4 699

Swap variable

51 200

183 150

113 000

 

347 350

1 823

Swap pente

3 000

95 000

0

 

98 000

737

Swap Livret A

0

110 000

0

 

110 000

2 139

total des Cap et floor

82 000

651 800

1 340

 

735 140

2 556

Achat de cap et floor

72 000

644 400

0

 

716 400

2 505

Vente de cap et floor

10 000

7 400

1 340

 

18 740

51

Opérations sur instruments de cours de change

0

0

0

 

0

 

Achat de put en devises

0

0

0

 

0

 

Achat de call en devises

0

0

0

 

0

 

Vente de put en devises

0

0

0

 

0

 

Vente de call en devises

0

0

0

 

0

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons procédé au contrôle des comptes consolidés de la Banque Populaire Val de France relatifs à l'exercice clos le 31 décembre 2005, tels qu'ils sont joints au présent rapport.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par votre conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d'ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l'opinion exprimée ci-après.

Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur les changements de méthodes visés à la note 1 « Principes comptables » de l’annexe.

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l'article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification des appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Changements de méthodes comptables : La note 1 « Principes comptables » de l’annexe expose les changements de méthodes comptables intervenus sur l’exercice 2005, qui se sont traduits globalement par un prélèvement, net d’impôt différé, de 27,9 millions d’euros sur les capitaux propres consolidés au 1er janvier 2005, et qui ont été mis en oeuvre en application :

– du règlement 2002-03 du Comité de la réglementation comptable, relatif au risque de crédit et rendant obligatoire l’actualisation des rentrées de trésorerie futures pour le calcul des dépréciations des créances douteuses ;

– du règlement 2002-10, modifié par le règlement 2003-07 du Comité de la réglementation comptable, relatif à la décomposition des immobilisations par composants et à la dépréciation des actifs ;

– de la recommandation 2003-R01 du Conseil national de la comptabilité, relative à l’évaluation des engagements sociaux ;

– de la méthode préférentielle consistant à étaler les commissions perçues sur les cartes bancaires et les locations de coffres.

Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre groupe, nous nous sommes assurés du bien-fondé des changements de méthodes mentionnés ci-dessus et de la présentation qui en a été faite.

— Appréciation des risques sur les crédits à la clientèle : Votre groupe constitue des dépréciations pour appréhender les risques de non recouvrement liés aux crédits accordés à sa clientèle, selon les principes exposés à la note 5 de l’annexe.

Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons procédé à l’examen du dispositif de contrôle relatif au suivi du risque de crédit, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations spécifiques.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé à la vérification des informations données dans le rapport sur la gestion du groupe. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

 

Paris La Défense et Chartres, le 17 mars 2006.

Les commissaires aux comptes :

 

Salustro Reydel,

Thierry Morel & Associés :

Membre de KPMG International :

Thierry MOREL,

Michel SAVIOZ,

Associé.

Associé ;

 

 

 

0609700

17/05/2006 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Val de France
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 6643
Texte de l'annonce :

0606643

17 mai 2006BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°59


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE  

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social: 9, avenue Newton, 78183 Saint-Quentin en Yvelines Cedex.

549 800 373 R.C.S. Versailles. 

Situation au 31 mars 2006.

(En milliers d'euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

116 987

Créances sur les établissements de crédit

444 584

Opérations avec la clientèle

6 454 015

Obligations et autres titres à revenu fixe

136 679

Actions et autres titres à revenu variable

35 443

Participations et autres titres détenus à long terme

243 059

Parts dans les entreprises liées

3 049

Immobilisations incorporelles

4 092

Immobilisations corporelles

77 011

Autres actifs

77 408

Comptes de régularisation

257 637

  Total actif

7 849 964

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

415 133

Opérations avec la clientèle

4 892 370

Dettes représentées par un titre

1 166 509

Autres passifs

63 707

Comptes de régularisation

342 832

Provisions pour risques et charges

83 868

Dettes subordonnées

91 844

Fonds pour risques bancaires généraux

187 355

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

606 346

  Capital souscrit

222 682

  Primes d'émission

7 579

  Réserves

380 518

  Ecart de réévaluation

100

  Provisions réglementées et subventions d'investissement

207

  Report à nouveau (+/-)

-4 740

    Total passif

7 849 964

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

  Engagements de financement

814 309

  Engagements de garantie

541 311

Engagements reçus :

 

  Engagements de garantie

1 883 107

 

0606643

20/02/2006 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Val de France
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 1406
Texte de l'annonce :

0601406

20 février 2006BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°22


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE

 Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et s. du Code monétaire et financier

et l’ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 9, avenue Newton, 78183 St Quentin en Yvelines Cedex.

549 800 373 R.C.S. Versailles.

Situation au 31 décembre 2005.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP    

115 914

Créances sur les établissements de crédit    

453 768

Opérations avec la clientèle    

6 274 981

Obligations et autres titres à revenu fixe    

141 695

Actions et autres titres à revenu variable    

33 682

Participations et autres titres détenus à long terme    

246 468

Parts dans les entreprises liées    

53

Immobilisations incorporelles    

4 164

Immobilisations corporelles    

71 199

Autres actifs    

64 779

Comptes de régularisation    

394 230

    Total actif    

7 800 933

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit    

412 115

Opérations avec la clientèle    

5 026 897

Dettes représentées par un titre    

916 983

Autres passifs    

78 704

Comptes de régularisation    

400 530

Provisions pour risques et charges    

83 900

Dettes subordonnées    

91 766

Fonds pour risques bancaires généraux    

186 355

Capitaux propres hors FRBG (+/-)    

603 683

Capital souscrit    

220 019

Primes d'émission    

7 579

Réserves    

380 518

Ecarts de réévaluation    

100

Provisions réglementées et subventions d'investissement    

207

Report à nouveau (+/-)    

- 4 740

    Total passif    

7 800 933

 

 

Hors bilan

Montant

Engagements donnés :

 

Engagements de financement    

747 543

Engagements de garantie    

506 379

Engagements reçus :

 

    Engagements de garantie    

1 794 552

 

 

0601406

23/11/2005 : PUBLICATIONS PERIODIQUES (74)

Société : Banque populaire Val de France
Siège : 9, avenue Newton, 78183 Saint-Quentin-en-Yvelines Cedex.
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (74_N2)
Numéro d'affaire : 5976
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE

BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE

Société anonyme coopérative de Banque populaire régie par les articles 512-2 et s. du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.
Siège social  : 9, avenue Newton, 78183 Saint-Quentin-en-Yvelines Cedex.
549 800 373 R.C.S. Versailles.

 

Situation au 30 septembre 2005.
(En milliers d'euros.)

 

Actif Montant
Caisse, banques centrales, C.C.P. 110 406
Créances sur les établissements de crédit 447 628
Opérations avec la clientèle 6 118 383
Obligations et autres titres à revenu fixe 136 607
Actions et autres titres à revenu variable 32 403
Participations et autres titres détenus à long terme 220 271
Parts dans les entreprises liées 53
Immobilisations incorporelles 2 671
Immobilisations corporelles 67 198
Autres actifs 84 533
Comptes de régularisation     242 360
      Total actif 7 462 513

 

 

Passif Montant
Dettes envers les établissements de crédit 399 325
Opérations avec la clientèle 4 853 444
Dettes représentées par un titre 880 697
Autres passifs 71 611
Comptes de régularisation 301 069
Provisions pour risques et charges 82 184
Dettes subordonnées 93 582
Fonds pour risques bancaires généraux 179 955
Capitaux propres hors FRBG 600 646
    Capital souscrit 216 575
    Primes d'émission 7 649
    Réserves 380 518
    Ecarts de réevaluation 100
    Provisions réglementées et subventions d'investissement 196
    Report à nouveau     - 4 392
      Total passif 7 462 513

 

 

Hors bilan Montant
Engagements donnés  :  
    Engagements de financement 741 471
    Engagements de garantie 460 604
Engagements reçus  :  
    Engagements de financement 10 000
    Engagements de garantie 1 741 748

 


05976

19/08/2005 : PUBLICATIONS PÉRIODIQUES (74)

Société : Banque populaire Val de France
Siège : 9, avenue Newton, 78183 Saint-Quentin-en-Yvelines Cedex.
Catégorie 2 : sociétés commerciales et industrielles (74_N2)
Numéro d'affaire : 96119
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE

BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE

Société anonyme coopérative de Banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.
Siège social : 9, avenue Newton, 78183 St-Quentin-en-Yvelines Cedex.
549 800 373 R.C.S. Versailles.

Situation au 30 juin 2005.
(En milliers d'euros.)

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, C.C.P.

107 600

Créances sur les établissements de crédit

394 764

Opérations avec la clientèle

6 031 161

Obligations et autres titres à revenu fixe

149 082

Actions et autres titres à revenu variable

30 437

Participations et autres titres détenus à long terme

214 189

Parts dans les entreprises liées

53

Immobilisations incorporelles

2 697

Immobilisations corporelles

65 584

Autres actifs

78 851

Comptes de régularisation

275 449

Total actif

7 349 867

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

431 797

Opérations avec la clientèle

4 766 191

Dettes représentées par un titre

846 676

Autres passifs

50 822

Comptes de régularisation

302 393

Provisions pour risques et charges

81 204

Dettes subordonnées

93 483

Fonds pour risques bancaires généraux

179 355

Capitaux propres hors FRBG (+/–)

597 946

Capital souscrit

212 772

Primes d'émission

8 056

Réserves

381 214

Ecarts de réévaluation

100

Provisions réglementées et subventions d'investissement

196

Report à nouveau (+/–)

– 4 392

Total passif

7 349 867

Hors bilan

Montant

Engagements donnés :

Engagements de financement

712 896

Engagements de garantie

438 474

Engagements reçus :

Engagements de financement

10 000

Engagements de garantie

1 692 171






96119

29/06/2005 : PUBLICATIONS PÉRIODIQUES (74)

Société : Banque populaire Val de France
Siège : 9, avenue Newton, 78183 Saint-Quentin-en-Yvelines Cedex.
Catégorie 2 : sociétés commerciales et industrielles (comptes annuels) (74B)
Numéro d'affaire : 92125
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE

BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles L. 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.
Siège social : 9, avenue Newton, 78183 Saint-Quentin-en-Yvelines Cedex.
549 800 373 R.C.S. Versailles.

Documents comptables annuels.

A. — Comptes sociaux.

I. — Bilan au 31 décembre 2004.
(En milliers d'euros.)

Actif

Code poste

2004

2003

Caisse, banques centrales, C.C.P.

010

103 487

86 145

Effets publics et valeurs assimilées

020

1 012

Créances sur les établissements de crédit

030

473 481

478 941

Opérations avec la clientèle

048

5 763 873

5 207 429

Obligations et autres titres à revenu fixe

060

108 799

133 583

Actions et autres titres à revenu variable

070

23 969

22 384

Participations et autres titres détenus à long terme

091

202 506

200 538

Parts dans les entreprises liées

100

5 034

9 017

Crédit-bail et location avec option d'achat

110

Location simple

120

Immobilisations incorporelles

130

4 664

4 608

Immobilisations corporelles

140

42 433

38 157

Capital souscrit non versé

150

Actions propres

160

Comptes de négociation et de règlement

165

Autres actifs

170

88 631

63 230

Comptes de régularisation

180

247 694

327 343

Total actif

L98

7 064 571

6 572 387

Passif

Code poste

2004

2003

Banques centrales, C.C.P.

300

29 777

Dettes envers les établissements de crédit

310

407 116

567 203

Opérations avec la clientèle

348

4 692 397

4 363 231

Dettes représentées par un titre

350

693 769

369 532

Autres passifs

360

82 206

61 879

Comptes de régularisation

370

244 218

291 700

Comptes de négociation et de règlement

375

Provisions pour risques et charges

380

47 650

54 025

Dettes subordonnées

430

93 294

106 464

Fonds pour risques bancaires généraux

420

173 355

164 355

Capitaux propres hors FRBG (+ /–)

435

630 566

564 221

Capital souscrit

440

200 398

179 613

Primes d'émission

450

1 085

1 085

Réserves

460

371 214

330 905

Ecarts de réévaluation

470

100

100

Provisions réglementées et subventions d'investissement

475

196

181

Report à nouveau (+ /–)

480

6 175

6 164

Résultat de l'exercice (+ /–)

490

51 398

46 173

Total passif

L99

7 064 571

6 572 387

Hors bilan

Code poste

2004

2003

Engagements donnés :

Engagements de financement

615

684 812

470 040

Engagements de garantie

635

401 215

396 869

Engagements sur titres

655

Engagements reçus :

Engagements de financement

705

Engagements de garantie

715

1 588 532

1 317 762

Engagements sur titres

735

II. — Compte de résultat.
(En milliers d'euros.)

Code poste

2004

2003

Intérêts et produits assimilés

500

332 060

318 072

Intérêts et charges assimilées

505

137 460

127 896

Produits sur opérations de crédit-bail et assimilées

510

Charges sur opérations de crédit-bail et assimilées

515

Produits sur opérations de location simple

520

Charges sur opérations de location simple

525

Revenus des titres à revenu variable

530

8 508

5 356

Commission (produits)

540

151 910

146 708

Commissions (charges)

545

23 462

22 409

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

550

280

291

Gains ou pertes sur opérations de portefeuilles de placement et assimilés

555

2 305

3 585

Autres produits d'exploitation bancaire

560

1 695

1 032

Autres charges d'exploitation bancaire

565

3 239

2 979

Produit net bancaire

600

332 597

321 760

Charges générales d'exploitation

605

207 604

194 408

Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles

610

5 403

5 356

Résultat brut d'exploitation

620

119 590

121 996

Coût du risque

625

– 24 049

– 21 096

Résultat d'exploitation

630

95 541

100 900

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

640

– 225

– 1 424

Résultat courant avant impôt

650

95 316

99 476

Résultat exceptionnel

655

– 2 238

– 16 090

Impôt sur les bénéfices

660

32 664

28 069

Dotations/reprises de FRBG et provisions réglementées

665

– 9 016

– 9 144

Résultat net

690

51 398

46 173

III. — Affectation du résultat.

Exercice 2004

Exercice 2003

Réserve légale

0,00

2 308 672,40

Réserve de plus-values à long terme

0,00

0,00

Autres réserves

10 000 000,00

38 000 000,00

Intérêts aux parts sociales

6 573 869,84

5 854 141,29

Report à nouveau

40 999 050,31

8 174 899,20

Total

57 572 920,15

52 337 712,89

III. — Annexe aux comptes individuels.

Règles et méthodes.

Principes généraux. — Les comptes annuels de la BPVF sont établis selon la réglementation applicable aux établissements de crédit et dans le respect des principes comptables généralement admis en France.
La présentation des comptes est conforme au règlement 91-01 du Comité de réglementation bancaire et de l'instruction 93-01 de la Commission bancaire.
Le bilan, le compte de résultat et l'annexe sont publiés conformément aux dispositions du règlement n° 99-04 du 23 juin 1999 modifié par les règlements n° 2000-03, 2000-04, 2002-03 et 2002-10 du CRB relatifs à l'établissement et à la publication des comptes individuels annuels des établissements de crédit.

Garantie de liquidité et de solvabilité. — Le système de garantie de liquidité et de solvabilité du réseau des banques populaires est organisé par une décision de caractère général de la Banque fédérale des Banques populaires, Organe central, en application des articles L. 511-30, L. 511-31, L. 511-32 et L. 512-12 du Code monétaire et financier.
Ce système de garantie repose sur l'intégralité des fonds propres des établissements du réseau par un mécanisme de solidarité interne.
La Banque fédérale met en œuvre la solidarité du réseau en appelant auprès des banques populaires les concours financiers nécessaires, dans la limite de leurs fonds propres. Les fonds propres de la Banque fédérale répondent, en dernier ressort, de la liquidité et de la solvabilité des banques populaires.
Dans le cadre de ce mécanisme de solidarité interne, est instituée une première ligne de solidarité. Celle-ci est constituée, d'une part, par le fonds de solidarité fédéral, partie intégrante du fonds pour risques bancaires généraux de la Banque fédérale. D'autre part, par les fonds régionaux de solidarité, parties intégrantes des fonds pour risques bancaires généraux des banques populaires. Ces fonds régionaux sont alimentés chaque année, à hauteur de 10 % du bénéfice net réalisé par les banques populaires avant tout amortissement et toute répartition et minoré de l'incidence de l'impôt sur les sociétés. Les banques populaires ne peuvent disposer de ces fonds sans l'autorisation de la Banque fédérale.
Il est rappelé, en outre, que les établissements du réseau des banques populaires sont adhérents du fonds de garantie des dépôts institué par la loi et auquel adhèrent tous les établissements de crédit agréés en France.

Contre garantie globale et subordonnée. — La BPVF garantit la liquidité et la solvabilité des sociétés de caution mutuelle suivantes Socami (Val de France) et Socama (Val de France) qui lui accordent l'exclusivité de leur cautionnement.
Le montant des garanties reçues de ces S.C.M s'élève à 942 532 K€.

Créances sur la clientèle. — Les créances sur la clientèle sont inscrites au bilan à leur valeur nominale.
Elles comprennent essentiellement les créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle.
L'identification et la comptabilisation des créances douteuses sont effectuées conformément à la note méthodologique n° 1 des dispositions réglementaires aux états périodiques.
Le principe de contagion est appliqué conformément à ces dispositions et l'encours total des créances sur un client est transformé en créances douteuses.
L'affectation en encours douteux compromis (article 9 du CRC 2002-03) est effectuée :
— Lorsque les conditions de solvabilité de la contrepartie sont telles, qu'après une durée raisonnable de classement en encours douteux, aucun reclassement en encours sain n'est prévisible ;
— Après la déchéance du terme ;
— Ou au plus tard un an après la classification en encours douteux.
L'annexe 1 ventile les encours douteux et douteux compromis.
Les créances sur la clientèle, dont le recouvrement est devenu incertain font l'objet d'une provision, en déduction d'actif, destinée à couvrir le risque de perte et tenant compte des garanties dont la banque est amenée à bénéficier.
Ces provisions pour dépréciation sont calculées après analyse individuelle des dossiers compromis ou de manière statistique et déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles.
La BPVF a développé un module de provision sur les petits dossiers inférieurs à 23 K€ qui permet de couvrir l'ensemble du fonds de commerce selon une méthode statistique.
Les crédits restructurés sont identifiés et ne présentent pas un impact significatif sur l'exercice.
Des provisions pour risques et charges sont constatées au passif du bilan pour les risques clientèle non affectés ainsi que pour les engagements hors bilan.
Les intérêts courus sur les créances sont portés en compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les intérêts courus sur créances douteuses non perçus sont calculés jusqu'au 31 décembre 2003 et enregistrés, ils font l'objet d'un provisionnement intégral en diminution des produits constatés. Les intérêts sur créances douteuses ne sont portés en produits que lors de leur encaissement.
Les dotations nettes de reprises de provisions, les créances passées en perte sur l'exercice et les récupérations sur créances amorties constituent la charge du risque sur opérations de crédit en ligne « Coût du risque » au compte de résultat.

Immobilisations corporelles et incorporelles. — Les immobilisations figurent au bilan pour leur prix d'acquisition ou d'apport augmenté de la réévaluation légale. La provision spéciale de réévaluation sur les biens amortissables est reprise au rythme des dotations aux amortissements des immobilisations réévaluées ainsi qu'en cas de cession.

Les immobilisations sont amorties en fonction de leur durée probable d'utilisation.

Immobilisations

Mode

Durée

Constructions

Linéaire

25 ans

Installations et agencements

Linéaire

10 ans

Matériel informatique

Dégressif

4 ans

Mobilier

Linéaire

10 ans

Matériel de bureau

Linéaire ou dégressif

3 ans

Logiciel

Linéaire

1 an

Parts dans les entreprises liées et titres de participation :
— Règles de classement, principes de comptabilisation et méthodes d'évaluation : Les titres de participation et parts dans les entreprises liées qualifiées d'immobilisations financières, dont la possession durable est estimée utile à l'activité, sont comptabilisés à leur coût d'acquisition hors frais. A l'arrêté des comptes, ils sont estimés à leur valeur d'utilité déterminée de manière individuelle. La valeur d'utilité fait référence à différents critères comme le cours moyen de bourse pour les titres cotés ou à l'actif net comptable pour les titres non cotés.
Les moins-values latentes font l'objet d'une provision pour dépréciation ; les plus-values latentes ne sont pas enregistrées.
Les plus ou moins-values de cession, les dotations et reprises de provisions sont inscrites en poste « Gains ou pertes sur actifs immobilisés ».
Les dividendes sont comptabilisés lorsqu'ils sont acquis et sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Opérations sur titres. — Les portefeuilles de titres de transaction, de placement et d'investissement suivent les règles d'évaluation du règlement 90-01 du Comité de la réglementation bancaire.
Ces portefeuilles apparaissent dans les postes « Effets publics et valeurs assimilées » lorsque l'émetteur est l'Etat, « Actions et autres titres à revenu variable » et « Obligations et autres titres à revenu fixe ».
Le portefeuille de titres de placement se compose principalement d'obligations, de titres de créances négociables, de parts d'OPCVM ou d'actions de sociétés.
Le portefeuille de titres d'investissement se compose principalement de titres du marché interbancaire et de titres de créances négociables que la BPVF souscrit et conserve en échéancier dans le cadre de la gestion globale des équilibres de son bilan à moyen terme. La valorisation de ce portefeuille, effectuée par lignes homogènes, ne dégage pas de moins-values potentielles.
Les revenus d'actions sont enregistrés lors de leur encaissement au poste du compte de résultat « Revenus des titres à revenu variable ».
Les revenus d'obligations et des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice.
Les moins-values latentes font l'objet d'une provision pour dépréciation estimée à partir du cours de bourse le plus récent pour les titres cotés ou de leur valeur probable de négociation pour les titres non cotés. Ces provisions sont déterminées à partir de groupes homogènes.
Les dotations et reprises de provisions pour dépréciation et les plus ou moins-values de cession de titres de placement sont portées au poste du compte de résultat « Gains ou pertes sur opérations du portefeuille de placement et assimilés »

Conversion des opérations en devises. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement 89-01 du Comité de la réglementation bancaire (modifié par les règlements 90-01 et 95-04).
Les créances, les dettes et les engagements hors bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice (article 5). Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat (article 6).
Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction (article 8).
Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres opérations sont évaluées au prix du marché (article 10).
La BPVF ne supporte pas de risque de change significatif.

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées. — Ces postes regroupent notamment les emprunts obligataires et les titres de créances négociables émis ainsi que les prêts sur titres subordonnés émis par la Banque fédérale des banques populaires.
Les frais d'émission sont étalés sur la durée des emprunts concernés.
Les primes d'émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l'emprunt par le biais d'un compte de charges à répartir.

Provisions réglementées, FRBG, et provisions pour risques et charges. — Les provisions pour risques et charges comprennent les provisions sur engagements par signature, les provisions sur litiges et les provisions pour impôts différés.
La provision pour impôt différé et latent comprend l'impôt au taux en vigueur à la clôture de l'exercice, sur la quote-part des déficits des GIE fiscaux et sur les plus-values en sursis d'imposition.
Les provisions réglementées sont dotées pour la seule application des dispositions fiscales et recensent les provisions spéciale de réévaluation 1976 et forfaitaire Codevi.
Le poste Fonds pour risques bancaires généraux enregistre les montants que la banque décide d'affecter à la couverture de risques à caractère général. Il correspond au montant porté dans le calcul des fonds propres réglementaires.
Il est composé du fonds pour risques bancaires généraux et le fonds régional de solidarité à la disposition du groupe des Banques populaires.

Instruments financiers à terme. — Le risque de taux est géré dans sa globalité à partir de simulations dynamiques de productions et d'évaluations du taux. Dans ce cadre, des opérations de macro-couvertures sont mises en place permettant de gérer les risques sur les taux courts et taux longs. Elles comprennent des achats de CAPS sur Euribor et la mise en place de Swaps de taux, Swaps de pente et Swaps sur Livrets A. Par ailleurs des Swaps de micro couvertures sont réalisés pour couvrir certaines opérations clientèles.

Impôts (règlement 91-01 article 3-10). — La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond à l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice.
La BPVF a constitué avec les filiales suivantes Sociep, Vecteur EURL, Comeurop, Geforop et Vecteur Gestion un groupe d'intégration fiscale. La charge d'impôt sur les sociétés correspond à l'impôt dû par la BPVF seule.

Passif social :
I. Engagements de retraite : Le calcul de l'engagement de retraite CAR (Caisse autonome de retraite) a été déterminé, sur la base des données individuelles mises à jour et en maintenant, pour l'essentiel, les hypothèses retenues précédemment. Il s'élève à 37 928 M€.
L'actif net de la CAR est arrêté à 10 253 M€, contre 9 117 M€ en 2003, soit une augmentation de 1 136 M€.
La part non couverte des engagements, qui constitue la dette CAR à la charge des banques, s'établit à 27 675 M€, contre 26 272 en 2003, soit une augmentation de 1 403 M€.
II. Indemnités de fin de carrière : L'engagement au titre des indemnités de fin de carrière, impacté des effets de la loi Fillon, est évalué à 9 014 M€ en utilisant les données actuarielles suivantes :
— méthode : prospective ;
— table de mortalité : TV 88-90 ;
— âge de départ en retraite : 65 ans ;
— charges sociales patronales : 52 % ;
— taux annuel d'actualisation : 3,50 %.
Il est couvert par un contrat d'assurance souscrit auprès d'Assurances Banques populaires vie, valorisé pour 6 649 M€. Le solde de cet engagement soit 2 365 M€, ayant une durée résiduelle moyenne de 7,7 ans, diminué d'une provision BPVF de 0,619 M€ sera couvert en 2005 par imputation sur les fonds propres.
III. Médailles du travail : L'évaluation du passif social au titre des médailles du travail, impacté des effets de la loi Fillon, a été effectuée par Assurances Banques populaires vie en utilisant les mêmes données actuarielles que les indemnités de fin de carrière.
Cet engagement qui s'élève à 1 686 M€, est comptabilisé au bilan en provision pour risques et charges.

Résultat exceptionnel. — Les produits et charges exceptionnels sont déterminés en fonction du caractère significatif de leur montant, de leur degré d'anormalité par rapport à l'activité courante et de la faible probabilité de récurrence des évènements concernés. (règlement 91-01 article 3.12).
Ils comprennent notamment :
— La cotisation au fonds de garantie de place ;
— Le reliquat de charges exceptionnelles spécifiques à la fusion informatique des sites de Tours et de Saint-Quentin ;
— Les charges et produits relatifs aux redressements fiscaux et Urssaf.

Créances sur les établissements de crédit et clientèle.

Créances

Ventilation selon la durée restant à courir

Code poste

Durée restant à courir

Total
brut montant

Total
provisions montant

Net
total

 = 3 mois

3 mois < D 
 = 1 an

1 an < D  
= 5 ans

> 5 ans

Non ventilés

Etablissements de crédit :

Total des créances à vue

310 046

310 046

590

309 456

Total des créances à terme

226 171

7 959

27 970

3 299

2 111

267 510

0

267 510

Total

010 + 030

226 171

7 959

27 970

3 299

312 157

577 556

590

576 966

Clientèle :

Comptes ordinaires débiteurs

283 430

283 430

283 430

Créances douteuses

259 121

259 121

160 834

98 287

Créances douteuses (clientèle)

63 484

63 484

21 119

42 365

Entreprises

29 447

29 447

7 332

22 115

Professionnels

11 473

11 473

4 591

6 882

Particuliers

21 997

21 997

8 915

13 082

Autres

567

567

281

286

Créances douteuses compromises (clientèle)

172 607

172 607

116 685

55 922

Entreprises

65 972

65 972

43 922

22 050

Professionnels

47 364

47 364

32 757

14 607

Particuliers

57 793

57 793

38 907

18 886

Autres

1 478

1 478

1 099

379

Intérêts sur créances douteuses

23 030

23 030

23 030

0

Valeurs non imputées et créances rattachées

10 399

10 399

10 399

Total des comptes ordinaires

552 950

552 950

160 834

392 116

Crédits : durée initiale  = 1 an :

Créances mobilisables ou refinançables

20 945

1 799

22 744

22 744

Créances non mobilisables ou non refinançables

141 201

21 697

162 898

162 898

Crédits : durée initiale > 1 an :

Créances mobilisables ou refinançables

4 080

10 814

34 873

70 990

120 757

120 757

Créances non mobilisables ou non refinançables

167 053

499 795

2 117 299

2 254 610

5 038 757

5 038 757

Valeurs non imputées et créances rattachées

26 601

26 601

26 601

Total des créances à terme

333 279

534 105

2 152 172

2 325 600

26 601

5 371 757

5 371 757

Total

048

333 279

534 105

2 152 172

2 325 600

579 551

5 924 707

160 834

5 763 873

Dettes sur établissements de crédit et clientèle.

Dettes
Ventilation selon la durée restant à courir

Code poste

Durée restant à courir

Total
brut montant

 = 3 mois

3 mois < D  = 1 an

1 an < D  = 5 ans

> 5 ans

Non ventilés

Etablissements de crédit :

Dettes à vue

42 433

42 433

Dettes à terme

45 914

111 178

106 373

95 000

6 217

364 682

Total

310

45 914

111 178

106 373

95 000

48 650

407 115

Clientèle :

Epargne à régime spécial à vue et dettes rattachées

1 237 638

1 237 638

Epargne à régime spécial à terme, PEL

482 545

198 370

342 487

27 464

1 050 866

Epargne à régime spécial à terme, PEP

29 367

13 305

95 871

78 013

216 556

Total des comptes à régime spécial

511 912

211 675

438 358

105 477

1 237 638

2 505 060

Comptes ordinaires créditeurs, autres sommes dues, dettes rattachées

1 842 766

1 842 766

Comptes créditeurs à terme

59 634

43 611

52 520

178 401

10 406

344 572

Total des autres dettes

59 634

43 611

52 520

178 401

1 853 172

2 187 338

Total

348

571 546

255 286

490 878

283 878

3 090 810

4 692 398

Dettes représentées par un titre

350

118 574

148 532

233 401

187 002

6 260

693 769

Dettes subordonnées

430

0

0

65 589

27 581

124

93 294

Immobilisations corporelles, incorporelles et amortissements.

Immobilisations

Code poste

Solde N – 1

Régularisation transfert
d'un autre poste

Immobilisations

Amortissements

Solde N

Valeur nette comptable

Acquisitions

Cessions

Dotations

Reprises

Immobilisations incorporelles : net

130

4 608

0

172

47

71

1

4 663

4 663

Brut

5 065

1

172

47

5 191

4 663

Amortissement

457

1

71

1

528

Immobilisations corporelles net

140

38 157

– 4

9 892

2 191

5 332

1 911

42 433

42 433

Terrains :

Brut

2 164

0

0

0

2 164

2 164

Amortissement

0

0

0

0

0

Constructions :

Brut

19 700

2 291

1 088

367

22 712

15 011

Amortissement

3 787

2 984

1 233

303

7 701

Installations et agencements :

Brut

25 584

– 1 332

4 891

1 219

27 924

16 746

Amortissement

12 005

– 2 206

2 475

1 096

11 178

Mobiliers et matériels :

Brut

14 452

190

1 644

605

15 681

6 191

Amortissement

8 197

181

1 624

512

9 490

Immobilisations en cours :

Brut

246

– 194

2 269

0

2 321

2 321

Amortissement

0

0

0

0

0

Détail des comptes de régularisation.

Code poste

Solde N

Solde N – 1

Actif :

Comptes d'encaissement

77 462

108 308

Comptes d'ajustement

636

2 575

Autres charges à répartir

2 860

3 054

Charges constatées d'avance

3 810

4 227

Produits à recevoir

18 511

23 665

Autres comptes de régularisation

144 416

185 514

Total

180

247 695

327 343

Passif :

Comptes d'encaissement

69 957

84 283

Comptes d'ajustement

322

471

Produits constatées d'avance

16 066

21 494

Charges à payer

12 486

12 486

Autres comptes de régularisation

145 388

172 966

Total

370

244 219

291 700

Relevé des titres en portefeuille.

Encours

Provisions

Valeur
nette comptable

Revenus
encaissés

Valeur
estimative

Exercice N – 1

Acquisition

Variation

Cession

Exercice N

Exercice N – 1

Dotation

Reprise

Exercice N

Exercice N – 1

Exercice N

Titres de placement :

Titres de placement OAT

980

0

0

960

0

1

0

1

0

979

0

15

0

Créances rattachées

32

0

– 32

0

0

32

0

Total

1 012

0

– 32

980

0

1

0

1

0

1 011

0

15

0

Obligations et titres à revenus fixes

133 630

19 969

– 1 206

43 572

108 821

47

21

47

21

133 583

108 800

3 985

107 816

Titres de placement

92 548

5 000

– 703

23 848

72 997

47

21

47

21

92 501

72 976

2 530

72 152

Titres de transaction

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Obligations et autres titres à revenus fixes

61 876

0

0

23 848

38 028

47

21

47

21

61 829

38 007

1 568

37 903

Créances rattachées

814

0

– 713

0

101

0

0

0

0

814

101

0

0

Total

62 690

0

– 713

23 848

38 129

47

21

47

21

62 643

38 108

1 568

37 903

BMTN

29 249

5 000

0

0

34 249

0

0

0

0

29 249

34 249

962

34 249

Créances rattachées

609

0

10

0

619

609

619

Total

29 858

5 000

10

0

34 868

0

0

0

0

29 858

34 868

962

34 249

Titres d'investissement

41 082

14 969

– 503

19 724

35 824

0

0

0

0

41 082

35 824

1 455

35 664

Obligations et autres titres à revenus fixes

40 255

14 969

13

19 724

35 513

0

0

0

0

40 255

35 513

1 455

35 664

Créances rattachées

627

0

– 516

0

311

827

311

Actions et titres à revenus variables

24 055

13 644

– 13

12 468

25 218

1 671

299

721

1 249

22 384

23 969

542

33 430

Titres de transaction

13

0

– 13

0

0

0

0

0

0

13

0

0

0

Titres à revenus variables

24 042

13 644

0

12 468

25 218

1 671

299

721

1 249

22 371

23 969

542

33 430

Titres de participation et activité de portefeuilles

212 671

8 108

240

10 362

210 657

3 116

694

693

3 117

209 555

207 540

7 966

336 643

Titres de participation établissements de crédit

164 828

511

0

276

165 063

1 089

0

137

952

163 739

164 111

7 467

288 139

Autres participations

47 843

7 597

240

10 086

45 594

2 027

694

556

2 165

45 816

43 429

499

46 504

Parts dans les entreprises liées et titres de participation.

Société liée

BPVF

Capital

Quote-part détenue  
% par BPVF

Réserves

Prêts
avances BPVF

Chiffre
affaires

Résultat
net

Valeur
inventaire

Dividendes
encaissés

Entreprises consolidées :

S.A. Sociep

1 724

99,99

6 034

6 300

3 298

239

1 643

0

Sasu Financière Vecteur

1 680

100,00

640

0

0

2 123

2 114

0

Sarl Vecteur Gestion

38

100,00

4

0

4

2

38

0

Entreprises non consolidées :

Eurl Vecteur

654

100,00

95

0

0

– 12

823

0

Sarl Geforop

8

99,80

1

0

465

301

8

150

Sarl Val de France Immo (ex Comeurop)

8

100,00

2

0

0

– 2

46

0

Sasu Immorop

40

50,00

4

750

0

966

19

0

SCI B B P Invest 2

15

50,00

0

0

153

12

8

0

Gie Live Achat

1 829

66,66

0

3 169

8 973

4

1 220

0

SCI Richelieu

2

66,66

0

1 414

842

360

1

0

Evolution des provisions sur la clientèle coût du risque.

Code poste

Solde N – 1

Dotations

Reprises

Solde N

Disponibles

Utilisées

Actif :

Provisions :

Provisions créances douteuses établissements crédits

894

0

304

0

590

Provisions créances douteuses clientèle

136 046

61 342

41 078

18 507

137 804

Provisions intérêts créances douteuses

29 655

0

0

6 625

23 030

Provisions créances douteuses clientèle

165 701

61 342

41 078

25 132

160 834

Encours :

Encours bruts créances douteuses sur les établissements crédits

1 112

809

Encours bruts créances douteuses sur la clientèle

217 738

236 091

Intérêts courus créances douteuses

29 655

23 030

Encours bruts créances douteuses sur la clientèle

247 393

259 121

Encours nets créances douteuses sur les établissements crédits

218

219

Encours nets créances douteuses sur la clientèle

81 692

98 287

Taux de provisionnement

67,04 %

62,10 %

Passif :

Provisions créances douteuses hors bilan

3 162

902

1 571

0

2 493

Provisions pour litiges sur la clientèle

1 667

703

436

105

1 829

Gestion des intérêts courus sur créances douteuses :

Pertes couvertes par des provisions intérêts ctx

0

6 625

Reprise de provisions utilisées intérêts ctx

0

– 6 625

Coût du risque :

Pertes couvertes par des provisions hors intérêts ctx

11 553

18 507

Pertes non couvertes par des provisions

6 490

8 069

Dotation aux provisions hors intérêts courus

66 168

62 947

Reprise de provisions disponibles

– 49 075

– 43 389

Reprise de provisions utilisées hors intérêts ctx

– 11 553

– 18 612

Récupération sur créances amorties

– 2 487

– 3 473

Total

21 096

24 049

Passif évolution des provisions.

Code poste

Solde N – 1

Dotations

Reprises

Solde N

Provisions pour risques et charges

380

54 024

7 397

13 772

47 649

Provisions pour créances douteuses

4 829

1 604

2 112

4 321

Provisions pour impôts différés

22 236

754

822

22 168

Provisions pour litiges fiscaux et sociaux

10 257

0

8 464

1 793

Provisions sociales

13 251

1 671

317

14 605

Provision pour engagement de retraite

9 800

1 516

0

11 316

Provision pour charges à payer

3 078

155

0

3 233

Provision pour litige DRH

373

0

317

56

Autres provisions pour risques et charges

3 451

3 368

2 057

4 762

Provisions réglementées

475

181

16

1

196

Fonds pour risques bancaires généraux

420

164 355

9 000

0

173 355

Passif évolution des fonds propres.

Code poste

Solde
N – 1

Affectation résultat
N – 1

Variation

Solde N

Dividendes

Réserves
/report

Capital

440

179 613

0

20 785

200 398

Primes d'émission et réserves

332 090

40 309

0

372 399

Primes d'émission

450

1 085

0

0

1 085

Réserves

460

330 905

40 309

0

371 214

Ecart de réévaluation

470

100

0

0

100

Report à nouveau

480

6 164

11

0

6 175

Capitaux propres hors FRBG

435

517 867

40 320

20 785

578 972

Capitaux propres avec FRBG

682 222

752 327

Résultat

46 173

– 5 854

– 40 319

0

51 398

Ratios prudentiels.

Solde
N – 1

Minimum
réglementaire

Solde
N

Ratio de solvabilité

15,62 %

8,00 %

16,42 %

Coefficient de fonds propres et ressources permanentes

66,87 %

60,00 %

68,23 %

Coefficient de liquidité

138,00 %

100,00 %

138,00 %

Résultat financiers au cours des cinq dernières années.

2000

2001
SQY

2001
TRS

2001
TOT

2002

2003

2004

Situation financière en fin d'exercice :

Capital social

44 663

49 125

56 879

106 004

155 554

179 613

200 398

Nombre de parts émises

875 758

963 230

1 137 576

3 111 089

3 592 254

4 007 960

Valeur de la part

51,00

51,00

50,00

50,00

50,00

50,00

Résultat global des opérations :

Chiffre d'affaire hors taxe

263 632

260 864

196 619

457 483

484 738

477 327

498 097

Bénéfice avant impôts, amortissements et provisions

62 572

52 520

27 543

80 063

105 195

95 564

109 708

Impôts sur les bénéfices

23 535

19 898

9 319

29 217

26 337

28 472

33 041

Bénéfice net

22 399

27 824

15 635

43 459

44 707

46 173

51 398

Bénéfices distribués

2 173

2 231

1 887

4 118

5 149

5 854

6 574

Résultat des opérations réduit à une part :

Bénéfice après impôts mais avant amortissements et provisions

44,58

33,87

16,02

25,35

18,68

19,13

Bénéfice net

25,58

28,89

13,74

14,37

12,85

12,82

Taux de rémunération des parts sociales

5,00 %

5,00 %

4,00 %

4,00 %

3,50 %

3,50 %

Intérêts versé à chaque part détenue pendant tout l'exercice (avoir fiscal non compris)

2,55

2,55

2,00

2,00

1,75

1,75

Personnel :

Nombre moyen de salariés en CDI et CDD dans l'année

1 127

1 176

862

2 038

2 044

2 175

2 215

Montant de la masse salariale

31 091

34 379

24 236

58 615

62 945

66 063

65 166

Montant des sommes versées au titre des avantages sociaux

14 129

15 193

10 818

26 011

28 323

32 746

33 698

Ventilation des commissions et produits d'exploitations bancaires.

Code poste

Exercice 2004

Exercice 2003

Total commissions

540

151 910

146 708

Opérations de trésorerie et interbancaire

520

345

Opérations avec la clientèle

68 593

67 264

Opérations sur titres

0

0

Opérations de change

104

90

Opérations de hors bilan

3 952

3 732

Engagements sur titres

0

0

Opérations sur instruments financiers à terme

0

0

Prestations de services financiers

75 911

73 037

Commissions de titres gérés en dépôt

7 707

7 269

Commissions opé sur titres pour compte de la clientèle

4 706

4 067

Commissions sur activités d'assistance et de conseil

40

0

Produits sur moyens de paiement

29 636

28 325

Produits sur autres prestations de services financiers

33 822

33 376

Opérations diverses d'exploitation bancaire

2 330

1 815

Produits accessoires ayant la nature de commissions

500

425

Total autres produits d'exploitations bancaire

560

1 694

1 034

Autres produits d'exploitation bancaire

886

322

Quote-part sur opérations d'exploitation non bancaire

240

207

Produits accessoires

474

378

Autres produits divers d'exploitation

94

127

Ventilation des commissions et charges d'exploitations bancaires.

Code poste

Exercice 2004

Exercice 2003

Total commissions

545

23 462

22 410

Opérations de trésorerie et interbancaire

642

525

Opérations avec la clientèle

268

216

Opérations sur titres

0

0

Opérations de change

0

0

Opérations de hors bilan

1 184

816

Engagements sur titres

0

0

Opérations sur instruments financiers à terme

0

0

Engagements reçus

232

72

Prestations de services financiers

21 136

20 781

Charges sur moyens de paiement

19 589

19 331

Charges sur autres prestations de services financiers

1 547

1 450

Total autres charges d'exploitations bancaire

565

3 239

2 979

Autres charges d'exploitation bancaire

3 239

2 979

Autres charges diverses d'exploitation

0

0

Ventilation des charges générales d'exploitation.

Exercice 2004

Exercice 2003

Frais de personnel

116 883

113 191

Salaires et traitement

68 936

66 843

Charges de retraite

8 131

7 948

Autres charges sociales

25 568

24 798

Impôts, taxes, versements assimilés sur rémunérations

7 024

6 620

Intéressement

4 460

4 559

Participation

2 764

2 423

Impôts et taxes

5 367

5 840

Autres charges générales d'exploitation

85 355

75 376

207 605

194 407

IV. — Rapport général des commissaires aux comptes.

Mesdames, Messieurs les sociétaires,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2004, sur :
— le contrôle des comptes annuels de la Banque populaire Val de France, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;
— la justification de nos appréciations ;
— les vérifications spécifiques et les informations prévues par la loi.
Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d'ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l'opinion exprimée ci-après.
Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

Justification des appréciations. — En application des dispositions de l'article L. 225-235 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance l'élément suivant :
— Estimations comptables : La Banque populaire Val de France constitue des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités (Note B « Règles et méthodes – Créances sur la clientèle » et notes 1 et 7 de l'annexe). Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit, à l'appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des provisions spécifiques et statistiques.
Nous avons procédé, sur ces bases, à l'appréciation du caractère raisonnable de ces estimations.
Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit, qui porte sur les comptes annuels pris dans leur ensemble et qui a contribué à la formation de l'opinion sans réserve exprimée dans la première partie de ce rapport.

Vérifications et autres informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.
Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d'administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

Fait à Chartres et Paris, le 17 mars 2005.
Les commissaires aux comptes :
Thierry Morel & Associés :
thierry morel ;
Mazars & Guérard :
michel barbet-massin.

V. — Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées.

Mmes, MM. les sociétaires,
En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous devons vous présenter un rapport sur les conventions réglementées dont nous avons été avisés. Il n'entre pas dans notre mission de rechercher l'existence éventuelle de telles conventions.
Nous vous informons qu'il ne nous a été donné avis d'aucune convention visée aux articles L. 225-38 à L. 225-42 du Code de commerce.

Fait à Chartres et Paris, le 17 mars 2005.
Les commissaires aux comptes :
Thierry Morel & Associés :
thierry morel ;
Mazars & Guérard :
michel barbet-massin.

VI. — Rapport des commissaires aux comptes établi en application du dernier alinéa de l'article L. 225-235 du Code de commerce sur le rapport du président du conseil d'administration de la société Banque populaire Val de France décrivant les procédures de contrôle interne relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière.

En notre qualité de commissaires aux comptes de la Banque populaire Val de France, et en application des dispositions du dernier alinéa de l'article L. 225-235 du Code de commerce, nous vous présentons notre rapport sur le rapport établi par le président de votre société conformément aux dispositions de l'article L. 225-37 du Code de commerce au titre de l'exercice clos le 31 décembre 2004.
Sous la responsabilité du conseil d'administration, il revient à la direction de définir et de mettre en œuvre des procédures de contrôle interne adéquates et efficaces. Il appartient au président de rendre compte, dans son rapport, notamment des conditions de préparation et d'organisation des travaux du conseil d'administration et des procédures de contrôle interne mises en place au sein de la société.
Il nous appartient de vous communiquer les observations qu'appellent de notre part les informations et déclarations contenues dans le rapport du président concernant les procédures de contrôle interne relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière.
Nous avons effectué nos travaux selon la doctrine professionnelle applicable en France. Celle-ci requiert la mise en œuvre de diligences destinées à apprécier la sincérité des informations données dans le rapport du président concernant les procédures de contrôle interne relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière.
Ces diligences consistent notamment à :
— prendre connaissance des objectifs et de l'organisation générale du contrôle interne, ainsi que des procédures de contrôle interne relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière, présentés dans le rapport du président ;
— prendre connaissance des travaux sous-traitant les informations ainsi données dans le rapport.

Sur la base de ces travaux, nous n'avons pas d'observation à formuler sur les informations et données concernant les procédures de contrôle interne de la société relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière, contenues dans le rapport du président du conseil d'administration, établi en application des dispositions du dernier alinéa L. 225-37 du Code du commerce.

Fait à Chartres et Paris, le 17 mars 2005.
Les commissaires aux comptes :
Thierry Morel & Associés :
thierry morel ;
Mazars & Guérard :
michel barbet-massin.

B. — Comptes consolidés.

I. — Bilan consolidé au 31 décembre 2004.
(En milliers d'euros.)

Actif

Code poste

2004

2003

Opérations interbancaires et assimilées

200

576 967

566 097

Opérations avec la clientèle

205

5 757 521

5 201 056

Opérations de crédit-bail et assimilées

210

Obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable

215

134 706

159 040

Placement des entreprises d'assurance

220

Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme

225

203 363

201 396

Immobilisations corporelles et incorporelles

230

61 842

58 337

Ecart d'acquisition

235

Comptes de négociation et de règlement

237

Autres comptes de régularisation et actifs divers

240

336 521

390 268

Total actif

L98

7 070 920

6 576 194

Passif

Code poste

2004

2003

Opérations interbancaires et assimilées

500

407 116

596 980

Opérations avec la clientèle

506

4 688 816

4 359 554

Dettes représentées par un titre

510

693 769

369 531

Provisions techniques des entreprises d'assurance

515

Comptes de négociation et de règlement

517

Autres comptes de régularisation et passifs divers

520

349 530

376 192

Ecarts d'acquisition

525

Provisions pour risques et charges

530

25 699

32 012

Dettes subordonnées

535

93 294

106 464

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

540

173 355

164 355

Intérêts minoritaires

545

1

1

Capitaux propres part du groupe (hors FRBG)

550

639 340

571 105

Capital souscrit

555

200 398

179 613

Primes d'émission

560

1 085

1 085

Réserves consolidées et autres (+ /–)

565

384 099

344 504

Résultat de l'exercice (+ /–)

570

53 758

45 903

Total passif

L99

7 070 920

6 576 194

Hors bilan

Code poste

2004

2003

Engagements donnés :

Engagements données de l'activité bancaire

800

1 086 027

866 907

Engagements de financement

810

684 812

470 039

Engagements de garantie

820

401 215

396 868

Engagements sur titres

830

Engagements donnés de l'activité d'assurance

840

Engagements reçus :

Engagements reçus de l'activité bancaire

850

1 588 532

1 317 743

Engagements de financement

860

Engagements de garantie

870

1 588 532

1 317 743

Engagements sur titres

880

Engagements reçus de l'activité d'assurance

890

II. — Compte de résultats consolidé.
(En milliers d'euros.)

Code poste

2004

2003

Intérêts et produits assimilés

500

331 836

317 864

Intérêts et charges assimilées

505

137 461

127 898

Revenus des titres à revenu variable

530

8 568

5 397

Commission (produits)

540

151 800

146 708

Commissions (charges)

545

23 462

22 410

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

550

280

291

Gains ou pertes sur opérations de portefeuilles de placement et assimilés

555

2 365

2 699

Autres produits d'exploitation bancaire

560

1 743

1 756

Autres charges d'exploitation bancaire

565

3 239

3 207

Marge brute des activités d'assurance

570

Produits nets des autres activités

580

76

Produit net bancaire

600

332 430

321 276

Charges générales d'exploitation

605

205 861

192 317

Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles

610

7 049

6 847

Résultat brut d'exploitation

620

119 520

122 112

Coût du risque

625

– 24 048

– 21 181

Résultat d'exploitation

630

95 472

100 931

Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

635

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

640

2 330

– 1 337

Résultat courant avant impôt

650

97 802

99 594

Résultat exceptionnel

655

– 2 238

– 16 090

Impôt sur les bénéfices

660

32 791

28 458

Dotations aux amortissements des écarts d'acquisition

670

Dotations/reprises des fonds pour risques bancaires généraux

675

– 9 015

– 9 143

Intérêts minoritaires

680

Résultat net, part du groupe

690

53 758

45 903

Résultat par action

693

Résultat dilué par action

695

III. — Annexe aux comptes consolidés.

Règles et méthodes.

Principes comptables. — Les états financiers consolidés du groupe Banque populaire Val de France sont établis selon la réglementation applicable aux établissements de crédits et dans le respect des principes comptables généralement admis en France.
La présentation des comptes est conforme aux règlements CRC 99-07 sur les règles de consolidation. Le bilan, le compte de résultat et l'annexe sont publiés conformément aux dispositions du règlement n° 99-04 du 23 juin 1999 modifié par les règlements n° 2000-03, 2000-04 du CRB relatifs à l'établissement et à la publication des comptes annuels des établissements de crédits.
Les règlements CRC 2002-03, relatif aux risques de crédits et CRC 2002-10, relatif aux provisions pour grosses réparations ont été appliqués pour la première fois lors de la clôture des comptes au 31 décembre 2003.

Créances sur la clientèle. — Les créances sur la clientèle sont inscrites au bilan à leur valeur nominale.
Elles comprennent essentiellement les créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle.
L'identification et la comptabilisation des créances douteuses sont effectuées conformément à la note méthodologique n° 1 des dispositions réglementaires aux états périodiques.
Le principe de contagion est appliqué conformément à ces dispositions et l'encours total des créances sur un client est transformé en créances douteuses.
L'affectation en encours douteux compromis (article 9 du CRC 2002-03) est effectuée :
— Lorsque les conditions de solvabilité de la contrepartie sont telles, qu'après une durée raisonnable de classement en encours douteux, aucun reclassement en encours sain n'est prévisible ;
— Après la déchéance du terme ;
— Ou au plus tard un an après la classification en encours douteux.
L'annexe 1 ventile les encours douteux et douteux compromis.
Les créances sur la clientèle, dont le recouvrement est devenu incertain font l'objet d'une provision, en déduction d'actif, destinée à couvrir le risque de perte et tenant compte des garanties dont la dont la banque est amenée à bénéficier.
Ces provisions pour dépréciation sont calculées après analyse individuelle des dossiers compromis ou de manière statistique et déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles.
La BPVF a développé un module de provision sur les petits dossiers inférieurs à 23 K€ qui permet de couvrir l'ensemble du fonds de commerce selon une méthode statistique.
Les crédits restructurés sont identifiés et ne présentent pas un impact significatif sur l'exercice.
Des provisions pour risques et charges sont constatées au passif du bilan pour les risques clientèle non affectés ainsi que pour les engagements hors bilan.
Les intérêts courus sur les créances sont portés en compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les intérêts courus sur créances douteuses compromises non perçus sont calculés jusqu'au 31 décembre 2003 et enregistrés, ils font l'objet d'un provisionnement intégral en diminution des produits constatés. Les intérêts sur créances douteuses ne sont portés en produits que lors de leur encaissement.
Les dotations nettes de reprises de provisions, les créances passées en perte sur l'exercice et les récupérations sur créances amorties constituent la charge du risque sur opérations de crédit en ligne « Coût du risque » au compte de résultat.

Périmètre de consolidation :
— Société consolidante : Banque populaire Val de France ;
— Sociétés consolidées par intégration globale :

  • Sociep S.A. : qui possède partiellement le patrimoine immobilier nécessaire aux activités de la Banque populaire Val de France ;
  • Financière Vecteur Sasu : société de capital risque dont l'objet est toute prise de participation ou d'intérêt dans toutes sociétés, toutes opérations d'achat, de souscription, de vente ou d'échange de valeurs mobilières, toute gestion et administration de toutes sociétés ;
  • Vecteur Gestion SARL : crée et entrée dans le périmètre en 2001, dont l'activité est la gestion de fonds de sociétés et fonds de capital risque et conseil transmission d'entreprises et de sociétés.
Les pourcentages de contrôle et d'intérêts sont respectivement :

99,99 % pour Sociep S.A. soit 107 745 actions sur un total de 107 750 ;
100 % pour Financière Vecteur Sasu soit la totalité des 400 000 actions ;
100 % pour Vecteur Gestion SARL soit la totalité des 2 400 parts.

Méthodes de consolidation. — Les états financiers de Sociep S.A., Financière Vecteur Sasu et Vecteur Gestion Sarl, dans lesquelles la Banque Populaire Val de France exerce un contrôle exclusif, sont consolidés par intégration globale.
Les comptes des sociétés ont été reclassés selon les principes du plan comptable bancaire. Les exercices de chaque société coïncident avec l'année civile.
Les sociétés Sociep S.A., Vecteur Eurl, Comeurop Sarl et Immorop S.A. font partie du groupe d'intégration fiscale Banque Populaire Val de France dont le dernier renouvellement est intervenu le 1er janvier 1998. Le périmètre a été élargi pour Vecteur Gestion Sarl et Geforop Sarl le 10 décembre 2001.

Présentation des comptes. — Les états financiers sont présentés en milliers d'euros (sauf indication contraire) avec un comparatif sur deux exercices.
Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes individuels au 31 décembre des sociétés du groupe.

Opérations réciproques. — Les créances, les dettes ainsi que les charges et produits réciproques d'importance significative sont éliminés dans leur totalité.
Les dividendes intra groupe sont neutralisés en totalité.
Les principaux retraitements sur opérations réciproques sont :
— Sociep :

  • Produits d'exploitation : Les loyers versés en 2004 par la Banque Populaire Val de France sont élevés à 3 297 K€ ;
  • Charges d'intérêts : Elle correspond à la rémunération de l'avance en compte courant de 6 300 K€ consentie par la Banque Populaire Val de France qui s'élève à 224 K€ ;
  • Compte banque : Ouvert chez la Banque Populaire Val de France son solde débiteur de 590 K€ a été éliminé.
— Financière Vecteur :
  • Compte banque : Ouvert chez la Banque Populaire Val de France son solde débiteur de 2 902 K€ a été éliminé ;
  • Distribution de dividendes : Aucune distribution de dividendes par Financière Vecteur à la Banque Populaire Val de France pour l'exercice considéré.

Autres informations :
— Report à nouveau et capital : Le report à nouveau débiteur de Financière Vecteur a été imputé sur le capital pour 737 K€. Le capital a été réduit pour atteindre un montant de 1 680 K€, la valeur de l'action s'élève après réduction à 4,20 € ;
— Immobilisations : Les terrains, bâtiments, équipements et leurs amortissements figurant au bilan de la Banque populaire Val de France ont été inscrits au bilan consolidé pour leur valeur comptable.
La Banque populaire Val de France avait pratiqué la réévaluation légale de 1976 de ses actifs. En conséquence, les immobilisations de la S.A. Sociep, existant à l'époque et figurant toujours au bilan de l'exercice 2004, ont été réévaluées selon la même méthode pour assurer l'homogénéité de l'ensemble des valeurs immobilisées à l'intérieur du groupe Banque populaire Val de France.
L'incidence de cette réévaluation sur ce poste s'élève à 273 K€.
— Impôts différés : Les provisions pour impôts différés constituées au niveau du groupe Banque populaire Val de France dans le poste créditeurs divers-impôts différés passif, s'élèvent au 31 décembre 2004 à 22 168 K€ et comprennent :

  • la quote-part de résultat de la Banque populaire Val de France dans les déficits des GIE fiscaux ;
  • l'impôt différé sur la plus-value d'apport Factorem (1994) ;
  • le solde de l'impôt différé sur la plus-value latente sur OPCVM détenues avant le 1er juillet 1992 ;
  • l'impôt différé sur la plus-value en report d'imposition sur les échanges de titres Bail Banque populaire, Assurances Banques populaires, SAS Fructivie, SAS Factorem et Factorem contre des actions Natexis Banque populaire (2000) ;
  • l'impôt différé sur la plus-value en report d'imposition sur les échanges de titres Natexis Banque populaire contre des titres Banque fédérale des banques populaires (2001) ;
  • l'impôt différé sur la plus-value en report d'imposition sur l'échange de titres GIE Live contre des titres I.B.P. (2001).
— Intérêts hors groupe : Les intérêts minoritaires dans les capitaux, réserves et reports à nouveaux comprennent la part revenant aux tiers dans les actifs nets des filiales consolidées par intégration globale.
— Effectif : L'effectif moyen en CDI et CDD de l'exercice 2004 pour l'ensemble consolidé s'élève à 2 215 personnes.

Créances, ventilation selon la durée restant à courir.

Code poste

Durée restant à courir

Total brut
montant

Total provisions
montant

Net
total

 = 3 mois

3 mois < D 
 = 1 an

1 an < D  
=5 ans

> 5 ans

Non ventilés

Etablissements de crédit :

Total des créances à vue

310 046

310 046

590

309 456

Total des créances à terme

226 171

7 959

27 970

3 299

2 111

267 511

0

267 511

Total

200

226 171

7 959

27 970

3 299

312 157

577 557

590

576 967

Clientèle :

Comptes ordinaires débiteurs

277 134

277 134

277 134

Créances douteuses

236 091

236 091

137 804

98 287

Créances douteuses (clientèle)

63 484

63 484

21 119

42 365

Entreprises

29 447

29 447

7 332

22 115

Professionnels

11 473

11 473

4 591

6 882

Particuliers

21 997

21 997

8 915

13 082

Autres

567

567

281

286

Créances douteuses compromises (clientèle)

172 607

172 607

116 685

55 922

Entreprises

65 972

65 972

43 922

22 050

Professionnels

47 364

47 364

32 757

14 607

Particuliers

57 793

57 793

38 907

18 886

Autres

1 478

1 478

1 099

379

Intérêts sur créances douteuses

0

0

0

0

Valeurs non imputées et créances rattachées

10 342

10 342

10 342

Total des comptes ordinaires

523 567

523 567

137 804

385 763

Crédits : durée initiale  = 1 an

Créances mobilisables ou refinançables

20 945

1 799

22 744

22 744

Créances non mobilisables ou non refinançables

141 201

21 697

162 898

162 898

Crédits : durée initiale > 1 an

Créances mobilisables ou refinançables

4 080

10 814

34 873

70 990

120 757

120 757

Créances non mobilisables ou non refinançables

167 053

499 795

2 117 299

2 254 610

5 038 758

5 038 758

Valeurs non imputées et créances rattachées

26 601

26 601

26 601

Total des créances à terme

333 279

534 105

2 152 172

2 325 600

26 601

5 371 758

5 371 758

Total

205

333 279

534 105

2 152 172

2 325 600

550 168

5 895 325

137 804

5 757 521

Dettes ventilation selon la durée restant à courir.

Code poste

Durée restant à courir

Total brut
montant

 = 3 mois

3 mois < D  = 1 an

1 an < D  = 5 ans

> 5 ans

Non ventilés

Etablissements de crédit :

Dettes à vue

42 433

42 433

Dettes à terme

45 914

111 178

106 373

95 000

6 217

364 682

Total

500

45 914

111 178

106 373

95 000

48 650

407 115

Clientèle :

Epargne à régime spécial à vue et dettes rattachées

1 237 638

1 237 638

Epargne à régime spécial à terme, PEL

482 545

198 370

342 487

27 464

1 050 866

Epargne à régime spécial à terme, PEP

29 367

13 305

95 871

78 013

216 556

Total des comptes à régime spécial

511 912

211 675

438 358

105 477

1 237 638

2 505 060

Comptes ordinaires créditeurs, autres sommes dûes, dettes rattachées

1 839 185

1 839 185

Comptes créditeurs à terme

59 634

43 611

52 520

178 401

10 406

344 572

Total des autres dettes

59 634

43 611

52 520

178 401

1 849 591

2 183 757

Total

505

571 546

255 286

490 878

283 878

3 087 229

4 688 817

Dettes représentées par un titre

510

118 574

148 532

233 401

187 002

6 260

693 769

Dettes subordonnées

535

0

0

65 589

27 581

124

93 294

Immobilisations.

Code poste

Solde
N – 1

Régularisation transfert
d'un autre poste

Immobilisations

Amortissements

Solde N

Valeur
nette comptable

Acquisitions

Cessions

Dotations

Reprises

Immobilisations d'exploitation

55 610

38

11 251

2 342

6 912

1 919

59 564

59 564

Immobilisations incorporelles net

4 763

– 1

172

47

71

1

4 817

4 817

Brut

5 254

– 34

172

47

5 345

4 817

Amortissement

491

– 33

71

1

528

Immobilisations corporelles net

50 847

39

11 079

2 295

6 841

1 918

54 747

54 747

Terrains :

Brut

3 867

25

0

10

3 882

3 882

Amortissement

0

0

0

0

0

Constructions :

Brut

37 670

1 987

1 084

461

40 280

19 562

Amortissement

16 457

2 639

1 932

310

20 718

Installations et agencements :

Brut

37 033

– 1 093

5 773

1 219

40 494

22 224

Amortissement

18 273

– 2 171

3 264

1 096

18 270

Mobiliers et matériels :

Brut

17 557

190

1 644

605

18 786

6 353

Amortissement

11 119

181

1 645

512

12 433

Immobilisations en cours :

Brut

569

– 421

2 578

0

2 726

2 726

Amortissement

0

0

0

0

0

Immobilisations hors exploitation

2 727

– 318

4

0

– 137

0

2 276

2 276

Immobilisations incorporelles net

0

0

0

0

0

0

0

0

Brut

0

0

0

0

0

0

Amortissement

0

0

0

0

0

Immobilisations corporelles net

2 727

– 318

4

0

– 137

0

2 276

2 276

Terrains :

Brut

311

0

0

0

311

311

Amortissement

0

0

0

0

0

Constructions :

Brut

2 754

– 123

4

0

2 635

1 830

Amortissement

710

– 7

102

0

805

Installations et agencements :

Brut

559

– 201

0

0

358

135

Amortissement

187

1

35

0

223

Total

230

58 337

– 280

11 255

2 342

6 775

1 919

61 840

61 840

Détail des comptes de régularisation.

Solde N

Solde N – 1

Actif :

Comptes d'encaissement

77 462

108 308

Comptes d'ajustement

636

2 575

Autres charges à répartir

2 860

3 054

Charges constatées d'avance

3 810

4 227

Produits à recevoir

18 563

23 706

Autres comptes de régularisation

144 416

184 954

Débiteurs divers

88 775

63 444

Total

240

336 522

390 268

Passif :

Comptes d'encaissement

69 957

84 283

Comptes d'ajustement

322

471

Produits constatées d'avance

16 066

21 494

Charges à payer

12 614

12 503

Autres comptes de régularisation

145 388

172 966

Créditeurs divers

105 183

84 475

Total

520

349 530

376 192

Relevé des titres en portefeuille.

Code poste

Encours

Provisions

Valeur
nette comptable

Revenus
encaissés

Valeur
estimative

Exercice N – 1

Acquisition

Variation

Cession

Exercice N

Exercice N – 1

Dotation

Reprise

Exercice N

Exercice N – 1

Exercice N

Titres de placement :

Titres de placement OAT

980

0

0

980

0

1

0

1

0

979

0

15

0

Créances rattachées

32

0

– 32

0

0

32

0

Total

1 012

0

– 32

980

0

1

0

1

0

1 011

0

15

0

Obligations et titres à revenus fixes

134 521

19 969

– 1 223

44 206

109 061

166

21

126

61

134 354

109 000

3 991

108 016

Titres de placement

92 548

5 000

– 703

23 848

72 997

47

21

47

21

92 501

72 976

2 530

72 152

Titres de transaction

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Obligations et autres titres à revenus fixes

61 876

0

0

23 848

38 028

47

21

47

21

61 829

38 007

1 568

37 903

Créances rattachées

814

0

– 713

0

101

0

0

0

0

814

101

0

0

Total

62 690

0

– 713

23 848

38 129

47

21

47

21

62 643

38 108

1 568

37 903

BMTN

29 249

5 000

0

0

34 249

0

0

0

0

29 249

34 249

962

34 249

Créances rattachées

609

0

10

0

619

609

619

Total

29 858

5 000

10

0

34 868

0

0

0

0

29 858

34 268

962

34 249

Titres d'investissement

41 973

14 969

– 520

20 358

36 064

119

0

79

40

41 853

36 024

1 461

35 864

Obligations et autres titres à revenus fixes

41 129

14 969

13

20 358

35 753

115

0

75

40

41 014

35 713

1 461

35 864

Créances rattachées

844

0

– 533

0

311

4

0

4

0

839

311

0

0

Actions et titres à revenus variables

27 795

14 188

– 13

14 065

27 905

3 110

299

1 211

2 198

24 888

25 707

592

35 168

Titres de transaction

13

0

– 13

0

0

0

0

0

0

13

0

0

0

Titres à revenus variables

27 782

14 188

0

14 065

27 905

3 110

299

1 211

2 198

24 673

25 707

592

35 168

Total

215

162 316

34 157

– 1 236

58 271

136 966

3 276

320

1 337

2 259

159 040

134 707

4 583

143 184

Titres de participations et activités de portefeuilles

Titres de participation établissements de crédit

164 828

511

0

276

165 063

1 089

0

137

952

163 739

164 111

7 467

288 139

Dont :

BFBP

155 894

0

0

0

155 894

0

0

0

0

155 894

155 694

7 289

279 834

SBE

4 572

0

0

0

4 572

0

0

0

0

4 572

4 572

0

4 582

BIAT

3 268

378

0

0

3 646

979

0

27

951

2 289

2 694

149

2 699

Autres participations

39 683

7 597

240

6 103

41 417

2 027

694

556

2 165

37 656

39 252

499

44 708

Dont :

IBP

5 676

0

0

0

5 676

0

0

0

0

5 676

5 676

0

5 676

Total

220

204 511

8 108

240

6 379

206 480

3 116

694

693

3 117

201 395

203 363

7 966

332 847

Périmètre de consolidation.

Activité

% contrôle

Contribution
au résultat consolidé

Méthode
d'intégration

Entreprises à caractère financier :

Etablissement de crédit :

BPVF

Banque

51 398

IG

Etablissement financier autre qu'établissement de crédit :

Sasu Financière Vecteur

Capital risque

100,00

2 123

IG

Sarl Vecteur Gestion

Gestion financière

100,00

2

IG

Autre entreprise à caractère financier :

S.A. Sociep

Gestion patrimoine immobilier

99,99

239

IG

Evolution des provisions sur la clientèle coût du risque.

Solde
N – 1

Dotations

Reprises

Solde
N

Disponibles

Utilisées

Actif :

Provisions :

Provisions créances douteuses sur les établissements de crédit

894

0

304

0

590

Provisions créances douteuses clientèle

136 404

61 342

41 085

18 507

138 154

Provisions intérêts créances douteuses

29 655

0

0

6 625

23 030

Provisions créances douteuses clientèle

166 059

61 342

41 085

25 132

161 184

Encours :

Encours bruts créances douteuses sur les établissements de crédit

1 112

809

Encours bruts créances douteuses sur la clientèle

218 096

236 442

Intérêts courus créances douteuses

29 655

23 030

Encours bruts créances douteuses sur la clientèle

247 751

259 472

Encours nets créances douteuses sur les établissements de crédit

218

219

Encours nets créances douteuses sur la clientèle

81 692

98 288

Taux de provisionnement

67,09 %

62,15 %

Passif :

Provisions créances douteuses hors bilan

3 162

902

1 571

0

2 493

Provisions pour litiges sur la clientèle

1 667

703

436

105

1 829

Gestion des intérêts courus sur créances douteuses :

Pertes couvertes par des provisions intérêts ctx

0

6 625

Reprise de provisions utilisées int ctx

0

6 625

Coût du risque :

Pertes couvertes par des provisions hors intérêts ctx

11 553

18 507

Pertes non couvertes par des provisions

6 490

8 069

Dotation aux provisions hors intérêts courus

66 320

62 947

Reprise de provisions disponibles

– 49 142

– 43 391

Reprise de provisions utilisées hors intérêts ctx

– 11 553

– 18 612

Récupération sur créances amorties

– 2 487

– 3 473

Total

21 181

24 047

Passif évolution des provisions.

Code poste

Solde
N – 1

Dotations

Reprises

Solde
N

Provisions pour risques et charges

530

32 012

6 643

12 957

25 698

Provisions pour créances douteuses

4 829

1 604

2 112

4 321

Provisions pour litiges fiscaux et sociaux

10 257

0

8 464

1 793

Provisions sociales

13 475

1 671

324

14 822

Provision pour engagement de retraite

9 800

1 516

0

11 316

Provision pour charges à payer

3 302

155

7

3 450

Provision pour litige DRH

373

0

317

56

Autres provisions pour risques et charges

3 451

3 368

2 057

4 762

Fonds pour risques bancaires généraux

540

164 355

9 000

0

173 355

Provisions pour risques commerciaux

139 657

2 967

0

142 624

Fonds régional de solidarité

24 698

6 033

0

30 731

Intérêts minoritaires

545

1

0

0

1

Passif évolution des fonds propres.

Code poste

Solde
N – 1

Affectation
résultat N– 1

Variation

Solde
N

Dividendes

Réserves/report

Capital

440

179 613

0

20 785

200 398

Primes d'émission

1 085

0

0

1 085

Réserves et report à nouveau

344 504

40 050

– 454

384 100

Réserves

331 005

40 309

0

371 314

Réserve légale

19 472

2 309

0

21 781

Réserve statutaire

283 112

38 000

0

321 112

Réserve de réévaluation

100

0

0

100

Autres réserve réglementée

28 321

0

0

28 321

Report à nouveau

6 164

11

0

6 175

Réserves consolidées

7 335

– 270

– 454

6 611

Capitaux propres hors FRBG

435

525 202

40 049

20 331

585 582

Capitaux propres avec FRBG

689 556

0

0

758 937

Résultat

45 903

– 5 854

– 40 049

0

53 758

Ratios prudentiels.

Solde
N – 1

Minimum
réglementaire

Solde
N

Ratio de solvabilité

15,62 %

8,00 %

16,42 %

Ratio de solvabilité (y compris sociétés de caution mutuelle)

13,52 %

8,00 %

14,06 %

Cœfficient de fonds propres et ressources permanentes

66,87 %

60,00 %

68,23 %

Cœfficient de liquidité

138,00 %

100,00 %

138,00 %

Ventilation des commissions et produits d'exploitations bancaires.

Code poste

Exercice 2004

Exercice 2003

Total commissions

540

151 800

146 708

Opérations de trésorerie et interbancaire

520

345

Opérations avec la clientèle

68 593

67 264

Opérations sur titres

0

0

Opérations de change

104

90

Opérations de hors bilan

3 952

3 732

Engagements sur titres

0

0

Opérations sur instruments financiers à terme

0

0

Prestations de services financiers

75 911

73 037

Commissions de titres gérés en dépôt

7 707

7 269

Commissions opé sur titres pour compte de la clientèle

4 706

4 067

Commissions sur activités d'assistance et de conseil

40

0

Produits sur moyens de paiement

29 636

28 325

Produits sur autres prestations de services financiers

33 822

33 376

Opérations diverses d'exploitation bancaire

2 330

1 815

Produits accessoires ayant la nature de commissions

390

425

Total autres produits d'exploitations bancaire

560

1 743

1 758

Autres produits d'exploitation bancaire

886

322

Quote-part sur opérations d'exploitation non bancaire

240

207

Produits accessoires

515

378

Autres produits divers d'exploitation

102

851

Ventilation des commissions et charges d'exploitation bancaires.

Code poste

Exercice 2004

Exercice 2003

Total commissions

545

23 462

22 410

Opérations de trésorerie et interbancaire

642

525

Opérations avec la clientèle

268

216

Opérations sur titres

0

0

Opérations de change

0

0

Opérations de hors bilan

1 184

816

Engagements sur titres

0

0

Opérations sur instruments financiers à terme

0

0

Engagements reçus

232

72

Prestations de services financiers

21 136

20 781

Total autres charges d'exploitations bancaire

565

3 239

3 207

Autres charges d'exploitation bancaire

3 239

3 207

Autres charges diverses d'exploitation

0

0

Ventilation des charges générales d'exploitation.

Code poste

Exercice 2004

Exercice 2003

Frais de personnel

116 883

112 850

Salaires et traitement

68 936

65 323

Charges de retraite

8 131

9 127

Autres charges sociales

25 568

24 798

Impôts, taxes, versements assimilés sur rémunérations

7 024

6 620

Intéressement

4 460

4 559

Participation

2 764

2 423

Impôts et taxes

5 874

6 310

Autres charges générales d'exploitation

83 106

73 157

605

205 863

192 317

Hors bilan.

Code poste

Ventilation selon durée restant à courir

Totaux

Valorisation

Drac  = 1 an

1 an < Drac  
= 5 ans

Drac > 5 ans

Non ventilé

Engagements donnés

1 086 028

1 086 028

Engagements de financement

615

684 812

684 812

Aux établissements de crédit

1

1

A la clientèle

684 811

684 811

Ouverture de crédits documentaires

16 784

16 784

Ouverture de crédits confirmés

667 483

667 483

Autres engagements

544

544

Engagements de garantie

635

401 216

401 216

Aux établissements de crédit

84 371

84 371

A la clientèle

316 845

316 845

Caution immobilières

63 895

63 895

Caution administratives et fiscales

24 712

24 712

Autres cautions et avals donnés

84 094

84 094

Autres garanties

144 144

144 144

Engagements reçus

1 588 532

1 588 532

Engagements de financement

705

0

0

Des établissements de crédit

0

0

De la clientèle

0

0

Engagements de garantie

715

1 588 532

1 588 532

Des établissements de crédit

1 588 532

1 588 532

De la clientèle

0

0

Engagements sur instruments financiers à terme

Opérations sur instruments de taux d'intérêts

102 224

958 302

218 220

1 278 746

21 179

Swap

59 224

319 302

218 220

596 746

18 623

Swap prêteur taux fixe/taux variable

34 024

128 832

124 220

287 076

14 422

Swap emprunteur taux fixe/taux variable

0

0

25 000

25 000

– 498

Swap taux variable/taux variable

25 200

190 470

69 000

284 670

4 699

Swap variable

25 200

32 470

39 000

96 670

1 823

Swap pente

0

78 000

0

78 000

737

Swap Livret A

0

80 000

30 000

110 000

2 139

Cap

43 000

639 000

0

682 000

2 556

Cap achat

38 000

624 000

0

662 000

2 505

Cap vente

5 000

15 000

0

20 000

51

Opérations sur instruments de cours de change

0

0

0

0

Achat de Put en devises

0

0

0

0

Achat de Call en devises

0

0

0

0

Vente de Put en devises

0

0

0

0

Vente de Call en devises

0

0

0

0

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons procédé au contrôle des comptes consolidés de la Banque populaire Val de France, relatifs à l'exercice clos le 31 décembre 2004, tels qu'ils sont joints au présent rapport.
Les comptes consolidés ont été arrêtés par votre conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d'ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l'opinion exprimée ci-après.
Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les entreprises comprises dans la consolidation.

Justification des appréciations. — En application des dispositions de l'article L. 225-235 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance l'élément suivant :
— Estimations comptables : La Banque populaire Val de France constitue des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités (note B « Règles et méthodes — Créances sur la clientèle » et notes 1 et 7 de l'annexe). Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit, à l'appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des provisions spécifiques et statistiques.
Nous avons procédé, sur ces bases, à l'appréciation du caractère raisonnable de ces estimations.
Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit, qui porte sur les comptes annuels pris dans leur ensemble et qui a contribué à la formation de l'opinion sans réserve exprimée dans la première partie de ce rapport.

Vérifications spécifiques. — Par ailleurs, nous avons également procédé à la vérification des informations données dans le rapport sur la gestion du groupe. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

Fait à Chartres et Paris, le 17 mars 2005.
Les commissaires aux comptes :
Thierry Morel & Associés :
thierry morel ;
Mazars & Guérard :
michel barbet-massin.






92125

23/05/2005 : PUBLICATIONS PÉRIODIQUES (74)

Société : Banque populaire Val de France
Siège : 9, avenue Newton, 78183 Saint-Quentin-en-Yvelines Cedex.
Catégorie 2 : sociétés commerciales et industrielles (74_N2)
Numéro d'affaire : 89094
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE

BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles L.512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.
Siège social : 9, avenue Newton, 78183 Saint-Quentin-en-Yvelines Cedex.
549 800 373 R.C.S. Versailles.

Situation au 31 mars 2005.
(En milliers d'euros.)

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, C.C.P.

103 914

Créances sur les établissements de crédit

485 823

Opérations avec la clientèle

5 883 288

Obligations et autres titres à revenu fixe

136 548

Actions et autres titres à revenu variable

27 476

Participations et autres titres détenus à long terme

202 884

Parts dans les entreprises liées

5 034

Immobilisations incorporelles

4 643

Immobilisations corporelles

45 867

Autres actifs

64 948

Comptes de régularisation

282 850

Total actif

7 243 275

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

480 713

Opérations avec la clientèle

4 694 608

Dettes représentées par un titre

785 140

Autres passifs

47 101

Comptes de régularisation

332 463

Provisions pour risques et charges

48 289

Dettes subordonnées

93 387

Fonds pour risques bancaires généraux

174 855

Capitaux propres hors FRBG (+/–)

586 719

Capital souscrit

207 949

Primes d'émission

1 085

Réserves

371 214

Ecarts de réévaluation

100

Provisions réglementées et subventions d'investissement

196

Report à nouveau (+/–)

6 175

Total passif

7 243 275

Hors bilan

Montant

Engagements donnés :

Engagements de financement

665 739

Engagements de garantie

348 590

Engagements reçus :

Engagements de garantie

1 639 575






89094

02/03/2005 : PUBLICATIONS PÉRIODIQUES (74)

Société : Banque populaire Val de France
Siège : 9, avenue Newton, 78183 Saint-Quentin-en-Yvelines Cedex.
Catégorie 2 : sociétés commerciales et industrielles (74_N2)
Numéro d'affaire : 83335
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE

BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l’ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.
Siège social : 9, avenue Newton, 78183 Saint-Quentin-en-Yvelines Cedex.
549 800 373 R.C.S. Versailles.

Situation au 31 décembre 2004.
(En milliers d’euros.)

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, C.C.P.

103 487

Créances sur les établissements de crédit

473 481

Opérations avec la clientèle

5 763 873

Obligations et autres titres à revenu fixe

108 799

Actions et autres titres à revenu variable

23 969

Participations et autres titres détenus à long terme

202 506

Parts dans les entreprises liées

5 034

Immobilisations incorporelles

4 664

Immobilisations corporelles

42 433

Autres actifs

88 631

Comptes de régularisation

247 694

Total actif

7 064 571

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

407 116

Opérations avec la clientèle

4 692 397

Dettes représentées par un titre

693 769

Autres passifs

82 206

Comptes de régularisation

295 616

Provisions pour risques et charges

47 650

Dettes subordonnées

93 294

Fonds pour risques bancaires généraux

173 355

Capitaux propres hors FRBG (+/–)

579 168

Capital souscrit

200 398

Primes d’émission

1 085

Réserves

371 214

Ecart de réévaluation

100

Provisions réglementées et subventions d’investissement

196

Report à nouveau (+/–)

6 175

Total passif

7 064 571

Hors bilan

Montant

Engagements donnés :

Engagements de financement

684 812

Engagements de garantie

351 732

Engagements reçus :

Engagements de garantie

1 588 532






83335

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